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DÉDICACE
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry I
THEME : CONCEPTION, DIMENSIONNEMENT, OPTIMISATION ET AMENAGEMENT D’UNE ROUTE ET
DUNE AIRE DE STATIONNEMENT EN PAVES AVEC ASSISE EN GEOMATERIAUX
REMERCIEMENTS
Ce mémoire n’aurait pas vu le jour sans le concours multiforme de nombreuses personnes qui ont
oeuvrés de près ou de loin à son aboutissement. En espérant que vous trouverez ici le fruit de vos
sacrifices, nous vous témoignons notre grande reconnaissance ; nous pensons notamment à :
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THEME : CONCEPTION, DIMENSIONNEMENT, OPTIMISATION ET AMENAGEMENT D’UNE ROUTE ET
DUNE AIRE DE STATIONNEMENT EN PAVES AVEC ASSISE EN GEOMATERIAUX
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THEME : CONCEPTION, DIMENSIONNEMENT, OPTIMISATION ET AMENAGEMENT D’UNE ROUTE ET
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AVANT - PROPOS
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THEME : CONCEPTION, DIMENSIONNEMENT, OPTIMISATION ET AMENAGEMENT D’UNE ROUTE ET
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Les étudiants y sont admis par voie de concours en 1ère année et en 3ème année pour le cursus
d’ingénieur et 1ere année pour le cursus des sciences de l’ingénieur et sur étude de dossier pour le
master professionnel. Les enseignements y sont organisés en cours magistraux, travaux dirigés, travaux
pratiques, travaux personnels, visites d’entreprise et stages techniques.
Les études sont effectuées en trois cycles : Les enseignements du 1er cycle s’étalent sur six
semestres et ont pour principal objectif « d’initier les étudiants aux techniques industrielles » afin
d’assister les ingénieurs. La validation de toutes les Unités d’Enseignement (UE) du 1er cycle
correspondant au quota requis donne droit à une admission au 2nd cycle et à l’obtention d’une Licence
en science de l’ingénieur pour le cursus science de l’ingénieur.
Le second cycle s’étend sur quatre semestres dit de « spécialisation ». Les étudiants ayant choisi
leur filière en fin de premier cycle se spécialisent en choisissant un axe pour l’élaboration d’un profil
particulier et personnel. En effet, l’étudiant a un quota d’unités d’enseignements obligatoires et des
optionnelles au choix en fonction de son profil. Les objectifs du 2nd cycle sont:
Donner à l’étudiant les connaissances professionnelles, technologiques et managériales de pointes
pour une compétence efficiente en entreprise ;
D’initier l’étudiant à la recherche. Les études du 2nd cycle sont sanctionnées par la validation de
tous les stages et Unités d’Enseignement correspondant au nombre de crédits indiqués, et
l’obtention du Diplôme d’Ingénieur de l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Douala
pour le cursus d’ingénieur, celui de master 2 en science de l’ingénieur pour le cursus science de
l’ingénieur donnant lieu au passage au 3eme cycle et celui de master 2 professionnel pour le cursus
master professionnel. A la fin de nos études, il est obligatoire de produire un mémoire qui sera
présenté devant un jury compétent.
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PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
1. Historique
Créé en janvier 2019 par M. Dieudonné EKOUTA, ancien étudiant de l’École Nationale
Supérieure Polytechnique de Yaoundé, qui en assure toujours le contrôle et la direction, figure parmi les
plus importants bureaux d’études Camerounais et d’Afrique centrale.
SETCO ENGINEERING s’est, dès l’origine, positionné sur l’ensemble des métiers et services de son
secteur d’activités et a progressivement disposé d’une forte implantation nationale. Après une première
période de croissance essentiellement interne et de bouillonnement, SETCO ENGINEERING s’est
engagé dès 2019 dans une phase de structuration opérationnelle.
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2. Situation géographique
L’entreprise est située à AKWA (Rue DROUOT) tout prêt de la Direction Générale de MTN-
Cameroun en face de l’hôtel KRYSTAL PALACE
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3. Missions de l’entreprise
- SETCO ENGINEERING est une entreprise spécialisée dans l’ingénierie civile et propose de
nombreux services à savoir :
- Les études de routes, voiries urbaines, ouvrages d’art, bâtimentS, aménagement urbain,
géotechnique etc… ;
- Les études et le contrôle des projets de construction métalliqu ;
- L’audit sur la sécurité routière ;
- Le contrôle de la réalisation des infrastructures portuaires ;
- Le contrôle des infrastructures routières, voiries urbaines, usines, rails, etc…
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4. Organisation
SETCO ENGINEERING, structure bien organisée, est représenté sur le territoire national à
Douala, siège social ; L’organigramme ci-dessous :
Directeur général
Assistante de Direction
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RESUME
La spécificité de notre étude est L’ aménagement de 5km de voies de desserte y compris une aire
de stationnement de 20000m² pour camion en zone aval du Port de Douala-Bonaberi avec la technologie
NEOLOY-GEOCELL . ce mémoire traite de la conception, du dimensionnement, de l’optimisation et
de l’amenagement d’une struture de chaussé en pavé avec asise en geo-materiaux. La faible portance des
sols dans l’enceinte portuaire a conduit au choix du renforcement des sols supports à l’aide de géo-
synthétiques.
En effet, les géo-synthétiques sont devenus des matériaux de construction répandus et bien
convenables pour des applications de Génie Civil et plus précisement en Géotechnique. Leurs utilisations
présentent des intérêts mécaniques et économiques pour l’ouvrage dans la mesure où elle renforce la
portance de notre sol en nous faisant en même temps économiser. S’agissant de la zone aval du Port de
Douala-Bonaberi où les terrains sont marécageux et difficiles d’accès, l’utilisation des géocellules pour
le renforcement de notre structure de chaussée s’avère très indiquée.
Notre présence sur le chantier nous a permis d’être en contact avec la réalité du projet, de cerner
au mieux le travail à faire et de collecter les données nécessaires pour l’atteinte de notre objectif. La
méthodologie a consisté dans un premier temps à dimensionner une structure de la chaussée non
renforcée, puis l'autre renforcée et à faire une comparaison entre les deux structures. Les résultats nous
ont montré que la chaussée renforcée présente un module global supérieur à celle non renforcée, ce qui
nous a permis d’optimiser les épaisseurs des différentes couches. L’objectif étant d’avoir un module de
rigidité de couche renforcée toujours supérieure ou égale à celui de la couche non renforcée que ce soit
sur la chaussée de parking ou celle des voies de desserte, puis faire une vérification des contraintes et
déformations internes à l’aide du logiciel PLAXIS. Après analyse, il était donc question de ressortir
également la position optimale ouu sera placé notre géocellule pour un meilleur rendement.
De ce qui précède, il en ressort que l’utilisation des géocellules a permis de diminuer l’épaisseur
de couche de base et de fondation d’au moins 5cm. D’où l’objectif d’une méthode de renforcement
économique et efficace atteint.
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ABSTRACT
The specificity of our study is the development of 5km of service roads including a parking
area of 20,000m² for trucks in the downstream zone of the Port of Douala-Bonaberi with NEOLOY-
GEOCELL technology. This thesis deals with the design, dimensioning, optimization and
development of a pavement structure in paving stones with a geo-material base. The low bearing
capacity of the soils in the port area led to the choice of reinforcing the supporting soils with geo-
synthetics.
Indeed, geosynthetics have become widespread and well suited for civil engineering applications and
more precisely in geotechnics. Their use presents mechanical and economic interests for the work
insofar as it reinforces the bearing capacity of our soil, making us save money at the same time.
Concerning the downstream zone of the Port of Douala-Bonaberi where the grounds are marshy and
difficult of access, the use of the geocells for the reinforcement of our structure of roadway proves to
be very indicated.
Our presence on the site allowed us to be in contact with the reality of the project, to define the work
to be done and to collect the necessary data to reach our objective. The methodology consisted firstly
in dimensioning an unreinforced pavement structure, then the other reinforced one and in making a
comparison between the two structures. The results showed us that the reinforced pavement has a
higher overall modulus than the unreinforced one, which allowed us to optimize the thicknesses of
the different layers. The objective was to have a modulus of rigidity of the reinforced layer always
superior or equal to that of the unreinforced layer, whether on the parking lot pavement or that of the
service roads, and then to verify the internal stresses and strains using the PLAXIS software. After
analysis, it was thus a question of also bringing out the optimal position where our geocell will be
placed for a better output.
From the above, it appears that the use of geocells has allowed to reduce the thickness of base
layer and foundation of at least 5cm. Hence, the objective of an economical and efficient
reinforcement method was achieved.
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DÉDICACE .................................................................................................................................. I
REMERCIEMENTS ................................................................................................................. II
AVANT - PROPOS .................................................................................................................. IV
PRESENTATION DE L’ENTREPRISE................................................................................ VI
1. Historique ....................................................................................................................... VI
2. Situation géographique ................................................................................................. VI
3. Missions de l’entreprise................................................................................................VII
4. Organisation ................................................................................................................ VIII
RESUME ................................................................................................................................... IX
ABSTRACT ................................................................................................................................ X
TABLE DES MATIERES........................................................................................................ XI
TABLE DES ABREVIATIONS ................................................................................................. I
LISTE DES SYMBOLES ........................................................................................................ III
LISTE DES TABLEAUX ........................................................................................................ IV
LISTE DES FIGURES ............................................................................................................. VI
INTRODUCTION GÉNÉRALE ................................................................................................1
PARTIE 1 : REVUE DE LITTARATURE ET CONTEXTE DU PROJETS ................................... 3
CHAPITRE 1: REVUE DE LA LITTÉRATURE SUR LES CHAUSSÉES ET LES
GEOSYNTHETIQUES ......................................................................................................................... 4
I.1. INTRODUCTION ............................................................................................................4
I.2. LE RÉSEAU ROUTIER ..................................................................................................4
Le réseau routier suivant les critères administratifs (cas du Cameroun) .................................................. 4
Le réseau routier suivant les critères géométriques .................................................................................. 5
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THEME : CONCEPTION, DIMENSIONNEMENT, OPTIMISATION ET AMENAGEMENT D’UNE ROUTE ET
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BB : Béton Bitumineux
BBSG : Béton Bitumineux Semi Grenu
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THEME : CONCEPTION, DIMENSIONNEMENT, OPTIMISATION ET AMENAGEMENT D’UNE ROUTE ET
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Wt : Déformation totale
Wr : Déformation résiduelle
𝝉: Taux de croissance
𝒌𝒄 : coefficient de calage ;
𝒌𝒔 : défaut de portance
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THEME : CONCEPTION, DIMENSIONNEMENT, OPTIMISATION ET AMENAGEMENT D’UNE ROUTE ET
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Figure 0-1-1: Geolocalisation de SETCO ENGINEERING (Source: Google Earth) ................................................ VII
Figure 0-1-2: Organigramme de SETCO ENGINEERING ..................................................................................... VIII
Figure 1-1: diagramme de vitesse V85 en fonction du rayon ............................................................................... 7
Figure 1-2: Exemple de profil en travers type ..................................................................................................... 11
Figure 1-3: différents types de profils en travers dans les conditions de sécurité .............................................. 11
Figure 1-4: raccordements d’un profil en long ................................................................................................... 14
Figure 1-5: Structure d’une chaussée en terre𝟐 ................................................................................................. 17
Figure 1-6: Structure d'une chaussée est une structure multicouche 𝟐 ............................................................. 20
Figure 1-7: Structure type d'une chaussée souple 𝟐........................................................................................... 22
Figure 1-8: Structure type d’une chaussée semi-rigide 𝟐 ................................................................................... 22
Figure 1-9: Structure type d'une chaussée rigide𝟐 ............................................................................................. 23
Figure 1-10: Structure type d'une chaussée mixte 𝟐 .......................................................................................... 24
Figure 1-11: Comportement mécanique des chaussées bitumineuses épaisses 𝟐 ............................................. 25
Figure 1-12: Comportement mécanique d’une chaussée à structure inverse 𝟐 ................................................. 26
Figure 1-13: Pose géosynthétique de séparation (Source : https://www.geosynthéticssociety.org) ................ 30
Figure 1-14: Fonction renforcement des géosynthéques (Source : https://www.geosynthéticssociety.org) .... 31
Figure 1-15: Fonction barrière des géosynthétiques (Source : https://www.geosynthéticssociety.org) ........... 31
Figure 1-16: Fonction de filtrage des géosynthétiques (Source : https://www.geosynthéticssociety.org)........ 32
Figure 1-17: Fonction de drainage des géosynthétiques (Source : https://www.geosynthéticssociety.org) ..... 32
Figure 1-18: Géotextiles (www.mecaroute.fr).................................................................................................... 33
Figure 1-19: Geogrille (Source : https://www.maccaferri.com/fr)..................................................................... 34
Figure 1-20: géomembrane (Source : https://www.maccaferri.com/fr)............................................................ 34
Figure 1-21: géosynthétique bentonique (www.cfms-sols.org) ......................................................................... 35
Figure 1-22: Illustration de l’utilisation des geocellules ..................................................................................... 35
Figure 1-23: Répartition des charges dans une chaussée renforcée et non renforcée....................................... 36
Figure 2-1: Répartition climatique au Cameroun ............................................................................................... 39
Figure 2-2: Intensité moyenne maximale des pluies entre 2017 et 2021(source : ASCENA, 2022) .................... 40
Figure 2-3: Histogramme des Précipitations moyennes mensuelles dans la zone du PAD entre 2017 et 2022
(Source : ASECNA,2022)...................................................................................................................................... 41
Figure 2-4: Températures moyennes et max des récentes années sur Douala (Source : ASCENA, 2022) .......... 42
Figure 2-5: État de l’emprise du parking à aménager ........................................................................................ 43
Figure 2-6:Principe d'aménagement de l'aire de stationnement des poids lourds en épi (Source : Neufert) .... 44
Figure 2-7: illustration du désenrobage de la voie de desserte .......................................................................... 47
Figure 2-8: illustration de la stagnation des eaux sur la chaussée due à un manque de drain et d’exutoire .... 49
Figure 2-9: illustration de la stagnation des eaux sur la chaussée due à l’absence des caniveaux ................... 49
Figure 2-10: illustration de l’accotement enherbé et chaussée embourbée ...................................................... 49
Figure 2-11: illustrations de caniveaux non fonctionnels remplies d'eau et de déchets .................................... 50
Figure 3-1: Demarche de calcul et de vérification du dimensionnement d'une structure de chaussée ............. 62
Figure 3-2: Dimensions recommandées des cellules d’ouverture....................................................................... 63
Figure 3-3: Principe de fonctionnement du Neoloy Geocells .............................................................................. 64
Figure 3-4: Abaque de determination du Facteur d’amelioration du module en fontion du module de la base
non renforcé ....................................................................................................................................................... 67
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INTRODUCTION GÉNÉRALE
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I.1. INTRODUCTION
La route est une voie, un passage aménagé sur le sol et qui permet la circulation des personnes et
des biens entre deux points. La partie de cette route aménagée pour la circulation des véhicules est
appelée chaussée. Dans ce chapitre, il sera question de présenter les éléments de base intervenant de la
conception au dimensionnement des différents types de chaussées, la présentation et le choix des
techniques de renforcement des chaussées, les méthodes de calcul et de dimensionnement des
structures de chaussées ainsi que les éléments de base du tracé routier et la signalisation routière qui
est les notions essentielles rentrantes en ligne de compte dans l’aspect conceptuel de notre projet.
De nos jours, ce réseau est défini en fonction de bon nombre de critères ; technique, administratif, ou
encore suivant les normes et critères géométriques.
Au Cameroun, on distingue :
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• L’autoroute de liaison de type L, a deux chaussées séparées par un terre-plein central non
franchissable, a carrefour dénivelé, isolé de son environnement, sans accès riverain, à trafic élevé et à
vitesse limitée à 130 km / h (110 km / h) en site difficile.
• La route express : route de transit de type T à une chaussée ou deux chaussées, à carrefours
dénivelés, isolés de son environnement, à trafic moyen et à vitesse limitée à 110 km/h pour les routes
à chaussées séparées et à 90 km / h pour les routes à chaussée unique.
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• autre route principale : voies de desserte d'activités locales à une chaussée, route
multifonctionnelle de type R à une chaussée, à carrefours plans ordinaires ou giratoires, à accès
riverains, à trafic moyen et à vitesse limitée à 90 km/h.
En résumé on a donc :
Ce tracé routier se définit par la connaissance du tracé de son axe en plan (Tracé en plan), de la position
en altitude de ses profils (Profil en long) et de son gabarit (Profil en travers). Ce tracé doit satisfaire
certaines conditions de la nature et de l’importance du trafic. Les problèmes à résoudre dans le tracé
sont les suivants :
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Vitesse de référence : C’est la vitesse qui peut être pratiquée en tout point de la section considérée.
Elle est définie par la norme de dimensionnement utilisée. Dans le cas des normes françaises, les
cinq valeurs de vitesse de référence retenues par les instructions relatives au réseau national
français sont les suivantes : 40, 60, 80, 100, 120 km/h.
Vitesse pratiquée : Elle correspond à la vitesse réellement pratiquée par les usagers. Elle est très
souvent supérieure aux vitesses de référence. Elle est définie comme étant la vitesse maximale
pratiquée par 85% des usagers de la route (v85). Elle est représentée par le graphe de la figure
1.1 ci-après.
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C’est le rayon en dessous duquel l’on ne devrait pas descendre. Il correspond à la plus faible valeur à
admettre pour un tracé. (On se place à la limite du dérapage avec le dévers maximal qui est de 7%)
C’est le rayon en dessous duquel l’on ne devrait pas descendre dans le normal sauf cas particulier. Il
assure un confort et une sécurité plus grande et correspond à la vitesse Vr = 20km/h.
C’est le rayon qui permet de déverser la chaussée à une valeur minimale de 2% (chaussée rigide) ou
de 2.5% (chaussée souple). Ce rayon correspond au dévers minimal que doit présenter toute chaussée.
C’est le rayon à partir duquel même en courbe, la chaussée garde son profil en travers comme dans
un alignement droit.
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Le profil en travers type est une pièce de base dessinée dans les projets de nouvelles routes ou
l’aménagement de routes existantes.
Il contient tous les éléments constructifs de la future route, dans toutes les situations (remblais, déblais).
L’application du profil en travers type sur le profil correspondant du terrain en respectant la cote du
projet permet le calcul de l’avant-métré des terrassements.
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Figure 1-3: différents types de profils en travers dans les conditions de sécurité
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b) Les dévers
Le dévers ou pente transversale permet de favoriser l'évacuation des eaux de surface. Dans les rayons
de courbure faible, il contribue à l'équilibre dynamique des véhicules. Toutefois, cette contribution
reste limitée et sa valeur est donc plafonnée (généralement à 7%). Au-delà de cette valeur plafond,
d'autres problèmes surviennent et notamment des difficultés constructives. Ce maximum doit être
réduit dans certains cas comme par exemple les zones enneigées ou soumises à verglas fréquent ainsi
que les zones où la pente en profil en long est déjà forte.
Le but principal du profil en long est d’assurer pour le conducteur une continuité dans l’espace de la
route afin de lui permettre de prévoir l’évolution du tracé et une bonne perception des points singuliers.
Le profil en long est toujours composé d’éléments de lignes droites raccordés par des paraboles.
Le tracé de la ligne rouge qui constitue la ligne projet retenu n’est pas arbitraire, mais elle doit répondre
à certaines conditions concernant le confort, la visibilité, la sécurité et l’évacuation des eaux pluviales.
Parmi ces conditions il y a lieu :
D’adapter au terrain naturel pour minimiser les travaux de terrassement qui peuvent être coûteux.
De rechercher l’équilibre adéquat entre le volume de remblais et de déblais.
De ne pas dépasser une pente maximale préconisée par les règlements.
D’éviter de maintenir une forte déclivité sur une grande distance.
D’éviter les hauteurs excessives de remblais.
Prévoir le raccordement avec les réseaux existants.
Au changement de déclivité (butte ou creux) on raccordera les alignements droits par des courbes
paraboliques.
D’assurer une bonne coordination entre le tracé en plan et le profil en long
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a) Caractéristiques
Le profil en long est constitué d’une succession de segment de droite (rampes et pentes) raccordée
par des courbes circulaires. Pour chaque point du profil en long on doit déterminer :
La construction du profil en long doit tenir compte de plusieurs contraintes. La pente doit être limitée
pour des raisons de sécurité (freinage en descente) et de confort (Puissance des véhicules en rampe).
Autrement dit la déclivité est la tangente de l’angle que fait la ligne rouge du profil en long avec
l’horizontal. Elle prend le nom de pente pour les descentes et rampe pour les montées.
• Déclivité minimum
Les tronçons de route absolument horizontaux, dits « en palier » sont si possibles à éviter, pour la raison
de l’écoulement des eaux pluviales.la pente transversale seule de la chaussée ne suffit pas, il faut encore
que l’eau accumulée latéralement s’évacue longitudinalement avec facilité par des fossés ou des
canalisations ayant une pente suffisante. Il est conseillé d’éviter les pentes inférieures à 1% et surtout
celle inférieure à 0.5 %, pour éviter la stagnation des eaux.
• Déclivité maximale
Du point de vue technique, la déclivité maximale dépend de l’adhérence entre pneus et chaussée (ce
phénomène concerne tous les véhicules), ainsi de la réduction des vitesses qu’elle provoque ou les
camions (poids lourds) sont déterminants, car la plupart des véhicules légers ont une grande de
puissance. Donc Il est conseillé d’éviter les pentes supérieures à 8%.
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jusqu'à 70 km/h, c'est la contrainte de visibilité nocturne sur obstacle qui est dimensionnant. Sur la base
d'un faisceau de phares, d'axes horizontaux situé à 0,75m et de 1 degré d'ouverture, et pour une distance
d'arrêt en courbe d (en m), le rayon est donné par la formule :
𝑑
𝑅= (2.1)
(1.5 + 0.5𝑑)
Pour 80 km/h, c'est la distance d'arrêt en ligne droite qui est retenue.
Au-delà, la contrainte principale relève du confort et concerne l'accélération verticale subie par les
usagers. Bien que le confort ne puisse être mesuré précisément, car fortement dépendant du système
de suspension du véhicule, de la flexibilité des pneumatiques et de la charge transportée entre autres,
les normes internationales admettent une accélération verticale centrifuge maximale de 0,3 m/s² soit.
𝑽𝟐
𝑹= 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑉 𝑒𝑛 𝐾𝑚/ℎ
𝟑.𝟗
a) Les virages
Le dimensionnement des rayons du tracé en plan et des dévers correspondants est lié :
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Le raccordement circulaire pour R > RH’ (R étant le rayon choisi) : dans ce cas de
raccordement, l’on n’a pas besoin de rattraper un quelconque dévers. Le rayon de raccordement est
suffisamment grand pour que la chaussée soit non déversée en courbe.
Le raccordement progressif pour R < RH’ : Le raccordement progressif amène (en fonction du
virage) une demi-chaussée du dévers négatif à un dévers positif en passant par un dévers nul (c’est
l’introduction de dévers). Elle permet de passer du dévers d’alignement droit (2% ou 2.5%) à un dévers
correspondant au rayon de courbure du virage. La clothoïde est la courbe de raccordement progressif
utilisée de façon usuelle. (Le formulaire de calcul des raccordements est en annexe)
𝑆 = 50 / 𝑅 (2. 3)
BON À SAVOIR : Le tracé en plan, le profil en travers type et les profils en travers courant
ainsi que le profil en long réalisés sur le logiciel covadis 16 selon la norme française sont en
annexe de notre document
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sol support seul ne pourrait supporter. On peut ainsi les classer suivant leur type les chaussées revêtues
et les chaussées non revêtues. Pour que le roulage s’effectue rapidement, surement et sans usure
exagérée du matériel, il faut que la surface de roulement ne se déforme pas sous l’effet :
• Des intempéries.
• Des efforts cisaillements.
I-5.2.1. Définitions
Une route en terre est une voie publique en toit non revêtu, caractérisée par une couche de
roulement en matériaux non liés (couche de base), peu ou pas cohérents, entretenue et aménagée pour
la circulation des personnes en général et des véhicules en particulier. Elles ne comportent donc aucune
protection contrairement aux routes revêtues.
Le sol support ;
La couche de forme ;
La couche de fondation ;
La couche de base.
Les routes en terre sont rarement multicouches. Le corps de la chaussée est généralement constitué
d’une seule couche servant en même temps de couche de base et de fondation. La couche de base ou
de roulement supporte directement le trafic et n’est pas protégée contre les intempéries. Parfois celle-
ci dispose d’une couche d’amélioration (ou couche de roulement). Cette couche est conçue pour :
présenter une surface unie, dégager peu de poussière sous l’action du trafic en période sèche, ne pas
être glissante en saison de pluies, résister à l’érosion et améliorer les caractéristiques mécaniques
excellentes de la route.
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Ainsi, la couche de base ou de roulement supporte directement le trafic et n'est pas protégée contre les
intempéries. Pour ces raisons on exige que cette couche ait des caractéristiques mécaniques excellentes
et durables, afin de pouvoir supporter longtemps les contraintes élevées de cisaillement et résister à
l'usure. Une bonne couche de base ne doit pas former de la tôle ondulée. Elle doit présenter une surface
unie et doit dégager peu de poussière sous l'action du trafic. Elle ne doit pas être glissante en saison de
pluie et se doit de résister à l'érosion.
a) La piste naturelle
Il s’agit ici d’une piste qui n’a fait l’objet d’aucun traitement particulier : la circulation se fait à même
le sol en empruntant le trajet le moins mauvais parmi ceux qui ont été ouverts par les véhicules
précédents ; elle est entièrement dépendante des conditions naturelles du site. La piste naturelle existe
et rend des services, mais les limites sont très nombreuses : l’absence de chaussées et d’aménagements
fait que l’on ne me maitrise ni la possibilité de circuler ni le temps de parcours.
b) La route saisonnière
Sur ce type de route, la circulation est temporaire, faible et pratiquement réservée aux véhicules
tous terrains. La route saisonnière correspond souvent à des activités économiques
saisonnières (agricoles, forestière) liées au cycle de production et de transport et d’évacuation des
récoltes. Un entretien y est donc effectué saisonnièrement pour la rendre praticable.
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c) La route élaborée
L’objectif ici est d’assurer une circulation permanente dans des conditions décentes rendant ainsi la
route accessible quotidiennement aux véhicules ordinaires ; elle présente ainsi des caractéristiques de
tracé, de profil en long et en travers plus élaborés. On pourrait aussi la considérer comme une
chaussée structurée, pouvant être revêtue plus tard. Elle est capable de supporter un trafic
relativement important. Les chausses revêtues
a) La plate-forme
Elle correspond au terrain occupant les parties supérieures des terrassements (30 à 100 cm) ;
elle doit être suffisamment rigide pour permettre le passage des engins de terrassement, soit le sol en
place lorsque la route est en déblai, soit le sol rapporté lorsqu'elle est en remblai. Sa portance influence
pour une grande part l'épaisseur des couches de chaussée qui reposent sur elle. Une bonne portance
permet d'éviter les déformations sous chargement lourd ou répété entraînant une dégradation
prématurée de la chaussée. Elle requiert un traitement tout particulier, puisque la plupart des méthodes
de dimensionnement s'appuieront sur la résistance au poinçonnement du sol de plateforme. Un bon sol
de plateforme devrait avoir un CBR (Californian Bearing Ratio : indice de portance) supérieur à 5 pour
permettre aux engins chantier de passer et devrait faire l'objet d'un bon compactage.
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Elle est employée lorsque le terrain naturel présente des caractéristiques particulièrement médiocres et
hétérogènes. Son rôle à court terme est d’assurer la traficabilité et à long terme de garantir un certain
niveau de portance. La couche de forme qui est rattachée aux terrassements dont elle constitue la partie
supérieure doit notamment permettre le passage des engins de chantiers (zones marécageuses ou
sableuses par exemple) ainsi que le compactage de la couche de fondation (qui serait impossible si le
sol support était très compressible). Dans ce cas, elle diminue les déformations de la chaussée sous
l'influence des variations saisonnières.
c) La couche de fondation
La couche de fondation assure une diffusion des contraintes afin de les amener à un taux
compatible avec la portance de la plateforme. Si la couche de fondation n'est pas trop rigide, elle ne
subit guère des contraintes verticales de compression. Elle est généralement constituée d'un matériau
grossier (gravier ou pierre concassée de 7,5cm) dans lequel l'angle de frottement élevé permet une
meilleure capacité portante. L'épaisseur minimale de cette couche est généralement de 20 cm. Les
matériaux de la couche de fondation doivent être de qualité satisfaisante (CBR de 30 au minimum) afin
d'assurer sa fonction de diffusion des contraintes. Au cas contraire, elle devra faire l'objet d'un
traitement. Dans ce cas, le CBR des fondations traitées doit être compris entre 70 et 100
d) La couche de base
La couche de base est soumise à des contraintes verticales de compression plus élevées que
dans la couche de fondation ainsi qu'aux efforts de cisaillement d'autant plus importants que la couche
de surface est mince. C'est la raison pour laquelle c'est la couche principale. Cette couche est
généralement réalisée avec un matériau grossier (gravier ou pierre concassée) sur une épaisseur
minimale de 15 cm, en général. Ce matériau utilisé doit présenter un CBR supérieur ou égal à 80. Sinon
il devra faire l'objet d'un traitement soit avec un liant hydraulique, soit avec un liant hydrocarboné. Et
dans ce cas le CBR visé est supérieur ou égal à 160
e) La couche de surface
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Résister, sans déformations manifestes ni usures rapides, aux efforts normaux et aux efforts
tangentiels imposés par les pneumatiques.
Présenter une uni de surface durable, de façon à assurer un confort de roulement aux usagers.
Être étanche dans le cas des chaussées bitumineux pour protéger le corps de la chaussée contre
les infiltrations des eaux de ruissellement.
Posséder des qualités antidérapantes satisfaisantes.
Figure 1-6: Structure d'une chaussée est une structure multicouche [𝟐]
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Les aspects d’entretien et de réparabilité : cet aspect est particulièrement important en milieu
urbain en raison des nombreuses interventions dues à la présence de réseaux. Il sera mis en œuvre
des matériaux dont on peut disposer en petites quantités facilement et à tout moment.
Toutefois, on distingue principalement trois types de revêtements routiers :
Les revêtements bitumineux,
Les revêtements en béton
Les revêtements modulaires.
Pour une meilleure compréhension, il a paru utile d’illustrer plus de détails à l’annexe informative 1
Selon le fonctionnement mécanique de la chaussée, on distingue généralement les six différents types
de structures suivants :
Chaussées souples,
Chaussées épaisses,
Chaussées semi-rigides,
Chaussées rigides
Les chaussées mixtes
Les chaussées à structure inverse
C’est la chaussée dans laquelle toutes les couches qui la constituent sont traitées aux liants
hydrocarbonés ou non traités. La couche de fondation et/ou la couche de base peuvent être constituées
de grave non traité. Ces structures comportent une couverture bitumineuse relativement mince
(inférieur à 15 cm), parfois réduite à un enduit pour les chaussées très faible trafic, reposant sur une ou
plusieurs couches de matériaux granulaires non traités. L’épaisse globale de la chaussée est
généralement comprise entre 30 et 60 cm. L’évolution la plus fréquente des chaussées souples se
manifeste d’abord par l’apparition de déformations de type orniérage et affaissements qui détériorent
les qualités en travers et en long. Les sollicitations répétées de flexion alternée dans la couverture
bitumineuse entrainent une détérioration par fatigue, sous forme de fissures d’abord isolées, puis
évoluant peu à peu vers le faïençage.
Dans le cas d’une chaussée neuve, la structure type est illustrée sur les figures ci-après
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Elles comportent une couche de surface bitumineuse reposant sur une assise en matériaux traités aux
liants hydrauliques disposée en une couche de base ou en une couche de fondation et une couche de
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base. Cette chaussée est souvent d’une épaisseur comprise entre 15 et 60 cm. Dans le cas d’une
chaussée neuve à faible trafic, la structure type est illustrée par les figures suivantes :
Aussi appelées des structures rigides, elles comportent une couche de béton de ciment de 15 à
40 cm d'épaisseur éventuellement recouverte d'une couche de roulement mince en matériaux
bitumineux. La couche de béton repose soit sur une couche de fondation (qui peut être en matériaux
traités aux liants hydrauliques, en béton de ciment, ou drainants non traitée), soit directement sur le
support de chaussée avec, dans ce cas, interposition fréquente d'une couche bitumineuse. La dalle de
béton peut être continue avec un renforcement longitudinal ("béton armé continu"), ou discontinue avec
ou sans éléments de liaison aux joints (pavé autobloquant). Ces structures rigides absorbent les efforts
et en transmettent peu au sol. Le principal inconvénient est « l’effet de poutre » du béton, dont la partie
basse soumise à des efforts de traction peut être fragilisée, sauf si ces efforts sont compensés par des
armatures métalliques. La dilatation du béton peut également provoquer des fissures, si le phénomène
n’est pas maitrisé par la mise en place des joints de dilatation ou de pré fissuration. Enfin l’uni de ce
type de chaussées les rend bruyantes.
Ces structures comportent une couche de roulement bitumineuse ou en pavé (avec lit de pose) et
une couche de base également en matériaux bitumineux (épaisseur de la base : 10 à 20 cm) sur une
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couche de fondation en matériaux traités aux liants hydrauliques (20 à 40 cm). Les structures qualifiées
de mixtes sont telles que le rapport de l'épaisseur de matériaux bitumineux (couche de surface + couche
de base) à l'épaisseur totale de la structure de chaussée soit compris entre 0.45 et 0.60. Ce type de
structure empêche la remontée de fissures entre la couche traitée aux liants hydrauliques et la couche
de grave bitume. La structure de ces chaussées permet pour la couche de fondation en matériaux traités
aux liants hydrauliques, de par leurs rigidités, de diffuser les efforts et de les atténuer dans le sol
support. Les couches en matériaux bitumineux assurent l’uni de la couche de roulement et ralentissent,
grâce à leurs relatives souplesses et à leurs épaisseurs, les remontées de fissures.
Dans ce type de structures, les couches de surface et de base sont en matériau bitumineux.
L’épaisseur des couches d’assise est le plus souvent comprise entre 15 et 40cm. La couche de fondation
éventuelle peut être en matériau bitumineux ou en grave non traitée. La qualité de ce type de structure
tient essentiellement à la qualité du collage entre les différentes couches de matériaux bitumineux. La
relative rigidité des matériaux permet de répartir les contraintes verticales, ce qui réduit sensiblement
les efforts au niveau du sol support.
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Les déformations observées en surface sont liées pour l’essentiel au fluage, favorisé par de fortes
chaleurs et un trafic lourd et lent. Les fissures apparaissent après les efforts de traction en fond de
couche engendrés par les contraintes répétées, d’où l’importance du collage qui permet de transmettre
les efforts de traction en partie basse de la couche la plus profonde.
La fondation traitée au liant hydraulique permet de repartir les contraintes sur le sol et d’assurer un
support de qualité pour les couches supérieures.
La couche granulaire a pour fonction d’absorber les fissurations de la couche de fondation et ainsi
d’empêcher les remontées de fissures jusqu’à la couche de roulement.
La couche de roulement assure l’étanchéité et l’uni de l’ensemble.
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Figure 1-12: Comportement mécanique d’une chaussée à structure Comportement mécanique d’une chaussée
inverse [𝟐] à structure inverse [𝟐]
NB : Dans le but d’optimiser les performances de ces différentes structures de chaussées et de réduire
les couts en utilisant les matériaux disponibles localement, un renfort peut être utilisé pour augmenter
leur rigidité globale et limiter considérablement les déformations
Leur comportement est radicalement différent de celui des matériaux traités. Dans ce cas les
sols et graves non traitées. Les grains élémentaires sont libres de se déplacer les uns par rapport aux
autres et il en résulte sous les sollicitations répétées exercées par le trafic, des réajustements et des
déformations progressives. Il n’y a pas dans ce cas de véritable rupture de la chaussée en masse, mais
une déformation croissante qui induit un orniérage dans les traces de roue et une désorganisation des
autres couches de chaussées.
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b) Les Pouzzolanes
Roche naturelle d’origine basaltique possédant une structure alvéolaire de couleur rouge ou noir
exceptionnellement gris, la pouzzolane est un matériau extrêmement durable et drainant, qui ne
craint aucune intempérie et ne se décompose pas. Sa porosité lui permet de s’imbiber d’eau, de la
laisser progressivement sortir l’humidité et aussi de laisser le sol ou le substratum s’aérer normalement.
Elle est très utilisée dans les plateformes routières ou l’on faire face à des problèmes d’eau ou zone
marécageuse afin de drainer les eaux dans le sol.
Il faut souligner ici que le LCPC jusqu’ici a des insuffisances de connaissances en matière de
comportement des sols pouzzolaniques.
Les matériaux traités aux liants hydrocarbonés à chaud, bétons et enrobés bitumineux, graves et
sables bitume, sont des mélanges de granulats et de liant hydrocarboné avec éventuellement des
additifs, dosés, chauffés et malaxés en centrale.
• La classe 1 s'apparente aux matériaux définis dans la directive de 1972 (3,5 % de bitume pour
une GB 0/20),
• La classe 2 avec une teneur en liant moyenne (4,2 % pour une GB 0/14),
• La classe 3 avec une teneur en liant plus élevée pour améliorer la tenue en fatigue (4,5 % pour
une GB 0/14).
Les graves bitumes sont définis par leur classe de granulats et la nature du liant. Le liant est un bitume
pur ou modifié, en général d'un grade 35/50 voire 50/70, la norme n'excluant pas l'utilisation d'autres
grades.
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Les fortes épaisseurs rendant plus difficile l'obtention d'un uni satisfaisant.
I-5.2.2. Les Enrobés à Module Elevé
Les enrobés à module élevé (EME) sont des enrobés bitumineux définis par la norme NF P 98140,
utilisés en couche de liaison, de base ou de fondation.
Une valeur maximale de pourcentage de vides du matériau, à obtenir sur la planche de référence
ou de vérification, est fixée pour chaque classe d'EME selon le tableau suivant :
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• Béton Bitumineux Ultra Mince (BBUM) : Épaisseur de couche de 2 cm, utilisé pour les
couches de roulement particulières où une macro texture importante est recherchée ou dans le
cas de travaux d'entretien de surface. Toujours posé sur une couche de liaison.
• Béton Bitumineux Très Mince (BBTM) : Épaisseur de couche de 2,5 cm. Très utilisé pour
les couches de roulement, elle permet de réaliser une couche d'usure qui, après quelques années,
pourra être rabotée et refaite ou pour des points particuliers où une forte macro texture est
recherchée. Toujours posé sur une couche de liaison.
• Béton Bitumineux Mince (BBM) : Épaisseur de couche de 3 à 5 cm. Sa granularité peut être
0/10 ou 0/14.
• Béton Bitumineux Semi-Grenu (BBSG) : Très utilisé pour les couches de roulement.
Épaisseur de couche d'environ 6 cm à 9 cm. Sa granularité peut être 0/10 ou 0/14.
Les matériaux traités aux liants hydrauliques sont composés d’un mélange de granulats, d’un ou de
plusieurs liants hydrauliques ou pouzzolaniques et d’eau. Leur mise en œuvre se fait selon les
prescriptions de norme NF P 98-115.
Ils sont utilisés pour la construction et l’entretien des couches de chaussées des routes, des
aérodromes et d’autres aires de trafic. Ils sont constitués d’un mélange de granulats et de liant
hydraulique. Les graves traitées ont une granularité continue caractérisée pour chaque produit par un
fuseau et la dimension maximale des éléments, D (20 ou 14 mm). Pour les bétons compactés routiers,
la dimension maximale des granulats de 20 mm peut être ramenée à 14 mm, voire 10, pour éviter la
ségrégation et améliorer la qualité de surface. Le dosage en liant dépend de la nature du liant utilisé.
Pour le béton de ciment par exemple, le dosage en ciment est de 3 à 4%. En laboratoire, les meilleures
performances sont obtenues pour une teneur en eau proche de la teneur en eau optimale.
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Les géosynthétiques dans ses multiples fonctions mécaniques sont utilisés pour régler des
problèmes de :
1.7.1.1. Séparation
Le géosynthétique sépare deux couches de sol de granulométries différentes. Par exemple, des
géotextiles sont utilisés pour empêcher les matériaux de la couche de forme d'une route de pénétrer
dans les sols mous de la couche de fondation sous-jacente, maintenant ainsi l'épaisseur de projet et
l'intégrité de la chaussée. Les séparateurs permettent également d'empêcher les sols fins sous-jacents
d'être "aspirés" dans les couches de base en matériaux granulaires des routes.
1.7.1.2. Renforcement.
Le géosynthétique agit comme élément de renfort au sein d'une masse de sols ou en combinaison avec
le sol pour produire un composite ayant des propriétés en déformation et résistance améliorées par
rapport à un sol non renforcé. Par exemple, des géotextiles et géogrilles sont utilisés pour augmenter
la résistance à la traction d'une masse de sols afin de créer des pentes verticales ou subverticales (murs
en sol renforcé). Le renforcement permet la construction de remblais sur sols de fondation très mous
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et la réalisation de pentes de talus de remblai plus raides qu'avec des sols non renforcés. Des
géosynthétiques (habituellement des géogrilles) sont également utilisés pour le franchissement de
cavités qui peuvent se développer sous des couches support en matériau granulaire (routes et voies
ferrées) ou sous les systèmes de couverture dans les installations de stockage de déchets.
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Les géosynthétiques sont utilisés pour les fonctions hydrauliques pour régler des problèmes de :
1.6.2.1. Filtrage.
Le géosynthétique agit comme un filtre de sable en permettant à l'eau de circuler dans le sol tout en
retenant en amont les particules de sol. Par exemple les géotextiles sont utilisés pour empêcher la
migration des sols dans les matériaux granulaires drainants ou les drains tout en maintenant
l'écoulement au travers du système. Les géotextiles sont également utilisés en dessous des
enrochements ou d'autres matériaux de protection dans les systèmes de protection des côtes ou des
berges de rivières pour empêcher l'érosion des sols.
1.6.2.2. Drainage.
Le géosynthétique agit comme un drain pour conduire les écoulements de fluides dans les sols
perméables et également pour imperméabilité certains surfaces. Par exemple les géotextiles sont
utilisés pour dissiper les pressions interstitielles à la base des remblais routiers. Pour des débits plus
importants, des géocomposites drainants ont été développés. Ces matériaux ont été utilisés comme
écrans drainants de rives de chaussées, épis drainants sur talus et comme drains dans les culées et
murs de soutènement. Des drains verticaux préfabriqués (DVP) sont utilisés pour accélérer la
consolidation des sols mous cohésifs sous remblais et remblais préchargés.
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• Géotextile + Géogrille
• Géogrille + Géomembrane
• Géosynthétique bentonique
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Cela dit, les géocellules lorsqu’elles sont remplies de matériaux granulaires, augmente la portance de
la couche, se traduisant par une amélioration considérable du module sous chargement statique à la
plaque EV2 de la chaussée et limitant ainsi les déformations provoquées sous l’effet de ces charges.
La figure ci-dessous présente les répartitions des charges entre une chaussée classique et une chaussée
renforcée par les géocellules.
Figure 1-23: Répartition des charges dans une chaussée renforcée et non renforcée
1.7.4. Récapitulatif
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I.8. CONCLUSION
Cette modeste recherche bibliographique nous a permis de donner quelques indications sur les
différents types de routes, leur conception ainsi que les différentes structures de chaussées qui peuvent
faire l’objet de leur constitution structurale, de citer les principaux matériaux et géomatériaux
d’ingénierie routière élaborer pour les techniques de renforcement et de stabilisation permettant ainsi
d’augmenter la portance globale des couches de chaussées, assurant l’utilisation rationnelle des
matériaux locaux et la conservation de l’environnement de notre patrimoine naturel. Après avoir ainsi
présenté la revue de la littérature sur les chaussées, dans le prochain chapitre nous présenterons la
méthodologie de dimensionnement et d’optimisation d’une structure de chaussée en pavée pour une
meilleure compréhension de l’étude.
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II-1. Introduction
Cette partie nous permet d’avoir d’une part la présentation générale du site à travers sa situation
géographique, la topographie, le climat du site ainsi que la géologie de la région. D’autre part, nous
présentons le matériel et méthode ainsi que des essais qui permettront la caractérisation géotechnique
du site d’étude
Le présent projet s’inscrit dans le cadre de l’aménagement et de la réhabilitation des entrées SUD
du Port Autonome de Douala du côté de l’échangeur du marché des fleurs y compris une aire de
stationnement de vingt mille (20 000m2) pour camions avec la technologie NEOLOY GEOCELL.
Cette voie permettra d’assurer une liaison aisée, permanente entre le PAD et les usagers en améliorant
le niveau de service des entrées et contribuera à l’amélioration du transit des marchandises. Afin de
mener à bien ce projet, les principaux acteurs intervenant dans la réalisation du projet sont :
Le projet étudié se localise dans la ville de Douala, dans le département du Wouri, région du
Littoral Cameroun plus précisément dans la zone du Port Autonome de Douala, près du marché des
fleurs. La zone est référencée par une latitude de 04° 01’25.9’’N, et d’une longitude 09° 41’33.5’’ E
(coordonnées GPS).
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II-4.1- Le climat
Dans notre zone d’étude, le climat est équatorial, du type équatorial océanique marqué par
l’influence de la mousson et caractérisé par de faibles amplitudes thermiques et d’abondantes
précipitations annuelles (plus de 4000mm) sous un régime uni modal d’où sa dénomination climat
équatorial de moussons très pluvieux. Il compte : une saison de pluies (mars à novembre) et une saison
sèche (décembre à février). On y compte plus de 200 jours de pluie par an. Les mois les plus pluvieux
sont ceux de juillet et août avec plus de 700 mm chacun. La figure suivante montre la répartition
climatique au Cameroun.
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Tableau 2-1: Répartition statistique des pluies annuelles dans la ville de Douala
Stations Nombre Pluie Pluie Pluie Evapo Années humides Moy Années sèches
Années. max médiane min Transpiration 20 ans 10 ans 20 ans 10 ans
Douala 63 5328 4129 3000 499 4897 4717 4078 3439 3259
Ce tableau détermine les hauteurs de pluies décennales (10ans) et vicennales (20ans) pour les
années humides et les années sèches.
Tableau 2-2: Hauteur de précipitations journalières de récurrence données (Pearson III)
1000,00
844,80
Intensité moy max(mm)
400,00
200,00
0,00
2017 2018 2019 2020 2021 Années
Figure 2-2: Intensité moyenne maximale des pluies entre 2017 et 2021(source : ASCENA, 2022)
II-4.2- Pluviométrie
La zone du projet appartient au climat équatorial et très-humide avec une longue saison de pluies
qui va du mois d'avril à novembre, et une courte saison sèche de décembre à Mars. Elle caractérise par
l’abondance des précipitations en raison de la proximité de la Côte et de l'effet orographique du Mont
Cameroun relativement proche. La pluviométrie annuelle est de 295 mm avec l'abondance des pluies
surtout de juin à octobre, ce qui représente près de 95% des précipitations annuelles, on note aussi qu'il
y' a peu de précipitations pendant la saison sèche. Le mois d’août peut être souligné comme le mois plus
pluvieux avec une intensité moyenne maximale de 704.90 mm en 2021 (28.63 jours)
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800,00
696,06
Intensité moy maximale(mm)
700,00
600,00 547,86
500,00
383,24 385,62
400,00 325,88
300,00 223,16 223,06
186,42
200,00 132,38 149,86
100,00 29,98 22,36
0,00
Janvier Fevrier Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
Figure 2-3: Histogramme des Précipitations moyennes mensuelles dans la zone du PAD
entre 2017 et 2022 (Source : ASECNA,2022)
II-4.3- Température
Le climat dominant du littorale et de Douala en particulier se caractérise par un climat équatorial,
où la température moyenne annuelle est d'environ 26,43°C. 24,4°C de température fait du mois d’août le
plus froid de l’année et au mois de février la température moyenne 27.7°C lui confère la place du mois
le plus chaud. Le tableau suivant illustre les valeurs de températures dans la ville de Douala.
jan Févr. mars Avril Mai juin juil Août sept oct nov déc
Mois
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Température minimale
23,3 23,3 23,1 23,1 23,3 23 21,8 21,7 22,8 22,4 23,1 23,3
moyenne
Température maximale
31,2 32 31,8 31,9 31,1 29,1 27,1 27,1 28 29,3 30,1 31,1
moyenne
Température moyenne 27,3 27,7 27,5 27,5 27,2 26,1 24,45 24,4 25,4 25,9 26,6 27,2
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35
Temperature
30
25
20
15
Temperature Moyenne
10
Temperature max moy
5
0
jan Fev mars avril mai juin juil août sept oct nov déc
Mois
Figure 2-4: Températures moyennes et max des récentes années sur Douala (Source : ASCENA, 2022)
II-3.1- Végétation
L'Estuaire du site est en majeur partie constitué d’une vaste zone urbaine recouverte des habitations.
On y trouve des bancs de sable, la végétation est quasi inexistante
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Il nous revient ici après constats et auscultation du niveau de dégradations d’en déceler les causes
probables et de proposer des solutions fiables qui permettront d’assurer la tenue de la nouvelle
chaussée.
Le projet consistera donc à l’aménagement du parking avec la technologie NEOLOY GEOCELL sur
une emprise d’environ 30m de large comportant respectivement une piste de circulation de 7.50m, une
bande de stationnements des camions en épi de 15m et une autre piste de circulation de 7.50m
respectant les standards internationaux en la matière tel qu’illustre par figure3.2 ci-dessous. Les
caniveaux de 50x60cm2 permettront d’assainir les eaux le long du dit parking (voir coupes transversales
du parking à l’annexe).
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Figure 2-6:Principe d'aménagement de l'aire de stationnement des poids lourds en épi (Source : Neufert)
Autour de l’existant, on note principalement trois grandes familles des dégradations courantes
qui sont d’ordre structurel et superficiel accompagnées des occupations latérales de la chaussée et d’un
système d’assainissement et de drainage défaillant. On distingue essentiellement :
Ce sont des dégradations qui entrainent une modification de la chaussée donnant à la surface de
cette dernière un aspect différent de celui désiré. Ces déformations qui prennent naissance dans le corps
de la chaussée affectent en général les couches inférieures pour atteindre ensuite la couche de roulement
et peuvent se distinguer selon leur forme ou leur localisation comme suit :
a) L’orniérage
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C'est une dépression localisée apparaissant sous le passage des véhicules et pouvant affecter,
soit la couche de roulement, soit le corps de chaussée et pouvant s'étendre sur d'assez grandes
longueurs. Dans certaines conditions, une ornière profonde est dangereuse, la circulation y devenant
risquée. Le phénomène est aussi fonction de la vitesse des véhicules, des types de pneus, de l'usure des
pneus, de la pente transversale de la chaussée...
Causes probables
Les causes d’orniérage sont :
• Un sous dimensionnement du corps de chaussée lui proférant une résistance insuffisante ;
• Un compactage insuffisant lors de la réalisation ;
• Une perte de portance des couches sous-jacentes du revêtement ;
• Des insuffisances du revêtement : bitume trop mou ou surdosage, enrobé trop faible pour bien
résister au trafic lourd, compactage insuffisant de l'enrobé lors de la mise en place.
b) Affaissement
C’est une distorsion du profil en bordure de la chaussée ou au voisinage de conduites
souterraines ou dépression très prononcée et souvent assez étendue se localisant soit en rive, soit en
pleine largeur.
Causes Probables
Les affaissements des chaussées souples sont souvent causés par instabilité du remblai, la
présence de matériaux inadéquats ou mal compactés, zone de déblai argileux ou secteurs marécageux,
affouillement ou assèchement du sol support, le mauvais état des réseaux souterrains
Les fissurations sont définies comme étant une cassure de revêtement suivant une ligne avec ou
sans rupture du corps de chaussée. Elles peuvent intéresser aussi bien la couche de roulement seule,
qu’une partie ou la totalité du corps de chaussée. Nous distinguons :
a) Fissures transversales
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Causes probables
Les fissures transversales sont causées par les phénomènes ci-contre :
• Retrait thermique.
• Vieillissement et fragilisation du bitume
• Joint de construction mal exécuté (arrêt et reprise des travaux de pose d’enrobé).
• Diminution de la section du revêtement.
b) Fissures longitudinales
C'est une famille de dégradations de surface caractérisée par une ligne de rupture apparaissant
à la surface de la chaussée sensiblement parallèle à l'axe.
Causes probables
• Mauvaise construction du joint longitudinal entre deux bandes d'enrobés ;
• Mouvement différentiel dans le cas d'élargissement de la chaussée ;
• Fatigue de la chaussée due à une structure insuffisante vis-à-vis du trafic ou une portance du
sol support insuffisant ;
• Les caractéristiques du sol : tassement, retrait du sol argileux à la suite d'une longue
période de sécheresse (Assèchement).
c) Faïençage
Il s'agit d'un ensemble de fissures entrelacées ou maillées, plus ou moins larges au niveau de la
surface de roulement. Les mailles peuvent apparaitre sous forme circulaire ou polygonale
communément appelée « peau de crocodile ».
Causes probables
Les causes possibles sont la fatigue excessive de la chaussée, due à un sous dimensionnement,
à une mauvaise qualité de l'ensemble de la structure ou d'une seule des couches de la chaussée :
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Causes probables
Le désenrobage est causé par les phénomènes suivants :
• Usure par trafic intense,
• Sous dosage du bitume,
• Stagnation d’eau sur la chaussée,
• Compactage insuffisant de la couche de roulement,
• Surchauffe ou vieillissement de l’enrobé (oxydation et fragilisation),
• Sollicitations accrues en zone de virage et de freinage (milieu urbain),
• Adhésivité liant - granulat insuffisant,
• Mise en œuvre par conditions météorologiques défavorables.
b) Pelade
Il s'agit d'un décollement du revêtement par plaques plus ou moins grandes.
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Causes probables
• Mauvaise adhérence de la couche de surface (ex : manque de liant d’accrochage, nettoyage
insuffisant avant la mise en œuvre, mauvaise exécution, présence d'eau à l'interface) ;
• Épaisseur insuffisante de la couche de surface ;
• Chaussée fortement sollicitée par le trafic.
• Absence ou insuffisance de la couche d'accrochage ;
c) Nid de poule
Ce sont des désagrégations localisées du revêtement sur toute son épaisseur formant des trous
de forme généralement arrondie, au contour bien défini, de tailles et de profondeurs variables. Ils
représentent le stade final d'un faïençage, d'une flache, d'un plumage ou d'une pelade. Plus qu'une gêne,
ils constituent souvent en fait un danger sérieux pour la circulation et présentent un réel inconvénient
pour l'assainissement. Us sont présentés comme étant l'une des dégradations les plus fréquentes au
Cameroun.
Causes probables
• Les nids de poule sont provoqués par la faiblesse ponctuelle de la fondation,
• L’insuffisance de l’épaisseur du revêtement,
• Le défaut de portance (drainage, poche d'argile, etc.).
Ils peuvent aussi avoir lieu lorsque la chaussée est fortement sollicitée par le trafic lourd, en cas
d’un défaut localisé de la couche de surface ou de base qui est souvent due à une mauvaise qualité à la
fabrication ou à la mise en œuvre des matériaux.
Aux multiples dégradations citées précédemment, l’on note d’autres problèmes liés à
l’assainissement des voies notamment :
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Figure 2-8: illustration de la stagnation des Figure 2-9: illustration de la stagnation des
eaux sur la chaussée due à un manque de eaux sur la chaussée due à l’absence des
drain et d’exutoire caniveaux
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II-7. Conclusion
Tout au long de ce chapitre portant sur la présentation générale du site et l’état des lieux du projet.
Apres diagnostics de l’existant, il en ressort que les voies de desserte sont totalement dégradées compte
tenu de l’absence d’un système d’assainissement, du vieillissement de la structure de chaussée et reste
dans un mauvais état malgré les efforts et les ressources affectées à leur entretien. Les résultats de
l’analyse faite nous permettent d’affirmer que la réhabilitation de cette route est d’une importance
majeure car elle va contribuer au développement et faciliter l’échange des biens et des personnes.
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III.1. Introduction
Elles sont basées sur l'observation, ces approches renferment les méthodes CBR, CEBTP,
TRRL, LCPC. Ces méthodes donnent les épaisseurs des couches en fonction du sol de plate-forme
et du type de trafic.
La méthode C.B.R. fut conçue dès 1938 par O.J. Porter, du Californie State Highway
Department. À la suite de quatorze années d’essais sur les routes californiennes, il trouva qu’une
relation empirique existait entre l’indice portant C.B.R. d’un sol (obtenu par un mode d’essai arbitraire
de poinçonnement) et l’épaisseur de chaussée minimale pour empêcher la rupture de se produire par la
déformation plastique de ce sol. Un abaque fut ainsi établi donnant en fonction du C.B.R. l’épaisseur
nécessaire du corps de chaussée pour deux catégories de trafic : un trafic moyen-lourd et un trafic léger.
L’analyse de la répartition du trafic sur les routes californiennes conduisit à penser que ces trafics
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étaient équivalents aux passages d’une roue maximale de 5,4 tonnes pour le trafic moyen-lourd, et de
3,1 tonnes pour le trafic léger. [14]
C’est en se basant sur les courbes de l’État californien que le Corps des Ingénieurs de l’Armée
Américaine établit, par extrapolation théorique, ses propres abaques d’épaisseurs dont Peltier donna
l’expression générale suivante :
𝟏𝟎𝟎 + 𝟏𝟓𝟎√𝑷
𝒆=
𝑪𝑩𝑹 + 𝟓
Elle fera l’objet de modification plus tard dans le but d’y inclure l’influence du trafic et il en
résultera la formule ci-après :
𝑵
𝟏𝟎𝟎 + √𝑷 ∗ [𝟕𝟓 + 𝟓𝟎 ∗ 𝑳𝒐𝒈 𝟏𝟎 ]
𝒆=
𝑪𝑩𝑹 + 𝟓
Il est important de préciser que cette méthode s’applique exclusivement aux chaussées en terre.
L’effet de la répétition des charges sur l’épaisseur requise obéit à une loi logarithmique.
L’effet des véhicules d’un poids total inférieur à 3 tonnes est négligeable.
Le trafic est évalué en nombres équivalents d’essieux normaux
Les durées de service recommandées sont de 20 ans pour les chaussées souples et de 40 ans
pour les chaussées en béton.
Le dimensionnement est obtenu pour différents matériaux utilisables à divers niveaux de la
chaussée (fondation, couche de base, couche de surface) sous forme de courbes continues
donnant l’épaisseur minimale en fonction du trafic (en coordonnées semi-logarithmiques).
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La méthode proposée ci-après découle d’une étude générale réalisée en 1969 pour le compte
du Fonds d’Aide et de Coopération du Gouvernement Français sur le comportement des chaussées
africaines et leur renforcement
Cette méthode tient compte de deux critères :
Elle décrit cinq classes de trafic exprimées en nombres cumulés de passages d’un essieu équivalent
de 13 tonnes, et enfin cinq classes de portance de la plate-forme. C’est ainsi qu’elle donne des
épaisseurs en centimètres de corps de chaussée en graveleux latéritique amélioré ou non[14].
Tableau 3-1: classe de trafic définie par le CEBTP en Afrique Francophone
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Classe S1 S2 S3 S4 S5
CBR ˂5 05-10 10-15 15-30 ˃30
Ici les classes de trafic sont déterminées en fonction du trafic poids lourds par sens, compté en
moyenne journalière annuelle (MJA) pour la voie la plus chargée à l’année de mise en service. Ces
données sont rassemblées et classées dans le tableau ci-après :
Classe T5 T4 T3 T2 T1 T0 TS TEX
T3- T3+ T2- T2+ T1- T1+ T0- T0+ TS- TS+
MJA 0 25 50 85 150 200 300 500 750 1200 2000 3000 5000
On peut relever une différence fondamentale entre ces deux méthodes lors de la définition des
différents trafics : Dans la méthode CEBTP, le plus petit trafic est le trafic T1 tandis que le plus petit
trafic dans la méthode LCPC est le trafic T5. On peut également noter que deux trafics portant le
numéro n’ont pas la même valeur suivant l’une ou l’autre méthode.
NPL est le nombre cumulé de poids lourds pour la période de calcul de n années.
𝑵𝑷𝑳 = 𝑴𝑱𝑨 ∗ 𝑪
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Le risque de calcul se définit comme la probabilité d’apparition au cours des n années prévues lors du
dimensionnement, des désordres impliquant un renforcement de la structure de la chaussée à
l’absence de tous travaux d’entretien de la chaussée.
Tableau 3-5: Valeur des paramètres de calcul
Les conditions climatiques rentrant en jeu lors du dimensionnement d’une structure de chaussée
neuve sont essentiellement l’abondance des précipitations en relation avec le drainage, les cycles
saisonniers et les valeurs extrêmes des températures. Ces conditions ont une influence significative sur
la résistance, la durabilité et les caractéristiques de déformabilité de la structure et de son sol support.
Elles interviennent donc directement dans le choix du type de chaussée et du choix de la nature des
liants hydrocarbonés.
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Les conditions hydrologiques en liaison avec le profil géométrique et les dispositions de drainage ont
une incidence importante sur l’état hydrique de la plateforme support. L'état hydrique du sol est pris
en compte à travers la portance de la partie supérieure des terrassements (PST). Il est donné par le
guide de terrassement routier, GTR.
Les cycles saisonniers de température qui influent sur les caractéristiques mécaniques des matériaux
bitumineux sont pris en compte à travers une température équivalente. La valeur retenue pour cette
température équivalente est 15°C en France métropolitaine.
La plate-forme support a pour objectif à court terme de permettre de mettre en place dans de
bonnes conditions, les couches de chaussée et pour cela présenter des qualités de résistance aux
intempéries, de portance vis-à-vis des engins approvisionnant les matériaux de la couche de fondation.
À long terme, elle doit pouvoir procurer une portance homogène, être peu sensible aux fluctuations de
l’état hydrique du sol, assurer la protection thermique des sols supports, contribuer au drainage de la
chaussée. Pour ce faire, elle doit remplir des conditions de portance suivante :
Tableau 3-6: classe de portance de la plate-forme
Le coefficient de poisson des couches sera pris égal à 0.35 pour les matériaux non traités et 0.25 pour
les matériaux traités. En ce qui concerne le choix de la couche de forme et la vérification du
dimensionnement du corps de chaussée, deux approches sont employées en pratique.
Dans la première approche, traditionnelle, l'épaisseur de la couche de forme est sélectionnée en
fonction de la portance du sol support et de l'objectif de portance recherché pour la plate-forme support.
Pour les calculs de vérification de la structure de chaussée, l'ensemble sol support - couche de forme
est alors assimilé à un massif homogène décrit par un couple (module d'Young et coefficient de
Poisson). Vis-à-vis de la plate-forme, il est vérifié que le critère sur la déformation verticale est satisfait
sous l'assise de chaussée.
Dans la seconde approche, la couche de forme est individualisée comme une couche de chaussée dans
le calcul de la structure. Cette approche se prête aux cas où l'on cherche à optimiser les épaisseurs de
l'ensemble chaussée-couche de formes en fonction des caractéristiques mécaniques qui pourront être
réellement obtenues sur chantier avec le matériau de couche de forme. Dans ce cas, les caractéristiques
mécaniques de ce matériau doivent être déterminées en propre ainsi que celles du support. Les
vérifications à effectuer sont à distinguer selon la nature de la couche de forme[12] :
avec les couches de forme en matériaux non traités, il doit être vérifié que les valeurs de
déformation verticale au sommet de la couche de forme et du sol support sont admissibles.
On retiendra les relations :
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𝟎.𝟐𝟐𝟐
pour un trafic ˂50PL/jr : ℇ𝒛,𝒂𝒅 (𝒔𝒐𝒎𝒎𝒆𝒕) = 𝟎. 𝟎𝟏𝟔(𝑵𝑬)
𝟎.𝟐𝟐𝟐
pour un trafic ≥50PL/jr : ℇ𝒛,𝒂𝒅 (𝒔𝒐𝒎𝒎𝒆𝒕) = 𝟎. 𝟎𝟏𝟐(𝑵𝑬)
Il est à noter que d’après le catalogue des structures de chaussées de 1998, le CAM permettant de
calculer le nombre d’essieux NE des formules ci-dessus est donné par le tableau suivant :
Tableau 3-7: valeur des coefficients d'agressivité moyen pour la justification de la tenue de la plate-
forme support de la chaussée
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(-
Nom E(MPa) nu Sigma6(MPa) SN Sh(m) kc kd
1/b)
GC3 23000 0,25 0,75 15 1 0,03 1,4 1
GC4 25000 0,25 1,2 15 1 0,03 1,4 /
GCV 30000 0,25 1,4 16 1 0,03 1,5 0,8
GLG 15000 0,25 0,6 12,5 1 0,03 1,5 1
GLP 20000 0,25 0,7 13,7 1 0,03 1,5 1
GLP+CH 15000 0,25 0,6 12,5 1 0,03 1,4 1
GLR 23000 0,25 0,75 15 1 0,03 1,5 1
SC3 17200 0,25 0,75 12 0,8 0,03 1,5 1
SC2 12000 0,25 0,5 12 0,8 0,03 1,5 1
SC1 5000 0,25 0,21 12 0,8 0,03 1,5 1
SL3 12500 0,25 0,65 10 0,8 0,03 1,5 1
SL2 8500 0,25 0,425 10 0,8 0,03 1,5 1
o MTLH et béton
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𝑁𝐸
𝜎 , (à 𝑙𝑎 𝑏𝑎𝑠𝑒) = 𝜎 ∗ ∗𝑘 ∗𝑘 ∗𝑘 ∗𝑘
10
o Matériaux bitumineux
𝑁𝐸 𝐸(10℃)
ℇ , (à 𝒍𝒂 𝒃𝒂𝒔𝒆) = ℇ (10°𝐶; 25𝐻𝑧) ∗ ∗ ∗𝑘 ∗𝑘 ∗𝑘
10 𝐸 𝑇
Tableau 3-10: Déformation admissible des sols et des matériaux non traités
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1/1.17 pour BC
Discontinuité et gradient 1/1.47 pour BAC
𝒌𝒅
thermique 0.8 pour GCV
1 sinon
10
U voir page suivante
𝒌𝒓 Risque et dispersion
𝑐 ∗ 𝑆ℎ
𝛿= 𝑆𝑁 +
𝑏
1 pour PF3
𝒌𝒔 Défaut de portance 1/1.1 pour PF2
1/1.2 pour PF1
Ce cas est celui des chaussées, constituées d'une couche de roulement mince sur une couche de
grave non traitée, devant subir un trafic cumulé inférieur à 250000 essieux standards. L'épaisseur de la
couche de base en grave non traitée est fixée à 15 cm jusqu'à un trafic cumulé équivalent NE de 100
000 essieux et à 20 cm au-delà. L’épaisseur de grave non traitée est déterminée vis-à-vis de l'orniérage
du sol support. Le critère à vérifier est que la déformation verticale. ℇ à la surface du sol support est
inférieure à une valeur limite ℇ𝒉𝒎𝒂𝒙 .
o Cas des autres chaussées souples ou bitumineuses épaisses
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L’allongement ℇ𝐭 à la base des couches bitumineuses, reste inférieur à une valeur admissible,
La déformation verticale ℇ𝒛 à la surface des couches non liées et du sol support est inférieure
à une valeur limite.
La méthode de conception Neoloy Geocell a été établie suite a une recherche à grande échelle menée
par :
Prof. ME HAN, XIAOMING YANG et Robert L PARSA du département d’ingénieure civile,
environnementale et architecturale de l’Université du Kansas aux Etat-Unis ;
Prof. DOV LESHCHINSKY du département de génie civil et environnemental de l’Université
du Delaware, Etat-Unis
Le système Neoloy Geocell est une solution de confinement, de stabilisation et de
renforcement des sols développés, fabriquée et commercialisée par PRS Geo-Technologies. La
géocellule Neoloy est composée de cellules alvéolaires tridimensionnelles, perforées et texturées.
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Lorsqu'elle est remplie de terre, de granulats ou de béton, une nouvelle structure composite
géosynthétique composée de la géocellule et du remplissage est créée, avec des propriétés physiques
et mécaniques améliorées.
La conception de la chaussée renforcée est basée sur trois critères de conception définis par la
configuration suivante :
Critère n° 1 : Déformation à la fatigue (εt) :
La solution Neoloy est définie pour fournir une micro-déformation de fatigue égale ou inférieure à
celle d'une chaussée non renforcée :
La déformation à la fatigue définit la détérioration de l'enrobé, c'est le critère principal pour évaluer la
performance de l'enrobé.
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Définis la rigidité de la structure pour toutes les couches granulaires. Un module de surface plus élevé
entraînera moins de rugosité et moins de tassements différentiels sur la route.
Le Neoloy Geocells renforce mécaniquement les matériaux granulaires, augmente leur rigidité
globale en appliquant les capacités de tension à haut module du système Neoloy ; la géocellule aura
pour rôle de renforcer la structure, c’est-à-dire augmenter sa capacité portante. Dans ce cas, la
géocellule doit être placée dans une couche d’assise. L’objectif visé dans le cas présent étant de
diminuer les contraintes du sol. D’après le fabricant PRS, les meilleurs résultats sont obtenus lorsque
la géocellule est placée à la base de la couche à renforcer. On placera donc le Neoloy Geocell dans la
partie inférieure de la couche de base, c’est-à-dire la couche de fondation comme emplacement du
géocell.
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Tout comme les autres couches de la chaussée, la couche renforcée sera caractérisée
principalement par son module de rigidité. Le module de la couche renforcée à l’aide de
géosynthétique sera obtenu à partir des modules équivalents des autres couches et des modules à la
surface des différentes couches. Ces modules nous seront donnés par les méthodes d’Austroads et/ou
celle de Palmer et Barber. Nous calculerons les modules des couches des chaussées non renforcée et
renforcée.
Etape 1 : Entrez le module de rigidité Es du support en MPa. Cela pourrait être la rigidité de la
couche de fondation, mais aussi la rigidité équivalente de toutes les couches situées sous la couche
étudiée. Ce dernier correspond au module de rigidité équivalent de surface qui sera calculée selon la
méthode de Palmer et Barber.
Etape 3 : Entrez le module de rigidité maximum Emax que la couche étudiée puisse atteindre
dans des conditions optimales en MPa. Il s’agit du module intrinsèque du matériau.
Etape 4 : Divisez l'épaisseur totale de la couche étudiée en cinq sous-couches d’épaisseurs égales h,
la sous-couche 1 étant la sous-couche la plus basse.
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Etape 6 : Calculez le rapport des modules de rigidité des sous-couches adjacentes comme suit :
𝟎.𝟐
𝑬𝒔𝒖𝒃 𝟓
𝑹= (2)
𝑬𝒔
Etape 7 : Calculez le module de rigidité de chaque sous-couche. C'est le résultat de l'équation
suivante:
Etape 8 : Le module de rigidité de la couche étudiée est la moyenne arithmétique des modules de
rigidité des cinq sous-couches.
𝐸𝑠𝑢𝑏 𝑖
𝐸 = (4)
5
Etape 1 : Entrez le module de rigidité E2 (en MPa) de surface de la couche inférieure à la couche
étudiée. Il peut s’agir du module de rigidité du sol support, mais aussi celui de la sous fondation si le
module de rigidité équivalent de la couche située sous la couche étudiée a déjà été déterminé dans un
calcul antérieur.
Etape 2 : Entrez le module de rigidité E1 de la couche étudiée en MPa.
Etape 3 : Entrez l'épaisseur h de la couche étudiée en mm
Etape 4 : Entrez le rayon a (en mm) de la surface de contact de la charge sur le dessus de la
couche sur le milieu de support ; utiliser de préférence une valeur de 150 mm pour représenter le
rayon de la plaque de base d'un déflectomètre à poids tombant.
Etape 5 : Calculez le facteur F2 comme suit :
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𝐚 𝐄𝟐 𝐄𝟐
𝐅𝟐 = × 𝟏− + (5)
𝐄𝟏 𝐄𝟏
𝟑 𝐄 𝟐
𝐚𝟐 𝐡𝟐 . 𝟏
𝐄𝟐 𝟐
Etape 6 : Calculez le module de rigidité équivalent au sommet du système global comme suit :
𝑬𝟐
𝑬𝒆𝒒 = (6)
𝑭𝟐
NB : Pour les couches d’épaisseur supérieure ou égale à 250mm, qui seront divisées en plusieurs semi-
couches, et dont les modules seront déterminés de façon indépendante. Le module équivalent de la
couche entière correspondra à la moyenne arithmétique de toutes des semi-couches.
Le nouveau module E2 d’une couche granulaire renforcée de module initial E1 est :
𝑬𝟐 = 𝑴𝑰𝑭 ∗ 𝑬𝟏 (7)
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III.5. Conclusion
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IV-1. Introduction
Dans le cadre de cet étude le matériel de calcul que nous utiliserons pour pouvoir atteindre
l’objectif visé est logiciel plaxis 2D qui est un code élément fini en deux dimensions spécialement
conçues pour réaliser des analyses de déformation et de stabilités pour différents types d’application
géotechnique. Grâce à ce logiciel on va pouvoir quitter du modele physique au modele numérique tout
en produisant des résultats qui seront consignés dans le chapitre suivant et facile à l’interprétation.
PLAXIS 2D est un programme d’éléments finis en deux dimensions spécialement conçues pour
réaliser des analyses de déformation et de stabilité pour différents types d’applications géotechniques.
PLAXIS est doté de fonctionnalités tout à fait remarquables pour traiter tous les aspects des structures
géotechniques complexes. Un résumé des fonctions essentielles est donné ci-dessous
Elle permet la définition graphique de la géométrie du modèle, la définition des couches de sol,
des ouvrages, des phases de construction, des chargements et des conditions aux limites s'appuie sur des
procédures graphiques faciles à utiliser, ce qui permet une description détaillée et précise des conditions
réelles à modéliser. Une présentation de l’interface du module Input est donnée sur la figure 15. Le
maillage d'éléments finis en 2D déformation plane ou axisymétrique est généré de manière automatique
directement à partir de ce modèle géométrique. Pour notre étude nous avons fait le choix d’un maillage
en 2D déformation plane
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PLAXIS offre une génération entièrement automatique de maillages non structurés d'éléments
finis, avec des options pour raffiner le maillage, globalement ou localement. Le maillage peut contenir
des milliers d'éléments.
IV-1.3. Chargement
Deux systèmes de chargement indépendants A et B sont proposés pour appliquer des forces
ponctuelles ou des charges réparties. Les forces ponctuelles peuvent être appliquées à n'importe quel
point de la géométrie, les charges réparties à n'importe quelle ligne de la géométrie, sans se limiter à la
seule frontière extérieure. Les valeurs des chargements peuvent être modifiées dans le mode
"Construction par étapes et/ou par l'utilisation des multiplicateurs.
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Des déplacements nuls imposés peuvent être appliqués aux lignes comme aux points définissant
la géométrie du modèle, dans les directions x ou y. Une option permet d'appliquer les conditions d'appui
standard valables dans la majorité des cas.
PLAXIS propose différents modèles qui permettent de simuler le comportement d’un sol. Les
modèles et leurs différents paramètres sont décrits en détail dans le manuel Materials Models. Un
commentaire rapide sur les modèles disponibles est donné ci-dessous :
- Modèle élastique linéaire : Ce modèle représente la loi de Hooke pour l’élasticité linéaire et
isotrope. Le modèle comporte deux paramètres de rigidité élastique, le module d’Young E, et le
coefficient de Poisson ν . Le modèle linéaire élastique est très limité pour simuler le
comportement d’un sol. Il est utilisé principalement pour des structures rigides massives placées
dans le sol.
- Modèle de Mohr-Coulomb : Ce modèle bien connu est utilisé généralement comme une
première approximation du comportement d’un sol. Ce modèle comporte cinq paramètres : le
module d’Young E, le coefficient de Poisson ν , la cohésion C, l’angle de frottement φ et l’angle
de dilatance ψ .
- Modèle pour les roches fracturées (Jointed Rock model) : C’est un modèle élasto-plastique
anisotrope, pour lequel le cisaillement plastique peut se produire seulement dans un nombre
limité de directions de cisaillement. Ce modèle peut être utilisé pour simuler le comportement
des roches stratifiées ou fracturées.
- Modèle de sol avec écrouissage (Hardening Soil Model) : C’est un modèle hyperbolique de
type élasto-plastique formulé dans le cadre de la plasticité avec écrouissage en cisaillement. De
plus, ce modèle prend en compte l’écrouissage en compression pour simuler le compactage
irréversible d’un sol sous son premier chargement en compression. Ce modèle du deuxième ordre
permet de simuler le comportement des sables, des graves, mais aussi de sols plus mous comme
les argiles et les limons.
- Modèle pour les sols mous (Soft Soil model) : C’est un modèle de type Cam-Clay qui permet
de simuler le comportement de sols mous comme des argiles normalement consolidées ou de la
tourbe. Ce modèle s'applique très bien aux situations où la consolidation primaire est
prépondérante.
- Modèle pour les sols mous avec fluage (Soft Soil creep model) : C’est un modèle du deuxième
ordre formulé dans le cadre de la viscoplasticité. Ce modèle permet de simuler le comportement
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des sols mous, comme les argiles ou les tourbes normalement consolidées, en fonction du temps.
Ce modèle prend en compte la compression logarithmique.
- Modèle défini par l’utilisateur : Cette option permet de définir et d'utiliser des lois de
comportement autres que les modèles standard de PLAXIS. Pour une description plus détaillée
de cette option, veuillez vous reporter au manuel des modèles de matériaux (Material Models
Manual).
Pour permettre la prise en compte des interactions squelette solide-eau dans la réponse du sol,
PLAXIS offre le choix entre trois types de comportements pour chaque modèle de sol :
- Comportement drainé (Drained behaviour) : Avec cette option, aucune surpression
interstitielle n'est générée. C’est évidemment le cas pour des sols secs et pour des sols totalement
drainés du fait de leur forte perméabilité (comme les sables) et/ou à cause d’un faible
accroissement du chargement. Cette option peut aussi être utilisée pour simuler le comportement
du sol à long terme sans avoir besoin de modéliser l’histoire précise du chargement non drainé
et de la consolidation.
- Comportement non drainé (Undrained behaviour) : Cette option est utilisée pour permettre
la génération complète des surpressions interstitielles. L’écoulement de l’eau interstitielle peut
parfois être négligé du fait des faibles perméabilités (pour les argiles) et/ou à cause d’une vitesse
de chargement élevée.
- Le comportement non poreux (Non-porous behaviour) : En utilisant cette option pour une
couche de sol, aucune pression ni surpression interstitielle ne sera prise en compte dans cette
couche. Cela peut s'appliquer à la modélisation du béton et des roches ou au comportement des
structures. Le comportement non poreux (Non-porous) est souvent utilisé en combinaison avec
le modèle élastique linéaire (Linear elastic). Il n'est pas nécessaire de fournir un poids volumique
saturé ni des perméabilités pour les matériaux non poreux.
Les propriétés des matériaux, sols ou éléments de structure sont entrées dans une base de données
pour chaque projet. Toutes les données figurants dans les bases de données des différents projets peuvent
être copiées dans une base de données globale, pour servir à d'autres projets.
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Les distributions de pression interstitielle complexes peuvent être générées à partir d'un calcul
d'écoulement à deux dimensions. Des drains et des puits peuvent être modélisés grâce à des éléments
spécifiques. Les potentiels aux limites du modèle sont définis comme des niveaux phréatiques.
Surpressions interstitielles
PLAXIS distingue les comportements drainés et non drainés des sols, ce qui permet de modéliser
les couches sableuses perméables comme les couches argileuses imperméables. Les surpressions
interstitielles sont calculées lorsque des couches de sol non drainé sont soumises à des chargements. Les
conditions de chargement non drainé conditionnent souvent la stabilité des ouvrages géotechniques.
Fonctions des calculs
Le programme de calcul conduit des analyses en déformation menées soit par un calcul plastique,
un calcul de consolidation, un calcul c-phi réduction et un calcul dynamique.
- Calcul plastique : Un calcul plastique (Plastic) doit être sélectionné pour réaliser une analyse
en déformations élasto-plastiques pour laquelle il n’est pas nécessaire de prendre en compte la
dissipation des surpressions interstitielles avec le temps. Si l’option Updated mesh n’a pas été
sélectionnée dans la fenêtre de réglages généraux avancés (Advanced), le calcul sera fait selon la
théorie des petites déformations. La matrice de rigidité dans un calcul plastique normal est basée
sur la géométrie initiale non déformée. Ce type de calcul est approprié dans la plupart des
applications géotechniques pratiques.
- Le calcul en consolidation : Une analyse de la consolidation (Consolidation) doit être choisie
dès qu’il est nécessaire de suivre le développement et la dissipation des pressions interstitielles
au cours du temps dans des sols saturés de type argileux. PLAXIS permet de vraies analyses de
consolidation élasto-plastiques. En général, une analyse de la consolidation sans chargement
supplémentaire est menée après un calcul plastique réalisé en condition non drainée. Il est aussi
possible d’appliquer des charges pendant l’analyse de la consolidation. Cependant, il faut être
vigilant lorsque l’on approche de la rupture, puisque le processus itératif peut ne pas converger
dans de tels cas.
- Le calcul du facteur de sécurité global ou C-phi réduction : Un calcul de coefficient de
sécurité dans PLAXIS peut être effectué en réduisant les paramètres de résistance du sol. Ce
processus est appelé Phi-c réduction et constitue un type de calcul à part entière. Le calcul de
coefficient de sécurité (Phi-c réduction) doit être sélectionné lorsque l’utilisateur souhaite
calculer un coefficient de sécurité global pour une situation donnée. Une analyse de sécurité peut
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être réalisée après chaque phase de calcul individuelle et donc pour chaque étape de construction.
Cependant, notons qu’une phase Phi-c reduction ne peut être utilisée comme condition de départ
pour une autre phase de calcul, car elle se termine sur une situation de rupture. Il est donc
conseillé de définir toutes les analyses de sécurité à la fin de la liste des phases de calcul et
d’utiliser le paramètre Start from phase pour définir la phase de référence de chaque phase
d'analyse de coefficient de sécurité.
- Le calcul dynamique : les sols et les structures ne font pas seulement l’objet d’un chargement
statique dû aux constructions, mais aussi aux charges dynamiques. Avec le module PLAXIS
Dynamics, qui est une extension de la Version 8 nous pouvons analyser les effets des vibrations
dans le sol ou les structures.
Pour chaque projet, plusieurs phases de calcul peuvent être définies avant le lancement du calcul.
Les principaux résultats d'un calcul d'éléments finis sont les déplacements aux nœuds et les
contraintes aux points de contraintes. De plus, lorsqu'un modèle d'éléments finis inclut des éléments de
structure, des efforts sont calculés dans ces éléments. Une vaste gamme d'outils est offerte par PLAXIS
pour afficher les résultats d'une analyse aux éléments finis. Le post-processeur Plaxis a des fonctions
graphiques avancées pour restituer les résultats du calcul. Une interface du module résultats est donnée
sur la figure ci-dessous.
PLAXIS est un code éléments finis qui permet de résoudre divers problèmes techniques de sols et
structures, dans la suite nous allons décrire les diverses méthodes en générale et la méthode C-phi
réduction intégrée dans PLAXIS en particulier.
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IV-1.7. Conclusion
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V-1. Introduction
Optimiser un module de couche de chaussée c’est accroire le rendement en termes de module sur
cette couche ; Le module des matériaux granulaires dépend non seulement des caractéristiques
intrinsèques de ces matériaux, mais aussi du niveau de contrainte auquel ils fonctionnent et de la
rigidité du milieu sous-jacent. Par consequent, le module des matériaux de chaussée soumis à une
charge verticale diminuera avec la profondeur dans une mesure influencée par la rigidité de la
couche de fondation. Les analyses itératives avec un modèle d'éléments finis permettraient de tenir
compte de la nature du module du matériau granulaire en fonction de la contrainte ; cependant,
elles ne tiendraient pas compte du degré de soutien fourni par les couches sous-jacentes.
Comme les concepteurs de chaussées n'ont pas facilement accès à de tels modèles, la procédure du
modèle Austroads et du modèle de Palmer-Barber utilise un modèle de couche élastique linéaire, les
couches granulaires étant divisées en plusieurs sous-couches et chacune se voyant attribuer une valeur
de module conformément aux directives suivantes. Cette approche n'est valable que pour les couches
non-liées.
Les essais géotechniques opérés le long de la route et de l’emprise du parking nous ont permis
de caractériser et classifier selon le GTR la plate-forme et les matériaux d’emprunt (voir annexe 1).
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Il est donc impératif de rechercher les modules des différentes couches de la structure retenue.
Couche 4
Pour une meilleure précision, la couche 4 sera divisée en deux couches de 16 et 10 cm
d’épaisseur respectivement :
Couche 4.1
Tableau 5-2: module équivalent de la couche de fondation Ep=160mm
Données Valeur Unité Val cal Val max Données Valeur Unité
ES 50 Mpa Esub1 59,7 Esub1 59,7 E2 50 MPa
H 160 mm Esub2 71,3 Esub2 71,3 E1 88 MPa
Emax 350 Mpa Esub3 85,1 Esub3 85,1 h 160 mm
R 1,19 Esub4 101,7 Esub4 101,7 a 150 mm
Esub5 121,4 Esub5 121,4 F2 0,83
E(MPa) 88 Eq(MPa) 60
Couche 4.2
Tableau 5-3:module équivalent de la couche de fondation Ep=100mm
Données Valeur Unité Val cal Val max Données Valeur Unité
ES 60 Mpa Esub1 67,0 Esub1 67,0 E2 60 MPa
H 100 mm Esub2 74,9 Esub2 74,9 E1 85 MPa
Emax 350 Mpa Esub3 83,7 Esub3 83,7 h 100 mm
R 1,12 Esub4 93,5 Esub4 93,5 a 150 mm
Esub5 104,5 Esub5 104,5 F2 0,94
E(MPa) 85 Eq(MPa) 64
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Couche 3
Tableau 5-5: module équivalent de la couche de base (grave ciment)
donnée valeur unité val cal val max donné valeur unité
ES 64 Mpa Esub1 77,3 Esub1 77,3 E2 64 MPa
H 170 mm Esub2 93,3 Esub2 93,3 E1 117 MPa
Emax 23000 Mpa Esub3 112,7 Esub3 112,7 h 170 mm
R 1,21 Esub4 136,1 Esub4 136,1 a 150 mm
Esub5 164,3 Esub5 164,3 F2 0,81
E(MPa) 117 Eq(MPa) 79
Couche 2
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donnée valeur unité val cal val max donné valeur unité
ES 79 Mpa Esub1 95,4 Esub1 95,4 E2 79 MPa
H 170 mm Esub2 115,2 Esub2 115,2 E1 1000 MPa
Emax 23000 Mpa Esub3 139,1 Esub3 139,1 h 170 mm
R 1,21 Esub4 167,9 Esub4 167,9 a 150 mm
MIF 2 Esub5 202,8 Esub5 202,8 F2 0,41
EGNT+geo (MPa) 1000 E(MPa) 144 Eq(MPa) 195
Les différents modules équivalents seront déterminés par la méthode de Palmer-Barber et Austroad
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COUCHE 3
Pour plus de précision nous avons également subdivisé en 2 couches elle concerne la couche de
fondation constituée de pouzzolane. Module Max POUZZOLANE Epz=350Mpa
COUCHE 3.1
Tableau 5-9: module équivalent de la couche de fondation (Pouzzolane Ep=100mm)
donnée valeur unité val cal val max donné valeur unité
ES 120 Mpa Esub1 134,1 Esub1 134,1 E2 120 Mpa
H 100 mm Esub2 149,8 Esub2 149,8 E1 169 Mpa
Emax 358 Mpa Esub3 167,4 Esub3 167,4 h 100 mm
R 1,12 Esub4 187,0 Esub4 187,0 a 150 mm
Esub5 208,9 Esub5 208,9 F2 0,94
E.(MPa) 169 Eq(MPa) 127
COUCHE 3.2
Tableau 5-10: module équivalent de la couche de fondation (Poulozzane Ep=170mm)
donnée valeur unité val cal val max donné valeur unité
ES 120 Mpa Esub1 144,9 Esub1 144,9 E2 120 Mpa
H 170 mm Esub2 175,0 Esub2 175,0 E1 219 Mpa
Emax 338 Mpa Esub3 211,3 Esub3 211,3 h 170 mm
R 1,21 Esub4 255,1 Esub4 255,1 a 150 mm
Esub5 308,0 Esub5 308,0 F2 0,81
E.(MPa) 219 Eq(MPa) 148
Module équivalent
Épaisseur Sous Module de la
couches au-dessus de la
totale(cm) épaisseurs(cm) couche (MPa)
couche (MPa)
10 169 127
3 27
17 219 148
COUCHE 2
Cette couche concerne la couche de base constituée de GNT 0/31.5
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donnée valeur unité val cal val max donné valeur unité
ES 148 Mpa Esub1 195,3 Esub1 195,3 E2 148 Mpa
H 250 mm Esub2 257,7 Esub2 257,7 E1 367 Mpa
Emax 558 Mpa Esub3 340,0 Esub3 340,0 h 250 mm
R 1,32 Esub4 448,7 Esub4 448,7 a 150 mm
Esub5 592,0 Esub5 592,0 F2 0,65
E.(MPa) 367 Eq(MPa) 229
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Tableau 5-14: structure de comparaison des chaussées renforcées et non renforceéau niveau de l'axe
principal
Fondation1 pouzzolane
Fondation pouzzolane 27 +geocell 17
Fondation2 pouzzolane 10
Plate-forme PF2 semi-infini Plate-forme PF2 semi-infini
Tableau 5-15: valeurs des modules dans les chaussées renforcées et non renforceéau niveau de l'axe principal
100 169
Fondation 2 Pouzzolane
Augmentation du
Structure Matériaux Épaisseur Module Différence
module
Couche de Fondation
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Commentaire : La chaussée renforcée au Neoloy geocell présente une portance largement supérieure à
celle de la chaussée non renforcée et nous remarquons qu’elle augmentera la durée de vie de la couche de
fondation de 30,58% et celle de la couche de base de 63,27%.
Tableau 5-17: structure de comparaison des chaussées renforcées et non renforceéau niveau du parking
cas1 cas 2
Épaisseur
Couches Nature (cm) Couches Nature Épaisseur (cm)
Pavé Pavé
Revêtement 13
autobloquant Revêtement autobloquant 13
Lit de pose Sable 3 Lit de pose Sable 3
GNT 0/31,5
GNT 0/31,5 17
Base Base +geocell 17
Grave ciment 17 Base Grave ciment 17
Fondation Pouzzolane 26 Fondation1 Pouzzolane 26
Plate-forme PF1 Semi-infini Plate-forme PF2 Semi-infini
Tableau 5-18: valeurs des modules dans les chaussées renforcées et non renforceéau niveau du parking
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Épaisseur Augmentation du
Structure Matériaux Module (MPa) Différence
(mm) module
Couche de Fondation
Non renforcée Pouzzolane 84
260 0 0,00%
Renforcée Pouzzolane 84
Couche de Base
Non renforcée Grave ciment 117
170 0 0,00%
Renforcée Grave ciment 117
Couche de Base
Non renforcée GNT 0/31,5 144
GNT 0/31,5 170 144 50,00%
Renforcée
+geocell 288
Commentaire : nous remarquons qu’elle augmentera le module de la couche de base de 50%
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V-5. Conclusion
La chaussée renforcée au Neoloy geocell présente une portance largement supérieure à celle de
la chaussée non renforcée et nous remarquons principalement qu’elle augmentera le module la couche
de fondation de 30,58% et celle de la couche de base de 63,27% au niveau de la structure de chaussée
de la voie de desserte, de 50% dans la couche de base au niveau du parking.
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VI -1. Introduction
La modélisation consiste ici à la représentation structurale des différentes couches ainsi que
l’affectationdes des caractéristique intrinsèpte des ces derniers. Cette modelisation dans plaxis doit
tenir compte des conditions aux limites dont les principales sont : condition aux limites mécaniques,
condition aux limites hydrauliques, condition aux limites en consolidation. Le processus ou étape de
notre modélisation sera donné à la suite de notre travail.
Tableau 6-1: Caracteristique des matériaux utilisés pour le modèle structurel dans Plaxis
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Figure 6-1: Définition des couches de sol et affectation des caractéristiques intrinsèques des matériaux
(poids volumique naturel et saturé, le module, le coefficient de poison ...)
Les géogrilles sont des éléments élancés possédant une rigidité normale, mais aucune rigidité de
flexion. Les géotextiles ne peuvent résister qu’à des efforts de traction et non à des efforts de
compression. Ces éléments sont principalement utilisés pour modéliser des renforcements de sol.
Géocellule
Pouzzolane (26cm)
Figure 6-2: Position, dimension des matériaux et geosynthetique dans notre modèle
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Figure 6-4: application des charges et condition aux limites (Bloquage des bords libre du modèle)
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Figure 6-7: Définition du niveau de la nappe phréatique et de fluxion d’eau dans le sol
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Figure 6-8: Caracterisation du modèle élément fini pour le calcul de la structure type de la chaussée
Géotextile
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Figure 6-14: Diagramme des déplacements horizontaux à la base du revêtement de la structure type de
la chaussée
Figure 6-15: Diagramme des déformations à la base de la couche de sable (Lit de pose)
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0,178
0,508
0,826
1,135
1,776
2,104
2,431
2,758
-2,688
-2,363
-2,038
-1,713
-1,388
-1,075
-0,782
-0,468
-0,156
1,45
-0,002
-0,004
-0,006
-0,008
-0,01
-0,012
-0,014
-0,016
Figure 6-17: Courbe de déflexion sous l'effet d'une roue isolée de référence
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0,004
0,002
-0,002
-0,004
-0,006
-0,008
-0,01
-0,012
-0,014
-0,016
E E’
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C C’
D D’
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VI -4. Résultat de calcul des valeurs admissibles des différentes couches de la structure de chaussée
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1013500
𝜎 , (à 𝑙𝑎 𝑏𝑎𝑠𝑒) = 0,75 ∗ ∗ 1,4 ∗ 1 ∗ 0,807 ∗ 1
10
𝝈𝒕,𝒂𝒅 (à 𝒍𝒂 𝒃𝒂𝒔𝒆) = 𝟎, 𝟖𝟒𝟕 𝑴𝒑𝒂
Béton
- Risque de calcul r = 10%
- CAM = 1.3
- 𝑵𝑬 = 𝑁 ∗ 𝑪𝑨𝑴
NE = 779630 ∗ 1.3
NE = 1013500 essieux
𝒃
𝑵𝑬
𝝈𝒕,𝒂𝒅 (à 𝒍𝒂 𝒃𝒂𝒔𝒆) = 𝝈𝟔 ∗ ∗ 𝒌𝒄 ∗ 𝒌𝒅 ∗ 𝒌𝒓 ∗ 𝒌𝒔
𝟏𝟎𝟔
1013500
𝜎 , (à 𝑙𝑎 𝑏𝑎𝑠𝑒) = 1,37 ∗ ∗ 1,5 ∗ 1 ∗ 0,759 ∗ 1
10
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(𝟏 + 𝟎, 𝟎𝟕)𝟏𝟓 − 𝟏
𝑁 = 𝟏𝟐𝟎𝟎 ∗ 𝟑𝟔𝟓 ∗ = 11007000 PL
𝟎, 𝟎𝟕
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𝟎,𝟐𝟐𝟐
ℇ𝒛,𝒂𝒅(𝒂𝒖 𝒔𝒐𝒎𝒎𝒆𝒕) = 𝟎. 𝟎𝟏𝟐(𝑵𝑬) Car le trafic ≥50PL/jr
𝟎,𝟐𝟐𝟐
ℇ𝒛,𝒂𝒅(𝒂𝒖 𝒔𝒐𝒎𝒎𝒆𝒕) = 𝟎. 𝟎𝟏𝟐(8805600)
143090000
𝜎 , (à 𝑙𝑎 𝑏𝑎𝑠𝑒) = 0,75 ∗ ∗ 1,4 ∗ 1 ∗ 0,807 ∗ 1
10
𝝈𝒕,𝒂𝒅 (à 𝒍𝒂 𝒃𝒂𝒔𝒆) = 𝟎, 𝟕𝟏𝟎 𝑴𝒑𝒂
Tableau 6-4: confrontation des résultats de contraintes et déformations dans les couches de la
structure du parking
Couches Nature Coef Module Épaisseur Sollicitation Valeur Valeur Observation
matériaux poisson E(MPA) (cm) calculer admissible
Pavés 0,35 20000 13 σt à la base 0.49 0,710 Satisfaisant
Revêtement autobloquants
Lit de pose / / 3 / / / /
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La contrainte en traction à la base des couches traitées au liant hydraulique reste inférieure à la valeur
admissible le critère de rupture par fatigue est également vérifié
Figure 6-24: Résultats des charges axiales appliqués sur la géocellule (F=0.432KN/ml)
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VI -6. Conclusion
L’analyse de la structure de chaussée avec revêtement en pavé (a été effectuée par un calcul basé
sur une simulation numérique en utilisant le code PLAXIS. Ce calcul numérique nous a conduits à la
détermination des valeurs des sollicitations et déformations interne à notre structure type et de faire une
vérification des différentes couches conforme à la méthode rationnelle de dimensionnement des
chaussées. Ce qui confirme la capacité de ces différentes couches à supporter les surcharges de poids
lourds sous l’effet des agressions extérieures sur la période d’étude (15ans).
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RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[1] CEBTP (1980), « Guide Pratique de Dimensionnement des Chaussées pour les Pays
tropicaux », Ministère de la Coopération de la République française.
[4] SETRA/LCPC, « Réalisation des remblais et des couches de forme » ; 2e édition, 2002.
[5] NF P84-500 (avril 2013 – indice de classement : P84-500) : Géomembranes – Dictionnaire des
termes relatifs aux géomembranes.
[9] Dr ZOA AMBASSA Daniel, cours de « ROUTE 1 », université de Douala ENSPD, filière
génie civil, 2020, Version 2.3©.
[10] Cazzuffi D., Giroud J.-P., Scuero A., Vaschetti G., « Emploi des géomembranes dans les
barrages : 50 ans de différentes applications dans le monde », Rencontres Géosynthétiques,
2011.
[11] Faure Y.-H., Mériaux P., Verstaevel M., Bertrand C., « Vieillissement des géotextiles filtres
dans les ouvrages de drainage – Auscultation du dispositif expérimental de Roissard »,
Rencontres Géosynthétiques, 2011.
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DUNE AIRE DE STATIONNEMENT EN PAVES AVEC ASSISE EN GEOMATERIAUX
[15] Fascicule 29 du CCTG Exécution des revêtements de voiries et espaces publics en produits
modulaires
[18] IBRO Maiguizo Zakari « Les Dégradations Dans Les Chaussées Souples Et Les Moyens De
Prevention : Expertise De La Rn25 Près De Draa-El-Mizan » ; Université Mouloud
Mammeri de Tizi-Ouzou Faculté de Génie de la Construction Département de Génie Civil,
Mémoire de Master 2, Juillet 2012.
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ANNEXES
ANNEXES
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argile
sableuse
1 0,40-1,30 noirâtre 19,4 53,6 74,1 89,7 93,8 93,5 98,4 98,8 98,8 100 55,7 21,4 1,7 2,587 1,726 19,8 9 S2 A2 A2ts NON 18,00 PF2
argile
sableuse
2 0,30-1,00 noirâtre 23,2 24,6 54,1 78,9 89,5 96,7 99,5 100 100 100 59,5 33,6 1,1 2,778 1,712 21,8 11 S3 B6 B6ts NON 33,00 PF2
sable argileux
3 0,00-1,05 brunâtre 20,9 79,4 95,5 100 / / / / / / 68,7 38,9 1,2 2,632 1,69 21 11 S3 A3 A3s NON 33,00 PF2
sable 000002
4 0,20-1,00 noirâtre 8,79 77,3 95,9 99,5 100 / / / / / / / / 2,742 / / / / A3 A3m 2 / PF1
argile
sableuse
5 0,00-1,05 brunâtre 20,9 68,1 94,8 99,7 100 / / / / / 56,5 26,5 1,3 2,632 1,65 19,8 12 S3 A3 A3ts NON 36,60 PF2
pouzzolane+
6 0,20-1,00 gravier 20,3 20,3 14 48,2 61,1 75,8 87,7 89,1 95,1 100 / / / 2,34 1,471 17,4 57 S5 A2 A2ts NON 171,00 PF3
sable
argileux+
7 0,00-1,05 pouzzolane 13,5 13,5 30,1 45,4 54,2 68,1 70,3 81,4 85,1 90,5 67,9 17,9 1,3 2,853 2,12 11,5 27 S4 B6 B6ts NON 81,00 PF2
nbre de
valeurs 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7 7
Min 8,79 2,8 14 45,4 54,2 68,1 70,3 81,4 85,1 90,5 55,7 17,9 1,1 2,34 1,471 11,5 9
Max 18,14 45,83 65,57 80,11 83,05 83,5 88,9 92,23 94,7 97,5 61,66 27,66 1,32 2,65 1,73 18,55 21,17
Moy 23,2 79,4 95,9 100 100 96,7 99,5 100 100 100 68,7 38,9 1,7 2,853 2,12 21,8 57
Ecart-type 4,72 29,1 31,19 22,4 18,54 11,98 11,85 7,74 5,9 4,33 5,57 7,71 0,2 0,15 0,19 3,43 17,11
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limite sous-
profondeur Analyse granulométrique d'attemberg PS OPM CBR sous classe Module Plate-
puits nature Wnat Classe classe EGWTRCH
(m) hydraulique E(MPa) forme
provenance 0,08 0,5 2 5 10 16 10 25 31,5 LL IP IC ɣs(t/m3) ɣd(t/m3) W(%) 95% fondation
pouzzolane
1 / rougeâtre 1,37 1,1 1,7 8,1 27,5 56,7 72,8 78,9 86,2 94,7 / / / 2,587 1,612 14,5 70 / / / / 350 /
pouzzolane
EMPRUNT
2 / rougeâtre 2,3 3,2 1 7,3 27,3 56,4 72,7 78,7 86,2 95 / / / 2,402 1,595 14,3 72 / / / / 360 /
pouzzolane
3 / rougeâtre 1,15 2,4 1 7,3 27,3 56,5 73,3 79,3 86,4 100 / / / 2,487 1,63 13 73 / / / / 365 /
nbre de
valeurs 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3
Min 1,15 1,1 1 7,3 27,3 56,4 72,7 78,7 86,2 94,7 / / / 2,402 1,595 13 70
Max 1,61 2,23 1,23 7,57 27,37 56,53 72,93 78,97 86,27 96,57 / / / 2,49 1,61 13,93 71,67
Moy 2,3 3,2 1,7 8,1 27,5 56,7 73,3 79,3 86,4 100 / / / 2,587 1,63 14,5 73
Ecart-type 0,5 0,87 0,33 0,38 0,09 0,12 0,26 0,25 0,09 2,43 / / / 0,08 0,01 0,66 1,25
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Annexe informative 5.1 : note sur les principaux types de revêtements routiers
Ce sont des mélanges constitués de gros granulats (gravier), de sable, de ciment (qui sert de liant),
d’eau, et parfois d’adjuvant. Le béton est caractérisé par une rigidité élevée et une durée de vie
importante malgré la production sonore élevée. Pour obtenir une bonne texture superficielle, le béton
est soit dénudé chimiquement (conseillé pour les routes à vitesse élevée), soit brossé (route à faible
vitesse) et parfois on peut être amené à appliquer un recouvrement bitumineux pour améliorer la
planéité, la rugosité et la nuisance sonore lors du passage des véhicules afin de garantir le confort des
usagers.
Ce type de revêtements nécessite peu d’entretien, car les joints transversaux empêchent la dissipation
d’éventuel désordre tout en assurant une bonne évacuation des eaux.
Les bétons routiers doivent répondre aux sollicitations répétées du trafic et des effets climatiques ;
leur résistance à la traction par flexion entre directement en ligne de compte pour le
dimensionnement.
Ces bétons doivent donc être aussi homogènes et compacts que possible et présenter des
caractéristiques mécaniques adéquates.
Le tableau ci-dessous donne les caractéristiques mécaniques requises de ces matériaux, conformément
à la norme NF P 98170. La composition des bétons doit donc être établie compte tenu des
caractéristiques des matériaux disponibles et des résistances à atteindre.
Les classes 1, 2 et 3 correspondent à des bétons destinés en général aux couches de fondation et aux
couches de base.
Les classes 4 et 5 correspondent à des bétons destinés en général aux couches de roulement routières
et autoroutières.
Tableau 0-1: caractéristiques mécaniques des bétons routiers
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Annexe informative 5.1 : note sur les principaux types de revêtements routiers
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 119 -
Annexe informative 5.1 : note sur les principaux types de revêtements routiers
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Annexe informative 5.1 : note sur les principaux types de revêtements routiers
Ce sont des revêtements réalisés soit avec des pavés, en terre cuite ou avec des pierres naturelles,
placés sur une couche de pose éventuellement du sable. La texture du pavé, l’appareillage. La mise en
œuvre de ces revêtements et leurs spécifications doit être conforme à la norme NF P98-335 à laquelle
il convient de se référer. Des extraits de cette norme qu’il a paru utile de rappeler dans le cadre de ce
mémoire sont disponibles en annexes.
Figure 2-b: Structure type d’une chaussée revêtue de pavés de béton (Source : BRESSON,2010)
Il est rappelé que les revêtements en pierres naturelles ne jouent aucun rôle structurel et que les
principes de dimensionnement exposés en aval de ce document restent applicables. Les pierres
naturelles sont susceptibles de glissance. La norme XPB 10-601 définit les prescriptions d’emploi
applicables aux pierres naturelles en fonction de leur destination et les conditions de réception
applicables aux fournitures, mais ne fait pas référence à la glissance. Le CERTU a édité un document
« Guide de mise en œuvre » où il est fait référence à des caractéristiques d’adhérence pour les pavés
et dalles, quel que soit le traitement de surface. Le tableau ci-après indique les valeurs minimales à
respecter :
Tableau 1.b : valeurs minimales du coefficient de rugosité des revêtements de chaussée
En conformité avec le guide des aménagements « motards », le coefficient de rugosité (SRT) des
revêtements routiers devra être supérieur ou égal à 0,45. Concernant les cheminements piétons, se
référer au guide de l’accessibilité de l’espace public pour les spécifications et le choix des revêtements.
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 121 -
Annexe informative 5.1 : note sur les principaux types de revêtements routiers
Les éléments qui suivent (choix des revêtements modulaires et de leur mode de pose en fonction du
trafic) sont des extraits de la norme NF P98-335 qu’il a paru utile de rappeler dans le cadre de ce guide
Tableau 1.c: choix des revêtements en pavé et de leur mode de pose en fonction du trafic
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 122 -
Annexe informative 5.1 : note sur les principaux types de revêtements routiers
(1) le trafic à prendre en compte est fonction de la largeur de la chaussée, si L<5m, 100% du trafic
des deux sens (MJA : moyenne journalière annuelle), si 5 < L < 6m 75% et si L > 6m, 50%
(2) l’appareillage retenu devra lutter efficacement contre les efforts de trafic (joints rompus, arceaux,
chevrons, emplois d’éléments autobloquants, etc. …)
(3) ou sable stabilisé en cas de forte pente ou de techniques de nettoyage agressives, ou gravillons
pour des revêtements en pavés drainants
(4) une étude de conception particulière doit justifier le choix des produits modulaires. Elle précise
notamment les appareillages, les blocages de rive et les blocages longitudinaux, la vérification de
dimensionnement des produits, les conditions de drainage, les conditions d’exploitation, etc. Elle
atteste de la cohérence et la qualité du système global (assises, lit de pose, revêtements, conditions
d’exécution) et définit le processus qualité de la mise en œuvre.
(5) Une étude de conception particulière doit justifier le choix des produits modulaires. Elle précise
notamment les appareillages, les blocages de rive et les blocages longitudinaux, la vérification de
dimensionnement des produits, les conditions de drainage, les conditions d’exploitation, la pertinence
de l’emploi de mortiers ou bétons spéciaux en lit de pose et en jointement, etc. Elle atteste de la
cohérence et la qualité du système global (assises, lit de pose, revêtements, conditions d’exécution) et
définit le processus qualité de la mise en œuvre.
(6) Charge de rupture caractéristique minimale : 25 kN (classe U25 pour les dalles en béton)
(7) la pose sur mortiers ou sur bétons des dalles en pierre naturelle d’épaisseur nominale > 8cm et
pour lesquelles les variations d’épaisseur sont inférieures à 15mm, est admise pour la réalisation de
voies, places et espaces publics sur lesquels le trafic est inférieur à 50 PL par jour.
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 123 -
Annexe informative 5.2 : Disposition de mise en œuvre des pavés
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 124 -
Annexe informative 5.2 : Disposition de mise en œuvre des pavés
Lorsque la perméabilité du sol et/ou des assises est inférieure à 10-7 m/s il faut mettre en œuvre un
dispositif de drainage pour évacuer les eaux de la structure de chaussée. Les systèmes de drainage
doivent permettre d’évacuer un débit déterminé, de prévenir leur propre colmatage, permettre leur
entretien afin d’assurer leur pérennité ainsi que celle de la structure de chaussée.
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 125 -
Annexe informative 5.2 : Disposition de mise en œuvre des pavés
Le drainage des ouvrages singuliers réalisé en revêtement modulaire est indispensable. Les assises de
ces ouvrages sont réalisées de préférence en matériaux rigides ou semi-rigides. Afin de limiter la
transmission des vibrations dues au trafic, les aménagements piétons se prolongeant sur les trottoirs
contigus sont à désolidariser des bâtiments environnants par des joints souples.
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 126 -
Annexe informative 5.2 : Disposition de mise en œuvre des pavés
Les dispositifs de blocage restent apparents ou sont recouverts par la couche de revêtement adjacent.
B.4 Réalisation
Le phasage général des travaux est le suivant :
− Décaissement de la chaussée sur la profondeur résultant du dimensionnement de l’ouvrage et de
la zone de transition. Les butées de rive réalisées au moyen de bordures préfabriquées nécessitent
une sur-profondeur de fouille d’environ 10 cm ainsi qu’une surlargeur de 15 cm de part et d’autre.
− Mise en œuvre et de la couche de fondation.
− Mise en œuvre des butées de rive.
− Mise en œuvre et de la couche de base.
− Mise en œuvre du revêtement modulaire.
− Il faut veiller à ne pas poser de modules inférieurs à un demi-pavé.
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 127 -
Annexe informative 5.3 : Spécifications et exigences d’emploi des
matériaux routiers
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 128 -
Annexe informative 5.3 : Spécifications et exigences d’emploi des matériaux routiers
Le tableau ci-après présente les principales dispositions relatives à l’emploi de matériaux prévus
dans les normes applicables pour la construction de voirie. Les matériaux non normés ne peuvent
être utilisés qu’après l’accord préalable du laboratoire.
Tableau 3.0.1 : Exigence et spécification d'emploi des matériaux routiers
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 129 -
Annexe informative 5.3 : Spécifications et exigences d’emploi des matériaux routiers
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 130 -
Annexe informative 5.4 : Note d’études hydrologique et hydraulique
des ouvrages d’assainissement et de franchissement du projet
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 131 -
Annexe informative 5.4 : Note d’études hydrologique et hydraulique des ouvrages
d’assainissement et de franchissement du projet
C.1 Introduction
Le dimensionnement de notre structure de chaussée ayant été fait précédemment, il s’ agira
ici de présenter la note d’étude hydrologique et hydraulique ayant permise de pré dimensionner les
différentes sections des ouvrages d’assainissement et de franchissement du présent projet. L’étude
a pour objectif de définir un bon système de drainage des eaux pluviales issues des impluviums
intérieurs de la zone du Port Autonome de Douala, ceci par le dimensionnement des éléments
d’assainissement longitudinal(caniveaux) et d’assainissement transversal(dalot) ; qui évacueront un
débit d’eau bien connu. En d’autres termes, il présente les critères de conception et de
dimensionnement des ouvrages de drainage et des exutoires. Toutes ces études ont pour finalité
d’assurer le bon drainage des eaux (de ruissellement et de toutes autres natures). À la suite de ces
études, un dimensionnement béton armé suivra afin d’assurer la stabilité et la résistance de nos
ouvrages.
On désigne par bassin versant l’ensemble d’un territoire drainé par un cours d’eau et ses affluents sur
lequel les eaux qui arrivent se dirigent vers le cours d’eau en question. Pour procéder à la délimitation
de notre bassin , nous avons d’abord délimité les sous-bassins versants à l’aide des lignes de crêtes et
des tawlegs.
Il s’agit ici de circonscrire la zone de recueillement des eaux qui se jette dans le cours d’eau à
proximité. Pour cela, on procède comme suit :
On repère tout d’abord les sommets situés dans la zone entourant le cours d’eau ;
On fixe les différents nœuds de calcul des débits au niveau du réseau de collecte des eaux pluviales ;
Admettre des hypothèses sur le sens d’écoulement des eaux pluviales , pour estimer les surfaces
d’influence de chaque tronçon du réseau, localisé entre deux nœuds de calcul ;
On détermine les lignes de talweg( joignent les sommets des V de courbe de niveau retournés vers le
mamelon) et les lignes de crête ( lignes passant par le plan de symétrie des U de concavité tournée vers
le haut) ;
Rechercher les éventuelles routes qui constituent des délimitations non naturelles de bassin versant (
car a priori l’eau ne saurait traverser une chaussée à cause des caniveaux).
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 132 -
Annexe informative 5.4 : Note d’études hydrologique et hydraulique des ouvrages
d’assainissement et de franchissement du projet
La ligne reliant les lignes de crête extérieure ou chaussées extérieures à notre zone constitue la limite
de notre bassin versant ;
La limite des différents sous bassins versants se fait à partir des lignes de crêtes intérieures et des
éventuelles chaussées.
La répartition de cette superficie suivant les différents sous bassin versant est la suivante :
Ouvrage
Superficie de la zone
Bassins versants concerné
(𝒎𝟐 )
( exutoire)
I E1 2 883 499.18
II E2 9 800.41
Les pluies ont été obtenues auprès de l’ASECNA, à la direction de l’exploitation météorologique.
Elles s’étalent sur les cinq(5) dernières années et ont permis de définir et de prévoir les événements
critiques de dimensionnement des différents ouvrages.( tableau annexe : intensité moyenne maximale
des pluies dans la zone du PAD).
La détermination des ouvrages de drainage Eaux pluviales sur la route en projet obéit aux principes
universels de calculs en vigueur, qui reposent sur deux grandes étapes :
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 133 -
THEME : CONCEPTION, DIMENSIONNEMENT, OPTIMISATION ET
AMENAGEMENT D’UNE ROUTE ET DUNE AIRE DE STATIONNEMENT EN PAVES
AVEC ASSISE EN GEOMATERIAUX
Tableau 0-2: Valeur des intensités des pluies dans la zone du PAD (Source : ASECNA 2022)
Années Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Moyenne Max annuel
2017 5,20 22,10 260,80 183,20 251,80 283,20 524,50 635,50 444,80 240,60 354,00 6,00 267,64 635,50
2018 33,40 246,90 131,90 166,70 152,10 385,10 506,70 705,10 382,90 377,10 239,00 10,00 278,08 705,10
2019 68,10 96,90 242,10 103,50 313,00 498,90 677,10 844,80 272,90 281,70 168,80 79,20 303,92 844,80
2020 10,00 49,30 165,60 129,40 247,00 364,10 524,50 590,00 444,80 353,10 114,70 6,80 249,94 590,00
2021 33,20 246,70 131,70 166,50 151,90 384,90 506,50 704,90 382,70 376,90 238,80 9,80 277,88 704,90
Moy 29,98 132,38 186,42 149,86 223,16 383,24 547,86 696,06 385,62 325,88 223,06 22,36
900,00 844,80
Intensité moyenne maximale(mm)
800,00
705,10 704,90
700,00 635,50
590,00
600,00
500,00
400,00
300,00
200,00
100,00
0,00
2017 2018 Années 2019 2020 2021
Figure 0-5: Diagramme des intensités moyennes des pluies dans la zone du PAD
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry 134
Annexe informative 5.4 : Note d’études hydrologique et hydraulique des ouvrages
d’assainissement et de franchissement du projet
Elle se définit par rapport aux données relatives à l’averse et au bassin versant, et aux opérations
consistantes pour permettre le passage de la pluie à la crue, c'est-à-dire de l’hyétogramme à
l’hydrogramme. Ce procédé, rendue célèbre par le principe de l’hydrogramme unitaire est
intéressant pour résoudre les problèmes hydrologiques sur les bassins versants où l’on dispose de
données fiables pour sa représentation. Tel n’est pas le cas pour l’étude en présence et par
conséquent, la méthode ne peut s’appliquer.
Le principe de base est de déterminer les débits de crues au moyen des facteurs primordiaux
qui ont un rôle significatif dans la formation des crues. On néglige les facteurs secondaires
et on privilégie les plus prépondérants tels que : la climatologie, la topographie, la
pédologie, la morphologie, la couverture végétale, l’occupation des sols.
Dans cette classe, deux grandes méthodes fournissent de bons résultats dans le contexte
régional qui est le nôtre, et peuvent par conséquent servir de procédés de base pour la
quantification des ruissellements aux points de passages des débits à estimer sur l’ensemble
des voies en étude. Il s’agit de la méthode rationnelle et de la méthode de Rodier-Auvray.
Elle s’applique à de petits bassins versants dont la superficie ne dépassant pas 4 km². Ainsi une
averse peu facilement déclencher une crue. Le débit à l’exutoire est donc directement lié à l’intensité
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry 135
Annexe informative 5.4 : Note d’études hydrologique et hydraulique des ouvrages
d’assainissement et de franchissement du projet
de l’averse qui provoque la crue. Pour déterminer le débit à l’exutoire de chaque bassin versant, la
formule est la suivante :
C : le coefficient de ruissellement
A : La superficie du BV (km²)
f(S) : l’abattement spécial de la pluie: f(S)=1 pour les bassins versants de très petite
superficie.
𝒎𝟑 𝟏𝟎 𝟑 𝒎𝒎
𝑸 =𝑪𝑰 . 𝑨(𝟏𝟎𝟔 𝒎𝟐 ) = 𝟎. 𝟐𝟕𝟖. 𝑪. 𝑰 . 𝑨(𝒌𝒎𝟐 ) (4.2)
𝒔 𝟑𝟔𝟎𝟎𝒔 𝒉
𝑸 = 𝟎. 𝟐𝟕𝟖. 𝑪. 𝑰. 𝑨 (4.3)
Avec :
C : sans unité
Les différentes averses ( valeurs d’intensité maximales annuelles) sont classées par ordre
croissant et numéroté de 1 à n = 5 pour nos pas de temps ∆𝑡 = 5, 10, 15, 20 , 30 , 60, 120, et
180mm.
Pour chacune des 5années, et parmi les pluies enregistrées sur les 12 mois, nous allons
retenir comme intensités maximales celles des pluies qui ont la plus grande intensité ; en effet,
selon les limites de sous bassin effectuées plus haut, nous supposons que les pluies de moins de
30 min de durée ne peuvent pas entrainer des inondations. Ensuite, on calcule la probabilité de
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry 136
Annexe informative 5.4 : Note d’études hydrologique et hydraulique des ouvrages
d’assainissement et de franchissement du projet
𝒊 𝒊: 𝑙𝑒 𝑟𝑎𝑛𝑔 𝑑𝑒 𝑙′𝑎𝑣𝑒𝑟𝑠𝑒
𝑷𝒊 =
𝒏 + 𝟏 𝒏: 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑 𝑎𝑛𝑛é𝑒𝑠 𝑑′𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
𝟏
𝑻𝒊 =
𝟏 − 𝑷𝒊
Tableau 0-3: Valeur des probabilités et période de retours durant les 5ans
i Pi Ti
1 0,167 1,200
2 0,333 1,500
3 0,500 2,000
4 0,667 3,000
5 0,833 6,000
b) Courbes IDF
Les courbes IDF sont établies sur la base de l’analyse d’averses enregistrées à une station au cours
d’une longue période. L’analyse fréquentielle peut s’appliquer par une loi de distribution des
pluies, si on s’intéresse à des événements rares, on choisit une loi des extrêmes. La loi GUMBEL
est généralement la plus utilisée. La distribution de la pluviosité suit alors une loi connue ( de type
MONTANA , etc.).
Les données recueillies sont de ce fait ajusté, à un pas de temps choisi, à une loi statistique qui
doit décrire relativement bien la répartition des extrêmes. Cette opération est répétée sur plusieurs
pas de temps, on obtient la variation de l’intensité avec la durée de la pluie pour différents temps
de retour , c'est-à-dire des courbes IDF de la station considérée sur la période analysée
Méthode de GUMBEL,
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry 137
Annexe informative 5.4 : Note d’études hydrologique et hydraulique des ouvrages
d’assainissement et de franchissement du projet
Δ(t) (mm)
T(ans)
5 10 15 20 30 60 120 180
2 717,50 627,81 538,12 448,44 358,75 269,06 179,37 89,69
5 856,43 749,37 642,32 535,27 428,21 321,16 214,11 107,05
10 948,41 829,86 711,31 592,76 474,20 355,65 237,10 118,55
20 1036,64 907,06 777,48 647,90 518,32 388,74 259,16 129,58
50 1150,85 1006,99 863,14 719,28 575,42 431,57 287,71 143,86
100 1236,43 1081,88 927,32 772,77 618,22 463,66 309,11 154,55
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry 138
Annexe informative 5.4 : Note d’études hydrologique et hydraulique des ouvrages d’assainissement et de franchissement du projet
intensité I en(mm/h)
Courbe IDF d'après la méthode de GUMBEL
1400,00
1200,00
2 ans
1000,00
5 ans
800,00 10 ans
20 ans
600,00
50 ans
400,00
100 ans
200,00
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry 139
Annexe informative 5.4 : Note d’études hydrologique et hydraulique des ouvrages
d’assainissement et de franchissement du projet
( )
𝑖(𝑡, 𝑇) = 𝑎(𝑇)𝑡
Avec :
i : Intensité, exprimée en (mm/h),
t : Temps exprimé en (min),
a : Paramètre de position,
b : paramètre d’échelle.
a et b sont des paramètres dépendants de la fréquence.
Posons : 𝒀 = 𝐿𝑜𝑔𝐻 (𝑇, ∆𝑡) et 𝑿 = 𝐿𝑜𝑔𝑡.
Ainsi nous nous pouvons écrire que : 𝒀 = 𝐴𝑋 + 𝐵 , et la méthode des moindres carrées permets
d’avoir A et B donnés par les expressions suivantes :
∑ (𝑋 𝑌 − 𝑛𝑋. 𝑌)
𝑨=
∑ (𝑋 − 𝑛𝑋 ) 𝑩 = 𝑌 + 𝐴. 𝑋
Mémoire de Fin d’Etudes, rédigé et présenté par : TOGANG TAGNE Junior Landry et ABOYA Brigitte Lauriane 140
Annexe informative 5.4 : Note d’études hydrologique et hydraulique des ouvrages
d’assainissement et de franchissement du projet
a(T) = 𝑒 et b(T) = 1 − A
d’après le tableau suivant nous aurons les différentes valeurs de A, B , a(T), b(T) du modèle de
MONTANA.
Mémoire de Fin d’Etudes, rédigé et présenté par : TOGANG TAGNE Junior Landry et ABOYA Brigitte Lauriane 141
Annexe informative 5.4 : Note d’études hydrologique et hydraulique des ouvrages
d’assainissement et de franchissement du projet
/ /
𝑄 = 𝐾 ×𝑆×𝑅 𝐼
Nous obtenons :
Tableau 0-8: coefficient de ruissèlement
Mémoire de Fin d’Etudes, rédigé et présenté par : TOGANG TAGNE Junior Landry et ABOYA Brigitte Lauriane 142
Annexe informative 5.4 : Note d’études hydrologique et hydraulique des ouvrages
d’assainissement et de franchissement du projet
Ces formules, obtenues dans des conditions différentes peuvent conduire à des résultats très
divergents.
Dans le cadre de ce projet nous utiliserons pour des raisons simplificatrices, les formules de
VENTURA et de PASSINI, et la valeur de tc à prendre en compte sera la moyenne des deux valeurs.
Formule de VENTURA
√𝑆
𝑡𝑐 = 76.3
√𝐼
Avec :
Formule de PASSINI
𝟑
𝟔𝟒. 𝟖 × √𝑺𝑳
𝒕𝒄 =
√𝑰
Avec :
𝒕𝒄𝒗𝒆𝒏𝒕𝒖𝒓𝒂 + 𝒕𝒄𝒑𝒂𝒔𝒔𝒊𝒏𝒊
𝒕𝒄 =
𝟐
Mémoire de Fin d’Etudes, rédigé et présenté par : TOGANG TAGNE Junior Landry et ABOYA Brigitte Lauriane 143
Annexe informative 5.4 : Note d’études hydrologique et hydraulique des ouvrages
d’assainissement et de franchissement du projet
Tableau 0-9: Temps de concentration aux différents exutoires par Passini et Ventura
La pente moyenne est le rapport de la dénivelée sur la longueur du cours d’eau principal suivant le
chemin hydraulique le plus long, soit :
∆𝐻
𝐼=
𝐿
Où :
∑ 𝐼𝐿
𝐼=
∑ 𝐿
Avec :
∆
𝐼 = la pente moyenne du sous bassin versant le long du chemin hydraulique le plus long.
C-4.4. Calcul des différents débits dus à la pluie entrant dans chaque ouvrage
Mémoire de Fin d’Etudes, rédigé et présenté par : TOGANG TAGNE Junior Landry et ABOYA Brigitte Lauriane 144
Annexe informative 5.4 : Note d’études hydrologique et hydraulique des ouvrages
d’assainissement et de franchissement du projet
Ayant déjà les temps de concentration des différents sous bassin, nous nous référons à la courbe
IDF pour avoir les différentes intensités.
Et ensuite, les débits sont calculés par la méthode rationnelle ( S< 4𝐾𝑚 ).
𝐶 × 𝐼 (𝑡𝑐, 𝑇) × 𝐴 × 𝑓(𝐴)
𝑄 =
3.6
Avec :
Ayant déjà les temps de concentration des différents sous-bassins, nous nous référons a la courbe
IDF correspondant à une période de retour T=5 ans.
Les intensités étant calculées à l’aide de la formule de Montana (voir tableau 5).
Mémoire de Fin d’Etudes, rédigé et présenté par : TOGANG TAGNE Junior Landry et ABOYA Brigitte Lauriane 145
Annexe informative 5.4 : Note d’études hydrologique et hydraulique des ouvrages
d’assainissement et de franchissement du projet
(Figure)
En fixant la valeur de la base de nos caniveaux à 60cm, il nous reste à déterminer à chaque fois le
tirant d’eau y et la hauteur du canal h=y+r (où r désigne le tirant d’air).
Mémoire de Fin d’Etudes, rédigé et présenté par : TOGANG TAGNE Junior Landry et ABOYA Brigitte Lauriane 146
Annexe informative 5.4 : Note d’études hydrologique et hydraulique des ouvrages
d’assainissement et de franchissement du projet
Toutefois, des formes de pente pourront être mises en œuvre dans ces caniveaux au besoin, pour une
facilitation de l’évacuation des eaux.
Mémoire de Fin d’Etudes, rédigé et présenté par : TOGANG TAGNE Junior Landry et ABOYA Brigitte Lauriane 147
Annexe informative 5.4 : Note d’études hydrologique et hydraulique des ouvrages
d’assainissement et de franchissement du projet
C-5.3. Calcul des différents débits dus à la pluie entrant dans chaque ouvrage
Ayant déjà les temps de concentration des différents sous bassins, nous nous référons à la courbe
IDF correspondant à une période de retour T= 20 ans ; qui nous permet d’avoir les différentes
intensités.
Les intensités étant calculées à l’aide de la formule de Montana, nous avons (tableau 10)
C’est la distance verticale entre le plan d’eau et les berges. Nous utiliserons la formule de LACEY
pour la calculer ; soit ;
𝐫 = 𝟎. 𝟐𝟎 + 𝟎. 𝟏𝟓𝐐𝟏/𝟑
Avec : Q en 𝑚 /𝑠 et r en m
Ouvrage concerné
A(km²) Qmax(m3) r
(exutoire)
E1 2,8335 10,29 0,33
E2 0,0098 0,29 0,3
Mémoire de Fin d’Etudes, rédigé et présenté par : TOGANG TAGNE Junior Landry et ABOYA Brigitte Lauriane 148
Annexe informative 5.4 : Note d’études hydrologique et hydraulique des ouvrages
d’assainissement et de franchissement du projet
Dans le cadre de ce projet, nous retiendrons pour chacun des ouvrages r =35 cm, avec des canaux
de forme rectangulaire pour les ouvrages E1 et E2.
𝑏𝑦
𝑅 =
𝑏 + 2𝑦 𝑆 = 𝑏𝑦
/ 𝑝 = 𝑏 + 2𝑦
𝑟 = 0.20 + 0.15𝑄
En fixant la valeur de la base de nos ouvrages à 2m pour E1, E2 et E4, il nous reste à déterminer à
chaque fois le tirant d’eau y et la hauteur du canal h = y + r (où r désigne le tirant d’air).
On obtient les résultats suivants.
Tableau 0-15: section exutoires E1 et E2
Ouvrage Qmax
Rh=S/P Q
concerné b(m) h(m) h(mouillée) S(m²) P(m) I(pente) adm
(m) (m3/s)
(exutoire) (m3/s)
E1 4 2,3 1,95 7,8 7,90 0,99 0,0004 10,59 10,29
E2 1 0,85 0,5 0,5 2,00 0,25 0,003 0,73 0,29
Mémoire de Fin d’Etudes, rédigé et présenté par : TOGANG TAGNE Junior Landry et ABOYA Brigitte Lauriane 149
Annexe informative 5.4 : Note d’études hydrologique et hydraulique des ouvrages
d’assainissement et de franchissement du projet
Exutoire
Types Linéaire(m) Observations
concerné
Rectangulaire 0,5m*0,6m 635,7 X2, X4, et X6 à construire
Rectangulaire 0,6m*0,7m 601,9 X1, X3, et X5 à construire
Mémoire de Fin d’Etudes, rédigé et présenté par : TOGANG TAGNE Junior Landry et ABOYA Brigitte Lauriane 150
Annexe informative 5.5 : Note de calcul béton armé des ouvrages
hydrauliques du projet
Mémoire de Fin d’Etudes, rédigé et présenté par : TOGANG TAGNE Junior Landry et ABOYA Brigitte Lauriane 151
Annexe informative 5.5 : Note de calcul béton armé des ouvrages hydraulique du projet
Nous avons deux différentes sections de caniveaux (50*60 et 60*70). Le dimensionnement se fera
avec la section 60*70.
D-1.1. Hypothèse de calcul
Dalette
La dallette sera étudiée sous une roue isolée de 10 T(Br) en stationnement.
Voile (Piédroit)
Efforts transmis par la dallette chargée
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Annexe informative 5.5 : Note de calcul béton armé des ouvrages hydraulique du projet
Radier
Le radier est à étudier sous les efforts qui lui sont transmis par les voiles dans les différents
cas de chargement.
- 𝑓 = 0.7 ∗ 𝑓 = 1.7954𝑀𝑝𝑎
- Résistance à la traction a 28 jours 𝑓 =1
- Coefficient de sécurité 𝛾 = 1.5
- Enrobage
b) Acier
- 𝑓 = = 434.78 𝑀𝑝𝑎
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Annexe informative 5.5 : Note de calcul béton armé des ouvrages hydraulique du projet
En présence de sols de mauvaise qualité, lorsque le sol incriminé règne sur une faible épaisseur, une
purge de ce terrain et son remplacement par un remblai de bonne qualité bien compacté constitue la
solution la plus économique.
Le coefficient d’élasticité utilisé pour l’étude de notre modèle mécanique est donné par la formule :
𝐾 = ∗ 𝑎𝑓 ∗ 𝐿
Avec :
𝐸 : Module de déformation du sol obtenu à partir de l’essai à la plaque. On prendra une valeur
𝐸 = 50𝑀𝑝𝑎 = 5000𝑡/𝑚²(valeur à confirmer par les résultats géotechniques)
𝑅 : rayon du radier= B/2
𝑎𝑓 : entraxe des ressorts de 1m
𝐿 : largeur de radier = une bande de 1m de largeur
Pour un entraxe de ressort de 1m et une bande de 1m de largeur, on trouve le coefficient d’élasticité du
sol qui est 𝐾 en 𝑡/𝑚
Effort dû à la charge
𝑇 = 𝑇 = = 𝟓𝑻
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : TOGANG TAGNE Junior Landry et ABOYA Brigitte Lauriane 154
Annexe informative 5.5 : Note de calcul béton armé des ouvrages hydraulique du projet
𝑙
𝑀 = 𝐵𝑅 × ( )
4
.
𝑀 = 10 ∗ = 1.25 T.m
ÉLÉMENTS DE RÉDUCTION
ELS
𝑀 =𝑀 +𝑀 = 0,0059 + 1.25 = 𝟏. 𝟐𝟓𝟓𝟗 𝐓. 𝐦
𝑇 = 𝑻𝒑𝒅 + 𝑇 = 0.0553 + 5 = 𝟓. 𝟎𝟓𝟑𝟑 𝐓
ELU
𝑀 = 1.35 ∗ 𝑀 + 1.5 ∗ 𝑀 = 𝟏. 𝟖𝟖𝟐𝟗 𝐓. 𝐦
𝑇 = 1.35 × T + 1.5 × T = 𝟕. 𝟓𝟕𝟒𝟔𝐓
Valeur Unité
Moment à l' ELU
0,018829
MELU MN.m
Moment à l' ELS
0,01259
MELS MN.m
𝑉 = = = 10T
.
Effort dû au poids propre de la dalette
𝑻𝒑𝒅 .
𝑉 = = = 𝟎. 𝟎𝟔𝟐𝟓𝐓
.
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : TOGANG TAGNE Junior Landry et ABOYA Brigitte Lauriane 155
Annexe informative 5.5 : Note de calcul béton armé des ouvrages hydraulique du projet
𝜌 ∗ (𝑒 + 𝑑)
𝐻 = 𝐾𝑎 ∗ = 𝟎. 𝟐𝟑𝟖𝟒𝐓/𝐦𝐥
2
Éléments de réduction à ELU
- Effort vertical : 𝑉 = 1.35 ∗ 𝑉 + 1.5 ∗ 𝑉 = 𝟏𝟓. 𝟎𝟖𝐓. 𝐦
- Poussées transmises au piédroit:
𝐻 = 1.5 ∗ 𝐻 = 𝟎. 𝟑𝟓𝟖𝐓/𝐦𝐥
Moment d’encastrement du a 𝐻
(𝑒 + 𝑑)
𝑀 =𝐻𝑢∗ = 𝟎. 𝟏𝟎𝟏𝟑𝐓. 𝐦
3
Le piédroit est calculé sous flexion composée
Excentricité du centre de pression
𝑐 𝑔
𝑀 + + ∗𝑉
𝑒= 2 3 = 𝟎. 𝟎𝟓𝟐𝐦
𝑉
Noyau central de la section
𝑐
𝑏𝑒 = = 𝟎. 𝟎𝟐𝟓𝐦
6
Moment ramené au centre de gravité des aciers tendus
𝑐
𝑀 =𝑒∗𝑉 +𝑉 − 𝑒𝑛𝑟𝑜𝑏𝑎𝑔𝑒 = 𝟏. 𝟒𝟓𝟏𝐭. 𝐦
2
Calcul des sections a l’Elu
𝐌𝐄𝐋𝐔 = 𝟏. 𝟒𝟓𝟏 𝐭. 𝐦
Données supplémentaires
poids volumique du béton (ɤ) 2,5 t/m3
poids volumique du sol (ɤ) 2 t/m3
Ka 0,33
charge Br 10 t
Hauteur libre du canal H 1 m
Épaisseur du radier f 0,15 m
Angle de frottement Փ 30 0,5235988 grad
Փ/2 + 60 1,0471976 grad
Փ 30 0,5235988 grad
Hauteur du piédroit: OC=d+e OC 0,85 m
Distance de l’axe de la surface d’impact de la roue aux piédroits OD 0,3 m
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Annexe informative 5.5 : Note de calcul béton armé des ouvrages hydraulique du projet
EC m
Point d'application de la résultante Hbr/encastrement 0,5613249
m
Point d'application de la résultante Ht/encastrement : 0,2833333
Angle de diffusion longitudinal 27
longueur de paroi influencée 𝐿𝑝𝑖 = 𝑂𝐷 + 2 ∗ (𝑂𝐴 + 𝐴𝐵) ∗ 𝑡𝑎𝑛Փ Lpi 0,9 m
𝑀 = 3.24 𝑡. 𝑚
Moment d’encastrement dû à ces poussées à l’ELU
𝑀 = 1.35 × 𝑀 + 1.5 × 𝑀
𝑀 = 4.95 𝑡. 𝑚
Moment d’encastrement dû à ces poussées à l’ELS
𝑀 =𝑀 +𝑀
𝑀 = 3.308 𝑡. 𝑚
Le piédroit est alors calculé sur flexion simple
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Annexe informative 5.5 : Note de calcul béton armé des ouvrages hydraulique du projet
Réaction du sol
𝑅 = −(−2(𝑐(𝑒 + 𝑑) − 𝑔 ∗ 𝑑) + (ℎ ∗ 𝑐)
( )
𝑹𝑺 = 𝟎. 𝟏𝟑𝟐𝒕/𝒎𝒍
Réaction du sol a l’ELU
𝑅 = 1.35 × 𝑅
𝑹𝑺𝒖 = 𝟎. 𝟏𝟖𝒕/𝒎𝒍
Moment d’encastrement à droite du radier à l’ELU
𝑴𝒅𝒖 = 𝑴𝒖 = 𝟒. 𝟗𝟓𝒕. 𝒎
Moment d’encastrement à gauche du radier à l’ELU
𝑴𝒈𝒖 = 𝑴𝑯𝑻 = 𝟎. 𝟎𝟔𝟖 𝒕. 𝒎
Schéma fonctionnel
D’où : on optera donc pour le radier le même ferraillage que pour le piédroit.
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Annexe informative 5.5 : Note de calcul béton armé des ouvrages hydraulique du projet
Pour le dimensionnement des éléments en béton armé travaillant en flexion simple, nous
avons conçu un mini programme Excel permettant d’effectuer les calculs y afférente :
a) Cas de la dallette
Environnement
Nature du projet usage
Type de ciment CMII R
Classe d'exposition XC1
Classe structurale S4
Nuance de l'acier S500
Classe de résistance C25/30
type d'acier Acier2 0,045
SOLLICITATIONS
Valeur Unité
Moment à l' ELU MELU 0,018829 MN.m
Moment à l' ELS MELS 0,01257 MN.m
Moment QP MQP 0,0134 MN.m
GÉOMÉTRIE
Valeur Unité
Hauteur élément h 0,15 m
Largeur élément b 0,77 m
Hauteur utile d 0,135 m
Hauteur comprimée d' 0,015 m
Plus gros granulat dg 0,025 m
CONSTANCES
Désignation Valeur Unité
αcc 1 sans unité
ϒc 1,5 sans unité
ϒs 1,15 sans unité
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Annexe informative 5.5 : Note de calcul béton armé des ouvrages hydraulique du projet
NB: Il faut que Ɛ >= Ɛy ie l'acier plastifié et bien utilisé sinon acier élastique et mal utilisé en EC2
alors redimensionner la section en changeant h ou b ou ajouter des armatures comprimées
MATÉRIAUX
Désignation SYMBOLE FORMULE Valeur Unité
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Annexe informative 5.5 : Note de calcul béton armé des ouvrages hydraulique du projet
𝑑
𝜉−
Déformation de l'acier comprimé 𝑑Ɛ 0,0000 sans unité
Ɛ's 𝜉
VERIFICATION A
L'EFFORT
TRANCHANT
DONNEES
D'ENTREE
usage
Nature du d'habi
batiment tation
CMII
Type de cimen R
Classe
d'exposition XC3
Classe
structurale S4
Nuance de
l'acier S400
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Annexe informative 5.5 : Note de calcul béton armé des ouvrages hydraulique du projet
Classe de C25/3
resistance 0
type
d'acier acier 1 0,045
MATER
IAUX
VA
SYMBO FORM LE
DESIGNATION LE ULE UR UNITE
sans
Coef de securité - 1,50 unit
du béton ϒc é
sans
Coef de securité - 1,15 unit
d'armature ϒs é
Deformation sans
limite des fyd/Es 0,00 unit
armature Ɛ é
Déformation sans
max des - 0,00 unit
armatures Ɛy é
classe de dutilite 0,0
-
de l'acier Ɛuk 5 sans unité
Resistance
caractistique du
Mp
béton à la fck - 25,00
a
compression
résistance
Résitce 2,2*ln(1
moyenne du Mp
béton à la fctm +(Ecm/ 17,72
a
traction à 28jrs 10))
Résistance à la
Mp
compression du fcd 16,67
béton calculée fck/ϒc a
Limite
d'élasticité de Mp
l'acier calculé
fyd fyk/ϒs 347,83
a
fyd
Resistance
Mp
moyenne à la fcm fck+8 33,00
a
compression
Module 22000*
Mp
d'élasticité ((fcm/1 31475,81
calculé à 28 jrs Ecm a
0)^0,3)
Limite élastique Mp
fyk - 400
de l'acier a
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : TOGANG TAGNE Junior Landry et ABOYA Brigitte Lauriane 162
Annexe informative 5.5 : Note de calcul béton armé des ouvrages hydraulique du projet
Module
Mp
d'YOUNG de - 200000
l'acier Es a
Param sans
- 0,93
ètre ξy unité
Renseigner
la nature
de
l'ouvrage 2
(1)
Dalles
benific
iant
d'un
effet
de
redistri
bution
(2)
Autre
dalles
et
poutre
(3) Viles
geomet
rie de
l'ouvrag
e
dimensi
ons
poutre
SYMB FORMU UN
DESIGNATION OLE LE VALEUR ITE
Hauteur b - 0,6 m
Largeur a - 0,3 m
Longueur L - 3 m
Aire de Section m^
droite Ac 0,18 2
distance utile d 0,9*b 0,54 m
bras de levier m
z 0,9*d 0,486
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : TOGANG TAGNE Junior Landry et ABOYA Brigitte Lauriane 163
Annexe informative 5.5 : Note de calcul béton armé des ouvrages hydraulique du projet
distance du nu
m
de l'appui 0,5d<av
av <2d 0,162
sans
coefficient
unit
reducteur
β av/(2d) 0,150 é
largeur
minimale de la
section entre
- 0,3 m
l'axe neutre et
les armatures
rendues bw
Aire de la
section de
l'armature
tendue qui -
contuinue sur
une distance m^
lbd+d Asl 0,00104 2
longuer
d'ancrage dans -
les appuis lbd 0,5m
0,6(1- sans
coefficient
(fck/250 unit
d'efficaticité
ט )) 0,54 é
pourcentage Asl/(bw sans
d'armatures *d)<=0,
Impossible d'afficher l'image liée. Le fichier a peut-être été déplacé, renommé ou
supprimé. Vérifiez que la liaison pointe v ers le fichier et l'emplacement corrects.
0,006 unit
lngitudinaleses 02 é
épaisse k 1+(20
sans
ur des 0/d)^0
pièces
unité
,5<=2 20,245
Contrai
(0,035(k^3
nte
/2))/(fck)^
minima 0,64
0,5
Impossible d'afficher l'image liée. Le fichier
a peut-être été déplacé, renommé ou
Vmin
supprimé. Vérifiez que la liaison pointe v ers
le 4 Mpa
le fichier et l'emplacement corrects.
sans
coefficient de
unit
calcul
Impossible d'afficher l'image liée. Le fichier a peut-être été
déplacé, renommé ou supprimé. Vérifiez que la liaison pointe
v ers le fichier et l'emplacement corrects.
0,12 é
CHA
RGE
S
APP
LIQ
UES
SYMB FORMU UN
DESIGNATION OLE LE VALEUR ITE
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : TOGANG TAGNE Junior Landry et ABOYA Brigitte Lauriane 164
Annexe informative 5.5 : Note de calcul béton armé des ouvrages hydraulique du projet
Charge
perman - 2,12 MN
ente VG
charge d'explitation VQ - 0,5 MN
Effort tranchant agissant ultim Vedu 1,35*G+1,5Q 0,01 MN
à l'ELS S
EFFORTS APLIQUES
DONNEES D'ENTREE
MATERIAUX
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : TOGANG TAGNE Junior Landry et ABOYA Brigitte Lauriane 165
Annexe informative 5.5 : Note de calcul béton armé des ouvrages hydraulique du projet
Renseigner la
nature de
l'ouvrage
(1) Dalles benificiant d'un effet de
redistribution
(2) Autre dalles et poutre
(3) Viles
geometrie de l'ouvrage
dimensions poutre
DESIGNATION SYMBOLE FORMULE VALEUR UNITE
Hauteur b - 0,6 m
Largeur m
a - 0,3
Longueur m
L - 3
(0,035(k^3/2))/(fck)^0,5
Vmin 0,644 Mpa
a peut-être été déplacé, renommé ou
supprimé. Vérifiez que la liaison pointe v ers
le fichier et l'emplacement corrects.
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : TOGANG TAGNE Junior Landry et ABOYA Brigitte Lauriane 166
Annexe informative 5.5 : Note de calcul béton armé des ouvrages hydraulique du projet
CHARGES
APPLIQUES
Charge à l'ELS
déplacé, renommé ou
supprimé. Vérifiez que la
liaison pointe v ers le fichier et
l'emplacement corrects.
EFFORTS APLIQUES
armature d
VRIFICATION D'ARMATURE D'EEFFORT TRANCHANT
Ce programme établi nous permet donc de faire le récapitulatif suivant des sections d’acier suivantes :
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : TOGANG TAGNE Junior Landry et ABOYA Brigitte Lauriane 167
Annexe informative 5.5 : Note de calcul béton armé des ouvrages hydraulique du projet
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : TOGANG TAGNE Junior Landry et ABOYA Brigitte Lauriane 168
Annexe informative 5.6 : Amenagement et signalisation
de la chaussée
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 169 -
Annexe informative 5.6 : Amenagement et signalisation de la chaussée
La prévention routière ou sécurité routière est l’ensemble des mesures visant à éviter les
accidents de la route. Elle correspond à un enjeu majeur de protection des personnes et des biens. Les
principales campagnes de prévention routière, l’évolution de la réglementation et des moyens de
contrôle instaurés visent à inciter les conducteurs à respecter le Code de la route, en particulier contrôler
leur vitesse, partager la route entre les différentes catégories d’usagers (automobilistes, piétons, deux
roues, les plus faibles étant souvent victimes d’accident grave, etc.). Le Cameroun à la vue des récentes
hécatombes qui ont fait d’importantes victimes ici et là devrait améliorer son mode de gestion de sécurité
routière et entreprendre les actions efficaces par les pouvoirs publics.
La signalisation prévue est conforme aux principes définis s par la réglementation française en la
matière.
Tout abus dans l'emploi des lignes continues doit être évité, car il risque de conduire à une
dépréciation de leur valeur réglementaire et donc à des infractions préjudiciables à la sécurité. En
outre, il nuit au bon écoulement de la circulation.
En l'espèce, cela se traduit par les règles suivantes :
- Sur route à deux voies, ne pas placer de ligne continue là où, en raison de la visibilité suffisante elle
ne s'impose pas, ni là où il est impossible de la respecter en raison de la largeur insuffisante de la
chaussée.
- En revanche, dès que la visibilité devient insuffisante (article 115-1) et s'il existe un marquage axial,
il faut mettre une ligne continue (sauf s'il y a des problèmes de largeur de voies), mais ne lui donner
que la longueur indispensable sans toutefois descendre en dessous d'une cinquantaine de mètres en
rase campagne et une vingtaine de mètres en agglomération.
- Dans le cas des routes à trois voies, il faut dès que la visibilité devient insuffisante, affecter deux voies
à un sens de circulation (article 116).
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 170 -
Annexe informative 5.6 : Amenagement et signalisation de la chaussée
- Faire en sorte que le début d'une ligne continue ne surprenne pas l'usager, en l'annonçant toujours par
les marquages.
- Ne pas tracer de ligne continue de plus d'un kilomètre pour les routes a deux voies.
- Quand la largeur de chaussée est inférieure à 5,2 m et ne permet donc pas de réserver deux voies de
2,6 m au moins, il est déconseillé de réaliser un marquage axial.
- Les lignes discontinues axiales ou de délimitation des voies (types T1 et T’1 à forte prédominance des
vides sur les pleins) ;
- Les lignes discontinues d’annonce d’une ligne continue ou de dissuasion remplaçant une ligne
continue ou de délimitation des voies dans certains cas en agglomération (type T3 à forte
prédominance des pleins sur les vides) ;
- Les lignes discontinues de délimitation de la chaussée (T2 et T’2 à vide et pleins approximativement
équilibrés) ;
- Les lignes mixtes (ligne discontinue du type T1 ou T3 accolée à une ligne continue) qui ne peuvent
être franchies que si, au début de la manœuvre de dépassement la ligne discontinue se trouve la plus
proche du véhicule ;
Les flèches
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 171 -
Annexe informative 5.6 : Amenagement et signalisation de la chaussée
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 172 -
Annexe informative 5.6 : Amenagement et signalisation de la chaussée
Nous distinguons:
- Les lignes continues « STOP » ;
- Les lignes discontinues « CÉDEZ LE PASSAGE », d’effet des feux de signalisation, et de guidage en
intersection.
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 173 -
Annexe informative 5.6 : Amenagement et signalisation de la chaussée
Nous distinguons quatre types de marquage dans cette catégorie repartie en sept modulations. Le
tableau ci-après présente les différentes modulations et les caractéristiques y afférentes.
Tableau 0-18 : Caractéristiques géométriques des lignes discontinues
Dans le cadre de notre étude, nous utiliserons spécialement les types de modulation suivants : T1, T2,
T3, T4 et T’3.
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 174 -
Annexe informative 5.6 : Amenagement et signalisation de la chaussée
Pour une bonne compréhension des marquages, cinq types de modulations de lignes ont été
retenus, se différenciant par le rapport des pleins aux vides. La largeur des lignes est définie par
rapport à une largeur unité “u“ différente suivant le type de route :
- u = 7,5 cm sur les autoroutes, les routes à chaussées séparées, les routes à 4 voies de rase campagne;
- u = 6 cm sur les routes importantes, notamment sur les routes à grande circulation ;
- u = 5 cm sur toutes les autres routes ;
- u = 3 cm pour les lignes tracées sur les pistes cyclables ;
La valeur de « u » doit être homogène sur tout l’itinéraire. Au vu de l’importance des voies de
dessertes du PAD (route de 1 x 1 voie), nous proposons l’utilisation de la largeur u = 5 cm.
Le tableau ci-dessous indique pour chaque type de marquage la modulation et la largeur à adopter.
Tableau 0-19 : Largeur des lignes
Lignes
T3 2u Ligne de dissuasion ou d’annonce d’une ligne continue
discontinues T3
Lignes
T2 3u Ligne de rive de chaussée
discontinues T2
Lignes discontinues
de type T1
T1 2u Ligne de délimitation des voies sur route de 2 x 2 voies.
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 175 -
Annexe informative 5.6 : Amenagement et signalisation de la chaussée
Lignes discontinues Ligne de rive aux approches de certains carrefours et dans les
T’3
T’3 3u
bretelles de raccordement
AUTRES LIGNES
Lignes
transversales T’2 50 cm « cédez le passage »
cédez le passage
Lignes de
délimitations du continues 3u Délimitations du contour des îlots
contour des îlots
Lignes délimitant
Continue ou
les places de 2u Délimitations les places de stationnement
T’2
stationnement
Le type de ligne axiale à mettre en place est déterminé en fonction de la distance de visibilité.
La distance de visibilité est définie de manière précise comme la distance à laquelle un objet placé sur
l’axe de la route à 1 m au-dessus de la chaussée pour un observateur situé sur l’axe de la route et dont l’œil
est à 1 m au-dessus de la chaussée. Dans notre cas, nous avons calculé des distances de visibilité à partir du
logiciel Covadis 15.
À l’approche des points singuliers, la vitesse pratiquée par les véhicules a été prise égale à la vitesse de
référence de la route. Nous avons donc V15, qui est la vitesse dépassée par 15% des usagers, est égale à
la vitesse de référence (V15 = 60 km/h). Nous obtenons donc la valeur Δ=200 m correspondant à la distance
minimale de visibilité de dépassement adoptée. Ainsi, une ligne sera estimée continue au niveau des points
singuliers lorsque la distance de visibilité sera inférieure à 200 m.
Si la largeur de la chaussée entre les lignes de rive est supérieure à 13,50 m, il peut y avoir création d’une
zone centrale de séparation des sens de circulation de largeur supérieure à 1,5 m. Il est alors recommandé
d’utiliser la zone centrale pour séparer physiquement les deux sens de circulation. Les lignes de délimitation
du terre-plein central sont continues de largeur 3u.
Les lignes de délimitation des voies sont de type T1 de largeur 2u.
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 176 -
Annexe informative 5.6 : Amenagement et signalisation de la chaussée
En section courante
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 177 -
Annexe informative 5.6 : Amenagement et signalisation de la chaussée
Aux croisements et bifurcations dont le régime est la priorité à droite, la ligne de rive est
interrompue au droit de la chaussée de la voie affluente.
Si l'une des voies a la priorité sur l'autre, on doit placer dans le prolongement de la ligne de rive l'une
des lignes transversales définies à l'article 117-4.
Si en section courante la chaussée est délimitée par une ligne discontinue, la ligne de rive peut
être remplacée par une ligne de type T'3 et de largeur u dans intersections où il y a rabattement,
et ceci à partir de la première flèche de rabattement
Si l'intersection comporte une voie d'insertion, de décélération ou d'entrecroisement, la ligne qui la
sépare de la chaussée principale est du type T2 et de largeur 5u. Par ailleurs, si en section courante la
chaussée est délimitée par une ligne discontinue, cette ligne est remplacée par une ligne de type T'3
de largeur 3u sur 150 m au moins avant et après les voies d'insertion et de décélération (ou au
moins à partir de la première flèche de rabattement si l'intersection comporte un rabattement).
La ligne transversale est continue, a une largeur égale à 50 cm et s'étend sur toute la largeur des
voies affectées à la circulation des véhicules qui doivent marquer l'arrêt imposé par le panneau-
STOP. Elle ne doit jamais être tracée en l'absence du panneau-STOP.
Cette ligne n'est pas forcément le prolongement des bordures de la chaussée prioritaire. Elle doit
être implantée de façon que les véhicules à l'arrêt aient la meilleure visibilité possible du trafic de la
chaussée prioritaire, sans gêner en aucune façon ce dernier.
Sur les routes à double sens de circulation et en l'absence d'îlot, elle est précédée sur 10 à
20 mètres avant l'intersection par une ligne longitudinale continue, de largeur 2u, pour séparer les
deux sens de circulation. Cette ligne peut, soit être supprimée, soit être remplacée par une ligne
discontinue de type T3, en cas de largeur de chaussée insuffisante.
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 178 -
Annexe informative 5.6 : Amenagement et signalisation de la chaussée
La ligne transversale est constituée par une ligne discontinue de 50 cm de large et de modulation T'2.
Cette ligne s'étend sur toute la largeur des voies affectées à la circulation des véhicules qui doivent
céder le passage. Elle ne doit jamais être tracée en l'absence du panneau correspondant. Elle
marque la limite de la chaussée prioritaire.
Dans le cas où il y a une voie d'insertion, la ligne complétant le panneau AB3a est la ligne de type
T2 de largeur 5u délimitant cette voie.
Sur les routes à double sens de circulation et en l'absence d'îlot elle est précédée sur 10 à 20
mètres avant l'intersection par une ligne longitudinale continue, de largeur 2u, pour séparer les
deux sens de circulation. Cette ligne peut, soit être supprimée, soit être remplacée par une ligne
discontinue de type T3, en cas de largeur de chaussée insuffisante.
Il est nécessaire de marquer par une signalisation horizontale, et éventuellement verticale, les
passages prévus à l'intention des piétons pour la traversée des chaussées.
Les passages pour piétons sont délimités par des bandes rectangulaires ou parallélépipédiques
blanches parallèles à l'axe de la chaussée, d'une longueur minimale de 2,50 m en ville et d'une
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 179 -
Annexe informative 5.6 : Amenagement et signalisation de la chaussée
Dans le cas où le stationnement se fait en épi ou perpendiculaire, les limites sont matérialisées à
l’aide des lignes de couleur blanche, continue de largeur 2 u ou discontinue de type T’2 de largeur
2 u ou simplement amorcées.
Dans le cas d’un stationnement longitudinal, la matérialisation sera effectuée comme suit :
Ces points matériellement constitués d'un musoir sont normalement délimités par des lignes
continues de largeur 3u marquant la limite de la zone non circulée.
Les surfaces de chaussées normalement inutilisées dans ces zones peuvent être couvertes par des
hachures. Les hachures sont de couleur blanche inclinée à 2 (parallèlement à la rive) pour 1
(perpendiculairement à celle-ci) ; leur largeur est de 0,50 m et leur espacement, mesuré entre
parallèles est de 1,35 m.
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 180 -
Annexe informative 5.6 : Amenagement et signalisation de la chaussée
Entre les lignes continues de largeur 3u délimitant la zone non circulade, et les hachures ou les
bordures constituant le musoir, on laisse un espace de largeur 2u.
Ilots
Aux intersections notamment, il peut être utile d'interdire à la circulation certains espaces appelés
îlots. Ces îlots sont conçus soit pour séparer deux courants de circulation (îlots séparateurs), créer une
divergence (îlots directionnels) soit pour être contournés circulairement. Les différentes extrémités
d'un même îlot peuvent assurer différentes fonctions (divergence, convergence, séparation de
courants de sens opposés).
Ces îlots sont de préférence matérialisés par un terre-plein et des bordures basses franchissables qui
doivent être rendus visibles de nuit par de la peinture blanche rétro réfléchissante ou des dispositifs
rétro réfléchissants blancs. En agglomération ces dernières dispositions sont appliquées si la visibilité
de l'aménagement le nécessite. Toutefois, lorsqu'ils ont pour objet principal la protection des piétons,
ils doivent être délimités par des bordures hautes.
Concernant les ilots circulaires, Le terre-plein central d’un carrefour giratoire est délimité par une
ligne continue de largeur 3 u. En agglomération cette disposition est appliquée si la visibilité de
l'aménagement le nécessite. Les mini-giratoires, comportant un terre-plein central franchissable, sont
délimités par une ligne discontinue de type T’2 de largeur 3u.
La ligne séparant la voie d'insertion de la chaussée principale est du type T2 de largeur 5u.
De même pour une bretelle d'entrée, si la chaussée aval a le même nombre de voies que la
chaussée amont, on trace en prolongement du nez géométrique, une ligne de type T2 et de largeur
5u qui se poursuit jusqu'à la ligne de rive.
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 181 -
Annexe informative 5.6 : Amenagement et signalisation de la chaussée
Nous avons réalisé sur la base de ce qui précède la signalisation horizontale sur notre chaussée
et les résultats sont consignés dans le Tableau 7.
A tout ce qui a été fait, des performances ont été définies pour les différents produits de marquage.
Le marquage routier est soumis à une réglementation complexe concernant aussi bien les produits, leur
implantation que leurs performances.
La réglementation stipule que tout produit de marquage routier utilisé sur les voies ouvertes à la
circulation publique doit faire l’objet d’une attestation de conformité à des exigences techniques de
sécurité et d’aptitude à l’usage.
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 182 -
Annexe informative 5.6 : Amenagement et signalisation de la chaussée
En France, ce label est délivré par l’ASCQUER (Association pour la Certification et la qualification
des équipements de la route), organisme mandaté par AFNOR Certification, suite à un essai sur site
routier où les performances des produits sont mesurées après un cycle climatique complet et la
sollicitation par différents niveaux de trafic. Les produits portent alors la marque « NF- Équipements
de la route ».
La durabilité
La durée de vie fonctionnelle est exprimée en nombre de roues passées sur le marquage. L’échelle de
durabilité est exprimée par une classe P allant de 50 000 à 2 millions de passages de roues. Dans le cas
d’espèce, avec une projection du trafic sur 15 ans, nous avons obtenu en 2037, 100 444 passages de
roues, ce qui nous renvoie à la classe P2 de durabilité.
Tableau 0-20 : Classes de durabilité
La visibilité de nuit
La visibilité de nuit est caractérisée par le niveau de rétro-réflexion RI (lumière rétro-réfléchie vers le
conducteur d’un véhicule), sa valeur minimale est de 150 mcd/m²/lx sur l’ensemble du réseau lorsque
la visibilité de nuit est requise. Cela nous conduit à la classe R3, seuil minimal pour marquage rétro-
réfléchissant blanc et jaune permanent.
L’adhérence
L’adhérence du marquage est liée à sa rugosité ; elle est mesurée par le coefficient d’antiglissance dit
coefficient SRT. Pour tout produit dont l’adhérence peut être mesurée, le minimum requis pour la
certification est la classe S1 de valeur minimale fixée à 0.45 pour l’ensemble des marquages et à 0.55
pour les piétons.
- Classe S1 (0.45 < SRT < 0.50) qui est le seuil minimal général ;
- Classe S3 (0.55 < SRT < 0.60) qui est le seuil minimal pour passages cloutés ;
La visibilité de jour
La visibilité de jour est exprimée par le coefficient de luminance sous éclairage diffus Qd. Le niveau
minimal est fixé à 100 mcd/m²/lx pour les produits rétro-réfléchissants blancs, et à 80 mcd/m²/lx pour
le marquage jaune permanent ou temporaire.
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 183 -
Annexe informative 5.6 : Amenagement et signalisation de la chaussée
- Classe Q1 (80 < Qd < 100) qui est le seuil minimal pour marquage jaune permanent ou temporaire ;
- Classe Q2 (100 < Qd < 130) qui est le seuil minimal pour marquage blanc rétro-réfléchissant ;
L’ensemble des panneaux de signalisation de ce projet a été prévu dans le but d’attirer de façon
toute spéciale l’attention des usagers de la route aux endroits où leur vigilance doit redoubler en
présence d’obstacles ou de points dangereux.
La conception de cette signalisation a été faite suivant l’instruction interministérielle de la
République française sur la signalisation routière (IISR version 2008), relative à la signalisation de
danger, les intersections et régimes de priorités, la signalisation de prescription, la signalisation
d’indication et de service et enfin la signalisation temporaire (de chantier).
Quant à la mise en œuvre et à la qualité des produits, les prescriptions de l’ASCQUER mandatée
par l’AFNOR ont été utilisées.
Le tableau 5 ci-dessous résume les différents panneaux permanents mis en place, leur
utilisation, leur localisation et leur nombre. Ce travail résulte de l’étude de tracé réalisée et de la
présente étude de sécurité routière et de signalisation.
Tableau 0-21 : Localisation des différents panneaux de signalisation verticale permanente
A1a
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 184 -
Annexe informative 5.6 : Amenagement et signalisation de la chaussée
AB3a+Mc
Cédez le passage à l'intersection.
Signal avancé de l'AB3a
RAS RAS 00 Panneaux
En rase campagne, le panneau
avancé AB3b est obligatoirement mis
AB3b en place.
B21a1
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 185 -
Annexe informative 5.6 : Amenagement et signalisation de la chaussée
AB2
AB6
B5b
Limitation de vitesse
Nous les placerons aux zones ayant RAS PK0+100 01 Panneau
de forts virages.
B14
Fin de limitation de vitesse
Pour signaler aux usagers le retour à
la limitation de vitesse découlant de RAS RAS 00 Panneau
la réglementation générale, suite à
une limitation ponctuelle de vitesse
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 186 -
Annexe informative 5.6 : Amenagement et signalisation de la chaussée
Limitation de vitesse
Ce panneau notifie l'interdiction de RAS RAS 00 Panneau
dépasser la vitesse indiquée
C24B
EB10
EB20
Panneau de localisation du marché RAS RAS 00 Panneau
B21-1
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 187 -
Annexe informative 5.6 : Amenagement et signalisation de la chaussée
QUANTITÉS
PANNEAUX UTILISATION
TOTAUX
AK2
Chaussée rétrécie 00
AK3
Attention travaux : ce panneau impose aux
usagers le respect d’une règle élémentaire de
prudence consistant à prévoir la possibilité
d’avoir à adapter leur vitesse aux éventuelles 00
difficultés du passage en vue d’assurer leur
propre sécurité, celle des autres usagers de la
AK5 route et celle du personnel du chantier
AK14
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 188 -
Annexe informative 5.6 : Amenagement et signalisation de la chaussée
QUANTITÉS
PANNEAUX UTILISATION
TOTAUX
AK17
Fanion K1
Barrages. Signalisation de position de
travaux ou de tout autre obstacle de caractère 00
K2 temporaire
Dispositif conique
K5a Signalisation de position des limites
d’obstacles temporaires ou de chantier 00
Piquet K5b
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 189 -
Annexe informative 5.6 : Amenagement et signalisation de la chaussée
QUANTITÉS
PANNEAUX UTILISATION
TOTAUX
Balise d’alignement
K5c
Balise de guidage
K5d
K10
KC1
.
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 190 -
Annexe informative 5.6 : Amenagement et signalisation de la chaussée
Normes en vigueur
Dans le cas d’espèce, la norme française NF sur les équipements de la route. L’ASCQUER
mandatée par l’AFNOR peut être attribuée pour gérer la marque de certification produite « NF-
Equipements de la route ». Cette marque atteste de la conformité des produits aux normes françaises et
européennes.
Rétro-réflexion en bref
La rétro-réflexion est le phénomène de renvoi de la lumière vers sa source lumineuse, quel que
soit l’angle. De jour comme de nuit, la rétro-réflexion permet aux panneaux d’être visibles dans toutes
les conditions.
SES propose 3 types de revêtements rétro-réfléchissants :
- Classe 1 : 70 Cd/lux/m² - Rétro-réflexion garantie de 7 ans ;
Pour la signalisation verticale sur la voie express étudiée, nous proposons la classe 2 (Cl.2) dont
l’entretien se fera tous les 10 ans. Cette classe présente diverses recommandations.
Dimensions
Il existe sept gammes de dimensions définies dans l’instruction interministérielle sur la signalisation
routière.
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 191 -
Annexe informative 5.6 : Amenagement et signalisation de la chaussée
En règle générale, on utilise des panneaux de la gamme normale. Mais étant donné la largeur de la
chaussée et l’importance de la route à construire, il pourra être utilisé des panneaux de la grande
gamme, qui sont normalement employés sur les routes à plus de deux voies et sur certaines routes
nationales à deux voies.
B. DISPOSITIFS DE RETENUE
Les points traités sont définis par la norme NF EN 1317 (Road Restraint Systems) sur les
dispositions de retenue. Celle-ci définit les méthodes d’évaluation des performances des produits et
les conditions d’apposition du marquage CE.
Niveau de retenue
Le tableau ci-après présente en fonction de la vitesse, de la masse et de l’angle d’impact les différents
niveaux de retenue :
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 192 -
Annexe informative 5.6 : Amenagement et signalisation de la chaussée
Le choix du niveau de retenue dépend de plusieurs facteurs. Pour une route comme celle étudiée
possédant les caractéristiques suivantes :
- Une vitesse de référence de 90 km/h ;
Nous optons pour le niveau de retenue élevé (High) dont les caractéristiques sont les suivantes :
Masse Angle
Niveau Essais Vitesse (km/h) Type de véhicule
(kg) d’impact (°)
Camion non articulé
TB61 80 km/h 16 000
H3 20 Véhicule de
TB11 100 km/h 900
tourisme
Ce niveau résulte de deux essais effectués sur deux types de véhicules en fonction de la vitesse et de
l’angle d’impact.
B.2 Le niveau de sévérité de choc (les barrières de sécurité)
Trois niveaux de sévérité de choc sont définis, mais le plus défavorable (niveau C) peut ne pas être
admis dans certains pays. En France, le choix doit résulter d’une analyse de la configuration de la
section de voie traitée (arrêté RNER).
Les niveaux de sévérité de choc sont établis à partir des essais de choc avec véhicule de tourisme (y
compris niveaux H et L).
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 193 -
Annexe informative 5.6 : Amenagement et signalisation de la chaussée
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 194 -
Annexe informative 5.6 : Amenagement et signalisation de la chaussée
- Le niveau d’intrusion est utile pour apprécier le déversement des poids lourds ;
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 195 -
Annexe informative 5.6 : Amenagement et signalisation de la chaussée
- Un autre critère peut être retenu pour déterminer les conditions d’implantation : la déformation
dynamique D (correspondant au déplacement de la face avant du DR). Elle permet de vérifier que
les roues d’un véhicule ne se retrouvent pas dans le vide ;
Sur Accotement
Niveau de retenue minimum égal à celui de la section courante où est implanté l’ouvrage
(dérogation pour H4 si dispositif indisponible, niveau immédiatement inférieur) ;
Niveau de retenue adapté « au risque encouru déterminé en fonction du trafic de poids lourds, de
la hauteur de la chute, de la longueur de l’ouvrage et de son environnement ».
Au niveau du TPC en section courante nous obtenons pour une route où V = 60 km/h : Niveau de
retenue N2, W compatible avec l’espace disponible.
Nous avons utilisé les garde-corps comme dispositif de retenue sur les ouvrages hydrauliques
et ouvrages d’art.
Sur les ouvrages de moins de 16.00 m de long, nous avons utilisé les garde-corps de type S8 et
Comme dispositif de retenue des véhicules, nous avons opté pour les glissières de sécurité métalliques
et en béton type GBA au niveau de certains virages dangereux et ayant des rayons très faibles et à la
traversée des agglomérations.
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 196 -
Annexe informative 5.6 : Amenagement et signalisation de la chaussée
Dispositifs de retenue
Ils seront utilisés pour assurer en cas de sortie de la chaussée, une retenue des véhicules ou une
atténuation de la gravité des chocs contre obstacles. Ils seront utilisés dans les cas suivants:
- Tout le terre-plein central de la route principale ;
- Dans les courbes à l’extérieur de la chaussée lorsque le rayon est inférieur au minimal normal, sauf si
ces courbes sont en déblais ou en faible remblai en pente douce ;
- Devant tout obstacle dur situé à moins de 10m du bord extérieur des BAU.
Glissières de sécurité
Elles sont composées d’éléments de glissement de profil A, d’écarteurs et de supports C100 espacés
tous les 4 mètres en section courante (GS4) et tous les 2 mètres aux voisinages des obstacles (GS2).
Au cours d’un choc, les supports se plient, se détachent des lisses, et la glissière forme une poche. Le
véhicule est redirigé par la lisse qui joue le rôle de courroie.
Ce sont des dispositifs coulés en place et constitués d’un muret en béton de profil symétrique de 80cm
de hauteur et de 48cm de largeur à la base, faiblement armés à leur partie supérieure par deux fers
filants. Leur poids est d’environ 625kg par mètre linéaire.
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 197 -
Annexe informative 5.6 : Amenagement et signalisation de la chaussée
La variante « séparateurs en béton » a été retenue grâce aux nombreux avantages qu’elle présente en
matière de sécurité routière :
- Infranchissables : efficacité en tant que barrière de sécurité du fait de la très grande inertie liée à leur
poids et à la continuité du dispositif ;
- L’effet « glissière » et la remise du véhicule sur sa trajectoire : le premier obstacle rencontré par les
roues est une petite marche d’une hauteur variant de 8 à 15 cm ; « talon » qui fait office de « chasse-
roue » ;
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 198 -
Annexe informative 5.6 : Amenagement et signalisation de la chaussée
GBA
EN PLACE A CONSTRUIRE
PK DÉBUT PK FIN COTE PK DÉBUT PK FIN COTE
Sur l’axe de la
RAS RAS 0+000 0+480
chaussée
C. Ralentisseurs routiers
- Ralentisseurs de type trapézoïdal : ils sont interdits sur des voies où le trafic est supérieur à 3000
véhicules en moyenne journalière annuelle ;
- Ralentisseur de type plateau : ils sont implantés sans restriction sur toutes les voies ;
- Ralentisseur de type coussin : ils sont implantés sans restriction sur toutes les voies ;
- Ralentisseur de type bande sonore : ils sont implantés sur les voies dont la déclivité est supérieure à
5%, dans les virages de rayon supérieur à 200m.
Implantation
L’implantation des ralentisseurs est limitée aux entrées et sorties des agglomérations, aux entrées et
sorties des villes et villages, des écoles, des marchés, des hôpitaux et autres places regroupant
généralement un grand nombre de personnes ainsi qu’aux péages et pesages routiers, aux aires de
service ou de repos routières ou autoroutières.
D. Barrières de sécurité
Les barrières de sécurité ont pour but de sécuriser la circulation piétonnière dans les zones de forte
affluence principalement les marchés. Il s’agit d’ouvrages en béton de 1 m d’hauteur à implanter
autour des marchés.
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 199 -
Annexe 6 : Dévis quantitatif et estimatif du parking
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry - 200 -
THEME : CONCEPTION, DIMENSIONNEMENT, OPTIMISATION ET AMENAGEMENT
D’UNE ROUTE ET DUNE AIRE DE STATIONNEMENT EN PAVES AVEC ASSISE EN
1.1 Installation du chantier, amenée et repli du matériel FFT 1 393 965 000 393 965 000
1.2 Etudes d'exécution FFT 1 107 880 000 107 880 000
1.3 Démolition des ouvrages existants m3 185 72 500 13 412 500
1.4 Démolition des ouvrages existants en béton armé m3 -
TOTAL 1 515 257 500
2 TRAVAUX DE TERRASSEMENTS -
2.1 Décaissement de la plateforme existante et mise en dépôt du matériau (H<60cm) m3 33 796 12 200 412 311 200
2.2 Purge (H>60cm) de matériau de mauvaise tenue y/C remblai de substitution m3 63 317 24 035 1 521 824 095
2.3 Enrochement en moellons 200/300 pour bas-fond(zone de mangrove) m3 19 800 31 500 623 700 000
2.4 Mise en forme plate forme m3 100 600 1 030 103 618 000
2.5 Déblais rocheux m3 15 000 -
TOTAL 4 2 661 453 295
3 STRUCTURE CHAUSSEE
3.1 Couche de fondation en pouzzolane ,provenant de déblai m3 7 900 -
3.2 Couche de fondation en pouzzolane ,prov de d'emprunt m3 35 820 22 550 807 741 000
3.3 Fourniture et mise en œuvre PRS Geocell-NEOLOY 330-150-C m3 100 595 11 290 1 135 717 550
3.4 Fourniture et mise en œuvre de feutre Géotextile 200g/m² pour séparation m3 100 595 2 890 290 719 550
3.5 Couche de base en grave concassée 0/31.5 m3 19 141 42 500 813 492 500
3.6 Couche de base en grave ciment GC3 m3 3 400 55 000 187 000 000
Stabilisation des talus de remblais Hmax =4m avec la technique de confinement des sols
3.7 m² 900 115 000 103 500 000
(geocells) y compris végétation
3.8 Perrés maçonnés pour protection des talus m² 23 500 -
TOTAL 4 3 338 170 600
4 REVETEMENT
4.1 Imprégnation sablé m² 1 800 -
4.2 Enrobe dense ou béton bitumineux m² 30 450 -
4.3 Revêtement trottoir en bicouche (1m de large) ml 7 500 -
- 201 -
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry
THEME : CONCEPTION, DIMENSIONNEMENT, OPTIMISATION ET AMENAGEMENT
D’UNE ROUTE ET DUNE AIRE DE STATIONNEMENT EN PAVES AVEC ASSISE EN
Revêtement en pavés mécaniques autobloquants de type de 13 cm d'épaisseur ou
4.4 m² 74 188 28 000 2 077 264 000
équivalent
4.5 Pavés autobloquants de 8 cm sur trottoirs m² 8 951 17 350 155 299 850
TOTAL 4 2 232 563 850
5 ASSAINISSEMENT ET RESEAUX
5.1 Caniveaux de type R1 de section 60x60 ml 5 850 91 350 534 397 500
5.2 Caniveaux de type R2 de section 60x70 ml 3 570 91 350 326 119 500
5.3 Dalette pour caniveaux ml 751 43 500 32 668 500
5.4 Mise en œuvre de réservations pour réseau fibre optique ml 5 086 7 300 37 127 800
Chambre de tirage de type L3T (dimensions intérieurs Lxlxh = 1380x520x600mm y
5.5 u 20 616 250 12 325 000
compris couvercle en fonte)
5.6 Bordure de type t2 ml 2 204 13 050 28 762 200
5.7 Bordure de type t3 m3 14 050 -
5.8 Corps de dalot en Béton-armé de section 3x2.50x2.00 ml 20 1 822 500 36 450 000
5.9 Corps de dalot en Béton-Armé de section 2x2.00x2.50 ml 85 1 350 000 114 750 000
5.10 Corps de dalot en béton armé de section 1.00x1.00 ml 85 402 500 34 212 500
5.11 Béton arme dose a 350 kg/m3 pour ouvrages divers m3 245 250 000 61 250 000
TOTAL 4 1 218 063 000
6 SIGNALISATION -
6.1 Ligne discontinue type T3 u 12 1 800 21 600
6.2 Ligne discontinue type T1 u 1 700 -
6.3 Ligne discontinue type T2 u 9 422 2 100 19 786 200
6.4 Ligne axiale continue u 4 711 2 000 9 422 000
6.5 Flèche de direction de rabattement u 14 100 -
6.6 Ligne continue stop u 56 7 400 414 400
6.7 Panneaux de signalisation type octogonal u 8 307 000 2 456 000
6.8 Panneaux de signalisation type rond u 6 225 400 1 352 400
6.9 Panneaux de signalisation triangulaire u 6 173 200 1 039 200
TOTAL 5 34 491 800
TOTAL HT 10 000 000 045
TVA 19,25% 1 925 000 009
TOTAL TTC 11 925 000 054
AIR (2,2%) 220 000 001
- 202 -
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THEME : CONCEPTION, DIMENSIONNEMENT, OPTIMISATION ET AMENAGEMENT
D’UNE ROUTE ET DUNE AIRE DE STATIONNEMENT EN PAVES AVEC ASSISE EN
NET A MANDATER 9 780 000 044
- 203 -
Mémoire de Fin d’Etude, rédigé et présenté par : ABOYA Brigitte Lauriane et TOGANG TAGNE Junior Landry