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Rapport
de stage
SOMMAIRE…………………………………………………………………………………ii
INTRODUCTION GENERALE
A- Essai Proctor
B- Essai CBR
C- Analyse granulométrique
F- Limite d’Alterberg
CONCLUSION
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INTRODUCTION GENERALE
Le présent rapport rend compte des travaux suivis et des activités menées au cours de notre
stage. Il s’articulera autour des points suivants :
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Première Partie : Présentation des structures
Il fut dirigé depuis sa création par Dr. Ezéchiel ALLOBA, Docteur Ingénieur en génie civil,
spécialiste en Routes jusqu’en Janvier 2010 où il passa la main au Dr. Djibril MOUSSA,
Docteur en Mathématiques, assisté par son adjoint Dr Aristide HOUNGAN, Docteur en
Thermodynamique.
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Il est actuellement dirigé par le Pr. Alain ADOMOU, Dr. en Mécanique générale, Ingénieur en
physique, assisté par son adjoint Dr. Clotilde GUIDI, Spécialiste en Thermodynamique.
L’accès à l’Institut Universitaire de Technologie de Lokossa n’est possible que pour les
étudiants titulaires d’un BAC C, D, E, F ou d’un DT /STI et se fait sur étude de dossiers au plan
national ou au niveau de l’établissement. Chaque candidat ainsi retenu est formé en un cycle
de trois (03) ans dans l’une des spécialités sus citées.
Ces deux entités qui était sous la tutelle de l’UL est maintenant sous la commande de
l’UNSTIM ayant à sa tête Gérard DAGNON
1. Historique
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2-Organisation d’EBOMAF
L’entreprise EBOMAF S.A est dirigée par un Président Directeur Général Monsieur
BONKOUNGOU Mahamadou qui a sous ses ordres des Directeurs Généraux ainsi que des
Directeurs de projet pour la bonne conduite des activités.
EBOMAF bénéficie non seulement des services d’un personnel technique et administratif
ayant acquis une expérience appréciable, chacun dans son domaine, mais elle utilise
également un réseau d’expertises et d’assistance extérieure des meilleures spécialistes dans
leurs domaines respectifs d’intervention et donc une synergie d’un large réseau de partenaires.
La maturité de cette entreprise, le dynamisme et l’esprit d’anticipation de ses dirigeants
sont justement perçus par les milieux professionnels qui l’ont adoptée. Elle est actuellement
adjudicataire pour le projet de Réhabilitation et de Renforcement du lot 1 de la route Come
Lokossa Dogbo + Bretelle Zounhouè Athiémé Frontière Togo (71km)
ORGANIGRAMME DU CHANTIER
APPUI DU SIEGE
DIRECTEUR DE PROJET : Jean Claude ROCHE
Mody N'DIAYE
Assistant de Direction
Cyrille DEGUENON
SERVICE
INGENIEUR RESPONSABLE
ING. QUALITE CONDUCTEUR DES TRAVAUX ADMINISTRATIF ET
GEOTECHNICIEN HSE
FINANCIER
ASSISTANT
Fabrice ATCHOUA
CHEF CHANTIER CHEF CHANTIER CHEF CHANTIER RESPONSABLE CHEF CHANTIER CHEF CHANTIER
Resp. Carrière CHEF CHANTIER OH CHEF LABO Resp. Appro.
ASSAIN. SOL CIMENT GB TOPO TERRASSEMENT TERRASSEMENT
Pointeurs
F. BADOLO B. VODOUNOU E. KAGNATOU Luc SODJI Moussa SODJI Agapy ADANDE Cyrille ALLABA M. Bienvenu Alfred OKOKO Magasinier
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Deuxième partie : Déroulement du stage
Ce stage nous a permis de mieux appréhender nos connaissances théoriques reçues au cours
de notre formation par la pratique sur certains essais comme :
- Essai PROCTOR
- Essai Californian Bearing Ratio (CBR)
- Analyse granulométrique, coefficient de forme et d’aplatissement
- Equivalent de sable
- Limites d’Alterberg
- Essai Marshall
A- Essais PROCTOR
1- Définition
L’essai Proctor est un essai géotechnique qui permet de déterminer la teneur en eau
nécessaire pour obtenir la densité sèche maximale granulaire (ou non) par
compactage à une énergie fixée (poids de dame, nombre de coups et dimensions
normés)
2- But
Cet essai nous permet de densifier le sol a une teneur en eau optimale :
- Lorsque la teneur en eau est inférieure à celle de l’optimum, le sol étant sec, ne sera
pas bien compacté car il y aura toujours de vide qui seront prêt a absorbé de l’eau.
- Lorsque la teneur en eau est supérieure à celle de l’optimum, on commence par
constater une déformation du sol au cours du compactage.
Cette densité sèche notée 𝛾𝑑 et la teneur en eau 𝜔 se calcul pas la formule suivante :
𝛾ℎ ∗ 100
𝛾𝑑 =
𝜔𝑜𝑝𝑡 + 100
3- Principe de l’essai
4-Matériels nécessaires
Moule Proctor avec embase et rehausse
Dame Proctor modifié
Règle à araser
Balance
Gamelle
Une brouette
Une éprouvette graduée;
5- Préparation
On prélève l’échantillon sur le chantier qu’on sèche sur des planches. Ensuite, on fait le
criblage avec le tamis 20mm suivi d’un mélange homogène. Un quartage est fait et on
prélève 6000g pour chaque point de la courbe Proctor.
On détermine ensuite la teneur en eau initiale qui nous permet d’obtenir le poids sec du
matériau auquel nous appliquerons les différents pourcentages correspondant à chaque
quantité d’eau.
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On procède de manière identique pour chacune des quatre couches restantes. Après
compactage de la dernière couche, on retire la rehausse puis on arase soigneusement le
moule.
2- Principe de l’essai
L’essai CBR est réalisé sur trois échantillons compactés à la teneur en eau optimale avec
respectivement une énergie de compactage différente (56 ; 25 ; 10 coups de dame modifié
par couche), puis immergé dans l’eau pendant 04 jours (96 heures) afin de suivre le
comportement du sol notamment dans le domaine du gonflement. Après ces 04 jours il sera
sorti du bac à eau pour être poinçonné après 15min d’écoulement d’eau.
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3- Préparation
L’essai CBR s’effectue généralement sur un matériau compacté à la teneur en eau optimale
obtenue par l’essai Proctor modifié.
1- But de l’essai
2- Principe de l’essai
L’essai consiste à déterminer les proportions d’agrégats à l’aide d’une série de tamis
normalisés emboîtés les uns dans les autres. Les masses des différents refus (partie du
matériau retenue sur tamis) ou des différents passants (partie du matériau passant au
travers des mailles du tamis) sont rapportées à la masse initiale du matériau sec, les
pourcentages ainsi obtenus sont exploités.
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Photo n°4 : Série de tamis
4- Préparation
Séchage : il est fait à l’étuve à une température donné jusqu’à l’obtention d’un poids
sec constant.
Tamisage : il consiste à verser le matériau lavé et séché dans une colonne de tamis
(en commençant par celui ayant le plus grand diamètre jusqu’au plus petit diamètre).
On agite manuellement jusqu’à ce qu’il n’y a plus de passant à travers les mailles du
tamis. Et on pèse au fur et à mesure les refus partiels de chaque tamis et les cumulés
à chaque fois.
Les masses des différents refus cumulés sont rapportées à la masse totale de
l’échantillon sec et on obtient ainsi le pourcentage des refus cumulés
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D-Coefficient de forme et d’aplatissement
1- But de l’essai
La mesure du coefficient d’aplatissement caractérise la forme des granulats. Il
s’obtient en fessant une double analyse granulométrique par voir sèche, en utilisant
successivement, et pour le même échantillon de granulat :
- Une série de tamis normalisé à maille carrée ;
- Une série de tamis (grille) à fentes parallèle de largeurs normalisées
Plus les gravillons sont plats, moins leurs mises en places dans la route ou dans les bétons
est facile et plus ils sont fragiles. Il est donc important de contrôler le coefficient
d’aplatissement de chaque granulométrique.
2- Procédure de l’essai
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3- Principe de l’essai
L’essai consiste à verser un échantillon de sable et une petite quantité d’eau
composée dans un cylindre gradué et d’agiter de façon à détacher les revêtements
argileux des particules de sable de l’échantillon. Une fois agitée, on fait descendre les
particules de sable coller contre le cylindre toujours avec de l’eau composée par un
piston afin de faire remonter les particules fines en suspension au-dessus du sable.
Apres 20min, les hauteurs des produits sont mesurées. L’équivalent de sable est le
rapport hauteur du sable sur hauteur totale, exprimé en pourcentage.
4- Matériels nécessaires
5- Préparation
L’essai doit être réalisé sur la fraction 0/5mm à une teneur en humidité inférieure à 2% et à
une température de 23°C.
L’opérateur remplit chacun des deux cylindres gradués d’une solution lavant, jusqu’au très
repère inférieur figurant sur le cylindre. Il verse une éprouvette de matériau dans chaque
cylindre à l’aide d’un entonnoir, puis laisse reposer pendant 10mn pour humidifier
l’éprouvette. Après avoir fermé le cylindre, il le dispose ensuite sur une machine d’agitateur
et procède à l’agitation de chaque cylindre pendant 30s.
Le tube laveur est ensuite descendu dans le cylindre de façon à ce qu’il traverse le sédiment
au fond du cylindre. Le cylindre étant maintenu en position verticale, l’opérateur irrigue le
sable avec la solution lavant, ce qui favorise la monté des fines et des éléments argileux.
Tout en faisant subi au cylindre un lent mouvement de rotation, l’opérateur remonte le tube
laveur.
Quand le niveau de liquide avoisine le trait repère supérieur gravé sur le cylindre, relever
lentement le tube laveur et réguler le flux de façon à maintenir le liquide au niveau du trait
repère supérieur jusqu’à le tube soit complètement retiré et le flux interrompu. Chaque
cylindre est laissé au repos ensuite pendant 20mm.
Après repos, la hauteur h1du niveau supérieur du floculat par rapport au fond du cylindre
gradué est mesurée. Le piston est ensuite abaissé dans le cylindre jusqu’à ce que l’embasse
repose sur le sédiment, ce qui permet de mesurer la hauteur h2, distance entre la face
inférieure à la tête du piston et la face supérieure du manchon. L’équivalent de sable est
donné par la formule :
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ℎ2
ES= ∗ 100
ℎ1
Ce calcul est fait pour chacun des cylindres. Si les deux valeurs obtenu diffère de plus de 4, le
mode opératoire doit être répéter. L’équivalent de sable de l’échantillon testé est la
moyenne des valeurs obtenir pour chaque cylindre, arrondir au nombre entier le plus proche
C-Limite d’Alterberg
1- But de l’essai
Cet essai permet d’avoir la limite de liquidité, la limite de plasticité et l’indice de plasticité du
matériau
2- Principe de l’essai
L’essai s’effectue en deux phases :
La recherche de la teneur en eau pour laquelle une rainure pratiquée dans un sol
placé dans une coupelle de caractéristique imposée se ferme lorsque la coupelle et
son contenu sont soumis à des chocs répétés variant de 15 à 35.
La recherche de la teneur en eau pour laquelle un rouleau de sol de dimensions
fixées confectionnées manuellement se fissure
3- Matériels nécessaires
- Appareil de CASAGRANDE
- Balance de précision
- Etuve
- Planche à roulets
- Spatule
- Mortier et pilon en porcelaine
4- Préparations
Cet essai est réalisé sur la partie granulométrique appelée mortier inférieur à 0.4mm.
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- On trace le milieu de l’échantillon à l’aide d’un outil à rainurer
- La coupelle fixée à l’appareil est soumise à une série de chocs régulier jusqu’à ce que
les deux lèvres se ferment(le nombre de coups de fermeture doit être compris entre
15 et 35)
- Pour confirmer le nombre de chocs, il faut recommencer immédiatement l’essai, si
les deux essais successifs ne diffèrent pas plus d’un chocs, on prélève à l’aide d’une
spatule deux échantillon de chaque cote des lèvres et on détermine la teneur en
eau.
Limite de plasticité WP
Pour déterminer WP, on prend une partie du mélange et on essaie de faire des
petits rouleaux sur une plaquette jusqu’à obtenir un diamètre de 3mm.
Apres on soulève le rouleau à un ou deux centimètre au du plancher, quand il se
fissure et rompt. On prélève sur chaque morceau des échantillons pour
déterminer la teneur en eau qui sera la valeur de WP.
Indice de plasticité : IP= WL- WP
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II- ESSAIS IN SITU
3- Préparation
La plaque munie d’un vide circulaire est fixée au sol puis l’appareil est placé, l’opérateur
actionne et on fait une première lecture Vo puis on retire le densitomètre;
Un trou d’une profondeur variant entre 12 et 15 cm est creusé dans le vide circulaire et le
matériau récupéré est mis dans un récipient soigneusement fermé ;
Le densitomètre est à nouveau replacé, l’opérateur actionne et on fait une deuxième
lecture Vt ;
Une fois la densité sèche calculée, on la rapporte à celle obtenue lors de l’essai Proctor
pour avoir la compacité.
On a alors : V = Vt – V0
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Photo n°17 : Mesure du volume final
On passe ensuite au pré- compactage qui est fait à l’aide d’un compacteur à pneumatique, on
fait le reprofilage par la niveleuse puis on compactage à nouveau à l’aide du compacteur à
rouleau vibrant.
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Photo n°18 : Epandage: du ciment Photo n° 19 : malaxage du mélange
C- La couche d’imprégnation
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carré (1 kg/m²). Pour obtenir un dosage régulier et homogène au niveau du sol, cela impose
que chaque gicleur débite rigoureusement la même quantité de liant. On doit s’assurer avant
chaque épandage qu’aucun gicleur n’est bouché, et que la rampe est réglée à la bonne hauteur.
Le dosage du cut-back est vérifié en utilisant la formule suivante :
𝐏 (𝐠)
𝐃= X 10
𝐒
Avec :
D : le dosage
P (g) : le liquide sur une plaque, qui correspond à la différence du poids de la plaque plus (+)
le cut-back et la plaque.
S (cm2) : la surface d’une plaque qui est de S = 25 x 25 = 625cm2.
Après cette étape, s’il y a lieu d’ouvrir la zone imprégnée à la circulation, un sablage est
effectué sur la surface imprégnée. Cette opération est aussi exécutée en cas d’excès de liant
sur la zone d’imprégnation. Il est à noter que dans notre cas la zone imprégnée n’est pas
ouverte à la circulation avant la phase suivante.
C/ La couche d’accrochage
Cette opération est réalisée préalablement à la mise en place du grave bitume. Elle s’effectue
sur la chaussée déjà imprégnée après un balayage effectué, comme pour le cas de
l’imprégnation, au moyen d’une balayeuse mécanique de façon à éliminer tous matériaux et
poussières résiduelles.
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On utilise un bitume pur dont le dosage vari selon la nature du support. L’épandage se fait au
travers d’une bouille pour assurer une pulvérisation uniforme et respecter le dosage prescrit.
Ce compactage est réalisé par les compacteurs à pneus et à rouleaux vibrant à un nombre de
passes données.
Aussi des joints transversaux sont réalisés à chaque reprise de la mise en place.
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III- Difficultés et suggestions
Difficultés rencontrées
- Insuffisance de temps imparti à ce stage
- Aléas climatiques
Suggestions
Au terme de notre stage pratique et aux nombres des difficultés ci-dessus citées nous
souhaiterons :
- D’impliquer à la mesure du possible les stagiaires dans tous les projets afin qu’ils
s’imprègnent suffisamment des problèmes du Génie civil.
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CONCLUSON
Il est indispensable pour toute personne du domaine technique, en plus de sa connaissance
théorique, de se faire former avec les ouvriers pour plus d’adaptation à la vie du chantier. Les
réalités du terrain nécessitent donc une certaine attention particulière du technicien en vue de
bien suivre le projet en cours d’exécution.
Ainsi, toute construction en génie-civil ne peut être faite sans suivit une certaine étude pour
rassurer la sécurité de tous.
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