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Paix-Travail-Patrie Peace-Work-Fatherland
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
UNIVERSITE DE DOUALA
UNIVERSITY OF DOUALA
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FACULTE DE GENIE INDUSTRIEL FGI
FACULTY OF INDUSTRIAL ENGINEERING
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BP 2701 Douala Tél: (237) 33 01 43 30/31 SITE Web: www.fgi-ud.org
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DEPARTEMENT HYGIENE-SECURITE ET SURETE INDUSTRIELLE
DEPARTMENT HEALTH-SECURITY AND INDUSTRIAL SAFETY
Thème :
Encadreur Académique :
Encadreur professionnel
Dieudonné BITONDO. Ir, Phd, Pr
Chef de département HSSI Aurelie MELINGUI
Faculté de Génie Industriel Consultante CLUB HSE
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Présenté par :
A été soutenu le :
I
FICHE DE DEPOT DES MEMOIRES
Département : Hygiène–sécurité et sûreté industrielle
Nom et Prénom de l’étudiant : ZO’OBO ENGOLO Gareth Martinien
Matricule : 13G00290
Date et lieu de naissance : 27 Mai 1993 à SANGMELIMA
Tel : 693314752/ email : garethmartinienzooboengolo@gmail.com
Thème : Contribution à la mise en place d’un système d’évaluation des performances dans le
cadre de la supervision Hygiène-Sécurité-Environnement des routes et parking autour du
stade de JAPOMA.
N° d’enregistrement :
RESUME DU MEMOIRE (version courte)
La CAN que va abriter le Cameroun en 2019 est le principal défis face auquel il fait face,
car cette dernière a permis la mise sur pieds d’un certain nombre d’infrastructures sportives
nous avons entre autres la construction du complexe Sportif de JAPOMA à Douala. Le
CLUB HSE se voit octroyé le projet de supervision du Plan de gestion environnemental et
social pour le projet d’ouverture des voies et d’aménagement d’un parking autour du
complexe sportif de JAPOMA. les accidents étant sources de pertubation de travail il est
important de mettre sur pieds des mécanismes qui vont permettre une vue d’ensemble de la
performance HSE pour permettre une meilleure réactivité du système face aux aléas
rencontrés d’où l’orientation qui porte sur la mise en place d’un système d’évaluation des
performances HSE pour les projets de routes et d’aménagement du parking autour du
stade de JAPOMA.
Nom du superviseur académique : Pr. BITONDO Dieudonné
Je soussigné, ZO’OBO ENGOLO Gareth Martinien, atteste que le présent mémoire est
le fruit de mes travaux effectués à l’association CLUB HSE, sous la supervision académique
du Pr. BITONDO Dieudonné, chef de département Hygiène-Sécurité et Sûreté Industrielle,
enseignant à la Faculté de Génie Industriel de l’université de Douala.et de l’encadreur
professionnel Mme. MELINGUI Aurelie, Consultant
Ce mémoire est authentique et n’a pas été antérieurement présenté pour l’acquisition de
quelque grade universitaire que ce soit.
Date :
Validation du mémoire
Visa encadreur professionnel Visa chef de département
Visa superviseur
II
Déclaration de l'Etudiant
Matricule : 13G00290
Signature
III
Attestation des Encadreurs
Nous attestons que le mémoire intitulée « Contribution à la mise en place d’un système
d’évaluation des performances dans le cadre de la supervision HSE des routes et
parking autour du stade de JAPOMA » est le fruit des travaux de recherche menés par
l’étudiant ZO’OBO ENGOLO Gareth Martinien, matricule 13G00290 sous notre
encadrement pour l'attribution du diplôme d'Ingénieur de la Faculté de Génie Industriel
Option : Hygiène-Sécurité et Sûreté Industrielle, de l'Université de Douala-Cameroun.
IV
AVANT-PROPOS
La Faculté de Génie Industriel FGI est un établissement d’enseignement Supérieur
appartement à l’Université de Douala. Les étudiants y sont admis par concours. On y pratique
le système Licence-Master-Doctorat (LMD) avec une prédominance du Master. Des
programmes officiels régissent le déroulement des enseignements dans la faculté.
Les études dans le premier cycle ont pour objectif d'initier les étudiants aux techniques
industrielles. Ils sont formés pour assister les ingénieurs en génie industriel. La validation de
toutes les Unités d’Enseignement (UE) du 1er cycle correspondant au nombre de crédits agréé
donne droit à une admission au 2ème cycle et à une obtention d'une Licence de Faculté de
Génie Industriel après rédaction d’un rapport de stage.
Le second cycle couvre quatre semestres. Toutefois après trois semestres d’enseignement
les étudiants peuvent aller en stage long en entreprises pendant un semestre soit tout au long
du quatrième semestre.
Les études du 2nd cycle sont sanctionnées par l’obtention du diplôme d’Ingénieur en Génie
V
SIGLES DENOMINATIONS
TELECOMMUNICATION ET TECHNIQUES DE
TTIC
L’INFORMATION DE LA COMMUNICATION
D’autres Départements peuvent être créés en tant que de besoin par un arrêté du Ministre
en charge de 1'Enseignement Supérieur. Les enseignements sont coordonnés à chaque
niveau par un coordinateur désigné conformément à la réglementation en vigueur.
L’objectif déclaré du stage effectué dans le cadre des activités de l’association CLUB
HSE est la présentation en vue de l’obtention d’un diplôme d’ingénieur de la faculté génie
VI
industriel, d’un mémoire de fin d’études intitulé sous le thème : « Contribution à la mise
en place d’un système d’évaluation des performances dans le cadre de la supervision
HSE des routes et parking autour du stade de JAPOMA ».
VII
Je dédie ce modeste travail à mes parents :
ENGOLO ROLAND
ET
ASSA’ALE ROSETTE
VIII
REMERCIEMENTS
Je tiens à adresser mes vifs et sincères remerciements à tous ceux qui ont contribué à
l’aboutissement de ce mémoire de fin d’étude d’ingénieur, en particulier :
L’Eternel Dieu Tout Puissant, mon guide durant ma formation, qui a manifesté son
omniprésence à chaque instant de ma vie académique et surtout pendant la période de
rédaction de ce travail de fin d’études ;
Pr. Robert NZENGWA, Doyen de la Faculté de Génie Industriel pour la formation
Qu’il ne cesse de nous apporter ;
Pr. Dieudonné BITONDO, chef de Département Hygiène-Sécurité et Sûreté
Industrielle, enseignant à la Faculté de Génie Industriel de l’Université de Douala pour
avoir accepté d’encadrer ce travail de mémoire ;
Les enseignants et le personnel administratif de la Faculté de Génie Industriel pour
tous les enseignements et le suivi ;
M. EBOKO APO Thomas, directeur générale de l’association CLUB HSE pour
m’avoir accordé ce stage de fin d’étude ;
Mme MELINGUI Aurelie pour sa disponibilité, son soutien professionnel, ses
conseils, et l’intérêt qu’elle a porté à cette étude ;
Mes amis qui sont devenu ma famille pour leurs soutiens durant les moments difficiles
de ma formation;
Tous Mes camarades pour les échanges de documentations ayant ainsi facilité
l’élaboration de notre travail et aussi pour avoir cultivé un esprit de solidarité et de
fraternité, facilitant ainsi notre insertion dans le milieu éducatif ;
A tous ceux qui de près ou de loin m’ont soutenu mais dont les noms ne sont pas
présents.
IX
Liste des tableaux
Tableau 1: Tableau de cohérence ............................................................................................. 38
Tableau 2 : Synthèse de la démarche méthodologique ............................................................ 44
Tableau 3: Tableau de fonctionnel ........................................................................................... 60
Tableau 4: Tableau de fonctionnel (suite) ................................................................................ 61
Tableau 5: Degré d'appartenance à un process......................................................................... 62
Tableau 6: Hiérarchisation des fonctions ................................................................................. 63
Tableau 7: Tableau de synthèse ............................................................................................... 63
Tableau 8: Tableau de synthèse ............................................................................................... 64
Tableau 9: Tableau de cause fonction FP1............................................................................... 67
Tableau 10: Cause de l'événement redouté de FP4 .................................................................. 69
Tableau 11: Cause de l'événement redouté de FC8.................................................................. 71
Tableau 12: Causes de l'événement redouté de la fonction FC7 .............................................. 73
Tableau 13 : Cause de l'événement redouté de la fonction FC5 .............................................. 75
Tableau 14: Grille AMDE ........................................................................................................ 76
Tableau 15: Grille AMDE (suite)............................................................................................. 77
Tableau 16: Grille AMDE (suite et fin) ................................................................................... 78
Tableau 17: Grille GRAI pour le pilotage du service HSE ...................................................... 80
Tableau 18: Objectifs des centres de décisions de la fonction gérer la signalisation (GS) ...... 82
Tableau 19: Objectifs du centre de décision protéger la santé et la sécurité des travailleurs
(PSST) ...................................................................................................................................... 83
Tableau 20: Objectifs des centres de décisions de la fonction protéger l'environnement (PE) 84
Tableau 21: Objectifs des centres de décisions gérer les déchets (GD) ................................... 85
Tableau 22:Variable de décisions des centres de décisions de la fonction gérer la signalisation
(GS) .......................................................................................................................................... 86
Tableau 23 Variable de décisions des centres de décision protégé la santé et la sécurité des
travailleurs (PSST) ................................................................................................................... 87
Tableau 24: Variable de décisions des centres de décisions de la fonction protéger
l'environnement (PE) ................................................................................................................ 88
Tableau 25: Variables de décisions des centres de décisions de la fonction gérer les déchets
(GD) ......................................................................................................................................... 89
Tableau 26:Indicateurs des centres de décisions de la fonction gérer la signalisation (GS) .... 90
X
Tableau 27 Indicateurs des centres de décision protégé la santé et la sécurité des travailleurs
(PSST) ...................................................................................................................................... 91
Tableau 28: Indicateurs des centres de décisions de la fonction protéger l'environnement (PE)
.................................................................................................................................................. 92
Tableau 29: Indicateurs des centres de décisions gérer les déchets (GD) ................................ 93
Tableau 30: Cohérence du niveau stratégique de la fonction gérer la signalisation ................ 94
Tableau 31:Cohérence du niveau tactique de la fonction gérer la signalisation ...................... 95
Tableau 32: Cohérence du niveau opérationnel de la fonction gérer la signalisation .............. 96
Tableau 33: Cohérence du niveau stratégique de la fonction gérer la santé et la sécurité des
travailleurs ................................................................................................................................ 97
Tableau 34: Cohérence du niveau tactique de la fonction gérer la santé et la sécurité des
travailleurs ................................................................................................................................ 98
Tableau 35: Cohérence du niveau opérationnel de la fonction gérer la santé et la sécurité des
travailleurs ................................................................................................................................ 99
Tableau 36: Cohérence du niveau stratégique de la fonction protéger l’environnement ....... 100
Tableau 37:Cohérence du niveau tactique de la fonction protéger l’environnement ............. 101
Tableau 38: Cohérence du niveau opérationnel de la fonction protéger l’environnement .... 102
Tableau 39: Cohérence du niveau stratégique de la fonction gérer les déchets ..................... 103
Tableau 40:Cohérence du niveau tactique de la fonction gérer les déchets ........................... 104
Tableau 41: Cohérence du niveau opérationnel de la fonction gérer les déchets .................. 105
Tableau 42: Tableau de spécification de l'indicateur GS1 ..................................................... 107
Tableau 43: Tableau de spécification de l'indicateur PPSPS 1 .............................................. 108
Tableau 44: Tableau de spécification de l'indicateur PE1...................................................... 109
Tableau 45: Tableau de spécification GD1 ............................................................................ 110
Tableau 46: Tableau de spécification GS2 ............................................................................. 111
Tableau 47: Tableau de spécification PPSP2 ......................................................................... 112
Tableau 48: Tableau de spécification PE3 ............................................................................. 113
XI
Listes des figures
Figure 1: Structure centralisée ................................................................................................. 16
Figure 2: Structure hiérarchisée .............................................................................................. 17
Figure 3: Structure distribuée .................................................................................................. 17
Figure 4: Structure distribuée supervisée ................................................................................ 18
Figure 5:Structure coordonnée ................................................................................................. 18
Figure 6:Grille GRAI .............................................................................................................. 33
Figure 7: Démarche GRAI ...................................................................................................... 36
Figure 8: phase de méthode GRAI .......................................................................................... 37
Figure 9: Organigramme du CLUB HSE ................................................................................. 42
Figure 10: Diagramme bête à cornes ....................................................................................... 45
Figure 11: Diagramme illustratif de la pieuvre ....................................................................... 46
Figure 12: Diagramme d'Ishikawa ........................................................................................... 47
Figure 13: Diagramme bête à cornes........................................................................................ 51
Figure 14: Actigramme du niveau A-0 .................................................................................... 52
Figure 15: Actigramme de niveau A0 ...................................................................................... 52
Figure 16: Actigramme de niveau A1 ...................................................................................... 53
Figure 17: Actigramme du niveau A2 ...................................................................................... 53
Figure 18: Actigramme de niveau A13 .................................................................................... 54
Figure 19:Diagramme pieuvre ................................................................................................. 55
Figure 20: Courbe ABC/Pareto ................................................................................................ 64
Figure 21: Diagramme d'Ishikawa pour FP1 ........................................................................... 66
Figure 22: Dysfonctionnement de la fonction FP4 .................................................................. 68
Figure 23 : Dysfonctionnement de la fonction FC8 ................................................................. 70
Figure 24:Dysfonctionnement de la fonction FC7 ................................................................... 72
Figure 25:Dysfonctionnement de la fonction FC5 ................................................................... 74
XII
Table des matières
Liste des tableaux ...................................................................................................................................x
Listes des figures................................................................................................................................... xii
Table des matières ............................................................................................................................... xiii
Liste des abréviations .......................................................................................................................... xvi
GLOSSAIRE...................................................................................................................................... xviii
Résumé .................................................................................................................................................. xx
Abstract ................................................................................................................................................. xx
I.1. Contexte et justification de l’étude .......................................................................................... 1
I.2. Problématique de l’étude .......................................................................................................... 3
I.3. Question de recherche ............................................................................................................... 3
I.3.1. Question générale .............................................................................................................. 4
I.3.2. Questions spécifiques ........................................................................................................ 4
I.4. Objectifs de l’étude.................................................................................................................... 4
I.4.1. Objectif général de l’étude ................................................................................................ 4
I.4.2. Objectifs spécifiques de l’étude ........................................................................................ 4
I.5. Importance de l’étude ............................................................................................................... 4
I.6. Délimitation de l’étude .............................................................................................................. 5
I.7. Organisation de l’étude ............................................................................................................. 5
II. Revue de la littérature ............................................................................................................... 5
II.1. La performance ......................................................................................................................... 5
II.1.1. Définition et généralité ...................................................................................................... 6
II.1.2. Nouvelles méthodes de mesure de la performance ......................................................... 9
II.2. Pilotage des systèmes de production ...................................................................................... 12
II.2.1. Définition et généralité .................................................................................................... 12
II.2.2. Les différentes structures de pilotage ............................................................................ 15
II.2.2.1. Structure centralisée ............................................................................................... 15
II.2.2.2. Structure hiérarchiser ............................................................................................. 16
II.2.2.3. Structure distribuée ................................................................................................ 17
II.2.2.4. Structure distribuée supervisée .............................................................................. 17
II.2.2.5. Structure coordonnée .............................................................................................. 18
II.3. Système d’évaluation de performance ................................................................................... 18
II.3.1. Indicateurs de performance (IP) .................................................................................... 19
II.3.1.1. Rôle des indicateurs de performance ..................................................................... 20
XIII
II.3.1.2. Typologie et diversité d’indicateurs ....................................................................... 21
II.3.1.3. Qualités requises pour un indicateur de performance ......................................... 23
II.3.2. Le système d’évaluation de performance (SEP) ........................................................... 25
II.3.2.1. Le système ................................................................................................................ 25
II.3.2.2. Le SEP : système complexe ..................................................................................... 25
II.3.2.3. Structure d’un SEP ................................................................................................. 26
II.3.2.4. Méthode de mise en place d’un SEP ...................................................................... 27
II.3.3. Synthèse ............................................................................................................................ 31
II.3.4. Démarche de la méthode GRAI ..................................................................................... 32
II.3.4.1. La méthode ECOGRAI........................................................................................... 35
II.3.4.2. L’approche originale d’ECOGRAI ....................................................................... 35
III. Cadre de l’étude et démarche méthodologique .................................................................... 40
III.1. Cadre de l’étude................................................................................................................... 40
III.1.1. Présentation du CLUB HSE ........................................................................................... 40
III.1.1.1. Mission ou Objectifs du CLUB HSE ..................................................................... 40
III.1.1.2. Organisation et Organigramme ............................................................................. 41
III.1.1.3. Les activités du CLUB ............................................................................................ 42
III.1.1.4. Les partenaires ........................................................................................................ 42
III.2. Démarche méthodologique de l’étude ............................................................................... 43
III.2.1. Analyse initiale : Analyse fonctionnelle interne ............................................................ 45
III.2.1.1. Analyse du besoin : Bête à cornes .......................................................................... 45
III.2.1.2. Analyse de l’environnement du service HSE : la pieuvre .................................... 46
III.2.1.3. Analyse SADT: System Analysis and Design Technic ......................................... 46
III.3.1. Analyse des dysfonctionnements .................................................................................... 47
III.3.1.1. Analyse de causes à effets : Ishikawa ..................................................................... 47
III.3.1.2. Analyse des modes de défaillances et de leurs effets : AMDE ............................. 47
III.3.2. Modélisation du système de pilotage.............................................................................. 48
III.3.2.1. Niveaux de décision ................................................................................................. 49
III.3.2.2. Identification des fonctions ..................................................................................... 49
III.3.2.3. Les types d’informations......................................................................................... 49
III.3.2.4. Identification des objectifs ...................................................................................... 49
III.3.2.5. Identification des variables de décisions................................................................ 49
IV. Résultats ................................................................................................................................... 51
IV.1. Résultats de l’analyse initiale : Analyse fonctionnelle interne ........................................ 51
IV.1.1. Analyse du besoin : Bête à cornes .................................................................................. 51
IV.1.2. Analyse SADT: System Analysis and Design Technic ................................................. 52
XIV
IV.1.3. Analyse de l’environnement : la pieuvre ....................................................................... 54
IV.2. Résultats de l’analyse des dysfonctionnements ................................................................. 64
IV.2.1. Analyse de cause à effet : Ishikawa ................................................................................ 64
IV.2.2. Analyse des modes de défaillances et de leurs effets : AMDE ..................................... 75
IV.3. Résultats de la modélisation ............................................................................................... 79
IV.3.1. Niveaux de décision ..................................................................................................... 79
IV.3.2. Identification des fonctions ......................................................................................... 79
IV.3.3. Les types d’informations............................................................................................. 79
IV.3.4. Identification des objectifs .......................................................................................... 81
IV.3.5. Identification des variables de décisions.................................................................... 86
IV.3.6. Identification des indicateurs de performances et analyse de cohérence ............... 90
IV.3.7. Spécification des indicateurs .................................................................................... 106
V. Conclusion et recommandation ................................................................................................ 114
Références bibliographiques ............................................................................................................ 116
ANNEXES ........................................................................................................................................... xxii
XV
Liste des abréviations
AFGI : Agence Française de Gestion Industrielle
CD : Centre de Décision
GS : Gérer la Signalisation
I : Indicateur
IP : Indicateur de performance
XVI
ONG : Organisation Non Gouvernementale
PE : Protéger l’Environnement
VD : Variable de décision
XVII
GLOSSAIRE
Analyse fonctionnelle : démarche qui consiste à rechercher et à caractériser les fonctions
offertes par un produit/service pour satisfaire les besoins de son utilisateur/bénéficiaire ;
Compétence : aptitude à mettre en pratique des connaissances et des savoir-faire pour obtenir
les résultats escomptés ;
Indicateur : donnée choisie, associée à un critère, caractère, signe, qui permet de distinguer
une chose, une notion, de porter un jugement d’appréciation, destiné à en observer les
évolutions à intervalles définis ;
Modélisation : conception d’un model selon les objectifs et les moyens utilisés ;
Performance : résultat obtenu dans l’exécution d’une tâche ou le chiffre qui mesure ce
résultat ;
Variables de décision : représentent les points d’action disponibles pour atteindre les
objectifs ;
XIX
Résumé
Abstract
XX
Nowadays industrial evolution has contributed to a steady economic growth which, in its turn,
has improved the living standard of the populations. Nevertheless, it is useless to talk about
industrial growth without first of all reflecting on the health of workers and related
stakeholders then the people directly involved in the economic activity and finally the
protection of the environment and cultural background. Consequently, the HSE CLOB greatly
favors the promotion and integration of the HSE concept in the domestic enterprises. In the
process of preparing the 2019 AFCON (African Cup Of Nations), Cameroon is putting in
place sports infrastructures, but faces a certain number of challenges, among which the supply
on time of stadia and their access ways. Hence, the project related to the JAPOMA sport
complex. While clearly acknowledging that public works usually involve accidents (for
workers, the populations and environment side effects) which negatively impact the
realization of the project with delays in the supply of the project. That is why we thought it
worth to reflect on the “contribution to the putting in place of an evaluation performance
system in the HSE supervision of roads and parking surrounding the JAPOMA
stadium.” To reach our objectives, we cross-examined the HSE service to sort out its various
components and draw their interactions. Besioles we gave priority to functions in order to
focus only on the most useful ones for the service. That was possible with the board of
responsibilities and PARETO tools. The results of that work enabled us to make a critical
analysis of all the problems identified on the functions on which we focused in order to
identify the most sensitive elements to AMDE. To the end, we erected as model the steering
system of the HSE service with the help of the GRAI method and the results of initial analysis
and the problems identified in order to state the objectives, the activities to be undertaken, the
performance indicators and actions to be considered as results. We defined 19 targets,
identified 22 performance indicators and established 24 variable decisions or of actions. All
those various elements were put in a specific table to enable a better understanding and
wistful use and thus, contribute to a supply service of better quality
XXI
I. Introduction générale
I.1. Contexte et justification de l’étude
Les années 1980 ont été celles de la Qualité ; des milliers d’entreprises ont soumis leurs
processus au crible de la certification ISO 9000. Au milieu des années 1990, une prise de
conscience de plus en plus pressante des enjeux environnementaux s’est concrétisée par la
certification ISO 14000. Ainsi améliorer ses processus de production n’est plus le seul enjeu
car l’impact d’une action en un point du globe se répercute tout autour [1].
En effet durant les dernières décennies, les activités humaines ont engendré une croissance
économique sans précédents qui a favorisé l’élévation du niveau de vie. Or cette croissance
économique et démographique s’effectue à un rythme plus soutenu que la réduction des
dégradations environnementales [2] d’une part et une augmentation considérable des
accidents de travail et les catastrophes technologique d’autre part. Nous présentons ces
quelques catastrophes qui ont impulsées la prise en compte des aspects environnementaux car
causant plusieurs morts, une perte de biens et la destruction de l’environnement nous avons
donc entre autres :
Minamata – Japon en 1955 pollution au mercure
Feyzin– France 1966 Incendie d'une industrie pétrochimique causant 18 morts avec
l’émission de gaz
Manche - France en 1967 marée noire du Torre Canyon
Flixborough – Grande Bretagne en 1974 Explosion sur un site industriel 28 morts
avec émission de gaz
Seveso – Italie en 1976 Fuite de dioxine d'une usine chimique Pas de mort sur le coup,
mais 37 000 personnes touchées et une pollution de l’air
Bhopal – Inde en 1984 Fuite d'un gaz toxique iso-cyanate Environ 2500 morts et
250000 malades et pollution de l’air
Mexico – Mexique en 1984 Explosion d'une citerne de gaz de pétrole liquéfié Plus
de 500 morts et 7 000 blessés avec émission de gaz ;
Nsam – Cameroun en 1998 Perte de 100000 litres d’essence super, Perte de plusieurs
wagons citernes et des vies humaines ;
Toulouse - France en 2001 Explosion d'un site industriel nitrate d’ammonium 30
morts et plus de 2 000 blessés.
1
De ce faite il est de la responsabilité des entreprises de prendre en compte les différents
impacts que présentent leurs activités en termes d’hygiène, de santé et sécurité et
d’environnement.
L’hygiène du travail, la santé et la sécurité au travail et l’environnement sont des disciplines
qui s’occupe de la gestion durable de l’environnement (l’environnement professionnel) de
manière à ce qu’il soit optimum pour la santé et le bien être des travailleurs et qui intégrer les
composantes de l’environnement biophysique (faune, flore, sol, air et humain) en d’autre
termes elles permettent une meilleure intégration des aspects HSE (hygiène sécurité
environnement) et favorise donc un gain de productivité et un gage d’amélioration. Ces trois
(03) notions pris séparément ont certes de la valeur mais associer sont à l’origine de nouvelles
notions telle que la responsabilité sociétale et le développement durable.
La responsabilité sociétale des organisations (RSO) n’est pas qu’un concept théorique,
c’est d’abord une orientation stratégique et un ensemble de pratiques qu’une organisation
décide d’adopter pour accomplir de manière efficace sa mission : il n’est pas possible
d’obtenir le droit d’exercer ses activités sans le consentement des principales parties
prenantes; il n’est pas possible de développer ses marchés sans une réputation d’organisation
responsable et sans faire la preuve que cette réputation est fondée; il n’est pas possible
d’obtenir de projet sans respecter les principes de bonne gouvernance. Dans ce contexte, agir
conformément aux principes de la RSO devient une nécessité pour toute organisation [1].
Développées dès l’après-guerre, les préoccupations liées à l’environnement et à
l’épuisement des ressources naturelles ont été popularisées au début des années soixante-dix
avec les travaux du Club de Rome, avant d’acquérir une reconnaissance internationale. En
effet la notion de développement durable prend effectivement corps avec la Commission
Brundtland, commission mondiale de l’ONU pour l’environnement et le développement en
1983, On retient surtout que, pour être soutenable, le développement « doit répondre aux
besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux
leurs ». Mais ce projet implique aussi une participation active de la population, et en
particulier le maintien ou la réintroduction du pouvoir des acteurs locaux dans les pays en
développement. [3]
L’Etat du Cameroun dans l’optique d’accompagner cette manière de penser met donc à la
disposition de ses entreprises une série de loi, de décret, d’arrêté et de décision pour permettre
la promotion de la gestion durable de l’environnement, de protéger la santé et la sécurité de
leurs employés, d’augmenter leurs productions et enfin de prétendre à de nouveaux marchés.
De ce faite il devient donc important pour chaque entreprise d’implémenter les bonnes
2
pratiques HSE. L’association CLUB HSE œuvre donc ainsi pour la promotion, le
développement et la favorisation de l’intégration du concept HSE au sein des structures
industrielles, des collectivités locales et des différentes composantes de la population
camerounaise.
3
I.3.1. Question générale
La question générale de cette étude est celle de savoir comment peut-on développer une
démarche permettant l’évaluation des performances HSE dans les projets de BTP ?
6
au sens large : elle est l’ensemble des étapes logiques élémentaires de l’action,
de l’intention au résultat effectif (approche systémique).
est subjective car c’est le produit de l’opération qui consiste à rapprocher la réalité
d’un souhait.
Pour [8], est performance dans l’entreprise tout ce qui, et seulement ce qui, contribue à
atteindre les objectifs stratégiques...piloter c’est déployer la stratégie en règles d’actions
opérationnelles et capitaliser l’expérience acquise dans l’action. C’est la définition la plus
adoptée et adaptée aux entreprises actuelles et surtout pour le pilotage de la conduite de
systèmes de production. Pour être efficace, cette notion de performance doit être revue à
travers les autres systèmes décisionnels et avec une analyse de sa cohérence avec les objectifs
fixés à ces niveaux. De ces définitions, nous pouvons dire que la performance est toujours liée
à des objectifs que l’on cherche à atteindre en l’occurrence les objectifs stratégiques et à des
résultats d’actions ou d’opérations. De la définition précédente, la performance se définit au
niveau global pour l’entreprise. Or, dans le système Taylorien, la performance industrielle
était synonyme de productivité des moyens mis en œuvre car la performance était
monocritère, basée uniquement sur le coût et les décideurs avaient tendance à penser que la
performance globale de l’entreprise était obtenue par la somme des performances locales [9].
Nous verrons un peu plus loin dans ce chapitre que la performance est devenue multicritère à
cause de l’évolution des systèmes de production due aux bouleversements des
environnements dans lesquels ils opèrent [9]. La thèse de la performance globale obtenue par
la somme des performances locales à cause de l’intégration n’est plus valable. Il faut une
définition claire des deux catégories de performance pour montrer les mécanismes
d’agrégation et les liaisons des activités dans l’entreprise afin de réussir un bon pilotage du
système de production [10].
La performance globale
[6] Définit la performance selon trois critères :
la performance résultat qui représente le niveau de réalisation des objectifs. Elle est
mesurée en comparant le résultat obtenu à l’objectif fixé. Cette approche est celle
retenue jusqu’alors en contrôle de gestion ;
la performance action qui est appréhendée à partir des moyens, des processus, des
compétences et des qualités mis en œuvre pour atteindre le résultat ;
la performance succès qui est fonction des représentations de la réussite. Elle varie en
fonction des représentations que s’en font les acteurs et de manière plus générale
l’organisation toute entière.
7
La performance locale
Elle résulte du déploiement de la performance globale suivant la décomposition
hiérarchique du système décisionnel. [8] Distingue 2 types de décomposition :
la décomposition simple avec un déploiement hiérarchique dans lequel la performance
globale serait la somme des performances locales. Elle est conforme surtout à la
méthode traditionnelle avec une prépondérance de coûts et où la plupart des
entreprises utilisent des outils de gestion comme la comptabilité analytique avec
contrôle budgétaire. Dans ce cas, les gains réalisés sur un poste n’ont aucun effet sur
les autres. Il suffit donc d’optimiser les différentes productions locales pour optimiser
la performance globale [11] ;
La décomposition complexe appelée : « déploiement cause-effet » dans lequel la
somme n’est plus pareille à celle dans la décomposition simple et où le déploiement se
fait sur des enchaînements plus complexes aboutissant à la désignation de leviers
d’action et d’indicateurs. Il s’agit de construire un modèle explicatif de la performance
[12] [13] ont même proposé une classification des critères de performance le long des
niveaux décisionnels.
8
dans le sens souhaité des coûts de production et donc des prix de revient tout en tenant compte
des exigences des clients au niveau de la qualité, des délais ainsi que la gestion budgétaire qui
permet l’ajustement ou le maintien du financement alloué aux postes qui en sont concernés.
Le suivi se faisait par l’analyse des écarts entre la situation réelle de l’entreprise et les
standards préétabli. Les indicateurs surtout financiers ainsi que de quantité étaient utilisés
dans une logique de contrôle et de vérification a posteriori [11]. L’indicateur principal est le
ROI (Return Of Investment) dans la pyramide de Dupont [Dupont, 1903] qui a été conçue
pour mesurer la performance de toutes les fonctions de l’entreprise en terme financier. Ces
outils de mesure basés uniquement sur le seul critère financier ont été critiqués vivement par
plusieurs auteurs à cause de leur inadaptation aux nouvelles caractéristiques des marchés [10]
et de leur inaptitude à exprimer les performances non financières [Kaplan, 1987; Globerson,
1985 ; Neely et Adams, 2001, etc.]. Ils ne permettent pas de donner des informations précises
au moment opportun aux décideurs à cause des décalages de temps dans la fréquence des
calculs [10]. Or, un pilotage efficace réside dans une information précise et donc ces outils ne
sont pas adaptés aux mesures de performance actuelle.
9
rapidement et précisément aux demandes du marché voire même pro active (anticipatrice) [9]
: c’est la flexibilité qui est un des facteurs de compétitivité comportant en plus de la
diminution des prix, la maîtrise de la gestion pour :
un délai plus court de réalisation jusqu’à la distribution ;
une multiplicité des variantes des produits qui nécessite la diversité des composants,
des produits intermédiaires et des sous-ensembles nécessitant une multitude
d’opérations de fabrication ;
une utilisation de main-d’œuvre polyvalente avec des matériels modernes voire
sophistiqués d’où une augmentation des investissements au niveau des moyens de
production ;
un développement des services non productifs tel que le SAV ;
une internationalisation des structures productives (sous-traitance) qu’il faut intégrer
dans la fonction de production ;
une adoption et une adaptation de la communication entre les fonctions de production
de plus en plus spécialisées et les autres fonctions de même que leur coordination.
Les critères de performance devraient donc être analysés par rapport aux effets qu’ils
peuvent avoir les uns sur les autres. Il faut aborder cette performance de manière globale en
associant aux produits les principaux critères de performance : la qualité, le prix, le délai de
mise à disposition (fabrication, distribution), la variété [16] [10] car il y a interdépendance
complète entre les différentes fonctions de l’entreprise en partant des fonctions
d’approvisionnement, de fabrication, de qualité, de distribution jusqu’aux autres services non
productifs. La structure de production devient ainsi complexe d’où la nécessité de considérer
l’entreprise avec tous les éléments qui la constituent comme un ensemble fonctionnant d'une
manière corrélée et interactive c'est à dire un système, supprimant de ce fait le principe du
cloisonnement entre les différentes fonctions et de la décision centralisée. C'est l'abandon du
taylorisme/fordisme et la naissance du système de production qui est un système complexe
décomposé en sous-systèmes : le système physique de production piloté par le système de
décision par le biais des variables de décision [17]. Suite à ce qui a été mentionné ci-dessus,
l’entreprise, pour rester viable, doit être performante par rapport à ses objectifs internes et
externes qui sont devenus multi dimensionnels. La performance est devenue multi critère.
Aussi :
10
il faut abandonner la structure fonctionnelle avec cloisonnement et la méthode de
calcul des coûts d’unités d’œuvre par répartition des charges à travers chaque centre
car elles ne correspondent plus aux systèmes de production actuels ;
il faut trouver un système de mesure car les nouveaux concepts de qualité et de
flexibilité ne sont pas mesurables par la comptabilité analytique ;
il faut changer la situation où parfois, l’entreprise a tendance à favoriser les postes qui
fonctionnent avec le minimum de coût même s’ils sont surchargés et qui risquent de
freiner la production ;
il faut remédier à une rivalité d’optimisation de budget dans chaque poste sans se
soucier du budget total ;
il faut penser au remplacement de la main-d’œuvre par des matériels modernes qui
nécessitent d’énormes investissements et qui vont générer plus de coûts fixes
entraînant la baisse des résultats ;
Néanmoins, pour toute entreprise, le coût est un indice non négligeable de mesure qu’il ne
faut pas oublier même dans le marché actuel. Toutes les entreprises doivent minimiser les
coûts engagés pour dégager le maximum de résultat. De même la méthode basée sur la
productivité n’est pas à sous-estimer car elle conditionne l’équilibre de l’entreprise
économiquement. La performance traduite en termes de rendement est toujours retenue. La
méthode traditionnelle basée sur le calcul des prix de revient est une méthode purement
économique et les seules informations parvenues aux décideurs proviennent de la comptabilité
générale, analytique et de la gestion budgétaire dressées après des périodes plus ou moins
longues montrant les écarts entre les résultats escomptés et ceux réalisés effectivement [9]. Le
pouvoir de décision ne constate pas à tout moment ce qui provoque les dérapages dans le
système et il est parfois trop tard pour agir. Il faudrait un système de mesure de performance
capable de fournir à tout moment des informations sur l’état du système aux décideurs afin
que ceux-ci puissent agir sur les variables de décision extrêmement fiables, choisies,
conformes et cohérents par rapport aux objectifs de l’entreprise s’il y a dérapage à tout
instant. Une information précise est une bonne base pour un pilotage d’un système de
production efficace [10]. Le système capable de fournir ces informations et qui sert de base
pour le pilotage d’un système de production par les décideurs est le « système d’indicateurs de
performance ». Comme l’indique son nom, il est composés de divers indicateurs définis,
choisis et implantés de manière ordonnée et cohérente dans le but d’aider les acteurs à piloter
vers l’atteinte des objectifs globaux de l’organisation. Comme la performance est devenue
multicritère, pour être efficace, un système de mesure de performance nécessite des
11
indicateurs de performance capables de traduire les déterminants multicritères retenus de
performance cohérents avec/et fondés sur la stratégie et les objectifs internes mais aussi
externes de l’entreprise [9].
12
même entreprise ou à plusieurs entités, parties prenantes du projet (ou du
programme) ;
maîtrise : mise en œuvre des moyens d'agir sur les paramètres à maîtriser, pour
atteindre les objectifs souhaités (dans la mesure du possible) ;
gestion : C'est l'ensemble des tâches de préparation des référentiels, de contrôle de leur
respect, d'analyse des causes de déviation, et de reporting, concernant une ou plusieurs
des disciplines contribuant au projet. La gestion informe et conseille la direction : elle
ne décide pas à sa place. La gestion n'est pas uniquement économique et doit porter
sur tous les aspects de la discipline concernée. Un qualificatif précise souvent celle-ci ;
L’APICS (Advancing Productivity, Innovation, and Competitive Success), l’association
américaine pour les opérations de management, propose de définir le pilotage d’atelier comme
[21] : Le groupe d’activités directement responsable de la gestion de la transformation
d’ordres de fabrications planifiés en pièces sorties de l’atelier.
La définition proposée par l’Association Française de Gestion Industrielle est plus complète
[22] et a le mérite d’introduire des notions telles que « niveaux de décisions », « horizon » ou
encore « objectifs » et « indicateurs » : un mécanisme multi niveau, hiérarchisé (chaque
niveau cadrant le suivant) et bouclé (répercussion et correction des écarts). Ces niveaux, qui
ne sont pas à confondre avec les niveaux hiérarchiques de l’organigramme de l’entreprise,
sont chacun caractérisés par leur horizon (visibilité), leur période (réactualisation) et leur
maille (résolution). Le processus consiste alors, niveau par niveau, par cadrages successifs, à
préparer formellement, progressivement, en cohérence et avec une « exécutabilité » croissante
les conditions de la réalisation pour se terminer par l’émission d’ordres exécutoires vers le
processus physique, il est fait de comparaisons, d’itérations, de simulations..., et, pour
atteindre les objectifs fixés, nécessite entre autres des moyens de mesure et d’évaluation,
(indicateurs ou cadrans) et des moyens d’action (variables de décision ou leviers).
Enfin nous terminerons par la définition retenue par [23] qui s’appuie sur les travaux de
Lorino. C. Clémentz ouvre la voie dans ses travaux de thèse à la nécessité de mettre en place
des indicateurs de performance dans les systèmes de formation en employant la définition
suivante: « Piloter, c’est réagir selon les performances retournées par les indicateurs de
performance mis en place ; le pilotage nécessite donc un diagnostic continu qui s’interroge
constamment sur :
les causes d’efficience, par rapport aux activités et processus consommant le moins de
ressources possible pour un résultat donné ;
13
les causes d’efficacité, soient les activités et processus produisant le résultat le plus
pertinent».
À cette notion de pilotage est très souvent associée et/ou employée celle de conduite. Le
terme de conduite d’une activité représente l’ensemble des décisions prises pour qu’une unité
d’organisation puisse se réaliser conformément aux Facteurs Clefs de Succès retenus [23]. Par
Facteurs Clefs de Succès, nous entendons la définition suivante : « les facteurs dont on estime
qu’ils contribuent de manière significative à la performance de l’entreprise constituent les
facteurs clefs de succès » [24].
Avant de définir plus en détail cette notion de conduite, il convient de revenir sur les principes
de la méthode de Modélisation d’Entreprise pour la Conception Intégrée (MECI) (Pourcel,
02), méthode qui trouve son origine dans le projet AICOSCOP (Aide à Conception de
Systèmes de Conduite de Production) [25] [26] qui, parmi ces principaux résultats, propose la
définition des notions de conduite interne et externe. Cette partie étant consacrée à la
définition des notions de pilotage et de conduite, sur cette méthode et nous efforcerons d’en
limiter sa description à la notion de conduite. La méthode MECI qui s’appuie sur deux méta
modelés (fonctionnel et système opératoire) comporte, outre une démarche de modélisation,
une description du modèle selon trois vues :
fonctionnelle et ressource ;
organisationnelle ;
décisionnelle.
Les deux derniers points vont nous permettre de mieux positionner notre approche de la
conduite alors que le premier a pour objectif de décrire les activités et processus qui
composent le système. La vue organisationnelle du modèle MECI repose sur la notion d’unité
organisationnelle [24]et sur sa décomposition en deux vues, externe et interne. Dans la notion
de vue externe, nous pouvons noter que les objectifs et les contraintes fixés à l’unité
organisationnelle proviennent de son environnement. À l’inverse, les objectifs et les
contraintes illustrés dans la vue interne proviennent de la conduite externe. On comprend ici
la notion de hiérarchie entre les deux types de conduite. Nous retiendrons donc les définitions
suivantes :
14
la conduite externe concerne l’élaboration des objectifs et des contraintes transmis,
après négociation, au décideur de l’unité considérée qui peut concerner les activités de
conception de l’objet extrant, de conception du processus d’obtention de l’extrant, de
gestion des ressources ou encore les activités d’exploitation.
Cette notion de hiérarchie nous amène enfin à préciser la notion de niveau de décision. En
classant les décisions d’ingénierie ou d’exploitation sur plusieurs niveaux, nous pouvons
mieux appréhender leur importance pour l’accomplissement des objectifs stratégiques du
système. L’une des approches de décomposition par niveau des décisions les plus utilisées est
celle s’inspirant des travaux de Vincent Giard [27] qui distingue trois niveaux de décision :
stratégique, ces décisions sont prises à long terme (quatre ans pour un organisme de
formation dans le cadre du plan quadriennal) et définissent la stratégie de l’organisme
considéré ;
tactique, ces décisions sont prises à moyen terme (par exemple une année) et ont pour
but d’assurer la liaison entre les deux autres niveaux en garantissant la cohérence des
actions menées.
opérationnel, ces décisions sont prises à court terme et ont pour but de s’assurer du
bon déroulement des activités de l’organisme considéré.
Nous retiendrons de ce chapitre la définition du pilotage proposée par C. Clémentz et qui met
en évidence la nécessité de mettre en place des indicateurs de performance, mais nous
retiendrons également cette notion de hiérarchie dans les décisions. Ces définitions étant
présentées, il nous faut à présent voir quelles sont les structures de pilotage existantes et
essayer de dégager pour chacune d’entre elles les points positifs et négatifs engendrés par leur
emploi.
15
l’ensemble des processus constituant du système. Si cette structure possède quelques
avantages certains comme la centralisation des décisions et des données ou encore une vision
globale du système par l’unique décideur, elle présente certains inconvénients non
négligeables comme le temps de traitement des informations et de prises de décisions qui
peuvent s’avérer assez longs en cas de problèmes simultanés. De plus, notons le rôle
incontournable du décideur qui en cas d’absence ou de départ peut s’avérer délicat pour le
système. Ainsi la figure 1 ci-dessous présente le schéma de pilotage de ce type de structure
16
Figure 2: Structure hiérarchisée [31]
II.2.2.3. Structure distribuée
Contrairement à la structure hiérarchisée, cette structure supprime les liens de
subordination puis qu’aucun centre de décision n’est plus important qu’un autre. À l’inverse,
cette structure repose sur la notion de coordination, définie comme étant une prise de décision
commune entre centres de décision de même niveau. Ce type de lien assure la cohérence
horizontale du pilotage. Cette structure permet de prendre rapidement des décisions entre
deux, ou plusieurs, centres de décisions et de parvenir par la même à des optimums locaux.
Toutefois, certaines décisions prises localement peuvent l’être au détriment de la performance
générale du système. Un autre souci majeur est le blocage possible de certaines situations ou
aucun accord n’est trouvé entre les différents centres de décision concernés. La figure 3
suivante présente le schéma de pilotage :
17
Figure 4: Structure distribuée supervisée [31]
18
du succès dans l'environnement compétitif dans lequel elles vivent. Cependant, avant de
pouvoir penser s'améliorer, il faut d'abord mesurer et établir la situation actuelle dans laquelle
elles se trouvent. Pour cela, il est nécessaire de mettre en place de bons outils servant de
mesure et d’information. Ces outils sont constitués par les indicateurs de performance dont les
rôles sont multiples et bien déterminés. Ces indicateurs ne doivent pas être choisis de manière
hasardeuse, mais plutôt significatives et contributive à la réalisation des objectifs. Pour être
efficace dans leurs rôles, ils doivent être structurés, organisés, comme un système ayant
comme finalité l’aide au pilotage de la performance du système de production [22].
19
de mesurer l’écart entre la performance réelle et celle souhaitée. L’IP associé à tout ou partie
d’un processus ou d’un système renforce l’idée de l’existence d’indicateurs à tous les niveaux
du système. Enfin, le fait qu’il est relatif à une norme, un plan ou un objectif déterminé et
accepté dans le cadre d’une stratégie d’entreprise laisse supposer qu’il mesure un objectif bien
défini, accepté par celui qui s’en servira [9].
On reconnaît encore ici les trois notions d’utilité de l’IP à savoir l’idée de conduite d’action,
l’objectif poursuivi et enfin l’existence d’acteurs.
L’IP est constituée par le triplet : un objectif O, une mesure M d’efficacité et une variable
essentielle V (des variables d’action) [33]. Sa fonction est de permettre une expression de la
performance à partir d’un sens donné à la mesure obtenue puis comparée par rapport à
l’objectif prédéterminé. L’objectif représente l’état souhaité, la mesure représente l’état réel et
les variables d’actions sont les leviers sur lesquels les décideurs peuvent agir pour améliorer
l’écart entre l’objectif et la mesure.
De même, la définition montre deux grandes fonctions distinctes de l’IP [8]. Soit on se trouve
dans la situation d’évaluation du résultat d’une action achevée, et dans ce cas on parle
d’indicateur de résultat qui sert au reporting car il est utilisé pour informer les autres acteurs,
soit on est en situation de conduite d’action auquel cas on parle d’indicateur de processus ou
de pilotage car il est utilisé par l’acteur lui-même.
L’IP fournit une information sur l’état de tout ou partie d’un système. Cette information peut
être utilisée, soit pour établir un résultat, soit comme un outil d’aide au pilotage. Ces
différences de finalité permettent de définir une taxinomie entre les IP.
GRAI: un IP est une donnée quantifiée qui mesure l’efficacité des variables de
décision par rapport à l’atteinte de l’objectif défini au niveau de décision, dans le cadre
des objectifs globaux de l’entreprise ;
Doumeingts : un IP est une donnée quantifiée qui mesure l’efficacité des actions sur
les variables de décision des décideurs et le degré d’atteinte de leurs objectifs définis
par rapport à la stratégie d’entreprise [17] ;
AFNOR X50-171: Indicateur : c’est une donnée choisie, associée à un critère,
caractère, signe, qui permet de distinguer une chose, une notion, de porter un jugement
d’appréciation, destiné à en observer les évolutions à intervalles définis [9].
20
suffit pas seulement de mesurer la performance pour être efficace mais de piloter aussi
entièrement la performance des processus du système [9]. C’est ainsi que les IP, en plus d’être
un outil de mesure, sont devenus des instruments de suivi, de contrôle et d’anticipation pour
le pilotage du système d’organisation en vue de l’amélioration continue de sa performance
pour sa pérennité [34]. Les bons IP servent d’information pour l’organisation. Ils font partie
d’un sous-système du système d’information de l’organisation. Leur rôle est important dans
l’organisation et leur établissement, bien que complexe doit se faire de manière systématique,
soignée et rigoureuse. Les IP et les mesures qui leur sont attachées vont :
1- servir dans un premier temps à :
établir la situation de l’organisation ;
identifier les forces et faiblesses quant aux différentes ressources détenues et les
capacités d’évolution et d’adaptation ;
déterminer les activités nécessitant des interventions pour la compétitivité ;
déterminer le point de départ pour la mesure de progrès.
faire le suivi et connaître les impacts des actions et des mesures correctives concernant
les buts et objectifs qui auront été instaurées pour l’amélioration ;
établir des stratégies et des plans d’action à l’intérieur de l’organisation ;
motiver, encourager, récompenser le personnel.
2- devenir plus tard des instruments :
de suivi et de contrôle permettant la mise en place des stratégies et des objectifs
réalistes, et la détermination des variables d’action pour leur atteinte ;
d’évaluation de l’efficacité et de l’efficience des activités des différents processus au
sein de l’organisation ;
d’auto-évaluation dans la progression vers les objectifs.
d’anticipation et d’identification des problèmes opérationnels [34] .
21
Indicateurs stratégiques qui concernent le système global. Ils mesurent des
résultats globaux.
Indicateurs tactiques qui concernent la contribution à la réalisation des
objectifs stratégiques. Ils vont s’appliquer aux processus de soutien. Ils mesurent
des résultats intermédiaires.
Indicateurs opérationnels qui s’appliquent aux activités de base c'est-à-dire
aux processus de réalisation. Ils vont contribuer à la réalisation des objectifs des
processus de soutien. Ils mesurent des résultats détaillés.
Il est à noter que les indicateurs stratégiques sont généralement en nombre réduit par rapport
aux indicateurs du processus de réalisation.
Les indicateurs de type d’amélioration ou de progrès
Ils sont caractérisés par le degré de réactivité.
Indicateurs de résultat : ils sont associés à des variables d’état pour une
constatation plutôt que d’action. Ils sont nécessaires à tous les niveaux pour
constater et caractériser l’état d’un système, d’activité ou de processus. Ils
mesurent le degré d’atteinte des objectifs. Ils concernent le résultat d’une action
achevée, et servent d’indicateurs de reporting car ils sont utilisés pour informer
les autres acteurs.
Les indicateurs de résultat renseignent sur la réalisation d’un objectif. Ils permettent
d’élaborer des bilans d’exploitation, de constater les effets de la mise en place d’une
démarche d’amélioration. Ils ne permettent pas d’agir directement sur les objets qu’ils
mesurent [36].
Indicateurs de processus : ils concernent les objectifs locaux et associés à des
variables d’action pertinentes pour l’amélioration et par anticipation dans la
conduite du progrès dans tous les processus de l’organisation. Ils sont utilisés par
l’acteur lui-même.
A ces indicateurs de processus, on peut y intégrer des indicateurs associés au pouvoir d’action
comme :
Indicateurs de pilotage : caractérisés par le pouvoir d’action local sur des
variables internes. Les indicateurs de pilotage ou inducteurs de performance sont
une extension de la notion d’inducteur de coût qu’a introduit [8]. L’inducteur de
coût établit une relation causale entre l’activité et le coût. De manière analogue
l’inducteur de performance constitue le lien causal entre l’objet et la mesure de
22
performance [36]. Les inducteurs jouent un rôle stratégique. Ils constituent la
base des plans d’action pour le progrès continu et donc la base des indicateurs de
pilotage.
Indicateurs de suivi : avec peu de pouvoir d’action sur des variables externes.
Ces indicateurs mesurent l’efficacité des actions sur les variables de décision et donc le degré
de l’évolution du système.
Les indicateurs simples ou complexes
Ils sont caractérisés par le nombre des variables d’action
Indicateurs simples : ils sont associés à une variable d’action
Indicateurs complexes : ils sont associés à des variables d’action multiples.
A toutes ces caractéristiques, s’ajoute le critère quantitatif et qualitatif. Ces critères permettent
aux indicateurs de se compléter lorsqu’il s’agit de bien saisir une situation complexe ou un
résultat combinant un ensemble de mesures. Pour conclure, aucun indicateur n’est idéal.
Toute organisation est libre de définir des indicateurs pertinents pourvu qu’ils arrivent à une
mesure et un pilotage efficace de la performance. Il suffit de remplir les conditions dictées par
la définition de l’IP qui le met au centre du triangle « stratégie traduit en objectifs/processus
d’action/acteur (collectif) » à savoir si l’indicateur est correctement associé à un objectif à
atteindre, s’il est associé à une action à piloter et enfin s’il est associé à un acteur (un
indicateur doit être lu, compris et interprété facilement par celui qui s’en servira).
23
c) objectif : exempté de conventions de calcul conduisant à un débat.
L’opérationnalité : c’est la validité de l’information que fournit l’indicateur au
moment où l’action sera conduite car il a vocation à orienter l’action (performance) ou
à l’ajuster (pilotage).
Les qualités métrologiques
Elles sont liées aux fonctions des IP en tant qu’instrument de mesure.
La justesse : c’est la capacité à donner la vraie valeur (dans une fourchette de
précision déterminée)
La fidélité, constance ou reproductibilité : c’est la capacité de donner la même
mesure dans les situations identiques.
La précision : c’est la fourchette dans laquelle se trouve la valeur mesurée.
Dans l’amélioration continue, la finalité est de progresser sans arrêt. On doit vérifier que les
résultats d’aujourd’hui sont mieux que ceux d’hier. La fidélité suffit.
En résumé, les IP étant des outils efficace de mesure, les qualités d’un bon indicateur se
résument à être SMART [10]:
Spécifique : à interpréter, à mettre en œuvre, à exploiter.
Mesurable : facilement mesurable et doit s’exprimer dans l’unité d’œuvre de la
fonction ou du processus.
Atteignable: disponible au moment du besoin et proche des leviers d’action.
Réaliste : représente la réalité du moment.
Temporel : doit se renouveler et voire même disparaître.
Les qualités systémiques des indicateurs
Les IP, éléments constitutifs du SIP en tant que système complexe, servent pour certains à
mesurer la performance et pour d’autres à piloter les processus d’une organisation. Pour que
le SIP soit efficace dans son utilisation, ces IP doivent satisfaire 3 qualités [10] :
la pertinence : c’est l’aptitude à mesurer la politique qualité de l’organisation dans
son efficacité par rapport à l’environnement externe et dans son efficience par rapport
aux processus internes. Les indicateurs pertinents se définissent par l’identification de
tous les éléments, les facteurs contributifs de la performance à mettre sous contrôle. Ils
doivent être rattachés à un but ou à un objectif poursuivi et posséder toutes les qualités
requises pour éclairer convenablement les phénomènes qu’ils sont censés mesurer ;
la cohérence : c’est l’existence des liaisons entre les indicateurs dans le cadre du
déploiement de la stratégie à travers tous les niveaux hiérarchiques de l’organisation et
l’assurance qu’une amélioration constatée sur un indicateur d’un niveau inférieur
24
contribue à une amélioration du niveau supérieur et au final à l’amélioration de la
performance globale par l’atteinte de l’objectif préfixé. Il y a donc un enchaînement de
contributions d’amélioration à partir du bas niveau jusqu’au sommet ;
La convergence : c’est l’assurance qu’une amélioration constatée sur un indicateur ne
s’est pas faite au détriment de celle d’une autre entité de même niveau. L’absence
d’une de ces qualités rend les indicateurs dysfonctionnels et peut amener les acteurs
d’une entité de l’organisation à agir dans un sens divergent de la stratégie de cette
dernière. Nous pouvons donc conclure qu’il existe beaucoup de définitions différentes
qui peuvent entraîner des différences de compréhension, mais, dans tous les cas, les
indicateurs de performance isolés ne peuvent pas être pertinents. D’où la nécessité
d’un Système d’Indicateurs de Performance (SIP) [9].
II.3.2.1. Le système
D’après la définition la plus courante et générale « un système est un ensemble
d’éléments en interaction » [37]. Un système peut être caractérisé par sa structure (être), sa
fonction (faire) et son évolution (devenir). Sa complexité dépend de la quantité de ses
composants et du nombre de connexions et de relations entre eux. De ces définitions nous
retenons surtout l’interaction des nombreux éléments qui constituent le système, puis le
caractère dynamique de ce dernier sur son évolution dans l’environnement où il est implanté,
ensuite sa fonction, son rôle ou ses finalités au sein de cet environnement et enfin sa structure.
Ainsi à l’inverse de la logique cartésienne qui dissocie, partage et décompose, la logique
systémique associe, rassemble, considère les éléments dans leur ensemble les uns vis-à-vis
des autres [9].
25
II.3.2.3. Structure d’un SEP
La structure du SEP conditionne son implantation et son exploitation. Toute entreprise
est un système. Le SEP est conçu pour être un élément de pilotage de toute entreprise, et il est
de ce fait un système de pilotage d’un autre système. Or tout système est caractérisé par sa
structure d’une part et par son évolution ou dynamisme d’autre part. La description de la
structure d’un système relève de la complexité à cause de la présence de multitudes de
paramètres à considérer et les relations entre eux. Néanmoins, il faudrait arriver à décrire
l’architecture de la structure du SIP qui revient en quelque sorte à chercher à établir la
cohérence du système à partir des différents processus contenus dans le système piloté qui
sont constitués déjà d’un ensemble complexe d’interactions. La structure se traduit ainsi par la
diversité d’éléments en interaction complexe combinés avec ceux du système piloté dans
lequel existent déjà plusieurs niveaux d’organisation avec diversités d’objectifs. C’est une
problématique pour l’implantation et l’exploitation du SEP. Quoi qu’il en soit, il est important
de s’assurer que la part interactive du système fonctionne correctement, sans erreur, pour le
bon fonctionnement du système piloté, et que les structures d’interaction soient d’une
efficacité cohérente pour permettre aux usagers d’effectuer correctement ce qu’on attend du
SIP. La structure du SIP est dépendante de celle et du fonctionnement des éléments du
système piloté. Elle varie suivant la hiérarchie qui existe dans le système piloté et dans les
autres éléments qui le caractérisent. L’interaction est un aspect important du SIP car elle fait
ressortir les liens de dépendance existant à l’intérieur de ses différents composants. Cet aspect
d’interaction et d’interdépendance s’applique aussi aux relations existant entre le SEP et le
système dans lequel il fonctionne c'est-à-dire le système piloté car une modification au sein du
système entraîne des réajustements plus ou moins importants au niveau des autres composants
du système. Ces interactions proviennent d’une part de la structure de l’organisation et des
différents processus de même niveau.
26
dans laquelle on y rencontre respectivement le processus de réalisation, le processus de
structure et le processus de management.
Le SIP doit être cohérent vis-à-vis de cette interaction et pour qu’il le soit, il faut qu’il y ait :
d’une part, un déploiement des objectifs stratégiques à travers tous les niveaux
structurels de l’organisation partant de la direction générale qui les fixent en passant
par les niveaux intermédiaires jusqu’au niveau le plus bas qui les exécute. C’est
l’approche descendante ;
d’autre part, une approche ascendante qui correspond à l’agrégation des indicateurs
d’un niveau à l’autre de telle sorte que les indicateurs correspondant aux objectifs
inférieurs doivent refléter ceux du niveau supérieur suivant, et ainsi, l’atteinte de la
performance au niveau inférieur contribuera à celle du niveau supérieur et ainsi de
suite jusqu’à l’atteinte de la performance stratégique globale.
27
à notre contexte d’étude. Alors, nous présentons dans ce qui suit, les principales contributions
de ces deux cadres, pour pouvoir établir à la fin, une synthèse récapitulant l’ensemble des
points communément admis, par l’ensemble de ces méthodes. Ainsi, nous pouvons s’inspirer
des principes adaptables à notre contexte.
28
3. analyser la contribution des différentes « zones fonctionnelles » à l’atteinte des
objectifs stratégiques ;
4. mettre en place des indicateurs globaux sur ces zones fonctionnelles, destinés au
reporting vers la direction ;
5. déployer les objectifs stratégiques et les indicateurs globaux à tous les niveaux ;
6. vérifier la cohérence des indicateurs à tous les niveaux ;
7. vérifier la compatibilité des indicateurs utilisés sur les différentes zones
fonctionnelles ;
8. utiliser les indicateurs de performance pour piloter l’entreprise ;
9. réévaluer périodiquement la pertinence des indicateurs selon l’environnement
concurrentiel.
Mise à part le cadre d’expression de performance de Wisner, qui était plus détaillé par rapport
aux autres contributions, des méthodes plus complètes nommées les « performance
measurment system », apparaissent au début des années 1990, traitant et donnant à la fois une
expression de la performance de l’entreprise et une démarche de conception d’indicateurs de
performance correspondant. Ainsi, nous présentons dans ce qui suit, les méthodes les plus
intéressantes et sur lesquelles nous nous sommes basées, pour concevoir notre propre
méthodologie.
II.3.2.4.2. Les performances measurement system
Ils ont apparu dans le début des années 90, ce sont des méthodes de création et de mise
en œuvre des systèmes de mesures de performance selon des approches différentes. Nous
allons détailler dans ce qui suit les systèmes les plus répandus et qui nous intéressent le plus.
Le Balanced Scorecard
La méthode du Balanced Scorecard est un instrument de contrôle de gestion, apparu en 1996
par Robert Kaplan et David Norton. Elle cherche à mesurer l’amélioration de la performance
par la définition d’un ensemble d’indicateurs financiers et non financiers, directement liés à la
stratégie de l’entreprise. En d’autres termes, le but du Balanced Scorecard est de traduire la
stratégie de l’entreprise pour définir les objectifs de chaque unité [8]. Ces indicateurs sont
regroupés autour de quatre axes préétablis :
l’axe financier, comportant l’évolution du chiffre d’affaire, une évaluation des gains
de productivité, une appréciation du taux de rotation des actifs,... c’est l’axe le plus
considéré pour aider l’entreprise dans son développement. cet axe permet de répondre
à la question : quelle est notre performance au sens des actionnaires ?
29
l’axe client, déterminant le positionnement de l’entreprise sur son marché en évaluant
l’évolution des parts de marché, le niveau de satisfaction client... cet axe permet de
répondre à la question : quelle est notre performance au sens des clients ?
l’axe processus interne, appréciant la réactivité de l’entreprise, autrement dit sa
capacité d’adaptation aux nouveaux besoins des clients et donc sa capacité à mettre en
place de nouveaux processus. cet axe répond à la question : quels sont nos avantages
internes ?
l’axe apprentissage organisationnel, évaluant la capacité de l’entreprise à maîtriser son
savoir-faire. il répond à la question : comment allons-nous progresser ?
La traduction française « tableau de bord équilibré » est plus concise par rapport à « tableau
de bord prospectif ». Elle convient mieux à l’idée des auteurs R. Kaplan et D. Norton, qui ont
opté pour le terme de « Balanced » Scorecard pour mettre l’accent sur la notion d’équilibre
[9] :
équilibre entre les objectifs à court et à moyen/long terme ;
équilibre entre les indicateurs financiers et non financiers ;
équilibre entre les indicateurs de mesure de la performance passée et les indicateurs
prospectifs ;
équilibre entre la perception externe et la performance réalisée en interne.
La méthode ECOGRAI
La méthode ECOGRAI est une méthode de mise en œuvre des systèmes d’évaluation de
la performance, développée à l’Université de Bordeaux I dans les années 1990, c’est une
méthode de conception et d’implantation des systèmes de mesure de la performance technico-
économique d’une unité de production, voire du système de production pour des entreprises.
La méthode présente 6 phases permettant de guider la conception et l’implantation d’un SIP.
Elles sont présentées ci-dessous :
1. modéliser la structure de pilotage du système en utilisant la grille grai (graphe à
résultats et activités inter reliées) ;
2. identifier les objectifs en adoptant une approche descendante, en identifiant d’abord
les objectifs de l’entreprise, puis en descendant au niveau des centres de décision de la
grille GRAI ;
3. identifier les variables de décision (vd). ce sont les variables sur lesquelles il faut agir,
pour faire changer le système et ainsi atteindre ses objectifs ;
4. déterminer les indicateurs de performance (ip), et analyser la cohérence de chaque
triplet {o, vd, ip} ;
30
5. construire les fiches de spécifications de chaque indicateur de performance en
décrivant ses acteurs concernés, ses informations et traitement nécessaire, son mode de
représentation... ;
6. implanter l’indicateur concerné dans le système d’information de la fonction étudiée.
L’originalité de la méthode ECOGRAI ne se trouve pas au niveau de la définition des
indicateurs de performance, mais dans la démarche : 1 Objectifs, 2 Variables de décision, 3
Indicateurs de performance.
II.3.3.Synthèse
Suite à notre étude et analyse bibliographique, des différentes méthodes et cadres de
conception des systèmes d’indicateur de performance, nous observons qu’il y a des principes
invariants dans toutes ces méthodes, ainsi nous retenons les points suivants :
La modélisation, l’expression claire du système, est presque citée dans l’ensemble des
référentiels. Ceci nous paraît logique et indispensable à la création d’un SIP, car on ne peut
pas piloter ou évaluer un système dont on ignore la structure. Par contre nous avons remarqué
qu’il n’existe pas de propositions claires et pertinentes de modélisation, sauf dans quelques
méthodes comme l’Ecograi qui dispose de la grille de GRAI, mais elle n’est pas adaptable à
notre contexte (SST), surtout qu’elle est compliquée, et elle est plutôt adaptée au supply
chain.
Presque, l’ensemble des méthodes concorde sur l’indispensabilité de fixation d’objectifs
stratégiques (ex : BSC) ou encore les critères critiques de performance selon Globerson de
toute l’entreprise, ou spécifiquement pour les parties (processus ou secteur) critiques
nommées « zone fonctionnelle » selon Wisner.
Nous constatons, que presque l’ensemble des méthodes ne précise pas comment établir les
objectifs stratégiques, sauf quelques cadres qui mentionnent implicitement cette notion,
prenons l’exemple du Globerson qui exige l’identification des critères de performance auprès
des clients, employés et dirigeants puis procéder à l’identification des objectifs par étalonnage
concurrentiel. Dans ce sens la méthode du Balanced Scorecard a retenu notre intérêt, puisqu’il
identifie la performance selon quatre axes stratégiques (client, processus interne,
apprentissage organisationnel et financier).
Plusieurs méthodes ont insisté sur le déploiement des objectifs sur tous les niveaux
horizontal (les processus) et vertical (stratégique, tactique et opérationnel). Nous
citons par exemple Wisner qui impose le déploiement des objectifs stratégiques et des
indicateurs globaux à tous les niveaux, la méthode BSC qui consiste à déployer les
31
objectifs stratégiques préétablis, ou encor la méthode Ecograi qui s’adapte une
approche descendante déployant les objectifs à tous les niveaux. Dans ce sens, nous
retenons le déploiement de l’approche processus qui consiste à déployer les objectifs
généraux, d’une façon horizontale sur tous les processus métiers ou clefs du système.
Pour ce qui est de l’analyse de la cohérence des indicateurs, nous distinguons deux
grandes catégories [11] :
ceux qui fixent un cadre préétabli des indicateurs (BSC et SCOR...), dans ce cas
la compatibilité est garantie par la logique de l’approche ;
l’autre famille, opte pour la mise en place d’indicateurs spécifiques pour chaque
entreprise (Ecograi, ABC/ABM...), dans ce cas il est indispensable d’analyser et
d’assurer la compatibilité d’indicateurs.
La quasi-totalité de ces méthodes ne mentionnent pas l’indispensabilité des plans
d’action, devant être associés au système d’indicateur de performance, afin de
permettre la correction des anomalies et atteindre par la suite les objectifs escomptés ,
sauf par des expressions implicites dans quelques cadres, prenons l’exemple du S.
Globerson, qui exige la conception d’une boucle de pilotage pour corriger les écarts
entre la performance réalisée et les objectifs où Maskell, qui impose des mesures
permettant la réactivité dans le pilotage. Nous constatons alors, que l’Ecograi est
parmi les méthodes rares qui précisent et explicitent le rôle des variables d’actions et
qui les considère comme une partie intégrante du triplet (objectif –variables d’action –
indicateur).
Plusieurs méthodes ont insistés sur la réévaluation périodique de la pertinence des
Indicateurs, afin de garantir une crédibilité et une adaptabilité permanentes. Plusieurs
méthodes sont figées au contexte logistique et fixe un cadre préétabli d’indicateurs
(Score, ABC/ABM,...), ils sont par la suite rigides et ne présentent aucune flexibilité
pour pouvoir les adapter à notre contexte (SST).
L’ensemble des méthodes étudiées ne précise pas comment déterminer les indicateurs
mis à part la méthode ECOGRAI, une constatation confirmée par Vérane Humez,
[38]. Nous marquerons donc notre intérêt pour cette méthode qui décline une
démarche claire et détaillée de l’implantation des SIP quel que soit le contexte.
32
et/ou services [39]. Elle a été mise sur pied dans les années 80, par le groupe de recherche
GRAI du laboratoire d’Automatique et de Productique de l’Université de Bordeaux 1. La
méthode GRAI est basée sur une décomposition du système de décision suivant deux axes :
temporel et fonctionnel. La décomposition temporelle se fait par période de décision
décroissante et la décomposition fonctionnelle se fait suivant les différentes fonctions de la
gestion de production. En fonction de ces deux axes de décomposition, on obtient une grille
GRAI. La figure 6 suivante présente une grille GRAI de pilotage de la performance :
33
les décisions stratégiques (long terme) concernent les politiques et les stratégies
de l’entreprise. Elles indiquent les orientations et les objectifs de la conception ;
les décisions tactiques (moyen terme) concernent l’organisation et les moyens
que l’on va mettre en œuvre pour atteindre les objectifs ;
les décisions opérationnelles (court terme) concernent l’application, l’exécution
des différentes activités. Pour mieux ordonner les décisions et pour faciliter la
compréhension du pilotage du système.
Le centre de décision
Un centre de décision est un ensemble d'activités de même horizon et même période
exécutées suivant les mêmes objectifs. Les objectifs d'un centre de décision sont issus du
centre de décision hiérarchiquement supérieur et transmis au moyen d'un cadre de décision.
Le cadre de décision
Le cadre de décision représente le lien décisionnel d'un centre de décision à l'autre
(flèches blanches sur la Figure). Il contient les informations nécessaires à la prise de décision
par le centre, dont principalement : les performances ou objectifs à atteindre, les variables de
décision, un ensemble de procédures de mise en œuvre des variables de décision. Le centre de
décision transmet un cadre de décision au centre immédiatement inférieur de sa fonction, ou
éventuellement à des centres de décision correspondant à d'autres fonctions si ceux-ci n'ont
pas de centre de décision supérieur. Cela crée donc une hiérarchie pyramidale des centres de
décision. On obtient ainsi une décomposition des cadres de décision correspondant à une
décomposition de la structure d'objectifs et de l'affectation des moyens. A chaque objectif sont
attachées une ou plusieurs variables de décision, qui font elles aussi partie du cadre de
décision.
Les variables de décision
Les variables de décision représentent les points d'action disponibles pour atteindre les
objectifs. Le centre de décision a pour mission d'utiliser les moyens mis à sa disposition pour
atteindre les objectifs transmis par le cadre de décision. Les décisions prises sont transmises
au centre de décision inférieur ou au système physique de production par le cadre de décision.
Les résultats de ces décisions sont évalués par des indicateurs de performance qui sont
communiqués au centre de décision afin que celui-ci vérifie la satisfaction des objectifs qui lui
sont assignés et envisage éventuellement de nouvelles décisions. Il ressort de ce modèle du
centre de décision que les indicateurs (ce qui est mesuré) sont toujours liés aux objectifs et
aux variables de décision.
34
II.3.4.1. La méthode ECOGRAI
ECOGRAI est une méthode qui permet de concevoir et implanter les Systèmes
d'Indicateurs de Performance (SIP) pour les entreprises industrielles ou des services [8]. Cette
méthode est mise en œuvre en impliquant les décideurs. Il existe deux étapes principales dans
cette méthode : la conception et l'implantation. Le résultat de la phase de conception est un
ensemble cohérent de fiches de spécifications décrivant chaque Indicateur de Performance
(indicateur, acteurs concernés, informations et traitements nécessaires...). Cette méthode a
pour objectif de :
faciliter la mise en jour des indicateurs. activité généralement difficile de part le grand
nombre d'indicateurs implantés ;
augmenter l’efficacité d’indicateurs de performance en les connectant directement
avec les moyens d'actions sur lesquels les décideurs peuvent agir pour atteindre les
objectifs fixés ;
créer une cohérence entre les indicateurs en élaborant une méthodologie permettant la
création des indicateurs et la vérification de leur cohérence.
35
Figure 7: Démarche GRAI [40]
Cette figure présente les différents liens qui existent entre les éléments de notre système et la
principale différence avec les autres démarches.
Les principales caractéristiques de la méthode ECOGRAI
Les caractéristiques principales de la méthode ECOGRAI sont [41] :
une démarche logique (d’analyse et conception) de modélisation qui nécessite une
approche descendante c'est-à-dire décomposer les objectifs des niveaux stratégiques
pour les niveaux tactiques et opérationnels ;
une démarche concrète de mise en œuvre participative qui nécessite une approche
ascendante qui développe un dialogue entre les différents niveaux de la hiérarchie et
permettent de mieux comprendre l’expression des indicateurs de la part des futurs
utilisateurs ;
l’utilisation des outils et des supports graphiques : Grilles et Réseaux GRAI,
Diagramme (graphe) de décomposition, Tableau de cohérence et Fiche de
spécification.
Les phases de la méthode ECOGRAI
La méthode ECOGRAI comprend six phases qui permettent de guider la conception et
l’implantation d'un SIP de façon efficace et rapide. Elle peut s'appliquer sur l'ensemble des
fonctions de l'entreprise, à un département ou bien à une seule fonction. La figure 8 ci-
dessous présente les différentes étapes de la mise en place du système de la conception à
l’implantation
36
Figure 8: phase de méthode GRAI [40]
37
Phase 3 : Identification des IP des CD et analyse de cohérence interne.
Phase 3.1 : Identification des Indicateurs de Performance des CD.
Les IP sont déterminés durant cette phase. Cette détermination s'appuie sur une base de
données d'Indicateurs de Performance, sur la connaissance des utilisateurs et sur l'analyse de
cohérence interne du CD.
Phase 3.2 : Analyse de cohérence interne.
Cette analyse consiste à vérifier la cohérence interne dans les CD, en termes de triplet
[Objectif, Variables de Décision, Indicateurs de Performance].
L’analyse de la cohérence interne utilise les tableaux de cohérence pour chaque centre de
décision. Un triplet {Objectif / Variables de Décision / IPs } est cohérent si :
il est composé d’au moins un objectif, une ou plusieurs variables de décision et un ou
plusieurs IPs ;
Les IPs permettent de mesurer l’efficacité des actions sur les variables de décision
dans l’atteinte des objectifs.
Le tableau 1 ci-dessous présente un exemple de tableau de cohérence d’un centre de décision :
Tableau 1: tableau de cohérence
(**) (*)
OBJECTIFS O
Indicateurs de I1
I2
performances
(**) (*)
VD1
VARIABLES DE
DECISIONS
(*) ()
VD2
Il existe trois liens entre Objectifs, Indicateurs et Variables de décision qui sont :
lien fort (**) ;
lien faible (*) ;
aucun lien ( ).
Phase 4 : Conception du Système d'Information des IP.
38
Cette phase consiste à identifier les informations de base et les traitements nécessaires aux
indicateurs de performance. Pour chaque indicateur, on édite une fiche de spécifications.
Phase 5 : Implantation du SIP dans le système d'information du système de Production.
Cette dernière phase consiste à implanter le SIP en se basant sur les fiches de spécifications
dans le système d'information de l'entreprise.
39
III. Cadre de l’étude et démarche méthodologique
III.1. Cadre de l’étude
Ce travail a été réalisé en droite ligne avec les activités de l’association CLUB HSE
dont l’une des missions est la promotion et le développement de l’hygiène, la sécurité et
l’environnement dans les entreprises et dans la cité. La réalisation de ce travail a été effectué
en vue de l’obtention du diplôme d’ingénieur de la Faculté de Génie Industriel option
Hygiène-Sécurité et Sûreté industrielle.
40
Visites et inspections dans la cité
analyse permanentes des activités à risques
collecte de données sur les sinistres
relation avec les autres associations et les ONG internationales
Assemblée Générale
Conseil permanant
Comité exécutif
41
Figure 9: Organigramme du CLUB HSE
42
SAUVER DOUALA DE LA POLLUTION : Collectif de la Société Civile de
Douala pour l'Environnement ;
LET'S GREEN AFRICA : Association pour la Sauvegarde de l'Environnement en
Afrique ;
COCITEL : Collectif Citoyen pour l'Expression des Libertés ;
CAMEROUN ECOLOGIE : ONG facilitateur de création forêts communautaires de
mangrove ;
MITIN N'ZANGWA : Association de la forêt communautaire de mangrove du
Canton Bakoko ;
GIC PAFCAM : Groupe d'Initiative Commune des Produits Agricoles et Forestiers
du Cameroun.
43
Tableau 2 : synthèse de la démarche méthodologique
Conception du système
La mise en place du Brainstorming
Implémentation du système d’information des Permet la mise en place des tableaux avec les
tableau de spécification Tableau de
modélisé indicateurs de spécificités de chaque indicateur
des indicateurs spécification
performance HSE
44
III.2.1. Analyse initiale : Analyse fonctionnelle interne
L’analyse initiale représente le tout premier objectif spécifique. En effet, Analyse
initiale ou état des lieux est l’étape qui marque le point de départ de notre travail et ayant
pour finalité l’identification des fonctions de l’entreprise, en effet il a été question ici à l’aide
de l’analyse fonctionnelle de déterminer les différentes fonctions de l’entreprise pour cela
nous avons commencé par identifier et valider le besoin à satisfaire à l’aide de l’outil bête à
cornes et par la suite nous avons identifié les fonctions et les interactions quelles ont avec le
service à produire et cela a été fait à l’aide de l’outil pieuvre. Lorsque nous avons établi les
différentes interactions que les fonctions entretiennent, nous avons analyser le service que
l’on propose à l’aide du tableau fonctionnel et les différentes caractéristiques fonctionnelles
du service HSE à offrir de même qu’une analyse plus poussé de ce service à l’aide de la
méthode SADT et enfin nous avons hiérarchiser les fonctions pour identifier les fonctions
prioritaires de notre entreprise.
45
Validation du besoin
Ainsi après avoir identifié le besoin il est important de le valider, pour cela on s’intéresse à ce
qui pourra faire évoluer ou faire disparaitre le besoin [42].
46
III.3.1. Analyse des dysfonctionnements
Le premier objectif étant atteint, nous avons dans ce second objectif identifié les
fonctions qui constituaient une incertitude sur l’atteinte de nos objectifs HSE et leurs effets
sur le service à produire d’où l’importance de les connaitre. Pour cela, nous avons réalisé un
arbre de cause à effet sur chacune des fonctions retenues précédemment et par la suite nous
avons réalisé une analyse des modes de défaillances et leurs effets sur le service pour ressortir
l’impact probable de ces dysfonctionnements sur l’entreprise à l’aide de la méthode AMDE.
Effet observé
47
l’environnement. Pour cela réalisé la méthode AMDE permet de répondre à la question : «
Comment le service ou la prestation du service pourrait générer des défaillances
perceptibles, les effets entraînés, les causes possibles, ainsi que les moyens prévus pour
détecter ces problèmes potentiels ? » [44]
Ainsi l’AMDE repose sur les concepts de :
défaillance, soit la cessation de l’aptitude d’un élément ou d’un système à accomplir
une fonction ;
mode de défaillance, soit l’effet par lequel une défaillance est observée sur un élément
du système ;
cause de la défaillance, soit les évènements qui conduisent aux modes de défaillances ;
effet d’un mode de défaillance, soit les conséquences associées à la perte de l’aptitude
d’un élément à remplir une fonction requise [45].
Pour cela nous avons établi une grille AMDE composé de :
élément ou composant du système dans le cadre de ce travail nous allons
considérer les fonctions étudier ;
mode défaillance ;
cause de défaillance ;
effet de la défaillance ;
moyens de détection ;
dispositions compensatoires ou action corrective ici renvoi à l’ensemble de
moyen pour prévenir le mode défaillance.
48
ce chapitre, appliquer au service HSE la méthode EcoGRAI et ensuite ressortir les
indicateurs. Ainsi pour modéliser notre système de pilotage de la performance nous avons
utilisé les outils de la méthode GRAI.
49
indicateurs de performance que l'on souhaite porter sur les tableaux de spécification. Après
avoir éliminé les redondances.
50
IV. Résultats
Cette partie présente les résultats que nous avons obtenus tous au long de notre
méthodologie ainsi que leur interprétation.
Service HSE
51
IV.1.2. Analyse SADT: System Analysis and Design Technic
Ici nous présentons les resultats de l’analyse SADT et les figures 14 à 18 suivantes
illustrent les résultats obtenus :
Dans un premier temps nous allons présenter le niveau A-0 illustré par la figure 14
suivante :
A-0
Club HSE
A2 A0
CLUB HSE
Figure 15: Actigramme de niveau A0
52
Risque Réalisation Etablissement Suivi et Risque et impact
environnementaux d’une EES, d’un PGES ou surveillance du environnementaux
EIES ou NIES CCES PGES ou CCES géré
A11 A12 A13
A1
CLUB HSE
A2
Equipe HSE
53
Contrôle des impacts et
respects du PGES ou du
CCES
A13
CLUB HSE
54
Entreprises locales
Travailleur
FC2
Poste de travail
FC1
FC3
FP2
FP1
Service
FP4 HSE
FC8 Rejets industriel
FP3
FC4
Environnement
humain
FC6
FC5
FC7
Véhicules sur site
Etat
Environnement Panneau et affiche
biophysique
55
Validation des fonctions
FP1 : protéger la santé et la sécurité des travailleurs ;
Cette fonction existe par ce que les travaux de BTP présentent des risques importants pour
la santé et la sécurité des travailleurs. Par conséquent cette fonction existe dans le but
d’éliminer ou de réduire les risques d’accidents ou d’incidents sur les travailleurs. Et enfin ce
qui pourra faire disparaitre cette fonction est l’arrêt des travaux. Ainsi d’après ce qui précède
nous pouvons dire que cette fonction est validée.
FP2 : améliorer l’environnement de travail ;
Cette fonction existe par ce que les postes de travail mal organisent sont à l’origine de
plusieurs nuisances et ont donc un impact sur la santé des travailleurs et l’environnement. Par
conséquent cette fonction existe donc dans le but d’aménager les postes (hygiène des postes)
de travail. Enfin ce qui pourra faire disparaitre cette fonction est la non production de déchets
sur le site. Ainsi nous pouvons dire que cette fonction est validée
FP3 : Adapter le travail à l’homme ;
Cette fonction existe par ce que les travaux de BTP requièrent certain standard en termes
d’ergonomie des postes, par conséquent elle existe pour permettre des postes qui
correspondent aux travailleurs. Enfin ce qui pourra faire disparaitre la fonction c’est
l’existence des postes préconçues dans les BTP. Ainsi nous pouvons dire que cette fonction
est validée.
FP4 : Protéger l’environnementale ;
Cette fonction existe par ce que les activités de BTP présentent un impact majeur sur
l’environnement. Par conséquent elle existe dans le but de conserver, de limiter l’impact des
activités sur l’environnement. Ce qui pourra faire disparaitre le besoin c’est la fin des travaux
de BTP. Ainsi nous pouvons dire que cette fonction est validée.
FC1 : Intégrer la stratégie de l’entreprise ;
Cette fonction existe par ce que chaque entreprise présente une philosophie et une
politique de gestion. Par conséquent cette fonction a pour but d’intégrer cette politique de
gestion à l’ensemble des mesures HSE à prendre. Ce qui pourra faire disparaitre cette fonction
est la non existence des entreprises. Ainsi nous pouvons dire que cette fonction est validée.
FC2 : Respecter les consignes de sécurité ;
Cette fonction existe par ce que l’absence de règles et consignes engendre/augmente les
risques d’accidents sur les sites industriels. De ce faite cette fonction existe dans le but de
mettre un ensemble de consigne à respecter avant l’exécution des travaux pour éliminer ces
56
risques d’accidents. Ce qui pourra faire disparaitre cette fonction l’exécution des travaux par
des automates programmables. Ainsi nous pouvons dire que cette fonction est validée.
FC3 : Identifier les postes de travail ;
Cette fonction existe par ce que certains postes peuvent avoir des risques qui accélère les
risques ou impacts d’autres postes créant ainsi de nouveaux risques et impacts. De ce faite
cette fonction existe dans le but de recenser tous les postes, les différentes caractéristiques et
les impacts associer à leurs activités. Enfin ce qui pourra faire disparaitre cette fonction est la
non existence de poste dans une entreprise. Ainsi nous pouvons dire que cette fonction est
validée
FC4 : Intégrer le volet social pendant le projet ;
Cette fonction existe par ce que les travaux de BTP sont généralement réaliser au sein
d’une société bien structurée avec des besoins. De ce fait et dans le but de promouvoir la RSE
de ces entreprises et de limité l’impact de ces activités sur les populations. Ce qui pourra faire
disparaitre cette fonction c’est la non-présence des populations et des ressources de premières
nécessités aux abords des lieux de constructions. Ainsi nous pouvons dire que cette fonction
est validée.
FC5 : Respecter les exigences légales et réglementaires en termes de SST et de
gestion de l’environnement ;
Cette existe par ce que l’Etat a entrepris un certain nombre de règle et de recommandation
en termes de SST et de gestion de l’environnement. Par conséquent cette fonction existe dans
le but de se conformer aux dites exigences. Enfin ce qui pourra faire disparaitre le besoin c’est
l’absence de l’Etat et de son rôle régalien. Ainsi nous pouvons dire que cette fonction est
validée.
FC6 : Limiter les risques routiers sur le site et tout autour.
Cette fonction existe par ce que sur le site il y a la présence de plusieurs véhicules et
automobile et elle présente un risque pour la santé des travailleurs et des populations. De ce
faite cette fonction existe dans de le but d’éliminer le risque que présente ces automobiles sur
les travailleurs. Enfin ce qui pourra faire disparaitre le besoin est la non utilisation des engins
sur tout l’étendu du site. Ainsi nous pouvons dire que cette fonction est également validée.
FC7 : Fonction gérer la signalisation sur le site
Cette fonction existe par ce que sur le site il y a la présence des risques qui ne peuvent pas
être éliminé. Par conséquent cette fonction existe dans le but de signaler tous les risques
résiduels présents sur le site. Enfin ce qui pourra faire disparaitre cette fonction est la non
existence des activités de BTP. Ainsi nous pouvons dire que cette fonction est validée.
57
FC8 : Fonction gérer les déchets
Cette fonction existe par ce qu’il y a la présence de plusieurs types de déchets sur le site.
Par conséquent cette fonction existe dans le but de collecter et d’éliminer convenablement les
déchets issus des activités. Enfin ce qui pourra faire disparaitre la fonction est la non
production des déchets sur un chantier de BTP. Ainsi nous pouvons dire que cette fonction est
validée.
D’après ce qui précède nous avons identifié dix (12) fonctions, elles vont nous permettre
de mieux connaitre le fonctionnement du service HSE et par la suite de le modéliser.
Détermination des critères d’appréciation de chaque fonction validée
On appelle critère d’appréciation, un caractère retenu pour apprécier la manière dont une
fonction est remplie ou une contrainte respectée. Ainsi les critères retenus pour nos différentes
fonctions sont :
FP1 : protéger la santé et la sécurité des travailleurs ;
Types de risques ;
Mesure corrective ;
Consignes de sécurité.
FP2 : améliorer l’environnement de travail ;
Salubrité et état de poste travail ;
Respect des conditions d’hygiène.
FP3 : Adapter le travail à l’homme ;
Ergonomie du travail mental
Ergonomie du travail physique ;
Ergonomie organisationnelle.
FP4 : Protéger l’environnementale ;
Nature de l’impact ;
Composants exposés ;
Mesure prise ;
FC1 : Intégrer la stratégie de l’entreprise ;
L’intégration de la culture au sein de l’entreprise
FC2 : Respecter les consignes de sécurité ;
Type de consigne ;
Nombre de consigne ;
58
Le niveau de connaissance par les travailleurs
FC3 : Identifier les postes de travail ;
Lieu ;
Nombre de travailleurs par poste ;
Type d’activités.
FC4 : Intégrer le volet social pendant le projet ;
Nombre de campagne de sensibilisation ;
Nombre de personne du canton intégrer au projet ;
FC5 : Respecter les exigences légales et réglementaires en termes de SST et de
gestion de l’environnement ;
Procédure conforme aux exigences légales en termes de SST et de gestion de
l’environnement
FC6 : Limiter les risques routiers sur le site et tout autour.
Vitesse des véhicules au sein du site ;
Signalisation routière sur le site.
FC7 : Gérer la signalisation
Type de signalisation ;
Mode de signalisation ;
Lieu de signalisation.
FC8 : Gérer les déchets
Type de déchets ;
Mode de collecte ;
Type de conteneurs ;
Lieu de collecte ;
Mode d’élimination
Ceci étant fait il est important de définir les niveaux et les flexibilités de toutes ces fonctions
et cela sera fait par le tableau fonctionnel à partir de la cotation de flexibilité suivante :
Flexibilité nulle F0 : Niveau impératif
Flexibilité faible F1 : Niveau peu négociable
Flexibilité moyenne F2 : Niveau négociable
Flexibilité forte F3 : Niveau très négociable
Ainsi nous obtenons les tableaux 3 et 4 fonctionnels suivants :
59
Tableau 3: Tableau de fonctionnel
Fonction Critère d’analyse Niveau Flexibilité
60
Tableau 4: Tableau de fonctionnel (suite)
Nombre de campagne de Prévention contre les F0
sensibilisation ; risques encourus sur le
FC4 Nombre de personne du canton site ;
intégrer au projet ; Maximum de F0
personne possible.
Procédure conforme aux
exigences légales en termes de 100% de conformité
FC5
SST et de gestion de aux exigences F0
l’environnement
Vitesse des véhicules au sein du Vitesse admisse 20 à F0
Ce tableau nous as permis d’apprécier chacune de nos fonctions et de voir avec quelle
flexibilité elle doit s’appliquer au sein du chantier.
Après cette analyse, qui nous a permis de voir le fonctionnement général de notre
service, il en ressort que certaines fonctions ont un grand impact sur l’atteinte de nos
objectifs. Il devient donc important de les ressortir, en effet l’analyse SADT nous a permis de
constater que pour un service HSE optimal il est important de gérer les risques qui sont liés à
la santé et la sécurité des travailleurs et les risques environnementaux, pour cela nous allons
établir un tableau comparatif de toutes ces fonctions pour ressortir celle qui sont prioritaires
sur l’atteinte de nos objectifs. Et par la suite tracé la courbe de Pareto pour voir les 20% de
ces éléments qui sont à l’origine de 80% de ces priorités. Nous avons établi une cotation qui
nous as permis de comparer nos différentes fonctions cette cotation vas de 1 à 4 et a été en
61
fonction du rapprochement que nos fonctions ont vis-à-vis de ces 02 process. Ainsi nous
avons le tableau 5 qui présente le degré d’appartenance d’une fonction à l’un ou autre des
process :
Tableau 5: Degré d'appartenance à un process
Fonction Poids d’appartenance Process concerné
4 GRSST
FP1
3 GRE
2 GRSST
FP2
3 GRE
3 GRSST
FP3
2 GRE
3 GRSST
FP4
4 GRE
1 GRSST
FC1
1 GRE
3 GRSST
FC2
2 GRE
2 GRSST
FC3
2 GRE
1 GRSST
FC4
1 GRE
2 GRSST
FC5
2 GRE
3 GRSST
FC6
1 GRE
3 GRSST
FC7
3 GRE
3 GRSST
FC8
4 GRE
62
Tableau 6: Hiérarchisation des fonctions
FP1 FP2 FP3 FP4 FC1 FC2 FC3 FC4 FC5 FC6 FC7 FC8 POIDS %
FP1/1 FP1/1 FP1 FP1/2 FP1/1 FP1/2 FP1/2 FP1/1 FP1/2 FP1/1 FP1 13 19,4
FP2 FP4/1 FP2/1 FP2 FP2/1 FP2/1 FP2 FP2/1 FC7/1 FC8/1 4 05,97
FP4/1 FP3/1 FP3 FP3/1 FP3/1 FP3 FP3/1 FC7/1 FC8/1 4 05,97
FC8/1 10 14,92
11 16,41
67 100
A partir de ces données dressons la courbe ABC/Pareto pour sortir les 20% des éléments
prioritaires et prendre en compte pour la suite de notre étude. Pour cette raison nous avons
réalisé le tableau des poids, des pourcentages et des pourcentages cumulés croissants
présentés par les tableaux 7 et 8 suivants :
Tableau 7: Tableau de synthèse
Fonction Poids % % cumulés
FP1 13 19,4 19,4
FP4 13 19,4 38,8
FC8 11 16,41 55,21
FC7 10 14,92 70,13
FC5 5 07,46 77,59
FP2 4 05,97 83,56
FP3 4 05,97 89,53
63
Tableau 8: Tableau de synthèse
FC2 2 02,98 92,51
FC6 2 02,98 95,49
FC1 1 01,49 96,98
FC3 1 01,49 98,47
FC4 1 01,49 99,96
TOTAL 67 100
120
100 99,96
92,51 95,49 96,98 98,47
89,53
83,56
% CUMULÉS
80 77,59
70,13
60
55,21
40 38,8
20 19,4
0
FP1 FP4 FC8 FC7 FC5 FP2 FP3 FC2 FC6 FC1 FC3 FC4
FONCTIONS
64
FC5 : Respecter les exigences légales et réglementaires en termes de SST et de
gestion de l’environnement ;
FC7 : gérer la signalisation sur le site ;
FC8 : Gérer les déchets sur le site
Nous allons maintenant réaliser une analyse des événements majeurs redoutés sur chacune
des fonctions retenues ci-dessus à partir de non réalisation de sa finalité :
Ainsi pour la fonction FP1 : Protéger la santé et la sécurité des travailleurs. L’événement
majeur redouté santé des travailleurs en danger la figure 21 suivante présente les différentes
causes possibles pour ce dysfonctionnement :
65
Inhalation des produits chimique
Brulures du au produits
Electrocution et électrification
Explosion
Mauvaise état des machine et équipement
66
Ainsi nous avons pu ressortir un certain nombre de problèmes qui pourront constituer
un frein à la non réalisation de la fonction FP1. Le tableau 9 ci-dessous résume l’ensemble
causes de l’événement majeur redouté :
Tableau 9: Tableau de cause fonction FP1
Familles Causes identifiées
Mauvaise état des lieux de travail
Mauvaise qualité de l’air et l’eau
Liées à l’aménagement des lieux Bruit et vibration
Explosion et incendie
Électrocution
Liées aux facteurs humains Consommation des produits addictifs
Stress en milieu de travail
Inhalation des produits
Ecrasement
Liées aux activités Chute
Mauvaise état des machines
Brulures
Liées aux contrôle Mauvais suivi et gestion de la SST
Absence de formation en sécurité
Liées aux informations et formations Absence de signalisation
Non respects des consignes
Manque de consignes
Nous pouvons donc passer à la seconde fonction. Sachant que la seconde fonction
prioritaire est FP4 à savoir protéger l’intégrité de l’environnement nous pouvons dire que
l’événement redouté majeur est la dégradation de l’environnement et la figure 22 suivante
présente les résultats obtenus :
67
Bruit Déversement des huiles dans eaux de surfaces et profondes
Engins sur site
Poussière et boue
Infiltration du lixivia
Nuisance olfactive
Dégradation de l’environnement
Destruction de la Faune
Destruction du patrimoine culturelle
68
Ainsi d’après cette analyse nous avons identifié la quasi-totalité des éléments qui mettent
l’environnement en danger au cours du projet. Le tableau 10 suivant résume l’ensemble des
causes identifié pour l’événement majeure redouté
Continuons avec les autres fonctions. Sachant que la gestion des déchets sur le site à
une influence sur la prestation à fournir il est important de déterminer les différentes causes de
l’événement redouté possibles pour cette fonction et d’après l’analyse d’Ishikawa nous avons
obtenu et la figure 23 suivante présente les résultats obtenus :
69
Absence de procédures de gestion
Absence de sensibilisation
Corruption
Manque de personnel
70
Ainsi le diagramme nous présente les éléments à prendre en compte pour analyser les
dysfonctionnements possibles sur la fonction FC8. Ainsi le tableau 11 présente les différentes
causes retenues :
Nous pouvons donc passer à la suite avec la fonction FC7 sachant que la fonction a pour but
de gérer la signalisation sur le site par conséquent l’événement majeur redouté est la mauvaise
signalisation sur le site sur le site et la figure 24 suivante présente les résultats obtenus :
71
Aménagement des locaux
Aucune formation
Absence d’orientation vis-à-vis de la signalisation
Signalisation occasionnelle
72
Ainsi d’après cette figure tous les éléments nécessaires pour la non réalisation de la fonction
FC7 sont représentés sur la figure précédente, le tableau 12 suivant présente les différentes
causes que nous avons identifié :
Ainsi nous pouvons donc passer à la dernière fonction retenue pour notre analyse à savoir la
fonction FC5 présente sur la figure 25 suivante :
73
Figure 25:dysfonctionnement de la fonction FC5
74
Ainsi la figure ci-dessus présente les différentes causes de l’événement majeur redouté de la
fonction FC5, le tableau 13 ci-dessous résume donc l’ensemble de ces causes :
Tableau 13 : Cause de l'événement redouté de la fonction FC5
Familles Causes identifiées
Intérêt personnel et égoïste
Mauvaise foi des gestionnaires Corruption
Manque de collaboration
Manque de collaboration
Laxisme de la direction
Absence de veille réglementaire
Manque d’engagement de la direction Contrainte liée à l’application
Absence de contrôle
Problèmes financiers
Ignorance et/ou manque de sensibilisation du Top management
Absence de suivi de la
Corruption
réglementation Problèmes financiers
Problèmes organisationnels
Mauvaise application des textes Contraintes liées à l’application
Manque de collaboration
réglementaires
Absence de suivi et de contrôle
Absence de compétence
Ainsi nous avons pu recenser la quasi-totalité des éléments qui pouvaient être à l’origine des
dysfonctionnements de notre système basé sur les cinq (05) fonctions prioritaires il est
maintenant question d’analyser les différents modes de défaillances de chaque
dysfonctionnement ressorti de l’analyse précédentes et leurs effets sur le projet à
réaliser/CLUB HSE d’où la suite logique de notre travail l’analyse par la méthode AMDE.
IV.2.2. Analyse des modes de défaillances et de leurs effets : AMDE
Ainsi donc la grille AMDE de notre analyse est présentée par les tableaux 14, 15 et 16
suivants :
75
Tableau 14: Grille AMDE
Mode de Causes de Moyen de
Elément du service Effet local Effet global Action corrective
défaillance défaillance détection
Perte de clientèle ;
Blessé ;
Mauvaise prestation ;
Arrêt des travaux ;
Accident Non-respect des Perte financière.
Mauvaise publicité ;
consignes de sécurité ; Augmentation des
délais de livraison Veille ;
Absence de consigne ;
Absence d’EPI ;
Suivi des activités
Arrêt des travaux avec sensibilisation du
Protéger la santé et Incident Mauvaise gestion des reprise immédiate
Arrêt des travaux
risques. Détection personnel
la sécurité des
humaine
travailleurs Arrêt des travaux avec
Presqu’accident reprise immédiate
Arrêt des travaux
76
Tableau 15: Grille AMDE (suite)
Destruction de Favoriser les activités
Atteinte à la Bruit ; de restauration
Perturbation des l’habitat faunique
Nuisance olfactive ;
diversité Production de déchet ;
écosystèmes autour du Favorise le forestière et respecter
biologique chantier réchauffement les exigences du PGES
Protéger climatique Détection ou du CCES
l’environnementale Bruit ; humaine
Sanction judiciaire et Organisé des
Atteinte sur la Nuisance olfactive ; Prolifération des
amandes campagnes de
santé des Production de déchet ; maladies ;
Frais de prise en
Engins sur site Accident sensibilisation et
populations charge de l’accidenté balisage du site
Manque Manque de collaboration ; Veille permanente et
Laxisme du top
d’engagement management ;
sensibilisation de la
de la direction Absence de contrôle direction
Mauvaise foi Intérêt personnel ; Suivi des secteurs et
des Corruption ; sanction en cas de
gestionnaires Manque de collaboration Anarchie totale au sein Amende ; corruption
Respecter les du chantier et de ses Perte financière ;
Détection
exigences légales et Absence de alentour ; Perte de la clientèle ;
Corruption ; Mauvaise prestation ; Mauvaise publicité humaine
réglementaires suivi de la Problèmes financiers de l’organisme
réglementation
Problème
Mauvaise organisationnel ; Recrutement et
application des Contrainte liée à formation des
textes l’application ; spécialistes
Absence de suivi
Etablir toute les
Mauvaise Augmentation des Prolifération des
Absence de procédures de modalités de gestion
Gestion des collecte des déchets sur le site ; maladies ; Détection
gestion ;
Prolifération des Amende ;
des déchets sur le site
déchets déchets sur le Absence de matériel humaine
maladies. Pertes financière et fournir le matériel
site
nécessaire.
77
Tableau 16: Grille AMDE (suite et fin)
Faire des rapports à
remettre aux
Manque Absence de Anarchie sur le site ; Prolifération des manager ;
Gestion des
d’engagement du sensibilisation ; Augmentation des maladies ; Détection humaine Sensibilisation sur le
déchets Absence de suivi déchets sur le site Amende rôle et l’importance
top management
de la gestion des
déchets
Absence du suivi des
mesures
Aucune analyse des Etablir les modalités
Mauvaise gestion risques claires de gestion des
des risques Manque et/ou risques sur tout le site
absence de
Augmentation des
professionnel Pertes financières ;
Gestion de la accidents/incidents
Absence de matériel Mauvaise publicité ; Détection humaine
signalisation sur le site ;
de signalisation Poursuite judiciaire
Mauvaise Amendes Etablir une politique
Signalisation
claire et des objectifs
politique de occasionnelle
spécifiques pour la
gestion de la Absence d’orientation
gestion de la
signalisation en la matière
signalisation
Manque de suivi et de
mise à jour
Cette analyse des dysfonctionnements étant réalisée, nous sommes donc passé à la modélisation du schéma idéal de notre service.
78
IV.3. Résultats de la modélisation
Il était question ici de présenter l’ensemble des résultats de notre modélisation.
79
Tableau 17: Grille GRAI pour le pilotage du service HSE
Gérer la Protéger la santé et Protéger Information
Information externe Gérer les déchets
signalisation la sécurité l’environnement interne
Définir une Définir une
. politique de politique
Nature du projet : signalisation et de particulière de
gestion de la sécurité et de Définir une Définir une Stratégie et
H= 3 mois Ouverture des voies et
circulation prévoyance de la politique de gestion politique de gestion philosophie du
aménagement d’un
santé environnementale des déchets CLUB
P= 1 mois parking
Ressources
matérielles, humaines,
Sensibilisation et Analyse des Plan des affectations
les activités leurs Analyse des risques,
H= 1 semaine surveillance de la risques, surveillance
plans d’exécutions surveillance et suivi Gestion des déchets
circulation sur le et suivi des mesures
des travaux des mesures et des sur le site Retour d’expérience
P= 2 jours site et des impacts sur le
Flux de circulation ; impacts sur le site
site
Choix des itinéraires
80
Cette grille présente l’ensemble des mesures que mettons en place pour faciliter notre
prestation de service. Les activités des niveaux stratégiques ont été établi en fonction de
l’orientation du CLUB HSE à travers les différents documents qu’ils ont élaboré pour la
réalisation de ce projet à savoir :
le cahier de charge environnemental et social ;
le plan de déviation et de signalisation ;
le plan particulier de sécurité et de prévoyance de la santé ;
le plan de gestion des déchets.
De plus les activités du niveau tactique ont pour but de définir toute les modalités nécessaires
pour l’atteinte des objectifs du niveau stratégique. Enfin les activités du niveau opérationnelle
mettent en application toute les modalités du niveaux tactiques afin d’atteindre les objectifs
du niveau stratégique.
Après établissement de la grille GRAI, nous présentons les différents objectifs pour mieux
décrire le pilotage précédemment modélisé.
IV.3.4. Identification des objectifs
IV.3.4.1. Les objectifs du projet
Les objectifs du projet sont les suivants :
Livrer le projet dans les délais impartis ;
Eviter la dégradation de l’environnement ;
Suivre l’évolution et l’application des solutions retenues pour améliorer les situations
en HSE ;
Veiller à l’application de la législation dans la gestion du projet ;
Produire une infrastructure viable et sécuritaire.
81
Promouvoir l’innovation en matière de protection de l’environnement (E) ;
(A) (B)
Améliorer la gestion des
Définir une politique de
risques par une signalisation
signalisation et de
des risques qui ne peuvent
gestion de la circulation
être éliminé
(GS-1)
(O.GS-1) O.GS-1
Ce tableau présente les différents centres décision de la fonction gérer la signalisation les
objectifs qu’elles visent à atteindre et les relations que ces objectifs ont avec les objectifs du
niveau supérieur.
82
Fonction protéger la santé et la sécurité des travailleurs
Le tableau 19 présente les différents objectifs de la fonction PSST
Tableau 19: Objectifs du centre de décision protéger la santé et la sécurité des travailleurs
(PSST)
83
Fonction protéger l’environnement
Le tableau 20 présente les différents objectifs de la fonction PE
Tableau 20: Objectifs des centres de décisions de la fonction protéger l'environnement (PE)
Ce tableau présente les différents centres décision de la fonction protéger l’environnement les
objectifs qu’elles visent à atteindre et les relations que ces objectifs ont avec les objectifs du
niveau supérieur.
84
Fonction gérer les déchets
Le tableau 21 présente les différents objectifs de la fonction GD
Tableau 21: Objectifs des centres de décisions gérer les déchets (GD)
O.GD-1
Etablir les procédures et Etablir les modalités de
principes de gestion des gestion des déchets sur le site
déchets (GD-2) (O.GE-2-1)
O.GD-2-1
Ce tableau présente les différents centres décision de la fonction gérer les déchets les objectifs
qu’elles visent à atteindre et les relations que ces objectifs ont avec les objectifs du niveau
supérieur.
85
IV.3.5. Identification des variables de décisions
Les résultats obtenus sont :
Fonction gérer la signalisation
Le tableau 22 présente les variables obtenues pour la fonction GS
Tableau 22:Variable de décisions des centres de décisions de la fonction gérer la
signalisation (GS)
Ce tableau présente les différents objectifs et les variables de décision ou d’action possible
pour chaque centre de décision.
86
Fonction protéger la santé et la sécurité des travailleurs
Le tableau 23 présente les variables obtenus pour la fonction PSST
Tableau 23 Variable de décisions des centres de décision protégé la santé et la sécurité des
travailleurs (PSST)
Ce tableau présente les différents objectifs et les variables de décision ou d’action possible
pour chaque centre de décision.
87
Fonction protéger l’environnement
Le tableau 24 présente les variables obtenus pour la fonction PE
Tableau 24: Variable de décisions des centres de décisions de la fonction protéger
l'environnement (PE)
Ce tableau présente les différents objectifs et les variables de décision ou d’action possible
pour chaque centre de décision.
88
Fonction gérer les déchets
Le tableau 25 présente les variables obtenus pour la fonction GD
Tableau 25: Variables de décisions des centres de décisions de la fonction gérer les déchets
(GD)
Ce tableau présente les différents objectifs et les variables de décision ou d’action possible
pour chaque centre de décision.
89
IV.3.6. Identification des indicateurs de performances et analyse de cohérence
A l’aide d’un brainstorming nous identifier une série d’indicateur par fonction le tableau
ci-dessous présente les résultats obtenus :
Ce tableau présente les différents objectifs, les variables de décision ou d’action et les
indicateurs choisi possible pour chaque centre de décision.
90
Fonction protéger la santé et la sécurité des travailleurs
Le tableau 27 présente les indicateurs obtenus pour la fonction PSST
Tableau 27 Indicateurs des centres de décision protégé la santé et la sécurité des
travailleurs (PSST)
Centre de Indicateurs de
Objectifs (activités) Variable de décisions
décision performance
Définir une
Intégrer les facteurs
politique
humains et Etablir les règles de
particulière de
organisationnels sécurité, expliquer les Taux de participation
sécurité et de
dans la gestion de la enjeux et fixer les aux réunions de sécurité
prévoyance de la
sécurité sur le site objectifs
santé
(O.PSST-1)
(PSST-1)
Identifier les
situations à risque et Identifier les situations Nombre de situation
Analyse des définir les mesures susceptibles d’engendrer dangereuse identifié ;
risques et appropriées des événements Nombres
surveillance et (O.PSST-3-1) indésirables sur le plan d’accidents/incidents
suivi des mesures humain ; identifiés ;
sur le site Identifier les causes Taux de gravité
(PSST-3) profondes des Réaliser une analyse de d’accidents ;
accidents l’accident/incident
(O.PSST-3-2)
Ce tableau présente les différents objectifs, les variables de décision ou d’action et les
indicateurs choisi possible pour chaque centre de décision.
91
Fonction protéger l’environnement
Le tableau 28 présente les indicateurs obtenus pour la fonction PE
Tableau 28: Indicateurs des centres de décisions de la fonction protéger l'environnement
(PE)
Centre de Indicateurs de
Objectifs (activités) Variable de décisions
décision performance
Améliore et
Recenser tous les
promouvoir les
Définir une éléments de nos
bonnes pratiques en
politique de activités susceptibles
matière Taux de couverture
gestion de modifier les
d’environnement et d’impacts
environnementale conditions
de protection du
(PE-1) environnementales et
patrimoine culturelle
sociales
(O.PE-1)
Etablir les modalités
d’identification et de
Analyser l’activité ;
gestion des impacts
environnementaux et
Veille technologique Nombre de plainte des
sociaux
Etablir les mesures et stratégique ; riverains enregistré ;
(O.PE-2-1)
de gestion Taux de proliférations
environnementale Sensibilisation du des maladies ;
Améliorer les
(PE-2) personnel sur les Nombre de site à
connaissances des
procédures de gestions protéger
travailleurs en
environnementales et
matière de gestion
sociales.
environnementale
(O.PE-2-2)
Suivi et évaluation
des impacts
Analyse du
environnementaux
déroulement ;
(O.PE-1)
Analyse, gestion Nombres de situations
et surveillance des Vérification des d’urgence enregistrée ;
Sensibiliser les
impacts sur le site mesures ; Taux de réalisation des
travailleurs en
(PE-3) mesures proposées
matière de gestion
Sensibilisation du
environnementale et
personnel.
du patrimoine
culturel (O.PE-1)
Ce tableau présente les différents objectifs, les variables de décision ou d’action et les
indicateurs possibles pour chaque centre de décision.
92
Fonction gérer les déchets
Le tableau 29 présente les indicateurs obtenus pour la fonction GD
Tableau 29: Indicateurs des centres de décisions gérer les déchets (GD)
Centre de Indicateurs de
Objectifs (activités) Variables de décisions
décision performance
Contribuer à
Définir une Recenser toutes les
l’amélioration des
politique de ressources nécessaires à Quantité de matérielle à
rejets (déchets) sur
gestion des la gestion des déchets disposition
le site
déchets (GD-1) sur le site
(O.GD-1)
Définir les
responsabilités et fournir
le matériel nécessaire à
une gestion responsable ;
Etablir les Taux de valorisation
Etablir les modalités
procédures et des déchets ;
de gestion des Identifier les types de
principes de Quantité de déchets
déchets sur le site déchets sur le site ;
gestion des traités par types ;
(O.GD-2-1)
déchets (GD-2)
Etablir les modalités
d’élimination et les
organismes habilités à le
faire
Ce tableau présente les différents objectifs, les variables de décision ou d’action et les
indicateurs choisi possible pour chaque centre de décision.
93
A présent nous allons faire l’analyse de cohérence entre les indicateurs, les variables de décisions et les objectifs que nous avons identifiés afin
de ne retenir que les indicateurs pertinents pour notre système et pour cela par fonction et par niveau de décision, nous allons réaliser un tableau
de cohérence
D’après ce tableau, nous avons deux indicateurs l’un ayant un lien faible avec l’objectif du centre et la variable de décision et l’autre ayant un
lien fort avec l’objectif et la variable d’action ainsi le seul indicateur à prendre en compte est le nombre de signalisation spécifique.
94
Le tableau 31 présente le niveau tactique de la fonction GS
Variables de
décisions S’assure de la disponibilité des moyens et
() (**) (**)
l’opérationnalité des ressources
Ce tableau nous présente le niveau tactique de la fonction gérer la signalisation possédant 03 indicateurs, 02 objectifs et 03 variables de décisions
ainsi de ce tableau nous retenons 02 indicateurs car possédant un lien fort avec les objectifs et les variables de décisions pour ce niveau de
décision.
95
Le tableau 32 présente le niveau opérationnel de la fonction GS
Tableau 32: Cohérence du niveau opérationnel de la fonction gérer la signalisation
Sensibiliser les
acteurs concernés (**) (**) (**) () ()
Objectifs du centre par ces risques
de décision
Gérer la
circulation dans le (**) (**) (**) (**) (**)
site et autour
Nombre de
Indicateurs de Le pourcentage de Le nombre Nombre de
personne Nombre
performance collaborateurs d’action collision ;
sensibilisé sur d’embouteillage ;
formé d’information ;
l’Eco conduite ;
Visibilité des
éléments de
signalisation et
Variables de
leurs (**) (**) (**) (**) (**)
décisions
connaissances au
sein du site et
autour
Ce tableau nous présente le niveau opérationnel de la fonction gérer la signalisation possédant 05 indicateurs, 02 objectifs et 01 variable de
décision ainsi de ce tableau nous retenons tous les indicateurs car possédant un lien fort avec les objectifs et la variable de décision pour ce
niveau de décision.
96
Fonction protéger la santé et la sécurité des travailleurs
Niveau stratégique nous avons le tableau 33 suivant :
Tableau 33: cohérence du niveau stratégique de la fonction gérer la santé et la sécurité des travailleurs
Ce tableau nous présente le niveau de cohésion du niveau stratégique de la fonction gérer la santé et la sécurité des travailleurs il présente 01
indicateur, un objectif et une variable de décision et d’après ce tableau l’indicateur a un lien fort avec la variable de décision et l’objectif du
centre
97
Le tableau 34 suivant présente le niveau tactique de la fonction PSST
Tableau 34:cohérence du niveau tactique de la fonction gérer la santé et la sécurité des travailleurs
Taux de conformité
Nombres de causeries de Pourcentage de conformité
Indicateurs de performance aux règles de
sécurités organisées ; aux procédures de sécurité
sécurité ;
Ce tableau nous présente la cohésion du niveau tactique de la fonction gérer la santé et la sécurité des travailleurs ainsi d’après ce tableau, nous
avons 03 indicateurs, 02 objectifs et 02 variables de décisions ainsi d’après ce tableau nous retenons tous les 03 indicateurs car ils possèdent un
lien fort avec les objectifs et les variables de décisions.
98
Le tableau 35 suivant présente le niveau opérationnel de la fonction PSST
Tableau 35: Cohérence du niveau opérationnel de la fonction gérer la santé et la sécurité des travailleurs
Identifier les situations à risque
et définir les mesures (**) (**) (**)
Objectifs du centre appropriées
de décision
Identifier les causes profondes (**) (**) (**)
des accidents
Nombres
Nombre de situation
Indicateurs de performance Taux de gravité d’accidents/incidents
dangereuse identifié ;
d’accidents ; identifiés ;
Ce tableau présente la cohésion interne du niveau opérationnel de la fonction gérer la santé et la sécurité des travailleurs. Ce tableau nous
présente 03 indicateurs, 02 objectifs et 02 variables de décisions qui possèdent tous un lien fort.
99
Fonction protéger l‘environnement
Niveau stratégique nous avons le tableau 36 suivant :
Tableau 36: cohérence du niveau stratégique de la fonction protéger l’environnement
Ce tableau présente la cohésion interne du niveau stratégique de la fonction protéger l’environnement qui présente 01 indicateur, 01 objectif et
enfin une variable de décision ces 03 éléments possèdent tous un lien fort.
100
Le tableau 37 suivant présente le niveau tactique de la fonction PE
Tableau 37:cohérence du niveau tactique de la fonction protéger l’environnement
Etablir les modalités d’identification et de
gestion des impacts environnementaux et (*) (**) (**)
Objectifs du sociaux
centre de
décision Améliorer les connaissances des
travailleurs en matière de gestion (**) (**) (**)
environnementale
Taux de
Nombre de plaintes des
Indicateurs de performance prolifération des Pourcentage de site protégé
riverains enregistrées ;
maladies ;
Variables de
Veille technologique et stratégique ; () (*) (**)
décisions
Sensibilisation du personnel sur les
procédures de gestions environnementales (**) (*) (**)
et sociales.
Ce tableau présente la cohésion du niveau tactique de la fonction protéger l’environnement qui possède 03 indicateurs, 02 objectifs et 03
variables de décisions ainsi bien que ne possédant pas de liens fort avec les variables de décisions ces 03 indicateurs ont été retenues
101
Le tableau 38 suivant présente le niveau opérationnel de la fonction PE
Tableau 38: Cohérence du niveau opérationnel de la fonction protéger l’environnement
Suivi et évaluation des impacts (**) (**)
Objectifs du centre environnementaux
de décision
Sensibiliser les travailleurs en matière de
(**) (**)
gestion environnementale
Variables de
décisions Vérification des mesures ; (**) (**)
Ce tableau présente la cohésion interne du niveau opérationnel de la fonction protégé l’environnement. Ici nous avons 02 indicateurs, 02 objectifs
et 03 variables de décisions et de ce tableau nous retenons une cohésion forte entre les différents éléments.
102
Fonction gérer les déchets sur le site
Niveau stratégique nous avons le tableau 39 suivant :
Tableau 39: cohérence du niveau stratégique de la fonction gérer les déchets
Objectifs du
Contribuer à l’amélioration des rejets
centre de (**)
sur le site
décision
Ce tableau présente la cohérence du niveau stratégique de la fonction gérer les déchets de ce tableau nous avons 01 indicateur, 01 objectif et une
variable de décisions, ces 03 éléments possèdent un lien fort entre elles.
103
Le tableau 40 suivant présente le niveau tactique
Quantité de déchets
Indicateurs de performance Taux de valorisation des déchets
traités par types
Ce tableau de présente la cohésion du niveau tactique de la fonction gérer les déchets. Ainsi nous avons 02 indicateurs, un objectif et 03
variables de décisions
104
Le tableau 41 suivant présente le niveau opérationnel
Tableau 41: Cohérence du niveau opérationnel de la fonction gérer les déchets
Nombre de
Indicateurs de performance Quantité totale de déchets
sensibilisation sur le tri Part de déchet collecté ;
dangereux éliminée
des déchets ;
Variables de
décisions Veiller au traitement effectif du (*) (**) (**)
déchet avec preuve ;
105
Ainsi la liste des indicateurs choisis est la suivante :
106
Tableau 42: Tableau de spécification de l'indicateur GS1
Fonction : Gérer la signalisation
Centre de décision : Définir une
Phase 4 : Spécification de politique de signalisation et de gestion
ECOGRAI
l’indicateur
de la circulation
Horizon/période : 3mois/1mois
Objectifs : Améliorer la gestion des risques par une signalisation des risques qui ne
peuvent être éliminer/éviter
Variables d’action : Recenser toutes les modalités nécessaires à une bonne signalisation
sur le chantier
Traitement : Dénombrer tous les risques qui ne peuvent être évité et les ressources
nécessaires pour leurs signalisations
Evolution souhaité : avoir 100% des risques signalé
Actions pour faire évoluer l’indicateur dans la direction souhaitée : veillé sur le suivi
de l’identification et l’analyse des risques et sur la disponibilité du matériel de
signalisation.
Mode de présentation de l’indicateur : un nombre
107
Tableau 43: Tableau de spécification de l'indicateur PPSPS 1
Fonction : protéger la santé et la
sécurité des travailleurs
Centre de décision : Définir une
Phase 4 : Spécification de
ECOGRAI politique particulière de sécurité et de
l’indicateur
prévoyance de la santé
Horizon/période : 3mois/1mois
Variables d’action : Etablir les règles de sécurité, expliquer les enjeux et fixer les
objectifs
108
Tableau 44: Tableau de spécification de l'indicateur PE1
Fonction : protéger l’environnement
Horizon/période : 3mois/1mois
Variables d’action : Recenser tous les éléments de nos activités susceptibles de modifier
les conditions environnementales et sociales
109
Tableau 45: Tableau de spécification GD1
Fonction : Gérer les déchets
Horizon/période : 3mois/1mois
Variablesded’action
Quantité matérielle à disposition
: Recenser toutes les ressources nécessaires à la gestion des déchets
sur le site
Information de base : matériel disponible pour la gestion des déchets sur le site
Nombre et type de déchets spécifiques identifié
Traitement : Dénombrer tous les déchets qui sont sur le site, et matériel nécessaire pour
une gestion efficace de ces déchets
Evolution souhaité : avoir 100% de matériel pour tous les déchets du site
110
Tableau 46: Tableau de spécification GS2
Fonction : Gérer la Signalisation
Horizon/période : 1mois/1semaine
111
Tableau 47: Tableau de spécification PPSP2
Fonction : protéger la santé et la
sécurité des travailleurs
Phase 4 : Spécification de Centre de décision : Etablir les
ECOGRAI
l’indicateur mesures de sécurité et de prévoyance
de la santé
Horizon/période : 1mois/1semaine
Information de base :
112
Tableau 48: Tableau de spécification PE3
Information de base :
113
V. Conclusion et recommandation
V.1. Conclusion
Au terme de notre étude, il était question pour nous de concevoir un système d’évaluation
de la performance HSE pour le projet d’ouverture des voies et de l’aménagement d’un
parking autour du complexe sportif de Japoma afin que ce dernier offre plus de réactivité
possible. Nous avons de ce faite de manière spécifique identifié les différentes fonctions que
le service vise à offrir, ensuite identifié les différents dysfonctionnements qui peuvent
survenir sur ces fonctions afin de pouvoir sortir les fonctions sensibles de notre service et
enfin nous avons modélisé le système de pilotage pour ressortir le triplet objectif, indicateurs
de performance et variables de décisions (O, VD, I). De ce fait l’analyse initiale nous as
permis de bloquer cinq (05) fonctions à savoir protéger la santé et la sécurité des
collaborateurs, protéger l’environnement, Gérer la signalisation sur le site, gérer les déchets
sur le site et enfin Respecter les exigences légales et réglementaires en termes de SST et de
gestion environnementale. Après ces deux (02) analyses la modélisation nous a permis dans
un premier temps de définir l’horizon et la période de chaque niveau de décisions et dans un
second temps de définir les objectifs en utilisant une approche descendante mais aussi de
ressortir les variables de décisions et indicateurs par centre de décision, ainsi nous avons pu
ressortir 19 objectifs (activités), 24 variables de décisions et 22 indicateurs pour notre
système. Néanmoins, précisons que le travail n’a pas été mené complètement, puisqu’il
manque l’implantation de la SIP dans le système d’information de l’entreprise, ce qui est en
fait la dernière phase de la modélisation ECOGRAI en effet, les contraintes de temps nous ont
obligées a abrégée notre travail néanmoins, nous avons établi quelques recommandations pour
que l’implémentation se fasse dans les régles de l’art.
V.2. Recommandation
La dernière phase de notre modélisation n’étant pas réalisée, il est très important de mettre
sur pieds un ensemble de mesures qui vont permettre la mise en place effective de notre
système pour cela nous recommandons dans le cadre de cette étude ces quelques mesures :
Créer une équipe de travail (équipe de pilotage) pour permettre le suivi des actions
et l’analyse de données ;
Formé cette équipe pour permettre une utilisation optimale du système et pour une
meilleure compréhension des enjeux ;
Formé les collaborateurs sur le terrain afin qu’ils puissent atteindre les résultats
souhaités et facilités le receuil des données ;
114
Concevoir un outil informatique pour le suivi automatique de la performances
mais aussi pour facilité l’analyse de données.
115
Références bibliographiques
[5] L. ESCAFFRE, Les informations continues dans les rapports de gestion : Etude exploratoire,
Angers: Congrès AFC, 2000.
[11] V. CLIVILLE, Approche systémique et méthode multicritère pour la définition d’un système
d’indicateurs de performance, UNIVERSITE DE Savoie, 2004.
[14] P.LORINO, Le contrôle de gestion stratégique : la gestion par les activités, Paris: Dunod, 1991.
[16] B. MASKELL, Peformance measurement for world class manufacturing, Productivity Press, 1991.
[18] T. D, Les systèmes de pilotage hétérarchiques : innovations réelles ou modèles stériles ?, RS-
JESA, 2007.
116
[19] D. Trentesaux, Pilotage hétérarchique des systèmes de production, Université de Valencienne,
2002.
[22] AFGI, Évaluer pour évoluer, les indicateurs de performance au service du pilotage, 1992.
[29] R. D, Une architecture hiérarchisée multi-agents pour le pilotage réactif d’atelier de production,
1998.
[31] F. S. Ghislain, Mise en place d’un système d’indicateurs de performance à TEXACO Cameroun,
Yaoundé, 2099.
[35] S. SPERANDIO, Usage de la modélisation multi-vue d’entreprise pour la conduite des systèmes
de production, 2005.
[38] V. Humez, Proposition d’un outil d’aide à la décision pour la gestion des commandes en cas de
pénurie : une approche par la performance,’’, 2008.
117
[39] A. LETOUZEY, Ordonnancement interactif basé sur des indicateurs : Applications à la gestion de
commandes incertaines et à l’affectation des opérateurs, 2001.
[41] N. Mouss, A. Baci, A. Koull et H. Mouss, Elaboration d’un Système d’Indicateur de Performance
pour le Pilotage d’un Système de production, symposium international : qualité et maintenance
au service de l’Entreprise, 2004.
[45] m. d. l. e. d. d. durable, formalisation du savoir et des outils dans le domainedes risques majeurs:
méthodes d'analyse des risques générés par une installation industrielle, INRESI, 2006.
118
ANNEXES
Annexe 1 : Cahier de charge environnementale et sociale
XXII
Proscrire le lavage des Le rapport d’activité Coût
engins/véhiculesdu chantier dans les environnementale ; La d’élaboration
Pollution du sol L’Entreprise à Avant le
plans d’eau ; programmer les travaux présence physique des et de
er des travers son démarrage
Limitation de la Atelier Éviter la pollution du sur les cours d’eau en période d’étiage ; différentes aires et fûts production du MDC
pollution par les Ressources en mécanique responsable des travaux
solet des ressources en élaborer et appliquer un Plan derécupération sur les plan MINPDED
eaux de surface. environnemen
Hydrocarbures eaux. d’intervention en cas de déversement sites de stockage. d’intervention
t
de produits en cas de
déversement
Le bon de commande
et Fiche de décharge
Limitation du Éviter de porter Acquérir et distribuer les équipements MDC
des matériels ;
bruit protection atteinte à la santé des de protection ; Éviter les travaux de nuit MINEPDED,
ouvriers, de nuire à la ; ouverture des sites à usage temporaire L’Entreprise à Dès le début Constat et Enquêtes sur
contre celui-ci MINSANTE,
travers son des travaux et le terrain avec relevé
et les nuisances Pollution sonore Zone du tranquillité des à une distance d’au moins 50 mètres des RAS MINTSS
et olfactive projet responsable pendant toute la sonore ; Certificats de
olfactives populations et de habitations.
environnemen durée de vie du visites techniques des
détériorer l’ambiance
t projet engins.
sonore actuel.
Présence du
programme de
sensibilisation et du
1ere phase un matériel de
mois avant le sensibilisation ;
Susciter une prise de Elaboration d’un programme de Associations
démarrage des présence des affiches
Conscienceenvironne sensibilisation enfonction des cibles ; locales ou +
travaux 2eme dans les
mentale au niveau des conception du contenu des activités de experts en
phase assurée chefferies ;
Concerne-la populations etdu sensibilisation adapté aux cibles ; sensibilisation
protection de par le compte rendu de la
personnel du confection et/ou acquisition du matériel ,
Zone des responsable réunion de MDC
l’environnement Travaux
chantier,en vue desensibilisation Responsable
environnement
Sensibilisation d’atténuer lesimpacts Environnemen sensibilisation et MINEPDED
pendant toutela le nombre de MINSANTE
négatifs etd’optimiser t de 9.650.000
durée de viedu préservatifs mis à la
les impactspositifs. l’Entreprise projet disposition du
personnel ;
enquêtes auprès
despopulations
riveraines.
XXIII
Sensibiliser les chauffeurs et les
populations riveraines sur le Code de la
Nombre d’accidents
route ; Mettre en place des panneaux de
enregistrés ;
La pollution de signalisation ;former les abatteurs ; Dès le début 500.000 +
nombre de panneaux
Prévention des l’air les risques Sur le Limiter au maximum aménager des dos d’ânes au niveau des des travaux et élaboration
misen place ;
Accidents de d’accidents. chantier les risques d’accidents écoles, passage à niveau (rail) etc ; et tout au long
- rapport d’activité du
du plan de
arroser en saison sèche les zones de de leur durée circulation MDC
travail et de et autres nuisances chantier.
circulation travaux ; élaborer et faire appliquer le Entreprise
PPSPS et respecter l’arrêté 039 sur les
mesures d’hygiène et de sécurité sur les
lieux de travail ; élaborer un plan de
signalisation
XXIV
la création et l’aménagement des bacs à
ordures dans chaque zone du projet ; la
mise en place d’un système de collecte
des déchets ménagers (le promoteur L’existence dans les
pourra solliciter l’appui d’une société différents points des
spécialisée comme HYSACAM) ; le tri, quartiers d’un système
le stockage séparé des déchets de collecte des ordures
dangereux ; formation du personnel à la ; d’une décharge
bonne gestion des déchets dangereux aménagée dans la zone
(garage, centrale d’enrobé, manipulation du projet
Eliminer/réduire les des autres produits toxiques) ; (exemple de la
effets nocifs sur la souscription d’un contrat pour décharge de Gombè à
santé de l’homme, les l’élimination des déchets dangereux Japoma), d’un contrat
ressources naturelles, avec une société spécialisée et agréée ; signé avec une société
la faune et la flore, et recyclage des contenants de certains spécialisée et agréée
sur la qualité de produits toxiques dans les travaux de dans le traitement des
Gestion des La production Sites des l’environnement en mise en œuvre des différentes couches et déchets dangereux
déchets. des déchets travaux général de fabrication des revêtements ; l’absence de bouteilles
Dès le début MINEPDED,
dangereux et interdiction de commercialisation, de plastiques vides dans le
des travaux et CUD
non dangereux récupération par des tiers même les Entreprise site après les travaux ; Coût de
pendant toute
employés des déchets dangereux ;mise les rapports de l’élaboration
leur durée
en place d’un système d’évaluation et de formation du personnel d’un manuel
traçabilité des déchets dangereux à la gestion écologique de gestion des
(Manifestes et statistiques). (Par des déchets dangereux déchets
exemple tous les bidons ayant contenu
les produits chimiques doivent être
retournés au magasin pour leur
stockage) ; bref, élaborer un manuel de
gestion des déchets
XXV
Création Concevoir et mettre en œuvre une Fichier du personnel
d’emplois ; Politique transparente de recrutement ; ressortant l’origine et
risque de conflit Informer les populations de la procédure les Postes occupés ;
augmentation de recrutement. Nombre d’employés
de la Promouvoir la Recruter exclusivement les locaux responsable issus de la localité du
dans les postes ne nécessitant pas une projet ;Enquêtes de
criminalité ; transparence et l’égalité chargé des
Dès le début des
amélioration des qualification. En outre, pour les postes questions satisfaction auprès des
de chance dans le travaux et tout
Elaboration conditions de vie qualifiés, à compétence égale, la environnemen populations riveraines ; RAS MDC
recrutement de au long de leur
d’une politique des priorité doit être accordée au riverain ; tales du Avis d’appel à MINEPDED
Zone des la main d’œuvre faire informer les populations de la durée
Transparente de populations chantier candidature pour le MINTSS
travaux profiter procédure et des modalités de
recrutement. riveraines au en recrutement du
projet recrutement à travers les affiches ; A personnel
priorité les populations compétence égale, appliquer la même
riveraines dans le grille salariale
recrutement du
personnel.
Risque de Le promoteur
destruction appuyé par le
des cultures et responsable
des Rétablissement des Identification des biens détruits local du Nombre de plaintes
arbres fruitiers, éventuels propriétaires ainsi que leurs propriétaires ; MINADER, la enregistrées ; procès-
Compensation Avant le
Risque de des cultures, arbres définition de la procédure et des Mairie et les verbaux
des biens démarrage de
conflits ; Les fruitiers, tombes et modalités de compensation ; Chefs de d’indemnisations signés MDC
détruits. travaux
Destruction des quartiers cases détruits dans compensation des biens détruits. village des MINEPDED,
35.000.000
maisons, des leur droit afin d’éviter Parties prenantes ; MINADER,
forages et des les tensions sociales les chefs des
tombes ; quartiers.
Destruction des
lieux sacrés.
XXVI
Manque d’eau et Travailler de concert avec AES-Sonel et
Perturbation de d’électricité de Zone du Maintenir Camwater Pendant les Pas de conflits dus à
la fourniture manière projet l’alimentation en eau périodes de des coupures répétés et
inopiné aux Entreprise
d’eau et et en électricité des Sensibiliser les populations sur la déplacement de inopinées d’eau
d’électricité riverains du populations périodicité des coupures réseaux d’électricité MDC
projet
XXVII
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix-Travail-Patrie Peace-Work-Fatherland
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
UNIVERSITE DE DOUALA
UNIVERSITY OF DOUALA
--------------------------------------------
FACULTE DE GENIE INDUSTRIEL FGI
FACULTY OF INDUSTRIAL ENGINEERING
--------------------------------------------
BP 2701 Douala Tél: (237) 33 01 43 30/31 SITE Web: www.fgi-ud.org
****************************
DEPARTEMENT HYGIENE-SECURITE ET SURETE INDUSTRIELLE
DEPARTMENT HEALTH-SECURITY AND INDUSTRIAL SAFETY
Observation du
N° Correction
jury
Précision sur la
1 localisation de Page de garde
JAPOMA
Reformuler la question
3 Question de recherche (page 4)
de recherche
28