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GREEN IT : LE NUMERIQUE AU SERVICE DE L’ENVIRONNEMENT

Source indéniable de pollution, le numérique peut également être un levier d’optimisation de


la consommation d’énergie et de réduction des pollutions. C’est le pari du Green IT, aussi
appelée informatique verte, qui vise à réduire l'empreinte écologique, économique, et sociale
des technologies de l'information et de la communication (TIC). Ce concept s'inscrit plus
largement dans la notion d'informatique écoresponsable ou développement durable.

Le terme Green It recouvre :


1) Les technologies qui permettent de réduire l'impact écologique dans le domaine
de l'informatique (IT pour informatique).
2) Les principes et politiques économiques/ sociales liées au numérique qui sont
adoptés dans les entreprises écoresponsables afin de favoriser le développement
durable.
3) La philosophie de sobriété numérique, voire de frugalité heureuse, et sa mise en
œuvre par les citoyens.

Il peut toutefois provoquer l’effet rebond suivant : en améliorant la productivité des


outils et services informatiques, le Green IT tend à faire baisser les prix… et donc
induire une hausse de la consommation

Domaines mettant en œuvres des solutions Green-IT


 SMART CITIES (villes intelligentes)
- Eclairage adapté en temps réel aux flux habitants
- Capteurs de fuites énergétiques
- Gestion plus fine des énergies renouvelable
- Fluidification des axes de transport
- Optimisation de la collecte de déchets …)

 TRANSPORTS
- Les transports autonomes (voiture ou bus – en illustration la navette
autonome pile de la RATP du Bois de Vincennes) évitent la production
de particules et réduisent la consommation d’énergie par kilomètre
parcouru.
Transports plus verts ou catastrophe écologique ? Le débat est ouvert,
avec une grande incertitude quant aux effets rebonds de cette
technologie, surtout pour les voitures.
https://www.lepoint.fr/automobile/vehicule-autonome-gare-a-l-
impact-environnemental-05-03-2019-2298124_646.php

 PARTAGE DES SAVOIRS ET DE l’INFORMATION


Big data, capteurs, algorithmes, modélisateurs… le partage des savoirs et de
l’information est sans doute la clé pour mieux diagnostique et prédire des
problématiques environnementales grâce à la détection de signaux faibles, la
pertinence des études croisées, et la gestion collective des problèmes complexes

Autres opportunités
Le numérique peut se révéler une excellente force de transformation de pratiques, produits
et services traditionnellement polluants. Par exemple:

 Nouveaux modèles économiques en faveur de la transition écologique nés de la disruption


numérique
- Télétravail
- Facilitation via internet de mise en place de circuits courts
- Explosion du co-voiturage, succès des plateformes de troc, applications d’information des
consommateurs, passage d’une économie de la possession à une économie du partage…

 Dématérialisation
o Médias en ligne (lorsqu’ils remplacent des médias papier)
o Un phénomène permettant de réduire la déforestation (si l’on prend garde à éviter
une augmentation des impressions papier)

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