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Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland
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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
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UNIVERSITE DE MAROUA THE UNIVERSITY OF MAROUA
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FACULTE DES MINES ET DES INDUSTRIES PETROLIERES FACULTY OF MINING AND PETROLEUM INDUSTRIES
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DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE PETROLIER ET DEPARTEMENT OF OIL AND GAS MECANICAL
GAZIER ENGINEERING
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OPTION PROCEDES PROCESS OPTION
THEME :
Processusde fabrication del’huile de coton
(D e l a g r a i n e à l ’ h u i l e )
Rédigé par :
Matricule 15B521IM
Sous l’encadrement
Académique de : Professionnel de :
Pr. ABDOUL WAHABOU Mr. YAVARA BERNARO
2019 - 2020
DEDICACES
REMERCIEMENTS
Nous devons la réalisation de ce travail, tout d’abord à l’éternel DIEU pour toutes ses
grâces durant notre stage. Ceci dit, nos remerciements vont particulièrement à :
A Mr. BAYERO Mohamadou Bounou Directeur Général de la SODECOTON pour la
réalisation des stages académiques au sein de son entreprise ;
A Mr. DJIMONE Chef de Division de l’Huilerie de Garoua pour l’accueil dans son
entreprise ;
Mr YAVARA chef de production, chef d’atelier raffinerie à huilerie de Garoua pour son
orientation, sa disponibilité et son assistance durant ce stage ;
Mr DIMANCHE chef d’équipe de l’atelier Chaudière à huilerie de Garoua pour ses
explications sur le fonctionnement de la chaudière ;
Mr FOKWA chef d’équipe de l’atelier Extraction pour ses explications sur le fonctionnement
de cet atelier ;
Mme FADIMATOU ajointe chef d’équipe de Laboratoire pour son encadrement, ses conseils
qui nous permis de réaliser certains analyses ;
A tous les chefs d’ateliers de l’huilerie de la SODECOTON ;
L’ensemble des techniciens et conducteurs de la SODECOTON qui, nous ont guidé
dans les différentes manipulations et nous ont apportés des explications lors de nos
visites dans les différents ateliers ;
A madame NGO BOUM Elizabeth doyenne de la Faculté des mines et des industries
pétrolières de l’Université de Maroua pour les efforts mis en jeu pour nous assurer une
bonne formation ;
Au Pr ABDOUL WAHABOU chef de département de RAFFINAGE ET
PEROCHIMIE de la FMIP pour la formation, les conseils et les connaissances
transmises ;
A tout le corps des enseignants de l’Université de Maroua en particulier de la Faculté
des Mines et des Industries Pétrolières pour leurs enseignements ;
Mes Parents pour leurs soutiens et encouragements ;
A tous les stagiaires rencontrés durant cette période de stage ;
A tous les étudiants de la Faculté des mines et des industries pétrolières de l’Université
de Maroua ;
A tous ceux qui de près ou de loin ont participé à la réalisation de ce rapport recevez ici
ma profonde gratitude
AVANT-PROPOS
La Faculté des mines et des industries pétrolières (FMIP) est l’une des facultés de
l’Université de Maroua. Elle était précédemment divisée en huit filières ne compte plus que
six filières ayant des options en leur sein. La formation organisée à la FMIP, pôle d’excellence
académique sous régionale, permet de mettre sur le marché de l’emploi des cadres hautement
qualifiés. Ainsi, la formation se fait en un cycles :
maîtrise) et au niveau 5 (stage de fin d’études). Lors de son passage en entreprise à l’occasion
du stage d’imprégnation, l’élève ingénieur devrait :
C’est dans ce cadre que nous avons effectué notre stage ouvrier à la Société de
développement de coton du Cameroun (SODECOTON) du 02 Août au 02 Septembre 2018.
RESUME
6. Atelier chaufferie............................................................................................................................22
7. Atelier raffinage.............................................................................................................................23
8. Atelier fabrication de bouteilles et bouchons (SIDEL)...............................................................25
9. Atelier embouteillage.....................................................................................................................26
10. Atelier analyse et laboratoire......................................................................................................28
11. Magasins (pièces de rechange, consommables et produits finis).............................................29
12. Atelier mécanique et électrique..................................................................................................30
III- MAINTENANCE ET SECURITE DANS L’USINE......................................................................31
I. NOTION DE MAINTENANCE.......................................................................................................31
1. Typologie de la maintenance.........................................................................................................31
2. Les niveaux de la maintenance.....................................................................................................32
3. Planification de la maintenance....................................................................................................32
II. GESTION DE LA SECURITE.......................................................................................................33
1. Notion de sécurité...........................................................................................................................33
2. Consignes de sécurité.....................................................................................................................33
IV- OBSERVATION ET DISCUTIONS................................................................................................35
I. CAS DES INONDATIONS...............................................................................................................35
1. Problématique................................................................................................................................35
2. Approches de solutions..................................................................................................................35
II. Cas de la solidification dans les différentes trémies......................................................................35
1. Problématique................................................................................................................................35
2. Approches de solutions..................................................................................................................36
III. Cas de la turbine en arrêt...............................................................................................................36
1. Problématique................................................................................................................................36
2. Approches de solutions..................................................................................................................37
CONCLUSION ET SUGGESTIONS.......................................................................................................38
ANNEXES...................................................................................................................................................39
INTRODUCTION GENERALE
Pour venir à bout de cette responsabilité, nous allons procéder comme suit : après une
première phase de présentation et de description de la structure, la deuxième phase quant à
elle sera centrée sur les principes de fonctionnement de chaque atelier ainsi que les tâches
réalisées lors de notre passage dans ces ateliers ; par ailleurs, la dernière phase aura pour axe
principal de proposer des approches de solutions aux différents problèmes rencontrés.
I- PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
I. HISTORIQUE DE LA SOCIETE
GUIDER et HOME). Les produits vendus sont le coton fibre, l’huile de coton extra-raffiné
(DIAMAOR), sans oublier l’aliment pour bétail fabriqué sur place. La plupart de ces produits
sont exportés vers des pays étrangers.
L’huilerie (enceinte dans laquelle nous avons effectué notre stage), l’usine d’égrainage
et le parc automobile se trouvent à Djamboutou non loin de la Enéo.
V. SECTEUR D’ACTIVITE
La SODECOTON est l’une des plus grandes industries du Cameroun parce qu’elle
intervient dans plusieurs secteurs d’activités. En effet, la SODECOTON est tout d’abord une
industrie agroalimentaire à cause de la production et de la commercialisation de l’huile du
coton (DIAMAOR), de l’huile de soja (SOYOR) et de l’aliment pour bétail. La
SODECOTON peut aussi être considérer comme une industrie textile à cause de la
production et de la commercialisation des fibres de coton vendues dans les industries textiles
tel que la CICAM.
VI. OBJECTIFS
Elle s’étend sur une superficie d’environ deux kilomètres carré, traduisant ainsi
l’immensité des installations. Son objectif est de promouvoir non seulement la production de
coton dans la partie septentrionale, mais plus généralement le développement de la zone
cotonnière toute entière en assurant :
2. Situation financière
Capital s’élevant à 23.643.468.000 FCFA
La classe des cadres : elle regroupe dans l’huilerie le chef d’usine, le chef d’exploitation.
La classe intermédiaire : cette classe regroupe les chefs d’ateliers, les chefs de quart, les chefs
d’équipes et les conducteurs
Et Les ouvriers : cette classe regroupe les aides conducteurs, et les manœuvres.
Nous pouvons apprécier la parfaite collaboration entre les employés des trois classes. Par exemple
chaque matin, les cadres viennent donner des consignes aux chefs d’ateliers qui à leur tour organisent
les tâches qui sont strictement respectées par les conducteurs et les manœuvres.
Dans une équipe les conducteurs sont toujours nommés selon l’expérience. On retrouvera donc
des employés qui ont la plus grande ancienneté dans l’entreprise à ce poste et ceux qui sont plus
récents et sont encore dotés d’une force physique irréprochable.
I. PLANING DE STAGE
1. Processus de fabrication d’huile de coton
2. Répartition de stage
Après l’égrainage des graines dans les différents sites d’égrainages (09 sites), la majeure
partie de ces graines (celles de 06 sites) est acheminée vers l’huilerie de Garoua ; cette
dernière débarque ainsi à l’atelier manutention graine. Le schéma ci-après illustre le
fonctionnement de l’atelier.
Lorsque les graines sont déversées dans la fosse, elles sont acheminées à la vis double
sens par trois (03) vis sans fin ; à ce niveau, il est possible d’alimenter soit l’élévateur_2
chargé du ravitaillement des quatre (04) silos de stockage (d'une capacité de 1500tonnes/silo),
soit l’élévateur_1 chargé de ravitailler la trémie journalière (atelier de nettoyage).
Les graines provenant de l’élévateur_2 sont déversées dans le transporteur qui à son tour
est équipé de trappe permettant ainsi de ravitailler le silo de son choix en ouvrant la trappe.
Chaque silo est équipé d’une vis d’extraction afin d’en extraire les graines ; ces vis sont
couplées à un transporteur qui achemine les graines au niveau du répartiteur. Le rôle du
répartiteur est ici de permettre le choix de distribution des graines : il est équipé d’une trappe
permettant de diriger les graines vers l’élévateur_1 afin de charger la trémie journalière ou
alors vers l’élévateur_2 pour faire une redistribution des graines dans les silos.
En amont nous avons le nettoyage des graines : il s’agit de séparer des graines les
derniers brins de fibres, les poussières et les particules ferreuses ;
Et en aval le décorticage nous permet d’obtenir les amandes prêtes pour l’atelier de
pression et les coques qui quant à elles serviront d’une part pour alimenter la
chaudière, la pelletisation et d’autre part seront utilisées comme ajout dans les
amandes afin de favoriser la percolation.
Le schéma ci-dessous résume ainsi les différentes étapes que subissent les graines avant
l’obtention des amandes :
La peseuse a pour rôle de mesurer la quantité de graines qui passe par l’atelier ; le
tonnage horaire moyen est de 12 tonnes et celui journalier est de 250 tonnes. Après le
pesage, les graines iront aux nettoyeurs par le canal d’un élévateur qui est équipé à son
entrée d’une plaque aimantée en vue de capter le maximum de particules ferreuses avant le
nettoyage.
La puissance de trois (03) nettoyeurs nous permettra d’avoir un rendement plus élevé
car chaque nettoyeur peut nettoyer environ 150 tonnes de graines par jour. Ces derniers
nous permettent d’obtenir des graines propres dépourvues de poussières et de fibres
(linter). Ces graines sont donc destinées au décorticage.
Chacune de ces décortiqueuses est équipée en amont d’une paque aimantée afin de
séparer les graines des derniers brins métalliques avant le décorticage proprement dit. Les
capacités de ces décortiqueuses ne sont pas les mêmes : les deux (02) premières ont une
capacité de 150 tonnes par jour chacune et la dernière 75 tonnes par jour. Après le
décorticage, nous avons l’apparition de trois (O3) circuits :
Le circuit des graines échappées qui vont être réinjecter pour un nouveau cycle ;
Le circuit des coques qui quant à eux sont destinés aux différents ateliers à savoir l’atelier
pression, l’atelier pelletisation et l’atelier chaudière pour la combustion ;
Et enfin nous avons le circuit le plus important qui et celui des Amandes (élément
recherché) ; ils seront directement stockés pour leur acheminement par la suite à la
pression.
3. Atelier pression
Cet atelier est passionnant du point de vue où il regorge des appareils très fascinants à
l’instar du cuiseur et de l’expender. Le schéma ci-après est un bref aperçu du principe de
fonctionnement de l’atelier.
Son rôle est aussi spécifique que spectaculaire, il permet de diminuer la granulométrie des
amandes ; pour cela il est équipé de deux (02) rouleaux tournant en sens inverse permettant
ainsi d’aplatir les amandes.
Lors de son acheminement vers la trémie 22, un injecteur permet d’injecter les coques à
une proportion de 12 à 14% en fonction de la vitesse de circulation des amandes dans le but
de faciliter la percolation lors de l’extraction à l’hexane.
De la trémie 22, le mélange est introduit dans le cuiseur ; cet appareil est constitué d huit
(08) étages, d’un axe rotatif avec deux (02) bras par étages permettant de remuer le mélange
pendant la cuisson. Chaque compartiment permet de faire cuire le mélange (grâce à la vapeur
et à l’injection d’eau) à une température bien déterminée allant de 65°C à 100°C. il est
important de savoir qu’il est équipé d’un circuit auxiliaire qui permet de recycler le mélange
(coques + amandes) lorsque le cuiseur est rempli.
Equipé d’un ventilateur et d’un aspirateur de chaleur, le refroidisseur reçoit en entrée des
collets à une température d’environ 100°C et les fait ressortir à une température avoisinant
45°C. le refroidissement n’étant pas parfait, on augmentera le temps de passage des collets
refroidis en les faisant passer par une trémie puis ils seront acheminés vers l’atelier extraction.
Extraire la matière grasse présente dans les collets par un lavage répétitif à l’hexane (C 6H14)
;
Après cette extraction par solvant, il faudra neutraliser le mélange : la neutralisation se fait
par injection de l’acide phosphorique (H3PO4) pour le dégommage et par injection de la
soude caustique (NaOH) ;
Ensuite le mélange devra à son tour être séparé par centrifugation afin d’en extraire le savon
;
Enfin le Miscella Neutre sera distillé et acheminé au raffinage.
Ces derniers iront dans l’extracteur pour subir le lavage à l’hexane ; cet extracteur fonctionne
à contre-courant comme illustré sur le schéma c’est-à-dire que lorsque les collets circulent de
la gauche vers la droite, le lavage quant à lui se fait de la droite vers la gauche. Ce principe est
utilisé pour maximiser l’extraction de matière grasse. C’est ainsi que le Miscella brut est
obtenu et envoyé dans le bac à Miscella ; quant à la farine (collets dépourvus de matière
grasse), elle est conduite au DT (Desolventizer toaster) par le biais d’un élévateur.
La farine arrive au DT où elle sera chauffée afin de récupérer l’hexane qui a été piégé ; le
procédé est simple : le DT est de forme circulaire avec un axe en son centre qui comporte des
bras par lesquels sont injectés la vapeur permettant de capter les molécules d’hexane qui
seront aspirées grâce au vide créé par des éjecteurs. La farine deviendra par ce phénomène le
tourteau qui sera destiné à l’atelier pelletisation et concernant la vapeur d’hexane, elle sera
condensée puis réinjectée dans le circuit hexane.
Le Miscella brut contenu dans le bac sera récupéré au fur et à mesure par la colonne de
distillation 60S. Ce Miscella subira une séparation partielle : afin d’obtenir des proportions
60% de matière grasse contre 40% d’hexane, l’excédent d’hexane se fera donc évaporer puis
condensé et redirigé dans le circuit hexane. De là, le nouveau Miscella ainsi obtenu sera
stocké dans trois (03) cuves de 7000L chacune.
Nous atteignons donc la neutralisation : un densimètre numérique qui joue un rôle très
important permet de d’avoir la densité du Miscella et à l’aide des abaques de correspondances
les quantités de soude et d’acide phosphorique à introduire pour une bonne neutralisation du
Miscella brut seront calculées.
Tous les calculs faits, on procédera dans un premier temps à l’injection de l’acide
phosphorique pour le dégommage ; puis à l’injection de la soude. Ce mélange n’étant pas
encore homogène, il fera un temps de séjour de 30min pour parfaire l’homogénéisation.
Le mélange homogène devra être séparé par centrifugation : c’est la centrifugeuse qui nous
permettra d’effectuer cette opération. Avec sa capacité de 7050trs/min, grâce à la force
centrifuge ainsi créée, le Miscella neutre étant moins lourd occupera le sommet de la
centrifugeuse et récupéré du fait de la pression interne ; le savon quant à lui étant plus lourd
occupera le fond de l’appareil et sera aussi éjecté par la pression interne.
Le savon ainsi extrait ira à la colonne DT pour se libéré de l’hexane capté lors de la
neutralisation. Le Miscella neutre n’ira pas directement au raffinage car il contient encore des
traces d’hexane ; de ce fait il subira une distillation préalable dans la colonne 18S avant de se
retrouver à l’atelier de raffinage.
5. Atelier pelletisation
L’objectif de cet est de produire l’aliment de bonne qualité pour le bétail ; il faudra donc faire
des mélanges et des ajouts pour l’obtention de cet aliment. Le schéma ci-après présente le
processus détaillé de l’atelier.
Ces différents éléments sont ensuite mélangés et transportés à la presse CPM par une vis
collectrice puis par un élévateur. La presse CPM a pour rôle ici de donner une forme à
l’Alibet ; à ce niveau, on fait chauffer l’ensemble farineux avec injection d’une petite quantité
d’eau pour ensuite le presser.
Le mélange pressé étant chaud, il devra falloir le refroidir ; il est donc acheminé au séchoir
qui va ainsi le refroidir et le sécher de son excédant d’eau. A ce niveau un cyclone va aspirer
la farine légère (farine fine) et la réinjecter dans le circuit au niveau de la vis principale.
Le produit obtenu après séchage sera donc déversé dans la trémie Alibet (d’une contenance
d’environ 06 tonnes) ; cette trémie est équipée de deux (02) peseuses pour l’ensachage d
l’aliment en sac de 60kg ; ces sacs passeront ensuite par la Machine à coudre pour être
stockés au magasin. Le rendement journalier de l’atelier est d’environ 3500 sacs d’aliment.
La formule n’est pas un problème dans le sens où c’est le dosage qu’il faut vraiment
avoir : pour 500kg d’ALIBET, il faudra exactement 475kg du mélange tourteaux et coques
(T+C), le reste de 25kg est celui du composé minéral (CM) ; quand à ce dernier, il subit une
composition précise avant d’être ajouté dans l’ALIBET.
Le composé minéral (CM) est constitué de sel marin, de calcaire pour le calcium et des
vitamines :
CM= calcaire + sels marins + CMV (concentré minéral vitaminé pour bovins)
Contrairement à l’ALIBET, 500kg de composé minéral est constitué par des proportions
de 300kg d calcaire, 150kg de sels marins et 50kg de CMV. Ceci nous permet de savoir que
pour 500kg d’ALIBET, il faut 15kg de calcaire, 7,5kg de sels marins et 2,5kg de concentré
minéral vitaminé pour bovins.
6. Atelier chaufferie
Dans cette partie, nous nous attarderons beaucoup plus sur les capacités des équipements ;
le principe de fonctionnement de l’atelier chaufferie. Cet atelier a pour objectif primordial de
produire de la vapeur surchauffée car elle est la source dépendante de plusieurs autres
ateliers…
La chaudière utilisée à ce niveau est du type MOCK avec une capacité de production de
7m3 de vapeur par heure ; la température moyenne et la pression de cette dernière sont
respectivement de 320°C et 20bar.
Le foyer : siège de la combustion, il est équipé d’une trémie de chargement qui permet de
l’alimenter en coques ; à ce niveau il y a un circuit de récupération des excédents de
coques pour le recyclage. Juste en dessous de la trémie, un ventilateur permet de projeter
et d’éparpiller les coques dans le foyer.
En second lieu, nous avons le détendeur : élément très important dans la chaudière, c’est
lui qui permet de récupérer la fumée chaude et de la distribuer au niveau du ballon.
Le ballon : dispositif de chargement d’eau, il est équipé de tubes qui permettent la
vaporisation de l’eau sous l’action de la fumée chaude ; toutefois, la vapeur produite n’est
pas encore suffisamment chaude, il faudra donc la surchauffer.
7. Atelier raffinage
Le schéma ci-après nous présente succinctement le principe de fonctionnement de la raffinerie
:
Ajout des 2/3 d’huile neutre restant au mélange précédent. Ce mélange est réalisé dans
le décolorateur 621/22 et chauffé entre 90 et 100°C. La terre décolorante fixe alors
par absorption les pigments responsables de la couleur.
d. Désodorisation
Envoi de l’huile décolorée et filtre dans les désodoriseurs 821, puis 822,
Injection de l’azote,
Le respect des normes de qualité est très vigoureux dans cette partie de l’atelier ; les
bouteilles présentant les aspects suivants doivent être immédiatement retirées de la ligne de
production. Il s’agit entre autres des bouteilles percées, froissées, mal soufflées, blanchâtres,
déformées et aussi des préformes entières non soufflées.
En amont nous avons l’arrivée des tubes qu’on appelle préformes ; la production et la
livraison de ces tubes est assurée par la société MIT CHIMIE qui est basée à Douala. La
livraison se fait dans des sacs de 1000 tubes ; Les quantités de bouteilles produites dépendent
des équipes : l’équipe de 15H à 21H consomme environ 12 sacs, celle de 21H à 7H
consomme plus, environ 20 sacs et celle de 7H à 15H consomme environ 15 sacs.
La fabrication des bouteilles est assurée par le BLOWING MACHINE. Les tubes passent
par une trémie de chargement et sont conduites à la dite machine par un bras automate et par
vague de trois (03). Ces vagues passeront par six (06) préchauffeurs équipés de lampes
chauffantes permettant à ces préchauffeurs d’avoir chacun sa température : on se déplace ainsi
entre 55°C, 70°C, 105°C, 100°C, 105°C et 182°C à l’entrée des moules.
Les moules fonctionnent comme des échangeurs lors du refroidissement instantané après
soufflage. Lorsque les tubes chauffés entre dans les moules, ils sont premièrement étirés, puis
soufflés et lorsque la forme des moules est atteinte, le refroidissement se fait de manière
instantanée.
Les bouchons sont fabriqués à base du polyéthylène et du colorant vert. On mélange les deux
produits à des proportions de 95% pour le polyéthylène et 5% pour le colorant ; le produit ainsi
obtenue est déversé dans la presse BILLION. Cet appareil permet de porter le mélange à très haute
température pour parfaire l’homogénéisation et de le mouler par la suite. Cet atelier nécessite un
contrôle minutieux et régulier car l’équipement en place cède facilement à l’excès de chaleur.
9. Atelier embouteillage
Cet atelier ne fonctionne que de 7H à 17H par jour mais il est aussi important qu’efficace ;
c’est ici que se finalise le processus de l’huile car c’est là que se fait le chargement des
bouteilles, le bouchonnage, étiquetage et le chargement dans les cartons. Cet atelier produit
ainsi 180 bouteilles par minute donc environ 2000 à 3000 cartons de 15 bouteilles chacune par
jour.
Les bouteilles sont chargées manuellement sur les tapis roulant ; puis sont acheminées par
ces tapis au remplissage.
La remplisseuse est équipée de capteur de masse lui permettant de charger les bouteilles
avec un contenu de 910g qui correspond à un (01) litre d’huile ; ce remplissage se fait par
série de vingt (20) bouteilles.
Après remplissage, la prochaine étape c’est le bouchonnage qui consiste à frapper les
bouchons de façon hermétique sur les bouteilles ; quant au bouchonnage, il se fait par série de
dix (10) bouteilles.
Ensuite vient l’étiquetage qui a une capacité de 1200 bouteilles par heure : la colle est
chauffée à une température de 171°C, puis un premier rouleau permet de faire le bain de
l’espace de collage sur la bouteille et un second rouleau fait le même procédé sur les
étiquettes ; par des rotations inverses, les étiquettes sont collées sur les bouteilles. La dateuse
permet donc à son tour de frapper les dates (péremption, fabrication et numéro de série).
Viens donc le tour de la manchoneuse qui a pour rôle de sceller les étiquettes de bouchon :
un premier dispositif constitué de bras et de ciseaux permet couper et de placer les manchons
sur la tête de la bouteille ; un second dispositif, grâce à un moteur et des plaques chauffantes
souffle de l’air chaude à 600°C sur les têtes de bouchons permettant ainsi de coller et sceller
ces bouchons. Le temps de passage des bouteilles au niveau du second dispositif est de 2
secondes seulement pour éviter de faire fondre les bouteilles.
Un répartiteur à 03 rangés permet grâce à un capteur de faire passer les bouteilles par bloc
de sept pour le classement dans les cartons. L’encartonneuse classe les bouteilles dans les
cartons par rangées de cinq bouteilles (un carton contient quinze bouteilles).
Ces analyses sont de plusieurs types et surtout fonction des ateliers ; c’est ainsi que
nous les avons regroupés dans le tableau ci-après :
Pression Extraction
Paramètres analysés Normes Analyse effectuées Normes
Pourcentage en matière grasse ≤ 2%
Teneur en eau amande ≤ 4%
farine entrée DT
Amandes EC/SC : % Pourcentage en matière grasse ≤ 5%
≤ 15%
coques FEC farine sortie DT
Teneur en eau FEC ≤ 4% Teneur en eau farine sortie DT ≤ 12%
Teneur en eau FSC ≤ 6% Densité miscella 0,760-0,840
Acidité miscella ≤ 3%
Le magasin principal est structuré d’une telle façon à éviter toutes les sorties non
valides d’équipements ; étant rangées en colonnes (d’A à F) et en lignes, les étagères
comportant exactement six niveaux nous permettant de classer et de répertorier tous les
équipements.
Lorsqu’un équipement est souhaité par un atelier, ce dernier adresse une DMC
(demande de mise à consommation) propre à chaque atelier qui est marquée par la signature
du chef d’usine et du chef d’atelier ; après cette validation, la DMC est confiée au gestionnaire
de stock qui lui fera saisir un BL (bon de livraison) en deux exemplaires qui permettra ainsi la
sortie de cet équipement.
En cas d’absence de la pièce requise dans tous les magasins de l’usine, un OT (ordre
de transfert) est rédigé et envoyé vers les autres magasins de la SODECOTON.
Leur rôle est ici de constaté le problème et de réfléchir à des éventuelles solutions ; c’est
dans cette mesure que nous avons eu l’opportunité d’effectuer les tâches ci-après :
La fraiseuse
La meule
Le poste de soudure
La cintreuse
La plieuse
La pince coupante
Le chalumeau qui carbure à l’acétylène (C2H2)
1. Typologie de la maintenance
Le schéma ci-après est l’illustration de la typologie ou encore la hiérarchisation de la
maintenance en général ;
Maintenance conditionnelle : on suit l’évolution d’un paramètre et on intervient après le
franchissement d’un seuil prédéfini ;
Et en maintenance prévisionnelle : on suit l’évolution d’un paramètre significatif, et on juge de
son état avant d’intervenir. Il s’effectue au travers des opérations de visite, d’inspection et de
contrôle. Ces opérations peuvent conduire à des interventions de dépannage ou de réparation
suivant les impératifs de production et/ou les pièces de rechange disponibles.
Maintenance curative : intervention définitive avec retour à l’état de performance d’avant
défaillance ;
1er niveau : réglages simples, au moyen d’organes accessibles, sans aucun démontage
d’équipements, échange d’éléments accessibles en toute sécurité ;
2ème niveau : dépannage par échange standard ; éléments de filtration, graissage,
contrôle de bons fonctionnement, opération mineure de maintenance préventive ;
3ème niveau : identification et diagnostic de pannes ; réparation par échange de
composants fonctionnels, réparation mécanique mineure, réglage général ou
réalignement des appareils de mesure ;
4ème niveau : travaux importants de maintenance corrective et préventive (vérification
des étalons de travail par organisme) ;
5ème niveau : travaux de rénovation ; reconstruction, réparation majeure.
Ces actions de maintenance sont reparties en échelons, car elles peuvent être effectuées
sur le site, en atelier ou alors par le constructeur.
3. Planification de la maintenance
L’exécution des travaux de maintenance concerne au premier plan les conducteurs et les aides
conducteurs car ayant reçu une formation, ils maitrisent mieux le fonctionnement de l’installation.
Pour des travaux nécessitant une compétence particulière, on peut faire appel à un spécialiste du
service entretient qui interviendra selon le cas en présence du conducteur ou de son aide. Ainsi, les
travaux peuvent être regroupés à travers les activités suivantes :
Correct,
Nécessite une intervention lors d’une prochaine visite normalement programmée,
Nécessite une intervention urgente,
Nécessite une modification b.
Les visites périodiques
Visite mensuelle : cette activité permet la visite de l’installation suivant les opérations
préinscrites d’avance. Elle peut être effectuée par le conducteur assisté de quelques agents du
service entretient. Généralement, on assiste à un démontage partiel de l’élément d’où son
immobilisation et peut aussi déboucher à des interventions correctives. Elle regroupe des
travaux de maintenance de périodicité mensuelle.
Visite trimestrielle : elle regroupe en plus de la visite mensuelle, des opérations de périodicité
trimestrielle. Compte tenu du volume élevé de travaux, une mobilisation tant matérielle
qu’humaine doit être mise en œuvre pour aboutir à un bon résultat
c. Révisons annuelle
Elle regroupe tous les travaux de maintenance et relève du quatrième niveau de maintenance ;
Dans la gestion des entreprises, la sécurité, au sens large consiste de façon générale à
garantir la sécurité des biens, des personnes, et également la pérennité de l’entreprise. Entre
autres, il s’agit alors de concilier les exigences de rentabilité à court terme, avec les exigences
de sécurité des biens et des personnes visant à réduire les risques sur le plan environnemental,
social et économique.
2. Consignes de sécurité
a. Les interdictions
Défense de fumer
Défense de pénétrer en zone de production
Alcools et drogue interdits
Port des chaussures ouvertes interdit
Accès interdit aux personnes étrangères
En cas d’incendie, les précautions mises sur pieds stipulent que dans un premier il faut
garder son calme afin de pouvoir déclencher l’alarme ; se charger de l’extincteur et attaquez la
flamme à la base.
S’il s’agit plutôt d’un accident qui survient, il faut se rendre directement à l’infirmerie où
il sera décidé de la gravité du problème.
d. Consigne d’évacuation
En cas d’évacuation, qui arrive à l’audition du signal émis par la sirène, la seule conduite à
tenir est de suivre les instructions du guide d’évacuation.
La région du grand Nord n’étant pas très pluvieuse, nous pouvons ainsi considérer cela
comme étant l’une des raisons de ces drames qui paralysent la structure toute entière lorsqu’il
survient ; d’autre part, la mauvaise construction, le mauvais positionnement de l’usine sont
tout aussi des causes. Durant notre stage, nous avons été soumis à ce grand fléau nous
permettant ainsi de réfléchir à des méthodes palliatives. L’image ci-après montre le style de
dégâts engendrés par ce drame :
Lorsque ce phénomène dangereux est apparu, il nous ainsi donné la possibilité de le résoudre ;
c’est dans cet lancée que nous proposons les méthodes suivantes qui peuvent être appliquées
pour solder cette terrible équation.
D’une part nous avons pensé à la reconstruction des canalisations d’eau qui sont pour la
plupart très petites ou alors bouchées ;
La deuxième qui nous est passée par la tête était celle de créer une dénivellation au
niveau de chaque atelier en construisant des formes de balcons tout autour ;
II. Cas de la solidification dans les différentes trémies
1. Problématique
Le problème qui se pose ici était prévisible à cause du fait de la saturation des
différentes trémies survenu pendant le temps mort. C’est ainsi que lorsque les circuits sont
relancés, il y a blocus plongeant l’atelier concerné dans des temps morts non désirés. La
proposition qui suivra est une approche de solution murement réfléchie avant son émission.
La méthode communément utilisée ici à l’usine est manuelle et pratiquée par les
employés. Méthode très pénible, elle consiste à piler le mélange compacté afin qu’il se
disloque ; cette option est très dangereuse côté manœuvre que côté machine : respectivement
le manœuvre peut être aspiré par les vis d’extraction, et ces vis sont le plus souvent déformées
par ces coups qui lui sont appliqués indirectement.
De prime à bord il s’agit du fait que les moteurs de turbines sont immergés de
par le sait que la fausse au-dessus de laquelle elle se trouve est située sur la
nappe d’eau ;
En second lieu, nous avons le fait que la chaudière ne produit plus suffisamment
de vapeur pour faire tourner l’usine et la chaudière au même moment ; nous
reviendrons à ce cas qui est causé par les fuites dans la chaudière.
Pour pallier à ce problème qui entraine l’entreprise à payer l’énergie électrique pour
son fonctionnement, il serait judicieux pour elle de :
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
Au demeurant, nous pouvons affirmer avec certitude que le stage effectué à la SODECOTON
de Garoua nous a été très bénéfique dans le sens où il nous a permis de nous familiariser avec
le monde professionnel, d’avoir des notions sur le fonctionnement de la structure et ainsi
d’avoir un bref aperçu de ce qu’est le métier d’ingénieur ; il nous aussi été rentable dans la
mesure où nous avons acquis des connaissances sur le procédé de fabrication de l’huile
(DIAMAOR et SOYOR) d’une part, de l’ALIBET qui sert à nourrir le bétail d’autre part ;
nous avons ainsi pu réaliser les différents procédés liés à la fabrication de cette huile. Nous
n’allons tout de même pas oublier toutes les règles de sécurité et de conduites qui nous ont été
inculquées et surtout les notions de maintenances pratiques acquises lors de notre passage dans l’usine.
Les problèmes rencontrés dans la structure ont attiré notre attention et par la même occasion nous
permet de réveiller le côté ingénieux qui sommeille en nous ; nous avons donc murement réfléchi à des
solutions à ces fléaux. Nous pouvons maintenant comprendre l’importance du travail en équipe et les
différentes relations pouvant exister entre les employés d’une entreprise. Nous n’allons pas finir sans
attirer l’attention des responsables sur les différents problèmes que nous avons rencontrés à l’instar des
inondations et ceux liés à l’arrêt de la turbine que nous avons essayé de résoudre.
ANNEXES