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DEDICACE
A NOS PARENTS
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REMERCIEMENTS
Nous tenons à présenter toute notre gratitude envers tous ceux qui de près ou de loin
n’ont cessé de nous encourager et de nous fortifier vers la quête de la connaissance et de
l’excellence durant toute notre formation. Il s’agit en occurrence de :
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AVANT PROPOS
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construction métallique et mécanique ;
génie industriel et maintenance ;
ingénierie thermique et énergie ;
génie informatique option ingénierie logiciel ;
mécatronique et gestion technique des équipements.
Les étudiants y sont admis par voie de concours en 1ere année et en 3e année pour le
cursus d’ingénieur et 1ere année pour le cursus des sciences de l’ingénieur et sur étude de
dossier pour le master professionnel. Les enseignements y sont organisés en cours magistraux,
travaux dirigés, travaux pratiques, travaux personnels, visites d’entreprise et stages
techniques. Le processus de formation académique, requiert des étudiants de l’Ecole
d’effectuer des stages professionnels en entreprise ; ceci pour permettre à l’étudiant non
seulement à se familiariser avec l’entreprise, mais aussi d’acquérir une dextérité et des
compétences professionnelles dans un environnement réel.
Les études sont effectuées en trois cycles. Les enseignements du 1er cycle s’étalent sur six
semestres et ont pour principal objectif « d’initier les étudiants aux techniques industrielles »
afin d’assister les ingénieurs. La validation de toutes les Unités d’Enseignement (UE) du 1er
cycle correspondant au quota requis donne droit à une admission au 2nd cycle et à l’obtention
d’une Licence en science de l’ingénieur pour le cursus science de l’ingénieur.
Le 2nd cycle s’étend sur quatre semestres dit de « spécialisation ». Les étudiants ayant choisi
leur filière en fin de premier cycle se spécialisent en choisissant un axe pour l’élaboration
d’un profil particulier et personnel. En effet, l’étudiant a un quota d’unités d’enseignements
obligatoires et des optionnelles au choix en fonction de son profil. Les objectifs du 2nd cycle
sont :
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d’initier l’étudiant à la recherche. Les études du 2nd cycle sont sanctionnées par la
validation de tous les stages et Unités d’Enseignement correspondant au nombre de
crédits indiqués et, l’obtention du Diplôme d’Ingénieur de l’Ecole Nationale
Supérieure Polytechnique de Douala pour le cursus d’ingénieur, celui de master 2 en
science de l’ingénieur pour le cursus science de l’ingénieur donnant lieu au passage au
3eme cycle et celui de master 2 professionnel pour le cursus master professionnel. A la
fin de nos études, il est obligatoire de produire un mémoire qui sera présenté devant un
jury compétent.
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LISTE DES ABREVIATIONS
σm,d : Contrainte de flexion induit par la combinaison d’action aux états limites ultimes
σco,d : contrainte de compression
Mf,y : Moment de flexion, pour une poutre sur deux appuis avec une charge
fm,k : contrainte caractéristique de la résistance en flexion en MPa
fm,d : contrainte de résistance en flexion
kmod : coefficient modificateur en fonction de la charge de plus courte durée
ϒm : coefficient partiel qui tient compte de la dispersion du matériau.
ksys : coefficient d’effet système est égal à «1»par sécurité
kh : coefficient de la hauteur est égale à «1»
Kcrit : est le facteur qui tient compte de la réduction de résistance due au déversement,
peut être pris égal à « 1 »
fcok : Contrainte de compression axiale en MPa
fv,k : Contrainte de cisaillement en MPa
E0,mean : Module moyen axial en MPa
E0,05 : Module axial au 5e pourcentage en MPa
k : épaisseur du boulon
kdef : coefficient de fluage de 0.6 (bois et local chauffé)
Ψ2 : coefficient de simultanéité.
G : charge permanente
Q : charge d’exploitation
BLM : bois lamellé collé
BM : bois massif
D40 : classe de résistance des feuillus de contrainte 40MPa
d : diamètre des boulons
EC5 : euro code 5
ELU : état limite ultime
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ELS : état limite de service
fu : résistance en traction des boulons
fv,ed : effort tranchant
fv,RD : capacité de calcul de résistance de l’assemblage
lf : longueur du poteau
IGY : moment d’inertie suivant l’axe y
OSB : panneau de particule de bois ( oriented strand board)
tp : épaisseur plaque
Wfin(q) : flèche due à la charge d’exploitation
t1 : valeur pénétration de la tige
Winst : flèche instantanée
Wlimite,inst :flèche limite instantanée
Wnet,fin : flèche nette finale
σc , od : contrainte de compression axiale induite par la combinaison d’action aux états
limites ultimes
λrel,y :élancement relatif suivant l’axe y
λy : élancement mécanique suivant y
ft,90,k :contrainte de traction perpendiculaire du bois
ft,0,k : contrainte de traction axiale du bois
fvk : contrainte de cisaillement du bois
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LISTE DES TABLEAUX
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Tableau3.5: Chaleur dégagée par les personnes [14].........................................................104
Tableau3.6: conductivités thermiques des éléments des murs extérieurs..........................104
Tableau3.7: conductivités thermiques des éléments des murs intérieurs...........................105
Tableau 3.8: conductivités thermiques des éléments du plancher intermédiaire...............106
Tableau3.9: conductivités thermiques des éléments du plancher bas................................106
Tableau3.10:conductivités thermiques des éléments de la toiture terrasse........................107
Tableau3.11:Coefficients d’échanges thermiques superficiels [14]..................................109
Tableau3.12: conditions initiales du bilan.........................................................................110
Tableau3.13: Différence de température entre les différentes faces des parois [14].........111
Tableau3.14: Coefficient d’absorption des parois [14]......................................................112
Tableau3.15: facteur de rayonnement solaire des parois [14]............................................112
Tableau 3.16: Facteur de réduction pour fenêtres protégées [14]......................................113
Tableau 3.17: Intensité du rayonnement solaire sur les murs (m) et les vitrages (v) [14]. 114
Tableau 3.18: Orientation des parois des locaux vis-à-vis des points cardinaux...............115
Tableau 3.19: Heures d’usage maximal des locaux...........................................................116
Tableau 3.20: Coefficient de transmission thermique et intensité de rayonnement des parois.
............................................................................................................................................116
Tableau 3.21: Apport de chaleur par transmission à travers les parois (bâtiment en bois).117
Tableau 3.22: Apport de chaleur par rayonnement à travers les parois (bâtiment en bois).118
Tableau 3.23:Apport de chaleur par les équipements........................................................120
Tableau 3.24:coefficient de transmission thermique et intensité du rayonnement solaire.120
Tableau 3.25:Coefficient de transmission thermique et intensité de rayonnement des parois.
............................................................................................................................................123
Tableau 3.26: charges thermiques à vaincre dans chaque pièce du Rez-De-Chaussée du
bâtiment à ossature bois.....................................................................................................126
Tableau 3.27: résistances thermiques des différentes parois.............................................127
Tableau 3.28: Coefficient de transmission thermique et intensité de rayonnement des parois.
............................................................................................................................................128
Tableau 3.29: Apport de chaleur par transmission à travers les parois (bâtiment en
aggloméré)..........................................................................................................................129
Tableau 3.30: Apport de chaleur par rayonnement à travers les parois (bâtiment en parpaing).
............................................................................................................................................130
Tableau 3.31: Apport de chaleur par les équipements.......................................................131
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LISTE DES FIGURES
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Figure 2.13: Illustration de la semelle isolée et le poteau à base d’une plaque métallique
boulonné...............................................................................................................................84
Figure 2.14: Tenon mortaise et embrèvement[7].................................................................84
Figure 2.15: Assemblages par goussets[7]...........................................................................85
Figure2.16: Détail d’assemblage par tirants[7]....................................................................85
Figure 2.17: Assemblage solive-longrine[7]........................................................................85
Figure 2.18: Exemple des plaques métalliques [7]..............................................................85
Figure 2.19: Assemblage poteau-plaque et assemblage plaque-poutre...............................87
Figure 2.20: Assemblage poutre - plaque............................................................................91
Figure3.1:Transfert de chaleur par conduction. [9].............................................................96
Figure3.2: Transfert de chaleur par convection [9]..............................................................97
Figure3.3:Transfert de chaleur par rayonnement: [9]..........................................................97
Figure 3.4: Répartition en % des déperditions pour une maison et un immeuble [11]........98
Figure 3.5: Apports d’énergie dans les bâtiments [12]........................................................99
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TABLE DES MATIERES
DEDICACE............................................................................................................................i
REMERCIEMENTS..............................................................................................................ii
AVANT PROPOS................................................................................................................iii
RESUME............................................................................................................................xix
ABSTRAT............................................................................................................................xx
INTRODUCTION..................................................................................................................1
I.1.1.2. Immeuble.............................................................................................................2
I.1.1.3. Le bois..................................................................................................................2
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I.4. Propriétés chimique du bois..................................................................................12
I.8. Les différents systèmes constructifs dans les maisons à ossature bois.................24
I.8.2. Poteaux-poutres..............................................................................................26
I.9.2. Au Cameroun.................................................................................................29
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Conclusion....................................................................................................................34
II.3.2.1. Fondations..........................................................................................................40
b. Planchers intermédiaires...............................................................................................41
II.3.2.5. Toiture................................................................................................................43
III.3.3.3. Le cout...............................................................................................................46
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II.4.2.2. Les actions permanentes G................................................................................48
II.6.1. Vérification des poutres et solives en flexion simple suivant l’EC 5.........52
II.7.1. Présentation....................................................................................................75
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II.9.2. Calcul des assemblages poteaux-poteaux......................................................91
III.1.1.1. La conduction.............................................................................................96
III.1.1.2. La convection.............................................................................................97
III.1.1.3. Le rayonnement..........................................................................................97
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III.6. Résultats et discussions....................................................................................132
CONCLUSION..................................................................................................................133
REFERENCES......................................................................................................................A
BIBLIOGRAPHIE................................................................................................................B
ANNEXES............................................................................................................................C
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RESUME
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ABSTRAT
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INTRODUCTION
Dans le cadre de notre projet de fin d’étude qui s’articule autour de : ˂˂ l’étude
thermique d’un immeuble de type R+2 à usage d’habitation en matériaux bois˃˃ nous
ne perdons pas de vue l’aspect structurale de ces matériaux donc la disponibilité dans la
sous-région et au Cameroun n’est plus à démontrer
Pour mettre en relief notre contribution ce travail a été structuré en trois principaux
chapitres. Le premier rappelle les notions générales relatives aux caractéristiques du bois
aussi bien mécanique que thermique et aux constructions en bois. Le second évoque les
critères architecturaux, la conception et le dimensionnement de notre immeuble et la
troisième partie résume le bilan thermique et énergétique de notre bâtisse. On ne saurait
finir.
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CHAPITRE I. REVUE DE LA LITTERATURE
Les matériaux de structure utilisées en construction sont divers et chacun avec ses
spécificités. Ce chapitre nous permet au travers d’une présentation du comportement
intrinsèque du bois (mécanique, thermique …), mais aussi des techniques constructives et
de leur évolution dans le monde et au Cameroun de justifier ce choix.
I.1.1.2. Immeuble
Immeuble est, dans son sens courant un bâtiment de plusieurs étages qui peut être conçu
pour assurer les personnes et les biens.
I.1.1.3. Le bois
Le bois est un matériau naturel d’origine biologique obtenu à partir du tronc d’un arbre.
Il est donc très variable et possède des propriétés chimiques et mécaniques remarquables. Il
constitue de plus un combustible intéressant.
La gamme des matériaux utilisée dans la construction particulièrement dans les bâtiments
est assez vaste et conditionnée par de nombreux critères. Elle inclut essentiellement le
béton, l’acier et le bois.
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I.1.2.1. Le béton
Le béton est un matériau composite obtenu par un mélange de granulats (sable et
gravillons), d’un liant (ciment ou chaux) et des adjuvants (accélérateurs de prise ou
retardateurs de prise) qui durcit en présence de l’eau.
Dans le béton armé, béton reprend les charges de compression tandis que l’acier reprend
celle en traction.
I.1.2.3. Le bois
C’est un matériau naturel et écologique donc tout à fait adapter au nouvel enjeu du « bâtir
durable ». Il possède des propriétés chimiques et mécaniques remarquable qui permettent
sont utilisation courante dans la construction des maisons.
Le bois est un matériau naturel complexe, présentant une structure composite à plusieurs
échelles. Il présente, en particulier dans la direction du fil, un excellent rapport propriété
mécanique par rapport à sa masse volumique. Cette caractéristique provient de sa structure
anatomique à la fois et hautement hiérarchisée.
Plus que tout autre, le matériau bois évoque le temps et l’âge : le temps parce que sa
production est assurée par la croissance des arbres qui deviennent récoltable après une
période assez longue, variable selon l’espèce et la station ; l’âge, parce qu’il est, dans
l’histoire, celui qui est utilisé par l’homme depuis le plus longtemps. C’est sans doute
parce que la dépense d’énergie nécessaire à sa transformation est particulièrement faible (il
suffit de rompe les branches, de couper, de scier…), par comparaison avec l’élaboration
des métaux ou l’exploitation des minéraux, qu’il a été mis en œuvre très tôt par l’homme,
que ce soit pour se défendre, pour chasser ou s’abriter.
I.1.3.1.Composition du bois
Le bois a pour origine l’arbre et le matériau qui nous intéresse le plus particulièrement est
celui tiré du tronc figure1.1.
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Figure 1.1: coupe transversale d'un arbre
Le rhytidome est la partie externe de l’écore. Il protège l’arbre contre les attaques
biologiques (insectes), contre les gelures, contre le desséchement (coup de soleil) et
contre les blessures (chutes de pierres).
Le liber est la partie interne de l’écore. C’est l’appareil conducteur de la sève
élaborée (descendante) formée de glucose transformé en amidon. C’est pourquoi
une blessure du liber (gravure au couteau de poche) peut freiner ou stopper la
croissance de toute une partie de l’arbre.
Le cambium est le tissu de croissance de l’arbre. Les cellules vivantes du cambium
se multiplient par division, croissent jusqu'à leur taille définitive, se rigidifient
(croissance des parois cellulaires) et meurent. Ces vaisseaux cessent peu à peu
d’alimenter l’arbre après quelques années. Ils se bouchent et s’imprègnent de
différentes substances : tanins, résines, etc. Dans notre climat, la croissance du
cambium est périodique.
L’aubier représente le système conducteur de la nourriture de l’arbre, des racines à
la couronne. Il transforme la sève brute (montante), un mélange de sel nutritif
dissous dans l’eau que les racines prélèvent du sol. L’aubier reprend aussi l’effort
principal des charges mécaniques (en traction et en compression) dus aux vents, à
la neige et au poids propre de la couronne.
Le bois de cœur (ou le bois parfait ou duramen) est l’élément de soutien central
de l’arbre. En revanche, il ne remplit plus de fonction conductrice des substances
nutritives. Le centre du tronc, la moelle, peut, à partir d’un certain âge, être creuse.
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I.1.4. Les essences du bois utilisées dans les bâtiments
Les arbres se divisent en deux grandes catégories : les conifères ont feuillé en forme
d’aiguille, communément appelés << résineux >>, en raison de la résine qu’ils sécrètent, et
les arbres feuilles larges au feuillage caduc ou persistant, communément appelés <<
feuillus >>. La répartition des bois n’est pas homogène sur la surface du globe. Les bois
résineux proviennent des régions tempérées, principalement de l’hémisphère Nord. Les
essences de bois de feuillus généralement plus résistants se développent sur tous les
continents particulièrement dans les régions tropicales. Au cours de l’évolution, le règne
des plantes ligneuses formant des arbres s’est divisé en résineux (gymnospermes) plus
anciens, et feuillus (angiospermes) plus jeunes et de structure plus complexe. Cette
structure plus différenciée avec des cellules très spécifiques, permet aux feuillus de nous
offrir des bois plus denses aux plus légers, des plus durs aux plus mous, des sombres aux
plus clairs.
On retrouve entre autres dans cette catégorie : le chêne, le frêne, l’érable, le hêtre,
Bilingua, Padouk d’Afrique, Movingui, l’Azobé et le Makoré etc.
Quelques – uns des bois résineux (ex. épicéa, pin, mélèze, arole, sapin, épinette, pin
blanc, pin sylvestre, bossé, Acajou d’Afrique, Iroko etc.) [1]
Les nœuds : constituent la base des branches dans le tronc. Ils sont sains et adhérents
lorsqu’ils sont issus de branches vivantes au moment de l’abattage de l’arbre.
Les déformations du bois : apparaissent généralement à la suite de mauvaise
condition de séchage (insuffisant ou trop rapide).
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Les défauts provenant du froid intense, du gel, du vent voilent ou d’une croissance
particulière peuvent provoquer des anomalies qu’il conviendra d’éliminer en vue
d’une mise en œuvre.
Les défauts dus à l’action de végétaux parasites ou blessures peuvent également
créer des désordres et des points de faiblesse non exploitables.
Pour pallier aux différentes dégradations que pourrais subir le bois, il est donc
indispensable de le traiter autant pour un usage intérieure qu’extérieure et de façon curative
(entretiens chaque 3ans) ou préventive (avant la mise en œuvre).
Pour tout traitement qu’il soit curatif ou préventif, il doit être appliqué sur un bois sec
et brut de tout produit ancien. En fonction de son utilisation, de sa classe d’emplois et de
sa durabilité naturelle (c’est-à-dire sa résistance naturelle aux attaques de champignons et
d’insectes xylophages).
NB : pour la mise en œuvre du bois il est idéal d’utiliser du bois relativement sec, le taux
d’humidité relatif doit être entre (12% à 15%).
La mise en œuvre des produits de traitement préventif du bois avant utilisation se fait par
différents procèdes permettant d’assurer la pénétration et la fixation du produit dans le
bois. Actuellement, deux types de procèdes principaux assurent une grande majorité des
traitements effectués :
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- Les procédés d’imprégnations superficielles avec notamment le trempage court,
- Les procédés d’imprégnations profondes par autoclave et pression.
Classe 1 2 3 4
d’emplois
Procédés de Trempage Trempage Trempage Autoclave Autoclave
traitement court court court
Retentions Pénétration
minimale et retentions
Conditions à 3min 3min 3min si en fonction minimale en
respecter épaisseur des fonction des
est faible essences essences
Les propriétés mécaniques du bois décrivent le comportement du bois lorsqu’il est soumis
à diverses sollicitations (effort et couples...). Une particularité technologique du bois est
sa très forte anisotropie mécanique. En effet, la plupart des matériaux de construction sont
isotropes : les caractéristiques mécaniques de ceux-ci sont identiques, quelle que soit la
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direction de sollicitation. Pour le bois par contre, ce n’est pas le cas. En effet, la résistance
ne sera pas là même selon que l’effort est parallèle ou perpendiculaire aux fibres, ce qui
ajoute une grande contrainte pour le dimensionnement et les vérifications à faire lors de la
conception d’un bâtiment en bois.
I.2.1. La traction
La traction exercée perpendiculairement au fil figure1.2 doit être le plus souvent possible
limitée car le bois le bois possède très peu de résistance dans cette direction.
I.2.2. La compression
La flexion
Selon des principes de base, un couple de flexion résultat d’efforts de compression et/ou
de traction excentriques par rapport à l’axe neutre d’un élément. Puisqu’il résiste très bien
en compression, le bois est donc également efficace en en flexion.
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Figure1.4: Bois travaillant en flexion.
I.2.3. La fatigue
Le bois est un matériau qui résiste très bien aux charges cycliques comme celles dues au
vent ou au séismes.
L’analyse fait sur les différents essais nous montre que le bois possède une meilleure
résistance en flexion et non pas en traction.
En flexion, la rupture sera mixte : une phase plastique dans la partie comprimée de la
section qui va entrainer une augmentation de la hauteur comprimée (descente de l’axe
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neutre) et par conséquent une réduction de la partie en traction qui va entraîner la ruine de
la section par rupture des fibres. Cette rupture est illustrée sur la Figure.
Le bois, très différents suivant les essences, la nature du sol ou du climat, ont en commun
un certain nombre de critères spécifiques. On peut citer :
β = βa + β r + β r
On peut donc partir de ce qui précède classer le bois en fonction de sa rétractabilité, notion
qui renvoie indubitablement à la « Nervosité »
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La dilatabilité : c’est l’aptitude du bois à changer de dimension sous l’effet de la
chaleur. Cela dépend du taux d’humidités et de la variation de la température.
Toutefois la rétractabilité étant plus importante, la dilatation du bois n’est pas prise
en compte.
La combustibilité : c’est l’aptitude du bois à bruler.
Elle dépend de la teneur en eau, de la partie de l’arbre, des dimensions et de la
densité. Le pouvoir calorifique du bois augmente avec la densité. Le bois
s’enflamme vers 270°C.
Couleur : c’est l’impression visuelle due aux pigments propres à chaque arbre.
Odeur : c’est la particularité perceptible de manière olfactive.
Texture : c’est le rapport entre la zone finale pour un cerne annuel.
Densité : c’est le rapport de la masse volumique du bois à celle de l’eau. Elle
dépend de l’essence, du climat et des conditions de croissance, de l’endroit de
prélèvement dans l’arbre, de l’état hygrométrique, de la texture du bois. La densité
de référence est calculée avec un pourcentage de 12% d’humidité.
Le retrait et le gonflement du bois : c’est un phénomène physique qui est
conditionné par le taux d qui est conditionné par le taux d’humidités du bois. A un
taux d’humidités inférieur à 30%, aucun gonflement ne peut se produire dans le
bois car son volume reste constant. Par contre lorsqu’on passe à un taux
d’humidités supérieur, le gonflement est remarquable et son volume augmente.
La composition chimique élémentaire de la matière organique du bois varie très peu d’une
essence à l’autre. En moyenne elle se répartit, en pourcentage du poids anhydre, de la
façon suivante :
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Avec ces corps simples synthétisés, selon les essences, trois principaux composantes de
type macro polymère qui forment les parois cellulaires du bois, à savoir : la cellulose, les
hémicelluloses et le lignite.
Le bois est un matériau poreux et présentant de très bonnes propriétés isolantes. Ainsi, du
fait de sa faible conductivité et dilatation thermique il est adéquat comme matériaux de
construction
I.5.1. La dilatation
Pour certains travaux de précision, le bois peut être préféré à l’acier. En effet, les variations
du bois sont trois fois plus faibles que celles du béton ou de l’acier.
NB : il ne faut pas confondre dilatation et gonflement, qui lui est lié aux variations
d’humidité et peut être contrôlé par un traitement adéquat du bois avant la mise en œuvre.
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Tableau 1.2: conductivité des différents matériaux
Le bois est certes combustible, mais il offre une excellente tenue au feu par rapport aux
autres matériaux de construction. Il a notamment une forte capacité à conserver ses
propriétés mécaniques sous les effets d’un incendie, ce qui permet d’assurer une grande
stabilité des ouvrages. En outre, contrairement à de nombreuses autres matières, le bois
dégage 1500 fois moins de gaz toxiques. En cas d’incendie, de par sa faible conductivité
thermique, le bois transmet 12 fois moins vite la chaleur que le béton, 250 fois moins vite
que l’acier et 1 500 moins vite que l’aluminium. Par conséquent, le cœur des éléments en
bois est protégé de l’incendie plus longtemps, ainsi que leurs assemblages métalliques.
Le bois est donc idéal pour les bâtiments collectifs : maisons de retraite, écoles, crèches,
gymnases, immeubles d’habitation.
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I.6.2. La réaction au feu
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Tableau 1.3: classement au feu.
De nombreux produits à base de bois ont été développés afin de réduire la variabilité
intrinsèque du bois massif. Ces produits sont plus fiables (écarts types des caractéristiques
mécaniques plus faibles) car plus homogènes et souvent moins anisotropes. Tous ces
produits peuvent être obtenus soient par sciage, tranchage, déroulage, ou trituration. On
peut les regroupés en deux familles ; Une première famille de produit assemble des
éléments de type planche (bois lamellé-collé BLC, bois lamellé-croisé CLT…), avec les
variantes. La deuxième famille assemble des pièces de bois de plus petites tailles (feuilles
de bois pour le Lamibois ou fines lamelles pour les contreplaqués et OSB).
Le BLC, ou bois lamellé-collé, est une technologie révolutionnaire, vieille d’un siècle
déjà. Convoité pour la réalisation des portiques supportant la couverture des grands
bâtiments tertiaires, des poteaux ou des traverses de charpente, cet élément structurel est
obtenu par l’aboutage et le collage de lamelles de bois, à fil généralement parallèle. On
distingue le bois lamellé-collé horizontal qui a les plans de collages perpendiculaires à la
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hauteur de la poutre et le bois lamellé-collé vertical qui a les plans de collages
perpendiculaires à l’épaisseur de la poutre.
Les poutres en lamellé-collé peuvent être composées soit de lamelle de bois massif de
classe mécanique identiques (lamellé-collé homogène), soit de lamelles de bois massif et
de classe mécaniques différentes (lamellé-collé panaché). Les poutres peuvent être à inertie
constant ou variable.
Largeur : de 60 à 240 mm
Hauteur : de 100 à 600 mm
Longueur : jusqu’à 40.00 m, et jusqu’à 150m pour les structures exceptionnelles
L’humidité moyenne des bois est de 11% à 12%
Grâce à ses plis horizontaux, le lamellé-collé est très malléable : il est possible de le
cintrer, ouvrant à de nouvelles formes architecturales. Produit d’ingénierie totalement
maîtrisé et très stable mécaniquement, le lamellé-collé est considéré comme un matériau «
dur », montrant une forte résistance au feu. De nombreuses essences peuvent être utilisées,
telles que le chêne, le châtaignier, le pin maritime ou le robinier. Les plus répandues restent
le sapin, le douglas, l’épicéa, le pin sylvestre et le mélèze.
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I.7.2. Bois massif reconstitué
Le bois massif reconstitué (BMR) connaît depuis une quinzaine d’années une
ascension fulgurante en Europe. Appelé « Duo-Trio » ou « contrecollé », il tend à
remplacer le bois massif traditionnel, en raison de sa plus forte stabilité mécanique. Il se
compose de deux à cinq lames à fortes épaisseurs (de 45 à 80 mm) collées entre elles,
aboutées ou non, et à fil parallèle.
Le taux d’humidité des lames non traitées ou traitées en surface est compris entre 8 et
15 %, et entre 11 et 15 % pour les éléments traités par injection.
Selon la nature de la finition, le BMR peut avoir un rendu très homogène. Ce produit
ne subit que très peu de variations dimensionnelles du fait de la superposition des lames :
une fois stabilisé, le risque de fendage est quasi nul, les fentes en cœur intervenant au
moment du séchage. Les grosses sections ainsi obtenues sont parfaites pour la mise en
œuvre des charpentes, solives de plancher ou madriers de chalets. Les essences les plus
répandues sont le sapin, l’épicéa, le pin sylvestre, le douglas et le mélèze. Parmi les autres
espèces rencontrées : le châtaignier, le chêne, le robinier, le western red cedar, le doussié,
le merbau, ou encore l’iroko.
Largeur : de 260 mm
Longueur : jusqu’à 13.00 m,
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leurs singularités. Il ne doit y avoir ni nœuds, ni fentes, ni pente de fil élevée à l’intérieur
même de l’aboutage. Ce dernier s’effectue par entures multiples, lesquelles s’emboîtent par
collage. L’humidité moyenne des lamelles est de 11 à 12 %. Le BMA ne possède que très
peu de colle : un joint d’aboutage tous les 2 à 3 m. Les lames sont orientées de telle façon
qu’elles ont leur cœur du même côté. Ainsi obtient-on des barres de 13 m de long en
moyenne, idéales pour la mise en œuvre de poutres en I (avec une section maximale des
lames de 63 × 100 mm), de pannes en bois massifs ou de chevrons (250 × 100 mm
maximum). Les essences les plus couramment utilisées sont le sapin, l’épicéa et le pin
sylvestre.
Épaisseurs :
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Tableau 1.2:Epaisseur des panneaux commercialisés
Nombre de
plis 3 5 7 9 13
Épaisseur
en mm 3, 4, 5, 6 8, 10, 12 15, 18 22, 25 30
» Classement
Les contreplaqués sont définis dans la norme NF EN 636. Suivant le choix de la colle et
de l’essence de bois utilisée, le contreplaqué peut avoir une meilleure résistance à
l’humidité.
» Contreplaqués spécifiques
Le contreplaqué souple cintrable : le pli central (l’âme) est très mince et en bois
dur, alors que les plis extérieurs sont épais et en bois tendre, ce qui permet une
grande souplesse dans le sens de l’âme. Ce panneau est conçu pour réaliser des
pièces cintrées.
Le contreplaqué ignifugé M1 et M2 : le bois est traité pour lui permettre de
résister un certain temps au feu. Ce traitement est fragile à l’eau et nuit à
l’adhérence des colles et des produits de finition.
Le contreplaqué de coffrage CTB-C : un traitement à base de résine rend la
surface du panneau très dure et lisse. Il est donc très résistant à l’eau. Il est utilisé
pour le coffrage du béton.
Le contreplaqué marin : conçu pour la construction navale, très résistant à l’eau
et l’abrasion.
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Le lamibois (LVL) : panneau dont tous les plis sont dans le même sens, ce qui lui
permet d’avoir une très bonne résistance mécanique dans le sens des plis.
Le contreplaqué de bouleau : dit de carrosserie ou d’aviation. Les plis sont en
très fine épaisseur, ce qui permet d’avoir des contreplaqués de seulement 1 mm
d’épaisseur.
L’OSB (Oriented Strand Board) est un panneau à lamelles minces longues et orientées.
Le bois est tranché en fines lamelles de 0,6 à 0,8 mm d’épaisseur, puis elles sont séchées et
triées en deux catégories :
Les plus fines servent à composer l’âme du panneau pour lui donnent sa cohésion,
Les plus larges servent à composer les deux couches extérieures du panneau. Elles
sont disposées parallèlement à la longueur du panneau, ce qui lui procure sa grande
résistance mécanique.
Les lamelles sont ensuite encollées avec des résines liquides à base de mélamine-urée-
phénol-formol. La composition peut varier en fonction de la classe du panneau souhaité.
» Classement
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Les panneaux OSB sont définis dans la norme NF EN 300.
Ils sont Appelés également agglomérés, les panneaux de particules sont fabriqués à partir
de rondins et de produits provenant de l’industrie de la première transformation du bois
(déchets et chutes lors du débit des bois). Les bois sont fragmentés en fins copeaux
(beaucoup plus fins que les panneaux OSB) puis séchés à l’air chaud, avant d’être triés en
deux catégories (panneau trois couches) :
Les plus fines servent à composer les deux couches extérieures du panneau, pour
lui donner un aspect lisse.
Les plus larges servent à composer l’âme du panneau pour lui donner sa résistance.
Les lamelles sont orientées dans tous les sens. Ensuite, elles sont encollées avec des résines
liquides à base d’urée-formol. La composition peut varier en fonction de la classe du
panneau souhaité.
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Les variations dimensionnelles du panneau de particules sont de 0,3 % dans les deux sens
(longueur et largeur) et de 6 % en épaisseur. La masse volumique est d’environ 700 kg/m³.
» Classement
Les panneaux de particules ne peuvent pas être utilisés en milieu humide confiné ou en
exposition directe aux intempéries.
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Figure 1.10:Les panneaux de fibres
Ce type de panneau est assez récent. Plusieurs types de densité des fibres existent :
• tendre (SB),
• médium (MDF),
• et dur (HB).
Mais l’utilisation est la commercialisation du panneau MDF (Medium Density Fiberboard)
est en constante expansion. Avec de nouvelles innovations telles que le médium teinté dans
la masse, il est de plus en plus utilisé en agencement et en fabrication de mobilier.
Le MDF est fabriqué par le procédé dit « à sec » : les billons de bois sont fragmentés en
plaquettes. Puis, sous l’action de la vapeur d’eau qui ramollit le bois, les plaquettes sont
défibrées par des broyeurs. Les fibres de bois obtenues sont d’environ 1,5 mm.
Dans ce procédé, la cohésion du panneau est obtenue par collage des fibres avec des
résines thermodurcissables. L’encollage des fibres est effectué par pulvérisation de la colle
sous haute pression en fines gouttelettes.
Les fibres très humides (de vapeur et de colle) passent ensuite à grande vitesse dans un
séchoir.
Puis c’est le pressage à chaud de la matière fibreuse, dont l’épaisseur (avant pressage) est
de 15 à 20 fois celle du panneau final.
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Les variations dimensionnelles du panneau de fibres sont de 0,3 % dans le sens de la
longueur et de largeur et de 6 % en épaisseur. La masse volumique est d’environ
750 kg/m³.
Les panneaux MDF bruts sont définis dans la norme NF EN 316 et EN 622-1.
Épaisseurs : 3, 5, 6, 10, 12, 16, 19, 22, 25, 30, 35, 40, 45 et 50 mm
Formats : 2 800 × 1 850 mm, 3 700 × 1 850 mm et 2 800 × 2 070 mm
L’ossature bois,
D’autre systèmes vernaculaires, tels que le colombage (pan de bois) sont plutôt restreints à
la rénovation des bâtisses.
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I.8.1. L’ossature bois
Ce système constructif est, de très loin, le plus répandu dans le monde. Une trame de
montants de bois, espacés de 40 à 60 cm, est habillée de panneaux de particules à base de
bois. L’isolant thermique s’insère entre ces panneaux.
On retrouve en général des plaques de plâtre en habillage intérieur. Cette structure est
généralement fabriquée en atelier et livrée sur chantier sous forme de modules de murs,
généralement de la hauteur d’un étage. La construction est ainsi très rapide. Les murs en
ossature bois sont de faible épaisseur (20 cm environ) : ils offrent donc plus de surface
habitable que les solutions dites classiques (environ 8% de plus qu’en parpaings).
L’ossature bois est adaptée à toutes les tailles et styles architecturaux de maisons.
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I.8.2. Poteaux-poutres
Le gros avantage de ce système et de pouvoir adapter les espaces ainsi créés selon ses
désirs : parois pleines, vitrages.
Les grands espaces créés permettent une grande liberté dans la conception et on obtient
facilement des volumes spacieux et ouverts. Ce système constructif représente 10% de
l’habitat.
Les panneaux CLT (Cross Laminated Timber), en français bois lamellé croisé, sont un
système constructif en bois massif.
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Des lames de bois sont assemblées entre elles, puis clouées ou collées à plis croisés (3, 5, 7
ou plus en fonction des charges à reprendre) pour former des parois qui peuvent être
utilisées horizontalement et verticalement (mur extérieur, mur intérieur, plancher, toiture).
Le CLT permet d’avoir de grandes portées et des porte-à-faux. Il est majoritairement utilisé
pour des bâtiments de grandes dimensions, mais il est de plus en plus utilisé dans la maison
individuelle. Son utilisation permet de laisser le bois visible à l’intérieur, et ainsi de faire
des économies sur les finitions tout en ayant un intérieur chaleureux. La construction CLT
représente environ 5% des habitations.
C’est une des techniques les plus anciennes, surtout présente en montagne. La structure est
réalisée à l’aide de pièces de bois rondes (rondins ou fustes) ou rectangulaires (madriers)
empilées horizontalement les unes au-dessus des autres : grâce aux gros diamètres des bois,
on peut se passer d’un isolant rapporté. Cette technique impose un vocabulaire
architectural assez spécifique : des façades présentant assez peu d’ouvertures et des
assemblages visibles. Ce système représente 2% des habitations.
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Figure 1.15: construction en bois massif empilé[2]
Il ne faut pas oublier que le bois s’associe très bien avec d’autres matériaux, afin de former
des produits techniques très performants. Par exemple, le plancher mixte bois-béton,
appelé également plancher collaborant, permet des grandes portées mais apporte également
de la masse à la structure et peut améliorer l’isolation phonique.
Les structures bois s’associent très bien aux matériaux bio sources : on peut les retrouver
associées à une isolation paille ou encore à des enduits en terre crue, qui apporte de
l’inertie à la structure et qui présente de très bonnes propriétés de régulation de l’humidité,
tout comme le bois.
A travers le monde, Les premiers abris, cabanes en bois font leur apparition avant -300 000
ans av JC. Les premières huttes de nomades en bois remontent à -35000 ans av JC.
Lorsque l’homme devient sédentaire c’est aussi le bois qui va constituer les premiers
villages…Ce n’est qu’à partir du 19e siècle, avec la révolution industrielle, que le bois est
relégué pour le béton et l’acier. Ces modes constructif (maison bois) vont pratiquement
disparaitre en Europe centrale, mais les pays du Nord de l’Europe (régions fortement
boisées en résineux et froide), depuis tout temps on construit en bois (chalets notamment).
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Des 1960, la tendance s’inverse, la construction bois revient, du fait des problèmes
environnementaux et des techniques nouvelles dans l’assemblages du bois massif (lamellé
collé, croisée …), la demande pour les constructions à base de bois s’est considérablement
amplifiée. Dans les pays d’Amérique du Nord (Etat-unis, Canada), la construction bois
s’est très vite développée. En effet, le système plate-forme (ossature bois) issue de la
technique des bois courts permet d’avoir aujourd’hui plus de 90% des constructions
réalisée en bois. Ainsi qu’au Japon, 50% des maisons sont en bois car la zone est très
sismique. Aujourd’hui la tour Mjosa, en Norvège figure 1.13 est l’un des plus hauts
édifices fait en bois du monde avec une hauteur de 85.4m.
I.9.2. Au Cameroun
L’Afrique forestière (bassin du Congo) n’est pas beaucoup en phase avec les autres
continents en particulier le Cameroun ou les constructions bois ne respectent pas le
standard international. Les maisons courantes en bois sont en torchis ou en carrabote dans
la majeure partie de nos villes et quelques vestiges de construction en bambous et les
toitures en chaume très présent dans quelques chefferies de l’ouest. Au Cameroun,
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l’utilisation du bois est favorable aux charpentes, ou encore aux constructions provisoires
des tribunes modulables, et de quelques magasins de stockage provisoire.
Figure 1.17: construction bois sans respect des Normes dans la ville de Douala
Du point de vue architectural, les intérêts portent à la fois sur la souplesse de conception
en permettant une expression architecturale très vaste qui privilégie l’espace en optimisant
le confort. Offrir aux futurs propriétaires une maison pas comme tout le monde est
d’ailleurs l’une des premières motivations. Construire en bois n’impose que très peu de
limitations dans les formes et les dimensions. En claire, on peut quasiment construire ce
que l’on veut en bois quel que soit le style (moderne, traditionnel, contemporain) dans un
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large éventail de formes, et l’ossature bois permet de recevoir des parements divers :
bardages, pierre, mortier, et s’inscrire dans la tradition de paysage. Dans ce projet on
proposera un immeuble d’une architecture moderne, contemporaine, chaleureuse,
conviviale, accueillante, sécurisante et spacieuse. Il est également possible d’adapter tous
les styles de revêtements (intérieurs et extérieurs), ouvrant ainsi à l’infini la palette de
coloris et de matière. Autre aspect particulièrement intéressant du projet, il est possible de
modifier la réalisation avec une étonnante facilité, qu’il s’agisse de construire une
extension, agrandir ou réduire des pièces.
Les architectes et les constructeurs sont unanimes : construire avec du bois est un plaisir.
Les réalisations à la fois performantes et esthétiques, selon un planning souple et un
programme constructif évolutif. Selon La maîtrise d’œuvre et la maîtrise ouvrage la
conception en ossature bois est une technique de construction qui sait s’adapter aux envies
des clients.
Le bois est un matériau naturel et biodégradable. Il est durable comme le prouvent les
structures en bois parfaitement intactes retrouvées dans des pays comme le Japon, l’Egypte
construite depuis le Moyen-âge sur pilotis de bois…etc. De nombreux bâtiments en bois
parfaitement conservés, datant de plusieurs centaines d'années, apportent la preuve de
l'excellente longévité de la construction en bois. C'est la qualité de la conception le soin
apporté à l'exécution et à l’entretien qui déterminent la longévité de l’ouvrage et permettent
de limiter voire d'éviter les attaques biologiques. Faut prévoir une protection chimique
préventive pour les éléments en bois ou en dérivés du bois dont dépend de la solidité d’un
bâtiment. La désolidarisation sol/bois s’avère obligatoire afin de garantir la pérennité de la
structure. Car les facteurs d’agression du bois sont bien connus : l’eau et le soleil avec, en
corollaire, les champignons et les insectes. Rappelons-le, un bois sec est éternel.
De plus, Concevoir un édifice pour qu’il soit flexible et adaptable est également
essentiel. En raison du faible poids et de la maniabilité du matériau qui les compose, les
structures en bois s’adaptent très facilement à de nouvelles utilisations. La redondance
inhérente aux structures légères à ossature de bois offre plusieurs possibilités
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d’adaptation, alors que les structures à poteaux et à poutres permettent de reconfigurer
complètement les cloisons non porteuses. Le bois se prête bien au démantèlement ce qui
permet une récupération complète de la structure à la fin de sa vie utile. Contrairement à
d’autres matériaux, le bois récupéré peut souvent être réutilisé aux fins pour lesquelles il a
été conçu (par ex., comme élément de structure), compte tenu d’une perte de valeur faible
ou nulle.
Les principales raisons de la construction à ossature bois furent le délai et les couts. Un
bâtiment bois peut être livré très rapidement, du fait, d’une construction entièrement
préfabriquée en usine et livrée sur site, ne nécessitant pas de temps de séchage, moins
onéreuse en ce qui concerne les matériaux, comparativement à une conception en béton ou
le temps de construction est élevé et immobilise plus de frais. Entre le démarrage des
travaux et la livraison du bâtiment, moins de cinq mois peuvent s’écouler.
De plus le déroulement d’un chantier de construction en ossature bois est plus rapide
donc va nécessiter moins de main d’œuvre et d’usage de matériels lourd, source également
d’économies.
La maison à ossature bois est considérée comme économique si l’on compare le rapport
prix/temps de construction.
Le bois est un des rares matériaux 100% naturel et renouvelable. Ses principaux
composants chimiques sont le carbone, l’oxygène et l’hydrogène. C’est également une
matière organique principalement constituée de cellulose et de lignine renfermant un faible
pourcentage d’éléments minéraux et une part d’humidité variable. Un peu délaissé depuis
plusieurs décennies, au profit de matériaux comme le béton, le plastique, le PVC, le métal
ou l’acier, le bois revient en force et redevient incontestablement à la mode. Il est utilisé
dans la construction (Ossature, poutre, solive, mur, charpente), dans l’aménagement
intérieur (escalier, parquet), et à l’extérieur (bardage, terrasse, clôture) ou dans
l’ameublement.
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La construction en bois, redécouverte suite à l’éveil des consciences écologiques redonne
au bois une place de choix dans la construction des habitats écologiques.
D’une part l’utilisation massive du bois dans la construction permet de limiter les
émissions de gaz à effet de serre et, de ce fait, lutter efficacement contre le changement
climatique, elle favorise aussi le renouvellement régulier des peuplements dans la forêt. Le
bois est un véritable « puits de carbone », c’est-à-dire qu’il est le seul matériau de
construction qui absorbe du CO2, principal gaz responsable du réchauffement climatique,
pour relâcher l’oxygène dans l’atmosphère. Car pendant sa croissance, le jeune arbre
absorbe du carbone, (CO2) avec lequel il fabrique les cellules bois et rejette de l’oxygène
dans l’atmosphère. A la majorité de l’arbre, ce processus ralentit d’où la nécessité de
replanté de jeunes arbres pour conserver l’équilibre.
D’autre part, une fois, coupé et scie, le bois continue sur le long terme à stocker le CO2.
Exemple le bois valorisé sous forme de meuble ou bâtiment est un stock de CO2.
Contrairement aux idées reçues, l’exploitation du bois n’est pas néfaste à la forêt, bien au
contraire, la récolte du bois favorise le renouvellement régulier des forêts, à condition
qu’elle soit gérée durablement.
De plus le bois est un matériau sans inertie par conséquent très peut conducteur, en
période froide le bois conserve très bien la chaleur a l’intérieure et pareillement en saison
sèche la fraicheur. Le bois est environ 12fois plus isolant que le béton et 1500 fois plus que
l’acier ce qui le classe parmi les meilleurs matériaux de construction lorsque le confort
thermique est cherché. Le bois donc régule les déperditions de chaleur et contribue
grandement à réduire le caractère énergivore des constructions modernes figure1.16. Ce
graphique compare le rendement en matière d’impact environnemental du matériau bois
par rapport aux autres matériaux de constructions.
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Figure 1.16: évaluation du cycle de vie des matériaux de construction [3].
Conclusion
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CHAPITRE II. CONCEPTION ARCHITECTURALLE
ET DIMENSIONNEMENT STRUCTUREL
II 1. Conception architecturale
Notre projet porte sur la construction d’un immeuble type R+2 à usage d’habitation en
matériau bois au quartier golf dans la ville de Yaoundé, région du centre-Cameroun.
Une vue satellitaire de notre site est donnée par la figure2.1 suivante.
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Figure 2.19: vue satellitaire du site.
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II .1.3. Caractéristique du site
L’étude géotechnique fait sur le site montre aucun défaut graves et actifs de type
mouvement de terre et sa stabilité naturelle apparait bonne. Ainsi le site comporte une
bonne aptitude à recevoir des ouvrages (σ = 1.5 N/mm 2). La topographie générale de la
zone a une légère pente, on devra donc nécessairement nivelle le site.
Cet immeuble a une emprise de 375.38 m²(14.75m*25.45). La hauteur d’un étage est de
3m y compris l’épaisseur du plancher. La hauteur totale de l’immeuble est de 10m. On a
une répartition courante à chaque étage, constitué de deux appartements de type T4
identiques.
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II.2.2. Plan de distribution
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II.2.3. Vue 3D de notre immeuble
Plus haut nous avons présentes les différents systèmes de construction pouvant être
utilisées dans la construction bois à savoir. Au vue des critères suscités nous nous sommes
basé sur le système poteaux- poutres.
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Figure2.21: construction poteaux-poutre[4]
II.3.2.1. Fondations
Les fondations sont destinées à supporter l’ensemble du poids du bâtiment. Le calcul
détaillé des charges et de leur répartition déterminera le type de fondation nécessaire en
tenant compte du type de construction, de la topographie de l’emplacement et des aspects
géologiques.
Indépendamment de la structure du bâtiment, 3 types principaux de fondation sont
couramment utilisés dans la construction bois :
Simple dalle béton, ou radier, posée à même le sol : pour éviter les remontées
capillaires d’humidité sur le plancher ou dans les murs, il faudra prévoir une
étanchéité par dépose d’un film adapté et/ou d’un produit hydrophobe de type
bitumineux.
Aménagement d’un vide sanitaire sur semelle périphérique continue : destiné à
éloigner l’espace d’habitation du sol, il empêche ainsi toute remontée d’humidité et
est particulièrement adapté en cas de terrain humide ou imperméable.
Réseau de plots : mêmes avantages que le vide sanitaire en terme d’isolation et de
salubrité, grâce à une bonne ventilation, il permet la pose d’un plancher bois, réduit
la consommation de béton et rend la mise en œuvre plus simple. La consommation
de produits lourds et denses ainsi que celle d’eau étant réduite, le chantier est ainsi
plus « propre ».
Dans le cadre de notre projet ce système sera donc à privilégier (Réseau de plots) pour
assurer une ventilation naturelle du plancher bas et pour sa mise en œuvre simple.
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Figure 2.22 : Poteau sur semelle isolé
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Figure 2.23: composition plancher intermédiaire
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Figure 2.24: composition mur extérieur.
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II.3.3. Choix des essences
En effet tous les bois ne se valent pas dans leur usage comme matériaux de construction. Il
se décline en de nombreuses essences chacune ayant des caractéristiques qui lui sont
propres. Le choix de l’essence doit donc toujours être fait en adéquation avec les
conditions dans lesquelles il est mis en œuvre, notamment pour des questions de durabilité
et de résistance. Au-delà du choix esthétique, il est essentiel de bien connaitre les qualités
de l’essence de bois en fonction des contraintes technique pour une utilisation optimale de
ce dernier. Nous nous sommes donc basée sur les critères de sélection suivant :
- La disponibilité en quantité
- L’aptitude à l’usage et à la mise en œuvre.
- Le cout
III.3.3.1. La disponibilité en quantité
Il s’agit de s’intéresser aux essences de bois exploites au Cameroun et donc la disponibilité
en quantité n’est plus à démontrer [6]. Le tableau2.2 récapitule les volumes moyens des
essences principalement exploités lors de ces trois dernières années sur quatre régions du
Cameroun.
Tableau II.4: volume moyen des essences exploites au Cameroun dans les quatre régions.
Noms Régions
commerciales
Centre Est Littoral Sud
des essences
Acajou 9,61 10,29 7,48 8,59
Azobé 9,04 7,81 7,97 10,21
Dibetou 9,18 10,33 6,77 11,49
Iroko 10,78 13,74 9,30 14,33
Moabi 17,87 25,53 15,11 23,52
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Tali 6,23 6,84 5,92 6,79
Ayous 10,79 12,71 11,87 14,94
Eyong 7,17 8,32 6,29 7,24
Fraké 6,69 7,76 6,30 7,53
Nkanang 6,22 7,55 5,14 7,47
Movingui 6,00 7,19 5,22 7,27
Bilinga 11,00 10,08 8,51 9,44
Fromager 12,71 15,00 13,63 12,12
Illomba 7,11 7,18 6,65 7,22
Ce tableau nous permet de circonscrire nos choix à ces 18 essences pour une réduction des
couts qu’aurait pu engendre le transport ou la pénurie d’une essence.
NB : la fiche technique CIRAD de chacune de ces essences est fournie en Annexe2
III.3.3.2. L’aptitude à l’usage et à la mise en œuvre
Il est question de s’appuyer sur : la définition et le rôle, les sollicitations, les propriétés
requises, les principes de mise en œuvre et la durabilité recommandée. Pour nous guider
dans la sélection des essences les mieux adaptées à chaque utilisation : Pour cela nous nous
sommes référés au tableau de l’utilisation des essences Camerounaises [2] annexe3. Celui-
ci permet pour chaque élément de structure, de revêtement et même décoratif de spécifier
les essences Camerounaises adéquat.
III.3.3.3. Le cout
Les prix sont classés en trois catégorie (élevé, moyen et modéré). Ce classement est destiné
à donner l’ordre de valeur d’une essence par rapport à une autre.
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/ Tali /
/ Illomba /
Au vu des éléments du tableau2.3 nous avons effectué les choix suivant pour notre projet.
Tableau II.6: choix des essences pour notre projet.
NB : Il est essentiel peu importe l’essence que l’ensemble du bois subissent un traitement
avec un produit d’imprégnation fongicide et hydrofuge, qui respecte l’environnement.
II 4. Dimensionnement des éléments structuraux : l’euro code 5
La construction bois intègre tous les autres principes de calcul des structures et est soumise
à des règles particulières de dimensionnement inscrit dans l’euro code. Dans ce chapitre les
règlements généraux et particulières seront parcourus. Les euro codes qui feront l’objet de
notre intérêt sont les euro codes 0, 1, 2, 4, 5. Les euro codes 0 et 1 qui traitent en générale
et respectivement de la base de calcul en structure et les actions à prendre en compte puis
les euro codes 2, 4 et 5 traitant en particulier respectivement le béton arme, les structures
mixtes et les structures en bois. L’étude consiste à déterminer la section du plancher
composite par un pré-dimensionnement de la section des solives et ensuite par un
dimensionnement après un choix judicieux des connecteurs pour une rigidité flexionnelle
optimale de la section composite. En effet, tout ceci se vérifie par les formules selon l’euro
code 5 section B1995-1-1 aux différents états limites (ELS et ELU).
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II.4.2. Critère de dimensionnement
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Logement
Plancher 1.5 2
Balcon 2.5 2
Escalier 3.5 2
Les cloisons
Lorsque le plancher permet une distribution des charges, le poids propre des cloisons peut
être pris en compte par une charge uniformément repartie qk à ajouter aux charges
d’exploitation.
Il faudra vérifier la tenue de la structure diffèrent état limite sous l’effet simultané de
différentes actions visant la sécurité de la structure.
i Les facteurs qui reflètent la probabilité que les actions variables se produisent
simultanément.
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Tableau II.10:Coefficients partiels de majoration des actions pour les charges considérées selon EN 1995-1-1 : 1994.
G ,sup
Valeur du coefficient de majoration pour les actions permanentes
défavorable à l’ELU
G ,inf
Valeur du coefficient de majoration pour les actions permanentes
favorable à l’ELU
Q
Valeur du coefficient de majoration pour les actions variables
j 1 Gkj Qk 1 i 1 0,i Qk ,i
Combinaison caractéristique :
Tableau II.11: Valeurs des coefficients de simultanéité d’action selon EN 1991-1-1 article 2-2-2-3.
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0 action 1 combinaison 2 fluage et
Action variable
variable accidentelle combinaison
d’accompagnement (incendie) accidentelle
Charge d’exploitation des bâtiments
Catégorie A :
habitations 0,7 0,5 0, 3
résidentielles
Ce tableau présente les coefficients de simultanéité des actions variables qui expriment la
probabilité que les actions se produisent simultanément en fonction de la catégorie du
bâtiment. Ce sont les facteurs variables d’accompagnement.
Le pré dimensionnement c’est fixer les dimensions des différents éléments de la structure
avant l’étude du projet en respectant certain règles et principes. Dans le cadre des
structures bois l’ensemble des ouvrages consultés s’accordent sur les principes suivant
pour chaque élément de l’ossature.
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h= ( 151 ) 5.2=0.346 m
l= ( 12 ) 0.346=0.175 m
Soit une poutre de section 175x 350mm
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II.6.1. Vérification des poutres et solives en flexion simple suivant l’EC 5
La flexion simple concerne de nombreuses pièces, telles que les solives, toutes les poutres
maîtresses et tous les autres éléments horizontaux de la structure. Le procédé de
vérification est le suivant :
σ m ,d
S’assurer que le taux de travail(Ψ)= ≤ 1 ;
k crit ∗f m ,d
Mf , y
Avec la contrainte de flexion induite par la combinaison d’action des ELU σ m ,d =
I G , y /V
Pu∗l ² I G , y bh ²
Or M f, y = ; =
8 V 6
K mod
La résistance de flexion f m ,d =f mk . ( )
γM
. K h . K sys
k h : coefficient de la hauteur
C’est à dire vérifier que la flèche provoquée par les actions appliquées à la structure reste
inférieure ou égale à la flèche limite Wverticale ou horizontale limite.
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52
Winst (Q)
≤ 1 et
W verticale ou horizontale limite instantanée
Wnet , fin
≤1
W verticale ou horizontale limite net finale
5.q inst ( Q ) . L 4
-On détermine la flèche instantanée Winst= (La poutre a une charge
384. E o ,moy . I
symétrique et uniforme)
pour 3 cas :
qinst(Q) = Q+ G
L L
Winstlim ( Q )= ; Wnet , fin , lim ¿
300 200
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53
Bois massif , ϒ m =1.3
k sys =1.1
k h = 1 car la hauteur de la poutre est supérieur à 150mm
kcrit = 1car le rapport largeur/portée des pièces, la fixation du contreplaqué et le blocage
de l’ensemble du plancher permettent d’empêcher le déversement de celle-ci.
Bilinga (D 40)
Poids volumque = 760Kg/m3
La poutre isostatique
Combinaison ELU : C max =1.35G + 1.5Q
Entraxe entre solives = 45cm
Polystyrène 0.1 30 3
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54
Faux plafond ba13 0.013 850 11.05
g1 180.12Kg/m2
g1 = 5.74KN/m
AN : g2=760∗0.35∗0.175=45.32 Kg /m
g2= 0.45KN/m
Charges d’exploitations
AN :Q=3∗3.25
Q= 9.75 KN/m
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55
Pu=1.35 G+1.5 Q
Pu=22.96 KN /m
Longueur = 4250mm
Largeur b = 175mm
Hauteur h = 350mm
6 x 22.96 x 4250 ²
σ m ,d = ; σ m ,d =14,51 MPa
8 x 175 x 350²
f m ,d =35 ( 0.8
1.3 )
(1.1 x 1)
f m ,d =23,7 MPa
Justification
σ m ,d
Taux de travail =
k crit ∗f m ,d
16.16
AN : Ψ ¿ =0,61
1 x 23.7
0,68 < 1, CV
2019/2020
56
II.6.3. Vérification des déformations à l’ELS
5.q inst ( Q ) . L 4
Winst=
384. E o ,moy . I
W : flèche en mm.
5 x 9.75 x 4250 4 x 12
AN :Winst=
384 x 10000 x 175 x 350 3
Winst ( Q ) =6.62mm
qinst(Q) = Q+ G
5.q inst ( Q ) . L 4
Winst=
384. E o ,moy . I
Winst ( Q ) =10.82mm
5. qdiff L 4
Wcreep=
384. Eo ,moy . I
Wcreep=4,94 mm
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57
La flèche nette finale est définie par la formule ;
Wnetfin=15 , 77 mm
Justification
4250
AN : Winstlim ( Q )=
300
Winstlim ( Q )=14,16 mm
4250
AN : Wnet , fin , lim ¿
200
6.62
AN : =0,46 ≺ 1 0.46≺ 1 CV
14.16
15.77
AN : =0,74 ≺1 0,74 ≺1 CV
21.25
NB : La flèche provoquée par l’effort tranchant est négligée. Elle représente pour les
applications courantes 2 à 5 % de la flèche totale. Il est préférable de la calculer lorsque le
taux de travail dépasse 0,95 ou si les charges sont importantes et la distance entre appuis
courte ;
Ici la largeur de bande de chargement est = entraxe entre les solives, soit e= 45cm
2019/2020
58
Étanchéité 0.001 1000 1
Polystyrène 0.1 30 3
g1 28.1 Kg/m2
g1= 0.123KN/m
g2= 0.116KN/m
Charges d’exploitations
AN :Q=3∗0.45
Q= 1.35KN/m
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59
Pu=1.35 G+1.5Q
Pu=2.35 KN /m
Longueur = 4500mm
Largeur b = 75mm
Hauteur h = 200mm
σ m ,d =11.18 MPa
σ m ,d
Taux de travail =
k crit f m,d
11.18
AN :Ψ = =0,47
1 x 23.7
0,47 < 1 CV
2019/2020
60
5.q inst ( Q ) . L 4
Winst=
384. E o ,moy . I
5 x 1.35 x 4500 4 x 12
AN :Winst =
384 x 10000 x 80 x 2003
Winst ( Q ) =13.51mm
Calcul de la flèche instantanée avec l’ensemble des charges Winst(Q) à L’ELS
5.q inst ( Q ) . L 4
Winst=
384. E o ,moy . I
Winst ( Q ) =15.9mm
5 . qdiff L 4
Wcreep=
384 . E o ,moy . I
Wcreep=5,21 mm
Wnetfin=21,1 mm
Justification
4500
AN :Winstlim ( Q )=
300
Winstlim ( Q )=15 mm
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61
4500
AN :Wnet , fin , lim ¿
200
9.61
=0,64 ≺ 1 0.64≺ 1 CV
15
21.06
=0 , 93 ≺ 1 0 , 93 ≺ 1 CV
22.5
Polystyrène 0.1 30 3
g1 194.32
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62
AN : g1=194.32* 3.25= 631.55Kg/m
g1= 6.19KN/m
˗ Poutre : g2= poids volumique∗section de la poutre
AN : g2=760∗0.35∗0.175
g2=45.325 Kg /m
g2= 0.44KN/m
Charges d’exploitations
Cette charge représente les utilisations faites du bâtiment durant sa vie. Ici nous sommes en
catégorie A (habitation, zone résidentielle) sur du plancher on a qk,p = 1,5 KN/m².
A partir du premier étage on remarque que le plancher en question supporte des cloisons
légères (modulables), pour pouvoir quantifier les efforts qu'elles induisent il faut faire un
rapide calcul du poids propre de ces cloisons. Dans notre projet, elles ont environ 2 637
mm.
Q 19.3 kg/m2
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63
Alors, qk,c = 0,5 kN/m².
AN :Q=2∗3.25
Q= 6.5 KN/m
Pu=1.35 G+1.5 Q
Pu=18.71 KN /m
Calcul de la contrainte de flexion induite par la combinaison d’action des ELU
Mf , y
σ m ,d =
I G , y /V
Longueur = 4250mm
Largeur b = 75mm
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64
Hauteur h = 200mm
6 x 18.71 x 4250 ²
AN : σ m ,d =
8 x 175 x 350²
σ m ,d =11,81 MPa
f m ,d =23,7 MPa
Justification
σ m ,d
Taux de travail =
k crit f m,d
11.81
AN :Ψ = =0,57
1 x 23.7
0,49 < 1 CV
5.q inst ( Q ) . L 4
Winst=
384. E o ,moy . I
Winst ( Q ) =4.41 m
qinst(Q) = Q+ G
5.q inst ( Q ) . L 4
Winst=
384. E o ,moy . I
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Winst ( Q ) =8.92mm
5 . qdiff L 4
Wcreep=
384 . E o ,moy . I
Wcreep=4,66 mm
Wnetfin=13,58 mm
Justification
4250
AN :Winstlim ( Q )=
300
Winstlim ( Q )=14,16 mm
4250
AN :Wnet , fin , lim ¿
200
4.41
=0,32 ≺ 1 Et ; 0,32 ≺ 1 CV
14.16
13.58
=0 , 63 ≺1 0 . 63 ≺ 1CV
21.25
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66
II.6.5. Solive plancher intermédiaire
Polystyrène 0.1 30 3
Faux
plafond
BA13 0.013 850 11.05
g1 42.32Kg/m2
g2= 0.116KN/m
Charges d’exploitations
2019/2020
67
Poids propre de la panne 0.116 /
Toiture accessible / 0.9
Total G = 0.3 KN/m Q = 0.9 KN/m
Pu=1.35 G+1.5 Q
Pu=1.75 KN /ml
Longueur = 4500mm
Largeur b = 75mm
Hauteur h = 200mm
σ m ,d =8.32 MPa
f m ,d =23,7 MPa
Justification
σ m ,d
Taux de travail =
k crit f m,d
8.32
AN : Ψ = =0,35
1 x 23.7
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0,35 < 1 CV
5.q inst ( Q ) . L 4
Winst=
384. E o ,moy . I
Winst ( Q ) =9.01 mm
qinst(Q) = Q+ G
5.q inst ( Q ) . L 4
Winst=
384. E o ,moy . I
Winst ( Q ) =12.01mm
5. qdiff L 4
Wcreep=
384. Eo ,moy . I
Wcreep=4,57 mm
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Wnetfin=16,58 mm
Justification
4500
AN : Winstlim ( Q )=
300
Winstlim ( Q )=15 mm
4500
AN :Wnet , fin , lim ¿
200
9 .01
=0,60 ≺1 Et ; 0,60 ≺ 1 CV
15
16.58
=0 , 73 ≺1 0 , 73 ≺ 1CV
22.5
Dans notre étude, nos poteaux sont des éléments de structure qui travaillent essentiellement
en compression axiale. Vérifier nos poteaux revient à montrer que la contrainte induite par
la charge (la combinaison d’actions des états limites ultimes) est inférieure ou égale à la
résistance de compression calculée.
σ c , o ,d
C’est-à-dire : ≤1
k c , z f c , o ,d
Suivant les assemblages en extrémités du poteau nous avons la configuration suivante par
conséquent la longueur de flambement est Lf = 0.7lg.
2019/2020
70
Figure 2.25 : Longueur de flambement théorique en fonction des liaisons aux extrémités.
2019/2020
71
Poteau RDC 0.50 0.50 /
19.05
Plancher Bas 1.77 20.82 20
Total 83.66 70
L’Elancement le plus important se calcul par rapport à l’axe y, car il sera l’axe de rotation
si le poteau flambe.
λy f c ,o , k Lf
λ rel, y =
π2 √ E 0,0,5
Avec : λy=
√ Igy ÷A
E0,k : module axiale caractéristique 5e pour centile qui est donné part E0,0,5 =8700 MPa
2019/2020
72
48.49 40
λ rel, y =
π 8700 √
=1,04
1
K c ,y 1
( K y K y 2 rel 2 ) Ky 1 c ( rel 0.3) rel 2
Avec 2
1
AN : K y 1 0.2(1.04 0.3) 1.04 2
2
Ky
1.225
1
K c ,y 0.53
(1.225 1.2252 1.042 )
D’où
K c ,y 0.53
N 189834
c ,0 ,d c ,0, d 8.43
A AN : 150 150
c ,0, d 8.43
MPa
K mod 0.6
f c ,0 ,d fc ,0 ,k f c ,0 ,d 40
M AN : 1.3 = 18.46 MPa
f c ,0,d 18.46
MPa
Justification
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73
c ,0 ,d
K c ,y f c ,0 ,d
Taux de travail
8.43
AN : Taux de travail 0.53 18.46 = 0.86
0,86 ≤ 1
II 7. Calcul de contreventement
Dans le système poteau – poutre, les charges verticales sont transmises au sol par les
poteaux. Les montants ne sont donc pas exposés à un risque de flambement, ils servent
entre autre à la fixation du panneau sur l’ossature, le non-voilement du panneau est assuré
par le respect d’une dimension libre maximale entre les montants, inférieure à 100 fois
l’épaisseur du voile.
Les actions horizontales (vent) sont reprises par les panneaux. Il faut donc justifier la
résistance de :
II.7.1. Présentation
Une façade est composée de plusieurs murs qui eux sont composés à leur tour de plusieurs
panneaux. Tous les panneaux perces d’ouverture ou dont la largeur est inférieure au quart
de leur hauteur sont négliges dans le calcul de la résistance au contreventement. C’est-à-
h
dire (l< ) Source eurocode5
4
Chaque mur est constitué d’un panneau de contreplaqué d’épaisseur 10mm
(15.3x30 ρk = 640 kg/m3) et des montants d’Ayous en D18 (40*75, ρk = 350
kg/m3), l’assemblage de ces deux entités se fait grâce à des pointes de 3*60.
2019/2020
74
Les distances maximales entre les fixations du panneau sur l’ossature, 15 cm en
rive et 30 cm sur les montants intermédiaires.
Les pointes : d= 3 ; longueur = 60 ; fu = 600 N/mm2 ; diamètre tête 3,15.
2019/2020
75
40
13.33mm
Soit 3
13.3 8d (Condition pour les pointes lisses). Le critère vérifiant la dimension de la pointe
est correct vis-à-vis de l’épaisseur des pièces.
II.7.3.2. Valeur caractéristique de la capacité résistante FV,Rk
Valeur de la pénétration de la tige
t1 = 10 mm (épaisseur de la pièce sous la tête).
t2 = 60 – 10 = 40 mm (enfoncement côté pointe).
Portance locale
- Contreplaqué.
f h ,1,k 0.11 k d 0.3
; fh,1,k = 50.633N/mm2
- Bois massif sans pré perçage
f h ,2 ,k 0.082 k d 0.3
; fh,2,k = 22.410 N/mm2
Moment d’écoulement plastique
f h ,2 ,k
f h ,1, k
Rapport ; β = 0.442
Tableau II.21: Calcul des différentes valeurs de résistance au simple cisaillement.
c
f h ,1,k t1 d t t 2 t
2
t2
2 1 1
2 2 2 3 2
1 t1 t1 t1 t1
2
2
0.442 2 0.4422 1 40 40 0.4423 40
50.633 10 3 10 10 10
1 0.442
40
0.442 1 10
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1007.9
N
d f h ,1,k t1 d 4 2 M y , R , k F
1.05 2 1 ax , Rk
2 f h ,1, k d t1
2
4
672.3
N
e f h ,1, k t2 d 4 1 2 M y , R ,k F 4454.5
1.05 2 2 1 ax , Rk
1 2 f h ,1, k d t2 2
4 6
4 0.442 1 2 0.442 3131.75
50.633 40 3 2 0.4422 1 0.442 0
1.05 50 .633 3 40 2
4
1 2 0.442
0.442
f 2 Fax , Rk
1.15 2 M y , R ,k f h ,1,k d
1 4
2 0.442 0
1.15 2 3131.75 50.633 3
1 0.442 4
878.26
N
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1. 1
FV , Rd 672.3
1. 3 Fv,Rd = 568.87 N
Définir la résistance des murs
Façade arrière
Elle est constituée de 10 panneaux :
On constate que les panneaux P3, P7, P8, et P9 ont la même configuration et les
panneaux P2, P4, P6,et P10 ne participe pas au contreventement.
Résistance de calcul du panneau (1)
Ff, Rd b2 c2
F2 ,V , Rd
s
bi : largeur du panneau.
s : distance entre organes d’assemblage (smaxi = 150 mm).
568.87 1420 1420
F2 ,V , Rd
150 1500
F2,vRd= 5098.086 N
Résistance de calcul du panneau (3,7,8et9)
Ff, Rd b c
FV , Rd
s
; Fv,Rd = 5802.474 N
Résistance de calcul du panneau (5)
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Ff, Rd b6 c6
F6V , Rd
s
; F6,vRd = 4745.387 N
Résistance du mur
- Façade coté
Ici 6 panneaux participent au contreventement (P1, P3, P5, P6, P7etP9). On remarque
que : P1, P3, P7 et P9 ont la même configuration.
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-
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80
F,V ,E d F,V , Rd 5802.474 0.528 3063.706
FV,E d h 3063.706 3000
FC , Rd
b 1530
Fc,Rd =6007.267 N
- Panneau 6
F6,V ,E d F6,V , Rd 3115.132 0.528 1644.79
F6 ,V,E d h 1644.79 3000
F6 ,C , Rd
b6 1110 F6,cRd =4445.377 N
- Façade Avant
Ici seul 3 panneaux participent au contreventement (P1, P3, P6).
2019/2020
81
Résistance du mur
La construction d’un bâtiment structure bois fait appel à des liaisons entre les différents
éléments constitutifs de l’ossature.
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82
Il est à noter que l’assemblage peut se faire à nu c’est-à-dire entre deux pièces de bois en
contact direct ou entaillés, et à l’aide de connecteur métallique (tiges, pointes, boulons,
broches, crampons…). Nous utiliserons des boulons dans le cadre de notre travail.
Les éléments porteurs de la structure reposeront sur les éléments de fondation par appui
sur des ferrures scellées dans la maçonnerie, aménageant ainsi un espace de circulation
d’air afin d’éviter tout risque d’altération du bois et en association avec des couches
étanches pour éviter le contact direct entre le bois et béton.
Figure 2.31: Illustration de la semelle isolée et le poteau à base d’une plaque métallique boulonné
Dans le cadre de notre projet les poteaux prennent appuis sur des semelles isolées et seront
assemblés au mur en béton à l‘aide de ces ancrages.
Comme préciser plus haut ces assemblages peuvent se faire à nu c’est à dire entre deux pièces
de bois taille pour pouvoir s’emboiter c’est les cas des assemblages suivant :
2019/2020
83
Figure 2.33: Assemblages par goussets[7]
Solive-longrine ;
Dans le cadre de notre travail, nous utiliserons des plaques métalliques avec boulons.
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84
II 9. Vérifications des assemblages.
La deuxième étape consiste à vérifier le bois autours des boulons, c'est-à-dire le risque de
fendage et la contrainte de cisaillement.
L’effort subi par les boulons reste inférieur ou égal à leur capacité résistante (qui dépend
de ce nombre efficace de boulons), la contrainte de cisaillement de calcul est inférieure à la
contrainte de cisaillement de résistance et l’effort tranchant reste inférieur à la résistance de
calcul au fendage.
Il existe plusieurs types et méthodes d’assemblages mais nous allons nous attarder à
ceux utilisés dans notre étude. Nous nous attardons sur trois assemblages de notre
bâtiment, à savoir
L’assemblage poteau-poutre ;
L’assemblage plaque-poutre ;
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85
L’assemblage poteau-poteau.
D’après nos dessins de principe, notre assemblage poteau- poutre est considéré comme
deux assemblages différents : l’assemblage poteau-plaque et l’assemblage plaque-poutre.
˗ Choix des boulons à utiliser : Pour notre travail nous décidons utiliser des boulons
de classe 6.8 ; de diamètre d = 16mm
˗ Valeur de pénétration de la tige
2019/2020
86
Matériaux Portance locale
Bois massif, bois lamellé-collé, LVL f h,ok 0.082*(1 0.01d )* k
f h ,ok
f h , k
k90 sin cos 2
2
M y , R, k 0.3* f ub * d 2.6
RaD/,2b a =1,1 f h , α , k t 1 d
[√ 2+
4 M y , R, K
2
f h ,1 t 1 d ]
−1 ; RaD/,2b a =1,5 √ 2 M y , R , K f h , 1 d
4 ×243211,7
F V , RK =min (50,971× 350× 16 ; 1,1×50.971 ×350 ×16 2+
√ 50,971× 3502 ×16
−1; 1,5 × √ 2 ×243211,7 × 50
Le nombre de boulons
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87
f v ,ed
ncal K mod
n0 f v , Rd f v , Rd=F V , RK
; Avec γM ;
PL
On Sait que T = Avec P=1,35 G+1,5 Q=127.470 KN
2
f v ,ed =286808.01 N
0,80
A.N f v , Rd=29875.835 ; f =19120 . 5344 N
1,25 v , Rd
286808.01
n cal= ; n =7,5Pour des raisons de disposition constructive, nous prendrons
2×19120.534 cal
n=8 boulons
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88
L’effort fait un angle de 90
˗
f h ,ok
f h ,90,k
k90 Avec k90 0.90 0.015*d (pour les bois feuillus)
M y ,k =0,3 f u , k . d 2,6
fu,k = résistance caractéristique en traction du boulon qui dépend de la classe des boulons.
M y ,k =243211,7 N . mm
a/b a/b
F V , RK =min (RaD/b,1 a ; R aD/b,2 a);Avec : R D ,1 a =0,5 f h , π ,k t 2 d ; R D ,2 a =2,3 f h , π ,k t 2 d [√M Y , R, K f
h,
π
,k
d
]
2 2 2
fV , RK min(30223.96;21702.606) fV , RK 21702.606 N
;
Le nombre de boulons
f v ,ed K mod
n cal= ; Avec f v , Rd=F V , RK ,
n0 f V ,Rd γM
f v , Rd=¿ 0,81,25=13889.667𝑁,
286808.01
AN :n cal= ;n =10.3
2× 13889.667 cal
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89
Figure 2.38: Assemblage poutre - plaque
II.9.2.1.Hypothèses de travail
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90
M y ,k =0,3 f u , k . d 2,6
a/b
F V , RK =min ( RaD/b,1 a ; R aD/b,2 a ; R a/D b,2 b); RaD/,1b a =f h , α ,k t 1 d; R D ,2 a =1,1 f h , α , k t 1 d
[√ 2+
4 M y , R, K
f h ,1 t 21 d ]
−1 ;
RaD/,2b a =1,5 √ 2 M y , R , K f h , 1 d
fV , RK min(48932.16;5063.151;25393.518) fV , RK 5063.151N
;
Le nombre de boulons
f v ,ed K mod
n cal= ; Avec f v , Rd=F V , RK , f v ,ed =effort de compression
n0 f V ,Rd γM
0,80
A.N : f v , Rd =5063.151 ; f v , Rd=3230.416 N
1,25
77770
n cal= =11.75
2× 3230.416
Nous rappelons que nous avons opté pour des semelles isolées de forme carrée.
2019/2020
91
Ned +1.5Go
a∗b ≥
σrd
(en estimant a priori Go à 50 kN = 0,05 MN).
0.190+(1.5∗0.05)
a∗b ≥ a∗b ≥ =1.76
0.15
a F . b F=1.76 m ²
Le choix final des dimensions en plan de la semelle :
a F=1.4 m et b F=1.4 ms=1.96 m ²
Les débords valent :
bF−b 1.4−0.15
bo= = =0.625 m;
2 2
aF−a 1.4−0.15
ao= = =0.625 m
2 2
bo
≤ ( d 1 et d 2 ) ≤ 2 a o
2
0.625/2=0.312≤ d 1et d 2≤ 1.25
bF−b 1.4−0.15
+5 cm= + 0.05=0.3625
4 4
B−b
h≥ + 5 cm, ok, donc notre semelle est rigide.
4
2019/2020
92
La surface totale des semelles 𝑺semelles=66.64m²
66.64
=¿ ou 19% ≥ 50 %
346.41
Modèle bielle-tirants
Trouvons d’abord U
˗ U est solution de l’équation de second degré :
16 U ²−16 dU +b ¿
16 U ²−6.64 U +0.18=0
Après résolution, on trouve U = 0.38
0.45
2 ⟹ tan 𝜃 = 0.3
tanθ= =0.1
2∗0.38
𝑁𝑒𝑑 (𝐸𝐿𝑈)+1,35𝐺0
𝐹𝑒𝑑 = 2 tan 𝜃
𝑁𝑒𝑑 (𝐸𝐿𝑈)+1,35𝐺0
𝑒𝑑
𝐹 = 𝑒𝑑 2 1.35∗0.027
0.190+ tan 𝜃 0
F ed𝑒𝑑= 𝑁 (𝐸𝐿𝑈)+1,35𝐺 =0.377 MN
2∗0.3
𝑒𝑑 2 tan 𝜃 0
𝐹𝑒𝑑 = 𝑁 (𝐸𝐿𝑈)+1,35𝐺
2 tan 𝜃
𝐹 =
Ned∗bo
As1≥ 5.75 → A s 1≥ 0.69 cm ²
aF∗d 1
2019/2020
93
Ned∗ao
As2≥ 5.75 → A s 2 ≥0.65 cm ²
bF∗d 1
Comme l’environnement du sol est qualifié de la classe XC3, avec la majoration de 50%,
soit.
Conclusion
Au terme de cette étude mécanique il est apparu que les résultats trouvés validaient les
choix prix lors de la conception et du prédimensionnement, il n’a donc pas fallu faire de
modifications. En ce qui concerne le contreventement des parois on a pu vérifier la
résistance de nos panneaux verticaux (murs), mais pour les planchers les dispositions
constructives comme l’entraxe (45cm) et les entretoises entres les solives assureront cette
fonction.
2019/2020
94
CHAPITRE III. ETUDE THERMIQUE
Dans ce chapitre, après un bref rappel sur les notions de thermique dans le bâtiment, nous
effectuerons par la méthode Simplifié un bilan thermique de notre bâtiment que nous
opposerons au bilan thermique de la même structure mais en matériaux courant. Ensuite
nous effectuerons un Diagnostic de Performance Energétique (DPE) pour pouvoir
catégoriser notre bâtiment par rapport à sa consommation énergétique.
III.1.1.1. La conduction
C’est le transfert de chaleur au sein d’un milieu opaque, sans déplacement de matière,
sous l’influence d’une différence de température. La propagation de la chaleur par
conduction à l’intérieur d’un corps s’effectue selon deux mécanismes distincts : une
transmission par les vibrations des atomes ou molécules et une transmission par les
électrons libres [8].
2019/2020
95
III.1.1.2. La convection
III.1.1.3. Le rayonnement
Dans la transmission de chaleur par rayonnement, le transfert thermique s’effectue par des
vibrations électromagnétiques entre deux surfaces (même dans le Vide). Sans aucun
contact entre eux, par le déplacement d’ondes dans l’espace qui se propagent en ligne
droite sans aucun support de matière.
2019/2020
96
III.1.1.4. Déperditions thermiques
Figure 3.42: Répartition en % des déperditions pour une maison et un immeuble [11].
Le chauffage est une source des apports intérieurs, on prendra un soin tout particulier au
rendement énergétique du système de chauffage. La respiration et le rayonnement humain,
l’électroménager et le multimédia sont aussi des sources potentielles d’apport énergétique.
2019/2020
97
La respiration et le rayonnement humain, l’électroménager et le multimédia sont aussi des
sources potentielles d’apport énergétique. [12]
Le rayonnement solaire est une source importante d’apport énergétique. Les choix de
l’orientation et des menuiseries deviennent primordiaux dans la dynamique énergétique. Il
existe différents types d’apports solaires :
Les apports solaires directs : il s’agit des rayonnements solaires qui proviennent
des bais vitrées ou des fenêtres.
Les apports solaires indirects : ils correspondent aux rayonnements qui pénètrent
par les murs extérieurs et par les autres éléments constructifs du logement (pont
thermique notamment) [12].
Un pont thermique est constitué par toute discontinuité dans la couche isolante. C’est tout
endroit où la résistance thermique présente une faiblesse.
Cette méthode est constituée de deux étapes donc la première consiste à relever les
données et la deuxième à effectuer des calculs des charges thermiques. Ces étapes sont
décrites comme suit [13].
2019/2020
98
Première étape : relevé des données
Les données de la première étape sont obtenues grâce à des tableaux inscrits dans le
document.
Nous utiliserons la méthode simplifiée pour le calcul du bilan thermique de notre structure,
puis nous ferons une étude comparative des résultats obtenus pour la construction en
matériaux bois par rapport au même bâtiment en matériaux courant. Nous appliquerons ce
bilan thermique a la plus grande pièce au travers de ses parois.
2019/2020
99
III.4.1. Données climatique extérieure
Le bâtiment étant implanté dans la ville de Yaoundé nous avons recueillis pour l’année
2019 l’ensemble des données climatiques nécessaire à notre étude
Nous utiliserons ici les conditions normales recommandées pour les applications courantes
en vue du confort thermique dans les bâtiments climatisés. Pour des individus légèrement
vêtus et un climat tropical humide, la température sèche est prise à 26°C pour une humidité
relative de 51,3%.
2
III.4.3. Taux d’occupation au m par type de locaux
Dans le cas de notre projet, nous avons un immeuble R+2 de type T4 à usage d’habitation.
2019/2020
100
Nous ferons notre bilan thermique uniquement au rez de chaussée (RDC), cas d’un
appartement.
Chambre 1 22.5
Chambre 2 23.4
Séjour 15.75
Salle à manger 23.1
2019/2020
101
Chauffe-pains 319 29 1
Machine à laver 1450 1550 1
Téléviseur 175 0 1
Frigo-congélateur 500 0 1
Cuisinière a four 250 250 1
Cafetière 750 300 0.25
Chauffe-eau 116 29 0.2
Imprimante laser 15 0 0.15
Séchoirs cheveux 175 75 1
Fer à repasser 230 270 1
2019/2020
102
léger appartement 67 49 63 59 56 60 116
Debout, Magasin,
marche boutique
68 63 63 68 57 74 131
lente
2
La paroi étant en contact avec l’extérieur et en considérant une surface de 1m de cette
paroi.
6
ei
Rthm Ri Re
i 1 i S ;
Rthm 6.465m2 k/ w
2019/2020
103
(m)
Placo plâtre BA13 0.013 0.038
Lame d’air + rail 0 .012 0.025
Isolant (polystyrène 0.05 0.027
extrudé) + Montant
Lame d’air + rail 0 .012 0.025
Placo plâtre BA13 0.013 0.038
Total 0.10 /
5
ei
Rth int Ri Re
i 1 i S Rth int 5.569m 2 k/ w
Total 0.315 /
2019/2020
104
6
ei
Rthpl Ri Re
i 1 i S Rthpl 7.270m2 k/ w
;
Total 0.242 /
2
La paroi étant en contact avec un vide sanitaire et en considérant une surface de 1m de
cette paroi.
4
ei
Rthplb Ri Re
i 1 i S Rthplb 4.531m 2 k/ w
;
Total 0.294 /
2019/2020
105
2
La paroi étant en contact avec l’extérieure et en considérant une surface de 1m de cette
paroi.
5
ei
Rthter Ri Re
i 1 i S Rth;ter 7.054m2 k/ w
;
ei
Rth; por Ri Re
i S
2
La paroi étant en contact avec un autre local et en considérant une surface de 1m de cette
paroi.
Rth;porte 0.361m 2 k/ w
hi 9m 2 k/ w ; he 16.7 m 2 k/ w
3
ei
Rth; porte 2 Ri 2 Re
hi 9m k/ w ;
2
he 16.7m k/ w ;
2
i 1 i S
2
La paroi étant en contact avec un autre local et en considérant une surface de 1m de cette
paroi.
Rth;porte 4.343m2 k/ w
2019/2020
106
Calcul de la résistance thermique des fenêtres en vitrage simple châssis
métallique
hi 9m 2 k/ w ; he 16.7 m 2 k/ w
ei
Rth;f Ri Re
i S Rth;f 0.172m 2 k/ w
;
2019/2020
107
NB : plus la résistance thermique du matériau est élevée plus il est un bon isolant
thermique.
éventuels (solaire, occupants…). Par contre, ces derniers paramètres seront utilisés pour
déterminer plus tard la consommation annuelle de chauffage de la maison.
Nous déterminerons dans cette partie des charges externes dues à l’ensoleillement et
aux déperditions des parois et des charges internes dues à tout dégagement de
chaleur venant de l’intérieur de la pièce évaluée.
Nous avons retenu les hypothèses suivantes qui conviennent aux conditions climatique de
la ville de Yaoundé pour les calculs du bilan thermique.
Hypothèses de calcul
Conditions extérieures Condition intérieures
Température 28°C Température 26°C
Humidité relative 72% Humidité 51.3%
relative
Mois Février
Heure à laquelle s’effectue le bilan 13h
Qstr US
2019/2020
108
1
U
R : Coefficient de transmission thermique de la paroi ou du vitrage
considérée en w / m C .
2
Tableau3.35: Différence de température entre les différentes faces des parois [14]
QsRm FSRm
S : Surface de la paroi
Rm : Rayonnement solaire absorbe sur la surface de la paroi
2019/2020
109
mur du local. La valeur du rayonnement solaire dépend de l’orientation du mur et l’heure
pour laquelle le calcul est effectué.
0 0
1 0.05
2 0.1
3 0.15
4 0.20
QsRV gSRV
2019/2020
110
g : Facteur de réduction, fonction du mode de protection de la fenêtre
contre le rayonnement solaire
S : Surface vitrée
R v : Intensité du rayonnement solaire sur les vitrages
Gains sensibles :
Qsr 0.33* qv ( e i )
Gains latentes :
Qsr 0.84* qv (w e wi ) ; Avec :
q v : Débit d’air extérieur de renouvellement ; égal à un volume de la pièce. Car la
ventilation est naturelle ;
e : Température extérieure ;
i : Température intérieure ;
we : Teneur en eau de l’air extérieur ;
wi : Teneur en eau de l’air intérieur.
Apport de chaleur par les occupants
Qs ,occup n * Cs , occup
Gains sensible :
QL,occup n * CL , occup
Gains latente : Avec : n : nombre d’occupant
Cs , occup : Chaleur sensible des occupants
CL , occup : Chaleur latente des occupant
2019/2020
111
On devra minorer les valeurs de :
Lampe fluorescente
Qsec l 1.25 P
QL,ecl P
Lampe à incandescence Avec P : la puissance de la lampe
Apport de chaleur par les machines et appareillages
Il existe des appareils qui sont source sont de chaleur sensible et d’autres qui sont
en plus source de chaleur latente.
Charge thermique totale
Qs Qs ,tr Qs , Rm Qs, Rv Qs ,r Qs ,oc Qs ,ecl Qs ,equip
- Chaleur sensible totale :
QL QL,r QL,oc QL,equip
- Chaleur latente totale :
- Chaleur totale :
QT QS QL
La détermination de l’intensité du rayonnement solaire sur les murs et les vitrages est
fonction de l’orientation de la façade prise en compte, compte-tenu des points cardinaux.
Tableau III.39: Intensité du rayonnement solaire sur les murs (m) et les vitrages (v) [14].
2019/2020
112
2 4 9 9 2 2 4 3 7 3 7 2 4
13h 25 22 35 30 25 220 33 28 26 23 38 32 25 22 256 220
6 0 2 3 6 5 8 8 1 0 6 6 0
14h 21 18 29 24 21 186 33 28 21 18 35 30 21 18 249 214
6 6 0 9 6 5 8 6 6 2 3 6 6
Les apports de chaleur sont maximaux à 12h sur les parois Nord, à 13h sur les parois Sud
et à 14h sur les parois Ouest et EST. Toutefois, la surface N-O et S-O étant la plus grande
et compte de l’heure d’occupation dans les locaux, nous choisissons d’effectuer ce bilan à
13heures pour l’appartement 1 de l’immeuble.
Tableau III.40: Orientation des parois des locaux vis-à-vis des points cardinaux.
2019/2020
113
manger
cuisine 7.35 S-E
Le but ici est de déterminer les périodes d’usage de chacune des pièces pour lesquelles le
bilan sera fait.
2019/2020
114
Vitrage Sud 2.64 5.813 303
Vitrage Ouest 1.32 5.813 288
Porte Est 2.94 2.770 /
Porte Sud 2.94 2.770 /
Tableau III.43: Apport de chaleur par transmission à travers les parois (bâtiment en bois).
QStr 270.868
(W)
total
2019/2020
115
Tableau III.44: Apport de chaleur par rayonnement à travers les parois (bâtiment en bois).
- Gains sensible :
QSr 0.33*q v (e i )
- Gains latente :
QLr 0.84*q v (w e wi )
Avec :
w e 19.10 à e 28C et H r 72%
-
QSr 0.33*104.312(28 26)
QSr 68.846W
-
QLr 0.84*104.312(19.10 10.5)
QLr 753.549W
Apport de chaleur par les occupants
2019/2020
116
Il est fonction de la température ambiance, de l’activité et de l’application.
Pour une température de 26°C, pour un travail léger dans un appartement on :
Qsecl 1.25*8*38.85
Qsec l 388.5W
Apport de chaleur par les équipements
2019/2020
117
Bilan thermique total du local en matériau bois est de :
QT 8400.922W
2019/2020
118
Calcul de la chaleur due à transmission à travers les parois
orientations Operations QStr en (W)
Orientations Operations QS , Rm QS , Rv
en en (W)
(W)
Vitrage Ouest 0.86*0.63*1.32*288 0 205.970
Mur Ouest 0.7*0.037 *8.8605*335 76.878 0
Mur Nord 13.425*0.7 *0.037* 256 89.013 0
Mur Est 12.082*0.4*0.039*256 48.250 0
Mur Sud 8.592*0.4*0.039*352 47.180 0
Total 1 76.878 89.013 47.180 48.250 261.321 /
Total 2 / / 205.970
2019/2020
119
Apport de chaleur par renouvellement d’air
QS ,r 0.33*22.5*2.685(28 26)
- Gains sensible :
QS ,r 39.872W
QS ,ecl 225W
Apport de chaleur par les équipements
QS ,equi 250W QL,equi 0W
Ordinateur : ,
QS 250W
Chaleur totale :
QT 2030.519W
2019/2020
120
Porte Sud 2.94 2.770 /
Porte Est 2.94 2.770 /
Qs , RV
la charge due au rayonnement solaire est de : = 350.318W
2019/2020
121
QS ,r 0.33*4.5*5.20*2.685*(28 26)
Gains sensible :
QS ,r 41.467W
QT 1936.961W
Tableau III.48: charges thermiques à vaincre dans chaque pièce du Rez-De-Chaussée du bâtiment à ossature bois.
2019/2020
122
Salle à
manger et 5103.873 3297.049 8400.049
séjour
Chambre 1 1435 595.519 2030.519
Chambre 2 1391.72 545.41 1936.961
5
ei
Rthter Ri Re
i 1 i S Rth = 0.524 m2k/W
5
ei
Rthter Ri Re
i 1 i S Rth = 0.492 m2k/W
2019/2020
123
ei
Rth;f Ri Re
hi = 9 w/mk ; he = 9 w/mk i S
5
ei
Rthter Ri Re
i 1 i S Rth = 0.661 m2k/W
ei
Rth;f Ri Re
i S Rth = 0.215 m2k/W
parois 2
Résistance thermiques m k/ w
Murs extérieur 0.524
Murs intérieur 0.492
Portes en bois 0.361
Portes doublées 4.343
(bois + verre)
Plancher 0.661
intermédiaire
Plancher bas 0.215
2019/2020
124
Fenêtres vitrées 0.172
Tableau III.50: Coefficient de transmission thermique et intensité de rayonnement des parois.
Tableau III.51: Apport de chaleur par transmission à travers les parois (bâtiment en aggloméré).
2019/2020
125
Mur Sud 4.322 1.908 28-26+18 164.927
Vitrage Sud 2.64 5.813 28-26 27.366
Vitrage Ouest 1.32 5.813 28-26 13.683
Porte Est 2.94 2.770 28-26 16.287
Porte Sud 2.94 2.770 28-26+18 162.87
Tableau III.52: Apport de chaleur par rayonnement à travers les parois (bâtiment en parpaing).
2019/2020
126
Apport de chaleur par renouvellement d’air et infiltration
- Gains sensible :
QSr 0.33*q v ( e i )
- Gains latente :
QLr 0.84*q v (w e wi )
Avec :
w e 19.10 à e 28C et H r 72%
AN :
QSr 0.33*104.312(28 26) QSr 68.846W
AN :
QLr 0.84*104.312(19.10 10.5) QLr 753.549W
Pour une température de 26°C, pour un travail léger dans un appartement on :
Qs ,occup 283.5W
Qsec l 1.25*8*38.85
Qsec l 388.5W
Apport de chaleur par les équipements
2019/2020
127
Tableau III.53: Apport de chaleur par les équipements.
QS = 6127.887W
QL 3297.049W
Nous constatons dans l’étude que le bilan thermique du bâtiment en bois est
inférieur au bilan thermique du bâtiment en matériau standard (parpaing). Ceci explique
2019/2020
128
que l’inertie thermique est d’une grande importance quand il s’agit du confort thermique et
des réductions de charge de climatisation. On remarque que la résistance thermique du
local en bois est élevée que celui du parpaing. Ce qui signifie que, le front de chaleur met
plus de temps pour traverser l’épaisseur du bois, et donc le temps entre le moment ou la
chaleur parvient sur une face du mur et le moment où elle atteint l’autre face est important.
2019/2020
129
CONCLUSION
Le travail qui nous a été confier portait sur ˂˂ l’étude thermique d’un immeuble de
type R+2 à usage d’habitation en matériaux bois >> pour le mener à bien, nous avons
tout d’abord contextualisé notre sujet par une présentation du comportement
thermomécaniques du bois, des techniques de construction bois et de leur évolution.
Ensuite nous avons conçu un bâtiment de type R+2 donc la stabilité et la résistance ont été
vérifié. Ce bâtiment par la suite nous a permis d’appliquer notre bilan thermique et
d’effectuer une comparaison vis-à-vis d’un bâtiment en matériaux courant.
A l’issue de ce travail, il en ressort que la construction bois est bel et bien un atout pour
assurer le confort thermique dans le bâtiment et le rendre moins énergivore. De plus celle-
ci s avéré être un système constructif idéal sur d’autres aspect : le gain de temps dans la
mise en œuvre, la légèreté du système et l’utilisation d’une matière première local.
Cependant malgré la présence en abondance de la matière première, les pièces et dérivés
du bois pour l’usage dans la construction reste difficilement accessibles sur le marché
local. Les entreprises du secteur ont une politique commerciale principalement tourné vers
l’exportation. On pourrait donc se poser la question suivante : la filière bois au Cameroun
est-elle prête à faire face à une vulgarisation de ce système constructif ?
2019/2020
130
REFERENCES
[2] Guide de la construction en bois au Cameroun, prise en compte des normes 2015-MINEPAT.
[3] Essentiels du bois performances thermique et économie d’énergie (Publication conjointe du
CNDB France et du FIF Suédois).
[4] Bois systèmes constructifs, presses polytechnique et Université Romandes de Josef Kolb.
[5] SISMOB
[9] CLONED, J « Guide MAGHREBIN des matériaux isolants thermiques pour le bâtiment »,
édition 2010.
2019/2020 A
BIBLIOGRAPHIE
Guides techniques
Notes de cours
Normes et décret
Thèses et mémoires
2019/2020 B
ANNEXES
2019/2020 C
Annexe 1 : Tableaux
Kmod Kdef
2019/2020
G
2019/2020
H
ETUDE THERMIQUE D’UN IMMEUBLE TYPE R+2 A USAGE
D’HABITATION EN MATERIAUX BOIS DANS LA VILLE DE YAOUNDÉ
Baguettes Revête-
et Menuiserie Menuiserie Ossature
Nom pilote
Bardeaux Charpente Coffrage Construction Escaliers Lambris extérieure intérieure bois Parquets Platelage Poteaux -ment
moulures
extérieur
Azobé . . X . X X . . X X X X
Bété X X X . . . X X X X . .
Bilinga . . X . X . X X X X X X X
Bubinga . . X . X X X X X X . .
Dibétou . . . . . . X . X . . .
Difou . X X . X X X X X X . X
Doussié . X X . X X . X X X X . .
Ebène d'Afrique . . . . . . . . . . . .
Eyong . . . . . . X . X X . .
Eyoum X X X X X X X X X
Framiré X . X . . X X X X X . .
Fromager X . . . . . . . X . . .
Ilomba X . . . . . X . X . . .
Iroko . . X . X X X X X X . .
Moabi . . X . . X X X X X X .
Movingui . X . . . X X X X X X . . X
Padouk d'Afrique . . . . . X . X X X . .
ETUDE THERMIQUE D’UN IMMEUBLE TYPE R+2 A USAGE
D’HABITATION EN MATERIAUX BOIS DANS LA VILLE DE YAOUNDÉ
Sapelli . . . . . X X X X X . .
Sipo X . X . . X X X X . . .
Tali . . X . X . . X . X X X
Tola X X X . . . X X X X . . . X
Wengé . . . . . X . X X X . .
Zingana . . . . . . X . . X . . .
ETUDE THERMIQUE D’UN IMMEUBLE TYPE R+2 A USAGE
D’HABITATION EN MATERIAUX BOIS DANS LA VILLE DE
YAOUNDÉ
Hypothèses :
Vb,0 22m / s
˗ Zone III de vent
longueur 25.45m
l arg eur 13.75m
emprise 350m 2
˗ Dimensions du bâtiment :
Vitesse de référence
Vref
Elle représente la vitesse du vent sur 10min a 10m environ au-dessus du sol, on note
en Km/h. d’après le service météorologique de l’aéroport de Yaoundé la vitesse de
Vref 22m / s
référence dans la zone est ce qui correspond à la zone III dans la
classification Euro codes Afrique.
Pression de référence
1 1
qb Vref2 qb 1.225(22) 2
2 AN : 2
qb 296.45 N / m 2 0.29645KN / m 2
q p ( ze )
Détermination de la pression du vent en vitesse de pointe
Vm ( z ) Cr ( z ) C0 ( z ) Vb
1 z
q p ( ze ) 1 I v ( z ) Vm2 Cr ( z ) K r ln( z )
2 Avec : 0
cr ( z ) : Coefficient de rugosité
Calcul de
cr ( z )
z Z min Z 200m
Cr ( z ) K r ln( )
z0 Pour 5 10 200m
10
Cr ( z ) 0.209 ln( ) 0.732
0.3
Cr ( z ) 0.732
Calcul de
C0 ( z )
Calcul de
Vm ( z )
Vb cdir csea Vb ,0
cdir csea 1
Vm ( z ) Vb Cr ( z) Car Vb Vb,0 22m / s
ETUDE THERMIQUE D’UN IMMEUBLE TYPE R+2 A USAGE
D’HABITATION EN MATERIAUX BOIS DANS LA VILLE DE
YAOUNDÉ
AN :
Vm ( z ) 0.732 22 16.104m / s Vm ( z ) 16.104m / s
Kl
I v ( z ) z
; si, zmin z 200m
C0 ( z ) ln( ) Kl
z0 Iv ( z)
z
C0 ( z ) ln( )
I v ( z ) I v ( zmin );si, z zmin z0
Or 5 10 200m
4
Avec
K l 1 2.10 (log10 ( z 0 ) 3) 6
: coefficient de turbulence en site d’orographie plan.
AN : K l 0.953
0.953
Iv ( z) 0.271
10
D’où
ln( )
0.3 I v ( z ) 0.271
1
q p ( ze ) 1 7 0.271 1.225 (16.105) 2 qb ( ze ) 460.231N / m2
Soit : AN : 2
Notre ouvrage est considéré comme fermé au vu du rapport surface des ouvertures par
rapport à la surface du bâtiment, de plus la distribution des ouvertures est homogène. Nous
prendrons donc :
Cpi 0.25
D 25.45m
b 13.75m
h 10m
e min(b; 2 h) Soit e min(25.45; 20) D’où
e 20m
Alors, d e
Vue en élévations
e 20 10
S A ( h) SA S A 40m 2
5 ; AN : 5 soit 40m 2 10 m2 d’où
Cpe Cpe10 1
e 20
S B (d ) h S B (13.75 ) 10 S 97.5m 2
5 ; AN : 5 soit B 97.5m 2 10m 2 d’où
ETUDE THERMIQUE D’UN IMMEUBLE TYPE R+2 A USAGE
D’HABITATION EN MATERIAUX BOIS DANS LA VILLE DE
YAOUNDÉ
d 25.45m
b 13.75m e min(b; 2h) ; soit e min(13.75; 20)
e 13.75m
Alors, d e
Vue en élévations
e 13.75 10
S A ( h) SA ( ) S A 27.5m 2 or
5 AN : 5 soit 27.5m 2 10m 2
4e 4 13.75 10
SB h SB S 110 m 2
2 2
5 AN : 5 soit B or 110m 10m
La toiture de notre bâtiment est une toiture terrasse donc la pente est de 3%
d 13.75m
b 25.45m
h 10m
e min(b; 2 h) ; e min(25.45; 20) D’où
e 20m
e e 20 20 hp
SF ( )
4 10 ; AN :
SF ( )
4 10 soit
S F 10m or h 0.052
2
e e 20 20
SG (b ) SG (25.45 ) SG 30.9m 2
2 10 ; AN : 2 10 soit 30.9m 2 10m 2
e e 20 20
SH b ( ) SH ( ) 25.45 S H 203.36m2
2 10 ; AN : 2 10 soit
203.36m2 10m 2
e 20
S I b (d ) S I 25.45 (13.75 ) S I 95.375m 2
2 ; AN : 2 soit 95.375m 2 10m 2
ETUDE THERMIQUE D’UN IMMEUBLE TYPE R+2 A USAGE
D’HABITATION EN MATERIAUX BOIS DANS LA VILLE DE
YAOUNDÉ
Sur pignon
d 25.45m
b 13.75m e min(b : 2h) min(13.75; 20)
h 10m
e 13.75m
e e 13.75 13.75
SF ( ) SF ( ) S F 4.726m 2
4 10 ; AN : 4 10 soit 4.726m 2 10m 2
e e 13.75 13.75
SG (b ) AN : SG (13.75 ) SG 9.453m2 9.453m 2 10m 2
2 10 ; 2 10 soit
e e 13.75 13.75
SH b ( ) SH ( ) 13.75 S H 75.625m2
2 10 : AN : 2 10 soit
75.625m 2 10m 2 Cpe Cpe10 0.7
e 13.75
S I b (d ) S I 13.75 (25.45 ) S I 225.406m2
2 ; AN : 2 soit
255.406m 2 10m 2 Cpe Cpe10 0.2
zones A B
Cpi -0.25
Cpe -1 -0.8
Cpe Cpi -0.75 -0.55
q p (Cpe Cpi ) -345.173 -253.127
zones A B C
Cpi -0.25
Cpe -1 -0.8 -0.5
Cpe Cpi -0.75 -0.55 -0.25
q p (Cpe Cpi ) -345.173 -253.127 -115.057
Zones F G H I F
Cpi -0.25
Cpe -1.4 -0.9 -0.7 -0.2 0.2 -1.4
Cpe Cpi -1.15 -0.65 -0.45 -0.45 -0.05 -1.15
q p (Cpe Cpi ) -529.265 -299.150 -207.103 -207.103 -23.011 -529.265
Zone F G H I F
Cpi -0.25
Cpe -1.595 -1.12 -0.7 -0.2 0.2 -1.595
Cpe Cpi -1.345 -0.87 -0.45 0.05 0.45 -1.345
q p (Cpe Cpi ) -619.010 -400.400 -207.103 23.011 207.103 -616.010
Aref
: est la surface de référence de chaque zone.
d 25.45m
b 13.75m e min(b : 2h) min(13.75; 20)
h 10m
e 13.75m
460.231 -0,25
G -1,12 -0.87 9.453 -3784.990
ETUDE THERMIQUE D’UN IMMEUBLE TYPE R+2 A USAGE
D’HABITATION EN MATERIAUX BOIS DANS LA VILLE DE
YAOUNDÉ
-
H -0,7 -0.45 75.625
15662.236
Assemblage Procédé de liaison des pièces de bois entre elles par pénétration
et combinaison de section.
Aubier Région externe du bois correspondant aux couches les plus
récemment formées, de colorations souvent moins accusées,
plus ou moins distinctes suivant les essences et les comportant
encore des cellules vivantes.
Bardage 1. Revêtement extérieur de façade par élément(s)
minces(s) fixé(s) mécaniquement sur une ossature (en bois,
ardoise, métal...)
renforcer
Faitage Ligne de crête du toit placée à l’intersection des pans de toiture.
Inertie thermique L’inertie thermique d’un logement peut être définie comme
la capacité qu’il offre de maintenir stable sa température
intérieure malgré les variations des températures extérieures
Isolant ou de l’ensoleillement.
Matériau destiné à la chaleur ou le froid, contre le bruit,
l’humidité etc...
Lamellé-collé Pièce de bois reconstituée par collage et aboutage de
planches étroites et fines.
Lisse basse ou (semelle) Elément de liaison entre les fondations et le plancher, ou,
entre le plancher et les murs.
Maison ossature bois Construction dont la structure porteuse est en bois ;
autrement dit, le toit est porté par des éléments horizontaux
ou verticaux en bois.
Mortaise Entaille pratiquée dans une pièce de bois pour y recevoir le
tenon d’une autre pièce afin de les assembler.