Suivi Des Travaux de Réalisation D'un Radier

SUIVI DES TRAVAUX DE RÉALISATION DU
RADIER DE LA TOUR F : PHASE 1.
SOMMAIRE
DÉDICACE .................................................................................................................................. II
REMERCIEMENTS ..................................................................................................................III
AVANT-PROPOS ....................................................................................................................... IV
LISTE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS ............................................................................. V
LISTE DES TABLEAUX ........................................................................................................... VI
LISTE DES FIGURES ............................................................................................................. VII
LISTE DES PHOTOS ............................................................................................................. VIII
RÉSUME...................................................................................................................................... IX
ABSTRACT .................................................................................................................................. X
INTRODUCTION GÉNÉRALE ................................................................................................. 1
PREMIÈRE PARTIE ................................................................................................................... 2
CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ............................... 3
I. GÉNÉRALITÉS SUR LE BNETD ....................................................................................... 3
II. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU BNETD ................................................ 6
III. PRÉSENTATION DU DÉPARTEMENT TRAVAUX DE BÂTIMENTS (DTB) ........... 11
CHAPITRE 2 : PRÉSENTATION DU PROJET DE LA TOUR F ....................................... 12
I. GÉNÉRALITÉS SUR LE PROJET ...................................................................................... 12
II. LES INTERVENANTS ....................................................................................................... 15
DEUXIÈME PARTIE : .............................................................................................................. 18
CHAPITRE 1 : ÉTAT DES LIEUX. ......................................................................................... 19
I. ÉTAT DES LIEUX INSTALLATIONS DE CHANTIER.................................................. 19
II. ÉTAT DES LIEUX TRAVAUX EFFECTUÉS .................................................................. 21
III. ÉTAT DES LIEUX DE LA SÉCURITÉ ........................................................................... 22
CHAPITRE 2 : SUIVI DES TRAVAUX DE RÉALISATION DE LA PREMIÈRE PHASE
DU RADIER. ...................................................................................................................... 24
I. TRAVAUX PRÉALABLES À LA RÉALISATION DU RADIER ................................... 24
II. RÉALISATION DE LA PREMIÈRE PHASE DU RADIER ............................................. 30
III. ESSAIS ET CONTRÔLES RÉALISES SUR LE BÉTON DU RADIER ......................... 41
IV. RÉUNIONS SUIVIES ....................................................................................................... 52
TROISIÈME PARTIE : ............................................................................................................. 53
CHAPITRE 1 : APPORTS DU STAGE ................................................................................... 54
I. AU NIVEAU TECHNIQUE ............................................................................................... 54
II. AU NIVEAU SOCIOPROFESSIONNEL .......................................................................... 54
CHAPITRE 2 : CRITIQUES ET SUGGESTIONS ................................................................. 55
I. CRITIQUES ........................................................................................................................ 55
II. SUGGESTIONS .................................................................................................................. 55
CONCLUSION GÉNÉRALE .................................................................................................... 56
BIBLIOGRAPHIE ...................................................................................................................... 57
WEBOGRAPHIE........................................................................................................................ 58
TABLES DES MATIÈRES ........................................................................................................ 59
Réalisé par COULIBALY Panna Yann Yves Alain, élève ingénieur des travaux publics première année ESTP / INP-HB
2020-2021
DÉDICACE
II
2020-2021
REMERCIEMENTS
Ce présent rapport qui est le fruit de notre stage d’immersion au sein du Bureau National
d’Études Techniques et de Développement (BNETD), n’aurait été possible sans les efforts
conjugués de plusieurs personnes que nous tenons à remercier et à honorer dès les premières
lignes.
Ainsi, nos remerciements vont à l’endroit de :
❖ M. COULIBALY Kinapara, Directeur Général du BNETD qui a bien voulu nous
accepter au sein de la structure qu’il dirige ;
❖ M. KOUAMÉ Bertin, notre maître de stage et chef de mission sur le projet pour son
accueil et son assistance ;
❖ M. KONE Lassina chef de mission adjoint pour toute l’expérience acquise à ses côtés
et ainée Barakissa KOUMARÉ, ingénieur du bâtiment et des travaux publics, diplômée de
l’ESTP en 2020 et exerçant au pôle bâtiment du BNETD en tant que chef de mission adjointe,
pour son apport considérable à la réalisation de ce présent rapport.
❖ Messieurs GBAKA Koutouan, EHOURAN Maximin et KOUADIO Ghislain pour leur
assistance durant toute la durée du stage ;
❖ Tout le bureau de mission du BNETD sur le projet ainsi que tout le personnel du
Département Travaux de Bâtiments (DTB), pour l’accueil chaleureux.
Pour notre encadrement au sein de l’Institut National Polytechnique Felix Houphouët Boigny
(INPHB), nous tenons à remercier toute l’administration ainsi que les enseignants de l’École
Supérieure des Travaux Publics (ESTP). Nos remerciements s’adressent plus particulièrement
à:
❖ Professeur KONAN Denis, Directeur de l’ESTP, qui ne ménage aucun effort pour offrir
une formation de qualité à ses élèves ingénieurs ;
❖ M. CYPRIEN Bailly, Directeur des Études du cycle Ingénieur de conception pour son
dévouement et sa disponibilité ;
❖ Mme LIGUE Léontine, Inspectrice de filière du cycle Ingénieur de conception.
Nous tenons également à exprimer notre gratitude à toute notre famille ainsi que tous ceux qui
de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce rapport.
III
2020-2021
AVANT-PROPOS
Né par décret N°96-678 du 04 Septembre 1996, de la fusion de l’École Nationale Supérieure
d’Agronomie (ENSA), de l’École Nationale Supérieure des Travaux Publics (ENSTP), de
l’Institut Agricole de Bouaké (IAB) et de l’Institut National Supérieur de l’Enseignement
Technique (INSET), l'Institut National Polytechnique Félix Houphouët Boigny de
Yamoussoukro (INPHB) regroupe à ce jour en son sein neuf (09) écoles à savoir :
Les Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE) ;
L’École Doctorale Polytechnique (EDP) ;
L’École de Formation Continue et de Perfectionnement des Cadres (EFCPC) ;
L’École Supérieure d’Agronomie (ESA) ;
L’École Supérieure de Commerce et d’Administration des Entreprises (ESCAE) ;
L’École Supérieure d’Industrie (ESI) ;
L’École Supérieure des Mines et Géologie (ESMG) ;
L’École Supérieure du Pétrole et de l’Energie (ESPE) ;
L’École Supérieure des Travaux Publics (ESTP).
L’INP-HB a pour rôle de former des Ingénieurs et Techniciens Supérieurs dans divers domaines
des secteurs industriel et tertiaire.
Conscient du fait que la réalisation des infrastructures nécessite des ressources humaines
qualifiées et opérationnelles, l’ESTP forme des Techniciens Supérieurs et des Ingénieurs dans
le domaine du génie civil qui, en vue de satisfaire les exigences professionnelles du marché de
l’emploi sont soumis à différents stages durant tout le long de leur cursus dont le stage
d’immersion qui permet aux étudiants en première année de découvrir le monde professionnel
et d’appliquer les connaissances théoriques acquises. C’est donc dans ce cadre que nous, élève
ingénieur en première année, avons eu l’opportunité de réaliser notre stage d’immersion au sein
du BNETD du 26 Juillet au 22 Aout 2021 sur le projet de la Tour F.
IV
2020-2021
LISTE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS

BNETD : Bureau National d’Études Techniques et de Développement.
CSPS : Coordonnateur Sécurité et Protection de la Santé
DTB : Département Travaux de Bâtiments.
EPI : Équipement de Protection Individuelle.
ESTP : École Supérieure des Travaux Publics
HA : Haute Adhérence
INP-HB : Institut National Polytechnique Felix Houphouët Boigny
MCLU : Ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme
NGCI : Nivellement Général de Cote d’Ivoire
OHADA : Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires
SBF : Spie Batignolles Fondation
2020-2021
LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Caractéristiques du béton des fosses ascenseurs………………………………………………35
Tableau 2 : Classes de consistance du béton………………………………………………………………….43
VI
2020-2021
LISTE DES FIGURES

Figure 1:Géolocalisation du siège du BNETD (source : Google maps) ................................................. 4
Figure 2: Organigramme du BNETD...................................................................................................... 9
Figure 3: Géolocalisation du site de la tour F (source : Google earth) ............................................... 12
Figure 4: La Tour F modélisée en 3D ................................................................................................... 14
Figure 5: Coupe longitudinale de la Tour F ......................................................................................... 14
Figure 6: Radier reposant sur les barrettes .......................................................................................... 19
Figure 7: Plan des barrettes ................................................................................................................. 21
Figure 8: Indication des fosses ascenseurs .......................................................................................... 27
Figure 9: Zone à terrasser .................................................................................................................... 38
Figure 10: Mesure de l’affaissement au cône d’Abrams ...................................................................... 42
VII
2020-2021
LISTE DES PHOTOS

Photo 1: Base vie installée par PFO pendant la réhabilitation des tours A et B .................................. 19
Photo 2 : Vestiaires et toilettes ouvriers installés par PFO .................................................................. 20
Photo 3: Zones de stockage des aciers et d’assemblage des panneaux de coffrage peri vario gt 24 ... 20
Photo 4: Installations de la nouvelle base vie réalisée par BESIX CI .................................................. 21
Photo 5: Vue de dessus du chantier à notre arrivée.............................................................................. 22
Photo 6: Mesures de sécurité ................................................................................................................ 23
Photo 7: Brise-roche hydraulique ......................................................................................................... 25
Photo 8: Marteau-piqueur et mire ........................................................................................................ 25
Photo 9: Pelle mécanique hydraulique et camion benne ...................................................................... 26
Photo 10: Terrassement fosse ascenseurs 1 .......................................................................................... 27
Photo 11: Pulvérisation du produit anti-termites.................................................................................. 28
Photo 12 : Pose du film polyane............................................................................................................ 29
Photo 13: Coulage du béton de propreté .............................................................................................. 29
Photo 14: Coulage du béton de propreté fosse ascenseurs ................................................................... 29
Photo 15: Barrettes décoffrées .............................................................................................................. 30
Photo 16: Cales à béton de 7cm de hauteur et de 3,5cm de largeur..................................................... 30
Photo 17: Pose du premier lit ............................................................................................................... 31
Photo 18: Pose du deuxième lit ............................................................................................................. 31
Photo 19: Pose des épingles .................................................................................................................. 32
Photo 20: Pose du troisième lit ............................................................................................................. 32
Photo 21: Pose des chaises ................................................................................................................... 32
Photo 22: Début de coffrage fosse 1 ..................................................................................................... 33
Photo 23: Fin coffrage fosse 1 .............................................................................................................. 33
Photo 24: Début coffrage fosse 2 .......................................................................................................... 33
Photo 25: Fin du coffrage fosse 2 ......................................................................................................... 34
Photo 26: Compactage du remblais fosse ascenseurs........................................................................... 34
Photo 27: Remblais après coffrage fosse ascenseurs............................................................................ 34
Photo 28: Ferraillage et tuyauterie fosse 1 ........................................................................................... 35
Photo 29: Ferraillage et tuyauterie fosse 2 ........................................................................................... 35
Photo 30: Bétonnage fosse 1 ................................................................................................................. 36
Photo 31: Bétonnage fosse 2 ................................................................................................................. 36
Photo 32: Pulvérisation produit d'étanchéité ........................................................................................ 37
Photo 33: Opérations de terrassement .................................................................................................. 38
Photo 34: Pose du film polyane, béton de propriété et ferraillage des fondations de la grue GT1 ...... 39
Photo 35: Coffrage et bétonnage des voiles fosse 1 .............................................................................. 40
Photo 36: Coffrage des voiles fosse 2 ................................................................................................... 40
Photo 37: Appareillage Slump test ........................................................................................................ 42
Photo 38: Essais d'affaissement au cône d'Abrams réalisés ................................................................. 43
Photo 39: Prise de la température du béton ......................................................................................... 44
Photo 40: Aéromètre ............................................................................................................................. 45
Photo 41: Déroulement de l'essai.......................................................................................................... 46
Photo 42: Pesage du béton frais ........................................................................................................... 46
Photo 43: Confection des éprouvettes ................................................................................................... 47
Photo 44: Eprouvette surfacée .............................................................................................................. 48
Photo 45: Ecrasement d'une éprouvette ................................................................................................ 49
Photo 46: Fiche des résultats des essais ............................................................................................... 50
Photo 47: Reunion CSPS ....................................................................................................................... 52
VIII
2020-2021
RÉSUME
Afin de construire la sixième tour administrative et ainsi résoudre les problèmes d’insuffisance
de locaux ministériels, l’État de Côte D’Ivoire, a depuis le 27 mars 2020, lancé le projet de
construction de la Tour F. Cette tour sera la plus haute d’Afrique et culminera à 404m dans les
nuages et est prévue pour accueillir plus de trois mille cinq cents (3500) personnes.
Devant l’ampleur de ce projet, le Ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme

(MCLU), en tant que maître d’ouvrage du projet, a sollicité le BNETD en qualité d’assistant
technique au maître d’ouvrage pour le suivi et le contrôle des travaux.
C’est ainsi que nous avons été reçus le 26 juillet 2021 dans le cadre de notre stage d’immersion
par le Département Travaux de Bâtiment (DTB) au sein du BNETD. Affecté sur ce projet pour
une durée de quatre (4) semaines, nous avons travaillé sur le thème « suivi des travaux de
réalisation du radier de la tour F : phase 1 ».
Nous étions donc chargés de suivre les différentes étapes d’exécution du radier. Cependant nous
avons pu participer à des réceptions ainsi qu’à des essais sur le béton et à des réunions de
chantier.
Ce présent rapport structuré en trois parties décrit notre vécu au sein du BNETD. De prime
abord, nous avons la présentation de la structure d’accueil ainsi que celle du projet, ensuite la
description des taches liées à la réalisation de la première phase du radier et enfin une analyse
de notre période de stage au sein de la structure.
En somme, ce stage nous a permis de découvrir le monde professionnel et d’acquérir une

connaissance pratique du terrain notamment en ce qui concerne les fondations et plus
particulièrement le radier.
IX
2020-2021
ABSTRACT
To build the sixth administrative tower and thus solve the problems of insufficient ministerial
offices, the State of Côte d'Ivoire, has since March 27, 2020, launched the project of
construction of the “Tour F”. This tower will be the highest in Africa by rising to 404m in the
clouds and is planned to accommodate more than three thousand five hundred (3500) people.
Given the scope of this project, the ministry of construction, housing, and urban planning, as
project owner, requested the BNETD as technical assistant to the contracting authority for the
monitoring and control of works.
This is how we were received on July 26, 2021, as part of our immersion internship by the
“Départment Travaux Bâtiments” (DTB) within the BNETD. Assigned to this project for a
period of four (4) weeks, we worked on the theme “Follow-up of the works to complete the
“Tour F” concrete foundation slab: step1”.
So, we were responsible for following the various steps in executing the concrete foundation
slab. However, we participated in controls as well as concrete tests and meetings.
This report, structured in three parts, describes our experience within the BNETD. First of all,
we have the presentation of the reception structure as well as that of the project, then the
description of the tasks related to the realization of the first phase of the concrete foundation
slab and finally an analysis of our internship period within the structure.
In short, this internship allowed us to discover the professional world and to acquire a practical
knowledge of the field especially about foundations and more particularly the concrete
foundation slab.
2020-2021
INTRODUCTION GÉNÉRALE
La cité administrative du plateau, selon le plan d’urbanisme directeur était prévue pour
accueillir six (06) tours administratives. Après la construction des cinq (05) premières tours de
1970 à 1984, l’opération a marqué un long temps d’arrêt. Ainsi, la construction de la sixième
tour sera différée.
Aujourd’hui, face à un manque criard d’infrastructures ministérielles, qui perturbe la synergie

dans le travail, la construction de la dernière s’impose alors afin de réduire les dépenses
étatiques en location de bureaux à travers la ville qui ne sont parfois pas bien adaptés aux
besoins des services. C’est dans ce contexte que l’État de Côte d’Ivoire, à travers le ministère
de la construction, du logement et de l’urbanisme, a lancé le chantier de la Tour F, sixième tour
administrative, faisant appel au Bureau National d’Études Techniques et de Développement
(BNETD) pour une mission d’assistance technique au maitre d’ouvrage compte tenu de ses
prouesses dans la gestion de ce type de projet d’envergure.
Le BNETD qui se veut un maillon fort dans le processus de formation de la jeunesse afin
d’assurer la relève d’une Cote d’Ivoire meilleure, accueille ces derniers pour des stages écoles
sur des thèmes d’actualité. Dans la continuité de cette démarche, nous avons été reçus pour un
stage d’immersion de quatre (04) semaines par le DTB du BNETD et affecté sur le projet de la
tour F. Il nous a été demandé le : « Suivi des travaux de réalisation du radier de la tour F :
phase 1 ».
L’objectif recherché par ce stage est entre autres la découverte de la phase pratique du métier
du génie civil, de l’entreprise, son fonctionnement et son organisation ainsi que la préparation
de l’étudiant pour son insertion dans le monde professionnel.
Pour se faire, notre étude s’articulera autour des trois (03) points, à savoir :
• La présentation de la structure d’accueil ainsi que du projet de la Tour F : il s’agira de
présenter le BNETD en donnant son organisation, son fonctionnement, ses missions et
ses objectifs avant de terminer par la présentation du projet de la Tour F sous tous ses
angles ;
• Travaux réalisés : ici, l’on décrira les travaux suivis dans les détails ainsi que notre rôle
joué, les essais réalisés et les réunions suivies ;
• Le bilan du stage : dans cette dernière partie, nous ferons une analyse du stage afin de
ressortir les points positifs et négatifs s’il y a lieu et terminer par des suggestions si
possibles.
2020-2021
PREMIÈRE PARTIE
PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE
D’ACCUEIL ET DU PROJET DE LA TOUR F.
2020-2021
CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL
I. GÉNÉRALITÉS SUR LE BNETD

I.1. Historique et statut juridique du BNETD
Au lendemain de l’indépendance, l’État ivoirien, dans le but de se doter de moyens de
conception pour stimuler et coordonner son développement, créa dans le domaine des études,
le Bureau National d’Études Techniques et de Développement (BNETD) par décret le 31
juillet 1964. Ce Bureau ne deviendra opérationnel qu’en 1966 et en 1977 il disparut suite au
remaniement ministériel ou apparaissait un nouveau ministère celui des Travaux Publics,
des Transports, de la Construction et de l’Urbanisme qui mit en place deux structures :
- Le Bureau Central d’Étude Technique (BCET) né des cendres du BNETD, il devait
assurer les mêmes objectifs
- La Direction et Contrôle des Grands Travaux (DCGTX) qui finalement donna la
mouture définitive de l’actuel BNETD.
C’est ainsi que fut créée, par décret N°78-660 du 04 aout 1978, la DCGTx sous la forme
d’un établissement public à caractère administratif. Le décret N°94-508 du 14 septembre
1994 transforme la DCGTx en société d’État compte tenu de la diversité de ses interventions
et l’élargissement de son champ d’action. Le 14 septembre 1996, a été signé le décret N°96-
676 portant changement de dénomination de la DCGTx, et le plaçant sous la tutelle de la
primature.
Dès lors, la DCGTx devient BNETD et grâce à une vaste expérience acquise au fil du temps et
une expertise solide dans la réalisation des études et le contrôle des projets d’intérêt public, le
BNETD se positionne aujourd’hui comme l’instrument essentiel et privilégié en matière
d’assistance, de conseil et de maitrise d’œuvre des grands projets d’investissement, avec pour
vocation de fournir un appui central en matière de programmation et de choix des
investissements et également d’assurer la gestion d’une base de données techniques,
économiques et financières nationales.
Depuis sa création jusqu’à ce jour, le BNETD a connu à sa tête sept (07) Directeurs Généraux:
- De septembre 1978 à juillet 1992 : Antoine CESAREO ;
- De juillet 1992 à avril 1994 : Philippe SEREY-EIFFEL ;
- D’avril 1994 à février 1999 : Tidjane THIAM ;
- De février 1999 à novembre 2000 : ADOU Antoine ;
- De novembre 2000 à avril 2011 : Ahoua DON MELLO ;
- D’avril 2011 à décembre 2015 : Pascal KRA KOFFI ;
- Et enfin depuis le 22 décembre 2015 : M. Kinapara COULIBALY.
Depuis 2004, le BNETD est le maillon d’une chaîne d’expertises africaines qui bâtit, pense et
réalise le développement de l’Afrique. Pour atteindre son objectif et être plus efficace, le bureau
internationalise ses activités. Le BNETD intervient ainsi depuis quelques années en Guinée
2020-2021
Conakry, au Bénin, au Burkina Faso, au Mali, au Togo, en Guinée Équatoriale, au Gabon, au

Congo Brazzaville, en Centrafrique, au Libéria, Tchad, etc.
Sur le plan juridique, le BNETD est aujourd’hui une société d’État au capital social de
2.000.000.000 de francs CFA, régie par le décret n°94-508 du 14 Septembre 1994, tel que
modifié par le décret n°96-676 du 4 Septembre 1996, la loi n° 97-519 du 4 Septembre 1997 et
l’ensemble des dispositions applicables du traité de l’OHADA.
I.2. Situation géographique

Il existe dans plusieurs grandes villes de la Côte d’Ivoire une représentation du BNETD. Il faut
cependant noter que le siège général est situé à Abidjan dans la commune de Cocody, sur le
boulevard Hassan II en bordure de la lagune Ebrié, non loin du Sofitel Hôtel Ivoire.
Figure 1:Géolocalisation du siège du BNETD (source : Google maps)
I.3. Objectifs et moyens

Le BNETD a été créé afin d’accompagner le gouvernement ivoirien dans l’identification, la
conception et le contrôle de la mise en œuvre des grands projets de développement. Au fil des
années, il a acquis une notoriété sur le plan national et international avec un portefeuille de
clients diversifiés. Pour contribuer de façon optimale au nouveau Plan National de
Développement (PND II) de la Côte d’Ivoire et devenir ce pôle d’expertise de haut niveau, le
BNETD s’est fixé des objectifs à savoir :
➢ Opérationnalisation de l’émergence : Aligner les activités prioritaires du BNETD sur

les objectifs de l’émergence de la Côte d’Ivoire ;
➢ Excellence opérationnelle : Améliorer la réactivité et l’efficience du BNETD ;
2020-2021
➢ Innovation pour l’émergence : Faire de l’innovation un levier pour accélérer l’atteinte

des objectifs nationaux ;
➢ Force spéciale du développement : Renforcer les ressources humaines et techniques
pour redevenir un pôle d’excellence ;
➢ Rentabilité et pérennité : Poser les fondations d’une institution pérenne.
➢ La décentralisation des responsabilités au sein de son administration et
l’accroissement de son autonomie de gestion ;
➢ Le développement d’activités génératrices de revenus ;
➢ La bonne maîtrise des coûts et délais dans l’exécution des ouvrages ;
➢ L’exploitation des synergies en son sein.
Le BNETD est une entreprise dont les ressources humaines constituent l'actif principal sur
lequel il s'appuie pour réaliser sa mission. Il dispose d’un effectif total de plus 1350 agents dont
509 cadres de haut niveau (docteurs, ingénieurs…) et 252 Techniciens Supérieurs.
I.4. Missions et domaines d’intervention

Dans le cadre général de son fonctionnement, et dans le souci de répondre avec rigueur et
efficacité aux besoins de ses clients, le BNETD a depuis toujours structuré ses activités en
quatre missions principales.
• Mission de suivi et de contrôle
Le BNETD est chargé de réaliser le contrôle des projets d’intérêt public en vue de maitriser
les coûts, la qualité et les délais. En effet, il s’agit de missions ponctuelles de durée variable
pouvant aller jusqu’au détachement d’experts. Ces grandes missions peuvent être :
➢ Le contrôle de l’exécution des projets en qualité de maître d’œuvre des investissements;
➢ L’appui à la mise en œuvre des investissements ;
➢ La collecte, le traitement, l’analyse et la diffusion des informations techniques ;
➢ L’assistance-conseil aux structures publiques et investissement publics ;
➢ L’identification et la mise en œuvre d’actions correctrices sur les investissements publics;
➢ La mise en œuvre des normes et méthodologies permanentes pour optimiser
l’organisation et le fonctionnement de l’administration ;
➢ Le développement des compétences de haut niveau dans les secteurs publics ; etc.
2020-2021
• Mission de conception
Il s’agit de la réalisation de diverses études. Une fois la décision d’investir prise par le client,
il faut exécuter l’ensemble des études permettant de préciser les éléments, élaborer un
programme de réalisation, et gérer les dossiers d’appel d’offre.
• Mission d’assistance et conseil
Le BNETD intervient sur demande pour apporter son expertise en tant que conseil technique
en vue d’une décision importante à prendre dans le cadre d’un investissement.
• Mission d’étude
Le BNETD est chargé de réaliser les études des projets d’intérêt public en vue de maitriser les
couts, la qualité et les délais.
Le BNETD a largement contribué à réaliser le développement de la Côte d’Ivoire. Spécialisé

dans la planification du développement, l’amélioration de l’efficacité des études et du contrôle
des travaux ainsi que la rationalisation des investissements, le BNETD intervient dans les
secteurs du développement notamment, les infrastructures et transports, l’agriculture et le
développement rural, l’environnement, l’énergie et l’hydraulique , l’urbanisme et le
développement territorial, l’information géographique et du numérique , les finances et
comptabilités , les marchés et affaires juridiques, les innovations et le développement de projet,
l’industrie, l’énergie et les mines, la construction et les équipements publics , la communication
et le marketing.
II. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU BNETD

En sa qualité de bureau-conseil du gouvernement et maître d’œuvre des grands projets de
développement, le BNETD a adapté son organisation interne à son plan stratégique.
La haute direction du BNETD est composée des entités suivantes :
-Un conseil d’administration -Des directeurs
-Une direction générale -Des conseillers techniques
-Un secrétariat général -Des antennes régionales
-Un collège d’inspecteurs -Des chargés de missions
-Des conseillers spéciaux
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II.1. Conseil d’administration

C’est l’organe suprême du BNETD établi par décret le 03 Juin 2014. Il est composé de onze
(11) membres dont neuf (09) issus des ministères techniques. Sa présidence est assurée par M.
Samba COULIBALY, représentant du Président de la République.
II.2. Direction Générale
La Direction Générale, incarnée par M. Kinapara COULIBALY, est l'organe dirigeant du
BNETD. À ce titre, elle doit animer les activités, assurer la mise en œuvre et le suivi de la
politique de développement de celui-ci.
Ainsi, le Directeur Général représente la société dans ses rapports avec les tiers. Ses attributions
sont déterminées tant par les statuts de la société que par les résolutions du Conseil
d'Administration. Ainsi, il est chargé de : coordonner toutes les activités du BNETD,
principalement celles des différents départements, coordonner et suivre la gestion
administrative, financière et technique , représenter le BNETD dans tous les actes administratifs
et juridiques, nommer, contrôler, motiver et sanctionner le personnel (à l'exception du Directeur
Général Adjoint), informer la tutelle (Présidence, Primature et Ministères Techniques) des
activités (projets réalisés et évolution des projets en cours) dans le cadre de l'assistance au
gouvernement , définir l'organisation des services et en suivre l'évolution en fonction des
objectifs, rendre compte au Conseil d'Administration , déléguer des pouvoirs à ses
collaborateurs, négocier les marchés publics et internationaux, assurer l'analyse stratégique
pour l'international (risques pays, réglementation, marchés, ...), suivre les indicateurs de
performances (tableaux de bord) de l'entreprise dans les domaines d'activités et décider des
adaptations nécessaires, assister le Gouvernement dans la conception et la mise en œuvre de sa
politique de promotion des grands projets d'investissement et de développement.
II.3. Secrétariat Général

Le secrétaire général M. Guy Claude Richard NIANGO est nommé par le Directeur Général et
placé sous son autorité.
II.4. Autres entités

Outre ces trois (03) éléments à caractère principal cités précédemment, nous avons également :
• Le collège d'inspecteurs
Les Inspecteurs ont pour mission de conduire toute activité à la demande du Directeur Général
et lui rendre compte par la suite.
• Les conseillers spéciaux
Ils assistent la Direction Générale dans les prises de décisions.
2020-2021
• Les directeurs
Nommés par le conseil d’administration, ils définissent les stratégies globales du
fonctionnement de l’entreprise à court et moyen termes. Ils ont pour mission de gérer l’activité
commerciale, technique et technologique de leurs départements.
• Les conseillers techniques
Les conseillers techniques sont spécialisés chacun, dans un domaine précis. Ils sont chargés
d'examiner tout dossier relevant de leurs champs de compétence. Ils soumettent les suggestions,
propositions et avis à la décision du Directeur Général. Celui-ci définit les attributions en
fonction des domaines d'intervention et des objectifs du BNETD.
Le BNETD est subdivisé en pôles, Départements et services. Une mission bien déterminée est
assignée à chacune de ces entités qui possèdent les compétences requises pour réaliser les
objectifs du Bureau.
Les pôles du BNETD sont au nombre de quatre (04) et comprennent :
• Le pôle Transports, Infrastructures et Environnement ;
• Le pôle Bâtiment et Développement Territorial ;
• Le pôle Agriculture, information Géographique et Numérique ;
• Le pôle Innovation et Développement International.
Les Départements du BNETD, au nombre de seize (16) peuvent être classés en deux (02) grands
groupes qui sont les Départements d’appuis et les Département d’opération.
Concernant les départements d’appuis nous avons :
• Le Département Logistique et Systèmes d’information (DLSI) ;
• Le Département Marchés et Affaires Juridiques (DMAI) ;
• Le Département Contrôle Interne et Audit (DCIA) ;
• Le Département Finances et Comptabilités (DFC) ;
• Le Département Ressources Humaines (DRH).
Quant aux départements opérationnels ce sont :
• Le Département Études de Transports et Infrastructures (DETI) ;
• Le Département Travaux d’Infrastructures de Transports (DTIT) ;
• Le Département Environnement, Énergies, et hydraulique (DEHI) ;
• Le Département Urbanisme et Développement Territorial (DUDT) ;
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• Le Département Études de Bâtiments (DEB) ;

• Le Département Travaux de Bâtiment (DTB) ;
• Le Département Information Géographique et Numérique (DIGN) ;
• Le Département Agriculture et Développement Rural (DADR) ;
• Le Département Innovations et Développement de Projet (DIDP) ;
• Le Département Économie, Finances et Industrialisation (DEFI).
Chaque Département regroupe en son sein plusieurs services. En ce qui nous concerne, nous
avons effectué nos quatre (04) semaines sous la Direction du Département des Travaux de
Bâtiments (DTB) pour le suivi de la réalisation du radier de la Tour F.
Organigramme du BNETD
Figure 2: Organigramme du BNETD
Source : Direction Générale
2020-2021
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2020-2021
III. PRÉSENTATION DU DÉPARTEMENT TRAVAUX DE

BÂTIMENTS (DTB)
Avec à sa tête M. NOUFÉ Alphonse, le DTB est l’un des secteurs d’activité du Pôle Bâtiment
et Aménagement Territorial.
III.1. Mission
Le DTB a pour mission principale la réalisation de toutes activités de contrôle et de suivi des
travaux de réalisation des bâtiments (réhabilitation et construction neuves) et programmes
associés. En d’autres termes, le Département Travaux de Bâtiments :
- Assiste et conseille le gouvernement ivoirien, les bailleurs de fonds et autres maîtres
d’ouvrage dans la maîtrise d’œuvre des travaux de bâtiments ;
- Assure le contrôle et le suivi des travaux de bâtiments en vue du respect de la qualité,
du coût et des délais ;
- Assiste et conseille les maitres d’ouvrage pour la définition de programmes de projets
de construction.
- Élabore et/ou contrôle des études techniques.
- Élabore des dossiers architecturaux de consultation.
- Réalise des expertises immobilières.
III.2. Domaines d’activité du DTB

Les domaines d’activités du DTB sont au nombre de trois (03). Ce sont :
- Le contrôle de l’exécution des travaux de bâtiments (réhabilitation et constructions
neuves) et programmes sectoriels (Santé, Éducation, etc…) ;
- La direction et le contrôle de travaux de bâtiments en vue du respect de la conformité,
du coût et des délais d’exécution ;
- L’assistance et le conseil aux Maîtres d’Ouvrage dans la réalisation de leurs projets.
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2020-2021
CHAPITRE 2 : PRÉSENTATION DU PROJET DE LA TOUR F
I. GÉNÉRALITÉS SUR LE PROJET

I.1. Contexte et objectifs du projet
Le projet de création d’une cité administrative à Abidjan, initié au lendemain de
l’indépendance, prévoyait la construction de six (06) tours afin de rassembler sur un même site
la grande partie des administrations de l’État. Après la construction des cinq premières tours :
A et B de 1970 à 1977 s’élevant à 70 m de hauteur, C, D et E jusqu’en 1984 (C, E culminant
chacune à 100 m tandis que la D culmine à 120m), l’État ivoirien n’a pu achever cette vision
par la construction de la sixième.
Les difficultés rencontrées par les administrations et structures d’État de plus en plus
grandissantes, notamment un manque de locaux induisant une location partout dans la ville de
locaux (qui ne sont pas toujours bien adaptés aux besoins des services, et repartis en divers
endroits de la ville, ce qui entrave leur synergie, nuit au bon fonctionnement et pose des
problèmes de transport) sur plusieurs années par l’État ivoirien, ont poussé ce dernier à la
construction de la dernière tour car cette situation pesait lourdement sur son budget.
I.2. Localisation
Cette nouvelle tour sera située entre l’Avenue de la Gendarmerie et le Boulevard de la
République, non loin des tours A, B et E conformément au plan de la figure ci-après sur une
superficie d’environ 1,3 hectare.
Figure 3: Géolocalisation du site de la tour F (source : Google earth)
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2020-2021
I.3. Description du projet et consistance des travaux

Le projet consiste en une tour de grande hauteur, qui sera la plus haute tour d’Afrique, destinée
à accueillir entre autres : des services administratifs, des bureaux, un auditorium, des espaces
destinés aux cérémonies protocolaires et médiatiques. La tour F classée parmi les Immeubles
de Très Grande Hauteur (ITGH) sera une première en Afrique. Avec une emprise au sol de
1100 m2, elle culminera à 404 m à la date d’échéance prévue le 27mars 2025, soit cinq (05)
années de travaux.
Le projet est constitué de deux parties distinctes comme suit :
• LA TOUR :
- Structure en béton armé et en acier ;
- 333m + une flèche de 71m, soit un total de 404m ;
- Un auditorium au niveau N04 de la tour de 200 places ;
- Un ensemble de bureaux sur 61 étages ;
- Un espace de réception de grande hauteur au N66 ;
- Des étages médiatiques avec amphithéâtres aux étages N69 à N72 ;
- Des niveaux techniques ;
- Une lanterne du niveau N73 au sommet ;
- Une flèche de 71m à partir du niveau N76 ;
- Une zone de locaux techniques, réserves et archives aux niveaux N02 et N03 sous
l’emprise de la tour.
• Le Parking et les Bâtiments Annexes :
- Structure en béton armé ;
- Une surface totale brute d’environ 47.400 m2 ;
- Un Parking de 723 places sur 3 niveaux (N01, N02, N03) en dehors de l’emprise de la
tour ;
- Un restaurant inter-entreprises (RIE) au niveau N01 ;
- Des réserves et archives au niveau N02 ;
- Une salle des fêtes à côté de la tour au niveau N0 ;
- Une dalle de rez-Jardin.
Le tout est desservi par quatre (04) batteries d’ascenseurs totalisant dix-neuf (19) cabines et
deux (02) monte-charges.
Cette prouesse architecturale a une géométrie symétrique, à l’image d’un masque africain. La
façade est constituée d’une double peau présentant des facettes inclinées en dévers (vers
l’intérieur et vers l’extérieur). Les deux façades sont reliées entre elles par des bielles, et une
coursive d’entretien fait le tour de chaque étage entre les deux. Les arêtes de la peau vitrée
extérieure sont mises en valeur par des bandes noires en creux, le reste de la peau est lisse. Les
36000 m2 de vitrage rappellent les tissus africains par des bandes inclinées blanches
réfléchissantes qui contrastent avec les bandes traitées en vitrage aux tons bleutés permettant
d’obtenir une surface à l’aspect non uniforme. La toiture est constituée d’un grand pan incliné
vitré posé sur charpente métallique. La nuit, l’édifice est mis en lumière, telle une torche
jaillissante du cœur du Plateau.
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Figure 4: La Tour F modélisée en 3D
Figure 5: Coupe longitudinale de la Tour F

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2020-2021
La construction de la Tour F a un coût de réalisation de 274. 940 .444. 829 TTC ; reparti comme
suit :
- 259. 554 .994.102 CFA TTC ; pour les travaux hors fondations spéciales ;
- 15 .385 .450 .727 CFA TTC ; pour les travaux de fondations spéciales.
Le financement de ce projet est officiellement assuré par PFO et sa réalisation s’étend sur une
durée de 60 mois.
L’édifice est conçu pour accueillir plus de trois mille cinq cents (3500) personnes.
II. LES INTERVENANTS

Plusieurs entreprises collaborent sur le chantier de la Tour F afin de voir sortir de terre ce joyau
architectural. Ce sont :
II.1. Le Maitre d’Ouvrage
Le maître d’ouvrage est la personne physique ou morale, publique ou privée, pour laquelle sont
réalisés les travaux. Commanditaire du projet, c'est lui qui définit le cahier des charges et par
conséquent les besoins, le budget, le calendrier prévisionnel ainsi que les objectifs à atteindre.
Donneur d'ordre, il suit le projet durant toute sa réalisation, il est le dernier à intervenir si besoin
lors de la réception, puisqu'il en est à la fois le pilote et le propriétaire. Dans notre cas il s’agit
du Ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme (MCLU).
II.2. Assistant Technique au Maitre d’Ouvrage

L'assistant technique au maître d'ouvrage est un professionnel du domaine. Il a pour mission
d'aider le maître d'ouvrage à définir, piloter et exploiter le projet. Il joue un rôle de conseil et,
ou d'assistance, et de proposition, le décideur restant le maître d'ouvrage. Il facilite la
coordination de projet et permet au maître d'ouvrage de remplir pleinement ses obligations au
titre de la gestion du projet en réalisant une mission d'assistance à maîtrise d'ouvrage. Il est
amené à réaliser l'interface entre le maître d'ouvrage et le maître d'œuvre.
Le BNETD, structure qui a à son actif une longue expérience d’appui et de conseils techniques,
a été désigné par l’État de Côte d’Ivoire en tant qu’Assistant Technique au Maître d’Ouvrage
(ATMO) pour le suivi et le contrôle des travaux.
Ainsi, il s’est vu confier les missions suivantes :
- La préparation des ordres de service ;
- La gestion financière du marché de conception-réalisation ;
- L’établissement des constats ;
- Le suivi du délai d’exécution ;
- L’application des pénalités le cas échéant ;
- Les modifications éventuelles apportées aux dispositions contractuelles ;
- L’assistance aux opérations de réception ;
- Et toute autre mission que le maître d’ouvrage voudrait bien lui confier.
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2020-2021
II.3. L’architecte
L’architecte est la personne physique qui, en raison de sa compétence technique, est chargée
par le maître d’ouvrage de la conception, de l’élaboration et de la conformité architecturale,
technique et économique du projet objet du marché. Il a ainsi le rôle de : réaliser les études
d’esquisse, d’avant-projet et de projet, d’assister le maitre d’ouvrage pour la passation du
contrat de travaux, de réaliser les études d’exécution de la maitrise d’œuvre, de diriger
l’exécution du contrat de travaux, d’assurer l’ordonnancement, le pilotage et la coordination du
chantier et d’assister le maitre d’ouvrage lors des opérations de réception ainsi que pendant la
période de garantie de parfait achèvement. Sur ce projet, l’architecte est Pierre FAKHOURY.
II.4. L’opérateur
Dans le secteur du BTP, l’entreprise générale est perçue comme une « entreprise exerçant, une
ou plusieurs des spécialités de la construction ». L’entreprise générale peut, à l’aide de sous-
traitants, exécuter la construction ou la rénovation d’un projet, uniquement dans un marché
unique. Dans le processus d’un appel d’offres l’entreprise générale peut être contactée par un
maître d’ouvrage mais également par un maître d’œuvre. L’entreprise générale est une structure
en charge de cinq (05) grandes missions au cours d’un projet de construction. Sa première
mission est d’effectuer un appel d’offres afin de trouver différents artisans/ sous-traitants en
charge de différents corps d’états. Deuxièmement, elle doit prendre en charge les lots ou
seulement une partie sous les ordres d’un maître d’œuvre ou conducteur de travaux si ce dernier
n’est pas disponible. La troisième mission de l’entreprise générale est d’être responsable du
projet de construction. Ce qui signifie qu’elle a pour charge la coordination des travaux,
l’utilisation des matériaux, les études techniques et logistiques, les défaillances des sous-
traitants ainsi que le respect des délais et prix prévu au contrat. Elle est également responsable
de la qualité de l’ouvrage. Enfin sa dernière et cinquième mission est d’assurer la livraison de
cet ouvrage.
Sur le projet de la Tour F, l’opérateur était PFO Africa-CI.
II.5. Le Bureau de Contrôle Technique

Le Bureau de Contrôle Technique est une entreprise dont la mission est la prévention des
risques techniques liés à la réalisation d’ouvrages. Aussi appelée Coordonnateur Sécurité et
Protection de la Santé (CSPS), l’entreprise assite à ce titre le maître d’ouvrage dans son projet
de construction en procédant à des contrôles techniques de différentes natures et suivant les
besoins. Lorsqu’il effectue ces vérifications, le contrôleur s’assure du respect des règles de
construction lors de la phase de conception des ouvrages mais aussi pendant le suivi des travaux
ou après leur achèvement. Dans notre cas, le contrôle est assuré par la Société de Contrôle
Technique et d'Expertise de la Construction (SOCOTEC).
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2020-2021
II.6. Les Entreprises Exécutantes

Pour les barrettes de fondations, PFO Africa-CI a fait appel à Spie Batignolles Fondations
(SBF).
Quant à la réalisation du radier et de la superstructure, PFO Africa-CI a fait confiance à BESIX
Group SA.
Il faut aussi noter que ces entreprises ont sous-traité certains travaux avec d’autres entreprises.
Les travaux menés par BESIX ont débuté en juillet, avec le lancement des travaux de gros
œuvre sur base des fondations existantes.
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DEUXIÈME PARTIE :
TRAVAUX RÉALISÉS
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CHAPITRE 1 : ÉTAT DES LIEUX.
À notre arrivée le lundi 26 juillet 2021, le chantier était à sa phase 2 concernant les fondations
spéciales.
Le système de fondations de la tour est composé d’un radier général de forme hexagonale de
3.5 m d’épaisseur, de surface totale 1100m² et de volume total 3850 m3. Il est posé sur soixante-
dix (70) barrettes de 1.52 x 2.80 m de section. Le radier reprend les charges de la tour, et les
transfère aux fondations profondes (barrettes).
Figure 6: Radier reposant sur les barrettes
I. ÉTAT DES LIEUX INSTALLATIONS DE CHANTIER

À notre arrivée, le chantier étant engagé, les différentes installations nécessaires à sa bonne
conduite étaient présentes. Ce sont :
- Une base vie composée de : bureaux en conteneurs préfabriqués pour les différentes
entreprises présentes sur le chantier, salle de réunion, toilettes et vestiaires, parking ;
Photo 1: Base vie installée par PFO pendant la réhabilitation des tours A et B
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Photo 2 : Vestiaires et toilettes ouvriers installés par PFO
- Des zones de stockage et d’assemblage du matériel ;
Photo 3: Zones de stockage des aciers et d’assemblage des panneaux de coffrage peri vario gt 24
- Un site annexe destiné à abriter la nouvelle base vie du chantier après délocalisation
de la première qui laissera la place à la centrale à Béton.
+-
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Photo 4: Installations de la nouvelle base vie réalisée par BESIX CI
NB : il faut noter qu’après le départ de SBF, le chantier a connu quelques modifications dues à
l’installation de BESIX CI, mais dans l’ensemble les mêmes installations ont demeuré.
II. ÉTAT DES LIEUX TRAVAUX EFFECTUÉS

Après la phase 1 de démolitions et de terrassements, la place a été laissée à la réalisation des
fondations. Cette opération était subdivisée en deux étapes : la réalisation des barrettes et celle
du radier. En tout soixante-dix (70) barrettes réparties en trois (03) classes A, B et C ont été
réalisées : les barrettes de classe A au nombre de 59, de 59.20m de profondeur, les barrettes de
type B au nombre de 8, de 64.20m de profondeur et les barrettes de classe C au nombre de 3,
de profondeur 59.20m.
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Figure 7: Plan des barrettes
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L’opération de réalisation des barrettes réalisée par SBF se termine selon le contrat du marché
par la mise à niveau voulu pour la réalisation du radier. On effectue alors un recepage, opération
qui consiste à ôter le mauvais béton (béton mélangé à la boue lors du bétonnage et qui remonte
en surface) au-dessus des barrettes, d’une longueur de 1,44m pour les barrettes A et B et d’une
longueur de 3,14m pour les barrettes C. On obtient donc finalement des barrettes A de 57,76m
de profondeur, des barrettes B de 62,76m de profondeur et des barrettes C de 56,06m de
profondeur.
Photo 5: vue de dessus du chantier à notre arrivée
III. ÉTAT DES LIEUX DE LA SÉCURITÉ

La sécurité, selon le contrat du marché est assurée par l’entreprise réalisant les travaux. À notre
arrivée, la société SBF, responsable de la réalisation des barrettes se chargeait également de la
sécurité sur toute l’étendue du site de construction. Elle a engagé la société de gardiennage CIS
pour assurer la protection du site de construction jours et nuits en filtrant les entrées et sorties.
Quant à la sécurité sur les surfaces de travail proprement dite, elle était marquée par le port des
EPI par tous les travailleurs et visiteurs. Il faut aussi noter la présence de garde-corps aux
alentours du talus, talus qui, pour éviter tout effondrement a été recouvert d’une bâche
imperméable empêchant ainsi l’eau d’emporter la terre. La zone de circulation donnant accès à
l’espace de travail a été séparée par un filet fluorescent en passage piétonne et passage machine.
Les barres de fer des barrettes étaient recouvertes de gaine de protection et de bouchons pour
éviter toute blessure. Au pied de talus, des rigoles ont été réalisées afin faciliter la circulation
de l’eau en cas de pluie.
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Barres de protection
Filet fluorescent
Photo 6: Mesures de sécurité
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CHAPITRE 2 : SUIVI DES TRAVAUX DE RÉALISATION DE LA

PREMIÈRE PHASE DU RADIER.
Les différentes contraintes ont amené le bureau d’études GREISCH à la conclusion que réaliser
le radier de manière horizontale, en trois couches de 1,2m ; 0,9m et 1,4m était la meilleure
solution.
La période de notre stage, ne coïncidant qu’avec les opérations de réalisation de la première
couche, nous ne présenterons que ces opérations dans les lignes suivantes dans leur ordre de
réalisation.
I. TRAVAUX PRÉALABLES À LA RÉALISATION DU RADIER

I.1. Opération de Recépage des têtes de barrette
L’opération de recépage consiste à éliminer la partie supérieure du béton pollué suite à un
mélange boue-béton pendant le bétonnage. Par cette opération d’élimination, on obtient alors
du béton sain en partie supérieure permettant ainsi l’adhérence parfaite entre le béton de barrette
et celui du futur radier. Les barrettes sont réalisées depuis une plateforme située à la cote +20.80
NGCI. Le niveau théorique du béton des barrettes devra être (après recépage) à la cote +19.36
NGCI, soit un dénivelé de 1,44 m (à l’exception des barrettes de types C situées sous les cuves
d’ascenseurs, qui auront un niveau à +17.66 NGCI, soit un dénivelé de 3,14 m) ; cela signifie
que le recépage des barrettes en général doit être de 1,44 m et celui des barrettes de type C
devra être de 3,14 m.
➢ Moyens matériel et personnel
Le matériel nécessaire à la réalisation du recépage est le suivant :
- Une pelle Hitachi 255 équipée d’un brise-roche ;
- Deux camions pour l’évacuation des déchets de recépage ;
- Deux marteaux-piqueurs ;
- Un compresseur ;
- Un niveau et une mire.
Quant à la main d’œuvre, l’opération a été réalisée par une entreprise sous-traitante (SIFA-CI),
le personnel affecté à la tâche se présente comme suit :
- Un opérateur de pelle ;
- Un chef d’équipe ;
- Un topographe et son aide ;
- Un mécanicien, responsable du bon fonctionnement des machines ;
- Deux chauffeurs de camion ;
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- Quatre opérateurs marteaux-piqueurs ;

- Quatre ouvriers.
L’opération en phase réalisation répond à une méthodologie : d’abord on a la démolition des
murettes-guides ayant préalablement servi de coffrage au forage des barrettes. Elle est faite à
l’aide du brise-roche monter sur la pelle. Ensuite les déblais issus de la démolition des murettes-
guides sont évacués par le biais des camions présents sur le site.
Enfin le recépage des barrettes est ainsi réalisé en deux étapes principales :
➢ Démolition à l’aide de brise roche jusqu’à 80 cm au-dessus de la cote théorique de
recépage ;
➢ Démolition des 20 cm restants à l’aide de marteaux-piqueurs alimentés par un
compresseur ; afin d’éviter toute microfissure sur les têtes de barrettes.
Ainsi, l’on pourra voir à nu les aciers en attente de 1.20 m du ferraillage des barrettes, sur
lesquels viendra reposer le ferraillage du radier général.
Quatre (04) jours après notre arrivée, l’opération de recepage était terminée.
Photo 7: Brise-roche hydraulique
Photo 8: marteau-piqueur et mire

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I.2. Terrassement de la plateforme

Le terrassement est le travail consistant à déplacer des quantités importantes de matériaux donc
entraine des modifications significatives sur la topographie et le paysage du site. Elle peut être
un déblai comme un remblai.
➢ Terrassement hors fosses : dans le cas espèce, le terrassement est une opération de déblai
afin que la surface de la plate-forme soit à la même cote ou soit à la cote projet +19.6
NGCI. L’opération est réalisée par une pelle hydraulique, une chargeuse avec des
camions benne. La chargeuse ou la pelle décaisse le sable argileux rougeâtre et forme
des tas de terre tout autour. Ensuite les camions benne sont chargés une fois qu’on a le
décaissé suffisant. Les camions chargés dans l’excavation remontent la rampe d’accès
et déversent leur contenu dans la zone de dépôt provisoire (zone Est de la plate-forme).
Le tas de déblai dans la zone de dépôt provisoire est ensuite évacué pendant la nuit à la
décharge. La cote des travaux est contrôlée par un topographe à l’aide d’un niveau et
d’une mire.
Photo 9: pelle mécanique hydraulique et camion benne
➢ Terrassement des fosses

La même procédure est appliquée pour le terrassement des fosses 1 et 2.
À la suite du terrassement, un compactage de l’ensemble de la plate-forme a été réalisé avec
le rouleau compacteur.
Il a fallu deux (02) jours avec un effectif d’environ quinze (15) travailleurs pour accomplir les
différents terrassements.
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Figure 8: indication des fosses ascenseurs
Photo 10: terrassement fosse ascenseurs 1
I.3. Traitement anti-termites

À la suite du compactage, un traitement du sol à l’anti-termites de type Pyrymax 480EC a été
effectué. En effet pour lutter contre les termites, l’on a pulvérisé la surface du radier avec du
pyrymax qui est un produit toxique. Le produit utilisé a été dilué dans 100L d’eau pour 1 L de
pyrymax. Pour lutter contre l’exposition au produit, la pulvérisation s’effectuait à partir de
17h30 après la descente des ouvriers et l’agent qui manipule l’atomiseur porte une combinaison
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de protection évitant tout contact du produit avec sa peau et tout inhalation du produit. Cette
opération a duré environ 1heure et trente (30) minutes.
Photo 11: pulvérisation du produit anti-termites
I.4. Pose du film polyane et béton de propreté

Après pulvérisation du produit anti-termites, le film polyane a été posé. Appelé aussi bâche
polyéthylène, le film polyane sert d’isolation en créant une couche imperméable entre le béton
et le sol sous-jacent. La surface des barrettes n’a pas été couvert par le film polyane dans la
mesure où le béton de propreté à disposer n’est pas de même caractéristiques que le béton du
radier qui doit adhérer avec le béton des barrettes. Ainsi, un coffrage de 10 cm a été réalisé en
périphérie de la surface du radier de même qu’au droit des barrettes. Le coffrage est réalisé avec
du chevron 4x5 superposé. Afin de respecter l’épaisseur du béton de propreté, des piquets ont
été enfoncés dans le sol de sorte que la partie supérieure fasse 10 cm. Pour cela, une station
totale a été utilisée. Le béton de propreté a été exécuté sur le film polyane, l’objectif étant
d’avoir une surface plane, propre et rigide pour la suite des travaux. Il a été coulé grâce à une
pompe à béton, des brouettes et des pelles. Cette opération a duré deux (02) jours et a nécessité
une trentaine d’ouvriers.
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Photo 12 : pose du film polyane
Photo 13: coulage du béton de propreté
Photo 14: coulage du béton de propreté fosse ascenseurs 29
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Après séchage du béton, les barrettes ont été décoffrées.
Photo 15: barrettes décoffrées
II. RÉALISATION DE LA PREMIÈRE PHASE DU RADIER

II.1. Ferraillage du radier : première phase
Le ferraillage total du radier avoisine les 600 tonnes et la première phase à elle seule représente
les ¾ du ferraillage. Ainsi avant la pose du ferraillage, l’on a procédé à la mise en place des
cales à béton préfabriquées de dimension 35x70mm.
Photo 16:cales à béton de 7cm de hauteur et de 3,5cm de largeur
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Après la pose des cales à béton espacées de 1m, les 450 tonnes d’acier préalablement façonné
et livré par la SOTACI sur le site sont disposées sur toute la surface suivant onze (11) lits.
Il faut souligner que sur les 11 lits d’aciers à disposer, nous n’avons suivi que la pose de sept
(07) lits compte tenu de la durée du stage.
La répartition des aciers répond à la distribution des charges. Ainsi, dans les zones moins
chargées on se limite à trois (03) ou quatre (04) lits et les onze (11) lits pour les zones à forte
charge. Les aciers à disposer étaient des HA32 espacés de 15cm entre axe avec pour longueur
de recouvrement 1.73m.
Moyennant cinquante (50) à soixante (60) ouvriers ferrailleurs et deux grues mobiles, les sept
(07) lits ont été disposés en vingt (20) jours conforment au plan.
Tous les aciers et toutes les barres pré-coupées étaient identifiés à l’aide d’étiquettes sur
lesquelles était indiqués le numéro du plan correspondant et le repère de la barre.
Compte tenu de la hauteur du béton, et du mécanisme de vibration de ce dernier, des chaises
d’une hauteur de quatre-vingts (80) cm en HA20 ont été disposées sur toute la surface afin de
supporter le treillis soudé qui servira d’appuis lors du bétonnage.
Des épingles de diamètre 25mm et espacés de 50 cm dans les deux directions du plan, servant
à relier les ferraillages des couches 1 et 3 dans les zones plus chargées ont également été placées.
Photo 17: pose du premier lit
Photo 18: pose du deuxième lit

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Photo 19: pose des épingles
Photo 20: pose du troisième

lit
Photo 21: pose des chaises
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II.2. Coffrage en maçonnerie et ferraillage des fosses ascenseurs

➢ Coffrage en maçonnerie
À la suite de la pose du béton de propreté dans les fosses, un coffrage en maçonnerie a été
installé autour des fosses ascenseurs sur ledit béton, pour servir de coffrage perdu des dalles de
fosses. Les agglos utilisées étaient des agglos industriels de dimension 20x20x50cm pleins.
Photo 22:début de coffrage fosse 1
Photo 23:fin coffrage fosse 1
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Photo 24:début coffrage fosse 2
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Photo 25: Fin du coffrage fosse 2

Un compactage par couche de 30 cm était prévu au droit du coffrage perdu après le montage
du mur. Cependant l’espace assez restreint n’a pas facilité cette tâche. BESIX a juste procédé
au remplissage avec les déblais de terrassement. Toute l’opération de coffrage a nécessité
quinze (15) ouvriers et a pris trois (03) jours.
Photo 27: remblais après coffrage fosse ascenseurs Photo 26: compactage du remblais fosse ascenseurs
➢ Ferraillage
Le ferraillage des fosses ascenseurs est constitué des barres HA 16,20 et 25 réparties en deux
nappes en voile comme dans la cuvette. A l’instar du radier, le ferraillage des fosses est
également espacé de 15cm avec un enrobage de 7 cm en partie inférieure de la cuvette et 3.5cm
sur les parois. Compte tenu du niveau bas de la cuvette, l’on a équipé les fosses d’avaloir et de
tuyaux PVC de diamètre 110mm connectés à une chambre de pompage. L’objectif est de
recueillir les eaux de la cuvette vers la chambre de pompage et ensuite une pompe installée
depuis la surface assurera l’évacuation. Vingt (20) ouvriers ont réalisé cette tâche en trois (03)
jours.
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Photo 28: ferraillage et tuyauterie fosse 1
Photo 29: ferraillage et tuyauterie fosse 2
II.3. Bétonnage et revêtement des fosses ascenseurs

Le bétonnage des fosses ascenseurs, tout comme le béton de propreté a été réalisé grâce à une
pompe à béton. Des aiguilles vibrantes étaient néanmoins utilisées cette fois-ci pour assurer une
bonne ouvrabilité au béton afin d’éviter toute ségrégation qui fragiliserait la dalle. Le niveau
était également vérifié grâce à une station totale.
Les caractéristiques du béton de chaque fosse ont été réunies dans le tableau suivant :
Désignation Quantité en [𝐦𝟑] Type de béton
Béton fosse 20.76 C30/37 - CEM III/A 42.5

ascenseurs 1
Béton fosses 67.64 C30/37 - CEM III/A 42.5

ascenseurs 2
Tableau 1 : Caractéristiques du béton des fosses ascenseurs

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Photo 30: bétonnage fosse 1
Photo 31: bétonnage fosse 2
L’opération de bétonnage a nécessité vingt (20) ouvriers et a duré 1heure 30 minutes. Juste
après le bétonnage des fosses ascenseurs, le produit cure béton est pulvérisé à l’aide d’un
atomiseur. Ce produit a pour rôle d’inhiber le retrait excessif d’eau dans le béton. Ainsi, le béton
durci normalement sans fissuration prématurée.
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Photo 32: Pulvérisation produit d'étanchéité
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II.4. Terrassement du talus Nord-Est, réalisation des fondations de la grue GT1

Le terrassement du talus Nord-Est a été réalisé grâce à une pelle mécanique hydraulique, un
camion benne ainsi que des piquets et une station totale pour contrôler le niveau. Ce
terrassement a été réalisé afin d’étendre le radier pour réaliser les fondations de la grue GT1.
Figure 9: zone à terrasser
Photo 33: Opérations de terrassement

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Après le terrassement, le sol a été compacté, le produit anti-termites pulvérisé, le film polyane
posé, le béton de propriété coulé, le ferraillage effectué. Nous n’avons pas pu suivre le
ferraillage jusqu’à la fin en raison de la date de fin du stage fixée au 22 Aout.
Photo 34: pose du film polyane, béton de propriété et ferraillage des fondations de la grue GT1
II.5. Pose des panneaux de coffrage des voiles des ascenseurs et bétonnage
Après le bétonnage des fosses ascenseurs, les panneaux de coffrage des voiles ont été posés.
Les panneaux utilisés étaient du type PERI VARIO GT 24. Avec ce type de coffrage, les
panneaux issus du premier coffrage sont utilisables encore deux (02) ou trois (03) fois avant
d’être défectueux. Les faibles coûts de matériels et fournitures font de VARIO un système
particulièrement économique. Les domaines d’application typiques de VARIO sont, entre
autres, les cages d’escaliers dans les immeubles de plusieurs étages, les voiles intérieurs dans
le bâtiment, les grands logements et les coffrages spéciaux aux formes complexes. Ces
panneaux ont également été induits de l’huile dont avait été revêtue la dalle des fosses pour
assurer une bonne étanchéité au béton.
Le béton a ensuite été coulé pour la confection des voiles. Pour cela une pompe à béton et des
aiguilles vibrantes ont été utilisées. Des gros blocs de béton ont été posés sur les panneaux afin
d’empêcher l’infiltration du béton liquide sous les panneaux pendant le bétonnage.
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Photo 35: coffrage et bétonnage des voiles fosse 1
Photo 36: coffrage des voiles fosse 2
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III. ESSAIS ET CONTRÔLES RÉALISES SUR LE BÉTON DU

RADIER
Le béton du radier est un béton de classe C30/37 à faible chaleur d’hydratation. Pour réaliser
ce béton, un ciment de type CEM III/A 42.5N PM-ES-LH de la Société des ciments d’Abidjan
est utilisé. Des essais en laboratoire ont été faits afin de valider la formulation et de permettre
d’utiliser le moins de ciment possible et donc de minimiser la chaleur d’hydratation totale du
béton. La classe d’exposition du béton du radier est XC2 conformément au CCTP lot 02.2 –
Radier de la Tour. Le même type de ciment a été utilisé pour les trois (03) couches du radier et
le béton était de consistance S4.
Les essais de convenance ont été réalisés sur le béton. Il s’agit d’un ensemble d’essais ayant
pour but de vérifier à priori qu’un béton, défini par sa formulation et fabriqué, transporté et mis
en œuvre dans les conditions du chantier, satisfera aux exigences précisées dans le marché. Ces
essais de convenance seront réalisés par un représentant de BESIX qui récupérera les
éprouvettes pour analyse dans un laboratoire désigné par BESIX. La formulation de béton qui
sera testée est celle présentée dans la fiche technique du béton du radier.
Les différents essais de convenance effectués étaient :
- Essai de Slump ou affaissement au cône d’Abrams ;
- Contrôle de température du béton ;
- Essai de la teneur en air ;
- Contrôle de la masse volumique ;
- Vérification du protocole de pesée (vérification des tolérances de pesage) ;
- Échantillonnage par écrasement de cylindres à 3 jours, 7 jours, 28 jours (3 cylindres
pour chaque âge).
III.1 Essai de Slump ou affaissement au cône d’Abrams

Cet essai n’est valable que pour une dimension maximale des granulats qui ne dépasse pas 40
mm.
• But et Principe de l’essai
L’ouvrabilité ou la consistance d’un béton est un facteur très important. Elle conditionne la
facilité de mise en place du béton dans le coffrage. Plus l’ouvrabilité du béton est grande plus
la quantité d’eau et de ciment dans ce béton est élevée. Le but de l’essai est la détermination de
l’ouvrabilité. Il s’agit de constater l’affaissement d’un cône de béton sous l’effet de son propre
poids. Plus cet affaissement est grand et plus le béton est ouvrable.
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• Matériel nécessaire
L’appareillage se compose de 4 éléments :

- Un moule tronconique sans fond de 30 cm de haut, de 20 cm de diamètre en sa partie
inférieure et de 10 cm de diamètre en sa partie supérieure ;
- Une plaque d’appui ;
- Une tige de piquage ;
- Un portique de mesure.
Photo 37: Appareillage Slump test
• Conduite de l’essai
La plaque d’appui est légèrement humidifiée et le moule légèrement huilé y est fixé. Le béton
est introduit dans le moule en trois (03) couches d’égales hauteurs qui seront mises en place au
moyen de la tige de piquage actionnée vingt-cinq (25) fois par couche (la tige doit pénétrer la
couche immédiatement inférieure). Après avoir arasé en roulant la tige de piquage sur le bord
supérieur du moule, le démoulage s'opère en soulevant le moule avec précaution. Le béton
n’étant plus maintenu s’affaisse plus ou moins suivant sa consistance. Celle-ci est caractérisée
par cet affaissement, noté A, mesuré grâce au portique et arrondi au centimètre le plus proche.
La mesure doit être effectuée sur le point le plus haut du béton et dans la minute qui suit le
démoulage.
Figure 10: Mesure de l’affaissement au cône d’Abrams

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Photo 38: essais d'affaissement au cône d'Abrams réalisés
• Classes d’affaissement
On définit quatre (04) classes de consistance, en fonction de l’affaissement mesuré notées S1,
S2, S3, S4, et appelées classes d’affaissement. « S » rappelle ici l'initiale du nom de l’essai en
anglais « Slump test ».
On peut définir les mêmes classes d’affaissement, mais en les notant cette fois-ci F, P, TP et Fl
(Ferme, Plastique, Très Plastique et Fluide).
Observation Affaissement Classes
Ferme De 0 à 4 cm. S1
Plastique De 5 à 9 cm. S2
Très plastique De 10 à 15 cm. S3
Fluide Supérieur à 16. S4
Tableau 2 : classes de consistance du béton
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III.2. Contrôle de la température du béton

À chaque intervalle de temps de trente (30) minutes, avant d’effectuer l’affaissement au cône
d’Abrams, la température du béton est prise à l’aide de deux (02) thermomètres pour plus de
sureté. Cette mesure permet de voir l’évolution de la température du béton afin de déterminer
approximativement le temps de prise.
Photo 39: prise de la température du béton
III.3. Teneur en air
• But et Principe de l’essai

Le but de cet essai est de déterminer le pourcentage d’air dans le béton. On égalise un volume
d’air connu à une pression connue dans une enceinte hermétique avec le volume d’air inconnu
de l’échantillon de béton. Le cadran du manomètre est étalonné en % d’air correspondant à la
pression résultante.
Pour réaliser cet essai, il faut un aéromètre. Cet appareil comprend un récipient en forme de
cuve cylindrique présentant un rebord, en acier ou en métal dur non directement attaquable par
la pâte de ciment, ayant une capacité nominale d'au moins cinq (05) litres et un rapport du
diamètre à la hauteur compris entre 0,75 et 1,25. Le collet extérieur et les surfaces intérieures
de la cuve doivent être usinés afin d'obtenir un fini lisse. Le récipient doit être étanche à l'eau
et doit également, de même que l'ensemble couvercle, convenir pour une pression d'essai
d'environ 0,2 MPa. Le couvercle doit être prévu pour pouvoir être fixé sur le récipient afin
d'assurer, sans emprisonner l'air, l'étanchéité au joint existant entre les rebords du couvercle et
le récipient. Un manomètre monté sur l'ensemble couvercle, étalonné pour indiquer une teneur
en air entre 0 % et au moins 8 % et de préférence 10 %. Il convient que les graduations pour
différentes plages de l'échelle soient de 0,1 % pour la plage 0 % à 3%, 0,2 % pour la plage 3 %
à 6 % et 0,5 % pour la plage 6 % à 10 %. Une pompe à air est intégrée dans l'ensemble couvercle.
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Photo 40: aéromètre
À l'aide d’une main écope, on remplit le récipient de l’aéromètre du béton homogénéisé en trois
(03) couches d’égales hauteurs qui seront mises en place au moyen de la tige de piquage
actionnée vingt-cinq (25) fois par couche (la tige doit pénétrer la couche immédiatement
inférieure). La quantité de matériau utilisée dans la couche finale doit être suffisante pour
remplir le récipient sans avoir à retirer du matériau en excès. Une petite quantité de béton
supplémentaire peut être ajoutée si besoin et serrée ensuite afin de remplir le récipient, mais il
convient d’éviter de retirer du matériau en excès. Après avoir arasé le récipient, on nettoie
soigneusement les rebords du récipient et de l'ensemble couvercle puis on le referme
hermétiquement. S'assurer de la bonne étanchéité sous pression entre le couvercle et le
récipient. Fermer la soupape principale et ouvrir le robinet A et le robinet B. À l'aide d'une
seringue, injecter de l'eau par le robinet A ou le robinet B jusqu'à ce que l'eau sorte par l'autre
robinet. Frapper légèrement le conteneur avec le maillet jusqu'à ce que tout l'air occlus soit
chassé. Fermer la soupape de purge d'air sur le sas et pomper de l'air dans le sas jusqu'à ce que
l'aiguille du manomètre atteigne le niveau de pression initiale. Après avoir attendu quelques
secondes pour refroidir l'air comprimé à température ambiante, stabiliser l'aiguille du
manomètre au niveau de pression initiale en continuant à introduire de l'air avec la pompe ou
en le laissant s'échapper, suivant le cas. Au cours de cette opération, tapoter légèrement sur le
manomètre. Fermer les robinets A et B et ouvrir ensuite la soupape principale. Taper par des
coups secs sur les parois du récipient. Tapoter légèrement sur le manomètre afin de le stabiliser,
la valeur lue sur le manomètre étant ensuite égale au pourcentage apparent d'air, A1. Ouvrir les
robinets A et B afin de relâcher la pression avant d'enlever le couvercle. Calculer la teneur en
air du béton contenu dans le récipient, Ac, par la formule : Ac = A1 – G où A1 est la teneur
apparente en air de l'échantillon soumis à l'essai et G est le facteur de correction lié au granulat.
Exprimer la teneur en air en pourcentage après avoir arrondi au 0,1 % le plus proche.
Le manomètre doit avoir été étalonné au moment de l’essai.
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Photo 41: déroulement de l'essai
III.4. Contrôle de la masse volumique

Après le remplissage du récipient de l’aéromètre, celui-ci a été pesé. Connaissant la masse du
récipient à vide et son volume, on détermine la masse du béton contenu dans le récipient et on
déduit sa masse volumique.
Photo 42: pesage du béton frais
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III.5. Essai de compression simple du béton

• But et Principe de l'essai
Le but de cet essai est la détermination de la résistance à la rupture en compression du béton
des éprouvettes. Pour cela, les éprouvettes étudiées sont soumises à une charge croissante
jusqu'à la rupture. La résistance à la compression est le rapport entre la charge de rupture et la
section transversale de l'éprouvette.
Pour réaliser cet essai, il faut :
- Des moules pour la confection des éprouvettes ;
- Une truelle ;
- Une aiguille vibrante ou une tige de piquage ;
- Une presse à béton
➢ Confection des éprouvettes

Les moules utilisés avaient 16 cm de diamètre et 32 cm de hauteur et étaient de deux (02) types :
les moules démontables et les moules non démontables. Le remplissage de ces moules a été fait
sur un sol horizontal en trois couches d’égales hauteurs. Chaque couche était mise en place en
actionnant la tige de piquage 21 fois. Une fois les moules remplis, on les arasait à l’aide de la
truelle. Les moules ont ensuite été protégés contre le vent et le soleil en les recouvrant d’un film
polyane.
Photo 43: confection des éprouvettes

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➢ Démoulage et conservation des éprouvettes

Le démoulage se fait en général après une durée minimale de 24 heures. Les éprouvettes doivent
être entreposées dans de l’eau jusqu’au moment de l’essai, à une température de 20°C ± 2°C,
ou dans une chambre à 20°C ± 2°C et une humidité relative > 95 %. Le transport des éprouvettes
doit être effectué en les protégeant des chocs.
➢ Surfaçage des éprouvettes

Avant le surfaçage, peser les éprouvettes et s’assurer que leurs extrémités à surfacer sont sèches
et propres. Ensuite chauffer le mélange à la température recommandée par le fournisseur (en
général 125 degrés) avec agitation continue afin de garantir son homogénéité et d’éviter la
formation de dépôts au fond du récipient. Faire descendre verticalement l’une des extrémités
de l’éprouvette dans le soufre en fusion préalablement déversé sur un plateau ou un moule
horizontal. Laisser durcir le mélange avant de répéter cette opération pour l’autre extrémité.
Vérifier que le matériau de surfaçage a bien adhéré aux deux extrémités de l’éprouvette. Si une
couche de surfaçage sonne creux, elle doit être retirée et il faut répéter l’opération de surfaçage.
Les surfaçages doivent être aussi minces que possible et il convient que leur épaisseur ne
dépasse pas 5mm. Un système d’évacuation de fumée doit fonctionner pendant toute la durée
de fusion.
Photo 44: éprouvette surfacée
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➢ Écrasement des éprouvettes

Attendre 30 minutes après le dernier surfaçage avant d’exécuter l’essai de compression sur
l’éprouvette. L'éprouvette doit être centrée sur la presse d'essai avec une erreur inférieure à 1%
de son diamètre. Sélectionner une vitesse constante de chargement. Appliquer la charge sans
choc et l’accroitre de façon continue à la vitesse constante sélectionnée jusqu’à la rupture de
l’éprouvette. La résistance à la rupture en compression de l’éprouvette est donnée par la presse.
Photo 45: écrasement d'une éprouvette
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Photo 46 : fiche des résultats des essais

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Les résultats des différents écrasements sont :
• À 3 jours :
- Éprouvette 1 : 46 Mpa
- Éprouvette 2 : 46,3 Mpa
Résistance moyenne : 44,97 Mpa
• À 7 jours
• À 14 jours

• À 21 jours
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IV. RÉUNIONS SUIVIES

Durant notre stage, nous avons eu l’occasion de participer à plusieurs réunions dont des
réunions de chantier et des réunions CSPS.
Les réunions de chantier nous ont permis de comprendre comment un chantier de génie civil
d’une telle envergure est conduit par les différentes parties afin de livrer un édifice de qualité
dans le délai prévu. Plus particulièrement, nous avons pu savoir comment les retards, la non-
conformité dans l’exécution d’une tache sont gérés et voir le rôle du BNETD en tant
qu’assistant technique au maitre d’ouvrage.
Quant aux réunions CSPS, elles nous ont permis de comprendre combien la sécurité est
importante sur un chantier de génie civil et les différents moyens mis en œuvre pour éviter les
accidents et les pertes en vies humaines.
Photo 47 : reunion CSPS
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TROISIÈME PARTIE :
BILAN DU STAGE.
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CHAPITRE 1 : APPORTS DU STAGE
Ces trois (03) semaines de stage passées au sein du BNETD nous ont apporté beaucoup.
I. AU NIVEAU TECHNIQUE
Ce stage nous a donné l’occasion de prendre contact avec le monde professionnel et de mieux
cerner les notions théoriques acquises lors de l’année scolaire.
Grâce à ce stage, nous avons pu plus concrètement :
- Acquérir ne serait-ce qu’un tout petit peu le vocabulaire technique du génie civil ;
- Connaitre quelques engins inhérents au génie civil ;
- Découvrir l’organisation et la gestion d’un chantier de génie civil ;
- Découvrir l’exécution de certaines opérations (bétonnage, coffrage, ferraillage, …) ;
- Réaliser certains essais non réalisés à l’école ;
- Comprendre le rôle de l’assistant technique au maitre d’ouvrage ;
- Etc.
II. AU NIVEAU SOCIOPROFESSIONNEL

Par ce stage, nous avons pu faire la connaissance de nombreuses personnes formidables et
passionnées de génie civil par lesquelles nous avons beaucoup appris grâce à un partage
d’expériences. Cela nous a permis d’avoir une plus large vue sur le domaine du génie civil, et
ainsi de mieux orienter notre future carrière professionnelle.
Aussi, ce stage nous a permis de comprendre que, l’ingénieur étant la tête de tout chantier de
génie civil, celui-ci se doit d’avoir un bagage intellectuel assez important afin d’imposer le
respect dû à son statut.
En outre, pour la bonne marche d’un projet, les différentes parties se doivent de travailler dans
le respect et la complémentarité. Grâce à ce stage, nous avons pu savoir comment un chantier
de génie civil est géré sur le volet humain afin de garantir une bonne tenue des travaux. À cet
effet, l’entreprise BESIX CI a décidé de réunir tous les intervenants du chantier à un barbecue
pour fêter la fin de la réalisation des barrettes de fondations et le départ de l’entreprise
exécutante afin de resserrer les liens entre les différentes parties.
Enfin, ce stage nous a ouvert les yeux sur les différentes responsabilités qui seront les nôtres
dès la sortie de l’école en tant que cadre du pays et nous a ainsi donné une raison de plus de
redoubler d’ardeur au travail.
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CHAPITRE 2 : CRITIQUES ET SUGGESTIONS
I. CRITIQUES
Bien que ce stage nous ait apporté assez d’avantages, quelques remarques sont à signaler.
D’abord, la période de stage n’a pas été respectée. Prévu pour six (06) semaines, notre stage
n’en a duré que quatre (04) (du 26 juillet au 22 Aout 2021). Ce retard a sans doute été
occasionné par le fait que la structure d’accueil n’ait pas reçu le courrier de l’école à temps, ou
qu’à son niveau, elle a accusé du retard dû aux formalités administratives. Ce retard nous a
empêché d’avoir assez de temps pour notre stage car aussitôt arrivés et imprégnés des réalités,
nous étions sur le point de nous en aller.
En outre, le fait que le stage ne soit pas rémunéré s’est avéré assez compliqué pour nous dans
la mesure où nous avons dû assurer toutes les dépenses auxiliaires au stage à nos propres frais
d’autant plus que notre bourse n’était pas encore virée.
Enfin, au niveau des travaux réalisés, la prise en main de la sécurité du chantier par BESIX a
pris un peu plus de temps exposant ainsi les travailleurs à de possibles accidents. Aussi, nous
déplorons un manque de synchronisation entre SBF (qui a réalisé les barrettes) et BESIX CI
(qui a pris le relais du chantier), ce qui a occasionné un non-respect de la chronologie de
réalisation du radier et ainsi un retard par rapport au délai d’exécution faute de quoi nous
n’avons pas pu assister au bétonnage de la première couche prévu initialement pour le 22 Aout.
II. SUGGESTIONS
Nous voudrions tout d’abord réitérer nos remerciements à la direction des études du Cycle
Ingénieur de l’ESTP et à la direction du Département Travaux Bâtiments (DTB) du BNETD,
qui par leur bonne foi n’ont ménagé aucun effort pour nous permettre d’effectuer ce stage
d’immersion dans de bonnes conditions.
Cependant, nous tenons à émettre certaines suggestions :
D’abord, nous suggérons à la direction de l’ESTP d’envoyer le courrier de stage un bon moment
avant le début des stages afin de permettre au BNETD d’affecter les stagiaires dans le temps.
Par ailleurs, nous demandons au BNETD d’accorder une augmentation de la prime de stage qui
est de 3.000 francs afin de soutenir les stagiaires face aux différentes charges pouvant s’imposer
à eux lors du stage.
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CONCLUSION GÉNÉRALE
Ces quatre (04) semaines de stage passées au sein du BNETD, centre d’excellence en matière
de génie civil autant en Côte d’Ivoire qu’au-delà de nos frontières, autour du thème « Suivi des
travaux de réalisation du radier de la tour F : phase 1 » se sont avérées très enrichissantes
pour notre formation car en effet, travailler sur un chantier de cette envergure est un rêve devenu
réalité pour nous.
Au cours de ce stage, nous avons été amenés à suivre les opérations de recépage, de
terrassement, de réalisation des fosses ascenseurs, de traitement anti-termites, de pose de film
polyane, de réalisation d’un béton de propreté, de ferraillage, de coffrage, de bétonnage, à
participer à des réceptions et des contrôles, à réaliser les essais de convenance du béton et à
prendre part à certaines réunions de chantier. Grâce à ce stage, nous avons pu découvrir
l’organisation d’une entreprise de génie civil ainsi qu’un bureau d’assistant technique au maitre
d’ouvrage, certains termes techniques propres au génie civil et surtout les différentes
responsabilités auxquelles un ingénieur est confronté.
Nous espérons de tout cœur que les différentes critiques et suggestions émises seront prises en
compte afin de sans cesse améliorer les conditions de stage.
56
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BIBLIOGRAPHIE
Abdelouahid, El Atmioui. (2008). Module-15-Essais-Labo-Beton.
AFNOR. (2001). NF 12350-7, Essais pour béton frais-partie 7 : teneur en air- méthode de la
compressibilité.
Evelien, De Nil, BESIX Côte d’Ivoire. (05 juillet 2021). Mode opératoire – Procédure de
réalisation des terrassements LTF-BCI-EXE-PBA-GOT-NSP-MET-FON- 480001 [A].
Evelien, De Nil, BESIX Côte d’Ivoire. (10 Juin 2021). Mode opératoire – Procédure de
réalisation du Radier LTF-BCI-EXE-TOU-GOT-NSP-MET-FON-390013 [A].
PERI GmbH Formwork Scaffolding Engineering. (2008). VARIO GT 24.
57
2020-2021
WEBOGRAPHIE
https://tomorrowmag.net/la-tour-f-dabidjan-sera-la-plus-haute-dafrique/ consulté le
23/07/2021
https://www.pfoafrica.com/projets/la-tour-f/ consulté le 23/07/2021
https://www.lesoir.be/382697/article/2021-07-09/besix-construit-la-plus-haute-tour-dafrique-
en-cote-divoire-photo consulté le 23/07/2021
https://www.bnetd.ci/fr consulté le 03/08/2021
https://www.futura-sciences.com/maison/definitions/maison-maitre-ouvrage-10766/ consulté
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Assistant_%C3%A0_ma%C3%AEtrise_d%27ouvrage#Secteur_
du_b%C3%A2timent_et_des_travaux_publics consulté le 13/08/2021
https://www.go-aos.io/lexique-btp/bureau-de-controle consulté le 15/08/2021
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2020-2021
TABLES DES MATIÈRES

SOMMAIRE ................................................................................................................................... I
DÉDICACE .................................................................................................................................. II
REMERCIEMENTS ..................................................................................................................III
AVANT-PROPOS ....................................................................................................................... IV
LISTE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS ............................................................................. V
LISTE DES TABLEAUX ........................................................................................................... VI
LISTE DES FIGURES ............................................................................................................. VII
LISTE DES PHOTOS ............................................................................................................. VIII
RÉSUME ..................................................................................................................................... IX
ABSTRACT .................................................................................................................................. X
INTRODUCTION GÉNÉRALE ................................................................................................. 1
PREMIÈRE PARTIE ................................................................................................................... 2
CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ............................... 3
I. GÉNÉRALITÉS SUR LE BNETD ....................................................................................... 3

I.1. Historique et statut juridique du BNETD ................................................................ 3
I.2. Situation géographique ............................................................................................ 4
I.3. Objectifs et moyens.................................................................................................. 4
I.4. Missions et domaines d’intervention ....................................................................... 5
II. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU BNETD ................................................ 6

II.1. Conseil d’administration................................................................................. 7
II.2. Direction Générale .......................................................................................... 7
II.3. Secrétariat Général ......................................................................................... 7
II.4. Autres entités .................................................................................................. 7
Organigramme du BNETD .................................................................................... 9
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III. PRÉSENTATION DU DÉPARTEMENT TRAVAUX DE BÂTIMENTS (DTB) . 11

III.1. Mission ..................................................................................................... 11
III.2. Domaines d’activité du DTB ................................................................... 11
CHAPITRE 2 : PRÉSENTATION DU PROJET DE LA TOUR F ....................................... 12
I. GÉNÉRALITÉS SUR LE PROJET .................................................................................... 12

I.1. Contexte et objectifs du projet ............................................................................... 12
I.2. Localisation ............................................................................................................ 12
I.3. Description du projet et consistance des travaux ................................................... 13
II. LES INTERVENANTS ....................................................................................................... 15

II.1. Le Maitre d’Ouvrage .................................................................................... 15
II.2. Assistant Technique au Maitre d’Ouvrage ................................................... 15
II.3. L’architecte ................................................................................................... 16
II.4. L’opérateur ................................................................................................... 16
II.5. Le Bureau de Contrôle Technique ................................................................ 16
II.6. Les Entreprises Exécutantes ......................................................................... 17
DEUXIÈME PARTIE : .............................................................................................................. 18
CHAPITRE 1 : ÉTAT DES LIEUX. ......................................................................................... 19
I. ÉTAT DES LIEUX INSTALLATIONS DE CHANTIER.................................................. 19

II. ÉTAT DES LIEUX TRAVAUX EFFECTUÉS .................................................................. 21
III. ÉTAT DES LIEUX DE LA SÉCURITÉ ........................................................................... 22
CHAPITRE 2 : SUIVI DES TRAVAUX DE RÉALISATION DE LA PREMIÈRE PHASE

DU RADIER. ...................................................................................................................... 24
I. TRAVAUX PRÉALABLES À LA RÉALISATION DU RADIER ................................... 24

I.1. Opération de Recépage des têtes de barrette.......................................................... 24
I.2. Terrassement de la plateforme ............................................................................... 26
I.3. Traitement anti-termites ......................................................................................... 27
I.4. Pose du film polyane et béton de propreté ............................................................. 28
60
2020-2021
II. RÉALISATION DE LA PREMIÈRE PHASE DU RADIER ............................................. 30

II.1. Ferraillage du radier : première phase .................................................................. 30
II.2. Coffrage en maçonnerie et ferraillage des fosses ascenseurs ............................... 33
II.3. Bétonnage et revêtement des fosses ascenseurs ................................................... 35
II.4. Terrassement du talus Nord-Est, réalisation des fondations de la grue GT1 ....... 38
II.5. Pose des panneaux de coffrage des voiles des ascenseurs et bétonnage ............. 39
III. ESSAIS ET CONTRÔLES RÉALISES SUR LE BÉTON DU RADIER ............... 41

III.1 Essai de Slump ou affaissement au cône d’Abrams ..................................... 41
III.2. Contrôle de la température du béton ........................................................... 44
III.3. Teneur en air................................................................................................ 44
III.4. Contrôle de la masse volumique ................................................................. 46
III.5. Essai de compression simple du béton ........................................................ 47
IV. RÉUNIONS SUIVIES ............................................................................................. 52
TROISIÈME PARTIE : ............................................................................................................. 53
CHAPITRE 1 : APPORTS DU STAGE ................................................................................... 54
I. AU NIVEAU TECHNIQUE ............................................................................................... 54

II. AU NIVEAU SOCIOPROFESSIONNEL .......................................................................... 54
CHAPITRE 2 : CRITIQUES ET SUGGESTIONS ................................................................. 55
I. CRITIQUES ........................................................................................................................ 55
II. SUGGESTIONS .................................................................................................................. 55
CONCLUSION GÉNÉRALE .................................................................................................... 56
BIBLIOGRAPHIE ...................................................................................................................... 57
WEBOGRAPHIE ....................................................................................................................... 58
TABLES DES MATIERES ........................................................................................................ 59
61
2020-2021

Suivi Des Travaux de Réalisation D'un Radier

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SUIVI DES TRAVAUX DE RÉALISATION DU

RADIER DE LA TOUR F : PHASE 1.

LISTE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES FIGURES

LISTE DES PHOTOS

Devant l’ampleur de ce projet, le Ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme

En somme, ce stage nous a permis de découvrir le monde professionnel et d’acquérir une

Aujourd’hui, face à un manque criard d’infrastructures ministérielles, qui perturbe la synergie

CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL

I. GÉNÉRALITÉS SUR LE BNETD

Conakry, au Bénin, au Burkina Faso, au Mali, au Togo, en Guinée Équatoriale, au Gabon, au

I.2. Situation géographique

Figure 1:Géolocalisation du siège du BNETD (source : Google maps)

I.3. Objectifs et moyens

➢ Opérationnalisation de l’émergence : Aligner les activités prioritaires du BNETD sur

➢ Innovation pour l’émergence : Faire de l’innovation un levier pour accélérer l’atteinte

I.4. Missions et domaines d’intervention

• Mission de suivi et de contrôle

• Mission d’assistance et conseil

Le BNETD a largement contribué à réaliser le développement de la Côte d’Ivoire. Spécialisé

II. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU BNETD

II.1. Conseil d’administration

II.3. Secrétariat Général

II.4. Autres entités

• Le Département Études de Bâtiments (DEB) ;

Figure 2: Organigramme du BNETD

Source : Direction Générale

III. PRÉSENTATION DU DÉPARTEMENT TRAVAUX DE

III.2. Domaines d’activité du DTB

CHAPITRE 2 : PRÉSENTATION DU PROJET DE LA TOUR F

I. GÉNÉRALITÉS SUR LE PROJET

Figure 3: Géolocalisation du site de la tour F (source : Google earth)

I.3. Description du projet et consistance des travaux

Figure 4: La Tour F modélisée en 3D

Figure 5: Coupe longitudinale de la Tour F

II. LES INTERVENANTS

II.2. Assistant Technique au Maitre d’Ouvrage

II.5. Le Bureau de Contrôle Technique

II.6. Les Entreprises Exécutantes

CHAPITRE 1 : ÉTAT DES LIEUX.

Figure 6: Radier reposant sur les barrettes

I. ÉTAT DES LIEUX INSTALLATIONS DE CHANTIER

Photo 2 : Vestiaires et toilettes ouvriers installés par PFO

- Des zones de stockage et d’assemblage du matériel ;

Photo 4: Installations de la nouvelle base vie réalisée par BESIX CI

II. ÉTAT DES LIEUX TRAVAUX EFFECTUÉS

Photo 5: vue de dessus du chantier à notre arrivée

III. ÉTAT DES LIEUX DE LA SÉCURITÉ

CHAPITRE 2 : SUIVI DES TRAVAUX DE RÉALISATION DE LA

I. TRAVAUX PRÉALABLES À LA RÉALISATION DU RADIER

- Quatre opérateurs marteaux-piqueurs ;

Photo 7: Brise-roche hydraulique

Photo 8: marteau-piqueur et mire

I.2. Terrassement de la plateforme

Photo 9: pelle mécanique hydraulique et camion benne

➢ Terrassement des fosses

Figure 8: indication des fosses ascenseurs

Photo 10: terrassement fosse ascenseurs 1

I.3. Traitement anti-termites

Photo 11: pulvérisation du produit anti-termites

I.4. Pose du film polyane et béton de propreté

Photo 12 : pose du film polyane