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RAPPORT DE STAGE
.Bilan aéraulique.
2018/2019
Sommaire :
Remerciement.
Introduction.
Chapitre 01 : Présentation de la cimenterie de Ain Touta.
3- Activité.
4- Organigramme administratif.
4-1 Organigramme.
1- Historique.
2- Le processus de fabrication.
1-Introduction.
3-Objectifs.
4- Circuit aéraulique de la ligne de cuisson
5- Mesures et analyses.
Conclusion
Remerciement :
Les travaux de construction ont débuté de 28/11/1983. La conduite de l'unité peut se faire d'une
manière automatique, semi-automatique ou manuelle.
Le minerai de fer, le gypse (30 à 4٪), le calcaire pur, et la pouzzolane comme ajouts.
Préchauffage : préchauffeur à suspension de farine dans les gaz chauds (à 4 étages de cyclones).
Ciments Produits :
* CEM I / 52,5
* CEM II * / A 42,5
* CEM II / A 32,5
* CEM II / B 32,5
* CEM II / A 42,5 ES
* CEM II / A 42,5pm
3- Activités :
La cimenterie d’AIN TOUTA est une usine à voie sèche. Les matières premières sont
constituées de calcaire et d’argile extraits d’une carrière située à proximité de l’usine.
- Four rotatifs UNAX avec préchauffeur à 4 étages de cyclones D=4.55 m, L=68m, production :
2*1500t/j)
4-1 Organigramme :
C’est le poumon de toute la division maintenance dont il joue un rôle primordial dans cette
dernière, à savoir :
Il planifie toutes les opérations de maintenance et d’intervention sur le matériel et les
instruments (mécanique ou électrique) par la préparation des ordres de travail destinés
directement aux structures d’intervention.
Alors ce service est chargé de la planification des programmes de révision et la préparation
des outils adéquats pour les besoins de chaque opération d’intervention.
• S. Méthodes.
• S. GDS
• S. Atelier d’usinage
• Section PMC
• Section Documentation
• Bureau d’études.
N.B : Mon stage pratique s’est principalement déroulé au sein de Service Méthodes.
Le mot « ciment » peut désigner différents matériaux comme : le plâtre, la chaux commune,
la pouzzolane naturelle, le ciment prompt, le ciment Portland ou ciment artificiel. Le ciment
est un matériau très ancien et possède une longue histoire. Les débuts remontent aux Egyptiens
qui avaient utilisé la chaux grasse, obtenue par
cuisson de roches de calcaire à une température avoisinant les 1000°C, suivie d’une
extinction du produit obtenu (la chaux vive), avec de l’eau, pour obtenir l’hydroxyde
de chaux. Son durcissement se faisait par carbonatation à l’air suivant les réactions :
Cependant ce sont les Romains qui ont fait véritablement du ciment en y ajoutant une matière
volcanique, la pouzzolane, cendre volcanique qu’ils trouvaient au pied de Vésuve. Ils ont ainsi
mis au point un matériau qui, à température normale est mélangé avec de l’eau, durcissait par
hydratation et devenait, après sa prise, insoluble dans l’eau. C’est ce matériau qui est le
premier liant hydraulique, c’était l’ancêtre du ciment. Il a servi à la construction des Bains
Romains 27 Av. J. C., le Colisée et la très grande Basilique de Constantine. Il est resté,
cependant, peu utilisé durant de longs siècles, concurrencé par deux matériaux bien connus :
la chaux et la brique. Le premier est à base de calcaire, le deuxième est à base d’argile.
2- Le processus de fabrication :
Le ciment est un liant hydraulique constitué d'une poudre minérale qui, gâchée avec de
l'eau, fait prise et durcit.
La matière première principale est le clinker, un mélange de silicates et d’aluminates de
calcium, obtenu par calcination à haute température à partir d'un mélange de calcaires, de
marnes et de matières argileuses dans un four rotatif.
Une autre matière première utilisée dans la fabrication des ciments dits métallurgiques est le
laitier granulé de Haut Fourneau, constitué de silicates de calcium et de magnésium vitrifiés
obtenus par refroidissement rapide du laitier fondu qui est séparé lors de l'élaboration de fonte
dans un Haut Fourneau.
A – carrière.
A- Carrière ;
• BROYAGE CRU : un broyage très fin permet d'obtenir une farine crue.
• CUISSON : la farine crue est préchauffée puis passe au four : une flamme atteignant 2000°C
porte la matière à 1500 °C, avant qu'elle ne soit brutalement refroidie par soufflage d'air. Après
cuisson de la farine, on obtient le clinker, matière de base nécessaire à la fabrication de tout
ciment.
Des constituants secondaires sont également additionnés afin d’obtenir des ciments composés.
Un bilan aéraulique est un outil efficace pour mesurer l’état aéraulique d’une
installation technologique à un moment donné. Il donne une meilleure évaluation de
l’écoulement des fluides et fait apparaitre les potentialités d’amélioration (en ce qui
concerne les aspects aérauliques).
Le principe d’un bilan aéraulique est relativement simple : on sélectionne les limites du
système pour le bilan et on mesure toutes les entrées et sorties
Après la nécessaire compagne de mesure, on doit calculer les débits en chaque point
ciblé puis décomposer en différentes partie : fumées, excès d’air et air faux.
Le bilan aéraulique montre clairement comment évoluent les pertes de charges et les
débits le long du circuit aéraulique. Cette information est indispensable pour détecter
les conditions de marche anormales et les potentiels d’amélioration. Au dernier stade on
peut décider de mesures pratiques à prendre pour effectuer des améliorations dans
l’étanchéité et la gestion des goulots d’étranglement.
Des améliorations considérables peuvent être réalisées en réduisant les pertes de charges
et les prises d’air faux.
Le bilan aéraulique peut aussi donner des informations utiles sur la performance
aéraulique du système.
Il indique où et comment l’écoulement est affecté dans son déroulement
Le principe du présent document est de constituer un guide pratique pour effectuer un
bilan aéraulique d’un système e. Il peut être comme un guide de travail et ne demande
pas de connaissances spéciales en thermodynamique ou de document supplémentaire.
Le principe du bila aéraulique peut être facilement transférer à d’autres systèmes tels
que les séchoirs. Sa méthode peut être également étendue à d’autres systèmes autres que
ceux de la cuisson des ciments.
3- Objectifs :
Le bilan aéraulique d’un atelier de cuisson a pour objectif :
- la localisation des sources de perte de charge.
- la localisation des zones de manque d’étanchéité qui facilite les entrées d’air faux.
- la nature de la combustion.
5- Mesures et analyses.
a) Analyses :
Les analyses nécessaires pour un bilan aéraulique d’un atelier sont :
- les analyses chimiques de la farine crue pour le calcul des fumées de calcination.
-les analyses chimiques du combustible (fiche technique SONELGAZ) pour le bilan de la
combustion.
- les analyse chimique des gaz de fumée en conduite pour calculer leur poids volumique en
conditions normales (760mm Hg, 0°C)
b) Mesures :
Les mesures réalisées pour un bilan aéraulique d’un atelier de cuisson se limitent à la
détermination des conditions thermodynamiques (P, T, V) de la tour préchauffeur, voir figure
ci-après.
Le tableau ci-après montre le bilan de la combustion d’1Nm3 de gaz naturel compte tenu de la
composition chimique de celui-ci et de et de celle de l’air de combustion.
b) Bilan de la combustion :
Selon le bilan des réactions chimiques des composes du gaz naturel, la combustion d’1Nm3
du gaz naturel généré 11Nm3 de fumée dont 2.14 Nm3 de la vapeur d’eau, soit 19,51% ;
Ainsi par exemple pour un PCI de 9000 Kcal/Nm3 du combustible et une consommation
spécifique (Cs) de 850 kcal/Kg ck, le débit spécifique de fumée est
Qsf = Cs/PCI X 11, (Nm3/Kg Ck)
Qsc = 850/9000x11 = 1.04 Nm3 /Kg Ck
c) Volume total de fumée (Calcination +combustion) :
Principe :
Mesure Thermodynamiques :
a) Les différentes pressions de fluides dans une conduite sont mesurées à l’aide de tube du
Pitot selon le schéma illustre ci-après. Le principe de mesure est tel que : quand un fluide
circule dans une conduite circule sous l’action d’un ventilateur, trois pressions sont à
considérées, à savoir :
La pression statique (Ps) ou pression du fluide au repos.
La pression dynamique (Pd) qui a pour expression.
Pd = γt x v2/ 2 x g
Où
La pression totale Pt égale a la somme des pressions statiques et dynamiques
Pt = Ps + Pd.
Analyse gaz :
La composition chimique des fumées est déterminée avec des analyseurs équipés de
cellules ou avec l’appareil ORSAT (voir annexe analyseur gaz). Cependant il y’a lieu de noter
que ces équipements sont toujours menés de filtres d’humidité, d’où une analyse sur sec de la
fumée. Les principaux gaz analyses sont : l’oxygène O2, le monoxyde de carbone CO, le
dioxyde de carbone CO2, les oxydes d’azotes (NOx), le dioxyde de soufre SO2, l’hydrogène
H2, le méthane CH4, etc…
Ainsi j’ai profité de ma présence pour avoir une idée générale sur les
bilans aérauliques de l’atelier Cuisson.
Aussi bien des généralités sur l'Hygiène, Santé, et Environnement
(HSE).