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Dédicace

Dédicace

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA i


Remerciement

Remerciement

Nous tenons à remercier d’abord l’omnipotent, l’omniprésent l’omniscient « ALLAH le très


haut » de nous avoir comblé de ses biens faits durant notre formation. La réalisation de ce travail
a été possible grâce à notre effort et la contribution des plusieurs personnes dont nous tenons à
remercier. Nos remerciements vont particulièrement à :

- M. le Directeur de l’IUT de Ngaoundéré, Pr ALI AHMED pour l’attention porté pour


notre formation ;
- Pr. MOHAMMADOU BOUBA ADJI, Directeur Adjoint de l’IUT de Ngaoundéré ;
- Dr NTENGA Richard chef de département du Génie Mécanique ;
- Dr. KAMLA Vivient C. pour sa disponibilité, ses conseils et surtout pour l’encadrement
qu’il m’a prodigué ;
- M. YOUSSOUFA chef d’usine de l’huilerie de Garoua pour m’avoir admis à l’huilerie
de Garoua et merci pour ses conseils ;
- M. DJORWE TAPSALA Ingénieure en maintenance industrielle et productique pour
son encadrement au bon déroulement de ce travail ;
- Aux enseignants de l’IUT de Ngaoundéré ;
- Aux différents personnels de l’huilerie pour leur franche collaboration ;
- Mes camarades de promotion GIM 23 ;
- Tous ceux qui ont contribué de près ou de loin pour la réalisation de ce travail.

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA ii


Avant-propos

Avant-propos [4]

L’IUT (Institut Universitaire de Technologie) de Ngaoundéré, a été créé par arrêté


présidentiel N°010/CAB/PR du 29 janvier 1993 suite à la réforme des universités d’État au
Cameroun. Qualifié comme Établissement de formation technique et professionnelle, elle a
pour but de former des techniciens supérieurs qui répondent aux exigences des industries et aux
nouvelles normes d’aptitudes sur le marché de l’emploi. L’IUT de Ngaoundéré délivre les
Diplômes Universitaires de Technologies (DUT) dans les filières suivantes :

 Génie Informatique (GIN)


 Génie Biologique (GBIO) avec quatre parcours :
 Génie de l’environnement (GEN) ;
 Analyse Biologique et Biochimique (ABB) ;
 Industrie Alimentaire et Biotechnologie (IAB).
a. Génie Industrielle et Maintenance(GIM) avec quatre parcours :
 Génie Electrique (GEL) ;
 Génie thermique et énergétique (GTE) ;
 Maintenance Industrielle (MIN) ;
 Génie mécanique et productique (GMP).

En plus du DUT, l’IUT délivre également les diplômes de licence de technologie dans
ces mêmes filières citées ci-haut. La licence de technologie a été mise sur pied suit à la
suspension de la licence professionnelle en 2017.

Dans le but de parfaire la formation des étudiants, il y a trois stages industriels durant la
période de formation. Il s’agit de : Un stage ouvrier effectué au niveau I, de durée un à deux
mois. Un stage fin d’études effectué au niveau II, de durée deux à trois mois et un stage fin
d’études effectué au niveau III, de durée trois à quatre mois. Il est question pour l’étudiant de
résoudre un problème bien précis en entreprise. C’est dans cette optique que nous avons été
retenus pour effectuer le stage fin d’études à la SODECOTON huilerie Garoua 3.

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Présentation de l’entreprise

Présentation de l’entreprise

Dans cette partie nous allons présenter l’entreprise dans laquelle nous avons affecter notre
stage.

1. Historique [5]
La Société de Développement du Coton dite SODECOTON, assure la promotion de la
production cotonnière et des cultures vivrières entrant en assolement avec le coton, la collecte
et la transformation du coton graine, le développement et la transformation du soja en zone
cotonnière, la commercialisation des produits finis (fibre, huile et aliments du bétail). Elle
dispose pour se faire de 09 usines d’égrenage (GAROUA, MAYO GALKE, TOUBORO,
NGONG, MAROUA, TCHATIBALI, KAELE, GUIDER et HOME) et de 02 huileries (Garoua
et Maroua).

L’histoire de la SODECOTON remonte jusqu’à dans les années 60. Après


l’indépendance du Cameroun le 01er janvier 1960, on assiste à une réelle volonté politique dans
la création des richesses et l’amélioration des conditions de vie des populations. Ainsi assiste-
t-on à la création de plusieurs sociétés à l’instar de la SODECOTON dont l’historique peut être
fait en trois périodes.

 De 1949 à 1981

La Société de Développement du Coton (SODECOTON) est une entreprise


camerounaise d’Etat créée en 1974 pour gérer la filière coton. Sa mission est d’organiser la
production et la commercialisation du coton sur l’étendue du territoire. Elle détient plusieurs
sites de production à travers le Cameroun.

L’histoire de la culture du coton amène ensuite les colonisateurs à tenter de développer


cette culture de manière intensive dans la partie la plus montagneuse du pays. La SODECOTON
est l’ancienne branche camerounaise de la compagnie française pour le développement des
textiles, créée en 1949 et nationalisé en 1974. La SODECOTON a été créée le 10 mai 1974 par
le décret numéro 74/457 complété par le décret N°80/302 de juillet 1981. La SODECOTON a

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son siège social à Garoua et dispose de plusieurs représentations dans tout l’ensemble du
territoire national.

 De 1997 à 2003

Sa privatisation totale est exigée par le Fonds Monétaire International (FMI) depuis 1997
mais rejetée par les paysans, ce qui aboutit à une privatisation partielle. La Banque mondiale
souhaitait que la privatisation s’accompagne d’une ouverture du marché à la concurrence. Mais
d’autres spécialistes conseillaient de conserver l’intégrité de la filière, avec comme actionnaire
principal la CFDT, partenaire technique de la SODECOTON depuis des décennies. La
privatisation annoncée de l’entreprise est venue bouleverser la répartition initiale des actions.
De ce fait, dans le cadre de la restriction, la SNI a cédé son compte au trésor public lequel
détient désormais 59% du capital. Viennent ensuite le GEOCOTON 30% et la SMIC 11%.

 De 2005 à 2008

Pendant cette période, la consommation locale de coton brut est passée de 189 000 t/an
à 40 000 t/an, soit une chute de près de 78%.

2. Présentation institutionnelle de la SODECOTON [4]


A l’image de toutes les entreprises qui se veulent sérieuses et ambitieuses, elle fait
apparaitre des relations fonctionnelles traduites dans son organigramme. La multiplicité des
associés propriétaires configure son conseil d’administration.

Tableau 1: Coordonnées de l'entreprise


Nom complet Société de développement de coton

Logo

Statut Juridique SOCIETE ANONYME MIXTE

Siège social Garoua

Adresse B.P : 302 Garoua

Téléphone 222 27 20 80

Fax 222 27 20 68 Garoua

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E-mail Sodecoton@sodecoton.cm

Capital 23.643.468.000FCFA

Secteur d’activité Industries agro-alimentaire

Activité Production et commercialisation de la fibre de coton, de l’huile végétale et du


tourteau

3. Plan de localisation
La SODECOTON est une entreprise de production et de transformation du coton, elle
est située dans le grand Nord. Celle du Nord particulièrement à Garoua est subdivisée en trois
grands ensembles :

 Garoua 1 il s’agit de la direction générale située au quartier Marouaré ;


 Garoua 2 il s’agit de la direction d’égrenage et de délintage située entre le quartier bami
et le camp chinois ;
 Garoua 3 c’est la zone industrielle de la SODECOTON situé au quartier Djamboutou.
Elle est constituée de : l’huilerie, magasin de stockage de coton, l’atelier mécanique, la
direction de transport et logistique et enfin l’atelier de génie civil. Cette zone est limitée
au Nord par le magasin de stockage des balles de coton, au Sud par le camp d’habitation
des cadres de la SODECOTON, à l’Ouest par la SOCAPROD, et l’Est par la centrale
thermique d’ENEO.

Figure 1: Plan de localisation

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4. Secteur d’activité
b. Les activités agricoles, nous entendons l’exploitation de la terre. Dans ce domaine, la

SODECOTON joue un rôle d’importance capitale en venant en aide aux paysans dans la
production du coton graine. Il s’agit de la fourniture des semences et des outils modernes de
production, l’assistance technique etc.… En plus de la production du coton par les paysans la
SODECOTON possède des hectares de terrain qu’elle entend exploiter dans les années à venir
afin de bouster elle-même la production cotonnière.
c. Les activités de production : grâce à ses 09 usines d’égrenage et ses 02 huileries, la
SODECOTON réalise plusieurs gammes de produits :
o Le produit principal : le coton graine après dans les usines, est conditionné
dans les balles qui pèsent en moyenne 218 kg. Ce produit est soumis directement
à la commercialisation ;
o Les produits secondaires : il s’agit des produits dérivés du produit principal
nous avons l’huile de table et les produits de bétails.
- L’huile DIAMAOR ;
- L’huile SOYOR ;
- Les autres produits : il s’agit des tourteaux qui sont destinés à
l’alimentation des animaux et de la volaille. Il s’agit du tourteau
ALIBET (à base des graines de coton), SOYABET (à base des graines
de soja) et NUTRIBET (à base des graines de coton, tourteau
conditionné à Maroua).
d. Les activités commerciales : c’est l’une des activités de la SODECOTON car c’est elle
qui fournit la majeure partie de ses ressources. Le coton-fibre, l’huile DIAMAOR et
l’huile SOYOR ainsi obtenus sont commercialisés à l’échelle nationale et
internationale.

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5. Organigramme hiérarchique

Figure 2: Organigramme hiérarchique [4]

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6. Présentation des ateliers de l’huilerie de DJAMBOUTOU [4]
a. Manutention graine

Les graines de coton en provenance des égrenages arrivent à l’huilerie chargées dans des
camions dont les poids sont préalablement évalués. Les graines sont par la suite stockées soit
dans les quatre silos de l’usine, ou envoyées dans la trémie journalière à l’aide des élévateurs à
godets et des transporteurs à chaînes ou vis sans fin. Chaque silo et la trémie journalière sont
respectivement de capacité 1500 tonnes et 100 tonnes. Les graines passeront ainsi de la trémie
journalière aux nettoyeurs.

b. Atelier décorticage.

Les graines de la trémie journalière possèdent des impuretés qui peuvent causer des
dommages aux différentes machines. Les trois (3) nettoyeurs prévus pour faire ce travail sont
équipés d’un plan de tamisage en tôle perforée refusant les corps étrangers plus gros que les
graines de coton, à l’exemple des cailloux, des matières indésirables et une partie de coton non
égrené. Les boîtes de ventilation des nettoyeurs permettent, grâce au courant d’air, de séparer
les corps lourds. Les graines de coton viennent alors frapper contre une tôle perforée à longs
trous qui laisse passer une partie du linter et de poussières restant dans les graines qui sont
évacuées à l’extérieur de l’atelier décorticage.

La matière grasse des graines de coton est contenue dans les amandes, c’est ainsi que ces
derniers sont brisés par les décortiqueuses de l’usine qui sont au nombre de trois (3) pour libérer
les amandes emprisonnées dans les coques. Pour faciliter l’arrosage et la percolation du solvant
à l’atelier d’extraction, on laisse en moyenne 12% de coques dans les amandes. Ainsi les coques
seront aspirées vers les batteurs pour récupérer les fines amandes, tandis que les amandes sont
envoyées dans l’aplatisseur.

c. Atelier pression.

Le conditionneur cuiseur est constitué de huit étages qui sont traversés par les amandes,
de la vapeur injectée et de l’eau (débit d’environ 200l/h). Dans cette étape, les amandes sont
cuites par une alternance chauffage humide et cuisson sèche, les oléifères se dilatent et les
membranes cellulaires se fragilisent. C’est une opération capitale, car elle améliore l’extraction
de l’huile des amandes par solvatation. Par la suite, à l’aide des vis sans fin les amandes cuites
sont envoyées dans l’Expander (vis sans fin) en présence de vapeur

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(T=105°C) qui forme les collets en pressant celles-ci pour leurs donner une forme de bâtonnets.
Ainsi, les collets formés vont être refroidis à environ 40°C avant d’être envoyés à l’aide d’un
transporteur à chaîne à l’atelier d’extraction par solvant.

d. Atelier extraction par solvant : l’hexane.

Dans cette étape, l’huile contenue dans les collets est extraite par action d’un solvant
: l’hexane. Le principe d’extraction est le suivant : les collets qui arrivent dans l’extracteur sont
arrosés à contre-courant par de l’hexane pour extraire l’huile qu’ils contiennent par une
extraction solide-liquide. On obtient d’une part un mélange d’huile et d’hexane (miscella) et
d’autre part la farine déshuilée. L’hexane subsistant dans la farine déshuilée est récupéré par
chauffage à environ 70°C dans le désolvantiseur. Le tourteau en sort sous forme de farine
désolvantisée, déshuilée et pulvérulente, qui par la suite, sera utilisée pour la fabrication de
l’aliment pour bétail. Le miscella obtenu sera neutralisée à l’aide de la soude caustique l’acide
phosphorique pour donner l’huile brut.

Le miscella (mélange huile + hexane) contient des acides gras libres dont la présence donne un
goût acide et par conséquence, nuit à sa conservation. Pour cela nous utilisons une neutralisation
alcaline pour les éliminer en présence de l’acide phosphorique. En fait, la neutralisation alcaline
à la soude caustique permet non seulement de précipiter les acides gras libres par saponification
mais aussi le gossypol, les mucilages, les substances colorantes et les traces des métaux. La
soude réagit avec acides gras libres (réaction ci-dessous) pour former du savon alcalin appelé
communément soap stock. Les pâtes de neutralisation sont ensuite éliminées par centrifugation
dans une centrifugeuse à assiettes. Le soap stock est introduit dans le désolvantiseur en vue
d’améliorer la valeur nutritive de la farine et de le rendre plus appétant. Le miscella neutre
obtenu après neutralisation subit une série de trois (3) distillations pour éliminer le solvant
restant dans celui-ci. L’hexane dont la température d’évaporation est comprise entre 68° et 70°C
est récupéré par condensation puis recyclé vers le circuit d’extraction.

e. Atelier pelletisation.

Dans cet atelier on transforme la farine extraite de l’extraction en pellet. Le pellet est un aliment
très nutritif pour les bétails. Dans cet atelier on en produit deux types : le Soyabet qui provient
de Soja et l’Alibet qui provient du coton. Tout commence au niveau du mélangeur qui reçoit
divers ingrédients : la farine, les coques et une concentrées minérale constitué de calcaire,
chlorure de sodium et les vitamines.

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f. Atelier chaudière.

C’est l’atelier le plus complexe de l’usine. Ici l’on produit de la vapeur d’eau sèche. C’est une
chaudière qui entre dans la nouvelle technologie de type RHENABLOC C 2801, il a été installé
en 2010. Le but du processus est de faire passer des coques de coton dans un foyer de 15
tonnes/heures de capacités. L’on envoie ces coques à partir des vis et on utilise un ventilateur
propulseur des coques qui fonctionne à 23%, il dépend des coques. On a aussi deux ventilateurs
d’air qui fonctionne à 90% et un ventilateur qui permet de recycler les coques permettant une
bonne combustion. Cette énergie calorifique produit par la combustion des coques a pour but
de faire bouillir l’eau à plus de 320°C avec une pression d’environ 25bar. L’eau est traitée dans
l’osmoseur puis envoyer dans le dégazeur puis dans la chaudière (le foyer). Cette eau est ensuite
surchauffées fin d’avoir de la vapeur sèche.

g. La raffinerie.

L’huile brute contient des impuretés qui nuisent à sa stabilité et lui communique des mauvaises
odeurs telles les acides gras libres, les matières mucilagineuses et gommeuses, les matières
sapides (aldéhydes et cétones) et le gossypol (composé toxique). Pour éliminer ces impuretés,
on procède au raffinage de l’huile brute afin de le rendre comestible. Ce raffinage consiste en
la décoloration et la désodorisation de l’huile.

h. Décoloration

La décoloration a pour but d’éliminer la couleur foncée de l’huile de coton ou de soja, cette
opération se fait par action de la terre décolorante. L’huile est laissée en contact avec cette terre
à environ 90°C et une dépression d’environ 700 mm Hg dans un décolorateur sous un vide
partiel, la terre décolorante fixe alors par absorption les pigments responsables de la couleur et
certains acides gras libres présents dans l’huile. La terre est ensuite séparée de l’huile par
filtration qui est une opération qui permet la séparation de l’huile et de la terre à vide par le
passage de l’huile terreuse à travers une membrane semi-perméable (filtres a plaque de type
Niagara).

i. Désodorisation.

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L’huile de coton possède une odeur caractéristique qu’il faut éliminer. Le procédé
consiste à distiller sous vide à une température comprise entre 230 et 250°C. Dans ces
conditions, les produits odoriférants (aldéhyde, cétones…) se volatilisent. Ils sont éliminés par
injection de vapeur sèche. Mais ce procédé intéressant ne dégrade pas la vitamine E
(Tocophérol) produit stabilisateur qui retarde l’effet de l’oxygène dans les huiles végétales. A
la sortie du désodoriseur et du fait de la séparation des acides gras libres, l’huile désodorisée
est refroidie, puis filtrée et on y injecte de l’azote pour sa conservation. Cette huile finie est soit
stockée ou directement envoyée pour être conditionnée.

j. Fabrication bouteille et bouchon.

C’est dans cet atelier qu’on fabrique les bouteilles et les bouchons dans lesquelles l’huile
est conditionnée. L’entreprise utilise des préformes qu’elle achète à une entreprise. Ces
préformes sont des tubes ayant une forme cylindrique. Ces préformes sont chauffées par de
lampes à une température allant de 140 à 160°C provoquant leur déformation, puis elles sont
soufflées provoquant leur refroidissement brusque et obtenir les bouteilles. Il est à noter que les
bouteilles abimées sont broyées et renvoyées vers l’entreprise qui fournit les préformes.

Pour ce qui est des bouchons elles sont fabriquées à partir de la lotrène qui mélangés au
colorant subissent un chauffage et un refroidissement. Les bouteilles et les bouchons sont
envoyés par les tapis roulants vers l’atelier d’embouteillage.

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA xii


Figure 3: Procédé fabrication Huile finie : DIAMAOR [4]

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Résumé

Résumé

Dans l’optique d’assurer une bonne gestion de la maintenance et la maîtrise de son parc
d’équipements que le service de maintenance de l’huilerie de la SODECOTON de Garoua
envisage d’informatiser son système de gestion de la maintenance, de faciliter le traitement et
l’accessibilité des informations. Étant donné que la gestion manuelle rencontrée en place
s’avère fastidieuse et entraîne une lourdeur dans les procédures, une gestion informatique d’un
tel système sera incontournable. Notre objectif principal consiste donc à faciliter cette gestion
manuelle et diminuer la lourdeur dans les procédures à travers ce système de gestion
informatisé. Pour cela la méthode MERISE sera utilisée pour l'analyse et la conception de
systèmes d'information. Ainsi, il sera procédé, d'abord à des rappels sur la gestion de la
maintenance assistée par ordinateur et sur les systèmes d’informations ; puis à une analyse du
système de gestion de la maintenance ; ensuite à la conception du système d'information à
travers : l'élaboration du dictionnaire des données, l'élaboration des règles de gestion,
l'élaboration des modèles conceptuels de données et l'élaboration des modèles logiques de
données ; enfin à la réalisation de prototypes à travers le développement des modèles.

Mots clés : Gestion, Maintenance, Information, Conception

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA xiv


Abstract

Abstract

In order to ensure a good management of the maintenance and the control of its equipment park
that the maintenance service of the oil mill of SODECOTON of Garoua plans to computerize
its system of management of the maintenance, to facilitate the processing and accessibility of
information. Since the manual management encountered in place is tedious and causes
heaviness in the procedures, computer management of such a system will be unavoidable. Our
main objective is therefore to facilitate this manual management and reduce the heaviness in
the procedures through this computerized management system. For this, the MERISE method
will be used for the analysis and design of information systems. In this way, reminders will be
made first of all on the management of computer-assisted maintenance and information
systems; then an analysis of the maintenance management system; then designing the
information system through: developing the data dictionary, developing business rules,
developing conceptual models of data, and developing logical data models; finally to the
realization of prototypes through the development of the models.

Keywords: Management, Maintenance, Information, Design

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA xv


Table des matières

Table des matières

Dédicace...................................................................................................................................... i
Remerciement ........................................................................................................................... ii
Avant-propos [4] ...................................................................................................................... iii
Présentation de l’entreprise.................................................................................................... iv
1. Historique [5] ................................................................................................................. iv
2. Présentation institutionnelle de la SODECOTON [4] ..................................................... v
3. Plan de localisation......................................................................................................... vi
4. Secteur d’activité ........................................................................................................... vii
5. Organigramme hiérarchique ......................................................................................... viii
6. Présentation des ateliers de l’huilerie de DJAMBOUTOU [4] ...................................... ix
Résumé ................................................................................................................................... xiv
Abstract ................................................................................................................................... xv
Table des matières ................................................................................................................. xvi
Liste des figures ................................................................................................................... xviii
Liste des tableaux ................................................................................................................... xx
Abréviations ........................................................................................................................... xxi
Introduction .............................................................................................................................. 1
Chapitre 1 : Revue de la littérature ........................................................................................ 2
1.1. Généralités sur la GMAO ............................................................................................ 2
1.1.1. Définition [3] ........................................................................................................ 2
1.1.2. Les différents domaines à gérer [3] ...................................................................... 2
1.1.2.1. Gestion des « activités de maintenance »...................................................... 2
1.1.2.2. Gestion des équipements ............................................................................... 3
1.1.2.3. Gestion des stocks et des réapprovisionnements .......................................... 3
1.1.2.4. Gestion économique ...................................................................................... 4
1.1.2.5. Gestion des moyens humains ........................................................................ 5
1.2. Généralités sur les système d’information et bases de donnés .................................... 6
1.2.1. Système d’information [2] ................................................................................... 6
1.2.2. Les bases de données ............................................................................................ 6

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA xvi


1.2.2.1. Les modèles de bases de données [2]............................................................ 7
1.2.2.2. Les niveaux d’une architecture de BDD [2] ................................................. 7
1.2.3. Notion d’un système de gestion de base de données(SGBD) [3] ........................ 8
1.2.4. Les objectifs d’un système de gestion de base de données (SGBD) [2] .............. 9
1.2.6. Présentation de la méthode MERISE ................................................................. 10
Chapitre 2 : Matériels et méthodes ....................................................................................... 13
2.1. Matériel ...................................................................................................................... 13
2.1.1. Fichier d’historique des interventions ................................................................ 13
2.1.2. Ordinateur portable ............................................................................................ 13
2.1.3. Logiciels Microsoft Access 2016 [7] ................................................................. 13
2.1.4. Microsoft Visio 2010 ......................................................................................... 21
2.2. Méthodes ................................................................................................................... 22
2.2.1. Analyse de l’existant .......................................................................................... 22
2.2.2. Expression des besoins ....................................................................................... 22
2.2.3. La méthode d’analyse MERISE ......................................................................... 23
2.2.1.1. Le niveau conceptuel .................................................................................. 23
2.2.1.2. Le niveau logique ........................................................................................ 26
2.2.1.3. Le niveau physique ..................................................................................... 27
Chapitre 3 : Résultats et discussion ...................................................................................... 29
3.1. Expression du besoin de manière général .................................................................. 29
3.2. Le modèle conceptuel des données (MCD) ............................................................... 30
3.1.1. Dictionnaire des données ................................................................................... 30
3.1.2. Les règle de gestion ............................................................................................ 34
3.1.3. Le schéma du MCD ............................................................................................ 35
3.3. Le Modèle logique des Données (MLD) ................................................................... 36
3.4. Résultat sur Access .................................................................................................... 37
3.5. Description des interfaces de l’application ................................................................ 41
3.4.1. Interface d’accueil .............................................................................................. 41
3.4.2. Tableau de bard .................................................................................................. 41
3.4.3. Interface menu principal ..................................................................................... 42
3.4.4. Interface gestion de la maintenance ................................................................... 46
3.4.5. Interface volet recherches................................................................................... 51
Conclusion ............................................................................................................................... 56
Bibliographie........................................................................................................................... 57

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA xvii


Liste des figures
Liste des figures

Figure 1: Plan de localisation ................................................................................................. vi


Figure 2: Organigramme hiérarchique [4] ......................................................................... viii
Figure 3: Procédé fabrication Huile finie : DIAMAOR [4] ............................................... xiii
Figure 4: Vision globale d’une entreprise [2]. ....................................................................... 6
Figure 5: Les trois niveaux d’une architecture de base de données. ................................... 8
Figure 6: Représentation entre Utilisateur-SGBD-BD ......................................................... 8
Figure 7: Procédure pour ouvrir Access 2016 ..................................................................... 14
Figure 8: Fenêtre accueil Access 2016 .................................................................................. 14
Figure 9: Interface Access 2016 ............................................................................................ 15
Figure 10: Objets d’Access .................................................................................................... 15
Figure 11: Espace création des tables sur Access ................................................................ 17
Figure 12: Espace création des requêtes .............................................................................. 18
Figure 13: Espace création formulaire ................................................................................. 18
Figure 14: espace création état .............................................................................................. 19
Figure 15: Espace macro ....................................................................................................... 20
Figure 16: Interface Visio 2010 ............................................................................................. 21
Figure 17: Démarche méthodologique ................................................................................. 22
Figure 18: Structure Diagramme des interactions ou diagramme « pieuvre .................. 23
Figure 19: Structure graphe de prestation ou Bête à corne ............................................... 23
Figure 20: Exemple de relation entre un client et une commande .................................... 25
Figure 21: Graphe de prestation ou bête à corne ................................................................ 29
Figure 22: Diagramme pieuvre de notre système ................................................................ 29
Figure 23: Modèle conceptuelle de données (MCD). .......................................................... 35
Figure 24: Model logique de données (MLD) ...................................................................... 36
Figure 25: Exemple de table sur Access ............................................................................... 38
Figure 26: MCD obtenu sur Access ...................................................................................... 38
Figure 27: Requête mode création ........................................................................................ 39
Figure 28: Requête mode feuille de donnée ......................................................................... 39
Figure 29: Exemple d'un état réalisé .................................................................................... 40
Figure 30: Exemple d'un formulaire .................................................................................... 40

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA xviii


Figure 31: Interface d’accueil ............................................................................................... 41
Figure 32: Fenêtre d'alertes................................................................................................... 42
Figure 33:Interface menu principal..................................................................................... 42
Figure 34: interface équipement ........................................................................................... 43
Figure 35: interface organe ................................................................................................... 44
Figure 36: Interface Pièce ...................................................................................................... 44
Figure 37: Interface outillage ................................................................................................ 45
Figure 38: Interface accessoire .............................................................................................. 45
Figure 39: Interface gestion de la maintenance ................................................................... 46
Figure 40: Interface Ajout alerte .......................................................................................... 47
Figure 41: Interface intervention .......................................................................................... 47
Figure 42: Interface inspection ............................................................................................. 48
Figure 43: Interface opération d’entretien .......................................................................... 48
Figure 44: Interface vérification ........................................................................................... 49
Figure 45: Interface historique d'intervention .................................................................... 49
Figure 46: Etat historique d'intervention ............................................................................ 50
Figure 47: Historique inspection ........................................................................................... 50
Figure 48:Etat historique inspection .................................................................................... 51
Figure 49: Interface volet recherche ..................................................................................... 52
Figure 50: Interface recherche équipements par atelier .................................................... 52
Figure 51:Etat des équipements par atelier ......................................................................... 53
Figure 52: Interface recherche organes d’un équipement.................................................. 53
Figure 53: Etat organes d’un équipement ............................................................................ 54
Figure 54: Interface recherche pièces par organe d’un équipement ................................. 55
Figure 55: Manutention graines ...............................................................................................I
Figure 56:Légende .....................................................................................................................I
Figure 57: Atelier Nettoyage graines ..................................................................................... II
Figure 58: Atelier Décorticage ............................................................................................... II
Figure 59: Atelier pression ..................................................................................................... II
Figure 60: Diagramme des flux de données ............................................................................I

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA xix


Liste des tableaux

Liste des tableaux

Tableau 1: Coordonnées de l'entreprise ................................................................................. v


Tableau 2: Champs d'une table .............................................................................................. 9
Tableau 3: Type de données .................................................................................................... 9
Tableau 4: caractéristiques de l’ordinateur portable utilité .............................................. 13
Tableau 5: Les différentes fonctions de service de notre système ...................................... 29
Tableau 6: Dictionnaire des données .................................................................................... 30

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA xx


Abreviations

Abréviations

BDD : Base de Données

CFDT : Compagnie Française de Développement de fibre Textiles.

GMAO : Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur.

IUT : Institut Universitaire de Technologie.

MCD : Modèle Conceptuel des Données.

MERISE : Méthode Etude et de Réalisation Informatique par Sous Ensemble.

MLD : Modèle Logique des Données.

MPD : Modèle Physique des données.

PCI : Pouvoir Calorifique Inférieur.

SGBD : Système de Gestion de Base de Données.

SODECOTON : Société de Développement de Coton.

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA xxi


Introduction

Introduction

Dans un contexte de mondialisation caractérisé par la révolution des


télécommunications, l'information est devenue la matière première indispensable à toute
organisation, et l’informatique l'outil incontournable pour disposer de cette information au
moment opportun.

Ce facteur est nécessaire pour moderniser les systèmes traditionnels de l'entreprise, tels
la Production et la Maintenance, afin de les rendre plus compétitifs. Cette modernisation, qui
n'est plus un défi pour les pays occidentaux, demeure un grand obstacle pour des pays en voie
de développement comme le Cameroun. L’un des aspects les plus importants de l’utilisation de
l’informatique au milieu industriel, est certainement la gestion de la maintenance.

Actuellement, le service maintenance de l’huilerie de la SODECOTON de Garoua ne


procède pas un système informatisé de la Gestion de maintenance. D’où ce projet de fin d'études
titré Proposition d’un progiciel de gestion de maintenance préventive. Ce thème, va
permettre d'apporter des éléments de réponses à ce problème. Les objectifs poursuivis sont de
mettre à la disposition des gestionnaires une base de données technique fiable tout en leur
fournissant des outils d'aide à la décision.

A cet effet, nous avons répartit notre mémoire en trois chapitres principaux à commencer
par revue de la littérature au premier chapitre, le matériel et méthodes utilisés dans le deuxième
chapitre qui comprenant une approche globale des matériels et de la méthode utilisée ; le
troisième chapitre comprend les résultats et discussions où sont présentés le Dictionnaire de
données, les règles de gestions, le Model conceptuel des données, et le Model logique de
données ; nous terminerons par la réalisation dans la dernière partie du troisième chapitre où
nous présenterons un aperçu de l’application ainsi que quelque fenêtre. En fin, la conclusion
présentera de façon brève, les résultats obtenus et les perspectives.

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 1


Dans ce chapitre, il sera question de parcourir la littérature pour essayer de présenter
de façon globale, les modules de la GMAO et les notions sur les SGBD qui seront utilisés pour
la résolution du problème posé par le thème de ce mémoire.
Chapitre 1

Revue de la littérature

Chapitre 1 : Revue de la littérature

1.1.Généralités sur la GMAO


1.1.1. Définition [3]
Un progiciel de GMAO est un système d'information de management de la maintenance
permettant de programmer et de suivre sous les trois aspects, technique, budgétaire et
organisationnel, toutes les activités d'un service de maintenance et les objets de cette activité.

- Elle doit donc permettre :


- D’établir l’inventaire des éléments à maintenir ;
- De gérer les interventions de maintenance préventive et corrective sur le plan de la
programmation technique et sur le plan financier ;
- De gérer les stocks et les achats ;
- De faire un historique des interventions ;
- De gérer l’entreprise sous-traitantes et cotraitantes ;
- D’apprécier l’état global de santé des éléments à maintenus ;
- De prévoir leur replacement en fonction des durées de vie théoriques et des
interventions.

1.1.2. Les différents domaines à gérer [3]


Le progiciel de GMAO est donc un outil complémentaire, que le système de gestion de la
maintenance utilise dans le cadre d'un traitement automatique de l'information. C'est pourquoi,
il doit être, une synthèse ou un regroupement des différentes parties du SGM. Pour cela, il doit
permettre de gérer les domaines suivants :

- Les activités de maintenance ;


- Les équipements ou matériels ;
- Les stocks et les approvisionnements ;
- Les opérations économiques et les investissements ;
- Les moyens humains.

1.1.2.1. Gestion des « activités de maintenance »

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 2


Elle consiste en la gestion des interventions pour raison de maintenance. Elle comprend
donc la gestion des opérations d'Entretien Préventif(EP) et des opérations d'Entretien Curatif
(EC). Pour l'EP, il s'agit, du nettoyage, du graissage, de la lubrification, des contrôles, et des
visites. Pour l 'EC, il s'agit essentiellement, des dépannages et des réparations. Elle comprend
aussi la gestion des autres opérations à savoir : la révision, la rénovation, la reconstruction et la
modification.

Chacune des interventions fait l'objet d'un Ordre de Travail (OT). Après intervention et
valorisation des Bons de Travaux (BT) où sont saisis les coûts des pièces, des fournitures et de
la main-d'œuvre, les analyses de gestion permettront :

- La répartition et l'évolution des activités en temps (heures) ;


- La répartition et l'évolution des dépenses (en francs).

Comme l'exécution de toute tâche de maintenance nécessite une bonne préparation, la


gestion des opérations de préparation entre de façon obligatoire dans les domaines à gérer. Elle
permet la détermination des besoins en moyens (outillage et logistique), en personnel et en
matière.

Une bonne gestion des activités est indispensable puisque ces dernières constituent l'unique
outil pour maintenir les équipements.

1.1.2.2. Gestion des équipements


Pour un suivi adéquat des équipements en général et des machines en particulier les
informations suivantes sont à saisir :

- Le classement "suivant l'état" de la machine ;


- Le relevé des "unités d'usage" (compteur individuel) ;
- La mesure de la dérive des performances ;
- Les résultats des rondes de surveillance ;
- L’historique des défaillances ;
- La liste des rechanges consommés ;
- Les consommations de lubrifiant et d'énergie.

1.1.2.3. Gestion des stocks et des réapprovisionnements


Afin de traiter toutes les données relatives à la bonne tenue des stocks, les fichiers suivants
seront utilisés :

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 3


- Fichier des nomenclatures, contenant l'ensemble des consommables contenus dans les
dossiers machines avec la référence du constructeur et avec les interchangeabilités ;
- Fichier des fournisseurs (coordonnées, conditions financières catalogue) ;
- Fichier des réapprovisionnements ;
- Fichier des commandes.

En plus de ces fichiers, la liste des pièces en stock et leur délai de consommation permettent
au gestionnaire d'assurer une bonne tenue des stocks. Pour cela, il est nécessaire de procéder
d'abord à la saisie des mouvements.

La saisie des mouvements de consommables (pièces de rechange et fournitures) permet de


suivre le niveau du stock. Elle est faite à l'aide des documents suivants :

- BSM : Bon de sortie Magasin,


- BRM : Bon de Réception Magasin (réception d'une commande avec contrôle des
défauts).

Elle fournit aussi les informations permettant au gestionnaire de déterminer le stock


minimal et le point de commande, mais aussi la quantité à commander.

1.1.2.4. Gestion économique


La gestion économique des différentes activités de maintenance découle de la nécessité
d'assurer une gestion rigoureuse du budget. Elle requiert la disponibilité (détention) des
informations suivantes :

- les coûts horaires indirects d'arrêt par machine estimés par le département de
production;
- Les coûts horaires de main-d'œuvre, par spécialisation et par niveau de qualification,
estimés par le service de la comptabilité ;
- les BT remplis avec les temps passés et les consommations en matières et
pièces de rechange certifiés exacts ;
- Les BSM valorisés ;
- L’archivage des coûts passés les années antérieures ;
- Les factures avec mention des montants des travaux sous-traités, des contrats de
maintenance, et des outillages achetés. Dans le cadre de la gestion, pour produire des
rapports ou un tableau de bord mensuel, il peut être procédé à la ventilation des coûts
par machine, par type d'action de maintenance, par service, par atelier etc.

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 4


1.1.2.5. Gestion des moyens humains
Il s'agit plus exactement de la gestion du personnel de maintenance. Les informations de départ
sont à cet égard :

- La structure de l'effectif avec une répartition par service, par spécialisation, et par
ancienneté ;
- Les conditions de travail : relevés des accidents, des maladies, des absences ;
- La formation : relevé des heures de formation effectuées.

En plus de ces informations de base , une exploitation des indicateurs ci-après peut permettre
une correction de la politique sociale . Il s'agit :

- Du taux d'affectation (exemple nombre de salariés maintenance, nombre de salariés


entreprise) ;
- Du taux d'encadrement ;
- Du taux de fréquence et de gravité des accidents de travail ;
- Du taux d'absentéisme ;
- Du taux d'ancienneté.

Ces indicateurs sont organisés dans des tableaux de bord ou des rapports périodiques de gestion.

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 5


1.2.Généralités sur les système d’information et bases de donnés
1.2.1. Système d’information [2]
Le système d’information (S.I) d’une organisation est l’ensemble des éléments chargés de
stocker et de traiter les informations (ordinateurs, postes de travail, règles et méthodes).
L’entreprise peut être décrite comme un système composé de trois sous-systèmes : le système
de décision, le système opérant et le système d’information dont sa fonction et de produire et
de mémoriser les informations, et de les mettre à la disposition du système de pilotage et du
système opérant comme le montre la figure 4.

Figure 4: Vision globale d’une entreprise [2].


1.2.2. Les bases de données
Il est difficile de donner une définition exacte de la notion de base de données. Si bien que
l’on distingue les quelques définitions suivantes :

Une base de données peut être vue comme une collection de données persistantes,
opérationnelles, enregistrées en mémoire secondaire (disque dure par exemple). Ces données
doivent êtres cohérentes, non redondantes (ou de redondance minimale). Accessibles
simultanément par plusieurs programmes (ou utilisateurs). Il faut noter qu’une base de données
est indépendante des programmes d’application qui l’utilisent.

En d’autres termes, une base de données est un ensemble de données organisé en vue de
son utilisation par des programmes correspondant à des applications distinctes et de manière à
faciliter l’évolution indépendante des données et des programmes.

1.2.2.1. L’utilité d’une base de données


L’utilité d’une base de données est de regrouper les données communes à une
application dont le but est :

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 6


- D’éviter les redondances et les incohérences de données qu’entérinerait fatalement une
approche ou les données sont différents fichiers sans connexions entre eux.
- D’offrir des langages de haut niveau pour la définition et la manipulation des données.
- De partager les données entre plusieurs utilisateurs.
- De contrôler l’intégrité, la sécurité et la confidentialité des données.
- D’assurer l’indépendance entre les données et les traitements.

1.2.2.1. Les modèles de bases de données [2]


e. Le modèle hiérarchique (années 60)
Dans premier modèle de SGBD, les données sont classées hiérarchiquement. Ce modèle
utilise des pointeurs entre les différents enregistrements, organisés dans une structure
arborescente de façon à ce que chaque enregistrement n’ait qu’un seul possesseur.
f. Le modèle réseau (années 70)
Il lève de nombreuses limites du modèle hiérarchique grâce à la possibilité d’établir des
liaisons de type n-n, les liens entre objets pouvant exister sans restriction. Pour retrouver
une donnée dans ce modèle, il faut connaitre le chemin d’accès (les liens), ce qui rend les
programmes dépendants de la structure de données.
g. Le modèle relationnel
Les données sont représentées dans des tables, sous forme de n-uplets. Le modèle le
plus utilisé : c’est lui que nous considérons dans la suite. Il a donné lieu au langage SQL
(Structued Query Language), extension de l’algèbre relationnelle, standardisation en 1987.
Près de 80% des utilisations en entreprise.
h. Le modèle Orienté Objet
Il permet de voir une base de données comme un ensemble de classe d’objets, ayant des
liens d’héritage, d’agrégation, de composition, ou de simple association entre elle.

1.2.2.2. Les niveaux d’une architecture de BDD [2]


Dans une architecture de BDD (base de données), on distingue généralement trois
niveaux qui sont :
- Le niveau externe : c’est le niveau où les utilisateurs voient les données, il est
appelé aussi niveau utilisateur.
- Le niveau physique : ce niveau est relatif à la mémoire physique (disque dur par
exemple), il s’agit du niveau ou les données sont stockées, appelé aussi niveau
interne.

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 7


- Le niveau conceptuel : c’est le niveau intermédiaire entre les deux précédents,
appelé aussi niveau logique.

Il existe plusieurs vues externes, chacune spécifique à un utilisateur particulier. Par


contre, il existe une seule vue conceptuelle qui donne la représentation abstraite de la totalité
de la base de données et une seule vue interne représentant la totalité de la base de données telle
qu’elle est enregistrée en mémoire. La figure 5 présente les trois niveaux d’une architecture de
base.

Niveau externe Vue externe 1 Vue externe 2 Vue externe 3

Niveau logique Vue conceptuelle

Niveau Physique Vue physique

Figure 5: Les trois niveaux d’une architecture de base de données.

1.2.3. Notion d’un système de gestion de base de données(SGBD) [3]


Un système de gestion de base de données est un ensemble de programmes qui permet
la gestion et l’accès à une base de données. Un SGBD héberge généralement plusieurs bases de
données, qui sont destinées à des logiciels ou des thématiques différentes. Nous distinguons
couramment les SGBD classiques, dits SGBD-R ou SGBD relationnels des SGBD-O ou SGBD
orientés objet.

On peut aussi dire qu’un système de gestion de bases de données (SGBD) est un logiciel
qui nous permet de créer, de modifier et d'exploiter des bases de données. Ce système constitue
donc notre interface pour accéder aux données (Voir la figure 6).

Figure 6: Représentation entre Utilisateur-SGBD-BD

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 8


1.2.4. Les objectifs d’un système de gestion de base de données (SGBD) [2]
Les bases de données et les systèmes de gestion de base de données ont été créés pour
répondre à un certain nombre de besoins et pour résoudre un certain nombre de problèmes. Ces
objectifs sont les suivants :

- Efficacité des accès aux données.


- Administration centralisées des données.
- Non redondance des données.
- Cohérence des données.
- Sécurité des données.
1.2.5. Les tables [6]
Une table est une collection de données relatives à un domaine bien défini, par exemple
les élèves d'une école ou les cassettes d'une vidéothèque.

Le nom d'une table doit être unique à l'intérieur d'une BD.

Les champs d'une table [6]


La quantité des données stockées dans une table est en général représentée à l'aide de
plusieurs informations pour chaque enregistrement.

Tableau 2: Champs d'une table


Nom Prénom Adresse Téléphone
Dufourt Nathalie 25 rue de Paris 03 20 64 89 75
… … … …
Leclerc Jean 56 Blv. Pasteur 03 21 66 55 44

Afin de pouvoir représenter des données de types différentes, les SGBD offrent des
types de données standard pour les champs de donnés. Voici quelques types de données connus
par la plupart des SGBD :

Tableau 3: Type de données


Type de données Description
Date/Heure Date et heure
Valeur booléenne Seulement les 2 valeurs Vrais/Faux
Texte Chaînes de caractères
Numérique Nombres décimaux
Entier Nombres entiers
Mémo Documents (texte long)

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 9


Clé primaire [6]
Dans la plupart des cas, on désire pouvoir identifier de manière unique chaque
enregistrement de la table. Il faut donc un moyen qui permette d'adresser sans ambiguïté chaque
enregistrement de la table. C’est le rôle de la clé primaire !

La clé primaire, constituée d'un ou de plusieurs champs, nous permet d'identifier de


manière unique chaque enregistrement d'une table.

1.2.6. Présentation de la méthode MERISE


Merise (Méthode Etude et de Réalisation Informatique par Sous Ensemble) est née vers
1978-1979, à la suite d’une vaste consultation lancée en 1977 par le ministère de l’industrie
pour choisir plusieurs sociétés de service et de conseil en l’informatique et le CET (centre
d’étude technique), pour mettre au point une méthode de troisième génération de conception et
de réalisation de système d’information.

MERISE est une méthode de conception, de développement et de réalisation de projets


informatiques. Le but de cette méthode est d’arriver à concevoir un système d’information.

La méthode Merise est basée sur la séparation des données et des traitements à effectuer
en plusieurs modèles conceptuels et physiques. La séparation des données et des traitements
assure une longévité au modèle. En effet, l’agencement des données n’a pas à être souvent
remanié, tandis que les traitements sont plus fréquemment.

Pour cela Merise propose deux approches qui sont :

 Approche par niveaux


 Niveaux conceptuel

A ce niveau le système d’information (SI) est représenté indépendamment de son


organisation et les moyens physique et informatique. Les règles mises en évidence, à ce niveau
son des règles de gestion traduisant les objectifs et les contraintes qui présente le service.

Deux modèles sont proposés à ce niveau :

- Le modèle conceptuel des données(MCD).


- Le modèle conceptuel des traitements (MCT)
 Niveaux logique

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 10


A ce niveau sont faite tous les choix techniques afin de déterminer qui fera quoi, ou,
quand et comment. Les traitements sont réalisés dans le système d’information en tenant compte
des contraintes imposées par ces choix.

Les deux modèles proposés à ce niveau sont :

- Le modèle organisationnel des traitements(MOT).


- Le modèle logique des données (MLD).
 Niveau physique

A ce niveau sont fait les choix techniques permettant de déterminer les moyens
informatiques. Les règles misent en évidence sont des règles techniques. Elle s’exprime en
termes de matériels ou de logiciels.

Les deux modèles proposés à ce niveau sont :

- Le modèle physique des données (MPD).


- Le modèle opérationnel des traitements (MOPT).
 Approche par étapes

Merise propose aussi six étapes qui sont :

Schéma directeur : l’objectif de cette étape est de faire le point entre la stratégie de l’entreprise
et ses besoins en termes de système d’information.

Etude préalable : cette étape a pour but, de prendre les domaines d’activités domaine par
domaine ; et établir d’une manière plus approfondie les projets à mettre en œuvre et leurs
interfaces.

Etude détaillée : elle a pour but, de décrire d’une manière détaillée les champs d’études ; et de
concevoir un nouveau système en intégrant les nouvelles orientations qui répondent de la
problématique posée, lors de l’étude préalable.

Réalisation : elle comprend l’écriture des programmes, l’implémentation des bases de données
où des tests sont faits pour garantir une meilleure intégration de l’ensemble des transactions.

Mise en œuvre : cette étape constitue la mise à la disposition des utilisateurs, le nouveau
système en assurant que toutes les consignes et recommandations seront prises en
considérations.

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 11


Maintenance : elle consiste à assurer la maintenance de l’application mise en place afin de la
faire durer plus longtemps.

 Caractéristique de MERISE
- Merise est une méthode globale qui assure la cohérence entre les différents
composants du système et les objectifs de l’entreprise.
- Une distinction nette entre les données et les traitements afin de dégager les aspects
statiques (données) et les concepts dynamiques (traitements) du système
d’information, car ce n’est qu’après la réalisation, que ces aspects seront approchés.
- Une démarche par niveaux dont l’objectif est la formalisation du futur système.
- Une démarche par étapes, chaque résultat d’une étape achevée sera le point de
départ de la suivante.

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 12


Dans cette partie nous présenterons en détails le matériel de notre étude et les méthodes
que nous utiliserons pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés.
Chapitre 2

Matériel et méthodes

Chapitre 2 : Matériels et méthodes

2.1.Matériel
2.1.1. Fichier d’historique des interventions
Le principal outil manuel qui nous a servi de matériel de travail est le fichier historique du
service. Ce fichier consiste en une quantité énorme de documents relatifs aux travaux effectués
sur les équipements.

2.1.2. Ordinateur portable


La Tableau 4 ci-dessous nous donne les caractéristiques de l’ordinateur portable utilité.

Tableau 4: caractéristiques de l’ordinateur portable utilité


Nom de l’ordinateur DESKTOP-POAH3OP
Marque DELL Vostro 3360
Système d’exploitation Windows 10 Professionnel 64-bit
Processeur Intel(R) Core(TM) i3-2367M CPU @ 1.40GHz (4 CPUs),
~1.4GHz
Mémoire 4096MB RAM
Disque dur 500 Go

2.1.3. Logiciels Microsoft Access 2016 [7]


Access est un SGBDR (Système de Gestion de Base de Donnée Relationnelles) permettant
de gérer des données en masse exemple : une liste de clients ou de fournisseurs, un stock de
produits, des commandes, un club de tennis, une cave à vin, une bibliothèque, une collection de
timbres-poste… Cette application nous a permis de concevoir les tables, les requêtes, les états
et les formulaires de notes progiciel de gestion de maintenance préventive.

i. Démarrage de Microsoft Access 2016

Pour démarrer Microsoft Access 2016,

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 13


Démarrer Toutes les Microsoft Office Microsoft Office
appliction Access 2016

Figure 7: Procédure pour ouvrir Access 2016


Ou on double clic sur l’icône de raccourci au bureau

Microsoft Access 2016 affiche la fenêtre suivante :

Figure 8: Fenêtre accueil Access 2016


Pour la création d’une nouvelle base de données nous cliquons sur Base de données
bureau vide, puis apparais une boite de dialogue dans laquelle nous allons entrer le nom de
base dans le champ Nom de fichier et choisir aussi l’emplacement voire la figure ci-dessous.

Apres remplissage du nom et choix d’emplacement nous cliquons créer pour passer à l’étape
suivante.

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 14


Barre d’accès rapide
Barre de titre
Menu fichier

Onglettes du ruban

Onglets des objets ouverts


Ruban

Volet de navigation Espace de travail Volet propriété

Barre d’état

Figure 9: Interface Access 2016


ii. Les objets d’Access (Figure 11)

Figure 10: Objets d’Access


Les tables (1) servent à stocker les informations. Ce sont des fichiers contenant un
ensemble d’informations autour d’un même thème ou concept.

Les requêtes (2) servent à filtrer les données en fonction de critères précis. Elles servent
donc à extraire les données des tables, permettant de sélectionner une partie des
données. Elles permettent également de réaliser des actions sur ces données, comme
d'effectuer des calculs, des modifications, des suppressions… les requêtes peuvent être
enregistrées et ainsi réutilisées aussi souvent que nécessaire, et vous pourrez par la suite les
intégrer aux formulaires et aux états.

Les formulaires (3) permettent la saisie et la modification d’informations dans les


tables, mais de manière plus conviviale que dans les tables : plus besoin de se contenter d’une

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 15


présentation sous forme de lignes et de colonnes, vous pourrez ici intégrer des cases à
cocher, des listes déroulantes, des titres, des cadres, des images… les formulaires
constituent un environnement facile à manipuler qui vous permettra même de laisser des
novices utiliser votre base de données.

Les états (4) servent à imprimer les données, et permettent de présenter un même
fichier de données de façons différentes : liste de clients sur 3 colonnes, liste de clients par ordre
alphabétique de nom et regroupés par région, liste de clients avec adresse complète…
les variations sont infinies.

Les macros (5) permettent d’automatiser certaines actions, en programmant des


boutons de commande.

Les modules servent à programmer de manière beaucoup plus pointue que les macros,
et ne sont pas destinés au grand public, mais aux utilisateurs avertis. Ils nécessitent la
maîtrise du langage de programmation VBA (visual basic for applications).

Le langage SQL est le langage informatique universel qui permet de manipuler les
objets et les enregistrements des bases de données.

iii. Création des tables

Nous devons commencer par construire la structure de notre table, et non pas commencer
par y stocker les données !

Pour cela, il faut basculer en mode création en cliquant


sur le bouton affichage dans l’onglet accueil.

Saisir le nom de la table et valider.

Cette fenêtre apparaît :

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 16


Figure 11: Espace création des tables sur Access
La première colonne va contenir les noms des champs, chaque champ représente un
groupe de données dans la table.

La deuxième colonne définit le type de données que chaque champ va contenir, par
exemple numérique ou texte ou date… en cliquant dans la case, un menu déroulant nous est
proposé : on choisit le type désiré. En fonction du type de données sélectionné, des propriétés
supplémentaires nous sont proposées en bas de la fenêtre, dans deux onglets.

La troisième colonne description est réservée à l’utilisateur, vous pouvez y inscrire


librement des commentaires pour chaque champ.

On affecte la clé primaire à un champ contenant pour chaque enregistrement une


information unique. La clé primaire interdit la création de doublons dans le champ
qui la contient.

iv. Les requêtes

Il existe plusieurs types de requêtes :

Les requêtes sélection extraient des données en appliquant des tris et des filtres.

Les requêtes calculées effectuent des calculs (tva, total, pourcentage…).

Les requêtes paramétrées fournissent une grande souplesse aux requêtes en les rendant
interactives, dynamiques avec l’utilisateur de la base.

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 17


Les requêtes regroupement permettent de regrouper les données et d’obtenir des
indices statistiques (effectifs, moyenne, minimum…).

Les requêtes action permettent de modifier les données : supprimer certaines


informations, en ajouter d’autres, mettre à jour des données, en importer.

Figure 12: Espace création des requêtes


Les requêtes analyse croisée sont l’équivalent du tableau croisé dynamique dans
Excel.

v. Les formulaires

Les formulaires permettent la saisie et la modification d’informations dans les tables, mais
de manière plus conviviale : plus besoin de se contenter d’une présentation sous forme de lignes
et de colonnes, nous pourrons ici intégrer des cases à cocher, des listes déroulantes, des titres,
des cadres, des images… les formulaires constituent un environnement facile à manipuler qui
nous permettra même de laisser des novices utiliser notre base de données. Dans le navigateur,
nous sélectionnons la table ou la requête qui servira de source à notre formulaire. Cliquons
sur formulaire dans l’onglet créer. Nous obtenons un formulaire instantané (voir la figure 13)

Figure 13: Espace création formulaire

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vi. Les états

Les états servent à imprimer nos rapports de données, il est ainsi possible de présenter
une même liste de données de façons différentes.

Dans le navigateur, nous sélectionnons la table ou la requête qui servira de source à


notre rapport. Nous cliquons sur état dans l’onglet créer. Nous obtenons un état instantané
(voir figure 14) :

Figure 14: espace création état


vii. Les macros

Les macros permettent d’automatiser certaines actions, en programmant des boutons de


commande qui seront visibles dans les formulaires ou les états.

i. Bouton de commande avec macro automatique

Ouvrir le formulaire ou l’état concerné en mode création.

Dans l’onglet création, cliquer sur le contrôle bouton. Cliquer ensuite dans le
formulaire ou l’état à la position où l’on souhaite placer le bouton de commande.

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 19


Une boite de dialogue apparait dans laquelle on choisit l’action que l’on souhaite
provoquer en cliquant sur le bouton de commande.

Par exemple, on peut paramétrer un bouton pour L’étape suivante permet de paramétrer l’aspect
accéder à la saisie d’un nouveau salarié : du bouton (texte ou image) :

j. Macro

La boite de dialogue proposée lors de la création d’un bouton de commande présente une
liste limitée d’action, et ne permet pas au bouton d’effectuer plusieurs actions.
Pour un choix d’action plus large et pour permettre à un bouton d’effectuer plusieurs actions
successives, il faut créer manuellement la macro, puis l’affecter au bouton de commande.

Dans l’onglet créer, cliquer sur macro. Choisir l’action que notre macro doit effectuer dans
la liste déroulante au milieu de l’écran (voir la figure 15).

Il faut ensuite paramétrer les propriétés en fonction de l’action choisie.

Figure 15: Espace macro

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 20


Il est possible de programmer plusieurs actions consécutives dans une seule macro.

2.1.4. Microsoft Visio 2010


Cette application nous a permis de réaliser des certaines de nos figures, à l’instar du
MCD. L’interface de l’application est illustrée à la figure 16 ci-dessous.

Figure 16: Interface Visio 2010

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 21


2.2.Méthodes
Dans cette sous partie, nous décrivons de façon précise et chronologique les
diverses méthodes qui permettrons de résoudre les problèmes posés. La figure ci-dessous
décrit la démarche que nous avons adoptée.

Figure 17: Démarche méthodologique


2.2.1. Analyse de l’existant
L’analyse de l’existant permet de répondre à la question « D’où on part ? ». Dans une
démarche d’optimisation, elle conduit à la mise en évidences des limites du système à
informatisé. À cet effet, elle suit un ensemble d’étapes que nous présenterons dans la suite de
cette sous partie. Il sera question de représenter l’organisation de la maintenance qui est en
place en définissant ce qui s’y passe, ce que l’on y fait, comment cela fonctionne.

2.2.2. Expression des besoins


La mise en place d’une GMAO dans un service de maintenance requiert une réflexion
préalable sur les besoins et les buts étroitement liés au fonctionnement quotidien du service.
Elle doit devenir un instrument de gestion rationnelle de la maintenance. Le progiciel de
maintenance qui sera conçu au terme de notre étude devra assurer les fonctions que présentera
le cahier des charges. Pour mieux appréhender le besoin de notre système, nous illustrons ici :

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 22


le diagramme bête à corne et le Diagramme pieuvre. Ces outils sont utilisés pour analyser les
besoins.

Figure 18: Structure Diagramme des interactions ou Figure 19: Structure graphe de prestation ou Bête à
diagramme « pieuvre corne

2.2.3. La méthode d’analyse MERISE


Chaque méthode de conception s’appuie sur un modèle conceptuel spécifique, pour la
méthode MERISE c’est le modèle Entité / Association qui est utilisé, il permet de décrire et de
modéliser graphiquement les informations et les objets (appelés entités) manipulés par le
système d’information ainsi que les liens entre les entités.

Merise (Méthode Etude et de Réalisation Informatique par Sous Ensemble) est née vers
1978-1979, à la suite d’une vaste consultation lancée en 1977 par le ministère de l’industrie
pour choisir plusieurs sociétés de service et de conseil en l’informatique et le CET (centre
d’étude technique), pour mettre au point une méthode de troisième génération de conception et
de réalisation de système d’information.

MERISE est une méthode de conception, de développement et de réalisation de projets


informatiques. Le but de cette méthode est d’arriver à concevoir un système d’information.

La méthode Merise est basée sur la séparation des données et des traitements à effectuer en
plusieurs modèles conceptuels et physiques. La séparation des données et des traitements assure
une longévité au modèle. En effet, l’agencement des données n’a pas à être souvent remanié,
tandis que les traitements sont plus fréquemment [3].

2.2.1.1. Le niveau conceptuel

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 23


Il décrit l'ensemble des données du système d'information, sans tenir compte de
l'implémentation informatique de ces données. Il indique la signification des données,
représenté par un formalisme qui s’appelle : Modèle conceptuel des données (MCD)

a. Dictionnaire des données


Le dictionnaire des données est un tableau qui regroupe toutes les données du système
d’informations.

Pour chaque donnée il faut préciser :

- Sa désignation.
- Sa longueur (en caractère).
- Un code (attribué).
- Son type (numérique, alphabétique, alphanumérique).
- Une observation si cela est nécessaire.
b. Les règle de gestion
Les règles de gestion expriment les règles auxquelles obéit le système à modéliser. Elles
permettent lors de la construction du MCD de mieux comprendre les liens existants entre les
entités (objets). En effet, grâce aux règles de gestion, nous pouvons déduire des relations entre
les entités et déterminer les cardinalités du MCD.

Le modèle conceptuel de données (MCD) fait référence à tous les objets du système
d'information et aux relations entre les objets. Le formalisme utilisé est connu sous le nom de
"Schéma Entité-Relation". Il se base autour de 3 concepts principaux, les entités, les relations
et les attributs (Propriété).

c. Entité
Une entité permet de modéliser un ensemble d'objets concrets ou abstraits de
caractéristiques comparables. Une entité est caractérisée par son nom et ses Propriétés.

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 24


Nom_entité CLIENT
Propriété 1 Code_client
Propriété 2 Nom
…… Prenom
Propriété n Tel
Représentation graphique Exemple de l’entité CLIENT
Propriété : Une propriété est une donnée élémentaire d'une entité.

La ou les propriétés qui constituent l'identifiant d'une entité sont soulignées.

d. Association
Une association décrit un lien entre deux ou plusieurs entités. Chaque association
possède un nom, qui est généralement constitué par un verbe à l'infinitif. Chaque relation a
obligatoirement un identifiant, qui est composé par les identifiants des entités auxquelles elle
est liée. L'occurrence d'une relation est représentée par les occurrences des entités liées à la
relation. Une association est liée à chacune de ses entités par un lien sur lequel on indique les
cardinalités. Les cardinalités représentent la participation de l'entité concernée à l’association.
Le premier nombre indique la cardinalité minimale, le deuxième la cardinalité maximale.

Figure 20: Exemple de relation entre un client et une commande


La cardinalité minimale exprime le nombre de fois minimum où une occurrence d'une
entité participe à une relation. Cette cardinalité est généralement 0 ou 1.

Cardinalité minimale = 0 : Certaines occurrences de l'entité ne participent pas à la relation


Cardinalité minimale = 1 : Chaque occurrence de l'entité participe au moins une fois à la relation

La cardinalité maximale exprime le nombre de fois maximum où une occurrence d'une


entité participe à une relation. Cette cardinalité vaut souvent 1 ou n, avec n indiquant une valeur
>1 mais pas connue.

Cardinalité maximale = 1 : Chaque occurrence de l'entité participe au plus une seule fois à la
relation.

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 25


Cardinalité maximale = n : Chaque occurrence de l'entité peut participer plusieurs fois à la
relation.

e. Contraintes d'intégrité fonctionnelle (CIF)


Une CIF indique que l'une des entités est totalement déterminée par la connaissance de l'autre.

2.2.1.2. Le niveau logique


Il se base sur le modèle conceptuel des données, en prenant en compte l'implémentation du
système d'information par un SGBD. Ce niveau introduit la notion de tables logiques, et établit
la première étape vers la constitution des tables sur un SGBD. Il est représenté par un
formalisme qui s’appelle : Modèle logique des données (MLD)

Le modèle logique de données (MLD) se base sur un modèle conceptuel des données. Il est
composé de tables logiques reliées entre elles par des flèches.

 Passage du MCD au MLD


a. Entité

L’entité est transformée en table. Les propriétés de l'entité deviennent les attributs de la
table. L'identifiant de l'entité devient la clé primaire de la table.

b. Relation avec cardinalisées (x,n) et (x,1) ou x = 0 ou 1

On copie la clé primaire de la table dont la cardinalité est (x,n) dans la table dont la
cardinalité est (x,1). L’attribut est appelé clé étrangère. Les deux tables sont liées par une flèche
qui pointe de la table à clé étrangère vers la table qui contient la clé primaire correspondante.

Exemple sur la relation « CLIENT », « FACTURE »

c. Relation avec cardinalisées (x,n) et (x,n) ou x = 0 ou 1

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 26


Il y a création d’une table supplémentaire ayant comme clé primaire une clé composée
des identifiants des 2 entités. Lorsque la relation contient des propriétés, celles-ci deviennent
attributs de la table supplémentaire.

Exemple sur la relation « FACTURE », « ARTICLE »

2.2.1.3. Le niveau physique


Il fait référence au modèle logique des données. C’est à partir de ce niveau que l’on pourra
créer la base de données. Il est représenté par un formalisme qui s’appelle : Modèle physique
des données (MPD)

Le modèle physique de données (MPD) se base sur un modèle logique de données. Il est
composé de tables physiques. Chaque table logique du MLD correspondra à une table physique
du MPD.

Les attributs de la table logique deviennent les champs de la table physique. Pour chaque
champ on indiquera son nom, son type et sa longueur.

Exemple : table « CLIENT »

Champs Type Longueur Clé - N : Numérique


Code_Client N 5 * - A : Alphabétique
Nom A 25
Prénom A 25
Adresse A 45
Code_Postal N 5
Ville A 25
Ces 3 étapes sont nécessaires pour traduire un système d'information en une base de données :

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 27


Ce chapitre détaille les résultats obtenus de la modélisation d’un système de
gestion de la maintenance des équipements . Les résultats les plus marquants qui meubleront
la suite de ce travail étant entre autres : le Dictionnaire de données, les règles de gestions, le
MCD, le MLD et le progiciel que nous avons appelée Gestion de la maintenance.

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 28


Chapitre 3

Résultats et discussion

Chapitre 3 : Résultats et discussion

Le chapitre précédant a présenté le matériel et les méthodes utilisées. Ce chapitre consacré


aux résultat et discutions va permettre de ressortir les résultats grâces à l’application de ces
méthodes et l’utilisation du matériel évoqué ci-haut.

3.1.Expression du besoin de manière général


Les diagrammes pieuvre et bête à corne ci-après nous montrent d’une manière globale
comment pourrait fonctionner le système étudié.

Employé Equipements Employé Equipements

FP
L’outil GMAO L’outil GMAO

FC2
FC1
Stock
Intervenants
Facilité le traitement et la
recherche des données
Figure 22: Diagramme pieuvre de notre système
Figure 21: Graphe de prestation ou bête à corne

Tableau 5: Les différentes fonctions de service de notre système


Type de fonction Nom Enoncé des fonction
Fonction principale FP Permettre à l’employé de gérer la maintenance des
équipements
Fonction FC1 Il doit permettre une meilleur organisation des interventions
Contraintes FC2 Il doit permettre une bonne gestion des pièces de rechanges

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3.2.Le modèle conceptuel des données (MCD)
3.1.1. Dictionnaire des données
Le tableau 4 nous présent le dictionnaire des données associé au système d’information du
service :

Tableau 6: Dictionnaire des données


Désignation de la donnée Codification Type Taille
Code équipement #Code_equi A 10
Désignation équipement Desi_equi AN 50
Marque équipement Mar_equi AN 25
Type équipement Type_equi AN 25
Date achat Date_Achat D
Période garantie Perio_Gar N 2
Prix achat Prix_Achat M
Date acquisition Date_Acq D
Date installation Date_Inst D
Surface propre équipement Surface N 8
Hauteur propre équipement Hauteur N 1
Masse propre équipement Masse N 8
Schéma d’ensemble équipement Schéma PJ
Photo équipement Photo PJ
Autre détail sur l’équipement Commentaire A 225
Caractéristique technique équipement Carac_tech A 225
Taux horaire d’arrêt équipement T_H_A N 8
Fabricant
Code fabricant #Code_Fabricant AN 10
Société fabricant Sct_fab A 50
Email fabricant Email_fab AN 25
Adresse fabricant Adr_fab AN 25
Ville fabricant Ville_fab A 25
Région fabricant Rég_fab A 25
Code postale fabricant CP_fab N 8

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 30


Désignation de la donnée Codification Type Taille
Pays fabricant Pays_fab A 20
Fax fabricant Fax_fab N 25
Défaillance
Code défaillance #Code_def A 8
Désignation Desi_def A 25
Description Desc_def A 50
Type_Inspection
Référence type inspection #Ref_Typ_In A 8
Désignation Desi_Insp A 25
Description Desc_Insp A 50
InsDéfectuosité
Référence défectuosité #Ref_Def A 8
Description Desc_Def A 50
CatégorieEquipement
Code catégorie équipement #Code_cat_equi A 8
Désignation catégorie équipent Desi_cat_equi A 25
Fournisseur
Code fournisseur #Code_four A 8
Société fournisseur Sct_four A 50
Adresse fournisseur Adr_four A 25
Email fournisseur Email_four AN 25
Ville fournisseur Ville_four A 25
Région fournisseur Reg_four A 25
Code postale fournisseur CP_four N 8
Pays fournisseur Pays_four A 25
Téléphone fournisseur Tel_four N 25
Fax fournisseur Fax_four N 25
Catégorie_Organe
Code catégorie organe #Code_Cat_Or A 8

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Désignation de la donnée Codification Type Taille
Désignation catégorie organe Desi_cat_or A 25
Inspection
Numéro inspection #N°Insp N
Fréquence inspection F_insp N 2
Commentaire inspection Com_insp A 225
InsCorrective
Accessoire
Référence accessoire #Ref_Acc A 8
Désignation accessoire Desi_acc A 25
Caractéristique accessoire Cara_acc A 50
Organe
Code organe #Code_Org A 50
Désignation Désignation A
Marque Marque AN
Type Type A
Prix d’achat Prix_Achat N
Caracteristique_tech Caractéristique_Tech A
Photo Photo
Schéma Schéma
Pièce
Code de la pièce #Code_Pièce AN
Désignation Désignation AN
Description Description AN
Numéro dérie Numéro_Série N
Prix unitaire Prix_Unitaire N
Nombre Nbre N
Photo Photo
Schéma Schéma
Détérioration Détérioration_Observ AN

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Désignation de la donnée Codification Type Taille
Référence #Réference_Détériora AN
Description Description AN
Atelier Atelier
Code atelier #Code_Atelier AN
Désignation Désignation AN
Nombre équipement Nbre_Equipement
Intervention Intervention
Numéro intervention #N°Intervention
Date Date
Description Description
Durée arret Durée_Arrêt
Durée intervention Durée_Intervention
Outillage Outillage
Référence outil #Réference_Outil
Désignation Désignation
Caractéristique Caractéristique
Origine détérioration Origine_Détérioration
Code origine #Code_Orgine
Description Description
Urgence Urgence
Degré urgence #Degre_Urgence
Désignation Désignation
Description Description

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3.1.2. Les règle de gestion
Les règles de gestion que nous avons suivies pour construire notre MCD sont :

- Un équipement est affecté à un et un seul atelier.


- Un atelier possède un ou plusieurs équipements.
- Un équipement peut posséder un ou plusieurs organes.
- Un organe appartient à un ou plusieurs équipements.
- Un organe peut posséder une ou plusieurs pièces.
- Un organe peut posséder un ou plusieurs accessoires.
- Une pièce appartient à un ou plusieurs organes.
- Un équipement peut posséder un ou plusieurs outils.
- Un outil appartient à un ou plusieurs équipements.
- Un équipement appartient à une et une seule catégorie.
- Une catégorie peut avoir un à plusieurs équipements.
- Un équipement appartient à un et un seul fournisseur.
- Un fournisseur peut livrer un plusieurs équipements.
- Un fournisseur peut livrer un plusieurs organes.
- Un fournisseur peut livrer un plusieurs pièces.
- Un équipement appartient à un et un seul fabricant.
- Un équipement peut subir un à plusieurs interventions.
- Un équipement peut subir un à plusieurs inspections.
- Un équipement peut subir un à plusieurs révisions.

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3.1.3. Le schéma du MCD

Figure 23: Modèle conceptuelle de données (MCD).

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3.3.Le Modèle logique des Données (MLD)
Le MLD est le passage de la description conceptuelle à l’implémentation physique de la
base de données. C’est-à-dire le MLD traduit le MCD en un formalisme compréhensible par la
machine.

En respectant les règles de passage du Modèle Conceptuel des Données MCD vers le
Modèle Logique des Données, on a obtenu le MLD représenté dans la figure 24 suivante :

Figure 24: Model logique de données (MLD)

Les relations résultantes du passage du MCD au MLD pour la création des tables sur
Access sont les suivantes.
Equipement (Code_équipement, Désignation, Marque, Type, Date_Achat, Peride_Garantie,
Prix_Achat, Date_Acquisition, Date_Installation, Surface, Hauteur, Masse, Schéma, Photo,
Commentaire, Caractéristique_ech, Taux_horaire_arret, #Code_Catégorie,
#Code_Fournisseur, #Code_Atelier, #Code_Fabricant) ;
CatégorieEquipement (Code_Catégorie, Désignation) ;

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Fournisseur (Code_Fournisseur, Société, Contact, Adresse, Ville, Région, Code Postale,
Pays, Téléphone, Fax) ;
Organe (Code_Organe, Désignation, Marque, Type, Date_Acquisition, Date_Achat,
Peride_Garantie, Prix_Achat, Caractéristique_Tech, Photo, Schéma, #Code_équipement,
#Code_Fabricant, #Code_Catégorie_Or) ;
Catégorie_Organe (Code_Catégorie_Or, Désignation) ;
Pièce (Code_Pièce, Désignation, Description, Numéro_Série, Prix_Unitaire, Nbre, Photo,
Schéma) ;
LignPcsOrg (#Code_Organe, #Code_Pièce, Qte) ;
Outillage (Réference_Outil, Désignation, Caractéristique, #Code_équipement) ;
Fabricant (Code_Fabricant, Société, Contact, Adresse, Ville, Région, Code Postale, Pays,
Téléphone, Fax) ;
Intervention (N°Intervention, Date, Description, Durée_Arrêt, Durée_Intervention,
#RefDefectuosité) ;
LignInterArr (#N°Intervention, #Code_équipement) ;
Origine_Détérioration (Code_Orgine, Description, #Réference_Détériora) ;
Détérioration_Observ (Réference_Détériora, Description, #Code_équipement) ;
Type_Inspection (Réference_Typ_In, Désignation, Description) ;
Inspection (N°Inspection, Fréquence, Commentaire, #Code_équipement,
Réference_Typ_In) ;
Atelier (Code_Atelier, Désignation, Nbre_Equipement) ;

3.4.Résultat sur Access


3.3.1. Création des tables
Après avoir fini avec le MDC et le MLD, nous avons créé des tables sur Access partir des
relations obtenues en faisant passé le MDC en MLD. Ces tables sont au total 28, la figure 25
ci-dessous nous montre un extrait de ces tables qui est la table équipement avec 16 champs.
Cette table va permettre de stocker les l’information concernant un équipement pour l’identifier.

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 37


Figure 25: Exemple de table sur Access
Après création des tables et ayant fait les différents liens entre certaines tables, nous obtenons
le MCD de la figure 26 ci-dessous.

Figure 26: MCD obtenu sur Access

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3.3.2. Création des requêtes
A ce niveau, nous avons eu à créer plus de 13 requêtes. Ces requêtes permettent entre
autre : de faire des recherches dans les différentes tables, de mettre à jour et de supprimer
certains enregistrements.

La figure 27 ci-dessous nous donne exemple d’une requête de sélection permettant de


ressortir tous les tâches alertées par les inspecteurs, suite à une inspection.

Figure 27: Requête mode création

Figure 28: Requête mode feuille de donnée

3.3.3. Création d’états


Comme nous l’avons mentionné ci-haut, les états servent à imprimer nos rapports de
données, il est ainsi possible de présenter une même liste de données de façons différentes.

La figure 29 ci-dessous nous montre l’exemple d’un état réalisé.

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 39


Figure 29: Exemple d'un état réalisé

3.3.4. Création des formulaires


Pour faciliter la saisie et la modification des données nous faisons recoure aux formulaire,
qui va servir d’interface d’entrer et d’affichage des données sans toute foie avoir accès direct
aux tables qui les contiennent. La figure 30 ci-dessous nous montre l’exemple d’un formulaire
réalisé.

Figure 30: Exemple d'un formulaire

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 40


3.5.Description des interfaces de l’application
Dans cette partie nous allons donner les résultats des tests de l’application avec les
données du service concerner.

Pour lancer l’application : trouver d’abord l’emplacement du fichier, puis faire une
copie par exemple au bureau. En fin faire un double clic sur fichier.

3.4.1. Interface d’accueil


La figure 31 présente l’interface d’accueil de l’application, qui est la première fenêtre
à s’ouvrir.

Figure 31: Interface d’accueil


3.4.2. Tableau de bard
Apparait une fois après avoir cliqué sur l’interface accueil, le tableau de bord permet de voir
les tâches qui ont étés signalées par l’inspecteur suite à une inspection d’un équipement. La
Figure 32 est une représentation de cette interface.

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 41


Figure 32: Fenêtre d'alertes
3.4.3. Interface menu principal
Pour le faire apparaitre nous cliquons sur le bouton Fermer la fenêtre qui est aussi le
même sur tous les autres interfaces.

Chaque icône sur la barre d'outils est un raccourci vers un sous formulaire généralement
très souvent utilisée. Comme indique à la figure 33 ci-dessous.

Il suffit de cliquer sur l'icône pour accéder directement au sous formulaire désiré.

Equipement Organe Outillage Fermer l’application Barre de titre

Pièce

Titre sous formulaire


Volet recherches Barre d’outilles

Volet sous formulaire

Figure 33:Interface menu principal

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 42


3.4.3.1. Interface équipement
Cette interface permet d’ajouter un équipement, de l’édité en cas de modification et de

supprimer si nécessaire (voir la figure 34).

Date et heure

Volet sous formulaire

Ajouter une photo

Nouveau Supprimer Retour

Sauvegarder Actualiser

Figure 34: interface équipement


Par défaut l’onglet Générale est active.

En plus, en cas d’ajout ou d’édition d’un


équipement. Si la catégorie, l’atelier,
fournisseur, fabricant, … n’existe pas on
peut l’ajouter en cliquant sur je le bouton
à côté de la liste déroulante.

Après avoir rempli tous les champs avec les informations requises nous sauvegardons.

3.4.3.2. Interface organe


Un organe est un sous-ensemble fonctionnel d’un équipement. (Le moteur d’un chariot
élévateur peut être considéré comme un organe). Pour ajouter un nouvel organe nous utilisons

l’interface Organe.

Lors de l’ajout d’un nouvel organe, nous avons la possibilité d’inclure une photo et
schéma s’il en existe. Pour ce la faire nous cliquons sur le carré vierge à droite des champs
renseignés. Voir la figure 35

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 43


Date et heure

Volet sous formulaire

Nouveau Supprimer Retour

Sauvegarder Actualiser

Figure 35: interface organe


3.4.3.3. Interface pièce
L’ajout d’une nouvelle pièce se fait par le l’interface Pièce (Voir la figure 36).

L’ouverture de cette interface se fait en cliquant sur l’icône de la barre d’outils.

Date et heure

Volet sous formulaire

Nouveau Supprimer Retour

Sauvegarder Actualiser

Figure 36: Interface Pièce

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 44


3.4.3.4. Interface outillage
Pour ajouter un outillage nouvel d’un équipement nous cliquons sur l’icône

permettant d’ouvrir l’interface Outillage puis nous remplissons les différents champs par
des informations requises. Voir figure 37

Date et heure

Volet sous formulaire

Nouveau Supprimer Retour

Sauvegarder Actualiser

Figure 37: Interface outillage


3.4.3.5. Interface accessoire
Un accessoire d’un équipement est ajouté à partir de l’interface accessoire que nous pouvons

accéder par un clic sur l’icône de la barre d’outils. Voir figure 38

Date et heure

Volet sous formulaire

Nouveau Supprimer

Sauvegarder Actualiser

Figure 38: Interface accessoire

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3.4.4. Interface gestion de la maintenance
A ce niveau nous avons eu à rassembler quelque élément pouvant servir à la gestion de
la maintenance des équipements au sein de l’usine. A travers cet interface nous avons accès à
ces éléments de gestion qui sont : Alerte, intervention, inspection, Operations d’entretien,
Historique des intervention et Historique des inspections. La figure 39 nous montre l’aperçu de
cette interface de gestion de maintenance.

Figure 39: Interface gestion de la maintenance


3.4.4.1. Interface Ajout alerte
Après une opération d’inspection, l’inspecteur peut faire des constats et lancer une alerte
par la suite pour une future planification des opérations de maintenance selon le degré d’urgence
de d’action a menée. Ces alertes constitueront dont la liste des tâches du tableau de bord jusqu’à
leur retrait de la liste après exécution. Au moment d’ajout d’une alerte, si le N° Point, Reference
de la défectuosité, ou Degré d’urgence n’existe nous l’ajoutons à partir de bouton à droite de
ces différents champs de saisie puis nous actualisons l’interface. Voire la figure 40

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 46


Figure 40: Interface Ajout alerte
3.4.4.2. Interface intervention
A la suite d’une intervention, l’intervenant doit faire un rapport du travail effectué. Pour
cela l’interface intervention va permettre d’enregistrer une intervention déjà réaliser. Ces
enregistrements constitueront dont l’historique d’un équipement. Pour une nouvelle
intervention nous l’ajoutons à partir du bouton à droite du champ de saisie N° int puis actualiser
le formulaire. Voir la figure 41.

Figure 41: Interface intervention

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 47


3.4.4.3. Interface inspection
A la suite d’une inspection le technicien en registre les observations faites afin d’inclure
l’équipement dans la révision générale ultérieur. Voir figure 42

Figure 42: Interface inspection


3.4.4.4. Interface opération d’entretien
Cette interface va nous permettre d’enregistrer les opérations d’entretiens prévues pour un
chaque équipement de l’usine. La figure 43 ci-dessous nous donne son aperçu.

Figure 43: Interface opération d’entretien

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 48


3.4.4.5. Interface vérification
Pour une vérification effectuée nous l’ajoutons dans la base à partir de cette interface de la
figure 44.

Figure 44: Interface vérification


3.4.4.6. Interface Historique d’intervention
L’onglet Historique d’interventions va nous permettre de rechercher l’historique d’un
équipement durant une période donnée. Nous choisissons période puis l’équipement pour
faire afficher soit la liste des interventions, soit le graphe de nombre d’interventions en
fonction des mois. Voir la figure 45 ci-dessous

Figure 45: Interface historique d'intervention

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 49


3.4.4.7. Etat Historique d’intervention
Etat historique d’intervention de figure 46 permet de faire un aperçu avant impression des
interventions. Cet état ressort les interventions en les regroupant par moi et les totaux des
temps d’arrêt, temps d’intervention, moyenne temps d’arrêt, moyenne temps d’intervention

Figure 46: Etat historique d'intervention


3.4.4.8. Interface historique inspection
Pour la recherche de l’historique des inspections nous utilisons l’interface inspection de la
figure 47.

Figure 47: Historique inspection

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 50


3.4.4.9. Etat historique inspection
L’Etat historique d’inspection permet de faire un aperçu avant impression pour ensuite
imprimer.

Figure 48:Etat historique inspection


3.4.5. Interface volet recherches
Le volet recherche contient tous les recherches possibles sur ce programme en rapport avec les
équipements. Nous avons entre autre recherche d’équipements par atelier, recherche d’organes
d’un équipement, rechercher des pièces d’un organe, ... voir la figure 49 ci-dessous.

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 51


Barre de titre Bouton retour

Onglets

Volet sous-formulaire

Figure 49: Interface volet recherche


3.4.5.1. Interface recherche équipements par atelier
Pour effectuer une cherche d’équipements par atelier nous utilisons l’interface recherche
équipement par atelier illustré à la figure 50.

Volet sous-fourmualaire

Figure 50: Interface recherche équipements par atelier

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 52


3.4.5.1. Etat des équipements par atelier

Figure 51:Etat des équipements par atelier


3.4.5.2. Interface recherche organes d’un équipement
Pour chercher les organes d’un équipement nous utilisons l’interface recherche organe
d’un équipement. Voir la figure 52.

Volet sous-fourmualaire

Figure 52: Interface recherche organes d’un équipement

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 53


3.4.5.3. Etat organes d’un équipement
L’état organes d’un équipement nous permet de faire un aperçu avant impression pour
ensuite imprimer cette liste d’organes.

Figure 53: Etat organes d’un équipement

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 54


3.4.5.4. Interface recherche pièces par organe d’un équipement
La recherche des pièces d’un organe nous utilisons l’interface pièces organe d’un
équipement. Choisir d’abord d’équipement puis l’organe et en fin faire apparaitre la liste.

Figure 54: Interface recherche pièces par organe d’un équipement

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 55


Conclusion et perspectives

Conclusion

Ce thème de fin d'études a traité de la conception d'un progiciel de gestion de la maintenance


préventive en utilisant la méthode MERISE pour la conception de systèmes d'information.

D'abord, une description sommaire de la gestion de la maintenance assistée par ordinateur a


permis de rappeler des notions fondamentales sur les module de la GMAO. Une autre
description s'y est ajoutée pour apporter des notions sur les SI et établir le lien avec la gestion
de la maintenance à travers l'exemple de la GMAO.

L'étude a continué par l'analyse du système de gestion de la maintenance afin de faire ressortir,
les données et leur flux, les documents et leurs circuits. Ensuite, les analyses conceptuelles, des
données d'une part et des traitements d'autre part, complétées par la modélisation logique des
données ont fait ressortir les modèles à utiliser dans la phase de développement. C'est ce
développement de prototypes qui a mis fin à la conception du moins pour ce qui est du projet
de fin d'études.

Cependant, nous jugerons au service de la maintenance de mettre à la disposition de son équipe


des fiches de formulaire pour une bonne récolte de données ; concernant des interventions
effectuées, les inspections à faire bref toutes les opérations concernant un équipement donné.

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 56


Bibliographie

Bibliographie

Mémoires de fin d’études

[1] ABDOURAMAN Yaya (2017). Codification des équipements suivant le modèle


LafargeHolcim de l’usine CIMENCAM-FIGUIL, Mémoire de fin d’études DUT, spécialité
Maintenance Industrielle et Productique (MIP), IUT de Ngaoundéré.

[2] Melle. BENAMARA Houa et Melle. BENYAHIA Housna (2015). Conception et


Réalisation d'une application pour la gestion des stocks Cas d’étude : les cantines scolaires de
l’éducation, Mémoire de fin de cycle En vue de l’obtention de diplôme de Master en
Informatique professionnel Option : Administration et Sécurité des Réseaux, Université
Abderrahmane Mira –Bejaïa.
[3] Malick NDIANG (1990). Conception d’un système informatisé de gestion de la
maintenance, Projet de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme d’ingénieur de conception,
Ecole polytechnique de THIES.

[4] SOUATA BOUSSA Philomène (2017). Amélioration du fonctionnement de la chaudière


MOCK, Mémoire de fin d’études DUT, spécialité Génie Thermique et Energétique (GTE), IUT
de Ngaoundéré.

[5] BOUBAKARI Adji, Réhabilitation de la petite chaudière WANSON et définition d’une


politique de maintenance pour la nouvelle chaudière MOCK en vue d’améliorer la productivité
de l’atelier chaufferie, Mémoire de fin d’études Ingénieur de conception, spécialité
Maintenance Industrielle et Productique (MIP), ENSAI de Ngaoundéré.

Support de Cours
[6] Dr. Dr. Vivient C. Kamla (2018), Système de gestion des bases de données, Support de
cours, IUT de Ngaoundéré.

Ouvrages
[7] Fabienne ROUX – 2004-2014, ACCESS 2013 Système de Gestion de Bases de Données
Relationnelles.
[8] Création d’une Base de Données avec Microsoft Office Access 2007.pdf

[9] Dominique NANCI - Bernard ESPINASSE Avec la collaboration de Bernard COHEN,


Jean-Claude ASSELBORN et Henri HECKENROTH, 4°édition – 2001, Ingénierie des
systèmes d’information : merise deuxième génération.

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA 57


Annexes

Annexe

Figure 55: Manutention graines

Figure 56:Légende

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA I


Figure 57: Atelier Nettoyage graines

Figure 58: Atelier Décorticage

Figure 59: Atelier pression

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA II


Photo 1: Historique des interventions

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA III


Liste Fournisseur
BRM, BSM, Mouvements, Etat mensuel St, Etat annuel St
Fiche d’identification Fournisseur
Fiche d’identification consommable, liste des consommables

DA & DL Magasins Blivr

B.S.M
Tableau de bord gestion de stock
Ordonnancement
DT (émise) DT (transmise)
Chef Service

Service production

Rapport mensuel de maintenance DAchat

Rapport hebdomadaire
OT
DMO
BT, POR, PMS
Etat mensuel St

BT, Compte rendus d’activités


Réalisation Fiches de pointage

Dossier de réparation Méthodes


Factures Achat Service commercial
Liste des employés

Facture St.

F. THAP

Programme de formation
Fiches Equipement, Fiche historique, Etats des indisponibilité Documents Technique, Analyses, Diagnostique, Expertises

Réparation par spécialité Fiches de relevé des causes d’bscences

Fiches de réparation de l’effectif Réparation par qualification F. Op. Bud, F P. Bud, F. Bud Récap Relevé des heures de formation

Réparation par service Fiche d’identification employé

Figure 60: Diagramme des flux de données

Mémoire rédigé par : ABDOURAMAN YAYA I

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