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COOPERATION CAMEROUN- BANQUE MONDIALE

COOPERATION CAMEROON – WORLD BANK

MASTER EN PLANIFICATION DES TRANSPORTS


MASTER OF TRANSPORT PLANNING
(CONTRAT N°154/CAT/MINTP-ENSTP/2021)

GROUPEMENT DES UNIVERSITES


ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES TRAVAUX PUBLICS (CAMEROUN) - NATIONAL ADVANCED SCHOOL OF
PUBLIC WORKS (CAMEROON)
UNIVERSITE DE PADOUE (PADOUE, ITALIE) - UNIVERSITY OF PADUA (PADUA, ITALY)
UNIVERSITE DE ROME LA SAPIENZA (ROME, ITALIE) - UNIVERSITY OF ROME LA SAPIENZA (ROME, ITALY)
UNIVERSITE LIBRE DE BRUXELLES (BRUXELLES, BELGIQUE) - UNIVERSITY LIBRE OF BRUXELLES
(BRUXELLES, BELGIUM)

COURS : ECONOMIE DES TRANSPORTS I


TRANSPORTS ECONOMIC I
MPT 450

NZENDA CELESTIN SILANTOS


Docteur

ASSURANCES TRANSPORTS

GROUPE N°04

DJEUKOU TCHANGAM Maéva

KOUABOU MAGON Anne Lucresse

TEHNA MAWO Lucien

YOUTHA NGOUOKO Octave Nathaniel

Année Académique 2023-2024


Academic Year
TABLE DES MATIÈRES
INTRODUCTION .......................................................................................................4

CHAPITRE I : CONTRAT DE TRANSPORT........................................................5


I.1. LES CARACTERISTIQUES DU CONTRAT DE TRANSPORT......................................5

I.1.1. Le contrat de transport est un contrat consensuel .........................................................5

I.1.2. Le contrat de transport est un contrat synallagmatique ................................................5

I.1.3. Le contrat de transport est un contrat à titre onéreux....................................................5

I.1.4. Le contrat de transport est un contrat commercial........................................................5

I.1.5. Le contrat de transport est un contrat d’adhésion .........................................................5

I.2. ETABLISSEMENT D’UN CONTRAT DE TRANSPORT ................................................5

I.2.1. Les parties prenantes au contrat de transport et les conditions de validité ...................5

I.2.2. L’objet du contrat de transport......................................................................................5

I.2.3. Les Obligations dans le contrat de transport.................................................................6

I.3. LES PARTIES DU CONTRAT DE TRANSPORT.............................................................7

I.4. LES CLAUSES D’UN CONTRAT DE TRANSPORT.......................................................7

I.5. LES OBLIGATIONS DES TRANSPORTEURS ................................................................8

I.5.1. Cadre juridique de transports ........................................................................................8

I.5.2. Les Obligations du transporteur dans les différents modes de transport ......................9

I.6. LES DIFFERENTS TYPES DE CONTRAT DE TRANSPORT ......................................10

I.6.1. Le transport maritime..................................................................................................10

I.6.2. Le transport aérien ......................................................................................................11

I.6.3. Le transport routier .....................................................................................................11

I.6.4. Le transporteur ferroviaire ..........................................................................................12

I.6.5. Le transport fluvial......................................................................................................12

I.7. CONTRAT DE TRANSPORT DES MARCHANDISES..................................................12

I.8. NOTION DE RISQUES DANS LE TRANSPORT...........................................................13

I.8.1. Les risques spécifiques à chaque mode de transport ..................................................13

I.8.2. Les risques communs à tous les modes de transport ..................................................13

CHAPITRE II : LES ASSURANCES DANS LE TRANSPORT .........................15


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II.1. Les types d’assurances TRANSPORT INTERNATIONAL ............................................15

Selon la classification d’assurance Transport International, on peut trouver dans les


différentes polices trois types d’assurance :..............................................................................15

II.1.1- L’Assurance Ad Valorem ...........................................................................................15

II.1.2- L’Assurance de la Responsabilité du Transporteur.................................................15

II.1.3- L’Assurance Tiers-Chargeur .....................................................................................15

II.2. CADRE JURIDIQUE DES ASSURANCES TRANSPORTS .........................................16

II.3. LES INTERVENANTS AU CONTRAT D’ASSURANCE.............................................16

II.4. FACTEURS DES COUTS DE L’ASSURANCE.............................................................17

II.5. TYPOLOGIE DES ASSURANCES SELON LE MODE DE TRANSPORT..................18

II.6. LES SINISTRES EN ASSURANCES TRANSPORTS ...................................................19

II.7. LES RECLAMATIONS EN ASSURANCE DES TRANSPORTS .................................20

II.8. Primes d’assurances et indemnités....................................................................................21

II.8.1. Primes d’assurances...................................................................................................21

II.8.2. Paiement de la prime .................................................................................................21

II.8.3. Indemnités .................................................................................................................21

II.9. LES EXCLUSIONS DE L’ASSURANCE DES TRANSPORTS....................................22

CONCLUSION ..........................................................................................................23

ANNEXES ..................................................................................................................24
ANNEXE N°1 : CONNAISSEMENT......................................................................................24

ANNEXE N°2 : LETTRE DE TRANSPORT AERIEN ..........................................................25

ANNEXE N°2 : LETTRE DE VOITURE................................................................................26

Bibliographie..............................................................................................................27

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INTRODUCTION
L’assurance se définie juridiquement comme « une convention par laquelle, en contrepartie d’une
prime, l’assureur s’engage à garantir le souscripteur en cas de réalisation d’un risque aléatoire prévu
dans le contrat ».1 Cette définition apporte trois éléments propres à la nature du contrat d’assurance :
Un risque, Une prime et enfin, une présentation du service.

En somme, l’assurance est une technique de solidarité et cette solidarité est particulièrement
nécessaire pour le cas spécifique de l'assurance transport puisqu'il est évident que chaque utilisateur
pris isolément ne peut pas faire face aux dégâts corporels et/ou matériels très importants susceptibles
d’être causé. A titre d’exemple, le transport de marchandises peut parfois réserver certaines
mauvaises surprises à savoir : (i) des produits qui tombent et sont dégradés durant le chargement ou le
déchargement ; (ii) des voleurs s’introduisent dans le camion durant la nuit et dérobent le contenu.
Dans ces deux cas sus-évoqués le destinataire peut poursuivre le transporteur pour plusieurs motifs à
l’instar du retard de livraison…à condition qu’il existe une couverture d’assurance transport qui est le
cadre réglementaire qui a été créée pour répondre aux menaces engendrées par le transport de
marchandises.

C'est la raison fondamentale pour laquelle le législateur camerounais à l'instar de la plupart des
pays, est intervenu pour rendre obligatoire l'assurance responsabilité civile du véhicule terrestre,
maritime et aérien à moteur (VTM, VM, VA). Cette protection sociale voulue à l'égard de l'ensemble
des usagers participe également au développement de notre pays à travers notamment les sources de
revenus supplémentaires qu'il procure à l'Etat et au secteur bancaire.

Malgré les potentialités que nous venons d'identifier, force est de constater que l'assurance en
général et celui des transports en particulier pose des sérieux problèmes aux consommateurs par
rapport à la bonne compréhension des garanties accordées, ainsi que la procédure de règlement des
sinistres. Le sentiment qui prévaut est l'insatisfaction générale et même la frustration des assurés qui
sont méfiants et mécontents vis-à-vis des compagnies d'assurance.

Cette alchimie entre assurance et transport se fait au travers de l’établissement d’un contrat entre
les parties intervenantes.

Il sera donc question dans le corps de ce devoir de savoir Qu’est ce qu’un contrat de transport et
comment est-il articulé ? qu’est-ce qu’une assurance transport ? Quel sont les types d’assurance
transport ?? Notre travail s’articulera autour de trois grands points à savoir :
 : Chapitre I : Le contrat de transport
 Chapitre II : Les assurances dans le transport
 Conclusion

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CHAPITRE I : CONTRAT DE TRANSPORT
I.1. LES CARACTERISTIQUES DU CONTRAT DE TRANSPORT

Le contrat de transport est un contrat nommé dont la spécificité est soulignée par l’existence
d’une législation particulière :
I.1.1. Le contrat de transport est un contrat consensuel
Malgré le fait que la conclusion du contrat de transport s’accompagne toujours de la rédaction
d’un écrit, la jurisprudence considère qu’il s’agit d’un contrat consensuel, puisqu’il est valablement
formé dès l’échange même verbal, des consentements par les parties.
I.1.2. Le contrat de transport est un contrat synallagmatique
C’est un contrat qui crée des obligations réciproques à la charge des parties : la réciprocité des
obligations explique que le transporteur puisse par exemple, refuser de transporter une marchandise
dont l’emballage est défectueux.
I.1.3. Le contrat de transport est un contrat à titre onéreux
C’est un contrat dans lequel les parties tirent les avantages à l’occasion de la fourniture des
prestations que la convention génère.
I.1.4. Le contrat de transport est un contrat commercial
Du fait que le transport constitue un acte de commerce par nature, toute activité professionnelle
consistant en un déplacement de marchandises revêt un caractère commercial.
I.1.5. Le contrat de transport est un contrat d’adhésion
Alors que son caractère consensuel devrait sauvegarder la liberté et l’égalité des parties, le
contrat de transport apparait comme un contrat d’adhésion dans ce sens que l’expéditeur » adhère » à
ce contrat préétabli, conçu, rédigé et imprimé par le transporteur.

I.2. ETABLISSEMENT D’UN CONTRAT DE TRANSPORT

La formation du contrat de transport nécessite la présence des parties, l’accomplissement de


certaines formalités, le respect de certaines obligations et enfin, les sanctions en cas de non-respect
des dites obligations.
I.2.1. Les parties prenantes au contrat de transport et les conditions de validité
Le contrat de transport met en face deux parties dont l’une est appelée l’expéditeur et l’autre le
transporteur. Le point important dans le rapport entre les parties est la manifestation de la volonté,
c'est à dire, le consentement des parties. En général, les conditions de transport sont librement
débattues entre les parties et le contrat est formé dès que les parties se sont accordées sur les modalités
de transport, l’itinéraire et les prix, le seul problème qui demeure est celui de la preuve du contrat de
transport.
I.2.2. L’objet du contrat de transport
Il n’est point contesté que l’objet du contrat est le déplacement par un professionnel d’un objet
sur une relation donnée ; ce qui comporte trois éléments à savoir :
 La remise de la marchandise ;

 Le déplacement ;

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 La maîtrise de l’opération par le transporteur (qui doit être un professionnel).
La remise de la marchandise

Pour qu’un contrat de transport soit valable, il est indispensable qu’il y ait remise de l’objet à
transporter. Certaines choses sont cependant soustraites de l’objet du contrat de transport. Il s’agit de
paquet et lettre n’excédant pas 1 Kg. Le transport de ces objets est réservé aux PTT.
Le déplacement

Il suppose une convention du lieu de chargement et du lieu de déchargement. Il doit être


accompli selon le mode de transport défini. En outre, pour qu’il y ait véritablement transport, le
déplacement doit s’effectuer sur une distance impliquant un transporteur.
La maîtrise de l’opération

Le transporteur doit être le gérant technique et commercial de l’opération, ce qui permet de


distinguer le contrat de transport du contrat de location de véhicule. Dans la location de véhicule, le
locataire est le gérant commercial du véhicule et le propriétaire le gérant technique ; en cas de
dommages, c’est le gérant technique qui assume la responsabilité.
a)Les sanctions de l’inobservation des conditions de formation des contrats

Comme tous les contrats, le contrat de transport doit avoir un objet, une cause, un prix, et enfin
que le consentement des parties soit exprimé. En l’absence de l’une des conditions, le contrat est nul.
En cas de fausse déclaration, le problème ne se situe pas sur la nullité du contrat, mais sur la
responsabilité du transporteur. L’équilibre dans le contrat permet d’admettre la limitation de la
responsabilité du transporteur. Il en est de même en cas de refus de déclaration.
b)La preuve du contrat de transport

Lorsqu’on s’intéresse à la preuve du contrat de transport, on est obligé de répondre à la question


suivante : le contrat de transport est-il un contrat civil ou un contrat commercial ?
S’il est commercial et selon l’article 109 du code du commerce régissant les preuves en matière
commerciale, la preuve sera libre, c'est à dire que les parties doivent rapporter la preuve par tous les
moyens. S’il est civil, ce qui du reste est très rare (dans le cas d’un artisan), la preuve se fera par écrit
si l’objet du contrat est supérieur à 50 000 FCFA et libre s’il est inférieur. Au contraire, s’il est mixte,
chacune des parties doit rapporter la preuve selon le régime auquel il est soumis.
I.2.3. Les Obligations dans le contrat de transport
Les obligations du destinataire

Le destinataire peut être l’expéditeur. Ainsi, il a le droit et l’obligation de prendre livraison. Il


ne peut en aucun cas échapper à la responsabilité s’il refusait de prendre livraison, sauf en cas de force
majeure. Ses obligations se déclinent comme suit :
 Fourni les informations relatives à la marchandise à transporter ;
 Rémunérer le transporteur ;
 Porter les réserves et constats en cas de dommages subis par la marchandise ;
 Mettre à disposition du transporteur la marchandise dans un emballage adéquat ;
 Donner les informations sur le destinataire et/ou la destination ;
Les obligations du transporteur

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Le transporteur est tenu d’exécuter le contrat conformément à l’objet arrêté d’accord parties
(entre les parties). Il doit également respecter les délais prescrits par l’exécution du contrat. Il est
responsable, voire même garant de l’inexécution du contrat. Il s’agit ici d’une responsabilité
présumée toutes les fois qu’il y a inexécution du contrat.
Afin d’être complet, ce contrat de transport doit comporter :
 Les besoins de l’entreprise expéditrice, ce qui concerne le type d’engins, éventuellement les
véhicules d’accompagnement ;
 Les types de marchandises, produits frais ou congelés ou encore inertes. Il faut spécifier le
poids, les volumes ainsi que leurs caractéristiques ;
 Les zones géographiques d’expédition et de livraison ainsi que les délais de livraison ;
 Les conditions spécifiques du transport avec des équipements spéciaux comme le
frigorifique éventuellement ;
 Le budget ainsi que la nature du transport si c’est un transport à titre personnel ou commercial.
Certaines taxes peuvent être ajoutées en fonction des pays traversés. La tarification du
transporteur doit figurer dans cette partie ;
 Les options mises à la disposition du donneur d’ordre comme le tracking ou autres…

I.3. LES PARTIES DU CONTRAT DE TRANSPORT

Le contrat de transport des marchandises n’établit pas seulement des liens entre les personnes
l’ayant conclu. Dans l’hypothèse la plus simple, il réalise au moins une opération à trois personnes
: l’expéditeur, le transporteur et le destinataire. La situation se complique lors de l’intervention
d’un commissionnaire de transport ou d’un transitaire.
Le contrat de transport est habituellement conclu entre le transporteur et l’expéditeur. En
fonction de la nature des biens et/ou du mode, il peut aussi faire intervenir le destinataire.
 Le transporteur : Le transporteur professionnel est le cocontractant de l’expéditeur ; c’est
lui qui s’engage à assurer le déplacement de la marchandise dans le délai prévu ou dans le
délai normal contre rémunération.
 L’expéditeur : L’expéditeur est celui qui conclut le contrat de transport avec le transporteur
et lui confie la marchandise en vue de son déplacement.
 Le destinataire : Généralement, le document de transport contient une mention désignant le
destinataire de la marchandise. Celui-ci n’apparait pas en personne lors de la conclusion du
contrat, même si le transporteur est informé de son existence et souvent de son identité.

I.4. LES CLAUSES D’UN CONTRAT DE TRANSPORT

Le contrat de transport est rédigé suivant les spécificités liées à chaque transport. Cependant, il
y’a des parties et/ou des contenus qui doivent figurer dans un contrat de transport afin de le rendre
légitime et légal suivant les textes en vigueur.
Ces différentes parties doivent préciser des clauses importantes qui délimitent l’étendu du
contrat, les responsabilités, les moyens, mode de rémunération, etc.
De manière globale, tout contrat de transport public de marchandises doit contenir les clauses
relatives à :
 La nature et l'objet du transport ;

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 Les modalités d'exécution du service tant en ce qui concerne le transport
proprement dit que les conditions d'enlèvement et de livraison des objets
transportés ;
 Les obligations respectives de l'expéditeur, du transporteur et du destinataire ;
 Le prix du transport ainsi que celui des prestations accessoires prévues.
De manière spécifique, il est question dans le contrat de préciser les clauses afférentes à :
 Objet et domaine d'application du contrat de voyage : qui spécifie dans quel cadre le
contrat reste applicable ;
 Définitions : qui définit qui est donneur d’ordre, courtier, l’unité de charge, la durée du
contrat, etc ;
 Données nécessaires à l'exécution du contrat : il faut ici préciser la date de prise
d’effet et de fin du contrat, le nom et adresse du destinataire, la nature des marchandises,
etc. il se compose en données mises à disposition par le donneur d’ordre et celles mises à
disposition par le transporteur ;
 Rémunération : il faut ici préciser la nature du prix, les éléments du prix et les
prestations supplémentaires ou annexes ;
 Modalités de paiement ;
 Modification du contrat : il faut ici préciser les conditions et voies de modification ;
 Résiliation du contrat : ici sont stipulés les évènements conduisant à résiliation du
contrat ;
 Documents de transport : cette partie précises lesdits documents ;
 Conditionnement et emballage : précise les modalités et conditions d’empaquetement
des marchandises ;
 Indemnités pour pertes et avaries ;
 Indemnités pour retard ;
 Assurance : qui définit les clauses d’intervention de l’assurance le cas échéant ;
 Sous-traitance : définit les conditions applicables pour la sous-traitance.

I.5. LES OBLIGATIONS DES TRANSPORTEURS

I.5.1. Cadre juridique de transports

L’assurance transport se développe dans un contexte juridique régi par un ensemble de textes
tels que :
 La convention de BRUXELLES du 24 Août 1924 qui avait unifié les règles en matière de
connaissement et mettait en place le système de la responsabilité fondée sur la présomption de
responsabilité.
 Les règles de VISBY du 23 Février 1968 interviennent avec l’essor de la conteneurisation.
L’existence de la clause conteneur permet alors au chargeur de réclamer l’indemnisation par
colis mis à l’intérieur du conteneur ou composant la palette si le colis est énuméré au

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connaissement,
 Les REGLES DE HAMBOURG du 31 Mars 1978 est un compromis sur trois (3) points : le
fondement de la responsabilité du transporteur maritime, les limites de responsabilité, la
déchéance du transporteur à limiter sa responsabilité.
 Depuis la loi du 2 Mars 1957 les transports intérieurs sont soumis à la convention de
VARSOVIE 1929 modifiée par le protocole de LA HAYE du 28 Septembre 1955. Le
transporteur ne peut s’exonérer de sa responsabilité qu’en prouvant que les mesures
nécessaires ont été prises ou qu’il était impossible de les prendre ou bien que le lésé a commis
une faute.
 La convention de BERNE (CIM) du 14 Octobre 1890 modifiée par la convention relative aux
transports internationaux ferroviaires (COTIF) régulièrement révisée depuis 1989 et 1990 .
 La convention de GENEVE de1980 sur le TRANSPORT MULTIMODAL Elle est relative au
transport de marchandises d’un point à un autre incluant des modes de transport maritime,
fluvial, aérien, terrestre.
 OHADA Acte uniforme relatif aux contrats de transport de marchandises par route adopté le
22 mars 2003.
I.5.2. Les Obligations du transporteur dans les différents modes de transport
 L’obligation essentielle du transporteur est d’acheminer la marchandise à destination, en bon
état et à la date prévue. Il est donc garant de la marchandise et de la prise en charge à la
livraison. Le transporteur doit donc mettre à la disposition de l’expéditeur un moyen de
transport approprié au lieu et à la date convenue.
 Si le transporteur ne se présente pas, l’expéditeur doit attendre 2 heures et ensuite peut
rechercher un autre transporteur (le délai correspondant au délai de carence laissé au
transporteur), il ne s’agit pas d’heures supplémentaires. L’expéditeur pourra assigner le
transporteur défaillant pour obtenir des dommages et intérêts.
NB : Si le transporteur prévient de son retard dans les 2 heures, l’expéditeur doit attendre
jusqu’à l’heure d’arrivée prévue.
 Le transporteur est tenu de bâcher le véhicule une fois le chargement effectué par l’expéditeur
et il doit aussi s’assurer de la sécurité du transport. Le transporteur n’a pas à vérifier le
chargement de la marchandise dans le camion mais il doit tout de même vérifier si le
chargement ne porte pas atteinte à la sécurité routière (sinon sanction pénale de mise en
danger d’autrui). Cour de cassation estime en effet qu’est entièrement responsable le
transporteur qui n’émet aucune réserve lors du chargement. Le transporteur a donc tout intérêt
à émettre des réserves sur la sécurité du transport quitte à refuser le transport sur ces réserves
ne sont pas acceptées par l’expéditeur.
 Pour le transporteur, la prise en charge est un acte juridique mais ce n’est qu’un acte
d’exécution du contrat qui deviendra le point de départ de la présomption de responsabilité
pesant sur le transporteur. Le transporteur ne devient donc responsable qu’à partir de la fin de
la prise en charge de la marchandise puisque l’embarquement est de la responsabilité de
l’expéditeur.
 Le déplacement de la marchandise est l’obligation essentielle du transporteur, il a toute liberté
pour choisir l’itinéraire et en cas de contentieux sera seulement vérifié s’il a choisi le chemin
le plus direct ou le plus praticable. Les textes (Code de commerce, et Code Civil) prévoient
que le document de transport doit fixer le délai : doit être indiquée une estimation de la durée

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du transport. Aucune sanction n’est prévue en cas d’omission. En l’absence de précision, il
faudra donc se référer au délai prévu dans les contrats types et l’usage veut que l’on retienne
400 km par jour ouvrable.
 Il arrive qu’en cours de transport l’expéditeur demande au transporteur quelques
modifications. C’est interdit pour les contrats synallagmatiques mais le contrat de transport
étant un contrat de louage. L’expéditeur peut donc en cours de trajet modifier le lieu de
livraison ou demander au transporteur de faire un détour pour récupérer une marchandise
destinée au même destinataire. Le transporteur a le droit de refuser pour ne pas contrevenir
aux règles de circulation ou de temps de conduite. Tous ces éléments vont être pris en compte
lorsqu’un transport est à l’origine d’un accident ayant entraîné la mort ou des blessures
involontaires. D’ailleurs, la première application des dispositions sur la mise en danger
d’autrui concerne les transports routiers.

La notion de livraison
L’arrivée de la marchandise à destination vaut livraison en matière de transport, elle vaut en
effet exécution du contrat. Il se peut que la livraison coïncide avec la remise de la marchandise au
destinataire. Pour qu’il y ait livraison, il faut 3 conditions :
 Une acceptation manifeste de la marchandise par le destinataire.
 Le destinataire doit avoir eu la possibilité de vérifier la marchandise.
 Le destinataire doit avoir eu la possibilité de prendre matériellement possession de la
marchandise.
La réalisation de la livraison
Le transporteur doit présenter la marchandise au lieu et à la date convenue et il doit la remettre
au véritable destinataire qui devra signer le bon de livraison. Le transporteur a l’obligation de vérifier
l’identité de la personne se présentant comme destinataire ou le cas échéant son mandat.

I.6. LES DIFFERENTS TYPES DE CONTRAT DE TRANSPORT

I.6.1. Le transport maritime


Le connaissement maritime ou BILL OF LADING.

Le connaissement maritime est un document essentiel émis en trois originaux. En le délivrant,


le capitaine d’un navire, ou son agent, reconnaît avoir reçu les marchandises qui y sont mentionnées
et s’engage à les transporter aux conditions convenues et à les délivrer à destination conformément
aux instructions reçues moyennant le paiement du fret. Le connaissement est émis en exécution d’un
contrat de transport. Sur présentation d’un des originaux à l’agent de la ligne au port de destination, il
donne droit à la délivrance et donc à la remise des marchandises à destination. Il constitue le support
matériel du contrat de transport. Le connaissement est un titre pour indispensable pour obtenir les
marchandises mais ne détermine pas que son détenteur soit le propriétaire des marchandises.
Le connaissement maritime peut être :
 à ordre : transmissible par simple endos. C’est le cas le plus utilisé en particulier dans le
cadre du crédit documentaire ;
 à personne dénommée : le document devient non-négociable ;
 on board : il atteste le chargement effectif de la marchandise à la date de signature ;

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 reçu pour embarquement : il atteste la prise en charge de la marchandise et non
l’expédition définitive ;
 net de réserves : il certifie la prise en charge de la marchandise en bon état apparent ;
 surchargé : des réserves portées par la compagnie sur la quantité ou l’état des
marchandises chargées atténuent/limitent la responsabilité du transporteur.
Le connaissement maritime est établi par l’agent de la compagnie maritime. Trois originaux
sont émis par transport.
La lettre de transport maritime (LTM)

La lettre de transport maritime (LTM), quant à elle, n’est pas un acte de possession. Elle
constitue uniquement le contrat de transport passé entre le chargeur et la ligne maritime et représente
le reçu de la marchandise. Comme telle, elle se compare de préférence à la lettre de voiture
internationale (CMR) et à la lettre de transport aérien (LTA) : elle n’est, en effet, pas négociable.

Ce document a été mis au point pour permettre au chargeur d’en communiquer les éléments au
destinataire par télématique dès le chargement de la marchandise afin que ce dernier puisse
immédiatement prendre toutes les dispositions nécessaires pour en effectuer le dédouanement et la
réception.
Le document de transport multimodal

Il s’agit d’un document de transport couvrant au moins deux modes de transport. On retrouve
dans cette catégorie le connaissement de transport combiné ou CTBL (Combined Transport Bill of
Lading). Ce document couvre des transports combinés dont la partie principale est maritime.
La charte-partie (« charter-party »)

Ce document intervient dans le cadre d’un contrat d’affrètement (location d’un moyen de
transport pour un voyage, ou pour une période donnée par le chargeur) en transport maritime. Elle
énumère les obligations de chacune des parties.
I.6.2. Le transport aérien
Lettre de transport aérien (LTA)

Le document utilisé est la lettre de transport aérien (LTA) (en anglais Air Way Bill (AWB)).
S’il s’agit d’un envoi de détail, la LTA est émise par l’agent de la compagnie aérienne. S’il s’agit d’un
envoi en groupage, la House Air Way Bill est établie par le groupeur de fret aérien. Elle est ensuite
signée par la compagnie aérienne avant l’embarquement effectif de la marchandise, et remise au
chargeur. Cette signature engage la responsabilité du transporteur.
La LTA est à la fois la preuve du contrat de transport, la preuve de la prise en charge de la
marchandise et le justificatif des prix. La LTA certifie l’expédition effective une fois que la
compagnie y a porté la date et le numéro de vol. Cependant, elle est émise sous forme non négociable.
I.6.3. Le transport routier
Lettre de voiture (CMR)

Le document utilisé est la lettre de voiture (CMR) . Elle atteste la prise en charge des
marchandises en bon état si elle est nette de réserves, et l’expédition dès la signature par le
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transporteur. Elle est la matérialisation d’un contrat de transport de marchandises qui existe
indépendamment de celle-ci. Elle doit être établie dans la forme prévue par la « Convention relative
au contrat de transport international de Marchandises par Route » (CMR).
I.6.4. Le transporteur ferroviaire
Lettre de Voiture Internationale (LVI)

Le document utilisé est la Lettre de Voiture Internationale (LVI) . Ce document est établi par
l’expéditeur et la compagnie de chemin de fer. Il y a contrat de transport dès l’instant où la
compagnie a accepté de transporter la marchandise. Cette acceptation est constatée par l’apposition
sur la lettre de voiture du timbre à date de la gare expéditrice. Cette lettre de voiture doit être établie
sur un formulaire conforme au modèle prévu par la « Convention Internationale concernant le
transport de Marchandises par chemin de fer » (CIM).

I.6.5. Le transport fluvial

Les expéditions par voie d’eau donnent lieu à l’établissement :


 soit d’une lettre de voiture (comme pour le transport routier) et valant reconnaissance
de prise en charge par le transporteur ;
 soit d’un connaissement fluvial, document qui s’apparente au connaissement maritime
car il est négociable à ordre et est transmissible par simple endossement.

I.7. CONTRAT DE TRANSPORT DES MARCHANDISES

Les contrats de transport de marchandises sont représentés par des documents différents
dépendamment du mode de transport employés (transport terrestre, transport maritime, transport
aérien, transport ferroviaire).
 Le connaissement, ou Bill of Landing en anglais, est le contrat de transport maritime. La Sea
waybill, ou lettre de transport maritime, formalise, quant à elle, le reçu de la marchandise.
 La lettre de voiture, ou Consignment note CMR en anglais, permet d’attester la prise en
charge et l’expédition de marchandise.
 La lettre de transport aérien aussi appelé LTA, ou Airway Bill en anglais. Normalisée par
l’IATA, elle désigne la preuve d’un contrat de transport, de la prise en charge de la
marchandise ainsi que du justificatif de prix.
 Enfin, la lettre de transport ferroviaire ou la lettre de voiture internationale, LVI, désigne
un contrat de transport ferroviaire. Ce type de document est régi par la convention relative aux
transports internationaux ferroviaires de 1980.
Note : quelques soit le transport choisi, et l’Incoterm mis en place avec l’acheteur, il est obligatoire
pour le vendeur de conserver un exemplaire du contrat de transport. En effet, ce dernier lui servira de
justificatif pour l’exonération de la TVA sur ses ventes internationales. De plus, il représente un
justificatif en cas de contrôle fiscal.

I.8. NOTION DE RISQUES DANS LE TRANSPORT

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Il s’agit d’étudier les risques en fonction des modes de transport utilisés ainsi que les risques
pouvant survenir pendant le transport.
Selon Jean – Patrick MARCQ, les statistiques mondiales estiment que : 43 % des
dommages sont dus à la manutention, au stockage, à l’arrimage et 21% proviennent du vol ou
du chapardage.
I.8.1. Les risques spécifiques à chaque mode de transport

 Le transport maritime : L’appréciation prend en considération des forces dynamiques due


au transport maritime et autres risques :
 Les risques de navigation : naufrage, échouement, collision, abordage.
 Les variations de températures entraînant des dommages aux marchandises.
 La disparition ou enlèvement de marchandises en pontée par les vagues.
 Les encombrements portuaires engageant des délais prolongés de stockage.
 Les frais d’avarie commune.
 Le transport aérien : Il s’agit de risques particuliers au transport aérien, telles que
l’accélération ou décélération, les inclinaisons au cours des atterrissages, décollages,
changements de cap, les turbulences et trous d’air, incendie, collision, écrasement d’avion.
Généralement ce sont les manipulations multiples et les séjours dans les entrepôts de l’agent
de Handling, la mise sur palette avion, la mise à bord des marchandises ainsi que les pré
acheminements qui sont responsables des dommages constatés.
 Le Transport ferroviaire : Il faut tenir compte des coups de freinage, les chocs liés aux
opérations de constitution des trains, balancement dans les courbes ou lors des passages des
aiguillages, les vibrations et secousses pendant les déplacements du train, les déraillements.
Ex : un wagon roulant à 7 km /h et s’arrêtant à 40 cm fera subir à une charge de 200 kg une
force horizontales équivalente à 5 fois son poids.
 Le Transport Routier : Les risques peuvent avoir pour origine, les freinages, les
accélérations, les opérations d’attelage sources de chocs parfois brutaux, les vibrations. Pour
comprendre l’impact des vibrations et forces dynamiques, l’exemple d’une imprimante sur
roulettes posée à même le sol d’un camion passant à 60 Km /h sur un passage à niveau, verra
son poids multiplié par 8 pendant quelques secondes.
I.8.2. Les risques communs à tous les modes de transport

 La manutention, stockage, l’arrimage, ce sont les opérations pouvant intervenir pendant le


chargement, déchargement des marchandises mais les risques peuvent être consécutif à de
fausses manœuvres ou défaillance des appareils de levage (grue, chariot…).
 L’eau : les avaries sont dues à la mouille par eau douce ou de mer (pluie, orage, tempête, mer
agitée). Ces dommages résultent généralement de défaut d’étanchéité, fuites, perforations de
conteneur. Les dégâts par eau entraînent aussi une condensation de l’air ou buée de cales
favorisée par la température des cales, l’humidité de l’air, à une ventilation insuffisante et l’on
voit l’apparition de moisissures.
 Le vol : il faut entendre vol partiel ou total du contenu consécutif à l’effraction sur les colis,
emballages. Le cas extrême est le détournement de colis, de palettes, conteneurs.

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 La contamination des marchandises provient soit de matières résiduelles ou d’odeur d’une
expédition antérieure, soit de marchandises incompatibles chargées dans le même conteneur
ou cales, pouvant conduire à des réactions chimiques entre les marchandises.
 L’incendie, l’explosion ont des origines diverses mais ils peuvent être liés à la friction de
ferraille, de combustion spontanée (chaleur, réaction chimique), émanation de fumée qui
altèrent les marchandises, l’incendie du moyen de transport.
 Les risques de guerre, émeutes, mouvements populaires, conflits sociaux ou politiques :
Ces évènements peuvent bloquer la marchandise au port, sur un quai, ou causer la destruction
des facultés transportées.

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CHAPITRE II : LES ASSURANCES DANS LE
TRANSPORT
L’assurance est un contrat selon lequel une partie, l'assureur, accepte en contrepartie du
paiement d'une prime, de rembourser une autre partie, l'assuré, pour des pertes subies ou pour sa
responsabilité ayant entraîné des pertes causées par des risques spécifiques et à un objet défini.

II.1. LES TYPES D’ASSURANCES TRANSPORT INTERNATIONAL

Selon la classification d’assurance Transport International, on peut trouver dans les différentes
polices trois types d’assurance :

II.1.1- L’Assurance Ad Valorem

C’est une assurance qui permet d’assurer une marchandise lors de son transport à l’import ou à
l’export en tant que telle à sa valeur réelle. Même s’il s’agit d’un cas de force majeure exonératoire de
responsabilité pour le transporteur ou le commissionnaire de transport, la marchandise sera
indemnisée par l’assureur ad valorem (Valeur réelle de la marchandise).

En effet en souscrivant une assurance ad valorem, vous transférez les risques de dommages à
votre marchandise sur une compagnie d’assurance qui vous indemnisera non pas en vertu d’un
principe de responsabilité, mais uniquement sur la base du dommage à la marchandise.

II.1.2- L’Assurance de la Responsabilité du Transporteur

C’est une assurance qui est prise par le transporteur pour couvrir sa propre responsabilité. En
cas de dommage si sa responsabilité est engagée, vous recevrez une indemnité forfaitaire dont le
montant est fixé dans les conventions internationales et qui correspond le plus souvent à une somme
inferieur au dommage réellement subi.

En outre si la responsabilité du transporteur n’est pas engagée, vous ne recevrez simplement


aucune indemnité. C’est notamment pour sa raison qu’il est important que vous informiez des risques
que vous choisissez de ne pas contracter une assurance complémentaire à celle du transporteur !

La police d’assurance du transporteur ne couvre que les dommages ou la responsabilité du


transporteur est engagée.

Si un accident survient sans que la responsabilité du transporteur ne soit établie et que vous
n’avez pas souscrit une assurance transport international couvrant les marchandises, vous ne serez
pas remboursé des dommages subis.

Même si la responsabilité du transporteur est engagée, l’indemnisation que vous recevrez sera
limitée à ce qui est prévu dans les conventions internationales (de l’ordre de 10 euro/kg pour le
transport maritime par exemple).

II.1.3- L’Assurance Tiers-Chargeur

C’est une assurance qui est souscrite par des compagnies maritime ou aérien, par des
transporteurs des transitaires, pour assurer les expéditions confiées par leurs clients lorsque ceux-ci
n’ont pas souscrit une assurance.

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Cependant l’assurance conclue par l’intermédiaire du transporteur présente une limite car sa
responsabilité en cas de sinistre est encadrée et limitée par les conventions internationales. Voir
assurance de la responsabilité du transporteur.

En bref nous pouvons dire que l’assurance que l’assurance tiers chargeur est une assurance
que le transitaire met à la disposition de ses clients.

II.2. CADRE JURIDIQUE DES ASSURANCES TRANSPORTS

Le Traité CIMA intervient en matière d’assurance et ne régit pas à proprement parler le


contrat de transport mais régie les relations entre assureur et assuré, il s’occupe de réparation
des dommages occasionnés et pas de responsabilité car en droit on distingue la responsabilité
de la réparation. S’agissant de la jurisprudence, le contentieux est très faible en Afrique que
ce soit dans l’aérien ou dans le routier.
La raison est que les tribunaux sont très peu sollicités sur ces questions-là. En matière de
transport aérien, les compagnies mettent souvent en place un dispositif de règlement amiable
qui est assez dissuasif ; mais la véritable raison est à chercher dans le comportement du
consommateur, de l’usager, surtout dans le routier.

II.3. LES INTERVENANTS AU CONTRAT D’ASSURANCE

L’objectif est de vous présenter les différents intervenants possibles lors de la mise en place et
durant la vie d’un contrat d’assurance. Dans le cas le plus complexe, hors courtage, les relations
peuvent être représentées de la façon suivante :

Le souscripteur (1.) est la personne (physique ou morale) qui souscrit auprès d’une entité
d’assurance (2.), un contrat portant potentiellement sur un assuré (3.) (Cas de l’assurance vie) ou sur
un bien (cas de l’assurance dommages) en définissant un bénéficiaire (4.)
Certains risques couverts par un contrat d’assurance sont tellement importants qu’une seule
entité d’assurance ne peut le garantir seule. Un groupement d’entité d’assurance peut alors être
constitué pour couvrir ce risque. On parle alors de coassurance (5.) (Nous assurons ensemble un

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même risque). Il y a dans ce contexte un « chef de file », l’apériteur ou « leader ».
Enfin, l’assureur peut limiter son propre risque en cédant certains risques à un autre assureur,
le réassureur (6.) qui est l’assureur de l’assureur.
Quelques remarques
 Il arrive que le souscripteur soit également l’assuré et le bénéficiaire.
 La coassurance n’est pas forcément applicable.
 La réassurance est une possibilité largement utilisée sur le marché de l’assurance.

II.4. FACTEURS DES COUTS DE L’ASSURANCE

Les polices indiquent le taux de prime convenu entre l'assureur et l'assuré. Cette prime est
généralement un pourcentage de la valeur assurée. Il n'y a pas de barème de prime de référence. Pour
déterminer ce taux, l'assureur tient compte de nombreux paramètres, dont :
1) La nature des marchandises (des facultés) assurées. Elle influence le montant de la prime
d’assurance ;
2) Le mode d’emballage de ces marchandises. Permet d’éliminer certains types de risques au
moment de la souscription du contrat ;
3) L'itinéraire et la zone géographique desservie ;
4) Le nombre et poids des colis ou quantités à expédier ;
5) Le mode de transport. Car les risques sont propres à chaque mode. Il existe distinctement une
police d’assurance pour les marchandises transportées par voie maritime, une police
d’assurance pour les marchandises transportées par voie aérienne, et une police d’assurance
pour les marchandises transportées par voies terrestres.
6) Le type de contrat ou police d’assurance. On distingue la « police au voyage » pour laquelle
le montant de la prime est fixé et payé lors de la conclusion du contrat d’assurance, et le « police
à alimenter » ou « police d’abonnement », par laquelle l’assuré fait assurer ses expéditions au
fur et à mesure de ses besoins au moyen d’un carnet d’aliment.
7) La garantie et son étendue. On distingue la garantie franco d’avaries particulières « FAP
sauf » elle couvre les dommages survenus aux marchandises lors des opérations de chargement,
déchargement, transbordement et les dommages qui frappent à la fois la cargaison et le vecteur
de transport ; la garantie « tout risques » elle est la plus étendue. Elle intègre la garantie « FAP
Sauf » et une multitude de risques (mouillure, détérioration, vols, perte …).
8) La durée de la garantie. Elle est déterminée au moment de la conclusion du contrat
d’assurance La durée des garanties est en règle générale limitée de façon suivante :
 Maritime : 60 jours après le déchargement du dernier navire.
 Aérien : 15 jours après l'arrivée de l'avion à l'aéroport.
 Routier : 15 jours après l'arrivée à destination.
La prime peut être assortie de surprimes dans le cas d'extensions apportées à la garantie de la
police (garantie de risques habituellement exclus, prolongation de la durée normale du voyage, etc.).

II.5. TYPOLOGIE DES ASSURANCES SELON LE MODE DE TRANSPORT

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On peut distinguer plusieurs types de contrats d’assurances transport selon qui ou quoi est
assuré. On aura donc entre autres : Cette police concerne tous les moyens de transports :

 Terrestres : véhicules routiers, transport ferroviaire


 Aériens : avions
 Fluviaux : bateaux, péniches…

1) Assurance Transport terrestre : En fonction du type de transport routier et terrestre que vous
choisissez, il peut exister des risques plus ou moins importants pour vos marchandises. En
effet, plus il y aura de ruptures de charge entre le lieu d’envoi de votre colis et sa destination de
livraison et plus celle-ci risquera de s’endommager.

Pour le transport par camion, il est intéressant de souscrire à une assurance transport. En
fonction de l’assurance choisie, celle-ci pourra couvrir l’ensemble des dégâts et des raisons qui
vous amèneront à être indemnisé, ou alors couvrira seulement certains types d’avaries. Il est
donc très important de vous renseigner auprès d’un transporteur spécialisé en transport par
camion.

2) Assurance maritime : Type d’assurance pour les marchandises et les navires en haute
mer. Jadis, la plupart des biens étaient transportés par bateau sur les mers et les océans
(navigation internationale), mais la couverture s’est graduellement étendue pour couvrir le
transport par train ou véhicules motorisés (transport terrestre) et elle s’étend maintenant aux
voies navigables intérieures et au transport par avion. L’assurance maritime se divise donc en
deux catégories : (1) navigation internationale et (2) transport terrestre.
a. L’assurance Responsabilité Civile Professionnelle (RCP) : Couvre les préjudices
ayant eu lieu dans le cadre de votre activité professionnelle et de vos prestations. Le
préjudice est couvert s’il a lieu au sein de l’entreprise ou à l’extérieur dans le cadre
d’une mission ou d’un chantier. L’assurance garantit les dommages aux tiers, qu’ils
soient liés contractuellement à votre entreprise (vos clients, vos fournisseurs, vos
salariés…) ou non (simples personnes). Les causes du préjudice peuvent être très
variées : un acte, une négligence, une imprudence, une faute professionnelle…
b. L’assurance sur corps de navire : Elle garantit les pertes et dommages matériels
atteignant le bateau et ses dépendances assurées et résultant de tous accidents de
navigation ou événements de force majeure sauf exclusions formelles et limitées
prévues au contrat d'assurance.
c. L’assurance marchandises transportées : Couvre les dommages qu'une cargaison
de marchandises peut subir pendant le temps de transport soit par voie maritime, soit
par voie terrestre ou aérienne, etc. Et ce, dans la limite du voyage et sans interruption,
en quelque endroit où elle se trouve.
d. L’assurance relative aux avaries communes : L'avarie commune désigne
une situation juridique dans laquelle le capitaine d'un navire a donné l'ordre de jeter à
la mer des marchandises ou du matériel pour sauver l'équipage, le bateau, et le reste de
la cargaison. Les clauses relatives à la cargaison couvrent entièrement tous les frais
d'avarie commune. Toutes les dépenses à la charge du propriétaire de la cargaison.
3) Assurance aérienne : Ici, on distinguera :
a. Assurance corps d’aéronef : Couverture de toute perte occasionnée par des
dommages physiques à l’avion en cours de vol, au sol ou les deux
Assurance responsabilité relative aux aéronefs : Couverture qui protège l’assuré des
blessures corporelles et des dommages matériels provenant de la possession ou de
l’utilisation des aéronefs assurés.

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b. Assurance responsabilité des aéroports : Assurance qui couvre les responsabilités
liées à la possession, à l’exploitation ou à l’entretien d’un aéroport ou d’un hangar
situé dans un aéroport.
c. Assurance responsabilité des occupants d’avions : Couverture de responsabilité
découlant de blessures corporelles et de maux soufferts par tout passager, et survenant
de la possession ou de l’utilisation des avions assurés.
d. Assurance responsabilité pour le transport aérien de marchandises : Couverture
de responsabilité légale d’un transporteur aérien pour les pertes ou les dommages
causés à une cargaison pendant qu’elle est sous ses soins, sa garde ou son contrôle.

II.6. LES SINISTRES EN ASSURANCES TRANSPORTS

Le preneur d’assurance doit annoncer sans délai à l’assureur tout sinistre dont il a connaissance.
De plus, le preneur d’assurance doit prendre, en cas de sinistre, toute mesure de conservation et de
sauvetage des marchandises et veiller à limiter le dommage. L’assureur peut aussi intervenir lui-
même.
En cas d’inobservation de ces obligations, l’indemnité peut être réduite proportionnellement au
degré de la faute du preneur d’assurance.
Constatation des dommages
a) En cas de dommage, il faut faire intervenir sans délai, l’assureur, à l’étranger son
commissaire d’avaries, pour constater les dommages et prendre les mesures nécessaires.
b) Si les dommages ne sont pas apparents, leur constatation doit être requise dans le délai d’une
semaine dès la prise en charge des marchandises par le réceptionnaire.
c) Si le dommage s’est produit au cours d’un transport terrestre, maritime, aérien ou par un
service de courrier express ou paquets, il y a lieu d’exiger un procès-verbal de l’entreprise de
transport.
d) Les frais pour l’intervention du commissaire d’avaries sont payés par celui qui l’a mandaté.
L’assureur les rembourse si et dans la mesure où le dommage est assuré.
e) Si le dommage n’est pas constaté de la manière prescrite, l’assureur est libéré de toute
obligation d’indemniser.
Les droits contre des tiers pouvant être rendus responsables du dommage doivent être
sauvegardés. En particulier, les mesures suivantes seront prises :
a) Les dommages apparents doivent faire l’objet de réserves écrites envers le transporteur avant
la prise de livraison des marchandises
b) Les dommages non apparents extérieurement et ceux qui sont présumés doivent faire l’objet
de réserves juridiquement valables dans les délais légaux et contractuels
c) Le transporteur doit être convoqué à la constatation contradictoire du dommage.
Le preneur d’assurance répond de tout acte ou omission qui compromet les droits de recours.

II.7. LES RECLAMATIONS EN ASSURANCE DES TRANSPORTS

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En cas de pertes ou de dommages, le bénéficiaire de l'assurance présente sa réclamation, en vue
d'être indemnisé, à la personne auprès de laquelle ou par l'intermédiaire de laquelle l'assurance a été
souscrite (compagnie ou agent d'assurances, courtier, compagnie de navigation, transitaire ou
commissionnaire de transport). Toutefois, lorsque la police prévoit que le règlement se fera à
destination, c'est à l'agent payeur désigné que le bénéficiaire présente la réclamation. En cas de
sinistres l’assuré est tenu de :
 Prendre toute mesure conservatoire ou de sauvetage que nécessite la situation pour protéger
les biens assurés ou limiter les dommages dont ils sont atteints ;
 Requérir l’intervention du commissaire d’avarie désigné au certificat d’assurance et dans le
délai mentionné ;
 Conserver les droits de recours contre le transporteur ou tout autre intermédiaire présumé
responsable.
Les pièces à fournir en cas de sinistre sont énumérées dans le contrat d’assurance remis à
l’assuré. Elles varient évidemment en fonction du type de contrat. En général, les documents
nécessaires à la réclamation sont les suivants :
 Facture commerciale
 Liste de colisage
 Titre de transport (connaissement maritime, lettres de voiture, LTA etc.)
 Les réserves prises sur les bons de livraison
 Les constats d'avarie (le cas échéant)
 Le certificat d'assurance
Note
 Justification de la perte ou du dommage : original du certificat délivré par le commissaire
d'avarie ou l'expert, complété éventuellement d'un rapport d'expertise visé par lui.
 Justification pour les pertes totales ou partielles : certificat de non-livraison, bon de manquant
délivré par le transporteur, bulletin de poids.
 Justification des frais engagés : frais raisonnablement exposés pour préserver la marchandise
de l'aggravation d'un dommage.
 En cas d'avarie commune : reçu de contribution avant production de la contribution définitive.
 Justification de la valeur assurée : facture d'origine et note de colisage correspondant, ainsi que
tous documents justifiant la valeur d'assurance, quand elle est supérieure à la valeur d'origine.
 Justification de la conservation des recours : photocopies du bon de livraison portant les
réserves prises au moment de la livraison, des lettres de réserves adressées aux transporteurs,
réponses de ces derniers et, généralement, tout constat établi contradictoirement avec tout
intervenant de transport.

II.8. PRIMES D’ASSURANCES ET INDEMNITÉS

II.8.1. Primes d’assurances


La prime d’assurance est la somme versée par l’assuré à l’assureur en contrepartie de la garantie
d’un risque qui lui est accordée par ce dernier. C’est donc le prix de l’assurance, qui est payable
d’avance. Cette prime est généralement un pourcentage de la valeur assurée. Il n'y a pas de barème de

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prime de référence. Pour déterminer ce taux, l'assureur tient compte de nombreux paramètres, dont :

 Nature et poids de la marchandise, emballage et encombrement ;


 Voyage lui-même ;
 Moyens et conditions de transports utilisés (navire pour le transport maritime) ;
 Conditions de l'assurance (étendue de la garantie, montant des franchises éventuelles, etc.) ;
 Mesures de préventions adoptées.

La prime peut être assortie de surprimes dans le cas d'extensions apportées à la garantie de la police
(garantie de risques habituellement exclus, prolongation de la durée normale du voyage, etc.)

II.8.2. Paiement de la prime


La prime est payable à l'assureur dans la monnaie prévue dans la police.

 La prime est payable au comptant dès la prise d'effet des risques.


o pour les polices au voyage, dès le moment de la remise à l'assuré ou à ses représentants
ou ayants droit de l'acte (arrêté de risques) dans lequel cette prime est ressortie.
o pour les polices d'abonnement, à partir de l'émission de l'avenant dans lequel elle est
ressortie. Elle n'est due que sur les expéditions réellement effectuées. La police
d'abonnement et la police à alimenter étant des contrats de fidélités, le délai de
paiement est convenu entre les parties dans un esprit commercial.
 L'entrée en vigueur du contrat d'assurance n'est pas subordonnée au paiement de la
prime :
o police au voyage : le contrat entre en vigueur dès que l'accord des parties est effectif ;
o police à alimenter et police d’abonnement: les marchandises sont sous garantie de
l'assureur et par le seul fait de leur mise en route. La déclaration d'aliment envoyée
ultérieurement à l'assureur n'est qu'une régularisation. En raison des délais
d'établissement et d'envoi des déclarations d'aliment et des avenants de ressorties de
primes, il arrive fréquemment que les risques soient terminés ou près de l'être lorsque
la prime est réclamée à l'assuré.

II.8.3. Indemnités
L’assureur rembourse l’avarie ou la perte constatée par le commissaire d’avaries ou l'expert non
pas sur la base de la valeur réelle, mais sur celle de la valeur assurée :

 Dans le cas où il y a des manquants, c'est-à-dire lorsqu’il y a perte d'articles ou de quantités, le


règlement se fait sur la base de la valeur assurée unitaire ou des quantités manquantes.
 Dans le cas d'avaries pour lesquelles le commissaire d'avaries ou l'expert accorde une
dépréciation en pourcentage, le règlement à la charge de l'assureur est obtenu en appliquant le
pourcentage de dépréciation à la valeur assurée de l'objet avarié.
 Dans le cas où, à la suite d'avaries, les objets assurés sont vendus en cours de route, l'assureur
rembourse la valeur assurée diminuée du produit net de la vente.
 Dans le cas où, à la suite d'avaries, il est procédé, à destination, avec l'accord du commissaire
d'avaries ou de l'expert, à une vente amiable ou publique des objets avariés, l'assureur
commence par déterminer la perte supportée par l'assuré en déduisant le produit de la vente de
la valeur de la marchandise à l'état sain au jour et au lieu de la vente. En comparant cette
valeur résiduelle à la valeur de la marchandise à l'état sain, il obtient le taux d'avarie.
L'indemnité à la charge de l'assureur est calculée en appliquant le taux ainsi dégagé à la valeur

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assurée.

Réparations : dans tous les cas de remise en état de tout ou partie de l'objet assuré (machine,
véhicule, mobilier, etc.), l'assureur règle le coût de la réparation, approuvé par le commissaire
d'avaries ou l'expert, sous réserve que la valeur de cet objet à l'état sain à destination ne soit pas
supérieure à sa valeur assurée.

Retour et réexpédition : dans le cas où l'assureur décide le retour pour réparation au lieu de
fabrication de tout ou partie de l'objet assuré, l'ensemble des frais et risques résultant de cette
opération sont à sa charge.

II.9. LES EXCLUSIONS DE L’ASSURANCE DES TRANSPORTS

Risque non couvert par une police d’assurance. Ce qui n'est pas garanti par le contrat
d'assurance. Tous les contrats comportent des exclusions de garanties. Elles figurent en caractères très
apparents dans les dispositions générales ou spéciales de la police d'assurance.
 Des exclusions imposées par la loi :
o Les amendes ;
o Les sinistres intentionnellement commis par l'assuré pour recevoir une indemnité :
incendie volontaire, vol simulé, etc.
 Des exclusions prévues par les sociétés d'assurances, par exemple :
o En assurance dégât des eaux : dommages dus à l'humidité ou à la condensation ;
o En assurance auto : vol des espèces laissées dans la voiture.

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CONCLUSION
Rendu au terme de notre exposé qui portait sur les contrats d’assurances dans le
transport, nous avons défini la notion de contrat dans les transports en présentant les
caractéristiques d’un contrat de transport, les parties du contrat de transport ainsi que
les obligations de chaque partie. Il a également été question de préciser les différents
types de contrat de transport ainsi que la notion de risque dans les transports (risques
spécifiques à chaque mode de transport et risques communs à tous les modes de
transport). Il est nécessaire de bien cerner toutes ces notions pour définir et
comprendre l’importance du contrat d’assurance dans le transport notamment les types
d’assurances transport international, le cadre juridique des transports, la gestion des
sinistres en assurance des transports et les réclamations.

Il faudrait qu’il y ait une activité qui doit être assurée et une personne qui doit être
assurée à savoir le transport et le transporteur respectivement. L’assurance vient ici
couvrir les risques liés à l’activité de transport de personnes et de marchandises. Il n’en
demeure pas moins que le transporteur, qui est l’assuré ait des obligations qui lui
incombent et dont il ne pourrait s’exonérer en cas de faute. Comme garantie de cette
faute, l’assureur versera une indemnité au bénéficiaire, qui est le remettant de la
marchandise, une somme qui est calculée à partir de la valeur réelle des biens.

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ANNEXES
ANNEXE N°1 : CONNAISSEMENT

Page 24 sur 27
ANNEXE N°2 : LETTRE DE TRANSPORT AERIEN

Page 25 sur 27
ANNEXE N°2 : LETTRE DE VOITURE

Page 26 sur 27
Bibliographie
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