Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
l’entreprise
I. Présentation de l’entreprise :
1. Introduction :
Cette dernière est une société regroupant de 205 employés répartis dans des divers secteurs
de l'usine.
a. Direction production :
Du pilotage des ateliers.
De l'optimisation de la consommation énergétique
De l'optimisation de la marche des ateliers
De suivi de la chaine de production et du contrôle quotidien des ateliers.
b. Direction maintenance :
Service mécanique :
Service électrique-instrumentation :
Service dépannage :
Direction qualité :
L’organigramme décrit par le schéma suivant montre les divers secteurs évoqués plus haut
Mais n’est détaillé que pour la Direction maintenance et plus encore pour le service électrique
qu’elle coiffe
4. L’organigramme :
Figure 1:l'organigramme
Une description plus détaillée qu’offre ce schéma aurait permis de distinguer une
très bonne gestion des moyens humains et matériels. L’objectif visé étant de satisfaire les
besoins du marché, toute cette organisation n’est mise sur pied que dans un seul but :
fournir un produit de qualité.
Une cimenterie est composée de deux lignes: La ligne cuisson et la ligne ciment. Elle possède
en générale la forme présentée dans la figure ci-dessous :
1. La ligne cuisson :
Cette première ligne contient six ateliers: Extraction du matière première, l'atelier concasseur,
Pré homogénéisation, l'atelier cru, l'atelier cuisson et l'atelier charbon.
a. L’extraction :
Premièrement en extraire les matières premières (le calcaire et l’argile), ces roches se situent
dans des carrières de Rouissat.
L’extraction se fait par abattage à l’explosif et la matière est récupérée par une pelleteuse.
Ensuite, les matières premières sont déversées dans des camions qui amèneront ses roches
jusqu’à l’atelier concasseur.
Figure 6:extraction de la matière première
La transformation de la matière première se fait à l’aide des camions qui se déchargent dans
deux ATM (tabliers métalliques) l’une par l’argile et l’autre par le calcaire
b. Concassage :
Dans les industries le concasseur est une machine conçue pour réduire les grosses roches en
petites pierres, gravier, ou poussière de roche. Les concasseurs peuvent être utilisés pour
réduire la taille ou changer la forme des déchets afin qu'ils puissent être plus facilement
éliminés ou recyclés. Ils peuvent également réduire la taille d'un mélange solide de matières
premières (comme le minerai), de sorte que ses différents composants puissent être séparés.
Le concassage est le processus d'application d'une force, amplifiée par avantage mécanique, à
l'aide d'un matériau dont les molécules sont liées plus solidement et résistent mieux à la
déformation que celles du matériau à concasser.
Concasseur à marteaux : se fait par impact entre les blocs et l’enclume ou des
écrans de choc.
Concasseur a rouleaux : se fait par arrachement et par compression entre les
rouleaux.
Concasseur à marteaux
Le concassage se fait par impact entre les marteaux et les blocs, et
entre les blocs et l’enclume ou des écrans de choc.
Concasseur à rouleaux
Le concassage se fait par arrachement et par compression
entre les
rouleaux.
Le concassage consiste à la réduction des tailles des rochers (blocs) sous une action
mécanique.
L’opération de concassage se traduit par une variante dominante qui coexiste avec les autres
variantes mécaniques. Cette dominance définit le type du concasseur.
Notre concasseur est composé de deux moteurs, deux rotors, deux accouplements située entre
le moteur et la poulie, deux poulie courroies chacune admet 21 courroies et 40 marteaux sont
articulés autour de 4 axes fixes sur les parties tournantes, chaque axes admet 10 marteaux Il
est capable de broyer des roches dont le diamètre est de plus 1 mètre. Le diamètre maximal de
la matière, en sortie, est de 120 millimètres. Le débit nominal de cet équipement est de 1200
tonnes par heure de mélange et de 450 tonnes par heures de calcaire pur.
Figure 8: concasseur
c. Pré homogénéisation:
Après l’étape précédente, la qualité du mélange est vérifiée grâce à un analyseur en ligne. Le
mélange idéal étant composé, à peu près, de 76% de calcaire et de 24% d’argile. Cela
permet de corriger les proportions de matières en amont du concasseur. Ensuite, le mélange
est stocké dans le parc de pré homogénéisation aussi appelé parc polaire du fait de sa forme
circulaire. Le concasseur n’est pas utilisé que pour le mélange, il l’est également pour du
calcaire pur qui sera stocké dans le parc des ajouts en compagnie du sable, du minerai de
fer et du gypse. Toutes ces matières sont stockées dans les parcs via des jeteurs. La
capacité de stockage du parc polaire est de 41000 tonnes tandis que celle du parc des ajouts
est de 25000 tonnes environ.
Figure 10: parc polaire
d. Atelier cru :
L'atelier cru est formé principalement par des doseurs, un broyeur à galets, un séparateur
dynamique, des cyclones de dépoussiérage
.Au mélange extrait du parc polaire on ajoute du calcaire, du sable et du minerai de fer. Elles
passent chacune dans des trémies sous lesquelles il y'a des doseurs pour obtenir un cru
respectant les normes de qualité, ce qui est très important pour la qualité du ciment.
Figure 11: les doseurs
Une fois que cette étape est terminée, la matière se dirige vers le broyeur vertical
Une fois que cette étape est terminée, la matière se dirige vers le broyeur cru.
Dans cet équipement, la matière tombe sur la table de broyage. Celle-ci tourne sur elle-même
à une vitesse réduite et des galets, qui sont fixés sur les parois fixes de l’équipement, broient
la matière. Une fois que celle-ci est broyée, la matière déborde de la table de broyage et les
gaz chauds l’entraînent, tout en la séchant, vers le séparateur à haut rendement SEPOL. La
partie qui n’est pas assez légère pour être entraînée, retombe dans le broyeur sinon, la matière
continue de circuler avec les gaz chauds jusqu’au filtre REDECAM. Dans celui-ci, la matière
tombe dans des aéroglisseurs qui lui permettent d’avancer vers l’étape suivante tandis que les
gaz chauds sont filtrés et évacués par la cheminée. Le broyeur cru a une capacité de broyage
nominale de 280 tonnes par heure.
Figure 12: broyeur cru
Ensuite, le cru est transporté dans le silo d’homogénéisation. Dans le fond de ce silo, la
chambre de mélange homogénéise la matière qui est envoyée directement dans la tour de
préchauffage à travers un élévateur.
e. Ligne cuisson :
On entend par cuisson le processus de transformation de la farine cru en clinker par un apport
thermique suffisant pour obtenir des réactions chimiques complètes conduisant à l’élimination
presque total de chaux non combinée
Homogénéisation
Four rotatif
Refroidissement
Figure 13: ligne cuisson
Le cru est transporté dans le silo d’homogénéisation ayant une capacité de stockage de 11000
tonnes. Dans le fond de ce silo, la chambre de mélange homogénéise la matière qui est
envoyée directement dans la tour de préchauffage à travers un élévateur. La tour de
préchauffage DOPOL est équipée de cinq étages de cyclones qui permettent de préchauffer la
matière à environ 800°C, de la déshydrater et de la décarbonater car la farine (autre nom
donné à la matière) tombe par gravité tandis que les gazes remontent la tour pour se diriger
vers le filtre. Dans cette tour, on peut noter la présence d’un précalcinateur PREPOL qui est,
en fait, un brûleur qui est situé dans le bas de la tour et qui permet un préchauffage plus
efficace.
Figure 14: tour de préchauffage
La farine, tombée en bas de la tour, chemine lentement dans le four rotatif légèrement
incliné (pente d’environ 3%) et qui tourne sur lui-même à une vitesse allant de 1,5 à 3 tours
par minute. La cuisson se fait à une température voisine de 1450°C. Cette température est
obtenue grâce à un brûleur, situé au bout du four, alimenté par du charbon et allumé au gaz.
Suite à la réaction chimique se produisant à l’intérieur du four, la farine laisse place au clinker
que l’on doit faire refroidir. Le clinker tombe alors dans le refroidisseur POLYTRACK qui
permet, comme son nom l’indique, de refroidir le clinker et de stabiliser sa structure chimique
à l’aide de puissants ventilateurs. La matière avance lentement dans cet équipement composé
de deux étages avec un concasseur à rouleaux intermédiaires. Ces deux éléments sont le cœur
de la cimenterie. La capacité de production de ces deux éléments est donc de3600 tonnes par
jour
Figure 15: four rotatif
Dans cette dernière étape le clinker tombe dans le refroidisseur POLYTRACK qui permet de
refroidir le clinker et de stabiliser sa structure chimique à l’aide de puissants ventilateurs. La
matière avance lentement dans cet équipement composé de deux étages avec un concasseur à
rouleaux intermédiaires. Ces deux éléments sont le cœur de la cimenterie. La capacité de
production de ces deux éléments est donc de 3600 tonnes par jour.
a. Stockage du CLINKER :
Une fois refroidit, le clinker est alors stocké dans le parc clinker d’une capacité de 50000
tonnes. La capacité utile est quant à elle de 35000 tonnes (environ dix jours de production de
clinker). Ce stockage permet d’arrêter un élément de la cimenterie comme le broyeur cru pour
pouvoir effectuer des manutentions tout en continuant de produire du ciment grâce au clinker
stocké.
b. Broyage ciment :
Le clinker se dirige vers les trémies ciment où l’on ajoute du gypse et du calcaire venant du
parc des ajouts via un gratteur. La matière se retrouve dans le broyeur ciment horizontal.
Celui-ci est rempli de boulets qui broient le mélange. À la sortie du broyeur, le processus reste
le même. Le ciment passe dans un séparateur SEPOL. Si ce n’est pas assez fin, la matière
retombe dans le broyeur sinon elle passe dans un filtre pour séparer les gaz chauds de la
matière.
Le premier est plus moderne et plus économe mais le système est plus
complexe.
Le second est plus ancien et gourmand en énergie mais très efficace.
Figure 19: broyeur ciment
c. Stockage du ciment :
Apres le broyage la matière est transportée par élévateur vers un séparateur dynamique, les
fines sont envoyées vers les silos de stockage, les grosses sont renvoyées vers le broyeur.
Chambre de HRS
Deux chambres de CEM I
Deux chambres de CEM II
Le processus de fabrication est alors terminé. Il ne reste plus qu’une étape le conditionnement
(l’expédition)
d. Le conditionnement :
Il y a trois façons différentes pour obtenir le produit fini :
Maintenance
Maintenance Maintenance
systématique conditionnelle
1. Maintenance corrective :
La maintenance corrective appelée parfois curative (nom non normalisée) effectuée
après la détection d’une défaillance pour le mettre un bien fonctionnement, pour objet de
redonner au matériel des qualités perdues nécessaires à son utilisation.
La défaillance : altération ou cessation de l’aptitude d’un bien à accomplir la fonction requise.
Il existe deux formes :
Défaillance partielle : altération ou dégradation de l’aptitude d’un bien à accomplir la
fonction requise.
Défaillance complète : cessation de l’aptitude d’un bien à accomplir la fonction
requise.
2. Maintenance préventive :
La maintenance préventive est une maintenance effectuée avant la détection
d’une défaillance à des intervalles près déterminé ou selon des critères prescrit et
destinée à réduire la probabilité de défiance à une entité
Ce type de maintenance effectuée selon des critères prédéterminé, dont l’objectif est
de réduire la probabilité de défaillance d’une dégradation d’un service rendu.
Elle doit permettre d’éviter les défaillances des matériels en cours d’utilisation.
L’analyse des couts doit mettre en évidence un gain par rapport aux défaillances qu’elle
permet d’éviter
Le but de ce type c’est :
Augmenter la durée de vie des matériels
Diminuer le temps d’arrêt en cas de révision ou de panne
Permettre de décider la maintenance corrective dans la bonne condition
Eviter les consommations anormales d’énergie, de lubrification, de pièces détachées,
Améliorer les conditions de travail du personnel de production
Diminuer le budget de maintenance.
1. Définitions :
La fonction requise :c’est une fonction d’un produit dans l’accomplissement est
nécessaire pour la fermeture d’un service donnée l’action d’un produit.
La dégradation : état d’une entité présentant une perte de performance d’’une de ses
fonction.
La défaillance : c’est la cessation d’une bien accomplir la fonction requis.
1. Définition :
Les vibrations sont des mouvements d’oscillation mécanique de va -et- vient autour
d’une position d’équilibrestable ou d’une trajectoire moyenne. Si l’on observe le mouvement
d’une masse suspendue à un ressort, on constate qu’il se traduit par :
La vibration d’une machine soumise à une force périodique peut être décrite en termes
de déplacement, de vitesse ou d’accélération. La vitesse du mouvement vibratoire correspond
à la variation de son déplacement pour une unité de temps. L’accélération représente une
variation de la vitesse par unité de temps.
2. Analyse vibratoire:
a. Définition :
Un analyse vibratoire est une technique de contrôle non destructif employée pour
réaliser, analyser l’état des installations industrielles dans le but d’opérer la maintenance
préventive conditionnelle par surveillance
b. Objectif :
L’objectif principal de l’analyse vibratoire est d’éviter le maximum de panne. Les
roulements faisant parties des éléments les plus importants d’une machine tournante, les
défauts sur ces éléments seront davantage pris en considération. De plus, l’analyse vibratoire
permettra de mettre en évidence un grand nombre de problèmes entrainement une diminution
de la durée de vie des éléments de la machine : résonance de structure, balourd, mauvaise
fixation des roulements, tension trop élevée des courroies, mauvais alignement d’une ligne
d’arbre.
1 hertz = 1 cycle\seconde
4. Les grandeurs :
Le choix de la grandeur à mesurer (déplacement, accélération, vitesse) pour la
surveillance d’une machine tournante dépend essentiellement du défaut recherché et la plage
de fréquence dans laquelle il est susceptible de s’exprimer.
1. SKF :
SKF propose des solutions logicielles complètes offrant de puissantes capacités
d'analyse et de diagnostic pour fournir le stockage, l'analyse et l'extraction rapides, efficaces
et fiables d'informations complexes sur les équipements. Ces logiciels permettent aux
informations d'être disponibles dans toute votre organisation. Les logiciels suivants, entre
autres, sont disponibles pour répondre à vos besoins en matière de maintenance
conditionnelle.
SKF @ptitude Analyst intègre SKF Microlog, SKF Microlog Inspector, SKF MARLIN,
et la gamme des collecteurs de données SKF Multilog dans une plateforme unique de
communication d’entreprise.
Il peut également intégrer des données provenant d'autres sources, telles que les serveurs
OPC, et une interface transparente avec votre système informatisé de gestion de maintenance
(GMAO), Enterprise Resource Planning (ERP) ou d'autres systèmes de gestion de
l'information. De cette façon, la plate-forme intégrée SKF @ptitude Analyst constitue la
plaque tournante du partage de l'information, favorise le travail d'équipe, et facilite la prise de
décision cohérente et fiable entre les départements fonctionnels.
3. Collecteur SKFMicro-log :
La série SKF Microlog GX est livrée avec la suite complète de modules SKF Microlog déjà
installée. Pour ajouter des fonctionnalités supplémentaires, il est possible de faire passer les
unités au modèle supérieur en achetant simplement le module et en saisissant le code de
licence fourni.
II. Prise de mesure :
1. Principe :
La mesure des vibrations en niveau global permet de qualifier l’état général d’une
machine par comparaison à des normes ou des mesures précédentes. Cette stratégie de
surveillance consiste en un suivi de l’évolution dans le temps d’un ou de plusieurs indicateurs
(déplacement, vitesse ou accélération). Les vibrations mécaniques sont détectées par un
capteur de vibrations, monté sur le palier de la machine, qui convertit le signal mécanique en
un signal électrique qui sera acheminé à un mesureur de vibrations pour l’analyser et afficher
la valeur globale. Le suivi se fait de deux façons différentes : continu, ou en ligne, ou
périodique sous forme de rondes plus ou moins espacées dans le temps. La périodicité des
mesures est adaptée en fonction de l’évolution des indicateurs. Plus une augmentation est
rapide, plus les contrôles doivent être rapprochés. Il est obligatoire que les conditions de
fonctionnement de la machine ainsi que les conditions de mesure (vitesse, charge,
températures etc.) doivent être rigoureusement identiques d’une mesure à l’autre.
2. Matériel utilisé
Les appareils de mesure sont toujours constitués d’un minimum de trois éléments :
3. Mesure vibratoire :
Le mesureur de vibrations est l'instrument le plus simple utilisé pour la mesure précise
de l'amplitude vibratoire. En effet, il s'agit d'un instrument qui affiche une valeur unique
indiquant, par exemple, la valeur efficace de la vitesse dans différentes gammes de
fréquences. Il est conçu pour être utilisé facilement par du personnel d'entretien pour qui la
mesure des vibrations n'est qu'une tâche parmi d'autres.
III. METHODOLOGIE DE LA MESURE DE VIBRATIONS :
Cette méthode est composée de 10 points essentiels pour réussir vos mesures de vibrations :
1. Rechercher :
2. Placer :
L'accéléromètre " A " mesure directement les vibrations du roulement tandis que " B "
enregistre les vibrations modifiées par un joint. De même, " C " est placé sur le trajet de
vibrations plus direct que " D ". Les mesures doivent être reproductibles pour être comparées
par la suite. Il est nécessaire de repérer le point de mesure à l'endroit le plus proche possible
du composant vibrant (le palier, la plupart du temps).
3. Fixer :
L'accéléromètre sera fixé sur le goujon prévu à cet effet, sur une embase collée, ou sur
un aimant. Les pointes de touche sont à proscrire. A titre indicatif, un accéléromètre fixé sur
un goujon résonne à 28 kHz, cette fréquence de résonance tombe respectivement à 7 kHz et 2
kHz avec un contact à aimant et une pointe de touche.
Le câble sera immobilisé sur la partie vibrante pour éviter les perturbations
triboélectriques.
4. Mesurer :
Dans le cas d'une première mesure, il faut effectuer une signature initiale : • Spectres en
bandes larges et étroites. • L'accélération et la vitesse en valeur globale. Dans le cas d'un
contrôle de roulement, il faut mesurer la valeur du paramètre physique défini par l'appareil et
utiliser si il existe le diagnostic automatique (code défaut). Lors des mesures régulières les
valeurs globales sont généralement suffisantes, par contre la prise de spectres est nécessaire
lors d'un changement de niveau signification après une remise en état. Note : Les appareils
doivent être étalonnés. Les mesures seront effectuées au minimum 24 heures après un
graissage (abaissement des niveaux vibratoires)
5. Ecouter :
L'utilisateur :
Un casque branché sur la sortie analogique de l'appareil permet de mieux comprendre les
notions de filtrage, de comparer des différences de bruit entre machine identiques, d'effectuer
une corrélation entre les sons écoutés et les mesures physiques.
6. Analyser :
La définition des seuils d'alarme se fait soit par la norme ISO 2372, soit par expérience.
La norme ne donne qu'un ordre de grandeur car elle ne tient pas compte du type de machine et
des conditions de fonctionnement. Sans expérience, il est possible de se fixer une alarme sur
la variation de niveau mesurée entre la première et la dernière mesure (une multiplication par
deux du niveau reflète généralement d'un début de dégradation). Avec une bonne expérience,
la meilleure méthode consiste à fixer deux seuils d'alarme :
• un seuil de dégradation.
7. Représenter :
A l'aide des différentes informations disponibles, un lien sera établi entre le phénomène
vibratoire et sa cause mécanique. Si une anomalie est détectée, le diagnostic permet de fixer
de nouvelles périodicités de mesure ou de tirer une conclusion sur la réparation à effectuer.
9. Classer :
Valeurs, graphiques, inspections doivent être classés par machine et date, ceci pour
une bonne disponibilité des données.
10. Expertiser :
1. Remarque :
La norme ISO 10816-6 s'applique aux machines alternatives à pistons qui peuvent être
o Compresseur à gaz
o Moteur de locomotive
Les critères sont destinés à garantir que les vibrations de la machine n'affectent pas les
équipements installés sur la machine.
La machine en trainée ou entrainante doit être contrôlée suivant les normes
appropriées.
Les critères de sévérité ne sont pas destinés à prendre en compte des défauts tels que
problème de soupape, piston, segments, etc...
2. Mesure:
Mesure de la valeur globale efficace pour les 3 grandeurs:
o Déplacement
o Accélération
o Déplacement constant de 2 Hz à 10 Hz
Les points de mesure sont pris sur le bâti de la machine aux extrémités et en haut de la
machine.
3. Classification:
Zone A : Les vibrations des machines récemment mises en service doivent normalement se
situer dans cette zone.
Zone B : Les machines dont les vibrations se situent dans cette zone sont normalement
considérées comme acceptables pour un service de longue durée sans la moindre restriction.
Zone C : Les machines dont les vibrations se situent dans cette zone sont normalement
considérées comme non satisfaisantes pour un service de longue durée en continu. En général,
la machine peut fonctionner dans ces conditions pendant une durée limitée, jusqu'à ce que
l'occasion se présente pour prendre les mesures correctives qui s'imposent.
Zone D : Les valeurs de vibrations constatées dans cette zone sont normalement considérées
comme suffisamment importantes pour provoquer des détériorations de la machine.
Bibliographie
analyst, S. (s.d.). http://www.skf.com/binary/81-49178/CM-P8-10299-6-FR-SKF-Aptitude-
Analyst-Brochure.pdf.