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ENTREPOSAGE DES PRODUITS DE LA SODECOTON : DJAMBOUTOU 3 ET

TRANSIT-PORT

SOMMAIRE
DEDICACE .................................................................................................................................. ii

REMERCIEMENTS ..................................................................................................................... iv

LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................... v

LISTE DES ABREVIATIONS ....................................................................................................... vi

AVANT-PROPOS ....................................................................................................................... vii

INTRODUCTION GENERALE ...................................................................................................... 1

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION GENERALE DE LA SODECOTON ET DEROULEMENT


DU STAGE ................................................................................................................................... 2

CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA SODECOTON .................................................................. 3

SECTION I : HISTORIQUE ET LOCALISATION DE LA SODECOTON ......................................... 3

SECTION II : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA SODECOTON ............................ 6

CHAPITRE II : PRESENTATION DES ACTIVITES MENEES A LA SODECOTON ........................ 16

SECTION I : ACCUEIL, REALISATION ET TACHES EFFECTUEES ........................................... 16

SECTION II : APPORT DU STAGE ET LES DIFFICULTES RENCONTREES ............................... 27

CONCLUSION GENERALE DE LA PREMIERE PARTIE ............................................................. 31

DEUXIEME PARTIE : DEVELOPPEMENT DU THEME ET RECOMMANDATIONS .................... 32

CHAPITRE III : ENTREPOSAGE DES PRODUITS ...................................................................... 33

SECTION I : DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE................................................................. 33

SECTION II : ENTREPOSAGE DES PRODUITS DE LA SODECOTON :DJAMBOUTOU 3 ET


TRANSIT-PORT ......................................................................................................................... 35

CHAPITRE IV : LES ENTRAVES AUX ACTIVITES DE L’ENTREPOSAGE DES PRODUITS A LA


SODECOTON ET LES PROPOSITIONS POUR UNE OPTIMISATION D’ACTIVITES
D’ENTREPOSAGE DES PRODUITS ............................................................................................ 38

SECTION I : LE CANEVA METHODOLOGOQUE ET LES FREINS LIES A L’ENTREPOSAGE DES


PRODUITS ................................................................................................................................. 38

SECTION II : LES RECOMMANDATIONS ET LES PROPOSITIONS POUR UNE OPTIMISATION


D’ACTIVITES D’ENTREPOSAGE............................................................................................... 42

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CONCLUSION GENERALE ....................................................................................................... 48

BIBLIOGRAPHIE :..................................................................................................................... 49

ANNEXES .................................................................................................................................. 51

Tables de matières …………………………………………………………………………...62

DEDICACE

A mes parents

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TRANSIT-PORT

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REMERCIEMENTS
Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude au seigneur DIEU pour la vie, la santé et
toutes les grâces reçues tout au long de l’année académique.

Notre gratitude va également à l’endroit des ceux et celles dont l’apport considérable a
rendu possible notre stage et à favoriser son bon déroulement. Nous pouvons les observer de
la manière suivante :

 La société de développement du coton du Cameroun qui m’a accueilli pour ce stage


allant du 09 Juillet au 31 Août, en particulier mon maitre de stage monsieur
SOULEYMANOU OUSMAILA BAH, le chef service transport, manutention et
entreposage ainsi ses chefs des sections;
 Le chef de la division logistique monsieur TCHINDIBE PAKI, au service de la société
de développement du coton du Cameroun ;
 Le chef service gestion des flottes monsieur MOHAMADOU KACHALLA et ses
chefs des sections;
 Le Directeur de notre institut dénommé ISTAM (institut supérieur des techniques
appliquées et de management), monsieur INOUSSA HAMADJODA et le chargé des
affaires académiques monsieur FAUSTIN MUKENDI LUFULUABO sans oublier la
secrétaire madame RAHINA ;
 Les enseignants d’ISTAM en particulier monsieur NANY AZAPINY BARAMA le
responsable logistique et gestionnaire comptable pour son engagement et son courage
durant toute l’année surtout avec les étudiants de la gestion logistique et transport;
 Mon oncle Dr SOUKSOUNA GUESSAITOUING et sa famille qui, avec ses apports
considérables cherchent à réaliser mon avenir;
 Mes très chers parents : MANKREO TONKREO et AVEYMO MARCELINE ;
 La grande famille, à travers l’oncle SOUMSATOU TONKREO et la tante AMENE
NAIGUE ;
 L’adjudant-chef monsieur HOYOKSOU MARTIN et sa famille qui m’ont hébergé et
ont mis à ma disposition un outil informatique pour la rédaction;
 Les frères et sœurs ;
 Les camarades et ami(e)s.

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : fiche de stock ;

Tableau 2 : fiche d’inventaire ;

Tableau 3 : rapport mensuel d’activité.

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LISTE DES ABREVIATIONS


SODECOTON : Société de Développement du Coton ;

DL : Division logistique ;

SCNC : Société Cotonnière du Nord Cameroun ;

CFDT : Compagnie Française du Développement des Textiles ;

SMIC : Société Mobilière et Immobilière du Cameroun ;

SIPCOC : Société d’Investissement des Producteurs de Coton du Cameroun ;

OPCC : Organisation des Producteurs du Coton du Cameroun ;

FICOCAM : Financière Cotonnière du Cameroun ;

CNPC-C : Confédération Nationale des Producteurs du Coton du Cameroun ;

CICAM : Cotonnière Industrielle du Cameroun ;

DPA : Direction de La Production Agricole ;

OHADA : Organisation pour l’Harmonisation des Affaires de Développement en Afrique ;

DAG : Direction des Affaires Générales ;

DTLGC : Direction du Transport Logistique et du Génie Civil ;

DC : Direction Commerciale ;

DC : Direction Comptable ;

DF : Direction de Finance ;

ALIBET : Aliment de Bétail;

NUTRIBET: Nutriment Bétail ;

DIAMAOR: Or du Diamaré ;

GPS : Global Positionning System ;

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AVANT-PROPOS
Toute école de formation nécessite les stages, au fur et à mesure que tu évolues dans les
études. Le stage pour nous les étudiants est le fait d’allier la théorie à la pratique, ceci non
seulement dans le but de tester nos connaissances mais aussi et surtout de les approfondir au
contact des réalités et exigences professionnelles. C’est dans ce souci de professionnalisation
et de l’insertion rapide des étudiants dans le monde de l’emploi qu’ISTAM a ouvert en son
sein les filières suivantes :

 Comptabilité informatisée de gestion ;


 Système d’information ;
 Communication des entreprises ;
 Gestion des ONG ;
 Gestion de projet ;
 Gestion des ressources humaines ;
 Gestion logistique et transport.

A cet effet, ISTAM a décidé de nous envoyer en stage pour faire un premier pas dans le
monde du travail. Ce stage nous conduira a rédiger un rapport et de soutenir en vue
d’obtention du brevet du technicien supérieur.

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INTRODUCTION GENERALE

La région du nord est l’une des dix régions du Cameroun se trouvant dans une zone
propice pour la culture du coton, ou l’Etat a décidé d’y implanter la Société de
Développement du Coton par décret présidentiel en 1974.

Sa Direction Générale se trouve à Garoua et plus précisément au quartier Marouaré.

Elle est une société anonyme mixte avec conseil d’administration, au capital de 23 643
468 000 F CFA créée pour gérer la filière cotonnière

. Elle est une société spécifique destinée à la transformation du coton grain et ses dérivées ; et
à la transformation du soja. Elle comporte neuf régions constituées chacune d’une usine
d’égrenage et il existe deux huileries.

Disposant de multitude et qualité des camions destinés au transport des matières premières,
des produits semi-finis et finis, des engins des travaux publics pour l’arrangement des pistes
cotonnières et le labour des champs de coton, des engins de manutention pour le chargement
et déchargement, d’une grue, des sites d’entreposage, des garages et ateliers…. Toutes ces
qualifications font de la SODECOTON, une société qui participe au développement de toutes
les régions, et une société dans la logistique est un maillon fort.

C’est la raison pour laquelle nous avons choisis d’effectuer notre stage académique à la
SODECOTON, qui a débuté le 09/07/2018 sous le thème ENTREPOSAGE DES
PRODUITS DE LA SODECOTON : cas de Djamboutou 3 et du Transit-port.

Cependant, le problème soulevé par notre intitulé est celui de savoir : comment fonctionne la
DL ? Quels sont les différents documents utilisés pour les transactions des produits de
SODECOTON ?

Alors, pour mieux appréhender la notion de notre thème, nous allons d’abord présenter la
SODECOTON de façon générale et ensuite la Division logistique où se déroulement notre
stage afin de développer notre thème et les recommandations à donner.

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PREMIERE PARTIE : PRESENTATION GENERALE DE LA SODECOTON ET


DEROULEMENT DU STAGE

La SODECOTON est une société agro-industrielle dont l’activité est essentiellement basée
sur le développement du coton, du soja et par là même l’augmentation du niveau de vie des
paysans.

Elle s’étend de l’approvisionnement des matières premières à savoir le coton grain et le soja, à
la transformation et à la distribution sur le marché national et international des produits tels
que la fibre de coton, de l’huile de table et des produits alimentaires pour bétail.

Cette chaîne d’exploitation est rendue efficace par ses différentes structures dont celle qui
apparaît la plus présente au début et à la fin de tout le processus est à savoir : la division
logistique à travers le transport, la manutention et le stockage.

Cependant, on se demande quel est le processus de la création de la SODECOTON, et quels


sont les missions et objectifs que cette dernière cherche à atteindre ? La réponse à cette
interrogation pertinente à triple volets constituera la première partie de notre travail et la
deuxième partie sera organisée autour du déroulement du stage.

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CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA SODECOTON

La SODECOTON est une société anonyme spécialisée dans la production du coton grain
et la commercialisation de la fibre, d’huile de table et les produits pour bétail. Cette dernière
est une société comme toutes les autres, elle cherche à minimiser son coût et à maximiser sa
production. Prendre connaissance d’une entreprise sans connaitre son historique est une faute
lourde, il est question pour nous de présenter la structure d’une manière générale à travers son
historique, son organisation et son fonctionnement.

SECTION I : HISTORIQUE ET LOCALISATION DE LA SODECOTON


Une entreprise peut être définie par rapport à son histoire c’est à dire sa création et son
évolution, ses missions et ses objectifs.

1. Création de la SODECOTON

En 1913, le Dr WOLF, botaniste allemand a dirigé des essaies agricoles ayant pour but de
développer la culture cotonnière à Pitoa près de Garoua mais qui n’ont guère eu de succès.

Ces essaies repris par la Société Cotonnière du Nord Cameroun (SCNC) n’avaient toujours
pas aboutis à des résultats attendus, cette préoccupation fut atteinte par le chercheur français
RENE DUMOND. Cela a donc entrainé l’installation à Kaélé de la Compagnie Française du
Développement des Textiles(CFDT) en 1950 dont la première production de coton fibre était
de 525 tonnes.

Cette compagnie(CFDT) donne le relais à la SODECOTN afin de nationaliser l’entreprise, la


SODECOTON fut créé le 10 mai 1974 par décret présidentiel n°74/457 avec un capital de
4 529 400 000 FCFA divisé en 452 940 actions de 10 000 FCFA. L’Etat disposait de 70% de
ces actions contre 30% pour la CFDT.

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2. Evolution

Le décret n°74/457 du 10 mai 1974 portant création de la SODECTON a été modifiée et


complété par le décret n°81/302 du 24 Juillet 1981. Dès lors, l’Etat dispose de 59% des
actions, la Société Mobilière et Immobilière du Cameroun (SMIC) qui regroupe des
particuliers dispose de 11% et la CFDT possède toujours ses 30%. La SODECOTON travail
avec 357 000 exploitants du coton et au sein de la société règne une harmonie qui a poussé le
personnel a créé une caisse d’épargne avec un montant de près 1.2 Milliards de nos jours.
L’œuvre de ce personnel s’étendra jusqu'à la création de la Société d’Investissement des
producteurs de Coton du Cameroun (SIPCOC), de l’Organisation des producteurs du coton du
Cameroun (OPCC) et de la Financière Cotonnière du Cameroun (FICOCAM). Avec le temps,
la SODECOTON a mis sur pieds une Confédération Nationale des Producteurs du Coton du
Cameroun (CNPC-C) qui assure la protection des cultivateurs et appelle aussi au bon
rendement du coton. Cette action avait pour but de permettre à la SODECOTON de bénéficier
des réductions sur les taxes fiscales.

3. Missions de la SODECOTON

Les objectifs poursuivis par la SODECOTON touchent à la fois le cadre agricole et


commerciale.

3.1. Les missions agricoles

La SODECOTON s’est fixée comme objectifs de promouvoir la production du coton,


d’améliorer et de fournir des semences aux planteurs, moderniser l’agriculture.

3.2. Les missions commerciales et sociales

Elles concernent beaucoup plus le développement de la zone cotonnière avec l’assistance


technique aux cultivateurs (coton et soja) et leur formation, la commercialisation des produits
finis et des sous-produits (coton fibre, huiles alimentaires, tourteaux), la formation et le
recrutement du personnel compétent.

3.3.Les secteurs d’activités

Les activités de la SODECOTON regroupent plusieurs secteurs à savoir : agricole,


industriel, commercial et socioculturels.

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3.4. Les activités agricoles

Elles concernent le suivi technique et l’approvisionnement en intrants pour le compte des


cultivateurs. La SODECOTON bénéficie à elle seule du monopole sur l’achat du coton de ces
planteurs dont elle encadre et donne des crédits pour la culture du coton, soja.

3.5. Les activités industrielles

Une fois la matière première (coton ou soja) achetée et transportée vers les usines
(égrenage et huilerie), elle est transformée pour donner les produits cités ci-dessus. La
SODECOTON dispose de neuf usines d’égrenage et de deux huileries pour la fabrication des
huiles de table et de l’aliment pour bétail (tourteau).

3.6. Les activités commerciales

Elles sont basées sur la commercialisation de produits sortis des usines de production. Le
produit principal est absorbé par le marché international près de 95% et le reste est fourni à la
Cotonnière Industrielle du Cameroun(CICAM). Concernant le produit secondaire, c’est le
marché national qui s’en occupe pour satisfaire la demande de la clientèle.

3.7. Les activités socioculturelles

Ces activités contribuent au développement et à l’amélioration des conditions de vie des


paysans producteurs de coton à travers la construction des centres de santé, d’infrastructures
routières, la construction d’écoles pour soutenir l’alphabétisation et aussi le sponsoring des
équipes de football avec Coton Sport de Garoua.

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4. Localisation de la SODECOTON

On trouvera sa localisation en annexe : annexe 01

SECTION II : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA SODECOTON


Nous ne pourrions parler de fonctionnement d’une structure sans avoir au préalable
présenter son organisation administrative.

1. Organisation Administrative et l’organigramme de la SODECOTON

D’après l’article 435 de l’acte uniforme OHADA, le conseil d’Administration détermine


les orientations de la société et veille à leur mise en œuvre. Ainsi, le Conseil d’Administration
de la SODECOON fixe les objectifs à atteindre et veille à leur réalisation en exerçant un
contrôle permanent de la gestion assurée par le directeur général. Il arrête les comptes de
chaque exercice annuel et donne aussi son avis sur la nomination des cadres de la société.

La direction générale dispose des services rattachés, des directions de service, des
directions de production. Elle est structurée comme suit :

1.1. La Direction des Affaires Générales (DAG)

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Elle est subdivisée en deux divisons à savoir la division administrative et la division des
approvisionnements et marchés publics. Pour ce faire, elle s’occupe de la gestion
administrative et financière, du suivi et gestion des statistiques du personnel, des assurances et
surtout des services généraux.

1.2. La Direction de La Production Agricole (DPA)

Cette direction a pour missions le développement de la production agricole du coton et des


autres cultures vivrières, la diffusion et la vulgarisation des innovations techniques permettant
l’amélioration des rendements agricoles, l’organisation de la collecte et la commercialisation
du coton, du soja, et des autres cultures développées par la SODECOTON.

Elle comprend donc un service d’organisation, deux divisons (gestion des sols et
recherche /développement) et neufs régions.

1.3. La Direction du Transport Logistique et du Génie Civil (DTLGC)

Elle regroupe la division logistique, la division du parc automobile et celle du génie civil.

La division logistique comprend deux services : un service de gestion de la flotte et un autre


service transport, manutention et entreposage.

Elle assure l’organisation et le suivi de la manutention des produits, du reconditionnement


des produits endommagés, la sélection et l’organisation des moyens de transport et des trajets,
du suivi des opérations de stockage et d’entreposage dans le magasin de la SODECOTON et
du suivi des camions par le système Tracking GPS (Global Positionning System) à travers
son service de gestion de flotte. La division du parc automobile est chargée de la
maintenance, l’entretien et visite technique des véhicules.

La division du génie civile quant à elle s’occupe de l’entretien et de la réhabilitation des


pistes rurales selon les conventions signées entre la SODECOTON et ses partenaires publics
(Ministre du Transport) ou privé, l’aménagement des terres de fermes agricoles gérées par la
SODECOTON, la construction et l’entretien du patrimoine immobilier de la SODECOTON.

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1.4. La Direction Commerciale (DC)

Elle est constituée de deux services : un service coton fibre dont l’action est la
commercialisation de la fibre et un service des huileries et aliments d’élevage pour la vente
des produits secondaires. La division des ventes a comme attribution la prospection, la
gestion et la fidélisation de la clientèle, les études et analyses des marchés, la confection des
documents de vente et l’exécution des ventes, assurer les contacts avec la clientèle nationale
et internationale…

Cette direction de vente à sous sa responsabilité la division classement. Cette division


s’occupe du classement de la qualité du coton fibre produite par les usines.

1.5. La Direction Comptable (DC)

Cette direction effectue quotidiennement l’enregistrement des opérations comptables,


dresse aussi à la fin de chaque année le bilan de la société et détermine les résultats dégagés
par cette dernière pour chaque exercice. Pour cela, elle dispose à son actif d’un secrétariat de
direction, de deux centres de gestion comptable (Maroua et Garoua) ; de trois cellules (de pré
comptabilisation et de l’alimentation du système comptable, de projet, des groupements) et de
cinq services (comptabilité générale, comptabilité clients et fournisseurs, comptabilité
analytique et matières, immobilisations, fiscalité).

1.6. La Direction Financière (DF)

Elle est chargée de la mise en œuvre d’une politique financière permettant à la direction
générale d’atteindre ses objectifs, de mobiliser les fonds nécessaires pour accompagner la
Direction générale dans ses activités d’investissement, de paiement en période de
commercialisation et aussi de sécuriser les ressources financières de l’entreprise. La direction
financière est composée de trois services : le service des opérations financières, le service
trésorerie et le service des financements conventionnés.

A côté de cela, la SODECOTON dispose d’un bureau à Ngaoundéré, d’une représentation


à Yaoundé et d’une délégation à douala traitant en collaboration avec trois transitaires qui
sont : Bolloré Africa Logistique, CAMAS et SONOTRA. Elle compte cependant neuf
régions composant deux grandes régions, la région de l’Extrême –Nord et la région du Nord.

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Ces régions sont : Maroua I, Maroua II, Kaélé, Tchatibali, Guider, Garoua, Ngong, Touboro,
Mayo-Galké.

1.7. La Direction de L’audit Interne et du Contrôle De Gestion (DAICG)

C’est un département dont la mission est l’optimisation des fonctions d’élaboration et le


suivi des procédures d’exécution budgétaire, de contrôle, des coûts et de supervision des
prélèvements obligatoires. Cette direction est constituée de 02 services aujourd’hui :

 Service de l’audit interne ;


 Service du contrôle interne.

1.8. Direction d’informatique (DI)

La Direction de l’information a pour principal attributions :

 L’accompagnement des services de l’entreprise dans le choix, la mise en


œuvre et l’utilisation des solutions techniques (informatiques) visant à
améliorer leur travail au quotidien ;
 La mise à la disposition de ces services, des outils matériels (ordinateurs) et
logiciels (programmes informatiques) nécessaires ;
 La maintenance logicielle et matérielle.

1.9. La Direction industrielle (DI)

La DI est une direction qui se charge des usines de la SODECOTON. Sa principales


mission est de veiller sur les usines de la société, ces usines sont entre autre les usines
d’égrenage et les huileries.

1.10. Organigramme de la SODECOTON

On trouvera l’organigramme en annexe : annexe 02

2. Organisation administrative et organigramme de la division logistique

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La division logistique est une division qui gère généralement l’affectation des camions, la
gestion de la distribution des produits SODECOTON et l’organisation des entrepôts de cette
société. Pour mener à bien toutes ses opérations, elle s’est dotée d’une structure beaucoup
plus solide et repartie en services et sections dont le fonctionnement est orienté et géré par
différents acteurs où tout résultat est soumis à l’appréciation du chef de cette division.

La division logistique est organisée autour de deux services : un service transport,


manutention et entreposage et un autre service de gestion de la flotte. Ces deux services sont
soumis à l’autorité d’un chef de division qui a un rôle crucial dans la gestion des opérations.
Les deux services de la DL sont aussi subdivisés chacun en trois section qu’il conviendrait
bien de les expliciter.

2.1. le service transport, manutention et entreposage

Ce service est géré par un chef de service qui coordonne et gère les opérations liées au
transport, à la manutention et à l’entreposage. Ceci en collaboration avec ses trois chefs de
section. Ainsi, le service dispose d’une section Transport SODECOTON, d’une section
Transport Privé et d’une section Manutention et entreposage.

IL s’agit du transport de graines de coton, des intrants, de l‘alibet, de l’huile de table, de la


fibre à l’entreposage dans les dépôts et magasins. En un mot la gestion du transport et du fret.

 Section transport SODECOTON :

Cette section a pour occupation le dispatching des chauffeurs SODECOTON en fonction


des opérations de transport (distribution ou transfert) des produits d’un site vers un autre site.

 Section transport privé :

Elle organise les opérations de transport à réaliser par les transporteurs privés en émettant
des appels d’offre de transport et est chargé du suivi cargaison.

 Section manutention et entreposage :

Cette section a sous sa responsabilité deux grands sites Djamboutou 3 et Transit-Port


comportant respectivement dix et neufs magasins de stockage des produits finis et des

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matières premières. Un chef de section assure la gestion de ces sites et chaque site à un chef
magasinier avec des collaborateurs ou assistants

2.2. Service de gestion de la flotte

Un chef de service assure le suivi des camions par le système GPS avec la participation de
ses trois chefs de section. Ces sections sont entre autre :

 Section Module GPS :

Elle s’occupe de l’installation et du dépannage des modules GPS. Le module ne peut


fonctionner qu’avec une clé Dallas détenue par tous les chauffeurs SODECOTON. Ce service
assure aussi le dépannage sur la place en cas de problème de transmission des modules et cela
à l’aide d’un câble connu sous le nom de RS232 permettant la connexion manuelle du module
GPS avec la machine de l’exploitant des données.

 Section Transmission :

Elle assure la transmission de tous les modules GPS à travers un réseau relié à un satellite.
Ces liaisons sont assurées via un système informatique appelé STARCOM SYSTEM. Ce
système est une application permettant de gérer ces modules GPS

 Section d’exploitation des données :

Cette section gère toute les données concernant les mouvements des véhicules et fera un
rapport en exploitant toutes les informations détaillées sur ces derniers.

2.3. Organigramme de la DL

On trouvera l’organigramme de la DL en annexe : annexe 03

3. Fonctionnement de la SODECOTON

Le fonctionnement de la SODECOTON tourne autour des régions subdivisées en secteurs


et les secteurs sont subdivisés en zones agricoles. Nous avons respectivement les chefs de
régions à la tête de chaque région, des chefs secteurs au niveau des secteurs et des chefs de
zones au niveau des zones. Ils travaillent tous en étroite collaboration avec les directions DPA
et DEDS (Division d’Égrenage et du Délitage) et présentent quotidiennement les rapports

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d’activités à la direction générale. L’exercice annuel de la SODECOTON est organisé en


deux grandes campagnes : une campagne agricole et une autre commerciale.

3.1. La campagne agricole ou de commercialisation

La campagne agricole commence en juin pour s’achever en Aout. Elle consiste à fournir
aux planteurs les intrants tels que les engrais et l’urée nécessaire à la production agricole, la
mise en place de ces intrants agricoles et l’assistance techniques aux cultivateurs. Et à la fin
de cette culture, la SODECOTON s’approvisionne les récoltes pour sa production industrielle.

3.2. La Campagne de commercialisation

Elle survient après la production industrielle et consiste à la commercialisation des


produits finis (coton fibre, huiles de table, tourteaux) sur le marché local et international.
Cette campagne couvre la période allant de Novembre à Mai.

En parlant de commercialisation, quels sont les produits fabriqués et les différentes activités
réalisées par la SODECOTON.

4. Environnement d’affaire de la SODECOTON

La SODECOTON à travers ses activités réalise différents produits qui sont en concurrence
sur le marché international.

4.1. Produits

La SODECOTON met à la disposition de sa clientèle un produit principal qu’est la fibre de


coton et des produits dérivés de la graine de coton et du soja qui sont destinés à l’exportation
et à la consommation locale.

 Le produit principal : la fibre

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La fibre est un produit phare de la SODECOTON puisqu’elle apporte près de 90% des
revenus des ventes réalisées par l’entreprise. Elle est vendue dans des emballages plastiques et
ayant un poids moyen de 218 kilogrammes.

 Les produits dérivés

L’huile de table raffinée à l’instar du DIAMAOR et du SOYOR, sont des dérivés respectifs
des grains de coton et du soja. Par ailleurs, nous avons aussi les tourteaux de différentes
qualités ( alibet, expeller, soyabet…) qui sont utilisés pour la consommation du bétail.

4.2. Marchés et concurrences

Le marché local absorbe beaucoup plus les produits secondaires mais l’activité
commerciale la plus profitable à la SODECOTON est celle lié à la vente de la fibre de coton.
Cette dernière n’a pas le monopole sur le marché international avec la présence des pays
concurrents tels que le BURKINA, le Mali, le BENIN, le NIGERIA pour ne que citer ceux-là.

La SODECOTON à plusieurs partenaires à savoir : les fournisseurs de matière première,


les clients et la banque.

4.2.1. Marchés

Les marchés Français, Chinois, Américains, Taiwanais consomment 90% de la fibre


produite par le Cameroun. Et le Complexe Industriel du Cameroun (CICAM) consomme les
10% restant.

 Fournisseurs

Ils sont composés en deux types :

Les fournisseurs des matières premières, avant la culture ces fournisseurs ou planteurs
reçoivent des intrants de la SODECOTON.

Et après la récolte ces planteurs vendent le coton graine ou du soja à cette dernière qui
déduit de la vente le montant équivalent d’intrants octroyés aux cultivateurs.

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Les fournisseurs d’intrants (semences, herbicides et engrais), sont sélectionnés par appel
d’offre national et international. La commande d’intrants est passée le plus souvent aux
fournisseurs étrangers. Une partie des ventes de fibre sert à acheter des intrants à l’étranger.

4.2.2. Clients

La SODECOTON vend ses produits pour la plus part aux grossistes dont en possession
d’une carte de contribuable. Deux catégories de clients sont servies par la SODECOTON à
savoir :

Les clients nationaux qui achètent les produits dérivés comme le tourteau et le
DIAMAOR.

Les clients étrangers achètent beaucoup de fibre de coton à hauteur de 90% des ventes de
la société le contrat de vente international utilisé dans ces cadre de commerce avec l’extérieur
est un contrat de vente Free On Bord (FOB) ,où la SODECOTON s’engage à livrer le fret
jusqu’à l’intérieur du moyen de transport (navire).

4.2.3. Les banques

La SODECOTON travaille en partenariat avec les banques du Cameroun. Elle 0dispose


des comptes repartis différemment dans ces banques et ces comptes sont crédités lors de
l’opération des ventes que la SODECOTON passe avec ses clients.

Exemple : Afriland First Bank (AFB), Société Générale des Banques au Cameroun
(SGBC)…

4.2.4. Concurrences

La concurrence est vue du côté des produits secondaires de la SODECOTON. Ainsi, les
produits concurrents tels les huiles de table, MAYOR, AZUR sont les principaux concurrents
du DIAMAOR et SOYOR et des produits oléagineux de la contrebande venus du Nigéria
voisin.

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ENTREPOSAGE DES PRODUITS DE LA SODECOTON : DJAMBOUTOU 3 ET
TRANSIT-PORT

Ce premier chapitre introductif nous a permis de ressortir de façon presque générale


l’organisation de l’entreprise à savoir son histoire, missions, le fonctionnement interne et
externe en passant par les activités menées par la SODECOTON. Il importe pour nous de
détailler les aspects du domaine de notre étude effectuée auprès de la Division Logistique.

L’entrée de notre travail nous a permis de connaitre comment la SODECOTON est née au
Cameroun, ses objectifs et ses missions, son organisation et son fonctionnement. Pour faire un
tout petit résumé nous avons dit qu’elle est née en 1974 par un décret présidentiel et elle s’est
fixée comme objectif de promouvoir la production du coton. L’amélioration, la fourniture des
semences aux planteurs et la modernisation de l’agriculture restent ses missions. De ce fait, il
importe pour nous dans le chapitre suivant de détailler les aspects du domaine de notre étude
effectuée auprès de la DL.

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ENTREPOSAGE DES PRODUITS DE LA SODECOTON : DJAMBOUTOU 3 ET
TRANSIT-PORT

CHAPITRE II : PRESENTATION DES ACTIVITES MENEES A LA SODECOTON


La division logistique proprement dite est née de la restructuration de la SODECOTON et
existe donc comme une seule entité.

En effet, elle est née de l’éclatement de la Division du Parc Automobile et de la Division


Classement qui jouaient le rôle de la Logistique.

Dès lors, elle comporte une structure souple et fonctionne de façon efficace en collaborant
avec d’autres divisions. De ce fait, quelle est la vision de DL ? La réponse a cette question
nous amènera à connaitre de façon détaillée le fonctionnement de la DL. Nous allons
présenter à ce stade les tâches effectuées au service de la DL tout en ressortant les difficultés
que nous avons eu à rencontrer et les apports du stage.

SECTION I : ACCUEIL, REALISATION ET TACHES EFFECTUEES


A LA DIVISION LOGISTIQUE

Dès notre arrivée à la DL nous avons eu un accueil plaisant et des entretiens avec tous les
responsables de cette division et d’autre acteurs en étroite collaboration avec la division. Ceci
nous a permis de prendre véritablement connaissance de l’ensemble du fonctionnement de
cette division. Les activités de la DL couvrent 9 régions dont dispose la SODECOTON à
savoir Maroua1, Maroua2, Kaélé, Tchatibali, Guider, Garoua, Ngong, Touboro, Mayo-Galké
et aussi Homé qui est un secteur géré par la région de Touboro..

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1. Entretien avec le CDDL

C’est à travers les entretiens et la pratique au sein de la DL qu’on a pris connaissance du


fonctionnement de cette dernière..

1.1. Le rôle du chef de division

Madame Nafissatou, responsable de la division logistique, nous a pris en charge dès notre
arrivée et nous a édifiés sur le fonctionnement de cette division. Selon lui, deux services sont
sous sa responsabilité et ils assurent ensemble le suivi, le tracking et la gestion de toutes les
opérations liées au transport des produits. Il a pour rôle principal d’émettre les ordres des
missions (ordres de transfert de cession) et il fait également partie d’une commission de
gestion des transporteurs privés, qui est nouvellement crée avec en tout trois membres dont
deux sont au niveau de la direction générale. Cette commission se réuni trois fois par
semaine, le lundi, le mercredi et le vendredi pour siéger et organiser les activités de transport
que les transporteurs privés sont amenés à exécuter selon un contrat de transport, qui précise
le volume à transporter, le lieu de chargement et de déchargement des produits. Mais ces
transporteurs doivent avoir un agrément de la part de cette commission, en fournissant à la
commission un registre de commerce, les dossiers complets du camion (carte grise, matricule
du camion…), la patente ainsi qu’une demande d’agrément rédigée par le transporteur. Et la
commission siège pour donner suite à la demande, les transporteurs retenus pourront ainsi
acheminer les marchandises.

1.2.La division logistique en collaboration avec d’autres acteurs

Ces entretiens sont tenus avec un classeur et un chef magasinier de l’usine, le chef de
région montre que la DL travaille en étroite collaboration avec toutes les structures de la
SODECOTON.

Par exemple, le service classement est un service qui s’occupe du classement des
échantillons de coton selon leur qualité. Ce service participe aussi aux opérations de
reconditionnement des produits avariés (fibre) pour déterminer l’appartenance de chaque
qualité de fibre à un lot lors du reconditionnement. A travers cette opération, ce service aide la
DL à finaliser dans les délais ses ajustements.

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Au niveau de la division classement, nous avons fait connaissance avec un classeur et de


ses fonctions. Les classeurs sont au nombre de deux dont le rôle consiste à déterminer la
qualité de la fibre de coton produite par l’usine. D’après Monsieur BELLO « c’est la qualité
qui détermine la valeur marchande du coton ». Leur occupation est la réception des
échantillons prélevés à l’usine pour en déterminer les caractéristiques à l’usine pour que cette
dernière procède à l’emballage et au marquage des produits. Ainsi, le classeur détermine la
longueur de la fibre (courte, moyenne, longue) son grade qui donne la couleur da la fibre, son
éclat, sa brillance et sa propreté. Et aussi son indice qui caractérise la finesse du coton et sa
maturité à l’aide d’une machine micronaire 275(8 grammes de coton est seulement utilisé
pour cette détermination).’

Exemple : l’indice micronaire du coton mature est compris dans les fourchettes 3,5 et 4,5.

La longueur et le grade se détermine par comparaison visuelle des échantillons à des


contenues dans des petites caisses qui servent de référence et qui sont souvent présenté aux
filateurs (acheteurs de la fibre) en cas de vente pour qu’ils effectuent leurs préférences. Une
fois les caractéristiques obtenues, il procède à une codification de la qualité et inscrit le
marquage des résultats sur la feuille de production en fonction des échantillons de départ. Ce
qui permettra le regroupement des balles par qualité à l’usine mises à la disposition de la DL
pour évacuation.

Nous avons eu un entretien avec le chef magasinier à l’usine, celui qui est responsable du
tourteau. Il est le chef responsable du magasin 995 qui regroupe en son sein deux types de
tourteaux : ALIBET et SOYABET. Son activité est principalement la réception des produits
sortant d’usine et leur expédition vers des sites de stockage ou pour le chargement d’un client
à l’achat (en cas de vente à l’usine). Selon lui, ils font face à des problèmes de comptage dus à
un manque d’espace de production.

Le chef de région s’occupe de la coordination des opérations liées à la culture du coton, sa


récolte et son achat avec les camions mis à sa disposition pour la circonstance. Il y a un Agent
Tour de Contrôle (ATC) dans chaque région qui est un agent intermédiaire entre les
chauffeurs (DL) et le chef de région assure à travers une fiche de liaison, l’expédition du
coton, veille au bon état des camions et vérifie les itinéraires à suivre par les chauffeurs en
fonction des demandes du chef de région. Les problèmes qui se posent au niveau des marchés
sont les différences de pesée lors de l’achat du coton.

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Par ailleurs un important moyen de transports est géré par les deux services de la DL selon
des nomenclatures établies par la SODECOTON.

 Les camions 5T : sont des camions semi-remorques qui transportent les produits finis
(fibre), les matières agricoles (engrais) et des matériels lourds d’un site à un autre
site ;
 Les camions 4B : sont les camions poly Benne munis chacun d’un bras hydraulique
(vérin) dont le rôle consiste à soulever les remorques chargées ou non et à transporter
le coton graine des marchés ou groupement vers les usines ;
 Les camions 4F : sont des camions à caisses fixes ayant le même rôle que les 4B ;
 Les camions 3P : sont des camionnettes qui transportent de faibles quantité des
intrants (les engrais, les urées) et autres vers les zones de culture ;
 Les véhicules légers : constitués des voitures particulières telles que les pick up, les
véhicules de transport en commun (Autocar).

Les documents administratifs utilisés par tous les postes de la division logistique sont :

 Le bon de transfert : est un document établi sur ordre de transfert émis par le chef de
division logistique au niveau des sites d’entreposage pour effectuer le déplacement
des produits d’un site à un autre. Ce document lie les opérations de chargement
(remplissage de la partie supérieure) et de déchargement (remplissage de la partie
inferieure) des produits ;
 Le bon de cession : est établi lors de vente des produits effectués par la
SODECOTON. Sa tenue requiert un ordre de cession émis par la direction des ventes
à la DL, laquelle à son tour émet cet ordre aux sites d’entreposage pour qu’il y ait
sortie. Annexe 04;
 Le bon de chargement : document qui autorise au chauffeur de charger du fret.
Annexe 05 ;
 Le bon de sortie : document traduisant la sortie des produits ou matériel d’usage en
stock soit pour réparation, soit pour une utilisation par un autre site (sur demande à la
mise en consommation) ;
 Le bon de retour : ce document traduit le retour des articles sortis d’un site pour
réparation ou pour utilisation (matériel) ;

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 La liste de colisage : est une fiche qui renseigne sur le chargement effectué ou a
effectuer et contient les caractéristiques tels que les numéros du marquage des
produits, la qualité du produit, le poids de la charge
 La demande de mise à la consommation (DMC) : document établit par les
gestionnaires des sites (entreposage, huilerie) lorsqu’un besoin d’approvisionnement
en matériels (emballage vide, ficelle, bâche fourniture de bureau…) se fait ressentir
par les postes d’entreposage ou d’usinage. Un site d’entreposage peut demander à un
autre les matériels lorsque ce dernier en dispose et c’est la DMC qui joue ce rôle de
preuve sur la transaction ;
 Procès-verbal de constat : c’est un constat d’avarie fait par un huissier de justice,
assisté des responsables des lieux de stockage et des responsables du service de
contentieux de la SODECOTON.

2. Observation, réalisation et les tâches effectuées

Les différents entretiens que nous avons eus avec les responsables n’ont pas été les seuls
points sur lesquels s’est effectué notre stage à la DL mais aussi nous avons assisté et participé
à plusieurs opérations.

2.1. Les tâches et observations effectuées dans les sites d’entreposage

Nous avons assisté et participé aux opérations de transfert et de magasinage dans deux
grands sites de stockage : Djamboutou 3 et Transit-port.

2.1.1. Présentation des sites de stockage :

Djamboutou 3 : un site sous le code 980 comprenant 10 grands magasins (hangar)


dépendant de la DL. Chaque magasin a une dimension de 27 mètres sur 51 mètres et de
capacité de 12 000 tonnes en moyenne dont 06 silos de 200 tonnes chacun pour chaque
magasin. Ce site dispose d’un responsable suivie d’un adjoint, deux collaborateurs, six
pointeurs, d’un agent de sécurité en permanence et de dix-huit vigiles pour la sécurité des
produits stockés dont dix travaillent la nuit et les huit autres le jour. Ces magasins sont des
grands hangars sans muraille construit uniquement pour recevoir en entrée et en sortie les

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balles de coton, par la suite on constate que les produits tels appetibet, alibet, soyabet et les
graines de soja sont aussi stockés. Pour la sécurité, le site dispose d’un grand recevoir d’eau ;

Transit-port : sous le code 921, il est un grand site d’entreposage disposant de neuf
magasins, d’un responsable, de quatre magasiniers, quatre pointeurs, dix-huit vigiles et quatre
pompiers. Ces magasins sont des vrais magasins bien construits et non des simples hangars,
ayant en entrée et en sortie tout produit de la SODECOTON.

Dans ces sites de stockage nous avons effectué les opérations suivantes :

2.1.2. Les opérations de rotation

La rotation de stock est le nombre de fois où l’on doit remplacer le stock au cours d’une
période donnée, en général un an. C’est l’un des ratios les plus utilisés dans la gestion de
stock, étant donné qu’il reflète l’efficacité globale de la chaine logistique, depuis le
fournisseur jusqu'au client.

Une des opérations presque observées, on ne faisait que contrôler et surveiller ceux qui
sont chargés de faire la rotation pour qu’ils ne commettent pas des erreurs. Le principe de
rotation à ce niveau consiste à roter, à changer de place ou à déplacer un lot de stock à chaque
trois mois pour éviter que le stock prenne feu.

En revanche, la rotation des stocks sera différente pour des entreprises de secteurs
d’activité différents.

2.1.3. Les opérations de pointage des balles de coton

Au niveau du hangar numéro 5, nous avons effectué les opérations de pointage de balles de
coton. Nous avons effectué ce travail en répartissant les tâches, d’autres sont chargés de
fournir les marques et les poids de chaque balle et les autres remplissaient le bordereau de
commande. C’est un travail technique qu’il faut être sage, pour commencer il faut passer à la
vérification des fichiers numériques comportant toutes les données sur les qualités en stock.

L’opération de pointage consiste donc à trier les balles par qualité et par numéro en les
inscrivant sur la liste de colisage tout en vérifiant à ne pas commettre des erreurs, c’est à dire
à ne pas relever sur les balles déjà pointées avant le chargement ou le déchargement.

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2.1.4. Les opérations de chargement

Une fois effectué l’opération de pointage, les balles sont mises à la disposition des
manutentionnaires que ça soit manuel ou mécanique. Mécaniquement à l’aide d’un engin
appelé manitou qui effectue le chargement dans un camion dont la capacité de gerbage peut
atteindre 4 à 5 mètres de hauteur. Cette opération ne peut s’effectuer qu’après l’opération de
pointage.

2.1.5. L’opération de déchargement

La vérification de la nature des produits à réceptionner était notre devoir. On était appelé à
vérifier s’il n’y a pas des problèmes d’avaries ou des manquants et en même temps à remplir
le document nécessaire à l’opération de déchargement. S’il faut le dire c’est une opération
presque similaire à l’opération de pointage des balles de coton en ce sens que chaque quantité
est immédiatement pointée au fur et à mesure que le déchargement s’opère. Comme il était de
notre devoir de répartir les tâches à effectuer pour la facilitation, on a procédé à la
confrontation du numéro inscrit sur la balle et celui figurant sur le bordereau que le chauffeur
transmet au magasinier dès son arrivée pour vérifier si vraiment il y a concordance. D’autres
contrôlaient les balles d’autres le bordereau. (Théorique)

Nous savons tous que les produits de la SODECOTON sont nombreux, c’est pour dire que
les tourteaux pour subir l’opération de déchargement ne peuvent suivre le même processus.
Une fois vérifié sur le bordereau le nombre et la qualité de produit transporté, on procède au
déchargement mais cela ne veut dire pas qu’on ne contrôle pas. Au fur et à mesure où
l’opération s’effectue, on contrôle et vérifie le problème d’avarie mais celui de manquant sera
observé après avoir fini de décharger, on compte. Cela est fait en présence du chauffeur. S’il
arrive de fois où on avait déjà une quantité en stock, pour en ajouter on compte d’abord le
stock sur place. (Pratique)

Retenons que les opérations d’entrée et de sortie du stock sont enregistrées dans une fiche
de stock dument remplie après chaque transaction effectuée.

2.1.6. Les opérations de transbordement

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Une des opérations très techniques, il est question de coller les camions après la
vérification des documents. On parle d’une opération de transbordement lorsque le besoin se
fait sentir sans qu’on ait déchargé la marchandise qui se trouve dans le camion qui nous
approvisionne. Les marchandises transbordées sont enlevées du moyen de transport utilisé au
déchargement et chargées sur celui utilisé au chargement. Le transbordement comme toute
autre opération de chargement ou de déchargement est autorisé par le chef service transport,
manutention et entreposage. (Observée)

2.1.7. Les opérations de reconditionnement et la bonification des balles

Une opération qui lie le responsable du site, la DL, le service contentieux et l’huilerie
(opération de reconditionnement des huiles par exemple). Le responsable du site fait un
message à la DL et le même message est transmis au niveau des autres services. De ce fait,
l’huilerie envoi la main d’œuvre et les matériels pour le reconditionnement en présence d’un
huissier.

L’opération consiste à dépouiller les cartons mouillés et vérifier les bouteilles cassées. On
procède par la récupération des bouteilles qui ne sont pas cassées et les met dans les cartons
neufs. Celles cassées, s’il y a encore une quantité d’huile qu’on peut récupérer, on transvase
cette quantité dans les fus et on les ramène à l’huilerie pour subir à nouveau l’opération de
conditionnement. Les bouteilles cassées et les cartons mouillés sont donc en fait brulés. Pour
les autres produits le principe reste le même mais ça dépendra maintenant du domaine.

La bonification est une opération qui consiste à inspecter, déchausser et nettoyer la balle de
coton qui pendant le chargement ou le déchargement le sac a été déchiré. Une fois le
nettoyage, on la revêtit d’un autre sac. (Observée)

2.2. Les tâches effectuées au service gestion des flottes


Nous avons eu à effectuer au niveau de service gestion de flotte les opérations suivantes :
recensement des moyens roulant qui sont garés et le recensement des dates de types de
vidange sans oublier la saisie de ce travail. Nous ne sommes pas seulement arrêter à ce
niveau, nous avons saisie la gestion et le remplacement des pneus.

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2.2.1. Recensement des moyens roulant garés et les dates de types de vidange

Nous avons formé deux groupes, d’autres recensés les moyens roulant garés et d’autres
recensés les dates de types de vidange :

 Recensement des moyens roulant garés : l’opération consistait à relever les


marques, les immatriculations et les numéros des flottes ;
 Recensement des dates de types de vidange : il était question de relever dans les
livrets de maintenance de chaque moyen roulant les numéros des flottes, les dates et
les types de vidange que ce soit vidange simple ou générale.

Les opérations n’étaient pas stupides que cela, le but était de connaitre les camions garés et
savoir est ce que les camions sont vidangés comme il le faut.

2.2.2. La saisie de gestion des vidanges

Non seulement la saisie de gestion des vidanges, nous avons saisie ce qu’on a eu à
enregistrer comme camions garés mais cela n’était pas une application.

La saisie de gestion des vidanges se fait sur une seule page, grâce à une application qui
facilite le travail entre les mains de celui qui l’effectue. C’est un tableau à remplir, il présente
la campagne, la famille des engins, le numéro de flotte, types de vidange, la dernière date de
vidange, la nouvelle date à enregistrer, le dernier kilométrage, le kilométrage roulé, le
nouveau kilométrage, la quantité d’huile et en bas de la page la nouvelle vidange, enregistrer
et effacer.

Le principe est le suivant : une fois saisi la campagne, on tombe sur la famille des engins
en cliquant à chaque fois sur entrer qui, on aura automatiquement les numéros à choisir selon
le type de camion à enregistrer, par exemple le numéro 1 pour les 4B (les camions poly
bennes). Après cela on saisie le numéro des flottes (à l’exemple de 4B152), on descend pour
cliquer sur nouvelle vidange et on remonte légèrement pour cliquer sur types de vidange qui
va nous les faire sortir. Une fois cliqué sur le type de vidange sélectionnée, on aura la dernière
date enregistrée, le dernier kilométrage et on saisie la nouvelle date toujours en cliquant sur
entrer et on aura automatiquement le kilométrage roulé et le nouveau kilométrage. La dernière
phase sera celle de saisir la quantité d’huile moyenne qui est de 30 et il ne se reste qu’à
enregistrer.

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2.2.3. La saisie de gestion et remplacement des pneus

Tout se fait sur application, mais retenons que la saisie ne fait pas de la même manière. La
saisie de gestion se fait sur une page de 10 cases de renseignement (sans compter celle
d’annulation de la saisie et de l’enregistrement) dont il était question de les remplir. Le
premier devoir était de saisir la matricule du pneu, la dimension tout en cliquant à chaque
phase sur entrer et automatiquement on a la famille du pneu. Le second devoir est celui de
saisir la marque, le fournisseur, la date d’entrée, le magasin, l’état du pneu, son statut, sa
spécificité et il ne reste qu’à enregistrer ou à annuler la saisie s’il y a une erreur.

La saisie de remplacement s’effectue quant à elle consiste les renseignements suivants : le


code campagne, la famille, le numéro de flotte du camion. A ce niveau, nous serions appeler à
remplir en deux temps : le pneu déposé et monte.

 Pneu déposé : nous sommes appelés à descendre juste en bas de la page pour faire un
clic sur « faire un remplacement » pour obtenir le numéro de remplacement. Une fois
obtenue ce numéro, on saisie le matricule du pneu déposé et on fait un clic sur entrer,
automatiquement on aura la marque du pneu, son code famille et la dernière date
posée
 Pneu monté : à ce stade on n’aura pas grande chose à faire, il est question pour nous
de saisir le matricule du pneu monté tout en cliquant sur entrer. La réponse soudaine
est qu’on aura automatiquement la marque montée, le code famille et l’état du pneu
monté. Il nous reste qu’à saisir le motif de remplacement.

Le travail n’est pas fini à ce niveau, on saisie en bas de la page la date de remplacement et
fait un clic sur entrer, automatiquement on aura la durée sur le camion. Le kilométrage du
véhicule est saisi et un clic sur entrer pour obtenir le kilométrage roulé. Et, le code du site
d’opération est saisi puis on enregistre.

2.3. Les tâches effectuées au service transport

Au service transport la première des choses que nous avons fait c’est l’observation. On
voyait comme le chef aiguille les chauffeurs et en suite nous avons participé aux opérations de
saisie des ordres de missions effectuées par les transporteurs, la saisie des factures, des
manquants et leur facturation puis une opération de contrôle pour connaitre la position des
chauffeurs.

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2.3.1. La saisie des ordres de missions

La saisie des ordres de missions est effectuée par monsieur Yabou Haman le chef section
transport camion SODECOTON et c’est la première personne qui m’a entretenu.

Elle se fait sur deux pages dont la première page comprend la saisie du numéro de
bordereau, du numéro de flotte, sa dernière position, le matricule du chauffeur, les dates (de
départ et d’arrivée), les codes des lieux ( de départ et de destination), les kilomètres ( à vide et
à charge), le nom du chauffeur et son dernier mouvement apparait à la fin automatiquement
puis on clic sur entrer pour mettre fin à cette première page.

La seconde page consiste à saisir le chargement total, à ventiler, partiel, du code produit,
du code centre coût et aussi la quantité transportée au départ s’il y’a écart, on déduit les
manquants sur cette opération.

2.3.2. La saisie des factures

Elle se fait sur une application FOX PRO comportant trois pages généralement. La première
page consiste à saisir le numéro de la facture, la date de la facture, le nom du chauffeur,
numéro du visa et de référence en cliquant sur entrer et automatiquement on tombe dans la
deuxième page. Elle consiste à saisir le numéro du bordereau, la date de départ et d’arrivée, le
code du lieu de départ et de destination en cliquant sur entrer pour obtenir le kilométrage
parcouru, l’immatriculation du camion toujours en cliquant sur entre pour obtenir le

La dernière et troisième page consiste à saisir le chargement total, à ventiler et partiel, le code
de lieu et nous demande si on veut continuer, on clique oui pour continuer et non pour arrêter.

2.3.3. La saisie des manquants et leur facturation

La saisie se fait à laid d’un logiciel DELTA. Les manquants constatés et établis sur les
bons de transfert durant le mois seront entrés dans la machine (saisie) et l’agent de saisie
établit une note de débit pour le chauffeur en question et en fin de mois, il sera débité du
montant correspondant au manquant dont il est à l’origine. Exemple de frais de facturation :

 25 000 F CFA par sac d’engrais ;


 19 500 F CFA par sac durée ;
 7 100 F CFA par de tourteau ;

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 550 F CFA par sac de gasoil surconsommé.

2.3.4. Une opération de contrôle : les chauffeurs des camions 4B

Une opération soudaine, non prévue mais importante qui, consistait à connaitre les
chauffeurs et leur position. Elle s’avère importante pour les collaborateurs du chef du fait que
ce dernier disait que 24 chauffeurs des camions 4B travaillent et 30 sont en congés. Il était
vrai que sur le papier il y avait 24 chauffeurs des 4B présents et les 30 sont en congés. Par la
suite ils ont fini par téléphoner tous les chauffeurs pour savoir leur position actuelle. D’autres
disent qu’ils sont à l’huilerie, d’autres leurs camions sont en révision, d’autres sur la route de
Ngong, d’autres injoignables, d’autres ne répondaient pas…. Ces derniers avaient pour
dernier mot aux chauffeurs de passer dans le bureau du chef service, transport et entreposage
monsieur SOULEYMANOU OUSMAILA BAH. Le chef a enfin conclut qu’il va établir une
liste qui va répartir les chauffeurs en fonction de leurs trajets qu’ils vont désormais effectuer.

En synthèse de toutes les observations, assistance et les tâches effectuées, nous pouvons
conclure un tout petit peu qu’en disant : les tâches qui nous ont été confiées durant notre stage
nous ont beaucoup appris en ce qui concerne les réalités du terrain ou de la vie professionnelle
en entreprise. Nous avons eu à observer, assister et effectuer diverses opérations qui nous ont
permis de connaitre le fonctionnement pratique des opérations de la logistique. (Assistée)

SECTION II : APPORT DU STAGE ET LES DIFFICULTES RENCONTREES


Ici, nous allons présenter ce que nous avons appris de ce stage et les petites
incompréhensions que nous avons rencontré lors du déroulement de notre stage à travers les
tâches effectuées.

1. Apport du stage

Le stage est par définition une période d’activité durant laquelle un étudiant met en
application les enseignements théoriques suivis, dans le cadre d’un projet réalisé dans un
organisme d’accueil. Certes, on ne peut en aucun cas exécuter une tâche régulière
correspondant à un poste de travail permanent de l’entreprise, le stage nous permet d’acquérir
des nouvelles compétences professionnelles. C’est pourquoi on dit que le stage est une

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période de formation, d’apprentissage ou de perfectionnement en entreprise. Si tout le monde


comprenaient comme nous, les stages devraient être présents tout au long de notre parcours
scolaire du fait qu’en stage nous apprenons les réalités du terrain. Hélas, toutes les formations
ne le proposent pas et c’est bien dommage. En fait, les stages ont beaucoup d’intérêts pour
nous les étudiants et ils ne peuvent être benefiques tant sur le plan académique et
professionnel que sur le plan personnel.

1.1. Apports sur le plan académique et professionnel

Notre séjour à la SODECOTON n’est pas le hasard. Il aura pu offrir un enrichissement


majoritairement professionnel, des procédures et méthodes de travail qui apparaissent donc
comme des notions complémentaires à celles apprises en classe. Le stage nous a aidés à
affirmer ou infirmer notre choix d’orientation. Il est bien vrai que, les cours nous donnent un
aperçu de ce que pourrait être notre métier, rien ne vaut une situation réelle pour nous aider à
nous rendre compte de ce qui peut nous attendre. Il nous a permis d’acquérir une certaine
expérience que nous n’avons jamais apprise au cours, celle de la vie de tous les jours : le juste
à temps. Grace au stage, nous avons côtoyé des professionnels qui nous ont apporté leurs
expériences, leurs conseils. En fait, nous voyons déjà que c’est un premier pas dans le monde
de travail. Ce stage nous a permis de :

 Comparer la théorie et la pratique, c’est à dire de faire une différence entre la théorie et
la pratique ;
 Confirmer que la théorie est complémentaire à la pratique, cela ne veut pas dire que la
théorie est inutile mais très souvent utile ;
 Comprendre comment fonctionne une organisation, à travers la répartition des tâches,
les relations qu’entretiennent les personnels entre eux… ;
 Adapter les connaissances apprises en classe, surtout que la logistique a pour devise :
qualité-coût-délais ;
 Apprendre que la tenue d’un cahier pour le suivi les activités journalières est très
importante.
1.2. Apport sur le plan personnel

Au terme de notre stage académique nous avons bénéficié de plusieurs expériences sur le
plan personnel. Nous avons appris qu’avoir une liste de stages dans son Curriculum Vitae est
toujours un plus. Ce stage nous a aidés à nous améliorer en vue d’une future carrière en ce

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sens qu’effectuer un stage nous amène à créer des liens qui pourront toujours nous aider pour
notre intégration à la fin de nos études. Tout porte à croire que les chanceux sont quelque fois
employés. Il est fort bien dommage pour des formations qui ne proposent pas de stages car de
nos jours sans intermédiaire d’une autre personne ou parent de trouver un travail avec
simplement son diplôme en poche, avoir une expérience professionnelle dans son domaine
pourrait inciter de plus de patrons à oser recruter.

Ce stage nous a permis de :

 Rencontrer plusieurs professionnels, c’est pas mal ;


 Mieux comprendre comment se comporter en entreprise puisse que ça fait un objet de
débat, discussion entre d’autres personnels ;
 Développer notre capacité d’écoute, d’exécuter rapidement le plutôt possible les tâches
que l’on nous confie et d’être objectifs dans tout ce que l’on fait ;
 Développer le sens du travail en équipe, de la courtoisie, de la ponctualité, du
dynamisme et de l’ouverture d’esprit qui nous semble tout autant important pour la vie
en entreprise ;
 Relever l’importance cruciale de la solidarité entre collègues au sein d’une entreprise ;
 Apprendre à mieux gérer les affaires avec les autres que ce soit les supérieurs ; les
collaborateurs ou les partenaires ;
 Nous inculquer le respect de la hiérarchie, notion importante pour une évolution
harmonieuse au sein de l’entreprise ;
2. Les difficultés rencontrées

Durant notre séjour dans cette structure, nombreuses sont les difficultés que avons
rencontré que ce soit sur le terrain et la familiarisation avec les services de l’entreprise.
Certes, la SODECOTON ne prend pas en charge les stagiaires mais cela ne tient qu’on
évoque le problème de transport.

2.1. Les difficultés rencontrées sur le terrain

Dans le monde d’aujourd’hui, partout où on va les difficultés ne manqueront jamais. Etant


sur le terrain, nous avons rencontré des difficultés au moment des diverses opérations que
nous avons eu à effectuer. Lors des opérations de pointage des balles de coton on avait des
difficultés à lire les caractéristiques des balles, les marques et poids. Nous savons tous

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qu’effectuer un travail sans qu’on ne vous ne vous dise comment le faire n’est pas facile dont
il (la pointeuse) venait au secours quand on ne parvenait pas bien à lire. Il arrivait de fois
qu’elle avait de la peine à identifier les écritures mais relevait quand même le défi comme
c’est son travail de tous les jours. Non seulement ça, on avait des difficultés lors des
opérations de rotation. N’étant pas habitué au milieu, tout le monde était enrhumé et les
charançons nous gainaient même s’ils sont des protéines pour les animaux. On a constaté que
lors des opérations de rotation comme prévu les sacs se déchirent du à la durabilité du stock,
par contre le reconditionnement ne se fait pas sur le champ. Cela peut entrainer le cas d’avarie
puisque les sacs déchirés sont stockés à même le sol. Il faut ajouter que les cartons huiles
mouillés qui nécessitent une opération de reconditionnement sont aussi stockés à même le sol.
Tel est le problème majeur à retenir.

Non seulement ça lors des opérations de recensement des dates des types de vidange des
engins, on n’a pas pu retrouver d’autres livrets de maintenance des engins. Il arrive de fois
que dans le livret de maintenance rien n’est noté en 2018 mais il a été vidangé
convenablement. On peut conclure que finalement qui fait quoi et l’autre fait quoi.
L’insuffisance des archives pose problème à ce niveau et il faut aussi de l’ordre.

2.2. La familiarisation avec les services de DL

Parler la langue du milieu est l’une des meilleures de choses qu’il faut apprendre, c’est un
atout à ne pas négliger, voire la religion. L’être humain ne vit pas seulement de ce qu’il fait
mais aussi de ce que les autres font. Apprendre à une personne de s’accrocher à vous relève
de la morale et fort bien solliciter par tout le monde d’ailleurs. A quoi bon ne pas voir la tête
d’une personne ?

Avec les différents services de DL que sont le service transport, manutention et


entreposage et le service gestion des flottes, on avait de la peine à se familiariser du au congé
et au voyage des certains personnels. Par le courage et le vouloir vivre des chefs des services,
ils nous ont adapté au milieu même si cela n’était pas facile pour nous. Retenons qu’avec
certaines personnes travailler avec les stagiaires est un dérangement.

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Le second chapitre de notre travail, nous a parlé d’un aperçu général sur la DL, des tâches
que nous avions effectuées au service de la DL, des difficultés qu’on était confronté et
l’apport du stage. Il ressort de ce chapitre que la DL ne fonctionne pas seule, elle fonctionne
en collaboration avec les autres services et au sein de cette division nous avons eu à effectuer
notre stage. On ne peut pas effectuer un stage sans remplir quelques tâches, de ces tâches
naissent les difficultés. Bref, les tâches qui nous ont été confiées nous ont beaucoup appris en
ce qui concerne les réalités du terrain ou de la vie professionnelle. Ces tâches nous ont permis
de connaitre le fonctionnement pratique des opérations logistiques.

CONCLUSION GENERALE DE LA PREMIERE PARTIE


Au terme de cette première partie de notre travail, il ressort que la SODECOTON a été
présentée d’une manière générale à travers son histoire, ses missions, ses objectifs, son
fonctionnement interne et externe d’une part et d’autre part les tâches réalisées au niveau des
services de DL et dans les sites d’entreposage. L’implication dans l’activité professionnelle de
la SODECOTON nous a pu détecter quelques problèmes à savoir le retard dans l’exécution
des demandes de reconditionnements, des manquants et des avaries des produits ; le non
respect de l’utilisation de spécialité du local de stockage et les insuffisances en espace dans
les sites de stockage ; la non utilisation des palettes adaptables aux produits ; les coupures de
courant, les interruptions de réseau, les erreurs de tenue des ordres de missions par les
chauffeurs….Parmi ces problèmes, nous avons mis l’accent sur le non respect de la spécialité
du local de stockage, les insuffisances des espaces et la non utilisation des palettes adaptables

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aux produits. Comment remédier à ces problèmes ? Ces problèmes seront analysés dans la
deuxième partie de notre travail.

DEUXIEME PARTIE : DEVELOPPEMENT DU THEME ET RECOMMANDATIONS


Le premier temps de notre travail nous a permis d’acquérir une connaissance générale sur
la SODECOTON. Dans cette première partie, les tâches effectuées nous ont permis
d’identifier plusieurs problèmes dont celui d’avarie est majeur.

Dans cette seconde partie de notre travail, il sera question pour nous de développer, de
mieux appréhender la notion de notre thème (chapitre III) et de faire une analyse des
dysfonctionnements liées à l’entreposage des à la SODECOTON. Ressortir les limites puis
donner des propositions d’amélioration d’autre part (chapitre dernier).

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CHAPITRE III : ENTREPOSAGE DES PRODUITS


Produire, stocker, et vendre restent pour une entreprise industrielle ses tâches principales.
Cela génère des problèmes de diverses natures pour une société qui cherche à minimiser ses
coûts et à maximiser les revenus de son activité d’exploitation. La SODECOTN rencontre
aussi dans son exploitation d’importantes préoccupations récurrentes parmi lesquelles nous
avons le problème d’avarie des produits. Notre tâche consistera dans se chapitre de définir les
concepts de base et parler de la pratique du thème en rapport avec la réalité du stage.

SECTION I : DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE


Il sera question dans cette section de parler de la généralité sur l’entreposage et activités
par nature des produits.

1. Généralité sur l’entreposage

Définir les concepts de base, savoir les types des produits entreposés, les rôles des
entrepôts et le processus d’entreposage sans toutefois oublier la gestion de stocks et les
méthodes de valorisation relèvent de la généralité sur l’entreposage.

1.1. Entrepôt, magasin, plateforme logistique et manutention


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L’entrepôt est un bâtiment logistique destiné au stockage et à la distribution de biens, un


stockage qui accueille tous types de produits, tout en répondant strictes. Les entrepôts sont
situés le plus souvent dans des périurbaines, souvent construits à l’origine dans des zones
industrielles près d’usines. L’entreposage est une étape très importante dans la chaine
logistique, c’est une opération consistant à entreposer la marchandise en grandes quantités
dans un entrepôt.

Le magasin est un lieu de commerce, généralement en grande distribution ou sous forme


de grands magasins (un commerce de détail multi spécialiste exploité par une société
commerciale unique). Le stockage est une opération qui est effectuée après la production des
marchandises, il est le placement intelligent des stocks afin de pouvoir retrouver facilement
un ou des produits précis. Un bon stockage permet de connaitre à tout moment la quantité de
marchandises disponibles et mises à la vente.

La plateforme logistique est une zone de stockage temporaire, par laquelle les produits
transitent quelques heures avant d’être réexpédier vers d’autre destination. En fait, l’opération
qui consiste le chargement et le déchargement est appelée la manutention. Elle est soit
manuelle soit mécanique.

1.2. Les rôles des entrepôts et le processus d’entreposage

Sans se demander et sans une longue réflexion, on connait déjà que l’entrepôt a pour rôle
principal la réception, le rangement et le stockage des produits. Il a pour fonction de permettre
la disponibilité du produit pour les clients afin de pouvoir exécuter la promesse client.

En effet, l’objectif réel de l’entrepôt ne s’arrête pas seulement à ce niveau, l’entrepôt est
censé de fournir aux clients les produits précis dans les quantités désirées et dans les délais
définis à l’avance.

2. Type des marchandises entreposées et la prévention des risques

Les produits à mettre en stock sont divers. On peut noter entre autre les matières
premières, produits finis et semi-finis, les matériels, les matières dangereuses.

La fabrication d’aliment nécessite des matières premières. Chaque matière première doit
faire l’objet d’une réflexion particulière afin de déterminer ses conditions optimales de
stockage. Il est à noter que les produits sont entreposés et manipulés de manière à éviter la

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détérioration et la contamination (cas des manières premières, les produits semi-finis et


finis…). En ce qui concerne les matériels à la SODECOTON, on peut noter que ce sont les
pièces des engins. S’il faut le dire, la SODECOTON ne dispose pas des matières dangereuses,
mais c’est un stock qu’il faut prendre des précautions.

Ne pas fumer, l’équipement, le balisage, le sur stockage, la signalisation sont des points
forts pour la prévention des risques.

3. Méthodes de valorisation : une opération comptable

L’évaluation de stock se situe à deux niveaux, en entrée et en sortie. En effet, les stocks
entrent en magasin à leur coût d’achat c’est dire le prix d’achat plus les frais accessoires
d’achat qui peuvent être les frais de transport, les commissions et les courtages, les assurances
sur le transport d’achat, la rémunération du transitaire…Retenons que l’entrée en stock des
biens produits est à son coût de production et les biens reçus gratuitement est à leur valeur
vénale.

En sortie, plusieurs méthodes de valorisation sont distinguées. Nous avons entre autre la
méthode première entrée première sortie (PEPS), dernière entrée première sortie (DEPS), la
méthode du coût moyen pondéré après chaque entrée (CUMPCE) et de fin de période
(CUMPFP). Parmi ces méthodes celles préconisées par le système comptable OHADA sont :

 PEPS : pour trouver le montant, on multiplie la quantité par le prix unitaire ;


 CUMPCE : pour obtenir le prix du stock, on additionne le montant du stock initial
avec le montant d’entrée puis on divise par la somme de la quantité d’entrée et celle
du stock ;
 CUMPFP : pour obtenir le prix du stock, on somme les montants d’entrée et le
montant du stock initial puis on divise par la somme des quantités d’entrée et celle du
soc initial.

SECTION II : ENTREPOSAGE DES PRODUITS DE LA SODECOTON : DJAMBOUTOU 3 ET TRANSIT-


PORT
Cette société industrielle, en son sein entrepose divers produits et gère ses stocks

1. Les activités par nature de produit

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TRANSIT-PORT

A la SODECOTN, plusieurs activités sont menées. Il est question pour nous de présenter
les activités par nature des produits, c’est à dire présenter comment les différents produits sont
stockés dans els deux sites d’entreposage présentés ci haut qui sont sous la DL. Il est bien vrai
que plusieurs produits sont stockés mais ne subissent pas la même opération de manutention,
d’autres sont entreposés manuellement, autres mécaniquement accompagné de la main
d’œuvre. On y trouve la matière première, la fibre, les huiles de table et les produits pour
bétail.

La matière première à la SODECOTON ne rien d’autre que le coton grain et le soja. Dans
les sites d’entreposage ciblés, on n’y trouve rien que le soja qui subit une opération de
conditionnement avant d’être stocké. De ces matières découlent les produits dérivés que sont :

 La fibre : elle est un produit dérivée du coton grain qui, après avoir subit une
opération d’égrenage et traitement reste un produit principal à la SODECOTON. Son
entreposage est technique, il est fait à laide d’un engin appelé « manitou »
accompagné de la main d’un œuvre. La fibre est entreposée par qualité et marque, on
la trouve seulement qu’à Djamboutou 3;
 Produit pour bétail : entreposé dans les deux sites d’entreposage ciblés, ce sont entre
autre le soyabet (tourteau provenant du soja), alibet (tourteau provenant de la graine
de coton après avoir extrait l’huile) et appetibet (graine de coton concassée et
mélangée avec la vitamine). Respectant le même principe que tous les autres produits,
l’opération est faite manuellement, toujours par manque des engins de manutention.

2. La gestion des stocks

Toute entreprise quelque soit son activité, doit veiller à assurer une bonne gestion des
stocks, ainsi une efficacité dans la rotation des stocks et la gestion des approvisionnements
pour être performante et éviter le sur stockage. La gestion des stockages est un dispositif
employé pour faciliter la tenue et le suivi, ainsi que toutes les transactions dédiées aux
marchandises.

Pour gérer à mieux la marchandise stockée, il est important d’utiliser les méthodes
efficaces. Ces méthodes efficaces permettent d’assurer au mieux l’approvisionnement et la
consommation de chaque article en prenant en compte à l’entrée, les contrôles quantitatifs et
qualitatifs grâce à des procédés de mise à jour. En entrepôt, le stockage des marchandises

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dans des zones et emplacements déterminés et en sortie, soustraire et prélever les commandes,
pointage et mise à jour des quantités en stock c’est dire comptabiliser le stock disponible.

Dans une entreprise industrielle comme la SEDECOTON, les stocks sont composés des
matières premières ; des biens achetés, fabriqués ou en cours de fabrication, destinés à la
vente, défectueux, destinés à être réparés.

2.1. La rotation des stocks

La rotation des stocks est la fréquence à laquelle les stocks sont renouvelés. La rotation
d’une entreprise est liée à sa compétitivité et sa performance. Une rotation rapide permet à
l’entreprise de limiter ses coûts de stockage, elle correspond au renouvellement des stocks.

En fait, l’opération de rotation ne correspond pas seulement au renouvellement, elle peut


être une opération qui consiste à mouvementer les produits ou à éviter à ce que les produits
stockés ne prennent feu ou se détériorent. Tout produit stocké ne dure pas de la même manière
étant donné que d’autres ne peuvent pas supporter la chaleur sur une longue durée, cas de
stock de tourteau qu’à chaque trois mois subit l’opération de rotation (Djamboutou 3).

2.2. Le sur stockage

Le sur stockage est le premier signe de la mauvaise santé d’une entreprise. Il peut découler
d’une mauvaise gestion des approvisionnements ou d’une rotation des stocks insuffisante. Il
augmente les charges fixes et les charges variables. Une charge est une opération comptable
qui diminue la valeur de l’entreprise. Une charge en comptabilité désigne un coût que
l’entreprise doit supporter, ou une dépense qu’elle doit effectuer, dans le cadre de son activité.

 Les charges fixes peuvent être les locaux, le rangement de stockage, les machines… ;
 Les charges variables peuvent être entre autres les charges liées aux salaires du
personnel, l’électricité, le loyer, l’entretien.

Si le sur stockage est une mauvaise santé d’une entreprise le sous stockage ne l’est pas
aussi.

En somme, le chapitre 3 développant la notion de notre thème par des définitions des
concepts de base comme le magasin, l’entrepôt, la plateforme et la manutention nous a amené
peu à peu à comprendre ces notions voisines, de connaitre les types de produits entreposés

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dans les sites d’entreposage ciblés, de connaitre le processus d’entreposage et la prévention


des risques. Le point fort est la gestion des stocks qui, répond principalement à deux
questions : quand commander et combien commander pour éviter le sur stockage et le sous
stockage et, qui nécessite une opération de rotation.

CHAPITRE IV : LES ENTRAVES AUX ACTIVITES DE L’ENTREPOSAGE DES PRODUITS A LA


SODECOTON ET LES PROPOSITIONS POUR UNE OPTIMISATION D’ACTIVITES D’ENTREPOSAGE
DES PRODUITS
Le dernier chapitre qui peut être un chapitre de synthèse nous amène à dégager les limites
sur le plan académique et de la SODECOTON (section 1) sans toutefois oublier les
recommandations tant sur le plan académique et de la SODECOTON (section 2).

SECTION I : LE CANEVAS METHODOLOGIE ET LES FREINS LIES A L’ENTREPOSAGE DES PRODUITS


Dans cette section nous allons présenter et relever quelques limites de l’école qui nous a
envoyé en question. Et, nous allons présenter le processus qui nous a permis de connaitre que
la SODECOTON souffre de problème d’avarie et les freins liés au problème d’entreposage.

1. Présentation du processus amenant à la découverte du problème d’avarie

Les entretiens, les observations et les recherches documentaires sont entre autre ce
processus.

1.1. Les entretiens

Les entretiens faits au niveau de chaque service de la DL reviennent toujours les memes
choses. Nous avons eu des entretiens avec :

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 Le chef service transport, manutention et entreposage monsieur SOULEMANOU


OUSMAILA BAH et ses chefs de section ;
 Le chef service gestion des flottes monsieur MOHAMADOU KATCHALLA
 Les responsables des sites d’entreposage ;
 Un cadre de la logistique monsieur SAIDOU AHMADOU ;
 Autres.

Ces derniers nous ont expliqués comment la SODECOTON fonctionne, les activités
menées en son sein, les types de produits de cette dernière. Il ressort de ces entretiens que les
produits subissent les opérations de stockage et de transfert, quelque fois on constate aussi le
problème d’avarie, de manquant lors de transfert, le manque des espaces de stockage du à la
mévente.

1.2. Les observations, les recherches documentaires et les remarques

Pour identifier le problème d’avariés nous nous sommes basés les observations et sur les
recherches documentaires. Par curiosité, on a fait aussi quelques remarques

1.2.1. Les observations

Au cours de notre stage, nous nous sommes rendus dans les sites d’entreposage après avoir
pris connaissance du fonctionnement de la DL. Nous avons constaté les faits suivants :

 Au niveau des magasins, nous avons fait les observations suivantes : la durée de
stockage des produits est assez longue, la présence des produits avariés en grande
quantité, les produits stockés ensemble mais en lot par type (cas du magasin de
Djamboutou 3), les produits stockés à même le sol comme le cas des cartons d’huiles
DIAMOR au magasin numéro 05 du transport-port, l’utilisation des poutres comme
supports de stockage, l’existence d’un seul appareil de manutention « manitou » à
Djamboutou 3 et zéro au transit-port, les emballages déchirés ;
 Au transit-port, s’il faut le dire, le milieu est très sale et il n’y a pas de clôture, les
entrepôts sont à l’ère libre ;
 Non seulement ça, la situation des magasiniers est déplorable. Ils ne sont pas protégés,
autrement dit, ils ne sont pas en sécurité, pas d’équipements;
 Le non-respect de la spécialité du local de stockage, les insuffisances des espaces de
stockage et le manque d’équipement des bureaux avec les outils informatiques. Il

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arrive de fois dans un bureau les personnels partagent la même machine, cela entraine
le retard d’exécution des tâches ;
 Les marques sur les balles de coton sont presque illisibles donc cela entraine des
confusions dans la lecture lors du pointage ;
 Le faible effectif des classeurs à la division classement ;
 Le manque de motivation morale du personnel de la SODECOTON;
 Au niveau des services de la DL, il y a des problèmes de coupures de courant, des
problèmes de réseau et le manque d’un groupe électrogène. Cela crée des arrêts de
travaux surtout ceux de la saisie des factures et des ordres de missions.

1.2.2. Les recherches documentaires

La recherche documentaire s’est fait autour de trois documents : l’organisation générale


de la SODECOTON et un autre sur la gestion des avaries par la SODECOTON. Ces
documents nous ont été fournis respectivement par les services de la DL et le site transit-port.
Le second document a constitué notre première source d’idée pour la gestion des problèmes
d’avariés.

De ces entretiens, observations et recherche documentaire, nous avons pu détecter les


différents aspects liés à l’origine, aux difficultés et à la gestion des divers problèmes en
général et en particulier celui des avaries des produits SODECOTON.

1.2.3. Les remarques

Elles peuvent être positives tout comme négatives :

 Positives : la tenue des réunions hebdomadaires fait de la SODECOTON une


société exemplaire. Une réunion tenue chaque lundi à la Direction Générale à
laquelle prend part Le chef de la division logistique qui est censé faire le compte
rendu chaque mardi à la DL avec ses deux services et leurs démembrements. En
fait, la décentralisation des différentes tâches effectuées dans l’entreprise et
l’informatisation de tout le système permettant ainsi une gestion plus optimale
facilitent le suivi de la production de l’entreprise.

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TRANSIT-PORT

En effet, nous pouvons signaler que le respect mutuel à la SODECOTON n’est pas
négligé, les personnels se respectent mutuellement.

 Les remarques négatives : l’antithèse n’est pas le contraire de la thèse mais plutôt
le surpassement, raisonner une personne n’est pas synonyme de gronder ni une
négligence mais plutôt un processus qui peut faire de cette dernière, une personne
intègre. Telle est la pensée qui nous ramène à souligner les remarques négatives
observées lors de notre séjour à la SODECOTON. Certes, la SODECOTON est un
établissement parapublic, une personne morale dotée de la personnalité juridique et
autonome financièrement, il ressort que certains stagiaires sont parfois victime des
humeurs des personnels, qui entravent la bonne marche du stage.
 Le partage des téléphones YOOMEE aux chauffeurs qui ne couvrent pas à présent
toutes les zones du Cameroun ;

2. Les causes et les conséquences des avaries

On ne peut pas parler d’une cause sans conséquence.

2.1. Les causes des avaries

La SODECOTON définit les avaries comme un ensemble de dommages subis par les
articles (fibre, huiles conditionnées, tourteaux, les sacs de soja)

Ces dommages se matérialisent pour ce qui est de l’huile de table par des traces de coulures
d’huile sur les cartons, de sortie du produit, de perte d’intégrité d’emballages, des pertes en
poids et en qualité, des dégâts environnementaux sur l’atmosphère.

Les avaries sont causées en général par des entrées en eaux de pluie dans les magasins
pendant la saison pluvieuse, l’exposition aux rayons UV et au temps de stockage assez long
(charançons) entrainant des pertes en qualité (composants chimiques) conduisant pendant la
saison sèche à des situations d’incendie des articles en magasins (cas de tourteaux).

Ces avaries sont aussi causées par les mauvais systèmes de stockage dû au manque d’aires de
stockage, les produits sont stockés ensemble : cas de Djamboutou3 (la fibre-tourteau,
tourteau-grain de soja, les tourteaux à détruire-déclassés-les tourteaux sains). Les mauvais

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bâchages des véhicules laissent passer de l’eau sur les produits qui provoquent des
détériorations continues des produits en magasins après déchargement et stockage.

2.2. Les conséquences des avaries

La perte d’image de marque auprès des clients puisqu’il arrive souvent que la SDCC
expédie des articles avariés (fibres) pour les clients étrangers faute de précautions. La
réduction de profits car il y a un manque à gagner en cas d’avaries, la multiplication des
services de gestion des produits détériorés ou en phase de détérioration, l’occupation en
espace diminuant les espaces nécessaires pour des produits sains, l’augmentation des
dépenses en matériels de reconditionnement (emballages, les fils, les aiguilles) et du coût de
la main d’œuvre, la perte en qualité des produits fabriqués avec des matières premières qui ne
contiennent plus assez de minéraux (graines de soja).

3. Les freins liés à l’entreposage des produits

Qui dit frein dit entrave.. Les produits de la SODECOTON, pour les stockés subissent une
opération de manutention mécanique et manuelle. Mécanique, comme dit ci haut à l’aide du
manitou et manuelle grâce à la main d’œuvre. Alors, qu’est ce qui peut bien freiner
l’opération d’entreposage ? Cette question n’est pas idiote que cela, ça réponse est pertinente.

Les entraves liées à l’entreposage des produits sont entre autre : le manque des engins de
manutention et la main d’œuvre insuffisante.

SECTION II : LES RECOMMANDATIONS ET LES PROPOSITIONS POUR UNE OPTIMISATION


D’ACTIVITES D’ENTREPOSAGE
A travers la lecture de cette section, on sent qu’on est appelé à la structurer de la manière
suivante :

1. Les recommandations

Nous nous sommes permis de lister quelques recommandations concernant la DL et aussi à


l’égard de toute la société.

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ENTREPOSAGE DES PRODUITS DE LA SODECOTON : DJAMBOUTOU 3 ET
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1.1. Les recommandations liées à la bonne gestion des activités de la DL et aux


problèmes du personnel

Il est bien vrai que la DL accomplit véritablement ses tâches, mais elle devrait aussi
s’adonner à :

 Contrôler le remplissage correct et à temps des outils de gestion et aussi de letat de


véhicules de transport ;
 Contrôler le rangement correct des produits selon les principes qui dit : premier
entré premier sorti ;
 Apprécier les conditions de stockage des produits, on fait allusion au local
 Vérifier la concordance entre le stock physique et stock théorique ;
 Vérifier l’existence des différents outils de gestion de stock ;

Le problème majeur lié à la coupure de courant n’est pas à négliger, il faudrait que la
SODECOTON mette à la disposition de la DL un groupe électrogène pour pallier à ce
problème.

S’agissant des problèmes du personnel, que la SODECOTON essaye de voir est ce qu’il
n’est pas bon de proposer des formations. La motivation et le recrutement du personnel sont
alors un facteur important.

1.2. Les recommandations aux problèmes matériels et organisationnels

La SODECOTON doit disposer d’un espace pour la mise des produits sortant d’usine en
attente des procédures de classement et de marquage, favoriser une parfaite circulation de
l’information entre personnel et prendre des décision de façon plus sure et rapide pour le
fonctionnement adéquat de la structure.

2. Propositions pour une optimisation d’activités d’entreposage

Nous allons essayer d’apporter quelques solutions aux problèmes en magasins d’ordre
matériel et aussi sur le plan organisationnel sans toutefois oublier les outils de gestion à
utiliser.

2.1. Solutions liées aux problèmes matériels

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ENTREPOSAGE DES PRODUITS DE LA SODECOTON : DJAMBOUTOU 3 ET
TRANSIT-PORT

Il est judicieux que la SODECOTON mette à disposition des magasiniers des palettes,
augmente le nombre d’appareils de manutention et crée une zone de quarantaine.

 Les palettes : on désigne par palette, un accessoire destiné à rationaliser la


manutention, le stockage et le transport de marchandises. Certes, il existe différent
type de palette, construit en bois, en matières plastiques, en métal, en carton ondulé,
nous proposons à la SODECOTON des palettes à double entrées faits en bois ;
 Les appareils de manutention : l’insuffisance des appareils de manutention à la
SODECOTON pose problème. Il faut donc que la société augmente le nombre des
engins de manutention et mette en place au niveau des magasins un chariot élévateur à
fourches horizontales pour la manutention des cartons d’huile, les sacs de soja et de
tourteaux et un chariot à fourches verticales pour la manutention des balles de coton.
L’utilisation de ces engins de manutention permettra de déplacer et de gerber des
charges unitaires dont le poids peut être compris entre quelques centaines de
kilogramme et plusieurs tonnes;
 Une zone de quarantaine : en informatique une zone de quarantaine sert à
l’isolement des fichiers vérolés. La mise en quarantaine reste pour nous un espace de
stockage spécial où les produits constatés déclassés sont stockés. De nos jours, la
quarantaine correspond au temps nécessaire pour effectuer un contrôle qui permettra
de décider si un produit est utilisable, déclassé ou à jeter. La SODECOTON fait cela
mais c’est dans ces enceintes de magasinage où ses produits sains sont stockés, il est
préférable qu’elle construit ou encore loue un magasin spécialement pour cette
opération.

Pour éviter que l’eau de pluie ne pénètre dans les magasins, la SODECOTON devrait
restructurer les dimensions des toitures de ses magasins et canaliser toutes les eaux qui
descendent de ces toitures.

2.2. Solutions organisationnelles

Elles portent beaucoup plus sur l’organisation des sites d’entreposage afin d’éviter à
l’entreprise des pertes liées aux problèmes de stockage causant des détériorations de produits.

Nous proposons quelques solutions aux rangements et de stockage des produits selon les
bonnes pratiques. Les conditions de rangement doivent se faire par types de produit à savoir

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ranger les fibres sur les poutres et les produits tels que les huiles de table, les sacs de tourteaux
et de soja sur des palettes. Ce qui limitera le contact direct des produits avec les coulées d’eau
de pluie. Il ne faut rien entreposer sur le sol. Pour ce faire, les produits de stockage doivent
disposer d’un local sec, bien aéré si possible ventilé. Nous proposons à la SODECOTON de :

 Bien agencer le local c’est à dire séparer les aires de stockage des aires de
quarantaine ;
 Entreposer les produits par date d’entrée en stock pour mieux assurer leur gestion ;
 Assurer la propreté hebdomadaire des locaux ;
 Eviter le rayonnement direct sur les produits dégradant ainsi l’emballage et la qualité
des produits ;
 Disposer des palettes et laisser d’espaces nécessaires à la circulation entre les palettes
et les murs ou les lots de produits.

La gestion des stocks, c’est répondre principalement à deux questions, quand commander
et combien commander. Pour ce faire, il existe bien évidemment plusieurs méthodes
possibles, des méthodes traditionnelles du type gestion sur seuil, gestion par révision
périodique ou bien des méthodes beaucoup plus modernes : méthode de Wilson, ABC
(Activity Based Costing), 20/80 qui s’appuie sur la loi de PARETO, kanban. Nous
recommandons à la SODECOTNON la méthode kanban, c’est une méthode de gestion du
stock qui permet de produire sur demande. L’objectif principal étant d’arriver à équilibrer la
production et la demande. L’idée qui nous est venu de proposer la méthode kanban c’est parce
qu’elle est basée sur quatre principes qui sont les suivant :

 Commencez parce que vous faites actuellement : la méthode utilise les processus
déjà en place et encourage une amélioration de ces processus ;
 Accepter d’appliquer des changements progressifs : les collaborateurs sont
généralement résistants aux changements trop brutaux et radicaux. L’équipe doit
accepter d’améliorer le système en place par des changements progressifs ;
 Respecter le processus actuel, les rôles, les responsabilités et les titres : afin de
faciliter les changements à venir, il faut éliminer la crainte du changement,
notamment en maintenant et en respectant les rôles, les responsabilités et les titres
professionnels actuels de chacun ;

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 Leadership à tous les niveaux : collaborateurs ou cadres supérieurs tous les actes de
leadership au sein de l’organisation doivent être encouragés.

L’avantage principal de la méthode kanban est d’éviter la surproduction. Nous pouvons


dire qu’elle est flexible du fait qu’il est possible de suspendre ou de décaler des tâches pour
gérer des points bloquants ou des tâches plus urgentes. Cette méthode encourage la
collaboration au sein de l’équipe pour résoudre les problèmes.

3. Les outils de gestion à utiliser

Les outils de gestion de routine (fiche de stock, fiche d’inventaire) doivent être remplis au
fur et à mesure de la réalisation des activités. Les informations contenues dans les outils de
gestion de routine sont traitées pour alimenter le rapport mensuel d’activités. Les outils de
gestion doivent être bien archivés. La quantité des données (la précision des données inscrites
sur les outils de gestion) est primordiale car ces données vont servir à la prise de décision. Les
trois données élémentaires qui sont absolument indispensables pour faire fonctionner un
système logistique sont : le stock disponible et utilisable, la consommation moyenne
mensuelle, les pertes et les ajustements.

 Fiche de stock :

Nom/code du magasin :

Dénomination du produit :

Date Origine/destination N° du Entrées Sorties Stock Observation


lot

 Fiche d’inventaire :

Date :

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Dénomination unité Quantité Produits Stock Ecart (d) Stock


de produits avariés ou théorique disponible
en stock périmés (c) et
physique (b) utilisable à
(a) l’inventaire
(e)=a-b

Les membres : le chef magasinier :

On utilise cette fiche chaque fois qu’on fait un inventaire. L’inventaire physique doit être
périodique : à chaque commande ou à la demande

 Rapport mensuel d’activités

Désignation Stock Quantité Quantité Quantité Quantité restante Nombre


(1) au reçue durant utilisée perdues : à la fin du mois de jours
début le mois (3) (4) expirée, (6) = [(2) +(3)]- de rupture
du mois cassée, etc. [(4) +(5)] de stock
(2) (5) (7)

Les autres documents utilisés par la société restent d’usage mais ceux cités ci-dessus sont à
modifier pour une gestion des produits emmagasinés. Surtout leur mis à jour.

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Les solutions énoncées dans ce chapitre aux entraves des activités de l’entreposage sur les
opérations de stockage des produits s’elles sont appliquées, sont favorables à la société en
particulier aux différents postes que gère la division logistique.

CONCLUSION GENERALE
Au terme de notre travail, il ressort que la SODECOTON est une grande entreprise qui
contribue de manière considérable au développement du pays. Il a été de notre devoir de
présenter la société de manière générale, de détailler les tâches qui nous ont été confiées en
relevant quelques difficultés auxquelles se heurtent la division logistique et de diagnostiquer
le problème le plus important qui est celui d’avarie. A travers les observations, les recherches
documentaires et les entretiens ce diagnostic a été rendu possible.

De ce fait, nous avons proposé des solutions pour remédier à ces problèmes auxquels la DL
est confrontée,.

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Ce premier pas dans le monde de travail nous a permis d’acquérir une certaine
connaissance pratique venant compléter celles théoriques : le processus d’entreposage, les
types de produits entreposés, l’organisation des opérations en entrepôt, la gestion des
chauffeurs, la saisie de factures, la tenue des documents de transport, bref une chaine
d’opération qu’effectue la division logistique.

BIBLIOGRAPHIE :
 Document « Organigramme SODECOTON » ;
 Document « Gestion des Avaries par la SODECOTON », Février 2012 ;
 Rapport de stage « YASSIR OUMAROU ».

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ANNEXES :
 Localisation de la SODECOTON ;
 Organigramme de la SODECOTON ;
 Organigramme de DL ;
 Bon de cession de vente ;
 Bon de chargement.

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TABLE DES MATIERES

SOMMAIRE .............................................................................................................................. i

DEDICACE............................................................................................................................... ii

REMERCIEMENTS ............................................................................................................... iv

LISTE DES TABLEAUX ........................................................................................................ v

LISTE DES ABREVIATIONS .............................................................................................. vi

AVANT-PROPOS .................................................................................................................. vii

INTRODUCTION GENERALE ............................................................................................ 1

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION GENERALE DE LA SODECOTON ET


DEROULEMENT DU STAGE ............................................................................................... 2

CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA SODECOTON .................................................. 3

SECTION I : HISTORIQUE ET LOCALISATION DE LA SODECOTON .................... 3

1. Création de la SODECOTON ...................................................................................... 3

2. Evolution ........................................................................................................................ 4

3. Missions de la SODECOTON ..................................................................................... 4

4. Les secteurs d’activités .................................................................................................. 4

5. Localisation de la SODECOTON ................................................................................ 6

SECTION II : ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE LA SODECOTON..... 6

1. Organisation Administrative et l’organigramme de la SODECOTON .................... 6

2. Organisation administrative et organigramme de la division logistique ................. 9

2.1. le service transport, manutention et entreposage ............................................. 10

2.2. Service de gestion de la flotte .............................................................................. 11

2.3. Organigramme de la DL ..................................................................................... 11

3. Fonctionnement de la SODECOTON ....................................................................... 11

3.1. La campagne agricole .......................................................................................... 12

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3.2. La Campagne commerciale. ................................................................................ 12

4. Environnement d’affaire de la SODECOTON ........................................................ 12

4.1. Produits ................................................................................................................. 12

4.2. Marchés et concurrences ..................................................................................... 13

CHAPITRE II : PRESENTATION DES ACTIVITES MENEES A LA SODECOTON 16

SECTION I : ACCUEIL, REALISATION ET TACHES EFFECTUEES....................... 16

1. Aperçu général du fonctionnement de la .................................................................. 17

1.1. Le rôle du chef de division................................................................................... 17

1.2. Fonctionnement des deux services de la DL ...... Error! Bookmark not defined.

1.3. La division logistique en collaboration avec d’autres acteurs ......................... 17

2. Observation, réalisation et les tâches effectuées ....................................................... 20

2.1. Les tâches et observations effectuées dans les sites d’entreposage .................. 20

2.2. Les tâches effectuées au service gestion des flottes ...................................................... 23

2.3. Les tâches effectuées au service transport ............................................................. 25

SECTION II : APPORT DU STAGE ET LES DIFFICULTES RENCONTREES ........ 27

1. Apport du stage ........................................................................................................... 27

2. Les difficultés rencontrées .......................................................................................... 29

CONCLUSION GENERALE DE LA PREMIERE PARTIE ............................................ 31

DEUXIEME PARTIE : DEVELOPPEMENT DU THEME ET RECOMMANDATIONS


.................................................................................................................................................. 32

CHAPITRE III : ENTREPOSAGE DES PRODUITS ....................................................... 33

SECTION I : DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE ................................................ 33

1. Généralité sur l’entreposage ...................................................................................... 33

1.1. Entrepôt, magasin, plateforme logistique et manutention ............................... 33

1.2. Les rôles des entrepôts et le processus d’entreposage ...................................... 34

2. Type des marchandises entreposées et la prévention des risques ........................... 34

3. Méthodes de valorisation : une opération comptable ................................................ 35

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SECTION II : ENTREPOSAGE DES PRODUITS DE LA SODECOTON :


DJAMBOUTOU 3 ET TRANSIT-PORT ............................................................................ 35

1. Les activités par nature de produit ............................................................................ 35

2. La gestion des stocks ................................................................................................... 36

CHAPITRE IV : LES ENTRAVES AUX ACTIVITES DE L’ENTREPOSAGE DES


PRODUITS A LA SODECOTON ET LES PROPOSITIONS POUR UNE
OPTIMISATION D’ACTIVITES D’ENTREPOSAGE DES PRODUITS ...................... 38

SECTION I : LE CANEVA METHODOLOGOQUE ET LES FREINS LIES A


L’ENTREPOSAGE DES PRODUITS ................................................................................. 38

1. Présentation du processus amenant à la découverte du problème d’avarie .......... 38

1.1. Les entretiens ........................................................................................................ 38

1.2. Les observations, les recherches documentaires et les remarques .................. 39

2. Les causes et les conséquences des avaries ................................................................ 41

3. Les freins liés à l’entreposage des produits ............................................................... 42

SECTION II : LES RECOMMANDATIONS ET LES PROPOSITIONS POUR UNE


OPTIMISATION D’ACTIVITES D’ENTREPOSAGE ..................................................... 42

1. Les recommandations ................................................................................................. 42

2. Propositions pour une optimisation d’activités d’entreposage ............................... 43

2.1. Solutions liées aux problèmes matériels ............................................................. 43

2.2. Solutions organisationnelles ................................................................................ 44

3. Les outils de gestion à utiliser..................................................................................... 46

CONCLUSION GENERALE .............................................................................................. 48

BIBLIOGRAPHIE : ............................................................................................................... 49

ANNEXES ............................................................................................................................... 51

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