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BOUMOUS SAMIRA 1
SOMMAIRE
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Chapitre 01/ : Généralités sur les réseaux électriques.
I. Introduction :
Les réseaux électriques ont pour fonction d'interconnecter les centres de production avec
les centres de consommation (voir figure I.2). L'énergie électrique est transportée en haute
tension et/ou très haute tension pour limiter les pertes à effet Joule (les pertes étant
proportionnelles au carré de l'intensité du courant électrique), puis progressivement abaissée au
niveau de la tension de l'utilisateur final. Les réseaux électriques sont constitués par l’ensemble
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des appareils destinés à la production, au transport, à la distribution et à l’utilisation de
l’électricité depuis les centrales de génération jusqu’aux maisons de campagne les plus éloignées.
Le réseau électrique est organisé généralement en deux niveaux : le réseau de transport et le
réseau de distribution [1-3].
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Les principaux types de centrales thermiques sont celles à flamme et celles à récupération de
chaleur. Une centrale thermique à flamme utilise gaz, charbon ou fioul comme combustible. Cette
opération a lieu dans des chaudières qui peuvent mesurer jusqu’à 90 mètres de hauteur. Le
charbon doit être réduit en poudre tandis que le fioul est chauffé afin d’être rendu plus liquide.
L’avantage du gaz est qu’il est utilisable directement sans traitement préalable.
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sources renouvelables, notamment celles à gaz grâce au biogaz et celles qui incinèrent des
déchets.
- Cette production d'énergie entraîne une dépendance par rapport au pays producteurs de gaz, de
charbon ou de fioul.
Une éolienne est une machine permettant de convertir la force du vent en électricité. Celle-ci est
consommée localement (sites isolés) ou injectée dans le réseau électrique (éoliennes connectées
au réseau) (figure I.5).
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Le principe de fonctionnement de l'énergie éolienne est relativement simple : le vent fait tourner
des pales (on parle aussi d'une hélice) qui font elles-mêmes tourner un générateur. Le
générateur transforme à son tour l’énergie mécanique du vent en énergie électrique.
L'hélice est maintenant quasiment toujours munie de trois pales, avec un axe de rotation
horizontal. Il semble que les systèmes à axe vertical (qui peuvent parfois faire penser à des
batteurs à œufs) n'ont pas réellement fait leurs preuves.
a) Types d’éolienne :
On distingue les éoliennes en fonction de leur puissance :
• le « micro-éolien » : machines < 1 kW ;
• le « petit éolien » : machines entre 1 kW et 36 kW ;
• le « moyen éolien » : machines entre 36 kW et 250 kW ;
• le « grand éolien » : machines de plus de 250 kW, dont la puissance dépasse généralement
1 000 kW (= 1 MW).
Plus l'éolienne est puissante, plus le diamètre des pales (ou de l'hélice) est grand et plus le mât
est haut. Le diamètre des pales va de moins de 3 m pour le micro-éolien à plus de 40 m pour le
grand éolien. La hauteur du mât varie d'une petite vingtaine de mètres pour le micro-éolien à plus
de 50 m pour le grand éolien.
Plusieurs éoliennes sont souvent regroupées sur un même site et forment alors un parc éolien.
Généralement, les centrales éoliennes sont implantées dans des parcs terrestres, mais on voit de
plus en plus de centrales éoliennes installées en mer :
• Soit à proximité des côtes, ce sont alors des éoliennes dites « plantées » ;
• Soit plus éloignées des côtes, ce sont alors des éoliennes dites « ancrées » (sur des
plateformes flottantes).
c) Avantages de l’éolienne :
• L'énergie éolienne est une énergie renouvelable. Tant que le soleil brillera, le vent
soufflera, et son exploitation ne perturbe en rien ce cycle, qui n'est pas prêt de s'épuiser.
• L'énergie éolienne ne nécessite aucun carburant à l'origine des gaz à effet de serre. En
luttant contre le changement climatique, l'énergie éolienne participe à long terme au
maintien de la biodiversité des milieux naturels.
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• L'énergie éolienne ne produit pas de déchets toxiques ou radioactifs, ne dégrade pas la
qualité de l'air, ne pollue pas les eaux, ni les sols.
Fiabilité :
• L'énergie éolienne crée de l'emploi : un million d'euros investis dans un parc éolien
représente 13 emplois équivalent temps plein.
• Les centrales éoliennes permettent, grâce à la taxe professionnelle, de participer au
développement local des communes. Les collectivités peuvent être encore plus gagnantes
en participant elles-mêmes au financement des centrales.
• Les propriétaires fonciers qui accueillent des éoliennes reçoivent souvent une subvention
pour l'utilisation de leur terrain, ce qui augmente leur revenu ainsi que la valeur du terrain.
• Le prix de revient des éoliennes diminue d'année en année, suite aux économies d'échelle
qui sont réalisées sur leur fabrication.
d) Inconvénients de l’éolienne :
L'énergie éolienne est variable : en effet, on ne peut pas « commander » le vent. Mais, par contre,
on peut le prévoir, grâce aux données météorologiques.
Ainsi, de la même manière que le gestionnaire du réseau électrique anticipe et gère les
fluctuations de la demande en électricité, il est à même d'anticiper et de gérer les fluctuations de
la production d'électricité éolienne.
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Figure I.5. Centrale éolienne.
Le principal inconvénient des centrales éoliennes concerne cependant les nuisances sonores
qu'elles génèrent :
• Des effets sur le paysage : les aspects esthétiques sont toujours très subjectifs, et les
éoliennes ne font pas l'unanimité.
• L'émission d'infrasons : les niveaux sonores des infrasons émis par les éoliennes sont
nettement inférieurs aux seuils de perception. Des études scientifiques (notamment celles
de l'Health Protection Agency) ont démontré qu'elles n'ont donc aucun effet nocif pour
l'homme, bien sûr au regard des connaissances scientifiques actuelles.
III.4) Les centrales solaire photovoltaïque :
Une centrale solaire photovoltaïque est constituée d’un ensemble de modules solaires
photovoltaïques.
b) Avantages :
• Haute fiabilité, pas de pièce mobile (sauf sur des systèmes de suiveurs solaire, le
mouvement est cependant très lent)
• Système silencieux
• Entretien réduit, peu de coût de fonctionnement.
c) Inconvénients :
• Production d’électricité uniquement le jour
• Coût de fabrication élevé
• Rendement faible.
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Figure I.6. Panneaux photovoltaïques.
III.5) Centrales nucléaire :
Une centrale nucléaire peut être comparée à une machine à vapeur. Elle chauffe l’eau qui,
transformée en vapeur, fait tourner une dynamo géante qui génère de l’électricité. Mais,
contrairement à une machine à vapeur, l’échauffement de l’eau se fait au moyen de matières
fissiles, donc sans combustion figure (I.7).
Dans toutes les centrales nucléaires, la production d’électricité provient de la fission de noyaux
d’uranium ou de plutonium. Lorsqu’un noyau d’uranium ou de plutonium fissile est bombardé
par un neutron, il se fragmente. Cette fission nucléaire produit des neutrons (deux ou trois par
fission) et crée de nouveaux atomes (les produits de fission tels que le xénon, le krypton, l’iode,
le césium, … ). Cette réaction en chaîne dégage de grandes quantités de chaleur qui permet de
chauffer de l’eau pour la transformer en vapeur. Celle-ci fait ensuite tourner une turbine à laquelle
est couplé l’alternateur qui produit l’électricité figure (I.8).
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Figure I.8. Schéma générale d’une centrale nucléaire.
La production d'électricité dans les centrales nucléaires s'effectue grâce à trois circuits d'eau
totalement indépendants les uns par rapport aux autres.
Dans un générateur de vapeur, l'eau du circuit primaire transmet sa chaleur à l’eau circulant dans
un autre circuit fermé : le circuit secondaire.
Au contact des tubes des générateurs de vapeur dans lesquels circule l’eau du circuit primaire,
l’eau du circuit secondaire se transforme en vapeur. La pression de cette vapeur fait tourner la
turbine qui entraîne l'alternateur qui, à son tour, produit l’électricité. Le cycle secondaire est
aussi appelé "circuit eau - vapeur".
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Quand il sert à interrompre les forts courant de court – circuit, il joue le même rôle qu’un fusible,
mais il a un fonctionnement plus sûr pas besoin de le remplacer après chaque interruption figure
I.10 -I. 11) .
Figure I.10. Deux disjoncteurs au SF6 Figure I.11. Disjoncteurs à bain d’huile
Les disjoncteurs les plus répandus sont :
• Les disjoncteurs à air comprimé, les disjoncteurs à vide, les disjoncteurs à l’huile et es
disjoncteurs au SF6.
Dans les disjoncteurs à gaz, le courant est coupé lorsqu’un soufflage suffisant est exercé sur
l’arc électrique pour le refroidir et l’interrompre.
IV.3) Interrupteurs à cornes
Les interrupteurs à cornes sont des appareils qui peuvent couper les faibles courants des lignes
de transport, mais qui ne peuvent pas interrompre les courants de charge normaux (figure I.12).
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tension, transformateur, portion de poste électrique, ...) afin de permettre à un opérateur
d'effectuer une opération de maintenance sur cet élément sans risque de choc électrique.
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à protéger et la partie inferieur est connectée au sol par une mise à la terre de faible
résistance (Figure I.15).
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Figure I.16. Transformateur de courant HT.
IV.8) Transformateur de tension
Selon la définition donnée par la Commission électrotechnique internationale, un transformateur
de tension (figure I.17) est un « transformateur de mesure dans lequel la tension secondaire est,
dans les conditions normales d'emploi, pratiquement proportionnelle à la tension primaire et
déphasée par rapport à celle-ci d'un angle voisin de zéro, pour un sens approprié des connexions ».
Ils ont de types, selon leur raccordement :
• Phase/phase : primaire raccordé entre deux phases.
• Phase/terre : primaire raccordé entre une phase et la terre.
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Figure I.17. Transformateur de Tension (TT).
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déclanchement au disjoncteur. L’inconvénient majeur de ces dispositifs réside dans le fait qu’ils
sont endommagés par les défauts et qu’ils ont une faible sensibilité.
• L’exploitation doit disposer d’un grand nombre de fusibles de recharge pour les différents
calibres. La grande variété de réseaux électrique impose des modèles de fusibles de différentes
natures selon l’application.
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Depuis les années 1960, certaines lignes sont régulièrement exploitées à des tensions
supérieures à 765 kV. Les lignes à courant continu haute tension permettent de transporter
l’énergie avec moins de pertes sur de très grandes distances et éventuellement sous l’eau.
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Figure I.21. Cable d’une ligne souterraine.
IV.14) Câbles de garde :
Au cours des dernières décennies, aucune évolution importante n’est apparue dans le choix
des métaux conducteurs. Sont utilisés presque exclusivement :
• L’aluminium écroui, de grande pureté, dans des câbles bimétalliques aluminium-
acier ;
• Un alliage d’aluminium, l’almélec, qui possède une résistance mécanique à la
traction notablement plus importante que celle de l’aluminium et permet, de ce fait,
de réaliser des câbles homogènes constitués uniquement de fils d’almélec.
Cependant, dans le but d’accroître la capacité de transport de certaines lignes existantes sans
modifier notablement l’environnement, des métaux conducteurs pouvant supporter des
températures de fonctionnement plus élevées que celles de l’aluminium ou de l’almélec ont
été étudiés. Les conducteurs installés dans différents pays paraissent avoir un comportement
acceptable et permettent ainsi le renforcement des ouvrages (figure I.22).
Une autre voie de recherche fait actuellement l’objet d’expérimentations : elle consiste à
réaliser des conducteurs composés d’assemblages de matériaux conducteurs et composites
(fibres de carbone) de façon à obtenir des câbles performants peu sensibles aux variations
de température. Les recherches n’ont pas conduit, à ce jour, à des expérimentations
satisfaisantes.
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Par contre, en ce qui concerne les câbles de garde des lignes HTB, l’évolution est plus
importante : on a utilisé, au cours des dernières années, de plus en plus fréquemment des
câbles comportant des circuits de communication incorporés. Dès le début des années 2000,
la pose de câbles renfermant des fibres optiques s’est généralisée sur l’ensemble du réseau
de transport afin de permettre, si nécessaire, l’installation de transmissions à haut débit
d’informations numériques. Cette orientation fait suite aux décisions du comité
interministériel pour l’Aménagement du territoire du 9 juillet 2001 visant à desservir la
totalité du territoire avec des performances équivalentes et satisfaisantes.
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Figure I.23 . Centre de dispatching.
L'électricité produite par les centrales ne se stocke pas. Aussi, pour ajuster très précisément
la production à la demande, le réseau s’appuie sur des centres de répartition de l’électricité
: les dispatchings. Des prévisions de consommation définissent les besoins théoriques et des
ajustements ont lieu en permanence pendant la journée.
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