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A MA FAMILLES !
« Thème : du projet des travaux d’entretien périodique et réalisation des services de gestion et
d’entretien par niveaux de service (GENIS) de la route : Sorawel (Inter N1) -Guider-Bidzar
(Inter N1) PK00+49 A PK49+39,50 »
REMERCIEMENTS
Je remercie Dieu le Tout puissant, le Tout miséricordieux de m’avoir donné la santé, la
capacité physique et morale, l’intelligence de suivre, d’apprendre, et d’appliquer toutes les leçons
Suivies.
Je remercie également tous les membres la famille pour leurs conseils prodigués et le soutien de
Il est d’abord le fruit du couronnement de la formation en Génie Civil reçue à L’Institut Supérieur et
Industriel de Garoua (ISIC), ceci grâce à une Administration et un corps professoral compétent et
La réalisation de ce travail a été possible grâce à l’intervention des uns et des autres, à cet effet, mes
remerciements s’adressent à :
Pr. DANWE RAIDANDI, chef de département du Génie Civil et Architecture de l’Ecole Nationale
Supérieure Polytechnique de Maroua à qui nous disons merci.
Mr. TIANI, pour les conseils et encadrement tout au long de l’année académique
Tous les enseignants de L’Institut Supérieur et Industriel de Garoua qui nous ont permis notre
épanouissement intellectuel ;
Mr, DJOUDE EMMANUEL, Délégué Départemental des Travaux Publics du Mayo Louti mon
INTRODUCTION GENERALE.
des routes revêtues. Ce Service de gestion des revêtements prendrait pour point de départ les
résultats de l'enquête en cours sur les revêtements et, en étroite coopération avec Labo génie,
tiendrait cette enquête à jour et organiserait les travaux d'entretien de manière à maintenir à un
niveau satisfaisant la capacité du réseau revêtu. Afin de permettre une transition harmonieuse
entre l'enquête sur les revêtements et le service de gestion des revêtements, le Gouvernement
vient de créer ce nouveau service, qui est doté de deux ingénieurs camerounais et d'experts de
l'assistance technique. ; Afin d’atteindre l’objectif général, notre étude devra viser les objectifs
spécifiques suivants :
• Effectuer les études préliminaires à savoir : géotechnique, topographique, hydrologique et
hydraulique de l’ouvrage ;
AVANT-PROPOS
Mon projet de fin d’étude portant sur le « projet des travaux d’entretien
périodique et réalisation des services de gestion et d’entretien par niveaux de
service (GENIS) de la route : Sorawel (Inter N1) -Guider-Bidzar (Inter N1)
PK00+49 AU PK49+39,50 » Vient s’ajouter à mon parcours de licence professionnelle en
génie civil.
Ce dernier compose non seulement un projet de fin d’étude mais est aussi un guide pour la
maitrise d’œuvre des travaux routiers. Ce travail ne consiste pas de traiter toutes les activités que
doivent mener l’ingénieur du marché sur le site des travaux mais juste une partie. Cependant,
quelle doit-être la solution à conjecturer dans la construction de nos routes pour le passage des
eaux et éviter l’inondation ? Cette question aura sa réponse dans le corps de notre travail que nous
verrons dans les pages qui suivent.
Par ailleurs, ceci façonnera un guide vérifié pour la maitrise d’œuvre. Ce projet nous a aussi
aidé à acquérir des connaissances théoriques et pratiques sur les différentes activités que nous
avons pilotées tout au long de notre stage.
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Les infrastructures routières constituent l’une des plus grandes richesses d’un pays. Elles
représentent un facteur très important pour son développement car elles contribuent à l’essor
économique, politique et culturel.
Cependant, leur réalisation requiert un grand nombre de ressources, aussi bien sur le plan
financier, technique qu’humain. Des normes de réalisations doivent être respectées en fonction de la
zone d’étude, afin de garantir une sécurité aux usagers, la pérennité des ouvrages et tout cela à des
coûts d’investissement raisonnables.
C’est pour cette raison que les études menant à la réalisation de ces infrastructures sont souvent
longues et nécessitent une très grande attention.
Sur ce, le présent projet « Thème : projet des travaux d’entretien périodique et
réalisation des services de gestion et d’entretien par niveaux de service (GENIS) de
la route : Sorawel (Inter N1) -Guider-Bidzar (Inter N1) PK00+49 A PK49+39,50 »
consiste à rénover la route à travers la réalisation du bitumage de franchissement, plusieurs études ont
été menées et seront exécutées en suivant la chronologie suivante :
- Présentation de l’entreprise
- Présentation du projet ;
- Les matériaux utilisés ;
- Les études géotechniques et topographique
- Assainissement et dimensionnement des ouvrages
- Etudes hydrologiques et hydraulique ;
I.1 Historique
RAPPEL DES MISSIONS
Suivant le décret n° 2013/334 du 13 Septembre 2013 portant organisation du Ministère des Travaux
Publics, la Délégation Départementale est chargée :
Pour mener à bien toutes ces missions, la Délégation Départementale des Travaux Publics comprend :
- Un Service Technique ;
- Un Bureau des Affaires Générales.
I.3 Organigramme
Postes Postes
TOTAL 5
PRESENTATION DU PROJET
INTRODUCTION
Le projet de réhabilitation de la route bitumée Sorawel (Inter N1) - Guider – Bidzar (Inter N1),
objet du marché N°10/M/MINTP/CIPM-TERI/2020 est un projet visant à améliorer non seulement le
confort des usagers empruntant cette route Inter N°1, mais aussi à renforcer les aspects sécuritaires sur
la totalité du tronçon, l’objectif visé par le projet est d’assurer une liaison routière permanente, de
renforcer l’intégration sous régionale. Il s’agit à travers l’amélioration du niveau de service de cette
route, de réduire les coûts généralisés du transport, de favoriser les transports régionaux et locaux ; de
créer les conditions favorisant l’amélioration du cadre de vie des populations rurales des zones
traversées par le corridor.
Ainsi, dans le cadre de réhabilitation de la route Sorawel (Inter N1) Guider – Bidzar (Inter N1), et plus
précisément pour le volet spécifique aux travaux d’entretien du niveau de service recensés le long du
tronçon
Il a été mené sur le terrain une campagne d’investigation, d’inspection détaillée de la chaussé et des
ouvrages hydrauliques dans l’optique de mieux appréhender l’ensemble de dysfonctionnements visibles
pour la plupart, susceptible d’affecter aussi bien la sécurité des usagers que la durée de vie des dits
ouvrages. Située en région sahélienne a végétation, plane-t-elle l’exécution imposant ainsi la réalisation
d’une route quasiment en remblai sur toute sa longueur.
C’est dans cette logique que les ouvrages hydrauliques actuellement en place ou projetés, et dont
le rôle est de permettre le passage des eaux pluviales sous la chaussée rentrent en grande ligne dans les
travaux de réhabilitation ci-dessus désignés et font l’étude de notre présent projet.
Pour ce faire, le présent marché a prévu un certain nombre des travaux selon les cas de
dégradations constatés sur les différents ouvrages hydrauliques ou sur la chaussée (création d’ouvrages).
Dans ce document, nous nous appesantirons sur les phases ci-dessous à savoir :
Les travaux de réhabilitation consistent à redonner à l’axe routier les caractéristiques d’une route
nationale revêtue ayant les caractéristiques dimensionnelles suivantes :
Les travaux consisteront à l’entretien périodique et la réalisation par niveau de service la route (béton
bitumineux) de 7,00 m de large avec des accotements de 1,50 m de large de part et d’autre.
II.1.3 Caractéristiques du projet (le tracé est une tâche du projet donne plutôt les éléments qui caractérise
le projet en général ne pas se limité uniquement sur le tracé)
Les caractéristiques du tracé sont définies dans les plans joints au présent dossier. Elles
pourront être modifiées sur l’ordre du Maître d’Ouvrage après avis du Maître d’œuvre ou à la
demande justifiée de l’Entrepreneur après sa propre vérification complète du dossier technique joint
au dossier d’appel d’offres.
L’entretien périodique de la Route entre Sorawel (Inter N1) - Guider – Bidzar (Inter N1). A dans
l’ensemble, les caractéristiques géométriques d’une route de classement T.4, de vitesse de référence de
80 km/h.
Il reprend dans l’ensemble le tracé de la route existante. Les profils du dossier d’Avant-projet détaillé sont
implantés tous les 35 m environ.
• Origine du projet :
L’origine du projet est la sortie de la ville de Garoua, précisément dans le département du mayo louti.
• Fin du projet :
La fin du projet est à la sortie de Bidzar au PK 49+39,50.
- Certaines quantités non définies par ailleurs (perrés, enrochements, dalles de couverture de fossés
et de caniveaux, nombre de carrefours et de parkings à aménager,)
- Les cahiers des profils en travers montés dont le Maître d’œuvre dispose des fichiers reproductibles
et d’un exemplaire papier ;
Par ailleurs, il est important de noter que les travaux d’entretien de la route Sorawel – Guider - Bidzar
porteront entre autres sur :
• Réhabilitation éventuelle sous le tablier des Ponts sur les Mayo, avec poutrages des fissures y compris
réfection des trottoirs et garde-corps.
La ville de Guider est le chef-lieu du département du Mayo Louti de la région du Nord Cameroun :
Elle a été érigée de 2020 à 2023.
Avec plus de 200 000 habitants, elle est l’une des sept premières villes du Cameroun.
II.2.5 Climat
Le climat est tropical du type soudano-sahélien chaud. Il pleut en moyenne 700 millimètres de pluies
par an. Les précipitations se concentrent entre les mois de juin et septembre. La saison des pluies dure en
moyenne 3 mois, période au cours de laquelle l’essentiel des travaux champêtres doit être conduit sous peine
de rater la campagne agricole. Cette dernière décennie se caractérise par quelques contrastes. Les relevés
pluviométriques montrent une baisse drastique du niveau des pluies. La saison sèche dure 9 mois, elle est
rude et sèche. Les températures sont variables.
Elles sont de l’ordre de 25°C en saison de fraîcheur, de 30°C en saison pluvieuse et culminent à 45°C en
périodes de forte chaleur. En période de fraîcheur elles descendent également plus bas.
II.2.6 Végétation
Le projet porte sur l’entretien périodique et la réalisation des services de gestion et d’entretien par
niveaux de services des routes Sorawel – Guider – Bidzar long de 39,50 Km
Mais dans le cadre de notre travail, nous nous intéresserons uniquement sur les ouvrages hydrauliques plus
précisément sur la pose des buses et les ouvrages de têtes de buse.
- Les buses ;
- Les dalots ; - Les ponts ; - Les caniveaux.
• Réhabilitation éventuelle des tabliers des Ponts sur les Mayo, y compris réfection des trottoirs et
garde-corps et pose du GBA (glissière de sécurité en béton adhérant)
- Le Maitre d’Ouvrage ;
- L’Ingénieur du Marché ;
- La Maitrise d’œuvre ;
- Le Cocontractant.
Montant Total Hors TVA : 3 657 636 398 FCFA (Trois millaire six cent cinquante-sept million six cent trente-six
mille trois cent quatre-vingt-dix-huit FCFA.)
Montant Toutes Taxes Comprises : 4 361 731 405 FCFA (Quatre milliare trois cent soixante un million sept
cent trente un mille quatre cent cinq FCFA.).
Le délai d’exécution des travaux est de trente-six (36) mois repartis ainsi qui suit :
INTRODUCTION
Dans les projets de construction ou des réhabilitations du génie civil, les études
topographiques sont à la base de toutes les activités d’aucun disent que les topographes sont
l’œil du projet quant aux géotechniciens ils sont considérés comme les pieds sur les quels
marches le projet. Ainsi nos travaux préliminaires sont base sur travaux des implantions des
axes et contrôle de niveau a l’aides leurs appareils en suit les différents essais réalisés aux
laboratoires. Ainsi, après avoir présenté les différentes opérations topographiques en fin les
Essais géotechniques.
I. ETUDES TOPOGRAPHIQUE
DEFINITIONS
On entend par topographie une science de la terre donc l’objectif est de représenté certaines
caractéristiques se trouvant sur la surface terrestre. Dans cette partie ; nous allons nous limite
aux lèves effectuer avec la station totale c’est-à-dire de présenter dans un premier temps la
station totale en suite les tâches effectuer par la station totale et en fin comment implanté un
caniveau à l’aide de cet appareil.
Centrage.
II- 2-la planimétrie
Définition : c’est l’ensemble des opérations à faire sur terrain pour prélever les distances et les
angles entre les points en vue de réaliser un plan ou une carte ainsi que le reportage à une échelle
quelconque des distances et les calculs y afférents.
Le jalonnement des points ; Les lignes à mesurer sur le terrain doivent être rendues d’autant
plus visibles que leur éloignement est plus grand. On doit pour ce fait, matérialiser aussi
clairement que possible tous les points à relever. Il faut aussi les signaliser pour les rendre
apparents dans la lunette de l’instrument.
Le coup arrière ou lecture arrière c’est une visée faite sur la mire située en arrière de la station
par rapport au sens du cheminement. Par station on ne peut avoir qu’un et un seul coup arrière.
Le coup avant est la lecture faite sur la mire placée en avant dans le sens du cheminement. A
partir d’une même station, on peut avoir plusieurs coups avant.
Principes du nivellement Pour obtenir les différentes cotes nivelletiques des points, on peut
utiliser trois principes de nivellement : le principe de nivellement géométrique, trigonométrique
et barométrique.
matériau et du poids de pycnose plus eau plus matériau, déterminé par la suite le volume du
matériau a partir du poids d’eau déplacé et de la densité de l’eau lue a une température donne.
Le poids spécifique de notre matériau sera la moyenne du poids spécifique obtenue dans ses
quatre pycnose.
III.5) Détermination du poids spécifique
III.5-1) Poids d’eau (Pe)
Pe = (poids pycno+eau) Ŕ poids
III.5-2) Volume du pycno (Vp)
IV-LIMITE D’ATTEBERG
IV.1) but
Cet essai a pour but d’identifier et de classe un sol.
IV.2) Matériaux utilisé et domaine d’application
Cet essai est réalisé sur un échantillon de sol dans le cadre des travaux de terrassement et de
compactage.
IV.3) Matériels utilisé et rôle
Appareil de casagrande, Balance précision, Etuve ventilé, Planche à roulets, Capsules en verre,
Spatules, l’épanche Mortier et pilon en porcelaine.
IV.4) Mode opératoire
L’essai étant réalisé sur la partie granulométrie, prendre une quantité de sol dans l’échantillon,
immerge dans l’eau pendant 24h, laver avec le tamis 0,080mm et récure le refus, mettre à l’étuve
pendant 24h à une température de 600C, retire le matériau après les 24h et malaxe
rigoureusement la totalité de l’échantillon afin de bien homogénéiser, remplit la coupelle au
tiers, trace le milieu de l’échantillon à l’aide d’un outil à rainurer et l’essai commence
immédiatement, la coupelle fixée à l’appareil est soumise à une série de chocs réguliers jusqu’à
ce que les deux lèvres se ferment (le nombre de coups de fermeture doit être compris entre 15
et 35), Pour confirmer le nombre de chocs, il faut recommencer immédiatement l’essai, si les
deux essais successif ne différent pas plus d’un choc, on prélève à l’aide d’une spatule deux
échantillon de chaque côté des lèvres et on détermine la teneur en eau.
IV.5) Détermination de la teneur eau, la limite de liquidité ; la limite de plasticité et
l’indice de plasticité
IV.5-1) Détermination de la teneur eau (W) et de la limite de liquidité (WL)
La limite de liquidité (WL) et la teneur en eau (W) correspondant à la fermeture à 25coups.
IV.5-2) Détermination de la limite de plasticité
La limite de plasticité (WP) se détermine en prenant une partie du mélange et en faisant des
petits rouleaux sur une plaquette jusqu’à obtenir un diamètre de 3mm, après on soulève le
rouleau à 1 ou 2cm au-dessus du plancher, quand il se fissure et rompt, on prélève sur chaque
morceau des échantillons pour déterminer la teneur en eau qui sera la valeur de Wp IV.5-2)
Détermination l’indice de plasticité (IP)
L’indice de plasticité IP = WL Ŕ WP
ESSAI PROCTOR
V.1) but et domaine d’application
C’est l’un des essais les plus utilisés en géotechnique routière. Il a pour but de déterminer au
laboratoire les conditions de compactage d’un sol donné en fonction de la teneur en eau et de
𝑫𝑫𝑫𝑫𝑫𝑫𝑫𝑫𝑫𝑫𝑫𝑫 𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉
𝐃𝐃𝐃𝐃=
𝟏𝟏+𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕 𝒆𝒆𝒆𝒆 𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆
III-ESSAI CBR
III.1) but de l’essai
L’essai CBR a pour but :
Projet présenté et soutenu par MBAI LANGOL JEAN-JACQUES MOHAMED Page 24
« Thème : du projet des travaux d’entretien périodique et réalisation des services de gestion
et d’entretien par niveaux de service (GENIS) de la route : Sorawel (Inter N1) -Guider-Bidzar
(Inter N1) PK00+49 A PK49+39,50 »
puis pose à l’étuve à une température de 105°C pendant 24h ; après 24h peser le poids total
du matériau sec contenu dans les tares ;
III.5) Détermination de la compacité ; l’indice CBR (2,5) et CBR (5)
Lors du poinçonnement de l’échantillon on note les pressions correspondant aux
enfoncements à 0,2 – 0,4 – 0,6 – 0,8 – 1 – 1,5 – 2 – 2,5 – 3 – 3,5 – 4 – 4,5 – 5 – 6 – 7 – 8 –
9 et 10 mm
On trace alors une feuille de papier millimétrée la courbe de pression en fonction des
enfoncements et en porte en abscisse les enfoncements et en ordonnées les pressions. La
courbe ne doit pas présenter d’inflexions à l’origine. Si les premiers points montrent cette
anomalie, on rectifie la courbe en traçant la tangente à l’arc construit avec les autres points.
Cela conduit à une correction d’origine pour les déformations : la tangente coupant l’abscisse
en un point Ó qui sera prise comme nouvelle origine pour le calcul de l’indice de portant.
a) CBR a 2,5
CBR 2,5 = (0,221xL – 0,226) x100/13,35
b) CBR a 5
CBR 5 = (0,221xL – 0,226) x100/19,93
d) Compacité
Puis on trace la courbe de la compacité qui est une fonction F (CBR)= C
Avec C : compacité et on déduit le CBR correspondant à la compacité 100%, 95%,
90%L’essai sera réalisé à la teneur en eau optimale déterminée par l’essai Proctor modifié.
De ce fait il conviendra de préparer le matériau de la même manière que pour l’essai
Proctor à savoir : Le matériau sera séché à l’air ou à l’étuve à 60°C maximum ; on se
contentera d’un desséchage partiel suffisant sans être excessif. Suffisant pour se déplacer
nettement côté sec de la courbe Proctor et pour permettre lors du tamisage des éléments
supérieur à 20mm une séparation de ces éléments sans entraînement des particules fines.
• Sans être excessif pour ne pas éliminer l’eau absorbée qui ne serait pas un peu reconstituée
lors de l’opération de mouillage. Après avoir éliminé par tamisage les éléments supérieurs à
20mm, le matériau sera pulvérisé ; on écrase les mottes de terre en veillant à ne pas briser les
graviers. On devra réaliser 3 moulages à 3 énergies de compactage différentes, il faut donc
prévoir au moins 3 x 5,5kg de matériau écrêté à 20mm. La connaissance de la teneur en eau
du matériau en cours de préparation est nécessaire. Ensuite par calcul on déterminera la
quantité d’eau Proctor modifié Soit P un poids de matériau en cours de préparation à une
teneur en eau W1 Soit E la quantité d’eau à ajouter au matériau pour atteindre la teneur en
eau W2 (teneur en eau optimale Proctor modifié) En mettant P en facteur il en vient :
comparateur qui coulisse le long d’une tige verticale solidaire du bâti de la presse est fixé de
telle façon que la pointe du palpeur du comparateur vienne reposer sur le bord du moule. Le
comparateur est amené à zéro, puis l’indicateur de la cadence mis en marche.
• L’opérateur se met alors au volant de la presse et commence le poinçonnement au
moment où le rayon repère de l’indicateur de cadence viennent se superposer à l’aiguille du
comparateur, il manœuvre lentement le volant de façon à maintenir en coïncidence l’aiguille
du comparateur et le rayon repère. En procédant de cette façon de poinçonnement s’effectue
avec la vitesse constante normalisée (soit 1,27mm / minute)
• Au cours de l’essai on note les pressions lues sur l’anneau dynamométrique qui
correspondent aux enfoncements suivants : 0,2 – 0,4 – 0,6 – 0,8 – 1 –
1,5 – 2 – 2,5 – 3 – 3,5 – 4 – 4,5 – 5 – 5,5 – 6 – 7 – 8 – 9 et 10 mm. On arrête alors l’essai
quand on atteint ce dernier enfoncement.
CONCLUSION
En somme les topographes nous permettent d’implanter et suivre de nos différents
tous différents tous respectant les niveaux s’en suit la géotechnique nous permet de
comprendre le comportement de l’ouvrages avant et après leur réalisation. Dans les de
travaux de construction la géotechnique et le géotechnique reste et demeure incontournable.
INTRODUCTION
Un matériau est une substance quelque fois utilisée à la construction des objets,
machines, bâtiments, etc. On classe les matériaux en grandes classes : métaux,
céramiques, verres, textiles, polymères, pierres et bétons, matériaux composites naturels
(bois, os) ou artificiels mais dans notre cas, c’est le béton qui est nécessaire et sera
considéré. Cependant, quels sont les matériaux utilisés dans la préfabrication et
construction des assainissements tels que : les buses, les dalots, les têtes de buses, les
descentes d’eau, les pères maçonnes et leurs mises en œuvre ? De ce fait, nous allons
voir dans un premier temps, les matériaux et dans le second temps, nous verrons les
matériels utilisés.
III.1.1 Graviers
Le gravier est une roche détritique à éléments assez gros d’origine fluviale ou
littorale. Il est utilisé principalement dans l’exécution des corps de chaussées (routes et
autoroutes), de plateformes (parcs de stationnement, aires de stockage…), de pistes
d’aérodromes. Dans toutes ces réalisations, ce sont quelques décimètres d’épaisseur de
gravier qui sont utilisés sous la couche de finition (enrobé bitumineux de couverture,
dallage béton, enduit superficiel d’usure…). Les graviers peuvent être naturels,
reconstitués en centrale, traités aux liants hydrauliques (ciment, laitier…) ou à la chaux,
ou encore traités aux liants hydrocarbonés (bitume). Les graviers sont des granulats dont
la granulométrie est de type d/D (d étant le diamètre du plus petit grain et D du plus
gros). Traditionnellement en France (repris par les normes NF), les granulométries
typiques des graviers sont : 0/14mm, 0/20mm, 0/31.5mm et 0/63mm, voire 0/80,
0/150mm, 5/15mm et 15/25mm.
Parmi ses deux (2) graviers cités ci-dessus, nous avons utilisé les graviers traités aux liants
hydrauliques.
III.1.2 Le Sable
Le sable est un matériau de construction, granulaire constitué de petites
particules provenant de la désagrégation de matériaux d’origine minérale
(essentiellement des roches) ou organique. La taille, la nature et la forme plus ou moins
arrondie de ses grains en font un matériau de qualité recherché pour la construction.
Dans notre travail, il fait partie des matériaux utilisés pour la formulation du
béton, sa taille varie entre 0mm et 6,3mm.
Figure 4: Sable
III.1.3 Ciments
Le ciment est un liant hydraulique (qui durcit sous l’action de l’eau), utilisé dans la
formulation du béton, et aujourd’hui le plus souvent employé dans la construction des
ouvrages hydrauliques, des enduits et des mortiers. Les ciments sont actuellement
classés sous la dénomination « CEM » suivi d’un chiffre romain allant de I à V suivi d’une
lettre majuscule et ont une densité de 2,8g/cm3 en fonction de leur teneur en clinker et
d’autres composants (chaux, fumées de silice, pouzzolane, laitier de hauts fourneaux,
etc.).
Le terme « ciment Portland » est tombé en désuétude depuis la fin des années
1970, remplacé par les termes « CPA » (ciment Portland pur) et « CPJ » (ciment Portland
composé), abandonnés à leur tour du passage à la norme européenne, mais qu’on trouve
encore dans plusieurs pays.
Le ciment utilisé pour tout le travail était le Ciment Dangoté 42,5 R de la classe CEM I.
32,5 N - 32,5 - - 14 30
32,5 R - 32,5 - 8 - 30
42,5 N - 42,5 - 8 - 40
42,5 R - 42,5 - 18 - 40
52,5 N - 52,5 - 18 - 50
52,5 R - 52,5 - 28 - 50
Les constituants principaux, autres que le clinker, doivent être déclarés dans la
désignation du ciment. Les ciments blancs à faible teneur en oxydes de fer (et donc
pauvres en phase C4AF) ne constituent pas une catégorie à part entière mais rentrent
dans la catégorie CEM I ou CEM II.
III.1.4 Eaux
Elle est un élément clé et indispensable dans la construction, des bâtiments et du génie civil.
Par son manque, on a stocké l’eau dans des citernes ou réservoirs. Elle doit être propre et
être exempte d’impuretés. L’eau utilisée pour le gâchage du béton doit être propre et ne
doit pas contenir des matières en suspension (matières grasses) et des sels dissous. Les
matières grasses diminuent l’adhérence de la pâte de ciment aux granulats, alors que les
sels entrent en réactions chimiques avec les éléments chimiques constituant le ciment.
Toutefois, on peut admettre jusqu’à cinq grammes de matières grasses par litre d’eau (5
g/l) et trente grammes de sels dissous par litre d’eau (30 g/l) si leurs présences ne
puissent nuire au béton. On a utilisé l’eau de robinet (eau potable) pour la préparation
du béton.
Les armatures en acier, c'est-à-dire les barres, les fils et les profilés en acier sont
aujourd'hui les plus utilisées, raison pour laquelle notre étude sommaire des armatures
qui suit se limitera seulement à ces types d'armatures. L’acier utilisé pour les armatures
(ferraillage) est de Haute Adhérence :
- HA8 ;
- HA10.
Figure 6 : Armatures
INTRODUCTION
Pour protéger les infrastructures routières et la population du risque lie à la circulation du
transport du biens et des services.la mise en place d’un réseau d’assainissement sur la route
nationale bitume Sorawel-Guider-Bidzar est incontournable. Ainsi quel peuvent être le
système d’assainissement qu’il faut adopter sur la route Inter Sorawel-Guider-Bidzar pour
cette route ? Ainsi pour essais d’apporte quelque les éléments des réponses cette quels nous
allons réaliser plusieurs types d’ouvrages tels que : les buses, les caniveaux, dalots etc. en
fonction de la nécessite du milieu
Définitions d’assainissement
Assainissement consiste à rendre propre, à protéger, à l’évacuation tous les liquides
provenant de divers natures susceptibles de nuire à un ouvrage a une route dans une
agglomération.
But de l’assainissement
-protéger de la route
- protéger les usages
- protéger les ouvrages routiers
Perrés maçonnes
Ces sont des maçonneries réaliser sur les talus, au niveau des ouvrages des entêtes à l’aide
des moellons afin de protéger la route et augmente leur dure de vie des divers ouvrages.
Fosses maçonnes
Sont des ouvrages linéaires qui permet de recueillir l’eau de ruissèlement sur une certains
superficie. Une fosse dans une agglomération ou périurbain facilite l’évacuation des eaux
ruissèlement vers les conduites (buses, dalots, caniveaux, des fosses descente d’eau etc.) et
aussi de protéger la route.
SCHEMA REPRESENTATIF
Le revêtement est en :
• Béton
• Enduit asphaltique
• Perré
DOMAINE D'APPLICATION
Il est recommandé dans les zones érodables de :
• Pied de talus de déblai
• Pied de talus de remblai
• Pied de talus de remblai ;
• Pied de talus de déblai ;
• Terrain naturel.
DIMENSIONS :
Remarque
Le fossé triangulaire non revêtu a les avantages suivants :
• Facilité d'exécution.
• Favorable à l'aspect sécurité.
• Limite les infiltrations.
• Entretien facile.
• Non érodable.
• Facilité d'exécution par les engins mécaniques
• Facilité d'entretien par les engins mécaniques.
• Plus sécuritaire vis à vis des usagers.
Moins cher.
Définition de la buse
Une buse est un ouvrage d’assainissement et de drainage, cet ouvrage est mis en
œuvre pour assurer le drainage des eaux pluviales tombantes sur la plateforme. Le
diamètre intérieur des buses doit être généralement supérieur ou égal à 0.8m avec un
rayon de 40 à 60cm de façon à permettre à un homme d’évoluer à l’intérieur en cas de
besoin. Il faut environ 1m3 de béton par buse. On distingue deux (2) types de buse : Les
buses en BA et les buses métalliques. Nous utiliserons uniquement les buses en BA dans
tout l’ouvrage.
Quand les eaux sont canalisées en remblais on doit prévoir l’aménagement d’une descente
d’eau tous les 40 m environ ; en courbe, cette distance doit être réduite à 30 m du coté
intérieur de la courbe.
Les différents espacements entre les descentes d’eau qui figurent dans le tableau ci-après
sont donnés en fonction de la pente longitudinale :
DOMAINE D'APPLICATION
• A la sortie d'une buse au d'un dalot
• Aux points de raccordement du fossé de crête à l'exutoire
Des demis – tuyaux en amiante – ciment, en béton, ou métallique peuvent également être
utilisés. Ils sont emboîtés les uns dans les autres et ancrés dans les talus à l’aide de plaques
ou de plots en béton ; leur pose est plus rapide que celle des talus – tuile ;
Pour des débits plus importants, on peut réaliser des ouvrages coulés en place.
Il est également possible d’utiliser des tuyaux (PVC) noyés dans les talus de remblai. Les
quelques éléments suivants peuvent guider le choix entre ces deux types de descentes
indépendamment des problèmes de coût.
Une bordure est un élément vertical ou incliné bordant les zones de circulation piétonnes ou
véhicules, pouvant constituer une partie du dispositif d’écoulement des eaux pluviales.
Les bordures conviennent à tous les types d’ouvrages notamment les accotements de routes
ou d’autoroutes, les bordures de stationnement, les allées, les terrains de sport ou voirie
urbaine, contours d’îlots directionnels. On distingue plusieurs types de bordures à savoir :
Type T : Bordures de trottoirs plus spécialement destinées aux voiries urbaines. On distingue
les modèles T1, T2, T4, T2avaloir et T4avaloir
Type P : Bordures qu’on utilise principalement pour les parcs de stationnement, pour les
allées ou pour les terrains de sport.
Type CS : Caniveaux simple pente destinés à être utilisés, soit avec des bordures de type A,
soit avec des bordures de type T
Les bordures de transition : ce sont les types de bordures qui servent une liaison entre deux
bordures de hauteur différente. C’est le cas par exemple des bordures qui lient les T2 de A2.
Le caniveau est un ouvrage linéaire destine à collecter les eaux de ruissellements sur
une certaine longueur. Caniveau est une bordure d’une rue, le long d’un trottoir, qui sert à
l’écoulement des eaux. Un caniveau est, dans une agglomération, une zone urbanisée ou
périurbaine, une rigole protégeant les trottoirs, les entrées et cours des bâtiments adjacents,
des eaux de pluie en drainant les eaux de surface, le plus souvent vers des grilles d'évacuation,
des siphons ou des regards ou rehausses de boîtes à eaux, les menant vers les réseaux d'eaux
• L’indice global de pente (Ig) : c’est l’indice caractérisant le relief d’un bassin. Il est défini
par la formule suivante :
Relief faible
Relief modéré
Relief fort
Ces formules ne s’appliquent qu’aux BV dont la superficie est supérieure à 10km². Pour les
bassins de superficie inférieure à cette valeur, la détermination de Kr70 et Kr100 ne peut être
que graphique.
Les tableaux ci-dessous nous donnent les valeurs de a’, b’ et c’en fonction de l’indice global
de pente et de l’infiltrabilité.
Tableau 2 : Paramètres de l’équation de détermination de Kr70 en fonction de l’indice
globale de pente et d’infiltrabilité
Caractéristiques a’ b’ c’
Infiltrabilité Pente
I 15 2000 100 29,5
7 1620 100 27,5
3 1250 100 25
RI 15 250 20 21,7
7 200 20 18,5
3 150 20 15
P 7 50 15 8
Pour les bassins très perméables (TP), on pourra prendre la valeur médiane Kr70=2%, quelle
que soit la pente.
Caractéristiques a’ b’ c’
Infiltrabilité Pente
I 15 2400 100 32
7 1940 100 30
3 1440 100 28
RI 15 325 30 26
7 240 30 22
3 200 30 17
P 7 55 17 9,5
Pour les bassins très perméables (TP), on pourra prendre la valeur médiane Kr100=3%,
quelle que soit la pente.
Le temps de base Tb est le temps compris entre le début et la fin du ruissellement rapide.
Pour la région sahélienne, Tb10 se calcule à partir de la formule :
Le temps de base de notre étude, c’est-à-dire celui calculé pour une pente égale à 0.80, a été
obtenu par interpolation linéaire entre le temps de base calculé pour une pente égale à 3 et
celui calculé pour une pente égale à 7.
Le passage de la crue décennale à la crue de projet ou crue cinquantennale se fait par la
méthode du GRADEX qui est une relation linéaire de la forme :
Où, P10 est la précipitation journalière correspondant à une période de retour de 10 ans
P100 est la précipitation journalière correspondant à une période de retour de 100 ans
Tb10 est le temps de base en heures
Kr10 est le coefficient de ruissellement de la crue décennale (exprimé en fraction et
non en pourcentage).
La méthode C.I.E.H
La formulation retenue pour retrouver l’expression du débit de pointe Q10 est basée sur un
schéma de régressions multiples et se présente sous la forme :
Les paramètres n’ayant pas d’exposants sont omis dans le calcul du débit de pointe Q10.
Les exposants des formules 39 et 40 sont utilisés pour le calcul de deux débits de pointe
différents.
Le passage du débit de pointe Q10 à la crue de projet Q100 se fait par la méthode du
GRADEX donnée précédemment.
Enfin la crue de projet final est obtenue en faisant la moyenne des deux crues de projet obtenu
par les formules 39 et 40.
Les deux expressions pour le calcul de la crue décennale pour le Burkina Faso sont :
Etude hydraulique
Dimensionnement du dalot
Description de l’ouvrage
Prédimensionnement
Hypothèses de calcul
Dosage :
Résistance en compression :
Résistance en traction :
Densité du béton :
Contrainte admissible du béton en compression à l’ELU :
Acier
Nuance : Acier a Haute Adhérence (HA)
Limite d’élasticité
Fissuration préjudiciable :
Enrobage = 3 cm
Remblai
La méthode C.I.E.H donnant droit à deux formules pour le calcul du débit de pointe Q10, il a
fallu faire une moyenne des deux crues de projet pour obtenir la crue cinquantennale finale pour
cette méthode.
Dans les tableaux suivants, un détail des calculs pour les deux formules ainsi que le calcul de
la crue de projet sont proposés.
Tableau : Débit de pointe Q10 et crue de projet Q50 par la formule 39 de la méthode
C.I.E.H
Coefficient de majoration C
3,24
Tableau : Débit de pointe Q10 et crue de projet Q50 par la formule 40 de la méthode
C.I.E.H
Désignation Formules Unités Résultats
Formule méthode C.I.E.H /s
83,07
Coefficient de majoration C
3,24
Dimensionnement hydraulique
L’ouvrage étant situé en pleine campagne, il existe des risques d’obstruction des buses par des
branchages et souches, ce qui est une condition suffisante pour écarter la variante des buses et
laisser le choix aux dalots dans le lot des « petits ouvrages hydrauliques ».
Aussi, l’utilisation des buses nécessite une bonne contrainte du sol, ce qui n’est pas le cas pour
notre site.
Le choix du dalot est donc le plus judicieux pour notre ouvrage.
Le type de fonctionnement du dalot est obtenu grâce au climat de la zone d’étude et les
paramètres physiques du BV. Notre ouvrage fonctionne en sortie dénoyée ou libre.
Au terme de ces différentes considérations ainsi que pour une facilité de mise en œuvre, nous
avons opté pour le choix de modules de plusieurs dalots avec mur en aile, faisant 30° à 75° avec
l’axe de l’ouvrage.
Dimensionnement structural
Dimensionnement du dalot
Les tableaux ci-dessous donnent respectivement un récapitulatif des efforts et sollicitations
(après application des différentes méthodes de calcul) que subissent la structure du dalot et les
sections des armatures.
Tableau : Sollicitations et efforts appliqués sur le dalot
ELU ELS
Cas 1 :
Cas 2 :
Les sollicitations et efforts maximum à retenir sont les plus élevés en valeur absolue de chacun
des deux cas.
Tableau : Sections d’armatures par parties d’ouvrage
normal
Sections S1 S2 S3 S4 S5
Les sollicitations sont calculées à l’ELS compte tenu du type de fissuration (fissuration
préjudiciable).
Tableau : Sections d’armatures par parties d’ouvrage
La superficie et le périmètre du bassin versant ont été déterminés à l’aide de la carte transférée
sur le logiciel Autocad.
Classe du bassin versant :
10 ≤ S ≤ 200 km² => Petit bassin versant.
Indice de forme (Icomp)
-0.5
Icomp
KG>1=> Bassin versant de forme allongée.
Longueur du rectangle équivalent (Lrect)
Lrect=S1/2. (Icomp / 1, 128). [1 + (1 - (1,128/ Icomp) 2)1/2]
Indice global de pente (Ig)
Le tableau2 ci-dessous est un récapitulatif des valeurs des paramètres du bassin versant
Méthode CIEH
Formule Générale : Q10 = a. Ss. Pan p. Igi. Kr10 k. Ddd
Où : a, s, p, i, k, d… sont des coefficients à déterminés et
Q10 : le débit de crue décennale (m3/s) ;
S : superficie du bassin (km²) ;
Ig : indice global de pente (m/km) ;
Pan : pluie annuelle moyenne (mm) ;
Kr10 : coefficient de ruissellement décennal (%) ;
Dd : densité de drainage (km-1)
Etant en zone tropicale sèche, les formules retenues pour cette méthode sont :
Q10 = 0.41 x S0, 425 x Kr 0,923
Q10 = 0,254 x S0,462 x Ig 0,101 x Kr100,976
Méthode ORSTOM
Formule : Q10= m x Qr10
Où :
m : le coefficient majorateur d’écoulement prenant en compte le débit d’écoulement retardé.
Il est estimé entre 1,03 et 1,15, au regard de la perméabilité des bassins. Ce coefficient prend
en compte l’état d’humectation du sol, antérieurement à la survenue de la crue du projet.
Projet présenté et soutenu par MBAI LANGOL JEAN-JACQUES MOHAMED Page 60
« Thème : du projet des travaux d’entretien périodique et réalisation des services de gestion et
d’entretien par niveaux de service (GENIS) de la route : Sorawel (Inter N1) -Guider-Bidzar
(Inter N1) PK00+49 A PK49+39,50 »
Qr10 : le débit maximum de pointe de la crue décennale en m3/s obtenu à partir de l’expression
:
Qr10 = A. P10. α10. Kr10. S / Tb10
Avec :
• A : coefficient Abattement permettant la détermination de la pluie moyenne sur le bassin et
déterminé à partir de l’équation simplifiée de VUILLAUME (1974) et donné par l’expression
:
A = 1 – [(161 – 0.042 x Pan) x 10-3 x log (S)]
• α10 : coefficient de pointe correspondant à la crue décennale pris égale à 2.6 pour les bassins
versants dont la structure du réseau hydrographique ne présente aucune particularité.
• Kr10 : le coefficient de ruissellement décennal.
• P10 : la précipitation décennale ponctuelle journalière.
• S : la superficie du bassin versant en km2
• Tb10 : le temps de base en minutes donné par l’expression,
Tb10 = 325. S0.36+ 315 pour Ig = 3 m/km en zone tropicale sèche.
Méthode Rationnelle Formule : Q = 0.278 x C x I x A Où :
C : coefficient de ruissellement ;
I : intensité de l’averse en mm/h ; A : superficie du bassin versant en km2 ;
Q : débit à l’exutoire en m3/s.
Ayant une superficie S > 10 Km2, nous déterminerons le débit décennal à partir de la méthode
ORSTOM et de la méthode CIEH. Le débit décennal à prendre en compte sera la moyenne des
résultats des débits issus de ces deux méthodes. Le tableau 3 ci-dessous présente le calcul du
débit décennal.
Tableau 3 : Résultat du calcul du débit décennal
Méthode ORSTOM CIEH1 CIEH2 Projet
Débit (m3/s) Q10 Q10 Q10 Q10
Valeur 64,2829 66,95 68,41 66,34
Détermination de la crue du projet :
La détermination de la crue du projet se fait à partir de la relation : Q100 = C x Q10
Avec :
Q10: le débit de crue décennale (m3/s)
C : coefficient majorateur supérieur à 1, donné par l’expression :
DIFFICULTE RACONTRE
Le renforcement des chaussées. L'enquête réalisée le cadre de ce projet routier a permis d'identifier
environ 152 km de routes qui, compte tenu de leur âge et du gros trafic qu'elles acheminent, ont besoin
d'être renforcées. On ajoutera probablement 60 km supp1ementaires au cours des études détaillées.
Les travaux nécessaires vont de I 'application d'une couche de bitume de 5 cm, la reconstruction du
tronçon entier entiers. Dans certains cas, il faudra également rectifier 1es traces. Les caractéristiques