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Paix-Travail-Patrie Peace-Work-Fatherland
THEME :
Rédigé par :
MBAMTIBI GANDAF ROSALINE
Matricule : 20D579EG
Sous l’encadrement de :
SOMMAIRE.......................................................................................................................................................2
DEDICACE.........................................................................................................................................................3
REMERCIEMENTS...........................................................................................................................................4
LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES.......................................................................................................6
LISTE DES TABLEAUX...................................................................................................................................7
LISTES DES FIGURES......................................................................................................................................8
LISTE DES ANNEXES......................................................................................................................................9
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA SODECOTON ET EVOLUTION DU STAGE...............10
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA SODECOTON..............................................................................11
SECTION I : HISTORIQUE, MISSIONS, OBJECTIFS ET ACTIVITES......................................................11
SECTION II : ORGANISATION DE LA STRUCTURE ET SON FONCTIONNEMENT ..........................15
CHAPITRE II : IMPUTATION ET SAISIE DES PIECES DE CAISSE........................................................22
SECTION I : ACCEUIL ET TACHES EFFECTUEES...................................................................................22
SECTION II : DEMARCHE METHODOLOGIQUE D’IDENTIFICATION DU PROBLEME....................34
DEUXIEME PARTIE: TRAITEMENT COMPTABLE DES PIECES DE CAISSE AU SERVICE
PRECOMPTABILISATION ET ALIMENTATION DU SYSTÈME COMPTABLE....................................47
CHAPITRE III :TRAITEMENT DES PIECES DE CAISSE ET ENTRAVE LIEES A CELUI-CI...............47
SECTION III : LES DEFAILLANCES DANS LE TRAITEMENT DES PIECES DE CAISSE....................47
CHAPITRE 4 : OPTIMISATION DE TRAITEMENT ET SAISIE DES PIECES DE CAISSE.....................49
SECTION I : LES RECOMMANDATIONS SUR LES PLANS TECHNIQUE ET PROFESSIONNEL......50
SECTION II : LES RECOMMANDATIONS SUR LE PLAN PERSONNEL................................................52
BIBLIOGRAPHIE............................................................................................................................................55
2
DEDICACE
TOUTE MA
FAMILLE
3
REMERCIEMENTS
J’adresse mes remerciements à mes chers suivant :
4
LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES
BD : Bon de Caisse
SEPASC : Service de pré-Comptabilisation et d’Alimentation du Système Comptable
CFDT : Compagnie Française de Développement Des Fibres-Textiles
CICAM : la Cotonnière Industrielle du Cameroun
CIRAD : Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le
Développement
CNPC-C : Confédération National des Producteurs du Coton du Cameroun
DAG : Direction des Affaires Générales
DAGRIS : Développement Agro Industriel
DAICG : Directeur de l’Audit Interne et Control de Gestion
DC : Direction Comptable
DG : Direction Générale
FICOCAM : Financière Cotonnière du Cameroun
IRAD : Institut de Recherche Agronome pour le Développement
ONCPB : Office National de Commercialisation des Produits de Base
SDCC : Société de Développement du Coton au Cameroun
SMIC : Société Mobilière des Investissement du Cameroun
SNI : Société National des Investissements
DED : Direction de l’Egrenage et de Délintage
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LISTE DES TABLEAUX
6
LISTES DES FIGURES
7
LISTE DES ANNEXES
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PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA SODECOTON ET EVOLUTION DU
STAGE
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CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA SODECOTON
I. HISTORIQUE DE L’ENTREPRISE
Dans cette partie, il sera judicieux pour nous de présenter sa naissance en (A) et son évolution
en (B)
A. NAISSANCE
Avant la colonisation, les populations du Grand-Nord pratiquaient la culture du coton
pour satisfaire leurs besoins vestimentaires. Le coton était plus connu sous l’appellation de
« HOTOLO FULFULO », « HOTOLO WELOUGOU » et « HOTOLO CONTCHAO ». Il vit
son essor économique avec l’arrivée des Européens. L’histoire de la culture du coton amène
les colonisateurs à tenter de développer cette culture de manière intensive dans la partie la
plus montagneuse du pays. La SODECOTON est l’ancienne branche camerounaise de la
Compagnie Française pour le Développement des Textiles(CFDT), créée en 1949 et
nationalisée en 1974. Le cotonnier a été introduit au Nord Cameroun depuis le 16 esiècle pour
répondre aux besoins vestimentaires des locaux. Sa transformation était rudimentaire jusqu'à
l’arrivée des premiers colons. En 1913, un centre d’expérimentation est créé à Pitoa sous
l’égide du botaniste Allemand Dr WOLF. Les expériences y faites ainsi que celles qui
suivirent en 1926 par la Société Cotonnière du Nord et du Tchad se sont révélées non
concluantes.
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En 1945 l’agronome français RENE DUMONT s’installe à Kaélé dans l’Extrême-
Nord en raison de son climat tropical sahélien favorable au développement du coton pour
satisfaire, sa curiosité de culture du Coton à grande échelle. Le succès de ses recherches
conduit à l’installation dès 1950 la CFDT. Cette dernière a obtenu 525 tonnes de coton lors de
sa première campagne puis 20965 tonnes entre 1959 et 1960. L’essor du secteur finit par
intéresser l’Etat du Cameroun qui, en 1974par le biais du décret 74/457 portant création des
sociétés de développement, donne une existence nationale à la SODECOTON.
B. EVOLUTION
En 1974, son actionnariat était réparti ainsi qu’il suit : Etat du Cameroun 70% du
capital, CFDT 30% du capital. Nous pouvons constater en passant que sa création soit
également entendue comme une simple prise de part majoritaire de l’Etat Camerounais dans
le capital de la CFDT. Au départ, elle avait un capital de 2 595 000 000 FCFA divisé en
actions de valeur nominale 10 000 FCFA chacune.
Suite à des augmentations de son capital, elle se trouva avec un capital social
de4.529.400.000 F CFA, mais ne va pas sans modification de la composition de son
actionnariat qui se répartissait en 452 940 actions de valeur nominale de 10 000 FCFA
chacune. En 2000 l’Etat Camerounais céda 11% de ses actions à un investisseur privé Société
Mobilière des Investissements du Cameroun (SMIC) et conserva 59% de ses actions. En
2012, elle a modifié son capital à 23 643 468 000 sans toutefois modifier les nombre
d’actionnaires et sa valeur nominale. Après avoir présenté la naissance de la société, et son
évolution, nous présenterons ses missions, ses objectifs et ses activités.
A. MISSIONS
Comme toute entreprise, cette société a pour mission principale la création de la
richesse et valeur, ceci à travers :
L’encadrement des producteurs du coton sur le plan technique ;
L’achat, le transport et l’égrenage du coton grain ;
La vente de coton fibre tant sur le plan local qu’à l’extérieur ;
L’encadrement et la modernisation de toutes les cultures vivrières allant en rotation avec le
coton (mil, maïs, sorgo…) ;
La construction et l’entretien des pistes dans le cadre des programmes intègres ;
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L’exploitation des huileries pour la production des produits finis d’huile de table et les sous-
produits tels que les tourteaux pour la consommation du bétail ;
La réalisation de certains projets tels que : Eau Sol Arbre(ESA) financé par l’Agence
Française de Développement (AFD) et l’Etat Camerounais ;
La fourniture des intrants agricoles aux planteurs à travers les crédits qui seront déduits à
l’achat du coton.
B. OBJECTIFS ET ACTIVITES
1. OBJECTIFS
Lors de sa création en 1974, il fut assigné à l’entité des multiples objectifs parmi
lesquels la promotion de la culture cotonnière et des autres cultures qui viennent en rotation
par un encadrement efficace des cultivateurs, la commercialisation de la fibre (produit
phare), de l’huile de table et d’autres sous- produits (coques, tourteaux…) avec la formation
et le recrutement des personnels compétents. De plus elle vise la promotion de la production
du coton et le développement de la zone cotonnière tout en assurant :
L’assistance technique aux cultivateurs et leur formation ;
La production et la fourniture des semences sélectionnées ;
L’achat, le stockage et le transport du coton graine, l’égrenage, le classement et la vente de
la fibre aux industries locales et à l’exportation ;
L’exploitation d’huileries en vue de valoriser au mieux la graine de coton, la vente de
produits finis et des sous-produits que ce soit par la consommation locale ou à
l’exportation.
2. ACTIVITES
Nous avons entre autres plusieurs domaines d’activités à savoir : agricoles,
industrielles, commerciales et socioculturelles.
a. Activités agricoles
Les activités agricoles de cette société ont pour but la formation des agriculteurs, le
suivi technique et l’approvisionnement en intrants pour le compte de ces derniers. Par ailleurs,
elle ne dispose pas de ses propres plantations de coton et encadre plus de 350.000 producteurs
de coton et s’occupe de leur suivi. En contrepartie, elle bénéficie du privilège d’être le seul
acheteur du coton de ces planteurs encadrés. Elle octroie des crédits pour les cultures de
Coton, Soja, Maïs, Sorgho….
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b. Activités industrielles
Les différentes transformations s’effectuent dans les neuf usines d’égrenage et les
deux huileries qu’elle possède. En effet, lorsque le coton graine est collecté auprès des
producteurs dans les villages, il est acheminé dans l’une des usines d’égrenages, où la fibre est
séparée de la graine. La fibre du coton qui est le principal produit, représentant environ 43%
du coton graine, est ensuite conditionnée en balle de 200 kg. Après le passage des graines de
coton à l’égrenage, elles sont transportées à l’huilerie pour l’extraction d’huile raffinée. Il en
ressort une huile brute neutralisée de ces acides gras libres à la soude, qui est décolorée et
désodorisée à température de 170° pour obtenir l’huile de table raffinée « DIAMAOR », « …
».
c. Activités Commerciales
En plus d’être une compagnie industrielle, elle est également une compagnie
commerciale. De ce fait elle achète ses matières premières aux planteurs (Coton graine et
Soja). Elle commercialise les produits sortis de ses usines de production. Le marché
international absorbe plus de 95% de coton fibre et une quantité minime, soit 5% est fournie à
la Cotonnière Industrielle du Cameroun (CICAM). De la transformation du coton graine
découle plusieurs produits bénéfiques pour les hommes et les animaux d’où leur exploitation
et leur commercialisation. Il s’agit entre autres :
La fibre de coton : Elle est issue de la graine de coton graine et est obtenue après
l’égrenage, classée en trois variétés selon la qualité de la fibre de coton de 1,2 et 3 e choix.
Elle est commercialisée aux industries textiles, et est le produit principal
L’huile de table raffinée « Diamaor » : considérée comme le produit secondaire toujours
issue de la graine de coton, est commercialisée dans des bouteilles d’un litre ;
Etant sous-produit, les aliments pour l’élevage des animaux : Nous distinguons trois types
de produits ici : les coques (issues de l’extraction de l’amande de la graine de coton), la
farine (farine à base de la graine de coton), les tourteaux (issus de la presse des amandes de
coton) : NUTRIBET, ALIBET.
d. Activités socioculturelles
Sponsoring de l’équipe de football Coton Sport de Garoua ;
Création d’un complexe sportif à Gaschiga ;
La construction des routes viables en toutes saisons dans les villages enclavés ;
Etc.
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Toutefois, pour atteindre ses objectifs et missions fixés, elle doit se montrer
actif, multiplier la production du coton et abriter les secteurs industriels lui permettant de
transformer sa matière première en produits finis ou semi finis. Pour cela, elle doit être bien
organisée, bien structurée et son fonctionnement doit être efficace ; ce qui fera l’objet de notre
prochain titre.
I. ORGANISATION DE LA SRUCTURE
Nous nous articulerons d’abord sur son organe administratif (A) puis sur la direction
comptable (B).
A. ORGANE ADMINISTRATIF
L’administration est organisée et assurée par un organe exécutif et un organe de
gestion (voir détail dans l’organigramme en annexe 1) :
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2. Organe de gestion
Ici, nous allons tour à tour présenter ses différentes directions :
a. La Direction Générale
Elle est placée sous l’autorité du conseil d’administration et est dirigée par un Directeur
Général nommé par un décret présidentiel, assisté par un Directeur Général adjoint. Ils ont
pour fonctions :
Veiller à l’application des instructions du Conseil d’Administration ;
Assurer le bon fonctionnement de l’entreprise et prendre certaines décisions stratégiques
et tactiques ;
Définir la politique d’embauche et du licenciement du personnel de l’entreprise ;
Nommer les directeurs opérationnels ;
Rendre compte de la gestion de l’entreprise au Conseil d’Administration.
c. La Direction Financière
Elle s’occupe de toute la politique générale de trésorerie de l’entreprise. En clair,
c’est elle qui est chargée de l’approvisionnement du coffre Direction Générale qui à son tour
assurera l’approvisionnement des caisses de l’entreprise.
d. La Direction Informatique
Ainsi pour assurer la gestion efficace et efficiente de ses informations au sens large
du terme et des informations comptables en particulier, elle a mis au point un département
chargé des installations informatiques en son sein. Alors la surveillance du réseau local, la
gestion des logiciels comptables, la sécurisation des données informatiques de la société sont
les menus quotidiens du responsable dudit département.
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e. La direction de contrôle et audit interne
Le contrôle interne est l’ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de
l’entreprise. Elle pour a but d’assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et
l’application des instructions de la direction et de favoriser l’amélioration des performances
Cette Direction est composée de deux divisions reparties ainsi qu’il suit :
g. La Direction Commerciale
De veiller à la sécurité des producteurs, à leurs formations, aux respects des normes, et à
la fiabilité des installations des intrants ;
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Classement « actif » consiste à classer et trier les balles (fibre coton) selon les choix ou
des critères préexistants ;
Egrener le coton grain ;
La trituration des graines ;
Etc.
j. La Direction de prospection
La prospective est la démarche qui vise, par une approche rationnelle et holistique, à
préparer le futur. Mais à élaborer des scénarios possibles et impossibles dans leurs perceptions
du moment sur la base de l'analyse des données disponibles (états des lieux c’est-à-dire,
tendances lourdes, phénomènes d'émergences) et de la compréhension et prise en compte des
processus socio-psychologiques.
k. Direction Comptable
Placée sous l’autorité d’un Directeur chargé de l’organisation comptable de l’entreprise
spécifique, l’ensemble des opérations et les flux afférents à différentes activités de l’entité.
Pour cela, elle est organisée de la manière suivante :
Secrétariat ;
La division Fiscalité :
- Service Impôts et Taxes ;
- Service parafiscalité.
Division comptabilité Générale (comptabilité des Régions, Cellule suivi comptes des
projets, Cellule suivi compte CNPC-C) :
- Service de Pré-comptabilisation : Section comptabilité des caisses ; Section comptabilité
des achats consommées.
- Service comptabilité clients : Section clients locaux ; Section clients étrangers.
- Service comptabilité Générale : Section Haut du bilan ; Section Bas du bilan.
- Service comptabilité Fournisseur : Section Fournisseurs locaux ; Section Fournisseurs
étrangers.
Division Gestion du Patrimoine :
- Service des Immobilisations : Section des encours ; Section des Immobilisations.
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- Service comptabilité des Stocks : Section commandes locales ; Section commandes
Imports.
- Service Suivi des Stocks (Matières premières, intrants, produits égrenages, produits
Huileries, produits Parc Auto mobile, Produits Pétroliers, Fibre, Huile Finie, Aliments
des Bétails).
Division Comptabilité Analytique et Contrôle de Gestion :
- Service Comptabilité Analytique : Section Analyse des comptes charges et du calcul des
coûts ; Section Analyse des comptes produits et des statistiques.
- Service Contrôle de Gestion : Section Pré-budget et contrôle budgétaire ; Section Post-
budget et mesure de la performance.
A. PARTENAIRES
Comme toute autre firme, elle fonctionne avec des partenaires. Ici nous allons
énumérer les différents partenaires :
1- LA CNPC-C
La CNPC-C (Confédération Nationale des Producteurs de Coton du Cameroun)
regroupe 202000 producteurs de coton et vivriers organisés au sein de 2062 GIC dont 1873 en
activités, 48 unions de GIC et 9 fédérations de GIC. Avec pour objectifs de :
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Représenter et défendre les intérêts des producteurs de coton ;
Assurer l’approvisionnement des producteurs en intrants et matériels agricoles de
qualité ;
Assurer la professionnalisation des producteurs et de leurs groupements ;
Développer toutes autres activités pouvant améliorer les conditions de vie des
producteurs.
2- FOURNISSEURS
Ses différents fournisseurs sont :
Les fournisseurs des matières premières : les planteurs du coton et les cultivateurs de
Soja ;
Les fournisseurs des services : ENEO pour l’électricité, CAMWATER pour l’eau,
AGL pour le transport, CAMTEL, ORANGE et MTN pour le réseau téléphonique ainsi que la
SAGA, Sahel service Security pour le gardiennage ;
Les fournisseurs des biens : il y a des fournisseurs des produits chimiques (pour le
conditionnement, l’emballage et l’embouteillage), les fournitures de bureau et les pièces
d’usines d’égrenage et l’hexane qui sont : LUMUS, SOSEA, ITEM-FRANCE, SOGECOS et
REPRO SERVICE, ainsi que, TOTAL et CAMI.
3- CLIENTS
Ils désignent l’ensemble des personnes physiques ou morales qui achètent
régulièrement les produits d’une entreprise donnée. Ses différentes catégories des clients
sont :
Les clients des huiles : les grossistes (grands grossistes et petits grossistes) et les
détaillants (super magasin témoin, magasin témoin ordinaire et petit magasin témoin.) ;
Les clients de tourteaux : les commerçants et les éleveurs.
Les clients de coton fibre : CICAM l’unique client du pays. DEVCOT, LOUIS
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DREYFUS, REINHART.
4- BANQUES
La banque est une entreprise ou un établissement qui fait profession habituelle de
recevoir du public sous forme de dépôts ou autrement des fonds qu’il emplois pour leur
propre compte en opération d’escompte, de crédit ou financière. Comme toute autre entreprise
ou personne physique, elle fait appel aux services de la banque tels que : le paiement des
salaires des personnels, les virements, etc. nous pouvons avoir comme banque : BICEC,
AFRILAND FIRST BANK, SGBC, ...
5- ETAT
C’est un territoire délimité par des frontières et régi par des lois qui lui sont propres.
Etant une entreprise parapublique, une partie de ses actions provient de l’Etat.
B. CONCURRENTS
Arrivé au terme de ce chapitre dont il était question de présenter l’entreprise dans son
ensemble ; l’étape de sa genèse, ses missions, ses objectifs ses activités et autres. Pour cela,
elle est une entreprise agro-industrielle ; comme toute autre, elle tient également la
Comptabilité dans le respect de la norme OHADA (Organisation pour l’Harmonisation en
Afrique de droit des Affaires), Les détails de notre stage feront l’objet de notre prochain
Chapitre.
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CHAPITRE 2 : IMPUTATION ET SAISIE DES PIECES DE CAISSE
I. ACCEUIL
Lundi le 04 Septembre marque notre 1 er jour à la Direction Générale de la
SODECOTON. Nous avons fait notre arrivée à ladite structure à 07h00, nous nous sommes
rendus directement à l’accueil, après présentation, on nous a demandé de patienter dans la
salle d’attente. A partir de 08h00, un agent de liaison est venu nous conduire chez le bureau
du Directeur Comptable Mr ABBA HENRI, malheureusement, il était en déplacement, il nous
a conduit chez le Chef de Division de la Comptabilité Générale Mr AMINOU KITA. Ce
dernier nous a reçus, on s’est présenté en lui remettant notre lettre d’admission, il a vérifié et a
fait une copie qu’il a gardé et a remis l’original à un comptable de la Comptabilité
Fournisseur M. HABOU OUBAIDA pour nous accompagner dans notre Service
d’affectation. Arrivé au Service de Pré-comptabilisation et Alimentation du Système
Comptable où il a remis la lettre à M. OUMAR FAHD chef de section de la comptabilité des
factures consommables qui a fait la copie et m’a remis l’originale. Après un cours d’entretien
avec lui ou il nous présenta le règlement intérieur de la société, les jours de travail, heures
d’arrivées au bureau (7h30), de départ en pause (12h00), de retour de la pause (14h30) et
l’heure de rentrée (18H00). Ainsi, commence notre période d’intégration au sein du Service.
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II. TACHES EFFECTUEES
Tout au long de notre stage, nous avons effectué plusieurs opérations qui nous on
permis de mettre en pratique les notions acquises à l’école et l’application de celles-ci dans la
société. Parmi ces taches nous pouvons avoir :
Comme processus d’imputation nous pouvons avoir entre autre la démarche suivante :
Dépenses :
Les prêts scolaires ;
Le salaire du personnel ;
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Les frais de déplacement;
Les frais de congé;
Les prêts FICOCAM;
Etc.
Recettes
Approvisionnement des caisses par les coffres ;
Vente des cartons d’huile Diamaor ;
Remboursement des prêts scolaires ;
Etc.
Une fois les pièces réceptionnées et enregistrées dans le tableau de suivi, l’on
procède à son imputation à travers de nombreux outils d’imputation.
c. Les différents comptes caisse et coffre au service pré-comptabilisation
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d. Système de codification associé avec imputation
Ces comptes exploités nous ont permis de connaitre les différents numéros de
compte principaux dont nous dévions écrire pour imputer.
La codification est la traduction des opérations d’une entreprise en écriture comptable. Ainsi
nous avons cette organisation :
- Pour la comptabilité générale : les trois premiers chiffres relèvent du plan comptable
OHADA et les trois derniers chiffres correspondent aux codes attribués par la SODECOTON
en raison de ses multiples opérations.
- L’imputation se fait sur la base des comptes de la classe 4, 5 ,6 et 7 selon les
opérations réalisées.
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En ce qui concerne les comptes de la classe 4, un code à 4 chiffres attribué pour faire
une distinction entre les clients, fournisseurs et groupement. Pour ce qui est du personnel de
l’entreprise, il s’agit d’un code à 6 chiffres (matricule).
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Tableau n° 3 : exemple imputation : frais de transport congé
Cette écriture traduit l’imputation de frais de transport d’un personnel salarié qui part
en congé.
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Nous avons aussi eu à travailler sur le compte de virement interne qui traduit un virement de
fond du coffre DG vers diverses caisses. Il s’agit d’une énorme sommes d’argent servant à
ravitaillé la caisse concernée. Il se fait à l’aide du compte 585000 « VIREMENT DE FOND
CHAMBRE FORTE DG ». Du point de vue théorique, nous allons faire part de cette
écriture :
Tableau n°4 : exemple d’imputation : virement de fonds du coffre DG vers la caisse DG.
La SODECOTON octroi les prêts lors de la rentrée scolaire à hauteur de 1.5 du salaire de
base plus la prime d’ancienneté. Comme dans les banques les crédits sont octroyés moyennant
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un taux d’intérêt, mais celle-ci le fait à un taux de 0% dans le but d’aidé ses personnels,
remboursable en huit mensualités et les retenus se font sur le bulletin de paie de personnels.
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Tableau 6: Prêt FICOCAM
Nous avons l’extrait du plan comptable analytique de la société sur la figure ci-dessous :
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Figure 7: extrait du plan analytique de la SODECOTON
Les centres analytiques que nous avons exploités nous ont permis de ventiler et de
connaitre la nature de chaque charge pour la comptabilité analytique. La codification
analytique se fait simultanément avec les comptes de gestion (charges et produits) c’est
pourquoi on dit que l’entreprise tient une comptabilité intégrée. Cette codification se fait à 8
chiffres :
Tableau 7: exemple d’imputation de frais des missions avec l’avance sur missions et le
transport du personnel par route.
30
Débit Crédit Code Analytique Débit Crédit
Figure 8 : Imputation des frais de mission avec avance sur missions et le transport du
personnel par route.
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2. SAISIE DES PIECES DE CAISSE
La saisie des pièces comptables consiste à reporter les écritures manuscrites passées
sur le bon de caisse dans la machine par un logiciel comptable que l’entreprise utilise pour
l’enregistrement de ses opérations. Ce logiciel est appelé « DELTA ».
32
B. Les étapes de saisie des bons de caisse
Pour effectuer une saisie dans le logiciel DELTA la procédure est la suivante
Dans cette section, il était question pour nous de dire comment nous avons été
accueilli et de présenter les différentes tâches que nous avons eu à effectuer. Après cette
première phase il est nécessaire pour nous de présenter la démarche méthodologique utilisée
pour pouvoir identifier le problème qui fera l’objet de notre section (II).
I. ENTRETIENS
L’entretien peut être défini comme un échange entre deux ou plusieurs personnes
sur un sujet bien précis, dans le but de recueillir des informations en relation avec des
objectifs fixés. C’est dans ce même ordre d’idée que nous avons jugé nécessaire de nous
entretenir avec quelques responsables du service d’accueil, entre autres nous avons le chef
section comptabilité des caisses, le comptable chargé de l’imputation des bons de caisse et
l’agent de saisie.
33
A. ENTRETIEN AVEC LE CHEF SECTION COMPTABILITE DES CAISSES
Dès notre arrivée à la SEPASC, le chef section comptabilité des caisses nous a
accueillis et bien entretenus. Au cours de cet entretien, elle nous a fait un bref résumé sur
l’entreprise, les taches effectuées au sein de son service qui porte principalement sur
l’imputation, la saisie, la numérisation des pièces comptables et également sur les étapes de
traitement des bons de caisse de la réception jusqu'à l’archivage.
Observer c’est considérer avec application les choses physiques ou morales en vue
d’une étude ultérieure. Rechercher c’est mener une enquête en se procurant des informations
précises sur une chose. De ce fait, notre analyse sera basée sur les observations personnelles
en (A) et les recherches documentaires en (B)
A. OBSERVATIONS PERSONNELLES
L'observation est l'action de regarder avec attention les êtres, les choses, les
événements, les phénomènes, pour les décrire, les étudier, les expliquer et en tirer des
conclusions. Nous avons l’observation des comportements qui nous ont permis d’adopter une
certaine attitude vis-à-vis du personnel et de pouvoir intégrer facilement et rapidement le
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milieu professionnel. C’est dans cette perspective que nous avons pu apprendre comment les
employés effectuent leurs travaux et s’adaptent à la réalité de l’entreprise, comment ils vivent
en parfaite harmonie, se comprennent mutuellement et se soucis les uns pour les autres. En
plus de ses observations, nous avons également remarquer quelques dysfonctionnements dans
le service qui sont entre autres :
B. RECHERCHES DOCUMENTAIRES
Elles consistent à exploiter les informations déjà disponibles dans les documents
internes et externes à l’entreprise ou sur le web. Ainsi les différentes sources documentaires
auxquelles nous avons fait recours sont entre autres :
En somme, il était question pour nous dans cette section d’évoquer la démarche
méthodologique qui nous a permis de comprendre et de décelé le problème constaté qui est
celui du traitement comptable des pièces de caisse.
Au cours du développement de notre chapitre, nous avons présenté d’une part les
différentes taches que nous avons eu a effectuées et comment nous avons été accueilli dans le
services et d’autre part la méthodologie qui nous a permis de déceler le problème. Il en ressort
que nous avons reçu un accueil chaleureux et avons effectuées plusieurs taches comme
l’imputation, la saisie, l’interfaçage et le report de numéro des pièces comptables et que la
méthodologie que nous avons suivie nous a permis de détecter le problème de traitement
comptable des pièces de caisse.
Tout compte fait, il était question pour nous dans cette première partie de faire une
présentation de la société dans un premier temps et de présenter les différentes taches que
nous avons eu a effectuées dans cette structure dans un second temps. Il en advienne que la
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SODECOTON est une entreprise industrielle qui a son histoire, ses objectifs, ses missions ses
activités, une organisation et un fonctionnement bien structuré et que au sein de celle-ci nous
avons eu à effectuer de nombreuses opérations à la direction comptable plus précisément à la
SEPASC comme l’imputation, la saisie et le report de numéro des pièces comptables. Nous
apporterons plus d’éclaircissement sur le traitement des pièces de caisse sur cette deuxième
partie.
36
DEUXIEME PARTIE : TRAITEMENT COMPTABLE DES PIECES DE CAISSE AU
SERVICE PRECOMPTABILISATION ET ALIMENTATION DU SYSTEME
COMPTABLE
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CHAPITRE III : TRAITEMENT DES PIECES DE CAISSE ET ENTRAVES LIEES A
CELUI-CI
Pour mieux organiser notre travail, nous commencerons d’abord avec les imputations
(I) ensuite par la saisie (II) et enfin par l’interface des écritures comptables (III).
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I. IMPUTATIONS DES PIECES DE CAISSE
A. Définition
Du point de vue général, l’imputation est l’affectation d’une somme à un compte pour
matérialiser l’opération. En d’autre terme imputer c’est le fait d’enregistrer un flux
commercial, économique, ou financier à l’intérieur d’un compte ou encore c’est l’inscription
d’une somme au débit ou au crédit. Cela se fait soit sur une fiche d’imputation ou directement
sur la pièce comptable (bon de caisse). De ce fait, le service de la pré-comptabilisation et
d’alimentation du système comptable traite cinq types de caisse et trois coffres forts illustrés
ci-dessous :
a) Les caisses :
- La Caisse Direction Générale « 571 110 » ;
- La Caisse Projet ESA « 571 115 » ;
- La Caisse Délégation Ngaoundéré « 571 113 » ;
- La Caisse Délégation Yaoundé « 571 111 » ;
- La Caisse Délégation Douala « 571 112 ».
b) Les coffres :
- Le Coffre Direction Générale ;
- Le Coffre Délégation Yaoundé ;
- Le Coffre Délégation Douala.
Le bon de caisse Direction Générale regroupe les opérations réalisées au cours de la
journée ; le bon de caisse de projet ESA, Délégation NDERE, YDE et DLA, accusent un
retard de transmission en raison de la distance et de l’insuffisance des opérations traitées.
Ainsi, Pour imputer une pièce, il faut vérifier sur le journal de caisse, le nom, le code et
connaître le numéro de la caisse à imputer.
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Le respect de la partie double : les montants du débit doivent être égaux aux montants du
crédit. Il convient aussi de respecter la codification en imputant les comptes appropriés à
chaque opération ;
La non rature : Afin d’éviter la confusion il est strictement interdit d’imputer avec des
ratures.
C. QUELQUES CONCEPTIONS PERSONELLES D’IMPUTATION DES BONS
DE CAISSE
Tout personnel de la SODECOTON qui parte en congé a droit un frais qui est octroyé
selon la catégorie, l’ancienneté et la durée du congé du salarié. Dans le cas de notre exemple,
il s’agit d’un employé de l’entretien parc automobile qui part en congé et qui reçois 312 000F
CFA comme frais de congé. On utilise les comptes et destination suivant :
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Débit Crédit Code Analytique Débit Crédit
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571 110 96 100
Cette écriture traduit l’imputation d’une mission d’un personnel qui est entre la
catégorie 3 et 6 de la division vente fibre.
Il a 7 700 FCFA comme frais de mission et 10 000fcfa comme frais d’hébergement d’où le
montant journalier s’élève a 17 700FCFA (Forfait journalier) et il a effectué une mission de
8jours. Il a pris les avancent de 40 000fcfa ; les tickets de péage routier se sont élevé à 4 500
FCFA.
17 700*8=141 600 une déduction de 10 000fcfa est faite pour la dernière nuitée d’où le
montant de la mission (141 600 fcfa-10 000 FCFA) est de 131 600fcfa.
Les personnels SODECOTON ont droit au prêt d’huile raffiné Diamaor lors des grandes
fêtes (fête du ramadan, fête de tabaski et les fêtes de fin d’années) au prix de 15 250fcfa.Pour
le cas de notre exemple, les personnels de la direction général à travers leur code tiers 9991
ont commandé 15 cartons d’huiles au prix de 228 750fcfa. La caisse est donc débitée de ce
montant et le compte 411 100 « CLIENTS LOCAUX » crédité.
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II. SAISIE DES PIECES DE CAISSE
1. SAISIE DES BONS DE CAISSE
Pour effectuer une saisie dans le logiciel DELTA la procédure est la suivante :
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Source : Progiciel DELTA
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Figure 12 : Tableur de génération des écritures
Après exécution de ces différentes étapes, il faut réduire la page puis continuer
l’interface en poursuivant avec les étapes suivantes :
Rouvrir le logiciel DELTA ;
Cliquer sur compta /finance ;
Faire un clic sur Module ;
Aller dans Interface comptable, puis sur Traitement ; une page s’ouvrira il faut
renseigner la page avec les informations appropriées ;
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En fin cliquer sur Exécuter.
A la fin de ce cheminement, les écritures comptables sont générées (présentes dans le grand
livre) et interfacées dans la machine.
Pour vérifier l’effectivité de l’interface comptable, il faut aller dans compta /finance, puis
dans Edition ensuite sur Grand livre général, enfin cliquer sur Imprimer le grand livre
s’affichera automatiquement.
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3. REPPORT DE NUMERO SUR LE BON DE CAISSE
Après la saisie éventuelle des opérations de caisse, il est nécessaire de faire un rappel
afin de reporter le numéro de saisie sur les pièces pour permettre l’identification rapide de la
pièce en cas de consultation éventuelle. Pour cela, on à la procédure suivante :
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Source : Progiciel DELTA
Parvenu au terme de cette section, il était question pour nous de présenter les
étapes de traitement des pièces caisses (l’imputation, la saisie, la génération des
écritures, l’interfaçage dans le système et le report de numéro de saisie). En effet,
l’on remarque que ce traitement présente quelques dysfonctionnements qui fera
l’objet de notre étude à la Section II.
Nous avons constaté que ce sont des erreurs commises lors des imputations des
comptes, destinations analytiques ou d’inversion d’écriture sur les pièces concernées. Par
exemple on peut vouloir créditer le compte 571110 de 8000 FCFA et débiter le compte 471
190 de 7200 FCFA mais on fait l’inverse. Notamment nous pouvons en distinguer diverses
erreurs d’imputations remarquées et observées à savoir :
Des erreurs d’inversion des chiffres sur les montants lors des imputations sur le bon
de caisse : ce sont justement des erreurs liée à l’oubli d’un zéro (0) par exemple ou a l’ajout
de celui-ci sur les monts des opérations ;
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Des erreurs de saisies des comptes : les erreurs de saisie tout court englobe déjà
certaines des erreurs suscitées mais nous faisons particulièrement allusion ici à la saisie d’une
écriture « zéro » ou nulle. En fait nous entendons par écritures nulle, celle qui consiste par
erreur à saisie le même compte au débit et au crédit du même montant. Cela annule
l’opération et les mouvements du compte sont gonflés inutilement.
Des erreurs de reports de numéro sur le bon de caisse : en reportant les numéros sur
le bon de caisse, l’agent de saisie peut faire des erreurs ou les confusions de chiffre ce qui
pose un problème car cela ne renseigne pas la pièce ;
Des erreurs de sommation sur les brouillards : plus difficile à détecter, elles sont de
loin celles qui font prendre beaucoup de temps. Pour les contrôles de caisses habituellement
effectués, les outils nous permettant de le faire sont pour l’essentiel les brouillards de caisse et
les éditions du grand livre.
Ces problèmes que nous avons suscités s’accompagnent aussi des problèmes d’ordre
matériels et organisationnels que nous avons aussi soulevés puis des répercussions qu’ils
peuvent engendrer.
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III. LE PROBLEME DE MISE A JOUR DU PLAN COMPTABLE
SYSCOHADA, DU PLAN ANALYTIQUE ET DE LA LISTE DU
PERSONNEL
Nous avons remarqué qu’au sein du Service, le plan Comptable non à jour crée
quelques difficultés. La saisie des centres analytiques qui ne sont pas appropriés à l’opération,
Une entreprise aussi petite soit-elle doit toujours être en veille pour prévenir les
éventuels dangers qui pourront survenir. C’est pour dire alors, le fait pour une entreprise
d’avoir des problèmes n’est pas dramatique ; elle doit chercher à détecter ce problème afin
d’apporter des solutions adéquates a cela. Si jusqu'à ce jour la SODECOTON est l’une des
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plus grandes entreprises de la place surtout en agro-industrie, elle a su contourner des défis
qui se sont mis au travers de son chemin et elle doit continuer cette marche de combattante
pour demeurer leader dans son domaine. C’est d’ailleurs dans cette mouvance que le présent
chapitre de notre analyse propose des solutions liées à ses problèmes sur le plan technique et
professionnel d’une part (SECTION I) et sur le plan personnel d’autre part (SECTION II).
Maitriser les comptes des charges et produits de chaque nature d’opérations afin de ne pas se
tromper lors des imputations ;
Le comptable chargé d’imputer manuellement la pièce doit être vigilent et concentré afin de
ne pas confondre les montants des numéros de compte car il pourra s’avérer qu’il inscrive un
montant ne correspondant pas au compte équivalent car l’agent de saisie ne saisit uniquement
que ce qu’il voit sur la pièce ;
Toujours s’assurer que la partie double est respecté lors de l’imputation des pièces avant de
les remettre à la saisie.
Ainsi, nous procédons à la prochaine étape qui est l’ajustement des écritures saisies
dans la machine dont l’écriture informatisée.
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souhaitable que le centre envisage si possible à la création des centres de gestion comptable
supplémentaires qui soient à proximité de la caisse concernée ceci évitera l’accumulation des
tâches. Bien évidement c’est une solution qui demandera plus d’investissement par rapport à
d’autres qu’on venait de faire mention plus haut simplement parce que c’est une solution qui
demande simultanément l’embauche du personnel permanent supplémentaire, la création des
structures qui habiteront lesdits centres et l’investissement supplémentaire dans l’outil
informatique. Mais tout de même nous pensons qu’elle soit la plus importante ou du moins
c’est la seule solution que nous avons trouvée envisageable car ça réduirait la durée de
passage des documents d’un service à l’autre. Toutes ces solutions militent pour la diminution
des erreurs sur les pièces des caisses ce qui conduit à une bonne gestion.
Dans le cadre de cette section, il était question pour nous de donner des suggestions
d’ordre comptable qui donne en gros le retraitement des pièces des caisses dès leur arrivée,
l’annulation de l’écriture erronée par le comptable qualifié, les ajustements d’ordre matériels.
I. LA REORGANISATION DU SERVICE
La structure organisationnelle est la manière dont les responsabilités et les tâches
sont attribuées et groupées au sein du service pour éviter le chevauchement des tâches. La
SEPASC est constituée de sept personnels ayant chacun une responsabilité précise répartis
comme suit :
Un Chef Service chargé de coordonner les travaux ;
Un Chef Section chargé du Traitement des Factures Consommables ;
Un Chef Section chargé du Traitement des pièces de caisse ;
Un Comptable chargé de l’imputation des Factures Consommables ;
Un Comptable chargé de l’imputation des pièces de caisse ;
Deux agents de saisies.
En l’absence d’un de ces personnels, nous constatons un chevauchement de tâches.
Cela s’explique par le fait qu’une personne ou deux sont absentes, il y aura une accumulation
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des tâches et les personnels seront surchargés en essayant de combler le vide. Pour cela, nous
proposons :
- La diminution des tâches : comme nous savons la comptabilité est une discipline permettant
de répertorier tous les Flux, les dépenses et les recettes de l’entreprise. Pour cela, il doit
alléger ses charges pour sa bonne organisation ;
- La mise en place des Comptables et des agents de saisie temporaire. En cas de congé d’un de
ses personnels l’autre n’arrivera pas à gérer seul tous les documents du service, il y aura la
dispersion des documents et le problème psychologique comme surmenage ou stress.
Pour une bonne organisation, il faut identifier ses Tâches, les planifier et les attribuer
au responsable nécessaire à leurs réalisations. Une bonne organisation individuelle ou
collective nécessite la motivation.
Parvenu au terme de ce chapitre dont il était question pour nous de présenter les
alternatives adéquates pour une bonne gestion à la SEPASC de la Direction Comptable, tel
que des solutions d’ordre comptable à savoir les retraitement des pièces et les ajustements des
écritures erronées d’une part et en suite les ajustements d’ordre matériels tel que les
innovations en matériels informatiques performants, la mise en place des centres de gestion
comptable supplémentaires pour un meilleur traitement et rapide de ses opérations des caisses.
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Arrivé au terme de cette deuxième partie, nous avons soulevés les causes,
manifestations et conséquences des problèmes liés au traitement des pièces de caisse à la
SODECOTON tels que : comme causes nous avons soulevé erreur d’imputation et de saisie,
ensuite comme manifestation nous avons l’existence de plusieurs compte débiteur, la
mauvaise inscription du montant et comme conséquence nous avons la mauvaise gestion des
opérations caisses et pour cela nous avons suggéré des recommandations ou suggestions à la
SODECOTON telle que Réajuster son organisation, réaménager son fonctionnement, et
surtout innover sur le plan de la logistique et de ses équipements informatiques afin de pallier
aux problèmes de réseaux. L’adoption de cette recommandation pourrait améliorer
l’organisation et la qualité de la prestation de la SODECOTON dans certaines mesures et sera
efficace si le DAG prend des dispositions pour la création de nouveaux centres de gestion
comptable supplémentaire.
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BIBLIOGRAPHIE
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1- Déplacement en zone cotonnière
2- Déplacement à N’Gaoundéré
57
1. Déplacement hors zone cotonnière
3- Déplacement à l’étranger
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ANNEXE 2 : PLAN DE LOCALISATION DE LA SODECOTON
BEAC
HOTEL RELAIS SAINT
HUBERT
ALLIANCE FRANCO-
CAMEROUNAISE HOTEL BENOUE
COLLEGE
SAINTETHERESE LYCEE BILINGUE
EX-MAISON DES
Vers Lycée
JEUNES
Technique
Bibémiré
Vers école des
Vers Bibémiré
infirmiers
DIRECTION GENERALE DE LA
SODECOTON
Délégation MINJES
Grande Mosquée de
poumpoumré
Vers
poumpoumré
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ANNEXE 3: ORGANIGRAMME DE LA SODECOTON
60
ANNEXE 4 : ORGANIGRAMME DIRECTION COMPTABLE
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