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ETUDE THERMIQUE D’UN IMMEUBLE TYPE R+2 A USAGE

D’HABITATION EN MATERIAUX BOIS DANS LA VILLE DE YAOUNDÉ

DEDICACE

A NOS PARENTS

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REMERCIEMENTS

Nous tenons à présenter toute notre gratitude envers tous ceux qui de près ou de loin
n’ont cessé de nous encourager et de nous fortifier vers la quête de la connaissance et de
l’excellence durant toute notre formation. Il s’agit en occurrence de :

 Pr. RUBEN MOUANGUE : Directeur de l’école nationale supérieur


polytechnique de Douala (ENSPD) pour son encadrement et les moyens qu’il
met pour que nous puissions recevoir une formation de qualité ;
 Dr. AMBA : Chef de Département de la filière GCI, pour sa disponibilité, son
écoute et ses multiples conseils ;
 Dr. ABANDA André, encadreur de ce travail pour son assistance, ses
remarques, ses observations et sa disponibilité. Un monsieur qui a tout mis en
œuvre pour l’élaboration de ce mémoire et aussi pour la réussite de notre
formation ;
 Dr. ING. Guillaume Hervé POHSIE, encadreur professionnel pour son
assistance, ses remarques, ses observations et sa disponibilité. Un monsieur qui
a tout mis en œuvre pour l’élaboration de ce mémoire et aussi pour la réussite
de notre formation ;
 Nos familles : pour tout le soutien spirituel, matériel, financier et moral qui
nous ont apporté durant tout ce projet.

 Aux membres du jury : pour avoir accepté de juger notre travail.

 Nos vifs remerciements pour l’ensemble des enseignants du département de


génie civil qui ont contribué à notre formation d’ingénieur en génie civil.

A tous ceux qui ont contribués de près ou de loin à la réalisation de ce mémoire.

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AVANT PROPOS

Le Cameroun dispose de nombreuses écoles d’ingénieurs qui forment des citoyens


aptes à diriger des travaux d’art ou d’industrie, en vue de donner un nouveau souffle à son
développement technologique et de lutter contre le sous-développement. C’est dans cette
optique que se situe l’Ecole Nationale Supérieur Polytechnique de Douala.

L’Ecole Nationale Supérieur Polytechnique de Douala est un établissement d’enseignement


supérieur qui offre les cursus de formation suivants :

- cursus Ingénieur dans les spécialités suivantes :


 génie Qualité-Hygiène-Sécurité-Environnement industriel ;
 génie informatique et télécommunication ;
 génie maritime et portuaire ;
 génie des procédés ;
 génie civil ;
 génie énergétique ;
 génie automobile et mécatronique ;
 génie mécanique ;
 génie physique et technologie biomédicale ;
 génie électrique et système intelligent.
- cursus des sciences de l’ingénieur (Licence-Master-Doctorat) dans les spécialités
suivantes :
 mécanique et matériaux ;
 géophysique, eau et environnement ;
 électronique, électrotechnique, automatisme et télécommunication ;
 énergie ;
 chimie appliquée ;
 science des données et intelligence artificielle
- cursus de masters professionnels dans les spécialités suivantes :
 hydrocarbures et développement durable ;
 géotechnique et infrastructure ;

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 construction métallique et mécanique ;
 génie industriel et maintenance ;
 ingénierie thermique et énergie ;
 génie informatique option ingénierie logiciel ;
 mécatronique et gestion technique des équipements.

Les diplômes suivants y sont délivrés pour les différents cursus :

- ingénieur de conception pour le cursus Ingénieur ;


- licence, master et doctorat en science de l’ingénieur pour le cursus sciences de
l’ingénieur;
- master professionnel pour le cursus master professionnel.

Les étudiants y sont admis par voie de concours en 1ere année et en 3e année pour le
cursus d’ingénieur et 1ere année pour le cursus des sciences de l’ingénieur et sur étude de
dossier pour le master professionnel. Les enseignements y sont organisés en cours magistraux,
travaux dirigés, travaux pratiques, travaux personnels, visites d’entreprise et stages
techniques. Le processus de formation académique, requiert des étudiants de l’Ecole
d’effectuer des stages professionnels en entreprise ; ceci pour permettre à l’étudiant non
seulement à se familiariser avec l’entreprise, mais aussi d’acquérir une dextérité et des
compétences professionnelles dans un environnement réel.

Les études sont effectuées en trois cycles. Les enseignements du 1er cycle s’étalent sur six
semestres et ont pour principal objectif « d’initier les étudiants aux techniques industrielles »
afin d’assister les ingénieurs. La validation de toutes les Unités d’Enseignement (UE) du 1er
cycle correspondant au quota requis donne droit à une admission au 2nd cycle et à l’obtention
d’une Licence en science de l’ingénieur pour le cursus science de l’ingénieur.

Le 2nd cycle s’étend sur quatre semestres dit de « spécialisation ». Les étudiants ayant choisi
leur filière en fin de premier cycle se spécialisent en choisissant un axe pour l’élaboration
d’un profil particulier et personnel. En effet, l’étudiant a un quota d’unités d’enseignements
obligatoires et des optionnelles au choix en fonction de son profil. Les objectifs du 2nd cycle
sont :

 donner à l’étudiant les connaissances professionnelles, technologiques et managériales


de pointes pour une compétence efficiente en entreprise ;

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 d’initier l’étudiant à la recherche. Les études du 2nd cycle sont sanctionnées par la
validation de tous les stages et Unités d’Enseignement correspondant au nombre de
crédits indiqués et, l’obtention du Diplôme d’Ingénieur de l’Ecole Nationale
Supérieure Polytechnique de Douala pour le cursus d’ingénieur, celui de master 2 en
science de l’ingénieur pour le cursus science de l’ingénieur donnant lieu au passage au
3eme cycle et celui de master 2 professionnel pour le cursus master professionnel. A la
fin de nos études, il est obligatoire de produire un mémoire qui sera présenté devant un
jury compétent.

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LISTE DES ABREVIATIONS

 σm,d : Contrainte de flexion induit par la combinaison d’action aux états limites ultimes
 σco,d : contrainte de compression
 Mf,y : Moment de flexion, pour une poutre sur deux appuis avec une charge
 fm,k : contrainte caractéristique de la résistance en flexion en MPa
 fm,d : contrainte de résistance en flexion
 kmod : coefficient modificateur en fonction de la charge de plus courte durée
 ϒm : coefficient partiel qui tient compte de la dispersion du matériau.
 ksys : coefficient d’effet système est égal à «1»par sécurité
 kh : coefficient de la hauteur est égale à «1»
 Kcrit : est le facteur qui tient compte de la réduction de résistance due au déversement,
peut être pris égal à « 1 »
 fcok : Contrainte de compression axiale en MPa
 fv,k : Contrainte de cisaillement en MPa
 E0,mean : Module moyen axial en MPa
 E0,05 : Module axial au 5e pourcentage en MPa
 k : épaisseur du boulon
 kdef : coefficient de fluage de 0.6 (bois et local chauffé)
 Ψ2 : coefficient de simultanéité.
 G : charge permanente
 Q : charge d’exploitation
 BLM : bois lamellé collé
 BM : bois massif
 D40 : classe de résistance des feuillus de contrainte 40MPa
 d : diamètre des boulons
 EC5 : euro code 5
 ELU : état limite ultime

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 ELS : état limite de service
 fu : résistance en traction des boulons
 fv,ed : effort tranchant
 fv,RD : capacité de calcul de résistance de l’assemblage
 lf : longueur du poteau
 IGY : moment d’inertie suivant l’axe y
 OSB : panneau de particule de bois ( oriented strand board)
 tp  : épaisseur plaque
 Wfin(q) : flèche due à la charge d’exploitation
 t1 : valeur pénétration de la tige
 Winst  : flèche instantanée
 Wlimite,inst :flèche limite instantanée
 Wnet,fin : flèche nette finale
 σc , od : contrainte de compression axiale induite par la combinaison d’action aux états
limites ultimes
 λrel,y :élancement relatif suivant l’axe y
 λy : élancement mécanique suivant y
 ft,90,k :contrainte de traction perpendiculaire du bois
 ft,0,k  : contrainte de traction axiale du bois 
 fvk  : contrainte de cisaillement du bois

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1.1: types de traitements et leur durée......................................................................7


Tableau 1.4:Epaisseur des panneaux commercialisés..........................................................18
Tableau 2.1: détail d'un appartement...................................................................................38
Tableau 2.2: volume moyen des essences exploites au Cameroun dans les quatre régions.44
Tableau 2.3: les essences en fonction de leur prix...............................................................46
Tableau 2.4: choix des essences pour notre projet...............................................................46
Tableau 2.5:Textes règlementaire des différents types d’actions........................................47
Tableau 2.6: Valeurs des charges d’exploitation en fonction de l’usage du bâtiment.........48
Tableau 2.7: charges d'exploitations des cloisons................................................................48
Tableau 2.8:Coefficients partiels de majoration des actions pour les charges considérées selon
EN 1995-1-1 : 1994..............................................................................................................49
Tableau 2.9: Valeurs des coefficients de simultanéité d’action selon EN 1991-1-1 article 2-2-
2-3........................................................................................................................................50
Tableau 2.10: les éléments de le toiture terrasse..................................................................55
Tableau 2.11: charges permanentes et d'exploitations.........................................................56
Tableau 2.12: charge sur la solive........................................................................................59
Tableau 2.13: les éléments du plancher intermédiaire.........................................................63
Tableau 2.14: les éléments du plancher intermédiaire.........................................................64
Tableau 2.15: charges permanentes et d'exploitations du plancher intermédiaire..............65
Tableau 2.16: les éléments de la Solive plancher intermédiaire..........................................67
Tableau 2.17: charges permanentes et d'exploitation de la Solive plancher intermédiaire..68
Tableau 2.18: descentes de charges sur le poteau plus chargés...........................................72
Tableau 2.19: Calcul des différentes valeurs de résistance au simple cisaillement.............77
Tableau 2.20: Portance locale dans le bois et ses dérivés ...................................................87
Tableau3.1:Données météorologiques de la ville de Yaoundé..........................................101
Tableau3.2: Taux d’occupation des locaux........................................................................102
Tableau3.3: Chaleur dégagée par éclairage [14]................................................................102
Tableau3.4: Chaleur émise par les appareils [14]..............................................................103

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Tableau3.5: Chaleur dégagée par les personnes [14].........................................................104
Tableau3.6: conductivités thermiques des éléments des murs extérieurs..........................104
Tableau3.7: conductivités thermiques des éléments des murs intérieurs...........................105
Tableau 3.8: conductivités thermiques des éléments du plancher intermédiaire...............106
Tableau3.9: conductivités thermiques des éléments du plancher bas................................106
Tableau3.10:conductivités thermiques des éléments de la toiture terrasse........................107
Tableau3.11:Coefficients d’échanges thermiques superficiels [14]..................................109
Tableau3.12: conditions initiales du bilan.........................................................................110
Tableau3.13: Différence de température entre les différentes faces des parois [14].........111
Tableau3.14: Coefficient d’absorption des parois [14]......................................................112
Tableau3.15: facteur de rayonnement solaire des parois [14]............................................112
Tableau 3.16: Facteur de réduction pour fenêtres protégées [14]......................................113
Tableau 3.17: Intensité du rayonnement solaire sur les murs (m) et les vitrages (v) [14]. 114
Tableau 3.18: Orientation des parois des locaux vis-à-vis des points cardinaux...............115
Tableau 3.19: Heures d’usage maximal des locaux...........................................................116
Tableau 3.20: Coefficient de transmission thermique et intensité de rayonnement des parois.
............................................................................................................................................116
Tableau 3.21: Apport de chaleur par transmission à travers les parois (bâtiment en bois).117
Tableau 3.22: Apport de chaleur par rayonnement à travers les parois (bâtiment en bois).118
Tableau 3.23:Apport de chaleur par les équipements........................................................120
Tableau 3.24:coefficient de transmission thermique et intensité du rayonnement solaire.120
Tableau 3.25:Coefficient de transmission thermique et intensité de rayonnement des parois.
............................................................................................................................................123
Tableau 3.26: charges thermiques à vaincre dans chaque pièce du Rez-De-Chaussée du
bâtiment à ossature bois.....................................................................................................126
Tableau 3.27: résistances thermiques des différentes parois.............................................127
Tableau 3.28: Coefficient de transmission thermique et intensité de rayonnement des parois.
............................................................................................................................................128
Tableau 3.29: Apport de chaleur par transmission à travers les parois (bâtiment en
aggloméré)..........................................................................................................................129
Tableau 3.30: Apport de chaleur par rayonnement à travers les parois (bâtiment en parpaing).
............................................................................................................................................130
Tableau 3.31: Apport de chaleur par les équipements.......................................................131

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LISTE DES FIGURES

Figure 1.1: coupe transversale d'un arbre...............................................................................4


Figure1.2: Traction parallèle..................................................................................................8
Figure1.3: Compression parallèle/perpendiculaire au fil.......................................................9
Figure1.4: Bois travaillant en flexion.....................................................................................9
Figure 1.5:Rupture en traction/ compression et en flexion d'un échantillon sans défaut.....10
Figure 1.0.6 : Bois lamellé-collé..........................................................................................16
Figure 1.7: Bois massif reconstitué......................................................................................17
Figure 1.8: Bois massif abouté.............................................................................................18
Figure 1.9:panneau OSB......................................................................................................21
Figure 1.10:Les panneaux de fibres.....................................................................................23
Figure 1.11:Le panneau de fibres médium MDF.................................................................24
Figure 1.12: construction à ossature bois[2]........................................................................25
Figure 1.13: construction poteaux-poutres [2].....................................................................26
Figure 1.14: construction en Panneaux massifs[2]..............................................................27
Figure 1.15: construction en bois massif empilé[2].............................................................28
Figure 1.16: tour Mjosa, en Norvège...................................................................................29
Figure 1.17: construction bois sans respect des Normes dans la ville de Douala................30
Figure 1.15: Concept BAO Construct – Edea – Cameroun.................................................30
Figure 2.1: vue satellitaire du site........................................................................................36
Figure 2.2: plan de distribution d'un étage...........................................................................38
Figure2.3: construction poteaux-poutre[4]...........................................................................40
Figure 2.4 : Poteau sur semelle isolé....................................................................................41
Figure 2.5: composition plancher intermédiaire..................................................................42
Figure 2.6: composition mur extérieur.................................................................................43
Figure 2.7 : Longueur de flambement théorique en fonction des liaisons aux extrémités...72
Figure 2.8: Notations des axes principaux d’une section rectangulaire..............................73
Figure 2.9: présentation du mur...........................................................................................76
Figure 2.10: Panneaux..........................................................................................................79
Figure 2.11: Panneaux..........................................................................................................81
Figure 2.12: Panneaux..........................................................................................................82

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Figure 2.13: Illustration de la semelle isolée et le poteau à base d’une plaque métallique
boulonné...............................................................................................................................84
Figure 2.14: Tenon mortaise et embrèvement[7].................................................................84
Figure 2.15: Assemblages par goussets[7]...........................................................................85
Figure2.16: Détail d’assemblage par tirants[7]....................................................................85
Figure 2.17: Assemblage solive-longrine[7]........................................................................85
Figure 2.18: Exemple des plaques métalliques [7]..............................................................85
Figure 2.19: Assemblage poteau-plaque et assemblage plaque-poutre...............................87
Figure 2.20: Assemblage poutre - plaque............................................................................91
Figure3.1:Transfert de chaleur par conduction. [9].............................................................96
Figure3.2: Transfert de chaleur par convection [9]..............................................................97
Figure3.3:Transfert de chaleur par rayonnement: [9]..........................................................97
Figure 3.4: Répartition en % des déperditions pour une maison et un immeuble [11]........98
Figure 3.5: Apports d’énergie dans les bâtiments [12]........................................................99

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TABLE DES MATIERES

DEDICACE............................................................................................................................i

REMERCIEMENTS..............................................................................................................ii

AVANT PROPOS................................................................................................................iii

LISTE DES ABREVIATIONS.............................................................................................vi

LISTE DES TABLEAUX..................................................................................................viii

LISTE DES FIGURES..........................................................................................................xi

TABLE DES MATIERES..................................................................................................xiii

RESUME............................................................................................................................xix

ABSTRAT............................................................................................................................xx

INTRODUCTION..................................................................................................................1

CHAPITRE I. REVUE DE LA LITTERATURE............................................................2

I.1. Connaissance des matériaux....................................................................................2

I.1.1. Définitions des concepts..................................................................................2

I.1.1.1. Le confort thermique...........................................................................................2

I.1.1.2. Immeuble.............................................................................................................2

I.1.1.3. Le bois..................................................................................................................2

I.1.2. Généralités sur les matériaux utilisés dans la construction..............................3

I.1.3. Connaissance du matériau bois........................................................................3

I.1.4. Les essences du bois utilisées dans les bâtiments............................................5

I.1.5. Traitement du bois............................................................................................6

I.2. Propriétés mécanique du bois..................................................................................8

I.3. Les caractéristiques physiques du bois..................................................................10

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I.4. Propriétés chimique du bois..................................................................................12

I.5. Le comportement thermique du bois.....................................................................12

I.6. Comportement au feu du bois................................................................................13

I.6.1. Résistance au feu............................................................................................14

I.6.2. La réaction au feu...........................................................................................14

I.7. Les produits dérivés du bois..................................................................................15

I.7.1. Bois lamellé-collé...........................................................................................15

I.7.2. Bois massif reconstitué..................................................................................16

I.7.3. Bois massif abouté.........................................................................................17

I.7.4. Les panneaux contreplaqués..........................................................................18

I.7.5. Le panneau OSB............................................................................................20

I.7.6. Les panneaux de particules............................................................................21

I.7.7. Le panneau de fibres médium MDF...............................................................23

I.8. Les différents systèmes constructifs dans les maisons à ossature bois.................24

I.8.1. L’ossature bois...............................................................................................25

I.8.2. Poteaux-poutres..............................................................................................26

I.8.3. Panneaux massifs...........................................................................................26

I.8.4. Bois massif empilé.........................................................................................27

I.8.5. La mixité avec d’autres matériaux.................................................................28

I.9. Historique de la construction bois.........................................................................28

I.9.1. Dans le monde................................................................................................28

I.9.2. Au Cameroun.................................................................................................29

I.10. Intérêts de la construction bois..........................................................................30

I.10.1. Intérêts architecturaux et techniques..............................................................30

I.10.2. Intérêts de Durabilité, et de Flexibilité...........................................................31

I.10.3. Intérêts économiques......................................................................................32

I.10.4. Intérêts Environnementaux et Énergétiques...................................................32

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Conclusion....................................................................................................................34

CHAPITRE II. CONCEPTION ARCHITECTURALLE ET DIMENSIONNEMENT


STRUCTUREL 35

II .1.1. Présentation du projet........................................................................................35

II .1.2. Situation géographique......................................................................................35

II .1.3. Caractéristique du site........................................................................................37

II .1.4. Justification du projet.........................................................................................37

II.2.1. Description de la structure.............................................................................37

II.2.2. Plan de distribution........................................................................................38

II.2.3. Vue 3D de notre immeuble............................................................................39

II.3.1. Qu’est-ce que le système poteaux - poutres ?................................................39

II.3.2. Dispositions constructives..............................................................................40

II.3.2.1. Fondations..........................................................................................................40

II.3.2.2. Les planchers.....................................................................................................41

a. Dalle –plancher bas.......................................................................................................41

b. Planchers intermédiaires...............................................................................................41

II.3.2.3. Murs extérieurs..................................................................................................42

II.3.2.4. Murs intérieures.................................................................................................43

II.3.2.5. Toiture................................................................................................................43

II.3.2.6. Intégration des escaliers.....................................................................................43

II.3.3. Choix des essences.........................................................................................44

III.3.3.1. La disponibilité en quantité................................................................................44

III.3.3.2. L’aptitude à l’usage et à la mise en œuvre.........................................................45

III.3.3.3. Le cout...............................................................................................................46

II.4.1. Présentation de l’euro code 5.........................................................................47

II.4.2. Critère de dimensionnement..........................................................................47

II.4.2.1. Les actions.........................................................................................................47

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II.4.2.2. Les actions permanentes G................................................................................48

II.4.3. Combinaison des actions................................................................................49

II.4.3.1. Combinaison pour les ELU................................................................................49

II.4.3.2. Combinaison pour les ELS................................................................................50

II.5.1. Pré-dimensionnement des éléments structuraux bois....................................51

II.5.1.1. Pré-dimensionnement des poutres [2]................................................................51

II.5.1.2. Pré-dimensionnement du Plancher....................................................................52

II.5.1.3. Pré-dimensionnement des Poteaux....................................................................52

II.6.1. Vérification des poutres et solives en flexion simple suivant l’EC 5.........52

I.1.1.4. Hypothèses de calcul:........................................................................................54

II.6.2. Poutres toiture terrasse...................................................................................55

II.6.3. Vérification des déformations à l’ELS...........................................................57

I.1.6. Vérification des déformations à l’ELS...........................................................61

I.1.7. Poutre plancher intermédiaire........................................................................63

II.6.4. Vérification des déformations à l’ELS...........................................................66

II.6.5. Solive plancher intermédiaire........................................................................67

II.6.6. Vérification des déformations à l’ELS...........................................................70

II.6.7. Dimensionnement du poteau à la compression axiale...................................71

II.6.8. Hypothèses de calcul......................................................................................72

II.6.9. Vérification Elancement.................................................................................73

II.7.1. Présentation....................................................................................................75

II.7.2. Hypothèses de calcul......................................................................................76

II.7.3. Calcul de la valeur de la résistance au simple cisaillement............................76

II.7.3.1. Vérification des conditions de pénétration........................................................76

II.7.3.2. Valeur caractéristique de la capacité résistante FV,Rk.........................................77

II.8.1. Liaison entre des pièces de l’ossature.............................................................84

II.9.1. Calcul des assemblages Poteau - Poutre........................................................87

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xv
II.9.2. Calcul des assemblages poteaux-poteaux......................................................91

II.9.2.1. Hypothèses de travail.................................................................................91

CHAPITRE III. ETUDE THERMIQUE........................................................................95

III.1. Notions sur la thermique du bâtiment................................................................96

III.1.1. Mode de transfert de chaleur.............................................................................96

III.1.1.1. La conduction.............................................................................................96

III.1.1.2. La convection.............................................................................................97

III.1.1.3. Le rayonnement..........................................................................................97

III.1.1.4. Déperditions thermiques.............................................................................98

III.2. Les apports d’énergie dans les bâtiments..........................................................98

III.2.1. Les apports intérieurs.................................................................................98

III.2.2. Les apports extérieurs.................................................................................99

III.2.3. Les Ponts thermiques..................................................................................99

III.3. Méthode simplifiée de l’efficacité énergétique de la climatisation en région


tropicale 99

III.4. Bilan thermique................................................................................................100

III.4.1. Données climatique extérieure.................................................................101

III.4.2. Conditions intérieurs à maintenir.............................................................101


2
III.4.3. Taux d’occupation au m par type de locaux...........................................102

III.4.4. Chaleur dégagée par les équipements.......................................................103

III.4.5. Les résistances thermiques des parois......................................................104

III.4.6. Hypothèses de calcul du bilan thermique.................................................110

III.4.7. Orientation vis-à-vis du soleil et de la direction vent...............................114

III.4.8. Heures de pointe d’usage des différentes pièces......................................116

III.4.9. Calcul des apports calorifiques du bâtiment à ossature bois....................116

III.4.10. Effectuons le bilan énergétique dans les chambres..................................120

III.5. Calcul des apports calorifiques du bâtiment en matériaux standard (parpaing)126

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III.6. Résultats et discussions....................................................................................132

III.6.1. Bilan évalué par les différents matériaux.................................................132

CONCLUSION..................................................................................................................133

REFERENCES......................................................................................................................A

BIBLIOGRAPHIE................................................................................................................B

ANNEXES............................................................................................................................C

Annexe 1 : Tableaux..........................................................................................................D

Annexe 2 : Calcul au vent..................................................................................................K

Annexe 2 : Fiches techniques des essences choisis...........................................................U

GLOSSAIRE DE CONSTRUCTION EN BOIS...................................................................V

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RESUME

Dans le but de contribuer à la préservation de notre environnement en diminuant les


consommations énergétiques des appareils tels que (climatiseur, ventilateur…). La
construction bâtiment se doit de jumeler résistante, stabilité et inertie thermique du bâtiment.
D ou l’objectif du présent rapport qui vise à << l’étude thermique d’un immeuble de type
R+2 à usage d’habitation en matériaux bois >>. Pour Atteindre cet objectif a impliqué : de
concevoir un immeuble à usage d’habitation implanté dans la ville de Yaoundé de type R+2
en respectant les normes architecturales. De faire le choix du système constructif, des moyens
d’assemblages et d’effectuer une vérification des sections obtenues du
predimentionnement. On peut dire que mécaniquement notre structure est stable car les
éléments de structure (poteaux 15x15mm, les poutres 175x350, les solives 80x200mm et les
panneaux de contreventement) ont tous un taux de travail inférieur à 1. Les constructions en
bois ont d’énormes capacités tels démontrés sur l’inertie thermique que sur le plan d’entretien
et de réparation locale, on note aussi une possibilité de former les populations à l’auto
construction, le facteur fondamental pour mettre en applications les recommandations du
cahier du confort prescrit par les règles de l’urbanisme. Une comparaison base sur le bilan
thermique de notre immeuble avec le même réalisé en matériaux courant (parpaing de ciment)
nous permet de relever une différence de 1000Watts en faveur de notre bâtiment. Ce qui nous
permet de conclure sur l’impact réel du matériaux bois dans les consommations énergétiques
liée à la climatisation.

Mots cles : construction bois, colombage, bilan thermique, auto construction

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ABSTRAT

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INTRODUCTION

La construction de manière générale observe certaines règles dans le but de garantir


la stabilité la résistance et le confort, il en demeure pas moins que le matériau utilisé à un
apport certains dans l’atteinte de ces trois concepts. De plus ce confort est un aspect
essentiellement couteux aux point d’entrainer une consommation importante d’énergie
fossile. Conséquence : la rentabilité, la durabilité et même l’économie en prenne un coup.
Et pourtant les immeubles construisent aujourd’hui avec toute l’évolution peuvent bien être
réalisé en matériaux thermiquement isolant et structurellement stable. C’est le cas du Bois.

Dans le cadre de notre projet de fin d’étude qui s’articule autour de : ˂˂ l’étude
thermique d’un immeuble de type R+2 à usage d’habitation en matériaux bois˃˃ nous
ne perdons pas de vue l’aspect structurale de ces matériaux donc la disponibilité dans la
sous-région et au Cameroun n’est plus à démontrer

Ceci participe de la nouvelle approche écologique et de l’écoconstruction qui sont des


aspects en pleine promotion au vue du réchauffement climatique et du terrassement des
ressources naturelles

Pour mettre en relief notre contribution ce travail a été structuré en trois principaux
chapitres. Le premier rappelle les notions générales relatives aux caractéristiques du bois
aussi bien mécanique que thermique et aux constructions en bois. Le second évoque les
critères architecturaux, la conception et le dimensionnement de notre immeuble et la
troisième partie résume le bilan thermique et énergétique de notre bâtisse. On ne saurait
finir.

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CHAPITRE I. REVUE DE LA LITTERATURE

Les matériaux de structure utilisées en construction sont divers et chacun avec ses
spécificités. Ce chapitre nous permet au travers d’une présentation du comportement
intrinsèque du bois (mécanique, thermique …), mais aussi des techniques constructives et
de leur évolution dans le monde et au Cameroun de justifier ce choix.

I.1. Connaissance des matériaux

I.1.1. Définitions des concepts

I.1.1.1. Le confort thermique


Le confort thermique est défini comme un état de satisfaction vis-à-vis de
l’environnement ambiant. Il est déterminé par l’équilibre dynamique établi par échange
thermique entre le corps et son environnement.

I.1.1.2. Immeuble
Immeuble est, dans son sens courant un bâtiment de plusieurs étages qui peut être conçu
pour assurer les personnes et les biens.

I.1.1.3. Le bois
Le bois est un matériau naturel d’origine biologique obtenu à partir du tronc d’un arbre.
Il est donc très variable et possède des propriétés chimiques et mécaniques remarquables. Il
constitue de plus un combustible intéressant.

I.1.2. Généralités sur les matériaux utilisés dans la construction

La gamme des matériaux utilisée dans la construction particulièrement dans les bâtiments
est assez vaste et conditionnée par de nombreux critères. Elle inclut essentiellement le
béton, l’acier et le bois.

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I.1.2.1. Le béton
Le béton est un matériau composite obtenu par un mélange de granulats (sable et
gravillons), d’un liant (ciment ou chaux) et des adjuvants (accélérateurs de prise ou
retardateurs de prise) qui durcit en présence de l’eau.

I.1.2.2. Les aciers


C’est un alliage métallique constitué principalement de fer et de carbone. C’est
essentiellement la teneur en carbone qui confère à l’alliage les propriétés de l’acier.

Dans le béton armé, béton reprend les charges de compression tandis que l’acier reprend
celle en traction.

I.1.2.3. Le bois
C’est un matériau naturel et écologique donc tout à fait adapter au nouvel enjeu du « bâtir
durable ». Il possède des propriétés chimiques et mécaniques remarquable qui permettent
sont utilisation courante dans la construction des maisons.

I.1.3. Connaissance du matériau bois

Le bois est un matériau naturel complexe, présentant une structure composite à plusieurs
échelles. Il présente, en particulier dans la direction du fil, un excellent rapport propriété
mécanique par rapport à sa masse volumique. Cette caractéristique provient de sa structure
anatomique à la fois et hautement hiérarchisée.

Plus que tout autre, le matériau bois évoque le temps et l’âge : le temps parce que sa
production est assurée par la croissance des arbres qui deviennent récoltable après une
période assez longue, variable selon l’espèce et la station ; l’âge, parce qu’il est, dans
l’histoire, celui qui est utilisé par l’homme depuis le plus longtemps. C’est sans doute
parce que la dépense d’énergie nécessaire à sa transformation est particulièrement faible (il
suffit de rompe les branches, de couper, de scier…), par comparaison avec l’élaboration
des métaux ou l’exploitation des minéraux, qu’il a été mis en œuvre très tôt par l’homme,
que ce soit pour se défendre, pour chasser ou s’abriter.

I.1.3.1.Composition du bois
Le bois a pour origine l’arbre et le matériau qui nous intéresse le plus particulièrement est
celui tiré du tronc figure1.1.

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Figure 1.1: coupe transversale d'un arbre

Pris dans son ensemble, le tronc comprend :

 Le rhytidome est la partie externe de l’écore. Il protège l’arbre contre les attaques
biologiques (insectes), contre les gelures, contre le desséchement (coup de soleil) et
contre les blessures (chutes de pierres).
 Le liber est la partie interne de l’écore. C’est l’appareil conducteur de la sève
élaborée (descendante) formée de glucose transformé en amidon. C’est pourquoi
une blessure du liber (gravure au couteau de poche) peut freiner ou stopper la
croissance de toute une partie de l’arbre.
 Le cambium est le tissu de croissance de l’arbre. Les cellules vivantes du cambium
se multiplient par division, croissent jusqu'à leur taille définitive, se rigidifient
(croissance des parois cellulaires) et meurent. Ces vaisseaux cessent peu à peu
d’alimenter l’arbre après quelques années. Ils se bouchent et s’imprègnent de
différentes substances : tanins, résines, etc. Dans notre climat, la croissance du
cambium est périodique.
 L’aubier représente le système conducteur de la nourriture de l’arbre, des racines à
la couronne. Il transforme la sève brute (montante), un mélange de sel nutritif
dissous dans l’eau que les racines prélèvent du sol. L’aubier reprend aussi l’effort
principal des charges mécaniques (en traction et en compression) dus aux vents, à
la neige et au poids propre de la couronne.
 Le bois de cœur (ou le bois parfait ou duramen) est l’élément de soutien central
de l’arbre. En revanche, il ne remplit plus de fonction conductrice des substances
nutritives. Le centre du tronc, la moelle, peut, à partir d’un certain âge, être creuse.

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I.1.4. Les essences du bois utilisées dans les bâtiments

Les arbres se divisent en deux grandes catégories : les conifères ont feuillé en forme
d’aiguille, communément appelés << résineux >>, en raison de la résine qu’ils sécrètent, et
les arbres feuilles larges au feuillage caduc ou persistant, communément appelés <<
feuillus >>. La répartition des bois n’est pas homogène sur la surface du globe. Les bois
résineux proviennent des régions tempérées, principalement de l’hémisphère Nord. Les
essences de bois de feuillus généralement plus résistants se développent sur tous les
continents particulièrement dans les régions tropicales. Au cours de l’évolution, le règne
des plantes ligneuses formant des arbres s’est divisé en résineux (gymnospermes) plus
anciens, et feuillus (angiospermes) plus jeunes et de structure plus complexe. Cette
structure plus différenciée avec des cellules très spécifiques, permet aux feuillus de nous
offrir des bois plus denses aux plus légers, des plus durs aux plus mous, des sombres aux
plus clairs.

On retrouve entre autres dans cette catégorie : le chêne, le frêne, l’érable, le hêtre,
Bilingua, Padouk d’Afrique, Movingui, l’Azobé et le Makoré etc.

Quelques – uns des bois résineux (ex. épicéa, pin, mélèze, arole, sapin, épinette, pin
blanc, pin sylvestre, bossé, Acajou d’Afrique, Iroko etc.) [1]

I.1.4.1. Les défauts et les altérations du bois


Le bois doit être sain et exempt de défaut pour être utilisé dans la réalisation d’ouvrages.
L’application de produits de conservation ou de protection est parfois nécessaire pour lutter
contre l’attaque des champignons et des insectes. Elle est fonction des essences de bois et
des conditions de mise en œuvre.

I.1.4.2. Les défauts du bois


Les défauts du bois sont naturels se produisent lors de la croissance de l’arbre. On peut
citer :

 Les nœuds : constituent la base des branches dans le tronc. Ils sont sains et adhérents
lorsqu’ils sont issus de branches vivantes au moment de l’abattage de l’arbre.
 Les déformations du bois : apparaissent généralement à la suite de mauvaise
condition de séchage (insuffisant ou trop rapide).

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 Les défauts provenant du froid intense, du gel, du vent voilent ou d’une croissance
particulière peuvent provoquer des anomalies qu’il conviendra d’éliminer en vue
d’une mise en œuvre.
 Les défauts dus à l’action de végétaux parasites ou blessures peuvent également
créer des désordres et des points de faiblesse non exploitables.

I.1.4.3. Les altérations du bois


Elles proviennent d’attaques de champignons ou d’insectes qui détruisent le bois par
pourriture ou désagrégation des cellules.

 Les champignons : se développent dans des conditions d’humidité importante


(supérieure à 22% pour les bois mis en œuvre) et de température (entre 24°C à 35°C).
Les champignons attaquent plus particulièrement l’aubier des arbres. C’est la raison
pour laquelle il doit généralement être éliminé avant la mise en œuvre.
 Les insectes : forent des galeries plus ou moins importantes, creusées soit par les
adultes, pour déposer leurs œufs, soit par les larves pour se nourrir.

I.1.5. Traitement du bois

Pour pallier aux différentes dégradations que pourrais subir le bois, il est donc
indispensable de le traiter autant pour un usage intérieure qu’extérieure et de façon curative
(entretiens chaque 3ans) ou préventive (avant la mise en œuvre).

Pour tout traitement qu’il soit curatif ou préventif, il doit être appliqué sur un bois sec
et brut de tout produit ancien. En fonction de son utilisation, de sa classe d’emplois et de
sa durabilité naturelle (c’est-à-dire sa résistance naturelle aux attaques de champignons et
d’insectes xylophages).

NB : pour la mise en œuvre du bois il est idéal d’utiliser du bois relativement sec, le taux
d’humidité relatif doit être entre (12% à 15%).

La mise en œuvre des produits de traitement préventif du bois avant utilisation se fait par
différents procèdes permettant d’assurer la pénétration et la fixation du produit dans le
bois. Actuellement, deux types de procèdes principaux assurent une grande majorité des
traitements effectués :

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- Les procédés d’imprégnations superficielles avec notamment le trempage court,
- Les procédés d’imprégnations profondes par autoclave et pression.

I.1.5.1. Le trempage court


Le bois est immergé en pile dans un bac dont les dimensions sont adaptées aux bois à
traiter.

Comme procèdes similaires au trempage court, on trouve :

• La pulvérisation : qui permet de mettre de mette en œuvre les mêmes produits et


donne des résultats similaires.
• Le badigeonnage à la brosse ou au pinceau : est plutôt un traitement de
rattrapage qui permet de traiter le bois lors de sa mise en œuvre.

I.1.5.2. Le traitement en autoclave


Le bois est traité dans un autoclave relié à une cuve de stockage du produit, à une pompe à
vide et à une pompe à pression. Un système de commande automatise permet de piloter et
de suivre le déroulement du processus d’imprégnation du bois, quelle que soit l’essence
traitée.

Tableau 1.1: types de traitements et leur durée.

Classe 1 2 3 4
d’emplois
Procédés de Trempage Trempage Trempage Autoclave Autoclave
traitement court court court
Retentions Pénétration
minimale et retentions
Conditions à 3min 3min 3min si en fonction minimale en
respecter épaisseur des fonction des
est faible essences essences

I.2. Propriétés mécanique du bois

Les propriétés mécaniques du bois décrivent le comportement du bois lorsqu’il est soumis
à diverses sollicitations (effort et couples...). Une particularité technologique du bois est

sa très forte anisotropie mécanique. En effet, la plupart des matériaux de construction sont
isotropes : les caractéristiques mécaniques de ceux-ci sont identiques, quelle que soit la

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direction de sollicitation. Pour le bois par contre, ce n’est pas le cas. En effet, la résistance
ne sera pas là même selon que l’effort est parallèle ou perpendiculaire aux fibres, ce qui
ajoute une grande contrainte pour le dimensionnement et les vérifications à faire lors de la
conception d’un bâtiment en bois.

Les propriétés mécaniques du bois se divisent en trois grandes catégories :

I.2.1. La traction

La traction exercée perpendiculairement au fil figure1.2 doit être le plus souvent possible
limitée car le bois le bois possède très peu de résistance dans cette direction.

Figure1.2: Traction parallèle.

I.2.2. La compression

La résistance à la compression exercée perpendiculairement au fil figure1.3 est inférieur à


celle appliquée parallèlement au fil. Elle est principalement causée par la présence de
charge concentrées ou par les contraintes exercées aux appuis des éléments fléchis.

Figure1.3: Compression parallèle/perpendiculaire au fil.

La flexion

Selon des principes de base, un couple de flexion résultat d’efforts de compression et/ou
de traction excentriques par rapport à l’axe neutre d’un élément. Puisqu’il résiste très bien
en compression, le bois est donc également efficace en en flexion.

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Figure1.4: Bois travaillant en flexion.

I.2.3. La fatigue

Le bois est un matériau qui résiste très bien aux charges cycliques comme celles dues au
vent ou au séismes.

L’analyse fait sur les différents essais nous montre que le bois possède une meilleure
résistance en flexion et non pas en traction.

Pour les résistances perpendiculaires aux fibres, la traction est supérieure à la


compression, mais ces valeurs sont bien inférieures à celles parallèlement aux fibres. C’est
pourquoi lors de la conception il faut prendre cet élément en considération et limiter les
efforts perpendiculaires aux fibres.
On a vu précédemment que le comportement en traction était élastique fragile tandis qu’en
compression il est élasto-plastique. Les modes de ruptures sont représentés sur la
Figure1.2.

Figure 1.5:Rupture en traction/ compression et en flexion d'un échantillon sans défaut

En flexion, la rupture sera mixte : une phase plastique dans la partie comprimée de la
section qui va entrainer une augmentation de la hauteur comprimée (descente de l’axe

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neutre) et par conséquent une réduction de la partie en traction qui va entraîner la ruine de
la section par rupture des fibres. Cette rupture est illustrée sur la Figure.

Pour ce qui est de la flexion composée, les résistances avec de la traction et de la


compression se situent entre la valeur parallèle aux fibres et celle perpendiculaire, et ce en
fonction de l’angle dans lequel se trouve la force.

I.3. Les caractéristiques physiques du bois

Le bois, très différents suivant les essences, la nature du sol ou du climat, ont en commun
un certain nombre de critères spécifiques. On peut citer :

 La rétractabilité : elle traduit les variations, les dimensions qui se développent


dans la structure du bois. Cette grandeur permet ainsi de classer le bois suivant ses
degrés de nervosité, paramètre influant dans la construction pour le choix de
l’essence pour des applications spécifiques.
On distingue ainsi :
 La rétractabilité axiale βa ≤ 0.01
 La rétractabilité radiale 0.06 ≤ βr ≤ 0.3
 La rétractabilité tangentielle 0.17 ≤ βr ≤ 0.4

La rétractabilité volumique est définie à partir des précédentes telle que :

β = βa + β r + β r

On peut donc partir de ce qui précède classer le bois en fonction de sa rétractabilité, notion
qui renvoie indubitablement à la « Nervosité »

 β ˂ 0.35, le bois est dit « Peu Nerveux »


 0.35 ≤ β ≤ 0.55, le bois est dit « Nerveux »
 Β ˃0.55, le bois est dit « Très Nerveux »
 L’hygroscopicité : c’est l’aptitude du bois à absorber l’humidité de l’air.
 La conductibilité : c’est l’aptitude du bois à transmettre la chaleur, le son et
l’électricité a l’inverse d’un corps isolant, qui résisté à transmission de la chaleur.
La conductibilité du bois varie largement avec la structure de l’essence et sa densité
et également avec son taux d’humidités.

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 La dilatabilité : c’est l’aptitude du bois à changer de dimension sous l’effet de la
chaleur. Cela dépend du taux d’humidités et de la variation de la température.
Toutefois la rétractabilité étant plus importante, la dilatation du bois n’est pas prise
en compte.
 La combustibilité : c’est l’aptitude du bois à bruler.
Elle dépend de la teneur en eau, de la partie de l’arbre, des dimensions et de la
densité. Le pouvoir calorifique du bois augmente avec la densité. Le bois
s’enflamme vers 270°C.
 Couleur : c’est l’impression visuelle due aux pigments propres à chaque arbre.
 Odeur : c’est la particularité perceptible de manière olfactive.
 Texture : c’est le rapport entre la zone finale pour un cerne annuel.
 Densité : c’est le rapport de la masse volumique du bois à celle de l’eau. Elle
dépend de l’essence, du climat et des conditions de croissance, de l’endroit de
prélèvement dans l’arbre, de l’état hygrométrique, de la texture du bois. La densité
de référence est calculée avec un pourcentage de 12% d’humidité.
 Le retrait et le gonflement du bois : c’est un phénomène physique qui est
conditionné par le taux d qui est conditionné par le taux d’humidités du bois. A un
taux d’humidités inférieur à 30%, aucun gonflement ne peut se produire dans le
bois car son volume reste constant. Par contre lorsqu’on passe à un taux
d’humidités supérieur, le gonflement est remarquable et son volume augmente.

I.4. Propriétés chimique du bois

La composition chimique élémentaire de la matière organique du bois varie très peu d’une
essence à l’autre. En moyenne elle se répartit, en pourcentage du poids anhydre, de la
façon suivante :

 Le carbone (C) à 50%


 L’oxygène (O) à 43%
 L’hydrogène (H) à 6%
 L’azote (N) à 1%
 Cendres (silice, phosphates, potassium et calcium) ˂ à 1%

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Avec ces corps simples synthétisés, selon les essences, trois principaux composantes de
type macro polymère qui forment les parois cellulaires du bois, à savoir : la cellulose, les
hémicelluloses et le lignite.

I.5. Le comportement thermique du bois

Le bois est un matériau poreux et présentant de très bonnes propriétés isolantes. Ainsi, du
fait de sa faible conductivité et dilatation thermique il est adéquat comme matériaux de
construction

I.5.1. La dilatation

La dilatation du bois face au changement de température est négligeable. A titre indicatif,


la valeur moyenne de la dilatation du bois est :

 Dans le sens axial : 0.05%10-4


 Dans le sens radial et tangentiel : 0.5%10-4

Pour certains travaux de précision, le bois peut être préféré à l’acier. En effet, les variations
du bois sont trois fois plus faibles que celles du béton ou de l’acier.

NB : il ne faut pas confondre dilatation et gonflement, qui lui est lié aux variations
d’humidité et peut être contrôlé par un traitement adéquat du bois avant la mise en œuvre.

I.5.2. La conductivité thermique

La conductibilité ou la conductivité thermique (λ) d’un corps est l’aptitude de ce corps à


transmettre de la chaleur à l’inverse un corps isolant, qui résiste à la transmission de
chaleur. La conductibilité du bois varie avec la direction du flux de chaleur par rapport aux
fibres, avec la densité, avec le taux d’extractibles, avec les défauts et surtout avec
l’humidité. La conductivité du bois est fortement anisotrope et la conductivité dans le sens
des fibres vaut environ 2.5 la conductivité dans le sens perpendiculaire. Ce classement
permet au professionnel de constater que le bois est le matériau de structure le moins
conducteur.

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Tableau 1.2: conductivité des différents matériaux

Matériau Aluminium Acier Béton Plâtre Résineux Isolant Laine de roche


x
λ w/m°C 230 60 1.75 0.5 0.15 0.04 0.053
La valeur moyenne pour le bois est : λ = 0.12 w/m°C.

I.6. Comportement au feu du bois

Le bois est certes combustible, mais il offre une excellente tenue au feu par rapport aux
autres matériaux de construction. Il a notamment une forte capacité à conserver ses
propriétés mécaniques sous les effets d’un incendie, ce qui permet d’assurer une grande
stabilité des ouvrages. En outre, contrairement à de nombreuses autres matières, le bois
dégage 1500 fois moins de gaz toxiques. En cas d’incendie, de par sa faible conductivité
thermique, le bois transmet 12 fois moins vite la chaleur que le béton, 250 fois moins vite
que l’acier et 1 500 moins vite que l’aluminium. Par conséquent, le cœur des éléments en
bois est protégé de l’incendie plus longtemps, ainsi que leurs assemblages métalliques.

Le bois est donc idéal pour les bâtiments collectifs : maisons de retraite, écoles, crèches,
gymnases, immeubles d’habitation.

I.6.1. Résistance au feu

La résistance au feu représente le temps pendant lequel les éléments de construction


continuent à remplir leur fonction malgré l’action de l’incendie. Elle concerne les éléments
porteurs (poteaux, poutres, structures de toitures, planchers), ainsi que les éléments de
séparation ou de protection (cloisons, portes, plafonds, conduit…).

Pour les pièces structurelles de section importante, le matériau bois a un bon


comportement au feu, car la vitesse de combustion est inversement proportionnelle à la
masse volumique et la massivité (section/périmètre) de l’élément en bois. Les pièces de
forte section (épaisseur supérieure à 6 cm) brûlent lentement, de l’ordre de 0.7 mm/min par
face exposée au feu. Car la couche externe de charbon de bois ralentissant encore la
combustion. Pour Le bois massif ou lamellé-collé brûle à raison de 1 cm par face et par
quart d’heure et les panneaux bois à raison de 1,5 cm par face et par quart d’heure.

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I.6.2. La réaction au feu

La réaction au feu représente la propension d’un produit à participer au développement du


feu du fait de son caractère plus ou moins combustible. Lors de la combustion, il se forme
en surface des éléments en bois une couche carbonisée qui, étant huit fois plus isolante que
le bois lui-même, freine la combustion. De ce fait, le bois se consume donc lentement, le
bois craque et de ce fait prévient. Pour les petites sections en bois, plus vulnérables,
différentes protections peuvent être appliquées pour limiter l’attaque du feu, comme le
plâtre, une peinture ou un vernis intumescent. La réglementation relative à la sécurité
incendie, très stricte, est la même pour toutes les constructions, qu’elles soient en bois,
béton, brique.

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Tableau 1.3: classement au feu.

Classement des matériaux au feu suivant NF


Béton ; ciment ; chaux ; fer, acier,
verre ; verre céramique ; produits non combustibles M0
en pierre naturelle, tuiles.
M3 si épaisseur ≥
bois massif non résineux Inflammables 14 mm
M4 si épaisseur <14 mm
bois massif résineux ; panneaux M3 si épaisseur ≥
dérivés du bois : contreplaqués, Inflammables 18 M4 si épaisseur
lattés, particules, fibres <18 mm
Plaque de plâtre cartonnées Non M1
inflammables 

I.7. Les produits dérivés du bois

De nombreux produits à base de bois ont été développés afin de réduire la variabilité
intrinsèque du bois massif. Ces produits sont plus fiables (écarts types des caractéristiques
mécaniques plus faibles) car plus homogènes et souvent moins anisotropes. Tous ces

produits peuvent être obtenus soient par sciage, tranchage, déroulage, ou trituration. On
peut les regroupés en deux familles ; Une première famille de produit assemble des
éléments de type planche (bois lamellé-collé BLC, bois lamellé-croisé CLT…), avec les
variantes. La deuxième famille assemble des pièces de bois de plus petites tailles (feuilles
de bois pour le Lamibois ou fines lamelles pour les contreplaqués et OSB).

I.7.1. Bois lamellé-collé

Le BLC, ou bois lamellé-collé, est une technologie révolutionnaire, vieille d’un siècle
déjà. Convoité pour la réalisation des portiques supportant la couverture des grands
bâtiments tertiaires, des poteaux ou des traverses de charpente, cet élément structurel est
obtenu par l’aboutage et le collage de lamelles de bois, à fil généralement parallèle. On
distingue le bois lamellé-collé horizontal qui a les plans de collages perpendiculaires à la

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hauteur de la poutre et le bois lamellé-collé vertical qui a les plans de collages
perpendiculaires à l’épaisseur de la poutre.

Les poutres en lamellé-collé peuvent être composées soit de lamelle de bois massif de
classe mécanique identiques (lamellé-collé homogène), soit de lamelles de bois massif et
de classe mécaniques différentes (lamellé-collé panaché). Les poutres peuvent être à inertie
constant ou variable.

Les dimensions courantes sont :

 Largeur : de 60 à 240 mm
 Hauteur : de 100 à 600 mm
 Longueur : jusqu’à 40.00 m, et jusqu’à 150m pour les structures exceptionnelles
 L’humidité moyenne des bois est de 11% à 12%

Grâce à ses plis horizontaux, le lamellé-collé est très malléable : il est possible de le
cintrer, ouvrant à de nouvelles formes architecturales. Produit d’ingénierie totalement
maîtrisé et très stable mécaniquement, le lamellé-collé est considéré comme un matériau «
dur », montrant une forte résistance au feu. De nombreuses essences peuvent être utilisées,
telles que le chêne, le châtaignier, le pin maritime ou le robinier. Les plus répandues restent
le sapin, le douglas, l’épicéa, le pin sylvestre et le mélèze.

Figure 1.I.6 : Bois lamellé-collé

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I.7.2. Bois massif reconstitué

Le bois massif reconstitué (BMR) connaît depuis une quinzaine d’années une
ascension fulgurante en Europe. Appelé « Duo-Trio » ou « contrecollé », il tend à
remplacer le bois massif traditionnel, en raison de sa plus forte stabilité mécanique. Il se
compose de deux à cinq lames à fortes épaisseurs (de 45 à 80 mm) collées entre elles,
aboutées ou non, et à fil parallèle.

Le taux d’humidité des lames non traitées ou traitées en surface est compris entre 8 et
15 %, et entre 11 et 15 % pour les éléments traités par injection.

Selon la nature de la finition, le BMR peut avoir un rendu très homogène. Ce produit
ne subit que très peu de variations dimensionnelles du fait de la superposition des lames :
une fois stabilisé, le risque de fendage est quasi nul, les fentes en cœur intervenant au
moment du séchage. Les grosses sections ainsi obtenues sont parfaites pour la mise en
œuvre des charpentes, solives de plancher ou madriers de chalets. Les essences les plus
répandues sont le sapin, l’épicéa, le pin sylvestre, le douglas et le mélèze. Parmi les autres
espèces rencontrées : le châtaignier, le chêne, le robinier, le western red cedar, le doussié,
le merbau, ou encore l’iroko.

Les dimensions courantes sont :

 Largeur : de 260 mm
 Longueur : jusqu’à 13.00 m,

Figure 1.7: Bois massif reconstitué

I.7.3. Bois massif abouté

Le bois massif abouté ou (BMA), est de section rectangulaire. Assemblées dans le


sens de la longueur, les pièces de bois dont il est composé sont préalablement purgées de

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leurs singularités. Il ne doit y avoir ni nœuds, ni fentes, ni pente de fil élevée à l’intérieur
même de l’aboutage. Ce dernier s’effectue par entures multiples, lesquelles s’emboîtent par
collage. L’humidité moyenne des lamelles est de 11 à 12 %. Le BMA ne possède que très
peu de colle : un joint d’aboutage tous les 2 à 3 m. Les lames sont orientées de telle façon
qu’elles ont leur cœur du même côté. Ainsi obtient-on des barres de 13 m de long en
moyenne, idéales pour la mise en œuvre de poutres en I (avec une section maximale des
lames de 63 × 100 mm), de pannes en bois massifs ou de chevrons (250 × 100 mm
maximum). Les essences les plus couramment utilisées sont le sapin, l’épicéa et le pin
sylvestre.

Figure 1.8: Bois massif abouté

I.7.4. Les panneaux contreplaqués

Le contreplaqué est un panneau constitué par la superposition croisée de couches de


placage déroulé. Ces plis sont toujours en nombres impairs et croisés à 90°. Les plis
peuvent être en pin, en bouleau, en hêtre, mais principalement en peuplier ou en okoumé.
Ils ont une épaisseur comprise entre 0,8 et 3 mm Les plis sont collés avec des résines
thermodurcissables. La composition peut varier en fonction de la classe du panneau
souhaité.

Les variations dimensionnelles (retrait volumique total) du contreplaqué sont de 0,15 %


dans le sens de la longueur et de la largeur, et de 4 % en épaisseur. La masse volumique est
d’environ 500 kg/m³.

» Dimensions des panneaux commercialisés

 Épaisseurs :

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Tableau 1.2:Epaisseur des panneaux commercialisés

Nombre de
plis 3 5 7 9 13
Épaisseur
en mm 3, 4, 5, 6 8, 10, 12 15, 18 22, 25 30

 Formats : 2 500 × 1 220 mm ou 3 100 × 1 530 mm. Le fil apparent du pli


extérieur est dans le sens de la longueur.

» Classement

Les contreplaqués sont définis dans la norme NF EN 636. Suivant le choix de la colle et
de l’essence de bois utilisée, le contreplaqué peut avoir une meilleure résistance à
l’humidité.

 Classe 1, milieu sec : utilisé en intérieur à l’abri de l’humidité,


 Classe 2, milieu humide : utilisé en intérieur avec une humidité maximale de 85 %,
ou en extérieur mais abrité,
 Classe 3, milieu extérieur : nommé CTB-X, utilisé en extérieur aux intempéries
même prolongées.

» Contreplaqués spécifiques

 Le contreplaqué souple cintrable : le pli central (l’âme) est très mince et en bois
dur, alors que les plis extérieurs sont épais et en bois tendre, ce qui permet une
grande souplesse dans le sens de l’âme. Ce panneau est conçu pour réaliser des
pièces cintrées.
 Le contreplaqué ignifugé M1 et M2 : le bois est traité pour lui permettre de
résister un certain temps au feu. Ce traitement est fragile à l’eau et nuit à
l’adhérence des colles et des produits de finition.
 Le contreplaqué de coffrage CTB-C : un traitement à base de résine rend la
surface du panneau très dure et lisse. Il est donc très résistant à l’eau. Il est utilisé
pour le coffrage du béton.
 Le contreplaqué marin : conçu pour la construction navale, très résistant à l’eau
et l’abrasion.

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 Le lamibois (LVL) : panneau dont tous les plis sont dans le même sens, ce qui lui
permet d’avoir une très bonne résistance mécanique dans le sens des plis.
 Le contreplaqué de bouleau : dit de carrosserie ou d’aviation. Les plis sont en
très fine épaisseur, ce qui permet d’avoir des contreplaqués de seulement 1 mm
d’épaisseur.

I.7.5. Le panneau OSB

L’OSB (Oriented Strand Board) est un panneau à lamelles minces longues et orientées.

La fabrication de l’OSB utilise exclusivement du bois frais de coupe. En Europe, ce sont


les résineux qui sont le plus souvent employés. L’addition d’une autre essence (bouleau,
peuplier) est courante, mais en faible proportion.

Le bois est tranché en fines lamelles de 0,6 à 0,8 mm d’épaisseur, puis elles sont séchées et
triées en deux catégories :

 Les plus fines servent à composer l’âme du panneau pour lui donnent sa cohésion,
 Les plus larges servent à composer les deux couches extérieures du panneau. Elles
sont disposées parallèlement à la longueur du panneau, ce qui lui procure sa grande
résistance mécanique.

Les lamelles sont ensuite encollées avec des résines liquides à base de mélamine-urée-
phénol-formol. La composition peut varier en fonction de la classe du panneau souhaité.

Les variations dimensionnelles de l’OSB sont de 0,2 % dans le sens de la longueur, de


0,3 % en largeur et de 6 % en épaisseur. La masse volumique est d’environ 650 kg/m³.

» Dimensions des panneaux commercialisés

 Épaisseurs : 8, 10, 12, 15, 18 et 22 mm


 Formats : 2 500 × 1 250 mm, 5 000 × 1 250 mm et 5 000 × 2 500 mm

Pour l’utilisation de l’OSB en plancher ou en support de couverture, les dimensions sont


différentes et les rives sont usinées avec deux rainures et deux languettes.

» Classement

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Les panneaux OSB sont définis dans la norme NF EN 300.

Quatre types de panneaux sont déterminés :

 OSB 1 : panneau pour l’agencement intérieur, utilisé en milieu sec,


 OSB 2 : panneau travaillant (plancher, étagère, emballage) utilisé en milieu sec,
 OSB 3 : panneau travaillant (plancher, support de couverture, contreventement de
constructions bois, poutre en I, emballage) utilisé en milieu humide,
 OSB 4 : panneau travaillant sous contrainte élevée (construction de maison
ossature bois), utilisé en milieu humide.

Figure 1.9:panneau OSB

I.7.6. Les panneaux de particules

Ils sont Appelés également agglomérés, les panneaux de particules sont fabriqués à partir
de rondins et de produits provenant de l’industrie de la première transformation du bois
(déchets et chutes lors du débit des bois). Les bois sont fragmentés en fins copeaux
(beaucoup plus fins que les panneaux OSB) puis séchés à l’air chaud, avant d’être triés en
deux catégories (panneau trois couches) :

 Les plus fines servent à composer les deux couches extérieures du panneau, pour
lui donner un aspect lisse.
 Les plus larges servent à composer l’âme du panneau pour lui donner sa résistance.

Les lamelles sont orientées dans tous les sens. Ensuite, elles sont encollées avec des résines
liquides à base d’urée-formol. La composition peut varier en fonction de la classe du
panneau souhaité.

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Les variations dimensionnelles du panneau de particules sont de 0,3 % dans les deux sens
(longueur et largeur) et de 6 % en épaisseur. La masse volumique est d’environ 700 kg/m³.

» Dimensions des panneaux commercialisés

 Épaisseurs : 6, 8, 10, 12, 15, 19, 22, 25 et 30 mm


 Formats : 3 050 × 1 850 mm, 4 100 × 1 850 mm et 2 800 × 2 070 mm

Pour l’utilisation du panneau de particules en plancher, les dimensions sont différentes et


les rives sont usinées avec deux rainures et deux languettes.

» Classement

Les panneaux de particules sont définis dans la norme NF EN 312.

Six types de panneaux sont déterminés :

 P1 : panneau pour l’usage général, utilisé en milieu sec,


 P2 : panneau pour l’agencement et le mobilier, utilisé en milieu sec,
 P3 : panneau pour l’agencement intérieur exposé à l’humidité (salle de bain),
 P4 : appelé CTB-S, panneau travaillant (plancher et cloison), également pour
l’agencement et le mobilier. Mais utilisé en milieu sec,
 P5 : appelé CTB-H, panneau travaillant (plancher, cloison, support de couverture),
également pour l’agencement. Utilisé en milieu humide, la marque CTB-H est
matérialisée par un marquage à l’encre verte,
 Ignifugé M1 et M2 : les particules de bois sont traitées au cours de la fabrication
du panneau, lui permettant de résister un certain temps au feu,
 Le panneau de particules plaqué : les faces sont recouvertes d’un placage de bois
à but décoratif.

Les panneaux de particules ne peuvent pas être utilisés en milieu humide confiné ou en
exposition directe aux intempéries.

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Figure 1.10:Les panneaux de fibres

Ce type de panneau est assez récent. Plusieurs types de densité des fibres existent :

• tendre (SB),
• médium (MDF),
• et dur (HB).
Mais l’utilisation est la commercialisation du panneau MDF (Medium Density Fiberboard)
est en constante expansion. Avec de nouvelles innovations telles que le médium teinté dans
la masse, il est de plus en plus utilisé en agencement et en fabrication de mobilier.

I.7.7. Le panneau de fibres médium MDF

Le MDF est fabriqué par le procédé dit « à sec » : les billons de bois sont fragmentés en
plaquettes. Puis, sous l’action de la vapeur d’eau qui ramollit le bois, les plaquettes sont
défibrées par des broyeurs. Les fibres de bois obtenues sont d’environ 1,5 mm.

Dans ce procédé, la cohésion du panneau est obtenue par collage des fibres avec des
résines thermodurcissables. L’encollage des fibres est effectué par pulvérisation de la colle
sous haute pression en fines gouttelettes.

Les fibres très humides (de vapeur et de colle) passent ensuite à grande vitesse dans un
séchoir.

Puis c’est le pressage à chaud de la matière fibreuse, dont l’épaisseur (avant pressage) est
de 15 à 20 fois celle du panneau final.

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Les variations dimensionnelles du panneau de fibres sont de 0,3 % dans le sens de la
longueur et de largeur et de 6 % en épaisseur. La masse volumique est d’environ
750 kg/m³.

Les panneaux MDF bruts sont définis dans la norme NF EN 316 et EN 622-1.

Dimensions des panneaux MDF standards commercialisés

 Épaisseurs : 3, 5, 6, 10, 12, 16, 19, 22, 25, 30, 35, 40, 45 et 50 mm
 Formats : 2 800 × 1 850 mm, 3 700 × 1 850 mm et 2 800 × 2 070 mm

Figure 1.11:Le panneau de fibres médium MDF

I.8. Les différents systèmes constructifs dans les maisons à


ossature bois.

Il existe 4 systèmes constructifs principaux pour la construction neuve des maisons


ossature bois :

 L’ossature bois,

 Les systèmes poteaux-poutres,

 Les panneaux massifs,

 Le bois massif empilé.

D’autre systèmes vernaculaires, tels que le colombage (pan de bois) sont plutôt restreints à
la rénovation des bâtisses.

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I.8.1. L’ossature bois 

Ce système constructif est, de très loin, le plus répandu dans le monde. Une trame de
montants de bois, espacés de 40 à 60 cm, est habillée de panneaux de particules à base de
bois. L’isolant thermique s’insère entre ces panneaux.

On retrouve en général des plaques de plâtre en habillage intérieur.  Cette structure est
généralement fabriquée en atelier et livrée sur chantier sous forme de modules de murs,
généralement de la hauteur d’un étage. La construction est ainsi très rapide. Les murs en
ossature bois sont de faible épaisseur (20 cm environ) : ils offrent donc plus de surface
habitable que les solutions dites classiques (environ 8% de plus qu’en parpaings).
L’ossature bois est adaptée à toutes les tailles et styles architecturaux de maisons.

Figure 1.12: construction à ossature bois[2]

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I.8.2. Poteaux-poutres 

Le système poteaux-poutres consiste à créer un squelette, constitué de poteaux et de


poutres en bois massif ou lamellé-collé plus ou moins espacés selon la section (de 2 à 6m
environ).

Le gros avantage de ce système et de pouvoir adapter les espaces ainsi créés selon ses
désirs : parois pleines, vitrages.

Les grands espaces créés permettent une grande liberté dans la conception et on obtient
facilement des volumes spacieux et ouverts. Ce système constructif représente 10% de
l’habitat.

Figure 1.13: construction poteaux-poutres [2]

I.8.3. Panneaux massifs 

Les panneaux CLT (Cross Laminated Timber), en français bois lamellé croisé, sont un
système constructif en bois massif.

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Des lames de bois sont assemblées entre elles, puis clouées ou collées à plis croisés (3, 5, 7
ou plus en fonction des charges à reprendre) pour former des parois qui peuvent être
utilisées horizontalement et verticalement (mur extérieur, mur intérieur, plancher, toiture).

Le CLT permet d’avoir de grandes portées et des porte-à-faux. Il est majoritairement utilisé
pour des bâtiments de grandes dimensions, mais il est de plus en plus utilisé dans la maison
individuelle. Son utilisation permet de laisser le bois visible à l’intérieur, et ainsi de faire
des économies sur les finitions tout en ayant un intérieur chaleureux. La construction CLT
représente environ 5% des habitations.

Figure 1.14: construction en Panneaux massifs[2]

I.8.4. Bois massif empilé 

C’est une des techniques les plus anciennes, surtout présente en montagne. La structure est
réalisée à l’aide de pièces de bois rondes (rondins ou fustes) ou rectangulaires (madriers)
empilées horizontalement les unes au-dessus des autres : grâce aux gros diamètres des bois,
on peut se passer d’un isolant rapporté. Cette technique impose un vocabulaire
architectural assez spécifique : des façades présentant assez peu d’ouvertures et des
assemblages visibles. Ce système représente 2% des habitations.

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Figure 1.15: construction en bois massif empilé[2]

I.8.5. La mixité avec d’autres matériaux

Il ne faut pas oublier que le bois s’associe très bien avec d’autres matériaux, afin de former
des produits techniques très performants. Par exemple, le plancher mixte bois-béton,
appelé également plancher collaborant, permet des grandes portées mais apporte également
de la masse à la structure et peut améliorer l’isolation phonique.

Les structures bois s’associent très bien aux matériaux bio sources : on peut les retrouver
associées à une isolation paille ou encore à des enduits en terre crue, qui apporte de
l’inertie à la structure et qui présente de très bonnes propriétés de régulation de l’humidité,
tout comme le bois.

I.9. Historique de la construction bois

I.9.1. Dans le monde

A travers le monde, Les premiers abris, cabanes en bois font leur apparition avant -300 000
ans av JC. Les premières huttes de nomades en bois remontent à -35000 ans av JC.
Lorsque l’homme devient sédentaire c’est aussi le bois qui va constituer les premiers
villages…Ce n’est qu’à partir du 19e siècle, avec la révolution industrielle, que le bois est
relégué pour le béton et l’acier. Ces modes constructif (maison bois) vont pratiquement
disparaitre en Europe centrale, mais les pays du Nord de l’Europe (régions fortement
boisées en résineux et froide), depuis tout temps on construit en bois (chalets notamment).

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Des 1960, la tendance s’inverse, la construction bois revient, du fait des problèmes
environnementaux et des techniques nouvelles dans l’assemblages du bois massif (lamellé
collé, croisée …), la demande pour les constructions à base de bois s’est considérablement
amplifiée. Dans les pays d’Amérique du Nord (Etat-unis, Canada), la construction bois
s’est très vite développée. En effet, le système plate-forme (ossature bois) issue de la
technique des bois courts permet d’avoir aujourd’hui plus de 90% des constructions
réalisée en bois. Ainsi qu’au Japon, 50% des maisons sont en bois car la zone est très
sismique. Aujourd’hui la tour Mjosa, en Norvège figure 1.13 est l’un des plus hauts
édifices fait en bois du monde avec une hauteur de 85.4m.

Figure 1.16: tour Mjosa, en Norvège

I.9.2. Au Cameroun

L’Afrique forestière (bassin du Congo) n’est pas beaucoup en phase avec les autres
continents en particulier le Cameroun ou les constructions bois ne respectent pas le
standard international. Les maisons courantes en bois sont en torchis ou en carrabote dans
la majeure partie de nos villes et quelques vestiges de construction en bambous et les
toitures en chaume très présent dans quelques chefferies de l’ouest. Au Cameroun,

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l’utilisation du bois est favorable aux charpentes, ou encore aux constructions provisoires
des tribunes modulables, et de quelques magasins de stockage provisoire.

Cependant quelques structures (BYGRAPH) et des particuliers commence à développer


leurs intérêts pour des construction bois dans des projets isolés.

Figure 1.17: construction bois sans respect des Normes dans la ville de Douala

Figure 1.185: Concept BAO Construct – Edea – Cameroun

I.10. Intérêts de la construction bois

I.10.1. Intérêts architecturaux et techniques

Du point de vue architectural, les intérêts portent à la fois sur la souplesse de conception
en permettant une expression architecturale très vaste qui privilégie l’espace en optimisant
le confort. Offrir aux futurs propriétaires une maison pas comme tout le monde est
d’ailleurs l’une des premières motivations. Construire en bois n’impose que très peu de
limitations dans les formes et les dimensions. En claire, on peut quasiment construire ce
que l’on veut en bois quel que soit le style (moderne, traditionnel, contemporain) dans un

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large éventail de formes, et l’ossature bois permet de recevoir des parements divers :
bardages, pierre, mortier, et s’inscrire dans la tradition de paysage. Dans ce projet on
proposera un immeuble d’une architecture moderne, contemporaine, chaleureuse,
conviviale, accueillante, sécurisante et spacieuse. Il est également possible d’adapter tous
les styles de revêtements (intérieurs et extérieurs), ouvrant ainsi à l’infini la palette de
coloris et de matière. Autre aspect particulièrement intéressant du projet, il est possible de
modifier la réalisation avec une étonnante facilité, qu’il s’agisse de construire une
extension, agrandir ou réduire des pièces.

Les architectes et les constructeurs sont unanimes : construire avec du bois est un plaisir.
Les réalisations à la fois performantes et esthétiques, selon un planning souple et un
programme constructif évolutif. Selon La maîtrise d’œuvre et la maîtrise ouvrage la
conception en ossature bois est une technique de construction qui sait s’adapter aux envies
des clients.

I.10.2. Intérêts de Durabilité, et de Flexibilité

Le bois est un matériau naturel et biodégradable. Il est durable comme le prouvent les
structures en bois parfaitement intactes retrouvées dans des pays comme le Japon, l’Egypte
construite depuis le Moyen-âge sur pilotis de bois…etc. De nombreux bâtiments en bois
parfaitement conservés, datant de plusieurs centaines d'années, apportent la preuve de
l'excellente longévité de la construction en bois. C'est la qualité de la conception le soin
apporté à l'exécution et à l’entretien qui déterminent la longévité de l’ouvrage et permettent
de limiter voire d'éviter les attaques biologiques. Faut prévoir une protection chimique
préventive pour les éléments en bois ou en dérivés du bois dont dépend de la solidité d’un
bâtiment. La désolidarisation sol/bois s’avère obligatoire afin de garantir la pérennité de la
structure. Car les facteurs d’agression du bois sont bien connus : l’eau et le soleil avec, en
corollaire, les champignons et les insectes. Rappelons-le, un bois sec est éternel.

De plus, Concevoir un édifice pour qu’il soit flexible et adaptable est également
essentiel. En raison du faible poids et de la maniabilité du matériau qui les compose, les
structures en bois s’adaptent très facilement à de nouvelles utilisations. La redondance
inhérente aux structures légères à ossature de bois offre plusieurs possibilités

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d’adaptation, alors que les structures à poteaux et à poutres permettent de reconfigurer
complètement les cloisons non porteuses. Le bois se prête bien au démantèlement ce qui
permet une récupération complète de la structure à la fin de sa vie utile. Contrairement à
d’autres matériaux, le bois récupéré peut souvent être réutilisé aux fins pour lesquelles il a
été conçu (par ex., comme élément de structure), compte tenu d’une perte de valeur faible
ou nulle.

I.10.3. Intérêts économiques

Les principales raisons de la construction à ossature bois furent le délai et les couts. Un
bâtiment bois peut être livré très rapidement, du fait, d’une construction entièrement
préfabriquée en usine et livrée sur site, ne nécessitant pas de temps de séchage, moins
onéreuse en ce qui concerne les matériaux, comparativement à une conception en béton ou
le temps de construction est élevé et immobilise plus de frais. Entre le démarrage des
travaux et la livraison du bâtiment, moins de cinq mois peuvent s’écouler.

De plus le déroulement d’un chantier de construction en ossature bois est plus rapide
donc va nécessiter moins de main d’œuvre et d’usage de matériels lourd, source également
d’économies.

La maison à ossature bois est considérée comme économique si l’on compare le rapport
prix/temps de construction.

I.10.4. Intérêts Environnementaux et Énergétiques

Le bois est un des rares matériaux 100% naturel et renouvelable. Ses principaux
composants chimiques sont le carbone, l’oxygène et l’hydrogène. C’est également une
matière organique principalement constituée de cellulose et de lignine renfermant un faible
pourcentage d’éléments minéraux et une part d’humidité variable. Un peu délaissé depuis
plusieurs décennies, au profit de matériaux comme le béton, le plastique, le PVC, le métal
ou l’acier, le bois revient en force et redevient incontestablement à la mode. Il est utilisé
dans la construction (Ossature, poutre, solive, mur, charpente), dans l’aménagement
intérieur (escalier, parquet), et à l’extérieur (bardage, terrasse, clôture) ou dans
l’ameublement.

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La construction en bois, redécouverte suite à l’éveil des consciences écologiques redonne
au bois une place de choix dans la construction des habitats écologiques.

D’une part l’utilisation massive du bois dans la construction permet de limiter les
émissions de gaz à effet de serre et, de ce fait, lutter efficacement contre le changement
climatique, elle favorise aussi le renouvellement régulier des peuplements dans la forêt. Le
bois est un véritable « puits de carbone », c’est-à-dire qu’il est le seul matériau de
construction qui absorbe du CO2, principal gaz responsable du réchauffement climatique,
pour relâcher l’oxygène dans l’atmosphère. Car pendant sa croissance, le jeune arbre
absorbe du carbone, (CO2) avec lequel il fabrique les cellules bois et rejette de l’oxygène
dans l’atmosphère. A la majorité de l’arbre, ce processus ralentit d’où la nécessité de
replanté de jeunes arbres pour conserver l’équilibre.
D’autre part, une fois, coupé et scie, le bois continue sur le long terme à stocker le CO2.
Exemple le bois valorisé sous forme de meuble ou bâtiment est un stock de CO2.
Contrairement aux idées reçues, l’exploitation du bois n’est pas néfaste à la forêt, bien au
contraire, la récolte du bois favorise le renouvellement régulier des forêts, à condition
qu’elle soit gérée durablement.

De plus le bois est un matériau sans inertie par conséquent très peut conducteur, en
période froide le bois conserve très bien la chaleur a l’intérieure et pareillement en saison
sèche la fraicheur. Le bois est environ 12fois plus isolant que le béton et 1500 fois plus que
l’acier ce qui le classe parmi les meilleurs matériaux de construction lorsque le confort
thermique est cherché. Le bois donc régule les déperditions de chaleur et contribue
grandement à réduire le caractère énergivore des constructions modernes figure1.16. Ce
graphique compare le rendement en matière d’impact environnemental du matériau bois
par rapport aux autres matériaux de constructions.

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Figure 1.16: évaluation du cycle de vie des matériaux de construction [3].

Conclusion

Ce chapitre a permis de relever les excellentes caractéristiques du bois autant en structure


que pour l’isolation. Mais aussi de constaté le retard du Cameroun dans les constructions
bois car celle réalisé respecte très peu ou pas les normes (carabote). Le deuxième chapitre
est donc l’occasion pour nous d’exposer les procédés généraux en

construction bois au travers d’une conception et du dimensionnement d’un immeuble de


type R+2.

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CHAPITRE II. CONCEPTION ARCHITECTURALLE
ET DIMENSIONNEMENT STRUCTUREL

II 1. Conception architecturale

II .1.1. Présentation du projet

Notre projet porte sur la construction d’un immeuble type R+2 à usage d’habitation en
matériau bois au quartier golf dans la ville de Yaoundé, région du centre-Cameroun.

II .1.2. Situation géographique

Une vue satellitaire de notre site est donnée par la figure2.1 suivante.

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Figure 2.19: vue satellitaire du site.

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II .1.3. Caractéristique du site 

L’étude géotechnique fait sur le site montre aucun défaut graves et actifs de type
mouvement de terre et sa stabilité naturelle apparait bonne. Ainsi le site comporte une
bonne aptitude à recevoir des ouvrages (σ = 1.5 N/mm 2). La topographie générale de la
zone a une légère pente, on devra donc nécessairement nivelle le site.

II .1.4. Justification du projet 

L’idée de réaliser ce projet en structure à ossature bois se justifie par le courant


écologique qui influence de plus en plus chaque activité et le besoin de valoriser une
matière première locale ; de plus la ville de Yaoundé regorge de nombreux immeuble à
usage d’habitation en mais en matériau traditionnel. Il est donc question de susciter un
intérêt particulier pour notre immeuble qui s’insère naturellement avec l’environnement
boisée du site.
Les autres atouts qu’on pourrait mettre en avant sont :
- La rapidité du montage (de l’ordre de semaines lorsque toutes les pièces sont
disponibles).
- Un chantier propre, avec peu de nuisances.
- La légèreté du système constructif.

II 2. Présentation de la conception et des détails architecturaux

II.2.1. Description de la structure

Cet immeuble a une emprise de 375.38 m²(14.75m*25.45). La hauteur d’un étage est de
3m y compris l’épaisseur du plancher. La hauteur totale de l’immeuble est de 10m. On a
une répartition courante à chaque étage, constitué de deux appartements de type T4
identiques.

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II.2.2. Plan de distribution

Figure 2.20: plan de distribution d'un étage.

Les appartements sont constitués de :


Tableau II.3: détail d'un appartement

Désignation Surface (m2)


Séjour 22.50
Salle à manger 12.24
Cuisine 7.35
WC visiteur 5
Chambre 1 23.40
Toilettes 1 6.70
Dressing 4.90
Chambre 2 22.50
Toilettes 2 5
Terrasse 13
Local technique 4.90

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II.2.3. Vue 3D de notre immeuble

II 3. Choix du système de construction

Plus haut nous avons présentes les différents systèmes de construction pouvant être
utilisées dans la construction bois à savoir. Au vue des critères suscités nous nous sommes
basé sur le système poteaux- poutres.

II.3.1. Qu’est-ce que le système poteaux - poutres ?

C’est un système composé d’un squelette structurel de poteaux, poutres, planchers et


éléments de contreventements puis de parois de remplissages (parois isolantes, baie vitrées,
portes). Les parois peuvent jouer un rôle structurel et peuvent avoir des conceptions
variées. La toiture est supportée par les poutres, elles-mêmes supportées par les poteaux
qui transfèrent l'ensemble des charges au système de fondation. Cette ossature est stable
sans la participation des façades, ce qui lui confère une grande souplesse architecturale en
plan, en façade et en coupe.

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Figure2.21: construction poteaux-poutre[4]

II.3.2. Dispositions constructives

II.3.2.1. Fondations
Les fondations sont destinées à supporter l’ensemble du poids du bâtiment. Le calcul
détaillé des charges et de leur répartition déterminera le type de fondation nécessaire en
tenant compte du type de construction, de la topographie de l’emplacement et des aspects
géologiques.
Indépendamment de la structure du bâtiment, 3 types principaux de fondation sont
couramment utilisés dans la construction bois :
 Simple dalle béton, ou radier, posée à même le sol : pour éviter les remontées
capillaires d’humidité sur le plancher ou dans les murs, il faudra prévoir une
étanchéité par dépose d’un film adapté et/ou d’un produit hydrophobe de type
bitumineux.
 Aménagement d’un vide sanitaire sur semelle périphérique continue : destiné à
éloigner l’espace d’habitation du sol, il empêche ainsi toute remontée d’humidité et
est particulièrement adapté en cas de terrain humide ou imperméable.
 Réseau de plots : mêmes avantages que le vide sanitaire en terme d’isolation et de
salubrité, grâce à une bonne ventilation, il permet la pose d’un plancher bois, réduit
la consommation de béton et rend la mise en œuvre plus simple. La consommation
de produits lourds et denses ainsi que celle d’eau étant réduite, le chantier est ainsi
plus « propre ».

Dans le cadre de notre projet ce système sera donc à privilégier (Réseau de plots) pour
assurer une ventilation naturelle du plancher bas et pour sa mise en œuvre simple.

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Figure 2.22 : Poteau sur semelle isolé

II.3.2.2. Les planchers


a. Dalle –plancher bas
Pour des raisons de salubrité, la distance minimale entre le sol et la face inférieure du
plancher bas devra être de 400 mm en général et de 800 mm si un risque de termites est
avéré. Cette contrainte est assurée par la hauteur hors sol des plots.
b. Planchers intermédiaires
Pour la structure globale du bâtiment, nous avons opté pour une structure en plateforme,
c’est-à-dire que les planchers intermédiaires reposent sur les poteaux (en d’autres termes
ceux-ci ne sont pas filant sur toute la hauteur de l’ouvrage).
Le plancher quant à lui est un plancher en bois, plancher sur solivage non apparent :
C'est un plancher composé de panneaux reposant sur des solives en bois massif, cachées
par un faux plafond en Placoplatre. Sobre et fonctionnel, ce plancher permet de loger dans
sa réserve suspendue les gainages techniques (eau, électricité, chauffage, ventilation,
climatisation).
Pour le solivage, comme dans le plancher bas, nous opterons pour des poutres en bois
massif de section définis grâce au dimensionnement.
L’ensemble des solives reposent sur des poutres, sur le solivage repose des panneaux de
contreplaqué (standard pour les planchers), ces panneaux sont assemblés par rainure-
languette. Sur cette dalle plancher repose une colle liquide pour la fixation d’un parquet de
sol en bois massif. Un faux plafond sera suspendu aux poutres par un rail et l’espacement
entre nos solives nous permettrons de loger notre isolant.

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Figure 2.23: composition plancher intermédiaire

II.3.2.3. Murs extérieurs


C'est le mur principal du bâtiment qui constitue son enveloppe. Il est constitué d’un
remplissage ossature bois.
Mécaniquement, il contribue à la stabilité de l’ouvrage face aux différentes sollicitations
horizontales. Il se constitué de :
˗ Bardage en bois massif ;
˗ Panneaux de contreventement ; 
Une étude sur le comportement des murs ossature bois face au séisme nous ont permis de
conclure qu’un panneau d’OSB d’épaisseur 12mm communément utilisé comme panneau
de contreventement peut être remplacé par des contreplaques en Sapelli ou Okoume
d’épaisseur 10mm plus accessible sur le marché local [5].
˗ Montants ;
˗ Isolant,
Plusieurs options offrent à nous pour le choix de l’isolant : les isolants naturels (la laine de
mouton, le liège, la paille…), les isolants minéraux (la laine de verre, la laine de roche…)
et les isolants synthétiques (le polystyrène, la mousse phénolique…). On a donc fait le
choix du polystyrène extrudé qui offre une isolation de qualité et est manufacturé
localement. [2]
˗ Placo plâtre BA13
Pour ces performance ignifuge, thermique et mécanique

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42
Figure 2.24: composition mur extérieur.

II.3.2.4. Murs intérieures


En effet ces derniers n’ont pas de fonction structurelle, ils doivent rester assez modulables.
Les paramètres restent les mêmes que pour les murs extérieurs, à l’exception du
contreventement ici qui sera assuré par des croix de saint André ou des étrésillons entre les
montants et on aura des plaques de BA13 de part et d’autre du mur.
II.3.2.5. Toiture
On a fait le choix d’une toiture plate dans notre projet pour des considérations thermiques
car avec une toiture terrasse on contrôle mieux isolation ; une toiture avec charpente crée
de nombreux ponts thermiques à travers les combles. Sa constitution est très proche de
celle des planchers intermédiaires. Effectivement, le solivage est également composé de
poutre en bois massifs. La différence provient du revêtement supérieur, sur la dalle repose
un isolant extérieur, qui assure également l'étanchéité.
Sur la dalle reposent également les acrotères pour la récupération des eaux. La pente de
toiture est assez faible mais suffisante pour évacuer les eaux de pluie (pour le calcul des
efforts climatiques on prendra 3% de pente).
II.3.2.6. Intégration des escaliers
C’est un ouvrage de menuiserie qui permet la communication entre les différents niveaux
d’une habitation. Son usage doit être aisé et permettre aux utilisateurs de circuler en toute
sécurité. Occupant une part importante de l’espace intérieur, il est d’une finition décorative
souvent soignée. Cependant, il convient de respecter des règles et des proportions bien
précises pour lui garantir une solidité mécanique et une résistance à l’usure.

2019/2020
43
II.3.3. Choix des essences

En effet tous les bois ne se valent pas dans leur usage comme matériaux de construction. Il
se décline en de nombreuses essences chacune ayant des caractéristiques qui lui sont
propres. Le choix de l’essence doit donc toujours être fait en adéquation avec les
conditions dans lesquelles il est mis en œuvre, notamment pour des questions de durabilité
et de résistance. Au-delà du choix esthétique, il est essentiel de bien connaitre les qualités
de l’essence de bois en fonction des contraintes technique pour une utilisation optimale de
ce dernier. Nous nous sommes donc basée sur les critères de sélection suivant :
- La disponibilité en quantité
- L’aptitude à l’usage et à la mise en œuvre.
- Le cout
III.3.3.1. La disponibilité en quantité
Il s’agit de s’intéresser aux essences de bois exploites au Cameroun et donc la disponibilité
en quantité n’est plus à démontrer [6]. Le tableau2.2 récapitule les volumes moyens des
essences principalement exploités lors de ces trois dernières années sur quatre régions du
Cameroun.
Tableau II.4: volume moyen des essences exploites au Cameroun dans les quatre régions.

Noms Régions
commerciales
Centre Est Littoral Sud
des essences
Acajou 9,61 10,29 7,48 8,59
Azobé 9,04 7,81 7,97 10,21
Dibetou 9,18 10,33 6,77 11,49
Iroko 10,78 13,74 9,30 14,33
Moabi 17,87 25,53 15,11 23,52

Adoum 11,81 15,88 10,79 12,29


Padouk 7,38 9,45 7,21 8,66
Sapelli 12,95 12,88 13,14 18,18
Sipo 13,24 19,51 8,80 18,49

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Tali 6,23 6,84 5,92 6,79
Ayous 10,79 12,71 11,87 14,94
Eyong 7,17 8,32 6,29 7,24
Fraké 6,69 7,76 6,30 7,53
Nkanang 6,22 7,55 5,14 7,47
Movingui 6,00 7,19 5,22 7,27
Bilinga 11,00 10,08 8,51 9,44
Fromager 12,71 15,00 13,63 12,12
Illomba 7,11 7,18 6,65 7,22

Ce tableau nous permet de circonscrire nos choix à ces 18 essences pour une réduction des
couts qu’aurait pu engendre le transport ou la pénurie d’une essence.
NB : la fiche technique CIRAD de chacune de ces essences est fournie en Annexe2
III.3.3.2. L’aptitude à l’usage et à la mise en œuvre
Il est question de s’appuyer sur : la définition et le rôle, les sollicitations, les propriétés
requises, les principes de mise en œuvre et la durabilité recommandée. Pour nous guider
dans la sélection des essences les mieux adaptées à chaque utilisation : Pour cela nous nous
sommes référés au tableau de l’utilisation des essences Camerounaises [2] annexe3. Celui-
ci permet pour chaque élément de structure, de revêtement et même décoratif de spécifier
les essences Camerounaises adéquat.

III.3.3.3. Le cout
Les prix sont classés en trois catégorie (élevé, moyen et modéré). Ce classement est destiné
à donner l’ordre de valeur d’une essence par rapport à une autre.

Tableau II.5: les essences en fonction de leur prix.

Cout Élevé Moyen Modéré


Acajou d’Afrique Ayous Frake
Sapelli Azobé Fromager
Sipo Bilinga Movingui
Essences Padouck d’Afrique Moabi /
/ Diebetou /
/ Iroko /

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/ Tali /
/ Illomba /

Au vu des éléments du tableau2.3 nous avons effectué les choix suivant pour notre projet.
Tableau II.6: choix des essences pour notre projet.

Eléments constructif Essences utilisées


Ossature Bilinga
Panneau contreplaqué Sappeli
Revêtement extérieur Bilingua ; Acajou d’Afrique
Parquet Iroko ; Tali
Escalier Padouck d’Afrique
Balcons et garde-corps Padouck d’Afrique

NB : Il est essentiel peu importe l’essence que l’ensemble du bois subissent un traitement
avec un produit d’imprégnation fongicide et hydrofuge, qui respecte l’environnement.
II 4. Dimensionnement des éléments structuraux : l’euro code 5

II.4.1. Présentation de l’euro code 5

La construction bois intègre tous les autres principes de calcul des structures et est soumise
à des règles particulières de dimensionnement inscrit dans l’euro code. Dans ce chapitre les
règlements généraux et particulières seront parcourus. Les euro codes qui feront l’objet de
notre intérêt sont les euro codes 0, 1, 2, 4, 5. Les euro codes 0 et 1 qui traitent en générale
et respectivement de la base de calcul en structure et les actions à prendre en compte puis
les euro codes 2, 4 et 5 traitant en particulier respectivement le béton arme, les structures
mixtes et les structures en bois. L’étude consiste à déterminer la section du plancher
composite par un pré-dimensionnement de la section des solives et ensuite par un
dimensionnement après un choix judicieux des connecteurs pour une rigidité flexionnelle
optimale de la section composite. En effet, tout ceci se vérifie par les formules selon l’euro
code 5 section B1995-1-1 aux différents états limites (ELS et ELU).

2019/2020
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II.4.2. Critère de dimensionnement

II.4.2.1. Les actions


Les actions sont un ensemble de forces appliquées à la structure. Le poids propre
d’une structure sera une action permanente nommée G. Les charges d’exploitation et les
effets du vent seront les actions variables nommées Q. Le feu, les chocs de véhicules, le
risque d’explosions, la remontée exceptionnelle de la nappe phréatique sont des exemples
d’action accidentelles nommée A. Enfin, le risque de tremblement de terre est pris en
compte pas les actions sismiques nommes AE. Le tableau ci-dessous associe les textes
règlementaires aux différents types d’actions.

Tableau II.7:Textes règlementaire des différents types d’actions.

symboles type Désignation Norme-règlement


Actions Poids propres de la structure NF EN 1991-1-1
G permanentes de mars 2003
Poids propre des équipements -
Actions Charge d’exploitation NF EN 1991-1-1
Q variables de mars 2003
Actions Explosions, chocs --
A accidentelles Actions sismiques NF EN 1998
II.4.2.2. Les actions permanentes G
Les actions permanentes (G) sont essentiellement composées du poids propre de la
structure et d’éventuels équipements fixes. Les actions permanentes sont définies par les
sections du bois que constitue le plancher, les platelages en bois servant de prédalle
(coffrage perdu), la dalle en béton arme que constitue la dalle de compression, la chape et
les carreaux qui sont les éléments de finition.

 Les actions variables Q

Les charges variables sont essentiellement composées des charges d’exploitations et


des actions climatiques.

 Les charges d’exploitation

La valeur courante de la charge d’exploitation en fonction de la catégorie du bâtiment


définie par l’euro code 1 est définie dans le tableau ci-dessous.

Tableau II.8: Valeurs des charges d’exploitation en fonction de l’usage du bâtiment.

Catégorie qk (KN/m2) Qk (KN)

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Logement
Plancher 1.5 2
Balcon 2.5 2
Escalier 3.5 2

 Les cloisons

Lorsque le plancher permet une distribution des charges, le poids propre des cloisons peut
être pris en compte par une charge uniformément repartie qk à ajouter aux charges
d’exploitation.

Tableau II.9: charges d'exploitations des cloisons.

Poids propre Charges repartie


(par mètre de longueur de cloison) (équivalente)
≤ 1,0 KN/m 0,5 KN/m2
≤ 2,0 KN/m 0,8 KN/m2
≤ 3,0 KN/m 1,2 KN/m2
Pour les cloisons plus lourdes, il faut effectuer un calcul prenant en compte
l’emplacement et l’orientation des cloisons.

II.4.3. Combinaison des actions

Il faudra vérifier la tenue de la structure diffèrent état limite sous l’effet simultané de
différentes actions visant la sécurité de la structure.

On distingue les combinaisons pour les ELU et ELS.

II.4.3.1. Combinaison pour les ELU


 Les ELU, État Limite Ultime vise la résistance et la stabilité de la structure on
distinguera :
 La vérification (STR) correspondant à la résistance de la structure dont la
combinaison est la suivante.

j , i 1  Gj Gkj   Q1Qk1   Qi 0,i Qk ,i


 Combinaison pour action durable et transitoire (combinaison fondamentale)

 i  Les facteurs qui reflètent la probabilité que les actions variables se produisent
simultanément.

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Tableau II.10:Coefficients partiels de majoration des actions pour les charges considérées selon EN 1995-1-1 : 1994.

Coefficient partiel de majoration en Bâtiment usuel


fonction du type d’action
Durée indicative d’utilisation du 50 ans
bâtiment
 G ,sup 1,35
Action permanente (STR) :
 G ,inf 1
Action permanente (STR) :
 G ,inf 0,9
Action permanente (EQU) :
Q 1,5
Action variable (STR) :

Les coefficients de majorations suivante permettent de faire face au dépassement des


actions pendant l’exécution du projet et met l’ouvrage à l’abri de la ruine.

 G ,sup 
 Valeur du coefficient de majoration pour les actions permanentes
défavorable à l’ELU
 G ,inf 
 Valeur du coefficient de majoration pour les actions permanentes
favorable à l’ELU
Q 
 Valeur du coefficient de majoration pour les actions variables

II.4.3.2. Combinaison pour les ELS


L’état limite de service permet de vérifier l’état de service de la structure ; le confort
des utilisateurs en limitant les déformations préjudiciables pour les équipements (décollage
des carreaux, déformation des cadres de baies etc.) suivant les normes prescrites par l’euro
code

Trois combinaisons sont possibles à l’ELS :

j 1 Gkj  Qk 1 i 1  0,i Qk ,i
 Combinaison caractéristique :

j 1 Gkj   1,1Qk1  i 1  2,i Qk ,i


 Combinaison fréquente :

j 1 Gkj   2,1Qk1 i 1  2,i Qk ,i


 Combinaison quasi permanente

Tableau II.11: Valeurs des coefficients de simultanéité d’action selon EN 1991-1-1 article 2-2-2-3.

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 0 action  1 combinaison  2 fluage et
Action variable
variable accidentelle combinaison
d’accompagnement (incendie) accidentelle
Charge d’exploitation des bâtiments
Catégorie A :
habitations 0,7 0,5 0, 3
résidentielles

Ce tableau présente les coefficients de simultanéité des actions variables qui expriment la
probabilité que les actions se produisent simultanément en fonction de la catégorie du
bâtiment. Ce sont les facteurs variables d’accompagnement.

II 5. Dimensionnement des éléments structuraux en bois

Le dimensionnement des éléments de structures nous permet de vérifier la résistance de


l’ossature (sections des éléments bois), sa stabilité (vérification des assemblages) et de
limiter les déformations (contreventement). Ainsi, nous utiliserons les méthodes de calculs
et les normes décrites par l’euro code 5 et nous nous fixerons des hypothèses de calculs qui
nous permettront d’obtenir des sections stables pour les éléments de structure.

II.5.1. Pré-dimensionnement des éléments structuraux bois

Le pré dimensionnement c’est fixer les dimensions des différents éléments de la structure
avant l’étude du projet en respectant certain règles et principes. Dans le cadre des
structures bois l’ensemble des ouvrages consultés s’accordent sur les principes suivant
pour chaque élément de l’ossature.

II.5.1.1. Pré-dimensionnement des poutres [2].


 Hauteur = 1/15 de la portée
 Largeur = 1/2 de la hauteur
Dans le cadre de notre projet nous dimensionnerons la poutre ayant la plus grande
portée soit L= 5.2m

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h= ( 151 ) 5.2=0.346 m
l= ( 12 ) 0.346=0.175 m
Soit une poutre de section 175x 350mm

II.5.1.2. Pré-dimensionnement du Plancher


Pour notre projet, nous avons optimisé au mieux la portée des solives en respectant la
longueur d'appui minimum de 45 mm de ceux-ci sur des sabots métalliques, elles reposent
sur 2 appuis et suivant le sens de la plus courte portée. Nous avons des portées différentes :
entre 2.50 et 4.50m. C'est cette dernière portée qui sera dimensionnée. Leur pré
dimensionnement est fonction des abaques en annexe4 qui propose une section suivant la
portée et la charge reprise par la solive.

h=20 cm; l=8 cm

L’entraxe entre les solives sera pris à 45cm

II.5.1.3. Pré-dimensionnement des Poteaux


Ici la proposition des sections est donnée en fonction du nombre d’étages repris par le
poteau [2].

 Type RDC : S = 100x100mm


 Type R+1 : S = 120x120mm ou 2x 75x120mm
 Type R+2 : S = 140x140mm ou 2x 75x140mm
 Type R+3 : S = 160x160mm ou 2x100x140mm
Notre immeuble étant de type R+2 on prendra comme section 150x150mm2. Cette section
permettra d’uniformiser nos murs avec les poteaux.

II 6. Dimensionnement des éléments structuraux

2019/2020
51
II.6.1. Vérification des poutres et solives en flexion simple suivant l’EC 5

La flexion simple concerne de nombreuses pièces, telles que les solives, toutes les poutres
maîtresses et tous les autres éléments horizontaux de la structure. Le procédé de
vérification est le suivant :

 Vérifier la contrainte de flexion aux ELU

σ m ,d
S’assurer que le taux de travail(Ψ)= ≤ 1 ;
k crit ∗f m ,d

Mf , y
Avec la contrainte de flexion induite par la combinaison d’action des ELU σ m ,d =
I G , y /V

Pu∗l ² I G , y bh ²
Or M f, y = ; =
8 V 6

K mod
La résistance de flexion f m ,d =f mk . ( )
γM
. K h . K sys

f mk : Contrainte caractéristique de la résistance en flexion en MPa

k mod : coefficient modificateur en fonction de la durée de chargement et de la classe de


service. ,

ϒ m : coefficient partiel qui tient compte de la dispersion du matériau.

k sys : coefficient d’effet système

k h : coefficient de la hauteur

Coefficient d’instabilité provenant du déversement kcrit = 1

 Vérifier les déformations (ELS)

C’est à dire vérifier que la flèche provoquée par les actions appliquées à la structure reste
inférieure ou égale à la flèche limite Wverticale ou horizontale limite.

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Winst (Q)
≤ 1 et
W verticale ou horizontale limite instantanée

Wnet , fin
≤1
W verticale ou horizontale limite net finale

5.q inst ( Q ) . L 4
-On détermine la flèche instantanée Winst= (La poutre a une charge
384. E o ,moy . I
symétrique et uniforme)

qinst(Q) : charge linéique en N/mm provoquée par les actions variables.

L : distance entre appuis en mm.

E0,mean : module moyen axial en MPa.

I : moment quadratique en mm4, pour une section rectangulaire, I = bh3/12.

pour 3 cas :

qinst(Q) = Q+ G

qdiff = kdef (G + ψ2Q), on parlera ici de Wcreep

kdef : coefficient de fluage de 0,8 (bois massif et local sous abri).

ψ2 : coefficient de simultanéité 0.3 (charge d’exploitation dans un local d’habitation).

On calcul par la suite a flèche nette finale Wnetfin = Winst + Wcreep

 Déterminons les flèches limites

L L
Winstlim ( Q )= ; Wnet , fin , lim ¿
300 200

I.1.1.4. Hypothèses de calcul:


 La classe de service dépend de la température et de l’hygrométrie. Compte tenu du
climat, et de l’humidité moyenne de la ville de Yaoundé et de la position de l’élément
dans la structure (sous abri), la classe retenue est la classe 2.
 On retient l’action à moyen terme et une classe de service 2 kmod = 0.8
 Bois massif sec (13%≤Hbois≥20%),

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 Bois massif , ϒ m =1.3

 k sys =1.1
 k h = 1 car la hauteur de la poutre est supérieur à 150mm
 kcrit = 1car le rapport largeur/portée des pièces, la fixation du contreplaqué et le blocage
de l’ensemble du plancher permettent d’empêcher le déversement de celle-ci.
 Bilinga (D 40)
 Poids volumque = 760Kg/m3
 La poutre isostatique
 Combinaison ELU : C max =1.35G + 1.5Q
 Entraxe entre solives = 45cm

II.6.2. Poutres toiture terrasse

 Descente de charges sur la poutre la plus chargée 


 Charges permanentes : Il s’agit des poids propres de ;
˗ La couverture : g1=charge surfacique∗largeur bande de chargement

Bande de chargement = 2.25+1= 3.25m

Tableau II.12: les éléments de le toiture terrasse.

Éléments Épaisseur Masse volumique Masse surfacique


(m) kg/m3 kg/m2

Étanchéité 0.001 1000 1

Plancher 0.02 640 13

Solive 0.2 760 152

Polystyrène 0.1 30 3

Lame d’air 0.06 1 .225 0 .0735

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Faux plafond ba13 0.013 850 11.05

g1 180.12Kg/m2

AN: g1 = 180.1* 3.25= 585.40 Kg/m

g1 = 5.74KN/m

Poutre : g2= poids volumique∗section de la poutre

AN : g2=760∗0.35∗0.175=45.32 Kg /m

g2= 0.45KN/m

 Charges d’exploitations

˗ Charges d’exploitation de la toiture

Q=charge surfacique∗largeur de bande de chargement

Charge surfacique pour une toiture terrasse accessible est 3KN/m²

AN :Q=3∗3.25

Q= 9.75 KN/m

Tableau II.13: charges permanentes et d'exploitations.

Charges Charges permanentes G Charges d’exploitation Q


Poids de la couverture 5.74 /
Poids propre de la poutre 0.45 /
Toiture accessible / 9.75
Total G = 6,18KN/m Q = 9.75 KN/m

 Combinaison des charges


Schéma mécanique

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Pu=1.35 G+1.5 Q

AN : Pu =1.35 ( 6.18 )+1.5 (9.75)

Pu=22.96 KN /m

 Calcul de la contrainte de flexion induite par la combinaison d’action des ELU


Mf , y Pu l ²
σ m ,d = =
I G , y /V 4 bh ²

Longueur = 4250mm

Largeur b = 175mm

Hauteur h = 350mm

6 x 22.96 x 4250 ²
σ m ,d = ; σ m ,d =14,51 MPa
8 x 175 x 350²

 Calcul de la résistance de flexion f m, d


K mod
f m ,d =f mk . ( )
γM
. K h . K sys

f m ,d =35 ( 0.8
1.3 )
(1.1 x 1)

f m ,d =23,7 MPa
 Justification
σ m ,d
Taux de travail =
k crit ∗f m ,d
16.16
AN : Ψ ¿ =0,61
1 x 23.7
0,68 < 1, CV

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II.6.3. Vérification des déformations à l’ELS

 Calcul de la flèche instantanée Winst(Q)


qinst(Q) = Q= 9,75 N/mm

5.q inst ( Q ) . L 4
Winst=
384. E o ,moy . I

W : flèche en mm.
5 x 9.75 x 4250 4 x 12
AN :Winst=
384 x 10000 x 175 x 350 3
Winst ( Q ) =6.62mm

 Calcul de la flèche instantanée avec l’ensemble des charges Winst(Q)

qinst(Q) = Q+ G

qinst(Q) = 9.75+ .418

qinst(Q) = 15.93 N/mm

5.q inst ( Q ) . L 4
Winst=
384. E o ,moy . I

Winst ( Q ) =10.82mm

 Calcul de la flèche différée Wcreep et de la flèche nette finale Wnet,fin

La flèche différée est calculée avec la combinaison ELS (DIFF)

qdiff = kdef (G + ψ2*Q)

qdiff = 0,8× (6.18 + 0,3 × 9.75)

qdiff = 7.28 N/mm

5. qdiff L 4
Wcreep=
384. Eo ,moy . I

Wcreep=4,94 mm

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La flèche nette finale est définie par la formule ;

Wnetfin = Winst + Wcreep

Wnetfin=15 , 77 mm
 Justification

4250
AN : Winstlim ( Q )=
300

Winstlim ( Q )=14,16 mm

4250
AN : Wnet , fin , lim ¿
200

Wnet , fin , lim ¿ 21.25 mm

6.62
AN : =0,46 ≺ 1 0.46≺ 1 CV
14.16

15.77
AN : =0,74 ≺1 0,74 ≺1 CV
21.25

NB : La flèche provoquée par l’effort tranchant est négligée. Elle représente pour les
applications courantes 2 à 5 % de la flèche totale. Il est préférable de la calculer lorsque le
taux de travail dépasse 0,95 ou si les charges sont importantes et la distance entre appuis
courte ;

Par conséquent la section 175x350mm est vérifié.

Solive toiture terrasse

 Descente de charges sur la solive la plus longue


 Charges permanentes : Il s’agit des poids propres de ;

˗ Le plancher : g1=charge surfacique∗largeur bande de chargement

Ici la largeur de bande de chargement est = entraxe entre les solives, soit e= 45cm

Tableau II.14: charge sur la solive

Éléments Épaisseur Masse volumique Masse surfacique


(m) kg/m3 kg/m2

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Étanchéité 0.001 1000 1

Plancher 0.02 640 13

Polystyrène 0.1 30 3

Lame d’air 0.06 1 .225 0 .0735

Faux plafond ba13 0.013 850 11.05

g1 28.1 Kg/m2

AN : g1=28.1* 0.45= 12.64 Kg/m

g1= 0.123KN/m

 Poutre : g2= poids volumique∗section de la poutre


AN : g2=760∗0.20∗0.08=12.16 Kg /m

g2= 0.116KN/m

 Charges d’exploitations

˗ Charges d’exploitation de la toiture

Q=charge surfacique∗largeur de bande de chargement

AN :Q=3∗0.45

Q= 1.35KN/m

Charges Charges permanentes G Charges d’exploitation Q


Poids de la couverture 0.123 /
Poids propre de la poutre 0.11 /
Toiture accessible / 1.35
Total G = 0.24 KN/m Q = 1.35 KN/m

 Combinaison des charges à L’ELU


-Schéma mécanique

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Pu=1.35 G+1.5Q

Pu=2.35 KN /m

 Calcul de la contrainte de flexion induite par la combinaison d’action des ELU


Mf , y
σ m ,d =
I G , y /V

Longueur = 4500mm

Largeur b = 75mm

Hauteur h = 200mm

σ m ,d =11.18 MPa

 Calcul de la résistance de flexion f m, d


f m ,d =23,7 MPa
 Justification

σ m ,d
Taux de travail =
k crit f m,d

11.18
AN :Ψ = =0,47
1 x 23.7
0,47 < 1 CV

I.1.6. Vérification des déformations à l’ELS

 Calcul de la flèche instantanée Winst(Q)

qinst(Q) = 1.35 N/mm

2019/2020
60
5.q inst ( Q ) . L 4
Winst=
384. E o ,moy . I

5 x 1.35 x 4500 4 x 12
AN :Winst =
384 x 10000 x 80 x 2003

Winst ( Q ) =13.51mm
 Calcul de la flèche instantanée avec l’ensemble des charges Winst(Q) à L’ELS

qinst(Q) = 1.35+ 0.24 ;

qinst(Q) = 1.6 N/mm

5.q inst ( Q ) . L 4
Winst=
384. E o ,moy . I

Winst ( Q ) =15.9mm

 Calcul de la flèche différée Wcreep et de la flèche nette finale Wnet,fin

qdiff = kdef (G + ψ2Q)

qdiff = 0,8× (0.24 + 0,3 × 1.35)

qdiff = 0.52 N/mm

5 . qdiff L 4
Wcreep=
384 . E o ,moy . I

Wcreep=5,21 mm

Wnetfin = Winst + Wcreep

AN: Wnetfin = 15.9 + 5.21

Wnetfin=21,1 mm
 Justification

4500
AN :Winstlim ( Q )=
300

Winstlim ( Q )=15 mm

2019/2020
61
4500
AN :Wnet , fin , lim ¿
200

Wnet , fin , lim ¿ 22 .5 mm

9.61
=0,64 ≺ 1 0.64≺ 1 CV
15

21.06
=0 , 93 ≺ 1 0 , 93 ≺ 1 CV
22.5

Par conséquent la section 80x200mm est vérifié

I.1.7. Poutre plancher intermédiaire

 Descente de charges sur la poutre la plus chargée 


 Charges permanentes 

Le plancher : g1=charge surfacique∗largeur bande de chargement

Tableau II.15: les éléments du plancher intermédiaire.

Éléments Épaisseur Masse volumique Masse surfacique


(m) kg/m3 kg/m2

Parquet 0.020 630 12.6

Chape 0.002 1400 2.8

Plancher 0.02 640 12.8

Solive 0.2 760 152

Polystyrène 0.1 30 3

Lame d’air 0.06 1 .225 0 .0735

Faux plafond ba13 0.013 850 11.05

g1 194.32

2019/2020
62
AN : g1=194.32* 3.25= 631.55Kg/m
g1= 6.19KN/m
˗ Poutre : g2= poids volumique∗section de la poutre
AN : g2=760∗0.35∗0.175

g2=45.325 Kg /m
g2= 0.44KN/m
 Charges d’exploitations

Cette charge représente les utilisations faites du bâtiment durant sa vie. Ici nous sommes en
catégorie A (habitation, zone résidentielle) sur du plancher on a qk,p = 1,5 KN/m².

A partir du premier étage on remarque que le plancher en question supporte des cloisons
légères (modulables), pour pouvoir quantifier les efforts qu'elles induisent il faut faire un
rapide calcul du poids propre de ces cloisons. Dans notre projet, elles ont environ 2 637
mm.

Tableau II.16: les éléments du plancher intermédiaire.

Noms Epaisseur Masse volumique Masse surfacique


en m en kg/m3 en kg/m2
Isolant+montant 0.05 390 7.8
BA 13 0.013 850 11.5
Lame d’air 0.012 1 .225 0 .0147

Q 19.3 kg/m2

AN: qk,C = 19.3 x 2.637

qk,C= 0.5 KN /ml

Or 0,5 kN/ml < 1 kN/lm

2019/2020
63
Alors, qk,c = 0,5 kN/m².

D’où qk = 2,0 kN/m².

Q=charge surfacique∗largeur de bande de chargement

AN :Q=2∗3.25

Q= 6.5 KN/m

Tableau II.17: charges permanentes et d'exploitations du plancher intermédiaire.

Charges Charges permanentes G Charges d’exploitation Q


Poids de la couverture 6.19 /
Poids propre de la panne 0.44 /
Toiture accessible / 6.5
Total G = 6,63KN/m Q = 6.5 KN/m

 Combinaison des charges à L’ELU


Schéma mécanique

Pu=1.35 G+1.5 Q

Pu=18.71 KN /m
 Calcul de la contrainte de flexion induite par la combinaison d’action des ELU
Mf , y
σ m ,d =
I G , y /V

Longueur = 4250mm

Largeur b = 75mm

2019/2020
64
Hauteur h = 200mm

6 x 18.71 x 4250 ²
AN : σ m ,d =
8 x 175 x 350²

σ m ,d =11,81 MPa

 Calcul de la résistance de flexion f m, d

f m ,d =23,7 MPa

 Justification

σ m ,d
Taux de travail =
k crit f m,d

11.81
AN :Ψ = =0,57
1 x 23.7

0,49 < 1 CV

II.6.4. Vérification des déformations à l’ELS

 Calcul de la flèche instantanée Winst(Q)

qinst(Q) = Q = 6,5 N/mm

5.q inst ( Q ) . L 4
Winst=
384. E o ,moy . I

Winst ( Q ) =4.41 m

 Calcul de la flèche instantanée avec l’ensemble des charges Winst(Q)

qinst(Q) = Q+ G

qinst(Q) = 13.13 N/mm

5.q inst ( Q ) . L 4
Winst=
384. E o ,moy . I

2019/2020
65
Winst ( Q ) =8.92mm

 Calcul de la flèche différée Wcreep et de la flèche nette finale Wnet,fin

qdiff = kdef (G + Ψ2Q)

AN: qdiff = 0,8× (6.63 + 0,3 × 6.5

qdiff = 6.86 N/mm

5 . qdiff L 4
Wcreep=
384 . E o ,moy . I

Wcreep=4,66 mm

Wnetfin = Winst + Wcreep

Wnetfin = 8.92 + 4.66

Wnetfin=13,58 mm

 Justification

4250
AN :Winstlim ( Q )=
300

Winstlim ( Q )=14,16 mm

4250
AN :Wnet , fin , lim ¿
200

Wnet , fin , lim ¿ 21.25 mm

4.41
=0,32 ≺ 1 Et ; 0,32 ≺ 1 CV
14.16

13.58
=0 , 63 ≺1 0 . 63 ≺ 1CV
21.25

Par conséquent la section 175x350mm est vérifié.

2019/2020
66
II.6.5. Solive plancher intermédiaire

 Descente de charges sur la solive la plus longue


 Charges permanentes 

˗ Le plancher : g1=charge surfacique∗largeur bande de chargement

Tableau II.18: les éléments de la Solive plancher intermédiaire.

Eléments Epaisseur Masse volumique Masse surfacique


en m en Kg/m3 en Kg/m2

Parquet 0.020 630 12.6

Chape 0.002 1400 2.8

Plancher 0.02 640 12.8

Polystyrène 0.1 30 3

Lame d’air 0.06 1.225 0.0735

Faux
plafond
BA13 0.013 850 11.05

g1 42.32Kg/m2

g1=42.32* 0.45= 19.04Kg/m


˗ g1= 0.18KN/m
˗ solive : g2= poids volumique∗section de lasolive

g2= 0.116KN/m

 Charges d’exploitations

˗ Charges d’exploitation du plancher : qk = 2,0 kN/m².

Q=charge surfacique∗largeur de bande de chargement

Tableau II.19: charges permanentes et d'exploitation de la Solive plancher intermédiaire.

Charges Charges permanentes G Charges d’exploitation Q


Poids de la couverture 0.18 /

2019/2020
67
Poids propre de la panne 0.116 /
Toiture accessible / 0.9
Total G = 0.3 KN/m Q = 0.9 KN/m

 Combinaison des charges à L’ELU

Pu=1.35 G+1.5 Q

AN : Pu =1.35 ( 0.3 )+ 1.5(0.9)

Pu=1.75 KN /ml

 Calcul de la contrainte de flexion induite par la combinaison d’action des ELU


Mf ,y
σ m ,d =
y
I G,
V

Longueur = 4500mm

Largeur b = 75mm

Hauteur h = 200mm

σ m ,d =8.32 MPa

 Calcul de la résistance de flexion f m, d

f m ,d =23,7 MPa

 Justification

σ m ,d
Taux de travail =
k crit f m,d

8.32
AN : Ψ = =0,35
1 x 23.7

2019/2020
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0,35 < 1 CV

II.6.6. Vérification des déformations à l’ELS

 Calcul de la flèche instantanée Winst(Q)

qinst(Q) = 0,9 N/mm

5.q inst ( Q ) . L 4
Winst=
384. E o ,moy . I

Winst ( Q ) =9.01 mm

 Calcul de la flèche instantanée avec l’ensemble des charges Winst(Q)

qinst(Q) = Q+ G

qinst(Q) = 0.9+ 0.3

qinst(Q) = 1.2 N/mm

5.q inst ( Q ) . L 4
Winst=
384. E o ,moy . I

Winst ( Q ) =12.01mm

 Calcul de la flèche différée Wcreep et de la flèche nette finale Wnet,fin

qdiff = kdef (G + Ψ2Q)

qdiff = 0,8× (0.3 + 0,3 × 0.9)

qdiff = 0.46 N/mm

5. qdiff L 4
Wcreep=
384. Eo ,moy . I

Wcreep=4,57 mm

Wnetfin = Winst + Wcreep

Wnetfin = 12.01 + 4.57

2019/2020
69
Wnetfin=16,58 mm

 Justification

4500
AN : Winstlim ( Q )=
300

Winstlim ( Q )=15 mm

4500
AN :Wnet , fin , lim ¿
200

Wnet , fin , lim ¿ 22.5 mm

9 .01
=0,60 ≺1 Et ; 0,60 ≺ 1 CV
15

16.58
=0 , 73 ≺1 0 , 73 ≺ 1CV
22.5

Par conséquent la section 80x200mm est vérifié.

II.6.7. Dimensionnement du poteau à la compression axiale

Dans notre étude, nos poteaux sont des éléments de structure qui travaillent essentiellement
en compression axiale. Vérifier nos poteaux revient à montrer que la contrainte induite par
la charge (la combinaison d’actions des états limites ultimes) est inférieure ou égale à la
résistance de compression calculée.

σ c , o ,d
C’est-à-dire : ≤1
k c , z f c , o ,d

Suivant les assemblages en extrémités du poteau nous avons la configuration suivante par
conséquent la longueur de flambement est Lf = 0.7lg.

2019/2020
70
Figure 2.25 : Longueur de flambement théorique en fonction des liaisons aux extrémités.

II.6.8. Hypothèses de calcul

 La classe de service dépend de la température et de l’hygrométrie. Compte tenu du


climat, et de l’humidité moyenne de la ville de Yaoundé et de la position de l’élément
dans la structure (sous abri), la classe retenue est la classe 2.
 Bois massif sec (13%≤Hbois≥20%),
 Bilinga (D 40)
 Poids volumque = 760Kg/m3
 Combinaison ELU : C max =1.35G + 1.5Q
 S = 10 m²: Surface de reprise du poteau

 Descente de charges sur le poteau le plus chargé

Tableau II.20: descentes de charges sur le poteau plus chargés.

Niveau Charges des Charges Charges


élément en permanentes d’exploitation
KN G (KN) Q (KN)
17.65
Toiture Terrasse 1 19.7 30
1.77

Poteau étage 2 0.50 0.50 /


19.05
Plancher étage 2 1.77 20.82 20

Poteau étage 1 0.50 0.50 /


19.05
Plancher étage 1 1.77 20.82 20

2019/2020
71
Poteau RDC 0.50 0.50 /
19.05
Plancher Bas 1.77 20.82 20

Total 83.66 70

Il faut calculer un coefficient qui diminue la résistance s’il y a un risque de flambement. Il


est justifié sous la combinaison d’action la plus défavorable, dans notre cas 1,35 G + 1,5 Q.

ELU¿ 1,35 G+ 1,5Q=189.834 KN

II.6.9. Vérification Elancement

Il y’a risque de flambement si λrel,max ˃ 0.3.

L’Elancement le plus important se calcul par rapport à l’axe y, car il sera l’axe de rotation
si le poteau flambe.

Figure 2.26: Notations des axes principaux d’une section rectangulaire.

 Élancement relatif en compression

λy f c ,o , k Lf
λ rel, y =
π2 √ E 0,0,5
Avec : λy=
√ Igy ÷A

λ rel,y : élancement relatif suivant l’axe z.


λ y : élancement mécanique suivant l’axe z.
fc,0,k : contrainte caractéristique de résistance en compression axiale en MPa.

E0,k : module axiale caractéristique 5e pour centile qui est donné part E0,0,5 =8700 MPa

Ce qui nous donne : λ y=48.49 MPa

2019/2020
72
48.49 40
λ rel, y =
π 8700 √
=1,04

On a donc il y a risque de flambement car 1.04 ˃ 0,3

 Calcul du coefficient kc,z réducteur de la résistance du bois

1
K c ,y  1
( K y  K y 2  rel 2 ) Ky  1   c ( rel  0.3)  rel 2 
Avec 2

 c  0.2 Pour les bois massifs.

1
 AN : K y  1  0.2(1.04  0.3)  1.04 2 
2

Ky 
1.225

1
K c ,y   0.53
(1.225  1.2252  1.042 )
D’où

K c ,y  0.53

 Calcul de la contrainte induite par la charge

N 189834
 c ,0 ,d   c ,0, d   8.43
A AN : 150 150

 c ,0, d  8.43
MPa

 Calcul de la contrainte de la résistance en compression axial

K mod 0.6
f c ,0 ,d  fc ,0 ,k f c ,0 ,d  40
M AN : 1.3 = 18.46 MPa

f c ,0,d  18.46
MPa

 Justification

2019/2020
73
 c ,0 ,d

K c ,y  f c ,0 ,d
Taux de travail

8.43

AN : Taux de travail 0.53 18.46 = 0.86

0,86 ≤ 1

Par conséquent la section de 150x150 mm est vérifiée

II 7. Calcul de contreventement

Dans le système poteau – poutre, les charges verticales sont transmises au sol par les
poteaux. Les montants ne sont donc pas exposés à un risque de flambement, ils servent
entre autre à la fixation du panneau sur l’ossature, le non-voilement du panneau est assuré
par le respect d’une dimension libre maximale entre les montants, inférieure à 100 fois
l’épaisseur du voile.

Les actions horizontales (vent) sont reprises par les panneaux. Il faut donc justifier la
résistance de :

– l’assemblage du panneau sur l’ossature ;

– l’ancrage des panneaux au sol.

II.7.1. Présentation

Une façade est composée de plusieurs murs qui eux sont composés à leur tour de plusieurs
panneaux. Tous les panneaux perces d’ouverture ou dont la largeur est inférieure au quart
de leur hauteur sont négliges dans le calcul de la résistance au contreventement. C’est-à-

h
dire (l< ) Source eurocode5
4
 Chaque mur est constitué d’un panneau de contreplaqué d’épaisseur 10mm
(15.3x30 ρk = 640 kg/m3) et des montants d’Ayous en D18 (40*75, ρk = 350
kg/m3), l’assemblage de ces deux entités se fait grâce à des pointes de 3*60.

2019/2020
74
 Les distances maximales entre les fixations du panneau sur l’ossature, 15 cm en
rive et 30 cm sur les montants intermédiaires.
 Les pointes : d= 3 ; longueur = 60 ; fu = 600 N/mm2 ; diamètre tête 3,15.

Figure 2.27: présentation du mur

 L’effort de vent est appliqué sur le « pignon » du bâtiment, W = 15662.236N.


 Classe de service 2 (ossature).
Calcul de la résistance totale du mur
La résistance totale du mur correspond à la somme des résistances calculées pour chaque
panneau. Le calcul de la résistance de chaque mur est effectué à partir de la résistance au
cisaillement de chaque pointe.

II.7.2. Hypothèses de calcul

 Ossature en bois massif de 75/40 classé D18 (ρk = 350 kg/m3).


 Voile travaillant : contreplaqué (ρk = 640 kg/m3).
 Classe de service 2 (ossature).

 Action ELU : effort horizontal : W = 1566.236N sous l’action du vent


C = 1,35 G + 1,5W.
Diamètre 2.1 : longueur 60mm, fu = 600 N/mm2, diamètre tête 3,15

II.7.3. Calcul de la valeur de la résistance au simple cisaillement

II.7.3.1. Vérification des conditions de pénétration


La pénétration minimale dans le bois du côté de la pointe
Travail en simple cisaillement, longueur de pénétration : t2 = 60 – 10 = 40 mm,

2019/2020
75
40
 13.33mm
Soit 3
13.3 8d (Condition pour les pointes lisses). Le critère vérifiant la dimension de la pointe
est correct vis-à-vis de l’épaisseur des pièces.
II.7.3.2. Valeur caractéristique de la capacité résistante FV,Rk
 Valeur de la pénétration de la tige
t1 = 10 mm (épaisseur de la pièce sous la tête).
t2 = 60 – 10 = 40 mm (enfoncement côté pointe).
 Portance locale
- Contreplaqué.
f h ,1,k  0.11  k  d 0.3
; fh,1,k = 50.633N/mm2
- Bois massif sans pré perçage
f h ,2 ,k  0.082  k  d 0.3
; fh,2,k = 22.410 N/mm2
 Moment d’écoulement plastique

M y,R k  0.3  fu  d 2.6


; My,Rk = 3131.75 N.mm
 Résistance pour chaque mode de rupture

f h ,2 ,k

f h ,1, k
Rapport ; β = 0.442
Tableau II.21: Calcul des différentes valeurs de résistance au simple cisaillement.

a f h ,1,k  t1  d  50.633 10  3 1519 N

b f h ,1,k  t2  d  22.410  40  3 2690 N

c  
f h ,1,k  t1  d   t  t 2   t 
2
 t2  
  2  1            1  
2 2 2 3 2
1    t1  t1    t1   t1  
 
  2
 2
 0.442  2  0.4422 1  40   40    0.4423  40  
50.633 10  3   10  10    10  
  
1  0.442  
 40 
 0.442  1  10  
   

2019/2020
76
1007.9
N
d f h ,1,k  t1  d  4   2    M y , R , k  F
1.05  2   1         ax , Rk
2   f h ,1, k  d  t1
2
 4

 4  0.442  2  0.442  3131.75 


50.633 10  3  2  0.442  1  0.442    0
 1.05  50.633 10  32  4
2  0.442
 0.442 

672.3
N
e f h ,1, k  t2  d  4    1  2   M y , R ,k  F 4454.5
1.05  2 2   1         ax , Rk
1  2  f h ,1, k  d  t2 2
 4 6

 4  0.442  1   2  0.442   3131.75 
50.633  40  3  2  0.4422  1  0.442    0
 1.05  50 .633  3  40 2
 4
1   2  0.442 
 0.442 
 

f 2 Fax , Rk
1.15 2 M y , R ,k  f h ,1,k  d 
1  4
2  0.442 0
 1.15 2  3131.75  50.633  3 
1  0.442 4
878.26
N

On prendra la valeur de la résistance au simple cisaillement la plus faible.


D’où F V,Rk= 672.3 N
 Résistance de calcul F V,Rd
kmod
FV , Rd  FV , Rk
M
FV,Rk : résistance caractéristique des tiges en N.
kmod : coefficient modificatif en fonction de la charge de plus courte durée et de la classe de
service. kmod, bois massif et contreplaqué.
γM : coefficient partiel tenant compte de la dispersion du matériau.

kmod  kmod,contreplaqué  kmod,bois


 1.11.1  1.1

2019/2020
77
1. 1
FV , Rd  672.3
1. 3 Fv,Rd = 568.87 N
 Définir la résistance des murs
 Façade arrière
Elle est constituée de 10 panneaux :

Figure 2.28: Panneaux

On constate que les panneaux P3, P7, P8, et P9 ont la même configuration et les
panneaux P2, P4, P6,et P10 ne participe pas au contreventement.
 Résistance de calcul du panneau (1)
Ff, Rd  b2  c2
F2 ,V , Rd 
s

Ff,Rd : résistance au cisaillement de l’assemblage par pointes, vis ou agrafe.


h
Ci=
{1 pour bi>bo avec bo=
bi
bo
pour bi< bo
2

bi : largeur du panneau.
s : distance entre organes d’assemblage (smaxi = 150 mm).
568.87 1420 1420
F2 ,V , Rd  
150 1500
F2,vRd= 5098.086 N
 Résistance de calcul du panneau (3,7,8et9)
Ff, Rd  b  c
FV , Rd 
s
; Fv,Rd = 5802.474 N
 Résistance de calcul du panneau (5)

2019/2020
78
Ff, Rd  b6  c6
F6V , Rd 
s
; F6,vRd = 4745.387 N
 Résistance du mur

FV , Rd   Fi ,V ,Rd  F2 ,V , Rd  4FV , Rd  F6,V ,Rd


 ; FV,Rd =33044.143 N
FV,E d

FV,R d
- Taux de travail : Ψ = 0.47 ≺ 1 CV
 Actions à reprendre par l’ancrage les panneaux
- Panneau (2)
F2,V ,E d  F2 ,V , Rd   5098.086  0.47  2396.10
F2 ,V,E d  h 2396.10  3000
F2 ,C , Rd  
b2 1420
F2,c,rd =5062.183 N
- Panneau 4
F,V ,E d  F,V , Rd   5802.474  0.47  2727.162

FV,E d  h 2727.162  3000


FC , Rd  
b 1530
Fc,Rd =5347.378 N
- Panneau (6)
F6,V ,E d  F6 ,V , Rd   4745.387  0.47  2230.33
F6 ,V,E d  h 2230.331 3000
F6 ,C , Rd  
b6 1370
F6,c,Rd = 4883.936 N

- Façade coté
Ici 6 panneaux participent au contreventement (P1, P3, P5, P6, P7etP9). On remarque
que : P1, P3, P7 et P9 ont la même configuration.

2019/2020
79
-

Figure 2.29: Panneaux

 Calcul de la résistance du panneau (1,3,7,9)


Ff, Rd  b  c
FV , Rd 
s
FV,Rd = 5802.474N
 Résistance de calcul du panneau (5)
Ff, Rd  b5  c5
F5,V , Rd 
s F5,V,Rd = 3343.28 N
 Résistance de calcul du panneau (6)
Ff, Rd  b6  c6
F6V , Rd 
s
F6,vRd = 3115.132 N
 Résistance du mur 1

FV , Rd   Fi ,V ,Rd  F5 ,V , Rd  4FV ,Rd  F6 ,V ,Rd


FV,Rd =29668.308 N
FV,E d

FV,R d
Taux de travail : ; Ψ = 0.528 ≺ 1 CV
 Actions à reprendre par l’ancrage les panneaux
- Panneau 5
F5,V ,E d  F5,V , Rd   3343.28  0.528  1765.25
F5,V,E d  h 1765.25  3000
F5,C , Rd  
b5 1150 ; F5,cRd =4605 N
- Panneau (1,3,7,9)

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F,V ,E d  F,V , Rd   5802.474  0.528  3063.706
FV,E d  h 3063.706  3000
FC , Rd  
b 1530
Fc,Rd =6007.267 N
- Panneau 6
F6,V ,E d  F6,V , Rd   3115.132  0.528  1644.79
F6 ,V,E d  h 1644.79  3000
F6 ,C , Rd  
b6 1110 F6,cRd =4445.377 N
- Façade Avant
Ici seul 3 panneaux participent au contreventement (P1, P3, P6).

Figure 2.30: Panneaux

 Résistance de calcul du panneau (1)


Ff, Rd  b1  c1
F1,V , Rd 
s
; F1,v,Rd = 5688.7 N

 Résistance de calcul du panneau (3)


Ff, Rd  b3  c3
F3,V , Rd 
s ; F3,v,Rd = 3003.886 N
 Résistance de calcul du panneau (6)
Ff, Rd  b6  c6
F6V , Rd 
s
; F6,v,Rd =3228.40 N

2019/2020
81
 Résistance du mur

FV , Rd   Fi ,V , Rd  F1,V , Rd  F3,V , Rd  F6,V , Rd


 ; Fv,Rd =11921N
FV,E d
 
FV,R d
- Taux de travail : Ψ = 1.31 ≺ 1. CV
 Actions à reprendre par l’ancrage les panneaux
Panneau (5)
F5,V ,E d  F5,V , Rd   3343.28  0.528  1765.25
F5,V,E d  h 1765.25  3000
F5,C , Rd  
b5 1150 ; F5, cRd =4605 N
- Panneau (1,3,7,9)
F,V ,E d  F,V , Rd   5802.474  0.528  3063.706
FV,E d  h 3063.706  3000
FC , Rd  
b 1530
; FC,Rd = 6007.267 N
- Panneau (6)
F6,V ,E d  F6,V , Rd   3115.132  0.528  1644.79
F6 ,V,E d  h 1644.79  3000
F6 ,C , Rd  
b6 1110 ; F6, C,Rd = 4445.377 N
II 8. Notion sur les assemblages

La construction d’un bâtiment structure bois fait appel à des liaisons entre les différents
éléments constitutifs de l’ossature.

Il s’agit en particulier de :

 L’ancrage sur les fondations ;


 L’assemblage entre les différents éléments de l’ossature (poteau-poutre,
solive-poutre, élément de la charpente…) ;
 Des panneaux et bardages constitutifs des parois.

2019/2020
82
Il est à noter que l’assemblage peut se faire à nu c’est-à-dire entre deux pièces de bois en
contact direct ou entaillés, et à l’aide de connecteur métallique (tiges, pointes, boulons,
broches, crampons…). Nous utiliserons des boulons dans le cadre de notre travail.

 Ancrage sur les fondations

Les éléments porteurs de la structure reposeront sur les éléments de fondation par appui
sur des ferrures scellées dans la maçonnerie, aménageant ainsi un espace de circulation
d’air afin d’éviter tout risque d’altération du bois et en association avec des couches
étanches pour éviter le contact direct entre le bois et béton.

Figure 2.31: Illustration de la semelle isolée et le poteau à base d’une plaque métallique boulonné

Dans le cadre de notre projet les poteaux prennent appuis sur des semelles isolées et seront
assemblés au mur en béton à l‘aide de ces ancrages.

II.8.1. Liaison entre des pièces de l’ossature

Comme préciser plus haut ces assemblages peuvent se faire à nu c’est à dire entre deux pièces
de bois taille pour pouvoir s’emboiter c’est les cas des assemblages suivant :

 Par tenons, mortaises et embrèvements ;

Figure 2.32: Tenon mortaise et embrèvement[7]

 Par assemblages à goussets ;

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83
Figure 2.33: Assemblages par goussets[7]

 Par tirants métalliques ou boulons ;

Figure2.34: Détail d’assemblage par tirants[7]

 Solive-longrine ;

Figure 2.35: Assemblage solive-longrine[7]

Dans le cadre de notre travail, nous utiliserons des plaques métalliques avec boulons.

Figure 2.36: Exemple des plaques métalliques [7]

2019/2020
84
II 9. Vérifications des assemblages.

La vérification des assemblages se justifie suivants les étapes ci-dessous :

 La première étape permettant de justifier un assemblage par boulons à l’état limite


ultime (ELU) concerne la vérification des boulons dans le bois. Il faut calculer l’effort
que peut reprendre un boulon isolé à partir des caractéristiques de l’assemblage. On
définit :
 Le nombre de boulons nécessaires ;
 Etablir les conditions de pince
 Calculer le nombre efficace de boulons ;
 Vérifier qu’il est suffisant.

La deuxième étape consiste à vérifier le bois autours des boulons, c'est-à-dire le risque de
fendage et la contrainte de cisaillement.

L’assemblage est justifié lorsque ces trois conditions sont vérifiées.

L’effort subi par les boulons reste inférieur ou égal à leur capacité résistante (qui dépend
de ce nombre efficace de boulons), la contrainte de cisaillement de calcul est inférieure à la
contrainte de cisaillement de résistance et l’effort tranchant reste inférieur à la résistance de
calcul au fendage.

Le type d’assemblage à mettre en œuvre dépend :

 Du type d’effort à transmettre, traction, compression, effort tranchant ou moment


de flexion
 De la possibilité de garder les pièces dans le même plan ou de la nécessité de les
placer dans des plans décalés.

Il existe plusieurs types et méthodes d’assemblages mais nous allons nous attarder à
ceux utilisés dans notre étude. Nous nous attardons sur trois assemblages de notre
bâtiment, à savoir

 L’assemblage poteau-poutre ;
 L’assemblage plaque-poutre ;

2019/2020
85
 L’assemblage poteau-poteau.

II.9.1. Calcul des assemblages Poteau - Poutre

D’après nos dessins de principe, notre assemblage poteau- poutre est considéré comme
deux assemblages différents : l’assemblage poteau-plaque et l’assemblage plaque-poutre.

Figure 2.37: Assemblage poteau-plaque et assemblage plaque-poutre

 Calcul de l’assemblage poteau-plaque


 Hypothèse de travail :
˗ Sections des éléments à assembler : toutes les poutres ont une section de
150*150mm
˗ Type de chargement par rapport à la tige : le chargement de la tige dans ce cas est
longitudinal et perpendiculaire aux fibres de bois.
˗ Les boulons travaillent en double cisaillement

˗ Choix des boulons à utiliser : Pour notre travail nous décidons utiliser des boulons
de classe 6.8 ; de diamètre d = 16mm
˗ Valeur de pénétration de la tige

t : 150mm Épaisseur du poteau

Tableau II.22: Portance locale dans le bois et ses dérivés .

2019/2020
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Matériaux Portance locale
Bois massif, bois lamellé-collé, LVL f h,ok  0.082*(1  0.01d )*  k

Contreplaqué f h,k  0.11*(1  0.01d )*  k

Panneau de particule et OSB f h,k  50* d 0.6 * t 0.2

Si l’effort fait un angle  , alors on a :

f h ,ok
f h , k 
k90 sin   cos 2 
2

Dans notre projet nos poutres sont en bois massif, d’où

f h,ok  0.082*(1  0.01d )* k f h ,ok  50.9712MPa


;

 Moment plastique des boulons

M y , R, k  0.3* f ub * d 2.6

fub  600MPa = résistance caractéristique en traction du boulon qui dépend de la classe


des boulons. M y ,k =243211,7 N . mm

 Calcul de la valeur caractéristique de capacité résistante de l’assemblage :

Nos boulons travaillent en double cisaillement, on aura :

F V , RK =min ( RaD/b,1 a ; R aD/b,2 a ; R a/D b,2 b); Avec ; RaD/,1b a =f h , α ,k t 1 d;

RaD/,2b a =1,1 f h , α , k t 1 d
[√ 2+
4 M y , R, K
2
f h ,1 t 1 d ]
−1 ; RaD/,2b a =1,5 √ 2 M y , R , K f h , 1 d

4 ×243211,7
F V , RK =min (50,971× 350× 16 ; 1,1×50.971 ×350 ×16 2+
√ 50,971× 3502 ×16
−1; 1,5 × √ 2 ×243211,7 × 50

fV , RK  min(285437.6;1028872.41; 29875.835) fV , RK  29875.835N


 ;

 Le nombre de boulons

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f v ,ed
ncal  K mod
n0 f v , Rd f v , Rd=F V , RK
 ; Avec γM ;

f v ,ed =effort tranchant repris par les boulons

n0 : le nombre de plan de cisaillement.

 Effort tranchant repris par les boulons

PL
On Sait que T = Avec P=1,35 G+1,5 Q=127.470 KN
2

f v ,ed =286808.01 N

0,80
A.N f v , Rd=29875.835 ; f =19120 . 5344 N
1,25 v , Rd

286808.01
n cal= ; n =7,5Pour des raisons de disposition constructive, nous prendrons
2×19120.534 cal
n=8 boulons

 Calcul de l’assemblage plaque - poutre


 Hypothèses de travail :
 Sections des éléments à assembler : toutes les poutres ont une section de
175*350mm2 ;
 Type de chargement par rapport à la tige : le chargement de la tige dans ce cas est
longitudinal et perpendiculaire aux fibres de bois ;
 Les boulons travaillent en double cisaillement ;
 Choix des boulons à utiliser : Pour notre travail nous décidons utiliser des boulons
de classe 6.8 ; de diamètre d = 16mm.

 Capacité de résistance du boulon (FV,RK)


- Valeur de pénétration de la tige

t 2=(épaisseur poutre−épaisseur de la plaque )× 0,5

AN :t 2=( 175−6 ) ×0,5 ; t 2=84.5 mm

 Portance locale du bois :

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L’effort fait un angle de   90

˗

f h ,ok
f h ,90,k 
k90 Avec k90  0.90  0.015*d (pour les bois feuillus)

f h ,0 , k =0,082(1−0,01 d) ρ k ; f h ,90,k  44.711MPa

 Moment plastique des boulons

M y ,k =0,3 f u , k . d 2,6

fu,k = résistance caractéristique en traction du boulon qui dépend de la classe des boulons.

M y ,k =243211,7 N . mm

 Valeur caractéristique de capacité résistante de l’assemblage

Notre boulon travaillant en double cisaillement, on aura :

a/b a/b
F V , RK =min (RaD/b,1 a ; R aD/b,2 a);Avec : R D ,1 a =0,5 f h , π ,k t 2 d ; R D ,2 a =2,3 f h , π ,k t 2 d [√M Y , R, K f
h,
π
,k
d
]
2 2 2

fV , RK  min(30223.96;21702.606) fV , RK  21702.606 N
 ;

 Le nombre de boulons

f v ,ed K mod
n cal= ; Avec f v , Rd=F V , RK ,
n0 f V ,Rd γM

f v ,ed =effort tranchant

n0 : le nombre de plan de cisaillement

f v , Rd=¿ 0,81,25=13889.667𝑁,

286808.01
AN :n cal= ;n =10.3
2× 13889.667 cal

Pour des raisons de disposition constructive, nous prendrons n=10 boulons

 Illustration à base d’un schéma notre assemblage poutre - plaque

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Figure 2.38: Assemblage poutre - plaque

II.9.2. Calcul des assemblages poteaux-poteaux

II.9.2.1.Hypothèses de travail

 La liaison poteau-poteau est assurée grâce à une plaque métallique intermédiaire et


aux boulons travaillant en double cisaillement ;
 Ainsi pour nos calculs nous avons choisi les boulons de diamètre 16 et de classe
8.8. La plaque d’acier S235 qui est fonction du diamètre du boulon, nous prenons
tp = 20mm.
 Section du poteau 150*150mm2
 Pour mesure de sécurité, nous allons dimensionner nos assemblages avec l’effort
maximal qui arrive au sol de notre bâtiment (N = 77.77KN)
 Capacité de résistance du boulon (FV,RK)
 Valeur de pénétration de la tige

t 1=[épaisseur du poteau−épaisseur de la plaque]×0,5

AN : t 1=(150−20)× 0,5; t 1=65 mm

 La portance locale du bois :

On sait que f h ,0 , k =0,082(1−0,01 d) ρk ; f h ,0 , k =50.971/mm ²

 Moment plastique des boulons

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M y ,k =0,3 f u , k . d 2,6

AN : M y , k =0,3 ×800 ×16 2,6 ; M y, k =324282,3 N . mm

 Calcul de la valeur caractéristique de capacité résistante de l’assemblage :

Notre boulon travaillant en double cisaillement, on aura :

a/b
F V , RK =min ( RaD/b,1 a ; R aD/b,2 a ; R a/D b,2 b); RaD/,1b a =f h , α ,k t 1 d; R D ,2 a =1,1 f h , α , k t 1 d
[√ 2+
4 M y , R, K
f h ,1 t 21 d ]
−1 ;

RaD/,2b a =1,5 √ 2 M y , R , K f h , 1 d

fV , RK  min(48932.16;5063.151;25393.518) fV , RK  5063.151N
 ;

 Le nombre de boulons

f v ,ed K mod
n cal= ; Avec f v , Rd=F V , RK , f v ,ed =effort de compression
n0 f V ,Rd γM

n0 : le nombre de plan de cisaillement

0,80
A.N : f v , Rd =5063.151 ; f v , Rd=3230.416 N
1,25

77770
n cal= =11.75
2× 3230.416

Pour des raisons de disposition constructive, nous prendrons n cal=12 boulon s .

II 10. Dimensionnement de la fondation

II.10.1. Pré-dimensionnement de la semelle

Nous rappelons que nous avons opté pour des semelles isolées de forme carrée.

 Données : σ rd =1.5 N /mm ² ; N ed =0.190 MN ; G o=0.05 MN =50 KN ,


poteau (a × b ¿ cm² = (15 ×15 ¿ cm ²
Les dimensions aF et bF en plan de la semelle doivent être telles que

2019/2020
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Ned +1.5Go
a∗b ≥
σrd
(en estimant a priori Go à 50 kN = 0,05 MN).
0.190+(1.5∗0.05)
a∗b ≥ a∗b ≥ =1.76
0.15
a F . b F=1.76 m ²
Le choix final des dimensions en plan de la semelle :
a F=1.4 m et b F=1.4 ms=1.96 m ²
Les débords valent :
bF−b 1.4−0.15
bo= = =0.625 m;
2 2
aF−a 1.4−0.15
ao= = =0.625 m
2 2
bo
≤ ( d 1 et d 2 ) ≤ 2 a o
2
0.625/2=0.312≤ d 1et d 2≤ 1.25

En adoptant h = 0,45 m, cela donne : d2 = 0,40 m et d1 = 0,41 m,


bF−b
h≥ + 5 cm
4

bF−b 1.4−0.15
+5 cm= + 0.05=0.3625
4 4

B−b
h≥ + 5 cm, ok, donc notre semelle est rigide.
4

La valeur de h choisie conduit à


G0 c =b F × h× γ b +h × γ t × ( b F−b ) avec γ t=21 KN /m3 , γ b=25 KN /m3

Go = 27kN inférieur à 50kN estimé a priori.


Donc on recalcule notre surface avec la valeur de Go.
S= 1.54m²
Nels + PPg
Ainsi =0.113 MPa˂σ sol 𝑶𝑲 ! (Condition vérifiée).
S

II.10.2. Vérification du rapprochement des semelles

2019/2020
92
La surface totale des semelles 𝑺semelles=66.64m²

La surface d’emprise de du bâtiment est = 346.41

66.64
=¿ ou 19% ≥ 50 %
346.41

Il n’y a pas risque de chevauchement donc on conserve les semelles isoles

II.10.3. Détermination du ferraillage de la semelle

Modèle bielle-tirants

 Trouvons d’abord U
˗ U est solution de l’équation de second degré :

16 U ²−16 dU +b ¿

16 U ²−6.64 U +0.18=0
Après résolution, on trouve U = 0.38

0.45
2 ⟹ tan 𝜃 = 0.3
tanθ= =0.1
2∗0.38

- Calcul de l’effort dans l’armature inférieure

𝑁𝑒𝑑 (𝐸𝐿𝑈)+1,35𝐺0
𝐹𝑒𝑑 = 2 tan 𝜃
𝑁𝑒𝑑 (𝐸𝐿𝑈)+1,35𝐺0
𝑒𝑑
𝐹 = 𝑒𝑑 2 1.35∗0.027
0.190+ tan 𝜃 0
F ed𝑒𝑑= 𝑁 (𝐸𝐿𝑈)+1,35𝐺 =0.377 MN
2∗0.3
𝑒𝑑 2 tan 𝜃 0
𝐹𝑒𝑑 = 𝑁 (𝐸𝐿𝑈)+1,35𝐺
2 tan 𝜃

𝐹 =
Ned∗bo
As1≥ 5.75 → A s 1≥ 0.69 cm ²
aF∗d 1

2019/2020
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Ned∗ao
As2≥ 5.75 → A s 2 ≥0.65 cm ²
bF∗d 1

Comme l’environnement du sol est qualifié de la classe XC3, avec la majoration de 50%,
soit.

As1≥ 1.5∗0.69=1.035 cm ² As1 reel= 4.02cm² ou 8HA8

As2≥ 1.5∗0.65=0.975 cm ² As2 reel= 3.02cm² ou 6HA8

Conclusion

Au terme de cette étude mécanique il est apparu que les résultats trouvés validaient les
choix prix lors de la conception et du prédimensionnement, il n’a donc pas fallu faire de
modifications. En ce qui concerne le contreventement des parois on a pu vérifier la
résistance de nos panneaux verticaux (murs), mais pour les planchers les dispositions
constructives comme l’entraxe (45cm) et les entretoises entres les solives assureront cette
fonction.

2019/2020
94
CHAPITRE III. ETUDE THERMIQUE

Dans ce chapitre, après un bref rappel sur les notions de thermique dans le bâtiment, nous
effectuerons par la méthode Simplifié un bilan thermique de notre bâtiment que nous
opposerons au bilan thermique de la même structure mais en matériaux courant. Ensuite
nous effectuerons un Diagnostic de Performance Energétique (DPE) pour pouvoir
catégoriser notre bâtiment par rapport à sa consommation énergétique. 

III.1. Notions sur la thermique du bâtiment.

III.1.1. Mode de transfert de chaleur


Dans le domaine de bâtiment, les échanges thermiques de la chaleur se font principalement
selon 3 modes de transmission : la conduction « majoritaire », la convention et le
rayonnement.

III.1.1.1. La conduction

C’est le transfert de chaleur au sein d’un milieu opaque, sans déplacement de matière,
sous l’influence d’une différence de température. La propagation de la chaleur par
conduction à l’intérieur d’un corps s’effectue selon deux mécanismes distincts : une
transmission par les vibrations des atomes ou molécules et une transmission par les
électrons libres [8].

Figure3.39:Transfert de chaleur par conduction. [9]

2019/2020
95
III.1.1.2. La convection

Les phénomènes de convection interviennent dans la transmission de la chaleur chaque fois


qu'un fluide se déplace par rapport à des éléments fixes. Lorsque se produit au sein du
fluide des courants dus simplement aux différences de densité résultant des gradients de
température, on dit que la convection est naturelle ou libre. Par contre, si le mouvement du
fluide est provoqué par une pompe ou un ventilateur, le processus est appelé convection
forcée. [10]

Figure3.40: Transfert de chaleur par convection [9]

III.1.1.3. Le rayonnement

Dans la transmission de chaleur par rayonnement, le transfert thermique s’effectue par des
vibrations électromagnétiques entre deux surfaces (même dans le Vide). Sans aucun
contact entre eux, par le déplacement d’ondes dans l’espace qui se propagent en ligne
droite sans aucun support de matière.

Figure3.41:Transfert de chaleur par rayonnement: [9]

2019/2020
96
III.1.1.4. Déperditions thermiques

Les déperditions thermiques signifient la perte de chaleur qui subit l’enveloppe du


bâtiment. Ces déperditions sont fonction des caractéristiques de la structure, des matériaux,
de l’environnement du bâtiment (climat, effet de masque, orientation, …). Ces déperditions
sont importantes dans les bâtiments non ou mal isolé.

Les déperditions thermiques possibles pour une structure passent :

 Par la toiture en contact avec l'extérieur,


 À travers les murs,
 Par le plancher bas,
 À travers les portes et les fenêtres,
 Par renouvellement d'air et les fuites,
 Au niveau des ponts thermiques.

Figure 3.42: Répartition en % des déperditions pour une maison et un immeuble [11].

III.2. Les apports d’énergie dans les bâtiments

III.2.1. Les apports intérieurs

Le chauffage est une source des apports intérieurs, on prendra un soin tout particulier au
rendement énergétique du système de chauffage. La respiration et le rayonnement humain,
l’électroménager et le multimédia sont aussi des sources potentielles d’apport énergétique.

2019/2020
97
La respiration et le rayonnement humain, l’électroménager et le multimédia sont aussi des
sources potentielles d’apport énergétique. [12]

III.2.2. Les apports extérieurs

Le rayonnement solaire est une source importante d’apport énergétique. Les choix de
l’orientation et des menuiseries deviennent primordiaux dans la dynamique énergétique. Il
existe différents types d’apports solaires :

 Les apports solaires directs : il s’agit des rayonnements solaires qui proviennent
des bais vitrées ou des fenêtres.
 Les apports solaires indirects : ils correspondent aux rayonnements qui pénètrent
par les murs extérieurs et par les autres éléments constructifs du logement (pont
thermique notamment) [12].

Figure 3.43: Apports d’énergie dans les bâtiments [12].

III.2.3. Les Ponts thermiques

Un pont thermique est constitué par toute discontinuité dans la couche isolante. C’est tout
endroit où la résistance thermique présente une faiblesse.

III.3. Méthode simplifiée de l’efficacité énergétique de la


climatisation en région tropicale

Cette méthode est constituée de deux étapes donc la première consiste à relever les
données et la deuxième à effectuer des calculs des charges thermiques. Ces étapes sont
décrites comme suit [13].

2019/2020
98
Première étape : relevé des données

- inscrire les informations sur le local ;


- déterminer les conditions de base en déduire d’autres paramètres sur le
diagramme de l’air humide ;
- déterminer les écarts de température et de teneur en eau ;
- déterminer l’heure à laquelle le calcul du bilan ;
- déterminer le type de renouvellement d’air et son débit ;
- identifier chaque paroi et vitrage du local suivant les orientations ;
- déterminer les caractéristiques dimensionnelles des parois et vitrages ;
- calculer les surfaces nettes des parois et vitrages ;
- rechercher les écarts de température entre les différentes surfaces donnant soit à
l’extérieur, soit dans un local adjacent.

Les données de la première étape sont obtenues grâce à des tableaux inscrits dans le
document.

 Seconde étape : calcul des charges


- apports par transmissions à travers les parois opaques ;
- apports dus au rayonnement solaire sur les murs et vitrages ;
- apports de chaleur sensible et latente par les occupants ;
- apports de chaleur sensible et latente par les appareils électriques ;
- apports de chaleur sensible et latente par les sources diverses ;
- apports de chaleur sensible et latente par renouvellement d’air.

III.4. Bilan thermique

Nous utiliserons la méthode simplifiée pour le calcul du bilan thermique de notre structure,
puis nous ferons une étude comparative des résultats obtenus pour la construction en
matériaux bois par rapport au même bâtiment en matériaux courant. Nous appliquerons ce
bilan thermique a la plus grande pièce au travers de ses parois.

2019/2020
99
III.4.1. Données climatique extérieure

Le bâtiment étant implanté dans la ville de Yaoundé nous avons recueillis pour l’année
2019 l’ensemble des données climatiques nécessaire à notre étude

Tableau3.23:Données météorologiques de la ville de Yaoundé.

Mois Température Humidité Vitesse Durée de Température


air sec relative du vent base du vent
Janvier 27(°C) 72(%) 5 Km/h 11h58mm 26(°C)
Février 28(°C) 72(%) 6 Km/h 12h59mm 26(°C)
Mars 27(°C) 76(%) 6 Km/h 12h2mm 26(°C)
Avril 27(°C) 77(%) 6 Km/h 12h9mm 26(°C)
Mai 25(°C) 84(%) 5 Km/h 12h18mm 25(°C)
Juin 23(°C) 89(%) 6 Km/h 12h21mm 23(°C)
Juillet 23(°C) 90(%) 7 Km/h 12h17mm 23(°C)
Aout 23(°C) 87(%) 8 Km/h 12h17mm 23(°C)
Septembre 23(°C) 91(%) 7 Km/h 12h11mm 23(°C)
Octobre 23(°C) 91(%) 6 Km/h 12h5mm 23(°C)
Novembre 25(°C) 81(%) 6 Km/h 11h55mm 25(°C)
Décembre 27(°C) 64(%) 6 Km/h 11h55mm 27(°C)

III.4.2. Conditions intérieurs à maintenir

Nous utiliserons ici les conditions normales recommandées pour les applications courantes
en vue du confort thermique dans les bâtiments climatisés. Pour des individus légèrement
vêtus et un climat tropical humide, la température sèche est prise à 26°C pour une humidité
relative de 51,3%.

2
III.4.3. Taux d’occupation au m par type de locaux

Dans le cas de notre projet, nous avons un immeuble R+2 de type T4 à usage d’habitation.

2019/2020
100
Nous ferons notre bilan thermique uniquement au rez de chaussée (RDC), cas d’un
appartement.

Tableau3.24: Taux d’occupation des locaux.

Désignation des locaux Surface ( m )


2

Chambre 1 22.5
Chambre 2 23.4
Séjour 15.75
Salle à manger 23.1

Destination du local ou type Puissance raccordée [W]


d’activité Lampe à incandescence Lampe fluorescente

Entrepôts, habitat, restaurant,


25 8
théâtres
Bureau, salle de cours, hall
65 16
d’entrée avec caisse et guichet
Salle de lecture, d’ordinateur,
laboratoire, magasin, hall 110 24
d’exposition
Supermarché, très grand bureau,
amphithéâtre sans fenêtre, travaux / 45
de précision
Tableau3.25: Chaleur dégagée par éclairage [14].

III.4.4. Chaleur dégagée par les équipements

Tableau3.26: Chaleur émise par les appareils [14]

Types d’appareils Gain à transmettre (W) Coefficient


d’utilisation Cu
Chaleur sensible Chaleur latente
Ordinateur 250 0 1

2019/2020
101
Chauffe-pains 319 29 1
Machine à laver 1450 1550 1
Téléviseur 175 0 1
Frigo-congélateur 500 0 1
Cuisinière a four 250 250 1
Cafetière 750 300 0.25
Chauffe-eau 116 29 0.2
Imprimante laser 15 0 0.15
Séchoirs cheveux 175 75 1
Fer à repasser 230 270 1

Tableau3.27: Chaleur dégagée par les personnes [14].

Température ambiante [°C] Emission


25° C 26 °C 27°C thermique
totale [W]
Activités Application
Chaleur Chaleur Chaleur Chaleur Chaleur Chaleur
sensible latente sensible latente sensible latente

[W] [W] [W] [W] [W] [W]


Assis au Ecole, théâtre 65 37 62 40 60 42 102
repos
Travail Bureau, hôtel,

2019/2020
102
léger appartement 67 49 63 59 56 60 116
Debout, Magasin,
marche boutique
68 63 63 68 57 74 131
lente

III.4.5. Les résistances thermiques des parois

 Calcul de la résistance thermique des parois extérieures

Les murs extérieurs ont une épaisseur de15 cm

Tableau3.28: conductivités thermiques des éléments des murs extérieurs.

Eléments Epaisseur (m) Conductivité thermique 


(W/m.K)
Bardages en bois massif 0.02 0.18
Liteaux +Lame d’air 0.025 0.13
Panneaux de contreplaqué 0.01 0.15
Isolant (polystyrène 0.05 0.035
extrudé) + Montant
Lame d’air + rail 0 .032 0.025

Placo plâtre BA13 0.013 0.038


Total 0.15 /

2
La paroi étant en contact avec l’extérieur et en considérant une surface de 1m de cette
paroi.

6
ei
Rthm  Ri  Re  
i 1 i S ;
Rthm  6.465m2 k/ w

 Calcul de la résistance thermique des parois intérieures

Tableau3.29: conductivités thermiques des éléments des murs intérieurs.

Eléments Epaisseur Conductivité thermique 


(W/m.K)

2019/2020
103
(m)
Placo plâtre BA13 0.013 0.038
Lame d’air + rail 0 .012 0.025
Isolant (polystyrène 0.05 0.027
extrudé) + Montant
Lame d’air + rail 0 .012 0.025
Placo plâtre BA13 0.013 0.038
Total 0.10 /

5
ei
Rth int  Ri  Re  
i 1 i S Rth int  5.569m 2 k/ w

 Calcul de la résistance thermique du plancher intermédiaire

Tableau III.30: conductivités thermiques des éléments du plancher intermédiaire.

Éléments Épaisseur Conductivité thermique 


(m) (W/m.K)

Parquet 0.020 0.18

Chape 0.002 0.8

plancher 0.02 0.15

Isolant - Solive 0.2 0.05

Lame d’air + rail 0.06 0.025

Faux plafond ba13 0.013 0.038

Total 0.315 /

2019/2020
104
6
ei
Rthpl  Ri  Re  
i 1 i S Rthpl  7.270m2 k/ w
;

 Calcul de la résistance thermique du plancher bas

Tableau3.31: conductivités thermiques des éléments du plancher bas.

Eléments Epaisseur Conductivité thermique 


(m) (W/m.K)
Parquet 0.02 0.18

chape 0.002 0.8

plancher 0.02 0.15

Isolant solive 0.2 0.005

Total 0.242 /
2
La paroi étant en contact avec un vide sanitaire et en considérant une surface de 1m de
cette paroi.

4
ei
Rthplb  Ri  Re  
i 1 i S Rthplb  4.531m 2 k/ w
;

 Calcul de la résistance thermique de la toiture terrasse


Tableau3.32:conductivités thermiques des éléments de la toiture terrasse.

Eléments Epaisseur (m) Conductivité thermique 


(W/m.K)
Étanchéité 0.001 0.17

Plancher 0.02 0.15

Solive+ Isolant 0.2 0.05

Lame d’air + rail 0.06 0.025

Faux plafond ba13 0.013 0.038

Total 0.294 /

2019/2020
105
2
La paroi étant en contact avec l’extérieure et en considérant une surface de 1m de cette
paroi.

5
ei
Rthter  Ri  Re  
i 1 i S Rth;ter  7.054m2 k/ w
;

 Calcul de la résistance thermique des portes en bois


 paroi de bois : e  3.2cm  ;   0.23w / mk

ei
Rth; por  Ri  Re 
i S

2
La paroi étant en contact avec un autre local et en considérant une surface de 1m de cette
paroi.

Rth;porte  0.361m 2 k/ w

 Calcul de la résistance thermique des portes doublées


 paroi de bois : e  3.2cm  ;   0.23w / mk

 couche d’air : e  10cm  ;   0.026 w / mk

 paroi de verre : e  0.2cm  ;   1.10 w / mk


- Pour la paroi en bois

hi  9m 2 k/ w  ; he  16.7 m 2 k/ w

- Pour la paroi en verre

3
ei
Rth; porte  2 Ri  2 Re  
hi  9m k/ w  ;
2
he  16.7m k/ w ;
2
i 1 i S

2
La paroi étant en contact avec un autre local et en considérant une surface de 1m de cette
paroi.

Rth;porte  4.343m2 k/ w

2019/2020
106
 Calcul de la résistance thermique des fenêtres en vitrage simple châssis
métallique

hi  9m 2 k/ w  ; he  16.7 m 2 k/ w

 Paroi en verre : e  0.2cm  ;   1.10w / mk

ei
Rth;f  Ri  Re 
i S Rth;f  0.172m 2 k/ w
;

Tableau3.33:Coefficients d’échanges thermiques superficiels [14].

Parois en contact Parois en contact avec autre Parois


avec local ou un vide sanitaire vitrées
l’extérieur
Murs Planchers Plafonds Murs Planchers Plafonds
he 16.7 20 20 9 5.9 20 16.7
hi 9 5.9 11.1 9 5.9 20 9

Récapitulatif des résistances thermiques des différentes parois


parois 2
Résistance thermiques m k/ w
Murs extérieur en bois 6.465
Murs intérieur en bois 5.569
Portes en bois 0.361
Portes doublées (bois + verre) 4.343
Plancher intermédiaire 7.270

Plancher bas 4.531


Fenêtres vitrées 0.172
Toiture terrasse 7.054

2019/2020
107
NB : plus la résistance thermique du matériau est élevée plus il est un bon isolant
thermique.

III.4.6. Hypothèses de calcul du bilan thermique

Effectuer le bilan thermique d’une maison consiste à calculer ses « déperditions » c’est-à-


dire la puissance calorifique perdue a la température extérieure de base. Pour ce
calcule, on se place dans des conditions défavorables sans tenir compte des apports

éventuels (solaire, occupants…). Par contre, ces derniers paramètres seront utilisés pour
déterminer plus tard la consommation annuelle de chauffage de la maison.

Nous déterminerons dans cette partie des charges externes dues à l’ensoleillement et
aux déperditions des parois et des charges internes dues à tout dégagement de
chaleur venant de l’intérieur de la pièce évaluée.

Nous avons retenu les hypothèses suivantes qui conviennent aux conditions climatique de
la ville de Yaoundé pour les calculs du bilan thermique.

Tableau3.34: conditions initiales du bilan.

Hypothèses de calcul
Conditions extérieures Condition intérieures
Température 28°C Température 26°C
Humidité relative 72% Humidité 51.3%
relative
Mois Février
Heure à laquelle s’effectue le bilan 13h

 Apport de chaleur par transmission à travers les parois extérieures

Qstr  US 

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108
1
U 
 R  : Coefficient de transmission thermique de la paroi ou du vitrage

considérée en w / m C .
2

 S : surface de la paroi ou de la fenêtre considérée.

  : Différence de température entre les deux faces de la paroi considérée en (°C).

Tableau3.35: Différence de température entre les différentes faces des parois [14]

Types de parois  (C )

Murs extérieurs ensoleillés  e  i


Murs en contact avec les locaux  e  i  3C
non conditionnés
Plafond sous comble non ventilé e  i  12C
Plancher sur terre pleine 20C  i
Mur en contact avec la cuisine e  i  18C

 Apport de chaleur par rayonnement solaire à travers les parois

QsRm   FSRm  

  : Coefficient d’absorption de la paroi recevant le rayonnement


 F : Facteur de rayonnement solaire

 S : Surface de la paroi


Rm : Rayonnement solaire absorbe sur la surface de la paroi

Le coefficient d’absorption dépend de la couleur et de la nature du mur ; et le facteur de


rayonnement indique la part de la chaleur absorbée par la surface et transmise à travers le

2019/2020
109
mur du local. La valeur du rayonnement solaire dépend de l’orientation du mur et l’heure
pour laquelle le calcul est effectué.

Tableau3.36: Coefficient d’absorption des parois [14].

Couleur et nature de la surface 


Surface très Pierre blanche, surface blanche, claire ou crème, ciment 0.4
claires très clair
Surface foncées Fibrociment, bois non peint, pierre brune, brique rouge… 0.7
Verres (fenêtres Vitrage simple 0.86
ou lanterneaux)
Tableau3.37: facteur de rayonnement solaire des parois [14].

U : coefficient de transmission thermique F : Coefficient du rayonnement


solaire
de la paroi considérée ( w / m C )
2

0 0
1 0.05
2 0.1

3 0.15

4 0.20

 Apport de chaleur par rayonnement solaire sur les vitrages

QsRV   gSRV

  : Coefficient d’absorption du vitrage

2019/2020
110
 g : Facteur de réduction, fonction du mode de protection de la fenêtre
contre le rayonnement solaire
 S : Surface vitrée


R v : Intensité du rayonnement solaire sur les vitrages

Tableau 3.38: Facteur de réduction pour fenêtres protégées [14]

Fenêtre protégées couleur g


Stores intérieurs entièrement baissés Aluminium 0.45
Stores intérieurs à moitié baissés blanc 0.63
 Apport de chaleur par renouvellement d’air et infiltration

 Gains sensibles :
Qsr  0.33* qv ( e  i )

 Gains latentes :
Qsr  0.84* qv (w e  wi )  ; Avec :


q v : Débit d’air extérieur de renouvellement ; égal à un volume de la pièce. Car la
ventilation est naturelle ;


 e : Température extérieure ;


i : Température intérieure ;


we : Teneur en eau de l’air extérieur ;


wi : Teneur en eau de l’air intérieur.
 Apport de chaleur par les occupants
Qs ,occup  n * Cs , occup
 Gains sensible :
QL,occup  n * CL , occup
 Gains latente : Avec : n : nombre d’occupant


Cs , occup  : Chaleur sensible des occupants


CL , occup  : Chaleur latente des occupant

2019/2020
111
On devra minorer les valeurs de :

 -20% pour les femmes ;


 -20% à -40% pour les enfants ;
 -10% pour un groupe mixte.
 Apport de chaleur par éclairage

L’éclairage constitue une source de chaleur sensible et dépend du type de lampe et


l’usage de la pièce considérée.

 Lampe fluorescente
Qsec l  1.25 P

QL,ecl  P
 Lampe à incandescence Avec P : la puissance de la lampe
 Apport de chaleur par les machines et appareillages
Il existe des appareils qui sont source sont de chaleur sensible et d’autres qui sont
en plus source de chaleur latente.
 Charge thermique totale
Qs  Qs ,tr  Qs , Rm  Qs, Rv  Qs ,r  Qs ,oc  Qs ,ecl  Qs ,equip
- Chaleur sensible totale :
QL  QL,r  QL,oc  QL,equip
- Chaleur latente totale :

- Chaleur totale :
QT  QS  QL

III.4.7. Orientation vis-à-vis du soleil et de la direction vent

La détermination de l’intensité du rayonnement solaire sur les murs et les vitrages est
fonction de l’orientation de la façade prise en compte, compte-tenu des points cardinaux.

Tableau III.39: Intensité du rayonnement solaire sur les murs (m) et les vitrages (v) [14].

heur N S E O N-E N-O S-E S-O


e m v m v m v m v m v m v m v m v
12h 27 23 35 30 27 234 27 23 33 28 33 28 27 23 272 234

2019/2020
112
2 4 9 9 2 2 4 3 7 3 7 2 4
13h 25 22 35 30 25 220 33 28 26 23 38 32 25 22 256 220
6 0 2 3 6 5 8 8 1 0 6 6 0
14h 21 18 29 24 21 186 33 28 21 18 35 30 21 18 249 214
6 6 0 9 6 5 8 6 6 2 3 6 6

Les apports de chaleur sont maximaux à 12h sur les parois Nord, à 13h sur les parois Sud
et à 14h sur les parois Ouest et EST. Toutefois, la surface N-O et S-O étant la plus grande
et compte de l’heure d’occupation dans les locaux, nous choisissons d’effectuer ce bilan à
13heures pour l’appartement 1 de l’immeuble.

Tableau III.40: Orientation des parois des locaux vis-à-vis des points cardinaux.

Niveau Pièces Surfaces m2 Orientation


des parois

Chambre1 22.5 N-O


Chambre 2 23.4 N-O
Séjour 15.75 S-O
Toilette 5 S-O
1 et 2

RDC Cuisine 7.35 S-O


Escalier 21.165 S-O
Salle à 23.1 S-O
manger
APPARTEMENT 2
Chambre 1 22.5 N-E
Chambre 2 23.4 N-E
Toilette 5 S-E
RDC
1et 2
Séjour 15.75 S-E
Salle à 23.1 S-E

2019/2020
113
manger
cuisine 7.35 S-E

III.4.8. Heures de pointe d’usage des différentes pièces

Le but ici est de déterminer les périodes d’usage de chacune des pièces pour lesquelles le
bilan sera fait.

Tableau III.41: Heures d’usage maximal des locaux

Niveau Pièces Heures d’usage


Chambre 1 22h-7h
Chambre 2 22h-7h

RDC Cuisine 7h-15h


Séjour 17h-00h
Salle à manger 18h-21h

III.4.9. Calcul des apports calorifiques du bâtiment à ossature bois

Tableau III.42: Coefficient de transmission thermique et intensité de rayonnement des parois.

Orientations des Surfaces U ( w / m 2 .K ) Intensité du rayonnement


parois (m2) solaire
Murs S-O 7.813 0.154 380
Murs Ouest 9.719 0.154 335
Mur Nord 9.80 0.179 256
Mur Ouest 3.651 0.179 335
Mur Nord 2.685 0.179 256
Mur Est 9.451 0.179 256
Mur Sud 4.322 0.154 352

2019/2020
114
Vitrage Sud 2.64 5.813 303
Vitrage Ouest 1.32 5.813 288
Porte Est 2.94 2.770 /
Porte Sud 2.94 2.770 /

 Calcul de la charge due à la transmission à travers les parois

Tableau III.43: Apport de chaleur par transmission à travers les parois (bâtiment en bois).

Apport de chaleur par transmission à travers les parois (bâtiment en bois)

Orientations Surfaces en m2  (C ) QStr en (W)


U ( w / m 2 .K )
Mur Sud-Ouest 7.813 0.154 28-26 2.406
Mur Ouest 9.719 0.154 28-26 2.993
Mur Nord 9.80 0.179 28-26-3 -1.7542
Mur Ouest 3.65 0.179 28-26-3 -0.6533
Mur Nord 2.685 0.179 28-26-3 -0.480
Mur Est 9.451 0.179 28-26+18 33.834
Mur Sud 4.322 0.154 28-26+18 13.31
Vitrage Sud 2.64 5.813 28-26 27.366
Vitrage Ouest 1.32 5.813 28-26 13.683
Porte Est 2.94 2.770 28-26 16.287
Porte Sud 2.94 2.770 28-26+18 162.87

QStr 270.868
(W)
total

 Calcul de la chaleur due au rayonnement solaire à travers les parois (murs et


vitrage).

2019/2020
115
Tableau III.44: Apport de chaleur par rayonnement à travers les parois (bâtiment en bois).

Apport de chaleur par rayonnement à travers les parois (bâtiment en bois)


Orientations Surfaces α F Rm(W/m2) QSR en (w)
en m2
Mur Sud- 7.813 0.7 0.037 380 76.895
Ouest
Mur Ouest 9.80 0.7 0.037 335 88.029
Mur Nord 9.80 0.4 0.039 256 37.130
Mur Ouest 3.651 0.4 0.039 335 18.101
Mur Nord 2.685 0.4 0.039 335 14.031

Mur Est 9.451 0.4 0.039 256 37.743


Mur Sud 4.322 0.4 0.037 352 22.515
Vitrage Sud 2.64 0.86 0.63 303 433.396
Vitrage Ouest 1.32 0.86 0.63 288 205.970
QSR,total 930.809

 Apport de chaleur par renouvellement d’air et infiltration

- Gains sensible :
QSr  0.33*q v (e  i )

- Gains latente :
QLr  0.84*q v (w e  wi )

Avec :
w e  19.10 à  e  28C et H r  72%

w i  10.5 à i  26C et H r  51.3%

-
QSr  0.33*104.312(28  26)

QSr  68.846W

-
QLr  0.84*104.312(19.10  10.5)

QLr  753.549W
 Apport de chaleur par les occupants

2019/2020
116
Il est fonction de la température ambiance, de l’activité et de l’application.

Pour une température de 26°C, pour un travail léger dans un appartement on :

CS ,oc  63W CL,oc  59W


- ,
Qs ,occup  5*63*(1  0.1) Qs ,occup  283.5W
- Gains sensible :  ;
QL,occup  5*59*(1  0.1) QL,occup  265.5W
- Gains latente :  ;
 Apport de chaleur par l’éclairage :
On utilisera les tubes fluorescents

Qsecl  1.25*8*38.85
Qsec l  388.5W
 Apport de chaleur par les équipements

Tableau III.45:Apport de chaleur par les équipements

Apport de chaleur par les équipements


équipements Charge Charge
sensible(W) latente(W)
Ordinateur 250 0
Cafetière 188 75
Téléviseur 175 0
Chaude-pains 319 29
Frigo-congélateur 500 0
Machine à laver 1450 1550
Cuisinière a four 250 250
Fer à repasser 230 270
Séchoir cheveux 175 75
Chauffe-eau 23.2 5.8
Total 3161W 2278W

 Calcul de la chaleur sensible totale :


QS  5103.873W

 Calcul de la chaleur latente totale :


QL  3297.049W

2019/2020
117
Bilan thermique total du local en matériau bois est de :
QT  8400.922W

III.4.10. Effectuons le bilan énergétique dans les chambres

 Calcul des apports calorifiques


- Cas de la chambre 1

Tableau III.46:coefficient de transmission thermique et intensité du rayonnement solaire.

Orientation Surface en m2 U ( w / m 2 .K ) Intensité du


des parois rayonnement solaire
Vitrage 1.32 5.813 288
Ouest
Mur Ouest 8.8605 0.154 335

Mur Nord 13.425 0.154 256


Mur Est 12.082 0.179 256
Mur Sud 8.592 0.179 352
Pote Sud 2.94 2.770 /

2019/2020
118
 Calcul de la chaleur due à transmission à travers les parois
orientations Operations QStr en (W)

Vitrage Ouest 1.32 *5.813* (28  26) 15.346


Mur Ouest 8.8605*0.154* (28  26) 2.729
Mur Nord 13.425*0.154*(28  26) 4.134
Mur Est 12.082*0.179 *(28  26  3) -2.162
Mur Sud 8.592 * 0.179* (28  26  3) -1.537
Porte en bois 2.94* 2.770* (28  26  3) -8.143
Total Qstr = 10.367W

 Calcul de la chaleur due au rayonnement solaire

Orientations Operations QS , Rm QS , Rv
en en (W)
(W)
Vitrage Ouest 0.86*0.63*1.32*288 0 205.970
Mur Ouest 0.7*0.037 *8.8605*335 76.878 0
Mur Nord 13.425*0.7 *0.037* 256 89.013 0
Mur Est 12.082*0.4*0.039*256 48.250 0
Mur Sud 8.592*0.4*0.039*352 47.180 0
Total 1 76.878  89.013  47.180  48.250 261.321 /
Total 2 / / 205.970

TOTAL 261.321+205.970 467.291 w

2019/2020
119
 Apport de chaleur par renouvellement d’air
QS ,r  0.33*22.5*2.685(28  26)
- Gains sensible :
QS ,r  39.872W

QL,r  0.84*22.5*2.685*(19.10  10.5)


- Gains latente :
QL,r  436.4199W
- Apport de chaleur par les occupants
Qs,occ  3*63*(1  0.1) QS ,occ  170.1W
- Gains sensible :
QL,occ  3*59*(1  0.1) QL,occ  159.3W
- Gains latente :
 Apport de chaleur par l’éclairage
QS ,ecl  1.25*8*22.5

QS ,ecl  225W
 Apport de chaleur par les équipements
QS ,equi  250W QL,equi  0W
 Ordinateur :  ,

QS  250W

 Chaleur totale :
QT  2030.519W

Le bilan énergétique la chambre 1 est :


QT  2030.519W
 Calcul des apports calorifiques
- Cas de la chambre 2

Tableau III.47:Coefficient de transmission thermique et intensité de rayonnement des parois.

Orientation des Surfaces en m2 U ( w / m 2 .K ) Intensité du


parois rayonnement solaire
Vitrage Nord 1.32 5.813 220
Mur Ouest 12.082 0.179 335
Mur Nord 10.6 0.154 256
Mur Est 9.66 0.179 256
Mur Sud 4.967 0.179 352

2019/2020
120
Porte Sud 2.94 2.770 /
Porte Est 2.94 2.770 /

 Calcul de la chaleur due à la transmission à travers les parois

Orientation des parois Operations Qstr en (W)

Vitrage Ouest 1.32 *5.813* (28  26) 15.346


Mur Ouest 12.082*0.179 *(28  26  3) -2.162
Mur Nord 10.6* 0.154 * (28  26) 3.264
Mur Est 9.66*0.179*(28  26  3) -1.729
Mur Sud 4.967 * 0.179 *(28  26  3) -0.889

Porte en bois 2.94* 2.770*(28  26  3) -16.287

La charge due à la transmission à travers les parois est de :


Qstr  2.457W

 Calcul de la charge due au rayonnement solaire

Orientation des opérations Qs , Rm Qs , RV


en en W
parois
W
Vitrage Nord 0.86*0.63*1.32* 220 0 157.338
Mur Ouest 0.4*12.082*0.039*335 63.140 0
Mur Nord 0.7 *10.6*0.037 *256 70.282 0
Mur Est 9.66*0.4*0.039* 256 38.578 0
Mur Sud 4.967 *0.4*0.039*352 20.980 0
Total 1 / / 157.338
Total 2 / 192.98 /

Qs , RV
la charge due au rayonnement solaire est de : = 350.318W

 Apport de chaleur par renouvellement d’air

2019/2020
121
QS ,r  0.33*4.5*5.20*2.685*(28  26)
 Gains sensible :
QS ,r  41.467W

QL,r  0.84*4.5*5.20* 2.685*(19.10  10.5)


- Gains latente :
QL,r  169.0416W
 Apport de chaleur par les occupants
QS ,occ  2*63*(1  0.1) QS ,occ  113.4W
- Gains sensible :
QL,occ  2*59*(1  0.1) QL,occ  106.2W
- Gains latente :
- Apport par l’éclairage

QS ,ecl  1.25*8*23.4 QS ,ecl  234W


AN :  ;

- Apport de chaleur par les équipements


QS ,equi  250W
 Ordinateur :
QS ,equi  175W
 Téléviseur :
QS ,equi  230W
 Fer à repasser :
QL,equi  270W
 Chaleur totale

QT  1936.961W

Le bilan énergétique la chambre 2 est :


QT  1936.961W

Récapitulatif des charges thermiques à vaincre dans chaque pièce du Rez-De-Chaussée du


bâtiment à ossature bois.

Tableau III.48: charges thermiques à vaincre dans chaque pièce du Rez-De-Chaussée du bâtiment à ossature bois.

Pièces Charge Charge Charge


sensible(W) latente(W) totale(W)

2019/2020
122
Salle à
manger et 5103.873 3297.049 8400.049
séjour
Chambre 1 1435 595.519 2030.519
Chambre 2 1391.72 545.41 1936.961

III.5. Calcul des apports calorifiques du bâtiment en matériaux


standard (parpaing)

 Calcul des résistances thermiques des locaux


 Résistances thermique des parois extérieures
 Chape carrelage : e = 1cm ; λ = 1.15w/m.k
 Murs extérieur en parpaing : e = 20cm ; λ = 0.67w/m.k
 Enduit de mortier : e = 1cm ; λ = 1.15w/m.k
 Enduit de plâtre : e = 1cm ; λ = 0.35w/m.k

5
ei
Rthter  Ri  Re  
i 1 i S Rth = 0.524 m2k/W

- Résistances thermique des parois intérieures


- Murs extérieur en parpaing : e = 20cm ; λ = 0.67w/m.k
- Enduit de mortier intérieur : e = 1cm ; λ = 1.15w/m.k
- Enduit de plâtre : e = 1cm ; λ = 0.58w/m.k
- Enduit de mortier extérieur : e = 1cm ; λ = 1.15w/m.k

5
ei
Rthter  Ri  Re  
i 1 i S Rth = 0.492 m2k/W

 Résistances thermique des portes en bois

Paroi de bois : e = 3.20cm ; λ = 0.23w/m.k

2019/2020
123
ei
Rth;f  Ri  Re 
hi = 9 w/mk ; he = 9 w/mk  i S

Rth = 0.361 m2k/W

 Résistances thermique des planchers a corps creux


- Chape carrelage : e = 1cm ; λ = 1.15w/m.k
- Enduit de mortier : e = 1cm ; λ = 1.15w/m.k
- Dalle de compression : e = 4cm ; λ = 1.15w/m.k
- Enduit intérieur au ciment : e = 1cm ; λ = 1.15w/m.k
- Enduit de plâtre : e = 1cm ; λ = 0.58w/m.k

hi = 5.9 w/mk ; he = 5.9 w/mk 

5
ei
Rthter  Ri  Re  
i 1 i S Rth = 0.661 m2k/W

 Résistance thermique plancher bas


- Chape carrelage : e = 1cm ; λ = 1.15w/m.k
- Béton plein : e = 4cm ; λ = 1.75w/m.k

ei
Rth;f  Ri  Re 
i S Rth = 0.215 m2k/W

 Récapitulatif des résistances thermiques des différentes parois

Tableau III.49: résistances thermiques des différentes parois

parois 2
Résistance thermiques m k/ w
Murs extérieur 0.524
Murs intérieur 0.492
Portes en bois 0.361
Portes doublées 4.343
(bois + verre)
Plancher 0.661
intermédiaire
Plancher bas 0.215

2019/2020
124
Fenêtres vitrées 0.172
Tableau III.50: Coefficient de transmission thermique et intensité de rayonnement des parois.

Orientations des Surfaces U ( w / m2 .K ) Intensité du rayonnement


parois (m2) solaire
Murs S-O 7.813 1.908 380
Murs Ouest 9.719 1.908 335
Mur Nord 9.80 2.032 256
Mur Ouest 3.651 2.032 335
Mur Nord 2.685 2.032 256
Mur Est 9.451 2.032 256

Mur Sud 4.322 1.908 352


Vitrage Sud 2.64 5.813 303
Vitrage Ouest 1.32 5.813 288
Porte Est 2.94 2.770 /
Porte Sud 2.94 2.770 /

 Calcul de la charge due à la transmission à travers les parois

Tableau III.51: Apport de chaleur par transmission à travers les parois (bâtiment en aggloméré).

Apport de chaleur par transmission à travers les parois (bâtiment en aggloméré)


Orientations Surfaces en m2  (C ) QStr en (W)
U ( w / m2 .K )
Mur Sud-Ouest 7.813 1.908 28-26 29.814
Mur Ouest 9.719 1.908 28-26 37.087
Mur Nord 9.80 2.032 28-26-3 -19.913
Mur Ouest 3.65 2.032 28-26-3 -7.416
Mur Nord 2.685 2.032 28-26-3 -5.457
Mur Est 9.451 2.032 28-26+18 384.088

2019/2020
125
Mur Sud 4.322 1.908 28-26+18 164.927
Vitrage Sud 2.64 5.813 28-26 27.366
Vitrage Ouest 1.32 5.813 28-26 13.683
Porte Est 2.94 2.770 28-26 16.287
Porte Sud 2.94 2.770 28-26+18 162.87

La charge due à la transmission à travers les parois est de :


QStr = 803.336W.
total

 Calcul de la charge due au rayonnement solaire à travers les parois (murs et


vitrage).

Tableau III.52: Apport de chaleur par rayonnement à travers les parois (bâtiment en parpaing).

Apport de chaleur par rayonnement à travers les parois (bâtiment en parpaing)


Orientations Surfaces en α F Rm(W/m2) QSR en (w)
m2
Mur Sud- 7.813 0.7 0.1 380 207.825
Ouest
Mur Ouest 9.80 0.7 0.1 335 229.81
Mur Nord 9.80 0.4 0.101 256 101.355
Mur Ouest 3.651 0.4 0.101 335 49.412
Mur Nord 2.685 0.4 0.101 335 36.338
Mur Est 9.451 0.4 0.101 256 97.746
Mur Sud 4.322 0.4 0.1 352 60.853
Vitrage Sud 2.64 0.86 0.63 303 433.396
Vitrage Ouest 1.32 0.86 0.63 288 205.970
La charge due au rayonnement solaire à travers les parois est de : QSR,total = 1422.705W

2019/2020
126
 Apport de chaleur par renouvellement d’air et infiltration

- Gains sensible :
QSr  0.33*q v ( e  i )

- Gains latente :
QLr  0.84*q v (w e  wi )

Avec :
w e  19.10 à  e  28C et H r  72%

w i  10.5 à i  26C et H r  51.3%

AN :
QSr  0.33*104.312(28  26) QSr  68.846W

AN :
QLr  0.84*104.312(19.10  10.5) QLr  753.549W

 Apport de chaleur par les occupants

Il est fonction de la température ambiance, de l’activité et de l’application.

Pour une température de 26°C, pour un travail léger dans un appartement on :

CS ,oc  63W CL,oc  59W


- ,
Qs ,occup  5*63*(1  0.1)
- Gains sensible :

Qs ,occup  283.5W

QL,occup  5*59*(1  0.1)


- Gains latente :
QL,occup  265.5W
 Apport de chaleur par l’éclairage :
On utilisera les tubes fluorescents

Qsec l  1.25*8*38.85
Qsec l  388.5W
 Apport de chaleur par les équipements

2019/2020
127
Tableau III.53: Apport de chaleur par les équipements.

Apport de chaleur par les équipements


équipements Charge sensible(W) Charge latente(W)
Ordinateur 250 0
Cafetière 188 75
Téléviseur 175 0
Chaude-pains 319 29
Frigo-congélateur 500 0
Machine à laver 1450 1550

Cuisinière a four 250 250


Fer à repasser 230 270
Séchoir cheveux 175 75
Chauffe-eau 23.2 5.8
Total 3161W 2278W

 Calcul de la chaleur sensible totale

QS = 6127.887W

 Calcul de la chaleur latente totale

QL  3297.049W

 Bilan thermique total


QT = 6127.887 + 3297.049
Bilan thermique total du local en matériau standard est de : QT = 9424.929 W

III.6. Résultats et discussions

III.6.1. Bilan évalué par les différents matériaux

Nous constatons dans l’étude que le bilan thermique du bâtiment en bois est
inférieur au bilan thermique du bâtiment en matériau standard (parpaing). Ceci explique

2019/2020
128
que l’inertie thermique est d’une grande importance quand il s’agit du confort thermique et
des réductions de charge de climatisation. On remarque que la résistance thermique du
local en bois est élevée que celui du parpaing. Ce qui signifie que, le front de chaleur met
plus de temps pour traverser l’épaisseur du bois, et donc le temps entre le moment ou la
chaleur parvient sur une face du mur et le moment où elle atteint l’autre face est important.

2019/2020
129
CONCLUSION

Le travail qui nous a été confier portait sur ˂˂ l’étude thermique d’un immeuble de
type R+2 à usage d’habitation en matériaux bois >> pour le mener à bien, nous avons
tout d’abord contextualisé notre sujet par une présentation du comportement
thermomécaniques du bois, des techniques de construction bois et de leur évolution.
Ensuite nous avons conçu un bâtiment de type R+2 donc la stabilité et la résistance ont été
vérifié. Ce bâtiment par la suite nous a permis d’appliquer notre bilan thermique et
d’effectuer une comparaison vis-à-vis d’un bâtiment en matériaux courant.
A l’issue de ce travail, il en ressort que la construction bois est bel et bien un atout pour
assurer le confort thermique dans le bâtiment et le rendre moins énergivore. De plus celle-
ci s avéré être un système constructif idéal sur d’autres aspect : le gain de temps dans la
mise en œuvre, la légèreté du système et l’utilisation d’une matière première local.
Cependant malgré la présence en abondance de la matière première, les pièces et dérivés
du bois pour l’usage dans la construction reste difficilement accessibles sur le marché
local. Les entreprises du secteur ont une politique commerciale principalement tourné vers
l’exportation. On pourrait donc se poser la question suivante : la filière bois au Cameroun
est-elle prête à faire face à une vulgarisation de ce système constructif ?

2019/2020
130
REFERENCES

[1] Cours construction bois, Dr Ing AMBA Jean Chills.

[2] Guide de la construction en bois au Cameroun, prise en compte des normes 2015-MINEPAT.
[3] Essentiels du bois performances thermique et économie d’énergie (Publication conjointe du
CNDB France et du FIF Suédois).

[4] Bois systèmes constructifs, presses polytechnique et Université Romandes de Josef Kolb.

[5] SISMOB

[6] SIGIF (Système Intégré de Gestion de l’Information Financière).

[7] Technologies de construction bois, stage de formation bois.

[8] BOUVENOT, A. « TRANSFERTS DE CHALEUR », édition 2010.

[9] CLONED, J « Guide MAGHREBIN des matériaux isolants thermiques pour le bâtiment »,
édition 2010.

[10] HADDAD ABDELKRIM, « TRANSFERTSTHERMIQUES », ALGER 2001.

[11] CHAHWANE, LAYAL, 2011. Valorisation de l’inertie thermique pour la performance


énergétique des bâtiments [en ligne] thèse de doctorat. Génie civil et sciences de l’habitat.
Grenoble. Université de Grenoble.

[12] JDIDI, M.ET BENJEDDOU, O. la thermique du bâtiment du confort thermique au choix


des équipements de chauffage et de climatisation.5 rue la romiguiere ,75005 paris : dunod,
2016.isbn 978_2_10_074481_7.

[13] J. Classens, Y. Coulibaly, T. Djiako, M. Gnamke, A. Kanmogne, A. Kemajou, Mamadou J.


Koné, A. Ndiaye, M. Sako Koita, and S. Dimitris, efficacité énergétique de la climatisation en
région tropicale, tome 1. Conception des nouveaux bâtiments, vol. 186, 7,8,14–15 vols.

[14] cours de transfert thermique, Mr ENGOLA

[15] Station météo de la ville de Yaoundé (station FKYS)

2019/2020 A
BIBLIOGRAPHIE

Guides techniques

˗ O. GAGLIARDINI, Université Grenoble Alpes 2018/2019. Construction Bois selon


l’eurocode 5.
˗ J.M FRANSSEN, Université de Liège 2007-2008. Construction en Bois
˗ S.Multon, 2012. Béton Armé Eurocode 2
˗ Yves Benoit, Bernard Legrand, Vincent Tastet, 2008. Calcul des structures en bois
˗ Pierre Latteur, Septembre 2017. LGCI2043 : Structures en bois
˗ J.L Valentin, L’ossature bois, mode d’emploi.

Notes de cours

˗ D r J.C Amba, Cours de construction bois, non publié


˗ D r A. Abanda , Cours de calcul au feu, non publié
˗ R.Ndjoya, Cours de Béton armé, non publié
˗ Engola, Cours de Transfert thermique

Normes et décret

˗ NF DTU 31.2 : Bâtiment à Ossature bois


˗ NF EN 335-1 : Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois – Définition des
classes d’emploi : partie 1 : généralités
˗ NF EN 1995-1-2 : Conception et calcul des structures en bois, Partie 1-2 :
généralités-calcul des structures au feu.
˗ Euro code 5

Thèses et mémoires

˗ François Ntolla, Comparaison structurelle bois-béton : application aux bâtiments


d’habitation

2019/2020 B
ANNEXES

2019/2020 C
Annexe 1 : Tableaux

Tableau de durée de chargement

Classe de durée Durée Exemples

Permanent P Plus de 10ans Poids propre


Long terme LT 6 mois- 10 ans Stockage, équipements fixes

Moyen MT 1 semaine à 6 mois Charges d’exploitation


terme
Court terme CT Moins d’un, mois Neige, vent
semaine
Instantané I Action accidentelle

Facteurs Kmod et Kdef

Kmod Kdef

Matériau Classe de service Classe de service


Classe de durée de 1 2 3 1 2 3
Bois massif et lamellé collé
charge
Permanente 0,60 0,60 0,50 0,60 0,80 2,00
Long terme 0,70 0,70 0,55 0,50 0,50 1,50
Moyen terme 0,80 0,80 0,65 0,25 0,25 0,75
Court terme 0,90 0,90 0,70 0,00 0,00 0,3
Instantanée 1,10 1,10 0,90 - - -
Classe de résistance des bois feuillus
Module de glissement Kser
Valeurs de Kfi

2019/2020

G
2019/2020

H
ETUDE THERMIQUE D’UN IMMEUBLE TYPE R+2 A USAGE
D’HABITATION EN MATERIAUX BOIS DANS LA VILLE DE YAOUNDÉ

Baguettes Revête-
et Menuiserie Menuiserie Ossature
Nom pilote
Bardeaux Charpente Coffrage Construction Escaliers Lambris extérieure intérieure bois Parquets Platelage Poteaux -ment
moulures
extérieur
Azobé . . X . X X . . X X X X
Bété X X X . . . X X X X . .
Bilinga . . X . X . X X X X X X X
Bubinga . . X . X X X X X X . .
Dibétou . . . . . . X . X . . .
Difou . X X . X X X X X X . X
Doussié . X X . X X . X X X X . .
Ebène d'Afrique . . . . . . . . . . . .
Eyong . . . . . . X . X X . .
Eyoum X X X X X X X X X

Framiré X . X . . X X X X X . .
Fromager X . . . . . . . X . . .
Ilomba X . . . . . X . X . . .
Iroko . . X . X X X X X X . .
Moabi . . X . . X X X X X X .
Movingui . X . . . X X X X X X . . X

Padouk d'Afrique . . . . . X . X X X . .
ETUDE THERMIQUE D’UN IMMEUBLE TYPE R+2 A USAGE
D’HABITATION EN MATERIAUX BOIS DANS LA VILLE DE YAOUNDÉ

Sapelli . . . . . X X X X X . .
Sipo X . X . . X X X X . . .
Tali . . X . X . . X . X X X
Tola X X X . . . X X X X . . . X

Wengé . . . . . X . X X X . .
Zingana . . . . . . X . . X . . .
ETUDE THERMIQUE D’UN IMMEUBLE TYPE R+2 A USAGE
D’HABITATION EN MATERIAUX BOIS DANS LA VILLE DE
YAOUNDÉ

Annexe 2 : Calcul au vent

Evaluation de la charge de vent


Il s’agit ici principalement des charges résultantes du vent. Il existe plusieurs règlements
régissant le calcul au vent a l’instar de l’euro code NV65…nous utiliserons ici l’euro code
1. Cette partie nous permettra de déterminer l’effort du vent agissant sur notre bâtiment
ainsi que le comportement de la structure vis -à -vis de cette charge.
Effet statique du vent

Hypothèses :

˗ Bâtiment situé dans la ville de Yaoundé, région du centre-Cameroun.


˗ Hauteur totale du bâtiment : Ht = 10m.
 Z O  0.3m

 Z min  5m
 K  0.29
˗ Catégorie de terrain III :  r

Vb,0  22m / s
˗ Zone III de vent
longueur  25.45m

l arg eur  13.75m
emprise  350m 2
˗ Dimensions du bâtiment : 

Vitesse de référence

Vref
Elle représente la vitesse du vent sur 10min a 10m environ au-dessus du sol, on note
en Km/h. d’après le service météorologique de l’aéroport de Yaoundé la vitesse de

Vref  22m / s
référence dans la zone est ce qui correspond à la zone III dans la
classification Euro codes Afrique.

Pression de référence

La pression de référence de base est donnée par :


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D’HABITATION EN MATERIAUX BOIS DANS LA VILLE DE
YAOUNDÉ

1 1
qb  Vref2 qb   1.225(22) 2
2 AN : 2

qb  296.45 N / m 2  0.29645KN / m 2

q p ( ze )
Détermination de la pression du vent en vitesse de pointe

Vm ( z )  Cr ( z )  C0 ( z )  Vb

1  z
q p ( ze )   1  I v ( z )  Vm2 Cr ( z )  K r ln( z )
2 Avec :  0

Vm ( z )  : vitesse moyenne du vent

cr ( z )  : Coefficient de rugosité

 Calcul de
cr ( z )

z Z min  Z  200m 
Cr ( z )  K r ln( )
z0 Pour 5  10  200m  
10
Cr ( z )  0.209 ln( )  0.732
0.3
Cr ( z )  0.732

 Calcul de
C0 ( z )

C0 ( z )  1 Zone normale ou site normal

 Calcul de
Vm ( z )

Vb  cdir  csea  Vb ,0
cdir  csea  1 
Vm ( z )  Vb  Cr ( z) Car Vb  Vb,0  22m / s
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D’HABITATION EN MATERIAUX BOIS DANS LA VILLE DE
YAOUNDÉ

AN :
Vm ( z )  0.732  22  16.104m / s Vm ( z )  16.104m / s

 Calcul de l’intensité de turbulence


Iv ( z)

 Kl
 I v ( z )  z
; si, zmin  z  200m
C0 ( z ) ln( ) Kl
 z0 Iv ( z) 
 z
C0 ( z ) ln( )
 I v ( z )  I v ( zmin );si, z  zmin z0
Or 5  10  200m 

4
Avec
K l  1  2.10 (log10 ( z 0 )  3) 6
 : coefficient de turbulence en site d’orographie plan.

K l  1  2.10 4 (log10 (0.3)  3) 6  0.953

AN : K l  0.953

0.953
Iv ( z)   0.271
10
D’où
ln( )
0.3 I v ( z )  0.271

1
q p ( ze )   1  7  0.271 1.225  (16.105) 2 qb ( ze )  460.231N / m2
Soit : AN : 2

Coefficient de pression interne

Notre ouvrage est considéré comme fermé au vu du rapport surface des ouvertures par
rapport à la surface du bâtiment, de plus la distribution des ouvertures est homogène. Nous
prendrons donc :

Cpi  0.25

 Récapitulatifs des coefficients de pressions


 Sur le long pan
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D’HABITATION EN MATERIAUX BOIS DANS LA VILLE DE
YAOUNDÉ

 D  25.45m

b  13.75m
h  10m
  e  min(b; 2 h) Soit e  min(25.45; 20) D’où
e  20m

Alors, d  e

Vue en élévations

˗ Calcul des surfaces

e 20  10
S A  (  h) SA  S A  40m 2
5  ; AN : 5 soit  40m 2 10 m2 d’où

Cpe  Cpe10  1

e 20
S B  (d  ) h S B  (13.75  ) 10 S  97.5m 2
5  ; AN : 5 soit B  97.5m 2 10m 2 d’où
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D’HABITATION EN MATERIAUX BOIS DANS LA VILLE DE
YAOUNDÉ

Cpe  Cpe10  0.8

 Pignon façade verticale

d  25.45m

b  13.75m  e  min(b; 2h)  ; soit e  min(13.75; 20)

e  13.75m

Alors, d  e

Vue en élévations

˗ Calcul des surfaces

e 13.75 10
S A  (  h) SA  ( ) S A  27.5m 2 or
5 AN : 5 soit 27.5m 2 10m 2

 Cpe  Cpe10  1.0

4e 4  13.75  10
SB  h SB  S  110 m 2
2 2
5 AN : 5 soit B or 110m 10m

 Cpe  Cpe10  0.8

SC  (d  e) h AN : SC  (25.45  13.75) 10 soit SC  117m2 or 117m2 10m2


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D’HABITATION EN MATERIAUX BOIS DANS LA VILLE DE
YAOUNDÉ

 Cpe  Cpe10  0.5

 La toiture de notre bâtiment est une toiture terrasse donc la pente est de 3%

d  13.75m

b  25.45m
h  10m
  e  min(b; 2 h)  ; e  min(25.45; 20) D’où

e  20m

 Sur long pan

Calcul des surfaces

e e 20 20 hp
SF  (  )
4 10  ; AN :
SF  (  )
4 10 soit
S F  10m or h  0.052
2

 Cpe  Cpe10  1.4

e e 20 20
SG  (b  )  SG  (25.45  )  SG  30.9m 2
2 10  ; AN : 2 10 soit  30.9m 2 10m 2

 Cpe  Cpe10  0.9

e e 20 20
SH  b  (  ) SH  (  )  25.45 S H  203.36m2
2 10  ; AN : 2 10 soit
 203.36m2 10m 2

 Cpe  Cpe10  0.7

e 20
S I  b  (d  ) S I  25.45  (13.75  ) S I  95.375m 2
2  ; AN : 2 soit  95.375m 2 10m 2
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 Cpe  Cpe10  0.2

 Sur pignon

d  25.45m

b  13.75m  e  min(b : 2h)  min(13.75; 20)
h  10m

 e  13.75m

˗ Calcul des surfaces

e e 13.75 13.75
SF  (  ) SF  (  ) S F  4.726m 2
4 10  ; AN : 4 10 soit  4.726m 2 10m 2

 Cpe  Cpe1  (Cpe10  Cpe1 ) log10 ( S F )

AN : Cpe  2  ( 1.4  2) log10 (4.726) Soit Cpe  1.595

e e 13.75 13.75
SG  (b  )  AN : SG  (13.75  ) SG  9.453m2  9.453m 2 10m 2
2 10  ; 2 10 soit

 Cpe  Cpe1  (Cpe10  Cpe1 ) log10 ( S G )

AN : Cpe  1.6  (0.9  1.6) log10 (9.453) Soit Cpe  1.12

e e 13.75 13.75
SH  b  (  ) SH  (  )  13.75 S H  75.625m2
2 10  : AN : 2 10 soit
 75.625m 2 10m 2  Cpe  Cpe10  0.7

e 13.75
S I  b  (d  ) S I  13.75  (25.45  ) S I  225.406m2
2  ; AN : 2 soit
 255.406m 2 10m 2  Cpe  Cpe10  0.2

 Récapitulatifs des coefficients de pressions


Vent sur long pan, sur les surfaces verticales
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zones A B
Cpi -0.25
Cpe -1 -0.8
Cpe  Cpi -0.75 -0.55
q p (Cpe  Cpi ) -345.173 -253.127

Vent sur pignon façade verticale

zones A B C
Cpi -0.25
Cpe -1 -0.8 -0.5
Cpe  Cpi -0.75 -0.55 -0.25
q p (Cpe  Cpi ) -345.173 -253.127 -115.057

Toiture long pan

Zones F G H I F
Cpi -0.25
Cpe -1.4 -0.9 -0.7 -0.2 0.2 -1.4
Cpe  Cpi -1.15 -0.65 -0.45 -0.45 -0.05 -1.15
q p (Cpe  Cpi ) -529.265 -299.150 -207.103 -207.103 -23.011 -529.265

Toiture sur pignon

Zone F G H I F
Cpi -0.25
Cpe -1.595 -1.12 -0.7 -0.2 0.2 -1.595
Cpe  Cpi -1.345 -0.87 -0.45 0.05 0.45 -1.345
q p (Cpe  Cpi ) -619.010 -400.400 -207.103 23.011 207.103 -616.010

Calcul de l’effort du vent W

Aref
 : est la surface de référence de chaque zone.

Zones d’influence sur le pignon :


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d  25.45m

b  13.75m  e  min(b : 2h)  min(13.75; 20)
h  10m

 e  13.75m

Le choix du coefficient de pressions extérieures Cpe se fait selon :

˗ L’angle de la pente de la toiture


˗ La surface de la zone exposée.

Le tableau ci-dessous, donne la valeur de l’effort du vent pour chaque zone.

qp Cpe Cpi Cpr


Aref W (N)
Zones (N/m²) (m²)

F -1.595 -1.345 4.726 -2925.444

460.231 -0,25
G -1,12 -0.87 9.453 -3784.990
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-
H -0,7 -0.45 75.625
15662.236

I -0,2 0.05 225.406 -5186.941

L’effort du vent à prendre en compte pour la descente de charge et dimensionnement est :

W = 15662.236N soit W =15.662KN


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Annexe 2 : Fiches techniques des essences choisis

GLOSSAIRE DE CONSTRUCTION EN BOIS

About Extrémité d’une pièce de bois, notamment d’un tenon coupé


à l’équerre.
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YAOUNDÉ

Aggloméré Matériau composé de fins copeaux de bois provenant de


rondins et de recyclage de produits connexes provenant de la
première transformation du bois, pressés et collés. Appelé
aussi panneau de particules.

Assemblage Procédé de liaison des pièces de bois entre elles par pénétration
et combinaison de section.
Aubier Région externe du bois correspondant aux couches les plus
récemment formées, de colorations souvent moins accusées,
plus ou moins distinctes suivant les essences et les comportant
encore des cellules vivantes.
Bardage 1. Revêtement extérieur de façade par élément(s)
minces(s) fixé(s) mécaniquement sur une ossature (en bois,
ardoise, métal...)

2. Eléments d’habillage d’une construction : rainurés, ils


s’em- boitent l’un dans l’autre comme du parquet

Bardage d’enduit Désigne un ouvrage constitué d’un enduit de parement


hydraulique monocouche ou bicouche, appliqué par projection
sur un treillis ou grillage d’armature associé à un pare mortier
agrafé sur un chevronnage de bois. Cette technique est utilisée
pour réaliser des enduits d’aspects traditionnels sur les maisons
à ossature bois.
Bardeau Elément en bois de petites dimensions utilisé comme matériau
de

Champignon lignivore Végétal cryptogamique, parasite du bois et des surfaces


exposées à l’humidité.
Colombage Système de construction de murs ou de cloisons en pans de bois

dont les vides sont remplis de maçonnerie.

Contreventement Pièce de bois ou panneau servant à assurer la stabilité d’un


ouvrage.
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Couverture Recouvrement étanche de la partie supérieure d’un édifice


Croix de Saint-André Assemblage de deux pièces de bois croisées pour assurer une

meilleure rigidité dans un ouvrage.


Déversement Déformation accidentelle d’un mur dont la partie supérieure
s’éloigne de l’aplomb.
Durabilité Ensemble de propriétés (chimiques, physiques, anatomiques)
naturelles ou artificielles, conférées par un procédé quelconque,
que possède un bois pour résister aux atteintes biologiques (in-
sectes, champignons).
Durabilité naturelle Durabilité que présente un bois, dans des conditions données, en

l’absence de tout traitement de préservation.

Duramen Bois parfait chez les essences ou il diffère des parties


externes (aubier) par ses propriétés et sa durabilité, la
différence étant plus ou moins accusée suivant les essences.
Embrèvement Entaille faite dans un assemblage à tenon et mortaise afin de le

renforcer
Faitage Ligne de crête du toit placée à l’intersection des pans de toiture.

Pièce de bois formant le sommet de la charpente d’un comble

(Panne faîtière). Elément de couverture de la panne faîtière

Humidité du bois Rapport exprimé en pourcentage entre la quantité d’eau


conte- nue dans une pièce de bois et le poids anhydre de ce
même bois généralement exprimée en pourcentage (%) de son
Ignifuge poids an- hydre.
Matériau traité de telle sorte que son inflammabilité est
diminuée, retardée ou supprimée.
Imputrescible Qui ne peut pourrir. Employé pour les bois considérés pour
résister plus de 20 ans, dans les conditions les plus
agressives (eau, eau de mer, mise en terre,...).
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YAOUNDÉ

Inertie thermique L’inertie thermique d’un logement peut être définie comme
la capacité qu’il offre de maintenir stable sa température
intérieure malgré les variations des températures extérieures
Isolant ou de l’ensoleillement.
Matériau destiné à la chaleur ou le froid, contre le bruit,
l’humidité etc...
Lamellé-collé Pièce de bois reconstituée par collage et aboutage de
planches étroites et fines.
Lisse basse ou (semelle) Elément de liaison entre les fondations et le plancher, ou,
entre le plancher et les murs.
Maison ossature bois Construction dont la structure porteuse est en bois ;
autrement dit, le toit est porté par des éléments horizontaux
ou verticaux en bois.
Mortaise Entaille pratiquée dans une pièce de bois pour y recevoir le
tenon d’une autre pièce afin de les assembler.

Ossature Ensemble des pièces de bois formant la structure porteuse


d’un mur.
Ossature Ensemble des montants et traverses de structure composant
un élément de mur. Il peut être aussi employé pour un
ensemble de solives et entretoises composant un plancher.
Panneau Famille d’éléments plans dérivés du bois comme les
panneaux de particules, les contreplaqués, les lattés, les
panneaux de fibres et les panneaux OSB.
Panneau dérivé du bois Panneau d’origine ligno-cellulosique (bois) comprenant les
pan- neaux de particules, les contreplaqués, les panneaux de
fibre, les panneaux lattés.
Panneau de particules Panneau composé de fins copeaux de bois provenant de
rondins et de recyclage de produits connexes provenant de
la première transformation du bois, pressés et collés.
Panneau OSB (Oriented De l’anglais. Panneau composé de longues lamelles de bois,
orientées et disposées en trois couches croisées, collées et
Strand Board)
pressées.

Parquet Planche de bois moulurée pour la confection de sol


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D’HABITATION EN MATERIAUX BOIS DANS LA VILLE DE
YAOUNDÉ

Portée Distance comprise entre deux points d’appui successifs


dans une construction.

Poteau Pièce verticale porteuse, en bois.

Poutre Nom donné à une pièce de bois massif, lamellé-collé,


composite ou LVL de forte section supportant d’autres
éléments de char- pente ou de plancher.
Solive Pièce de bois horizontale supportant le plancher et placée
sur des poutres, sablières, des saillies dans le mur.

Tasseau Sciage avivé de section carrée ou rectangulaire comprise


généralement entre 15 x 15 mm et 60 x 60 mm.

Tenon Extrémité d’une pièce de bois diminuée d’une partie de son


épaisseur, entrant dans la mortaise

Voile travaillant ou Ouvrage en plaque associé à une ossature.


contreventement

Volige Dans la construction, planche de bois mince (largeur varie


de 8 à 20cm et leur épaisseur de 8 à 27mm) utilisée comme
latte servant de support à différents types de couverture.

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