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REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON

Paix- Travail- Patrie Peace- Work- Fatherland

************* ***********

Ministère de L’Enseignement Supérieur Ministry of Higher Education

************* ***********

Université De Maroua The University of Maroua

************ ***********

Institut Supérieur Industriel et Commercial de Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de


GAROUA MAROUA
National Advanced School of Engineering of Maroua
Higher industrial and commercial institute of Garoua

LES TRAVAUX D’ENTRETIEN PERIODIQUE ET REALISATION DES


SERVICES DE GESTION ET D’ENTRETIEN PAR NIVEAUX DE SERVICE
(GENIS) DE LA ROUTE : SORAWEL (INTER N1) – GUIDER - BIDZAR (INTER
N1) PK00+49,00 A PK49,00+39,50.

RAPPORT DE STAGE ACADEMIQUE


Effectué du 15 Mai au 15 Aout 2023
EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE
EN GENIE CIVIL
OPTION : Génie Civil
Rédigé et présenté Par :
MBAI LANGOL JEAN-JACQUES MOHAMED
TITULAIRE DU BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR EN GENIE CIVIL

Encadreur Professionnel : Encadreur Académique :


Nom : M. DJOULDE EMMANUEL Nom : M. TIANI
Titre : Délégué Départementale des Travaux Titre : encadreur académique
Publics du Mayo Louti

Année académique : 2022-2023


DEDICACE

A MA FAMILLES !
« Thème : du projet des travaux d’entretien périodique et réalisation des services de gestion et
d’entretien par niveaux de service (GENIS) de la route : Sorawel (Inter N1) -Guider-Bidzar
(Inter N1) PK00+49 A PK49+39,50 »

REMERCIEMENTS
Je remercie Dieu le Tout puissant, le Tout miséricordieux de m’avoir donné la santé, la
capacité physique et morale, l’intelligence de suivre, d’apprendre, et d’appliquer toutes les leçons
Suivies.

Je remercie également tous les membres la famille pour leurs conseils prodigués et le soutien de

toute nature dont j’ai bénéficié.

Il est d’abord le fruit du couronnement de la formation en Génie Civil reçue à L’Institut Supérieur et

Industriel de Garoua (ISIC), ceci grâce à une Administration et un corps professoral compétent et

dévoués. Qu’ils reçoivent ici ma profonde gratitude.

La réalisation de ce travail a été possible grâce à l’intervention des uns et des autres, à cet effet, mes
remerciements s’adressent à :

 A WAMBARA, Directeur de L’Institut Supérieur et Industriel de Garoua ;

 Pr. DANWE RAIDANDI, chef de département du Génie Civil et Architecture de l’Ecole Nationale
Supérieure Polytechnique de Maroua à qui nous disons merci.

 Mr. TIANI, pour les conseils et encadrement tout au long de l’année académique

 Tous les enseignants de L’Institut Supérieur et Industriel de Garoua qui nous ont permis notre
épanouissement intellectuel ;

 Mr, DJOUDE EMMANUEL, Délégué Départemental des Travaux Publics du Mayo Louti mon

encadreur lors du stage, pour sa disponibilité à ma formation, ses conseils et orientations


durant le stage. Sur ce, je vous dis merci et que Dieu vous bénisse en retour ;
 Mes respectifs à ma femme FADIMATOU DJOUMAI pour ses multiples services, je te dis merci
infiniment ;
 Amis(es) : je vous dis merci car l’œuvre humaine n’est jamais parfaite ;
 Tous ceux qui de près ou de loin m’ont soutenu durant cette année de formation et qui ont
contribué à l’élaboration de ce travail.

A vous tous, toute ma gratitude ; et du fond du cœur je vous dis merci…

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« Thème : du projet des travaux d’entretien périodique et réalisation des services de gestion et
d’entretien par niveaux de service (GENIS) de la route : Sorawel (Inter N1) -Guider-Bidzar
(Inter N1) PK00+49 A PK49+39,50 »

INTRODUCTION GENERALE.

• La Direction des routes est responsable de l'entretien de toutes les routes


classées. Au sein de la DR (direction des routes), la Sous-direction de l'entretien
organise et surveille les travaux d'entretien des routes du réseau national, provincial et
départementale. Les travaux d'entretien proprement dits sont exécutés au niveau.1
provincial pour l'entretien mécanisé (rechargement, nivellement) tandis que l'entretien
manuel (comblage des nids-de-poule, nettoyage des fossés et des structures de drainage)
se fait au niveau de la sous-division. Ce système a été mis sur pied dans le cadre du
Quatrième projet routier ; il fonctionne de façon satisfaisante. Le par. 2.28 examine le
niveau des dépenses d'entretien routier, ainsi que les besoins futurs. L'entretien du
réseau non classé relève des administrations locales, dont les efforts sont plutôt
aléatoires et sont surtout fonction des initiatives des préfets et des chefs de village.
• 2.30 L'entretien et la construction des routes rurales classées relèvent de, la Sous-
direction des pistes de desserte, au sein de la DR. Ici encore, l'entretien et la construction
sont planifiés au niveau central, tandis que les travaux d'exécution s'effectuent au niveau
provincial. Les services provinciaux des pistes de desserte sont de création récente (mai
1984) et ne sont pas encore dotés d'un personnel suffisant pour répondre à tous les
besoins de construction et d'entretien de ces routes. Cette situation fera l'objet d'un projet
de suivi, qui prendra la relève du projet actuel de pistes de, desserte ; ce dernier a équipé,
à titre d'expérience pilote, l’une des provinces, qui a reçu une dotation en personnel.
Entre-temps, des services relevant de projets agricoles, comme SODECOTON et
SODECAO, devront continuer à s'occuper de la construction et de l'entretien des pistes
de desserte dans la zone qui relève de leur autorité.
• 2.31 L'entretien du réseau de routes revêtus est la responsabilité de la Sous-
direction de l'entretien, par l'intermédiaire des services provinciaux d'entretien. Afin
d'essayer d'améliorer l'entretien des routes revêtues, on a constitué, en mai 1984, avec
une assistance technique de l'Allemagne, deux
Services spéciaux chargés de l'entretien des routes revêtues des provinces du Nord. En attendant
le résultat des discussions qui portent actuellement sur la création d'une Régie nationale des
routes, il n'est guère probable qu'on crée de nouveaux services spéciaux. Cependant, ce dont on
a besoin, et ce qui bénéficie de l'appui du projet, c'est d'un Service central de planification et de
surveillance des travaux routiniers et, plus particulièrement, des travaux périodiques d'entretien

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d’entretien par niveaux de service (GENIS) de la route : Sorawel (Inter N1) -Guider-Bidzar
(Inter N1) PK00+49 A PK49+39,50 »

des routes revêtues. Ce Service de gestion des revêtements prendrait pour point de départ les
résultats de l'enquête en cours sur les revêtements et, en étroite coopération avec Labo génie,
tiendrait cette enquête à jour et organiserait les travaux d'entretien de manière à maintenir à un
niveau satisfaisant la capacité du réseau revêtu. Afin de permettre une transition harmonieuse
entre l'enquête sur les revêtements et le service de gestion des revêtements, le Gouvernement
vient de créer ce nouveau service, qui est doté de deux ingénieurs camerounais et d'experts de
l'assistance technique. ; Afin d’atteindre l’objectif général, notre étude devra viser les objectifs
spécifiques suivants :
• Effectuer les études préliminaires à savoir : géotechnique, topographique, hydrologique et
hydraulique de l’ouvrage ;

Le présent mémoire est organisé comme suit :

- Un 1ère chapitre qui porte sur la présentation générale du projet ;

- Un 2ème chapitre qui traite sur l’étude topographique et géotechnique ;

- Un 3ème chapitre consacré au matériaux utilisés ;

- Un 4ème chapitre qui porte sur l’assainissement routier et dimensionnement des

ouvrages et étude hydrologique et hydraulique

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d’entretien par niveaux de service (GENIS) de la route : Sorawel (Inter N1) -Guider-Bidzar (Inter
N1) PK00+49 A PK49+39,50 »

AVANT-PROPOS
Mon projet de fin d’étude portant sur le « projet des travaux d’entretien
périodique et réalisation des services de gestion et d’entretien par niveaux de
service (GENIS) de la route : Sorawel (Inter N1) -Guider-Bidzar (Inter N1)
PK00+49 AU PK49+39,50 » Vient s’ajouter à mon parcours de licence professionnelle en
génie civil.

Ce dernier compose non seulement un projet de fin d’étude mais est aussi un guide pour la
maitrise d’œuvre des travaux routiers. Ce travail ne consiste pas de traiter toutes les activités que
doivent mener l’ingénieur du marché sur le site des travaux mais juste une partie. Cependant,
quelle doit-être la solution à conjecturer dans la construction de nos routes pour le passage des
eaux et éviter l’inondation ? Cette question aura sa réponse dans le corps de notre travail que nous
verrons dans les pages qui suivent.

Par ailleurs, ceci façonnera un guide vérifié pour la maitrise d’œuvre. Ce projet nous a aussi
aidé à acquérir des connaissances théoriques et pratiques sur les différentes activités que nous
avons pilotées tout au long de notre stage.

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d’entretien par niveaux de service (GENIS) de la route : Sorawel (Inter N1) -Guider-Bidzar (Inter
N1) PK00+49 A PK49+39,50 »

TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION GÉNÉRALE
Les infrastructures routières constituent l’une des plus grandes richesses d’un pays. Elles
représentent un facteur très important pour son développement car elles contribuent à l’essor
économique, politique et culturel.

Cependant, leur réalisation requiert un grand nombre de ressources, aussi bien sur le plan
financier, technique qu’humain. Des normes de réalisations doivent être respectées en fonction de la
zone d’étude, afin de garantir une sécurité aux usagers, la pérennité des ouvrages et tout cela à des
coûts d’investissement raisonnables.

C’est pour cette raison que les études menant à la réalisation de ces infrastructures sont souvent
longues et nécessitent une très grande attention.

Sur ce, le présent projet « Thème : projet des travaux d’entretien périodique et
réalisation des services de gestion et d’entretien par niveaux de service (GENIS) de
la route : Sorawel (Inter N1) -Guider-Bidzar (Inter N1) PK00+49 A PK49+39,50 »
consiste à rénover la route à travers la réalisation du bitumage de franchissement, plusieurs études ont
été menées et seront exécutées en suivant la chronologie suivante :

- Présentation de l’entreprise
- Présentation du projet ;
- Les matériaux utilisés ;
- Les études géotechniques et topographique
- Assainissement et dimensionnement des ouvrages
- Etudes hydrologiques et hydraulique ;

- Quelques difficultés rencontrées.


Tout au long de ce document, nous développerons les points cités ci-dessus.

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CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL DE LA DELEGATION


DEPARTEMENTALE DES TRAVAUX PUBLICS DU MAYO LOUTI

I.1 Historique
 RAPPEL DES MISSIONS

Suivant le décret n° 2013/334 du 13 Septembre 2013 portant organisation du Ministère des Travaux
Publics, la Délégation Départementale est chargée :

 De la coordination des activités des subdivisions des Travaux Publics,


 De la surveillance du réseau,
 De l’exécution en régie des travaux d’entretien courant du réseau routier,
 De l’application des directives relatives à la gestion des routes, à l’environnement, aux normes et à la protection
du patrimoine routier de sa sphère de compétence,
 Du contrôle de l’exécution des travaux d’entretien courant confiés aux entreprises privées et relevant de sa
compétence,
 De l’assistance technique aux collectivités territoriales décentralisées,
 Du suivi de l’application des conventions signées entre l’état, les communes et les communautés villageoises
pour l’entretien des routes rurales,
 Du suivi de la gestion des bacs de son ressort,
 De l’appui à la construction des routes et ouvrages d’art,
 De l’assistance technique en matière de construction civile,
 Du suivi et du contrôle de conformité des normes de construction,
 Du contrôle du fonctionnement des équipements de sécurités routières,
 De la promotion des travaux à haute intensité de main d’œuvre,
 De l’élaboration des tableaux de bord et des comptes rendus techniques des activités relevant de sa
compétence.

Pour mener à bien toutes ces missions, la Délégation Départementale des Travaux Publics comprend :

- Un Service Technique ;
- Un Bureau des Affaires Générales.

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I.3 Organigramme

Postes Postes

N° Poste Nb. N° Poste Nb.

1 Délégué Départemental 1 2 Ingénieur d'Etudes 1

2 Chef service technique 1 3 Ingénieur d'Appui 1

3 Chef de Bureau des Affaires Générales 1 TOTAL 2

TOTAL 5

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PRESENTATION DU PROJET

INTRODUCTION

Le projet de réhabilitation de la route bitumée Sorawel (Inter N1) - Guider – Bidzar (Inter N1),
objet du marché N°10/M/MINTP/CIPM-TERI/2020 est un projet visant à améliorer non seulement le
confort des usagers empruntant cette route Inter N°1, mais aussi à renforcer les aspects sécuritaires sur
la totalité du tronçon, l’objectif visé par le projet est d’assurer une liaison routière permanente, de
renforcer l’intégration sous régionale. Il s’agit à travers l’amélioration du niveau de service de cette
route, de réduire les coûts généralisés du transport, de favoriser les transports régionaux et locaux ; de
créer les conditions favorisant l’amélioration du cadre de vie des populations rurales des zones
traversées par le corridor.

Ainsi, dans le cadre de réhabilitation de la route Sorawel (Inter N1) Guider – Bidzar (Inter N1), et plus
précisément pour le volet spécifique aux travaux d’entretien du niveau de service recensés le long du
tronçon
Il a été mené sur le terrain une campagne d’investigation, d’inspection détaillée de la chaussé et des
ouvrages hydrauliques dans l’optique de mieux appréhender l’ensemble de dysfonctionnements visibles
pour la plupart, susceptible d’affecter aussi bien la sécurité des usagers que la durée de vie des dits
ouvrages. Située en région sahélienne a végétation, plane-t-elle l’exécution imposant ainsi la réalisation
d’une route quasiment en remblai sur toute sa longueur.

C’est dans cette logique que les ouvrages hydrauliques actuellement en place ou projetés, et dont
le rôle est de permettre le passage des eaux pluviales sous la chaussée rentrent en grande ligne dans les
travaux de réhabilitation ci-dessus désignés et font l’étude de notre présent projet.

Pour ce faire, le présent marché a prévu un certain nombre des travaux selon les cas de
dégradations constatés sur les différents ouvrages hydrauliques ou sur la chaussée (création d’ouvrages).

Dans ce document, nous nous appesantirons sur les phases ci-dessous à savoir :

- Les matériaux et matériels utilisés ;


- L’étapes de la réalisation ;

- La mise en œuvre des buses.

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II.1 DESCRIPTION DES TRAVAUX (II-2)


II.1.1 Projets concernés
Le présent document fixe les règles d’exécution des travaux d’entretien périodique de la
Route entre Sorawel (Inter N1) - Guider – Bidzar (Inter N1).

Les travaux de réhabilitation consistent à redonner à l’axe routier les caractéristiques d’une route
nationale revêtue ayant les caractéristiques dimensionnelles suivantes :

Voie de circulation : 2 x 3,50 m de large

• Accotements : 2 X 1,50 m de large


• Vitesse de référence : 80 km/h

Les travaux consisteront à l’entretien périodique et la réalisation par niveau de service la route (béton
bitumineux) de 7,00 m de large avec des accotements de 1,50 m de large de part et d’autre.

II.1.2 Cahier des charges techniques générales (CCTG) (insuffisant)


Il est à préciser que les normes qui seront utilisées dans ce projet sont par défaut les normes
européennes / françaises. L’Entrepreneur utilisera les normes prévues dans les présentes
spécifications techniques, ou de préférence celles européennes et/ou françaises en vigueur ayant
remplacé lesdites normes et en vigueur le premier jour du mois de remise des offres. À défaut de
l’utilisation de ces normes, l’Entrepreneur pourra proposer d’autres normes équivalentes
correspondantes des normes européennes / françaises ou autres citées dans les présentes
Spécifications Techniques, permettant d’obtenir une qualité au moins substantiellement équivalente.

II.1.3 Caractéristiques du projet (le tracé est une tâche du projet donne plutôt les éléments qui caractérise
le projet en général ne pas se limité uniquement sur le tracé)
Les caractéristiques du tracé sont définies dans les plans joints au présent dossier. Elles
pourront être modifiées sur l’ordre du Maître d’Ouvrage après avis du Maître d’œuvre ou à la
demande justifiée de l’Entrepreneur après sa propre vérification complète du dossier technique joint
au dossier d’appel d’offres.

II.1.4 Paramètres fondamentaux (parle plutôt des ouvrages d’assainissements)


Les paramètres fondamentaux adoptés pour l’établissement des tracés en plan et profil en long
associés sont inspirés de l’instruction sur l’Aménagement des Routes Principales du Ministère des Travaux
Publics.

L’entretien périodique de la Route entre Sorawel (Inter N1) - Guider – Bidzar (Inter N1). A dans
l’ensemble, les caractéristiques géométriques d’une route de classement T.4, de vitesse de référence de
80 km/h.

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II.1.4.1 Tracé en plan

Il reprend dans l’ensemble le tracé de la route existante. Les profils du dossier d’Avant-projet détaillé sont
implantés tous les 35 m environ.

• Origine du projet :
L’origine du projet est la sortie de la ville de Garoua, précisément dans le département du mayo louti.

• Fin du projet :
La fin du projet est à la sortie de Bidzar au PK 49+39,50.

II.1.4.2 Profil en long


Le dossier d'APD comporte un profil en long pour les travaux d’entretien périodique de la Route entre
Sorawel (Inter N1) - Guider – Bidzar (Inter N1).

II.1.4.3 Profil en Travers (accompagner de la coupe de ce profil)


Les caractéristiques principales des pentes des profils en travers-types pour les sections de chaussée neuve
se résument comme suit :

• Largeur du revêtement de chaussée : 7,00 m


• Pente de la chaussée en toit en alignement droit
• Chaussée revêtue : 2,5 %
• Accotements : 5,0 %
• Pente de la chaussée déversée en visage
• Chaussée revêtue : variable selon le rayon de 2,5 % à 7,0 %
• Accotement côté bas du dévers : idem chaussée revêtue
• Accotement côté haut du dévers : 2,5 % vers l’extérieur.

II.1.5 Définition des travaux


 La dimension et la position des dalots :

- La dimension et la position des caniveaux et des fossés maçonnes longitudinaux,


- La position, la nature et l’orientation des panneaux de signalisation verticale,
- Le type de signalisation horizontale de l’axe de la chaussée. Un trait continu placé en haut du plan
combiné indique qu’une ligne continue est à placer en correspondance des PK du profil en long. De
plus les dispositions complémentaires prévues au plan type de la signalisation horizontale, sont à
prendre en compte (mise en place des lignes discontinues centrales, flèches d’avertissement, lignes
discontinues latérales, …)  L’avant-métré des travaux qui précise :
- Les emprunts et la carrière à utiliser,
- Les aménagements prévus dans le cadre des mesures environnementales,

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- Certaines quantités non définies par ailleurs (perrés, enrochements, dalles de couverture de fossés
et de caniveaux, nombre de carrefours et de parkings à aménager,)
- Les cahiers des profils en travers montés dont le Maître d’œuvre dispose des fichiers reproductibles
et d’un exemplaire papier ;
Par ailleurs, il est important de noter que les travaux d’entretien de la route Sorawel – Guider - Bidzar
porteront entre autres sur :

 Entretien de la route Inter N1 :

− Entretien par recyclage de la Chaussée Existante.

− Mise en œuvre des différentes couches de chaussée.

− Réhabilitation des traversées hydrauliques.

− Construction des traversées hydrauliques.

 Travaux d’Aménagements Hydrauliques :


• Remplacement de Buses Métalliques ;
• Fourniture et Pose Buse Ø800 et Ø1000 en BA ;
• Exécution Perrés Maçonnés ;
• Réfection des protections d’Ouvrages ;
• Création Fossé des Trapézoïdal en béton arme ;
• Curage exutoire naturel ;
• Aménagement des bassins de rétention ;  Aménagement des accès des riverains.
 Travaux sur Ouvrage d’Art :

• Réhabilitation éventuelle sous le tablier des Ponts sur les Mayo, avec poutrages des fissures y compris
réfection des trottoirs et garde-corps.

II.2 PRESENTATION DE LA ZONE D’ÉTUDE (II-1)


Pour mener à bien un projet routier, il est crucial de connaitre la zone dans laquelle nous travaillons.
Ainsi cette partie de l'étude consiste à présenter le site sous plusieurs aspects. Elle donne ainsi un aperçu des
caractéristiques essentielles de la zone étudiée.

II.2.1 Situation géographique

La ville de Guider est le chef-lieu du département du Mayo Louti de la région du Nord Cameroun :
Elle a été érigée de 2020 à 2023.

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Avec plus de 200 000 habitants, elle est l’une des sept premières villes du Cameroun.

II.2.5 Climat
Le climat est tropical du type soudano-sahélien chaud. Il pleut en moyenne 700 millimètres de pluies
par an. Les précipitations se concentrent entre les mois de juin et septembre. La saison des pluies dure en
moyenne 3 mois, période au cours de laquelle l’essentiel des travaux champêtres doit être conduit sous peine
de rater la campagne agricole. Cette dernière décennie se caractérise par quelques contrastes. Les relevés
pluviométriques montrent une baisse drastique du niveau des pluies. La saison sèche dure 9 mois, elle est
rude et sèche. Les températures sont variables.

Elles sont de l’ordre de 25°C en saison de fraîcheur, de 30°C en saison pluvieuse et culminent à 45°C en
périodes de forte chaleur. En période de fraîcheur elles descendent également plus bas.

II.2.6 Végétation

La végétation dominante est la savane arbustive caractéristique de la zone soudano- sahélienne. La


flore est assez diversifiée. On y rencontre les espèces comme Zizyphus Mauritiana, Tamarindus indica,
Acacia seyal etc. Certaines de ces plantes sont utilisées dans la pharmacopée traditionnelle. Dans la zone
urbaine les routes sont parfumées de ses essences.

II.2.7 Objet des travaux

Le projet porte sur l’entretien périodique et la réalisation des services de gestion et d’entretien par
niveaux de services des routes Sorawel – Guider – Bidzar long de 39,50 Km

II.2.8 Consistance des travaux

Les travaux à réaliser concernent les opérations suivantes :

 Travaux d’assainissement et drainage


- Curage des buses, fossés bétonnés, ou maçonnés et caniveaux existants ;
- Caniveaux bétonnés rectangulaires avec les dallettes de couverture ;
- Fournitures et pose des bordures,
-Descente d’eau,

 Travaux d’ouvrages hydrauliques :


- Dalots en béton armé et les passages buses en B.A et la reconstruction des ouvrages d’entêtes,
- Signalisations et équipements ;
- Signalisation horizontale
- Buses en béton armé

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Mais dans le cadre de notre travail, nous nous intéresserons uniquement sur les ouvrages hydrauliques plus
précisément sur la pose des buses et les ouvrages de têtes de buse.

 Ouvrages d’assainissement existant

Les ouvrages d’assainissement existants sont :

- Les buses ;
- Les dalots ; - Les ponts ; - Les caniveaux.

Travaux d’Aménagements Hydrauliques :

• Remplacement de Buses Métalliques en des buses en B.A;

• Fourniture et Pose Buse Ø800 et Ø1000 en BA ;

 Création et exécution Perrés Maçonnés ;

• Réfection des protections d’Ouvrages ;

• Création Fossé Trapézoïdal ;

• Curage exutoire naturel ;

• Aménagement des bassins de rétention ;

• Aménagement des accès riverains.


Travaux sur Ouvrage d’Art :

• Réhabilitation éventuelle des tabliers des Ponts sur les Mayo, y compris réfection des trottoirs et
garde-corps et pose du GBA (glissière de sécurité en béton adhérant)

II.2.10 Équipes du projet

- Le Maitre d’Ouvrage ;

- Le Chef de Service du Marché ;

- L’Ingénieur du Marché ;

- La Maitrise d’œuvre ;

- Le Cocontractant.

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II.2.11 Coût du projet


Le montant du projet résultant du Détail quantitatif et estimatif et calculé dans les conditions prévues à
l’Article 10.1 du CCAG est un montant estimé et égal à : 4 361 731 405 FCFA (Quatre milliare trois cent
soixante un million sept cent trente un mille quatre cent cinq FCFA).

Montant Total Hors TVA : 3 657 636 398 FCFA (Trois millaire six cent cinquante-sept million six cent trente-six
mille trois cent quatre-vingt-dix-huit FCFA.)

Montant Toutes Taxes Comprises : 4 361 731 405 FCFA (Quatre milliare trois cent soixante un million sept
cent trente un mille quatre cent cinq FCFA.).

II.2.12 Délais d’exécution des travaux

Le délai d’exécution des travaux est de trente-six (36) mois repartis ainsi qui suit :

Tranche Ferme Période de Tranche TOTAL


garantie Conditionnelle
Phase 1 Phase 2 GENiS (en 2023) Trente-six
(36) mois
Délai d’exécution Six (06) mois Six (06) mois Douze (12) mois Douze (12) mois

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CHAPITRE 2 : ETUDES GEOTECHNIQUES ET TOPOGRAPHIQUE.

INTRODUCTION
Dans les projets de construction ou des réhabilitations du génie civil, les études
topographiques sont à la base de toutes les activités d’aucun disent que les topographes sont
l’œil du projet quant aux géotechniciens ils sont considérés comme les pieds sur les quels
marches le projet. Ainsi nos travaux préliminaires sont base sur travaux des implantions des
axes et contrôle de niveau a l’aides leurs appareils en suit les différents essais réalisés aux
laboratoires. Ainsi, après avoir présenté les différentes opérations topographiques en fin les
Essais géotechniques.
I. ETUDES TOPOGRAPHIQUE

DEFINITIONS
On entend par topographie une science de la terre donc l’objectif est de représenté certaines
caractéristiques se trouvant sur la surface terrestre. Dans cette partie ; nous allons nous limite
aux lèves effectuer avec la station totale c’est-à-dire de présenter dans un premier temps la
station totale en suite les tâches effectuer par la station totale et en fin comment implanté un
caniveau à l’aide de cet appareil.

II-1- Présentation de la station totale


Une station totale aussi appelé tachéomètre électronique est un théodolite électronique qui
mesure les angles et les distances en utilisant un faisceau laser de précision. Une station totale est
aussi équipée de mémoire utiles pour exécute les programmes ; pour enregistrer les mesures ; les
coordonnes ; les points et des lignes. La station totale est composée du tachéomètre ; le trépied,
le prisme et la canne.

II-1-1- Mise en station d’une station totale

1. Enfoncez fermement les pointes du trépied dans le sol.


2. Mettez à niveau la surface supérieure de la tête du trépied.
3. Serrez bien les vis à papillon sur les jambes du trépied.
4. Placez l’instrument sur la tête du trépied.
5. Insérez la vis de fixation du trépied dans le trou central de l’embase de l’instrument.
6. Serrez la vis de fixation du trépied. Ne transportez pas l’instrument lorsqu’il est monté sur un
trépied.

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Centrage.
II- 2-la planimétrie
Définition : c’est l’ensemble des opérations à faire sur terrain pour prélever les distances et les
angles entre les points en vue de réaliser un plan ou une carte ainsi que le reportage à une échelle
quelconque des distances et les calculs y afférents.
Le jalonnement des points ; Les lignes à mesurer sur le terrain doivent être rendues d’autant
plus visibles que leur éloignement est plus grand. On doit pour ce fait, matérialiser aussi
clairement que possible tous les points à relever. Il faut aussi les signaliser pour les rendre
apparents dans la lunette de l’instrument.

II-2- 1-Matérialisation des points


On distingue deux sortes des points : les points intermédiaires et les points permanents. les
points intermédiaires : sont des points provisoires c’est-à-dire d’une courte durée sur le terrain.
La matérialisation des points est différente d’après l’importance des points. On utilise des
piquets et des bornes. Les piquets sont utilisés pour la matérialisation des points temporaires et
Les bornes sont utilisées pour la matérialisation des points permanents.

II-2-2-Signalisation des points

Elle se réalise par des jalons, des balises et des pyramides

II-3- L’ALTIMETRIE OU NIVELLEMENT

Le nivellement a pour objectif la représentation du terrain sur un plan topographique. Il présente


à la fois la position planimétrique et altimétrique. La position altimétrique est définie par la
notion des côtes. La cote d’un point est la distance mesurée sur la verticale à partir de ce point
jusqu’à la surface de référence. Le dénivelé est la différence de niveau entre deux points.

Le coup arrière ou lecture arrière c’est une visée faite sur la mire située en arrière de la station
par rapport au sens du cheminement. Par station on ne peut avoir qu’un et un seul coup arrière.
Le coup avant est la lecture faite sur la mire placée en avant dans le sens du cheminement. A
partir d’une même station, on peut avoir plusieurs coups avant.
Principes du nivellement Pour obtenir les différentes cotes nivelletiques des points, on peut
utiliser trois principes de nivellement : le principe de nivellement géométrique, trigonométrique
et barométrique.

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Figure : illustration le levé d’un point


III-2 Etude géotechniques
III-2-2 Les essais
Cumulé =refus cumulé /masse séché de la prise d’essai x100

II-5-2) Calcul de pourcentage tamisas cumulés

% Tamisas cumuler=100-%refus cumulé

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II. ETUDES GEOTECHNIQUE

Figure 19 : Illustration tamisage a la main

TENEUR EN EAU NATUREL


II.1) définition et but
La teneur en eau d’un sol est le rapport du poids d’eau interstitiel au poids de sol secs. Cet
essai a pour but de détermine la quantité d’eau contenu dans un sol et est employer dans le cadre
des travaux de terrassement et compactage.
II.2) Matériels utilisé et rôle
Etuve sèche, balance sensible, des récipients.
II.3) Matériaux utilisé
Cet essai est réalisé sur un échantillon de sol
II.4) Mode opératoire
Prendre un récipient propre, sec et le taré, y placer un échantillon de sol humide d’un poids
minimum de 300g, On les place à l’étuve pendant 24 heures à une température de 1050C et on
prend le poids de matériaux sec.

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II.5) Calcul de pourcentage de l’eau contenue dans un sol (teneur en eau W)

W : teneur en eau ; M : masse humide ; m : masse sèche

Figure 20: mise en place du matériaux dans l'étuve

III-POIDS SPECIFIQUE D’UN SOL


III.1) définition et but
Le poids spécifique d’un matériau par définition est le rapport entre le poids et le volume de
ce matériau à l’exclusion des vides. Cet essai a pour but dont de mesure le volume de ces
matériaux et de calcule le rapport entre son poids et son volume.
Cet essai est réservé au sol dont les plus gros grains sont au maximum de la dimension de sable
fin et pressentant une cohésion déjà importante.
III.2) Matériels utilisé et rôle
Une balance de précision ; des pycnoses ; la piécette ; un thermomètre ; un entonnoir.
III.3) Matériaux utilisé
Un échantillon de sol ; un échantillon de granulat.
III.4) Mode opératoire
Prélever un échantillon de sol, prendre quatre pycnose numéroté et les pesé, introduire de
l’eau dans les pycnose et les pesé, déterminé le poids de l’eau à partir du poids des pycnose et
des pycnose plus eau, introduire l’échantillon de sol prélevé dans les pycnose et ajouté de l’eau,
les conservé pendant 24h, après les 24h éliminé tous les bulls d’air et pesé l’ensemble pycnose
plus eau plus matériau, prendre la température et déterminé le volume des pycnose à partir de
température prise dans chaque pycnose, déterminé le poids d’eau déplacé à partir du poids de

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matériau et du poids de pycnose plus eau plus matériau, déterminé par la suite le volume du
matériau a partir du poids d’eau déplacé et de la densité de l’eau lue a une température donne.
Le poids spécifique de notre matériau sera la moyenne du poids spécifique obtenue dans ses
quatre pycnose.
III.5) Détermination du poids spécifique
III.5-1) Poids d’eau (Pe)
Pe = (poids pycno+eau) Ŕ poids
III.5-2) Volume du pycno (Vp)

III.5-3) poids du matériau (Pm)


Pm = (poids matériau+ pycno) Ŕ poids pycno
III.5-2) poids total (Pt)
Pt = (poids pycno+eau) + poids matériau
III.5-2) poids d’eau déplacé (Ped)
Ped = poids total Ŕ (poids+matériau+eau)
III.5-3) Volume du matériau (Vm)

III.5-3) Poids spécifique (ɣs)

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Figure : illustration de l'essai poids spécifique

IV-LIMITE D’ATTEBERG
IV.1) but
Cet essai a pour but d’identifier et de classe un sol.
IV.2) Matériaux utilisé et domaine d’application
Cet essai est réalisé sur un échantillon de sol dans le cadre des travaux de terrassement et de
compactage.
IV.3) Matériels utilisé et rôle
Appareil de casagrande, Balance précision, Etuve ventilé, Planche à roulets, Capsules en verre,
Spatules, l’épanche Mortier et pilon en porcelaine.
IV.4) Mode opératoire
L’essai étant réalisé sur la partie granulométrie, prendre une quantité de sol dans l’échantillon,
immerge dans l’eau pendant 24h, laver avec le tamis 0,080mm et récure le refus, mettre à l’étuve
pendant 24h à une température de 600C, retire le matériau après les 24h et malaxe
rigoureusement la totalité de l’échantillon afin de bien homogénéiser, remplit la coupelle au
tiers, trace le milieu de l’échantillon à l’aide d’un outil à rainurer et l’essai commence
immédiatement, la coupelle fixée à l’appareil est soumise à une série de chocs réguliers jusqu’à
ce que les deux lèvres se ferment (le nombre de coups de fermeture doit être compris entre 15

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et 35), Pour confirmer le nombre de chocs, il faut recommencer immédiatement l’essai, si les
deux essais successif ne différent pas plus d’un choc, on prélève à l’aide d’une spatule deux
échantillon de chaque côté des lèvres et on détermine la teneur en eau.
IV.5) Détermination de la teneur eau, la limite de liquidité ; la limite de plasticité et
l’indice de plasticité
IV.5-1) Détermination de la teneur eau (W) et de la limite de liquidité (WL)
La limite de liquidité (WL) et la teneur en eau (W) correspondant à la fermeture à 25coups.
IV.5-2) Détermination de la limite de plasticité
La limite de plasticité (WP) se détermine en prenant une partie du mélange et en faisant des
petits rouleaux sur une plaquette jusqu’à obtenir un diamètre de 3mm, après on soulève le
rouleau à 1 ou 2cm au-dessus du plancher, quand il se fissure et rompt, on prélève sur chaque
morceau des échantillons pour déterminer la teneur en eau qui sera la valeur de Wp IV.5-2)
Détermination l’indice de plasticité (IP)
L’indice de plasticité IP = WL Ŕ WP

Figure 22: illustration de limite d'Atterberg

ESSAI PROCTOR
V.1) but et domaine d’application
C’est l’un des essais les plus utilisés en géotechnique routière. Il a pour but de déterminer au
laboratoire les conditions de compactage d’un sol donné en fonction de la teneur en eau et de

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l’énergie de compactage. Il s’agit de déterminer la teneur en eau optimale (Wopt) et la densité


maximale (γdmax) Proctor correspondantes. Cet essai est utilisé pour le contrôle de la mise en
œuvre des matériaux de remblai.
III.3) Matériaux utilisé
Cet essai est réalisé sur un échantillon de sol.
III.2) Matériels utilisé et rôle
Quelques bacs de contenance 25kg environ, 02 tamis de 20mm et 5mm respectivement,
pelle à main, truelles, meurs métalliques, spatules, balayettes, pinceaux, quelques bacs de
contenance 10kg et 5kg environ pour la préparation du matériau à compacter, éprouvettes
graduées de 250cm3 et 500cm3 environ pour la mesure de la qualité d’eau d’humidification,
des cristalliers (10 à 12) de contenance 500cm3 environ pour les prises de teneur en eau, Une
balance de portée maximale au moins égale à 30kg précise à 5g, une balance de précision d’une
portée maximale de 300g au moins (précision de 0,1g), une étuve ventilée réglable, une burette
à huile pour le graissage des parois du moule, un malaxeur automatique (si possible), 02 disques
de papier filtre correspondant aux côtés des deux types de moules, couteau, maillet, burin,
marteau.
III.3) diffèrent types de Proctor
Il existe deux sortes des essais Proctor :
L’essai Proctor normale réalisé sur des éléments uniquement fins c’est-à dire les matériaux
passants dans le tamis de 5mm et L’essai Proctor modifié réalisé sur l’élément fin c’est-à dire
les matériaux passant dans le tamis 20mm.

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Tableau : caractéristique essentielle pour distingue deux types de Proctor

Granulométrie Moule Dimension de Nbre de cout Poids de la Hauteur Nbre de


de sol employé moule /couche dame de chute couche de
remblai

Proctor Sol passant au Moule H= 11,5cm 25 2,490kg 307 3


normal tamis 5mm proctor Φ= 10,2cm
Proctor Sol passant au Moule CBR H= 11,5cm 56 4,538Kg 457 5
modifié tamis 20mm Φ= 15cm

III.4) Mode opératoire


Prélever l’échantillon nécessaire pour rempli six moules, procédé par quartage à l’aide de
l’échantillonneur puis pesé 5500g et mettre dans les plastique pour maintenir la teneur en
eau de ce matériaux après séchage a l’air libre, tamiser au tamis 5mm ou au tamis
20mm,Verser l’eau à (2, 4,6,8,10 …)% du poids de l’échantillon celons la quantité d’eau
contenue dans ce matériaux a l’origine et malaxer rigoureusement, peser le poids du moule
et calcule son volume, Noter le numéro des tares, les pesés, Prendre une petite quantité
d’échantillon malaxer a un %d’eau donné dans une tare peser puis pose à l’étuve à une
température de
105°C pendant 24h, Compacter le reste de l’échantillon en 3 couches de 25 coups par
couches ou 5 couches de 56 couts par couches, Peser la masse totale humide de chaque moule
compacté, Après 24h retire le matériau à l’étuve puis peser le poids de matériau sec,
III.4) Détermination de la densité sèche et de la teneur en eau optimale

III.4-1) teneur en eau optimale

a) Poids de l’eau ( Pe)


Pe = poids total humide Ŕ poids total sec
b) Poids du matériau sec (Ps)
Ps = poids total sec Ŕ poids de la tare
C) La densité sèche (Ds)

𝑫𝑫𝑫𝑫𝑫𝑫𝑫𝑫𝑫𝑫𝑫𝑫 𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉𝒉
𝐃𝐃𝐃𝐃=
𝟏𝟏+𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕𝒕 𝒆𝒆𝒆𝒆 𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆

III-ESSAI CBR
III.1) but de l’essai
L’essai CBR a pour but :
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 D’établir une classification des sols.


 D’évaluer la traficabilité des engins de terrassement.
 De déterminer l’épaisseur de la chaussé.

III.2) Matériels utilisé et rôle


Le compresseur CBR ; le moule Proctor composé de la base, le moule et la hausse ;
une dame de 4535g ; une pellette ; des récipients ; des tares ; Une étuve ventilée réglable à
105°C ; Des disques d’espacement de 151mm de diamètre et 25,5mm d’épaisseur ;
Eprouvette graduées de 250cm3 et 500cm3 par la mesure de la quantité d’eau
d’humidification ; Un appareil de mesure de gonflement comprenant un trépied pouvant
s’adapter sur la face supérieur de moule comparateur à 0,01mm et de 25mm de course ; un
disque plat et perforé de diamètre légèrement inférieur à celui du moule et muni en son centre
une tige à touche réglable ; Une balance de précision d’une portée maximale de 2kg précise
à 0,01g ; Des disques de surcharge annulaire en plomb de 2,265kg en deux parties de
diamètre extérieur de 150mm de diamètre inférieur de 27mm ; Couteau maillet, burin,
marteau, plane à araser.
III.2) Matériels utilisé et rôle
Le compresseur CBR ; le moule Proctor composé de la base, le moule et la hausse ;
une dame de 4535g ; une pellette ; des récipients ; des tares ; Une étuve ventilée réglable à
105°C ; Des disques d’espacement de 151mm de diamètre et 25,5mm d’épaisseur ;
Eprouvette graduées de 250cm3 et 500cm3 par la mesure de la quantité d’eau
d’humidification ; Un appareil de mesure de gonflement comprenant un trépied pouvant
s’adapter sur la face supérieur de moule comparateur à 0,01mm et de 25mm de course ; un
disque plat et perforé de diamètre légèrement inférieur à celui du moule et muni en son centre
une tige à touche réglable ; Une balance de précision d’une portée maximale de 2kg précise
à 0,01g ; Des disques de surcharge annulaire en plomb de 2,265kg en deux parties de
diamètre extérieur de 150mm de diamètre inférieur de 27mm ; Couteau maillet, burin,
marteau, plane à araser.
III.3) Matériaux utilisé
Cet essai est réalisé sur un échantillon de sol.
III.4) Mode opératoire
Prélever l’échantillon ; tamiser au tamis 20mm ; Peser 6000g en trois tas et conserver
dans un plastique pour éviter l’évaporation ; verser l’eau à (2%, 4%, 6%) du poids de
l’échantillon et malaxer ; Peser le poids des moules et calcule le volume des moules ; noter
le numéro des tares et les pesés ; prendre une petite quantité d’échantillon dans la tare pesé

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puis pose à l’étuve à une température de 105°C pendant 24h ; après 24h peser le poids total
du matériau sec contenu dans les tares ;
III.5) Détermination de la compacité ; l’indice CBR (2,5) et CBR (5)
Lors du poinçonnement de l’échantillon on note les pressions correspondant aux
enfoncements à 0,2 – 0,4 – 0,6 – 0,8 – 1 – 1,5 – 2 – 2,5 – 3 – 3,5 – 4 – 4,5 – 5 – 6 – 7 – 8 –
9 et 10 mm
On trace alors une feuille de papier millimétrée la courbe de pression en fonction des
enfoncements et en porte en abscisse les enfoncements et en ordonnées les pressions. La
courbe ne doit pas présenter d’inflexions à l’origine. Si les premiers points montrent cette
anomalie, on rectifie la courbe en traçant la tangente à l’arc construit avec les autres points.
Cela conduit à une correction d’origine pour les déformations : la tangente coupant l’abscisse
en un point Ó qui sera prise comme nouvelle origine pour le calcul de l’indice de portant.
a) CBR a 2,5
CBR 2,5 = (0,221xL – 0,226) x100/13,35
b) CBR a 5
CBR 5 = (0,221xL – 0,226) x100/19,93
d) Compacité
Puis on trace la courbe de la compacité qui est une fonction F (CBR)= C
Avec C : compacité et on déduit le CBR correspondant à la compacité 100%, 95%,
90%L’essai sera réalisé à la teneur en eau optimale déterminée par l’essai Proctor modifié.
De ce fait il conviendra de préparer le matériau de la même manière que pour l’essai
Proctor à savoir : Le matériau sera séché à l’air ou à l’étuve à 60°C maximum ; on se
contentera d’un desséchage partiel suffisant sans être excessif. Suffisant pour se déplacer
nettement côté sec de la courbe Proctor et pour permettre lors du tamisage des éléments
supérieur à 20mm une séparation de ces éléments sans entraînement des particules fines.
• Sans être excessif pour ne pas éliminer l’eau absorbée qui ne serait pas un peu reconstituée
lors de l’opération de mouillage. Après avoir éliminé par tamisage les éléments supérieurs à
20mm, le matériau sera pulvérisé ; on écrase les mottes de terre en veillant à ne pas briser les
graviers. On devra réaliser 3 moulages à 3 énergies de compactage différentes, il faut donc
prévoir au moins 3 x 5,5kg de matériau écrêté à 20mm. La connaissance de la teneur en eau
du matériau en cours de préparation est nécessaire. Ensuite par calcul on déterminera la
quantité d’eau Proctor modifié Soit P un poids de matériau en cours de préparation à une
teneur en eau W1 Soit E la quantité d’eau à ajouter au matériau pour atteindre la teneur en
eau W2 (teneur en eau optimale Proctor modifié) En mettant P en facteur il en vient :

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100W21 1 E = P Ce matériau sera mouillé en malaxant soigneusement pour


homogénéisation, il sera ensuite conservé jusqu’au lendemain dans des sacs étanches pour
assurer une bonne humidification. L’opération de compactage n’ayant lieu que le lendemain
il est possible de vérifier avec précision la teneur en eau. L’essai ne sera réalisé que si le
matériau est effectivement à la bonne teneur en eau avec une précision de ± 0,2%.
• Si le matériau est légèrement trop humide, on devra le laisser aérer en
L’homogénéisant soigneusement.
• Si cette ultime correction consiste en un léger apport d’eau, avec peu d’expérience, le risque
d’erreur n’étant pas grand, on pourra commencer sans retard l’essai une dernière vérification
de la teneur en eau pouvant être effectuée à posteriori.
• Par contre si cette ultime correction consiste à laisser sécher le matériau, même légèrement
vérifié la teneur en eau avec précision.
b) Compactage et imbibition
 Compactage
On prépare d’abord le moule, il faut veiller à ce qu’il soit propre et en bon état. On pèse le
tout, puis on place le disque d’espacement.
• On introduit ensuite le matériau selon le processus de l’essai Proctor modifié en 5
couches successives d’égales épaisseur qui seront chacune compactée avec la même dame
Proctor modifié selon les énergies de compactage différentes qui sont en général 10, 25 et 55
coups par couche On prépare d’abord le moule, il faut veiller à ce qu’il soit propre et en bon
état. On pèse le tout, puis on place le disque d’espacement. Par la suite,
 Imbibition
Immerge le matériau compacté dans de l’eau pendant quatre (04) jours et noté le gonflement
affiche sur le comparateur tous les jours j’jusqu’aux quatrièmes jours. Le moule est placé sur
le plateau de la presse et centré de telle façon que le piston de poinçonnement soit bien dans
le prolongement de l’axe du moule.
 Poinçonnement
• La tête du piston est amenée en contact avec la surface de l’échantillon en faisant
monter le plateau de la presse. On remet alors les surcharges annulaires. La mise en place du
piston de poinçonnement est achevée en manœuvrant lentement le volant de la presse
jusqu’au moment où l’aiguille du comparateur de l’anneau dynamométrie commence à
bouger. A ce moment le piston est bien en contact avec la surface de l’échantillon. On fixe
alors un comparateur au 1/100 de millimètre derrière le cadran de l’indicateur, de cadence –

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comparateur qui coulisse le long d’une tige verticale solidaire du bâti de la presse est fixé de
telle façon que la pointe du palpeur du comparateur vienne reposer sur le bord du moule. Le
comparateur est amené à zéro, puis l’indicateur de la cadence mis en marche.
• L’opérateur se met alors au volant de la presse et commence le poinçonnement au
moment où le rayon repère de l’indicateur de cadence viennent se superposer à l’aiguille du
comparateur, il manœuvre lentement le volant de façon à maintenir en coïncidence l’aiguille
du comparateur et le rayon repère. En procédant de cette façon de poinçonnement s’effectue
avec la vitesse constante normalisée (soit 1,27mm / minute)
• Au cours de l’essai on note les pressions lues sur l’anneau dynamométrique qui
correspondent aux enfoncements suivants : 0,2 – 0,4 – 0,6 – 0,8 – 1 –
1,5 – 2 – 2,5 – 3 – 3,5 – 4 – 4,5 – 5 – 5,5 – 6 – 7 – 8 – 9 et 10 mm. On arrête alors l’essai
quand on atteint ce dernier enfoncement.

Figure 23 : illustration du poinçonnement avec le compresseur CBR

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CONCLUSION
En somme les topographes nous permettent d’implanter et suivre de nos différents
tous différents tous respectant les niveaux s’en suit la géotechnique nous permet de
comprendre le comportement de l’ouvrages avant et après leur réalisation. Dans les de
travaux de construction la géotechnique et le géotechnique reste et demeure incontournable.

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CHAPITRE III : LES MATERIAUX UTILISÉS

INTRODUCTION
Un matériau est une substance quelque fois utilisée à la construction des objets,
machines, bâtiments, etc. On classe les matériaux en grandes classes : métaux,
céramiques, verres, textiles, polymères, pierres et bétons, matériaux composites naturels
(bois, os) ou artificiels mais dans notre cas, c’est le béton qui est nécessaire et sera
considéré. Cependant, quels sont les matériaux utilisés dans la préfabrication et
construction des assainissements tels que : les buses, les dalots, les têtes de buses, les
descentes d’eau, les pères maçonnes et leurs mises en œuvre ? De ce fait, nous allons
voir dans un premier temps, les matériaux et dans le second temps, nous verrons les
matériels utilisés.

III.1 LES MATERIAUX


Le matériau est un type de matière qui entre dans la construction d’une maison,
d’un bâtiment, des ouvrages hydrauliques et les ouvrages d’art etc. Ces matériaux sont
entre autres : le gravier, le sable, l’arène ou latérite, sable de remblai, ciment, eaux et les
armatures.

III.1.1 Graviers
Le gravier est une roche détritique à éléments assez gros d’origine fluviale ou
littorale. Il est utilisé principalement dans l’exécution des corps de chaussées (routes et
autoroutes), de plateformes (parcs de stationnement, aires de stockage…), de pistes
d’aérodromes. Dans toutes ces réalisations, ce sont quelques décimètres d’épaisseur de
gravier qui sont utilisés sous la couche de finition (enrobé bitumineux de couverture,
dallage béton, enduit superficiel d’usure…). Les graviers peuvent être naturels,
reconstitués en centrale, traités aux liants hydrauliques (ciment, laitier…) ou à la chaux,
ou encore traités aux liants hydrocarbonés (bitume). Les graviers sont des granulats dont
la granulométrie est de type d/D (d étant le diamètre du plus petit grain et D du plus
gros). Traditionnellement en France (repris par les normes NF), les granulométries
typiques des graviers sont : 0/14mm, 0/20mm, 0/31.5mm et 0/63mm, voire 0/80,
0/150mm, 5/15mm et 15/25mm.

On distingue deux (2) types de graviers :

 Graviers traités aux liants hydrauliques

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 Graviers traités aux liants hydrocarbonés


III.1.1.1 Gravier traités aux liants hydrauliques

Le liant peut-être un ciment routier hydraulique, dans ce cas on parle de «


gravier-ciment », ou un liant spécial routier, ou un laitier, ou un mélange laitier-chaux, ou
cendre volante-chaux, voire pouzzolane-chaux. La teneur en liant est de l’ordre de 5%.

Figure 3 : Les Graviers

III.1.1.2 Graviers traités aux liants hydrocarbonés

Le liant peut-être du bitume, c’est un « gravier-bitume ». L’ajout de liant se fait,


soit par une centrale de GRH, le liant est alors une émulsion de bitume eau-savon-
bitume, soit dans une centrale de recomposition des enrobés routiers (« centrale de noir
»), le liant est alors un bitume. La teneur en bitume est de l’ordre de 4%.

Parmi ses deux (2) graviers cités ci-dessus, nous avons utilisé les graviers traités aux liants
hydrauliques.

III.1.2 Le Sable
Le sable est un matériau de construction, granulaire constitué de petites
particules provenant de la désagrégation de matériaux d’origine minérale
(essentiellement des roches) ou organique. La taille, la nature et la forme plus ou moins
arrondie de ses grains en font un matériau de qualité recherché pour la construction.

Dans notre travail, il fait partie des matériaux utilisés pour la formulation du
béton, sa taille varie entre 0mm et 6,3mm.

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Figure 4: Sable

Le sable peut aussi prendre d’autres formes : Arène, Grès…

Figure 5 : Arène ou latérite

Tableau 2: Classe des granulats

Familles Dimensions Caractéristiques

Sables 0/D 0 mm < D 6,3mm

Graviers 0/D D < 25mm

III.1.3 Ciments
Le ciment est un liant hydraulique (qui durcit sous l’action de l’eau), utilisé dans la
formulation du béton, et aujourd’hui le plus souvent employé dans la construction des
ouvrages hydrauliques, des enduits et des mortiers. Les ciments sont actuellement
classés sous la dénomination « CEM » suivi d’un chiffre romain allant de I à V suivi d’une

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lettre majuscule et ont une densité de 2,8g/cm3 en fonction de leur teneur en clinker et
d’autres composants (chaux, fumées de silice, pouzzolane, laitier de hauts fourneaux,
etc.).

Le terme « ciment Portland » est tombé en désuétude depuis la fin des années
1970, remplacé par les termes « CPA » (ciment Portland pur) et « CPJ » (ciment Portland
composé), abandonnés à leur tour du passage à la norme européenne, mais qu’on trouve
encore dans plusieurs pays.

III.1.3.1 Catégories et types de ciment


Les ciments incorporent les composants suivants en diverses proportions : clinker
et laitier de haut fourneau, éventuellement cendres volantes siliceuses et calcaires.
Suivant la proportion de chacun de ces éléments, on peut les classer de manière
standardisée. La désignation des ciments est en effet normalisée. Il existe cinq(5) grandes
catégories de ciments courants reconnus par la norme européenne EN 197-1 :

- Ciment Portland pur (CEM I) ;


- Ciment Portland composé (CEM II);
- Ciment de haut fourneau (CEM III) ;
- Ciment pouzzolanique (CEM IV) ; - Ciment composé (CEM V).

Le ciment utilisé pour tout le travail était le Ciment Dangoté 42,5 R de la classe CEM I.

Tableau 3: Résistance des ciments

CLASSES DE RÉSISTANCE DES CIMENTS

Résistance à la composition en MPa

Classes Résistance au jeune âge Résistance courante Valeurs minimales garanties

2 jours 7 jours 28 jours 2 jours 7 jours 28 jours

32,5 N - 32,5 - - 14 30

32,5 R - 32,5 - 8 - 30

42,5 N - 42,5 - 8 - 40

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42,5 R - 42,5 - 18 - 40

52,5 N - 52,5 - 18 - 50

52,5 R - 52,5 - 28 - 50

Les constituants principaux, autres que le clinker, doivent être déclarés dans la
désignation du ciment. Les ciments blancs à faible teneur en oxydes de fer (et donc
pauvres en phase C4AF) ne constituent pas une catégorie à part entière mais rentrent
dans la catégorie CEM I ou CEM II.

III.1.4 Eaux
Elle est un élément clé et indispensable dans la construction, des bâtiments et du génie civil.

Par son manque, on a stocké l’eau dans des citernes ou réservoirs. Elle doit être propre et
être exempte d’impuretés. L’eau utilisée pour le gâchage du béton doit être propre et ne
doit pas contenir des matières en suspension (matières grasses) et des sels dissous. Les
matières grasses diminuent l’adhérence de la pâte de ciment aux granulats, alors que les
sels entrent en réactions chimiques avec les éléments chimiques constituant le ciment.
Toutefois, on peut admettre jusqu’à cinq grammes de matières grasses par litre d’eau (5
g/l) et trente grammes de sels dissous par litre d’eau (30 g/l) si leurs présences ne
puissent nuire au béton. On a utilisé l’eau de robinet (eau potable) pour la préparation
du béton.

III.1.5 Les Armatures (Aciers)


Les armatures sont des assemblages d'éléments noyés dans la masse de béton et ayant
pour rôle essentiels :

• De prendre les contraintes de traction qui ne peuvent être prises par le


béton
• De renforcer la capacité portante du béton comprimé ;
• D’empêcher la formation et le développement des fissures dans le béton.
L'acier est un alliage de fer (de 88 à 98%) et de carbone (jusqu'à 2,0%) contenant
un pourcentage très faible d'impuretés (provenant de la mine ou formées au cours de la
fabrication) de même que des adjuvants (jusqu'à 10% parfois) pour améliorer ses
qualités.

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Les armatures en acier, c'est-à-dire les barres, les fils et les profilés en acier sont
aujourd'hui les plus utilisées, raison pour laquelle notre étude sommaire des armatures
qui suit se limitera seulement à ces types d'armatures. L’acier utilisé pour les armatures
(ferraillage) est de Haute Adhérence :

- HA8 ;
- HA10.

Figure 6 : Armatures

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CHAPITRE IV : ASSAINISSEMENT ROUTIER ET DIMENSIONNEMENT DES


OUVRAGES

INTRODUCTION
Pour protéger les infrastructures routières et la population du risque lie à la circulation du
transport du biens et des services.la mise en place d’un réseau d’assainissement sur la route
nationale bitume Sorawel-Guider-Bidzar est incontournable. Ainsi quel peuvent être le
système d’assainissement qu’il faut adopter sur la route Inter Sorawel-Guider-Bidzar pour
cette route ? Ainsi pour essais d’apporte quelque les éléments des réponses cette quels nous
allons réaliser plusieurs types d’ouvrages tels que : les buses, les caniveaux, dalots etc. en
fonction de la nécessite du milieu

Définitions d’assainissement
Assainissement consiste à rendre propre, à protéger, à l’évacuation tous les liquides
provenant de divers natures susceptibles de nuire à un ouvrage a une route dans une
agglomération.
But de l’assainissement
-protéger de la route
- protéger les usages
- protéger les ouvrages routiers

Perrés maçonnes
Ces sont des maçonneries réaliser sur les talus, au niveau des ouvrages des entêtes à l’aide
des moellons afin de protéger la route et augmente leur dure de vie des divers ouvrages.

Fosses maçonnes
Sont des ouvrages linéaires qui permet de recueillir l’eau de ruissèlement sur une certains
superficie. Une fosse dans une agglomération ou périurbain facilite l’évacuation des eaux
ruissèlement vers les conduites (buses, dalots, caniveaux, des fosses descente d’eau etc.) et
aussi de protéger la route.

SCHEMA REPRESENTATIF

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Le revêtement est en :
• Béton
• Enduit asphaltique
• Perré

DOMAINE D'APPLICATION
Il est recommandé dans les zones érodables de :
• Pied de talus de déblai
• Pied de talus de remblai
• Pied de talus de remblai ;
• Pied de talus de déblai ;
• Terrain naturel.

DIMENSIONS :

Remarque
Le fossé triangulaire non revêtu a les avantages suivants :
• Facilité d'exécution.
• Favorable à l'aspect sécurité.
• Limite les infiltrations.
• Entretien facile.
• Non érodable.
• Facilité d'exécution par les engins mécaniques
• Facilité d'entretien par les engins mécaniques.
• Plus sécuritaire vis à vis des usagers.
Moins cher.

Parmi ces inconvénients :


• Ne peut pas intercepter les eaux internes de la chaussée.
• Capacité d'évacuation limitée par rapport aux autres formes
• Infiltrations possibles à travers l'ouvrage
• Dans le cas ou h est petite il n'y aura pas possibilité de drainage des couches de la chaussée.
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Attaqués par l'érosion si la pente est forte.

Définition de la buse
Une buse est un ouvrage d’assainissement et de drainage, cet ouvrage est mis en
œuvre pour assurer le drainage des eaux pluviales tombantes sur la plateforme. Le
diamètre intérieur des buses doit être généralement supérieur ou égal à 0.8m avec un
rayon de 40 à 60cm de façon à permettre à un homme d’évoluer à l’intérieur en cas de
besoin. Il faut environ 1m3 de béton par buse. On distingue deux (2) types de buse : Les
buses en BA et les buses métalliques. Nous utiliserons uniquement les buses en BA dans
tout l’ouvrage.

Descentes d’eau et bordures


DEFINITION
Une descente d’eau de talus est un ouvrage préfabriqué mis en place à la surface du talus
ou enterré, qui permet l’acheminement des eaux pluviales vers le système d’évacuation. Il
existe deux types :

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Quand les eaux sont canalisées en remblais on doit prévoir l’aménagement d’une descente
d’eau tous les 40 m environ ; en courbe, cette distance doit être réduite à 30 m du coté
intérieur de la courbe.
Les différents espacements entre les descentes d’eau qui figurent dans le tableau ci-après
sont donnés en fonction de la pente longitudinale :

Il existe deux types de descentes :


• Descentes d’eau de surface (les plus utilisées) ;
• Descentes d’eau enterrées.

U3.3.1.1. Descentes d’eau superficielles :


Talus – tuiles en béton :
« Petit modèle » 30 à 50 l/s
« Grand modèle » 200 à 250 l/s

LES DESCENTES D’EAU SUPERFICIELLES

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DOMAINE D'APPLICATION
• A la sortie d'une buse au d'un dalot
• Aux points de raccordement du fossé de crête à l'exutoire
Des demis – tuyaux en amiante – ciment, en béton, ou métallique peuvent également être
utilisés. Ils sont emboîtés les uns dans les autres et ancrés dans les talus à l’aide de plaques
ou de plots en béton ; leur pose est plus rapide que celle des talus – tuile ;
Pour des débits plus importants, on peut réaliser des ouvrages coulés en place.
Il est également possible d’utiliser des tuyaux (PVC) noyés dans les talus de remblai. Les
quelques éléments suivants peuvent guider le choix entre ces deux types de descentes
indépendamment des problèmes de coût.

LES DESCENTES D’EAU ENTERREES

VI- LES BORDURES

Une bordure est un élément vertical ou incliné bordant les zones de circulation piétonnes ou
véhicules, pouvant constituer une partie du dispositif d’écoulement des eaux pluviales.
Les bordures conviennent à tous les types d’ouvrages notamment les accotements de routes
ou d’autoroutes, les bordures de stationnement, les allées, les terrains de sport ou voirie
urbaine, contours d’îlots directionnels. On distingue plusieurs types de bordures à savoir :

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 Type T : Bordures de trottoirs plus spécialement destinées aux voiries urbaines. On distingue
les modèles T1, T2, T4, T2avaloir et T4avaloir
 Type P : Bordures qu’on utilise principalement pour les parcs de stationnement, pour les
allées ou pour les terrains de sport.
 Type CS : Caniveaux simple pente destinés à être utilisés, soit avec des bordures de type A,
soit avec des bordures de type T
 Les bordures de transition : ce sont les types de bordures qui servent une liaison entre deux
bordures de hauteur différente. C’est le cas par exemple des bordures qui lient les T2 de A2.

III-1-1- DEFINITION D’UN DALOT


On définit le dalot comme un petit ouvrage qui sert de passage aux écoulements
des eaux de ruissellement ou d’assainissement. Le dalot en génie civil désigne un petit canal
recouvert d’une dalle, un ouvrage hydraulique semi – enterré placé sous les remblais des
routes ou des voies ferrées.

Figure 9: Photo d’un dalot

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III-1-2- ROLE D’UN DALOT


Ce sont de petits ouvrages qui servent à franchir un cours d'eau ou un fossé sur une
voie. Ils sont en bétons armés et présentent une section rectangulaire ou carrée. Les dalots
sont des ouvrages sous chaussée qui nécessite un remblai Ils ne peuvent en général admettre
qu’une faible épaisseur de remblai à moins d'être spécialement calculés pour les surcharges.
On distingue :
• Les dalots ordinaires constitués de piédroits (voile) verticaux fondés sur semelle ou radier
général et sur lesquels repose une dalle en béton armé.
• Les dalots cadrés dans lesquels la dalle, les piédroits et le radier constituent une structure
rigide en béton armé. Ce sont des ponts-cadrés.
• Les dalots portiques analogues aux dalots cadrés mais sans radier (piédroits fondés sur
semelles).
Les dalots sont en général adoptés pour des débits élevés. Parfois il est nécessaire
de juxtaposer plusieurs cadres pour former une batterie de dalots. Les données hydrauliques
comme le débit, la hauteur des hautes eaux s'avèrent indispensables pour connaître le
fonctionnement de l'ouvrage et fixer ses caractéristiques géométriques. Il est également
nécessaire de faire des études géotechniques pour identifier la nature du sol en place qui peut
être éventuellement traité ou remplacé et choisir le type de fondation adéquat,

Figure : dalots cadrés Figure : réalisation d’un dalot

CANIVEAU BETONNES 70*70


DEFINITION D’UN CANIVEAU

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Le caniveau est un ouvrage linéaire destine à collecter les eaux de ruissellements sur
une certaine longueur. Caniveau est une bordure d’une rue, le long d’un trottoir, qui sert à
l’écoulement des eaux. Un caniveau est, dans une agglomération, une zone urbanisée ou
périurbaine, une rigole protégeant les trottoirs, les entrées et cours des bâtiments adjacents,
des eaux de pluie en drainant les eaux de surface, le plus souvent vers des grilles d'évacuation,
des siphons ou des regards ou rehausses de boîtes à eaux, les menant vers les réseaux d'eaux

IV-1-2 –LE ROLE D’UN CANIVEAU


Pour assurer la sécurité des usagers et améliorer la pérennité des structures, les eaux
de pluies et de ruissellement doivent être évacuer rapidement et efficacement par un canal
de l’écoulement des eaux. Ainsi dont le caniveau joue un rôle important dans l’évacuation
des eaux.
Les caniveaux sont un ouvrage hydraulique qui permet de :
 Assure le bon écoulement pluvial
 Permet la protection de certains ouvrages
 Assure l’évacuation des ordures, des eaux ménagers
 Projeter le réseau d’évacuation des eaux.
 Evacues les eaux présentent autour de mur des fondations et sous
L’habitation
 Empêche l’accumulation d’eau contre le mur des fondations
 Contribue à éviter l’infiltration d’eau dans aux bord de la route.

Figure 16 : caniveau en cours de réalisation

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V-2 Dimensionnement des ouvrages d’assainissement : cas des dalots et de caniveau


Etude climatologique

L’étude climatologique permet de déterminer la pluviométrie maximale journalière, la


pluviométrie mensuelle ainsi que la pluviométrie moyenne annuelle en vue du calcul de la
crue de projet. En somme nous pouvons dire qu’elle nous permet d’avoir une idée sur le
climat de la zone d’étude.
Marqué par l’alternance de deux saisons à savoir :
 Une saison sèche qui dure huit mois (octobre à mai) ;
 Une saison pluvieuse qui dure quatre mois (juin à septembre).
Les données climatologiques recueillies auprès de la Direction Nationale de la Météorologie
ont permis l’analyse des paramètres météorologiques. Les données des stations ci-après ont
été utilisées pour l’analyse des paramètres climatologiques :
 Station synoptique de Maroua : Température, humidité, évaporation, Evapotranspiration
 Station climatologique de Maroua : Pluviométrie maximale journalière, mensuelle et
annuelle
Les données de ces postes nous ont permis d’avoir une pluviométrie moyenne annuelle Pan
de l’ordre de 750mm.
Le sol du bassin versant se situe en majeur partie dans la zone de bassin relativement
imperméable. Cette observation est effectuée sur une carte des sols du Burkina Faso. Nous
retiendrons alors ce type de sol représenté par la classe RI.
Pour clore notre étude climatologique, un traitement de la pluviométrie maximale journalière
et annuelle du poste de GUIDER à partir du logiciel hyfran a permis d’obtenir certains
résultats. Parmi ces derniers, figurent la pluviométrie pour les différentes années de retour,
les courbes des pluviométries maximales journalières et annuelles ainsi que les probabilités
au non-dépassement (Loi de GUMBEL et loi Normal ou de GAUSS).
En annexe 1, nous présenterons l’ensemble des résultats obtenus à partir du logiciel hyfran.
En annexe 2, nous présenterons les courbes de variation des paramètres climatologiques de
la zone d’étude.

II.3.2 Etude hydrologique


L’étude hydrologique permet tout d’abord de déterminer le type de bassin versant à étudier
ainsi que ses paramètres physiques, puis d’obtenir une quantification correcte du volume
d’eau qui transitera par l’ouvrage à dimensionner.

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II.3.2.1 Tracé du bassin versant


Le bassin versant en un point ou, plus précisément dans la section droite d’un cours d’eau,
est défini comme la totalité de la surface topographique drainée par ce cours d’eau et ses
affluents à l’amont de ladite section. Tous les écoulements prenant naissance à l’intérieur de
cette surface doivent traverser l’exutoire avant de poursuivre leur trajet vers l’aval.
La délimitation du bassin versant nécessite d’abord le repérage du réseau hydrographique,
c’est-à-dire l’ensemble des cours d’eau susceptibles de drainer les eaux de surface, puis celle
des points hauts et des courbes de niveaux autour de ces points. Enfin, nous procéderons au
tracé de la ligne de partage des eaux en suivant la ligne de crête (ligne qui relie les différents
points hauts). Cette ligne de partage des eaux nous donne alors la limite de notre bassin
versant.

Détermination des paramètres physiques du bassin versant

Les paramètres physiques du bassin versant désignent un ensemble de caractéristiques


physiographiques, obtenues à partir de données cartographiques ou de mesures de terrain, et
qui donnent un certain nombre d’informations sur ce dernier.
Les différents paramètres physiques de notre bassin versant sont :
• La superficie du BV (S) exprimée en km²
• Le périmètre du BV (P) exprimé en km
• La longueur du plus long cours d’eau du BV exprimée en km
• L’indice de compacité (Icomp) : appelé également coefficient de forme, il correspond au
rapport du périmètre du BV à celui d’un cercle de même superficie

Où, P est le périmètre stylisé du BV en km


S est la superficie du BV en km²
• Le rectangle équivalent (L) : c’est un rectangle qui a la même superficie, le même indice de
compacité et la même distribution hypsométrique que le BV. Sa longueur est donnée par
l’expression suivante :

Où, L est exprimé en km


Icomp est l’indice de compacité, sans dimension
S est la superficie du BV, exprimée en km²

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• L’indice global de pente (Ig) : c’est l’indice caractérisant le relief d’un bassin. Il est défini
par la formule suivante :

Où, Ig est exprimé en m/km


D représente la dénivelée, exprimée en m, séparant les altitudes ayant approximativement
5% et 95% de la surface du bassin au-dessus d’elles ; ces altitudes sont déterminées sur la
courbe hypsométrique.
L est la longueur du rectangle équivalent, exprimée en km.
• La dénivelée spécifique (Ds) : c’est le produit de l’indice global de pente par la racine carrée
de la superficie du BV. Elle s’exprime en m et est indépendante en théorie de l’aire du bassin.
On peut distinguer différentes classes de relief en fonction de Ds.

Tableau : Classe des reliefs en fonction de la dénivelée spécifique (Ds)

Relief faible
Relief modéré
Relief fort

II.3.2.3 Estimation de la crue de projet


La crue cinquantennale représente une crue dont la fréquence d’apparition est d’une fois tous
les 50 ans. Elle a été retenue comme crue de projet dans notre étude.
La détermination de cette crue de projet passe par celle de la crue décennale dans un premier
temps.
La crue décennale est la crue dont la fréquence d’apparition est d’une fois tous les 10 ans.
Son estimation se fait à partir de deux méthodes empiriques :
 La méthode de ORSTOM
La méthode de ORSTOM s’applique à des bassins dont la superficie se situe entre quelques
dizaines d’hectares et plus de 1500 km².
Le débit de pointe correspondant au ruissellement superficiel de la crue décennale est défini
par la relation suivante :

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Avec, A le coefficient d’abattement


P10 la hauteur de pluie journalière décennale
Kr10 le coefficient de ruissellement correspondant à la crue décennale
le coefficient de pointe correspondant à la crue décennale
S la superficie du BV
Tb10
Le temps de base correspondant à la crue décennale
Ces différents paramètres sont déterminés à l’aide d’abaques ou de formules. Seul peut,
dans de nombreux cas comme le nôtre, être assimilé à une constante.
 Le coefficient d’abattement (A) représente le coefficient de réduction qui permet de passer
pour une fréquence donnée (fréquence décennale par exemple), d’une hauteur de pluie
ponctuelle à une hauteur moyenne calculée, sur une certaine superficie située dans une zone
pluviométriquement homogène. Il est obtenu à partir de la formule :

Avec, S la superficie du BV en km²


Pan la hauteur moyenne de précipitation annuelle en mm
 La hauteur de pluie journalière décennale (P10) est obtenue grâce à un logiciel de traitement
de données, qui permet d’obtenir les hauteurs de pluies journalières en fonction de la durée
de retour.
 Le coefficient de ruissellement Kr10 : pour une précipitation décennale ponctuelle P10
différente de 70mm et 100mm, le coefficient de ruissellement Kr10 est déterminé grâce à
une interpolation linéaire entre les valeurs Kr70 et Kr100. Ces coefficients de ruissellement
correspondent respectivement à des précipitations décennales
P10.1=70mm et P10.2=100mm et sont déterminés en fonction de la superficie du BV
(S), de l’infiltrabilité du sol ainsi que de la valeur de l’indice global de pente. Leurs formules
analytiques de forme générale sont :

Ces formules ne s’appliquent qu’aux BV dont la superficie est supérieure à 10km². Pour les
bassins de superficie inférieure à cette valeur, la détermination de Kr70 et Kr100 ne peut être
que graphique.

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et d’entretien par niveaux de service (GENIS) de la route : Sorawel (Inter N1) -Guider-Bidzar
(Inter N1) PK00+49 A PK49+39,50 »

Les tableaux ci-dessous nous donnent les valeurs de a’, b’ et c’en fonction de l’indice global
de pente et de l’infiltrabilité.
Tableau 2 : Paramètres de l’équation de détermination de Kr70 en fonction de l’indice
globale de pente et d’infiltrabilité
Caractéristiques a’ b’ c’
Infiltrabilité Pente
I 15 2000 100 29,5
7 1620 100 27,5
3 1250 100 25

RI 15 250 20 21,7
7 200 20 18,5
3 150 20 15

P 7 50 15 8

Pour les bassins très perméables (TP), on pourra prendre la valeur médiane Kr70=2%, quelle
que soit la pente.

Tableau : Paramètres de l’équation de détermination de Kr100 en fonction de l’indice


global de pente et de l’infiltrabilité

Caractéristiques a’ b’ c’
Infiltrabilité Pente
I 15 2400 100 32
7 1940 100 30
3 1440 100 28

RI 15 325 30 26
7 240 30 22
3 200 30 17

P 7 55 17 9,5

Pour les bassins très perméables (TP), on pourra prendre la valeur médiane Kr100=3%,
quelle que soit la pente.
 Le temps de base Tb est le temps compris entre le début et la fin du ruissellement rapide.
Pour la région sahélienne, Tb10 se calcule à partir de la formule :

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Le temps de base de notre étude, c’est-à-dire celui calculé pour une pente égale à 0.80, a été
obtenu par interpolation linéaire entre le temps de base calculé pour une pente égale à 3 et
celui calculé pour une pente égale à 7.
Le passage de la crue décennale à la crue de projet ou crue cinquantennale se fait par la
méthode du GRADEX qui est une relation linéaire de la forme :

Dans laquelle C’est un coefficient majorateur supérieur à 1.


Le coefficient C est fonction des précipitations de même temps de retour pour le temps de
base caractéristique du BV. On arrive à l’expression :

Où, P10 est la précipitation journalière correspondant à une période de retour de 10 ans
P100 est la précipitation journalière correspondant à une période de retour de 100 ans
Tb10 est le temps de base en heures
Kr10 est le coefficient de ruissellement de la crue décennale (exprimé en fraction et
non en pourcentage).
La méthode C.I.E.H
La formulation retenue pour retrouver l’expression du débit de pointe Q10 est basée sur un
schéma de régressions multiples et se présente sous la forme :

Où, a, s, p, i, k, d … sont des coefficients à déterminer


S est la superficie du bassin versant en km²
Ig est l’indice global de pente en m/km
Pan est la pluie annuelle moyenne en mm
Kr10 est le coefficient de ruissellement décennal en %
Dd est la densité de drainage en
Tableau : Coefficients de l’équation pour la détermination de l’expression du débit de
Pointe Q10 par la méthode C.I.E.H

N° Description Constante Exposants des paramètres de l’équation


a
S Ig Pan PM10 Kr10 Dd

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39 S Kr10 0,410 0,425 0,923


40 S Kr10 Ig 0,254 0,462 0,101 0.976

Les paramètres n’ayant pas d’exposants sont omis dans le calcul du débit de pointe Q10.
Les exposants des formules 39 et 40 sont utilisés pour le calcul de deux débits de pointe
différents.
Le passage du débit de pointe Q10 à la crue de projet Q100 se fait par la méthode du
GRADEX donnée précédemment.
Enfin la crue de projet final est obtenue en faisant la moyenne des deux crues de projet obtenu
par les formules 39 et 40.
Les deux expressions pour le calcul de la crue décennale pour le Burkina Faso sont :

Etude hydraulique
Dimensionnement du dalot
 Description de l’ouvrage

 Prédimensionnement

 Hypothèses de calcul

 Caractéristiques des matériaux


 Béton

Dosage :
Résistance en compression :
Résistance en traction :
Densité du béton :
Contrainte admissible du béton en compression à l’ELU :

Contrainte admissible du béton en compression à L’ELS :

 Acier
Nuance : Acier a Haute Adhérence (HA)
Limite d’élasticité

Contrainte de calcul de l’acier :

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Fissuration préjudiciable :

Enrobage = 3 cm

 Remblai

Remblai d’accès en graveleux latéritique :


Remblai sur dalot en graveleux latéritique :
Coefficient de poussée des terres :
Epaisseur de remblai sur le dalot :
 Principes et méthodes de calcul des sollicitations
III. RESULTATS
III.1 Paramètres physiques du bassin versant
Le tableau 5 ci-dessous présente les différents paramètres physiques du bassin versant.

Tableau 5 : Paramètres physiques du bassin versant

III.2 Crue de projet


La crue cinquantennale Q50 ou crue de projet retenue est calculée en faisant la moyenne des
crues cinquantennales obtenues avec les méthodes de ORSTOM et C.I.E.H.
Dans le tableau 6 ci-dessous, nous avons un récapitulatif des différents calculs effectués pour
obtenir la crue cinquantennale à partir de la méthode de ORSTOM.

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La méthode C.I.E.H donnant droit à deux formules pour le calcul du débit de pointe Q10, il a
fallu faire une moyenne des deux crues de projet pour obtenir la crue cinquantennale finale pour
cette méthode.
Dans les tableaux suivants, un détail des calculs pour les deux formules ainsi que le calcul de
la crue de projet sont proposés.
Tableau : Débit de pointe Q10 et crue de projet Q50 par la formule 39 de la méthode
C.I.E.H

Désignation Formules Unités Résultats


Formule méthode C.I.E.H /s
91,97

Pluviométrie moyenne annuelle Pan mm 750


Superficie du Bassin Versant S km² 1125
Coefficient de ruissellement décennal
retenu Kr10 % 13,87

Indice global de pente


m/km 0,80

Coefficient de majoration C
3,24

Crue de projet Q50.1 /s


297,96

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Tableau : Débit de pointe Q10 et crue de projet Q50 par la formule 40 de la méthode
C.I.E.H
Désignation Formules Unités Résultats
Formule méthode C.I.E.H /s
83,07

Pluviométrie moyenne annuelle Pan mm 750


Superficie du Bassin Versant S km² 1125
Coefficient de ruissellement
décennal retenu Kr10 % 13,87

Indice global de pente


m/km 0,80

Coefficient de majoration C
3,24

Crue de projet Q50.2 /s


269,13

Crue de projet par C.I.E.H


283,55
/s

Dimensionnement hydraulique
L’ouvrage étant situé en pleine campagne, il existe des risques d’obstruction des buses par des
branchages et souches, ce qui est une condition suffisante pour écarter la variante des buses et
laisser le choix aux dalots dans le lot des « petits ouvrages hydrauliques ».
Aussi, l’utilisation des buses nécessite une bonne contrainte du sol, ce qui n’est pas le cas pour
notre site.
Le choix du dalot est donc le plus judicieux pour notre ouvrage.
Le type de fonctionnement du dalot est obtenu grâce au climat de la zone d’étude et les
paramètres physiques du BV. Notre ouvrage fonctionne en sortie dénoyée ou libre.
Au terme de ces différentes considérations ainsi que pour une facilité de mise en œuvre, nous
avons opté pour le choix de modules de plusieurs dalots avec mur en aile, faisant 30° à 75° avec
l’axe de l’ouvrage.

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Le choix général de l’ouvrage et la crue de projet cinquantennale retenue , ont


permis de calculer une vitesse réelle inférieure à la vitesse admissible égale à
. Cette vitesse réelle V est valable pour 24 travées de dalots ayant pour ouverture
hydraulique .
Ces 24 travées seront subdivisées en 8 modules de 3 ouvertures chacun, et les modules seront
séparés par des joints de dilatation. Tous les éléments du dalot (tablier, piédroits, radier) auront
une épaisseur uniformisée égale à 30 cm. Ce qui nous donne alors une longueur
pour chaque module et une
longueur totale de l’ouvrage .

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Dimensionnement structural
Dimensionnement du dalot
Les tableaux ci-dessous donnent respectivement un récapitulatif des efforts et sollicitations
(après application des différentes méthodes de calcul) que subissent la structure du dalot et les
sections des armatures.
Tableau : Sollicitations et efforts appliqués sur le dalot

PARTIE Sollicitations KN.m/ml CAS 1 CAS 2 MAXIMUM


D’OUVRAGE et KN/ml
ELU ELS ELU ELS ELU ELS

TABLIER Moment à gauche -204,50 -152,53 -207,63 -154,88 -207,63 -154,88


Fléchissant
à droite -189,33 -141,21 -193,31 -144,19 -193,31 -144,19

au milieu 137,62 102,87 206,89 154,81 206,89 154,81

RADIER Moment à gauche 90,23 67,29 89,81 66,97 90,23 67,29


Fléchissant
à droite 87,16 65,00 87,29 65,10 87,29 65,10

au milieu -26,45 -19,66 -5,46 -3,92 -26,45 -19,66

PIEDROITS Moment Inférieur -98,33 -73,30 -94,51 -70,44 -98,33 -73,30


EXTREMES Fléchissant
Supérieur -159,90 -119,30 -172,09 -128,44 -172,09 -128,44

Milieu 43,12 32,17 46,04 34,37 46,04 34,37

Effort 435,95 325,40


normal 408,76 305,01 435,95 325,40

PIEDROITS Moment Inférieur -3,11 -2,32 -3,45 -2,57 -3,45 -2,57


INTERIEURS Fléchissant
Supérieur -16,49 -12,31 6,33 4,81 -16,49 -12,31

Milieu -9,78 -7,30 -10,56 -7,89 -10,56 -7,89

Effort 814,90 608,28


normal 757,40 565,15 814,9 608,28

Les différentes combinaisons sont :

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ELU ELS
Cas 1 :
Cas 2 :
Les sollicitations et efforts maximum à retenir sont les plus élevés en valeur absolue de chacun
des deux cas.
Tableau : Sections d’armatures par parties d’ouvrage

PARTIE Sollicitations KN.m/ml Section de Section d’acier (cm²)


D’OUVRAGE et KN/ml ELU ELS béton (cm)
b h Théorique Choix
TABLIER Moment à gauche -207,63 -154,88 31,50 2 x 8HA16
Fléchissant 100 30 12,66 7HA16
à droite -193,31 -144,19 100 30 29,44 2 x 8HA16
10,66 7HA16
au milieu 206,89 154,81 100 30 31,49 2 x 8HA16
12,65 7HA16
RADIER Moment à gauche 90,23 67,29 100 30 14,19 8HA16
Fléchissant à droite 87,29 65,10 100 30 13,73 8HA16
au milieu -26,45 -19,66 100 30 4,15 6HA12
PIEDROIT Moment Inférieur -98,33 -73,30 100 30
EXTREME Fléchissant Supérieur -172,09 -128,44 100 30
Milieu 46,04 34,37 100 30 3,73/face 5HA12/face

Effort 435,95 325,40 100 30


normal
PIEDROITS Moment Inférieur -3,45 -2,57 100 30
INTERIEURS Fléchissant Supérieur -16,49 -12,31 100 30
Milieu -10,56 -7,89 100 30 10,40 soit 5HA12/face

Effort 814,90 608,28 100 30 5,20/face

normal

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Dimensionnement du mur en aile


Les tableaux ci-dessous donnent respectivement un récapitulatif des efforts et sollicitations
(après application des différentes méthodes de calcul) que subissent la structure du mur en aile
et les sections des armatures.
Tableau : Sollicitations et efforts appliqués sur le mur en aile

Sections S1 S2 S3 S4 S5

x(m) h = 4,30 2h/3 = 2,87 h/2 = 2,15 f=2 g = 1,05

V(x) (KN) 75,89 36,98 22,55 - -

M(x) (KN.m) -119,04 -39,95 -18,73 -56,64 49,97

N(x) (KN) 32,25 21,52 17,90 239,375 239,375

e = M/N 3,69 1,85 1,05 - -

Les sollicitations sont calculées à l’ELS compte tenu du type de fissuration (fissuration
préjudiciable).
Tableau : Sections d’armatures par parties d’ouvrage

Surfaces élémentaires Sections d’acier (cm²)


Parties d’ouvrage Théorique Choix
S1 25,10 2 x 7HA16
Voile S2 8,42 6HA14
S3 3,73 6HA14
Talon S4 6,29 6HA12
Semelle Patin S5 5,52 6HA12

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Etudes hydrologiques et hydrauliques


Etudes hydrologiques
Analyse statistique des données pluviométriques
L’estimation de la pluie annuelle moyenne (Pan) et de la pluie décennale (P10) a été déterminée
à partir des données pluviométriques de la station de Pô de 1966 à 1980 et des données de pluies
mensuelles relevées sur la station
Avant de procéder à l’étude, nous avons contrôlé les données afin de vérifier l’homogénéité de
la série et de détecter les périodes douteuses à l’aide de la moyenne mobile qui consiste à
calculer les moyennes mobiles sur 5 ans, 11 ans et 25 ans de la série pluviométrique de Pô, puis
à représenter les graphes des différentes moyennes.
L’analyse des graphes montre que les données de la station de Pô sont assez homogènes pour
être judicieusement utilisées dans cette étude.
Méthode d’ajustement sur les données pluviométriques suivant les lois statistiques
Pour l’estimation de la pluie annuelle moyenne (Pan) et de la pluie journalière décennale, nous
avons utilisé les méthodes de GAUSS et de GUMBEL (voir Annexe n°2)
L’ajustement par la loi NORMAL donne une pluie moyenne de 871,8 mm ± 97,1 (Ic 95%). La
pluie journalière décennale, déterminée sur la base des données de pluies maximales
journalières par la loi de GUMBEL, donne une pluie journalière décennale de 64,9 ± 8,1 mm
(Ic 95%).
A l’issue de l’ajustement de ces deux lois, nous avons retenu une valeur de 970 mm pour la
pluie annuelle moyenne et 75 mm pour la pluie journalière décennale. Le tableau1 ci-dessous
présente les résultats de l’analyse statistique des données pluviométriques du projet.
Tableau 1: Résultats de l'analyse statistique des données pluviométriques du projet

Station Pan P10


Pô 970mm 75mm

Détermination des caractéristiques physiques du bassin versant


Données :
Pour la détermination des paramètres du bassin versant, on a utilisé une carte topographique à
l’échelle 1/200000. Sur cette carte, nous avons délimité le bassin versant.
 Superficie (S) et Périmètre (P)

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La superficie et le périmètre du bassin versant ont été déterminés à l’aide de la carte transférée
sur le logiciel Autocad.
 Classe du bassin versant :
10 ≤ S ≤ 200 km² => Petit bassin versant.
 Indice de forme (Icomp)
-0.5
Icomp
KG>1=> Bassin versant de forme allongée.
 Longueur du rectangle équivalent (Lrect)
Lrect=S1/2. (Icomp / 1, 128). [1 + (1 - (1,128/ Icomp) 2)1/2]
 Indice global de pente (Ig)

 Pente moyenne (I) en m/km

Le tableau2 ci-dessous est un récapitulatif des valeurs des paramètres du bassin versant

Tableau 2 : Récapitulatif des valeurs des paramètres du Bassin Versant

S (m2) P(m) Icomp Lrect(Km) imoy Ig(m/Km)


325 247 3,86 89,99 0,001 4,68

Détermination de la crue du projet


Choix de la période de retour
Le choix doit tenir compte du niveau du risque admis, du coût économique et de la durée de vie
projetée. Nous avons choisi une période de retour de 100 ans.

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Méthode de calcul de la crue du projet


De nos jours, les principales méthodes les plus utilisées en Afrique centrale pour l’estimation
de la crue d’un projet sont des méthodes déterministes à savoir : les méthodes ORSTOM, CIEH,
et Rationnelle.
• La méthode ORSTOM : plus connue également sous le nom de méthode RODIER
Pour le calcul du débit de crue décennal, s’applique à des bassins dont la superficie se situe
entre quelques dizaines hectares et plus de 1500 km².
• La méthode CIEH : c’est une méthode statistique proposée par Puech et Chabi-Gonni,
dont la formulation retenue pour retrouver le débit de pointe Q10 est basé sur un schéma de
régression multiple. Cette méthode est applicable aux bassins versants de superficie ≤ 1000
km².
• La méthode Rationnelle : Applicable aux petits bassins versants dont la superficie ne
dépasse pas 4 km2, cette méthode très utilisée pour l’estimation des crues sur des bassins urbains
comporte cependant beaucoup de limites.

 Méthode CIEH
Formule Générale : Q10 = a. Ss. Pan p. Igi. Kr10 k. Ddd
Où : a, s, p, i, k, d… sont des coefficients à déterminés et
Q10 : le débit de crue décennale (m3/s) ;
S : superficie du bassin (km²) ;
Ig : indice global de pente (m/km) ;
Pan : pluie annuelle moyenne (mm) ;
Kr10 : coefficient de ruissellement décennal (%) ;
Dd : densité de drainage (km-1)
Etant en zone tropicale sèche, les formules retenues pour cette méthode sont :
Q10 = 0.41 x S0, 425 x Kr 0,923
Q10 = 0,254 x S0,462 x Ig 0,101 x Kr100,976
 Méthode ORSTOM
Formule : Q10= m x Qr10
Où :
m : le coefficient majorateur d’écoulement prenant en compte le débit d’écoulement retardé.
Il est estimé entre 1,03 et 1,15, au regard de la perméabilité des bassins. Ce coefficient prend
en compte l’état d’humectation du sol, antérieurement à la survenue de la crue du projet.
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Qr10 : le débit maximum de pointe de la crue décennale en m3/s obtenu à partir de l’expression
:
Qr10 = A. P10. α10. Kr10. S / Tb10
Avec :
• A : coefficient Abattement permettant la détermination de la pluie moyenne sur le bassin et
déterminé à partir de l’équation simplifiée de VUILLAUME (1974) et donné par l’expression
:
A = 1 – [(161 – 0.042 x Pan) x 10-3 x log (S)]
• α10 : coefficient de pointe correspondant à la crue décennale pris égale à 2.6 pour les bassins
versants dont la structure du réseau hydrographique ne présente aucune particularité.
• Kr10 : le coefficient de ruissellement décennal.
• P10 : la précipitation décennale ponctuelle journalière.
• S : la superficie du bassin versant en km2
• Tb10 : le temps de base en minutes donné par l’expression,
Tb10 = 325. S0.36+ 315 pour Ig = 3 m/km en zone tropicale sèche.
 Méthode Rationnelle Formule : Q = 0.278 x C x I x A Où :
C : coefficient de ruissellement ;
I : intensité de l’averse en mm/h ; A : superficie du bassin versant en km2 ;
Q : débit à l’exutoire en m3/s.
Ayant une superficie S > 10 Km2, nous déterminerons le débit décennal à partir de la méthode
ORSTOM et de la méthode CIEH. Le débit décennal à prendre en compte sera la moyenne des
résultats des débits issus de ces deux méthodes. Le tableau 3 ci-dessous présente le calcul du
débit décennal.
Tableau 3 : Résultat du calcul du débit décennal
Méthode ORSTOM CIEH1 CIEH2 Projet
Débit (m3/s) Q10 Q10 Q10 Q10
Valeur 64,2829 66,95 68,41 66,34
Détermination de la crue du projet :
La détermination de la crue du projet se fait à partir de la relation : Q100 = C x Q10
Avec :
Q10: le débit de crue décennale (m3/s)
C : coefficient majorateur supérieur à 1, donné par l’expression :

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C = 1 + (P100-P10) /P10. (Tb/24)0,12/Kr10


Ou (P100-P10) /P10 = 0,38 en zone Tropicale sèche.
On trouvera dans le tableau 4, les résultats du calcul des crues.
Tableau 4 : Résultat du calcul de la crue du projet
Q10 C Q100
66,34 3,278 217,51

Le débit du projet est 217,51 m3/s.


Etudes hydraulique
Choix des ouvrages
En construction routière, le franchissement des obstacles naturels tels que les falaises, les ravins,
les fleuves ou rivières peut se faire à travers différents types d’ouvrages d’art (pont, dalot, buses,
etc.…)
La détermination du type d’ouvrage tient compte de plusieurs facteurs tels que la topographie
du terrain, la connaissance du débit issu de la plate-forme à évacuer, l’aspect sécurité, les
contraintes techniques, économiques et esthétiques.
Les buses étant conçues pour des débits n’excédant pas 10m3/s, leur choix est d’office écarté.
L’étude hydrologique a donné un débit égal à 217,51 m3/s > 10 m3/s ce qui a permis d’opter
pour deux variantes à savoir le dalot et le pont.
Nous étudierons préalablement les deux variantes choisies, ensuite une étude
technicoéconomique de ces deux variantes sera faite afin d’optimiser notre choix.

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« Thème : du projet des travaux d’entretien périodique et réalisation des services de gestion et
d’entretien par niveaux de service (GENIS) de la route : Sorawel (Inter N1) -Guider-Bidzar
(Inter N1) PK00+49 A PK49+39,50 »

DIFFICULTE RACONTRE

Le renforcement des chaussées. L'enquête réalisée le cadre de ce projet routier a permis d'identifier
environ 152 km de routes qui, compte tenu de leur âge et du gros trafic qu'elles acheminent, ont besoin
d'être renforcées. On ajoutera probablement 60 km supp1ementaires au cours des études détaillées.
Les travaux nécessaires vont de I 'application d'une couche de bitume de 5 cm, la reconstruction du
tronçon entier entiers. Dans certains cas, il faudra également rectifier 1es traces. Les caractéristiques

techniques pour chaque tronçon.

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