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DEDICACE ............................................................................................................................................. 3
REMERCIEMENTS ................................................................................................................................. 4
AVANT-PROPOS .................................................................................................................................... 5
SIGLES ET ABREVATIONS ...................................................................................................................... 7
LISTE DES FIGURES ET DES TABLEAUX.................................................................................................. 8
RESUME ................................................................................................................................................ 9
ABSTRACT ........................................................................................................................................... 10
INTRODUCTION .................................................................................................................................. 11
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE DE L’ETUDE .............................................. 14
CHAPITRE 1 : APPROCHE NOTIONNELLE ............................................................................................ 15
SECTION 1 : GENERALITES SUR LES IMMOBILISATIONS ET LEURS FORMES D’ACQUISITION ............ 15
NOTION D’IMMOBILISATION ................................................................................................. 15
LES FORMES D’ACQUISITION DES IMMOBILISATIONS ...................................................... 24
SECTION 2 : TRAITEMENT COMPTABLE DES IMMOBILISATIONS ....................................................... 30
COMPTABILISATION DU COUT D’ACQUISITION D’UNE IMMOBILISATION. ........................... 30
LES AMORTISSEMENTS........................................................................................................... 32
COMPTABILISATION DES AMORTISSEMENTS .................................................................... 36
CHAPITRE II: CONCEPTS ET OUTILS DE L’ETUDE ................................................................................ 43
SECTION 1 : NOTION D’ACTIF BIOLOGIQUE ....................................................................................... 43
Notion d’agriculture ............................................................................................................... 43
Règles de comptabilisation des actifs biologiques................................................................. 46
SECTION 2 : NOTION DE COMPTABILITE ANALYTIQUE ...................................................................... 49
HISTORIQUE ET DEFINITION ................................................................................................... 49
NOTION DE COUT ................................................................................................................... 50
LES METHODES DE LA COMPTABILITE ANALYTIQUE ......................................................... 51
DEUXIEME PARTIE : CADRE EMPIRIQUE DE L’ETUDE .............................................. 56
CHAPITRE 3 : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCEUIL ET ACTIVITE DE L’ENTITE .................... 57
SECTION 1 : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCEUIL « unité agricole intégrée de
ZUENOULA » SUCRIVOIRE .................................................................................................................. 57
HISTORIQUE ........................................................................................................................... 57
MISSION ................................................................................................................................. 59
1
ORGANISATION GENERALE ................................................................................................ 59
LE FONCTIONNEMENT ....................................................................................................... 60
PRESENTATION DU SERVICE D’ACCEUIL « le service contrôle de gestion » ......................... 64
SECTION 2 : ACTIVITE ET PRODUITS DE L’ENTITE ............................................................................... 65
OBJECTIFS ............................................................................................................................... 66
ACTIVITES ET PRODUITS ......................................................................................................... 66
CHAPITRE 04: ANALYSE DU PROCESSUS DE DETERMINATION DU COUT DE PRODUCTION DES
ACTIFS BIOLOGIQUES A SUCRIVOIRE ZUENOULA (LA CANNE A SUCRE)............................................ 69
SECTION 1 : NOTION DE PLANTING ET TRAITEMENT COMPTABLE ................................................... 69
NOTION DE PLANTING ........................................................................................................... 69
I. TRAITEMENT COMPTABLE DU PLANTING (la canne à sucre) ................................................ 76
SECTION 2 : ANALYSE CRITIQUE DE L’EXISTANT ................................................................................ 79
CRITIQUES .............................................................................................................................. 79
SUGGESTION .......................................................................................................................... 83
CONCLUSION ...................................................................................................................................... 85
2
DEDICACE
3
REMERCIEMENTS
4
AVANT-PROPOS
5
d’ingénieur et le cycle DTS (Diplôme de Technicien Supérieur). Le cycle DTS
compte deux filières : la filière Commerce et Administration des Entreprises
(CAE) et la filière Finances Comptabilité (FC). Cette dernière regroupe deux
options à savoir l’option Contrôle de Gestion et l’option Techniques Comptables
et Financières à laquelle nous appartenons.
6
SIGLES ET ABREVATIONS
SIGLES SIGNIFICATION
DMS/DD Direction Médico-sociale et Développement Durable
DP Direction des Plantations
DU Direction de l'Usine
DUAI Direction de l'Unité Agricole Intégrée
EXA Service d’Exploitation Agricoles
HA Hectare
RCCM Registre du Commerce
RCM Rapport de Coupe Manuelle
RIR Rapport Irrigation
RME Rapports de Main-d'œuvre par Equipe
RMI Rapports de Main-d’œuvre Individuelle
RST Rapport de Sous-Traitance
RUE Rapports d'Utilisation Engins
SEA Service Etude Agronomique
SYSCOHADA Système comptable OHADA
OHADA Organisation pour l’harmonisation En Afrique du Droit des
Affaires
IAS International Accounting Standards
IFRS International finacial Reporting Standards
UAI Unité Agricole Intégrée
7
LISTE DES FIGURES ET DES TABLEAUX
8
RESUME
Les reformes sur les actifs biologiques éditées par les normes comptables
internationales ont amené les entités agro-industrielle à reconstituer leur système
de gestion et le traitement comptable des actifs biologiques dont elle dispose.
9
ABSTRACT
10
INTRODUCTION
Parmi les sources d’information dans les sociétés agricoles, l’analyse des actifs
biologiques occupent une place importante dans la prise de décision, d’autant
plus qu’ils ont un impact sur le résultat.
En effet, les actifs biologiques font partie intégrante des immobilisations des
sociétés agricoles et constituent une richesse pour cette dernières, vu qu’ils
prennent une part importante dans l’actif du bilan.
C’est pourquoi, le système comptable OHADA révisé a pris en compte les actifs
biologiques dans l’élaboration des états financiers annuels, afin de donner une
image fidèle et sincère des entreprises agricoles.
11
C’est dans l’optique de contribuer à l’amélioration de la gestion des actifs
biologiques de l’UAI de SUCRIVOIRE ZUENOULA, lors de notre initiation à
la vie professionnelle, il nous a été demandé de porter notre réflexion sur le
thème : « la gestion comptable des actifs biologiques comme
immobilisation : cas de l’UAI de SUCRIVOIRE ZUENOULA ».
12
L’intérêt de ce travail est de permettre aux dirigeants de SUCRIVOIRE, de
mieux gérer les actifs biologiques qu’ils possèdent afin de pouvoir atteindre les
objectifs qu’ils se sont fixés d’une part, de confronter nos connaissances
théoriques aux réalités de la vie professionnelle pour faire valoir nos potentialité
à certaines difficultés d’autre part.
13
PREMIERE PARTIE :
CADRE THEORIQUE
DE L’ETUDE
Cette partie qui est le cadre théorique de l’étude comporte deux chapitres qui
sont :
14
CHAPITRE 1 : APPROCHE NOTIONNELLE
1. Définition
1
Selon Brigitte et al. (2008, p 152) , les immobilisations sont « des biens (ou des
droits) destinés à demeurer durablement dans le patrimoine de l’entreprise. On
distingue les immobilisations incorporelles (fonds de commerce, brevets), les
immobilisations corporelles (constructions, matériels) et les immobilisations
financières (titres) ».
2
Le système comptable ouest Africain (SYSCOA) définit quant à lui les
immobilisations comme « l’ensemble des éléments corporels et incorporels
destinés à servir de façon durable à l'activité de l'entreprise. Ils ne se
consomment pas par le premier usage. A priori, leur durée est de plus d'un an.
Certains biens de peu de valeur ou dont la consommation est très rapide peuvent
être considérés comme entièrement consommés dans l'exercice de leur mise en
service et, par conséquent, ne peuvent pas être classés dans les
immobilisations »
15
2. LES TYPES D’IMMOBILISATION
Le système comptable OHADA reconnait trois(03) types d’immobilisation que
sont :
16
- sa capacité à évaluer de manière fiable les dépenses attribuables à
l'immobilisation incorporelle au cours de son développement.
17
b) 4Brevets, licences, concessions et droits assimilés
Il s’agit des dépenses faites pour l’obtention de l’avantage que constitue la
protection accordée, sous certaines conditions, au titulaire d’une concession, à
l’inventeur, à l’auteur ou au bénéficiaire du droit d’exploitation d’un brevet,
d’une licence, d’une marque, d’un procédé, de droits de propriété littéraire et
artistique.
18
c) 5Logiciels et site internet
Site internet : un site internet est un site accessible par l'ensemble des
utilisateurs connectés au réseau mondial Web. Sont également concernés par les
présentes dispositions :
- les sites intranet accessibles uniquement par les employés d'une société ou
d'une administration connectée à son réseau interne ;
- les sites extranet : sites intranet dont tout ou partie du contenu peut être
accessible soit par Internet, par des utilisateurs identifiés, soit par un autre
intranet .
d) 6Fonds commercial
Le fonds de commerce est constitué par un ensemble de moyens qui
permettent au commerçant d'attirer et de conserver une clientèle (art 135
Acte uniforme OHADA sur le droit commercial général).
19
qui n’ont pas pu être identifiées en éléments corporels ou en éléments
incorporels distincts.
- les installations ;
- les aménagements et agencements ;
- le matériel ;
- le mobilier ;
- les marchandises en stock ;
- le droit au bail ;
-
les licences d'exploitation;
e) 7Droit au bail
20
B. les immobilisations corporelles
8
La norme IAS 16 définit une immobilisation corporelle comme « un
élément physique détenu soit pour être utilisé dans la production ou la
fourniture de biens et de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des
fins administratives et dont l’entité attend qu’il soit utilisé au-delà de
l’exercice en cours ».
a) Terrain
Ce compte enregistre la valeur des terrains dont l'entreprise est propriétaire et de
ceux qui sont mis à sa disposition par des tiers. On a les terrains bâtis et nos
bâtis.
Les terrains bâtis : Les terrains bâtis sont ceux sur lesquels des constructions
sont édifiées. Toutefois, ils font l'objet d'une inscription séparée au bilan.
Les terrains non bâtis : Terrains pouvant constituer le sol de bâtiment ou
d'ouvrages. Ils sont par conséquent sans construction.
c) Matériel
Le matériel est constitué par l'ensemble des objets et instruments avec (et ou
par) lesquels :
- Sont extraits, transformés ou façonnés les matières ou fournitures ;
- Sont fournis les services qui sont l'objet même de la profession
exercée.
8 IAS 16
21
Le mobilier est constitué de meubles et objets utilisés sur une période supérieure
à un an dans l'entreprise, comme les tables, les chaises, les classeurs.
L'actif biologique est constitué d'animaux vivants, de plantes vivantes et
secondairement, des améliorations foncières, de l'autoconsommation prélevée,
de certains contrats ou partenariats spécifiques.
C. Immobilisations financières
9
« Catégorie d'immobilisations constituées par les titres de participations, les
autres titres immobilisés et les créances liées à ces participations. »
a) Titres de participations
Les titres de participation sont constitués par les droits dans le capital d'autres
entités qui, en créant un lien durable avec celles-ci, sont destinés à contribuer à
l'activité de la société détentrice. Un titre est qualifié de participation lorsque sa
détention permet d'exercer une certaine influence sur la société qui les a émis.
22
Par « prêts », il faut entendre les fonds versés durant une certaine durée à des
tiers en vertu de dispositions contractuelles. Il peut, par exemple, s’agir des prêts
accordés aux salariés ou aux filiales.
On désigne par ces termes tous les montants que l’entreprise verse à titre de
garantie ou de caution et qui sont destinées à demeurer indisponibles jusqu’à la
réalisation d’une condition suspensive (caution versée pour la location
d’outillage, etc).
Sont concernées les parts de capital (actions, parts de sociétés, etc) que
l'établissement a l'intention de conserver durablement ou qu'il n'a pas la
possibilité de revendre à court terme.
Une immobilisation est une dépense qui sert l’activité de façon durable, qui
n’est pas entièrement consommée pendant l’exercice comptable et qui va
procurer des avantages économiques futurs pour la société.
En revanche, une charge est directement utilisée, elle est consommée au cours
de l’exercice comptable et elle ne constitue pas un investissement durable pour
l’entité.
23
correspondant à la perte de valeur de ce bien. Cet amortissent est enregistré en
charge de l’exercice.
24
Le schéma d’écriture est le suivant :
25
En ce qui concerne la comptabilisation des immobilisations produites par
l’entreprise pour elle-même, les charges engagées sont tout d’abord
enregistrées dans un compte de charges par nature (classe 6) approprié. A la
clôture de l’exercice, ces charges sont ensuite transférées par le crédit du
compte 722 : Production immobilisée (pour les autres charges). Si la phase
de production n’est pas terminée à la clôture, on transfert ces charges dans le
compte des immobilisations corporelles en cours correspondant. Ce n’est que
lorsque l’immobilisation est entièrement terminée que le coût de production
est comptabilisé dans le compte définitif d’immobilisation.
26
- d’autre part, la possibilité d’acquérir le bien concerné soit en fin de contrat,
soit au terme des périodes fixées à l’avance, moyennant le paiement du prix
convenu.
27
5. Acquisitions avec clause de réservation de propriété
La réserve de propriété est une clause contractuelle qui assure au vendeur le
paiement du prix de la marchandise. Cette clause permet au vendeur de rester
propriétaire de la chose jusqu’à ce que le bien soit entièrement payé, l’acheteur
n’étant que possesseur du bien.
Toutefois, les écritures sont identiques à celles des acquisitions à titre onéreux,
par conséquent cette clause ne joue pas sur la comptabilisation
- à l’octroi de la subvention :
- à la réception de la subvention :
28
- à l’acquisition de l’immobilisation : l’écriture normale d’acquisition est passée
comme une acquisition à titre onéreux.
29
SECTION 2: TRAITEMENT COMPTABLE DES
IMMOBILISATIONS
Le traitement comptable des immobilisations consiste ici en la constatation des
entrées et des sorties, et au calcul des amortissements.
- Si le bien est acheté auprès d’un tiers et qui a nécessité une avance
on aura :
5… Trésorerie X
- A la réception de la facture :
481 Fournisseur X
d’investissement
30
- Si le bien est produit par l’entité, le schéma d’écriture est le
suivant :
immobilisations X
2…
Etat, T.V.A. récupérable X
4451 sur immobilisation
219 Immobilisation X
incorporelle en cours
229 Aménagement de terrains X
en cours
239 Bâtiments, A.A.I. en X
cours
249 Matériels et actifs X
biologiques en cours
72.. Production immobilisée X
Transfert de charges X
787 financières
4434 Etat, sur T.V.A. Facturée X
sur production livrée à soi-
même
X
2… immobilisations
148 Subvention X
d’investissement
31
LES AMORTISSEMENTS
12
1. Définition
L’article 45 du règlement relatif au droit comptable dans les Etats UEMOA
définit l’amortissement comme « la constatation comptable obligatoire de
l’amoindrissement de valeur des immobilisations qui se déprécient de façon
Certaine et irréversible avec le temps, l’usage ou en raison du changement des
techniques, de l’évolution des marchés ou de toute autre cause. Il consiste pour
l’entreprise à répartir le coût du bien sur sa durée probable d’utilisation selon un
plan prédéfini… ».
- les bâtiments ;
- le matériel et outillage ;
- le matériel de transport ;
- le mobilier, le matériel de bureau, l’agencement, les installations.
A. Base amortissable
Le montant amortissable du bien s'entend de la différence entre le coût d'entrée
d’un actif et sa valeur résiduelle prévisionnelle.
32
B. Valeur résiduelle
La valeur résiduelle prévisionnelle d'un actif est le montant estimé qu'une entité
obtiendrait actuellement de la sortie de l'actif, après déduction des coûts de
sortie estimés, si l'actif avait déjà l'âge et se trouvait déjà dans l'état prévu à la
fin de sa durée d'utilité.
- le mode linéaire qui conduit à une charge constante sur la durée d'utilité
de l'actif ;
- le mode dégressif à taux décroissant qui conduit à une charge décroissante
sur la durée d'utilité de l'actif;
- le mode des unités de production ou unités d’œuvre (nombre de pièces
produites, heures de fonctionnement, nombre de kilomètres parcourus,
nombre d’heures de travail etc.) qui donne lieu à une charge basée sur
l'utilisation ou la production prévue de l'actif ;
a) Le mode linéaire.
Caractéristique
- Point de départ de l’amortissement linéaire : le point de départ est la date
de mise en service du bien ou sa date d'acquisition ou celle de la
construction si le bien s'est déprécié entre temps.
33
cas où le point de départ de l'amortissement se situe en cours d'exercice, la
première annuité doit être calculée au prorata du temps exprimé en jours.
Elément Taux
Matériel et outillage 10 à 20 %
Immeuble bâtis 5%
Mobilier de bureau 10 %
Matériel de bureau 20 %
Matériel Informatique 50%
Véhicule automobile 50 % pour les véhicules de transport
acquis neufs au cours des années 2004
et 2005 par les entreprises de transport
public de voyageurs et de
marchandises
34
b) Le mode dégressif
Le principe de ce système est que l’annuité de l’amortissement est calculée en
appliquant à la valeur d’origine pour la première année, et à la valeur résiduelle
pour les autres années, un taux d’amortissement constant déterminé en fonction
de la durée d’amortissement en usage.
L’amortissement dégressif ne peut être utilisé que pour des matériels neufs. Leur
durée normale d’utilisation doit être au moins égal à trois ans.
35
Remarque : pour le calcul des annuités d’amortissement, on n’applique pas de
prorata temporis car les annuités se calculent en fonction des unités d’œuvre
consommés et non en fonction du temps.
36
DEBIT CREDIT LIBELLE MONTANT MONTANT
851. Dotation H.A.O. aux X
provisions réglementées
151. Amortissements X
dérogatoires
Un bien cédé ne doit plus figurer dans l’actif immobilisé de l’entreprise. Il faut
donc solder tous les comptes le concernant y compris ceux qui relèvent de
37
caractéristiques comptables particulières (amortissements dérogatoires). Le
traitement comptable de la cession doit également intégrer les aspects liés à la
TVA (cession imposable ou non, régularisations de TVA).
Dotation complémentaire
Sortie du bien
38
cessions s’immobilisations
▪ Enregistrement de la créance :
B. Cas d’échange
Dans l’opération d’échange, l’ancienne immobilisation est remplacée par une
nouvelle, en général moyennant le paiement d’une soulte. Il convient
d’enregistrer séparément la sortie de l’ancien bien comme une vente au prix de
reprise et l’acquisition du nouveau bien au prix de reprise majoré de la soulte.
Amortissement complémentaire :
39
Dotation de l’exercice
d°
40
La comptabilisation est la suivante :
- si elle n’est pas assurée ou si l’assurance ne couvre pas la destruction, elle est
traitée comme la mise au rebut ;
41
- si l’entreprise bénéficie d’une indemnité, l’opération est assimilée à une vente,
l’indemnité d’assurance formant le prix de cession.
42
CHAPITRE II: CONCEPTS ET OUTILS DE L’ETUDE
1. Définition
A. Actif
« Un actif est un élément identifiable du patrimoine représentant une ressource
économique actuelle contrôlée par l’entité du fait d’événements passés. Une
ressource économique est un droit ou toute autre source de valeur qui est
capable de produire des avantages économiques. »17
13« cf. programme du recensement mondial de l’agriculture 2000, collection FAO : développement statistique
numéro 5, FAO, Rome 1995, page 28.
43
B. Actifs biologiques
14
« Un actif biologique est un animal vivant (vaches, moutons, etc.) ou une
plante vivante (arbres d'une plantation forestière, plantes, etc.). »
C. La production agricole
La production agricole est le produit récolté des actifs biologiques de l'entité
(lait, coton, canne à sucre récoltée, arbres abattus, laine etc…).
Parmi les biens corporels qu'elle utilise soit à titre d'immobilisations, soit dans le
cycle de production, l'entité agricole, par essence même de son activité, recourt
de façon importante, voire primordiale, aux actifs biologiques que sont les
animaux et les végétaux.
44
3. Classement de l’actif biologique dans le bilan
Les actifs biologiques, comme tous les autres actifs, sont à classer en fonction de
leur destination économique :
a) Objectif
Entrée en vigueur pour les états financiers des exercices ouverts à compter du 1er
janvier 2003, la norme IAS 41 prescrit le traitement comptable, la présentation
des états financiers et les informations à fournir concernant les activités
agricoles.
b) Champs d’application
La présente norme s'applique aux produits agricoles, qui sont les produits
récoltés des actifs biologiques de l'entité, uniquement au moment de la récolte.
45
ACTIFS PRODUITS PRODUITS QUI
BIOLOGIQUES AGRICOLES RESULTENT DE LA
TRANSFORMATION
AGRICOLE
plantes Coton Files, vêtements
Canne à sucre Sucre
bovins laitiers Lait Fromage
Porcs Carcasses Saucisses, jambons fumés
Arbustes Feuilles Thé, tabac traité
Vignes Raisins Vin
Arbres dans une Rondins Bois
plantation forestière
moutons laine File de tissage, tapis
Source : la norme IAS 41 sur l’agriculture
46
• cession par crédit de ce compte avec jeu des comptes 81 (valeurs
comptables des cessions) et 82 (produits des cessions) ou, si ces cessions
sont courantes, des comptes 654 et 754. Le choix opéré par l'entité sera à
indiquer dans les Notes annexes
- Ces actifs biologiques (adultes) sont enregistrés dans les sous comptes du
compte 246 Actifs biologiques. Ce compte enregistre, le coût d'entrée
dans le patrimoine de l'entité des actifs biologiques immobilisables
(animaux, végétaux), que ces biens soient acquis auprès de tiers, apportés
(apports) ou encore produits par l'entité.
47
Production immobilisée - Actifs biologiques par le débit du
compte 2496 Actifs biologiques en cours.
Lorsque le bien est produit par l’entité elle-même, le coût historique correspond
Le coût historique est amorti ou (non) au fil des années pour déterminer la
valeur nette comptable.
L’avantage du coût historique est qu’il est simple car il permet d’établir avec
certitude le coût d’acquisition d’un bien et la valeur inscrite au bilan n’est
modifiable. En revanche, le coût historique ne donne pas la valeur réelle d’un
bien sur le marché et cela fausse la valeur économique de l’entité.
48
SECTION 2 : NOTION DE COMPTABILITE ANALYTIQUE
HISTORIQUE ET DEFINITION
a) Historique
b) Définition
49
Selon le PCG 82, « la comptabilité analytique est un système de saisie et de
traitement des informations comptables qui a pour but de connaître et de
contrôler les coûts à l'aide de ventilations, de regroupements, selon une
démarche s'appuyant sur l'analyse des composantes directes et indirectes. Elle
permet de déterminer la valeur de certains éléments, de fixer le prix des
produits, d'expliquer les résultats, de différencier les rentabilités partielles et
globales ».
NOTION DE COUT
50
4. Les coûts indirects
Ce sont ceux qu’il n’est pas possible d’affecter immédiatement, c’est-à-dire sans
calcul intermédiaire, au coût d’un produit déterminé. ( les charges
d’administration, les frais généraux d’entretien etc…)
- Coût d’achat
- Coût de production
- Coût de distribution
- Coût de revient
a) Le coût d’achat
Le coût d’achat ou coût d’acquisition se situe au premier niveau du cycle
d’exploitation de l’entité qu’elle soit :
51
- Industrielle avec le calcul du coût d’achat de chaque matière première et
de chaque fourniture consommable ;
- De service avec le calcul du coût d’achat de chaque fourniture ou
prestation utilisée.
b) Coût de production
Le calcul du coût de production concerne les entreprises industrielles qui
transforment les matières premières en produits intermédiaires ou produits semi-
finis ou encore en produis finis. Il désigne le plus souvent des composants ou
des éléments entrants dans la fabrication de produits. Les éléments de coûts se
situent au niveau de la fabrication dans le cycle d’activité de l’entreprise.
c) Coût de distribution
C’est un coût hors production qui se situe à la fin du cycle de l’activité d’une
entreprise industrielle ou de production de services.
Il est composé de :
d) Coût de revient
C’est l’ensemble des coûts engagés pour la fabrication et la vente de produits.
Le coût de revient doit être évalué selon les situations : pour les marchandises
vendues, pour les produits finis vendus, pour les prestations de service fournies.
Il peut être calculé : soit globalement, soit par unité de marchandise vendue, soit
par produit fini vendu, soit par prestation réalisée.
52
2. La méthode des coûts partiels
La méthode des coûts partiels est fondée sur la distinction entre les charges fixes
et les charges variables. Le recensement de chacune d’entre elle permet :
De calculer une marge sur coûts variables et un taux de marge sur coût variable ;
4. La méthode ABC
Cette méthode est l’une des méthodes utilisées par l’UAI de ZUENOULA pour
la valorisation des activités sur les différentes parcelles.
La méthode ABC ( acticity based costing) ou méthode par activité est différentes
des autres méthodes étudiées un peu plus haut car elle repose sur la notion de
53
valeur : ce ne sont pas les produits qui consomment les ressources de l’entité
mais ce sont les activités. Il faut donc découper l’entité par activité et non par
fonction ou par produit. Les inducteurs remplacent les unités d’œuvre des
méthodes traditionnelles. Il s’agit de déterminer pour chaque objet de coût ; les
activités auxquelles il a recours et la quantité d’inducteurs consommés par cette
activité. Il s’agit d’un coût attribuable.
Caractéristique de la méthode :
L’objectif de la méthode ABC est d’identifier les facteurs de coûts réels et les
économies potentielles et d'améliorer la rentabilité des produits et des clients.
Pour ce faire, elle analyse des processus transversaux de l’entreprise en mettant
en place des indicateurs (inducteurs) révélant le niveau des coûts et les marges.
Avantage de la méthode
La mise en place des indicateurs de la méthode ABC est utile pour comprendre
d'où vient la rentabilité d'une entreprise. Elle favorise :
Inconvénient de la méthode
54
Cette première partie nous a permet de comprendre la notion d’immobilisation
et les formes d’acquisition ainsi que la notion d’actif biologique. Par la même
occasion de rappeler la notion de comptabilité analytique qui est l’outil utilisé
par l’UAI de ZUENOULA pour la détermination de ses différents coûts.
55
DEUXIEME PARTIE :
CADRE EMPIRIQUE
DE L’ETUDE
56
CHAPITRE 3 : PRESENTATION DE LA STRUCTURE
D’ACCEUIL ET ACTIVITE DE L’ENTITE
Dans ce chapitre, il sera question de présenter l’entité et ses activités, ainsi que
ses différents services.
SECTION 1: PRESENTATION DE LA
STRUCTURE D’ACCEUIL « unité agricole intégrée de
ZUENOULA » SUCRIVOIRE
HISTORIQUE
A la suite de ce discours, les actions sont entreprises pour mettre en place six
(06) complexes sucriers dans les années soixante-dix (70) et leur gestion confiée
à la Société de Développement du Sucre (SODESUCRE). Ce sont :
57
- FERKE 1 : décembre 1975 pour une plantation de canne de
6200HA ;
- FERKE 2 : décembre 1979 pour une plantation de canne de 5720
HA ;
- BOROTOU : janvier 1979 pour une plantation de canne de 5050
HA ;
- SEREBOU-COMOE : février 1979 pour une plantation de canne de
5500 HA ;
- KATIOLA-MARABADIASSA : décembre 1980 pour une
plantation de canne de 6250 HA ;
- ZUENOULA : janvier 1980 pour une plantation de canne de 5200
HA.
58
MISSION
ORGANISATION GENERALE
1. Les actionnaires
L’entité dont il s’agit ici, est une filiale du groupe SIFCA, inscrite au registre du
commerce (RCCM) sous le numéro 216573.
Cette filiale est composée de deux (2) unités agricoles intégrées : ZUENOULA
et BOROTOU.
59
2. Organigramme
L’organisation de l’UAI de Zuenoula est composée d’un organe de décision, de
direction, de gérance dite direction de l’UAI qui coiffe quatre (4) autres
directions à savoir :
Cette organisation est présentée au moyen d’un organigramme, qui met en relief
les relations hiérarchiques entre les différents services
LE FONCTIONNEMENT
1. Organe de direction
Le gérant dirige et coordonne toutes les activités des différents services et veille
à la réalisation des tâches des responsables. Il prend aussi les décisions de
60
gestion courante en collaboration avec le chef contrôleur de gestion, pour des
raisons de contrôle de performance et un suivi des informations financières et
économiques destinées à apprécier l’unité dans sa globalité et à porter un
jugement sur sa performance, sa situation financière, ses risques. Le gérant met
tout en œuvre pour garantir à l’entreprise une croissance rentable et renforcer
son image et sa position sur le marché.
A. Organes de gestion
La gestion de l’UAI est assurée par cinq (5) directions et quatre (4) services qui
ont leurs directions au siège à Abidjan. Ils travaillent en étroite collaboration.
B. Les directions
b) La direction de l’usine
Elle supervise, coordonne et contrôle toutes les activités de l’usinage et la
fabrication du sucre. Elle comprend :
- Le service fabrication
- Le service entretien
- Le service laboratoire
- Le service énergie
- Le service électricité
61
Elle a pour rôle le suivi médical du personnel de l’unité et de leurs familles de
façon gratuite (une prise en charge de 80% pour les employés et 100% pour les
cadres). Cette couverture s’étend aussi aux travailleurs saisonniers uniquement
en période de la campagne.
e) La direction du matériel
Comme son nom l’indique, elle s’occupe de tout ce qui est matériel, roulant des
engins agricoles et du matériel d’irrigation. Son rôle principal est de tenir le parc
matériel prêt à faire face au programme des travaux agricoles à tout moment.
Elle assure également la maintenance et la réparation du matériel agricole et du
matériel de transport. Elle comprend de trois (03) services qui sont :
- Le service Garage,
- Le service Irrigation,
- Le service Entretien.
C. Les services
Ce service coordonne avec les différentes directions les actions à caractère
administratif et financier. Avant de décrire les travaux effectués au sein de ce
service, il parait judicieux de la présenter.
62
a) Le service achat et logistique
Il est dirigé par un responsable achat qui s’assure de l’alimentation de l’unité en
matériel pour les réparations de l’unité et des engins.
Un état de synthèse des flux financiers et économiques de l’unité est fait à la fin
de chaque mois.
Le calcul des salaires des employés permanents et des non permanents et aussi
le calcul des frais de mission.
c) Le service comptabilité
Ce service coordonne avec les différentes directions les actions à caractère
administratif et financier.
d) Le service informatique
Il s’occupe de la mise en place des outils informatiques. Il assure la maintenance
des outils concernés. Il veille au bon fonctionnement du parc informatique par la
sécurisation des réseaux, des données et des échanges d’informations entre
service. Il s’assure donc du bon fonctionnement de tous les autres services. Il
s’occupe aussi de la gestion et du maintien du réseau informatique tant local
qu’à l’extérieur, de l’installation et de l’administration des systèmes.
63
PRESENTATION DU SERVICE D’ACCEUIL « le service contrôle
de gestion »
a) Les missions
Le service contrôle de gestion a en charge :
Pour mener à bien ses missions et atteindre ses objectifs le contrôleur de gestion
est aidé par un assistant contrôleur de gestion et un comptable analytique.
64
Les différents services de la plantation établissent les rapports de main-d'œuvre
par équipe pour les activités effectuées sur les parcelles (travaux d'entretien,
préparation de terres, planting...). Ces rapports sont effectués par les agents
statistiques sur la base des activités établies par les chefs d'équipe et validés par
le chef de section.
La direction du matériel à travers son service garage établi les rapports de main-
d’œuvre individuelle concernant les travaux effectués par le personnel. Il s'agit
des travaux de mécanique ; soudure, électricité etc. Aux niveaux de la récolte,
les RMI sont établis pour les tractoristes et le chauffeur du véhicule de liaison de
la récolte.
Ces rapports sont effectués pour les véhicules des différents services, pour les
engins chargés de l'entretien de la culture, de la préparation de terre et du génie-
civil.
Les rapports d’irrigation sont établis par le service technique. Ils concernent les
volumes d’eau utilisés par les pivots pour irriguer les parcelles.
65
OBJECTIFS
• Faire du profit ;
• Améliorer la production agricole et principalement celle de la canne, et
donc permettre aux agriculteurs de canne de produire une canne de qualité
;
• Améliorer la quantité de la production pour pouvoir satisfaire le marché
local (Côte d’Ivoire) et ensuite exporter.
ACTIVITES ET PRODUITS
1. Les activités
L’entité SUCRIVOIRE a pour activité non seulement la mise en œuvre,
l’exploitation et le développement de toutes les activités liées à la production de
la canne, à sa transformation en sucre et à la commercialisation des dérivés de la
canne, mais aussi l’assistance et l’encadrement des agriculteurs dans le domaine
de la culture de la canne.
a) La plantation
La plantation comprend la préparation des terres et la mise en terre des boutures.
66
meilleure circulation de l’eau et de l’air dans le sol. Il facilite le travail des
planteurs par la création de sillon sur le terrain.
b) L’entretien culture
L’entretien culture est l’ensemble des activités menées pour favoriser la bonne
croissance et le développement des plants de canne. Il est effectué
mécaniquement et manuellement juste après la préparation des terres. Cela
consiste à l’épandage d’intrant, de mélasse, d’écumes, le sarclage, l’irrigation et
autres.
c) La récolte
La récolte est l’ensemble des travaux agricoles permettant de collecter les
cannes du sol lorsqu’elles arrivent à maturité pour les livrer à l’usine pour
transformation. C’est la dernière phase des activités agricoles. Elle consiste à
brûler les cannes, les couper, les ramasser puis les charger pour les transporter à
l’usine pour transformation.
3. Les sous-produits
Les sous-produits sont de trois ordres. Ce sont :
67
- La mélasse : qui est un sirop non cristallisable, qui est utilisé dans les
champs de canne à sucre comme fertilisant et sur les routes pour lutter
contre la poussière ;
- La bagasse : c’est de la fibre de canne broyée, utilisée dans les
chaudières pour la production de la vapeur qui sera utilisée par les
turbo-alternateurs dans la production de l’énergie ;
- L’écume : produit par la décantation du jus mélangé, riche en chaux et
répandue ou pulvérisée dans les plantations pour l’amendement du sol.
68
CHAPITRE 04: ANALYSE DU PROCESSUS DE DETERMINATION DU
COUT DE PRODUCTION DES ACTIFS BIOLOGIQUES A
SUCRIVOIRE ZUENOULA (LA CANNE A SUCRE)
NOTION DE PLANTING
1. Définition
Le planting est une activité agricole qui consiste en la mise en terre des boutures
sur une parcelle donnée. Cette activité constitue l’un des coûts importants de
l’UAI de ZUENOULA et il est amorti sur 5 ans.
a) La sous-traitance
Pour certaines activités du planting , l’UAI de SUCRIVOIRE ZUENOULA ne
dispose pas de moyens matériels et humains ( mains d’œuvres) suffisants pour
son exécution. Etant dans un objectif de bonne gestion elle fait de la sous-
traitance avec les sociétés qui ont les compétences nécessaires.
69
Sur ces rapports, on y trouve l’identification de l’équipe, la parcelle, la nature de
l’activité effectuée et le nombre d’heures réalisées par l’équipe sur parcelle. Le
rapport est le principal support d’information de la comptabilité analytique de
l’UAI DE SUCRIVOIRE ZUENOULA.
Ce coût comprend :
70
FIGURE 1 : CALCUL DU COUT DU PLANTING
COUT DE
MAIN
D’ŒUVRE
COUT COUT DE
PLANTING
D’ENGINS SOUS -
TRAITANCE
71
3. La description du processus de l’activité de planting.
Alors une fois ce processus terminé, le responsable du service EXA 1 fait appel
aux différents chefs d’équipe pour les informer des parcelles à planter selon le
budget alloué à l’activité. Ces chefs d’équipe s’assurent des disponibilités de la
main d’œuvre et les engins qu’il faut pour mener à bien l’activité. Ce qui donne
lieu à des pointages journaliers. Ces pointages journaliers constituent les RME,
RMI et RUE.
Ces différents rapports sont signés par les différents chefs d’équipe, le
responsable du service et le DP. Ensuite, ces rapports sont convoyés au service
des ressources humaines pour le traitement de la paie.
Etape 2 : le labour : c’est une pratique agricole mécanisée qui consiste à briser
les mottes de terre présentes sur le sol suite au sous-solage. Il permet de
retourner le sol à une profondeur qui varie entre 30 et 45 centimètres avant
d’ensemencer la canne ou de la planter. Il est effectué par des tracteurs « New
Holland T 8040 et le case ».
72
Etape 3 : le pulverisage : Il consiste à travailler le sol dans les 30 centimètres de
profondeur. Il permet d’émietter, de rendre friable le sol afin de faciliter le
développement des racines primaires de la canne.
Etape 5 : la mise en terre des boutures : il consiste à mettre la canne coupée sur
les parcelles pépinières dans les différents lits et refermer.
Validation : une fois les informations saisies dans le système, le chef de service
contrôle et valide.
Clôture : une fois validé l’ordre est enfin clôturé par le directeur des plantations .
73
PLANIFICATION: REALISATION:
responsable des TM agents statistiques
SAP
CLOTURE:
VALIDATION:
directeur des
chef de service
plantations
74
4. Calcul du coût du planting campagne 2019-2020 des plantations
P01D et PB016.
SUPERFICIE SUPERFICIE
ELEMENTS Ha
MONTANT VALEUR/Ha
Ha
MONTANT VALEUR/Ha
sous-solage
labour 957 229 62 564
traçage mécanique 234 333 11 375
amortissement engins -9 264 -450 -1 126 133
former BED 20,6 312 337 15 162 15,3
labour chimique -49 682
butter
Amendement écume 108 140 5 250
planting mécanique 1 340 045 65 051
sillonnage 0 468 705 30 634
COUT D'ENGINS 1 935 909 93 976 299 801 19 595
conducteur engins 343 537 16 677 15 434 1 009
brulage paille 117 516 5 705 29 309 1 916
coupe bouture 265 945 12 910 45 116 2 949
récurage 22 680 1 101 0 0
tronçonnage bouture 1 396 208 67 777 216 080 14 123
épierrage vierge 0 0
drainage 0 0
déchargement/chargement 387 044 18 789 187 586 12 261
mise en terres boutures 113 976 5 533 253 315 16 557
COUT DE MAIN
2 646 906 128 491 746 840 48 813
D'ŒUVRE
COUT INTRANT (
5 111 945
engrais)
COUT BOUTURE
PEPINIERE 5 570 639 270 419 478 800 31 294
FRAIS GENERAUX
0 0 554 255 36 226
DP&DM
75
COUT TOTAL DU
29 735 769 1 443 484 3 751 951 245 226
PLANTING
(1)
P01D 29 735 769 01/06/2020 30/09/2020 4 20% 1 982 385
(2)
PB016 3 751 951 01/06/2020 30/09/2020 4 20% 250 130
76
(1)
29 735 769 *4*20/1200 = 1 982 385
(2)
3 751 951*4*20/1200 = 250 130
b) Ecritures comptables
Avant de passer les écritures d’amortissement, il est d’abord enregistré le coût
de production de la plantation.
Tableau 5 : Comptabilisation de la plantation en-cours
DEBIT CREDIT LIBELLE MONTANT MONTANT
09 mars 2020
24963 Actifs-biologique en- cours 29 735 769
canne à sucre
722100 Production immobilisée- 29 735 769
plantation
Immobilisation en-cours(P01D)
30 mars 2020
24963 Actifs-biologiques en-cours 3 751 951
canne à sucre
722100 Production immobilisée- 3 751 951
plantation
Immobilisation en-cours(PB016)
77
2463 Actifs-biologiques canne à 3 751 951
sucre
78
SECTION 2 : ANALYSE CRITIQUE DE L’EXISTANT
CRITIQUES
Les critiques visent à mettre en exergue les forces et les faiblesses du système de
gestion des actifs biologiques (canne à sucre) de l’UAI de SUCRIVOIRE
ZUENOULA.
1. Les forces
Les forces du système de gestion des actifs biologiques (canne à sucre) de l’UAI
de SUCRIVOIRE ZUENOULA se perçoivent au niveau organisationnel et
matériel
Au plan organisationnel, il faut noter que les tâches sont reparties de manière
à ce que les comptables ne soient pas submergés. On a par exemple un
comptable immobilisation qui se charge de la gestion de toutes les
immobilisations, les compétences au sein du service contrôle gestion sont
communes, ce qui permet à chaque acteur de ce service de pouvoir réaliser les
tâches d’un collègue en cas d’absence et l’utilisation commune du système SAP
par tous les services ce qui facilite l’accès à l’information dans le temps.
Au plan matériel, la gestion des plantations est faite dans le système SAP de
manière automatique, il permet la codification de chaque plantation, la
détermination automatique des dotations mensuelles et annuelles aux
amortissements. La disponibilité de plusieurs engins pour les différentes
activités agricoles, ce qui rends la culture de la canne à sucre moderne et permet
à la DP d’être efficace.
2. Les faiblesses
a) Au niveau du traitement comptable
Le service comptabilité est chargé de l’enregistrement de toutes les opérations
comptables et financières de l’UAI SUCRIVOIRE ZUENOULA et également la
gestion des immobilisations dont dispose l’entité. Parmi ces immobilisations
nous avons les plantations.
79
coût du planting parcelle P01D
45%
CHARGES NON
SOUTRAITEES
55% CHARGES SOUTRAITEES
80
création d’une demande d’achat (DA) pour la création d’un bon de commande.
Ce bon est signé par le DG et les chefs service logistique et comptabilité.
Le traitement des factures des sous-traitants est lent, et long. Dans les normes les
dates de fin planting et dates de mise en service des plantations doivent être
rapprochées, pour faciliter le calcul des amortissements. Ce qui n’est pas
respecté du fait, du traitement des factures des sous-traitants.
Ces décalages de date présentent des dotations aux amortissements non prises en
compte pour ces périodes. Et donc les annuités calculées au cours de la première
année ne sont pas réelles. Nous les constatons dans le tableau suivant :
81
Tableau 9 : Calcul des amortissements non pris en compte
Fin
Cout du Date de mise Période de
PARCELLE exercice taux annuité
planting en service dotation
budgétaire
01/06/2020 30/09/2020 4 1 982 385
P01D 29 735 769 20%
09/03/2020 30/09/2020 7 3 469 173
écart 1 486 788
01/06/2020 30/09/2020 4 250 130
PB016 3 751 951 20%
30/03/2020 30/09/2020 6 375 195
écart 125 065
Source : nous-mêmes
Comme le démontre le tableau ci-dessus, nous avons une dotation de 1 486 788
qui n’a pas été prise en compte dans l’évaluation de la plantation P01D et une
dotation de 125 065 pour la plantation PB016.
82
- On des ouvriers qui changent d’équipe sans informer le service ce qui
pourrait conduire aux erreurs d’imputations au niveau des centres de coût.
Dans le calcul du coût de planting, SAP ne prends pas en compte le calcul des
coûts des boutures, le calcul se fait de façon extra comptable pour connaitre le
coût réel de la plantation, ce qui rend fastidieux le travail du comptable
analytique ;
SUGGESTION
Les dates de fin planting et mise en service doivent être rapprochées pour que
l’amortissement calculé reflète la réalité,
83
b) Au niveau du contrôle de gestion
Ce service doit veiller à la disponibilité des informations financières lui
permettant de faire ses arrêtés dans le temps afin de minimiser le risque
d’erreur ;
Communiquer sur les dates de fin planting avec le service comptabilité afin de
leur permettre de mieux calculer les amortissements.
Former les utilisateurs chaque année sur les différentes applications du système
afin qu’ils puissent les maitriser ;
84
CONCLUSION
Le stage de production au sein du service contrôle de gestion de l’UAI
SUCRIVOIRE ZUENOULA a porté sur la gestion comptable des actifs
biologiques (la canne à sucre) comme immobilisation.
Il a été question pour nous dans un premier temps, de traiter deux chapitre qui
ont permis de mettre en exergue la gestion des immobilisations et leurs formes
d’acquisition en théorie, mais également de comprendre la notion d’actif
biologique et son traitement comptables préconisé par les normes comptables
internationales.
La seconde partie, qui a porté sur la pratique de la gestion des actifs biologiques
comme immobilisation faite à SUCRIVOIRE ZUENOULA, il paraît opportun
de faire l’analyse du processus du coût de production des actifs biologiques
(canne à sucre).
Si bien que, que notre travail ne saurait être la panacée de tous les maux que
rencontre l’UAI de SUCRIVOIRE ZUENOULA, cependant il parait être une
solution qui lui permettra de les réduire en partie, tout en tenant compte de la
pertinence de ces suggestions.
Ainsi, notre objectif principal qui est de déterminer le coût de production de ces
actifs biologiques (canne à sucre) et leurs amortissements nous semble atteint.
85