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11 Février 2010
Sous la direction de :
Année 2009
1
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS
GLOSSAIRE
METHODOLOGIE
INTRODUCTION ............................................................................................................................... 8
PREMIERE PARTIE : ETUDE GENERALE DU PROJET
Chapitre I : PRESENTATION GENERALE DU PROJET .................................................................. 11
Section 1 : IDENTIFICATION DU PROJET............................................................... 11
Section 2 : LA ZONE D’ETUDE ........................................................................................... 15
Section 3 : LE CARBURANT................................................................................................ 24
Chapitre II : ETUDE DE MARCHE ................................................................................................... 33
Section 1 : PROCEDURE DE L’ETUDE DE MARCHE ................................................... 33
Section 2 : ETUDE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE ................................................ 34
Section 3 : ETUDE DE LA DEMANDE ............................................................................... 38
Chapitre III : ORGANISATION DU PROJET .................................................................................... 44
Section 1 : STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ........................................................ 44
Section 2 : ORGANISATION DE LA PRODUCTION ...................................................... 49
Section 3 : CHRONOGRAMME DES TRAVAUX ET DES ACTIVITES. ...................... 51
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE FINANCIERE DU PROJET
Chapitre I : LES INVESTISSEMENTS ET FINANCEMENTS ............................................................. 55
Section 1 : LES INVESTISSEMENTS : .............................................................................. 55
Section 2 : LES COMPTES DE GESTION ......................................................................... 64
Section 3 : LE FINANCEMENT DU PROJET ET FONDS DE ROULEMENT............. 80
Chapitre II : ETUDE DE LA FAISABILITE DU PROJET ................................................................... 87
Section 1 : LES ETATS FINANCIERS................................................................................ 87
Section 2 : LA RENTABILITE DE L’ACTIVITE ................................................................ 99
Section 3 : ANALYSE DES RATIOS ................................................................................. 101
Chapitre III EVALUATION DU PROJET ........................................................................................ 103
Section 1 : EVALUATION FINANCIERE ......................................................................... 103
Section 2 : EVALUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE ............................................ 111
Section 3 : EVALUATION SUIVANT LES CRITERES D’EVALUATION .................. 114
CONCLUSION ............................................................................................................................... 116
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................................... 118
ANNEXES ...................................................................................................................................... 119
LISTE DES TABLEAUX .................................................................................................................. 123
LISTE DES FIGURES ...................................................................................................................... 125
TABLE DES MATIERES ................................................................................................................. 126
REMERCIEMENTS
Le présent mémoire a été élaboré grâce à la précieuse collaboration de
plusieurs personnes qui nous ont apporté et prodigué de l’aide, à qui nous
témoignons notre profonde reconnaissance.
- Nos premiers remerciements s’adressent à tous les enseignants de la
Faculté de Droit, des Sciences Economiques et de Gestion, ainsi qu’à son personnel,
en particulier ceux du département de Gestion qui nous ont permis d’acquérir les
connaissances théoriques nécessaires durant ces cinq dernières années.
- Nous remercions en particulier notre encadreur pédagogique, Madame
RAVELOSON Vololonirina, Maître de Conférences enseignant chercheur à
l’Université de Toamasina qui, malgré ses multiples occupations a bien voulu nous
guider dans l’élaboration du présent ouvrage.
- Monsieur FATATRA Benjamin encadreur professionnel technicien à la
JOVENNA-Madagascar ; d’avoir bien voulu guider nos pas avec compétence tout au
long de la réalisation de ce travail.
- Monsieur le Directeur de l’Office Comorien des Hydrocarbures (OCH) pour
ses conseils.
- Nous exprimons aussi nos remerciements à l’endroit de notre mère, Madame
HALIMA Soilihi et notre père Monsieur MOHAMED Ali Soilihi, pour leur soutien moral
et financier durant nos études.
- Nous remercions plus particulièrement, Madame et monsieur MHAMADI
Soilihi et Madame et monsieur Madi Baccari ABDOU et HIMIDI Mouigni pour leur leur
soutien moral et financier durant nos études.
- Nous tenons aussi à remercier nos frères et nos sœurs, et nos amis qui nous
ont fourni leur dévouement, et qui nous ont aidés moralement, matériellement et
financièrement à la réalisation de ce travail.
- Nous ne pouvons pas fermer cette page de remerciements sans manifester
notre gratitude à Melle RASOANIRINA Elina Sylvie Appolinaire pour son soutien et
son aide qu’elle nous a apporté pour la réalisation de ce mémoire de maîtrise.
- Enfin, il est de notre devoir d’exprimer nos vifs et sincère remerciements à
toutes celles et à tous ceux qui, de près ou de loin ont contribué à la concrétisation
de ce mémoire, qu’ils trouvent ici l’expression de notre profonde reconnaissance.
LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS
b : Bar
BFR : Besoin en Fonds de Roulement
BIC : Banque de l’Industrie et du Commerce
BIT : Bureau International pour le Travail
CA : Chiffre d'Affaires
CAF : Capacité d'Auto Financement
CF : Charges Fixes
COI : Commission de l’Océan Indien
COV : Composés Organiques Volatils.
CV : Charges Variables
DLMT : Dette à Long et Moyen Terme
DRCI : Délai de Récupération du Capital Investi
FAO : Food and Agriculture Organization (Organisation pour l'alimentation et
l'agriculture)
GM : Grand Modèle
GPL-c : Gasoil Pétrole Liquide
Io : Indice d’octane
i : Intérêt
I : Investissement
Ic : Indice de Cétane
IP : Indice de Profitabilité
IR : Impôt sur le Revenu
Kp : Capitaux Propres
M/CV : Marge sur Coût Variable
MON : Motor Octane Number
OMC : Organisation Mondiale du Commerce
P.I.B : Produit Intérieur Brut
PM : Petit Modèle
PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement
R : Résultat
RON : Research Octane Number
SA : Société Anonyme
SARL : Société A Responsabilité Limité
SCH : Société Comorienne Des Hydrocarbures
SP : Super sans Plomb
SR : Seuil de Rentabilité
tc : Taux de Capital investi
tm : Taux de Marge
TRI : Taux de Rentabilité Interne
ULM : Ultraléger Motorisé
Va : Valeur Amortissable
VAN : Valeur Actuelle Nette
VCN : Valeur Comptable Nette
Vo : Valeur d'Origine
Vr : Valeur Résiduelle
GLOSSAIRE
Actualisation : l'actualisation est fondée sur deux principes fondamentaux :
• La préférence pour la jouissance immédiate
• L'aversion au risque
Le premier principe est souvent confondu dans ce que l'on nomme le "coût du temps"
par opposition au deuxième principe correspondant au "coût du risque".
Le coût du temps reflète le fait qu'un Franc comorien de demain vaut moins qu'un
Franc comorien d'aujourd'hui. En effet, un Franc comorien aujourd'hui peut être investi et
rapporté plus d'un Franc comorien demain.
Le coût du risque, quant à lui, reflète le fait qu'un Franc comorien certain vaut plus
qu'un Franc comorien espéré mais incertain.
Stratégie d’approche :
Plusieurs moyens ont été utilisés pour recueillir les informations et les données
nécessaires en vue d’élaborer le présent mémoire.
La navigation sur Internet nous a permis par ailleurs, de trouver des informations
concernant le carburant et son stockage ainsi que sa commercialisation.
INTRODUCTION
L’archipel des Comores est situé dans l’océan indien, au nord du canal du
Mozambique, à 350 km au Nord-Ouest de Madagascar et à 250 km de la Côte de
Mozambique. Sa latitude est comprise entre les parallèles 11°20 et 13°14 Sud. Il comprend
quatre îles d’origines volcaniques dépourvues des ressources naturelles, présentant toutes
des sommets élevés très arrosées par des pluies fréquentes, et de courtes végétations
luxuriantes. Celles-ci sont la Grande-Comore, Anjouan, Mohéli et Mayotte. Cette dernière est
sous l’administration française. L’union des Comores regroupe aujourd’hui trois îles dont la
Grande-Comore, Anjouan et Mohéli. Elles représentent 427 km de côtes. Les activités
économiques sont menées essentiellement en milieu côtier ; elles sont à la fois nombreuses
et diversifiées. Ce sont essentiellement des activités du secteur primaire (agriculture,
élevage, pêche, extraction des matériaux) et du secteur tertiaire (tourisme, hôtellerie,
commerce…). La fragilité naturelle du milieu, la disponibilité limitée et voire l’absence même
de certaines ressources comme le pétrole constituent une des caractéristiques les plus
importantes à prendre en considération dans ces îles.
Depuis plusieurs années, les autorités comoriennes cherchent les moyens et les
voies pour lutter contre la pauvreté et réduire le taux de chômage qui ne cesse de gagner du
terrain chaque année. Pour des raisons d’ordre politique et économique le Gouvernement a
dû mal à créer des emplois. Ces dernières années, l’Etat a pris des nouvelles initiatives pour
éradiquer la crise économique nationale. Ils visent donc le développement du secteur privé
en réalisant des infrastructures capables de promouvoir l’économie et des variables
d’actions. Le soutien des futurs cadres à l’appel des financements ou des investissements
sont l’une des priorités de l’Etat.
La politique nationale du gouvernement en ce qui concerne les produits pétroliers est
d’une part d’assurer une libéralisation du marché national tout en visant tirer des gros
investissements dans le secteur et d’autre part d’assurer une sécurité permanente à la
population tout en souhaitant une augmentation du nombre des stations services qui restent
toujours faibles avec 25 stations services dans toutes les trois îles.
C’est dans ce contexte que nous avons conçu ce projet intitulé : « PROJET
D’IMPLANTATION D’UNE STATION SERVICE DANS LA REGION DE DIMANI : CAS DE LA
GRANDE-COMORE » non seulement pour la préoccupation d’offrir un emploi, de répondre
aux attentes du gouvernement qui souhaite voir augmenter le nombre des stations services,
mais aussi pour le développement du pays sans oublier la rentabilité de ce projet.
Ce présent travail est divisé en deux grandes parties :
La première intitulée ETUDE GENERALE DU PROJET, est divisée en trois chapitres.
8
Le premier chapitre décrit le projet, la zone d’étude et donne une aperçue générale
du carburant. Le deuxième chapitre intitulé étude du marché, met en évidence les
procédures de l’étude du marché, de l’étude de l’offre et de la demande, de la politique de
communication et des stratégies envisageables. Le troisième chapitre intitulé organisation du
projet, met en lumière la structure organisationnelle du projet, l’organisation de la production
et les chronogrammes des activités.
La deuxième partie intitulée CONDUITE FINANCIERE DU PROJET, comprend
également trois chapitres.
Le premier chapitre qui a pour titre les investissements et financement, sert à
montrer les dépenses d’investissement en immobilisation, le compte de gestion, et le
financement du projet. Le deuxième chapitre intitulé étude de faisabilité nous présente les
états financiers prévisionnels, la rentabilité de l’activité et l’analyse des ratios. Le troisième
chapitre quant à lui, nous présente l’évaluation économique et financière du projet,
l’évaluation suivant les critères d’évaluation et enfin l’évaluation financière.
9
PREMIERE PARTIE :
Avant la mise en œuvre d’un projet quelconque, il est évident que l’étape
de l’étude préliminaire parait primordiale. Sur ce, nous allons regrouper dans
cette première partie la présentation générale du projet, l’étude du marché et
enfin son étude organisationnelle.
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Etude générale du projet
1.1. Le projet :
1.1.1. Définition
Les opérations de notre projet touchent la totalité du secteur tertiaire (le commerce).
Avant d’aborder les différentes formes juridiques des sociétés, il est important de
connaître la signification du terme société. « La société est une institution qui rassemble et
combine entre eux un certain nombre de facteurs de production en vue de produire des
biens ou des services »1.
1
Généraux JACQUES, Economie politique, Micro économie 4ème édition, 2007, P .47
11
Etude générale du projet
Notre entreprise prendra la forme juridique SARL et sera connue sous le nom de
DIMA-STATION SERVICE. Un nom facilement identifiable (identifié, approprié au produit et
à la localisation où l’on implante l’exploitation)
Littéralement : Station service de Dimani
Après études et analyses approfondies nous estimons que la durée de vie de la
société DIMA-STATION SERVICE restera jusqu’à 99 ans.
Dans le cadre de la loi, on exige un écrit qui doit faire mention des points essentiels
suivants :
- Dénomination sociale : « DIMA-STATION SERVICE » S.A.R.L.
- Forme juridique : SARL
- Capital social : 55 000 000 FC (Franc Comorien).
- Nombre de promoteurs : 04
- Siège social : SIDJOU.
- Raison sociale : Commercialisation des produits pétroliers.
- Durée de vie : 99 ans.
- Lieu d’implantation : SIDJOU
Pour le développement social, cette implantation que nous proposons leur servira
comme point d’approvisionnement et réduira les accidents causés par le stockage et de la
vente clandestine des carburants, car la population de cette région s’attache beaucoup à
l’agriculture et utilise souvent des groupes électrogènes du fait de la fréquence des
délestages.
13
Etude générale du projet
Pour ce qui est de l’objet social, notre objectif est de créer une société qui aura
comme principale activité, la commercialisation du carburant :
− Essence tourisme (ET): SP 91;
− Super sans plomb : SP 95
− GAZOLE ;
− Pétrole lampant.
L’implantation est dans l’île de la Grande-comore. Elle est plus précisément dans le
village de Sidjou qui se trouve dans la région de Dimani située au Centre-Est de l’île à 37 km
de la capitale Moroni.
Les avantages :
- Le village de Sidjou se trouve sur RN7
- Il est le rond point (carrefour) reliant la route nationale de la région haute de
Dimani
- Il est un village côtier
Inconvénients :
Notre souci majeur est l’éloignement de l’implantation de l’entreprise à la capitale
Moroni ; capitale de l’Union des Comores qui reste un lieu de forte circulation et
d’approvisionnement.
14
Etude générale du projet
Total 1861
Source : Commissariat général du plan.
Ces îles sont distantes entre elles d’environ 30 à 50 km, isolées les unes des autres
par des profondes fosses sous marines. Elles occupent une position stratégique au cœur de
15
Etude générale du projet
la principale route de transport maritime de l’océan indien le long de la côte africaine. C’est
aussi un passage à haut risque de pollution, en l’occurrence celle causée par les déchets et
les gaz déversés par les pétroliers géants en provenance du Moyen-Orient vers l’Europe et
l’Amérique. Elles sont volcaniques et dépourvues des richesses naturelles particulières telles
que l’or, le diamant, le pétrole, l’aluminium …..1.
2.2. Le relief
2.2.1. La Grande-comore
Dominée par le volcan Karthala dont le cratère est l’un des plus grands du monde
avec une largeur de 3 à 8 km et culminant à 2 361 m d’altitude, la Grande-comore a une
forme allongée nord-sud. Elle abrite sur sa côte occidentale Moroni capital de l’union des
Comores. Au nord du volcan se situe un massif montagneux de forme allongée : la grille et
au sud un appendice ancien : le Mbadjini.
1
Pierre VERIN et René BATISTINI, Géographie des Comores, 1984, p.37.
16
Etude générale du projet
L’île est caractérisée par un volcan encore actif dont sa dernière éruption date de 1991.
D’origine volcanique, le sol est extrêmement poreux et ne retient pas l’eau. Il n’y a
pratiquement aucun ruissellement superficiel. Il n’y a pas de nappe en altitude. Donc très
peu de sources et seules deux sont recensées à ce jour (celle de Maouéni au nord et celle
de M’rotso dans le plateau de M’badjini).
2.2.2. Anjouan
Située au milieu de l’archipel, Anjouan présente une forme triangulaire avec des
lignes de crêtes en forme des bissectrices qui se rejoignent en un point culminant à
1 575m (le mont « N’trigui »). La plupart des vallées sont étroites. Les accumulations
alluviales et les littéraux sont rares et exigus.
2.2.3. Mohéli
Plus au sud, Mohéli est la plus petite île avec un sommet qui culmine à 860 m (le Mzé
Koukoulé). Elle est bordée par un plateau corallien de 10 à 60m de profondeur et flanqué au
sud de huit îlots montagneux. Avec ses nombreuses rivières et ses terres fertiles, Mohéli a
une végétation luxuriante. Toutes les vallées et le bas des versants sont couverts des
cocotiers et de cultures vivrières.
2.3. Le climat
17
Etude générale du projet
a aussi un métissage swahili très accentué qui semblerait être l’origine de ce peuplement.
On y rencontre également des descendants arabes du golf persique : les Chiraz.
Bref, il n’existe pas un type physique comorien. Les comoriens trouvent plutôt leurs
origines aussi bien en Arabie saoudite qu’en Afrique. Ce que les historiens ont toujours
essayé de démontrer est que des arabes voyageurs venus en Afrique de l’est s’étaient
métissés avec les bantous et s’étaient ensuite installés aux Comores vers le XIIIe siècle de
l’ère chrétien. Ils ont ramené avec eux des esclaves d’Afrique pour servir dans la culture aux
Comores. On entend beaucoup d’ailleurs parler de perses qui quittèrent leur ville lors de
l’invasion mongole en Asie occidentale. Dans toutes les îles de l’archipel on peut encore voir
des tombeaux de ces princes chiraziens qui étaient venus aux Comores à partir du XIIIe
siècle.
Déjà, les grands voyageurs arabes évoquent dans leurs relations ce petit archipel
qu’ils baptisent soit «les îles de la lune » (djazaïr al kamar), soit plus brièvement « Komor »
(clarté lunaire), probablement en raison de la clarté de la lune.
Les européens quant à eux, sont venus aux Comores en 1 500. Les chroniques font
état de la présence des groupes portugais en 1 500 et 1 505 sur la côte orientale de la
Grande-comore. Certains pensent qu’il s’agirait des naufragés appartenant à la fameuse
escadre du grand navigateur qui aurait été victimes d’une tempête sur le chemin du retour
des indes (leurs tombes sont encore visibles aujourd’hui à Bandamadji).
Les comoriens viennent principalement de l’Arabie, des Indes, de l’Afrique et aussi de
Madagascar.
Ci-dessous l’image des origines du peuplement comorien.
Source : B. Ali DAMIR « Tradition d’une lignée Royale des Comores », Harmathan Paris,
1985, p30.
18
Etude générale du projet
2.6.1. Historique
L’économie des îles de l’archipel des Comores était prospère avant la colonisation.
C’était une économie rurale et de transport. La situation économique et sociale allait se
dégrader pendant la colonisation. Ce sera un des facteurs majeurs qui poussera les
habitants des îles vers l’indépendance. Malgré cela, l’instabilité chronique des institutions et
la négligence de la part des autorités locales n’ont pas permis, une fois le pays indépendant,
à créer les conditions d’un décollage économique.
On a enregistré en 2005, un taux de 60% de la population qui vit dans la pauvreté1.
La plus grande partie de la population est rurale et vit de la culture vivrière ou de la pêche.
1
http://www.Sidnet.org/docshare/…/20040311121854_union_des_comores_NAR_2004.pdf.
2
Rapport de la commission de développement des comptes, version 2004, p. 32.
19
Etude générale du projet
Soulignons que, ces deux secteurs, bien qu’ils emploient la majorité de la population, ils
restent encore exploités d’une manière traditionnelle tandis que le secteur touristique est
encore embryonnaire. Les îles connaissaient un fort taux de croissance de 6% en moyenne
pendant 10 ans, soutenue par un programme audacieux d’investissements en infrastructures
de base. La situation économique ne cesse de se dégrader depuis la dévaluation du franc
comorien de 25% le 1er janvier 1994.
Toutefois, les îles exportent de la vanille, de l’essence d’ylang-ylang et du girofle.
Mais en dépit de cette exportation le pays n’est pas autosuffisant pour son alimentation. Les
ruptures de stocks des produits pétroliers, mais aussi d’autres biens tels que les denrées
alimentaires sont récurrentes. Elles sont dues, par exemple, au manque de fonds du
gouvernement pour les carburants, de fonds et de la prévoyance du côté des importateurs
privés.
La situation économique rend plus difficile la vie quotidienne des habitants.
Cependant, la diaspora comorienne, très solidaire, subvient d’une manière importante à la
survie de la population en envoyant régulièrement de l’argent au pays. Cette difficulté de la
vie s’explique par la baisse du prix des matières premières qui aggrave la situation ; le pays
s’endette fortement. Le PIB réel n’a plus progressé que de l’ordre de 1,2% par an de 1986 à
1992 et de 3% par an de 2001 à 2005. Le revenu par habitant tombe à environ 520 dollars
en 1994, ce qui correspond à une baisse d’environ 2% par an.
Par ailleurs, la population croit fortement. La période 1994-2000 a été marquée par
les blocus et l’arrêt de l’aide internationale et la crise indépendantiste. Depuis, la création de
l’Union des Comores, la situation semble améliorée et on a enregistré en l’an 2006 un taux
de croissance qui est approximativement de 3%.
1
http://www.fr.wikipedia.org/wiki/%c3%89conomie_des_comores_(pays)
20
Etude générale du projet
entraînant des coûts considérables au niveau des infrastructures, des transports et des
communications.
Les accords de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) sur le commerce
international pourraient avoir à leur tour, des conséquences graves sur la production
alimentaire locale des petits Etats insulaires. Les subventions des produits agricoles des
pays riches risquent d’exercer une concurrence déployée sur la production locale.
En effet, les Comores dépendent largement du commerce international, notamment
des importations alimentaires et des exportations d’une gamme limitée de produits de base.
A ces handicaps spécifiques s’ajoutent le poids et l’absence d’économie d’échelle, en partie
à l’origine de la détérioration des conditions de vie de la population.
De plus, les Comores souffrent d’instabilité technique et des problèmes
environnementaux graves dus au réchauffement climatique actuel qui entraîne de dégâts
écologiques terrestres et marins, comme la destruction des Coraux (en 1998 ceux-ci étaient
détruits à 50% à Mohéli, selon les spécialistes). La diminution des précipitations et
l’augmentation sensible de la température moyenne ont entraîné une chute perceptible des
rendements agricoles et le développement de nouvelles maladies. Les bananiers et
cocotiers sont les principales cultures vivrières du pays.
2.6.3.1. L’agriculture
Les épices tropicales (vanille, Ylang-ylang, girofle) sont les principales ressources
d’exportation de l’Union des Comores. Ces trois produits fournissent plus de 80% des
apports en devises. Les cours des cultures de rente sont fortement sujets aux variations
climatiques, financières (le faible niveau de fonds propres des agriculteurs peut entraîner
une chute de production si les cours baissent) et le potentiel de production très limité.
La culture vivrière est souvent négligée et les méthodes de production sont
archaïques et peu respectueuses de l’environnement. D’autre part, l’agriculture sur les
pentes volcaniques à forte inclinaison provoque une grande érosion des sols. Un rapport de
la banque mondiale suggère que les villageois doivent s’organiser également pour
l’amélioration de la production locale afin de pouvoir lutter contre la pénurie alimentaire, ceci
étant un moyen de soutenir le prix.
21
Etude générale du projet
2.6.3.2. La pêche
La pêche est actuellement l’un des défis majeurs que doit relever le gouvernement en
place. Ce dernier a acquis deux bateaux de pêche et envisage d’industrialiser le secteur.
En effet, la pêche est restée artisanale et côtière depuis l’indépendance. Les fonds
côtiers sont fragiles et surexploités. Les techniques de pêche demeurent primitives et peu
diversifiées. Les techniques les plus pratiques sont la pêche à la ligne à main, la pêche à la
traîne introduite avec la motorisation et les casiers à pieds.
L’Union des Comores a passé des accords avec l’Union Européenne pour permettre
à cette dernière de pouvoir pêcher dans la zone économique exclusive des Comores. Les
quotas sont passés de 47.000 tonnes à 60.000 tonnes en 2006. Toutefois, les ressources de
cette zone sont également pillées par des navires hauturiers étrangers. L’armateur ne peut
pêcher à l’intérieur de 10 milles marins autour de chaque île ni dans un rayon de 3 milles
autour de Dispositifs de Concentration des Poissons (DCP).
L’Etat comorien a pu ainsi récupérer en 2004, plus de 200.000 Euros qui ont permis à
60%, de moderniser la pêche traditionnelle et d’aider à la formation des pêcheurs ; à 20%,
d’aider les délégués de l’Union dans la défense des intérêts comoriens dans les différentes
organisations internationales liées à la pêche et d’aider pour 15% à la recherche scientifique
sur la pêche et à l’appui aux structures de surveillance des pêches.
2.6.3.3. L’élevage
L’élevage est un domaine qui a connu une progression ces dernières années.
Plusieurs actions d’appuis techniques pour l’amélioration de la production animale ont été
mises en œuvre par les autorités en vue de réduire les importations de produits bovins et
avicoles. Des importations qui alourdissent le déficit de la balance commerciale.
1
http://www.comores-online.com/mweznet/presse/journaux.htm.
22
Etude générale du projet
faible rapport de l’homme à la terre qu’il fait apparaître un potentiel cultivable de 0,51 Ha par
habitant en moyenne. Ce chiffre est encore plus inquiétant au regard de la population, plus
de terres cultivées par rapport au potentiel qui dépasse 80% en moyenne. L’espace
potentiellement cultivable est presque entièrement utilisé. On observe de plus en plus de
défrichements des derniers espaces forestiers sur les pentes dépassant 60 à 70%,
impropres aux cultures vivrières. La surface forestière est estimée à 7% de la superficie du
pays. Mais on note une diminution de cette première de l’ordre de 54% en moyenne par an à
cause de l’agriculture sur brûlis.
On imagine qu’avec la récession économique actuelle et la forte pression
démographique, les enjeux contradictoires, cultures vivrières/cultures de rente et sans
adaptation des systèmes des cultures qui sont pour la plupart extensifs, le pays court au
devant de très graves problèmes d’environnement.
Le secteur tertiaire est dominé par le tourisme. Ce dernier est encore embryonnaire
et très limité. Il est naturellement considéré comme important, vu la faiblesse des autres
ressources et étant donné qu’il représente 50% du PIB. Les principales contraintes qui
empêchent son développement sont :
Le manque de stabilité politique ;
L’absence d’investissements pour le développement des Infrastructures nécessaires ;
L’éloignement et l’isolement géographique du pays en font une destination
relativement chère ;
L’impossibilité d’envisager un tourisme de masse qui pourrait heurter les populations
locales musulmanes.
Toutefois, l’Union a aussi des atouts : la présence d’une flore et faune endémiques
ainsi que des zones protégées en vue du développement de l’écotourisme. Il est aussi
à signaler que plusieurs programmes de la COI intègrent une dimension touristique tels que :
23
Etude générale du projet
Section 3 : LE CARBURANT
3.1. Définition
3.2. Classification :
Les carburants peuvent être classés de différentes manières. On peut par exemple
distinguer les carburants fossiles des biocarburants.
• Les carburants fossiles sont ceux qui proviennent de la transformation des matières
organiques mortes mélangées à divers minéraux à de grandes profondeurs. Cette
transformation nécessite plus d'un million d'années et se déroule à des températures
et pressions très élevées. Les carburants fossiles sont en quantité limitée sur terre
sont aussi appelés hydrocarbures.
• Les biocarburants quant à eux, proviennent de plantes ou animaux (non fossilisés).
Parmi les produits développés commercialement, citons le bioéthanol et le biodiesel
3.3. Composition :
24
Etude générale du projet
3.3.1. Essence
L’essence est produite à partir du pétrole brut par raffinage. C’est un mélange
d’hydrocarbures qui comportent 4 à 7 atomes de carbone.
Dans l’essence utilisée comme carburant dans les moteurs thermiques au moteur à
explosion à allumage commandé, on trouve en moyenne :
- 20 à 30% d’alcanes, hydrocarbures saturés de formule CnH2n+2 ;
- 5% de cycloalcane saturés cycliques ;
- 30 à 45% d’alcène, hydrogène non saturé ;
- 30 à 45% d’hydrogène aromatique de la famille du benzène.
Ces produits sont, pour l’essentiel, issus de la distillation du pétrole. En cas de
pénurie de pétrole, il a aussi été fait appel à la distillation des « schistes bitumineux » qui
sont des roches à forte concentration en matière organique (kérogène), dont on peut
extraire, par traitement thermique, une huile semblable au pétrole1 comme cela s’est
pratiqué il y a des décennies.
Parmi les alcanes, deux jouent un rôle particulier : l’octane C8H18 et l’heptane C7H16.
C’est un carburant spécifique utilisé dans les moteurs d’aviation à pistons. Elle est à
très haut indice d’octane et traitée de façon à être moins volatile que l’essence ordinaire en
particulier pour les vols en altitude. La plus utilisé en aviation est l’AVGAS 100l (low lead).
Elle est de couleur bleue. Cette essence contient toujours du plomb tétraéthyle bien qu’il soit
supprimé pour les automobilistes. Compte tenu du prix atteint par ce carburant pour l’aviation
légère, un certain nombre de tentatives sont fait pour développer des motrices aviations
diesel. Mais des nombreux moteurs à allumage commandé utilisant des essences
automobiles sont encore en service, notamment les moteurs Rotax et Jabiru. On les trouve
notamment pour les faibles puissances et les ULM.
25
Etude générale du projet
Cependant, pour les avions à réaction, c’est le kérosène qui est la base du carburant.
Obtenu directement par la distillation du pétrole, il sert entre autre à la production du
carburant JET-A et JET-B.
3.4.2. Autres
Comme l’essence, le gasoil est produit à partir du pétrole brut par raffinage. C’est un
mélange d’hydrocarbures qui comportent 12 à 22 atomes de carbone. Il est employé pour les
moteurs diesel.
3.5.1. Caractéristiques
Il est aussi produit à partir du pétrole ou par purification du gaz naturel. Les deux
principaux hydrocarbures qui composent le GPL-c sont :
- Le butane : C4H10.
- Le propane : C3H8.
Remarque :
La réglementation actuelle impose un volume de propane compris entre 19 et 50%.
3.6.1. Caractéristiques
26
Etude générale du projet
Remarque
Le butane et le propane se liquéfient dès qu’ils sont soumis à une faible pression (à
15°C. Une pression de 1,5b (bar) suffit pour liquéf ier le butane et une pression de 7,5b suffit
pour liquéfier le propane ; réservoir sous pression : 4 à 15b suivant la température).
Le GPL se dilate très fortement sous l’emprise de la chaleur. Les réservoirs de GPL ne
doivent être remplis qu’à 85% de leur capacité.
Les législations actuelles sont de plus en plus rigoureuses vis-à-vis des émissions
polluantes. Elles induisent alors une recherche de carburant de substitution moins polluant
que ces trois (3) carburants principaux.
3.7.1. Le biocarburant
1
http://www.techno-science.net/%biocarburant
2
http://www.techno-science.net/%biocarburant
27
Etude générale du projet
3.7.2.2. Le méthanol
C’est un carburant (alcool) obtenu à partir du bois qui offre également de bonnes
performances au moteur mais qui pose deux problèmes majeurs :
- L’alcool nécessite une chaleur assez importante pour être
vaporisé ; problème à froid ;
- Il fournit moins d’énergie que les trois (3) autres carburants ;
consommation élevée.
3.7.2.3. L’éthanol
C’est un carburant (alcool) produit à partir de céréales qui offre les mêmes
avantages et inconvénients que le méthanol.
28
Etude générale du projet
L’indice d’octane (Io) est un nombre qui caractérise le délai, autrement dit la vitesse
d’inflammation du carburant. Plus l’indice d’octane est élevé, plus le délai d’inflammation est
élevé : « le carburant résiste bien à la détonation »1.
- Io élevé d i élevé : combustion contrôlée
- Io faible d i faible : risque de combustion incontrôlée « cliquetis ».
1
http://www.techno-science.net/mécanique-technocarburant
29
Etude générale du projet
toxiques. Il faut donc éviter d’en respirer les vapeurs et de ne pas s’en servir comme agent
de nettoyage ou de dégraissage.
Remarque
Pour avoir des carburants ayants un Io compatible avec les exigences actuelles, il faut
faire appel à des additifs antidétonants.
Jusqu’à présent cet additif était le plomb. Depuis le 1er janvier 1993 et l’arrivée des nouvelles
normes anti pollution, les pétroliers ont été obligés de trouver un nouvel additif antidétonant
pour remplacer le plomb.
En effet, à part sa caractéristique polluante, le plomb détruit les pots catalytiques du
moteur et il a été donc remplacé par l’utilisation du benzène (mais se révèle être
cancérigène).
L’indice de cétane (Ic) comme l’indice d’octane est un nombre qui caractérise la
capacité du gazole à s’enflammer rapidement après avoir atteint la température d’auto
inflammation.
Pour assurer un bon déroulement de la combustion dans le moteur Diesel (contraintes
mécaniques et thermiques modérées, bruits modérés), il faut un indice de cétane élevé.
Il existe deux sortes d’activités dans une station service : les activités principales et
les activités annexes.
30
Etude générale du projet
Les activités annexes quant à elles, servent à la vente de tous autres types de
produits et de services, en d’autres termes la boutique et la salle d’entretien.
Source : htt//www.chinalanfeng.com
31
Etude générale du projet
3.10.2. Distributeurs
Source : htt//www.chinalanfeng.com
32
Etude générale du projet
1.1. Définition
Un marché ne se définit pas dans l’abstrait mais toujours par rapport aux
caractéristiques du ou des produit(s), de la nature des acheteurs et enfin l’étendu de
l’espace géographique qu’il recouvre.
Pour l’homme de marketing, « un marché ainsi défini c’est avant tout, des gens à
savoir l’ensemble des personnes et organisations de toutes sortes qui ont ou peuvent avoir
une influence sur la consommation (ou utilisation) et par conséquent sur les ventes du
produit ou service considéré »1.
Selon Janine BREMOND : « le marché est un lieu de rencontre de l’offre et de la
demande d’un produit »2.
Les producteurs offrent leurs produits aux consommateurs qui expriment leurs besoins
sous forme de demande. L’expression « passer un marché » veut dire que le marché est
aussi un contrat comportant la vente et l’achat des biens ou services.
Pour qu’un marché existe et se développe, il faut que :
- La demande soit solvable c’est-à-dire qu’elle corresponde à un pouvoir
d’achat ;
- Le produit soit suffisamment demandé.
1 ème
Kotler et Dubois, Marketing Management, publi-union, 4 édition, p18.
2
Janine BREMOND ; INITIATION ECONOMIQUE, p 85.
33
Etude générale du projet
L’offre d’un produit englobe l’ensemble des produits homogènes destinés à vendre
sur le marché.
Chaque station service doit faire face à la concurrence, et ce, en s’efforçant de différencier
ses produits et ses services par rapport aux concurrents.
Ce faisant, la collecte des informations relatives à :
- l’identification des concurrents ;
- leurs parts du marché ;
- leur politique commerciale et leur technique de commercialisation ;
- leurs prix ;
- la qualité de leurs produits et services qui s’avèrent incontournable pour pouvoir
concevoir des stratégies de distribution de nos produits.
Il s’agit également de l’ensemble des quantités des produits susceptibles de satisfaire les
besoins exprimés par les clients.
2.2. Le produit
34
Etude générale du projet
Figure VII: Courbe représentative de l’évolution des prix moyens des produits pétroliers
700
600
500
400 ET
SP 95
300
GO
200 PL
100
0
2004 2005 2006 2007 2008
35
Etude générale du projet
Le degré de liberté que possède une entreprise pour déterminer sa politique de prix
est en fonction de sa place sur le marché, de la forme de ce marché et de la phase dans
laquelle se trouve le produit dans son cycle d’évolution.
Ainsi, le prix joue un rôle fondamental dans le comportement d’achat des clients. En
général, lorsque le prix est bas, le produit en question est de mauvaise qualité sauf au
moment de liquidation de stock ou en vente promotionnelle. Par contre, si le prix est élevé, le
produit n’est pas destiné à toutes les catégories de clients. Les deux situations risquent de
faire perdre une partie de la clientèle, d’entraîner donc une mévente c'est-à-dire diminuer le
chiffre d’affaire et d’augmenter les charges.
En bref, la fixation des prix est fondamentale et même fatale pour ceux qui veulent
réussir et résister sur le marché.
Nous signalons que pour notre cas les prix les produits pétroliers sont fixés par arrêté
ministériel.
Les Comores comptent une totalité de 25 stations services reparties d’une manière
inégale entre les trois (3) îles.
36
Etude générale du projet
BAMBAO 09
ITSANDRA 02
MITSAMIOULI 01
OICHILI 01
HAMAHAMET 01
BOINKOU 00
DIMANI 00
MBADJINI 03
HAMBOU 02
TOTAL 19
Source : Office Comorien des Hydrocarbures (OCH), juin 2009
1
Rapport de l’Office Comorien des Hydrocarbures et de la Commission des Protecteurs des Consommateurs,
juin 2009.
37
Etude générale du projet
Etant produit d’une forte spéculation de prix, les produits pétroliers sont aujourd’hui
menacés par le biocarburant et la mise au marché des moteurs électriques.
Source : notre propre estimation après enquête dans l’ile de la Grande-comore, juillet 2009.
38
Etude générale du projet
Avec un bon sens en marketing, tout entrepreneur affirmerait qu’il ne faut jamais
créer une entreprise sans avoir préalablement des informations sur les besoins, la nature et
l’importance des ou de la future (s) clientèle (s).
Ainsi, pour ce projet, les automobilistes, les motocyclistes, les agriculteurs, les
pêcheurs ainsi que les ménages de la région constituent les principaux clients car d’après
nos enquêtes, ils passeront tous leurs commandes auprès de notre future station service.
Les automobilistes sont nos clients fixes, ils nous ont proposés de passer un accord
tacite et nous exigent deux conditions à remplir à savoir :
- La non rupture (de stock) service ;
- Une bonne prestation de service.
Nous pouvons aussi rencontrer d’autres clients qui peuvent acheter
occasionnellement nos produits et services.
39
Etude générale du projet
Pour pénétrer dans les marchés, nous envisageons d’utiliser différentes méthodes
dont la base est le contrat direct avec les clients sur terrain, un face à face que nous allons
procéder de la manière suivante :
- Descendre sur terrain pour contacter les clients ;
40
Etude générale du projet
Elle regroupe :
- La publicité sur le lieu de vente : panneau indiquant le nom de l’entreprise et ses
activités (totem) ;
- La distribution de brochures informant l’existence de l’entreprise, ses produits et
services et y mentionnant aussi les avantages qu’on peut avoir de l’entreprise.
Nous pouvons ainsi dire que la communication est un phénomène :
- Economique car elle favorise et accélère l’expansion de la société ;
- Sociale car elle procure des informations à la suite d’un contrat avec la population ;
- Politique dans la mesure où elle constitue un art de conviction pour les clients.
La promotion a pour objet de faire essayer un produit par le client, de réduire son
prix, voir même d’annuler un certain prix au marché.
La promotion a pour but de pousser d’avantage le produit vers la clientèle et aussi
d’offrir à celle-ci à moindre coût ou même gratuitement des produits tels que autocollants,
portes clés, calendriers portant le nom et logo de la société.
Le but de la stratégie « Pull » est d’attirer l’attention des clients potentiels et de créer
un climat favorable à la marque en s’efforçant de satisfaire le goût d’information et
d’inculquer le désir de l’acquisition.
Cette stratégie fait appel à des dépenses énormes sur la publicité (radio, télévision,
journaux et la promotion pourrait effectivement accroitre les consommateurs.
41
Etude générale du projet
PRODUCTEUR
GROSSISTE DETAILLANT CLIENTS
Promotion
Agressive
42
Etude générale du projet
Pour le long terme, nous envisageons de diversifier nos activités par l’introduction
des nouveaux produits et services dans notre marché. Ainsi, nous envisageons l’ouverture
d’une cafétéria voire même un restaurant et de passer à la vulgarisation du gaz de ménage,
produit mal connu jusqu’alors dans la région.
43
Etude générale du projet
1.1. Organigramme
1.1.1. Définition
1 ème
Cours de révision comptables, Monsieur Anthoane DE PADOU, 4 année, 2008
44
Etude générale du projet
Figure X: Organigramme
Gérant
1.1.3.1. Gérant
Il est individuellement responsable de ses actes entre les associés, envers les tiers et
la société elle-même. Le gérant est une personne désignée par l’assemblée des associés.
Il doit répondre aux critères suivants :
45
Etude générale du projet
- Avoir une solide formation et une expérience en gestion d’entreprise lui permettant
d’assurer ses tâches ;
- Avoir la capacité de décider au niveau de l’organisation et une capacité de
responsabilité de tous les actes de décisions.
Il a pour mission de :
- Décider et coordonner toutes les activités de l’entreprise ;
- Suivre et contrôler la mise en application de la politique et de la stratégie de
l’entreprise dans le but d’atteindre les objectifs généraux.
− A long terme, sa mission consiste à :
Définir et clarifier la stratégie et à y faire adhérer le personnel ;
Décrire l’avenir de l’entreprise d’une façon qualitative en terme de marché et
de diversification
− A court terme, elle consiste à :
Assurer la performance ;
S’assurer de l’existence d’un plan d’action et de sa cohérence avec la
stratégie de l’entreprise ;
Suivre la réalisation des objectifs ;
A contrôler enfin la mise en place des actions correctives.
1.1.3.2. Comptable
Il est chargé de :
46
Etude générale du projet
Il fait parti des pompistes et assure la distribution du carburant dans le but de réaliser
le meilleur service possible.
Comme le chef unité pompiste, il fait parti du groupe d’entretien. Il est chargé de
l’entretien des matériels, du bâtiment, mais surtout de l’entretien des véhicules et de la
réalisation de tous services à leurs dispositions.
Les ouvriers assurent à leur tour les travaux manuels dans la société comme la
distribution des carburants, l’entretien et les autres services susceptibles à notre clientèle.
Il aura comme profil :
- savoir lire et écrire ;
- être qualifié dans le domaine ;
- âgé de : 30 ans au minimum.
1.1.3.6. Un gardien
L’étude des relations humaines consiste à examiner les rapports qui existent entre les
individus d’une part, et entre les groupes constitués d’autre part.
La politique et la stratégie des relations humaines conduisent à créer les conditions
les plus favorables pour que l’entreprise arrive à atteindre ses objectifs
Elle a aussi pour mission essentielle de créer un climat favorable à la vue de tous les
membres, qu’ils soient cadre ou subordonné.
Enfin, elle a pour but de prévoir les besoins en personnel et d’assurer une condition
de travail.
1.3. Le recrutement
47
Etude générale du projet
48
Etude générale du projet
Le salaire est défini comme la contre partie du travail d’un individu lié à son
employeur par contrat de travail.
Tout d’abord, il s’avère nécessaire de souligner que ce projet n’est pas un projet de
production mais plutôt un projet de commercialisation du carburant. Ainsi le processus de
production qu’on voudrait traiter dans cette section relève de l’approvisionnement en
carburant à la commercialisation.
2.1. L’approvisionnement
Etant donné que la SCH reste le seul point d’approvisionnement en carburant aux
Comores, toutes les commandes d’approvisionnement seront passées auprès de cette
société.
49
Etude générale du projet
Les produits pétroliers sont de produits très sensibles aux corps étrangers. Ainsi, des
contrôles sont donc nécessaires dès la réception du produit à la commercialisation.
Ils sont de deux sortes :
− Contrôle quantitatif ;
− Contrôle qualitatif.
2.3. Le stockage
Le carburant est stocké dans des cuves (citernes) spécifiquement conçus à cette
occasion. A cause de la sensibilité de l’essence, ces cuves sont placées hors de toute
source d’inflammation et sont strictement interdites aux visiteurs.
Ils sont pour la plupart de temps mis sous terre pour éviter tout risque.
2.4. La vente
50
Etude générale du projet
2.5. Sécurité
51
Etude générale du projet
Pour la réalisation du projet, les deux grandes étapes suivantes sont incontournables :
- Première étape : de l’étude du marché jusqu’à l’obtention du financement ;
- Deuxième étape : de l’obtention du financement jusqu’à la première sortie de la
première goutte de carburant du distributeur. (à la pompe)
1er 2e 3e 4e 5e 6e mois 7e
Période
mois mois mois mois mois mois
Etude de marché
Elaboration de plan
d’affaire
Recherche et
obtention de
financement
Constitution de la
société
Source : Notre propre réflexion, octobre 2009
Une fois les phases de la première étape réalisées, nous pouvons tout de suit
aborder la deuxième étape.
1
Darbelet MICHEL, Izard LAURENT, Scaramuzza MICHEL, Notions fondamentales de gestion d’entreprise
éditions Foucher, Paris 1998, p.137
52
Etude générale du projet
construction
Recrutement
Commande et réception
des équipements
Installation des
équipements
Approvisionnement en
marchandises
Source : Notre propre réflexion, octobre 2008
53
DEUXIEME PARTIE :
On appelle investissement l’emploi d’un capital dans toute opération dont les
conséquences financières s’étalent sur plusieurs années. Il est l’engagement durable de
capital que fait l’entreprise en vue de maintenir ou d’améliorer sa situation économique1.
Comme son nom l’indique, c’est l’ensemble des frais nécessaires à l’établissement
ou la création de l’entreprise.
Dans le cadre de notre projet, les frais de développement seront les droits
d’enregistrement des statuts et des différents honoraires évalués à 200 000fc.
1.1.2.1. Terrain
Pour réaliser notre projet, nous avons besoin d’une surface de 550 m2 pour la
construction. Le coût de ce terrain est de : 750 000 FC.
1.1.2.2. Construction
55
Conduite financière du projet
56
Conduite financière du projet
Les fais d’installation d’eau, d’électricité et de téléphone coûtent 100 000 FC.
C’est la totalité des coûts des investissements sur les matériels et équipements ainsi
que le coût de l’investissement administratif.
57
Conduite financière du projet
Le montant amortissable d'un actif est sa valeur brute (définie ci-dessous), sous
déduction de sa valeur résiduelle.
58
Conduite financière du projet
Dans le cas général, et bien qu’un investissement ait une durée de vie économique
supérieure à sa durée de vie comptable (durée d’amortissement), on retient cette dernière
pour l’évaluation du projet. Par contre, à la fin de cette période, le projet est supposé
disparaître et la valeur résiduelle de l’immobilisation être nulle (valeur nette comptable).
Mais dans certaines situations, il est possible d’attribuer une valeur marchande
résiduelle non nulle à ce bien.
En fin la valeur résiduelle est le montant (net des coûts de sortie) que l’entreprise
obtiendrait de la revente de l'immobilisation à la fin de son utilisation.
La valeur résiduelle n'est prise en compte que si elle est significative et déterminée de
manière fiable dès l'origine.
1 ème
Cours de comptabilité générale II, 2 année, Gervao R, 2006.
59
Conduite financière du projet
réparation. La seconde est toujours inférieure à cette valeur, elle tient compte de la
dépréciation qualitative, la désuétude ou de l’obsolescence.
(VO – Vr) = assiette d’amortissement
En amortissement linéaire, théoriquement on calcule l’amortissement au prorata du
nombre de jours, en prenant comme date de départ le premier jour de la mise en service que
coïncide généralement avec la date d’acquisition.
60
Conduite financière du projet
1.3.3.3.1. Cuves
1.3.3.3.2. Distributeurs
61
Conduite financière du projet
N+1 4 550 000 4 000 000 400 000 400 000 4 150
N+2 4 550 000 4 000 000 400 000 800 000 3 750
62
Conduite financière du projet
N+3 207 500 175 000 35 000 105 000 102 500
63
Conduite financière du projet
Les comptes de gestion regroupent les charges et les produits exécutés par
l’entreprise durant l’exercice.
Ils facilitent alors l’établissement des comptes de résultats et également l’élaboration du
palan de trésorerie de l’exercice.
64
Conduite financière du projet
- Les charges fixes telles que : les charges du personnel, les amortissements, les
taxes et impôts…etc.
En ce qui concerne le carburant, comme nous l’avons montré dans l’étude de notre
projet, nous allons commercialiser du sans plomb 91 (Essence Tourisme), du super sans
plomb 95, du gasoil et du pétrole.
Il faut noter que l’approvisionnement doit se faire d’une manière à éviter tout risque de
rupture de nos activités.
Nous vous présenterons pour chaque type d’achat un tableau montrant le planning
d’approvisionnement.
2.1.1.2 : Achat du SP 95
65
Conduite financière du projet
Rubrique
ET 77 040 000 84 744 000 92 448 000 100 152 000 107 856 000
SP 95 32 544 000 35 798 400 39 052 800 42 307 200 45 561 600
Gasoil 78 300 000 86 130 000 93 960 000 101 790 000 109 620 000
PL 21 150 000 23 265 000 25 380 000 27 495 000 29 610 000
total 209 034 000 229 937 400 250 840 800 271 744 200 292 647 600
Source : Tableau élaboré par l’auteur, octobre 2009.
2.1.2 : Achat de lubrifiants
Le lubrifiant, du latin « lubricus » signifiant glissant, est un produit qui, interposé entre
les surfaces frottantes d'un mécanisme, réduit le frottement et par voie de conséquence
l'échauffement, tout en combattant l'usure des organes en mouvement.
Il existe plusieurs gammes et marques. D’après nos enquêtes, nous avons constaté
que le marché des lubrifiants ne se coule pas très bien en dehors de la capitale (Moroni). Ce
qui nous exige à nous limiter aux marques et produits les plus connus et plus utilisés.
Ainsi, nous avons :
• Lubrifiants pour direction assistée et boite automatique
- Texamatic 1888 (BL3) ;
- ATF HDM (BL2).
• Liquide de frein :
- HD Brake Fluid DOT4.
• Liquide de refroidissement :
- Extended life coolant premix (BL3);
- Extended life coolant premix (BL6);
66
Conduite financière du projet
Utilisée dans les conditions d’emploi pour lesquelles elle est prévue et dans le
respect des consignes de sécurité habituelles, ces huiles ne présentent pas de danger pour
la santé.
67
Conduite financière du projet
Tableau XXXI: prix des lubrifiants pour première année (en franc comorien FC)
68
Conduite financière du projet
Tableau XXXII: Récapitulation du prix des lubrifiants pour 5 ans (montant en FC)
Tableau XXXIV: Prix des boissons gazeuses (en franc comorien FC)
Désignation Année Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Rubrique
Coca cola (GM) Quantité 1 080 1080 1 296 1 296 1 296
Prix/unité 200 200 200 200 200
Montant 216 000 216 000 259 200 259 200 259 200
Coca cola (PM) Quantité 1800 1800 2160 2160 2160
Prix/unité 75 75 75 75 75
Montant 135 000 135 000 162 000 162 000 162 000
Coca cola en Quantité 1 080 1080 1 296 1 296 1 296
boîte (casse tête) Prix/unité 225 225 225 225 225
Montant 243 000 243 000 291 600 291 600 291 600
Fanta (GM) Quantité 1 080 1 080 1 296 1 296 1 296
Prix/unité 200 200 200 200 200
Montant 216 000 216 000 259 200 259 200 259 200
Fanta (PM) Quantité 1 800 1 800 2 160 2 160 2 160
Prix/unité 75 75 75 75 75
Montant 135 000 135 000 162 000 162 000 162 000
Fanta en boîte Quantité 1 080 1080 1 296 1 296 1 296
(casse tête) Prix/unité 225 225 225 225 225
Montant 243 000 243 000 291 600 291 600 291 600
Sprit GM Quantité 1 080 1 080 1 296 1 296 1 296
Prix/unité 150 150 150 150 150
Montant 162 000 162 000 194 400 194 400 194 400
Sprit PM Quantité 1 440 1 440 1 728 1 728 1 728
Prix/unité 75 75 75 75 75
Montant 108 000 108 000 129 600 129 600 129 600
Mirinda GM Quantité 1 080 1 080 1 296 1 296 1 296
Prix/unité 150 150 150 150 150
Montant 162 000 162 000 194 400 194 400 194 400
Mirinda PM Quantité 1 080 1 080 1 296 1 296 1 296
Prix/unité 75 75 75 75 75
Montant 81 000 81 000 97 200 97 200 97 200
Tonic Quantité 720 720 864 864 864
Prix/unité 150 150 150 150 150
montant 108 000 108 000 129 600 129 600 129 600
total 1 809 000 1 809 000 2 170 800 2 170 800 2 170 800
Source : Notre propre calcul, 2009.
70
Conduite financière du projet
Elles sont constituées par les rames de papier nécessaires aux impressions (sur
saisies et photocopies) des certains documents tels que les bons de commande, les bons de
livraison, les factures et tout autre document nécessaire dans l’exploitation. Elles sont
évaluées annuellement à 25 000FC.
Ces matériaux ainsi que leurs prestations relatives à son utilisation sont nécessaires
afin d’assurer la sécurité et d’éviter tout accident. Il sont acquis à la prémière année.
total 70 000
Source : Tableau élaboré par l’auteur, octobre 2009.
2.1.4.3. Le carburant
Nous estimons que le coût de l’eau et de l’électricité sera élevé à 425 000 FC pour la
première année, à 450 000FC pour la deuxième année, à 475 000FC pour la troisième
année, à 500 000FC pour la quatrième et cinquième année.
71
Conduite financière du projet
Les impôts et taxes sont évalués à 100 000 FC pour les trois premières années et à
150 000 FC pour les autres années.
Elles constituent les charges concernant les ressources humaines travaillant au sein
de l’entreprise sous des contrats bien définis (CDI ou CDD)
Le salaire est la rémunération attribuée en contrepartie d'un travail généralement lié
à la production et calculé en fonction du travail fourni. Les appointements représentent les
sommes allouées forfaitairement, en général par mois, au personnel qui ne concourt pas
directement à la production (personnel administratif et cadres).
Les charges sociales sont calculées sur la base de la rémunération totale au taux de
13%.
72
Conduite financière du projet
Il s’agit des frais de publicité et des frais postaux et de télécommunication ainsi que
les frais de transports lors de l’approvisionnement en marchandises.
Nous avons l’intention d’y consacrer un budget annuel 10 000 FC uniquement pour la
première année d’activité.
Pour le téléphone fixe (SNPT), nous prévoyons un budget annuel de 5 000 FC.
Il est constitué par le transport sur achat des marchandises. Ce dernier est évalué à
20 000 FC.
Tableau XXXVIII: La récapitulation des autres services extérieurs (en franc comorien)
Rubrique Montant
Publicité 10 000
Total 35 000
73
Conduite financière du projet
1
Cf Tableau N°XXXII: Récapitulation des achats des carburant (les montants sont exprimés en franc comorien).
2
Cf Tableau N° XXXVII: Récapitulation des d’autres marchandises (les montants sont exprimés en franc
comorien).
74
Conduite financière du projet
Tableau XLII: Prévision chiffre d’affaire pour vente des carburants en première année.
75
Conduite financière du projet
Tableau XLIII: Récapitulation du chiffre d’affaire pour vente des carburants (FC).
Rubriques Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
ET (en litre) 86 400 000 95 040 000 103 680 000 112 320 000 120 960 000
Supercarburant (en litre) 36 288 000 39 916 800 43 545 600 47174 400 50 803 200
gasoil (en litre) 90 000 000 99 000 0000 108 000 000 117 000 000 126 000 000
Pétrole (en litre) 27 000 000 29 700 000 32 400 000 35 100 000 37 800 000
Total 239 688 000 263 656 800 287 625 600 311 594 400 335 563 200
Source : Tableau élaboré par l’auteur, octobre 2009.
Tableau XLIV: Prévision du chiffre d’affaire pour vente des lubrifiants en première
année.
76
Conduite financière du projet
Tableau XLV: Récapitulation du chiffre d’affaire pour vente des lubrifiants (FC).
Rubriques Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
77
Conduite financière du projet
Tableau XLVIII: Prévision du chiffre d’affaire pour vente d’eau de source (en FC)
Rubrique
Total 672 000 672 000 806 400 806 400 806 400
Source : Notre propre calcul, octobre 2009.
78
Conduite financière du projet
Tableau XLIX: Prévision du chiffre d’affaire pour vente des boissons gazeuses
Désignation Année Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5
Rubrique
Coca cola (GM) Quantité 1 080 1080 1 296 1 296 1 296
Prix/unité 250 250 250 250 250
Montant 270 000 270 000 324 000 324 000 324 000
Coca cola (PM) Quantité 1800 1800 2160 2160 2160
Prix/unité 100 100 100 100 100
Montant 180 000 180 000 216 000 216 000 216 000
Coca cola en Quantité 1 080 1080 1 296 1 296 1 296
boîte (casse Prix/unité 300 300 300 300 300
tête) Montant 324 000 324 000 388 800 388 800 388 800
Fanta (GM) Quantité 1 080 1 080 1 296 1 296 1 296
Prix/unité 250 250 250 250 200
Montant 270 000 270 000 324 000 324 000 324 000
Fanta (PM) Quantité 1 800 1 800 2 160 2 160 2 160
Prix/unité 100 100 100 100 100
Montant 180 000 180 000 216 000 216 000 216 000
Fanta en boîte Quantité 1 080 1080 1 296 1 296 1 296
(casse tête) Prix/unité 300 300 300 300 300
Montant 324 000 324 000 388 800 388 800 388 800
Sprit GM Quantité 1 080 1 080 1 296 1 296 1 296
Prix/unité 200 200 200 200 200
Montant 216 000 216 000 259 200 259 200 259 200
Sprit PM Quantité 1 440 1 440 1 728 1 728 1 728
Prix/unité 100 100 100 100 100
Montant 144 000 144 000 172 800 172 800 172 800
Mirinda GM Quantité 1 080 1 080 1 296 1 296 1 296
Prix/unité 200 200 200 200 200
Montant 216 000 216 000 259 200 259 200 259 200
Mirinda PM Quantité 1 080 1 080 1 296 1 296 1 296
Prix/unité 100 100 100 100 100
Montant 108 000 108 000 129 600 129 600 129 600
Tonic Quantité 720 720 864 864 864
Prix/unité 200 200 200 200 200
montant 144 000 144 000 172 800 172 800 172 800
total 2 376 000 2 376 000 2 851 200 2 851 200 2 851 200
Source : Notre propre calcul, octobre 2009.
79
Conduite financière du projet
Carburants 239 688 000 263 656 800 287 625 600 311 594 400 335 563 200
Lubrifiants 596 225 596 225 596 225 655 847,5 655 847,5
Autres marchandises 3 048 000 3 048 000 3 657 600 3 657 600 3 657 600
Entretien et autres
services 10 695 000 10 695 000 10 695 000 10 695 000 10 695 000
Total 254 027 225 277 996 025 302 574 425 326 602 847,5 350 571 647,5
1
Dictionnaire LAROUSSE-BORDAS, 1998, p 859.
80
Conduite financière du projet
Pour notre projet, il est impossible de s’autofinancer dans sa totalité, ainsi nous
sommes donc obligés de recourir auprès des organismes financiers ou bancaires afin de
compléter le fonds nécessaire. Par contre, grâce aux bénéfices annuels obtenus, nous
pourrons dégager une forte marge d’autofinancement par le moyen de financement interne.
Nombreux sont les organismes financiers ou bancaires qui peuvent financer notre
projet. Mais dans notre étude nous prenons le cas de la banque de l’industrie des Comores
(BIC).
1 ème
Cours de Gestion budgétaire, 4 année, Volonirina RAVELOSON, 2008.
81
Conduite financière du projet
Pour l’octroi de crédit bancaire, la banque impose deux critères en matière de crédit.
La banque n’octroie pas son crédit que si elle est totalement assurée de la bonne
marche du projet, outre sa rentabilité économique et financière.
La durée et le taux de crédit sont variables selon le type et la durée de crédit demandé.
Une somme de 10 000 000 FC sera contractée auprès de la Banque de l’Industrie des
Comores remboursable sur 5 ans au annuel taux de 14,9% pour la réalisation de notre
projet.
82
Conduite financière du projet
Année1 10 000 000 1 490 000 2 000 000 3 490 000 8 000 000
Année2 8 000 000 1 192 000 2 000 000 3 192 000 6 000 000
Année3 6 000 000 894 000 2 000 000 2 894 000 4 000 000
Année3 4 000 000 596 000 2 000 000 2 596 000 2 000 000
Etant donné que nous connaissons le montant de l’investissement ainsi que son
financement, nous pouvons donc établir la situation financière de départ où nous pouvons
constater de quelle façon les biens durables vont être financés par les ressources durables.
83
Conduite financière du projet
Apport en
numéraire 54 125 000
Frais de
développement 200 000 200 000 Apport en nature 875 000
Immobilisations
corporelles 15 736 000 15 736 000 Réserves
Terrain 750 000 750 000
Construction 2 200 00 2 200 000 Résultat net
Matériel industriel 12 100 000 12 100 000
PASSIF NON
Matériel de bureau 153 500 153 500 COURANT 10 000 000
Matériel informatique 125 000 125 000 Dettes financières 10 000 000
Matériel et outillage 207 500 207 500
AAI 200 000 200 000
Total Actif non
courant 15 936 000 15 936 000
PASSIF
ACTIF COURANT 49 064 000 49 064 000 COURANT 0
Banque
Caisse
84
Conduite financière du projet
85
Conduite financière du projet
fonds de roulement assure à l’entreprise une sécurité dans son fonctionnement financier
quotidien1.
Compte tenu des ressources stables et des emprunts à long terme mis en place pour
financer les besoins durables de notre activité, nous constatons un excédent de ressources
de 49 064 000 FC (65 000 000 – 15 936 000)
Cet excédent, qu’on appelle aussi fonds de roulement, correspondent donc à une
partie des ressources stables ou permanents et sert à alimenter la trésorerie.
1 ème
Marion ALAIN, Analyse financière 3 édition DUNOD, Paris, 2004. p.133.
86
Conduite financière du projet
C’est un document financier de synthèse où sont virés les soldes des comptes de
charges et les produits à la fin d’un exercice comptable. Il nous permet d’évaluer la perte ou
le bénéfice net d’un exercice ainsi que la performance de l’entreprise.
Selon le PCG 2005, deux modèles de compte de résultat sont prévus : la
présentation par nature et la présentation par fonction.
Dans cette présentation, la structure des charges et des produits a été aménagée pour
permettre de calculer des résultats partiels. Le résultat bénéficiaire ou déficitaire s’obtient par
l’addition de ces résultats partiels. Cette présentation plus riche en information que la
présentation par fonction, offre à la fois l’avantage du rattachement des produits et des
charges aux fonctions de l’entreprise : produits et charges opérationnels, financiers,
extraordinaire et le dégagement de soldes de gestion caractéristiques du résultat comptable.
Le résultat global de l’exercice ou résultat courant avant impôts fait l’objet d’une double
décomposition en : résultat opérationnel de celui de l’activité industrielle et commerciale,
résultat financier qui est lié aux opérations financières, ainsi qu’en résultat extraordinaire qui
tient compte de l’incidence des événements exceptionnels sur l’opération de gestion et en
capital et permet de passer au bénéfice avant impôts. Le bénéfice net repris au bilan est le
résultat avant répartition.
Pour déterminer le résultat obtenu par notre groupement annuellement, nous adoptons
la présentation par nature.
87
Conduite financière du projet
Autres services
Extérieurs 35 000 25 000 25 000 25 000 25 000
II
Consommation
s de l’exercice 213 161 025 234 009 425 255 495 825 276 477 427,5 297 380 827,5
III Valeur
Ajoutée brute
(I-II) 40 866 200 43 986 600 47 078 600 50 125 420 53 190 820
Impôt et taxe 100 000 100 0000 100 000 150 000 150 000
Charge de
personnel 7 729 200 7 729 200 7 729 200 7 729 200 7 729 200
IV Excèdent
brute
d'Exploitation 33 037 000 36 157 40 39 249 400 42 246 220 45 311 620
Dotation aux
amortissements 1 525 000 1 525 000 1 525 000 1 525 000 1 525 000
V Résultat
opérationnel 31 512 000 34 632 400 37 724 400 40 721 220 43 786 620
Produit financier
Charge
financière 1 490 000 1 192 000 894 000 596 000 298 000
VI Résultat
financier -1 490 000 -1 192 000 -894 000 -596 000 -298 000
VII Résultat
avant impôt
(V+VI) 30 022 000 33 440 400 36 830 400 40 125 220 43 488 620
Impôt exigible
sur les sociétés
(25%) (7 523 000) (8 360 100) (9 207 600) (10 031 305) (10 872 155)
Résultat Net 22 499 000 25 080 300 27 622 800 30 093 915 32 616 465
Source : Tableau élaboré par l’auteur, octobre 2008
88
Conduite financière du projet
« Le plan de financement est un état financier prévisionnel qui permet d’étudier les
effets du projet d’investissement sur la situation de la trésorerie des années avenir »1.
Il a comme but d’ajuster la durée de programme d’investissement et le financement à
mettre en œuvre pour faire face à ses dépenses.
Il figure parmi les documents d’information financière et prévisionnelle qui doivent
être établis annuellement en même temps que les comptes de l’exercice.
Son élaboration admet préalablement l’étude de la structure financière actuelle qui
compte : un diagnostic de la structure financière actuelle, le montant et l’évolution des fonds
propres, la structure de l’endettement, le fond de roulement et le besoin en fond de
roulement.
Elle permet également l’étude de la CAF actuelle et prévisionnelle, l’étude de la
trésorerie actuelle et prévisionnelle.
1
Georges LANNGLOIS et Michelle MOLLET, Gestion financière, Paris, édition Foucher, 1995, p.362.
89
Conduite financière du projet
L’entreprise doit générer des ressources au cours d’un exercice pour faire face au
remboursement d’emprunt, au renouvellement des immobilisations, la CAF représente les
montants des sommes dégagées par l’exploitation et qui restent disponibles à la fin de
l’exercice. C’est le surplus des trésoreries dégagées par l’activité, c’est-à-dire la différence
entre les produits encaissés ou encaissables et les charges décaissées.
Les ressources internes secrétées par l’entreprise ne sont autres que la capacité
d’autofinancement.
La CAF se calcul à partir des soldes intermédiaires de gestion selon les deux
méthodes ci-après :
Résultat net
+ Dotation aux amortissements sur provisions
+ Valeur comptable nette d’éléments d’actifs cédés
- Reprise sur provisions
- Produits de cession d’éléments d’actifs cédés
- Subvention d’investissement enregistrée au résultat
= CAF
90
Conduite financière du projet
« Le plan de trésorerie est une démarche qui concerne la prévision des ressources
nécessaires aux actions programmées »1.
Il est une prévision des encaissements pour une période, la trésorerie permet de
connaître le niveau de capacité de remboursement de l’entreprise. Elle est déterminée à
partir des flux d’encaissement et de décaissement
Total ressources (2) 65 000 000 24 024 000 26 605 300 29 147 800 31 618 915 34 141 465
Emplois
Investissements 15 936 000
Remboursement
d’emprunt 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000
Total des emplois (3) 15 936 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000
(4) solde (2-3) 49 064 000 22 024 000 24 605 300 27 147 800 29 618 915 32 141 465
(1+4) Trésorerie finale 49 064 000 71 088 000 95 693 300 122 841 100 152 460 015 184 601 480
Source : Notre propre calcul, 2008
Ce tableau nous montre qu’il n’y a pas des difficultés sur le remboursement de
l’emprunt.
1
Langlois GEORGES, Gestion financière, édition Dalloz, Paris, 1995, p378
91
Conduite financière du projet
2.5.1. Définition
Le bilan est un document obligatoire établi sous forme d’un tableau qui résume la
situation patrimoniale de l’entreprise à une date bien déterminée
Dans l’actif se présente les biens et les droits qui sont la propriété de l’entreprise c’est-
à-dire les emplois qui ont été faits des ressources. Il regroupe :
- l’actif non courant ;
- et l’actif courant.
Le passif représente la source et le montant de fonds qui sont à la disposition de
l’entreprise. Il se repartit en :
- Capitaux propres ;
- Passif non courant ;
- Passif courant.
Les actifs représentent les ressources contrôlées par l’entité du fait d’événements
passés et dont elle attend des avantages économiques dans un futur immédiat (<12 mois)
ou lointain et durable (>12 mois)
Les capitaux propres appelés également actifs nets ou fonds propres ou capital
financier correspondent à l’intérêt résiduel dans les actifs après déduction des passifs d’une
entreprise.
92
Conduite financière du projet
Immobilisations
corporelles Capital social 55 000 000
Frais de
développement 200 000 40 000 160 000
Immobilisations
corporelles Résultat de l'exercice 22 499 000
Terrain 750 000 750 000
Construction 2 200 000 240 000 1 960 000 Total capitaux propres 77 499 000
Matériel industriel 12 100 000 1 130 000 10 970 000
Matériel et outillage 207 500 35 000 172 500
Matériel de bureau 153 500 20 000 133 500 Passifs non courants
Matériel informatique 125 000 20 000 105 000 Emprunts 8 000 000
AAI 200 000 40 000 160 000
Actifs courants
93
Conduite financière du projet
Immobilisations
corporelles Capital social 55 000 000
Frais de
développement 200 000 80 000 160 000
Immobilisations
corporelles Résultat de l'exercice 25 080 300
Terrain 750 000 750 000
Construction 2 200 000 480 000 1 960 000 Total capitaux propres 80 080 300
Matériel industriel 12 100 000 2 260 000 9 840 000
Matériel et outillage 207 500 70 000 137 500
Matériel de bureau 153 500 40 000 113 500 Passifs non courants
Matériel informatique 125 000 40 000 85 000 Emprunts 6 000 000
AAI 200 000 80 000 120 000
Actifs courants
94
Conduite financière du projet
Immobilisations
corporelles Capital social 55 000 000
Frais de
développement 200 000 120 000 80 000
Immobilisations
corporelles Résultat de l'exercice 27 622 800
Terrain 750 000 750 000
Construction 2 200 000 720 000 1 480 000 Total capitaux propres 82 622 800
Matériel industriel 12 100 000 3 390 000 8 710 000
Matériel et outillage 207 500 105 000 102 500
Matériel de bureau 153 500 60 000 93 500 Passifs non courants
Matériel informatique 125 000 60 000 65 000 Emprunts 4 000 000
AAI 200 000 120 000 80 000
Actifs courants
95
Conduite financière du projet
Immobilisations
corporelles Capital social 55 000 000
Frais de
développement 200 000 160 000 40 000
Immobilisations
corporelles Résultat de l'exercice 30 093 915
Terrain 750 000 750 000
Construction 2 200 000 960 000 1 240 000 Total capitaux propres 85 093 915
Matériel industriel 12 100 000 4 520 000 7 580 000
Matériel et outillage 207 500 140 000 67 500
Matériel de bureau 153 500 80 000 73 500 Passifs non courants
Matériel informatique 125 000 80 000 45 000 Emprunts 2 000 000
AAI 200 000 160 000 40 000
Actifs courants
Nous soulignons ici que le solde ne cesse d’augmenter, donc toujours en croissance.
96
Conduite financière du projet
Immobilisations
corporelles Capital social 55 000 000
Frais de
développement 200 000 200 000 0
Immobilisations
corporelles Résultat de l'exercice 32 616 465
Terrain 750 000 750 000
Construction 2 200 000 1 200 000 1 000 000 Total capitaux propres 87 616 465
Matériel industriel 12 100 000 5 650 000 6 450 000
Matériel et outillage 207 500 175 000 32 500
Matériel de bureau 153 500 100 000 53 500 Passifs non courants
Matériel informatique 125 000 100 000 25 000 Emprunts 0
AAI 200 000 200 000 0
Actifs courants
D’après ces tableaux, les bilans prévisionnels donnent toujours un résultat positif.
Ceci signifie que le projet est rentable. La disponibilité figurant aux bilans résulte du solde de
trésorerie à la fin de chaque période et indique aussi que l’entreprise peut faire un choix
d’amélioration de sa vie.
97
Conduite financière du projet
Le tableau des flux de trésorerie fournit des données sur les entrées et les sorties de
trésorerie au cours de l’exercice.
Il a pour but d’apporter aux utilisateurs des états financiers, une base de variations de
la capacité de l’entreprise à générer de la trésorerie, un cycle des informations sur
l’utilisation de ces flux de trésorerie. Le tableau des flux de trésorerie suivant est dressé par
la méthode indirecte.
98
Conduite financière du projet
2.1.1. Définition
2.1.2. Caractère du SR
2.1.3. Calcul du SR
Le seuil de rentabilité appelé aussi point mort est le niveau d’activité d’une entreprise
au bout duquel elle ne réalise ni profit, ni déficit ; d’où le résultat est nul. A ce niveau, le
chiffre d’affaire couvre les charges fixes et les charges variables.
La détermination du SR repose sur trois notions fondamentales :
- Le chiffre d’affaires correspondant à un résultat nul ;
- Les charges fixes ;
- Les charges variables.
« Les charges fixes appelées « coûts fixes » sont constituées par les dépenses
indépendantes du volume d’activité réalisée, et les coûts variables sont représentés par des
dépenses liées étroitement au volume de l’activité, aux quantités vendues »1.
Les charges fixes ou encore charges de structure, sont des charges indépendantes
du niveau de l’activité de la société.
Ces charges sont liées à la structure de l’entreprise ; à titre d’exemple : le loyer, les
charges du personnel, impôts et taxes, les dotations aux amortissements etc…
1
Depallens GEORGES, Jobard JEAN, Administration des entreprises, 9èmee édition, 1986 p. 564
99
Conduite financière du projet
Charge de
personnel 7 729 200 7 729 200 7 729 200 7 729 200 7 729 200
Transport 20 000 20 000 20 000 20 000 20 000
Dotation aux
amortissements 1 525 000 1 525 000 1 525 000 1 525 000 1 525 000
Charge financière 1 490 000 1 192 000 894 000 596 000 298 000
Total coût fixe 11 529 200 11 246 200 10 973 200 10 750 200 10 452 200
Source : Tableau élaboré par l’auteur, octobre 2009
2.1.3.2. Les charges variables
100
Conduite financière du projet
− SR : le seuil de rentabilité
− CV : les charges variables
− CF : les charges fixes
− CA : le chiffre d’affaire
− M/CV : la marge sur coût variable
− R : le résultat = CA – (CV + CF) = (CA – CV) – CF
R = M/CV – CF
Avec M/CV = CA – CV
Nous avons la formule :
/
101
Conduite financière du projet
Valeur ajouté 40 936 200 43 986 600 47 078 600 50 125 420 53 190 820
CAF 24 024 000 26 605 300 29 147 800 31 618 915 34 141 465
DLMT 8 000 000 6 000 000 4 000 000 2 000 000 0
Résultat net 22 499 000 25 080 300 27 622 800 30 093 915 32 616 465
R1 0,0886 0,0902 0,0913 0,0921 0,0930
R2 0,333000333 0,225518975 0,137231626 0,063253277 0
R3 0,549611346 0,570173643 0,586737923 0,600372326 0,613197258
Source : Notre propre calcul, octobre 2009
&'())*% +,-))#(*%
Ce ratio exprime alors la rentabilité de l’entreprise en fonction de son volume
d’activité (chiffre d’affaires). Sa croissance dans les cinq années d’exploitation nous
témoigne une évolution de résultat net avec le chiffre d’affaire. Nous pourrons dire que notre
société aura une grande performance commerciale.
6B0A9 :CDA1é0
102
Conduite financière du projet
Le capital dont peut disposer l’entreprise pour financer ses projets d’investissement
provient généralement, de sources diverses : capitaux propres, emprunt, subvention ….
Chacune de ces sources a un coût.
Soit : Kp le montant des capitaux propres dont le coût est t
DF le montant des dettes dont le coût est i.
Le cout du capital tc est donné par la relation :
EF I
t c
t J i GF
GF H I H I
Le coût de capitaux propres est le taux de rentabilité exigé par les actionnaires. Cette
espérance de gain a été mesurée par deux modèles théoriques complémentaires. Le
premier fonde son raisonnement sur l’action (modèle de Gordon), le deuxième sur le marché
financier (modèle d’équilibre des actifs financiers, MEDAF). Pour faciliter le calcul, nous
allons utiliser la formule de Gordon puisque les trois actionnaires décident de fixer leurs
dividendes annuels à 7 000 000 FC.
103
Conduite financière du projet
LA FORMULE DE GORDON
La théorie financière admet que la valeur d’une action est égale à la valeur actuelle de
l’ensemble des dividendes espérées, calculées au taux de rentabilité exigé par les
actionnaires.
On suppose :
Co= le cours à la date 0 et Cn =le cours à la date n
Di = les dividendes attendus pour i=1……, n ;
t =le taux de rentabilité exigé par les actionnaires
5
On a donc : &K
L4NO M4 1 J "4 J &5 1 J "5
Le niveau de dividende reste constant dans le temps ; dans ce cas D1 = D 2 = …= Dn
Et Co = D 1 J "O + D 1 J "P + …+D 1 J "5 &5 1 J "5
OOH1QR
D’où &K
M J &5 1 J "5
1
/
Lorsque le nombre de période n tend vers l’infini, 1 J "5 tend vers 0, d’où : Co
1
/
et "
D.
Or au début d’exploitation, les associés seront prêt à payer la somme de Ar 55 000 000
S KKK KKK
pour constituer le capital de leur société. Donc "
TT KKK KKK
12,72%
104
Conduite financière du projet
Pendant la durée de vie d’une entreprise, tout investissement entraîne des dépenses
et des recettes. Par exemple, le fonctionnement d’une nouvelle machine va nécessiter
l’utilisation de matière premières et de la main d’œuvre (dépenses). Mais les produits
fabriqués avec cette machine seront vendus (recettes).
Traditionnellement, le terme cash-flow désigne les rentrées d’une somme d’argent apportée
par des économies réalisées au sein d’une société.
En principe, « les cash-flows sont des sommes procurées à l’entreprise par
l’investissement, ils sont produits d’une manière continus et calculés année après année et
sont la différence entre les recettes et les dépenses imputables au projet.
Pour simplifier les calculs, on admet qu’ils ont lieu à la fin de chaque année.
&#' )!>\
&-] ^ %_`> *%_%a" +,%_b* a"
Cash-flow 22 024 000 24605 300 27 147 800 29 618 915 24 580 465
Source : Notre propre calcul, 2009
105
Conduite financière du projet
Si l’on veut comparer l’ensemble des cash-flows liés au projet et l’investissement lui-
même, il est donc nécessaire d’actualiser les flux générés à la date de l’investissement I.
1.6.2. L’actualisation
L'actualisation est la méthode qui sert à ramener sur une même base des flux
financiers non directement comparables qui se produisent à des dates différentes. Cela
permet non seulement de les comparer mais également d'effectuer sur eux des opérations
arithmétiques.
Avec :
CF : valeur de cash-flow ;
5
L4NO &]4 1 J "4 = la somme des cash-flows actualisés ;
t = taux d’actualisation (12,48%) ;
CF= cash-flow de l’année, leur montant respectif est donné dans le tableau :
tableau des cash-flows ;
n = durée d’exploitation qui varie de 1 à 5.
Ce critère est basé sur la comparaison directe des cash-flows et du capital investi.
Les cash-flows sont évalués à l’époque zéro en utilisant comme taux d’actualisation le coût
du capital. Sa valeur occupe une place centrale dans la méthode de sélection et d’évaluation
financière appliquée au projet d’investissement. Elle permet de juger si l’investissement est
acceptable ou non par l’expression des cash-flows au moment de l’évaluation.
106
Conduite financière du projet
Elle est un autre critère d’évaluation de la rentabilité du projet. Elle est aussi appelée
bénéfice actualisé mais la valeur actuelle nette est la méthode la plus utilisée et la plus
connue. Elle permet de savoir si l’investissement est acceptable ou non et elle consiste
également à comparer l’investissement et les flux nets de trésorerie par l’intermédiaire d’un
taux d’actualisation. Elle est obtenue par la formule suivante.
5
VAN
e &]4 1 J "4 ^ I
4NO
Avec :
- t = taux d’actualisation (12,48%) ;
- CF= cash-flow de l’année, leur montant respectif est donné dans le tableau : tableau
des cash-flows ;
- g = durée d’exploitation qui varie de 1 à 5 ;
T
- L4NO &]4 1 J "4
la somme des cash-flows actualisés ;
- I = le montant de l’investissement.
D’où VAN
89 689 247,46 ^ 55 000 000
34 689 247,46 FC
VAN
34 689 247,46 FCFC
1.7.1.2. Interprétation
Pour qu’un projet d’investissement soit acceptable, sa VAN doit être strictement
positive. Dans ce cadre, un projet est d’autant plus intéressant que sa VAN est élevée.
Entre plusieurs projets d’investissement, on choisit celui qui possède la plus forte VAN.
Dans notre projet la valeur de la VAN est de 34 689 247,46, largement positive.
Donc notre projet est avantageux et la VAN mesure cet avantage.
Enfin, nous pouvons dire que notre investissement sera rentable et que la réalisation
de cet investissement revient à décaisser 55 000 000 FC et recevoir immédiatement la VAN
en contre partie.
1
Géorge LANGLOIS et Michelle Mllet, Gestion financière, éditions Foucher, Paris, 1995, p 328-329.
107
Conduite financière du projet
Alors que la VAN mesure l’avantage absolu susceptible d’être retiré d’un projet
d’investissement, quand il s’agit de choisir entre deux investissements qui nécessitent des
capitaux différents la VAN ne peut pas servir de critère de choix.
Pour pallier cette difficulté, on calcule l’indice de profitabilité qui est un indicateur de
l’avantage relatif, c'est-à-dire de l’avantage correspondant à 1F investi.
1.7.2.1. Définition
p
no
J1
q
34 689 247,46 89 689 247,47
no
J1
1,63
55 000 000 55 000 000
Le taux d’actualisation est le même que celui de la VAN (12,48%). Ensuite, le taux de
marge (tm) ou la valeur de profit est égale à la différence entre la valeur de l’indice de
profitabilité et la valeur unitaire (1).
Soit : tm = IP-1 = 1,63-1
Donc tm = 0,63 ; ce qui veut dire : 1 FC investi génère 0,63 F de profit net.
1.7.2.2. Interprétation
Pour qu’un projet soit acceptable, il faut que son IP soit supérieur à 1. Pour cela,
notre IP de 1,63 F nous permet de dire que notre projet est rentable. Lorsque plusieurs
projets d’investissements sont possibles, on retient celui qui possède l’indice de profitabilité
le plus fort, à condition toutefois qu’il soit supérieur à 1.
Ce critère est basé sur le calcul du taux pour lequel il y a équivalence entre les cash-
flows et le capital investi.
1.7.3.1. Définition :
Le taux de rentabilité interne est le taux pour lequel il y a équivalence entre les cash-flows
générés par le projet et le capital investi. C'est-à-dire le taux d’actualisation qui ramène la
valeur actuelle nette à zéro. Ce point constitue le taux maximum pour que l’emprunt effectué
ne conduise pas le projet à une perte. C’est donc le taux qui égalise la valeur nette
actualisée et l’investissement initial par la formule ci-dessous :
108
Conduite financière du projet
rn
e &]4 1 J "4 ^ I
0
4NO
109
Conduite financière du projet
1.7.3.3. Interprétation
Tout projet dont le TRI est inferieur au taux de rentabilité minimum exigé par
l’entreprise est rejeté. Ce taux est appelé « taux de rejet». Entre plusieurs projets
acceptables, le projet possédant le TRI le plus élève sera retenu. Dans le cadre de notre
projet, le TRI est de 35,24% ce qui prouve définitivement que le projet est faisable et
rentable.
De plus, nous avons une marge de sécurité de plus de 22,76 points, ce qui nous met
à l’abri des variations intempestives des taux d’intérêt surtout vers le haut. Ceci provient du
fait que le TRI est largement supérieur au taux bancaire sans pourtant être excessif.
Le TRI est un outil de décision à l’investissement. Un projet d’investissement ne sera
jamais retenu que si son TRI prévisible est suffisamment supérieur au taux bancaires, pour
tenir compte notamment de la prime de risque propre au type de projet.
En effet, mathématiquement, le TRI est supérieur au taux d’actualisation du capital, la
VAN est positive (c’est-à-dire que le projet est rentable).
Remarque :
Si le TRI est égal au taux de rentabilité minimum, le projet est neutre à l’égard de la
rentabilité globale de l’entreprise. Par contre si le TRI est inferieur, la réalisation du projet
entrainera la chute de la rentabilité globale de l’entreprise.
1.7.4.1. Définition
1
Cf Tableau LXXII : Détermination des cash-flows actualisés cumulés (taux 12,48%).
110
Conduite financière du projet
2 ans
0,83×12 = 9.96 mois
9 mois
0,96×30= 28 jours
Le capital investi est bien récupéré au bout de 2 ans ,9 mois, 28 jours
Comme notre exercice comptable coïncide avec l’année civile, on peut conclure que
l’investissement sera récupéré le 28 octobre de la troisième année d’exploitation.
1.7.4.2. Interprétation
L’évaluation économique du projet permet d’apprécier son utilité publique aussi bien
au niveau local que régional et national.
Avant d’être agrée, un projet doit avoir la possibilité d’apporter des intérêts pour la
nation.
Evaluer la valeur économique d’un projet donné, c’est essayer de répondre aux trois
questions suivantes :
- Le projet appartient-il à un secteur économique dont la mise en valeur parait
devoir contribuer de façon appréciable au développement de l’économie
nationale ? (s’agit-il donc d’un secteur qui mérite d’être priorisé ?)
- Ce projet contribuera-t-il effectivement au développement dudit secteur ?
- Est-il probable que cette contribution sera suffisamment importante pour qu’on
lui consacre la quantité voulue des ressources qui sont très peu abondantes :
capital à investir, cadres techniques, main-d’œuvre ?
111
Conduite financière du projet
1
BROUSSARD D, Montillet L CENTIL C, Economie ; édition, HACHETTE, Juin 1997.
112
Conduite financière du projet
Enfin, cette évolution économique nous permet d’affirmer que le projet est en
perpétuelle interaction. D’une part, avec son environnement économique où il entraîne ses
concurrents et ses partenaires commerciaux à augmenter leur produit et d’autre part, avec
son environnement social, où il favorise la vie des ménages et des automobilistes.
Ce projet fournit des avantages énormes puisqu’il procure des revenus sur et
suffisants pour les employés. En tant qu’entreprise nouvellement créée, elle fait partie des
ressources financières additionnelles pour les uns et une source de revenu capital pour les
autres.
Selon les analyses financières faites, nous pouvons conclure que notre projet est
rentable et acceptable, sa situation financière est viable. Tous les critères d’évaluation et
d’analyse sont vérifiés. Ce présent projet va contribuer à la réduction du taux du chômage
frappant fortement la population comorienne. Il contribuera également à la création d’emploi
permanent qui va favoriser et évoluer le niveau de vie de la population. En plus, nous
prenons en considération la réduction de la dégradation de l’environnement causé par le
manque de lieu d’entretien et de stockage des déchés d’entretien.
La mise en place de ce projet permet de diminuer les accidents dûs au stockage et à la
vente clandestine des carburants. Notre politique est de motiver et encourager les gens à
faire le plein chez nous grâce à une bonne prestation de service.
113
Conduite financière du projet
engendré par le projet lui-même mais avec une répercussion sur les autres entreprises :
création d’emplois au niveau des transporteurs, agriculteurs et pécheurs car leurs activités
pourront aussi être développées du fait de notre proximité, recrutement de main- d’œuvre ,
ou bien augmentation du volume global de l’emplois.
Dans le cas où les initiateurs réaliseraient les objectifs définis dans leur
prévision, ils peuvent augmenter les facteurs de production (matérielle ou humaine ou
financière) en intensifiant la diversification de leurs activités. « Les profits font les
investissements de demain qui créent les emplois d’après demain ».
114
Conduite financière du projet
3.1. La pertinence :
3.2. L’efficacité :
Elle s’apprécie par le degré de réalisation et des objectifs ou des résultats. Par
exemple, on peut demander la question si le degré de la réalisation du projet (qualité,
quantité, respect du délai de réalisation) est respecté.
3.3. L’efficience :
Elle se réfère à l’utilisation des ressources : minimiser les coûts tout en augmentant
les résultats sans avoir touché les facteurs de production.
3.4. La durabilité :
L’impact du projet est l’analyse des effets directs du programme. Il existe deux
questions qui déterminent l’impact du projet :
− Quels sont les effets du programme sur les bénéficiaires ?
− Quels sont les effets inattendus du programme (sur les bénéficiaires et au-delà
d’eux) ?
115
CONCLUSION
L’archipel des Comores a connu un aspect historique dramatique depuis son
indépendance en 1975 jusqu’en 2001. Tout au long de cette période, l’archipel a traversé
des situations d’instabilité politique et économique sans précédentes.
En effet, la crise du séparatisme anjouanais de 1997 a permis à la communauté
internationale de se pencher sur la situation qui prévaut aux Comores. Cependant un
processus de réconciliation nationale a été amorcé, avec la signature d’un accord cadre pour
intervenir la mise en place d’un nouveau cadre institutionnel.
L’économie comorienne est constituée des trois secteurs : primaire, secondaire et
tertiaire. Le secteur tertiaire est loin d’être prédominant malgré les efforts fournis par les
autorités. La commercialisation du carburant qui fait partie de ce secteur est un pilier
primordial du développement économique et social du pays. C’est ainsi qu’elle est devenue
l’une des priorités majeures du gouvernement.
L’intérêt d’un tel projet est donc double. D’une part, nous le profitons parce qu’il nous
donne l’occasion unique de mettre en pratique les connaissances théoriques acquises
durant notre cursus universitaire, en exerçant notre jeune expérience à l’élaboration d’un
projet. D’autre part, du point de vue national, la mise en place de ce projet fournit une valeur
ajoutée importante susceptible d’accroitre les recettes de l’Etat et fait également des
économies aux automobilistes et consommateurs locaux qui, auparavant parcouraient des
kilomètres pour s’approvisionner. En plus, il pourra résoudre une partie de problème de
chômage. Grâce à ce point d’approvisionnement en carburant, notre projet contribue au
développement de la région que ce soit dans le secteur du tourisme, du transport, de
l’élevage, de l’agriculture, de la pêche ou à la protection de l’environnement.
Sur le plan commercial, le marché est loin d’être saturé et la demande de la
population ne cesse d’accroître. Cela se montre par le souci du gouvernement de vouloir voir
doubler le nombre de stations services d’ici 2020. Cela, grâce notamment à la qualité et à la
permanence des activités que nous allons offrir à notre clientèle potentielle. A cela s’ajoute le
fait que nous ne vendrons que du carburant réputé attrayant pour les consommateurs, mais
aussi de la vente d’autres produits tel que les lubrifiants, les boissons et des services comme
l’entretien des voitures.
Sur le plan financier, le projet est d’une rentabilité incontestable et lisible. D’abord par
la confrontation de flux de sortie de liquidité respecté principalement par le prix de
l’équipement et le fond de roulement nécessaire à l’exploitation. Ensuite par la même
confrontation de flux de sortie de liquidité avec le flux d’entrée de liquidité.
116
Après le calcul des différents critères (la VAN, le TRI, le DRCI), nous pouvons
conclure que l’investissement est acceptable. La VAN par exemple est largement supérieure
à zéro, ce qui montre que l’investissement est florissant et prometteur. Ensuite le TRI est allé
jusqu’à 35,29% alors que le taux d’actualisation est de 12,48%. Nous pouvons donc affirmer
qu’en investissant dans cette activité, la rentabilité est garantie car toutes les conditions sont
réunies.
117
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages généraux
- BROUSSARD D ; CENTIL C. Montillet L, Economie, éditions Hachette, Juin 1997.
- DARBELET Michel, IZARD Laurent, SCARAMUZZA Michel, Notions fondamentales de
gestion d’entreprise, éditions Foucher, Paris 1998, 195 pages.
- DEPALLENS Georges ; JOBARD Jean, Administration des entreprises, 9ème édition, 1986,
750 pages.
- GENERAUX Jacques, Economie politique, Micro économie 4ème édition, 2007, 95 pages.
- GLINGER Edith, Gestion financière de l’entreprise, Mémentos Dalloz, 543 pages.
- JANINE Bremond, INITIATION ECONOMIQUE, éditions Nathan, Août 1989 pages.
- JEAN Barreau, MARIE-NOELLE Amalbert, Economie d’entreprise, 4ème édition, éditions
SIREY, Paris 1991, 325 pages.
- KOTLER et DUBOIS, Marketing Management, 4ème édition publi-union, Paris 1990, 305
pages.
- LANGLOIS Georges, Gestion financière, éditions Dalloz, Paris, 1995, 384 pages.
- LANGLOIS Géorge et MLLET Michelle, Gestion financière, éditions Foucher, Paris, 1995,
680 pages.
- MARION Alain, Analyse financière 3ème édition DUNOD, Paris, 2004, 217 pages.
- VERIN Pierre et BATISTINI René, Géographie des Comores, éditions Nathan, Paris 1984, 50
pages.
II. Documents et cours théoriques
- ANDRIANTIANA Mohajy, Cours d’Environnement Economique d’Entreprise, 3ème année,
2007
- DE PADOU Anthoane, Cours de révision comptables, 4ème année, 2008
- RAVELOSON Vololonirina, Cours de Gestion budgétaire, 3ème année, 2007
- R Gervao, cours de comptabilité générale II, 2ème année, 2006.
- Dictionnaire LAROUSSE – BORDAS, 1998, 2300 pages.
- Rapport de la commission de développement des comptes, Version 2004, 96 pages.
Site Web
- http//www.comores-droit.com
- http//www.comores-onlinecom/mwezénet/economie/images/guide-eco comores
- http://www.comores-online.com/mweznet/presse/journaux.htm.
- http://www.fr.wikipedia.org/wiki/%c3%89conomie_des_comores_ (pays)
- http://www.Sidnet.org/docshare/…
- http://www.techno-science.net/mécanique-technocarburant
- http://www.techno-science.net/%biocarburant
- http//www.total.com
118
ANNEXES
119
ANNEXE I :
120
ANNEXE II :
121
ANNEXE III :
1 EURO = 1, 3 US Dollars
1 EURO = 6,559570 FF
122
LISTE DES TABLEAUX
Tableau I: Tableau récapitulatif de la superficie de l’Union des Comores .......................... 15
Tableau II: Récapitulation de la répartition .......................................................................... 19
Tableau III: Evolution moyenne du prix des produits pétroliers .......................................... 35
Tableau IV: Prix actuel pratiqué (en FC) .............................................................................. 36
Tableau V: Répartition des stations service par ile ................................................................ 37
Tableau VI: Les concurrents de la Grande-comore .............................................................. 37
Tableau VII: Forces et faiblesses des concurrents ................................................................ 38
Tableau VIII: La vente prévisionnelle des carburants (prix en franc comorien) ................ 40
Tableau IX: Qualification du personnel ................................................................................ 48
Tableau X: Rémunération du personnel. (Montant en franc comorien) .............................. 49
Tableau XI: Approvisionnement en carburant (en tonne) .................................................... 49
Tableau XII: Investissements sur les matériels de construction ........................................... 55
Tableau XIII: Coût d’investissement sur les matériels industriels ....................................... 56
Tableau XIV: Coût d’investissement sur les matériels et outillages ..................................... 56
Tableau XV: Les matériels et mobiliers de bureau. ............................................................... 56
Tableau XVI: Récapitulation des immobilisations (montant en franc comorien) ............... 57
Tableau XVII: L’amortissement de Frais de constitutions (montant en FC) ...................... 60
Tableau XVIII: L’amortissement de la construction (montant en FC) ................................ 61
Tableau XIX: L’amortissement des cuves (montant en FC) ................................................. 61
Tableau XX: L’amortissement des distributeurs (montant en FC) ....................................... 62
Tableau XXI: L’amortissement des matériels et mobiliers de bureaux ................................ 62
Tableau XXII: L’amortissement des matériels informatiques (montant en FC) ................. 63
Tableau XXIII: Amortissement des matériels et outillages (en FC) ..................................... 63
Tableau XXIV: Amortissement des aménagements agencement et installations (FC) ........ 64
Tableau XXV: La récapitulation des amortissements (FC)................................................... 64
Tableau XXVI: prix ET (en franc comorien FC) .................................................................. 65
Tableau XXVII: prix du SP 95 (en franc comorien FC) ....................................................... 65
Tableau XXVIII: prix du gasoil (en franc comorien FC) ..................................................... 65
Tableau XXIX: Prix du pétrole lampant (en franc comorien FC) ........................................ 66
Tableau XXX: Récapitulation des achats des carburant (en FC) ......................................... 66
Tableau XXXI: prix des lubrifiants pour première année (en franc comorien FC) ............ 68
Tableau XXXII: Récapitulation du prix des lubrifiants pour 5 ans (montant en FC) ......... 69
Tableau XXXIII: Prix d’eau de source (en franc comorien FC) .......................................... 69
Tableau XXXIV: Prix des boissons gazeuses (en franc comorien FC) ................................ 70
Tableau XXXV: Récapitulation des d’autres marchandises (en FC) ................................... 71
Tableau XXXVI: Matériaux de sécurité (en franc comorien FC) ........................................ 71
Tableau XXXVII: charges du personnel. (Montant en franc comorien).............................. 72
Tableau XXXVIII: La récapitulation des autres services extérieurs (en franc comorien) .. 73
Tableau XXXIX: Récapitulatif des charges ........................................................................... 74
Tableau XL: Quantité de produits attendus (carburants en litre). ........................................ 75
Tableau XLI: Prix à la pompe ................................................................................................ 75
Tableau XLII: Prévision chiffre d’affaire pour vente des carburants en première année. . 75
123
Tableau XLIII: Récapitulation du chiffre d’affaire pour vente des carburants (FC). ........ 76
Tableau XLIV: Prévision du chiffre d’affaire pour vente des lubrifiants en première année.
.................................................................................................................................................. 76
Tableau XLV: Récapitulation du chiffre d’affaire pour vente des lubrifiants (FC). ........... 77
Tableau XLVI: Prévision du chiffre d’affaire pour entretien et autres services en première
année (montant en FC). .......................................................................................................... 77
Tableau XLVII: Récapitulation du chiffre d’affaire pour entretien et autres services ........ 77
Tableau XLVIII: Prévision du chiffre d’affaire pour vente d’eau de source (en FC) ......... 78
Tableau XLIX: Prévision du chiffre d’affaire pour vente des boissons gazeuses ................ 79
Tableau L: Tableau récapitulatif des chiffres d’affaires ...................................................... 80
Tableau LI : Durée et taux de crédit ...................................................................................... 82
Tableau LII: Remboursement d’emprunt .............................................................................. 83
Tableau LIII: Bilan d’ouverture (départ) .............................................................................. 84
Tableau LIV: Compte de résultat par nature (montant en FC) ............................................ 88
Tableau LV : LE PLAN DE FINANCEMENT (en FC) ....................................................... 89
Tableau LVI: Calcul de la CAF.............................................................................................. 91
Tableau LVII: Plan de trésorerie ........................................................................................... 91
Tableau LVIII: Bilan prévisionnel Année 1 .......................................................................... 93
Tableau LIX: Bilan prévisionnel année 2 .............................................................................. 94
Tableau LX: Bilan prévisionnel année 3................................................................................ 95
Tableau LXI: Bilan prévisionnel année 4 .............................................................................. 96
Tableau LXII: Bilan prévisionnel année 5 ............................................................................ 97
Tableau LXIII: Les flux de trésorerie (Méthode indirecte) ................................................... 98
Tableau LXIV: Récapitulation des charges fixes (montant en FC) .................................... 100
Tableau LXV: Récapitulation des charges variables (en franc comorien) ......................... 100
Tableau LXVI: Calcul du seuil de rentabilité ...................................................................... 101
Tableau LXVII: Les éléments nécessaires au calcul des ratios .......................................... 102
Tableau LXVIII: les cash-flows prévisionnels ..................................................................... 105
Tableau LXIX: Détermination des cash-flows actualisés cumulés (taux 12,48%) ............ 106
Tableau LXX: Les Cash flow actualisé au taux 35% .......................................................... 109
Tableau LXXI: les Cash flow actualisé au taux36% ........................................................... 109
Tableau LXXII: La valeur ajoutée ....................................................................................... 112
124
LISTE DES FIGURES
Figure I: Elaboration du statut............................................................................................... 12
Figure II: Situation des Comores ........................................................................................... 15
Figure III: Carte des Comores ............................................................................................... 16
Figure IV: Image des origines du peuple comorien. ............................................................. 18
Figure V: Cuve / citerne .......................................................................................................... 31
Figure VI: Distributeur 2p2p .................................................................................................. 32
Figure VII: Courbe représentative de l’évolution des prix moyens des produits pétroliers . 35
Figure VIII: Stratégie Pull ..................................................................................................... 42
Figure IX: Stratégie Push ....................................................................................................... 42
Figure X: Organigramme ....................................................................................................... 45
Figure XI: Diagramme de GANTT de la première étape ...................................................... 52
Figure XII: Diagramme de GANTT de la deuxième étape : ................................................. 53
125
TABLE DES MATIERES
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
LISTE DES SIGLES, ACRONYMES ET ABREVIATIONS
GLOSSAIRE
METHODOLOGIE
INTRODUCTION ............................................................................................................................... 8
PREMIERE PARTIE : ETUDE GENERALE DU PROJET
Chapitre I : PRESENTATION GENERALE DU PROJET .................................................................. 11
Section 1 : IDENTIFICATION DU PROJET ...................................................................... 11
1.1. Le projet : ..................................................................................................................... 11
1.1.1. Définition .................................................................................................................. 11
1.1.2. Secteur concerné ...................................................................................................... 11
1.1.3. Caractéristique juridique : ...................................................................................... 11
1.1.3.1. Statut de la société ....................................................................................... 12
1.1.3.2. Fiche signalétique de notre entreprise....................................................... 13
1.1.4. Mission du projet : .................................................................................................... 13
1.1.4.1. Développement économique :..................................................................... 13
1.1.4.2. Développement sociale : .............................................................................. 13
1.1.5. Objet social : ............................................................................................................. 14
1.1.6. But du projet : ........................................................................................................... 14
1.1.7. Le choix de l’implantation : ..................................................................................... 14
Section 2 : LA ZONE D’ETUDE ........................................................................................... 15
2.1. Situation géographique des Comores ................................................................ 15
2.2. Le relief ......................................................................................................................... 16
2.2.1. La Grande-comore ................................................................................................... 16
2.2.2. Anjouan .................................................................................................................... 17
2.2.3. Mohéli ....................................................................................................................... 17
2.3. Le climat ....................................................................................................................... 17
2.4. Origine du peuplement comorien ......................................................................... 17
2.5. Contexte démographique ....................................................................................... 19
2.6. L’étude des aspects socio-économiques ........................................................... 19
2.6.1. Historique ................................................................................................................. 19
2.6.2. Impacts économiques et sociaux de la mondialisation ........................................... 20
2.6.3. Le secteur primaire ................................................................................................... 21
2.6.3.1. L’agriculture................................................................................................... 21
2.6.3.2. La pêche ......................................................................................................... 22
2.6.3.3. L’élevage ........................................................................................................ 22
2.6.3.4. L’exploitation forestière ............................................................................... 22
2.6.4. Le secteur secondaire ............................................................................................... 23
2.6.5. Le secteur tertiaire .................................................................................................... 23
Section 3 : LE CARBURANT................................................................................................ 24
3.1. Définition ...................................................................................................................... 24
3.2. Classification : ............................................................................................................ 24
126
3.3. Composition : .............................................................................................................. 24
3.3.1. Essence...................................................................................................................... 25
3.4. Autres types d’essence ........................................................................................... 25
3.4.1. Essence aviation : ..................................................................................................... 25
3.4.2. Autres ........................................................................................................................ 26
3.5. Le gazole ou gasoil.................................................................................................... 26
3.5.1. Caractéristiques ........................................................................................................ 26
3.6. Le gaz pétrole liquide (GPL-c) ............................................................................... 26
3.6.1. Caractéristiques ........................................................................................................ 26
3.7. Les carburants alternatifs ...................................................................................... 27
3.7.1. Le biocarburant ........................................................................................................ 27
3.7.2. Quelques carburants alternatifs usuels ................................................................... 28
3.7.2.1. Le gaz naturel, le biogaz .............................................................................. 28
3.7.2.2. Le méthanol ................................................................................................... 28
3.7.2.3. L’éthanol ........................................................................................................ 28
3.8. Quelques caractéristiques du carburant ........................................................... 28
3.8.1. Température d’auto inflammation .......................................................................... 28
3.8.2. Délai d’auto inflammation :..................................................................................... 28
3.8.3. L’indice d’octane et de cétane.................................................................................. 28
3.8.4. L’indice d’octane ...................................................................................................... 29
3.8.5. Différents indices d’octane ...................................................................................... 29
3.8.6. Les divers types d’essences actuellement disponibles sont : ................................... 29
3.8.7. L’indice de cétane ..................................................................................................... 30
3.8.8. Les cliquetis .............................................................................................................. 30
3.9. Les activités dans une station service ................................................................ 30
3.9.1. Activités principales .................................................................................................. 30
3.9.2. Les activités annexes ................................................................................................ 31
3.10. Les matériels nécessaires ................................................................................... 31
3.10.1. Les cuves / citerne................................................................................................... 31
3.10.2. Distributeurs ........................................................................................................... 32
Chapitre II : ETUDE DE MARCHE ................................................................................................... 33
Section 1 : PROCEDURE DE L’ETUDE DE MARCHE ................................................... 33
1.1. Définition ...................................................................................................................... 33
1.2. Classification du marché......................................................................................... 33
Section 2 : ETUDE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE ................................................ 34
2.1. Etude de l’offre du marché ..................................................................................... 34
2.2. Le produit ..................................................................................................................... 34
2.3. Source de produit ...................................................................................................... 34
2.3.1. Achat de carburant (les carburants) ........................................................................ 34
2.3.2. Achat d’autres marchandises (les autres marchandises) ....................................... 35
2.4. Analyse comparative des prix ............................................................................... 35
2.5. Prix à pratiquer........................................................................................................... 36
2.6. Analyse de la concurrence ..................................................................................... 36
2.6.1. Les concurrents actuels ............................................................................................ 36
2.6.2. Les concurrents potentiels........................................................................................ 38
2.7. Forces et faiblesses des concurrents ................................................................. 38
Section 3 : ETUDE DE LA DEMANDE ............................................................................... 38
3.1. Facteurs de la demande .......................................................................................... 38
3.2. Clientèle cible : ........................................................................................................... 39
127
3.3. Etude de la clientèle ................................................................................................. 39
3.4. Part du marché ........................................................................................................... 39
3.5. LES STRATEGIES ENVISAGEES........................................................................... 40
3.5.1. Politique de communication .................................................................................... 40
3.5.1.1. Communication personnelle ........................................................................ 40
3.5.1.2. Communication directe de masse : publicité média ................................ 41
3.5.1.3. Communication directe spécialisée : publicité hors-média .................... 41
3.5.2. Politique de promotion ............................................................................................. 41
3.5.2.1. Stratégie Pull « Tirer » ...................................................................................... 41
3.5.2.2. Stratégie Push « Pousser » ......................................................................... 42
3.5.3. Les stratégies de croissance envisagées ............................................................ 42
3.5.3.1. La stratégie de croissance intensive ................................................................. 42
3.5.3.1.1. La stratégie de pénétration du marché ............................................................... 42
3.5.3.1.2. La stratégie d’extension du marché .............................................................. 43
3.5.3.1.3. La stratégie de développement de produit ..................................................... 43
3.5.3.2. La stratégie d’intégration verticale .................................................................... 43
3.5.3.2.1. La stratégie d’intégration en amont ................................................................... 43
3.5.3.2.2. La stratégie d’intégration en aval....................................................................... 43
3.6. Perspectifs d’avenirs ............................................................................................... 43
Chapitre III : ORGANISATION DU PROJET .................................................................................... 44
Section 1 : STRUCTURE ORGANISATIONNELLE .............................................................. 44
1.1. Organigramme ........................................................................................................... 44
1.1.1. Définition .................................................................................................................. 44
1.1.2. Présentation de l’organigramme ............................................................................. 45
1.1.3. Description des principales fonctions ...................................................................... 45
1.1.3.1. Gérant ............................................................................................................. 45
1.1.3.2. Comptable ...................................................................................................... 46
1.1.3.3. Chef unité pompiste...................................................................................... 47
1.1.3.4. Chef unité entretien ...................................................................................... 47
1.1.3.5. Les ouvriers ................................................................................................... 47
1.1.3.6. Un gardien...................................................................................................... 47
1.2. Formation des ressources humaines .................................................................. 47
1.3. Le recrutement ........................................................................................................... 47
1.4. Rémunération du personnel ................................................................................... 49
Section 2 : ORGANISATION DE LA PRODUCTION ...................................................... 49
2.1. L’approvisionnement................................................................................................ 49
2.2. Contrôle de la production ....................................................................................... 50
2.2.1. Contrôle quantitatif .................................................................................................. 50
2.2.2. Contrôle qualitatif .................................................................................................... 50
2.3. Le stockage ................................................................................................................. 50
2.4. La vente ........................................................................................................................ 50
2.5. Sécurité ........................................................................................................................ 51
Section 3 : CHRONOGRAMME DES TRAVAUX ET DES ACTIVITES. ...................... 51
3.1. Présentation et mise en œuvre ............................................................................. 51
3.2. Calendrier de réalisation......................................................................................... 52
3.2.1. Première étape : ........................................................................................................ 52
3.2.2. Deuxième étape : ...................................................................................................... 53
128
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE FINANCIERE DU PROJET
Chapitre I : LES INVESTISSEMENTS ET FINANCEMENTS ............................................................. 55
Section 1 : LES INVESTISSEMENTS : .............................................................................. 55
1.1. Les dépenses en immobilisation ........................................................................... 55
1.1.1. Les immobilisations incorporelles ........................................................................... 55
1.1.1.1. Les fais de développement .......................................................................... 55
1.1.2. Les immobilisations corporelles ............................................................................... 55
1.1.2.1. Terrain ............................................................................................................ 55
1.1.2.2. Construction .................................................................................................. 55
1.1.2.3. Matériel industriel ......................................................................................... 56
1.1.2.4. Matériels et outillages .................................................................................. 56
1.1.2.5. Matériels et mobiliers de bureau .................................................................. 56
1.1.2.6. Matériels informatique .................................................................................. 57
1.1.2.7. Aménagement, agencement et installation (AAI) ...................................... 57
1.2. Récapitulation des immobilisations ..................................................................... 57
1.3. Les amortissements.................................................................................................. 58
1.3.1. Calcul de l’amortissement ........................................................................................ 58
1.3.1.1. Base d'amortissement .................................................................................. 58
1.3.1.1.1. La stratégie de développement de produit ..................................................... 58
1.3.1.1.2. La stratégie de développement de produit ..................................................... 58
1.3.1.1.3. La stratégie de développement de produit ..................................................... 59
1.3.2. Le plan d'amortissement .......................................................................................... 59
1.3.3. Les tableaux d’amortissements des matériels utilisés par le projet ........................ 60
1.3.3.1. Le Frais de développement.......................................................................... 60
1.3.3.2. Les matériels de construction ..................................................................... 60
1.3.3.3. Les matériels industriels .............................................................................. 61
1.3.3.3.1. La stratégie de développement de produit ..................................................... 61
1.3.3.3.2. La stratégie de développement de produit ..................................................... 61
1.3.3.4. Les matériels et mobiliers de bureau ......................................................... 62
1.3.3.5. Matériel informatique .................................................................................... 62
1.3.3.6. Matériels et outillages .................................................................................. 63
1.3.3.7. Aménagement, agencement et installation (AAI) ...................................... 63
Section 2 : LES COMPTES DE GESTION ......................................................................... 64
2.1. Les charges ................................................................................................................. 64
2.1.1 : Achat des carburants .............................................................................................. 65
2.1.1.1 : Achat de l’essence tourisme (ET) .............................................................. 65
2.1.1.2 : Achat du SP 95 ............................................................................................. 65
2.1.1.3 : Achat du gasoil ............................................................................................ 65
2.1.1.4 : Achat du pétrole lampant............................................................................ 66
2.1.2 : Achat de lubrifiants ................................................................................................. 66
2.1.2.1. Conditionnement, stockage : ...................................................................... 67
2.1.2.2. Hygiène, sécurité, environnement .............................................................. 67
2.1.3. Achat d’autres marchandises ................................................................................... 69
2.1.4. Les autres approvisionnements ................................................................................ 71
2.1.4.1. Les matières consommables ....................................................................... 71
129
2.1.4.2. Matériaux de sécurité ................................................................................... 71
2.1.4.3. Le carburant................................................................................................... 71
2.1.4.4. Eau et électricité ............................................................................................ 71
2.1.4.5. Impôts et taxes .............................................................................................. 72
2.1.4.6. Charges du personnel .................................................................................. 72
2.1.4.7. Les autres charges ....................................................................................... 72
2.1.4.7.1. Les services extérieurs................................................................................. 72
2.1.4.7.2. Les autres services extérieurs ...................................................................... 73
2.1.4.7.3. Publicité et relations publiques .................................................................... 73
2.1.4.7.4. Les frais postaux et de télécommunication ................................................... 73
2.1.4.7.5. Les frais de transport .................................................................................. 73
2.1.5. Récapitulation des comptes de charges ................................................................... 74
2.2. Les produits ................................................................................................................ 74
2.2.1. Prévision des recettes d’exploitation ........................................................................ 75
Section 3 : LE FINANCEMENT DU PROJET ET FONDS DE ROULEMENT. ........... 80
3.1. Les sources de financement .................................................................................. 80
3.1.1. Le financement interne ............................................................................................ 80
3.1.1.1. La création du capital ................................................................................... 80
3.1.1.2. Le financement par tontine .......................................................................... 80
3.1.2. Le financement externe ............................................................................................ 81
3.1.2.1. Le financement par fonds propres ............................................................. 81
3.1.2.2. Financement par emprunt ............................................................................ 81
3.2. Le choix de financement ......................................................................................... 81
3.3. Détermination du montant de l’emprunt ............................................................ 81
3.4. Condition d’octroi de crédit ................................................................................... 82
3.4.1. Critère subjectifs ....................................................................................................... 82
3.4.2. Critère objectif .......................................................................................................... 82
3.5. Les différents types de crédit bancaires............................................................ 82
3.6. Durée et taux de crédit ............................................................................................ 82
3.7. Remboursement de crédit ...................................................................................... 82
3.8. Situation financière de départ ............................................................................... 83
3.8.1. Le fonds de roulement initial .................................................................................. 85
Chapitre II : ETUDE DE LA FAISABILITE DU PROJET ................................................................... 87
Section 1 : LES ETATS FINANCIERS................................................................................ 87
1.1. Le compte de résultat .............................................................................................. 87
1.1.1. La présentation par nature....................................................................................... 87
1.1.2. La détermination du résultat prévisionnel .............................................................. 87
2.2. Le plan de financement ........................................................................................... 89
2.3. La capacité d’autofinancement(CAF) ................................................................. 90
2.3.1. Mode de calcul de la capacité d’autofinancement (CAF) ...................................... 90
2.3.1.1. Méthode soustractive ................................................................................... 90
2.3.1.2. Méthode additive ........................................................................................... 90
2.4. Le plan de trésorerie ................................................................................................ 91
2.5. Le Bilan prévisionnel ................................................................................................ 92
2.5.1. Définition .................................................................................................................. 92
2.5.2. L’actif du bilan ......................................................................................................... 92
2.5.3. Le passif du bilan ..................................................................................................... 92
130
2.5.4 Les capitaux propres ................................................................................................. 92
2.6. Les flux de trésorerie ............................................................................................... 98
Section 2 : LA RENTABILITE DE L’ACTIVITE ................................................................ 99
2.1. Le seuil de rentabilité ............................................................................................... 99
2.1.1. Définition .................................................................................................................. 99
2.1.2. Caractère du SR........................................................................................................ 99
2.1.3. Calcul du SR ............................................................................................................. 99
2.1.3.1. Les charges fixes .......................................................................................... 99
2.1.3.2. Les charges variables ................................................................................ 100
2.1.4. Formule et mode de calcul du seuil de rentabilité ................................................ 101
Section 3 : ANALYSE DES RATIOS ................................................................................. 101
3.1. Rentabilité commerciale du projet : ................................................................... 102
3.2. Capacité de remboursement des emprunts structurels ............................. 102
3.3. La performance économique (R3) ...................................................................... 102
Chapitre III EVALUATION DU PROJET .................................................................................... 103
Section 1 : EVALUATION FINANCIERE ......................................................................... 103
1.1. Le coût du capital .................................................................................................... 103
1.2. Les coûts des capitaux propres .......................................................................... 103
1.3. Le coût de l’endettement ...................................................................................... 104
1.4. L’importance du coût du capital ......................................................................... 105
1.5. Les cash-flows :........................................................................................................ 105
1.6. Les critères d’évaluation la rentabilité des investissements :................... 105
1.6.1. Le principe général ................................................................................................. 105
1.6.2. L’actualisation ........................................................................................................ 106
1.7. Les Outils d’évaluation .......................................................................................... 106
1.7.1. Critère de la valeur actuelle nette (VAN) .............................................................. 106
1.7.1.1. Définition de la VAN .................................................................................... 107
1.7.1.2. Interprétation ............................................................................................... 107
1.7.2. Critère de l’indice de profitabilité (IP) .................................................................. 108
1.7.2.1. Définition ...................................................................................................... 108
1.7.2.2. Interprétation ............................................................................................... 108
1.7.3. Critère du taux de rentabilité interne (TRI) .......................................................... 108
1.7.3.1. Définition :.................................................................................................... 108
1.7.3.2. Calcul du taux de rentabilité interne......................................................... 109
1.7.3.3. Interprétation ............................................................................................... 110
1.7.4. Critère du délai de récupération du capital investi (DRCI) .................................. 110
1.7.4.1. Définition ...................................................................................................... 110
1.7.4.2. Interprétation ............................................................................................... 111
Section 2 : EVALUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE ............................................ 111
2.1. Evaluation économique ......................................................................................... 111
2.1.1 : Création de la valeur ajoutée ................................................................................ 112
2.1.2. Augmentation des revenus ..................................................................................... 113
2.2. Evaluation sociale ................................................................................................... 113
2.2.1. Création d’emploi ................................................................................................... 113
2.2.2. Développement de la région et sécurité sociale ..................................................... 114
2.2.3. Protection de l’environnement ............................................................................... 114
Section 3 : EVALUATION SUIVANT LES CRITERES D’EVALUATION .................. 114
3.1. La pertinence :.......................................................................................................... 115
131
3.2. L’efficacité :............................................................................................................... 115
3.3. L’efficience :.............................................................................................................. 115
3.4. La durabilité : ............................................................................................................ 115
3.5. L’impact du projet : ................................................................................................. 115
3.6. Suivant les critères d’évaluation du projet ...................................................... 115
CONCLUSION ............................................................................................................................... 116
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................................... 118
ANNEXES ...................................................................................................................................... 119
LISTE DES TABLEAUX .................................................................................................................. 123
LISTE DES FIGURES ...................................................................................................................... 125
TABLE DES MATIERES ................................................................................................................. 126
132