Base de L'électricité

ESI
CIRCUITS ÉLECTRIQUES
Circuits 1
ESI
ENSEIGNANT
N’GUETTA AKPAGNI RENE
BUREAU
275 G.E.E. (Génie Électrique et Électronique)
CONTACTS
Cel : 07 78 08 16 74
05 46 72 07 52
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Volume horaire : 30 heures
Types d’activités : CM et TD = 24H ;

TP = 6h ( 3x 2H) ;
Objectifs : Connaître les lois générales de l’électricité et savoir les appliquer

Compétences visées:
Être capable de :
 Énoncer les principales lois de l’électricité
 Les appliquer à un circuit
 Déterminer la puissance électrique consommée par un
ensemble de récepteurs
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PROGRAMMES
Chapitre I : Base de l’électricité
Chapitre II : Circuits électriques linéaire en régime continu
Chapitre III : Circuits électriques linéaires en régime sinusoïdal monophasé
Chapitre IV : Circuits électriques en régime triphasé équilibré
Chapitre V : Circuits électriques en régime triphasé déséquilibré
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INTRODUCTION
Un circuit électrique simple est formé par une boucle qui comporte un générateur,
un interrupteur, un récepteur reliés par des fils conducteurs.
Générateur
De la nature de la source (continu,
alternatif) dépend le régime de
fonctionnement du circuit électrique
Interrupteur
Il s’agira dans ce cours de donner pour

chaque régime de fonctionnement, les
méthodes et lois permettant de déterminer
Récepteur
les différentes grandeurs électriques à
chaque endroit du circuit électrique.
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Chapitre 1
BASE DE L’ÉLECTRICITÉ
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Sommaire
I. GÉNÉRALITÉS SUR L’ÉLECTRICITÉ
II. PRODUCTION DE L’ÉLECTRICITÉ
III. GRANDEURS ÉLECTRIQUES
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I. GÉNÉRALITÉS L’ÉLECTRICITÉ
Électricité Vient du mot Grec “elektron” qui veut dire ambre. C’est une forme
d’énergie associée à des charges électriques en mouvement ou au repos.
Au sixième siècle avant Jésus-Christ, Thalès de Milet a découvert qu'en

frottant un morceau d'ambre sur une peau de mouton, l'ambre se chargeait
d'électricité statique.... l'électricité était née
Des phénomènes naturels, tels que la foudre, étaient déjà observés dès l'Antiquité,
mais pendant très longtemps l'électricité a terrifié les hommes qui voyaient en elle
une manifestation de la colère divine ou d'un pouvoir surnaturel.
Ce n'est qu'à partir de la fin du 16e siècle qu'elle a commencé à être étudiée par
les scientifiques pour en comprendre ses mécanismes et établir des lois. Leurs
travaux successifs ont permis de créer artificiellement de l'électricité en
transformant diverses sources d'énergies.
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Aujourd'hui, cette électricité est produite par des centrales électriques,

transportée et distribuée aux consommateurs.
L'électricité a changé la vie de l'humanité. Elle est devenue indispensable à tout ce

qui fait notre vie quotidienne : se nourrir, s'éclairer, se laver, soigner,
communiquer, se déplacer, fabriquer...
L'électricité se manifeste de manière naturelle dans de nombreux phénomènes

sous forme :
 L'électricité statique : Le frottement ou la mise en contact de

matériaux différents.
 L’électricité dynamique : La foudre qui correspond à une décharge

électrique entre un nuage et la terre, ou entre deux nuages.
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L’électricité est créée de manière artificielle dans des centrales par transformation :
 De sources d'énergies fossiles comme le charbon, le pétrole ou le gaz

naturel.
 De sources d'énergies fissiles comme l'uranium
 De sources d'énergies renouvelables comme l'eau, le vent, le soleil, la

chaleur de la terre ou la biomasse que la nature renouvelle en permanence
L’électricité est produite dans les sites de production (centrales nucléaires,

thermiques, hydrauliques, ou par les techniques nouvelles : éoliennes, solaires
etc.), puis acheminée vers les lieux de consommation (communes, entreprises,
particuliers) à travers le réseau électrique (transport et distribution)
En côte d’ivoire on trouve les centrales hydrauliques (30%) et thermiques (70%)
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II.1. Composantes d’une machine de production de l’électricité
Presque toutes les centrales produisent de l’électricité avec des alternateurs (la
seule exception étant les panneaux solaires). La seule chose qui change, c’est la
source d’énergie utilisée pour faire tourner l’alternateur à travers la turbine.
Très souvent, on va le faire tourner avec la vapeur. On peut obtenir cette vapeur
en brulant du charbon (centrale au charbon), du pétrole (centrale au mazout), ou
du gaz (centrale au gaz) ou avec une réaction nucléaire (centrale nucléaire).
On peut utiliser le vent (éolienne) ou la force de l’eau (centrale hydroélectrique)
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II.1.1. Turbine
Le rôle de la turbine est de

transformer l’énergie de l’eau, de la
vapeur ou du vent en énergie
mécanique, de manière a faire
tourner un alternateur.
L’alternateur, a son tour, transforme

l'énergie mécanique en énergie
électrique.
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II.1.1. Turbine
Centrale hydraulique
Turbine à vapeur
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II.1.2. Alternateur
L’alternateur est une machine électrique qui transforme l’énergie mécanique (de la
rotation) en énergie électrique. L’alternateur est à la base de presque toute la
production d’énergie électrique mondiale.
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II.1.2. Alternateur
L’alternateur produit un système triphasé de tensions alternatives sinusoïdales
déphasés de 120° dont la valeur efficace est comprise entre 15kV et 20 kV. La
fréquence de ces tensions est de 50 Hz.
{
𝑣1 ( 𝑡 ) =𝑉 √ 2 sin ( 2 𝜋 𝑓𝑡 )
(
𝑣 2 ( 𝑡 )=𝑉 √ 2sin 2 𝜋 𝑓𝑡 −
2𝜋
3 )
(
𝑣 3 ( 𝑡 ) =𝑉 √ 2 sin 2 𝜋 𝑓𝑡 −
4𝜋
3 )
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II.1.2. Alternateur
POURQUOI AC ? IMPORTANCE DE L’AC
 L’énergie électrique est produite en grande majorité en AC transportée
en AC , distribuée en AC et consommée en majorité en AC
 Environ 90% de la consommation totale de l’énergie est faite en AC
 L’amplitude de l’énergie électrique est facilement changeable ( élevée ou

abaissée) au moyen d’une machine électrique simple et économique
appelée transformateur.
 La puissance électrique en AC, peut être transmise efficacement et

économiquement sous haute tension, en minimisant les pertes.
 Les moteurs triphasés alternatives ont une meilleure performance que

les moteurs à courant continu.
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II.1.2. Alternateur
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II.2. Centrale hydraulique
Une centrale hydraulique permet de produire de l'électricité grâce à la force de
l'eau.
L’eau, retenue au moyen d’un barrage, est acheminée par une conduite forcée
jusqu’à des turbines hydrauliques qui entraînent des alternateurs pour produire
de l’électricité.
Ces centrales ont un excellent rendement (~90%) et ne produisent aucuns
déchets.
Une centrale hydraulique est composée de 3 parties :
 Le barrage qui retient l’eau,

 La centrale qui produit l'électricité,
 Les lignes électriques qui évacuent et transportent l'énergie électrique
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II.2. Centrale hydraulique
https://youtu.be/vqbdbigU900
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II.3. Centrale thermique
Les centrales thermiques fonctionnent à partir de ressources naturelles : charbon,

pétrole ou gaz.
Le combustible (charbon, pétrole ou gaz) brûle dans une chaudière tapissées de

tube dans lesquels circule de l’eau à chauffer.
Sous l’effet de la chaleur l'eau se transforme en vapeur, laquelle est alors envoyée
sous pression vers la turbine qui se met en rotation. La turbine entraine
l’alternateur pour produire l'électricité.
La vapeur qui a été utilisée est envoyée vers un condenseur, dans lequel circule de
l’eau froide. Au contact de celle-ci, la vapeur se transforme en eau, qui est
récupérée et envoyée à nouveau dans la chaudière. L’eau utilisée pour le
refroidissement est restituée au milieu naturel ou renvoyée dans le condenseur.
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II.3. Centrale thermique
https://youtu.be/4-y6fJBpPrk
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II.4. Les sources autonomes
II.4.1. Centrales photovoltaïques ou photopiles :
Une centrale photovoltaïque permet de

produire de l'électricité grâce à la
lumière du soleil.
Les panneaux solaires installés captent la
lumière du soleil. Sous l'effet de la
lumière, un matériau conducteur
contenu dans chaque panneau, libère
des électrons pour créer un courant
électrique continu.
Un onduleur transforme ce courant en
courant alternatif pour qu'il puisse être
plus facilement transporté dans les lignes https://youtu.be/k_ut9pb3kjU
à moyenne tension du réseau
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II.4.2. Centrales éoliennes
Une éolienne produit de l'électricité
grâce au vent.
Sous l'effet du vent, le rotor comportant
généralement 3 pales se met en marche.
Le rotor est situé au bout d'un mât (10 à
100 m) car les vents soufflent plus fort en
hauteur.
Le rotor entraîne un axe dans la nacelle,
appelé arbre, relié à un alternateur.
Grâce à l'énergie fournie par la rotation
de l'axe, l'alternateur produit un courant https://youtu.be/v6ZNDQ80ELE
électrique alternatif.
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II.4.3. Les groupes électrogènes
Un groupe électrogène est un dispositif autonome capable de produire de

l'électricité. Il est constitué d'un moteur thermique qui actionne un alternateur.
Ces groupes sont généralement utilisés soit de manière autonome ou comme

alimentation de secours dans les locaux exigeant une continuité de service tel que les
hôpitaux.
 Le moteur thermique transforme l’énergie primaire (diesel, essence, gaz

ou fioul) en énergie mécanique
 L’alternateur transforme l’énergie mécanique développée par le moteur

thermique en énergie électrique.
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II.4.3. Les groupes électrogènes
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II.4.4. Les piles et accumulateurs
Parmi les générateurs de tension continue les plus rencontrés dans la pratique
quotidienne, on trouve les piles et les batteries d’accumulateurs.
Une pile électrique est un dispositif électrochimique qui convertit l'énergie
chimique en énergie électrique grâce à une réaction chimique d'oxydoréduction.
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II.4.4. Les piles et accumulateurs
Les accumulateurs se distinguent des piles classiques par leur aptitude à la recharge.
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L’énergie électrique produite dans les centrales doit être acheminer de la production
aux lieux de consommation. Cela se fait en trois étapes : Le transport, la répartition et
la distribution.
225kV
90 kV
15kV – 33 kV
230V – 400 V
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III. LES GRANDEURS ÉLECTRIQUES

III.1. Structure de la matière
La matière est formée de molécules (groupement d’atomes : H2O) ou d'atomes
(qu’on ne peut diviser). L’atome est ainsi le constituant élémentaire de la matière.
Un atome est composé d’un noyau très petit, autour duquel tournent à très haute
vitesse des électrons portant chacun une charge négative. Le noyau comprend deux
sortes de particules :
 Les protons qui portent chacun une charge positive,
 Les neutrons qui ne portent pas de charge électrique.
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La charge de l’électron est la plus petite charge électrique que l’on peut
rencontrer. Elle est appelée charge élémentaire e. Exprimée en coulomb [C], elle
vaut :
Dans son état normal, un atome est électriquement neutre (autant d’électrons que
de protons).
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Chaque atome possède une structure atomique qui confère à la matière sa nature
conductrice ou isolante.
Un corps est un conducteur si sa couche de valence (dernière couche) ne comporte

que peu d’électrons, et qu’il possède ainsi des électrons libres. L’aluminium en a 3,
le cuivre en a 1 seul et le fer 2.
Un isolant est un matériau qui possède peu d’électrons libres. Ex : l’air, le
caoutchouc, le verre, la porcelaine et les matières synthétiques. Un isolant
interposé entre deux conducteurs s’oppose à tout échange d’électrons entre eux.
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III.2. Charge électrique
Dans un métal, les électrons libres des atomes sont en constante agitation et, dans
leur mouvement désordonné, frappent les atomes avoisinants. Cependant, ils ne
quittent pas le métal. Comme le nombre total de protons et d’électrons ne change
pas, le bloc de métal reste électriquement neutre.
Mais il suffit qu'un électron s'ajoute à ceux d’un atome (par frottement avec un
autre atome par exemple) pour que l'équilibre soit rompu et que l'atome devienne
négatif. De la même manière, il suffit qu'un électron soit enlevé à cet atome pour
que l'atome devienne positif.
La charge électrique Q est la mesure de la différence par rapport à l’état neutre.
Elle indique un excès ou un défaut d’électrons d’un corps comparé à son état
neutre.
La charge Q obtenu est aussi toujours multiple de e : Q = ±Ne
L'électricité résulte du déplacement de ces électrons.
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III.2.1. Forces Électrostatiques : Loi de Coulomb
C’est la force d’interaction entre deux particules chargées électriquement.
Le module des forces d’attraction et de répulsion exprimé en newton (N) est donnée
par la loi de coulomb.
est la permittivité relative du milieu et la
′ 1 𝑞𝑄 permittivité du vide :
𝐹 =𝐹 =
4 𝜋 𝜀0 𝜀𝑟 𝑟 2
𝜀0=8,8541878. 10− 12 𝐹 / 𝑚
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III.2.2. Champ électrique
Une charge q situé en un point O crée en tout point de l’espace distinct de O un
champ électrostatique représenté par le vecteur .
Une charge quelconque Q placée à une distance r de O subit une force
électrostatique donnée par la loi de Coulomb
⃗
𝐹 =𝑄 ⃗
𝐸
L’intensité E (V/m), du vecteur champ électrique , est :
1 𝑞
𝐸=
4 𝜋𝜀 𝑟 2
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III.3. Phénomène de conduction : le courant électrique
III.3.1. Le courant électrique
Le courant électrique est le déplacement d’ensemble (sous l’effet d’un champ
électrique) de porteurs de charges électriques. Ces charges sont des électrons
libres dans les métaux (cuivre, aluminium, fer, …) et des ions (anions et cations)
dans les solutions liquides (électrolytes).
Le courant électrique se représente par son intensité i en Ampère (A) qui désigne
le débit de charge à travers une surface fermée (A).
𝑑𝑞
𝑖=
𝑑𝑡
Si le débit de charge est constant on a :
∆𝑄
𝐼=
∆𝑡
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Par convention, le sens positif du
courant électrique est l'inverse du
sens de déplacement des électrons.
L’appareil de mesure de l’intensité du

courant électrique est l’ampèremètre qui
se branche en série dans le circuit.
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Pince ampèremétrique Ampèremètre analogique

Multimètre
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La densité de courant J (A/mm2) est une mesure du débit du courant traversant une
section S d’un conducteur. Elle est définie par :
𝐼
𝐽=
𝑆
Les constructeurs de conducteurs indiquent (en A/mm2) la valeur de la densité de
courant à ne pas dépasser pour ne pas produire un échauffement excessif du
conducteur.
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III.3.2. Régime de fonctionnement du courant électrique
 Le courant continu
Le régime de fonctionnement en courant continu, également appelé DC (pour
direct current en anglais), correspond au fonctionnement pour lequel les courant
et les tensions dans un circuit électrique ne dépendent pas du temps. Ce régime
est aussi qualifié de stationnaire.
 Le courant alternatif
Dans ce régime de fonctionnement dit courant alternatif, également appelé AC
(pour Alternating Current en anglais), le courant et les tensions varient de façon
périodique en fonction du temps.
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III.3.3. Influence de la fréquence – effet pelliculaire dans un conducteur
Lorsque le courant est alternatif, les effets électromagnétiques chassent les charges
du centre du conducteur, c’est ce qu’on appelle l’effet de peau. Le courant
électrique à tendance à circuler à la surface du conducteur. La résistance effective
du conducteur augmente car la section effective diminue.
L’épaisseur de peau ou la coque fictive est définie par :
: conductivité du conducteur
: Fréquence d’alimentation
: perméabilité magnétique du vide
: perméabilité relative du conducteur (sans unité)
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III.4. Tension électrique ou différence de potentiel
On dit qu'il existe une tension électrique entre deux bornes d'un appareil
lorsqu'elles présentent un manque (borne +), respectivement un excès (borne -)
d'électrons libres. La tension est appelée parfois différence de potentiel, ou force
électromotrice (f.é.m.).
Elle se note U ou V et s’exprime en volts (V).
Le tableau ci-dessous résume l’analogie électrique et hydraulique :
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Le sens de la tension est défini comme allant du pôle

négatif au pôle positif ou du potentiel le plus bas au
potentiel le plus élevé. Cette tension est représentée
à l'aide d'une flèche de tension.
La tension UAB est la différence de potentiel entre les points A et B soit :
UAB = VA - VB
La tension électrique se mesure à

l’aide d’un voltmètre qui se branche
en parallèle ou d’un oscilloscope.
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Pince multimètre
Voltmètre Multimètre
analogique
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III.5. Puissance électrique
La puissance électrique que l'on note souvent P et qui a pour unité le watt
(symbole W) est le produit de la tension électrique aux bornes de laquelle est
branchée l'appareil et de l'intensité du courant électrique qui le traverse. La
puissance se mesure avec le wattmètre et s’exprime par :
𝑝=𝑢 . 𝑖
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III.6. Energie électrique
L'énergie électrique consommée par un appareil électrique est égale au produit de
la puissance de l'appareil et de son temps d'utilisation. L'énergie a pour unité le
kWh. Elle se mesure à l’aide des compteurs d’énergie
D’après la formule ci-dessus, la puissance peut être définit comme l’énergie

électrique échangée par unité de temps.
𝑊
𝑃= 1 Wh = 3600 J
𝑡
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III.7. Les dipôles électriques
III.7.1. Définition – conventions
Un dipôle est un récepteur ou un générateur d’énergie électrique capable de fournir
de l’énergie et communiquant avec l’extérieur seulement par deux bornes. Le
courant entrant par l’une des bornes est identique à celui sortant.
On distingue les dipôles récepteurs (consomme l’énergie électrique) et les dipôles
générateurs (produisent l’énergie électrique).
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III.7.2. Les dipôles élémentaires
On distingue les dipôles actifs et les dipôles passifs.
Un dipôle actif est un dipôle susceptible de produire de l’énergie. A contrario, un
dipôle passif ne peut pas produire de l’énergie.
Un dipôle passif peut être linéaire (résistance inductance et condensateur) ou

non linéaire (diode, ...)
Circuits 47
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III.7.2. Les dipôles élémentaires passifs
III.7.2.1. La résistance
La résistance R d’un matériau est la mesure de son opposition au passage du

courant électrique. Pour un conducteur de section uniforme S(m2) et de longueur
l(m), la résistance est définie par :
𝑙
𝑅=𝜌
𝑆
: est la résistivité électrique du matériau qui mesure son aptitude à s’opposer au

passage du courant électrique. A contrario, la conductivité électrique du matériau
est la mesure de son aptitude à laisser passer le courant électrique.
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La relation courant/tension aux bornes d’une résistance est :
On définit la conductance G par :
1
𝐺=
𝑅 G (S) ou G (Ω-1)
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Les résistances possèdent différentes tailles et valeurs. Afin de les identifier, un
système de code de couleur est utilisé.
Circuits 50
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III.7.2.2. L’inductance ou bobine électrique
Une inductance est un composant électrique qui, lorsqu’elle est traversée par un
courant, crée un champ magnétique. La bobine s’oppose aux variations brusques
du courant et emmagasine de l’énergie sous forme électromagnétique.
La relation courant/tension aux bornes d’une bobine idéale est :
𝑑𝑖
𝑢(𝑡 )=𝐿
𝑑𝑡
L : est l’inductance de la bobine en Henry [H]
Circuits 51
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III.7.2.2. L’inductance ou bobine électrique
L’énergie stockée dans une bobine traversée par un courant i est :
1
𝐸= 𝐿𝑖 2
2
La relation courant/tension aux bornes d’une bobine réelle est :
𝑑𝑖
𝑢 ( 𝑡 ) =𝐿 + 𝑟𝑖
𝑢(𝑡 ) 𝑑𝑡
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III.7.2.3. Le condensateur ou capacité
Un condensateur est un composant électrique qui a pour caractéristique de

s’opposer aux variations de tension et de pouvoir emmagasiner de l’énergie sous
forme électrostatique.
La relation courant/tension aux bornes d’un condensateur parfait est :
𝑑𝑢
𝑖(𝑡 )=𝐶
𝑑𝑡
C : est la capacité du condensateur en Farad [F]
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III.7.2.3. Le condensateur ou capacité
L’énergie stockée dans un condensateur de charge Q est :
1 2 1
𝐸= 𝐶 𝑈 = 𝑄𝑈
2 2
La relation courant/tension aux bornes d’un condensateur réel est :
𝑑𝑢 𝑢
𝑖 ( 𝑡 ) =𝐶 +
𝑑𝑡 𝑅 𝑓𝑢𝑖𝑡𝑒
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III.7.3. Les dipôles élémentaires actifs
On distingue les dipôles actifs générateurs (pile, dynamo, …) et les dipôles actifs
récepteur (batterie en phase de recharge, moteur, …).
Un dipôle actif fonctionne en générateur lorsqu’il transforme une énergie qui
peut être mécanique, chimique, thermique, … en énergie électrique
Un dipôle actif fonctionne en récepteur lorsqu'il transforme une puissance
électrique en une énergie qui peut-être : mécanique, chimique, thermique,
électrique, lumineuse ... .
Certains dipôles actifs peuvent fonctionner en générateur et en récepteur
(machine synchrone, machine asynchrone, accumulateur ...), on dit que ces dipôles
sont réversibles
Circuits 55
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III.7.4. Association de dipôles
III.7.4.1. Association en série
Quand les dipôles sont en série, Ils sont traversés par le même courant et la
tension totale est la somme des tensions aux bornes de chaque dipôle.
𝑁
𝑢=∑ 𝑢𝑘
𝑘=1
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III.7.4.2. Association en parallèle
Quand les dipôles sont en parallèle, ils sont soumis à la même tension et le courant
totale est la somme des courants traversant chaque dipôle.
𝑁
𝑖𝑡𝑜𝑡 =∑ 𝑖𝑘
𝑘=1
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Grandeurs Bobine Condensateur
Tension
Courant
Puissance
Energie
Association en
série
Association en
parallèle
Circuits 58
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Exercices
Exercice 1
Trois charges ponctuelles, de 8 μC, 3 μC et -5 μC
sont situées aux sommets d'un triangle équilatéral
Calculez la force électrique résultante s'exerçant
sur la charge de 3 μC.
Exercice 2
On considère trois charges ponctuelles situées
aux sommets d'un triangle équilatéral.
a) Déterminez le champ produit au point A par les
charges q1 et q2.
b) Quelle est la force exercée sur une charge q3 = -3μC
placée au point A?
c) Si on change le signe de la charge de -3 μC (+), quel
est l'effet sur le champ électrique? sur la force
électrostatique?
Circuits 59

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Volume horaire : 30 heures

Types d’activités : CM et TD = 24H ;

Objectifs : Connaître les lois générales de l’électricité et savoir les appliquer

Chapitre I : Base de l’électricité

Chapitre II : Circuits électriques linéaire en régime continu

Chapitre III : Circuits électriques linéaires en régime sinusoïdal monophasé

Chapitre IV : Circuits électriques en régime triphasé équilibré

Chapitre V : Circuits électriques en régime triphasé déséquilibré

Il s’agira dans ce cours de donner pour

I. GÉNÉRALITÉS SUR L’ÉLECTRICITÉ

II. PRODUCTION DE L’ÉLECTRICITÉ

III. GRANDEURS ÉLECTRIQUES

Au sixième siècle avant Jésus-Christ, Thalès de Milet a découvert qu'en

Aujourd'hui, cette électricité est produite par des centrales électriques,

L'électricité a changé la vie de l'humanité. Elle est devenue indispensable à tout ce

L'électricité se manifeste de manière naturelle dans de nombreux phénomènes

 L'électricité statique : Le frottement ou la mise en contact de

 L’électricité dynamique : La foudre qui correspond à une décharge

 De sources d'énergies fossiles comme le charbon, le pétrole ou le gaz

 De sources d'énergies fissiles comme l'uranium

 De sources d'énergies renouvelables comme l'eau, le vent, le soleil, la

L’électricité est produite dans les sites de production (centrales nucléaires,

En côte d’ivoire on trouve les centrales hydrauliques (30%) et thermiques (70%)

II. PRODUCTION DE L’ÉLECTRICITÉ

On peut utiliser le vent (éolienne) ou la force de l’eau (centrale hydroélectrique)

II. PRODUCTION DE L’ÉLECTRICITÉ

Le rôle de la turbine est de

L’alternateur, a son tour, transforme

II. PRODUCTION DE L’ÉLECTRICITÉ

II. PRODUCTION DE L’ÉLECTRICITÉ

II. PRODUCTION DE L’ÉLECTRICITÉ

II. PRODUCTION DE L’ÉLECTRICITÉ

 Environ 90% de la consommation totale de l’énergie est faite en AC

 L’amplitude de l’énergie électrique est facilement changeable ( élevée ou

 La puissance électrique en AC, peut être transmise efficacement et

 Les moteurs triphasés alternatives ont une meilleure performance que

II. PRODUCTION DE L’ÉLECTRICITÉ

II. PRODUCTION DE L’ÉLECTRICITÉ

Une centrale hydraulique est composée de 3 parties :

 Le barrage qui retient l’eau,

II. PRODUCTION DE L’ÉLECTRICITÉ

II. PRODUCTION DE L’ÉLECTRICITÉ

Les centrales thermiques fonctionnent à partir de ressources naturelles : charbon,

Le combustible (charbon, pétrole ou gaz) brûle dans une chaudière tapissées de

II. PRODUCTION DE L’ÉLECTRICITÉ

II. PRODUCTION DE L’ÉLECTRICITÉ

Une centrale photovoltaïque permet de

II. PRODUCTION DE L’ÉLECTRICITÉ

II. PRODUCTION DE L’ÉLECTRICITÉ

Un groupe électrogène est un dispositif autonome capable de produire de

Ces groupes sont généralement utilisés soit de manière autonome ou comme

 Le moteur thermique transforme l’énergie primaire (diesel, essence, gaz

 L’alternateur transforme l’énergie mécanique développée par le moteur

II. PRODUCTION DE L’ÉLECTRICITÉ

II. PRODUCTION DE L’ÉLECTRICITÉ

II. PRODUCTION DE L’ÉLECTRICITÉ

II. PRODUCTION DE L’ÉLECTRICITÉ

III. LES GRANDEURS ÉLECTRIQUES

III. LES GRANDEURS ÉLECTRIQUES

III. LES GRANDEURS ÉLECTRIQUES

Un corps est un conducteur si sa couche de valence (dernière couche) ne comporte

III. LES GRANDEURS ÉLECTRIQUES