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TRANSIT-PORT
SOMMAIRE
DEDICACE .................................................................................................................................. ii
REMERCIEMENTS ..................................................................................................................... iv
BIBLIOGRAPHIE :..................................................................................................................... 49
ANNEXES .................................................................................................................................. 51
DEDICACE
A mes parents
REMERCIEMENTS
Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude au seigneur DIEU pour la vie, la santé et
toutes les grâces reçues tout au long de l’année académique.
Notre gratitude va également à l’endroit des ceux et celles dont l’apport considérable a
rendu possible notre stage et à favoriser son bon déroulement. Nous pouvons les observer de
la manière suivante :
DL : Division logistique ;
DC : Direction Commerciale ;
DC : Direction Comptable ;
DF : Direction de Finance ;
DIAMAOR: Or du Diamaré ;
AVANT-PROPOS
Toute école de formation nécessite les stages, au fur et à mesure que tu évolues dans les
études. Le stage pour nous les étudiants est le fait d’allier la théorie à la pratique, ceci non
seulement dans le but de tester nos connaissances mais aussi et surtout de les approfondir au
contact des réalités et exigences professionnelles. C’est dans ce souci de professionnalisation
et de l’insertion rapide des étudiants dans le monde de l’emploi qu’ISTAM a ouvert en son
sein les filières suivantes :
A cet effet, ISTAM a décidé de nous envoyer en stage pour faire un premier pas dans le
monde du travail. Ce stage nous conduira a rédiger un rapport et de soutenir en vue
d’obtention du brevet du technicien supérieur.
INTRODUCTION GENERALE
La région du nord est l’une des dix régions du Cameroun se trouvant dans une zone
propice pour la culture du coton, ou l’Etat a décidé d’y implanter la Société de
Développement du Coton par décret présidentiel en 1974.
Elle est une société anonyme mixte avec conseil d’administration, au capital de 23 643
468 000 F CFA créée pour gérer la filière cotonnière
. Elle est une société spécifique destinée à la transformation du coton grain et ses dérivées ; et
à la transformation du soja. Elle comporte neuf régions constituées chacune d’une usine
d’égrenage et il existe deux huileries.
Disposant de multitude et qualité des camions destinés au transport des matières premières,
des produits semi-finis et finis, des engins des travaux publics pour l’arrangement des pistes
cotonnières et le labour des champs de coton, des engins de manutention pour le chargement
et déchargement, d’une grue, des sites d’entreposage, des garages et ateliers…. Toutes ces
qualifications font de la SODECOTON, une société qui participe au développement de toutes
les régions, et une société dans la logistique est un maillon fort.
C’est la raison pour laquelle nous avons choisis d’effectuer notre stage académique à la
SODECOTON, qui a débuté le 09/07/2018 sous le thème ENTREPOSAGE DES
PRODUITS DE LA SODECOTON : cas de Djamboutou 3 et du Transit-port.
Cependant, le problème soulevé par notre intitulé est celui de savoir : comment fonctionne la
DL ? Quels sont les différents documents utilisés pour les transactions des produits de
SODECOTON ?
Alors, pour mieux appréhender la notion de notre thème, nous allons d’abord présenter la
SODECOTON de façon générale et ensuite la Division logistique où se déroulement notre
stage afin de développer notre thème et les recommandations à donner.
La SODECOTON est une société agro-industrielle dont l’activité est essentiellement basée
sur le développement du coton, du soja et par là même l’augmentation du niveau de vie des
paysans.
Elle s’étend de l’approvisionnement des matières premières à savoir le coton grain et le soja, à
la transformation et à la distribution sur le marché national et international des produits tels
que la fibre de coton, de l’huile de table et des produits alimentaires pour bétail.
Cette chaîne d’exploitation est rendue efficace par ses différentes structures dont celle qui
apparaît la plus présente au début et à la fin de tout le processus est à savoir : la division
logistique à travers le transport, la manutention et le stockage.
La SODECOTON est une société anonyme spécialisée dans la production du coton grain
et la commercialisation de la fibre, d’huile de table et les produits pour bétail. Cette dernière
est une société comme toutes les autres, elle cherche à minimiser son coût et à maximiser sa
production. Prendre connaissance d’une entreprise sans connaitre son historique est une faute
lourde, il est question pour nous de présenter la structure d’une manière générale à travers son
historique, son organisation et son fonctionnement.
1. Création de la SODECOTON
En 1913, le Dr WOLF, botaniste allemand a dirigé des essaies agricoles ayant pour but de
développer la culture cotonnière à Pitoa près de Garoua mais qui n’ont guère eu de succès.
Ces essaies repris par la Société Cotonnière du Nord Cameroun (SCNC) n’avaient toujours
pas aboutis à des résultats attendus, cette préoccupation fut atteinte par le chercheur français
RENE DUMOND. Cela a donc entrainé l’installation à Kaélé de la Compagnie Française du
Développement des Textiles(CFDT) en 1950 dont la première production de coton fibre était
de 525 tonnes.
2. Evolution
3. Missions de la SODECOTON
Une fois la matière première (coton ou soja) achetée et transportée vers les usines
(égrenage et huilerie), elle est transformée pour donner les produits cités ci-dessus. La
SODECOTON dispose de neuf usines d’égrenage et de deux huileries pour la fabrication des
huiles de table et de l’aliment pour bétail (tourteau).
Elles sont basées sur la commercialisation de produits sortis des usines de production. Le
produit principal est absorbé par le marché international près de 95% et le reste est fourni à la
Cotonnière Industrielle du Cameroun(CICAM). Concernant le produit secondaire, c’est le
marché national qui s’en occupe pour satisfaire la demande de la clientèle.
4. Localisation de la SODECOTON
La direction générale dispose des services rattachés, des directions de service, des
directions de production. Elle est structurée comme suit :
Elle est subdivisée en deux divisons à savoir la division administrative et la division des
approvisionnements et marchés publics. Pour ce faire, elle s’occupe de la gestion
administrative et financière, du suivi et gestion des statistiques du personnel, des assurances et
surtout des services généraux.
Elle comprend donc un service d’organisation, deux divisons (gestion des sols et
recherche /développement) et neufs régions.
Elle regroupe la division logistique, la division du parc automobile et celle du génie civil.
Elle est constituée de deux services : un service coton fibre dont l’action est la
commercialisation de la fibre et un service des huileries et aliments d’élevage pour la vente
des produits secondaires. La division des ventes a comme attribution la prospection, la
gestion et la fidélisation de la clientèle, les études et analyses des marchés, la confection des
documents de vente et l’exécution des ventes, assurer les contacts avec la clientèle nationale
et internationale…
Elle est chargée de la mise en œuvre d’une politique financière permettant à la direction
générale d’atteindre ses objectifs, de mobiliser les fonds nécessaires pour accompagner la
Direction générale dans ses activités d’investissement, de paiement en période de
commercialisation et aussi de sécuriser les ressources financières de l’entreprise. La direction
financière est composée de trois services : le service des opérations financières, le service
trésorerie et le service des financements conventionnés.
Ces régions sont : Maroua I, Maroua II, Kaélé, Tchatibali, Guider, Garoua, Ngong, Touboro,
Mayo-Galké.
La division logistique est une division qui gère généralement l’affectation des camions, la
gestion de la distribution des produits SODECOTON et l’organisation des entrepôts de cette
société. Pour mener à bien toutes ses opérations, elle s’est dotée d’une structure beaucoup
plus solide et repartie en services et sections dont le fonctionnement est orienté et géré par
différents acteurs où tout résultat est soumis à l’appréciation du chef de cette division.
Ce service est géré par un chef de service qui coordonne et gère les opérations liées au
transport, à la manutention et à l’entreposage. Ceci en collaboration avec ses trois chefs de
section. Ainsi, le service dispose d’une section Transport SODECOTON, d’une section
Transport Privé et d’une section Manutention et entreposage.
Elle organise les opérations de transport à réaliser par les transporteurs privés en émettant
des appels d’offre de transport et est chargé du suivi cargaison.
matières premières. Un chef de section assure la gestion de ces sites et chaque site à un chef
magasinier avec des collaborateurs ou assistants
Un chef de service assure le suivi des camions par le système GPS avec la participation de
ses trois chefs de section. Ces sections sont entre autre :
Section Transmission :
Elle assure la transmission de tous les modules GPS à travers un réseau relié à un satellite.
Ces liaisons sont assurées via un système informatique appelé STARCOM SYSTEM. Ce
système est une application permettant de gérer ces modules GPS
Cette section gère toute les données concernant les mouvements des véhicules et fera un
rapport en exploitant toutes les informations détaillées sur ces derniers.
2.3. Organigramme de la DL
3. Fonctionnement de la SODECOTON
La campagne agricole commence en juin pour s’achever en Aout. Elle consiste à fournir
aux planteurs les intrants tels que les engrais et l’urée nécessaire à la production agricole, la
mise en place de ces intrants agricoles et l’assistance techniques aux cultivateurs. Et à la fin
de cette culture, la SODECOTON s’approvisionne les récoltes pour sa production industrielle.
En parlant de commercialisation, quels sont les produits fabriqués et les différentes activités
réalisées par la SODECOTON.
La SODECOTON à travers ses activités réalise différents produits qui sont en concurrence
sur le marché international.
4.1. Produits
La fibre est un produit phare de la SODECOTON puisqu’elle apporte près de 90% des
revenus des ventes réalisées par l’entreprise. Elle est vendue dans des emballages plastiques et
ayant un poids moyen de 218 kilogrammes.
L’huile de table raffinée à l’instar du DIAMAOR et du SOYOR, sont des dérivés respectifs
des grains de coton et du soja. Par ailleurs, nous avons aussi les tourteaux de différentes
qualités ( alibet, expeller, soyabet…) qui sont utilisés pour la consommation du bétail.
Le marché local absorbe beaucoup plus les produits secondaires mais l’activité
commerciale la plus profitable à la SODECOTON est celle lié à la vente de la fibre de coton.
Cette dernière n’a pas le monopole sur le marché international avec la présence des pays
concurrents tels que le BURKINA, le Mali, le BENIN, le NIGERIA pour ne que citer ceux-là.
4.2.1. Marchés
Fournisseurs
Les fournisseurs des matières premières, avant la culture ces fournisseurs ou planteurs
reçoivent des intrants de la SODECOTON.
Et après la récolte ces planteurs vendent le coton graine ou du soja à cette dernière qui
déduit de la vente le montant équivalent d’intrants octroyés aux cultivateurs.
Les fournisseurs d’intrants (semences, herbicides et engrais), sont sélectionnés par appel
d’offre national et international. La commande d’intrants est passée le plus souvent aux
fournisseurs étrangers. Une partie des ventes de fibre sert à acheter des intrants à l’étranger.
4.2.2. Clients
La SODECOTON vend ses produits pour la plus part aux grossistes dont en possession
d’une carte de contribuable. Deux catégories de clients sont servies par la SODECOTON à
savoir :
Les clients nationaux qui achètent les produits dérivés comme le tourteau et le
DIAMAOR.
Les clients étrangers achètent beaucoup de fibre de coton à hauteur de 90% des ventes de
la société le contrat de vente international utilisé dans ces cadre de commerce avec l’extérieur
est un contrat de vente Free On Bord (FOB) ,où la SODECOTON s’engage à livrer le fret
jusqu’à l’intérieur du moyen de transport (navire).
Exemple : Afriland First Bank (AFB), Société Générale des Banques au Cameroun
(SGBC)…
4.2.4. Concurrences
La concurrence est vue du côté des produits secondaires de la SODECOTON. Ainsi, les
produits concurrents tels les huiles de table, MAYOR, AZUR sont les principaux concurrents
du DIAMAOR et SOYOR et des produits oléagineux de la contrebande venus du Nigéria
voisin.
L’entrée de notre travail nous a permis de connaitre comment la SODECOTON est née au
Cameroun, ses objectifs et ses missions, son organisation et son fonctionnement. Pour faire un
tout petit résumé nous avons dit qu’elle est née en 1974 par un décret présidentiel et elle s’est
fixée comme objectif de promouvoir la production du coton. L’amélioration, la fourniture des
semences aux planteurs et la modernisation de l’agriculture restent ses missions. De ce fait, il
importe pour nous dans le chapitre suivant de détailler les aspects du domaine de notre étude
effectuée auprès de la DL.
Dès lors, elle comporte une structure souple et fonctionne de façon efficace en collaborant
avec d’autres divisions. De ce fait, quelle est la vision de DL ? La réponse a cette question
nous amènera à connaitre de façon détaillée le fonctionnement de la DL. Nous allons
présenter à ce stade les tâches effectuées au service de la DL tout en ressortant les difficultés
que nous avons eu à rencontrer et les apports du stage.
Dès notre arrivée à la DL nous avons eu un accueil plaisant et des entretiens avec tous les
responsables de cette division et d’autre acteurs en étroite collaboration avec la division. Ceci
nous a permis de prendre véritablement connaissance de l’ensemble du fonctionnement de
cette division. Les activités de la DL couvrent 9 régions dont dispose la SODECOTON à
savoir Maroua1, Maroua2, Kaélé, Tchatibali, Guider, Garoua, Ngong, Touboro, Mayo-Galké
et aussi Homé qui est un secteur géré par la région de Touboro..
Madame Nafissatou, responsable de la division logistique, nous a pris en charge dès notre
arrivée et nous a édifiés sur le fonctionnement de cette division. Selon lui, deux services sont
sous sa responsabilité et ils assurent ensemble le suivi, le tracking et la gestion de toutes les
opérations liées au transport des produits. Il a pour rôle principal d’émettre les ordres des
missions (ordres de transfert de cession) et il fait également partie d’une commission de
gestion des transporteurs privés, qui est nouvellement crée avec en tout trois membres dont
deux sont au niveau de la direction générale. Cette commission se réuni trois fois par
semaine, le lundi, le mercredi et le vendredi pour siéger et organiser les activités de transport
que les transporteurs privés sont amenés à exécuter selon un contrat de transport, qui précise
le volume à transporter, le lieu de chargement et de déchargement des produits. Mais ces
transporteurs doivent avoir un agrément de la part de cette commission, en fournissant à la
commission un registre de commerce, les dossiers complets du camion (carte grise, matricule
du camion…), la patente ainsi qu’une demande d’agrément rédigée par le transporteur. Et la
commission siège pour donner suite à la demande, les transporteurs retenus pourront ainsi
acheminer les marchandises.
Ces entretiens sont tenus avec un classeur et un chef magasinier de l’usine, le chef de
région montre que la DL travaille en étroite collaboration avec toutes les structures de la
SODECOTON.
Par exemple, le service classement est un service qui s’occupe du classement des
échantillons de coton selon leur qualité. Ce service participe aussi aux opérations de
reconditionnement des produits avariés (fibre) pour déterminer l’appartenance de chaque
qualité de fibre à un lot lors du reconditionnement. A travers cette opération, ce service aide la
DL à finaliser dans les délais ses ajustements.
Exemple : l’indice micronaire du coton mature est compris dans les fourchettes 3,5 et 4,5.
Nous avons eu un entretien avec le chef magasinier à l’usine, celui qui est responsable du
tourteau. Il est le chef responsable du magasin 995 qui regroupe en son sein deux types de
tourteaux : ALIBET et SOYABET. Son activité est principalement la réception des produits
sortant d’usine et leur expédition vers des sites de stockage ou pour le chargement d’un client
à l’achat (en cas de vente à l’usine). Selon lui, ils font face à des problèmes de comptage dus à
un manque d’espace de production.
Par ailleurs un important moyen de transports est géré par les deux services de la DL selon
des nomenclatures établies par la SODECOTON.
Les camions 5T : sont des camions semi-remorques qui transportent les produits finis
(fibre), les matières agricoles (engrais) et des matériels lourds d’un site à un autre
site ;
Les camions 4B : sont les camions poly Benne munis chacun d’un bras hydraulique
(vérin) dont le rôle consiste à soulever les remorques chargées ou non et à transporter
le coton graine des marchés ou groupement vers les usines ;
Les camions 4F : sont des camions à caisses fixes ayant le même rôle que les 4B ;
Les camions 3P : sont des camionnettes qui transportent de faibles quantité des
intrants (les engrais, les urées) et autres vers les zones de culture ;
Les véhicules légers : constitués des voitures particulières telles que les pick up, les
véhicules de transport en commun (Autocar).
Les documents administratifs utilisés par tous les postes de la division logistique sont :
Le bon de transfert : est un document établi sur ordre de transfert émis par le chef de
division logistique au niveau des sites d’entreposage pour effectuer le déplacement
des produits d’un site à un autre. Ce document lie les opérations de chargement
(remplissage de la partie supérieure) et de déchargement (remplissage de la partie
inferieure) des produits ;
Le bon de cession : est établi lors de vente des produits effectués par la
SODECOTON. Sa tenue requiert un ordre de cession émis par la direction des ventes
à la DL, laquelle à son tour émet cet ordre aux sites d’entreposage pour qu’il y ait
sortie. Annexe 04;
Le bon de chargement : document qui autorise au chauffeur de charger du fret.
Annexe 05 ;
Le bon de sortie : document traduisant la sortie des produits ou matériel d’usage en
stock soit pour réparation, soit pour une utilisation par un autre site (sur demande à la
mise en consommation) ;
Le bon de retour : ce document traduit le retour des articles sortis d’un site pour
réparation ou pour utilisation (matériel) ;
La liste de colisage : est une fiche qui renseigne sur le chargement effectué ou a
effectuer et contient les caractéristiques tels que les numéros du marquage des
produits, la qualité du produit, le poids de la charge
La demande de mise à la consommation (DMC) : document établit par les
gestionnaires des sites (entreposage, huilerie) lorsqu’un besoin d’approvisionnement
en matériels (emballage vide, ficelle, bâche fourniture de bureau…) se fait ressentir
par les postes d’entreposage ou d’usinage. Un site d’entreposage peut demander à un
autre les matériels lorsque ce dernier en dispose et c’est la DMC qui joue ce rôle de
preuve sur la transaction ;
Procès-verbal de constat : c’est un constat d’avarie fait par un huissier de justice,
assisté des responsables des lieux de stockage et des responsables du service de
contentieux de la SODECOTON.
Les différents entretiens que nous avons eus avec les responsables n’ont pas été les seuls
points sur lesquels s’est effectué notre stage à la DL mais aussi nous avons assisté et participé
à plusieurs opérations.
Nous avons assisté et participé aux opérations de transfert et de magasinage dans deux
grands sites de stockage : Djamboutou 3 et Transit-port.
balles de coton, par la suite on constate que les produits tels appetibet, alibet, soyabet et les
graines de soja sont aussi stockés. Pour la sécurité, le site dispose d’un grand recevoir d’eau ;
Transit-port : sous le code 921, il est un grand site d’entreposage disposant de neuf
magasins, d’un responsable, de quatre magasiniers, quatre pointeurs, dix-huit vigiles et quatre
pompiers. Ces magasins sont des vrais magasins bien construits et non des simples hangars,
ayant en entrée et en sortie tout produit de la SODECOTON.
Dans ces sites de stockage nous avons effectué les opérations suivantes :
La rotation de stock est le nombre de fois où l’on doit remplacer le stock au cours d’une
période donnée, en général un an. C’est l’un des ratios les plus utilisés dans la gestion de
stock, étant donné qu’il reflète l’efficacité globale de la chaine logistique, depuis le
fournisseur jusqu'au client.
Une des opérations presque observées, on ne faisait que contrôler et surveiller ceux qui
sont chargés de faire la rotation pour qu’ils ne commettent pas des erreurs. Le principe de
rotation à ce niveau consiste à roter, à changer de place ou à déplacer un lot de stock à chaque
trois mois pour éviter que le stock prenne feu.
En revanche, la rotation des stocks sera différente pour des entreprises de secteurs
d’activité différents.
Au niveau du hangar numéro 5, nous avons effectué les opérations de pointage de balles de
coton. Nous avons effectué ce travail en répartissant les tâches, d’autres sont chargés de
fournir les marques et les poids de chaque balle et les autres remplissaient le bordereau de
commande. C’est un travail technique qu’il faut être sage, pour commencer il faut passer à la
vérification des fichiers numériques comportant toutes les données sur les qualités en stock.
L’opération de pointage consiste donc à trier les balles par qualité et par numéro en les
inscrivant sur la liste de colisage tout en vérifiant à ne pas commettre des erreurs, c’est à dire
à ne pas relever sur les balles déjà pointées avant le chargement ou le déchargement.
Une fois effectué l’opération de pointage, les balles sont mises à la disposition des
manutentionnaires que ça soit manuel ou mécanique. Mécaniquement à l’aide d’un engin
appelé manitou qui effectue le chargement dans un camion dont la capacité de gerbage peut
atteindre 4 à 5 mètres de hauteur. Cette opération ne peut s’effectuer qu’après l’opération de
pointage.
La vérification de la nature des produits à réceptionner était notre devoir. On était appelé à
vérifier s’il n’y a pas des problèmes d’avaries ou des manquants et en même temps à remplir
le document nécessaire à l’opération de déchargement. S’il faut le dire c’est une opération
presque similaire à l’opération de pointage des balles de coton en ce sens que chaque quantité
est immédiatement pointée au fur et à mesure que le déchargement s’opère. Comme il était de
notre devoir de répartir les tâches à effectuer pour la facilitation, on a procédé à la
confrontation du numéro inscrit sur la balle et celui figurant sur le bordereau que le chauffeur
transmet au magasinier dès son arrivée pour vérifier si vraiment il y a concordance. D’autres
contrôlaient les balles d’autres le bordereau. (Théorique)
Nous savons tous que les produits de la SODECOTON sont nombreux, c’est pour dire que
les tourteaux pour subir l’opération de déchargement ne peuvent suivre le même processus.
Une fois vérifié sur le bordereau le nombre et la qualité de produit transporté, on procède au
déchargement mais cela ne veut dire pas qu’on ne contrôle pas. Au fur et à mesure où
l’opération s’effectue, on contrôle et vérifie le problème d’avarie mais celui de manquant sera
observé après avoir fini de décharger, on compte. Cela est fait en présence du chauffeur. S’il
arrive de fois où on avait déjà une quantité en stock, pour en ajouter on compte d’abord le
stock sur place. (Pratique)
Retenons que les opérations d’entrée et de sortie du stock sont enregistrées dans une fiche
de stock dument remplie après chaque transaction effectuée.
Une des opérations très techniques, il est question de coller les camions après la
vérification des documents. On parle d’une opération de transbordement lorsque le besoin se
fait sentir sans qu’on ait déchargé la marchandise qui se trouve dans le camion qui nous
approvisionne. Les marchandises transbordées sont enlevées du moyen de transport utilisé au
déchargement et chargées sur celui utilisé au chargement. Le transbordement comme toute
autre opération de chargement ou de déchargement est autorisé par le chef service transport,
manutention et entreposage. (Observée)
Une opération qui lie le responsable du site, la DL, le service contentieux et l’huilerie
(opération de reconditionnement des huiles par exemple). Le responsable du site fait un
message à la DL et le même message est transmis au niveau des autres services. De ce fait,
l’huilerie envoi la main d’œuvre et les matériels pour le reconditionnement en présence d’un
huissier.
L’opération consiste à dépouiller les cartons mouillés et vérifier les bouteilles cassées. On
procède par la récupération des bouteilles qui ne sont pas cassées et les met dans les cartons
neufs. Celles cassées, s’il y a encore une quantité d’huile qu’on peut récupérer, on transvase
cette quantité dans les fus et on les ramène à l’huilerie pour subir à nouveau l’opération de
conditionnement. Les bouteilles cassées et les cartons mouillés sont donc en fait brulés. Pour
les autres produits le principe reste le même mais ça dépendra maintenant du domaine.
La bonification est une opération qui consiste à inspecter, déchausser et nettoyer la balle de
coton qui pendant le chargement ou le déchargement le sac a été déchiré. Une fois le
nettoyage, on la revêtit d’un autre sac. (Observée)
2.2.1. Recensement des moyens roulant garés et les dates de types de vidange
Nous avons formé deux groupes, d’autres recensés les moyens roulant garés et d’autres
recensés les dates de types de vidange :
Les opérations n’étaient pas stupides que cela, le but était de connaitre les camions garés et
savoir est ce que les camions sont vidangés comme il le faut.
Non seulement la saisie de gestion des vidanges, nous avons saisie ce qu’on a eu à
enregistrer comme camions garés mais cela n’était pas une application.
La saisie de gestion des vidanges se fait sur une seule page, grâce à une application qui
facilite le travail entre les mains de celui qui l’effectue. C’est un tableau à remplir, il présente
la campagne, la famille des engins, le numéro de flotte, types de vidange, la dernière date de
vidange, la nouvelle date à enregistrer, le dernier kilométrage, le kilométrage roulé, le
nouveau kilométrage, la quantité d’huile et en bas de la page la nouvelle vidange, enregistrer
et effacer.
Le principe est le suivant : une fois saisi la campagne, on tombe sur la famille des engins
en cliquant à chaque fois sur entrer qui, on aura automatiquement les numéros à choisir selon
le type de camion à enregistrer, par exemple le numéro 1 pour les 4B (les camions poly
bennes). Après cela on saisie le numéro des flottes (à l’exemple de 4B152), on descend pour
cliquer sur nouvelle vidange et on remonte légèrement pour cliquer sur types de vidange qui
va nous les faire sortir. Une fois cliqué sur le type de vidange sélectionnée, on aura la dernière
date enregistrée, le dernier kilométrage et on saisie la nouvelle date toujours en cliquant sur
entrer et on aura automatiquement le kilométrage roulé et le nouveau kilométrage. La dernière
phase sera celle de saisir la quantité d’huile moyenne qui est de 30 et il ne se reste qu’à
enregistrer.
Tout se fait sur application, mais retenons que la saisie ne fait pas de la même manière. La
saisie de gestion se fait sur une page de 10 cases de renseignement (sans compter celle
d’annulation de la saisie et de l’enregistrement) dont il était question de les remplir. Le
premier devoir était de saisir la matricule du pneu, la dimension tout en cliquant à chaque
phase sur entrer et automatiquement on a la famille du pneu. Le second devoir est celui de
saisir la marque, le fournisseur, la date d’entrée, le magasin, l’état du pneu, son statut, sa
spécificité et il ne reste qu’à enregistrer ou à annuler la saisie s’il y a une erreur.
Pneu déposé : nous sommes appelés à descendre juste en bas de la page pour faire un
clic sur « faire un remplacement » pour obtenir le numéro de remplacement. Une fois
obtenue ce numéro, on saisie le matricule du pneu déposé et on fait un clic sur entrer,
automatiquement on aura la marque du pneu, son code famille et la dernière date
posée
Pneu monté : à ce stade on n’aura pas grande chose à faire, il est question pour nous
de saisir le matricule du pneu monté tout en cliquant sur entrer. La réponse soudaine
est qu’on aura automatiquement la marque montée, le code famille et l’état du pneu
monté. Il nous reste qu’à saisir le motif de remplacement.
Le travail n’est pas fini à ce niveau, on saisie en bas de la page la date de remplacement et
fait un clic sur entrer, automatiquement on aura la durée sur le camion. Le kilométrage du
véhicule est saisi et un clic sur entrer pour obtenir le kilométrage roulé. Et, le code du site
d’opération est saisi puis on enregistre.
Au service transport la première des choses que nous avons fait c’est l’observation. On
voyait comme le chef aiguille les chauffeurs et en suite nous avons participé aux opérations de
saisie des ordres de missions effectuées par les transporteurs, la saisie des factures, des
manquants et leur facturation puis une opération de contrôle pour connaitre la position des
chauffeurs.
La saisie des ordres de missions est effectuée par monsieur Yabou Haman le chef section
transport camion SODECOTON et c’est la première personne qui m’a entretenu.
Elle se fait sur deux pages dont la première page comprend la saisie du numéro de
bordereau, du numéro de flotte, sa dernière position, le matricule du chauffeur, les dates (de
départ et d’arrivée), les codes des lieux ( de départ et de destination), les kilomètres ( à vide et
à charge), le nom du chauffeur et son dernier mouvement apparait à la fin automatiquement
puis on clic sur entrer pour mettre fin à cette première page.
La seconde page consiste à saisir le chargement total, à ventiler, partiel, du code produit,
du code centre coût et aussi la quantité transportée au départ s’il y’a écart, on déduit les
manquants sur cette opération.
Elle se fait sur une application FOX PRO comportant trois pages généralement. La première
page consiste à saisir le numéro de la facture, la date de la facture, le nom du chauffeur,
numéro du visa et de référence en cliquant sur entrer et automatiquement on tombe dans la
deuxième page. Elle consiste à saisir le numéro du bordereau, la date de départ et d’arrivée, le
code du lieu de départ et de destination en cliquant sur entrer pour obtenir le kilométrage
parcouru, l’immatriculation du camion toujours en cliquant sur entre pour obtenir le
La dernière et troisième page consiste à saisir le chargement total, à ventiler et partiel, le code
de lieu et nous demande si on veut continuer, on clique oui pour continuer et non pour arrêter.
La saisie se fait à laid d’un logiciel DELTA. Les manquants constatés et établis sur les
bons de transfert durant le mois seront entrés dans la machine (saisie) et l’agent de saisie
établit une note de débit pour le chauffeur en question et en fin de mois, il sera débité du
montant correspondant au manquant dont il est à l’origine. Exemple de frais de facturation :
Une opération soudaine, non prévue mais importante qui, consistait à connaitre les
chauffeurs et leur position. Elle s’avère importante pour les collaborateurs du chef du fait que
ce dernier disait que 24 chauffeurs des camions 4B travaillent et 30 sont en congés. Il était
vrai que sur le papier il y avait 24 chauffeurs des 4B présents et les 30 sont en congés. Par la
suite ils ont fini par téléphoner tous les chauffeurs pour savoir leur position actuelle. D’autres
disent qu’ils sont à l’huilerie, d’autres leurs camions sont en révision, d’autres sur la route de
Ngong, d’autres injoignables, d’autres ne répondaient pas…. Ces derniers avaient pour
dernier mot aux chauffeurs de passer dans le bureau du chef service, transport et entreposage
monsieur SOULEYMANOU OUSMAILA BAH. Le chef a enfin conclut qu’il va établir une
liste qui va répartir les chauffeurs en fonction de leurs trajets qu’ils vont désormais effectuer.
En synthèse de toutes les observations, assistance et les tâches effectuées, nous pouvons
conclure un tout petit peu qu’en disant : les tâches qui nous ont été confiées durant notre stage
nous ont beaucoup appris en ce qui concerne les réalités du terrain ou de la vie professionnelle
en entreprise. Nous avons eu à observer, assister et effectuer diverses opérations qui nous ont
permis de connaitre le fonctionnement pratique des opérations de la logistique. (Assistée)
1. Apport du stage
Le stage est par définition une période d’activité durant laquelle un étudiant met en
application les enseignements théoriques suivis, dans le cadre d’un projet réalisé dans un
organisme d’accueil. Certes, on ne peut en aucun cas exécuter une tâche régulière
correspondant à un poste de travail permanent de l’entreprise, le stage nous permet d’acquérir
des nouvelles compétences professionnelles. C’est pourquoi on dit que le stage est une
Comparer la théorie et la pratique, c’est à dire de faire une différence entre la théorie et
la pratique ;
Confirmer que la théorie est complémentaire à la pratique, cela ne veut pas dire que la
théorie est inutile mais très souvent utile ;
Comprendre comment fonctionne une organisation, à travers la répartition des tâches,
les relations qu’entretiennent les personnels entre eux… ;
Adapter les connaissances apprises en classe, surtout que la logistique a pour devise :
qualité-coût-délais ;
Apprendre que la tenue d’un cahier pour le suivi les activités journalières est très
importante.
1.2. Apport sur le plan personnel
Au terme de notre stage académique nous avons bénéficié de plusieurs expériences sur le
plan personnel. Nous avons appris qu’avoir une liste de stages dans son Curriculum Vitae est
toujours un plus. Ce stage nous a aidés à nous améliorer en vue d’une future carrière en ce
sens qu’effectuer un stage nous amène à créer des liens qui pourront toujours nous aider pour
notre intégration à la fin de nos études. Tout porte à croire que les chanceux sont quelque fois
employés. Il est fort bien dommage pour des formations qui ne proposent pas de stages car de
nos jours sans intermédiaire d’une autre personne ou parent de trouver un travail avec
simplement son diplôme en poche, avoir une expérience professionnelle dans son domaine
pourrait inciter de plus de patrons à oser recruter.
Durant notre séjour dans cette structure, nombreuses sont les difficultés que avons
rencontré que ce soit sur le terrain et la familiarisation avec les services de l’entreprise.
Certes, la SODECOTON ne prend pas en charge les stagiaires mais cela ne tient qu’on
évoque le problème de transport.
qu’effectuer un travail sans qu’on ne vous ne vous dise comment le faire n’est pas facile dont
il (la pointeuse) venait au secours quand on ne parvenait pas bien à lire. Il arrivait de fois
qu’elle avait de la peine à identifier les écritures mais relevait quand même le défi comme
c’est son travail de tous les jours. Non seulement ça, on avait des difficultés lors des
opérations de rotation. N’étant pas habitué au milieu, tout le monde était enrhumé et les
charançons nous gainaient même s’ils sont des protéines pour les animaux. On a constaté que
lors des opérations de rotation comme prévu les sacs se déchirent du à la durabilité du stock,
par contre le reconditionnement ne se fait pas sur le champ. Cela peut entrainer le cas d’avarie
puisque les sacs déchirés sont stockés à même le sol. Il faut ajouter que les cartons huiles
mouillés qui nécessitent une opération de reconditionnement sont aussi stockés à même le sol.
Tel est le problème majeur à retenir.
Non seulement ça lors des opérations de recensement des dates des types de vidange des
engins, on n’a pas pu retrouver d’autres livrets de maintenance des engins. Il arrive de fois
que dans le livret de maintenance rien n’est noté en 2018 mais il a été vidangé
convenablement. On peut conclure que finalement qui fait quoi et l’autre fait quoi.
L’insuffisance des archives pose problème à ce niveau et il faut aussi de l’ordre.
Parler la langue du milieu est l’une des meilleures de choses qu’il faut apprendre, c’est un
atout à ne pas négliger, voire la religion. L’être humain ne vit pas seulement de ce qu’il fait
mais aussi de ce que les autres font. Apprendre à une personne de s’accrocher à vous relève
de la morale et fort bien solliciter par tout le monde d’ailleurs. A quoi bon ne pas voir la tête
d’une personne ?
Le second chapitre de notre travail, nous a parlé d’un aperçu général sur la DL, des tâches
que nous avions effectuées au service de la DL, des difficultés qu’on était confronté et
l’apport du stage. Il ressort de ce chapitre que la DL ne fonctionne pas seule, elle fonctionne
en collaboration avec les autres services et au sein de cette division nous avons eu à effectuer
notre stage. On ne peut pas effectuer un stage sans remplir quelques tâches, de ces tâches
naissent les difficultés. Bref, les tâches qui nous ont été confiées nous ont beaucoup appris en
ce qui concerne les réalités du terrain ou de la vie professionnelle. Ces tâches nous ont permis
de connaitre le fonctionnement pratique des opérations logistiques.
aux produits. Comment remédier à ces problèmes ? Ces problèmes seront analysés dans la
deuxième partie de notre travail.
Dans cette seconde partie de notre travail, il sera question pour nous de développer, de
mieux appréhender la notion de notre thème (chapitre III) et de faire une analyse des
dysfonctionnements liées à l’entreposage des à la SODECOTON. Ressortir les limites puis
donner des propositions d’amélioration d’autre part (chapitre dernier).
Définir les concepts de base, savoir les types des produits entreposés, les rôles des
entrepôts et le processus d’entreposage sans toutefois oublier la gestion de stocks et les
méthodes de valorisation relèvent de la généralité sur l’entreposage.
La plateforme logistique est une zone de stockage temporaire, par laquelle les produits
transitent quelques heures avant d’être réexpédier vers d’autre destination. En fait, l’opération
qui consiste le chargement et le déchargement est appelée la manutention. Elle est soit
manuelle soit mécanique.
Sans se demander et sans une longue réflexion, on connait déjà que l’entrepôt a pour rôle
principal la réception, le rangement et le stockage des produits. Il a pour fonction de permettre
la disponibilité du produit pour les clients afin de pouvoir exécuter la promesse client.
En effet, l’objectif réel de l’entrepôt ne s’arrête pas seulement à ce niveau, l’entrepôt est
censé de fournir aux clients les produits précis dans les quantités désirées et dans les délais
définis à l’avance.
Les produits à mettre en stock sont divers. On peut noter entre autre les matières
premières, produits finis et semi-finis, les matériels, les matières dangereuses.
La fabrication d’aliment nécessite des matières premières. Chaque matière première doit
faire l’objet d’une réflexion particulière afin de déterminer ses conditions optimales de
stockage. Il est à noter que les produits sont entreposés et manipulés de manière à éviter la
Ne pas fumer, l’équipement, le balisage, le sur stockage, la signalisation sont des points
forts pour la prévention des risques.
L’évaluation de stock se situe à deux niveaux, en entrée et en sortie. En effet, les stocks
entrent en magasin à leur coût d’achat c’est dire le prix d’achat plus les frais accessoires
d’achat qui peuvent être les frais de transport, les commissions et les courtages, les assurances
sur le transport d’achat, la rémunération du transitaire…Retenons que l’entrée en stock des
biens produits est à son coût de production et les biens reçus gratuitement est à leur valeur
vénale.
En sortie, plusieurs méthodes de valorisation sont distinguées. Nous avons entre autre la
méthode première entrée première sortie (PEPS), dernière entrée première sortie (DEPS), la
méthode du coût moyen pondéré après chaque entrée (CUMPCE) et de fin de période
(CUMPFP). Parmi ces méthodes celles préconisées par le système comptable OHADA sont :
A la SODECOTN, plusieurs activités sont menées. Il est question pour nous de présenter
les activités par nature des produits, c’est à dire présenter comment les différents produits sont
stockés dans els deux sites d’entreposage présentés ci haut qui sont sous la DL. Il est bien vrai
que plusieurs produits sont stockés mais ne subissent pas la même opération de manutention,
d’autres sont entreposés manuellement, autres mécaniquement accompagné de la main
d’œuvre. On y trouve la matière première, la fibre, les huiles de table et les produits pour
bétail.
La matière première à la SODECOTON ne rien d’autre que le coton grain et le soja. Dans
les sites d’entreposage ciblés, on n’y trouve rien que le soja qui subit une opération de
conditionnement avant d’être stocké. De ces matières découlent les produits dérivés que sont :
La fibre : elle est un produit dérivée du coton grain qui, après avoir subit une
opération d’égrenage et traitement reste un produit principal à la SODECOTON. Son
entreposage est technique, il est fait à laide d’un engin appelé « manitou »
accompagné de la main d’un œuvre. La fibre est entreposée par qualité et marque, on
la trouve seulement qu’à Djamboutou 3;
Produit pour bétail : entreposé dans les deux sites d’entreposage ciblés, ce sont entre
autre le soyabet (tourteau provenant du soja), alibet (tourteau provenant de la graine
de coton après avoir extrait l’huile) et appetibet (graine de coton concassée et
mélangée avec la vitamine). Respectant le même principe que tous les autres produits,
l’opération est faite manuellement, toujours par manque des engins de manutention.
Toute entreprise quelque soit son activité, doit veiller à assurer une bonne gestion des
stocks, ainsi une efficacité dans la rotation des stocks et la gestion des approvisionnements
pour être performante et éviter le sur stockage. La gestion des stockages est un dispositif
employé pour faciliter la tenue et le suivi, ainsi que toutes les transactions dédiées aux
marchandises.
Pour gérer à mieux la marchandise stockée, il est important d’utiliser les méthodes
efficaces. Ces méthodes efficaces permettent d’assurer au mieux l’approvisionnement et la
consommation de chaque article en prenant en compte à l’entrée, les contrôles quantitatifs et
qualitatifs grâce à des procédés de mise à jour. En entrepôt, le stockage des marchandises
dans des zones et emplacements déterminés et en sortie, soustraire et prélever les commandes,
pointage et mise à jour des quantités en stock c’est dire comptabiliser le stock disponible.
Dans une entreprise industrielle comme la SEDECOTON, les stocks sont composés des
matières premières ; des biens achetés, fabriqués ou en cours de fabrication, destinés à la
vente, défectueux, destinés à être réparés.
La rotation des stocks est la fréquence à laquelle les stocks sont renouvelés. La rotation
d’une entreprise est liée à sa compétitivité et sa performance. Une rotation rapide permet à
l’entreprise de limiter ses coûts de stockage, elle correspond au renouvellement des stocks.
Le sur stockage est le premier signe de la mauvaise santé d’une entreprise. Il peut découler
d’une mauvaise gestion des approvisionnements ou d’une rotation des stocks insuffisante. Il
augmente les charges fixes et les charges variables. Une charge est une opération comptable
qui diminue la valeur de l’entreprise. Une charge en comptabilité désigne un coût que
l’entreprise doit supporter, ou une dépense qu’elle doit effectuer, dans le cadre de son activité.
Les charges fixes peuvent être les locaux, le rangement de stockage, les machines… ;
Les charges variables peuvent être entre autres les charges liées aux salaires du
personnel, l’électricité, le loyer, l’entretien.
Si le sur stockage est une mauvaise santé d’une entreprise le sous stockage ne l’est pas
aussi.
En somme, le chapitre 3 développant la notion de notre thème par des définitions des
concepts de base comme le magasin, l’entrepôt, la plateforme et la manutention nous a amené
peu à peu à comprendre ces notions voisines, de connaitre les types de produits entreposés
Les entretiens, les observations et les recherches documentaires sont entre autre ce
processus.
Les entretiens faits au niveau de chaque service de la DL reviennent toujours les memes
choses. Nous avons eu des entretiens avec :
Ces derniers nous ont expliqués comment la SODECOTON fonctionne, les activités
menées en son sein, les types de produits de cette dernière. Il ressort de ces entretiens que les
produits subissent les opérations de stockage et de transfert, quelque fois on constate aussi le
problème d’avarie, de manquant lors de transfert, le manque des espaces de stockage du à la
mévente.
Pour identifier le problème d’avariés nous nous sommes basés les observations et sur les
recherches documentaires. Par curiosité, on a fait aussi quelques remarques
Au cours de notre stage, nous nous sommes rendus dans les sites d’entreposage après avoir
pris connaissance du fonctionnement de la DL. Nous avons constaté les faits suivants :
Au niveau des magasins, nous avons fait les observations suivantes : la durée de
stockage des produits est assez longue, la présence des produits avariés en grande
quantité, les produits stockés ensemble mais en lot par type (cas du magasin de
Djamboutou 3), les produits stockés à même le sol comme le cas des cartons d’huiles
DIAMOR au magasin numéro 05 du transport-port, l’utilisation des poutres comme
supports de stockage, l’existence d’un seul appareil de manutention « manitou » à
Djamboutou 3 et zéro au transit-port, les emballages déchirés ;
Au transit-port, s’il faut le dire, le milieu est très sale et il n’y a pas de clôture, les
entrepôts sont à l’ère libre ;
Non seulement ça, la situation des magasiniers est déplorable. Ils ne sont pas protégés,
autrement dit, ils ne sont pas en sécurité, pas d’équipements;
Le non-respect de la spécialité du local de stockage, les insuffisances des espaces de
stockage et le manque d’équipement des bureaux avec les outils informatiques. Il
arrive de fois dans un bureau les personnels partagent la même machine, cela entraine
le retard d’exécution des tâches ;
Les marques sur les balles de coton sont presque illisibles donc cela entraine des
confusions dans la lecture lors du pointage ;
Le faible effectif des classeurs à la division classement ;
Le manque de motivation morale du personnel de la SODECOTON;
Au niveau des services de la DL, il y a des problèmes de coupures de courant, des
problèmes de réseau et le manque d’un groupe électrogène. Cela crée des arrêts de
travaux surtout ceux de la saisie des factures et des ordres de missions.
En effet, nous pouvons signaler que le respect mutuel à la SODECOTON n’est pas
négligé, les personnels se respectent mutuellement.
Les remarques négatives : l’antithèse n’est pas le contraire de la thèse mais plutôt
le surpassement, raisonner une personne n’est pas synonyme de gronder ni une
négligence mais plutôt un processus qui peut faire de cette dernière, une personne
intègre. Telle est la pensée qui nous ramène à souligner les remarques négatives
observées lors de notre séjour à la SODECOTON. Certes, la SODECOTON est un
établissement parapublic, une personne morale dotée de la personnalité juridique et
autonome financièrement, il ressort que certains stagiaires sont parfois victime des
humeurs des personnels, qui entravent la bonne marche du stage.
Le partage des téléphones YOOMEE aux chauffeurs qui ne couvrent pas à présent
toutes les zones du Cameroun ;
La SODECOTON définit les avaries comme un ensemble de dommages subis par les
articles (fibre, huiles conditionnées, tourteaux, les sacs de soja)
Ces dommages se matérialisent pour ce qui est de l’huile de table par des traces de coulures
d’huile sur les cartons, de sortie du produit, de perte d’intégrité d’emballages, des pertes en
poids et en qualité, des dégâts environnementaux sur l’atmosphère.
Les avaries sont causées en général par des entrées en eaux de pluie dans les magasins
pendant la saison pluvieuse, l’exposition aux rayons UV et au temps de stockage assez long
(charançons) entrainant des pertes en qualité (composants chimiques) conduisant pendant la
saison sèche à des situations d’incendie des articles en magasins (cas de tourteaux).
Ces avaries sont aussi causées par les mauvais systèmes de stockage dû au manque d’aires de
stockage, les produits sont stockés ensemble : cas de Djamboutou3 (la fibre-tourteau,
tourteau-grain de soja, les tourteaux à détruire-déclassés-les tourteaux sains). Les mauvais
bâchages des véhicules laissent passer de l’eau sur les produits qui provoquent des
détériorations continues des produits en magasins après déchargement et stockage.
La perte d’image de marque auprès des clients puisqu’il arrive souvent que la SDCC
expédie des articles avariés (fibres) pour les clients étrangers faute de précautions. La
réduction de profits car il y a un manque à gagner en cas d’avaries, la multiplication des
services de gestion des produits détériorés ou en phase de détérioration, l’occupation en
espace diminuant les espaces nécessaires pour des produits sains, l’augmentation des
dépenses en matériels de reconditionnement (emballages, les fils, les aiguilles) et du coût de
la main d’œuvre, la perte en qualité des produits fabriqués avec des matières premières qui ne
contiennent plus assez de minéraux (graines de soja).
Qui dit frein dit entrave.. Les produits de la SODECOTON, pour les stockés subissent une
opération de manutention mécanique et manuelle. Mécanique, comme dit ci haut à l’aide du
manitou et manuelle grâce à la main d’œuvre. Alors, qu’est ce qui peut bien freiner
l’opération d’entreposage ? Cette question n’est pas idiote que cela, ça réponse est pertinente.
Les entraves liées à l’entreposage des produits sont entre autre : le manque des engins de
manutention et la main d’œuvre insuffisante.
1. Les recommandations
Il est bien vrai que la DL accomplit véritablement ses tâches, mais elle devrait aussi
s’adonner à :
Le problème majeur lié à la coupure de courant n’est pas à négliger, il faudrait que la
SODECOTON mette à la disposition de la DL un groupe électrogène pour pallier à ce
problème.
S’agissant des problèmes du personnel, que la SODECOTON essaye de voir est ce qu’il
n’est pas bon de proposer des formations. La motivation et le recrutement du personnel sont
alors un facteur important.
La SODECOTON doit disposer d’un espace pour la mise des produits sortant d’usine en
attente des procédures de classement et de marquage, favoriser une parfaite circulation de
l’information entre personnel et prendre des décision de façon plus sure et rapide pour le
fonctionnement adéquat de la structure.
Nous allons essayer d’apporter quelques solutions aux problèmes en magasins d’ordre
matériel et aussi sur le plan organisationnel sans toutefois oublier les outils de gestion à
utiliser.
Il est judicieux que la SODECOTON mette à disposition des magasiniers des palettes,
augmente le nombre d’appareils de manutention et crée une zone de quarantaine.
Pour éviter que l’eau de pluie ne pénètre dans les magasins, la SODECOTON devrait
restructurer les dimensions des toitures de ses magasins et canaliser toutes les eaux qui
descendent de ces toitures.
Elles portent beaucoup plus sur l’organisation des sites d’entreposage afin d’éviter à
l’entreprise des pertes liées aux problèmes de stockage causant des détériorations de produits.
Nous proposons quelques solutions aux rangements et de stockage des produits selon les
bonnes pratiques. Les conditions de rangement doivent se faire par types de produit à savoir
ranger les fibres sur les poutres et les produits tels que les huiles de table, les sacs de tourteaux
et de soja sur des palettes. Ce qui limitera le contact direct des produits avec les coulées d’eau
de pluie. Il ne faut rien entreposer sur le sol. Pour ce faire, les produits de stockage doivent
disposer d’un local sec, bien aéré si possible ventilé. Nous proposons à la SODECOTON de :
Bien agencer le local c’est à dire séparer les aires de stockage des aires de
quarantaine ;
Entreposer les produits par date d’entrée en stock pour mieux assurer leur gestion ;
Assurer la propreté hebdomadaire des locaux ;
Eviter le rayonnement direct sur les produits dégradant ainsi l’emballage et la qualité
des produits ;
Disposer des palettes et laisser d’espaces nécessaires à la circulation entre les palettes
et les murs ou les lots de produits.
La gestion des stocks, c’est répondre principalement à deux questions, quand commander
et combien commander. Pour ce faire, il existe bien évidemment plusieurs méthodes
possibles, des méthodes traditionnelles du type gestion sur seuil, gestion par révision
périodique ou bien des méthodes beaucoup plus modernes : méthode de Wilson, ABC
(Activity Based Costing), 20/80 qui s’appuie sur la loi de PARETO, kanban. Nous
recommandons à la SODECOTNON la méthode kanban, c’est une méthode de gestion du
stock qui permet de produire sur demande. L’objectif principal étant d’arriver à équilibrer la
production et la demande. L’idée qui nous est venu de proposer la méthode kanban c’est parce
qu’elle est basée sur quatre principes qui sont les suivant :
Commencez parce que vous faites actuellement : la méthode utilise les processus
déjà en place et encourage une amélioration de ces processus ;
Accepter d’appliquer des changements progressifs : les collaborateurs sont
généralement résistants aux changements trop brutaux et radicaux. L’équipe doit
accepter d’améliorer le système en place par des changements progressifs ;
Respecter le processus actuel, les rôles, les responsabilités et les titres : afin de
faciliter les changements à venir, il faut éliminer la crainte du changement,
notamment en maintenant et en respectant les rôles, les responsabilités et les titres
professionnels actuels de chacun ;
Leadership à tous les niveaux : collaborateurs ou cadres supérieurs tous les actes de
leadership au sein de l’organisation doivent être encouragés.
Les outils de gestion de routine (fiche de stock, fiche d’inventaire) doivent être remplis au
fur et à mesure de la réalisation des activités. Les informations contenues dans les outils de
gestion de routine sont traitées pour alimenter le rapport mensuel d’activités. Les outils de
gestion doivent être bien archivés. La quantité des données (la précision des données inscrites
sur les outils de gestion) est primordiale car ces données vont servir à la prise de décision. Les
trois données élémentaires qui sont absolument indispensables pour faire fonctionner un
système logistique sont : le stock disponible et utilisable, la consommation moyenne
mensuelle, les pertes et les ajustements.
Fiche de stock :
Nom/code du magasin :
Dénomination du produit :
Fiche d’inventaire :
Date :
On utilise cette fiche chaque fois qu’on fait un inventaire. L’inventaire physique doit être
périodique : à chaque commande ou à la demande
Les autres documents utilisés par la société restent d’usage mais ceux cités ci-dessus sont à
modifier pour une gestion des produits emmagasinés. Surtout leur mis à jour.
Les solutions énoncées dans ce chapitre aux entraves des activités de l’entreposage sur les
opérations de stockage des produits s’elles sont appliquées, sont favorables à la société en
particulier aux différents postes que gère la division logistique.
CONCLUSION GENERALE
Au terme de notre travail, il ressort que la SODECOTON est une grande entreprise qui
contribue de manière considérable au développement du pays. Il a été de notre devoir de
présenter la société de manière générale, de détailler les tâches qui nous ont été confiées en
relevant quelques difficultés auxquelles se heurtent la division logistique et de diagnostiquer
le problème le plus important qui est celui d’avarie. A travers les observations, les recherches
documentaires et les entretiens ce diagnostic a été rendu possible.
De ce fait, nous avons proposé des solutions pour remédier à ces problèmes auxquels la DL
est confrontée,.
Ce premier pas dans le monde de travail nous a permis d’acquérir une certaine
connaissance pratique venant compléter celles théoriques : le processus d’entreposage, les
types de produits entreposés, l’organisation des opérations en entrepôt, la gestion des
chauffeurs, la saisie de factures, la tenue des documents de transport, bref une chaine
d’opération qu’effectue la division logistique.
BIBLIOGRAPHIE :
Document « Organigramme SODECOTON » ;
Document « Gestion des Avaries par la SODECOTON », Février 2012 ;
Rapport de stage « YASSIR OUMAROU ».
ANNEXES :
Localisation de la SODECOTON ;
Organigramme de la SODECOTON ;
Organigramme de DL ;
Bon de cession de vente ;
Bon de chargement.
SOMMAIRE .............................................................................................................................. i
DEDICACE............................................................................................................................... ii
REMERCIEMENTS ............................................................................................................... iv
2. Evolution ........................................................................................................................ 4
1.2. Fonctionnement des deux services de la DL ...... Error! Bookmark not defined.
2.1. Les tâches et observations effectuées dans les sites d’entreposage .................. 20
BIBLIOGRAPHIE : ............................................................................................................... 49
ANNEXES ............................................................................................................................... 51