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Université d’Aix-Marseille
Faculté de Droit et de Science Politique
Rapport d’activité
L’Assurance Transport Maritime de Facultés
La Souscription
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L’ASSURANCE TRANSPORT MARITIME DE FACULTES
Remerciements
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L’ASSURANCE TRANSPORT MARITIME DE FACULTES
Sommaire
INTRODUCTION........................................................................................................................................ 4
PREMIERE PARTIE : LA COUVERTURE ................................................................................................................ 5
TITRE 1 ETENDUE DE LA COUVERTURE ................................................................................................................... 5
Chapitre 1 : Les modes d’assurances ................................................................................................................................... 5
Chapitre 2 : Les exclusions ............................................................................................................................................... 13
TITRE 2 LIEU ET TEMPS DE LA COUVERTURE....................................................................................................... 15
Chapitre 1 Lieu de l’assurance .......................................................................................................................................... 15
Chapitre 2 Temps de l’assurance ....................................................................................................................................... 19
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L’ASSURANCE TRANSPORT MARITIME DE FACULTES
INTRODUCTION
L’environnement de l’assurance transport maritime de facultés est en phase de
transition. La régulation du marché se structure dans un cadre concurrentiel,
l’amélioration du chiffre d’affaire devenant la priorité devant les impératives de la
science du risque. Les étapes de la production et des techniques assurantiels du
risque restent inchangées mais les éléments de tarification sont souvent influen-
cés par les nouvelles méthodes de transport, d’emballage et des voies de recours.
Par ailleurs, l’entrée des systèmes d’information rendent la gestion plus mécani-
sée.
Le présent rapport d’activité traitera de la gestion au sein de la section « Produc-
tion » d’un service transport de facultés au sein d’un département transport
d’une entreprise d’assurance.
Dans ce cadre, il convient d’étudier en premier lieu la couverture d’assurance
(première partie). Nous verrons ensuite sous l’intitulé « tarification » que le prix
de la couverture offerte dépend de certains éléments, (deuxième partie), enfin,
l’offre de couverture et de prix sont gérés suivant une procédure propre à
l’assurance qui nécessite inscriptions et contrôles (troisième partie).
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L’ASSURANCE TRANSPORT MARITIME DE FACULTES
Dans tous les cas, il s agit d’événements graves qui ont un caractère désastreux.
Toutefois, il convient de noter deux restrictions particulières de garantie concer-
nant le risque de vol et les chargements en pontée.
Risques de vol ou de disparition ; ils sont automatiquement couverts, mais soumis
à des conditions particulières. L'indemnisation des manquants à l'intérieur d'un
colis suppose l'existence de traces d’effraction constatées par le commissaire
d'avaries. L'indemnisation des colis manquants suppose, quant à elle, la présenta-
tion d'un certificat ou de tout autre document établissant la non-livraison défini-
tive.
Marchandises chargées en pontée ; elles ne sont garanties, sauf stipulation con-
traire, qu'aux conditions FAP Sauf avec, moyennant déclaration de ce mode de
chargement dès que l'assuré le connaît et surprime, extension au jet à la mer, en-
lèvement ou chute à la mer.
Les frais s’ils ne sont pas l’objet d’exclusions, c’est à dire :
les frais pour préserver la marchandise d’un dommage ou d’une perte maté-
rielle garantis ou les limiter.
en cas d’interruption ou rupture du voyage, les frais de déchargement, de ma-
gasinage, de transbordement et d’acheminement des facultés jusqu’au lieu de
destination prévu.
les frais d’expertise pour la constatation des dommages et certains frais affé-
rents à la réexpédition après sinistre partiel.
Il ressort de ce qui précède que tant que le sinistre a eu lieu en mer, l’assuré n’a
pas à faire la preuve que le sinistre est couvert par sa police. On dira simplement
qu’il y a une présomption d’assurance. Néanmoins, si le sinistre survient à terre,
l’assuré sera amené à faire la preuve soit de la force majeure ou d’un des événe-
ments FAP SAUF.
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la police, il doit également établir la relation de cause à effet entre cet événe-
ment et le dommage. Pèse ainsi sur l’assuré une double preuve à établir.
Section 3 : les garantie communes aux deux modes
- L’avarie commune :
C’est l’une des institutions les plus vielles, les plus caractéristiques et les plus con-
troversées du droit commercial maritime. Cette institution repose sur une veille
idée de solidarité; la communauté des intérêts qui lie le navire et la cargaison. Elle
ne se justifie que difficilement et ne s’explique en fait que par des opportunités et
le pragmatisme sur lesquels sont fondés le droit et la pratique d’assurance mari-
time. Son mécanisme est théoriquement simple. Lorsque pour échapper à un
danger le capitaine a pris la décision de faire un sacrifice extraordinaire aux dé-
pend du navire ou de la cargaison ou les deux à la fois, les assureurs des arma-
teurs et des propriétaires de marchandises se cotisent pour constituer une masse
monétaire destinée à indemniser ceux qui ont souffrent du dommage.
L’expression avarie commune signifie donc en réalité contribution commune à
l’avarie, mais bien qu’inexacte, on la conserve pour l’opposer à celle d’avarie par-
ticulière qui désigne le dommage restant à la charge de celui qui le subit.
Il y a lieu de rappeler ici les dispositions de l’article 256 du CCM qui définit les
avaries communes comme suit : «Sont avaries communes, les sacrifices et dé-
penses extraordinaires, intentionnellement et raisonnablement encourus pour le
salut commun, afin de préserver d’un péril les biens engagés dans une même ex-
pédition maritime.».
D’ou les éléments suivants ;
un acte volontaire et raisonnable du capitaine ; cet acte doit être fait sous
certaines formes et suivant certaines conditions pour éviter la fraude du capitaine
qui consisterait à transformer des avaries particulières en avaries communes, en
déclarant comme volontaires des dommages survenus fortuitement. Il doit donc
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dés qu’il en a les moyens porter dans le journal du bord les dates, heures et lieu
de l’événement, les motifs qui ont déterminé sa décision et les mesures qu’il a
ordonnées.
pour éviter un danger réel ou qui a pu être du moins raisonnablement consi-
déré comme tel ; on n’exige pas que le péril soit imminent, il suffit qu’il soit pos-
sible. La différence entre une mesure prise en temps de péril et une mesure de
précaution est très faible, et la deuxième n’est pas considérée une avarie com-
mune.
dans l’intérêt commun du navire et de la cargaison ;
qu’il ait eu un résultat utile ; cette notion est prise en considération par les ar-
bitres car sans résultat utile, l’armateur aura de grandes difficultés à faire ad-
mettre la déclaration d’avaries communes.
Exemples :
- un navire n’est plus maître de sa manœuvre suite à une panne de moteur, à
une avarie de barre ou bien suite à la perte d’hélice. Il dérive vers la côte et son
capitaine demande de l’aide. Il est sauvé par un remorqueur qui demande une
indemnité substantielle. Il fait escale dans un port de refuge, il répare sa panne.
Les dépenses d’assistance ainsi que les dépenses de réparation qui ont un résul-
tat utile aussi bien pour le navire que pour la cargaison peuvent être déclarées
comme avaries communes et en tant que telles et être supportées en partie par
le transporteur maritime et en partie par les propriétaires des marchandises.
- Un navire à une voie d’eau, le capitaine prend la décision d’échouer le navire
pour l’empêcher de couler. L’échouage réussit, mais il faut renflouer le navire.
C’est un cas d’avarie commune.
- Un navire s’échoue. Le capitaine force les machines pour le déséchouer. La
manœuvre réussit, mais en cours de route, il constate que l’opération a entraîné
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des dommages à la coque et aux appareils moteurs. Il s’arrête pour réparer. Les
frais et dépenses d’escale peuvent être inscrits en avarie commune.
- Un navire prend feu dans un port. Le capitaine fait appel aux remorqueurs por-
tuaires pour lutter contre l’incendie. Une fois l’incendie circonscrit, il est obligé de
décharger et de recharger une partie de la marchandise pour réparer avant de
continuer le voyage. - Un navire s’échoue au large des îles Kerkennah. Pour
l’alléger, son capitaine jette par-dessus bord une partie de la cargaison (des sacs
de ciment). Cette perte est supportée en partie par l’armateur du navire et en
partie par les propriétaires des marchandises à bord.
- Un navire prend feu, le capitaine décide de noyer les cales pour circonscrire
l’incendie. Les dommages subis par les marchandises par mouille sont dans ce cas
à la charge du navire et des cargaisons sauvées.
Les deux derniers cas, sont les rares cas où le sacrifice est supporté par les pro-
priétaires de marchandises. Généralement le « sacrifice » est, en effet, supporté
au début par l’armateur du navire qui se retourne par la suite contre les ayants
droit à la marchandise.
Dans tous les cas précédemment cités, toutes ces dépenses citées en exemple
peuvent être inscrites en avaries communes. Ces sont les dépenses auxquelles
bien des importateurs sont exposés alors même que souvent ils l’ignorent. Pour-
tant le risque d’avarie commune est un risque fréquent et il est susceptible
d’entraîner pour eux des pertes et des frais important.
D’ailleurs, pour se faire payer la contribution provisoire d’avarie commune, les
transporteurs maritimes exercent à l’encontre des destinataires leur droit de ré-
tention sur les marchandises. Ainsi, un propriétaire de marchandises peut donc se
voir à payer une contribution représentant une part importante de la valeur de sa
marchandise alors même que celle-ci arrive en parfait état. Il comprendra
d’ailleurs rarement pourquoi il doit payer.
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Il établit ensuite le pourcentage des dépenses et pertes par rapport à la valeur to-
tale et subordonne la livraison des marchandises au versement préalable « d’un
contribution provisoire » calculée sur la base de ce pourcentage. L’assuré était
tenu de payer la « contribution provisoire » et se faisait payer par la suite par son
assureur (voir article 23 des conditions générales de la police française de 1978 et
article 364 du Code de commerce maritime tunisien).
Le règlement définitif d’avarie commune est établi longtemps plus tard du fait de
la nécessité pour les dispatchers d’avoir tous les éléments nécessaires à
l’évaluation des valeurs en cause.
Généralement, la contribution définitive est inférieure à la contribution provisoire
et le trop perçu était remboursé aux propriétaires de marchandises ou à leurs as-
sureurs.
La nouvelle procédure :
Depuis la parution des règles d’York et d’Anvers de 1974, les transporteurs mari-
times acceptent, au lieu du versement d’une contribution provisoire, que les as-
sureurs de facultés s’engagent à régler simplement la contribution définitive au
moment de son établissement. Cet engagement s’appelle « Lettre de garantie
d’avarie commune. » Cette lettre est généralement signée par l’assureur de facul-
tés avec la réserve suivante : « Sous réserve de contester le principe et les
chiffres ».
Afin qu’il puisse obtenir la lettre de garantie de son assureur, l’assuré doit présen-
ter à ce dernier :
- Le certificat d’assurance
- Le connaissement
- La facture d’achat de la marchandise
- La lettre de réclamation de l’armateur.
Le règlement d’avarie commune regroupe les rapports d’expertises effectués à la
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demande des parties ayant des intérêts en jeu, les documents justificatifs du
voyage au cours duquel l’avarie a eu lieu et tout document susceptible de justifier
les dépenses engagées dans l’intérêt commun de l’expédition maritime.
Le dispacheur classe les avaries dommages et les avaries «frais» :
- les avaries dommages ; sont réparties d’une part, en dommages causés à la
marchandise et d’autre part, en avaries au navire.
- les avaries «frais»; sont les dépenses engagées par le capitaine pour le salut
commun de l’expédition maritime. Ce sont les frais d’assistance, de remorquage,
de renflouement.
- Les frais :
Se sont les avaries particulières en frais sont les frais exposés en vue de préserver
les objets assurés d’un dommage ou d’une perte.
Pour quelles soient à la charge des assureurs, il y a deux conditions. Il faut
d’abord qu’elles aient pour origine un risque couvert ; il faut en outre que le
dommage ou la perte qu’elles ont pour but d’éviter soit lui-même garanti par le
contrat.
Chapitre 2 : Les exclusions
Pour éviter tout malentendu, la police type donne la liste des risques exclus, tant
dans la couverture TR, que dans la couverture FAP SAUF.
La police française en usage fait pour ces deux catégories d’assurance distinction
entre les risques exclus dans tous les cas les risques exclus à moins d’une stipula-
tion contraire.
Section 1 : Les risques exclus dans tous les cas
L’assurance maritime ne couvre que les aléas du transport, c'est-à-dire les consé-
quences d’évènements ou d’actes qui échappent à la volonté des bénéficiaires et
à leur diligence.
Les risques provenant de l’assuré :
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Cela quels que soient les délais et séjours intermédiaires. Ainsi, doit être garantie,
alors qu'elle n'a pas encore été prise en charge par le transporteur maritime, la
marchandise entreposée dans les enceintes portuaires.
Fin de la garantie
La garantie produit effet jusqu'à la remise effective de la marchandise au destina-
taire au lieu de destination du voyage assuré. Cette remise effective peut être :
- Considérée comme correspondant au déchargement des facultés assurées;
- être assimilée à la livraison, éventuellement réalisée sur plusieurs sites. La
marchandise n'est donc plus couverte :
- Après sa réception par le destinataire dans ses magasins;
- Dans des magasins choisis par lui;
- Dans un magasin public.
Comme l'ont fort justement fait remarquer des commentateurs de la police, il n'y
a pas « à tenir compte de la nature juridique du magasin » (Hoursiangou J. et La-
tron P., Les polices françaises d'assurance maritime sur facultés du 30 juin 1983,
Litec, 1984) ni de savoir à qui il appartient. Ce qu’il faut entendre par magasin du
destinataire à l’entrée desquels les facultés cessent d’être couvertes, c’est tout
endroit ou le destinataire, ses représentants, ou ayants droit font déposer les fa-
cultés à leur arrivée dans la localité de destination. Ainsi, les facultés demeurent
couvertes au lieu de destination dans tous les endroits ou elles peuvent être en-
treposées sans l’initiative du destinataire ni de ses représentants, ou ayants
droit ; elles cessent de l’être dés que c’est sur leur initiative qu’elles sont entrepo-
sées à destination.
Section 2 : Exception -Prise de livraison anticipée-
Même si les imprimés d'assurances prévoient une garantie de bout en bout, il est
tout à fait possible à l'assuré d'adapter son contrat à ses besoins en définissant
avec son assureur une durée de garantie différente ou en précisant, selon les
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L’adaptation de l’assurance aux besoins propres de l’assuré peut être réalisée non
seulement par le mode d’assurance choisi, mais aussi par la police utilisée. On
distingue
Traditionnellement les polices aux voyages des polices à déclaration d’aliments
(d’abonnement, à éteindre ou tiers chargeurs).
- La police « au voyage » couvrant la marchandise dans le cadre d'une expédition
isolée et convient aux expéditions occasionnelles. Dans la pratique l’assureur re-
met à l’assuré un document sur lequel figurent tous les renseignements exigés
par la loi (article 302 du Code de commerce maritime). Ce document appelé aussi
dans certaines compagnies certificat d’assurance porte tous les renseignements
permettant de bien identifier la marchandise, sa valeur, le moyen de transport, le
point de départ et de destination. Le risque est bien déterminé. La prime est fixée
et payée lors de son établissement;
- La police « à alimenter » convient pour l’exécution de marchés spécifiques com-
portant des expéditions échelonnées sur une période indéterminée. La police
couvrant plusieurs expéditions, pour un montant déterminé, dans le cadre d'un
marché. Ce type de police, appelé aussi « à éteindre », produit ses effets jusqu'à
épuisement du montant total déclaré à la souscription ;
- La police « d'abonnement » ou (police flottante) concerne toutes les expéditions
de l’assuré de façon automatique tant pour son compte que pour le compte de
qui il appartiendra. La garantie est donc automatiquement acquise. Il incombe à
l’assuré de déclarer dans un délai convenu toutes ses expéditions en remplissant
le carnet d’ordres d’assurances. Avec ce carnet, l’assuré déclare les expéditions à
l’aide d’un ordre d’assurance tiré dudit carnet : chaque ordre comporte 3
feuilles, le détail est mentionné sur l’ordre: nature de la marchandise,
l’emballage, les marques des colis, le voyage, la valeur assurée, le nom du navire,
les garanties demandées…
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des couvertures requises exprime le montant des primes ainsi calculées en pour-
centage du chiffre d’affaires. L’assureur appelle une prime provisionnelle et
la situation est régularisée en fin d’exercice par la déclaration du chiffre
d’affaires. Dans ce cas il n’y a plus de déclaration mais il faut rester dans les li-
mites de l’accord cadre.
Chapitre 2 Documents du contrat
Le contrat d’assurance est matérialisé par une police, constituée par :
- Des conditions générales pré imprimées, dites « Imprimés » ;
Les polices type (Conditions Générales) ne sont pas en France l’œuvre unilatérale
des assureurs, elles ont été étudiées et mises au point en commun par les assu-
reurs et les représentants des chargeurs qui ont cherché à réaliser ensemble un
instrument efficace, précis et souple satisfaisant pour les deux parties.
Section 1 Les Conditions Générales
Ces conditions doivent être les mêmes sur tous les contrats d’assurances du
même type. La raison en est simple, les conditions générales d’un contrat
d’assurance ont une origine commune. C’est le code des assurances qui fixe les
conditions générales d’un contrat d’assurance tel qu’il soit. Selon le contrat ces
conditions peuvent changer bien évidement. Les conditions générales servent
aussi à préciser des éléments importants comme par exemple :
Définition des principaux termes du contrat
Précision des termes de la garantie
Procédure en cas de sinistre
Contestations et recours
Exclusions de la garantie
On voit bien que même si les conditions générales nous semblent rébarbatives à
lire avec attention, il ne faut pas les prendre à la légère. Surtout au niveau des ex-
clusions car ce sont dans les conditions générales que votre assureur peut trouver
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de quoi refuser de vous rembourser un sinistre. C’est sans aucun doute le piège
du contrat d’assurance. L’assuré qui regarde son contrat d’assurance commence
par lire les conditions générales et très vite il se rend compte que rien n’est inté-
ressant. C’est vrai qu’au début cela ressemble à un énoncé de texte de loi du
genre : « Selon l’article 7bis paragraphe 12 du code des lois relatif à la garantie
des biens assurés… ». On peut comprendre que le signataire se lasse vite de lire
ce genre de passage et s’empresse de signer son contrat d’assurance sans trop
regarder les conditions générales. Ces dernières ne sont que des textes de loi et
de tout façon qu’on les regarde ou pas, la loi ne changera pas. Mais il ne faut pas
se décourager et surtout bien regarder dans les conditions générales, la situation
d’exclusion de la garantie. C’est très important et cela vous évitera sans doute
des mauvaises surprises.
Les conditions d’exclusions de la garantie peuvent être nombreuses. Si vous sous-
crivez un contrat d’assurance habitation par exemple, il sera précisé dans les con-
ditions générales que vous ne serez pas rembourser en cas de vol si votre habita-
tion n’était pas habité depuis un certains temps. Cela peut varier de 7 jours à 3
mois selon les contrats. Dans l’ensemble les conditions générales sont séparées
en paragraphe distincts pour en faciliter la lecture. Selon l’évolution du code des
assurances ou de la jurisprudence, ces conditions générales sont amenées à évo-
luer.
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L’ASSURE :
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
ADRESSE :……………………………………………………………………………………
……………………
Nature de la marchandise :
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
Marques et Numéros : ………………………………………………………………………
Nombre de colis :
……………………………………..Poids……………………………………………………..
Réf Facture : ……………………………………………………en date du…………………
Emballage :……………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………….
Moyen de transport :
…………………………………………………………………………………………………
Voyage de : ……………………………………………A ……………………………………
Via……………………………………………………………………………………………...
GARANTIES SOLLICITEES :
Tous Risques
Vol
FAP SAUF
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Titre 2 LA TARIFICATION
Les assureurs ont besoin d’un certain nombre de renseignements pour apprécier
les risques en fonction de la couverture demandée, pour calculer la prime et pour
établir la police.
Prime = Taux du risque X Valeur assurée
que des envois destinés à l’intérieur du même pays. De même, souvent les char-
geurs sont soucieux de faire des économies sur les frais d’emballage et ont re-
cours à des emballages très faibles ce qui est de nature à entraîner souvent des
conséquences très regrettables. En effet, la manutention, le stockage et le trans-
port des marchandises exportées sont d’une toute autre nature que celles qui
voyagent à l’intérieur d’un même pays. Elles sont exposées à plus de dangers, ce
qui nécessite des soins particuliers d’emballage souvent salutaires dans la préven-
tion des pertes et dommages aux marchandises.
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marchandise et le transporteur sont régis par des règles impératives. Dans le se-
cond cas, le contrat est largement soumis à la liberté contractuelle et la respon-
sabilité du propriétaire du navire est généralement beaucoup plus réduite.
En cas de sinistre, l’assureur des marchandises transportées « sous connaisse-
ment » a plus de possibilité de recours contre le propriétaire du navire que dans
le cas de transport sous charte-partie. Il en est de même pour son assureur qui
l’indemnise et se substitue à lui pour faire le recours à sa place (subrogation). En
cas de charte-partie à temps ou « coque nue » le recours est même exclu puisque
la marchandise est transportée par son propriétaire locataire de l’engin de trans-
port.
Section 7 : Nature de la garantie
Les garanties du Produit « Facultés » couvrent les risques suivants :
1. Fortune de mer + Force Majeure + Evènement majeur
2. Avarie particulière
3. Avarie commune
4. Avaries Frais (expert / avocat / judiciaire)
On Choisit une garantie Principale pour couvrir la marchandise.
La FAP sauf ou
La tous risques
On a la possibilité de souscrire d’autres garanties qui couvrent les risques rache-
tables avec la possibilité de rajouter des clauses
Garantie Optionnelle du Produit « Facultés »
Après avoir choisi une garantie principale et qui est obligatoire, on peut couvrir
l’unité avec la garantie « Risque de guerre » qui elle, reste rachetable.
Chapitre 2 : Détermination de la valeur d’assurance
L’exportateur ou l’importateur doit indiquer la valeur pour laquelle il désire assu-
rer sa marchandise, c’est-à-dire la somme maximum à réclamer aux assureurs en
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cas de perte totale. Pour les assurés qui résident en Tunisie l’assurance doit être
libellée en Dinars tunisiens. Les assurances en devise sont soumises à l’agrément
préalable de la Banque Centrale (Réglementation des changes).
L’assuré et théoriquement libre de fixer la valeur d’assurance comme il l’entend.
Mais il doit évidement le faire à bon escient. Pour cela il ne faut pas perdre de
vue les principes suivants :
a) assurance transport est une assurance de choses. Seule la marchandise est
assurée, à l’exclusion de tout préjudice autre que sa propre perte, les avaries par-
ticulières qu’elle subit ou les contributions d’avaries communes qu’elle supporte.
La couverture des dommages causés aux tiers par la marchandise (pollution par
exemple), le préjudice commercial résultant notamment d’un retard de livraison,
des pertes pour baisse de cours, ne sont pas de son domaine.
b) L’assurance a un caractère indemnitaire. C’est un principe général et absolu
posé par la loi : l’assurance ne doit, en aucun cas, être pour l’assuré l’occasion de
percevoir une indemnité supérieure à ce qu’il aurait encaissé si le transport
s’était passé normalement et les assureurs peuvent, lorsqu’ils sont saisis d’une
réclamation, demander la justification de la valeur réelle de la marchandise (Ar-
ticle 348 du Code de commerce maritime).
En outre, l’indemnité due par l’assureur de facultés est toujours proportionnelle à
la valeur assurée. Ainsi, en cas de perte totale de la marchandise, c’est sa valeur
assurée qui est remboursée. Dans les autres cas, on comparera sa valeur en état
d’avarie à sa valeur en état sain, pour évaluer la perte subie et dégager le « taux
d’avarie ». Pour l’indemnisation de l’assuré, ce taux d’avarie sera appliqué à la va-
leur assurée et non à la valeur réelle de la marchandise.
Ainsi, afin d’éviter l’application de la règle proportionnelle, l’assuré a un intérêt
évident à s’assurer pour une valeur suffisante la plus proche possible de la valeur
réelle de la marchandise.
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Intermédiaire ;
La branche
Le produit
La catégorie
Le nom du souscripteur
Le nom du participant ;
La date et validité de l’offre ;
Les caractéristiques de l’objet ;
Les garanties ;
La prime ;
Toutes autres informations spécifiques.
- Les souscriptions des produits : Energie – Aviation – Corps de navires doivent
impérativement êtres transmis au service réassurance.
- S’il existe un dépassement de la limite du traité de réassurance, une demande
de cotation (ou de placement) doit être adressée au service réassurance. En cas
de refus de placement par le service réassurance, une deuxième alternative sera
envisagée : c’est la co-assurance.
- S’il y a acceptation soit par le service réassurance, soit par les co-assureurs, le
gestionnaire doit procéder à un traitement technique qui consiste en la vérifica-
tion et la prise de décision suite à l’acceptation, ce qui donnera lieu à une cota-
tion du risque.
- Si aucune solution n’est établie, la cotation est refusée. Dans ce cas, une lettre
motivée doit être envoyée au bureau de souscription et le dossier sera classé.
- Souscriptions décentralisées
Les contrats au voyage jusqu'à 50 000 Drs
Le gestionnaire doit suivre les étapes suivantes:
- Sélectionner l’écran relatif à la saisie des propositions,
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* Le montant débité
* Le motif du débit.
- Editer l’avis de débit en triple exemplaires
L’original est à envoyer à l’agent d’assurance pour information
La deuxième copie est envoyée au Service Administratif pour transmission avec
le bordereau comptant
La troisième copie est à agrafer avec la quittance retournée et à classer dans le
contrat d’assurance.
(3) Retour non justifié
Le gestionnaire doit :
- Saisir l’avis débit (redébité), en mentionnant le motif du retour
- Editer l’avis de débit en triple exemplaire
- Envoyer une copie de l’avis à l’agent d’assurance pour information
- Classer la copie de l’avis de débit dans le contrat
- Transmettre la troisième copie de l’avis de débit dans un classement à part
pour envoi au service administratif pour transmission avec le bordereau comp-
tant,
- Classer le contrat dans son classement respectif.
Section 2 : Le retour contentieux
A la réception du lot des quittances, retournées pour un non paiement, le ges-
tionnaire du service transport doit :
- Retirer le contrat d’assurance correspondant à la quittance
- Classer la quittance dans le contrat d’assurance
- Valider la réception de la quittance
- Editer la lettre de mise en demeure, la faire signer par le responsable et la clas-
ser dans le contrat d’assurance
- Saisir la date de transmission au service Contentieux
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PREMIERE PARTIE : LA COUVERTURE.......................................................................................... 5
TITRE 1 ETENDUE DE LA COUVERTURE ...................................................................................... 5
Chapitre 1 : Les modes d’assurances ...................................................................................................... 5
Section 1 : L’assurance TOUS RISQUES .............................................................................................. 5
Section 2 : L’assurance FAP SAUF : ..................................................................................................... 7
Section 3 : les garantie communes aux deux modes ............................................................................... 8
Chapitre 2 : Les exclusions .................................................................................................................. 13
Section 1 : Les risques exclus dans tous les cas .................................................................................... 13
Section 2 : Les risques exclus à moins de stipulation contraire ............................................................. 14
TITRE 2 LIEU ET TEMPS DE LA COUVERTURE .......................................................................... 15
Chapitre 1 Lieu de l’assurance ............................................................................................................. 15
Section 1 : Le principe-trajet de bout en bout-...................................................................................... 15
Section 2 : Exception -Prise de livraison anticipée- .............................................................................. 17
Chapitre 2 Temps de l’assurance.......................................................................................................... 19
Section 1 : Le principe ......................................................................................................................... 19
Section 2 : Les exceptions.................................................................................................................... 20
DEUXIEME PARTIE : CONTRATS ET TARIFICATION ............................................................................ 22
Titre 1 LES CONTRATS ...................................................................................................................... 22
Chapitre 1 Principaux types de contrats (polices) ................................................................................. 22
Chapitre 2 Documents du contrat ......................................................................................................... 25
Section 1 Les Conditions Générales .......................................................................................................................... 25
Section 2 Le formulaire de déclaration du risque ................................................................................................. 27
Section 3 Les Conditions Particulières des polices d’abonnement ................................................................ 28
Section 4 Les Ordres d’assurance ............................................................................................................................... 30
Section 5 Les Certificats d’assurances (Conditions Particulières des polices au voyage ...................... 30
Titre 2 LA TARIFICATION ................................................................................................................. 32
Chapitre 1 Eléments de détermination du taux du risque ..................................................................... 32
Section 1 : Nature de la marchandise ........................................................................................................................ 32
Section 2 : Mode d’emballage...................................................................................................................................... 32
Section 3 : Nombre, poids et quantités expédiées des colis .............................................................................. 33
Section 4 : Voyage à assurer ......................................................................................................................................... 33
Section 5 : Le navire ........................................................................................................................................................ 34
Section 6 : Nature du contrat de transport maritime ............................................................................................ 35
Section 7 : Nature de la garantie ................................................................................................................................. 36
Chapitre 2 : Détermination de la valeur d’assurance ............................................................................. 36
TROISIEME PARTIE : LA PROCEDURE DE GESTION ........................................................................... 40
Titre 1 : LA GESTION DE LA PRODUCTION ...................................................................................... 40
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L’ASSURANCE TRANSPORT MARITIME DE FACULTES
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