Vous êtes sur la page 1sur 23

REPUBLIQUE DU BENIN

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de


la Recherche Scientifique

Université Nationale des Sciences, Technologies, Ingénierie et


Mathématiques d’Abomey

Institut National Supérieur de Technologie Industrielle (INSTI) de Lokossa

Rapport de stage de formation


académique

Département : Génie Civil

Année d’étude : 2ème année

Rédigé par : Sous la direction de :

S. Jordan C. KELOME Victor K. ANANOUH

Année académique : 2019-2020


SOMMAIRE

Remerciements
Introduction
I. Présentation
1. Présentation de l’INSTI-Lokossa
2. Présentation de la DGHC
3. Présentation de SILCO Sarl
II. Déroulement du stage
1. Présentation du projet
2. Intervenants sur le projet
3. Organisation du chantier
4. Matériaux et matériels utilisés
a. Les matériels utilisés
b. Les matériaux utilisés
5. Travaux effectués
a. Travaux réalisés avant notre arrivé
b. Travaux suivis au cours de notre stage
III. Bilan, difficultés et suggestions
1. Bilan
2. Difficultés et suggestions
Conclusion
Annexes

2
REMERCIEMENTS
Tout d’abord, nous tenons à remercier Dieu, le père tout puissant qui nous a
permis de réaliser ce travail et qui a veillé sur nous tout au long de ce stage.
Nous tenons également à remercier très sincèrement :

 Monsieur Victor K. ANANOUH, Directeur Générale de l’Habitat et de la


Construction ;

 Monsieur Jules C. ANAGONOU, Directeur de la Construction de la


Législation et de la Règlementation ;

 Tout le personnel administratif de la Direction Générale de l’Habitat et de la


Construction ;

 Messieurs Roland GBENOU et Gédéon GANSA pour leur encadrement sur


le terrain tout le long de notre stage ;

 Nos parents pour le soutien omniprésent qui nous ont apporté tout au long de
notre stage ;

 Tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à l’élaboration de ce


document.

3
INTRODUCTION

Les étudiants de l’Institut National Supérieur de Technologie Industrielle de


Lokossa sont amenés à faire un stage d’initiation professionnelle d’une durée
d’un mois à la fin de leur deuxième année d’études, dans le but d’appréhender le
milieu professionnel et de gagner en expériences dans le suivi et la conduite des
travaux. découvrir plusieurs concepts et astuces à propos du monde de travail.

Notre stage académique s’est déroulé du 1er au 30 Août 2020 au sein de la


Direction Générale de l’Habitat et de la Construction. A l’occasion de celui-ci,
nous avons été affectés à un chantier de construction d’un bloc technique situé
dans l’Hôpital Lazaret d’Akpakpa et dirigé par l’entreprise SILCO Sarl.

Ce document représente ainsi notre compte rendu de cette expérience sur le


terrain ainsi que nos diverses observations.

4
I. Présentation
I.1. Présentation de l’INSTI-Lokossa
Créé en 2001 par Arrêté Ministériel, l’INSTITUT NATIONAL SUPERIEUR
DE TECHNOLOGIE INDUSTRIELLE (INSTI) de LOKOSSA, est une
université présente école de formation professionnelle au sein de l’Université
Nationale des Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques UNSTIM
d’Abomey. Elle est chargée de la formation, du perfectionnement et de la
recherche dans divers domaines du secteur industriel tels que le Génie Civil, le
Génie Industriel et Maintenance, le Génie Electrique et Informatique
Industrielle, le Génie Mécanique et Energétique, et Energies Renouvelables et
Maintenance des Systèmes Energétiques.

L’INSTI est situé à LOKOSSA dans le département du Mono, plus précisément


dans le quartier AGNIVEDJI. Il est implanté sur le site de l’ex-Ecole Normale
Intégrée(ENI) devenue Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement
Technique(ENSET) conformément au plan de situation ci-après :

Plan de situation de l’INSTI-Lokossa

Sa mission principale est de former des cadres moyens, des techniciens


supérieurs pour les industries du Benin et d’ailleurs. Le secteur industriel étant
de nos jours un secteur regorgeant d’énormes potentialités d’emplois et
d’insertion professionnelle. La formation d’une durée de six(6) semestres est
assurée par des enseignants-chercheurs et professionnels avertis; ce qui facilite
l’accès des étudiants au marché de l’emploi et dans la vie active. L’accès à
l’Institut n’est possible que pour les étudiants titulaires d’un diplôme
scientifique (BAC : C, D, E, F ou d’un DT/STI) et se fait sur étude de dossier au
plan national ou au niveau de l’Etablissement. Chaque candidat ainsi retenu est
formé en un cycle de trois ans dans l’une des spécialités citées plus haut. Il
constitue un lieu d’acquisition de savoirs professionnels, scientifiques et

5
techniques grâce à son dispositif organisationnel, opérationnel et technologique
performant.

Depuis sa création l’INSTI-LOK a toujours eu une administration bien organisée


et dirigée par une équipe respectant la hiérarchie en vigueur dans
l’administration béninoise. Cette organisation est donc représentée par
l’organigramme suivant :

Organigramme de l’INSTI-LOK

I.2. Présentation de la DGHC


Le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable (MCVDD) est situé
à Cotonou dans le quartier Ganhi, dans la deuxième rue à gauche en quittant le
carrefour des trois banques pour la BOA.

Localisation du Ministère du Cadre de Vie et du Développement durable

Dans ce Ministère, nous avons une direction technique dénommée : la


Direction Générale de l’Habitat et de la Construction. Elle s’occupe de
l’élaboration et du contrôle de la mise en œuvre des politiques de stratégie de
l’État dans les domaines de l’habitation ; de la construction ; de la promotion des
matériaux locaux et de la promotion immobilière pour lesquels elle joue le rôle
de maitre d’œuvre.

Le fonctionnement de cette direction se présente comme suit :

Organigramme de la Direction Générale de l’Habitat et de la Construction

SIGLES DEFINITIONS
DGHC Direction Générale de l’Habitat et de la

6
Construction
UFPSE Unité Focale de Programmation et de Suivi-
Evaluation
BR Bureau des Ressources
SD Secrétariat Direction
DCLR Directeur de la Construction de la
Légalisation et de la Réglementation
DHPML Direction de l’Habitat de la Promotion des
Matériaux locaux
DPAN Direction du Patrimoine Architectural
National
S Secrétariat
SACP Service de l’Architecture et de la
Construction et des Prix
SLR Service de la Légalisation et de la
Réglementation
SPIML Service de la Promotion Immobilière et des
Matériaux Locaux
SPSH Service des Politiques et Stratégies
d’Habitat
ST Service des travaux
SER Service des Etudes et de la Réglementation

Références techniques DGHC

I.3. Présentation de SILCO Sarl


La société SILCO Sarl, entendu Société Internationale Louis et Compagnie au
statut juridique de Société à responsabilité limitée, est apparue dans le domaine
des affaires le 05 Novembre 2002 sous le registre de commerce
n°RCCRB/COT/07B433.
Cette société depuis sa création, n’a connue qu’un seul gérant du nom de
Monsieur SOSSOU Louis, opérateur économique.

7
SILCO Sarl de son siège à Scoa-Gbéto dans la deuxième vons à droite en
quittant l’église St Michel pour le carrefour CABOMA, a vendu son savoir-faire
sur toute l’étendue du territoire national surtout en matière de BTP et a eu des
expériences confirmées.
Son personnel d’encadrement est au point et pétri d’expérience.
SILCO Sarl à ce jour, à son compte plus de 80 marchés de construction de taille.

II. Déroulement du stage


II.1. Présentation du projet

Le projet à réaliser est un bloc technique de type R+0 extensible à R+2 avec
toiture terrasse accessible dans l’enceinte du site du Programme Nationale
contre la Tuberculose à Akpakpa (Abokicodji) dans la commune de Cotonou.
Le chantier est situé dans l’enceinte du Centre Hospitalier LAZARET accessible
en empruntant le nouveau pont menant à Akpakpa et en suivant la route en face
du Cimetière du Vieux Pont-Akpakpa.

Localisation du chantier

II.2. Intervenants sur le projet

Réaliser une construction n’est pas une chose facile, et cela nécessite
l’intervention de nombreux professionnels. Parmi ses intervenants, nous avons
ainsi :

- Le maitre d’ouvrage : c’est la personne physique ou morale qui est à


l’initiative du projet et le définit. Il conclut le marché, assure le
financement, procède aux paiements et reçoit l’ouvrage une fois terminée
pour son exploitation. Le maitre d’ouvrage de ce projet est le Programme
National contre la Tuberculose (PNT).

8
- Le maitre d’œuvre : Le maître d’œuvre est le chef d’orchestre sur le
chantier. Il s’agit de la personne qui coordonne les entreprises et les
travaux, et qui réalise également le suivi du chantier. (ici c’est qui ? la
DGHC ?)
- Le laboratoire géotechnique : il se charge des études géotechniques, de la
vérification des dosages en effectuant des différents essais. Cette mission
est assurée ici par le laboratoire CNERTP.
- L’entreprise : elle est chargée de la réalisation effective des travaux
conformément au plan technique et est responsable de la livraison des
travaux à bonne date. C’est l’entreprise SILCO Sarl qui a été retenue pour
assurer cette mission.
- Les bénéficiaires : ce sont les futurs utilisateurs de l’ouvrage ; les patients
et le personnel de Lazaret. Une fois les travaux achevés, ils entreront en
possession de l’ouvrage.

II.3. Organisation du chantier

La main d’œuvre au sein du chantier obéit à une hiérarchie et à une répartition


réfléchie des différentes tâches qui lui assurent organisation et efficacité dans
l’exercice de son travail.
Elle est composée :
- du chef de chantier : Il veille à l’exécution convenable des travaux ;
- des chefs d’équipes : Ils ont pour rôle la coordination entre le personnel
de chantier ;
- d’un magasinier : Il est responsable de l’intégrité et de la distribution du
matériel au sein du chantier. Il est aussi chargé de gérer la distribution des
matériaux du chantier ;

(Revoir pour les deux points en rouge l’alignement avec les précédentes
lignes)

9
- des ouvriers confirmés : Ils ont un grand savoir-faire au vu de leur
ancienneté dans le métier ;
- des manœuvres : Ils s’adonnent aux multitudes de tâches de
construction.

II.4. Matériaux et matériels utilisés

La réalisation des travaux sur le chantier nécessitent des matériaux et des


matériels. Ceux-ci se présentent comme suit :

II.4.a. Les matériels utilisés

 Les planches de coffrage

Les coffrages en bois sont utilisés pour le coffrage des semelles, poteaux,
poutres, longrines, etc. Bien que les planches en bois soient légères et peu
chères, elles demandent un peu de temps pour leur mise en œuvre et peuvent
être à l’origine de certaines imperfections. Une fois le ferraillage mis en place,
on coule le béton, on le vibre à l’aide d’un vibreur et on décoffre une fois que le
béton frais devient sec. (interligne espacement après à ramener à 0)
Les planches de bois utilisées ont 30cm de largeur ; 2,5 cm d’épaisseur et de 3 à
4 m de longueur.

 Vibreur

C’est un appareil qui produit des vibrations. La vibration du béton assure un bon
remplissage des coffrages et un bon enrobage des armatures tout en donnant au
béton sa compacité maximale.

 Bétonnière

C’est une machine qui assure le mélange des granulats, du ciment et de l’eau de
gâchage afin de préparer le béton liquide. La bétonnière utilisée sur le chantier
est une bétonnière à axe horizontal et à cuve basculante.

10
II.4.b. Les matériaux utilisés

 Ciment

Les ciments utilisés sont des CEM 32,5R.

 Sables et gravier

Le sable utilisé est du sable lagunaire composé de petits grains et de peu de


poussière. Les graviers utilisés sont des graviers roulés dont les grains de riz et
les gros grains.

 Agglos

Les agglos utilisées sont des parallélépipèdes rectangles. Elles sont montées à
joints de mortier épais pour réaliser des murs porteurs.

 Aciers

Les aciers employés sont de qualité haute adhérence Fe 400.

II.5. Travaux effectués


II.5.a. Travaux réalisés avant notre arrivée

A notre arrivée, nous avons constaté que le chantier était à l’état de réalisation
du gros œuvre. L’implantation des fondations et leur mise en œuvre mis à part
les radiers partiels et les semelles isolées de la cage d’escalier sud-ouest et de la
paillote étaient déjà effectués. Les murs ont été élevés jusqu’au niveau du
linteau. Il fallait donc effectuer le coulage des chainages-linteau et poteaux en
attente, ainsi que des poutres du plancher du RDC avec le coulage de la dalle
pour achever la 1ère partie des travaux.

II.5.b. Travaux suivis au cours de notre stage


 Implantation

11
L’implantation est l’opération qui consiste à reporter sur le terrain, suivant les
indications, d’un plan, la position de bâtiments, d’axes ou de points isolés dans
un but de construction ou de repérage.
Nous avons pu assister à l’implantation de deux semelles isolées; des trois
radiers partiels 1,2 et 3 avec leurs poteaux respectifs ainsi que l’implantation de
la paillote délimitée par les semelles.
Nous avons utilisés les coordonnées des semelles données sur le plan de
fondation pour implanter les semelles grâce à des chaises.

 Terrassement
Les travaux de terrassement désignent l’ensemble des opérations de mise en
forme d’un terrain liées à l’édification d’une construction (nivellement du sol,
fouille pour l’exécution des fondations).
A ce niveau nous avons principalement assisté aux fouilles pour la réalisation
des fondations (radiers et semelles).
Les déblais issus de ses fouilles ont étés utilisés comme remblai dans des salles
réalisées jusqu’à 10cm en dessous de la tête du chaînage bas (0,41m au-dessus
du terrain naturel) pour le bâtiment en utilisant le compactage hydraulique pour
chasser les vides et obtenir une surface stable.

 Fondations
Les fondations désignent les ouvrages enterrés sur lesquels repose une
construction. Les fondations assurent la stabilité du bâtiment. Elles transmettent
au sol le poids total de l’ouvrage en le répartissant de manière à garantir une
assise parfaite. On distingue deux principaux types de fondations selon la
profondeur à laquelle elles se situent : les fondations superficielles et les
fondations profondes.
Les fondations du bloc technique sont des fondations superficielles. Elles sont
constituées de semelles isolées et de radiers partiels.

12
Les semelles sont des éléments de fondation en béton armé. Parmi les différents
types de semelles, nous avons les semelles isolées qui sont des fondations située
sous un poteau. (à la ligne pour la suite)
Nous avons assisté à la mise en œuvre des semelles isolées de la cage
d’ascenseur du sud-ouest et de la paillote. Pour la réalisation de ces semelles
isolées, on effectue autour du piquet d’implantation du poteau, une fouille
jusqu’à la profondeur en respectant la section désirée. On place ensuite le
coffrage de la semelle pour éviter que le sable pénètre la zone de la semelle et
délimiter cette dernière, on passe ensuite au coulage du béton de propreté dosé à
150 Kg/m3. Le ferraillage de la semelle est ensuite posé sur des distanciers
reposant sur le béton de propreté. On met en place le poteau correspondant à la
semelle dans son axe à l’aide des chaises. On termine ensuite par le coulage du
béton de fondation dosé à 300 Kg/m3.

Mise en œuvre d’une semelle isolée

Le radier est un système de fondation constituée d’une dalle épaisse en béton


armé, réalisé sous l’ensemble de la construction. On peut réaliser des radiers
partiels lorsque plusieurs poteaux sont concentrés dans une même zone. Nous
avons assisté à la mise en place des radiers partiels 1,2 et 3. Afin d’y arriver, on
procède comme suit :
 En utilisant les coordonnées des poteaux représentés sur le
plan de fondation, on implante à l’aide des chaises la position de chacun des
poteaux de la semelle ;
 On implante par suite les extrémités du radier et on passe
ensuite à la fouille jusqu’à la profondeur ;
 On établit par suite le coffrage du radier dans lequel est coulé
le béton de propreté dosé à 150 kg/m3 sur 5cm d’épaisseur ;
 On met en place le ferraillage inférieur du radier tout en
mettant en place les distanciers pour l’enrobage des aciers. Les poteaux sont

13
disposés le long du ferraillage suivant les axes d’implantations. Le ferraillage
supérieur du radier est ensuite placé, il est séparé du ferraillage inférieur par des
chevaliers ;
 On coule le béton de fondation dosé à 300 kg/m3 sur une
épaisseur de 40 cm puis on met en place le coffrage des poteaux du radier après
la prise du béton pour préparer leur coulage.

Mise en œuvre d’un radier partiel

 Chainages et longrines
 Les longrines
Les longrines sont des poutres en béton armé reposant sur des fondations
ponctuelles (plots, puits ou pieux) et supportant un voile de remplissage ou un
mur en maçonnerie.
Pour la mise en œuvre d’une longrine, il faut réaliser le ferraillage de celle-ci, le
mettre en place et la coffrer avant de couler le béton.
Le ferraillage est réalisé en respectant la disposition des différentes barres
d’aciers pour les armatures du béton. Une fois les longrines mis en place entre
les poteaux provenant des fondations, on vérifie la position des aciers de renfort
sur le plan de la longrine et on les attache ensuite à l’intérieur au niveau du cadre
de la longrine. La position des renforts d’aciers dépend entre autres de la
position des différentes poutres que relie la longrine. Lorsque ces renforts sont
placés, on met en place les distanciers pour respecter l’enrobage du béton, le
coffreur passe ensuite pour réaliser le coffrage en bois. Le béton coulé pour les
longrines est dosé à 350 kg/m3.
Nous avons ainsi pu observer le ferraillage, le coffrage et le coulage des
longrines de fondations et des longrines intermédiaires du projet.

Mise en œuvre d’une longrine

14
 Les chaînages
Le chaînage est un renfort continu en béton armé afin de rendre plus rigide une
construction en maçonnerie. Ils sont des éléments de liaison entre les différents
composants du gros œuvre (murs, planchers, poteaux). Ils servent à solidariser
les éléments verticaux (murs, poteaux) et horizontaux (planchers).
Après l’élévation des murs de soubassement, on effectue un chaînage horizontal
appelé chaînage bas qui ceinture le bâtiment. Les détails sur ce chaînage ont été
inscrits sur les détails de structure : c’est un chaînage de section (15x20) avec
des armatures longitudinales et transversales respectivement en HA10 et HA6.
Une fois les murs (pignons, façades et refends) montés jusqu’au niveau
supérieur des portes et fenêtres (2,71m au-dessus du terrain naturel), on réalise
le chaînage linteau.

Mise en œuvre d’un chainage

 L’élévation des murs


Nous avons pu assister à l’élévation des murs de soubassement, de refend et des
pignons à l’aide d’agglos pleins de 40x20x15 solidarisés entre eux par des joints
de mortier de 2cm d’espacement en suivant un appareillage bien précis.

Travaux d’élévation de mur

 Les poteaux

Ce sont des éléments porteurs chargés de reprendre les charges et surcharges


issues des différents niveaux pour les transmettre au sol par l’intermédiaire des
fondations. Après la préparation du ferraillage du poteau, on le met dans son axe
et on effectue le coffrage en s’assurant de mettre autour les distanciers pour
l’enrobage du béton. On arrose l’intérieur du coffrage avant de couler le béton
dosé à 350 Kg/m3.

Poteaux décoffrés après prise du béton

 Les poutres

15
Les poutres sont des éléments porteurs horizontaux chargés de reprendre les
charges et les surcharges se trouvant sur les planchers pour les retransmettre
aux poteaux. L’armature des poutres est composée des aciers longitudinaux
entourés par des cadres et des étriers qui sont destinés à équilibrer les forces de
cisaillement.
Après que le ferraillage d’une poutre est effectué, le ferrailleur la met en place.
Le coffreur passe ensuite exécuter le coffrage. Lorsque l’épaisseur de la poutre
dépasse les 15 cm, il place son coffrage de manière à disposer l’axe de la poutre
suivant celle des briques tout en respectant la distance d’enrobage. La dalle
n’étant pas réalisée en même temps que la poutre, on ne coffre pas la poutre sur
toute sa hauteur. On laisse une distance, équivalente à l’épaisseur de la dalle,
depuis le haut de la poutre : il n’y a que les retombées qui sont donc coulées.

Réalisation des retombées d’une poutre

 Puisards
Le puisard est un trou creusé dans le sol et rempli de pierres qui facilite
l’infiltration de l’eau dans le sol. Ils sont aussi assez souvent utilisés pour
évacuer dans le sol les eaux de pluies récupérées sur le toit afin d’éviter que le
terrain soit gorgé d’eau autour d’une construction après chaque pluie.
Les puisards réalisés sont des puisards de 2m de rayon et 3m de profondeur.
Après que la fouille est effectuée, on fait un montage circulaire d’agglos de
40x20x15 en respectant les 4m de diamètre et on fait leur élévation sur 3m pour
rejoindre le terrain naturel.

Réalisation d’un puisard

 Fosses septiques
La fosse septique est un des éléments de base d'une installation d'assainissement
non collectif. C'est un réservoir qui reçoit soit uniquement les eaux-vannes
(sanitaires), soit l'ensemble des eaux vannes et ménagères (cuisine, lavage). Les

16
eaux pluviales y sont proscrites. Le contenu de la fosse septique sera ensuite
transporté vers une station d'épuration.
La fosse septique a pour rôle de liquéfier en partie les matières polluantes
concentrées dans les eaux usées ainsi que de retenir les matières solides et les
déchets flottants.
Le dimensionnement de la fosse septique se fait en fonction du nombre
d’usagers. Sur le chantier, les fosses septiques ont étés dimensionnées pour 30
usagers. Les dimensions peuvent être évaluées grâce à l’abaque suivant :

Abaque pour fosse septique

Pour la réalisation de la fosse septique, il faut exécuter une petite dalle en béton
armé après avoir effectué une fouille. On effectue donc le coulage du béton de
propreté sur une épaisseur de 5cm dans le fond de fouille. On enchaine avec la
réalisation d’un ferraillage en HA6 adapté à la surface du fond de fouille tout en
plaçant les distanciers. On passe au coulage du béton dosé à 300 kg/m3. On
continue avec l’élévation des murs par le montage des agglos pleins de 15 cm en
fonction des compartiments de la fosse septique.

Mise en œuvre d’une fosse septique

 Réseau de plomberie
Pour préparer la tuyauterie du bâtiment, les plombiers doivent placés mettre en
place le réseau de plomberie du bâtiment. Ils utilisent d’abord la vue en plan
coté pour déterminer les différentes salles d’eaux et marquer sur le mur
l’emplacement des appareils sanitaires. Ils utilisent aussi l’emplacement des
regards, des fosses septiques, des puisards pour repérer comment évacuer les
eaux usées et/ou vannes vers ces endroits.
Ils exécutent ensuite un raccordement entre les tuyaux PVC en attente dans les
poteaux et les divers emplacements des appareils sanitaires.

17
Mise en place du réseau de plomberie

 Réseau électrique
Pour la mise en place du réseau électrique, les électriciens utilisent le plan
d’électricité du bâtiment et marque la position des différents appareils
électriques sur les murs. Ils déterminent aussi la position des boîtes de dérivation
et d’encastrement qui vont recevoir respectivement des circuits électriques et des
appareillages électriques.
Ils effectuent ensuite des fentes dans les murs jusqu’aux endroits déterminés.
Ces fentes sont les emplacements où sont placés les tuyaux qui contiendront les
différents fils électriques.

Préparation du réseau électrique

 Préfabrication de poutrelles
Afin de réaliser un plancher poutrelles-hourdis, il faut disposer d’hourdis et de
poutrelles. Les poutrelles sont des petites poutres préfabriquées en béton armé.
Ce sont des éléments formant l’ossature d’un plancher. Le ferraillage des
nervures peut varier en fonction des sollicitations reçues par le plancher. Ces
nervures sont mises en place dans des moules où un béton dosé à 350 Kg/m 3 est
coulé. Une fois que le béton prend prise, on retire la poutrelle du moule et on
répète l’opération.

Mise en œuvre des poutrelles

 Réalisation de la forme dallage


Un dallage est un ouvrage qui repose sur le sol, transmettant directement les
charges qui lui sont appliquées sur le sol.
Nous avons assisté à la réalisation de la forme dallage de la buanderie, de la
salle de kinésithérapie et le du couloir. Le dallage a été effectué en béton armé.

18
Après que le remblai soit effectué dans une salle, on effectue son compactage
(par la méthode du compactage hydraulique ici). Le ferrailleur exécute ensuite
un ferraillage de 30 cm d’espacement avec des HA10. On coule plus tard le
béton dosé à 350 Kg/m3.

Réalisation de la forme dallage

III. Bilan, difficultés et suggestions


III.1. Bilan

Ce stage a été pour nous une occasion de confronter nos connaissances


techniques avec la réalité sur le terrain.
Nous avons entre autres pu comprendre le mode opératoire général de la mise en
œuvre d’un élément de structure en béton armé qui s’effectue en 3 étapes (le
ferraillage, le coffrage et le coulage) :

 Le ferraillage des éléments de structure en béton armé est précisé dans les
détails des pièces graphiques. Ce dernier renseigne sur l’espacement
entre les cadres ; la présence d’épingle ou d’étrier ; l’enrobage ; le type
d’acier (haute adhérence, ronds lisses) ; le diamètre des barres d’aciers à
utiliser ; la position des différents des barres de renforts ; ainsi que les
dimensions de l’élément. Une fois le ferraillage réalisé, il faut mettre en
place les distanciers pour respecter l’enrobage de futures armatures.
 Le coffrage est réalisé avec des planches en bois mises en œuvre en
fonction de l’élément porteur à couler. Les planches en bois doivent
épouser la forme de l’élément désiré. Il faut s’assurer de la rectitude du
coffrage pour que l’élément reste dans son axe et supporte
convenablement les charges exercées sur elle.

19
 Le béton à couler se fait suit un dosage précis qui est indiqué dans les
fiches techniques. On doit arroser le coffrage pour permettre au béton de
glisser correctement. Une fois le coulage achevé on utilise le vibrateur à
béton pour assurer une bonne compacité du béton.

Nous avons aussi pris connaissance de certaines techniques utilisées en génie


civil pour suivre les travaux accomplis :

 L’usage du niveau d’eau permet de marquer une même altitude sur


différents éléments. Cette technique est en fait une application des
propriétés physiques des fluides (comme l’eau) en utilisant un tuyau
rempli avec de l’eau et en plaçant un bout au niveau voulu tout en variant
la position du second bout jusqu’à trouver l’altitude voulue sur ce
dernier.
 La lecture des plans de fondations, de ferraillage, des longrines et des
poutres pour s’assurer de l’exécution des différents éléments en
conformité avec les plans consultés.
 L’établissement de l’avant-métré pour savoir la quantité de matériaux
nécessaire pour la réalisation d’un ouvrage.
 L’établissement du taux d’avancement des travaux pour suivre
l’évolution du chantier (le taux de travaux effectués). Il permet ainsi de
détecter la progression du chantier dans ses différents secteurs par
rapport au planning d’exécution des travaux.
 Les dispositions constructives concernant les fenêtres pour réaliser un
chainage allège qui est en fait une poutre en béton armé d’une épaisseur
de 10 cm pour éviter la formation de fissure dans le mur au cours du
temps à cause de la baie pratiqué dans le mur.
 La prise du niveau d’un élément en absence d’un niveau à bulle en
utilisant la position décrite à cause de la gravité d’un fil de plomb
raccorder à une brique, suspendue en l’air, grâce à un clou

20
 Le compactage hydraulique grâce à l’eau pour chasser les vides dans les
remblais.
 La vérification, depuis la fondation, des distances entre axes entre les
poutres pour s’assurer qu’il n’est pas d’écart de la part des axes après la
mise en place des longrines, murs de soubassement, murs en élévation,
chainages, poutres, etc. Ces écarts sont responsables des différences de
mesures entre celles indiquées dans les plans et le bâtiment construit.
 L’importance de placer le niveau sur les tuyaux pour s’assurer de la
pente et donc de l’écoulement de l’eau.

III.2. Difficultés et suggestions

Les difficultés rencontrées au cours de notre stage ont été moindres.


Néanmoins, nous pouvons relever : Parmi celle-ci nous citerons :

- la lecture des plans de coffrage des éléments de structure


- l’appréciation du dosage du béton
- la compréhension de l’implantation d’un bâtiment

Ces préoccupations ont trouvé réponses grâce à l’aide de l’équipe présente


sur le chantier.

CONCLUSION

21
Pendant le déroulement de notre stage, nous avons eu l’opportunité de suivre
la construction d’un bâtiment. Nous avons donc observé le procédé 
d’implantation d’un bâtiment, de mise en œuvre de semelles isolées, des radiers,
des poutres, des longrines et des chaînages et de mise en place du réseau de
plomberie et d’électricité. Nous avons pu ainsi découvrir les étapes par
lesquelles on matérialise un bâtiment mais aussi apprendre à appliquer les
notions reçues à l'université pour y arriver. Bien que le BTP soit un domaine
vaste qui rassemble beaucoup de notions, nous pensons que l’expérience acquise
à travers ce stage se révèlera fondamentale dans mon notre avenir professionnel.

22
Table des matières
I. Présentation..................................................................................................................................5
I.1. Présentation de l’INSTI-Lokossa............................................................................................5
I.2. Présentation de la DGHC........................................................................................................7
I.3. Présentation de SILCO Sarl..................................................................................................10
II. Déroulement du stage.............................................................................................................10
II.1. Présentation du projet..........................................................................................................10
II.2. Intervenants sur le projet.....................................................................................................11
II.3. Organisation du chantier.....................................................................................................12
II.4. Matériaux et matériels utilisés.............................................................................................13
II.4.a. Les matériels utilisés........................................................................................................13
II.4.b. Les matériaux utilisés.......................................................................................................14
II.5. Travaux effectués.................................................................................................................14
II.5.a. Travaux réalisés avant notre arrivée.................................................................................14
II.5.b. Travaux suivis au cours de notre stage.............................................................................15
III. Bilan, difficultés et suggestions..............................................................................................32
III.1. Bilan.....................................................................................................................................32
III.2. Difficultés et suggestions.....................................................................................................34
CONCLUSION...................................................................................................................................35
ANNEXES...........................................................................................................................................37

ANNEXES

Plan RDC

23

Vous aimerez peut-être aussi