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Rédigé par :
DJENGOMDE ESPERANT
Matricule : 17Y255P
Encadreur professionnel
MEULAJE NGUEWOU Jean Colince
Ingénieur de conception
Année 2018/2019
REHABILITATION DES ROUTES EN ZONE URBAINE
DÉDICACE
REMERCIEMENTS
La réalisation de ce travail a été possible grâce à l’intervention des uns et des autres, à cet effet,
nos remerciements s’adressent à :
RESUMÉ
Le présent projet qui s’intitule « Etudes techniques pour la réhabilitation des routes en
zone urbaine : cas de la voie urbaine de Maroua », s’inscrit dans le cadre du programme de
réhabilitation d’urgence des routes urbaines sur l’étendue du territoire national camerounais.
Le gouvernement camerounais a préparé avec l’appui des bailleurs de fonds routier un Plan
Directeur Routier (PDR) avec comme objectif principal la définition d’un programme flexible
fixant les propriétés des interventions et investissements pour les 20 ans à venir. Le PDR a
contribué à définir le programme routier du 9e FED dont la finalité est d’apporter son concours
à la réduction de la pauvreté à travers un secteur routier performant permettant de réaliser une
croissance économique ainsi que la cohésion et la stabilité du territoire.
Tronçons de route pour lesquels nous nous sommes intéressés au dimensionnement des
chaussées et des ouvrages hydrauliques en plus de l’étude du renforcement de la chaussée au
niveau du tronçon N°6
Ce projet dont le montant s’élève à seize million (16 000 000 000 FCFA) a été réalisé par
l’entreprise de construction SOTCOCOG avec l’assistance de l’INTEGGC qui assure la
maitrise d’œuvre.
En outre, l’étude ainsi effectuée nous a donné des résultats satisfaisants en ce qui concerne le
calcul des structures, et la section hydraulique des ouvrages.
ABSTRACT
The current project, entitled "Technical studies for the rehabilitation of roads in urban areas:
the case of the Maroua urban road network", is part of the emergency rehabilitation programme
for urban roads throughout Cameroon's national territory.
The camerounian gouvernment has pepared, with the support of rod master plan whose main
objective is to define a flexible programme setting priorities for investment over the next 20
years.
The road master plan helped to define the road programme of the ninth European Development
Fund, the purpose of which is to contribue to poverty reduction though an effecient road sector
that will enable economic groth and territorial cohesion and stability to be achieved.
Road sections for which we were interested in the design of pavements and hydraulic structures
in addition to the study of pavement renforcement at section 6 level.
This project, worth 16 billion euros, was carried out by the construction company SOTCOCOG
with the assistance of INTEGC, which is in charge of the project management.
In adition, the study thus carried out reveals satisfactory results with regard to the structures
and the hydraulic section of the structures.
SIGLES ET ABREVIATIONS
BAEL Béton Armé aux Etats Limites
BB Béton Bitumineux
BV Bassin Versant
CBR California Bearing Ratio
CETP Centre d’Etudes et des Travaux Publics
ELU Etat Limite Ultime
ELS Etat Limite de Service
FED Fond Européen de Développement
HA Haute Adhérence
GNT Grave Non Traitée
ICTARN Instruction sur les Conditions Techniques d’Aménagements des Routes Nationales
IL Indice de liquidité
Ip Indice de plasticité
LCPC Laboratoire Central des Ponts et Chaux
MDC Mission De Contrôle
OPM Optimum Proctor Modifié
PL Poids Lourd
PK Point Kilométrique
PF Plate – Forme
TJMA Trafic Journalier Moyen Annuel
CAN Coupe d’Afrique des nations
SETRA Service des Etudes Techniques des Routes et Autoroutes
Wr Déformation résiduelle
Wt Déformation totale
Vr Vitesse de référence
δ Devers maximal (%)
RHm Rayon minimal absolu (m)
RHN Rayon minimal normal (m)
RH’’ Rayon au devers minimal (m)
RVm1 Rayon minimal absolu (m)
RVN1 Rayon minimal normal (m)
RVm2 Rayon minimal absolu en m
RVN2 Rayon minimal normal en m
RVm’ Rayon minimal absolu
RVN’ Rayon minimal normal
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION
Les infrastructures routières sont d’une manière générale les voies de communication les
plus fréquentées au monde, elles sont essentiellement adaptées à la performance des économies
nationales en apportant de nombreux avantages socio-économiques.
Les interventions relatives à ce programme, concernent entre autres les projets d’entretien
des voiries urbaines, de réhabilitation et des travaux de construction dont la loi de finance 2019
consacre un nouveau cadre de performance résumé dans ce septennat « des grandes
opportunités » qui marquera un pas décisif dans la poursuite d’un Cameroun émergent à
l’horizon 2035 à travers la promotion d’un développement économique social et harmonieux
des populations.
C’est dans ce cadre que, nous nous proposons de réaliser un suivi en matière de maitrise
d’œuvre de ces travaux à travers notre projet de fin d’étude « Etudes techniques pour la
réhabilitation des route : cas des travaux d’aménagement de la voirie urbaine de Maroua lot
2 ». Cependant, quelle doit-être la solution à envisager dans la construction de nos routes pour
éviter qu’elles ne se dégradent rapidement ?
1. RÉVUE DE LA LITTERATUTRE
Une meilleure circulation des marchandises permet d’accroitre les échanges commerciaux,
clé de voûte de développement et donc d’accroissement des richesses. Le besoin de disposer
d’un réseau accessible aux moyens de transports que sont les chariots sur roues tractées par des
bœufs dévient une évidence, et ce par tous les temps.
Figure 1 : route en terre (source : La route et ses chaussées, manuel des travaux publics)
Les routes pavées apparaissent donc au Moyen – Orient, ainsi que des voiries en rondins
en Angleterre. La première technique n’offrait pas la planéité attendue, la seconde s’avère mal
adaptée aux conditions climatiques à dominance humide. Ce problème fut résolu par la mise en
œuvre de sable entre les rondins.
dépassant ainsi le périmètre des agglomérations. La Grèce et le Moyen – Orient furent les
premiers lieux à accueillir ces nouvelles techniques.
Une première route pavée a été construite en Crète en 2000 avant Jésus – Christ, ancêtre
des voies romaines, qui ne l’égaleront pas toujours. Constituée des dalles grès assemblées par
un mortier d’argile et de gypse, recouverte ensuite par des dalles de basalte, la route reliant
Cnossos à Gortyne en Crète était même équipée d’aires d’arrêt !
Figure 2 : route en pierre (source : La route et ses chaussées, manuel des travaux publics)
Les voies romaines pouvaient être également équipées de bordures et de trottoir. Les
romains avaient donc compris l’importance de mettre en place un assainissement pluvial,
limitant ainsi les détériorations de leurs chaussées par infiltration d’eau.
Pour aborder ce travail, nous avons mené des recherches approfondies, sur ce qui a été déjà fait
en matière de dimensionnement des chaussées et des ouvrages hydrauliques, et nous nous
sommes rendus compte que, de tels sujets ont été aussi traités dans le passé. Cependant, pour
mieux appréhender les notions sur les routes, nous avons par exemple SETRA, qui développe
des théories sur les routes à savoir : « Comprendre les principaux paramètres de conception
géométrique des routes édition de Janvier 2006 » [2]
La zone d’étude se trouve en Afrique subsaharienne, donc nous avons exploité les
ouvrages tels que « Règles techniques pour la construction routière dans les pays africains
de la zone intertropicale (études, conception, construction, entretien) » BCEOM de
1972/1984 (chap. 6 et 7du tome 1, tome 2 et tome 3) [3] et « Guide du dimensionnement des
chaussées pour les pays tropicaux » CEBTP, 1980 [7].
En ce qui concerne le volet assainissement, on a eu recours aux ouvrages traitant les sujets
relatifs à l’hydraulique. Nous pouvons citer par exemple le « Guide technique routier »,
Octobre 2006 [9] et « Hydrologie urbaine quantitative – assainissement pluvial » François
Noël CRES, 2001 version 2.0
Le dimensionnement structural du dalot est basé sur le fascicule 61, Titre II « conception,
calcul et épreuves des ouvrages d’art. Programmes des charges et épreuves des ponts
routes ».
A travers ces différents ouvrages et recherches sur internet, nous avons pu traiter notre
thème avec beaucoup d’enthousiasme et d’intérêt vis- à vis du contexte et problématique y
afférents. Ce qui nous permettrait d’atteindre logiquement d’atteindre les objectifs fixés dans
ce projet.
Raison pour laquelle la ville de Maroua comme bien d’autres villes sont en chantier
d’aménagement des voiries : d’où la construction et le bitumage des 6 tronçons de route sis au
quartier DJARENGOL faisant l’objet de notre étude.
3. OBJECTIF DU PROJET
Ce projet doit tout d’abord nous permettre d’être beaucoup plus outillé depuis les études
techniques jusqu’à la mise en œuvre en passant par le contrôle des différents éléments
d’ouvrage.
4. METHODOLOGIE
1.1. DÉFINITION
Elle génère aussi de l’emploi pendant sa construction et son entretien, c’est dans ce contexte
que les pouvoirs publics se sont investis dans la réalisation des projets routiers pour favoriser
le développement commercial, socio-économique et industriel.
Le niveau de desserte est une mesure qualitative des conditions opérationnelles des routes ainsi
que de la perception qu’ont les usagers de ce service.
(A) Circulation libre : les usagers ne sont pratiquement pas affectés par la présence
d’autres véhicules sur une section de route. le choix de la vitesse est libre et la
manœuvrabilité est élevée. Le niveau d’aisance est excellent, l’usager n’ayant qu’à
maintenir un minimum d’attention.
(B) Trafic constant : la présence d’autres véhicules sur la section de route commence à
affecter le comportement de l’usager. Le choix de la vitesse est libre, mais la
manœuvrabilité est réduite. L’aisance est excellente, l’usager n’ayant simplement qu’à
garder un œil sur les véhicules » environnants.
(C) Trafic ininterrompu mais limité : La présence d’autres véhicules affecte l’usager. Le
choix de vitesse s’en ressent et la manœuvrabilité exige une vigilance. Le degré
d’aisance chute rapidement à ce niveau, car l’usager a l’impression grandissante de
devenir coincé entre les véhicules.
(D) Trafic constant à haute densité : La vitesse ainsi que la manœuvrabilité sont
considérablement réduites. Le degré d’aisance est faible, l’usager devant constamment
éviter d’entrer en collision avec d’autres véhicules. Une légère augmente du trafic
risques de causer des problèmes de circulation et de saturer le réseau.
(E) Trafic au point de saturation : une vitesse basse mais régulière. La manœuvrabilité
est fortement soumise à celle des autres véhicules. La frustration s’empare de l’usager.
(F) Congestion : Vitesse irrégulière avec la formation de queues à plusieurs endroits. Des
cycles d’arrêt et de départs sans logique apparente proviennent des comportements des
usagers. Un haut degré de vigilance est nécessaire et le degré d’aisance est pratiquement
nul.
Le taux de desserte de trafic est le taux horaire maximal à un point ou une section donnée en
fonction des conditions routières, de trafic et de régulation. Par conséquent, chaque
infrastructure routière à cinq taux de desserte de son trafic (le niveau F est disqualifié car trop
instable). Les bulletins de circulations utilisent également un code couleurs pour illustrer des
conditions de trafic comme le vert (niveaux A et B), l’ambré (niveaux C et D) et le rouge
(niveaux E et F).
On distingue deux types principaux de chaussées : les chaussées revêtues et les en terres. Ces
dernières ont pris un essor important à partir des années 1950, alors le développement des
chaussées revêtues est plus récent.
Les chaussées revêtues sont soit du type rigide soit du type chaussées souples. Les
premières, constituées par des dalles de béton de ciment, sont ici signalées pour mémoire et
n’entrent pas dans le cadre du présent projet.
Les chaussées souples sont suivant les cas, constituées de deux ou plusieurs couches.
Elles peuvent comprendre :
Les six tronçons que nous étudions sont localisés dans la commune de Maroua I, entourant
l’Hôtel de ville. Le tronçon N° 6 étant visiblement la voie la plus fréquentée, longe la façade
principale de l’Hôtel de ville et débouche au collège de l’espoir communément appelé campus
d’Ourou-chedé. Les autres tronçons se trouvent donc à proximité de l’Hôtel de ville et
l’ensemble du réseau se situe dans le quartier Djarengol.
Zone
d’étude
Le climat de la région est de type soudano sahélien, caractérisé par deux saisons : une saison de
pluie et une saison sèche. La saison de pluie dure quatre mois soit de Juin à Septembre. Quant
à la saison sèche, elle s’étend d’octobre à Mai soit huit mois. Les précipitations moyennes
annuelles dans l’arrondissement de Maroua 1er sont d’environ 815 mm. Les mois les pluvieux
sont ceux d’Août et de Septembre. La température moyenne annuelle est de 28°C avec une
amplitude annuelle de 7°4 ; avec un minimum de 20°C et un maximum de 45° C.
Les mois les plus chauds sont ceux de mars, Avril et Mai, tandis que les mois les plus froids
sont ceux de Décembre, Janvier et Février.
2.3.2. Relief
Le relief de la région est caractérisé par un ensemble de plaines et de montagnes. Le relief est
peu accidenté. En effet, le territoire de la commune d’arrondissement de Maroua 1er est
constitué de pleine surmontée par deux montagnes : le mont Makabaye et le mont Yamdjidjim.
2.3.3. Sols
Les sols de la région sont très diversifiés, on note :
- Les sols nus, à textures argileux qui se trouvent dans les karal
- Les hardés ;
- Les sols à textures sablo argileux ;
- Les sols alluvionnaires à textures sablo limoneux, qui se trouvent dans les plaines
et surtout sur les abords des mayos et qui constituent le support d’une intense
activité agricole.
2.3.4. Hydrographie
La commune de Maroua 1er est arrosée par trois mayos :
le mayo Tshanaga qui prendra sa source dans les montagnes du département du mayo
Tshanaga,
le mayo boula qui prend sa source dans la région du Nord
le mayo kaliao qui prend sa source dans les montagnes de Meri et ses environs.
Ces cours d’eau sont irréguliers et à sec pendant une bonne partie de l’année. Leur écoulement
de surface ne dure que trois à quatre mois : Juillet, Août, Septembre et octobre (saison de pluie).
Ils traversent toute la commune et se divisent en donnant naissance aux mayo Zileng, mayo
Mayel, mayo Dengesdi.
2.3.5. Végétation
La végétation dominante est la savane arbustive caractéristique de la zone soudano sahélienne.
La flore est assez diversifiée. On y rencontre les espèces comme Faiherbia albida, Ziziphus
mauritiana, Taamaridus indica, Acacia seyal etc.
Il est à signaler qu’Azadirachta indica gagne du terrain dans toute la zone et s’impose comme
formation végétale la plus présente. Il est favorisé par le phénomène de reboisement. Dans la
zone urbaine, les routes sont parsemées de cette essence. Cette végétation est menacée suite à
la poussée démographique, à la création des nouvelles plantations et la coupe abusive du bois
de chauffage et de service.
Longueur : 1 400 m
Largeur : 10 m
Accotement 1,5 m
Nombre de voies : 2
Couche de roulement : 4 cm
Couche de base en arène granitique bariolée : 15 cm
Couche de fondation en arène granitique: 15 cm
Couche de forme en sable limoneux rougeâtre : 20 cm
Seul le tronçon N°6 comporte des dalots, de buses et est doté de caniveaux à ciel ouvert. Ces
différents ouvrages sont réalisés en béton armé.
Le tronçon N°6 a connu une dégradation hautement avancée et ne rend pas facile la circulation.
Les usagers rencontrent énormément de difficultés sur cette voie qui est la plus sollicitée
desservant ainsi les autres communes de Maroua.
Lors d’un avant-projet sommaire de l’étude d’un projet routier, le projeteur a besoin d’une vue
en coupe du terrain naturel suivant l’axe du projet qu’il étudie : ce graphique est le profil en
long du terrain naturel. Des vues en coupe perpendiculairement à l’axe sont aussi nécessaires à
l’étude : ce sont les profils en travers. Ces deux types de graphes permettent d’obtenir après
plusieurs études un tracé idéal répondant aux impératifs du projet que sont la visibilité,
l’emprise sur le terrain, la déclivité maximale, le moindre coût.
3.2.PARAMETRES CINEMATIQUES
Le conducteur doit en cas de freinage d’urgence avoir la distance de visibilité suffisante qui lui
permettra de freiner sans qu’il ait un risque de danger.
La distance minimale de freinage est le paramètre fondamental pour les distances de visibilités
dans les virages en plan et dans les courbes verticales du profil en long.
1 𝑉2 𝑉2
𝑚𝑉 2 = 𝑝 × 𝑓 × 𝑑0 ⇒ 𝑑0 = 2𝑔𝑓 = 254𝑓 Equation 1
2
Avec V en Km/h
Dans le cas général, la route est déclive c’est-à-dire qu’elle est en rampe ou pente. Ainsi la
formule devient :
𝑉2 𝑉2
𝑑0 = 2𝑔𝑓 = 254(𝑓±𝑖) Equation 2
i : déclivité de la route en %
V : vitesse (km/h)
En palier i = 0, on aura:
𝑉2
𝑑0 = 254𝑓 Equation 3
En rampe (montée) :
𝑉2 𝑉2
𝑑0 = 2𝑔𝑓 = 254(𝑓±𝑖) Equation 4
En pente (descente) :
𝑉2 𝑉2
𝑑0 = 2𝑔𝑓 = 254(𝑓±𝑖) Equation 5
Le coefficient de frottement longitudinal f varie avec l’état des pneus et l’état de la chaussée
comme il peut varier avec la vitesse du véhicule.
Temps de perception-réaction :
Avant le freinage à l’apparition d’un obstacle, il s’écoule un certain temps tp pendant lequel le
conducteur :
- Le temps mort mécanique c’est-à-dire celui qui permet l’entrée en action des
freins qui est de 0,5s.
- On aura enfin de compte un temps de perception-réaction égale à :
𝑡𝑝 = 1,8𝑠 𝑠𝑖 𝑉 ≥ 100𝑘𝑚/ℎ
{
𝑡𝑝 = 2𝑠 𝑠𝑖 𝑉 < 100𝐾𝑀/𝐻
La distance de visibilité d’arrêt est la distance nécessaire à l’arrêt d’un véhicule à l’approche
d’un obstacle éventuel. Cette distance est la somme de deux distances.
V : vitesse du véhicule
Donc on aura :
𝑉2 Pour V ≥ 100km/h
𝑑1 = + 0,5𝑉
2545(𝑓 ± 𝑖)
𝑉2
𝑑2 = + 0,55𝑉 Pour V ≤ 100km/h
{ 2545(𝑓 ± 𝑖)
Obstacle mobile : pour éviter toute percussion, il nous faut donc avoir une
distance minimale d’arrêt de part et d’autre des deux systèmes en fonction leur
vitesse.
Pour V ≥ 100 km/h Equation 2.9
2 2
𝑉1 𝑉2
𝑑2 = + 0,5𝑉1 + + 0,5𝑉2
2545(𝑓 ± 𝑖) 2545(𝑓 ± 𝑖) Pour V ≤ 100km/h Equation 2.10
𝑉1 2 𝑉2 2
𝑑2 = + 0,55𝑉2 + + 0,55𝑉2
{ 2545(𝑓 ± 𝑖) 2545(𝑓 ± 𝑖)
Avec :
V : vitesse de référence (km/h)
En virage, nous devons majorer la distance d’arrêt de 25% parce que dans les courbes, l’on doit
freiner moins énergétiquement.
Avec :
Ces différents paramètres sont définis en fonction du trafic à écouler et du niveau de confort et
de sécurité que l’on souhaite offrir à l’usager. Ainsi les paramètres cinématiques sont donnés
en fonction de la vitesse de référence. Le tableau ci-dessous regroupe tous ces éléments, il est
tiré des normes ICTARN (Instruction sur les Conditions Techniques d’Aménagement des
Routes Nationales du Ministère de l’équipement et du Logement – Direction des routes et la
circulation routière – France) pour définir les contraintes géométriques.
Le tracé en plan est la représentation (ou la vue) en plan de l’itinéraire que l’on va construire.
C’est donc la projection de l’axe routier sur un plan horizontal qui peut être une carte
topographique ou un relief schématisé par les courbes de niveaux.
Alignement droit
Pendant longtemps on a préféré le tracé rectiligne parce qu’il est le plus court, mais maintenant
les longs alignements sont à proscrire, car :
Pour cela, on est appelé à faire un tracé légèrement infléchi. On doit remplacer ces alignements
droits trop longs par une succession d’alignements courts et courbes. En fait, il est préférable
d’avoir un pourcentage compris entre 20% et 60% en alignement droit, d’une section de route.
Arc de cercle :
Deux alignements droits de direction différente sont reliés par une courbe. Notre rôle est
d’assurer une transition confortable et sécuritaire d’un usager passant d’un alignement droit à
un autre.
Pour cela, il y a lieu de choisir un rayon de la courbe assurant cette condition. Dans ce cas, trois
éléments interviennent pour limiter la courbe :
On essaye de choisir les plus grands rayons possibles en évitant de descendre au-dessous du
rayon minimum préconisé.
Clothoîde :
La clothoide est une spirale, dont le rayon de courbure décroit d’une façon progressive. Elle a
pour rôle de maintenir constante la variation de l’accélération transversale, ce qui est très
avantageux pour le confort des usagers.
Stabilité en courbe
Dans un virage de rayon R, un véhicule subit l’effet de la force centrifuge qui tend à provoquer
une instabilité du système. Afin de réduire l’effet de la force centrifuge, on incline la chaussée
transversalement vers l’intérieur de la courbe d’une pente dite devers exprimée par la tangente.
L’équilibre des forces agissant sur le véhicule est assuré par l’équation suivante :
𝑉2
𝑅 ≥ 𝑔(𝑓 +𝑑) Equation 7
𝑡
Avec :
Fc : force centrifuge
P : poids du véhicule
Ce taux de relèvement (inclinaison i) est appelé devers. La route ainsi inclinée transversalement
est dite déversée ou en devers.
𝑉2
𝑅 ≥ 𝑔(𝑓 +𝑑 Equation 8
𝑡 𝑚𝑎𝑥 )
Avec :
V : vitesse du véhicule
g : gravitation (m/s2)
𝑟 𝑉2
𝑅𝐻𝑚𝑖𝑛 = 127(𝑓 +𝑑 Equation 9
𝑡 𝑚𝑎𝑥 )
Avec :
g : gravillon (m/s2)
𝑟 𝑉2
𝑅𝐻𝑚 = 127(𝑓 +𝑑 Equation 10
𝑡 𝑚𝑎𝑥 )
Avec :
Vr : la vitesse de référence
Les valeurs des devers min et max sont donnés par le tableau ci-dessous
(𝑉 +20)2
𝑅𝐻𝑚 = 127(𝑓𝑟 +𝑑 Equation 11
𝑡 𝑚𝑎𝑥 )
(𝑉 )2
𝑅𝐻 ′′ = 127×2𝑑
𝑟
Equation 12
𝑚𝑖𝑛
(𝑉 )2
𝑅𝐻 ′ = 127(𝑓′′𝑟−𝑑 Equation 13
𝑚𝑖𝑛 )
Tableau 5 : les valeurs de f " sont données en fonction de catégorie des routes
Catégorie 1 2 3 4 5
f" 0,06 0,06 0,07 0,075 0,075
Nous avons adopté une pente transversale de 2,5% dans ce projet pour les alignements.
Devers en courbe
C’est le soulèvement de la chaussée extérieure vers l’intérieur de la courbe.
𝑀𝑉 2
𝐹𝐶 = Equation 14
𝑅
Où :
M : la masse du véhicule
V : la vitesse du véhicule
R : le rayon de virage
Dans les alignements droits et les courbes de rayon R ≥ RH’ le devers est égal à 2,5% et pour
les courbes de rayon R < RH’, calcul de devers peut être fait par l’interpolation en 1/R
𝑑(𝑅)−𝑑(𝑅𝐻𝑚) 𝑑(𝑅𝐻𝑚)−𝑑(𝑅𝐻𝑁)
= Equation 15
1/𝑅−1/𝑅𝐻𝑚 1/𝑅𝐻𝑚−1/𝑅𝐻𝑁
𝑑(𝑅)−𝑑(𝑅𝐻𝑚) 𝑑(𝑅𝐻𝑚)−𝑑(𝑅𝐻𝑁)
= Equation 16
1/𝑅−1/𝑅𝐻𝑚 1/𝑅𝐻𝑚−1/𝑅𝐻𝑁
Le profil en long est une coupe longitudinale du terrain naturel suivant un plan vertical
passant par l’axe de la route. Il se compose des segments de droite, des déclivités en rampe et
pente, et des raccordements circulaires ou paraboliques.
Ces pentes rampes peuvent être raccordées entre elles par des angles saillants ou des angles
entrants. Les courbes paraboliques sont généralement utilisées pour effectuer le raccordement
et donner une meilleure visibilité de la route aux usagers afin d’offrir une condition de confort
idoine.
- Respecter les valeurs des paramètres géométriques préconisés par les règlements
en vigueur ;
- Éviter les angles rentrant en déblai, car il faut éviter la stagnation des eaux et
assurer leur écoulement ;
- Un profil en long en léger remblai est préférable à profil en long en léger déblai,
qui complique l’évacuation des eaux, on placera les zones des devers nul dans une
pente du profil en long ;
- Rechercher un équilibre entre le volume des remblais et le volume des déblais.
Le profil en long est constitué d’une succession de segments de droite (rampes et pentes)
raccordés par des courbes circulaires pour chaque point du profil en long, on doit déterminer :
Pour des raisons de l’écoulement des eaux, il faut éviter les paliers de grande longueur ayant
une pente minimale inférieure à 0,5%.
La déclivité maximum
Pour les angles saillants, il faut respecter la condition de visibilité et on distingue deux types de
rayons verticaux :
Figure 8: visibilité sur chaussée unidirectionnelle (source :KRIM Mustapha, mémoire de fin
d’étude)
On a donc :
Posons :
(𝑅 + ℎ1 )2 = 𝑙1 2 + 𝑅 2
{
(𝑅 + ℎ2 )2 = 𝑙2 2 + 𝑅 2
𝑙1 = √2𝑅ℎ1 et 𝑙2 = √2𝑅ℎ2
𝐷2
On obtient donc : 𝑅 = 2 Equation 17
2(√ℎ1 +√ℎ2 )
On a :
Où :
RVm1 : est le rayon minimal absolu sur la chaussée unidirectionnelle donné par la formule ci-
après :
𝐷2
𝑅𝑉𝑚1 = ≈ 0,26𝐷2 Equation 18
2(√ℎ1 +√ℎ2 )
Avec :
RVN1 : est le rayon normal sur chaussée unidirectionnelle, il est obtenu par la même formule
ci-dessus mais avec une vitesse de référence Vr +20Km/h
𝐷2
𝑅𝑉𝑁1 = ≈ 0,26𝐷2 Equation 19
2(√ℎ1 +√ℎ2 )
Avec :
Chaussée bidirectionnelle
Figure 9: visibilité sur chaussée bidirectionnelle (source :KRIM Mustapha, mémoire de fin
d’étude)
Cas d’un obstacle mobile
On a :
𝐷2
𝑅𝑉𝑚2 = ≈ 0,11𝐷2 Équation
2(√ℎ1 +√ℎ2 )
Avec :
Condition de confort
Figure 10: rayon assurant le confort dynamique (source : KRIM Mustapha, mémoire de fin
d’étude)
𝑔
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑎𝑡é𝑔𝑜𝑟𝑖𝑒1, 2
{ 40
𝑔
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑎𝑡é𝑔𝑜𝑟𝑖𝑒3,4𝑒𝑡 5
30
𝑉𝑟 2 𝑔
< 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑎𝑡é𝑔𝑜𝑟𝑖𝑒1, 2
𝑅𝑣 40
𝑉𝑟 2 𝑔
< 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑎𝑡é𝑔𝑜𝑟𝑖𝑒3,4𝑒𝑡 5
{ 𝑅𝑣 30
Le rayon minimal normal est donné par la même formule en considérant V= Vr+20
Condition de visibilité
Figure 11: rayon assurant la visibilité (source :KRIM Mustapha, mémoire de fin d’étude)
𝑑2
𝑅𝑉 = 2(ℎ+𝑡𝑔𝛼)
d : distance d’arrêt
Le profil en travers est définit comme étant la coupe suivant un plan perpendiculaire à l’axe du
projet. La détermination du profil en travers permet de définir la largeur de la chaussée et ses
composantes, on distingue trois types de profil en travers :
C’est la partie renforcée et affectée à la circulation des véhicules. Pour subir directement les
actions des véhicules et les facteurs naturels, sa largeur dépend essentiellement de considération
de débit. Elle est divisée en voie de circulation.
Les accotements :
Les accotements se trouvent aux cotés de la route, ils étaient utilisés auparavant soit pour le
dépôt des matériaux, soit pour les piétons. Maintenant, ils sont utilisés pour stationnement. Sur
les routes importantes la largeur des accotements est de l’ordre de 2 à 2,5 m utilisée comme
bande d’arrêt, mais dans le cas de notre projet, cette largeur est de 1,5 m.
La plate-forme
C’est l’ensemble de la chaussée et des accotements, elle est située entre les fossés ou caniveaux
en zone urbaine et en rase campagne entre les fossés ou crêtes de talus de remblais.
L’assiette
L’emprise
C’est la surface du terrain naturel affectée à la route et ses dépendances (talus, exutoires, etc…)
limitée par le domaine public.
Le talus :
Le talus a une inclinaison qui dépend de la cohésion des sols qui le constitue, cette inclinaison
est désignée par une fraction (A/B) tel que :
- A : la base du talus ;
- B : la hauteur du talus.
Les caniveaux
C’est un ouvrage hydraulique généralement utilisé en zone urbaine, destiné à drainer les eaux
de pluie issue de la chaussée et des bassins versants ainsi que les eaux usées domestiques.
La larguer roulable :
Figure 12: les éléments du profil en travers (source :Projet et construction des routes, Jean
BERTHIER)
Les différents tronçons étudiés présentent des chaussées à double voies sans terre-plein-central,
encadrées par des ouvrages hydrauliques en béton armé. Le profil type du tronçon 1 se présente
comme suit :
En alignement droit le profil en travers de la chaussée à une forme généralement en toit afin
d’assurer l’évacuation des eaux. Pour cette raison, il est constitué par deux versants plans
symétriques, inclinés suivant la nature de revêtement et la catégorie. Le profil en travers prend
toujours en compte le devers, dans le cas contraire on va observer les phénomènes suivants :
- Effet miroir
- Phénomène de l’aquaplanage
Il faut permettre l’évacuation rapide de l’eau vers les côtés. On adopte les pentes transversales
suivantes :
Dans le cadre des travaux de la voirie urbaine de Maroua, SOTCOCOG a procédé à l’étude des
matériaux en place sur la plateforme de l’assise existante des routes à bitumer et des emprunts
aux environs de Maroua. Cette étude a pour but de déterminer les caractéristiques de ces
matériaux en place et des emprunts.
Les essais réalisés sur les emprunts et au niveau de l’assise existante répondent effectivement
aux prescriptions du marché après une étude conjointe de la MDC.
Les matériaux utilisés en remblais proviennent des emprunts fournissant des sols graveleux
répondant aux spécifications requises pour ce type de travaux et ont les caractéristiques
suivantes :
Les matériaux pour la couche de fondation et de base devront répondre aux spécifications
indiquées dans le tableau ci-après à l’exception des graves bitumes qui seront considérées
comme des enrobées denses.
Les matériaux pour remblais sous fondations d’ouvrages ou de canaux doivent provenir d’un
emprunt agréé par l’ingénieur de contrôle.
Apres avoir rappelé la structure de chaussée retenue pour le projet, nous ferons un
dimensionnement en guise de vérification dans le chapitre suivant.
Ce projet que nous étudions est un projet dit d’urgence donc la structure de chaussée n’ayant
pas eu d’étude proprement dite, a été simplement adoptée en fonction de l’analyse sommaire
du trafic et les matériaux locaux. Les différentes chaussées se composent comme suit :
Tronçons 1, 2, 3, et 4 Tronçons 5
Béton bitumineux : 0,04 m Bicouches : 0,07 m
Grave concassée : 0,15 m Grave concassée : 0,15 m
Graveleux latéritique : 0,20 m Graveleux latéritique : 0,20 m
L’étude géotechnique réalisée sur le tronçon N°6 montre que la structure de la chaussée en
place est peu appréciable du point de vue portance (faible épaisseur) et qu’il faille augmenter
cette épaisseur afin de limiter les éventuelles contraintes et déformations.
La structure en place après scarification, sera complétée d’une couche de base en grave
concassée de 0,15 m et sa couche de surface sera en bicouche, ce qui lui permettrait de résister
au trafic poids lourds.
Lorsqu’un véhicule se déplace sur un sol, son poids est transmis au sol sous forme de pression
par l’intermédiaire des pneumatiques.
D’une manière générale, les sols ne peuvent supporter sans dommage de telles pressions. Si le
sol n’est pas assez porteur, le pneu comprime et il se forme une ornière.
Par contre si le sol est porteur, il se passe deux phénomènes imperceptibles mais qu’il faut bien
comprendre :
L’orniérage est la déformation résiduelle Wr qui s’accroît au fur et à mesure des passages des
véhicules et proportionnellement à leur charge. Ce processus est schématisé comme suit :
Figure 14: déflexion d’un sol sous l’effet d’une charge (source : voirie et aménagement
urbains en béton tome 1, Joseph ABDO)
Le principe du dimensionnement est de limiter la charge transmise par la roue au sol support
afin de minimiser ses déformations et éviter de l’amener à la rupture. Ce dimensionnement
passe par la détermination des contraintes dues au trafic et les déformations à travers la chaussée
et sur le sol support et la comparaison de ces contraintes et déformations avec celles
admissibles.
Le TJMA à la mise en service qui permet de choisir les matériaux nécessaire pour la
construction de la chaussée.
Le nombre cumulé d’essieux de référence passant sur la chaussée tout au long de sa
durée de vie et qui sert à faire le calcul de dimensionnement.
Le trafic poids lourds comprend les véhicules dont la charge utile est supérieure ou égale à 5
tonnes.
Pour notre projet, nous avons réalisé un comptage dans un sens de circulation de 10h à 11h ce
05 Mai 2019 sur la route menant vers le lycée Domayo qui a donné 90 véhicules par heure. En
considérant qu’à partir de 6h du matin à 22 h, nous avons une circulation plus ou moins
régulière, cela donne 16h du temps de circulation normale avec 1440 V/J. Ce qui correspond à
une voirie de faible trafic lorsque le nombre de véhicule qui y circule est inférieur à l’équivalent
de poids lourds 150 V/J dans une voie urbaine considérée comme route principale.
Or pour notre cas actuel, il s’agit d’une voie urbaine tertiaire donc l’on adoptera
50PL/jours/sens à l’année de mise en service.
Données :
PL2020 = 50 V/J/sens
Taux d’accroissement arithmétique : 2%
Durée de vie : 20ans
Voie de réseau non structurée VRNS
Ce trafic composé sur la base du TJMA est estimé à partir du trafic PL par sens circulant sur
la voie la plus chargée à l’année de mise en service de la route.
On définit en général des classes de trafic en fonction du nombre moyen journalier annuel de
PL supérieur ou égale 5 tonnes.
Classe T5 T4 T3 T2 T1 T0
du trafic T3- T3+ T2- T2+ T1- T1+ T0- T0+
MJA 0 25 50 85 150 200 300 500 750 1200 2000
(PL/J)
(source : Guide pratique de dimensionnement dans les pays tropicaux)
Suivante :
Les structures proposées sont prévues supporter des essieux simples dont la charge maximale
est de 13 t et un pourcentage de surcharge n’excédant pas 10%. Ceci ne préjuge pas de la limite
légale en vigueur dans le pays.
Il conviendra, dans tous les cas, de tenir compte dans le dimensionnement les charges les
plus lourdes devant circuler régulièrement sur la route et lorsque des conditions particulières
sont rencontrées (spectre de trafic très diffèrent de celui pris en compte ici, par exemple).
n : durée de vie
Les méthodes empiriques dérivées des études expérimentales sur les performances des
chaussées.
Les méthodes dites rationnelles basées sur l’étude théorique du comportement des
chaussées.
Dans notre projet, on s’intéressera aux méthodes empiriques qui sont les plus utilisées.
C’est une méthode semi empirique qui se base sur un essai de poinçonnement sur un
échantillon de sol support en compactant les éprouvettes de l’optimum Proctor modifié sur une
épaisseur d’au moins 15 cm
100 + 150√𝑃
𝐸= é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 3.2
𝐼+5
L’influence du trafic ne doit pas être négligée dans le dimensionnement du corps de chaussée,
nous en tiendrons donc compte dans la formule amélioré par Peltier :
𝑁
100 + √𝑃 [75 + 50log (10)]
𝐸= é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 3.3
𝐼+5
Avec :
𝑇0
𝑇𝐻 = (1 + 𝜏)𝑛 é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 3.5
2
n : durée de vie
𝑒 = 𝑐1 × 𝑒1 + 𝑐2 × 𝑒2 + 𝑐3 × 𝑒3
𝑐1 × 𝑒1 : Couche de roulement
𝑐1 × 𝑒1 : Couche de base
𝑐1 × 𝑒1 : Couche de fondation
Où :
C’est le catalogue des structures neuves établi par « SETRA ». Il distingue les structures de
chaussées suivant les matériaux employés (GNT, SL, GC, SB)
Il se présente sous la forme d’un jeu de fiches classées en deux paramètres de données :
La classe de trafic TPLi est déterminée à partir du trafic lourd par sens circulant sur la voie la
plus chargée à l’année de mise en service.
Essieux équivalent de 13 t
T1< 5.105
5.105 < T2 < 1,5.106
1,5.106 < T3 < 4.106
4.106 < T4 < 107
106 < T5 < 2.107
(𝑛 − 1) × 𝜏
𝑇𝐶 = 365𝑇𝑃𝐿 × 𝑛 [1 + ] é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 3.5
2
n : durée de vie
La classification des sols se fait en fonction de l’indice CBR mesuré sur éprouvette compactée
à la teneur en eau optimale de Proctor modifié et à la densité correspondante.
Après immersion de quatre jours, le classement sera fait en respectant les seuils suivants.
𝑁
100 + √𝑃 [75 + 50log (10)]
𝐸=
𝐼+5
Avec
TJMA2020 = 50V/J/sens
Le taux d’accroissement annuel du trafic noté 𝜏 = 2%
ICBR= 10 (classe de sol S2)
de poids lourds dans les deux sens, donc NPL2020 = 50V/J
NPL2040= 50 x (1+0,04)20-1=106 PL/J
106
100 + √6,5 [75 + 50log ( 10 )]
𝐸= = 28
10 + 5
Prenons E=35 cm
NPL2020 = 50 PL/J/sens
(𝑛−1)×𝜏
Le trafic cumulé (Tc) poids lourds 𝑇𝐶 = 365𝑇𝑃𝐿 × 𝑛 [1 + ]
2
Selon le tableau 13, c’est un trafic de type T1 et selon le tableau 14, nous avons un sol classé
S3 pour un CBR =10
Hypothèses de calcul
Ces contraintes et déformation seront évaluées à partir d’Alizé LCPC et les résultats sont
Pour apprécier les résultats, nous avons utilisé les matériaux définis dans le marché dudit projet
afin de vérifier la structure de chaussée par la méthode rationnelle Alizé LCPC.
Par ailleurs, il faut souligner que les épaisseurs obtenues après notre dimensionnement sont un
peu supérieure à celles définies initialement pour le projet. Mais cela n’a pas suffi pour avoir
la stabilité vis- à- vis des déformations.
Pour remédier à ce problème d’ordre structurel, il a fallu que l’on fasse varier les épaisseurs des
couches jusqu’à satisfaction au niveau des déformations pour la justification de la condition
suivante :
Il faut remarquer que pendant l’exécution des travaux, les épaisseurs des couches se rapprochent
donc de celles obtenues après vérification. La structure obtenue après vérification se présente
comme suit :
Couche de roulement en BB : 5 cm
Selon Marc SATIN et Béchir SELMI, l’assainissement des agglomérations a pour but
d’assurer la collecte, le transit au besoin de la rétention de l’ensemble des eaux polluées
pluviales et usées, et de procéder au traitement avant leur rejet dans le milieu naturel par des
modes compatibles avec des exigences de la santé publique et de l’environnement. Le problème
de l’assainissement avec l’extension des activités humaines et leur regroupement dans les
espaces réduits du point de vue sanitaire, d’hygiènes publiques et la protection de
l’environnement, tout doit être mis en œuvre pour lutter contre l’aggravation de ce phénomène.
Les ouvrages hydrauliques étudiés dans ce projet sont des dalots et caniveaux en béton armé.
La connaissance des caractéristiques d’une crue s’appuie sur les facteurs comme la
climatologie, la topographie, la géologie, la pédologie, la géomorphologie, la couverture
végétale, l’occupation des sols, etc.
Pour un bassin versant défini, certains de ces facteurs ont un effet secondaire sur les crues,
d’autres jouent un rôle déterminant. Ainsi dans les études hydrologiques, les chercheurs ont
éliminés les facteurs négligeables pour ne retenir que les facteurs primordiaux dans la formation
des crues. Il en est résulté des méthodes, des formules, plus ou moins complexes suivant le
nombre de facteurs pris en compte.
5.1.1. La pluviométrie
les caractéristiques de la pluie interviennent dans l’estimation des débits d’apport provenant du
bassin versant routier ainsi que du bassin versant naturel intercepté à l’aide des différentes
méthodes de calcul, les plus utilisées étant la formule rationnelle et la méthode Crupidex.
Grace aux données d’observation de ces dix dernières années, nous avons une idée meilleure
sur la pluviométrie moyenne mensuelle et par conséquent la présentation des mois les plus
pluvieux. La figure ci-dessous nous donne les valeurs relatives à Maroua Salak.
Pluie décennale
80
70
60
50
40
30
20
10
0
Moyenne annuelle
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Figure 16 : Répartition annuelle de pluie sur une période de retour de 10 ans (station de Salak)
250
200
150 315.7
50 106.8
60.6
0 0 0 0 8 17.8 0 0
Figure 17: Réparation mensuelle de pluie de l’année 2010 (source : station de Salak)
La fréquence des débordements à limiter car il pourrait provoquer la ruine trop rapide
de l’ouvrage, de la plateforme et de la route sans toutefois épargner les riverains et les
usagers ;
Les coûts d’investissement qui deviennent prohibitifs et sans justification pour des
fréquences élevées.
Dans cette logique, nous avons préconisé les périodes de retour suivantes :
La hauteur de l’averse décennale ponctuelle représente les hauteurs de pluie sur une période de
retour de 10 ans. Pour obtenir cette donnée, nous avons fait un ajustement des pluies maximales
moyennes journalières par la loi de Gumbel. Le tableau ci-après donne les valeurs des hauteurs
de pluies à Maroua Salack en fonction des périodes de retour.
Tableau 16 : hauteur des pluies en fonction des périodes de retour pour la station de Maroua
Salack.
Période de retour T 100 50 20 10 5 Ans
Pj max 181,7 163,7 139,6 121,0 101,6 mm
(Source : étude hydrologique et hydraulique du pont MIZAO réalisé par INTEGC)
Le débit de projet correspond au débit de pointe pour une période de retour donnée
dimensionnant l’ouvrage hydraulique. Le débit sera évalué par la méthode la méthode Crupedix
compte tenu de l’insuffisance des données relatives à la méthode rationnelle.
La méthode Crupedix
Domaine de validité :
A partir 10 km2, sauf pour la façade méditerranéenne (50 km2), et jusqu’à 100 km2 ;
Formule valable pour le seul débit décennal ;
L’intervalle (Q/2, 2Q) représente un intervalle de confiance qui a une probabilité de plus
de 80% d’encadrer la valeur calculée. [9]
𝑃 2
10
Formule : 𝑄10 = 𝑅 × ( 80 ) × (𝑆𝐵𝑉 )0,8
Avec :
Choix du paramètre R
Evaluation du débit :
P10= 121,0 mm
R= 1
121 2
𝑄10 = 1×( ) × (0,5)0,8 = 1,314
80
𝑄10 = 1,314 𝑚3 /𝑠
Ainsi, nous retiendrons le débit maximal obtenu à partir des deux méthodes ci-dessus qui est
1,314 m3/s.
2⁄ 1⁄
𝑄𝑐 = 𝐾 × 𝑅ℎ 3 ×𝐼 2 × 𝑆𝑚
Avec :
Qc : débit m3/s
K : coefficient de rugosité
Sm : Section mouillée en m2
Pm : périmètre mouillé en m
I : pente en m/m
Ce débit sera comparé au celui calculé précédemment. L’idéal serait d’avoir un débit de
l’ouvrage un peu plus grand que le débit de projet.
Coefficient K = 60
Pente I = 0,01
Q = 0,15 m3/s
On répète l’opération par tranche de 10 cm jusqu’à ce que la section puisse écouler le débi
b (m) 1,25 1,25 1,25 1,25 1,25 1,25 1,25 1,25 1,25 1,25
h (m) 0,10 0,20 0,30 0,40 0,50 0,60 0,70 0,80 0,90 1,00
Sm (m2) 0,13 0,25 0,38 0,50 0,63 0,75 0,88 1,00 1,13 1,25
Pm (m) 1,45 1,65 1,85 2,05 2,25 2,45 2,65 2,85 3,05 3,25
Rh (m) 0,09 0,15 0,20 0,24 0,28 0,31 0,33 0,35 0,37 0,38
I 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01 0,01
K 67,00 67,00 67,00 67,00 67,00 67,00 67,00 67,00 67,00 67,00
3
Q (m /s) 0,16 0,48 0,87 1,31 1,78 2,28 2,80 3,33 3,88 4,43
V=Q/S (m/s) 1,31 1,90 2,31 2,62 2,85 3,04 3,20 3,33 3,45 3,54
Fr=V/(gxh) 1,31 0,95 0,77 0,65 0,57 0,51 0,46 0,42 0,38 0,35
Es= V2/(2g) 0,09 0,18 0,27 0,34 0,41 0,46 0,51 0,56 0,59 0,63
Hs= h+ Es 0,19 0,38 0,57 0,74 0,91 1,06 1,21 1,36 1,49 1,63
(Source : DJENGOMDE Espérant)
Les sections hydrauliques retenues pour le projet sont de 1,25 x 0,80 donnant un débit de 3,33
m3/s, or le débit réel de l’ouvrage immédiatement supérieur au débit théorique obtenu par la
méthode de Crupédix est de 1,78 m3/s. Donc la vitesse réelle correspondant au débit réel avec
la section retenue donne V = Q/S =1,78/1 = 1,78 m/s qui est inférieure à Vmax = 4 m/s. Donc la
section retenue pour le dalot dans le projet est acceptable.
On effectue le calcul de la vitesse (V), du nombre de Froude (Fr), l’énergie spécifique (Es) ainsi
que la hauteur spécifique (Hs).
De manière analogue, l’on agira sur la hauteur du caniveau qui permettrait d’écouler le débit au
niveau dudit ouvrage. Étant donné que à travers le bassin versant, deux caniveaux sont destinés
à fournir au dalot le débit précédemment calculé et donc l’on la moitié prendra la moitié de
débit pour chaque caniveau.
Pente I = 0,05
b (m) 0,50 0,50 0,50 0,50 0,50 0,50 0,50 0,50 0,50 0,50
h (m) 0,10 0,20 0,30 0,40 0,50 0,60 0,70 0,80 0,90 1,00
Sm (m2) 0,05 0,10 0,15 0,20 0,25 0,30 0,35 0,40 0,45 0,50
Pm (m) 0,70 0,90 1,10 1,30 1,50 1,70 1,90 2,10 2,30 2,50
Rh (m) 0,07 0,11 0,14 0,15 0,17 0,18 0,18 0,19 0,20 0,20
I 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05 0,05
K 67,00 67,00 67,00 67,00 67,00 67,00 67,00 67,00 67,00 67,00
Q (m3/s) 0,13 0,35 0,60 0,86 1,13 1,41 1,70 1,98 2,27 2,56
V=Q/S (m/s) 2,58 3,46 3,97 4,30 4,54 4,71 4,85 4,96 5,05 5,12
Fr=V/(gxh) 2,58 1,73 1,32 1,08 0,91 0,79 0,69 0,62 0,56 0,51
Es= V2/(2g) 0,33 0,60 0,79 0,93 1,03 1,11 1,18 1,23 1,27 1,31
Hs= h+ Es (m) 0,43 0,80 1,09 1,33 1,53 1,71 1,88 2,03 2,17 2,31
(Source : DJENGOMDE Espérant)
En considérant un débit réel de 0,6 m3/s, l’on obtient pour une section du fossé de
V = 0,6/(0,5x0,5) = 2, 4 m/s donc la section du fossé retenue dans le projet est acceptable.
Dans cette partie, nous nous limiterons seulement à l’étude du dalot en déterminant les sections
d’armatures nécessaires à sa réalisation. Nous présenterons ici la méthodologie et les normes
de calcul du ferraillage du dalot et ensuite nous ferons une vérification avec le logiciel Autodesk
Robot Structural Analysis Professional.
Les surcharges routières et d’exploitations seront définies selon le fascicule N° 61, Titre
II « Programmes de charges et épreuves des ponts routes ».
Béton :
Résistance caractéristique du béton à la traction à 28 jours 𝑓𝑡28 = 0,6 + 0,06𝑓𝑐28 = 2,1 𝑀𝑃𝑎
Acier :
2 1
𝜎̅𝑠 = 𝑚𝑖𝑛 { 𝑓𝑒 ; 𝑚𝑎𝑥 { 𝑓𝑒 ; 110√𝜂 × 𝑓𝑡28 }}
3 2
2 1
𝜎̅𝑠 = 𝑚𝑖𝑛 { × 500; 𝑚𝑎𝑥 { × 500; 110√1,6 × 2,1}}
3 2
Remblai :
L’ouvrage est un dalot à une seule ouverture. Les calculs seront menés sur une bande de 1 m
du dalot. Les moments fléchissant et les efforts normaux seront déterminés sur la base de calcul
d’un cadre simple à partir des formules de l’ouvrage « FORMULAIRES DES CADRES
SIMPLES » de KLEINLOGEL.
Conformément aux normes EN 14844, les épaisseurs de différentes parties du dalot sont
considérées comme suit :
Largeur chargeable : 7 m
Largeur roulable : 7 m
Nombre de voies : 2
Figure 19 : dalot
Ils seront déterminés selon les formules provenant de l’ouvrage « FORMULAIRES DES
CADRES SIMPLES » de KLEILOGEL. Pour les cas des surcharges routières, nous tiendrons
compte du système le plus défavorable.
Les moments fléchissant sont positifs quand ils provoquent de traction dans les la partie
interne du cadre.
𝐼2 ℎ 1
Coefficient 𝑘2 : 𝑘2 = 𝐼 × 𝑙 = 1 × 0,45 = 0,69
3
Moment en travée
𝑔 × 𝑙2 12,43 × 1,432
𝑀𝑇𝑎𝑏𝑙𝑖𝑒𝑟(𝐵−𝐶) = + 𝑀𝐵 = − 0,30 = 2,97𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
8 8
𝑔 × 𝑙2 12,43 × 1,432
𝑀𝑟𝑎𝑑𝑖𝑒𝑟(𝐴−𝐷) = + 𝑀𝐴 = − 0,30 = 2,97𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
8 8
𝑀𝐴 + 𝑀𝐵 −0,30 − 0,30
𝑀𝑝𝑖𝑒𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑔𝑎𝑢𝑐ℎ𝑒(𝐴−𝐵) = = = −0,30 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
2 2
𝑀𝐶 + 𝑀𝐷 0,11 − 0,68
𝑀𝑝𝑖𝑒𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒(𝐶−𝐷) = = = −0,29 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
2 2
Efforts normaux
3𝑃 × 𝑙 × 𝑘1 × (1 + 𝑘2 ) 3 × 4 × 1,45 × (1 + 0,69)
𝑁1 = −𝑁3 = = = 0,79 𝐾𝑁
2ℎ𝐹1 2 × 1 × 18,71
𝑔×𝑙 1,45
𝑁2𝑎 = 𝑁2𝑏 = = 12,43 × = 9,01 𝐾𝑁
2 2
Moments fléchissant et effort normaux dus aux charges concentrées des piédroits
𝑃 × 𝑙 × 𝑘1 × 𝐾2 4 × 1,45 × 1 × 4,38
𝑀𝐴 = 𝑀𝐷 = =− = −0,68 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
2𝐹1 2 × 18,71
𝑃 × 𝑙 × 𝑘1 × 𝑘2 4 × 1,45 × 1 × 0,69
𝑀𝐵 = 𝑀𝐶 = = = 0,11 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
2𝐹1 2 × 18,71
Moments en travée
𝑀𝐵 + 𝑀𝐶 0,11 + 0,11
𝑀𝑇𝑎𝑏𝑙𝑖𝑒𝑟(𝐵−𝐶) = = = 0,11 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
2 2
𝑅𝑠 × 𝑙 2 5,52 × 1,452
𝑀𝑟𝑎𝑑𝑖𝑒𝑟(𝐴−𝐷) = + 𝑀𝐴 = − 0,68 = 0,77 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
8 8
𝑀𝐴 + 𝑀𝐵 −0,68 + 0,11
𝑀𝑝𝑖𝑒𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑔𝑎𝑢𝑐ℎ𝑒(𝐵−𝐶) = = = −0,29 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
2 2
𝑀𝐶 + 𝑀𝐷 0,11 − 0,68
𝑀𝑝𝑖𝑒𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 (𝐵−𝐶) = = = −0,29 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
2 2
Efforts normaux
3𝑃 × 𝑙 × 𝑘1 × (1 + 𝑘2 ) 3 × 4 × 1,45 × (1 + 0,69)
𝑁1 = −𝑁3 = = = 0,79 𝐾𝑁
2ℎ × 𝐹1 2 × 1 × 18,71
𝑁2𝑎 = 𝑁2𝑏 = 𝑃 = 4 𝐾𝑁
Moment fléchissant et efforts dus aux charges des poussées des terres
∆𝑞 = 𝑞2 − 𝑞1 = 5,28
𝐾2 × (𝐾2 + 3) × 𝑞1 × ℎ2 𝐾2 × (3𝐾2 + 8) × ∆𝑞 × ℎ2
𝑀𝐴 = 𝑀𝐷 = −
4 × 𝐹1 20 × 𝐹1
𝑀𝐵 = 𝑀𝐶 = −0,037 𝐾𝑁/𝑚𝑙
Moments en travée
𝑀𝐵 + 𝑀𝐶
𝑀𝑇𝑎𝑏𝑙𝑖𝑒𝑟(𝐵−𝐶) = = −0,037 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
2
𝑀𝐴 + 𝑀𝐷
𝑀𝑅𝑎𝑑𝑖𝑒𝑟(𝐴−𝐷) = = −0,053 𝐾𝑁/𝑚𝑙
2
𝑞1× ℎ2 ∆𝑞 × ℎ2 𝑀𝐴 + 𝑀𝐵
𝑀𝐴𝐵 𝑝𝑖𝑒𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑔𝑎𝑢𝑐ℎ𝑒 = + +
8 12 2
Efforts normaux
(𝑞1 + 2𝑞2 ) × ℎ 𝑀𝐵 − 𝑀𝐴 𝑀𝐷 − 𝑀𝐴
𝑁1 = + +
6 ℎ 𝑙
(2𝑞1 + 𝑞2 ) × ℎ 𝑀𝐴 − 𝑀𝐵 𝑀𝐶 − 𝑀𝐵
𝑁3 = + +
6 ℎ 𝑙
𝑁2𝑎 = 𝑁2𝑏 = 0
Moment en travée
𝑀𝐵 + 𝑀𝐶 0,097 + 0,097
𝑀𝑇𝑎𝑏𝑙𝑖𝑒𝑟(𝐵−𝐶) = = = 0,097 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
2 2
𝑃 × 𝑙2 5 × 1,452
𝑀𝑅𝑎𝑑𝑖𝑒𝑟(𝐴−𝐷) = + 𝑀𝐴 = − 0,62 = 0,69 𝐾𝑁/𝑚𝑙
8 8
𝑀𝐵 + 𝑀𝐶 −0,62 + 0,097
𝑀𝐴𝐵 𝑝𝑖𝑒𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑔𝑎𝑢𝑐ℎ𝑒 = = = −0,26 𝐾𝑁
2 2
𝑀𝐵 + 𝑀𝐶 0,097 − 0,62
𝑀𝐶𝐷 𝑝𝑖𝑒𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 = = = −0,26 𝐾𝑁/𝑚𝑙
2 2
Effort normaux
3𝑃 × 𝑙 × 𝑘1 × (1 + 𝑘2 ) 3 × 3,63 × 1 × (1 + 0,69)
𝑁1 = −𝑁3 = = = 0,71 𝐾𝑁
2ℎ × 𝐹1 2 × 1 × 18,71
En vue de la justification des piédroits susceptibles d’être soumis à des efforts de la part
Des remblais d’accès au dalot, on considère que ces remblais sont susceptibles de recevoir une
charge de 10 KN/m2, repartie sur toute la largeur de la plate-forme.
Moments en travée
𝑀𝐵 + 𝑀𝐶 −0,11 − 0,11
𝑀𝑇𝑎𝑏𝑙𝑖𝑒𝑟(𝐵−𝐶) = = = −0,11 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
2 2
𝑀𝐶 + 𝑀𝐷 −,011 − 0,11
𝑀𝑅𝑎𝑑𝑖𝑒𝑟(𝐶−𝐷) = = = −0,11 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
2 2
Efforts normaux
𝜎 × ℎ 3,3 × 1
𝑁1 = −𝑁3 = = = 1,65
2 2
𝑁2𝑎 = 𝑁2𝑏 = 0
D’après le fascicule 61, Titre II, dans son 1er article, pour les longueurs chargées inférieures
ou égales à 10 m, le système B est considéré prépondérant dans tous les cas.
Système Bc
Le camion de type du système Bc comprend des camions types à roues simples munis de
pneumatiques et pèse 300KN dont chacun des essieux arrière porte 120 KN et l’essieu avant
porte 60KN. Dans le sens transversal, on dispose sur la chaussée au plus autant de files de
camions que la chaussée comporte de voies de circulation (cf. article 2.2 de fascicule 61, Titre
II) et dans le sens longitudinal, le nombre de camions par file est limité à deux. Les surcharges
du système Bc sont à affecter d’un coefficient de majoration dynamique. En fonction de classe
de l’ouvrage (première classe) et le nombre de files considérées dans le sens transversal (deux
files), le coefficient pour le système BC est pris égal à 1,1 (cf. fascicule 61). Transversalement,
on ne peut disposer qu’un deux files de camion type Bc mais longitudinalement, on ne peut
placer que quatre essieux (distance entre les essieux arrières est de 1,5 m et la largeur de notre
dalot est 1,65 m soit 480KN.
Dans notre cas de surcharges routiers du système Bc, le cas le plus défavorable est celui où l’on
se retrouve avec les huit roues de nos files de camions sur la même travée. Pour le calcul de nos
différents moments, nous allons transformer ces charges les plus défavorables en charges
surfaciques.
Q=480 KN
Charge surfacique :
𝑄 × 𝑏𝑐 480 × 1,1
𝑄𝑠 = = = 64 𝐾𝑁/𝑚3
𝑆 8,25
0,4 0,6
𝛿 =1+ + = 1,47
1 + (0,2 × 7) 1 + (4 × 117,2)
480
Le système de charge Bt
Le système de charge Bt est un tandem pesant 320KN comportant deux essieux à roues simples
munis de pneumatique. Chacun des deux essieux pèse 160 KN et la distance qui sépare les deux
essieux est de 1,35 m. Pour les ouvrages à deux voies et plus, au plus deux tandems sont
disposés de front.
Dans le sens transversal, on dispose sur la chaussée deux tandems et dans le sens longitudinal,
un seul. En fonction de classe de l’ouvrage (première classe), le coefficient pour le système Bt
est pris égal à 1 (Cf. fascicule 61). Compte tenu de la disposition des tandems sur l’ouvrage :
Q=160 KN x 4 = 640 KN
Charge surfacique :
𝑄 × 𝑏𝑐 640 × 1
𝑄𝑠 = 1 + = = 64,65 𝐾𝑁/𝑚2
𝑆 9,9
0,4 0,6
𝛿 = 1+ +
1 + (0,2 × 𝐿) 1 + (4 × 𝐺 )
𝑄
L = 7 m ; Q = 640 KN ; G = 117,2 KN
0,4 0,6
𝛿 =1+ + = 1,51
1 + (0,2 × 7) 1 + (4 × 117,2)
640
Système de charge Br
La roue isolée, qui constitue le système Br porte une de 100KN. Sa surface d’impact sur la
chaussée est un rectangle uniformément chargé dont le coté transversal mesure 0,60 m et le coté
longitudinal 0,30 m.
De toute évidence, le système Br est défavorable que les deux systèmes ci-haut.
Au vu des résultats obtenus ci-dessus, le système le plus défavorable est le système Bt. Ainsi,
toutes les sollicitations dues aux surcharges routières seront déterminées en tenant compte du
système Bt.
Moments en travée
𝑞 × 𝑙2 97,62 × 1,452
𝑀𝑇𝑎𝑏𝑙𝑖𝑒𝑟(𝐴−𝐷) = + 𝑀𝐴 = − 10,12 = 15,53 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
8 8
𝑞 × 𝑙2 97,62 × 1,452
𝑀𝑅𝑎𝑑𝑖𝑒𝑟(𝐴−𝐷) = + 𝑀𝐴 = − 10,12 = 15,53𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
8 8
𝑀𝐴 + 𝑀𝐵 −10,12 − 10,12
𝑀𝐴𝐵 𝑝𝑖𝑒𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑔𝑎𝑢𝑐ℎ𝑒 = = = −10,12 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
2 2
𝑀𝐶 + 𝑀𝐷 −10,12 − 10,12
𝑀𝐶𝐷 𝑝𝑖𝑒𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 = = = −10,12 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
2 2
Efforts normaux
𝑀𝐵 − 𝑀𝐴 −10,12 + 10,12
𝑁1 = −𝑁3 = − = =0
ℎ 2
𝑞 × 𝑙 97,62 × 1,45
𝑁2𝑎 = 𝑁2𝑏 = = = 70,77 𝐾𝑁
2 2
Les charges de chaussées induites par le tandem type Bt sont susceptible de développer des
réactions de freinage sur le dalot et l’effort horizontal correspond à prendre à en compte résulte
de son propre poids (effort appliqué au sommet du dalot et à l’entrée ou à la sortie de l’ouvrage).
Nous considérons le freinage de deux essieux pesant 160 KN chacun disposé côte à côte. Soit
un effort horizontal Fh de :
2 × 160
𝐹ℎ = = 53,33 𝐾𝑁/𝑚𝑙
2×3
𝐹ℎ × ℎ × 𝑘3 53,33 × 1 × 2,87
𝑀𝐴 = = = 12,46 𝐾𝑁/𝑚𝑙
2 × 𝐹2 2 × 6,14
𝐹ℎ × ℎ × 𝐾4 53,33 × 1 × 3,27
𝑀𝐶 = = = 14,20 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
2 × 𝐹2 2 × 6,14
𝑀𝐵 + 𝑀𝐶 −14,20 + 14,20
𝑀𝑇𝑎𝑏𝑙𝑖𝑒𝑟(𝐵−𝐶) = = =0
2 20
𝑀𝐴 + 𝑀𝐷 −14,20 + 14,20
𝑀𝑅𝑎𝑑𝑖𝑒𝑟(𝐵−𝐶) = = =0
2 20
𝑀𝐴 + 𝑀𝐵 12,46 − 14,20
𝑀𝐴𝐵 𝑝𝑖𝑒𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑔𝑎𝑢𝑐ℎ𝑒 = = = −0,87𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
2 2
𝑀𝐶 + 𝑀𝐷 14,2 − 12,26
𝑀𝐶𝐷 𝑝𝑖𝑒𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 = = = 0,87 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
2 2
Efforts normaux
𝐹ℎ 53,66
𝑁1 = = = 26,66 𝐾𝑁
2 2
𝑁1 = −𝑁3 = −26,66 𝐾𝑁
𝐹ℎ × ℎ × 𝐾2 533,33 × 1 × 3,27
𝑁2𝑎 = = = −19,59 𝐾𝑁
𝑙 × 𝐹2 1,45 × 6,14
1 Tablier -0,3 -0,3 -0,3 2,97 -0,3 2,97 -0,3 0 9,01 9,01 0
2 Piédroit -0,68 -0,29 0,11 0,11 0,11 0,77 -0,68 0,79 4 4 -0,79
3 Poussée -0,053 0,56 -0,04 -0,04 -0,04 -0,05 -0,05 2,44 0 0 1,52
4 Radier -0,62 -0,26 0,097 0,097 0,1 0,69 -0,62 0,71 3,63 3,63 -0,71
5 Remblai d'accès -0,11 1,54 -0,11 -0,11 -0,11 -0,11 -0,11 1,65 0 0 1,65
6 Surcharges routières -10,12 -10,12 -10,1 15,53 -10,2 15,3 -10,1 0 70,77 70,77 0
7 Charges de freinage 12,46 -0,87 -14,2 0 12,2 0 -12,5 26,66 -19,6 19,59 -26,66
A=1+2+3+4 -1,653 -0,29 -0,13 3,14 -0,13 4,377 -1,65 3,94 16,64 16,64 0,02
B=5+6 -10,23 -8,58 -10,2 15,42 -10,3 15,19 -10,2 1,65 70,77 70,77 1,65
C=5+7 12,35 0,67 -14,3 -0,11 12,1 -0,11 -12,6 28,31 -19,6 19,59 -25,01
(Source : SOTCOCOG)
Excentricité
𝑀𝑢 23,21
𝑒0 = = = 0,58
𝑁𝑢 40,24
Excentricité additionnelle :
ℎ 0,20
𝑒𝐴 = 𝑒0 + (𝑑 − ) = 0,58 + (0,17 − ) = 0,65
2 2
ℎ 0,20
𝑉𝑎 = 2 − 𝑑′ = − 0,03 = 0,07
2
ℎ
𝑒𝐴 > ⇔ 0,65 > 0,10
2
Moment réduit :
𝑀𝑠𝑑 0,026
𝜇𝑙𝑢 = = = 0,06
𝑏𝑑 𝑓𝑏𝑢 1 × 0,172 × 14,17
2
𝑓𝑒 500
𝑓𝑠𝑢 = = = 434,78 𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑠 1,15
Excentricité
𝑀𝑢 17,3
𝑒0 = = = 0,58
𝑁𝑢 29,99
Excentricité additionnelle :
ℎ 0,20
𝑒𝐴 = 𝑒0 + (𝑑 − ) = 0,58 + (0,17 − ) = 0,65
2 2
ℎ 0,20
𝑉𝑎 = 2 − 𝑑′ = − 0,03 = 0,07
2
ℎ
𝑒𝐴 > ⇔ 0,65 > 0,10
2
1
̅𝑅𝐵 = 𝑏 × 𝑦 × 𝜎̅𝑠 × 𝑍
𝑀
2
15𝜎̅𝑏𝑐 15 × 15
𝑦= ×𝑑 = × 0,17 = 0,08 𝑚
15𝜎̅𝑏𝑐 + 𝜎̅𝑠 15 × 15 + 250
𝑦 0,08
𝑍 = 𝑑 (1 − ) = 0,17 (1 − ) = 0,14 𝑚
3 3
1
̅𝑅𝐵 =
𝑀 × 1 × 0,08 × 15 × 0,14 = 0,084 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
2
Condition de non fragilité : 𝐴𝑠𝑒𝑟 𝑚𝑖𝑛 ≤ 𝐴𝑠𝑒𝑟 ⇔ 1,5 < 4,10 : Condition vérifiée
Aciers de répartition : HA 8
Tableau 20 : récapitulatif
Désignation Appui Travée Lit inferieur Lit supérieur Type d'armature Etat limite
- 6HA10, st = 20 cm longitudinale
appui du tablier B, C - - HA8 répartition ELS
5HA12, st = 25 cm - longitudinale
Tablier - BC HA8 - répartition ELS
5HA10, st =25 cm - longitudinale
Appui du radier A, D - HA8 - répartition ELS
- 5HA12, st = 25 cm longitudinale
Radier - AD - HA8 répartition ELS
5HA12, st = 25 cm - longitudinale
Piédroit - AB, CD HA8 - répartition ELS
(source : SOTCOCOG)
Les surcharges routières et d’exploitations seront définies selon le fascicule N° 61, Titre
II « Programmes de charges et épreuves des ponts routes ».
Béton :
Résistance caractéristique du béton à la traction à 28 jours 𝑓𝑡28 = 0,6 + 0,06𝑓𝑐28 = 2,1 𝑀𝑃𝑎
Acier :
2 1
𝜎̅𝑠 = 𝑚𝑖𝑛 { 𝑓𝑒 ; 𝑚𝑎𝑥 { 𝑓𝑒 ; 110√𝜂 × 𝑓𝑡28 }}
3 2
2 1
𝜎̅𝑠 = 𝑚𝑖𝑛 { × 500; 𝑚𝑎𝑥 { × 500; 110√1,6 × 2,1}}
3 2
Remblais :
Le logiciel de dimensionnement
La modélisation
Apres avoir paramétré les préférences de l’affaire, on définit donc les différentes sections du
dalot à savoir le tablier, le piédroit et le radier. L’étude se fait une bande de 1 mètre.
Charges appliquées
On définit les différents cas de charge ensuite les différentes combinasses possibles. Ici nous
tiendrons compte du poids de l’eau sur la structure. Le poids propre de l’ouvrage est reconnu
automatiquement par le logiciel Robot.
Les surcharges routières et du système Bt ne se combinent pas et il faut signaler que le système
Bt est le plus contraignant.
Figure 30: dalot sous chargement des poussées des terres ( source :DJENGOMDE Espérant)
Calcul de la structure
Le calcul consiste à résoudre les problèmes liés à la structure tels que la notification des erreurs
et des avertissements. On procède aux maillages des dalles et voiles constituant l’ouvrage
Les résultats des deux méthodes seront consignés dans le tableau suivant.
Methode de calcul Désignation Lit inferieur Lit supérieur Type d'armature Etat limite
Le constant que l’on pourrait faire pour ces deux méthodes de calculs, est que le calcul
manuel a donné les sections d’armatures élevées à l’état limite de service alors qu’avec Robot,
nous avons une section d’armature élevée à l’état limite ultime.
Force est de constater aussi que le calcul manuel n’a donné que des HA8 comme armature de
répartition, tandis que Robot donne les HA12 au niveau du tablier et radier.
Nous résultat peut justifier la prise en compte du poids de sur l’ouvrage puis que
SOTCOCOG a effectué des calculs en négligeant le poids de l’eau.
Le marquage n’est obligatoire que sur les autoroutes et les routes express. Sur l’ensemble des
autres réseaux, il demeure obligatoire pour :
L’emploi de la couleur verte est facultatif ; il est à réserver à des traitements singuliers
concernant les aménagements cyclables. Il ne doit pas remplacer le marquage blanc qui reste la
couleur réglementaire mais peut éventuellement le compléter dans des configurations bien
particulières.
On peut rappeler que les grandes surfaces peintes tendent à exacerber le sentiment
d’insécurité des deux roues dû à la glissance potentielle lorsque la chaussée est mouillée.
La nuit, la bonne lisibilité des marquages au sol est très importante pour l’ensemble des usagers
de la route. Ainsi la rétro réflexion des marques est :
- Très souhaitable dans les zones agglomérées même dotées d’un éclairage public ;
- Très recommandée dans les zones agglomérées où l’éclairage n’est pas permanent.
En outre, pour que les usagers de la route perçoivent mieux la signalisation horizontale, il
faut qu’il y ait un entretien de celle-ci.
Ligne discontinue
T1 : trait Dépassement et changement de voie
3m, autorisés.
intervalle 10m
Sous peu, les normes européens (EN) vont prévaloir sur les normes nationales, les
panneaux devront être certifiés au niveau de la communauté européenne (CE).
La signalisation verticale est constituée de l’ensemble des signaux qui informent les
usagers de la route. Elle doit fournir des éléments utiles à la prise de décision du conducteur.
Elle a pour rôle de transmettre un message visuel par sa forme, sa couleur et son emplacement.
Toutes les routes ouvertes à la circulation publique sont concernées par les fonctions de
prescription.
Elle se fait à l’aide des panneaux qui se transmettent un message visuel grâce à leur
emplacement, leur couleur et leur forme.
Elle contribue à donner aux usagers des informations, en continu, depuis leur lieu de départ
jusqu’à leur destination. Celles-ci sont nécessaires pour la réalisation de leurs déplacements
dans des conditions optimales de confort et de sécurité.
En agglomération, la signalisation verticale doit être vue de jour comme de nuit. Pour ce
faire, les panneaux doivent être recouverts d’un film rétroréfléchissant. La classe 2 est
obligatoire pour les panneaux de type AB (signaux d’intersection et de priorité) ainsi que pour
tous les panneaux implantés dans les sections où la vitesse est relevée à 70 km/h.
La signalisation verticale peut être placée à une hauteur allant jusqu’à 2,30 m pour tenir
compte notamment des véhicules qui peuvent la masquer, ainsi que de la nécessité de ne pas
gêner la visibilité et la circulation des piétons.
Le plan vertical du panneau est légèrement tourné vers l’extérieur de la voie de manière à
éviter que le reflet de feux sur sa surface ne soit gênant pour l’usager.
6.3. Synthèse
non conforme ;
en mauvais état ;
mal implantée ;
pas visible ;
confuse ;
Les principaux risques d’atteinte à l’environnement sont liés au milieu physique, biologique,
et humain et sont les suivants :
Sur le plan social : le règlement intérieur de l’entreprise doit être appliqué et affiché sur le
chantier, celui-ci intègre l’aspect environnemental. Un accent particulier sera accordé à la
protection sociale des employés et au recrutement de la main d’œuvre locale. La liste du
personnel légalement employé sur le chantier doit être transmise sur demande du Maitre
d’œuvre au cours des réunions.
Sur le plan économique : à compétence égale, la propriété est accordée aux riverains du
projet et nationaux en leur délivrant un certificat de travail à la fin du projet. Le but avoué
étant d’établir un climat favorable à l’exécution sans entraver les travaux et rendre la main
d’œuvre locale plus compétitive, au cas où une opportunité d’emploi similaire se présenterait.
Il faut procéder à :
- L’adaptation des travaux de chantier autant que possible aux heures normales de 7h à
18h)
- L’utilisation d’engins à niveau sonore requis conformément à la réglementation en
vigueur ;
- La protection individuelle des conducteurs d’engins : casque anti-bruit ;
- L’ouverture des sites à usage temporaire à une distance d’au moins 100 m des
habitations ;
- L’assurance que les camions soient munis d’alarmes de recul à intensité variable ;
- L’assurance que les moteurs des véhicules de construction ne tournent pas à vide
inutilement ;
- L’assurance que les moteurs ou équipements utilisés sur le chantier soient en bon état
et équipés de silencieux en bon état.
La protection du travailleur sera garantie par l’application des dispositions sociales déjà
énumérées plus haut. En plus de l’application de toutes ces dispositions, le système de
management Qualité Sécurité et Environnement appliqué en permanence au sein de de
l’entreprise adjudicataire SOTCOCOG SA, Succursale du Cameroun impose la tenue en
minimum d’une réunion de sensibilisation par semaine à l’intention des employés de
l’entreprise et sous – traitant sur les thèmes de l’hygiène, la santé, la sécurité au travail, le
respect des normes et coutumes des populations et des relations humaines et la protection de
l’environnement. Au cours de cette réunion de sensibilisation, sont également abordés des
thèmes liés au quotidien du chantier.
Les listes des employés ayant pris part aux réunions de sensibilisation et des thèmes
abordés seront transmis dans le rapport mensuel de suivi du PGES.
La lutte contre les IST et le VIH SIDA au sein de l’entreprise pendant les travaux va se
faire à travers les réunions de sensibilisation organisées chaque mois sur le thème des IST et
le VIH SIDA. Chaque employé recevra en outre à la paye de fin de mois en plus de son
bulletin de paye, un paquet de préservatif en guise de rappel du danger de cette maladie
conformément à la notice des Clauses Environnementales du CCTP.
Les principales mesures qui seront mises en place afin de garantir une gestion efficace du
volet humain au cours de ce projet vont concerner les points suivants :
La protection des piétons se fera par la pose des panneaux, protections et gardes corps,
passages provisoires (passerelles, escaliers d’accessibilité définis sur les remblais et les déblais
aux lieux définis par SOTOCOG SA) et des dispositifs indiquant que le trafic des piétons est
reporté sur le côté le moins dangereux des voies en travaux. En plus de ces mesures, le personnel
de l’entreprise sera formé et sensibilisé, une attention particulière sera mise au niveau des zones
commerçantes et artisanales très fréquentées tout le long des axes en travaux.
Pour les plages des travaux, l’entrepreneur adoptera ses programmations de travaux aux
horaires et contraintes des sites urbains sensibles, infrastructure sanitaires et éducatives,
dispositifs d’approvisionnement en eau des populations (bornes fontaines notamment)
industries nécessitant des livraisons fréquentes ou spéciales.
En ce qui concerne la circulation des eaux, l’entrepreneur ne devra en aucun cas contraindre
ou interdire la circulation des eaux de telle manière cette opération nuise à la circulation, aux
activités, aux populations, aux biens ou au cadre de vie en général. Un plan des sites
d’installations incluant les aménagements pour l’écoulement temporaire des eaux de chantier,
de drainage et les mesures anti érosives devra être précisé.
La signalisation mobile du chantier est indispensable pour préserver la vie des riverains.
- Une pré signalisation pour annoncer les travaux « ATTENTION TRAVAUX à 1000
m) ;
- Une signalisation d’approche constituée d’une série de panneaux de limitation de
vitesse à 1000 m, 500 m, 300 m du lieu des travaux en cours d’exécution et un
panneau de déviation au droit de l’ouvrage ;
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
De par ses dimensions sociales, économique, environnementale et donc politique, la route
constitue un domaine clé pour le développement pour toute société.
Ce projet de construction et bitumage des routes que nous avons étudié nous a permis de
bien améliorer nos compétences en matière de dimensionnement des structures de chaussée
ainsi les ouvrages hydrauliques. Les enjeux majeurs se rapportant au projet ont été étudiés
minutieusement pour pouvoir optimiser les résultats et d’envisager des choix économiques dans
la mesure du possible et ce, après des vérifications vis – à – vis de la sécurité et de la stabilité
des ouvrages en question.
Les résultats de notre étude dans le cadre du mémoire comparés à ceux définis sur le marché
présentent quelques différences, cela peut s’expliquer simplement par le fait qu’aucune étude
proprement dite n’a été réalisée plus précisément au du dimensionnement de la chaussée, à
l’exception du dimensionnement structural des dalots et caniveaux pour lesquels l’entreprise de
construction SOTCOCOG s’en est chargée.
Notre travail consiste à travail d’expertise pour s’assurer ces ouvrages pendant leur durée de
vie, doivent apporter aux usagers un maximum de confort et de sécurité. De ce fait, la mobilité
urbaine des populations et l’assainissement de la ville sont considérés comme nos priorités afin
de rester dans la logique de l’émergence comme étant définie dans le plan de développement
de l’Etat camerounais.
Dans la perspective d’un développement durable, une suggestion est envisageable pour le
type de route adaptable à la zone d’étude. Nous sommes dans une région prédominée par le sol
gonflant alors, il sera judicieux de réaliser les routes inter – urbaines en pavé et ce dernier
pourra facilement suivre les mouvements de la plateforme au moment du gonflement et retrait
de l’argile. Cependant quels sont les enjeux qui peuvent impacter sur la construction des route
en pavé dans la région de l’extrême Nord ?
BIBLIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE
[1] Jean Barillot, Hervé Cabanes et Philippe Carillo « Les routes et ses chaussées, manuel
des travaux publics »
[2] SETRA, Janvier 2006 « Comprendre les principaux paramètres de conception géométrique
des routes »
[3] BCEOM de 1972/1984 (chap. 6 et 7du tome 1, tome 2 et tome 3) « Règles techniques
pour la construction routière dans les pays africains de la zone intertropicale (études,
conception, construction, entretien) »
[5] Jean BERTHIER 1994, 1998 & 2009, professeur à l’Ecole Nationale des ponts et
chaussées. Président du BCEOM « Conception et de dimensionnement des structures de
chaussées communautaires, fascicule 2 dimensionnement des structures des chaussées neuves
et élargissement des voies ».
[7] Guide du dimensionnement des chaussées pour les pays tropicaux 1980
[8] François Noël CRES, 2001 version 2.0 « Hydrologie urbaine quantitative – assainissement
pluvial »
[10] Cahier des prescriptions communes applicables aux marchés travaux publics relevant des
services de l’équipement – Fascicule N°61 – conception, calcul et épreuves des ouvrages d’art
– Titre II. Programmes des charges et épreuves des ponts routes
[11] Catalogue des structures types des chaussées neuves, édition 1998
ANNEXES
ANNEXES