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Dédicace
Remerciement
Avant-propos [4]
En plus du DUT, l’IUT délivre également les diplômes de licence de technologie dans
ces mêmes filières citées ci-haut. La licence de technologie a été mise sur pied suit à la
suspension de la licence professionnelle en 2017.
Dans le but de parfaire la formation des étudiants, il y a trois stages industriels durant la
période de formation. Il s’agit de : Un stage ouvrier effectué au niveau I, de durée un à deux
mois. Un stage fin d’études effectué au niveau II, de durée deux à trois mois et un stage fin
d’études effectué au niveau III, de durée trois à quatre mois. Il est question pour l’étudiant de
résoudre un problème bien précis en entreprise. C’est dans cette optique que nous avons été
retenus pour effectuer le stage fin d’études à la SODECOTON huilerie Garoua 3.
Présentation de l’entreprise
Dans cette partie nous allons présenter l’entreprise dans laquelle nous avons affecter notre
stage.
1. Historique [5]
La Société de Développement du Coton dite SODECOTON, assure la promotion de la
production cotonnière et des cultures vivrières entrant en assolement avec le coton, la collecte
et la transformation du coton graine, le développement et la transformation du soja en zone
cotonnière, la commercialisation des produits finis (fibre, huile et aliments du bétail). Elle
dispose pour se faire de 09 usines d’égrenage (GAROUA, MAYO GALKE, TOUBORO,
NGONG, MAROUA, TCHATIBALI, KAELE, GUIDER et HOME) et de 02 huileries (Garoua
et Maroua).
De 1949 à 1981
De 1997 à 2003
Sa privatisation totale est exigée par le Fonds Monétaire International (FMI) depuis 1997
mais rejetée par les paysans, ce qui aboutit à une privatisation partielle. La Banque mondiale
souhaitait que la privatisation s’accompagne d’une ouverture du marché à la concurrence. Mais
d’autres spécialistes conseillaient de conserver l’intégrité de la filière, avec comme actionnaire
principal la CFDT, partenaire technique de la SODECOTON depuis des décennies. La
privatisation annoncée de l’entreprise est venue bouleverser la répartition initiale des actions.
De ce fait, dans le cadre de la restriction, la SNI a cédé son compte au trésor public lequel
détient désormais 59% du capital. Viennent ensuite le GEOCOTON 30% et la SMIC 11%.
De 2005 à 2008
Pendant cette période, la consommation locale de coton brut est passée de 189 000 t/an
à 40 000 t/an, soit une chute de près de 78%.
Logo
Téléphone 222 27 20 80
Capital 23.643.468.000FCFA
3. Plan de localisation
La SODECOTON est une entreprise de production et de transformation du coton, elle
est située dans le grand Nord. Celle du Nord particulièrement à Garoua est subdivisée en trois
grands ensembles :
SODECOTON joue un rôle d’importance capitale en venant en aide aux paysans dans la
production du coton graine. Il s’agit de la fourniture des semences et des outils modernes de
production, l’assistance technique etc.… En plus de la production du coton par les paysans la
SODECOTON possède des hectares de terrain qu’elle entend exploiter dans les années à venir
afin de bouster elle-même la production cotonnière.
c. Les activités de production : grâce à ses 09 usines d’égrenage et ses 02 huileries, la
SODECOTON réalise plusieurs gammes de produits :
o Le produit principal : le coton graine après dans les usines, est conditionné
dans les balles qui pèsent en moyenne 218 kg. Ce produit est soumis directement
à la commercialisation ;
o Les produits secondaires : il s’agit des produits dérivés du produit principal
nous avons l’huile de table et les produits de bétails.
- L’huile DIAMAOR ;
- L’huile SOYOR ;
- Les autres produits : il s’agit des tourteaux qui sont destinés à
l’alimentation des animaux et de la volaille. Il s’agit du tourteau
ALIBET (à base des graines de coton), SOYABET (à base des graines
de soja) et NUTRIBET (à base des graines de coton, tourteau
conditionné à Maroua).
d. Les activités commerciales : c’est l’une des activités de la SODECOTON car c’est elle
qui fournit la majeure partie de ses ressources. Le coton-fibre, l’huile DIAMAOR et
l’huile SOYOR ainsi obtenus sont commercialisés à l’échelle nationale et
internationale.
Les graines de coton en provenance des égrenages arrivent à l’huilerie chargées dans des
camions dont les poids sont préalablement évalués. Les graines sont par la suite stockées soit
dans les quatre silos de l’usine, ou envoyées dans la trémie journalière à l’aide des élévateurs à
godets et des transporteurs à chaînes ou vis sans fin. Chaque silo et la trémie journalière sont
respectivement de capacité 1500 tonnes et 100 tonnes. Les graines passeront ainsi de la trémie
journalière aux nettoyeurs.
b. Atelier décorticage.
Les graines de la trémie journalière possèdent des impuretés qui peuvent causer des
dommages aux différentes machines. Les trois (3) nettoyeurs prévus pour faire ce travail sont
équipés d’un plan de tamisage en tôle perforée refusant les corps étrangers plus gros que les
graines de coton, à l’exemple des cailloux, des matières indésirables et une partie de coton non
égrené. Les boîtes de ventilation des nettoyeurs permettent, grâce au courant d’air, de séparer
les corps lourds. Les graines de coton viennent alors frapper contre une tôle perforée à longs
trous qui laisse passer une partie du linter et de poussières restant dans les graines qui sont
évacuées à l’extérieur de l’atelier décorticage.
La matière grasse des graines de coton est contenue dans les amandes, c’est ainsi que ces
derniers sont brisés par les décortiqueuses de l’usine qui sont au nombre de trois (3) pour libérer
les amandes emprisonnées dans les coques. Pour faciliter l’arrosage et la percolation du solvant
à l’atelier d’extraction, on laisse en moyenne 12% de coques dans les amandes. Ainsi les coques
seront aspirées vers les batteurs pour récupérer les fines amandes, tandis que les amandes sont
envoyées dans l’aplatisseur.
c. Atelier pression.
Le conditionneur cuiseur est constitué de huit étages qui sont traversés par les amandes,
de la vapeur injectée et de l’eau (débit d’environ 200l/h). Dans cette étape, les amandes sont
cuites par une alternance chauffage humide et cuisson sèche, les oléifères se dilatent et les
membranes cellulaires se fragilisent. C’est une opération capitale, car elle améliore l’extraction
de l’huile des amandes par solvatation. Par la suite, à l’aide des vis sans fin les amandes cuites
sont envoyées dans l’Expander (vis sans fin) en présence de vapeur
Dans cette étape, l’huile contenue dans les collets est extraite par action d’un solvant
: l’hexane. Le principe d’extraction est le suivant : les collets qui arrivent dans l’extracteur sont
arrosés à contre-courant par de l’hexane pour extraire l’huile qu’ils contiennent par une
extraction solide-liquide. On obtient d’une part un mélange d’huile et d’hexane (miscella) et
d’autre part la farine déshuilée. L’hexane subsistant dans la farine déshuilée est récupéré par
chauffage à environ 70°C dans le désolvantiseur. Le tourteau en sort sous forme de farine
désolvantisée, déshuilée et pulvérulente, qui par la suite, sera utilisée pour la fabrication de
l’aliment pour bétail. Le miscella obtenu sera neutralisée à l’aide de la soude caustique l’acide
phosphorique pour donner l’huile brut.
Le miscella (mélange huile + hexane) contient des acides gras libres dont la présence donne un
goût acide et par conséquence, nuit à sa conservation. Pour cela nous utilisons une neutralisation
alcaline pour les éliminer en présence de l’acide phosphorique. En fait, la neutralisation alcaline
à la soude caustique permet non seulement de précipiter les acides gras libres par saponification
mais aussi le gossypol, les mucilages, les substances colorantes et les traces des métaux. La
soude réagit avec acides gras libres (réaction ci-dessous) pour former du savon alcalin appelé
communément soap stock. Les pâtes de neutralisation sont ensuite éliminées par centrifugation
dans une centrifugeuse à assiettes. Le soap stock est introduit dans le désolvantiseur en vue
d’améliorer la valeur nutritive de la farine et de le rendre plus appétant. Le miscella neutre
obtenu après neutralisation subit une série de trois (3) distillations pour éliminer le solvant
restant dans celui-ci. L’hexane dont la température d’évaporation est comprise entre 68° et 70°C
est récupéré par condensation puis recyclé vers le circuit d’extraction.
e. Atelier pelletisation.
Dans cet atelier on transforme la farine extraite de l’extraction en pellet. Le pellet est un aliment
très nutritif pour les bétails. Dans cet atelier on en produit deux types : le Soyabet qui provient
de Soja et l’Alibet qui provient du coton. Tout commence au niveau du mélangeur qui reçoit
divers ingrédients : la farine, les coques et une concentrées minérale constitué de calcaire,
chlorure de sodium et les vitamines.
C’est l’atelier le plus complexe de l’usine. Ici l’on produit de la vapeur d’eau sèche. C’est une
chaudière qui entre dans la nouvelle technologie de type RHENABLOC C 2801, il a été installé
en 2010. Le but du processus est de faire passer des coques de coton dans un foyer de 15
tonnes/heures de capacités. L’on envoie ces coques à partir des vis et on utilise un ventilateur
propulseur des coques qui fonctionne à 23%, il dépend des coques. On a aussi deux ventilateurs
d’air qui fonctionne à 90% et un ventilateur qui permet de recycler les coques permettant une
bonne combustion. Cette énergie calorifique produit par la combustion des coques a pour but
de faire bouillir l’eau à plus de 320°C avec une pression d’environ 25bar. L’eau est traitée dans
l’osmoseur puis envoyer dans le dégazeur puis dans la chaudière (le foyer). Cette eau est ensuite
surchauffées fin d’avoir de la vapeur sèche.
g. La raffinerie.
L’huile brute contient des impuretés qui nuisent à sa stabilité et lui communique des mauvaises
odeurs telles les acides gras libres, les matières mucilagineuses et gommeuses, les matières
sapides (aldéhydes et cétones) et le gossypol (composé toxique). Pour éliminer ces impuretés,
on procède au raffinage de l’huile brute afin de le rendre comestible. Ce raffinage consiste en
la décoloration et la désodorisation de l’huile.
h. Décoloration
La décoloration a pour but d’éliminer la couleur foncée de l’huile de coton ou de soja, cette
opération se fait par action de la terre décolorante. L’huile est laissée en contact avec cette terre
à environ 90°C et une dépression d’environ 700 mm Hg dans un décolorateur sous un vide
partiel, la terre décolorante fixe alors par absorption les pigments responsables de la couleur et
certains acides gras libres présents dans l’huile. La terre est ensuite séparée de l’huile par
filtration qui est une opération qui permet la séparation de l’huile et de la terre à vide par le
passage de l’huile terreuse à travers une membrane semi-perméable (filtres a plaque de type
Niagara).
i. Désodorisation.
C’est dans cet atelier qu’on fabrique les bouteilles et les bouchons dans lesquelles l’huile
est conditionnée. L’entreprise utilise des préformes qu’elle achète à une entreprise. Ces
préformes sont des tubes ayant une forme cylindrique. Ces préformes sont chauffées par de
lampes à une température allant de 140 à 160°C provoquant leur déformation, puis elles sont
soufflées provoquant leur refroidissement brusque et obtenir les bouteilles. Il est à noter que les
bouteilles abimées sont broyées et renvoyées vers l’entreprise qui fournit les préformes.
Pour ce qui est des bouchons elles sont fabriquées à partir de la lotrène qui mélangés au
colorant subissent un chauffage et un refroidissement. Les bouteilles et les bouchons sont
envoyés par les tapis roulants vers l’atelier d’embouteillage.
Résumé
Dans l’optique d’assurer une bonne gestion de la maintenance et la maîtrise de son parc
d’équipements que le service de maintenance de l’huilerie de la SODECOTON de Garoua
envisage d’informatiser son système de gestion de la maintenance, de faciliter le traitement et
l’accessibilité des informations. Étant donné que la gestion manuelle rencontrée en place
s’avère fastidieuse et entraîne une lourdeur dans les procédures, une gestion informatique d’un
tel système sera incontournable. Notre objectif principal consiste donc à faciliter cette gestion
manuelle et diminuer la lourdeur dans les procédures à travers ce système de gestion
informatisé. Pour cela la méthode MERISE sera utilisée pour l'analyse et la conception de
systèmes d'information. Ainsi, il sera procédé, d'abord à des rappels sur la gestion de la
maintenance assistée par ordinateur et sur les systèmes d’informations ; puis à une analyse du
système de gestion de la maintenance ; ensuite à la conception du système d'information à
travers : l'élaboration du dictionnaire des données, l'élaboration des règles de gestion,
l'élaboration des modèles conceptuels de données et l'élaboration des modèles logiques de
données ; enfin à la réalisation de prototypes à travers le développement des modèles.
Abstract
In order to ensure a good management of the maintenance and the control of its equipment park
that the maintenance service of the oil mill of SODECOTON of Garoua plans to computerize
its system of management of the maintenance, to facilitate the processing and accessibility of
information. Since the manual management encountered in place is tedious and causes
heaviness in the procedures, computer management of such a system will be unavoidable. Our
main objective is therefore to facilitate this manual management and reduce the heaviness in
the procedures through this computerized management system. For this, the MERISE method
will be used for the analysis and design of information systems. In this way, reminders will be
made first of all on the management of computer-assisted maintenance and information
systems; then an analysis of the maintenance management system; then designing the
information system through: developing the data dictionary, developing business rules,
developing conceptual models of data, and developing logical data models; finally to the
realization of prototypes through the development of the models.
Dédicace...................................................................................................................................... i
Remerciement ........................................................................................................................... ii
Avant-propos [4] ...................................................................................................................... iii
Présentation de l’entreprise.................................................................................................... iv
1. Historique [5] ................................................................................................................. iv
2. Présentation institutionnelle de la SODECOTON [4] ..................................................... v
3. Plan de localisation......................................................................................................... vi
4. Secteur d’activité ........................................................................................................... vii
5. Organigramme hiérarchique ......................................................................................... viii
6. Présentation des ateliers de l’huilerie de DJAMBOUTOU [4] ...................................... ix
Résumé ................................................................................................................................... xiv
Abstract ................................................................................................................................... xv
Table des matières ................................................................................................................. xvi
Liste des figures ................................................................................................................... xviii
Liste des tableaux ................................................................................................................... xx
Abréviations ........................................................................................................................... xxi
Introduction .............................................................................................................................. 1
Chapitre 1 : Revue de la littérature ........................................................................................ 2
1.1. Généralités sur la GMAO ............................................................................................ 2
1.1.1. Définition [3] ........................................................................................................ 2
1.1.2. Les différents domaines à gérer [3] ...................................................................... 2
1.1.2.1. Gestion des « activités de maintenance »...................................................... 2
1.1.2.2. Gestion des équipements ............................................................................... 3
1.1.2.3. Gestion des stocks et des réapprovisionnements .......................................... 3
1.1.2.4. Gestion économique ...................................................................................... 4
1.1.2.5. Gestion des moyens humains ........................................................................ 5
1.2. Généralités sur les système d’information et bases de donnés .................................... 6
1.2.1. Système d’information [2] ................................................................................... 6
1.2.2. Les bases de données ............................................................................................ 6
Abréviations
Introduction
Ce facteur est nécessaire pour moderniser les systèmes traditionnels de l'entreprise, tels
la Production et la Maintenance, afin de les rendre plus compétitifs. Cette modernisation, qui
n'est plus un défi pour les pays occidentaux, demeure un grand obstacle pour des pays en voie
de développement comme le Cameroun. L’un des aspects les plus importants de l’utilisation de
l’informatique au milieu industriel, est certainement la gestion de la maintenance.
A cet effet, nous avons répartit notre mémoire en trois chapitres principaux à commencer
par revue de la littérature au premier chapitre, le matériel et méthodes utilisés dans le deuxième
chapitre qui comprenant une approche globale des matériels et de la méthode utilisée ; le
troisième chapitre comprend les résultats et discussions où sont présentés le Dictionnaire de
données, les règles de gestions, le Model conceptuel des données, et le Model logique de
données ; nous terminerons par la réalisation dans la dernière partie du troisième chapitre où
nous présenterons un aperçu de l’application ainsi que quelque fenêtre. En fin, la conclusion
présentera de façon brève, les résultats obtenus et les perspectives.
Revue de la littérature
Chacune des interventions fait l'objet d'un Ordre de Travail (OT). Après intervention et
valorisation des Bons de Travaux (BT) où sont saisis les coûts des pièces, des fournitures et de
la main-d'œuvre, les analyses de gestion permettront :
Une bonne gestion des activités est indispensable puisque ces dernières constituent l'unique
outil pour maintenir les équipements.
En plus de ces fichiers, la liste des pièces en stock et leur délai de consommation permettent
au gestionnaire d'assurer une bonne tenue des stocks. Pour cela, il est nécessaire de procéder
d'abord à la saisie des mouvements.
- les coûts horaires indirects d'arrêt par machine estimés par le département de
production;
- Les coûts horaires de main-d'œuvre, par spécialisation et par niveau de qualification,
estimés par le service de la comptabilité ;
- les BT remplis avec les temps passés et les consommations en matières et
pièces de rechange certifiés exacts ;
- Les BSM valorisés ;
- L’archivage des coûts passés les années antérieures ;
- Les factures avec mention des montants des travaux sous-traités, des contrats de
maintenance, et des outillages achetés. Dans le cadre de la gestion, pour produire des
rapports ou un tableau de bord mensuel, il peut être procédé à la ventilation des coûts
par machine, par type d'action de maintenance, par service, par atelier etc.
- La structure de l'effectif avec une répartition par service, par spécialisation, et par
ancienneté ;
- Les conditions de travail : relevés des accidents, des maladies, des absences ;
- La formation : relevé des heures de formation effectuées.
En plus de ces informations de base , une exploitation des indicateurs ci-après peut permettre
une correction de la politique sociale . Il s'agit :
Ces indicateurs sont organisés dans des tableaux de bord ou des rapports périodiques de gestion.
Une base de données peut être vue comme une collection de données persistantes,
opérationnelles, enregistrées en mémoire secondaire (disque dure par exemple). Ces données
doivent êtres cohérentes, non redondantes (ou de redondance minimale). Accessibles
simultanément par plusieurs programmes (ou utilisateurs). Il faut noter qu’une base de données
est indépendante des programmes d’application qui l’utilisent.
En d’autres termes, une base de données est un ensemble de données organisé en vue de
son utilisation par des programmes correspondant à des applications distinctes et de manière à
faciliter l’évolution indépendante des données et des programmes.
On peut aussi dire qu’un système de gestion de bases de données (SGBD) est un logiciel
qui nous permet de créer, de modifier et d'exploiter des bases de données. Ce système constitue
donc notre interface pour accéder aux données (Voir la figure 6).
Afin de pouvoir représenter des données de types différentes, les SGBD offrent des
types de données standard pour les champs de donnés. Voici quelques types de données connus
par la plupart des SGBD :
La méthode Merise est basée sur la séparation des données et des traitements à effectuer
en plusieurs modèles conceptuels et physiques. La séparation des données et des traitements
assure une longévité au modèle. En effet, l’agencement des données n’a pas à être souvent
remanié, tandis que les traitements sont plus fréquemment.
A ce niveau sont fait les choix techniques permettant de déterminer les moyens
informatiques. Les règles misent en évidence sont des règles techniques. Elle s’exprime en
termes de matériels ou de logiciels.
Schéma directeur : l’objectif de cette étape est de faire le point entre la stratégie de l’entreprise
et ses besoins en termes de système d’information.
Etude préalable : cette étape a pour but, de prendre les domaines d’activités domaine par
domaine ; et établir d’une manière plus approfondie les projets à mettre en œuvre et leurs
interfaces.
Etude détaillée : elle a pour but, de décrire d’une manière détaillée les champs d’études ; et de
concevoir un nouveau système en intégrant les nouvelles orientations qui répondent de la
problématique posée, lors de l’étude préalable.
Réalisation : elle comprend l’écriture des programmes, l’implémentation des bases de données
où des tests sont faits pour garantir une meilleure intégration de l’ensemble des transactions.
Mise en œuvre : cette étape constitue la mise à la disposition des utilisateurs, le nouveau
système en assurant que toutes les consignes et recommandations seront prises en
considérations.
Caractéristique de MERISE
- Merise est une méthode globale qui assure la cohérence entre les différents
composants du système et les objectifs de l’entreprise.
- Une distinction nette entre les données et les traitements afin de dégager les aspects
statiques (données) et les concepts dynamiques (traitements) du système
d’information, car ce n’est qu’après la réalisation, que ces aspects seront approchés.
- Une démarche par niveaux dont l’objectif est la formalisation du futur système.
- Une démarche par étapes, chaque résultat d’une étape achevée sera le point de
départ de la suivante.
Matériel et méthodes
2.1.Matériel
2.1.1. Fichier d’historique des interventions
Le principal outil manuel qui nous a servi de matériel de travail est le fichier historique du
service. Ce fichier consiste en une quantité énorme de documents relatifs aux travaux effectués
sur les équipements.
Apres remplissage du nom et choix d’emplacement nous cliquons créer pour passer à l’étape
suivante.
Onglettes du ruban
Barre d’état
Les requêtes (2) servent à filtrer les données en fonction de critères précis. Elles servent
donc à extraire les données des tables, permettant de sélectionner une partie des
données. Elles permettent également de réaliser des actions sur ces données, comme
d'effectuer des calculs, des modifications, des suppressions… les requêtes peuvent être
enregistrées et ainsi réutilisées aussi souvent que nécessaire, et vous pourrez par la suite les
intégrer aux formulaires et aux états.
Les états (4) servent à imprimer les données, et permettent de présenter un même
fichier de données de façons différentes : liste de clients sur 3 colonnes, liste de clients par ordre
alphabétique de nom et regroupés par région, liste de clients avec adresse complète…
les variations sont infinies.
Les modules servent à programmer de manière beaucoup plus pointue que les macros,
et ne sont pas destinés au grand public, mais aux utilisateurs avertis. Ils nécessitent la
maîtrise du langage de programmation VBA (visual basic for applications).
Le langage SQL est le langage informatique universel qui permet de manipuler les
objets et les enregistrements des bases de données.
Nous devons commencer par construire la structure de notre table, et non pas commencer
par y stocker les données !
La deuxième colonne définit le type de données que chaque champ va contenir, par
exemple numérique ou texte ou date… en cliquant dans la case, un menu déroulant nous est
proposé : on choisit le type désiré. En fonction du type de données sélectionné, des propriétés
supplémentaires nous sont proposées en bas de la fenêtre, dans deux onglets.
Les requêtes sélection extraient des données en appliquant des tris et des filtres.
Les requêtes paramétrées fournissent une grande souplesse aux requêtes en les rendant
interactives, dynamiques avec l’utilisateur de la base.
v. Les formulaires
Les formulaires permettent la saisie et la modification d’informations dans les tables, mais
de manière plus conviviale : plus besoin de se contenter d’une présentation sous forme de lignes
et de colonnes, nous pourrons ici intégrer des cases à cocher, des listes déroulantes, des titres,
des cadres, des images… les formulaires constituent un environnement facile à manipuler qui
nous permettra même de laisser des novices utiliser notre base de données. Dans le navigateur,
nous sélectionnons la table ou la requête qui servira de source à notre formulaire. Cliquons
sur formulaire dans l’onglet créer. Nous obtenons un formulaire instantané (voir la figure 13)
Les états servent à imprimer nos rapports de données, il est ainsi possible de présenter
une même liste de données de façons différentes.
Dans l’onglet création, cliquer sur le contrôle bouton. Cliquer ensuite dans le
formulaire ou l’état à la position où l’on souhaite placer le bouton de commande.
Par exemple, on peut paramétrer un bouton pour L’étape suivante permet de paramétrer l’aspect
accéder à la saisie d’un nouveau salarié : du bouton (texte ou image) :
j. Macro
La boite de dialogue proposée lors de la création d’un bouton de commande présente une
liste limitée d’action, et ne permet pas au bouton d’effectuer plusieurs actions.
Pour un choix d’action plus large et pour permettre à un bouton d’effectuer plusieurs actions
successives, il faut créer manuellement la macro, puis l’affecter au bouton de commande.
Dans l’onglet créer, cliquer sur macro. Choisir l’action que notre macro doit effectuer dans
la liste déroulante au milieu de l’écran (voir la figure 15).
Figure 18: Structure Diagramme des interactions ou Figure 19: Structure graphe de prestation ou Bête à
diagramme « pieuvre corne
Merise (Méthode Etude et de Réalisation Informatique par Sous Ensemble) est née vers
1978-1979, à la suite d’une vaste consultation lancée en 1977 par le ministère de l’industrie
pour choisir plusieurs sociétés de service et de conseil en l’informatique et le CET (centre
d’étude technique), pour mettre au point une méthode de troisième génération de conception et
de réalisation de système d’information.
La méthode Merise est basée sur la séparation des données et des traitements à effectuer en
plusieurs modèles conceptuels et physiques. La séparation des données et des traitements assure
une longévité au modèle. En effet, l’agencement des données n’a pas à être souvent remanié,
tandis que les traitements sont plus fréquemment [3].
- Sa désignation.
- Sa longueur (en caractère).
- Un code (attribué).
- Son type (numérique, alphabétique, alphanumérique).
- Une observation si cela est nécessaire.
b. Les règle de gestion
Les règles de gestion expriment les règles auxquelles obéit le système à modéliser. Elles
permettent lors de la construction du MCD de mieux comprendre les liens existants entre les
entités (objets). En effet, grâce aux règles de gestion, nous pouvons déduire des relations entre
les entités et déterminer les cardinalités du MCD.
Le modèle conceptuel de données (MCD) fait référence à tous les objets du système
d'information et aux relations entre les objets. Le formalisme utilisé est connu sous le nom de
"Schéma Entité-Relation". Il se base autour de 3 concepts principaux, les entités, les relations
et les attributs (Propriété).
c. Entité
Une entité permet de modéliser un ensemble d'objets concrets ou abstraits de
caractéristiques comparables. Une entité est caractérisée par son nom et ses Propriétés.
d. Association
Une association décrit un lien entre deux ou plusieurs entités. Chaque association
possède un nom, qui est généralement constitué par un verbe à l'infinitif. Chaque relation a
obligatoirement un identifiant, qui est composé par les identifiants des entités auxquelles elle
est liée. L'occurrence d'une relation est représentée par les occurrences des entités liées à la
relation. Une association est liée à chacune de ses entités par un lien sur lequel on indique les
cardinalités. Les cardinalités représentent la participation de l'entité concernée à l’association.
Le premier nombre indique la cardinalité minimale, le deuxième la cardinalité maximale.
Cardinalité maximale = 1 : Chaque occurrence de l'entité participe au plus une seule fois à la
relation.
Le modèle logique de données (MLD) se base sur un modèle conceptuel des données. Il est
composé de tables logiques reliées entre elles par des flèches.
L’entité est transformée en table. Les propriétés de l'entité deviennent les attributs de la
table. L'identifiant de l'entité devient la clé primaire de la table.
On copie la clé primaire de la table dont la cardinalité est (x,n) dans la table dont la
cardinalité est (x,1). L’attribut est appelé clé étrangère. Les deux tables sont liées par une flèche
qui pointe de la table à clé étrangère vers la table qui contient la clé primaire correspondante.
Le modèle physique de données (MPD) se base sur un modèle logique de données. Il est
composé de tables physiques. Chaque table logique du MLD correspondra à une table physique
du MPD.
Les attributs de la table logique deviennent les champs de la table physique. Pour chaque
champ on indiquera son nom, son type et sa longueur.
Résultats et discussion
FP
L’outil GMAO L’outil GMAO
FC2
FC1
Stock
Intervenants
Facilité le traitement et la
recherche des données
Figure 22: Diagramme pieuvre de notre système
Figure 21: Graphe de prestation ou bête à corne
En respectant les règles de passage du Modèle Conceptuel des Données MCD vers le
Modèle Logique des Données, on a obtenu le MLD représenté dans la figure 24 suivante :
Les relations résultantes du passage du MCD au MLD pour la création des tables sur
Access sont les suivantes.
Equipement (Code_équipement, Désignation, Marque, Type, Date_Achat, Peride_Garantie,
Prix_Achat, Date_Acquisition, Date_Installation, Surface, Hauteur, Masse, Schéma, Photo,
Commentaire, Caractéristique_ech, Taux_horaire_arret, #Code_Catégorie,
#Code_Fournisseur, #Code_Atelier, #Code_Fabricant) ;
CatégorieEquipement (Code_Catégorie, Désignation) ;
Pour lancer l’application : trouver d’abord l’emplacement du fichier, puis faire une
copie par exemple au bureau. En fin faire un double clic sur fichier.
Chaque icône sur la barre d'outils est un raccourci vers un sous formulaire généralement
très souvent utilisée. Comme indique à la figure 33 ci-dessous.
Il suffit de cliquer sur l'icône pour accéder directement au sous formulaire désiré.
Pièce
Date et heure
Sauvegarder Actualiser
Après avoir rempli tous les champs avec les informations requises nous sauvegardons.
l’interface Organe.
Lors de l’ajout d’un nouvel organe, nous avons la possibilité d’inclure une photo et
schéma s’il en existe. Pour ce la faire nous cliquons sur le carré vierge à droite des champs
renseignés. Voir la figure 35
Sauvegarder Actualiser
Date et heure
Sauvegarder Actualiser
permettant d’ouvrir l’interface Outillage puis nous remplissons les différents champs par
des informations requises. Voir figure 37
Date et heure
Sauvegarder Actualiser
Date et heure
Nouveau Supprimer
Sauvegarder Actualiser
Onglets
Volet sous-formulaire
Volet sous-fourmualaire
Volet sous-fourmualaire
Conclusion
L'étude a continué par l'analyse du système de gestion de la maintenance afin de faire ressortir,
les données et leur flux, les documents et leurs circuits. Ensuite, les analyses conceptuelles, des
données d'une part et des traitements d'autre part, complétées par la modélisation logique des
données ont fait ressortir les modèles à utiliser dans la phase de développement. C'est ce
développement de prototypes qui a mis fin à la conception du moins pour ce qui est du projet
de fin d'études.
Bibliographie
Support de Cours
[6] Dr. Dr. Vivient C. Kamla (2018), Système de gestion des bases de données, Support de
cours, IUT de Ngaoundéré.
Ouvrages
[7] Fabienne ROUX – 2004-2014, ACCESS 2013 Système de Gestion de Bases de Données
Relationnelles.
[8] Création d’une Base de Données avec Microsoft Office Access 2007.pdf
Annexe
Figure 56:Légende
B.S.M
Tableau de bord gestion de stock
Ordonnancement
DT (émise) DT (transmise)
Chef Service
Service production
Rapport hebdomadaire
OT
DMO
BT, POR, PMS
Etat mensuel St
Facture St.
F. THAP
Programme de formation
Fiches Equipement, Fiche historique, Etats des indisponibilité Documents Technique, Analyses, Diagnostique, Expertises
Fiches de réparation de l’effectif Réparation par qualification F. Op. Bud, F P. Bud, F. Bud Récap Relevé des heures de formation