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Dédicace

Je dédie ce travail à tous ceux qui me sont chers

i
Remerciements
Au terme de cette formation en Master Transport Logistique, je témoigne ma
gratitude et mes remerciements à l’endroit de :
Notre encadreur M. HAROUNA ANABI Abdourahamane
L’ensemble de personnel de la CAIMA Maradi

ii
Sigles et Abréviations

CAIMA : Centrale d’Approvisionnement en Intrants et Matériels Agricoles


C A : centrale d’approvisionnement
DR : Direction Régionale
EPIC : Etablissement Publique à caractère Industriel et Commerciale
FIFO : first in first out
LIFO : last in first out
UNCC : Union Nigérienne de Crédit et de Coopérative

iii
Introduction générale
Base de l’économie, l’agriculture constitue la principale source de revenus
pour plus de 80% de la population Nigérienne. Malgré son importance, ce
secteur est régulièrement confronté aux effets des aléas climatiques qui
anéantissent son essor. Parmi les menaces qui pèsent lourdement sur ce
secteur, on retient : les sècheresses, les feux de brousse, les inondations, les
tempêtes de vent, la faible adaptation des technologies et l’insuffisance
d’encadrement de proximité des producteurs. Elle souffre également de
nombreux problèmes comme la pauvreté du sol, l’insuffisance des intrants et
matériels agricoles et ainsi que leur coût élevé pour la majorité des paysans
nigériens. La plus part des terres agricoles exploitées sont épuisées ou en
voie de dégradation avancées, faisant du redressement de la fertilité des sols
un des grands défis à relever. En effet, l’infertilité des sols est apparue parmi
les facteurs qui touchent la problématique de l’accroissement de la
production agricole. En plus le caractère aléatoire des pluies, dont
l’agriculture demeure largement tributaire et la pauvreté des sols
notamment (en Phosphore(P), en Azote(N) et en matière organique (MO)
sont autant de facteurs limitant la productivité agricole. Cependant,
l’utilisation d’un peu plus d’engrais, surtout phosphaté, sur les cultures
pluviales aurait un effet bénéfique sur la production agricole du pays, tout en
respectant les bonnes pratiques d’utilisation de ces engrais.

Malheureusement l’accès aux intrants et matériels agricoles s’avèrent


difficiles. Face à ces différentes contraintes l’Etat du Niger a créé la centrale
d’approvisionnement en intrants et matériels agricoles (CAIMA) en vue de
faciliter l’accès aux intrants et matériels agricoles modernes à la disposition
de la population rurale et à un prix abordable afin de l’aider à améliorer ses
cultures tout au long du processus agricole. Pour faciliter l’accès, la CAIMA a
mis des représentations dans toutes les régions du Niger pour aider les

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paysans en intrants et matériels agricoles. Malgré tout cela, la CAIMA à
quelques soucis par rapport à son système gestion de stock et sa distribution.
Pour cela la gestion de stock et de la distribution sont des éléments
incontournables dans une entreprise commerciale raison par laquelle nous
sommes motivés à choisir le thème portant : « Contribution à l’amélioration
du système de gestion de stocks et de la distribution en intrants et matériels
agricoles dans un établissement à caractère commerciale cas de la CAIMA
Maradi »

Afin de réussir notre travail de recherche, nous avons scindé notre document
en deux parties dont la première partie porte sur le cadre théorique et
méthodologique et la deuxième partie traite du cadre pratique de l’étude.

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Chapitre1: Cadre théorique
Le présent chapitre porte sur les écrits ayant trait au sujet traité. Il précise
aussi le sens des notions essentielles contenues dans le document.

1.1. Contexte et justification du choix du sujet


De nos jours, c’est constat, au Niger, le secteur agricole connait une évolution
assez importante avec l’apparition de plusieurs institutions comme : CAIMA
(Centrale d’Approvisionnement en Intrants et Matériels Agricoles),
l’Initiative 3N (les nigériens nourrissent les nigériens), CRA (Chambre
Régionale d’Agriculture), DRA (Direction Régionale de l’Agriculture),… etc.
Toutes ces structures organisées sont investies d’une mission avec comme
but l’avenir d’un secteur agricole radieux. La CAIMA, l’une des principales et
importantes institutions du ministère de l’agriculture, lieu de nos recherches
sur le thème choisi a pour mission de contribuer à la modélisation de
l’agriculture, à la conservation et à l’amélioration de son potentiel de
production et la gestion des intrants et leur distribution. En effet, au Niger,
l’agriculture est soumise à de rude épreuve depuis les indépendances et
même bien avant et bien après. Ce qui empêche au pays d’atteindre son
autosuffisance alimentaire et cela non pas seulement par manque de pluie,
mais aussi à l’infertilité des surfaces cultivables. L’apport en intrants et
matériels agricoles devient de ce fait une nécessité pour accroître la
productivité des sols et rentabiliser les activités agricoles. C’est dans ce
contexte caractérisé par une forte demande des intrants et matériels
agricoles afin de soulager le monde paysan que nous avons choisi de nous
intéresser au thème : « Contribution à l’amélioration du système de gestion de
stocks et de la distribution en intrants et matériels agricoles dans un
établissement à caractère commerciale cas de la CAIMA Maradi ».
1.2. Revue de la littérature
1.2.1. Constitution et typologie de stocks

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On distingue :

 Le stock moyen : niveau moyen du stock sur la période considérée.


 Le stock maximal : niveau au-dessus duquel le stock devient pléthorique.
Dans ce cas on peut alors parler de sur stockage.
 Le stock minimal ou de couverture : stock qui permet de faire face aux
besoins de la clientèle pendant la période de réapprovisionnement.
 Le stock de sécurité : stock qui permet à l'entreprise de se prémunir
contre les écarts ou les aléas de livraison.
 Le stock actif ou stock flottant : différence entre le stock physique et le
stock de sécurité.
 Le stock critique ou stock d'alerte : niveau du stock qui déclenche la
procédure du commande. Il est composé du stock minimal et du stock de
sécurité

Selon Pierre Zermati et Fabrice Mocellin (1996) la constitution d'un stock


accompagnée d'une bonne gestion est trop capitale du fait qu'elle permet de
:

 Lutter contre la pénurie afin de faire face à une éventuelle rareté du


produit sur le marché ;
 Contourner les aléas de consommation en faisant face à une augmentation
subite des demandeurs due à une conquête brusque des clients ;
 Parer aux aléas de livraison dans ce sens que les délais de livraison
peuvent ne pas être respectés par les fournisseurs.

Ces auteurs poursuivent en précisant que chaque entreprise constitue des


stocks pour assurer la continuité soit de son cycle de production, soit pour
lutter contre une éventuelle rupture. D'où, toute gestion des stocks poursuit
un certain nombre d'objectifs. La gestion des stocks a pour but de maintenir
à un seuil acceptable le niveau des services pour lequel le stock considéré

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existe. En effet, l'un des objectifs de la gestion des stocks est précisément
d'aller vers une performance accrue par une meilleure maitrise des stocks.
Cette gestion implique quatre types d'opérations :

 Le magasinage avec entrées, stockage, sorties des articles ;


 La tenue d'un fichier consacré à la tenue des stocks ;
 L'imputation dans la comptabilité des entrées/sorties ;
 Le classement en catégories

Pierre Zermati et Fabrice Mocellin affirment dans le même ouvrage que la


détention des stocks au sein d'une entreprise présente aussi bien des
avantages que des inconvénients. Ces derniers se présentent sous forme des
difficultés que le gestionnaire des stocks est censé surmonter. La gestion des
stocks revêt un certain nombre des difficultés dont les principales sont :

 La difficulté pour une programmation rigoureuse à cause de fluctuation


saisonnière, des actions de la publicité et de la concurrence et de la
variation possible de délai de livraison ;
 Les contraintes relatives au produit tel que le volume, le poids, le coût du
transport ;
 Les caractères techniques : un produit industriel spécialisé nécessite un
service de vente qualifié dont par fois seul le fabriquant est à mesure
d'assurer ;
 Les caractères périssables de certains produits exigent un acheminement
rapide dans les meilleures conditions de conservation.

Devant toutes ces difficultés, pour Pierre Zermati et Fabrice Mocellin, la


question qui se pose est celle de savoir s'il faut commander par petite
quantité afin d'éviter l'immobilisation des capitaux et de l'espace sans
oublier qu'on augmente le risque de rupture de stocks.

1.2.2. Coûts liés au stock

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Nous essayerons de définir les différents coûts engendrés par la constitution
du stock d'un article donné.

 Le coût de passation d'une commande ou de lancement Ce coût comprend


l'ensemble : des coûts salariaux des agents d'approvisionnement, de ceux
des services comptables chargés des achats ; coûts de réception et de
contrôle des articles ; coûts d'imprimerie (bon de commande, etc.). Selon
François BLONDEL (1998), ce coût représente le plus souvent 1 à 2% du
montant des commandes passées.
 Le coût d'achat : prix d'achat de l'article augmenté des frais de transports
et de douane et autres frais directement liés à l'achat.
 Le coût de possession du stock ou stockage : coût est masqué par quatre
réalités distinctes à savoir :
 Le coût de magasinage : coût comprend l'ensemble des coûts de
fonctionnement des magasins (salaire, loyer, chauffage) au prorata de la
surface, entretien des locaux, informatique, assurance etc. ;
 Le coût de rémunération des capitaux investis : capitaux investis pour
l'acquisition et la gestion du stock produiraient des intérêts s'ils étaient
placés sur le marché financier. Pour évaluer ce manque à gagner, il faut
tenir compte de l'inflation courant et du taux d'intérêt.
 Le coût de rupture ou de pénurie : ensemble des coûts liés à une rupture
ou à une pénurie.
 Le coût d'obsolescence : lié au vieillissement de certains articles qu'on ne
peut plus vendre ou consommer.

KABONGO KANDA (2005) affirme La gestion est une activité aussi vieille que
l’homme, et c’est un concept complexe vu qu’il existe autant de définitions
qu’il y a autant d’auteurs. Mais de toutes les définitions ressortent les
éléments communs à savoir : la mise en œuvre des ressources et l’attente des

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objectifs dans un cadre bien déterminé.). Pour lui, il s’agit d’une mise en
œuvre des ressources de l’entreprise en vue d’atteindre les objectifs
préalablement fixes dans le cadre d’une politique déterminée

1.2.3. Distribution, différents canaux et circuits de distribution

Selon M.VANDERCAMMEN et NELLY JOSPIN-PERNET (2005), la distribution


inclut la vente de produits mais aussi de services (banques, assurances,…)
mais n’inclut pas automatiquement l’existence de magasins (vente de porte
à porte, vente automatique, vente en réseau, vente par internet,…). Elle ne
nécessite pas forcément des intermédiaires : vente directe du producteur au
consommateur. La distribution est, par voie de conséquence, un ensemble
des fonctions qui font passer le produit de son état de production à son état
de consommation, chacun deux se caractérisent par un état de lieu, un état
de lot et un état de temps. Rémi.

D’après J.DIOUX et M.DUPUIS (2016) Il existe 3 types de canaux de


distribution :

 Le canal ultra-court ou direct : il est caractérisé par l'absence


d'intermédiaires entre le Producteur et le consommateur. La distribution
se fait directement du producteur ou de l'entreprise au
consommateur/client final : J.DIOUX et M.DUPUIS (2009)
 Le canal court : il comporte un intermédiaire entre le producteur ou
l'entreprise et le client. Cet intermédiaire peut être un détaillant, par
exemple, qui revendra ensuite au client final. C'est un circuit qui n'a qu'un
seul intermédiaire entre le producteur et le consommateur : le
distributeur. On peut la nommé une distribution semi-directe qui pourra
être traditionnelle, intégrée ou associée. J.DIOUX et M.DUPUIS (2016)
 Le canal long : il intègre plusieurs intermédiaires. Ces intermédiaires
peuvent être un grossiste, un semi grossiste, un détaillant. C'est un circuit

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d'au moins 4 niveaux autonomes : les producteurs traitent avec des
grossistes, qui travaillent chacun avec de multiples détaillants. Ce circuit
est particulièrement adapté à des marchés comportant de nombreux
petits points de vente indépendants. (Marc FILSER, 2012).
1.3. Définition des concepts
1.3.1. Stock

Pierre ZERMATI (1985) affirme que : "le stock est la provision de produit en
attente de consommation.

Quant au SYSCOHADA, il donne la définition suivante : le stock est l'ensemble


des marchandises, matières premières et fournitures liés, des produits
intermédiaires, des produits finis ainsi que des produits services en cours qui
sont la propriété de l'entreprise à la date de l'inventaire

Beaulieu (1985), le stock est une quantité augmentée par les entrées et
diminuée par les Sorties. Il spécifie également un ensemble d’article qui est
caractérisés par leur désignation, leurs caractéristiques physiques et leurs
références, ou encore ils sont des produits placés dans des entrepôts en
attente d’une utilisation future.

1.3.2. Gestion

Selon MARINET et A.SILIEM (2003), la gestion peut être définie comme étant
une science permettant de déterminer la combinaison la plus satisfaisante en
termes de rendement et de productivité des moyens matériels et de la
ressource humaine dans les organisations.

1.3.3. Gestion de stock

Selon Pierre Zermati et Fabrice Mocellin (1996), la gestion des stocks est une
technique de maintien d'un stock suffisant et nécessaire à la maitrise des

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problèmes pour être à même de contrôler et réglementer les flux d'entrées
et les flux de sortie.

1.3.4. Distribution

M.VANDERCAMMEN et NELLY JOSPIN-PERNET (2005) définissent la


distribution comme l’ensemble des activités réalisées par le fabricant avec
ou sans le concours d’autres institutions, à partir du moment où les produits
sont finis jusqu’à ce qu’ils soient en possession du client final et prêts à être
consommés au lieu, au moment, sous les formes et dans les quantités
correspondant aux besoins des utilisateurs.

FRACHER et Antoine BLAZY (2012), la distribution est l’ensemble des


activités logistiques, financières, administratives et commerciales réalisées à
partir du moment où les produits finis et attendent d’être écoulés jusqu’à
celui où ils sont en possession du consommateur final.

1.3.5. Canal de distribution

N.BRUDEY et C.DUCROCQ (2000) affirment : un canal de distribution est


l'itinéraire parcouru par un produit ou un service pour aller du producteur
au consommateur.

Selon D. DURAFOUR (2005) un canal de distribution est la voie


d'acheminement de biens ou de services vendus, de même nature, entre le
producteur et le consommateur ou l'utilisateur final, avec intervention
éventuelle de commerçants et d'intermédiaires (ex
fabricant/grossiste/demi-grossiste/détaillant).

P. Van VRACEM & N. STAS (2000), le circuit de distribution l'ensemble des


intervenants qui font passer un produit de son état de production à son état
de consommation.

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D. DURAFOUR (2005), le circuit de distribution est l'ensemble des canaux de
distribution par lesquels un bien, une catégorie des biens ou un service
vendu s'achemine entre le producteur ou l'importateur et le consommateur
ou l'utilisateur final.

1.4. Contribution/ Amélioration

Pour le dictionnaire CNRTL (2012), il s’agit de la part apportée à une œuvre


commune, recourir aux services, aux talents de quelqu’un, utiliser, tirer profit
de quelque chose pour une œuvre.

Selon Clemenceau (1899), c’est une part apportée à une entreprise en vue
d’améliorer ces performances.

Selon Karen J. Fryer, Jiju Antony (2007), l’amélioration est un changement


graduel et perpétuel, axé sur l’accroissement de l’efficience et ou des
résultats d’une organisation, afin de lui permettre d’atteindre ses objectifs
conformément à sa politique.

1.4.1. Etablissement commercial

Jacqueline Boutonnat (1969), c’est tout établissement de quelque type que


ce soit (un magasin, un camion), qui sert de siège d’activité permanent ou
habituel de l’entreprise.

1.4.2. Intrants agricoles

Pour Michael Ruleta (2005), ce sont les différents produits apportés aux
terres et aux cultures, qui ne proviennent ni de l’exploitation, ni de sa
proximité. Ils y sont rajoutés pour améliorer le rendement des cultures.

Dans ce chapitre, nous avons défini les concepts clés autour desquels
s’articule notre travail de recherche. Nous avons aussi rapporté les écrits de
certains auteurs sur le sujet traité.

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Chapitre 2 : Cadre méthodologie
La méthodologie dans le sens le plus large du terme concerne les procédures
de formation des concepts et hypothèses, d’observation et de mesures, de
réalisation des expériences, de construction de modèles, méthodes et de
théories, de proposition des explications et de formulation des prédictions
(Kaplan, 1964). Les théories et les méthodes sont fondées sur des
hypothèses, des présupposés et des buts (Ngobo, 1997).

Selon Popper, les théories sont formulées de façon déductive, la connaissance


antérieure ainsi que les opinions du chercheur sur le monde permettent de
forger des hypothèses. Chaque fois que le chercheur agit, il dispose d’une
théorie ou des hypothèses implicites qui lui permettent de choisir des
questions à traiter, les données à collecter et la façon de les traiter (Ngobo,
1997).

Dans le cadre de notre étude, nous mènerons une étude quantitative que
nous jugeons mieux adoptée à notre cadre d’étude car elle nous permettra de
mieux cerner et d’approfondir notre sujet en touchant beaucoup des
données.

Dans ce chapitre, nous traiterons de la problématique, des hypothèses de


recherche, des objectifs et des méthodes de traitement et d’analyse des
données.

2.1. Problématique

Au Niger, le secteur d’agricole est conforté à des difficultés variées, liées à la


très faible pluviométrie, la sécheresse, l’infertilité du sol et aussi
l’insuffisance des intrants et matériels agricoles.
Pour pallier à ces contraintes, l’Etat du Niger a créé la CAIMA en vue de
faciliter l’approvisionnement des intrants, leur gestion et leur distribution au
profit des agriculteurs.

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En dépit de ce qui précède, la CAIMA rencontre des difficultés par rapport à
sa gestion des stocks et sa distribution.
Face à ces difficultés de gestion et des ruptures des certains intrants et
matériels agricoles qui a fait l’objet de notre étude, raisons par laquelle nous
sommes posés la question principale suivante : Quelles sont les contraintes
liées à la gestion des stocks et à la distribution des intrants agricoles à la
CAIMA Maradi ?
La question secondaire de recherche est de savoir comment contribuer pour
améliorer le système de gestion de stocks et la distribution des intrants et
matériels agricoles à la CAIMA ?
2.2. Hypothèses
Les hypothèses est une idée directrice et une tentative de réponse ou
d’explications des faits formulés au début de la recherche. Selon PINTO.R
(1971) l’hypothèse est une proposition des réponses aux questions que l’on
pose à propos de l’objet de la recherche formulée en des termes tels que
l’observateur et analyse puissent fournir une réponse justifiée de manière
provisoire. Pour ce faire, nous avons émis les hypothèses suivantes :
 la CAIMA Maradi doit utiliser des méthodes de gestion moderne
pour améliorer son système de gestion de stocks ;
 le système de distribution des intrants et matériels agricoles de la CAIMA
Maradi ne permet pas permet pas de contribuer à la performance de celle-
ci.

2.3. Objectifs
2.3.1. Objectif général
L’objectif général de cette étude est de contribuer à améliorer le système de
gestion des stocks et de distribution de la CAIMA Maradi.
2.3.2. Objectifs spécifiques
Les objectifs spécifiques de cette étude sont :

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 de comprendre les insuffisances liées à la gestion des stocks et à la
distribution à des intrants à la CAIMA Maradi ;
 de mieux appréhender le système de la gestion de stock et de la
distribution de la CAIMA Maradi.
2.4. Taille de la population et de l’échantillon d’étude
Il s’agit des personnes visées par notre étude et celles auprès desquelles nous
avons administré notre questionnaire.
2.4.1. Population d’étude
La population cible est l’ensemble des personnes qui interviennent dans la
gestion de stock et de la distribution à la CAIMA des grossistes gestionnaires
des points de vente. Il s’agit de 19 individus composé de 2 agents dont le
gestionnaire de stock et le Directeur régional de la CAIMA Maradi de 5
grossistes et 12 consommateurs. Notre population cible est composée de : 19
individus.
2.4.2. Echantillonnage
L’échantillonnage est un procédé par lequel un groupe de personne ou un
sous ensemble d’une population est choisie en vue d’obtenir des
informations à l’égard d’un phénomène. Notre échantillon est constitué des
agents de la CAIMA au nombre de 2 individus et 5 grossistes, gestionnaires
des dépôts et 12 grands consommateurs.
Ces individus ont été choisi du fait de rôle qu’ils jouent de
l’approvisionnement des intrants jusqu’à leur distribution en passant par
leur stockage.
Ainsi notre échantillon est compose du Directeur Régional de la CAIMA, et
du Gestionnaire de stocks, et les cinq (5) gestionnaires des points de vente
(grossiste) des départements de Gazaoua, Dan issa, Aguié, Girataoua et la
commune de Tibiri et douze (12) consommateurs choisis dans les zones de
Tibiri (7) et Girataoua (5).

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2.5. Outils et instruments de collecte des données
Les données de notre étude ont été collectées à travers les outils de collectes
de données suivantes : le questionnaire, l’entretien (l’interview), la
recherche documentaire, la consultation des moteurs de recherche et les
observations directes.
2.5.1. Questionnaire
C’est une suite de questions standardisées destinées à normaliser et à
faciliter le recueil de témoignages. L’enquête par questionnaire est un outil
méthodologique, composé d’une série de questions s’enchainant de manière
structurée pour permettre la collecte d’informations dans le cadre d’une
enquête, de façon directe ou par l’intermédiaire d’un enquêteur. Pour
permettre aux enquêtés de se sentir à l’aide et de trouver des réponses
appropriées à nos interrogations, nous avons administré un questionnaire
comportant des questions tant ouvertes que fermées.
Pour faciliter toujours la compréhension, notre questionnaire a été regroupé
en trois rubriques différentes et administré à une partie de notre échantillon
d’étude, soit à dix-neuf (19). Il s’agit de l’assistant du Directeur (1), du
Magasinier (1), des grossistes (5) et des consommateurs (12).
2.5.2. Entretien
L’entretien nous a permis d’interviewé le Directeur Régional et le
Gestionnaire de stocks qui sont les acteurs directs dans la gestion des
intrants et matériel à la CAIMA Maradi.
2.5.3. Recherche documentaire
Cette recherche nous a permis de recueillir les données à partir de sources
écrites : livres, revues, articles, dossiers, rapports, mémoires et sur des sites
internet. Cette recherche documentaire nous a aidés à avoir une meilleure
compréhension de la gestion des stocks.
2.5.4. Observations directes

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Ce sont les enseignements tirés de la pratique du stage.

2.6. Méthodes de présentations des données

Les données collectées ont été saisies à l’aide du tableur Excel avant d’être
traitées. Ce qui nous a permis d’effectuer les analyses de fréquence et
l’établissement des tableaux.

2.7. Limite de la recherche

Les principales difficultés sont liées d’une part au manque de documents


dans la bibliothèque de notre école et dans les autres bibliothèques
publiques de la région et d’autre l’indisponibilité de notre encadreur.
Dans ce chapitre, nous avons dégagé la problématique liée à la gestion des
intrants agricoles et précisé les hypothèses et les objectifs de la recherche. Ce
qui nous a conduits à expliquer la méthode de collecte des données.

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Chapitre 3 : Présentation de la Centrale d’Approvisionnement en
Intrants et Matériels Agricoles (CAIMA)
La Centrale d’Approvisionnement en Intrants et Matériels Agricoles(CAIMA),
est un Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial, crée en
1978 et est considéré jusqu’à fin 2010, comme une simple centrale
d’approvisionnement (CA). Son siège social se trouve à Niamey et dispose
d’une direction régionale (DR) dans chaque région du pays.

A travers ce chapitre, il est question d’une présentation de la CAIMA. Il s’agit


de présenter : son historique, ses missions et objectifs ainsi que sa structure
organisationnelle et fonctionnelle.

3.1. Historique de la CAIMA

La centrale d’approvisionnement (CA) a été créée par l’arrêté N° 21 /MDR


du 23 juin 1978. Elle a pour objet « la gestion de matériels agricoles, des
produits phytosanitaires, d’engrais, de semences et autres équipements».

Elle avait été placée au sein de l’union nigérienne de crédit et de


coopérative(UNCC), avec l’obligation d’établir un bilan de ses opérations et
programmes annuels d’activités à faire approuver par le ministre de tutelle.

La centrale d’approvisionnement avait connu par la suite des changements


de son cadre institutionnel :

 En 1987, elle fut transférée à l’union des coopératives (UNCC) créée pour
faire partie du mouvement pour la société de développement, structure
politique naissante ; les dispositions de ce transfert lui permettaient de
conserver son statut, son autonomie de fonctionnement et de son budget
propre.
 En 2002, la Centrale d’Approvisionnement fut hissée au rang de « Service
rattaché » du ministère du développement agricole.

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 Les services rattachés ont été inscrits dans l’ordonnance N°99-56 du 22
novembre 1999 déterminant l’organisation générale de l’administration
civile de l’ETAT et fixant ses missions et ils assurent en général des
fonctions dans un secteur d’activité particulier ; ils sont dotés en raison
des exigences et de la technicité de leur mission d’une organisation
structurelle et d’un régime de fonctionnement qui leurs sont propres.
 En 2010 la Centrale d’Approvisionnement connait une évolution de son
cadre institutionnel qui la transforme en établissement publique à
caractère Industriel et Commercial (EPICC) de l’Ordonnance n° 2010-039
du 24 juin 2010 portant création de la Centrale d’Approvisionnement en
Intrants et Matériels Agricoles(CAIMA) du Niger.
3.2. Missions et objectifs de la CAIMA
3.2.1. Missions de la CAIMA

La CAIMA est investie d’une mission de service public confié par l’ETAT. Elle
a pour missions de :

 Contribuer à assurer l’approvisionnement régulier du pays en intrants et


matériels agricoles tant en quantité qu’en qualité et à un prix compétitif
(abordable) ;
 Contribuer à la modernisation de l’agriculture ;
 Contribuer à l’amélioration de la productivité et à l’augmentation des
rendements agricoles ;
 Impulser la promotion des intrants, produits phytosanitaires, matériels
et équipements agricoles, soit par l’amélioration de leur qualité, soit par
leur transformation industrielle ;
 Participer aux activités de communication et de l’animation du cadre de
concertation sur les intrants agricoles en impliquant tous les acteurs

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concernés, gérer les dons relatifs aux intrants et matériels octroyés par
les partenaires au développement.
 Gestion des dons (intrants et matériels agricoles) mis à la disposition par
les partenaires au développement ;
 Vente de ces dons (intrants et matériels agricoles) pour alimenter les
fonds des financements des programmes de développement.

3.2.2. Objectifs de la CAIMA

En résumé la CAIMA a pour objectif de mettre à la disposition du monde


rural, des intrants et matériels nécessaires qui sont :

 Les matériels agricoles ;


 Les engrais ;
 Les produits phytosanitaires ;

3.3. Présentation de la direction CAIMA De Maradi


3.3.1. Organisation et fonctionnement de la direction régionale de la CAIMA
Maradi

La centrale d’approvisionnement en intrants et matériels agricoles (CAIMA)


Maradi a été bien hiérarchisé et est animée par neuf (7) agents qui sont : Un
directeur Régional, un assistant du Directeur Régional, Un gestionnaire de
stocks, Deux gardiens, Un chauffeur et un manœuvre est compose de deux
services dont:

La direction et le service des stocks

 Direction régionale

La DR est chargée de la mise en œuvre des directives de la direction générale


Il s’agit de :

 Gérer des stocks de produits et matériels agricoles ;

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 Collecter des informations sur les besoins régionaux en produits et
matériels agricoles ;
 Transmettre en temps réel des données sur la situation et les
mouvements des stocks, les ventes, les acquisitions et la situation des
fonds ;
 Assurer la tenue des documents administratifs, comptables, commerciaux
et de stocks ;
 Assurer la gestion de la caisse menu-dépenses ;
 Réceptionner les dossiers transmis par les différentes directions ;
 Assurer à la comptabilisation et la saisie des brouillards de caisse ;
 Assurer le traitement des informations comptables, commerciales, et de
stocks par leur centralisation, et leur transmission en temps réel au siège ;
 Vendre des produits et matériels agricoles conformément aux directives
reçues de la direction générale.

 Service des stocks

Le SS a pour missions de :
 Assurer la réception des stocks pour le compte de la région ;
 Assurer l’approvisionnement des points de vente de la région ;
 Procéder au recensement des besoins des points de ventes ;
 Transmettre à la direction des stocks les besoins de la région ;
 Assurer la réception des intrants et matériels agricoles ;
 Assurer la mise en place des intrants et matériels agricoles ;
 Assurer le suivi des mouvements de stocks dans la région ;
 Transmettre en temps réel des données sur la situation et les
mouvements des stocks.
3.3.2. Environnements commercial
 Produits de la CAIMA

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Les intrants et matériels agricoles distribués par CAIMA sont :

 DAP est un engrais binaire qui a deux composants Azote (N) et Phosphore
(P). Sa composition est 1846KG (18KG pour l’azote et 46KG pour le
phosphore) dans un sac de 50 KG. Le reste c’est du déchet.
 NPK est un engrais tertiaire qui a trois composants : 15 KG pour Azote,
15KG pour le phosphore et 15KG pour le Potassium.
 UREE est un engrais simple qui a un seul composant et le reste c’est du
déchet. Il est composé de 46KG d’Azote.
 Les matériels sont composés de : motopompe, motoculteur, pulvérisateur,
moulin.
 Clients

Les clients de la CAIMA sont :

 les agriculteurs ;
 les organisations non gouvernementales
 grossistes
 les associations agricoles.

La CAIMA est donc l’une des principales et importantes institutions du


ministre de l’agriculture dont la mission est de contribuer à la modélisation
de l’agriculture, à la conservation et à l’amélioration de son potentiel de
production.

Les partenaires sont des organisations non gouvernementales, des


coopérations d’agriculture, et fédérations. La CAIMA collabore avec des
fournisseurs internationaux tels que la société GEC qui au Maroc…

A travers ce chapitre, nous présenté la CAIMA Maradi en développant son


organisation et son fonctionnement ainsi que son environnement
commercial.

20
Chapitre 4 : présentation des données et analyse des résultats
Dans ce chapitre, nous présentons les données de notre étude, après collecte
et traitement des informations dans Excel, et faisons aussi leur interprétation
et analyse.
4.1. Présentation des résultats
Les résultats ci-dessous sont obtenus grâce aux différentes questions poses
à travers le guide d’entretien aux personnels grossistes et aux
consommateurs de la CAIMA, et sont présentés dans des tableaux suivis de
leurs commentaires.
4.1.1. Résultats de l’enquête auprès du personnel de la CAIMA

Question n°1 : Existe-t-il une procédure formelle de gestion des stocks à la


CAIMA ?

Tableau 1 : Existence de procédure formelle de gestion des stocks à la CAIMA

Réponses Très bien Bien Mauvais Très mauvais


Nombre 2 0 0 0
d’individus

Total 2
Source : Enquête
Méthode de calcul : nombre d’individus divisé par le total d’individus fois 100.

100% des individus affirment la procédure obéit à certains principes


contenus dans son manuel de procédure et dont le respect devient
obligatoire et l’institution dispose aussi des fiches de stocks et des fiches
d’inventaire.
Question n°2 : Les fiches des stocks sont-ils toujours à jour ?
Tableau 2 : Mise à jour fiches des stocks

Réponses Très bien Bien Mauvais Très mauvais


Nombre 2 0 0 0
d’individus

Total 2

21
Source : Enquête
100% des individus affirment que les fiches des stocks sont mises à jour deux
fois par semaine en fonction des mouvements des stocks et cela en
conformité avec les exigences.
Question n°3 : Existe-t-il des inventaires ?

Tableau 3 : Existence des inventaires

Réponses Oui Non Ne sait pas Aucune


Nombre 2 0 0 0
d’individus

Total 2
Source : Enquête
100% des individus affirment que chaque fin d’année la Direction Générale
dépêche une mission pour inventorier l’ensemble des stocks ce qui permet
de savoir exactement le volume des sorties et entrées, et que c’est l’inventaire
tournant qui est toujours fait à leur niveau pour la comptabilisation des
stocks par la Direction Régionale.
Question n°4 : combien de tonnes d’intrants et matériels sont-ils stockés
dans le magasin cette année ?

Tableau 4 : Quantité d’intrants et matériels stockés dans le magasin

Quantités (tonnes) 1000


Nombre d’individus 2
Total 2
Source : Enquête
100% des individus ont répondus que 1000 tonnes des intrants sont
stockées dans les magasins en 2019.
Question n°5 : Existe-t-il combien de magasins ?

22
Tableau 5 : Nombre de magasins

Nombres 3 petits 3 magasins 1 magasin


magasins gran gran
départementaux ds d
régionaux national
Nombre 2
d’individus

Total 2
Source : Enquête
100% ont affirmés qu’il existe 3 petits magasins départementaux,3 grands
magasins régionaux et un grand magasin pour le stockage du stock national
à Tibiri. Ce sont les lieux de stockage sur lesquels la CAIMA s’appuie pour
mener sa politique de distribution et de proximité.
Question n°6 : Existe-t-il un rangement correct des produits ?

Tableau 6 : Nature du rangement des produits

Réponses Très bien Bien Mauvais Très mauvais


Nombre 2 0 0 0
d’individus

Total 2
Source : Enquête
100% des individus ont affirmés qu’il existe un rangement correct car selon
eux c’est le rangement par alignement qui est toujours effectué.

Question n°7 : existe-t-il des méthodes de valorisation des stocks?

Tableau 7 : Méthodes de valorisation des stocks

Réponses LIFO FIFO CMUP WILSON


Nombre 2 2 0 0
d’individus

Total 2
Source : Enquête

23
100% des individus ont répondus que les stocks sont bien valorisés, les
méthodes utilisées pour la valorisation des stocks sont la méthode FIFO et la
méthode LIFO.
Question n°8 : existe-t-il un suivi de maintenance pour les matériels
agricoles?

Tableau 8 : Maintenance des matériels agricoles

Réponses Très bien Bien Mauvais Très mauvais


Nombre 2 0 0 0
d’individus

Total 2
Source : Enquête
100% des individus affirment oui car selon eux un suivi de maintenance est
fait chaque 6 mois pour les motoculteurs.
Question n°9 : L'emballage des intrants est-il correct ?
Tableau 9 : Emballage des intrants

Réponses Très bien Bien Mauvais Très mauvais


Nombre 0 0 2 0
d’individus

Total 2
Source : Enquête
100% des individus ont répondus que l’emballage est de fois pas correct
d’après eux quelques sacs qui fissurent sous la pression de transport et de la
manutention.
Question n°10 : existe-t-il un circuit de distribution?

Tableau 10 : Circuit de distribution

Réponses Court Semi-court Long Très long


(direct)

24
Nombre 1 1 0 0

d’individus

Total 2
Source : Enquête
100% des individus affirment que globalement, la CAIMA pour la distribution
de ses produits utilise soit le canal direct qui est extrêmement court
supprimant les intermédiaires ou semi-court qui n’utilise pas assez
d’intermédiaires.
Question n°11 : les processus de la distribution des intrants est-il le même
que celui des matériels agricoles?

Tableau 11 : Efficacité de la vente des intrants et des matériels agricoles

Réponses OUI NON


Nombre 0 2
d’individus

Total 2
Source : Enquête
100% des individus considèrent non favorable la vente de certains matériels
agricoles car faite à crédit et nécessite beaucoup d’informations sur les
consommateurs.
Question n°12 : existe-t-il des outils de manutention de stocks?

12 : Existence d’outils de manutention de stocks

Réponses OUI NON


Nombre 0 2
d’individus

Total 2
Source : Enquête
100% des individus ont répondus non car selon eux c’est toujours les dockers
qui font les opérations de chargement et déchargement.

25
Question n°13 : existe-t-il de palettes pour le stockage des intrants en
magasin ?

Tableau 13 : Existence de palettes pour le stockage

Réponses OUI NON


Nombre 0 2
d’individus

Total 2
Source : Enquête
100% des individus disent que la CAIMA ne dispose pas d’unités de stockage
comme les palettes ce qui contraint les agents au magasin à stocker les
intrants à terre.
4.1.2 Réponses des gestionnaires des points de vente et

consommateur

 Gestionnaires des points de vente (Grossistes)


Question n°15 : Nombre d’approvisionnement par mois et quantité

Nombre de fois Quantité Nombre d’individus


2 15 tonne 5
Total 5
Source : Enquête
100% des individus affirment qu’ils sont approvisionnés 2 fois par mois en
fonction de besoin de la localité et chaque approvisionnement est 15 tonnes.
Question n°16 : existe-t-il un suivi des stocks après le transfert ?

16 : Suivi des stocks après transfert

Réponses OUI NON


Nombre 5 0
d’individus

Total 5

26
Source : Enquête
100% des individus ont répondus oui selon eux la Direction régionale
dépêche une mission chaque fin mois pour le suivi des stocks et le
recouvrement.
Question n°17 : Existe-t-il un registre pour l'enregistrement des ventes en
détaille ?

Tableau 17 : Existence de registre pour l'enregistrement des ventes en détail

Réponses Très bien Bien Mauvais Très mauvais


Nombre 5 0 0 0
d’individus

Total 5
Source : Enquête
100% des individus disent oui car toujours les ventes sont premièrement
enregistrées dans le registre qui servent ensuite pour la mise à jour de la
fiche des stocks envoyée à la Direction régionale.
Question n°18 : quels produits est plus appréciez par les consommateurs ?

Tableau 18 : Produits les plus appréciés par les consommateurs

produits Engrais Matériels agricoles Pesticides


Nombre 3 1 1
d’individus

Total 5
Source : Enquête
60% des individus affirment que les clients apprécient les engrais selon eux
c’est ça qu’ils ont plus besoin pour l’exploitation de leurs périmètres et ils
utilisent le matériel agricole traditionnel pour labourer les champs.
20% des individus affirment que les clients préfèrent le matériel agricole car
plus efficace et rapide pour travailler les champs.
20% d’individus questionnés attestent que les utilisateurs préfèrent les
pesticides pour lutter contre les ravageurs qui dérangent leur production.

27
Question n°19 : quels type d’engrais est plus consommé par les
consommateurs ?

Tableau 19 : Type d’engrais le plus acheté par les consommateurs

Engrais DAP NPK UREE


Nombre 3 2 0
d’individus

Total 5
Source : Enquête
60% des individus affirment que les clients préfèrent le DAP et selon eux il
est l’engrais le plus performant et il contient presque tous les produits
chimiques que continuent les autres types et est adapté pour tous les genres
de plantes.
40% des individus disent que c’est le NPK qui est consommé car très efficace
et aide les plantes à pousser vite.
 Consommateurs
Question n°20: depuis quand êtes-vous consommateur de CAIMA ?

Tableau 20 : Durée d’attachement consommateur à la CAIMA

Année 1 à 5(ans) 5 à 10 (ans) 10 à 15 (ans) 15 à 20 (ans)


Nombre 2 4 6 0
d’individus

Total 12
Source : Enquête
16,66% des individus sont consommateurs entre 1 à 5 ans à la CAIMA.
33,33% des individus sont consommateurs de la CAIMA pendant 5 à 10 ans.
50% des individus sont consommateurs de la CAIMA pendant à peu près 15
ans.
Question n°21 : comment avez-vous connu CAIMA ?

Tableau 21 : Canal de la découverte de la CAIMA

28
canal Bouche à Radio et internet La presse
oreille télévision

Nombre 6 3 0 3
d’individus

Total 12
Source : Enquête
50% des individus affirment qu’ils ont connu la CAIMA par le bouche à oreille
à travers des parents, amis, et connaissances.
25% des individus nous affirmaient eux qu’ils ont connu CAIMA par la
télévision et radio dans les informations.
25% des individus pensaient qu’ils ont connu CAIMA par la presse à travers
le journal.
Question n°22: apprécierez-vous les produits de la CAIMA
Tableau 22 : Appréciation des produits de la CAIMA

Réponses Très bien Bien Mauvais Très mauvais


Nombre 7 3 0 2
d’individus

Total 12
Source : Enquête
58,33% des individus ont affirmés qu’ils apprécient les produits de la CAIMA
car ce sont des produits de très bonne qualité et très efficaces.
25% d’individus considèrent que oui et apprécient, moins les produits de la
CAIMA car ce moins cher.
16,66% d’individus n’apprécient pas du tout les produits de la CAIMA car
pour eux ce ne sont pas de bonne qualité, et l’accessibilité est difficile et
coûtent trop cher.
Question n°23 : comment trouvez-vous le prix des produits et matériels
agricoles de CAIMA ?

29
Tableau 23 : Appréciation des prix des produits et matériels agricoles de
CAIMA

Réponses Très bien Bien Mauvais Très mauvais


Nombre 10 0 2 0
d’individus

Total 12
Source : Enquête
83,33% des individus affirment que le prix est acceptable car ce moins cher
que sur le marché.
16,66% des individus considèrent non car selon eux le prix des intrants et
surtout celui des matériels agricoles et colossale et n’est pas à la portée des
petits agriculteurs.
Question n°24 : êtes-vous satisfait de la qualité et de la disponibilité des
produits de CAIMA ?
Tableau 24 : Satisfaction sur la qualité et la disponibilité des produits de
CAIMA

Réponses Très satisfait Satisfait Peu satisfait Pas satisfait


Nombre 6 4 1 1
d’individus

Total 12
Source : Enquête
50% des individus ont affirmés qu’ils sont totalement satisfaits des produits
qui sont de bonne qualité et disponible au moment opportun.
33,33% des individus considèrent que les produits sont de bonnes qualités
et disponible chaque fois qu’ils viennent s’en procurer, ce qui les rend aussi
satisfaits.
8,33% d’individus disent que non car pour eux les produits sont moins bon
et ce pas à tout moment qu’ils sont disponibles.
8,33 d’individus ont répondu non selon eux les produits sont très chers.
Question n°25 : L’attente est-elle longue ?
Tableau 25 : Délai d’attente

30
Réponses Pas d’attente Moyen Long
Nombre 6 6 0
d’individus

Total 12
Source : Enquête
50% des individus ont affirmés oui selon eux à chaque qu’ils viennent pour
acheter des engrais le processus et de livraison est lent.
50% des individus ont considérés que non car d’après eux ils sont livrés
aussitôt qu’ils passent la commande.
4.2 Analyse et interprétation des résultats
Les résultats de notre étude nous renseignent avec estimation, comment sont
géré les intrants et matériels suivis de leur stockage à la distribution et aussi
sur la perception de la performance des produits de la CAIMA par les
consommateurs.
Ainsi nous avons mis en évaluation la variable la plus importante de notre
étude qui est l’amélioration de la gestion des stocks et de la distribution.
A travers cette enquête voici les résultats auxquels nous sommes parvenus :

Cette figure montre que les stocks sont gérés par la procédure formelle à
travers les différentes méthodes et fiches des stocks, le registre des ventes…
Après collecte et traitement des réponses, il ressort des consommateurs
enquêtés :

31
 50% sont fidèles à la CAIMA depuis à peu près 15 ans ;
 50% ont connu CAIMA de bouche à oreille ;
 58,33% des consommateurs apprécient les produits de la CAIMA ;
 83,33% apprécient les prix des produits de la CAIMA ;
 16,66% pas du tout d’accord avec les prix ;
 50% sont d’accord pour la qualité et la disponibilité des produits ;
 33,33% sont plus tôt d’accord ;
 16,66% ne sont pas du tout d’accord.
4.3. Vérification des hypothèses
Au début de cette étude, nous nous sommes proposés de tester les
hypothèses suivantes :
 la CAIMA Maradi n’utilise pas des méthodes de gestion moderne pour
améliorer son système de gestion de stocks ;
 le système de distribution des intrants et matériels agricoles de la
CAIMA Maradi ne permet pas de contribuer à la performance de celle-ci.
Au regard de ces résultats, nous pouvons dire que les stocks sont bien gérés
à travers les différentes méthodes modernes de la gestion des stocks, ce qui
infirme notre première hypothèse et nous amène à dire qu’elle n’est pas
vérifiée.
Nous constatons que la plupart des consommateurs que nous avons
enquêtés sont satisfait par la disponibilité et la performance des produits de
la CAIMA. Ce qui nous amène aussi à dire que notre deuxième hypothèse n’est
pas aussi vérifiée.
Cette étude a pu ressortir un certain nombre de constats liés au
dysfonctionnement de la société :
 manque de magasin permettant de conditionner les matériels
agricoles car les matériels exposés en plein soleil ;
 difficultés à gérer les consommateurs ;
 manque de machine détectrice de faux billets car en période de saison
pluvieuse un grand nombre des consommateurs achètent de l’engrais
et vue l’allure de l’établissement du reçu ;
 manque d’outil de manutention.

32
4.4. Recommandations
Pour remédier à ces dysfonctionnements, nous recommandons à la CAIMA
de :
Disposer des magasins ou entrepôt contenant des palettes pour pouvoir
étaler les matériels pour éviter la détérioration du sol
Créer les conditions pour que les consommateurs se sentent à l’aise avant
d’être servis (hangars, bancs, …).
Disposer des machines pour détecter les faux billets offerts par les
consommateurs.
Se doter des outils de manutention modernes afin de réduire les coûts de
manutention et gagner du temps pour les livraisons.
A travers ce chapitre, nous avons présenté les résultats de nos recherches,
recherches à travers lesquelles nous avons interprété et analysé les données
afin de vérifier les hypothèses de recherche de faire des suggestions.

33
Conclusion générale
La mission de la gestion des stocks est de minimiser le coût de stockage à
partir du système d’information sur les flux des produits. La gestion des
stocks est matérielle, mais aussi comptable et économique. Il ne suffit pas de
gérer les stocks, il faut aussi gérer les flux.
C’est dans ce sens nous avons porté notre étude sur comment contribuer
pour améliorer le système de gestion de stocks et de distribution des intrants
et matériels agricoles à la CAIMA. La revue de la littérature nous a permis de
retenir les typologies des stocks et les différents canaux et circuits de
distribution.
A part cette étude théorique, nous avons aussi mené une étude auprès de
quelques agents de la CAIMA, des gestionnaires et consommateurs dont le
but était de connaitre d’une part la gestion des intrants et matériels agricoles
et d’autre de comprendre l’appréciation de cette société auprès du public
touché par le questionnaire.
Ce qui nous a poussé à nous basé sur un échantillon représentatif choisi sur
un critère bien précis qui est celui de sa connaissance sur le thème traité et
aussi de rapporté fidèlement les points de vue des personnes enquêtées.
Tout ce travail s’est effectué sur la base de recherche documentaire,
entretien, questionnaire et consultation de sites.
Les résultats auxquelles nous sommes parvenus n’ayant pas permis de
vérifier nos hypothèses, cela devrait susciter d’autres chercheurs à conduire
des réflexions sur des pistes différentes afin d’éclairer davantage sur le
problème soulevé.

34
Bibliographie
Jalel BERREBEH (méthodologie d’un mémoire de recherche) octobre 2013,
P 13-14-16
M. Blackburn. (Comment rédiger un rapport de recherche 5 édition) 1978 P
72-73
PIERRE Zermati et Fabrice Mocellin (Pratique de la gestion des stocks 7e
édition) juillet 2007 P.50-52,59-60-61
M.VANDERCAMMEN et NELLY JOSPIN-PERNET (La distribution 3e édition)
2005, P101102.
Manuel de procédure de la CAIMA. P.87-88-89
J. DIOUX et M. DUPUIS LA DISTRIBUTION : stratégie des réseaux et
management des enseignes (2016) P .20-23-24
SYSCOHADA « système comptable ouest africain » 1998 P.15
Beaulieu (audit et gestion des stocks pilotage automatique et classique)
1985, P.50-51
MARINET et A. SILIEM (Lexique de gestion 7e édition) janvier 2005 P.36-37
FRACHER et Antoine BLAZY (choix de la politique de distribution),2012
P.17-18
D. DURAFOUR (2005)
Clemenceau (sciences et technologies du managent et de la gestion )1899,
P121-123
Karen J. Fryer, JIJU Antony (Performance management in the public sector) ;
Janvier 2009 P.76-78
Henri BOULAN,(2015) Les clés d’une étude ou d’opinion réussie,
www.dunod.com consulté le 2 Février 2020.
POUYE Tidiane Mohamed ;2010 « contribution de la gestion des stocks de
médicaments cas de dépôt de la pharmacie IB de l’hôpital HOGGY.P 3-4-6-7-
9-11

35
Annexe : 1 Guide d’entretien d’enquête Identité :

Nom :………………………………………………………………………………………
Prénom :…………………………………………………………………………………..
Age :………………………………………………………………………………………
Titre et fonction :……………………………………………………………………………

N° Questions Réponses
oui non
1 Existe-t-il une procédure formelle de gestion des stocks à la
CAIMA ? Commentaire :

2 Les fiches de stock sont-ils toujours à jour ?


Commentaire :

3 Existe-t-il des inventaires ?


Commentaire :

4 Existe-t-il des ruptures de stocks ?


Commentaire :

36
5 Existe-t-il des surstocks ?
Commentaire :

6 combien de tonnes d’intrants et matériels sont-ils stockés


dans le magasin cette année ?
Commentaire :

7 Existe-t-il combien de magasins ?


Commentaire :

8 Existe-t-il un rangement correct des produits ?

Commentaire :

9 Les stocks sont-ils valorisés ?


Commentaire :

10 existe-t-il des méthodes de valorisation des stocks?


Commentaire :

37
11 Existe-t-il un suivi de maintenance pour les matériels
agricoles? Commentaire :

12 L'emballage des intrants est-il correct?


Commentaire :

14 Existe-t-il un circuit de distribution?


Commentaire :

15 Existe-t-il un registre pour l'enregistrement des ventes en


Détail ? Commentaire :

16 Les processus de la distribution des intrants est-il le même


que celui des matériels agricoles ?
Commentaire :

17 Existe-t-il des outils de manutention de stocks?


Commentaire :

38
18 Existe-t-il de palettes pour le stockage des intrants en
magasin? Commentaire :

19 L’attente est-elle longue ?


Commentaire :

Grossistes et consommateurs Identité :


Nom :………………………………………………………………………………………
Age : ………………………………………………………………………………………… Prénom
:…………………………………………………………………………………..
Titre et fonction :……………………………………………………………………………
Question : depuis quand êtes-vous client de CAIMA ?
Commentaire :

Question 1: comment avez-vous connu CAIMA ?


Commentaire :

Question 2: apprécierez-vous les produits de la CAIMA ?


Commentaire :

Question 3: quelles sont les suggestions que vous pouvez apporter pour la
bonne marche de la distribution des engrais ?
Commentaire :

39
Question 4 : comment trouvez-vous le prix des produits et matériels
agricoles de CAIMA ?
Commentaire :

Question 5: quelle type d’appréciation est faite pour ces produits sur le
marché ?

40
Annexe : 2 Organigramme CAIMA Maradi

DIRECTEUR
REGIONAL(DR)

Assistant du DR

Gestionnaire des
stocks

Gardiens Chauffeur Manœuvre

Aide chauffeur

Source : RABIOU ABDOU Mamane Hassane (2019)

41
Annexe : 3 Fiches de stock

42
Table des matières
Dédicace...................................................................................................................................... i
Remerciements ......................................................................................................................... ii
Sigles et Abréviations............................................................................................................... iii
Introduction générale ............................................................................................................... 1
Chapitre1: Cadre théorique ...................................................................................................... 3
1.1. Contexte et justification du choix du sujet............................................................. 3
1.2. Revue de la littérature ............................................................................................ 3
1.2.1. Constitution et typologie de stocks ........................................................................ 3
1.2.2. Coûts liés au stock ................................................................................................... 5
1.2.3. Distribution, différents canaux et circuits de distribution ................................... 7
1.3. Définition des concepts .......................................................................................... 8
1.3.1. Stock ........................................................................................................................ 8
1.3.2. Gestion ..................................................................................................................... 8
1.3.3. Gestion de stock ...................................................................................................... 8
1.3.4. Distribution ............................................................................................................. 9
1.3.5. Canal de distribution .............................................................................................. 9
1.4. Contribution/ Amélioration ................................................................................. 10
1.4.1. Etablissement commercial ................................................................................... 10
1.4.2. Intrants agricoles .................................................................................................. 10
Chapitre 2 : Cadre méthodologie............................................................................................ 11
2.1. Problématique ....................................................................................................... 11
2.2. Hypothèses ............................................................................................................ 12
2.3. Objectifs ................................................................................................................. 12
2.3.1. Objectif général ..................................................................................................... 12
2.3.2. Objectifs spécifiques ............................................................................................. 12
2.4. Taille de la population et de l’échantillon d’étude .............................................. 13
2.4.1. Population d’étude ................................................................................................ 13
2.4.2. Echantillonnage..................................................................................................... 13
2.5. Outils et instruments de collecte des données .................................................... 14
2.5.1. Questionnaire ........................................................................................................ 14
2.5.2. Entretien ................................................................................................................ 14
2.5.3. Recherche documentaire ...................................................................................... 14

43
2.5.4. Observations directes ........................................................................................... 14
2.7. Limite de la recherche .......................................................................................... 15
Chapitre 3 : Présentation de la Centrale d’Approvisionnement en Intrants et Matériels
Agricoles (CAIMA) .................................................................................................................. 16
3.1. Historique de la CAIMA......................................................................................... 16
3.2. Missions et objectifs de la CAIMA............................................................................. 17
3.2.1. Missions de la CAIMA ................................................................................................ 17
3.2.2. Objectifs de la CAIMA ............................................................................................... 18
3.3. Présentation de la direction CAIMA De Maradi .......................................................... 18
3.3.1. Organisation et fonctionnement de la direction régionale de la CAIMA
Maradi 18
3.3.2. Environnements commercial ............................................................................... 19
Chapitre 4 : présentation des données et analyse des résultats .......................................... 21
4.1. Présentation des résultats ........................................................................................... 21
4.1.1. Résultats de l’enquête auprès du personnel de la CAIMA ....................................... 21
4.1.2 Réponses des gestionnaires des points de vente et consommateur...................... 26
4.2 Analyse et interprétation des résultats ........................................................................ 31
4.3. Vérification des hypothèses ......................................................................................... 32
4.4. Recommandations ........................................................................................................ 33
Conclusion générale ................................................................................................................ 34
Bibliographie ........................................................................................................................... 35
Annexe : 1 Guide d’entretien d’enquête Identité : ................................................................. 36
Annexe : 2 Organigramme CAIMA Maradi ............................................................................. 41
Annexe : 3 Fiches de stock ...................................................................................................... 42

44

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