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20e anniversaire de

l’Ordre National des Ingénieurs de Génie Civil

Symposium international
18 - 19 Novembre 2020, Yaoundé Hilton Hotel

MINTP

20e anniversaire de l’Ordre I Symposium international


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20e anniversaire de l’Ordre I Symposium international
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Mot du Président de l’Ordre

20e anniversaire de l’Ordre :


continuons à bâtir l’avenir !
Kizito NGOA, Ing.
Président de l’Ordre

L’Ordre fête en cette année 2020 ses 20 ans. Cet anniversaire mérite d’être célébré.
La profession rassemble aujourd’hui plus de 3.000 professionnels, ce qui en fait la plus grande profes-
sion dans le domaine des sciences appliquées, et une des plus importantes de l’ensemble des profes-
sions dans notre pays.
Avec l’avancement de la science et des technologies, le génie a considérablement évolué depuis 20
ans, et nous intervenons aujourd’hui dans plusieurs grands domaines de pratique. Nous avons un rôle
à jouer dans la conception de presque tous les ouvrages et infrastructures qui améliorent la qualité de
vie au quotidien.
La compétence des Ingénieurs de Génie Civil du Cameroun est reconnue partout dans le monde.
En cette année du vingtenaire, soyons fiers de nos réalisations et de notre contribution au développe-
ment du Cameroun !
Un 20e anniversaire, c’est aussi l’occasion de se projeter dans le futur, un futur qui s’annonce positif mais
aussi plein de défis pour notre profession.
Qu’ils soient liés à la qualité de notre environnement, au développement du numérique et de l’intel-
ligence artificielle ou à l’acceptabilité sociale des projets, les défis éthiques et techniques de demain
seront encore plus complexes que ceux d’aujourd’hui. Pour relever ces défis, les Ingénieurs devront
approfondir leur collaboration avec des professionnels d’horizons très variés. Nous continuerons d’in-
nover, comme nous avons su le faire depuis toujours.
Tout en étant la référence en matière de protection du public, l’Ordre National des Ingénieurs de Génie
Civil du Cameroun souhaite plus que jamais être est un organisme rassembleur. En cette année du 20e
anniversaire, célébrons ensemble nos réalisations et continuons à bâtir l’avenir.

La vision de l'Ordre Les Missions de l'Ordre


Devenir un organisme - Veiller au maintien des principes de moralité et de dévouement
rassembleur et une référence en indispensables à l’exercice de la profession d’Ingénieur de Génie
matière de professionnalisme et Civil
d’expertise en Génie Civil - Veiller à la promotion de la profession d’Ingénieur de Génie Civil

20e anniversaire de l’Ordre I Symposium international


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PRogramme du SYMPOSIUM

Mercredi 18 novembre 2020


9h00 – 10h00 Cérémonie d’ouverture
10h00 – 13h00 Modérateur : Bruno NDONGO ZINGA, Ing. (CMR)
SESSION 1 – EXPERTISE & RESPONSABILITE DANS LE GENIE CIVIL Directeur Général OGIVE SAS
Responsabilité sociétale de l’Ingénieur Antoine PICON, Ing. (FRA) - Harvard Graduate School / ENPC Paris
Responsabilité juridique de l’Ingénieur Hippolyte ETENDE NKODO, Ing. (CMR) - Directeur Général BREIT
Qualification de l’Ingénierie Stéphane MOUCHOT (FRA) - Directeur Général OPQIBI
Rôle comparé des organisations professionnelles Maxime SOMDA, Ing. (BFA) - Président de l’OIGCBF
Fils KAZADI NKASHAMBA, Ing. (RDC) - Président CNIRS BTP
MINESUP / ARMP / ONAC / Dr Basile NGONO / Francis HAPPI, Ing. / …

13h00 – 14h00 Pause Déjeûner

14h00 – 17h00 Modérateur : Jean MOUFO, Ing. (CMR)


SESSION 2 – INFRASTRUCTURES DURABLES & RESILIENTES Directeur Général LABOGENIE
Place de la géotechnique dans les projets Serge Aurélien BILLANG (CMR) - LABOGENIE
Renforcement de performance et de durabilité pour les routes Zeev STRAHL (ISR) & Alain MADI, Ing. (CMR) - ROAD VISION SA
Routes et Voiries en béton Marcel TCHEKOULONG FEZZE, Ing. (CMR) - EGIS
Sûreté des transports et leur contribution à la résilience du système Saverio PALCHETTI, Ing. (ITA) - ANAS SpA / PIARC
Infrastructures et normes au Cameroun Daniel TALA KUATE (CMR) - TAC
Rôle de la géotechnique dans la résilience des infrastructures Michelle DOUMTSOP (CMR) - LABOGEXP
MINTP / MINDUH / CONAROUTE / Léon ZENAN TANDONKENG, Ing. (CMR) / Jean PONDY, Ing. (CMR) / …

Jeudi 19 novembre 2020


10h00 – 13h00 Modérateur : Guy Daniel ABOUNA ZOA, Ing. (CMR)
SESSION 3 – QUALITE & DURABILITE DES OUVRAGES Expert Consultant
Matériaux cimentaires performants et durables Prof. Ing. Albert NOUMOWE (CMR) - CY Cergy Paris Université
Amélioration du comportement d’éléments en béton en situation d’incendie Prof. Prosper PLIYA (FRA) - CY Cergy Paris Université
Bétons à faible impact environnemental Prof. Anne-Lise BEAUCOUR (FRA) - CY Cergy Paris Université
Bétons de sol Prof. Javad ESLAMI (FRA) - CY Cergy Paris Université
Avantages esthétiques de certains matériaux cimentaires Sergey PEREDIRIY (RUS) & Emmanuel ILABOYA (NIG) - LAFARGE HOLCIM Technology
Solutions chimiques pour le renforcement de la durabilité des ouvrages Nidia COSTA DIAS (POR) - SIKA
MINRESI / ANOR / Prof. Ing. Michel MBESSA (CMR) / Khalid NJIMA, Ing. (MAR) / ...

13:00 – 14:00 Pause Déjeûner

14h00 – 17h00 Modérateur : Dr. Ing. Jean François WOUNBA (CMR)


SESSION 4 – INTELLIGENT TRANSPORT SYSTEM & SMART CITY UL Bruxelles – ENSTP
Impact de la conception routière sur les accidents de la circulation Pr. Davide SHINGO USAMI (ITA) - Sapienza Università di Roma
Coût social des accidents de la route au Cameroun Peter TANIFORM, Ing. (CMR) - World Bank
Smart City au Cameroun : faisabilité Morelle MADOM de TAMO & co (CMR) - ENSTP
Smart Port in Smart City Alain Patrick MPILA AYISSI, Ing. (CMR) - Port Authority of Kribi
Système de Transport Intelligent à faible coût Jean Roger ABANDA, Ing. (CMR) - Expert Consultant / MAETUR
Cycle de travail 20-23 sur les ITS pour l’exploitation du réseau routier Valentina GALASSO (ITA) - Senior Manager DELOITTE / PIARC
MINDUH / MINTRANS / CUD / CUY / ONUC / ...

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LES panélistes

André Bosco CHEUOUA, ing. (CMR) Jean MOUFO, Eng. (CMR) Guy Daniel ABOUNA, Ing. (CMR) Dr. Ing. Jean François WOUNBA (CMR)
Ancien Ministre Directeur Général LABOGENIE Expert-Consultant UL Bruxelles – ENSTP

Bruno NDONGO ZINGA, Ing. (CMR) Zeev STRAHL (ISR) Pr. Ing. Albert NOUMOWE (CMR) Pr. Davide SHINGO USAMI (ITA)
Directeur Général OGIVE SAS ROAD VISION SA CY Cergy Paris Université Sapienza Università di Roma

Pr. Ing. Antoine PICON (FRA) Marcel TCHEKOULONG FEZZE, Ing. (CMR) Pr. Javad ESLAMI (FRA) Jean Roger ABANDA, Ing. (CMR)
Harvard Graduate School / ENPC Paris EGIS CY Cergy Paris Université Expert Consultant / MAETUR

Hippolyte ETENDE NKODO, Ing. (CMR) Serge Aurélien BILLANG, Ing. (CMR) Pr. Anne-Lise BEAUCOUR (FRA) Valentina GALASSO (ITA)
Directeur Général BREIT LABOGENIE CY Cergy Paris Université Senior Manager DELOITTE / PIARC

Stéphane MOUCHOT (FRA) Saverio PALCHETTI, Ing. (ITA) Pr. Prosper PLIYA (FRA) Alain MPILA AYISSI, Ing. (CMR)
Directeur Général OPQIBI ANAS SpA / PIARC CY Cergy Paris Université Port Auonome de Kribi

Maxime SOMDA, Ing. (BFA) Daniel TALA KUATE (CMR) Sergey PEREDIRIY (RUS) Dr. Ioannis BENEKOS (GRE)
Président OIGCBF TAC LAFARGE HOLCIM Hellenic Institute of Transport (H.I.T.)

Fils KAZADI NKASHAMBA, Ing. (RDC) Michelle DOUMTSOP (CMR) Nidia COSTA DIAS (POR) Peter TANIFORM, Ing. (CMR)
Président CNIRS BTP LABOGEXP SIKA Banque Mondiale

AWONO Louis Désiré (CMR) Jean PONDY, Ing. (CMR) Khalid NJIMA, Ing. (MAR) Morelle MADOM de TAMO, Ing. (CMR)
Président ONAC PI ENGINEERING TCTB ENSTP
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SESSION 1 EXPERTISE & RESPONSABILITE DANS LE GENIE CIVIL

Mercredi 18 novembre 2020 10h00 – 13h00


Quelques sujets abordés
Responsabilité sociétale de l’Ingénieur. A la charnière des XVIIIeet XIXe siècles, l’apparition de l’Ingénieur moderne peut être étudiée sous plusieurs
angles. Elle correspond tout d’abord à l’émergence d’un milieu professionnel animé d’une ambition de transformation globale du monde. Ce milieu va se
réclamer progressivement des sciences en redéfinissant le rapport qu’elles entretiennent avec la réalité. Il se réfère ce faisant à de nouveaux modèles qui
doivent orienter son action.
Une analyse des différentes composantes d’une même évolution est intéressante. Les origines sociales et le discours tenu par les futurs Ingénieurs, les progrès
de la science de l’Ingénieur, les projets qu’ils réalisent, sont tour à tour abordés.
A travers l’histoire d’un corps confronté au passage à l’âge classique à l’ère industrielle, c’est tout un pan de notre modernité technologique qui s’éclaire du même
coup.
Responsabilité juridique de l’Ingénieur. La position de l’Ingénieur est à la croisée des chemins entre la prise de décision et la mise en œuvre d’une déci-
sion de créer, innover, concevoir, étudier, inspecter ou surveiller les travaux de construction d’un ouvrage ou d’un équipement dont le coût est généralement
très élevé et au-dessus des capacités financières d’un simple individu. Parfois l’Ingénieur peut subir des contraintes directes ou indirectes d’ordre politique,
hiérarchique, économique, social et culturel qui échappent à son contrôle et à son arbitrage; cependant, ces contraintes ne l’exonèrent d’aucune de ses
responsabilités juridiques.
Qualification de l’Ingénierie. De manière générale, une qualification permet à un prestataire d’ingénierie :
- de voir ses compétences et son professionnalisme reconnus par un organisme tiers indépendant ;
- d’instaurer ou renforcer une relation de confiance avec ses clients ;
- de disposer d’un atout concurrentiel lors de consultations/appels d’offres où la qualification est demandée/exigée ;
- d’être mieux identifié en étant référencé sur l’annuaire professionnel ;
- d’obtenir des avantages tarifaires auprès de certaines compagnies d’assurance du secteur de la construction ;
- de s’engager dans une démarche de progrès permanent impliquant ses collaborateurs.
Une qualification informe qu’un prestataire possède les capacités de réaliser et a déjà réalisé, à la satisfaction de clients, les prestations dans les domaines de
l’ingénierie où il est qualifié.
Rôle comparé des organisations professionnelles. Le système professionnel s’articule autour d’un principe fondamental : la protection du public.
Afin d’assurer l’atteinte de cet objectif, le législateur a confié une grande part de responsabilités aux ordres professionnels, suivant le principe de l’autorégula-
tion. Ce principe signifie que les ordres professionnels ont la responsabilité de s’autogérer et de s’autodiscipliner. Parallèlement, des associations profession-
nelles se créent avec pour objectifs d’intervenir auprès des pouvoirs publics dans la prise de décisions qui ont une incidence sur le marché des entreprises et les
conditions d’exercice de la profession ; d’apporter son expertise dans la défense et l’assistance des entreprises adhérentes ; d’assurer la promotion de l’image
de la profession, de ses métiers et de ses adhérents.
Des Présidents d’Ordres et associations professionnels échangent sur les enjeux, rôles et missions de leurs organisations respectives. Et bien entendu, les
difficultés rencontrées dans l’atteinte de leurs objectifs sont abordées. Le tout pour donner toute leur place à l’expertise et au professionnalisme dans le
développement et la croissance d’un pays.
Quelques panélistes présentés
Bruno NDONGO ZINGA, PDG de la Société d’Ingénierie OGIVE, créée en Octobre 2016, il a pendant plus de trente années, servi à un haut niveau de l’administration
du Cameroun dans les secteurs des Marchés et des Investissements Publics où il a contribué à la mise en œuvre de nombreux projets d’envergure. Par ailleurs, il est
consultant en Investissement Public auprès de la Banque Mondiale, PCA résident du groupement d’entreprises italo-camerounaise Titan Overseas/Ogive SAS et
Président du Comité de recours et d’arbitrage de la SONARA.
Antoine PICON est Ingénieur, architecte et docteur en histoire. Directeur de recherche à l’École nationale des Ponts et Chaussées (laboratoire LATTS) et professeur
à l’Université Harvard, il enseigne l’histoire de l’architecture et des techniques. Il est connu notamment pour ses travaux sur les ingénieurs de l’époque moderne.
Hippolyte ETENDE NKODO, Ingénieur de Génie Civil, a débuté sa carrière en 1980 dans l’administration camerounaise, et a supervisé entre autres les travaux d’amé-
nagement du Nouveau centre de Yaoundé et participé à la supervision des études d’urbanisme dans plusieurs villes du Cameroun. Cette passion pour l’urbanisme
l’amènera à faire des études approfondies en Urbanisme et Aménagement. En 1997, il décide d’entreprendre une carrière de consultant en même temps qu’il ouvre
son cabinet d’études urbaines «BREIT Consulting», basé à Yaoundé.
Stéphane MOUCHOT a été nommé Directeur Général de l’OPQIBI en 2008. Titulaire d’une maîtrise en science politique et d’un DESS en management franco-alle-
mand, il a rejoint l’OPQIBI en 1999. D’abord chargé de communication puis secrétaire général adjoint, il a notamment participé à la mise en place du programme
de modernisation de l’organisme et à sa réorganisation sur la base des exigences de la norme AFNOR NF X50-091, relative au fonctionnement des organismes de
qualification.
Maxime SOMDA est Président de l’Ordre des Ingénieurs de Génie Civil du Burkina Faso, élu en février 2020. Il faut noter que l’OIGCBF a été créé le 10 mai 2012. Son
fonctionnement est régi par un Arrêté de 2013, tandis qu’un décret portant Code d’Ethique et de Déontologie signé par le gouvernement en 2013, précise le compor-
tement moral qui doit être celui de l’Ingénieur dans l’exercice de sa profession.

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SESSION 2 INFRASTRUCTURES DURABLES & RESILIENTES

Mercredi 18 novembre 2020 14h00 – 17h00


Quelques sujets abordés
Place de la géotechnique dans les projets. Face aux multiples défis de développement qui interpellent les pays d’Afrique en général et le Cameroun en
particulier en matière de construction et d’aménagement du territoire, la géotechnique revêt un enjeu capital pour la construction des infrastructures de
qualité.
Il est donc question de mettre en évidence non seulement la place importante qu’occupe la géotechnique dans tout projet de construction, mais aussi la
nécessité des repères en assurant la conformité (caractère consensuel) et la qualité (caractère intrinsèque) au sens large.
Routes et Voiries en béton. Le béton compacté au rouleau (BCR) est de plus en plus utilisé pour tous les types de chaussée qui demandent résistance et
robustesse. La raison en est simple : le BCR allie la performance du béton conventionnel à la simplicité de l’asphalte. Sa valeur est d’autant plus grande que
sa longévité est supérieure et qu’il coûte moins cher que le béton conventionnel. Si l’on considère qu’il requiert peu d’entretien, le choix du BCR s’impose dans
de multiples applications.
Le BCR est composé des mêmes constituants que le béton classique – ciment, eau, granulats et adjuvants, mais dans des proportions différentes. Lors du com-
pactage, les granulats se rapprochent ce qui réduit la quantité d’air dans le mélange et augmente la densité du béton. Le BCR est assez sec pour être compacté
par des rouleaux vibrants, mais assez humide pour être distribué uniformément. Il peut donc être utilisé comme revêtement sur la chaussée.
Infrastructures résilientes. Les routes sont des infrastructures importantes, voire parfois critiques, qui apportent une contribution importante au bien-être
social et économique de la société. Dans ce contexte, il est essentiel de garantir la disponibilité, la sécurité et la fiabilité des infrastructures de transport routier.
Ainsi, les propriétaires et les exploitants de routes sont tenus de gérer de manière proactive les risques pour l’infrastructure elle-même et ses utilisateurs. Cela
pose le défi d’évaluer toutes les menaces existantes et, si nécessaire, de prendre des mesures pour assurer la disponibilité dans la mesure du possible dans
toutes les conditions.
Parallèlement, avec l’utilisation croissante des systèmes cyberphysiques dans la surveillance et la gestion, les disciplines impliquées dans le cycle de vie des
actifs routiers doivent être plus nombreuses à comprendre et à apprécier les problèmes de sûreté qui se posent. Comment donc intégrer ces questions pour
que le nombre et la gravité des incidents diminuent tout au long du cycle de vie des actifs routiers.
Rôle de la géotechnique dans la résilience des infrastructures. La résilience d’une infrastructure ne peut pas dépendre uniquement de la capacité à
résister à une perturbation connue ou inconnue. La résilience doit aussi permettre à l’infrastructure de se rétablir même lorsque la perturbation dépasse la
capacité.
Il apparait donc nécessaire de concevoir les ouvrages non seulement pour les cas d’agressivité connus, mais également prendre en compte l’éventualité d’une
agressivité non courante. Pour ce qui est de la Géotechnique, discipline complémentaire au Génie Civil dans l’aménagement des sites et la réalisation des
ouvrages, elle doit être associée à la réflexion relative à la problématique de la résilience des infrastructures puisqu’elle accompagne le Génie Civil dans toutes
les phases du cycle de vie d’un ouvrage, c’est-à-dire de la conception à la livraison de l’ouvrage.
Quelques panélistes présentés
Serge Aurélien BILLANG, Ingénieur de Génie Civil diplômé de l’Ecole Polytechnique de Yaoundé en 2001, il exerce au LABOGENIE depuis 2012, et occupe depuis
2019 les fonctions de Directeur Recherche, Essais et Analyses. Il travaille plus particulièrement sur des sujets tels que la caractérisation des sols latéritiques utilisées
en construction routière, la détermination des caractéristiques rhéologiques des graves concassées en vue de leur utilisation dans le dimensionnement des chaussées
au Cameroun et la sensibilité à l’eau des agrégats de certaines roches métamorphiques de la surface intérieure du Cameroun.
Zeev STRAHL, B.Sc Electroning Engineering de Tel Aviv University, est Expert technique pour ROAD VISION SA. Il est également Directeur commercial Afrique, Inde
et Extrême-Orient d l’entreprise PRS Geo Tech Technologies Ltd, un des leaders mondiaux de la technologie et de l’ingénierie des systèmes de confinement cellulaire.
Marcel TCHEKOULONG FEZZE est ingénieur polytechnicien cumulant trente-cinq (35) ans d’exercice ininterrompu dans le domaine des bâtiments et des travaux
publics.En bureau d’ingénierie, il a d’abord passé cinq (05) ans chez DOXIADIS ASSOCIES. A EGIS depuis vingt ans, il a successivement été ingénieur d’étude, ingénieur
de suivi puis chef de missions dans le contrôle de travaux routiers, chef du département entretien routier, Directeur Technique Qualité et Méthodes puis Directeur
Général-Adjoint de 2008 à 2018. Depuis 2018 il est Conseiller Technique en même temps que chef de la mission de maîtrise d’œuvre des travaux de construction de
routes en béton compacté au rouleau (BCR) sur financement C2D pour le compte du MINHDU.
Saverio PALCHETTI, Ingénieur de Génie Civil, Ph.D., cumule lui aussi plus de 35 années d’expérience dans les domaines du transport et de l’environnement. Il est
en service à ANAS SpA en Italie. Coordinateur des activités techniques du Comité national italien de l’Association Mondiale de la Route, il a été président du comité
technique «Sûreté des infrastructures» pendant le cycle 2016-2019. Il a été nommé président du groupe d’étude «Infrastructures routières et sûreté des transports»
pour le cycle 2020-2023.
Michelle DOUMTSOP est diplômée de l’UDS en 2005, de l’ENSTP de Yaoundé en 2007 et de l’IUP de Limoges en 2012. Elle est auteure de 2 publications scientifiques
aux USA et au Canada. Après avoir débuté sa carrière chez FUGRO GEOTECHIQUE SA (France), elle intègre ensuite l’agence ABROTEC (France) en qualité d’ingénieur
chargée notamment des problématiques d’instabilités de talus, des phénomènes karstiques et des techniques d’améliorations de sols. Puis à FONDASOL SA elle s’oc-
cupe du commercial et du développement à l’export. Désireuse de faire bénéficier son expérience aux entreprises camerounaises et institutions gouvernementales,
elle crée en 2018 la société LABOGEXP.

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SESSION 3 QUALITE & DURABILITE DES OUVRAGES

Jeudi 19 novembre 2020 10h00 – 13h00


Quelques sujets abordés
Durabilité des matériaux, durée de vie et maintenance des ouvrages et bâtiments. Cet axe multidisciplinaire du Génie Civil nécessite des compé-
tences variées. Ces compétences intègrent aussi bien la mécanique numérique et expérimentale des matériaux et structures, la physico-chimie des matériaux,
la modélisation des sollicitations que les transferts couplés de fluides et d’ions. Il présente l’originalité de couvrir une large gamme d’échelles micrométriques
à kilométriques liées à la diversité des dimensions des grains ou hydrates, des agglomérats de particules, des poutres et structures, les bâtiments, les struc-
tures linéaires et les ouvrages d’art et de ce fait il ne peut être traité que par des approches multi-échelles.
Durabilité d’un ouvrage. Elle dépend de nombreux paramètres dont la qualité de sa conception, des matériaux utilisés, de sa réalisation ainsi que des
diverses conditions d’usage, d’exploitation et de maintenance. Le béton résiste au temps qu’il fait et au temps qui passe. Mais les ouvrages en bétonpeuvent
nécessiter des opérations de réparation ou de renforcement pour augmenter leur durée d’utilisation ou offrir de nouvelles fonctionnalités. De nombreuses
solutions techniques sont disponibles et maîtrisées, elles ont fait la preuve de leurefficacité et répondent à l’ensemble des problèmes potentiels rencontrés
sur les matériaux ou sur les structures. Il convient de choisir la solution technique adaptée à la pathologie à traiter, après undiagnostic complet et précis des
désordres, de leurs causes et de leurs évolutions.
Renforcement, solidité et durabilité des éléments en béton : du matériau à l’ouvrage. La tenue au feu des constructions reste une préoccupation
des Ingénieurs à travers le monde, dont au Cameroun. Aujourd’hui des axes de recherche existent pour des solutions innovantes pour des bétons améliorés.
Une présentation de certains résultats de recherche appliquée sur le comportement d’éléments en béton soumis à l’incendie est intéressante et notamment :
l’ajout au béton de cocktails de fibres de polypropylène et métalliques, le comportement de bétons de granulats recyclés ou légers soumis à des températures
élevées ou encore la caractérisation physique et mécanique et la durabilité de bétons de sol issus de chantiers de construction.
Ajouts cimentaires. Les ajouts minéraux sont largement utilisés en substitution partielle du ciment portland à travers le monde .Ils proviennent de sources
naturelles (pouzzolane, calcaire ….) ou de sous-produits industriels (laitier, cendres volantes…). Leur valorisation présente plusieurs avantages : écono-
miques, écologiques et technologiques. Certains ajouts cimentaires finement broyés ont une influence plus au moins marquée sur les caractéristiques physico
- mécaniques des liants en fonction de leur composition minéralogique, leur finesse et leur pourcentage.
Avantages du ciment blanc. Le ciment blanc est un ciment Portland. Il est fabriqué à partir des matières premières brutes particulièrement choisies qui
sont généralement la craie pure et l’argile blanc (kaolin) contenant de très petites quantités d’oxydes de fer et d’oxydes de manganèse. Le Ciment blanc est
préconisé pour tout type d’ouvrages décoratifs ou de maçonnerie d’art. La blancheur de ce ciment respecte la teinte des sables et gravillons tout en permettant
d’obtenir des bétons ou mortiers colorés, avec le mélange de pigments.

Quelques panélistes présentés


Guy Daniel ABOUNA est Ingénieur de Génie Civil diplômé de l’Ecole Polytechnique de Yaoundé. Devenu tout récemment Expert-Consultant au terme d’une carrière
professionnelle de 30 ans comme Haut fonctionnaire au Mindhu, au Minat, au Minepat, au Mintp, il aura exercé de façon continue les responsabilités de Directeur,
Directeur Général des Etudes Techniques et de Directeur Général des Travaux d’Infrastructures. A ce titre il a porté de nombreuses études et stratégies dans le domaine
des infrastructures, en même temps qu’il accompagnait le lancement de nombreux projets structurants au Cameroun.
Albert NOUMOWE, Professeur des Universités en Génie Civil, titulaire d’un DEA et d’une thèse de doctorat en génie civil de l’INSA de Lyon en 1995, il enseigne
le béton armé, les transferts thermiques et énergétique, la thermique du bâtiment. Ses principaux sujets de recherche ont trait au comportement mécanique et
thermique des matériaux et des structures du génie civil. Auteur de plusieurs publications sur le béton, il a dirigé plus de 12 thèses jusqu’à leur soutenance portant
principalement sur le béton, et dirige actuellement 6 thèses. Il est actuellement Directeur de l’UFR des Sciences et Techniques à CY CERGY PARIS UNIVERSITE en France.
Anne-Lise BEAUCOUR, Maître de Conférences en Génie Civil, est Ingénieur de l’école nationale supérieure de géologie(1993) et titulaire d’un doctorat en génie
civil de l’INSA de Lyon (1997). Ses enseignements dispensés à CY CERGY PARIS (France) concernent la formulation et les propriétés des bétons, les ouvrages d’art
et l’interaction sol-structure. Ses travaux de recherche portent eux aussi sur le comportement mécanique et thermique des matériaux et structures du génie civil.
Prosper PLIYA et Javad ESLAMI, Maîtres de Conférence à CY CERGY PONTOISE, font partie comme les deux précédents panélistes mentionnés du Laboratoire de
Mécanique et Matériaux du Génie Civil (L2MGC) qui mène des recherches sur des problématiques posées par la construction, l’aménagement durable, la sécurité des
ouvrages et des infrastructures, la protection des ressources naturelles, notamment les ressources en granulats, mais également par la valorisation de nouvelles res-
sources comme les déchets, les végétaux par exemple. En menant une activité de recherche et de veille en partenariat avec le secteur socio-économique, le laboratoire
contribue à l’évolution des connaissances scientifiques, à l’innovation technologique et au transfert des résultats de la recherche vers l’industrie.
Sergey PEREDIRIY, diplômé de l’Université de technologie d’État de Belgorod Shukhov (RUSSIE) en processus thermiques, chimie, production d’énergie, et synthèse
nucléaire, il est actuellement Directeur des achats pour LAFARGE HOLCIM basé en Egypte. Avant cette fonction, il a occupé les postes de directeur des opérations
(Egypte), directeur d’usine (Serbie puis Slovaquie), et plusieurs autres responsabilités en Russie, pour le compte de HOLCIM.
Nidia COSTAS DIAS est diplômé en Chimie, avant d’obtenir un Master en Génie Civil à l’Université de Coimbra (Portugal) puis un MBA à la Porto Business School
(Portugal). En service à SIKA depuis 2006, elle occupe actuellement les fonctions de Business Development Manager Africa.

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LE SAVOIR FAIRE ET LA QUALITE
Le 3 Décembre 1948, René RAZEL arrive à Douala. Son entreprise s’est vue confier la construction
d’une route reliant Douala à Edéa, en plein cœur de la forêt équatoriale réputée infranchissable. Cinq
ans plus tard, et quelques difficultés surmontées, les 88 kms de la ‘’Route RAZEL’’ sont livrés. Ce
chantier d’aventure s’achève et entre dans la légende de RAZEL Cameroun, dont l’histoire ne fait que
débuter.
Animée par le désir d’accompagner au mieux la croissance du pays et de sa population, RAZEL Ca-
meroun évolue et se diversifie. Elle connecte les quartiers aux réseaux d’eau potable, d’assainisse-
ment et d’accès à l’énergie, avec par exemple la construction de la centrale électrique de Kribi. Elle
adapte et réhabilite, routes, ouvrages d’art et aéroport pour répondre à l’augmentation du trafic urbain.
Acteur local et engagé, RAZEL Cameroun attache une attention particulière à la montée en compé-
tences de ses 2200 collaborateurs, à qui elle propose formation et tutorat dans le cadre d’une carrière
épanouissante. Elle met en place et soutient de nombreuses actions sociales et culturelles dans et
hors de ses chantiers, avec entre autre la construction de bibliothèques et la fourniture de matériel
scolaire.
Hier, aujourd’hui et demain, RAZEL Cameroun et le Groupe Fayat sont fiers d’accompagner le Came-
roun et les Camerounais dans leurs projets de développement.
Au Cameroun, chacun connait ‘’les RAZEL’’, ces femmes et ces hommes qui mettent leur passion,
leur rigueur et leur professionnalisme au service de leur entreprise et de leur pays, et sur lesquels
l’entreprise RAZEL est fière de pouvoir compter depuis 71 ans.

Quelques Photos de Chantier

Direction Yaoundé
637, Rue de l’indépendance – Immeuble Stamatiades - B.P: 11 306 Yaoundé
20e anniversaire de l’Ordre I Tél: +237 222.22.03.06 / 222.22.07.80 Symposium international
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SESSION 4 INTELLIGENT TRANSPORT SYSTEM & SMART CITY

Jeudi 19 novembre 2020 14h00 – 17h00


Quelques sujets abordés
Systèmes sûrs. Une approche réussie du système sûr ne se limite pas à des mesures sur les infrastructures, mais englobe aussi l’éducation, l’application de la loi,
la gestion et les procédures institutionnelles pour réduire et prévenir les collisions routières. Les agences routières sont encore confrontées à des défis majeurs et
à des obstacles importants lorsqu’elles tentent de mettre en œuvre des politiques pour un système sûr. Les obstacles sont souvent l’obtention du soutien politique
et des financements, le pilotage et l’information. Les éléments de la gestion sont la coordination et la disponibilité de personnel qualifié, et surmonter le manque
de données sur les accidents et la connaissance de l’état de la route. Il est encourageant de constater que les connaissances concernant le système sûr sont relati-
vement élevées, et de nombreux pays ont maintenant adopté cette approche.
La plupart des pays disposent de méthodes pour hiérarchiser les investissements en matière de sécurité routière et, de même, la plupart utilisent des méthodes
différentes. L’approche la plus couramment utilisée est celle du rapport avantages-coûts, mais le potentiel d’amélioration, le rapport coût-efficacité et les taux
d’accidents sont aussi couramment utilisés.
Smart City. L’expression « ville intelligente », s’emploie pour une ville qui développe les technologies de l’information et de la communication (TIC) pour «
améliorer » la qualité des services urbains ou encore réduire ses coûts. Ce concept émergent désigne un type de développement urbain apte à répondre à l’évo-
lution ou à l’émergence des besoins des institutions, des entreprises et des citoyens, tant sur le plan économique, social, qu’environnemental. La gestion du trafic
ou la limitation de la consommation électrique entrent par exemple dans ce cadre. Ainsi, une ville intelligente devrait être capable de gérer des infrastructures
communicantes entre elles, adaptables, durables et plus efficaces, automatisées pour améliorer la qualité de vie des citoyens, dans le respect de l’environnement.
Smart Port. Les villes intelligentes et les «ports intelligents» (un concept à fort potentiel) sont étroitement liés. La plupart des grands ports sont situés et
desservent principalement une ou plusieurs régions urbaines. L’évolution de la mobilité, de la gestion et du traitement des déchets, de la production et de la
distribution d’énergie et de la construction a des implications majeures, pour les volumes traités par les ports, pour le rôle des ports dans la distribution d’énergie
et la production et pour les opérations portuaires, en particulier les flux de marchandises côté terre. En bref, pour la plupart des ports, une approche «ports intel-
ligents dans les villes intelligentes» peut être meilleure que de se concentrer sur les opérations portuaires intelligentes isolément. Cela nécessite une coopération
beaucoup plus étroite entre les ports et les villes que ce qui est actuellement la pratique courante.
Intelligent Transport System. Deux modèles de déploiement des Systèmes de Transport Intelligent sont entrain de voir le jour : les STI fondés sur l’infrastruc-
ture des véhicules (infrastructure routière et les nouvelles capacités des véhicules), et les STI fondés sur les Smartphones (infrastructure). Mais les STI routiers ont
un coût initial élevé pour les administrations et leur vitesse de déploiement est lente.
Les STI basés sur les Smartphones ont un faible coût initial et une mise en œuvre rapide pour les autorités routières. Ces systèmes sont exploités en tout ou partie
par des opérateurs publics et privés sur la base des données recueillies sur les Smartphones et les communautés d’utilisateurs. Sa qualité de service est probable-
ment quelque peu dégradée mais suffisante pour répondre aux attentes des utilisateurs.
Utilisation intelligente des routes. Au cours des deux dernières décennies, les gouvernements du monde entier ont cherché des solutionsen matière de
politiques et d’investissement pour répondre à la demande toujours croissante d’accès et de mobilité, alors que la population mondiale continue d’augmenter.
Plutôt que de se concentrer sur lerenforcement des capacités, on peut parfois trouver des solutions plus efficaces en utilisant les capacités existantes, lorsque cela
est possible et approprié.
Une exploitation équilibrée du réseau routier a le potentiel de libérer une productivité inexploitée du réseau routier, ce qui se traduit par une réduction des retards
dus à la congestion et des temps de déplacement plus fiables. Mais dans plusieurs pays émergents, de nombreux exploitants routiers et organismes gouverne-
mentaux ne disposent pas des connaissances et des fonds nécessaires pour optimiser les performances de l’exploitation et de l’entretien pour différentes raisons
(politiques, sociales, juridiques, techniques et économiques et/ou manque de connaissances, de buts, d’objectifs, de volonté, de gestion, d’analyse des risques,
etc.).
Quelques panélistes présentés
Jean François WOUNBA est Ingénieur de Génie Civil, et titulaire d’un Doctorat en Ingénierie, Economie, Modélisation et Planification des transports, obtenu à
l’Université Libre de Bruxelles. Enseignant à l’ENSTP de Yaoundé, il est également chercheur/chef du projet «Conception d’un modèle dynamique d’évaluation des
corridors de transport et logistique dans la CEMAC (Afrique Centrale)».
Peter TANIFORM, Ingénieur de Génie Civil, titulaire maîtrise ès sciences en génie des transports et des routes de l’Université de technologie de Delft (Pays-Bas),
travaille pour la Banque Mondiale et occupe actuellement le poste de chef du secteur des infrastructures pour le Kenya, le Rwanda, la Somalie et l’Ouganda. Il
possède une connaissance approfondie de la direction du dialogue technique et politique dans le secteur des infrastructures avec les partenaires au développe-
ment et les pays clients.
Alain Patrick MPILA AYISSI,Ingénieur de Génie Civil diplômé de l’Ecle Polytechnique de Yaoundé, est Directeur de l’Aménagement et de l’Environnement au
Port Autonome de Kribi. Auparavant il a presté pour l’entité en charge du développement du complexe industrialo-portuaire de Kribi, et la Mission d’Aménage-
ment et de Gestion des Zones Industrielles.
Valentina GALASSO est titulaire d’un Master Degree en Ingénierie industrielle de Università degli Studi di Napoli ‘Federico II’(Italie) et d’un Master Degree en In-
génierie mécanique et des Systèmes de l’École Normale Supérieure Paris-Saclay (France). Actuellement Senior Manager chez DELOITTE, elle est très impliquée au
sein de l’Association Mondiale de la Route. Après avoir été secrétaire anglophone du comité «Exploitation des réseaux routiers / Systèmes de transport intelligents»
pendant le cycle 2016-2019, elle a été nommée présidente de ce comité pour le cycle 2020-2023.

20e anniversaire de l’Ordre I Symposium international


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LE SEMINAIRE DU GENIE CIVIL Yaoundé, du 20 au 31 octobre 2020

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LE SEMINAIRE DU GENIE CIVIL Yaoundé, du 20 au 31 octobre 2020

Ce Séminaire faisait partie des activités prévues pour les célébrations du vingtième anniversaire. Animé
par les plus grands experts-formateurs du Cameroun, ce séminaire a constitué un complément excep-
tionnel de la formation initiale des Ingénieurs et une opportunité rare de revisiter le métier d’Ingénieur
de Génie Civil.
Les conférences et modules au programme étaient les suivantes : Conférence 1 - Ethique, Déonto-
logie et Responsabilité de l'Ingénieur (Kizito NGOA, Ing.) / Conférence 2 - Management de projets
(Bruno NDONGO ZINGA, Ing.) / Module 1 - Recherche opérationelle (Prof. Ing. Thomas TAMO TATIETSE)
/ Module 2 – Matériaux (Pr. Ing. Michel MBESSA) / Module 3 – Routes : Généralités (Pr. Ing. Jérémie
MADJADOUMBAYE) / Module 4 – Routes : Dimensionnement des sections (Pr. Ing. DANWE RAIDANDI)
/ Module 5 - Ouvrages d’art : Généralités (Dr. Ing. AMBA CHILLS) / Module 6 - Ouvrages d’art : Méca-
nique des roches et ouvrages au rocher (Victor GIMOU, Ing.) / Module 7 – Bâtiments : Modélisation
et dimensionnements (Dieudonné EKOUTA, Ing.) / Module 8 - Procédés généraux de construction (Pr.
Ing. Marcelline MANJIA) / Module 9 - Métré et Devis (Pr. Ing. Chrispin PETTANG)
Un grand nombre de ressources et documentation technique ont été mises à la disposition des audi-
teurs, grâce à une interactivité digitale de haut niveau, et un dispositif spécial avait été mis en place pour
permettre à certains participants de suivre le séminaire à distance.
A l’issue du séminaire, une enquête de satisfaction a été administrée aux 286 participants.

Age des participants Profil académique des participants

Situation professionnelle actuelle des participants Impact du séminaire sur les connaissances des participants

Indices de satisfaction sur l’organisation du séminaire


155 participants (84%) sont gloablement satisfaits (17 très satisfaits, 138 satisfaits)
Beaucoup d’Ingénieurs (près de 40%) ont souhaité le renouvellement d’une telle expérience, avec
d’autres modules plus pratiques et orientés vers les retours d’expérience d’anciens.
Plus de 85% de participants affirment, en fin de séminaire, avoir amélioré leur niveau de connaissance.

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