Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1/Introduction
Du point de vue macro-climatique, le vent traduit le déplacement des masses d’air dans
l’atmosphère à cause des gradients de la température qui sont la cause d’un échauffement
irrégulier entre la région équatoriale et polaire du globe, la circulation de masses d’air est
affectée par les forces de Coriolis dues à la rotation de la terre. Le flux d’air prend place dans
tous l’atmosphère constitue ce qu’on appelle les vents géostrophiques.
La couche basse de l’atmosphère est connue comme couche de surface, elle s’étend à une
altitude de 100m. Dans cette zone, le vent est affecté par des forces de frottement et les
différents obstacles sur la surface de la terre. Ce phénomène est à l’origine des turbulences qui
engendrent des variations de la vitesse du vent en amplitudes et en fréquences.
Alors, la ressource éolienne c’est le vent, ou plutôt c’est l'énergie du vent. Pour transformer
cette énergie en énergie exploitable, il nécessite un mécanisme utile et performent, ce sont les
systèmes de conversion de l'énergie éolienne, ces systèmes transforment l'énergie cinétique du
vent en électricité ou en d'autres formes d'énergie. Là encore, de nombreux dispositifs existent
et, pour la plupart, ils utilisent des machines synchrones et asynchrones. Les stratégies de
commande de ces machines et leurs éventuelles interfaces de connexion au réseau doivent
permettre de capter un maximum d'énergie sur une plage de variation de vitesse du vent le
plus large possible, ceci dans le but d'améliorer la rentabilité des installations éoliennes.
Dans ce chapitre on va aborder, d’une manière générale, les différents types d’éoliennes et les
éléments composants d’une chaine de conversion d’énergie éolienne, et leur principe de
fonctionnement.
2/énergie éolienne
L’énergie éolienne est l’énergie produite à partir du vent. Si par le passé, naviguer sur un
bateau à voile, moudre du grain ou pomper de l’eau grâce à un moulin étaient les utilisations
principales de cette forme d’énergie, il existe aujourd’hui plusieurs autres façons d’utiliser le
vent comme source d’énergie. Dans les loisirs nautiques comme la voile, la planche à voile ou
encore le kit surf, c’est ainsi toujours l’énergie éolienne qui est utilisée pour se déplacer. Dans
la production d’énergie, le vent fait tourner les pales d’une éolienne, et l’énergie mécanique
du rotor est transformée en électricité grâce à un générateur. Dans tous les cas, le
fonctionnement reste similaire : l’énergie éolienne est canalisée et dirigée puis utilisée sous
une autre forme en fonction des besoins : déplacements, broyer du grain ou générer de
l’électricité.
L'énergie éolienne fait partie des nouveaux moyens de production d'électricité décentralisée
proposant une alternative viable à l'énergie fossile (Centrale thermique ou à cycle combiné)
sans pour autant prétendre la remplacer. Les installations peuvent être réalisées sur terre mais
également de plus en plus en mer ou la présence du vent est plus régulière. De plus, les
éoliennes sont ainsi moins visibles et occasionnèrent moins de nuisances sonores.
Hormis l'aspect visuel des éoliennes, leur impact sur l'environnement est réduit. Une éolienne
ne couvre qu'un pourcentage très réduit de la surface totale du site sur lequel elle est
implantée, permettant alors à la plupart des sites de conserver leurs activités industrielles ou
agricoles.
L’utilisation de l’énergie éolienne remonte à plus de 2000 ans, lorsque les anciens Grecs et
Romains ont commencé à utiliser des moulins à vent pour moudre leur grain. Au cours des
siècles suivants, l’utilisation de l’énergie éolienne s’est répandue dans le monde entier, et des
moulins à vent ont été construits pour diverses applications, notamment la production de sel,
la production de papier et la production d’huile.
Technologie de l’éolienne :
Du point de vue conception, les éoliennes peuvent être classées en deux catégories selon
l'orientation de leur axe de rotation par rapport à la direction du vent. On distingue : les
éoliennes à axe vertical et les éoliennes à ace horizontal.
L'éolienne est une source d'énergie renouvelable qui est de plus en plus utilisée en Tunisie. La
Tunisie a mis en place un programme ambitieux visant à développer l'utilisation de l'énergie
éolienne dans le pays. Le programme vise à atteindre une capacité installée de 1 000 MW d'ici
2020.
La centrale de sidi Daoud comporte 70 éoliennes situées sur les collines de Djebel Ghorman
et Djebel Hammem de la région extrême du Cap Bon.
La puissance totale installée est de 53,6 MW, L’énergie produite est approximativement 145
GWh/an elle est évacuée sur le réseau 90KV de la STEG.
Présentation du préexistant :
1 Première tranche du parc éolien
- Lieu du projet : hauteurs des collines de Djebel El Hammam et Djebel Ghormane située à 5
Km du Nord- Est du village côtier de Sidi Daoud
- Nombre d’aérogénérateurs : 32
- Nombre d’aérogénérateurs : 12
1 aérogénérateur de 800 KW
1 aérogénérateur de 1320 KW
- Lieu du projet : sous baissements des collines de Djebel El Hammam et Djebel Ghormane à
Sidi Daoud
Région d’implantation
La Carte géographique du Nord-Est Tunisien montre la région du Cap Bon ainsi que la zone
d’implantation du parc éolien de Sidi Daoud et le chemin du raccordement au réseau national
de transport électrique HT vers le de poste de transformation de Menzel Temime – Voir page
suivante. Le site d’implantation de la centrale est choisi sur une région du nord ouest du Cap
Bon proche des cotes méditérranéenne, isolé des aglomérations urbaines et de relief
montagneux, sensiblement allongé selon la direction Est-Ouest. Il est situé entre les cotes
méditeranéenne au nord, des villages de Sidi Daoud, Ghorman et de la forêt dar Chichou du
sud et des montagnes d’El Haouaria du côté ouest.
Principaux composants d’une éolienne
Afin d’obtenir une conversion optimale pour les puissances maximales, l’éolienne doit avoir
une structure qui permet :
Il existe plusieurs configurations possibles d'aérogénérateurs qui peuvent avoir des différences
importantes. Néanmoins, une éolienne "classique" est généralement constituée de trois
éléments principaux:
Le rotor, formé par les pales assemblées dans leur moyeu. Pour les éoliennes destinées à la
production d'électricité, le nombre de pales varie classiquement de 1 à 3, le rotor tripale
(concept danois) étant de loin le plus répandu car il représente un bon compromis entre le
coût, le comportement vibratoire, la pollution visuelle et le bruit.
Les rotors à vitesse fixe sont souvent munis d'un système d'orientation de la pale permettant à
la génératrice (généralement une machine asynchrone à cage d'écureuil) de fonctionner au
voisinage du synchronisme et d'être connectée directement au réseau sans dispositif
d'électronique de puissance. Ce système allie ainsi simplicité et faible coût.
Les rotors à vitesse variable sont souvent moins coûteux car le dispositif d'orientation des
pales est simplifié voire supprimé (La société Jeumont Industrie utilise un rotor à pas fixe).
Toutefois, une interface d'électronique de puissance entre le générateur et le réseau ou la
charge est nécessaire. Les pales se caractérisent principalement par leur géométrie dont
dépendront les performances aérodynamiques et les matériaux dont elles sont constituées
(actuellement, les matériaux composites tels la fibre de verre et plus récemment la fibre de
carbone sont très utilisés car ils allient légèreté et bonne résistance mécanique).
La nacelle regroupe tous les éléments mécaniques permettant de coupler le rotor éolien au
générateur électrique : arbres lent et rapide, roulements, multiplicateur. Le frein à disque,
différent du frein aérodynamique, qui permet d'arrêter le système en cas de surcharge. Le
générateur qui est généralement une machine synchrone ou asynchrone et les systèmes
hydrauliques ou électriques d'orientation des pales (frein aérodynamique) et de la nacelle
(nécessaire pour garder la surface balayée par l'aérogénérateur perpendiculaire à la
direction du vent). A cela viennent s'ajouter le système de refroidissement par air ou par
eau, un anémomètre et le système électronique de gestion de l'éolienne.
Les anémomètres : Ils servent à mesurer la vitesse et la pression du vent.
Le multiplicateur : Il permet d'augmenter la vitesse de rotation entre l'arbre primaire et
l'arbre secondaire qui entraine la génératrice électrique. Il est constitué d'un assemblage
d’engrenages. Le multiplicateur est monté sur plots élastiques pour amortir les vibrations.
La génératrice : Elle permet de convertir l'énergie mécanique en énergie électrique. Sa
puissance peut atteindre jusqu'au 5 MW.
Le système de refroidissement : Il est à air, à eau ou à huile et destiné au multiplicateur et
à la génératrice.
Le système d'orientation de la nacelle : c'est une couronne dentée équipée d'un moteur qui
permet d'orienter l'éolienne et de la verrouiller dans l'axe du vent grâce à un frein.
Une éolienne est un système complet qui transforme l'énergie cinétique que produit le vent en
énergie électrique. Cette transformation se réalise sur plusieurs étapes:
La loi de BETZ indique la puissance maximale qui peut être extraite du vent,
indépendamment de la conception d'une éolienne en flux ouvert. Il a été publié en 1919 par le
physicien allemand Albert BET. [1] La loi est dérivée des principes de conservation de la
masse et de la quantité de mouvement du flux d'air circulant à travers un " disque actionneur "
idéalisé qui extrait l'énergie du flux de vent. Selon la loi de BETZ, aucune turbine ne peut
capter plus de 16/27 (59,3 %) de l’énergie cinétique du vent. Le facteur 16/27 (0,593) est
appelé coefficient de BET. Les éoliennes pratiques à grande échelle atteignent au maximum
75 à 80 % de la limite de BETZ.
Considérons le système éolien à axe horizontal représenté sur la Figure sur lequel on a
représenté la vitesse du vent V1 en amont de l'aérogénérateur et la vitesse V2 en aval. En
supposant que la vitesse du vent traversant le rotor est égale à la moyenne entre la vitesse du
vent non perturbé à l'avant de l'éolienne V 1 et la vitesse du vent après passage à travers le
V 1+V 2
rotor V2 soit , la masse d'air en mouvement de densité ρ traversant la surface S des
2
pales en une seconde est:
ρ S (V 1+V 2)
m= (1.1)
2
m.(V 2 1−V 2 2)
Pm = (1.2)
2
Soit en remplaçant m par son expression dans (1.1):
2 2
ρ S (V 1+V 2)(V 1−V 2)
Pm = (1.3)
4
Un vent théoriquement non perturbé traverserait cette même surface S sans diminution de
vitesse soit à la vitesse V1, la puissance Pmt correspondante serait alors :
ρS V 13
Pmt = 2 (1.4)
Le ratio entre la puissance extraite du vent et la puissance totale théoriquement disponible est
alors :
( ) ( )
2
V1 V1
P m (1+ )(1− )
P mt
= V2 V2 (1.5)
2
C'est cette limite théorique appelée limite de Betz qui fixe la puissance maximale extractible
pour une vitesse de vent donnée. Cette limite n'est en réalité jamais atteinte et chaque éolienne
est définie par son propre coefficient de puissance exprimé en fonction de la vitesse relative λ
représentant le rapport entre la vitesse de l'extrémité des pales de l'éolienne et la vitesse du
vent.
En combinant les équations (1.1), (1.4) et (1.5), la puissance mécanique Pm disponible sur
l'arbre d'un aérogénérateur s'exprime ainsi :
Ω1 : vitesse de rotation avant multiplicateur et R : rayon de l'aérogénérateur. Compte tenu du
rapport du multiplicateur de vitesse K, la puissance mécanique Pmg disponible sur l'arbre du
générateur électrique s'exprime par :
La Figure représente la section longitudinale d’une pale d’aérogénérateur. La vitesse du vent arrivant
face à cette pale, est représenté par le vecteur V. Le vecteur V rot représente la composante de
vent due à la rotation de l’aérogénérateur. La résultante de ces deux vecteurs est appelée V .
L’action du vent sur la pale produit une force qui se décompose en une poussée axiale
directement compensée par la résistance mécanique du mat et une poussée en direction de la
rotation qui produit effectivement le déplacement. Chaque turbine éolienne est ainsi
dimensionnée pour que cette force atteigne sa valeur nominale pour une vitesse de vent
nominale donnée. Lorsque la vitesse de vent devient trop élevée ou si la génératrice nécessite
une vitesse de rotation fixe, la puissance extraite par l’éolienne doit être annulée ou limitée à
sa valeur nominale.
1 Systèmes de régulation de vitesse de rotation de l'éolienne :
La vitesse de rotation des pales de l'aérogénérateur ne doit pas dépasser une vitesse maximale
pour ne pas endommager le dispositif de conversion. Différentes méthodes de régulation de la
vitesse existent, parmi lesquelles certaines sont basées sur le principe de l'orientation des
pales, d'autres sont plus simples et utilisent le principe de décrochage aérodynamique afin de
réguler la vitesse.
Ce système se base sur le principe de limitation naturelle (intrinsèque à la forme de la pale) dit
"stal". Il utilise le phénomène de décrochage aérodynamique. Lorsque l'angle d'incidence i
devient important, c'est à dire lorsque la vitesse du vent dépasse sa valeur nominale Van,
l'aspiration créée par le profil de pale n'est plus optimale ce qui entraine des turbulences à la
surface de la pale et par conséquent une baisse du coefficient de puissance. Ceci empêche
alors une augmentation de la vitesse de rotation.
Ce système est simple et relativement fiable mais il manque de précision car il dépend de la
masse volumique de l'air et de la rugosité des pales donc de leur état de propreté. Il peut, dans
certains cas, être amélioré en autorisant une légère rotation de la pale sur elle même (système
"stall actif") permettant ainsi de maximiser l’énergie captée pour les faibles vitesses de vent.
Pour les fortes vitesses de vent, la pale est inclinée de façon à diminuer l’angle de calage β et
renforcer ainsi l’effet "stall" de la pale. La répercussion des variations de vitesse de vent sur le
couple mécanique fournie par l’éolienne est ainsi moins importante
1.1.2 Système d'orientation des pales "pitch" :
La génératrice
fournit alors de l'énergie électrique à fréquence variable et il est nécessaire d'ajouter une
interface d'électronique de puissance entre celle-ci et le réseau figure 3.2.Cette interface est
classiquement constituée de deux convertisseurs (un redresseur et un onduleur) connectés par
l'intermédiaire d'un étage à tension continue. L'onduleur coté réseau est alors découplé de la
machine via le bus continu et il n'y a pas de lien direct entre la fréquence du réseau et celle
délivré par la machine. Un tel dispositif doit cependant être conçu et commandé de façon à
limiter les perturbations qu'il est susceptible de générer sur le réseau. En effet, la tension
délivrée n'est pas sinusoïdale et peut contenir des harmoniques indésirables. De plus, les
convertisseurs sont dimensionnés pour faire transiter la totalité de la puissance échangée entre
la génératrice et le réseau, ils représentent par conséquent un investissement financier et
conduisent à des pertes non négligeables.
Aujourd’hui, en raison des exigences spécifiques du code réseau, les génératrices asynchrones
à double alimentation (génératrices de type 3) et les génératrices à pleine interface du
convertisseur (génératrices de type 4) occupent une place de plus en plus prépondérante.
* Type 2
Elles utilisaient une résistance externe et avaient déjà recours à un circuit d'électronique de
puissance (pont de diode et hacheur DC). Pour éviter l'emballement du rotor et réduire les
charges mécaniques sur les pales et les composants de l'éolienne, une limitation de la
puissance de sortie était effectuée par la régulation de l'angle de calage des pales.
* Type 3
Pour ce type de génératrice, le stator est directement raccordé au réseau alors que
l'enroulement du rotor triphasé est alimenté par l'électronique de puissance par l'intermédiaire
de bague d'entrainement. L'avantage de ces génératrices réside dans le fait que le
convertisseur présente une puissance nominale moindre par rapport aux génératrices du type
4. La capacité du convertisseur représente environ 30 à 40 % de la puissance totale de la
génératrice. L'éolienne fonctionne à différentes vitesses de rotor et utilise un multiplicateur.
Pour une application éolienne ou l'utilisation de la MADA est intense, la vitesse de rotation de
rotor est réglée en fonction de la vitesse du vent. En effet la MADA permet un
fonctionnement en génératrice hypo synchrone et hyper synchrone. L'intérêt de la vitesse
variable pour une éolienne est de pouvoir fonctionner sur une large plage de vitesses de vent,
ce qui permet de tirer le maximum de puissance possible, pour chaque vitesse de vent.
Partant de ces constats, la configuration électrique des aérogénérateurs utilisant les machines
asynchrones ont subi une grande évolution, ce qui a mené aujourd'hui à une utilisation intense
de la machine asynchrone double alimentation MADA dans 80% des aérogénérateurs
installés.
* Type 4
Pour ce type, la quantité totale de la puissance générée est fournie au réseau par
l'intermédiaire d'un convertisseur. Le convertisseur de puissance convertit le courant alternatif
(AC) en courant (DC), puis inversement. La génératrice peut être adaptée de façon optimale à
la vitesse du vent. Certains fabricants choisissent de ne pas avoir recours au multiplicateur, ce
qui implique l'intervention d'une génératrice synchrone à faible vitesse et à grand nombre de
pôles sur les éoliennes sans multiplicateur, la vitesse nominale se situe généralement entre 10
et 25 T/min.
Le raccordement au réseau des éoliennes et des parcs éoliens est effectué via un
transformateur car la tension de la génératrice est peu élevée. Les niveaux de tension des
génératrices d'éolienne varient ordinairement entre 120 et 3 300 volts.
L’énergie éolienne a des avantages propres permettant sa croissance et son évolution entre les
autres sources d’énergie, ce qui va lui donner un rôle important dans l’avenir à condition
d’éviter l’impact créé par ses inconvénients cités ci-après.
I.3.3.1 Avantages
L’énergie éolienne est avant tout une énergie qui respecte l’environnement :
• L’impact néfaste de certaines activités de l’homme sur la nature est aujourd’hui reconnu par
de nombreux spécialistes. Certaines sources d’énergie, contribuent notamment à un
changement global du climat, aux pluies acides ou à la pollution de notre planète en général.
La concentration de CO2 a augmenté de 25% depuis l’ère préindustrielle et on augure qu’elle
doublera pour 2050. Ceci a déjà provoqué une augmentation de la température de 0,3 à 0,6° C
depuis 1900 et les scientifiques prévoient que la température moyenne augmentera de 1 à 3,5°
C d’ici l’an 2100, ce qui constituerait le taux de réchauffement le plus grand des 10000
dernières années. Toutes les conséquences de ce réchauffement ne sont pas prévisibles, mais
on peut par exemple avancer qu’il provoquera une augmentation du niveau de la mer de 15 à
95 cm d’ici l’an 2100. « Exploitation d’énergie éoliennes ne produit pas directement de CO2
».
• L’énergie éolienne est une énergie renouvelable, c’est à dire que contrairement aux énergies
fossiles, les générations futures pourront toujours en bénéficier.
• Chaque unité d’électricité produite par un aérogénérateur supplante une unité d’électricité
qui aurait été produite par une centrale consommant des combustibles fossiles. Ainsi,
l’exploitation de l’énergie éolienne évite déjà aujourd’hui l’émission de 6,3 millions de tonnes
de CO2, 21 mille tonnes de SO2 et 17,5 mille tonnes de Nox. Ces émissions sont les
principaux responsables des pluies acides.
• L’énergie éolienne n’est pas non plus une énergie à risque comme l’est l’énergie nucléaire et
ne produit évidemment pas de déchets radioactifs dont on connaît la durée de vie.
• L’exploitation de l’énergie éolienne n’est pas un procédé continu puisque les éoliennes en
fonctionnement peuvent facilement être arrêtées, contrairement aux procédés continus de la
plupart des centrales thermiques et des centrales nucléaires. Ceux-ci fournissent de l’énergie
même lorsque que l’on n’en a pas besoin, entraînant ainsi d’importantes pertes et par
conséquent un mauvais rendement énergétique.
• C’est une source d’énergie locale qui répond aux besoins locaux en énergie. Ainsi les pertes
en lignes dues aux longs transports d’énergie sont moindres. Cette source d’énergie peut de
plus stimuler l’économie locale, notamment dans les zones rurales.
• C’est l’énergie la moins chère entre les énergies renouvelables.
• Cette source d’énergie est également très intéressante pour les pays en voie de
développement. Elle répond au besoin urgent d’énergie qu’ont ces pays pour se développer.
L’installation d’un parc ou d’une turbine éolienne est relativement simple. Le coût
d’investissement nécessaire est faible par rapport à des énergies plus traditionnelles. Enfin, ce
type d’énergie est facilement intégré dans un système électrique existant déjà.
• L’énergie éolienne crée plus d’emplois par unité d’électricité produite que n’importe quelle
source d’énergie traditionnelle.
• Bon marché: elle peut concurrencer le nucléaire, le charbon et le gaz lorsque les règles du
jeu sont équitables.
• Respectueuse des territoires: les activités agricoles/industrielles peuvent se poursuivre aux
alentours.
I.3.3.2 Inconvénients
L’énergie éolienne possède aussi des désavantages qu’il faut citer :
• L’impact visuel, cela reste néanmoins un thème subjectif.
• Le bruit : il a nettement diminué, notamment le bruit mécanique qui a pratiquement disparu
grâce aux progrès réalisés au niveau du multiplicateur. Le bruit aérodynamique quant à lui est
lié à la vitesse de rotation du rotor, et celle -ci doit donc être limitée.
• L’impact sur les oiseaux : certaines études montrent que ceux-ci évitent les aérogénérateurs.
D’autres études disent que les sites éoliens ne doivent pas être implantés sur les parcours
migratoires des oiseaux, afin que ceux-ci ne se fassent pas attraper par les Aero-turbines.
• La qualité de la puissance électrique : la source d’énergie éolienne étant stochastique, la
puissance électrique produite par les aérogénérateurs n’est pas constante. La qualité de la
puissance produite n’est donc pas toujours très bonne. Jusqu’à présent, le pourcentage de ce
type d’énergie dans le réseau était faible, mais avec le développement de l’éolien, notamment
dans les régions à fort potentiel de vent, ce pourcentage n’est plus négligeable. Ainsi,
l’influence de la qualité de la puissance produite par les aérogénérateurs augmente et par
suite, les contraintes des gérants du réseau électrique sont de plus en plus strictes.
• Le coût de l’énergie éolienne par rapport aux sources d’énergie classiques : bien qu’en terme
de coût, l’éolien puissant sur les meilleurs sites, c’est à dire là où il y a le plus de vent, est
entrain de concurrencer la plupart des sources d’énergie classique, son coût reste encore plus
élevé que celui des sources classiques sur les sites moins ventés.
Conclusion :
L'exploitation de l'énergie éolienne pour la production de l'énergie électrique connait une
croissance remarquable dans le monde grâce à des avancées technologiques énormes au
niveau de la conception et la construction des éoliennes.