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31/10/2018

Gustave SOW gustave.sow@ucad.edu.sn Gustave SOW gustave.sow@ucad.edu.sn

GÉNÉRALITÉS
Electronique de Puissance
SUR
N°1 L’ELECTRONIQUE
DE PUISSANCE
(convertisseurs statiques) 1
2

Gustave SOW gustave.sow@ucad.edu.sn


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GENERALITES SUR L’ELECTRONIQUE DE PUISSANCE

L'énergie électrique utilisée dans l'industrie et chez les particuliers


provient principalement du réseau triphasé (excepté les piles, les batteries…).
INTRODUCTION GENERALE Or les dispositifs utilisant cette énergie ne fonctionnement que très
rarement sous formes d'ondes sinusoïdales à 50 Hz .
ET Les convertisseurs statiques (qui sont les dispositifs utilisés en
électronique de puissance) doivent donc permettre de transformer le spectre du
RAPPELS signal (amplitudes, fréquences, phases). Cette transformation est, à l'heure
actuelle, effectuée par des systèmes complexes, réalisés à partir de
composants électroniques utilisés comme interrupteurs.

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L'étude et la conception de ces dispositifs sont souvent La notion principale dans toute transformation en
appelées électronique de puissance.
électronique de puissance est celle de rendement. De ce fait
En effet, si ces dispositifs comportent des composants qui
l’électronique de puissance fait appel à la commutation. Les
fonctionnent à courant faible (partie de commande du convertisseur
composants de base le constituant seront des semi-conducteurs
qui permet le contrôle et la régulation des paramètres de la
fonctionnant en « TOUT ou RIEN ».
conversion), leur fonction principale consiste à faire commuter des
Les signaux de commande d’un montage,
courants souvent importants.
d’électronique de puissance, ne servent qu’à fixer les instants
La mise au point de semi conducteurs, permettant le contrôle
d’entée en conduction ou de blocage des semi-conducteurs qui
de courants importants, donne un essor considérable à cette
le constituent.
nouvelle technique, l’électronique de puissance.
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Le fonctionnement en commutation conduit à des modes de Pour étudier ces montages, il faut d’abord d’écrire leur
calcul et de raisonnement particulier. fonctionnement, c’est-à-dire déterminer l’évolution des diverses
variables pendant les phases successives d’une période (chaque phase
Suivant que les interrupteurs de puissance utilisés dans un correspond à la configuration que donne au montage l’état ouvert ou fermé de ses
montage d’électronique de puissance sont fermés (passants) ou interrupteurs).

ouverts (bloqués), le schéma équivalent diffère. En régime établi Durant chacune de ces configurations, on peut :
 écrire les équations différentielles liant les diverses variables ;
de fonctionnement, ce schéma présente périodiquement la même
 en déduire, aux constantes d’intégration prés, les expressions de
configuration. Le fonctionnement permanent d’un montage, en
celles-ci ;
électronique de puissance, est une suite périodique de régimes  à partir de ces expressions, déterminer l’instant où l’intervalle
transitoires. Et le passage d’un interrupteur de l’état fermé à considéré se termine car les conditions nécessaires pour que le schéma

l’état bloqué, ou inversement, caractérise le début d’un régime équivalent utilisé soit valable cessent d’être remplies.
 On passe alors à l’examen de l’intervalle suivant et ainsi de suite
transitoire.
jusqu‘à ce qu’on arrive au bout de la période.
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GENERALITES SUR LES CONVERTISSEURS STATIQUES Les grandes classes de convertisseurs statiques :
La mise en forme de l’onde électrique, afin de l’adapter aux
Définition : Les convertisseurs statiques sont des dispositifs à
besoins, a longtemps été obtenue au moyen de groupes tournants composants électroniques capables de modifier la tension
(groupe convertisseur moteur synchrone ou asynchrone -génératrice (ou le courant) et/ou la fréquence de l’onde électrique.
à courant continu, commutatrices, etc..).
On a l’habitude de distinguer deux sortes de sources de tension (ou
Les performances actuelles des composants de l’électronique
courant) :
de puissance (diodes, thyristors, triacs, transistors, etc..) leur permettent de
 source de tension (ou courant) continue, caractérisées par la
réaliser de telles conversions. valeur U de la tension (ou I du courant) ;
On supprime ainsi les parties tournantes et on réduit la masse,  source de tension (ou courant) alternative définie par les
valeurs de la fréquence f et de la tension Veff (ou du courant
l’encombrement et le coût de ces matériels.
efficace Ieff) ;
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On différencie donc quatre types de convertions : TYPES DE CONVERSIONS PHYSIQUEMENT POSSIBLES


 convertisseurs alternatif-continu : ce sont des redresseurs ONDULEUR

(ou convertisseurs de courant) ; Source REDRESSEUR


Source
Continue 1 Alternative 1
 convertisseurs alternatif (V1eff, f1)-alternatif (V2eff, f2) : U1 (ou I1) F1;V1eff (ou I1eff)

ce sont des gradateurs (ou variateurs de courant alternatif) CONVERTISSEUR INDIRECT DE


H FREQUANCE G
lorsque f1 = f2 ; sinon ce sont des cycloconvertisseurs (ou A
C
R
A
H D
convertisseurs de fréquence) ; E A CYCLO-
U T CONVERTISSEUR
R E
 convertisseurs continu (U1)-continu (U2) : ce sont des U
R
hacheurs (ou variateurs de courant continu) ;
Source Source
 Convertisseurs continu-alternatif : ce sont des onduleurs de Continue 2 Alternative 2
U2 (ou I2) F2;V2eff (ou I2eff)
tension ou onduleurs de courant (appelé également
commutateurs de courant). 11
CONVERTISSEUR INDIRECT DE TENSION
(ou de courant) 12

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LA COMMUTATION :
Ce processus de transfert est appelé commutation :
Le fonctionnement des convertisseurs statiques de I

I I
puissance est basé sur la commutation du courant entre des
I

mailles adjacentes de circuit électrique. Ces commutations


de courant sont réalisées grâce à des interrupteurs de 1 2

puissance à semi conducteurs (d’où le nom de statique) et


Il met en jeu les circuits et interrupteurs de chaque voie.
qui permettent par une séquence convenable de fermeture et
La complexité du mécanisme de la commutation est liée à la
d’ouverture de maîtriser le transfert d’énergie entre deux
nécessité d’assurer plus ou moins simultanément, la
circuits éventuellement réversibles que nous appellerons
fermeture et l’ouverture de circuits généralement inductifs.
entrée et sortie. 13
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Ces passages s’effectuent soit par commande des interrupteurs, soit


La commutation présente deux aspects distincts bien
spontanément ce qui définit deux modes de commutation :
que très liés l’un à l’autre :
 la commutation par les sources (dite aussi
Un aspect local qui concerne le changement d’état des commutation naturelle), ce sont les conditions
interrupteurs (fermeture et ouverture). extérieures au convertisseur qui contraignent les
interrupteurs au blocage et/ou à la saturation ;

Un aspect système relatif au passage d’une séquence  l’auto-commutation (ou commutation forcée), lorsque
de fonctionnement du circuit convertisseur à une autre le convertisseur statique provoque le déclenchement
séquence. d’un interrupteur statique commandé quelles que soient

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les conditions externes (sources). 16

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CLASSIFICATION DES INTERRUPTEURS STATIQUES :


Dans la pratique les éléments utilisés actuellement sont des
Pour une question de rendement, la caractéristique de l’interrupteur
semi-conducteurs qui utilisent les propriétés de conduction
réel devra se rapprocher le plus possible de la caractéristique idéale
unidirectionnelle de la jonction P-N. Il s’agit de les caractériser,
dans le plan I=f(V) suivant : I pour cela il est nécessaire de définir les caractéristiques statiques
et dynamiques de l’interrupteur :
I
V
la caractéristique statique comporte 2, 3 ou 4 branches de
V la caractéristique idéale précédente.

qui est telle que la puissance consommée par cet élément soit nulle. la caractéristique dynamique est déterminée par la façon
Ce qui permet de définir deux états : dont se font les transitions d’une branche à l’autre. Ces
* interrupteur ouvert courant au sein de l’interrupteur nul; transitions peuvent être soit spontanées, soit commandées.
* interrupteur fermé tension aux bornes de l’interrupteur nulle;
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TABLEAU DE CLASSIFICATION :
Si on néglige les phénomènes secondaires (courants inverses,
Amorçage
Spontané Commandé tension directe résiduelle), on peut dire qu’une commutation
Blocage
spontanée se déroule sur la caractéristique statique, donc suivant
I I
les axes, avec un minimum de pertes.
V V
Spontané
Ex : Ex :
Diode Thyristor En revanche une commutation commandée oblige le point
de fonctionnement à sauter d’un axe à l’autre, ce qui est à
I I
l’origine de contraintes importantes donnant naissance à des
V V
Commandé pertes elles mêmes importantes lorsque le temps de commutation
Ex : Ex :
Dualistor Transistor
augmente et/ou la fréquence de commutation.

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ETUDE FONCTIONNELLE DES INTERRUPTEURS STATIQUES :

Les interrupteurs à semi-conducteur ont un


REMARQUE:
fonctionnement basé sur la propriété « d’unidirectionnelle » en
courant et en tension de la jonction P-N.

La commutation d’un semi-conducteur, L’association de plusieurs jonctions permet de multiplier


les possibilités des interrupteurs à semi-conducteur.
amorçage ou blocage, ne peut être que spontanée Le passage d’un état à l’autre (ou « basculement »),

ou commandée. Les modes de commutation implique un fonctionnement transitoire en régime dynamique. Ce


fonctionnement est complexe. Il dépend d’une part des conditions
naturelle, assistée, forcée, concernent eux les imposées par le circuit extérieur et d’autre part de la manière dont
on peut éventuellement agir sur la structure interne de
convertisseurs.
l’interrupteur (par l’intermédiaire d’un circuit de commande)
pour « forcer » son basculement.
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Régime statique :
Tout interrupteur statique qui assure véritablement cette
L’interrupteur étant considéré comme un dipôle avec une fonction a une caractéristique statique qui comporte au moins
convention récepteur, sa caractéristique statique, I= f (V), deux (2) demi-axes (ou segments) orthogonaux.
qui représente l’ensemble des points de fonctionnement
statique du semi-conducteur, comporte des branches situées a) Caractéristique statique à deux segments :
Ce sont des interrupteurs unidirectionnels en tension et en
entièrement dans les deux quadrants tels que V*I>0, l’une
courant. Deux possibilités :
très proche de l’axe des courants (état passant) et l’autre très
1) la tension, V, et le courant, I, sont toujours de mêmes
proche de l’axe des tensions (état bloqué). signes. On a des interrupteurs de type T (Ex. : le
transistor).
I
I 2) la tension, V, et le courant, I, sont toujours de signes
V contraires. On a des interrupteurs de type D (Ex. : la
V
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diode). Electronique de puissance GE/ESP/UCAD
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b) Caractéristique statique à trois segments :


Interrupteurs de type T :
Ce sont des interrupteurs bidirectionnels en tension ou en
I
courant.
V On distingue deux (2) caractéristiques statiques à trois (3)
a b segments.
Ces interrupteurs peuvent être synthétisés avec les
Interrupteurs de type D : interrupteurs T et D ayant des caractéristiques statiques à deux
segments, en les associant en série ou en parallèle.
I
L’exception étant le thyristor qui existe en tant que composant.
V
Un interrupteur à trois (3) segments possède
obligatoirement une commutation commandée et une
Gustave SOW Electronique de puissance GE/ESP/UCAD
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commutation spontanée. 26

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N.B. : dans chaque groupe, les interrupteurs ne différent que Remarque :


par leurs caractéristiques dynamiques.
Certains convertisseurs peuvent avoir des fonctionnements complexes
qui imposent des cycles différents aux interrupteurs (onduleur en
I
Modulation de largeur d’impulsions, par exemple). Ces fonctionnement
V peuvent conduire à utiliser des interrupteurs qui ont globalement une

a b a b
caractéristique statique à trois segments et des commutations d’amorçage
et de blocage commandées (ex : transistor en antiparallèle avec une
diode).
I Il est cependant important de noter que, quelque soit le fonctionnement
envisagé, toutes les possibilités des interrupteurs ne sont pas
V
complètement exploitées, et notamment la réversibilité d’une des
a b a b grandeurs tension ou courant si les deux commutations sont de même
nature (commandées et spontanées).
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c) Caractéristique statique à quatre segments :


RAPPELS SUR LES
Ce sont des interrupteurs bidirectionnels en tension et en
courant.
Tous les interrupteurs à quatre segments possèdent la même CARACTERISTIQUES DES SIGNAUX
caractéristique statique.
Ils différent par leurs modes de commutation. DELIVRES PAR UNE SOURCE
Ces interrupteurs sont pratiquement constitués de deux
interrupteurs trois (3) segments en série ou en parallèle.
PERIODIQUE NON SINUSOÏDALE.
Ces interrupteurs peuvent être synthétisés également avec les
interrupteurs de types T et D.
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RAPPELS SUR LES CARACTERISTIQUES DES SIGNAUX DELIVRES PAR


UNE SOURCE PERIODIQUE NON SINUSOÏDALE (suite) RAPPELS SUR LES CARACTERISTIQUES DES SIGNAUX DELIVRES PAR
UNE SOURCE PERIODIQUE NON SINUSOÏDALE (suite)
Soit une grandeur périodique de la forme : V (t) = V (t+T) avec T= période de V (t).
E) Puissances :
A) Valeur efficace : C) Valeur redressé moyenne: E-1) Puissances :
T
La puissance active, Pact, absorbée par un récepteur parcouru par un
T
V2eff = (1/T) *
V2 dt courant i(t) sous l’effet d’une tension u(t) à ses bornes, est la valeur moyenne
Vmoy = (1/T) * V dt
de la puissance instantanée :
0 0
Pact (en watts) = [ u(t)*i(t) ] moy .
B) Valeur moyenne: D) Facteur de forme :
E-2) Puissances :
T
Ff = Veff / V moy
Il ne faut pas confondre cette puissance active avec la puissance
Vmoy = (1/T) * V dt
Il donne une idée de la forme
apparente Pap, produit des valeurs efficaces de la tension et du courant :
d’ onde d’ une grandeur. C’ est le
0 quotient de la valeur efficace par la
valeur redressée moyenne. Pap ( en volt-ampére) = Ueff * Ieff
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RAPPELS SUR LES CARACTERISTIQUES DES SIGNAUX DELIVRES PAR


UNE SOURCE PERIODIQUE NON SINUSOÏDALE (suite) RAPPELS SUR LES CARACTERISTIQUES DES SIGNAUX DELIVRES PAR
UNE SOURCE PERIODIQUE NON SINUSOÏDALE (suite)
F) Développement en série de Fourier : Remarques :
Toute fonction périodique de période T, donc telle que :  Symétrie « de glissement » : V(t+T/2) = - V(t)
V (t) = V (t+T), peut être décomposée en une somme comprenant.  le terme V0 est nul ;
 le développement en série ne contient pas d’harmoniques de rang pair.
V(t) = V0 + A1*sin(wt) + B1*cos(wt) + A2*sin(2wt) + B2*cos(2wt) + - -
 Symétrie par rapport au zéro : V(t) = - V(-t)
- - -+ Ap*sin(pwt) + Bp*cos(pwt) + - -
 le terme V0 est nul ;
Avec:  tous les termes en cosinus disparaissent.
T T T

V0 = (1/T) * V(t) dt Ap = (2/T) * V(t)sin(pwt)dt Bp = (2/T) * V(t)cos(pwt)dt  Symétrie par rapport au milieu d’alternance: V(t) = V(-t)

0
0
 tous les termes en sinus disparaissent.
0
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COMPOSANTS DE PUISSANCE
I
IM
INTRODUCTION SUR LES
ID

P N
COMPOSANTS DE PUISSANCE A
iD
K
VM

A K VD
IR VD
v=vD
Caractéristique réelle Caractéristique idéale

Un interrupteur à ouverture et à fermeture spontanée :


* il s’ouvre quand le courant qui le traverse s’annule
* il se ferme quand la tension à ses bornes devient positive
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COMPOSANTS DE PUISSANCE (suite)


COMPOSANTS DE PUISSANCE (suite)

Pont redresseur

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COMPOSANTS DE PUISSANCE (suite) COMPOSANTS DE PUISSANCE (suite)


Ic

IC C IC C
Transistor IB
B B saturé
Zone linéaire
VCE VCE
IB IB
E E
NPN PNP
blocage VCE

Symbole Caractéristiques réelles


Structure
Un interrupteur à ouverture spontanée et Etat passant ou saturé : le courant IB est
IC
à fermeture commandée conduction
suffisamment important pour que la tension VCE soit
* il s’ouvre quand le courant qui le traverse s’annule (descend en dessous d’une certaine blocage minimale (VCEsat) et le courant IC maximal (ICsat).
valeur appelée courant de maintien) Etat bloqué : le courant IC est presque nul lorsque le
VCE
* il se ferme (conduit) quand un signal de commande est envoyé sur la gâchette et que la courant IB est nul
tension à ses bornes est positive. Caractéristique
idéale Actuellement peu utilisé en électronique de puissance
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COMPOSANTS DE PUISSANCE (suite)


saturé
D
ID ID IC C C’est un transistor
G B VGS G bipolaire à
VCE commande par
VGS S
bloqué
VDS VGE E effet de champ.
L’IGBT
Le transistor MOSFET
chute de tension faible lors de la conduction,
tension directe blocable élevée
C’est un composant commande en tension
commandé en tension à la vitesse de commutation élevée
grille contrairement au Tension de c.o allant jusqu’à plusieurs kV
Courant dépassant le kA.
transistor et au thyristor qui fréquence de fonctionnement : du kHz (forte
sont commandés en courant. puissance) à des dizaines de kHz.

L’IGBT remplace aujourd’hui de plus en plus le transistor bipolaire.


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TD

Calculer :
Soit
Ieff , IFeff ,
Pact[i(t)*V(t)]moy ,
PFact=Veff*IFeff*cos(fF) ,
CONVERTISSEURS
Avec : = déphasage entre le fondamental du
courant et la tension.

Le facteur de puissance : FP .
Comparer :
Pact et PFact .
CONTINU-CONTINU

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CONVERTISSEURS CONTINU-CONTINU
CONVERTISSEURS CONTINU-CONTINU (suite)
Leur utilisation permet la conversion et le traitement de On peut classer les convertisseurs continu-continu (ou hacheurs)
l’énergie électrique dans des structures où n’apparaissent que en trois types représentatifs :
Tr
des sources d’énergie à courant continu. Les convertisseurs HYPOTHESE :
 Vs est bien filtrée (a) Inductance
directs du type continu-continu sont des hacheurs. donc DVs = 0 ,
Côté sortie
E D
cha
rge
Vs
C
Vs et Is sont
Le principe du hacheur est basé sur l’ouverture et la constants.
 L est une
fermeture régulière d’un interrupteur statique faisant partie inductance pure Inductance cha

(b) à l’entrée
rge

donc pas de
d’un circuit électronique placé entre la source d’entrée et la pertes.
source de sortie.  tf = temps de
conduction de TR
 R = rapport Inductance cha

Le réglage relatif des temps d’ouverture et de fermeture (g) au milieu


rge

cyclique =
tf / (to+tf) = tf / T
de l’interrupteur permet le contrôle de l’échange d’énergie.
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CONVERTISSEURS CONTINU-CONTINU (suite) CONVERTISSEURS CONTINU-CONTINU (suite)


Séquences de fonctionnement : Etude en régime permanent :
En conduction continue ces montages ont deux séquences de fonctionnements :
Des séquences de fonctionnement ci-dessus on peut définir les relations suivantes
Montage Séquence I Séquence II
Montage ( a ) Montage ( b ) Montage ( g )
(a) Remarque :
c c
h h SEQUENCE I (durée = tf) V L = E - Vs VL = E VL = E
a a
r
En régime établi
r
g g
e
(ou permanent) le SEQUENCE II (durée = to) VL = - Vs VL = E - Vs VL = - Vs
e
(b) valeur moyenne de
c la tension aux VLmoy = 0  Vs = E * R Vs = E / (1 – R ) Vs = (E*R) / (1–R)
c h
h
a
a bornes de
r
r
g
g l’inductance est Dévolteur ou Buck Survolteur ou Boost Dévolteur-Survolteur
e
(g) e
nulle.
c c
Montages directs ou Forword Montage indirect
h
a
h
a
ou Flyback
r r
g g
e e
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CONVERTISSEURS CONTINU-CONTINU (suite)


IL

ILmoy DIL CONVERTISSEURS CONTINU-CONTINU (suite)


Etude en régime permanent des courants I et ILmoy : Etude en régime permanent des ondulations de courants DIL :
0 RT T 2T
On peut écrire :
I Is I = Imoy + Ialt avec Imoy = continu et Ialt = H.F. Montage ( a ) :

c
Si le condensateur de sortie, C, a une valeur On a :
h
a
r
Vs suffisante, il est considéré comme un circuit ouvert
pour Imoy et comme un court-circuit pour Ialt.
DIL = [E*R*(1-R)] / (F*L)
C g

E - VS = L * DIL / tf 
e

Donc : Is = Imoy et Ic = Ialt.

Montage ( a ) Montage ( b ) Montage ( g )


Montages ( b ) et ( g ) :
SEQUENCE I (durée = tf) I = IL I=0 I=0

SEQUENCE II (durée = to) I = IL I = IL I = IL On a :

Is = ILmoy Is = (1-R)* ILmoy Is = (1-R)* ILmoy E = L * DIL / tf  DIL = (E*R) / (F*L)


50
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SIMULATION DES ALIMENTATIONS

STRUCTURES HACHEURS A

DECOUPAGE
SOUS MATLAB-SIMULINK
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ALIMENTATION A DECOUPAGE ALIMENTATION A DECOUPAGE (suite)


PRINCIPES DES ALIMENTATIONS A DECOUPAGE :
Une alimentation à découpage a pour fonction de délivrer des Red. Fil. Int. Tran. Red.

tensions continues en vue d’alimenter des systèmes à partir d’un


réseau alternatif. Ces alimentations doivent assurer l’isolement
galvanique et réguler les tensions de sortie en fonction de la charge.
Elles doivent :
Isol.
 avoir un excellent rendement de conversion ;
 être des systèmes légers et peu encombrants ; Vref

 permettre la génération de plusieurs tensions


Le secteur alternatif est redressé et filtré. La tension continue obtenue est
isolées et régulées.
« découpée » par un interrupteur fonctionnant en commutation.
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ALIMENTATION A DECOUPAGE (suite) ALIMENTATION A DECOUPAGE (suite)


 Ce découpage s’opère à haute fréquence, généralement au-delà LIMITATIONS DU DECOUPAGE :
des fréquences audibles (20 kHz). L’utilisation de fréquences de découpage élevées met en
 L’isolement galvanique est obtenu par un transformateur haute
exergue les limitations physiques des différents éléments, qui
fréquence.
 La tension continue désirée est générée par redressement et sont tous le siège de pertes croissantes avec la fréquence :
filtrage de la tension découpée.
Les pertes ferro-magnétiques seraient inacceptables si
 La régulation s’effectue par action sur le temps de conduction
l’on utilisait des matériaux classiques. Au-delà de 10
de l’interrupteur statique (il est nécessaire que la chaîne de
KHz, on a recours aux ferrites, eux-mêmes présentant
retour soit isolée galvaniquement).
un niveau de pertes élevé à partir de 50 KHz, pour des
 Les alimentations à découpage utilisent les principes des
inductions proches du niveau de saturation ;
convertisseurs d’énergie continu-continu (hacheurs). 55 56

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ALIMENTATION A DECOUPAGE (suite)


LIMITATIONS DU DECOUPAGE (suite) :
Les mécanismes de pertes par courant de Foucault dans les
conducteurs qui majorent considérablement les pertes Joule
ALIMENTATION A DECOUPAGE
et qui peuvent rendre nécessaire un fractionnement de ces
conducteurs ;
Les pertes dans les condensateurs. L’utilisation de ASYMETRIQUES :
condensateurs à très faible résistance série (TFRS) s’avère
nécessaire ;
Les pertes par commutations dans les composants à semi-
conducteur. Elles conduisent, à l’heure actuelle, dans le
domaine des basses puissance (<100w), à des fréquences de (TYPE FLYBACK)
fonctionnement comprises entre 20 et 100 KHz pour les
transistors bipolaires, 50 et 500 KHz pour les transistors
MOSFET. 57 58

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ALIMENTATION A DECOUPAGE ASYMETRIQUES : (FLYBACK)


ALIMENTATION A DECOUPAGE ASYMETRIQUES : (FLYBACK)
Schéma de principe :
Fonctionnement en régime continu :

a) Pendant aT: b) Pendant (1-a)T :


V
V
I1 D
I2 IS I1 D
I2 IS

D
D
V R Vs
V V R Vs
2 C V
1 2 C
1

V
V
E
E

T
T T
P T
P P
P

60
59

10
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ALIMENTATION A DECOUPAGE ASYMETRIQUES : (FLYBACK) ALIMENTATION A DECOUPAGE ASYMETRIQUES : (FLYBACK)

Remarque : en régime permanent n1*I1M = n2*I2M et n1*I1m = n2*I2m.


Pour 0<t<aT, l’interrupteur Tp est fermé et D est bloqué, ce qui entraîne le
Les deux enroulements ne sont par parcourus simultanément par du courant. Le
stockage d’énergie dans l’inductance L1.
transformateur est donc, en fait, une association de deux inductances couplées.

On a : posons m=n2/n1 Formes d’ondes :

i1 = I1m + (Ve/L1)*t et VD = -(m*Ve + Vs) <0

Pour aT<t<T, l’interrupteur Tp est ouvert et D est fermée.

On a :

i2 = I2M - (Vs/L2)*t et VT= Ve + Vs/m Vs/Ve = m*a/(1-a) ; I1moy = Vs*Is/Ve = m*a*Is/(1-a) ; I2moy = Is.
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ALIMENTATION A DECOUPAGE ASYMETRIQUES : (FLYBACK)


ALIMENTATION A DECOUPAGE
Contraintes sur les composants :

Interrupteur commandable :
ASYMETRIQUES :
ITmax = m*Is/(1-a) +Ve*a*T/(2*L1) ; VTmax = ( Ve + Vs/m )

Diode :
(TYPE FORWORD)
IDmoy = Is ; VDmax = - ( Vs + m*Ve )

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ALIMENTATION A DECOUPAGE ASYMETRIQUES : (FORWORD) ALIMENTATION A DECOUPAGE ASYMETRIQUES : (FORWORD)

Schéma de principe : Phases de fonctionnement du FORWARD :

La diode D3 associée à
l’enroulement n3, permet la
démagnétisation du
transformateur, à la suite de la
conduction de Tp.

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ALIMENTATION A DECOUPAGE ASYMETRIQUES : (FORWORD) ALIMENTATION A DECOUPAGE ASYMETRIQUES : (FORWORD)

Fonctionnement en régime continu :

On a :

n1*i1 – n2*i2 + n3*i3 = R*F ;


V1 = n1*dF/dt ;
1/R = L1/n12 = L2/n22 = L3/n32 ; pour un couplage parfait

NB : F = flux commun dans le noyau ; R = reluctance du noyau ;


Li = inductances propres de l’enroulement i.
67 68

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ALIMENTATION A DECOUPAGE ASYMETRIQUES : (FORWORD) ALIMENTATION A DECOUPAGE ASYMETRIQUES : (FORWORD)

Pendant la conduction de Tp : o<t<aT Pendant le blocage de Tp : aT < t < 2aT .


V1 = Ve donc : V2 = m*Ve ; VD2 = -V = - m*Ve ; Le blocage de Tp entraîne la conduction de D3, le blocage de D1 et la conduction de D2 :
VD3 = -Ve – m’*Ve = -(1 + m’)*Ve * D3 assure la démagnétisation du transformateur
avec : m = n2 / n1 ; m’ = n3 / n1 * D2 assure la continuité du courant dans L.
 D2 et D3 sont bloquées tandis que D1 conduit. On peut écrire:
On a alors une transmission d’énergie à la charge et un stockage d’énergie
V3 = -Ve; V2 = -m*Ve/m’; i1 = i2 = 0; V1 = -Ve/m’;
électromagnétique dans le transformateur via le primaire. De ce fait i 3 = o et i2 = iL.
On peut donc écrire : VT = (1+1/m’)*Ve.
n1*i1 – n2*iL = R*F  i1 = m*iL + R*Ve*t/n12 = m*iL + i1mag n3*i3=R*F , V1=n1*dF/dt=-Ve/m’  F=FM -Ve*t /(n1*m’) ,
avec i1mag = courant magnétisant;
V1 = n1*dF/dt = Ve  F = Ve*t/n1 n3*i3=R*F=R*FM - R*Ve*t /n3.
La valeur du flux à la fin de cette phase (t = aT) est : F M = Ve*a*T/n1.
Donc: i3 = R*FM /n3 – Ve*t /L3.
69 70

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ALIMENTATION A DECOUPAGE ASYMETRIQUES : (FORWORD)

La phase de démagnétisation se termine COMMUTATEURS


lorsque i3 =0.
DE COURANT
Si m’=1 (n1 = n3) alors elle dure a*T.

Cette phase de démagnétisation (si T > 2aT)


(commutations assistées)
est suivie d’une phase de « roue libre » avec D3, D1
et Tp bloqués (seule D2 conduit).
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COMMMUTATEURS POLYPHASES SIMPLE ALTERMANCE

On suppose ici les semi-conducteurs parfaits et les secondaires des transformateurs sans COMMMUTATEURS POLYPHASES SIMPLE ALTERMANCE (suite)
inductance (ce qui conduit à une commutation instantanée). Figure 1 : les cathodes des trois diodes sont au même potentiel, donc seule la diode dont la anode est
au plus haut potentiel peut conduire.
I-1) Montage // simple alternance à diodes : Figure 2 : les anodes des trois diodes sont au même potentiel, donc seule la diode dont la cathode est
Redressement triphasé simple alternance, P3 à diodes : On l’obtient lorsque au plus bas potentiel peut conduire.
les diodes ont une électrode commune et lorsque les enroulements
secondaires du transformateur d’alimentation sont en étoile.

Figure 2 Figure 1 74
73

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COMMMUTATEURS POLYPHASES SIMPLE ALTERMANCE (suite) COMMMUTATEURS POLYPHASES SIMPLE ALTERMANCE (suite)
On a : Chaque diode ne conduit que pendant T/3 de la période des sinusoïdes. La
tension aux bornes d’une diode Di quelconque est de la forme : VDi(t) = Vi(t) – uc(t).
V1(t)=VSM*sin(wt);
V2(t)=VSM*sin(wt-2p/3); I-2) Montage // simple alternance à thyristors (P3 à thyristors ):

V3(t)=VSM*sin(wt+2p/3);
D’où:
Uco =(3/p)*VSM*sin(p/3); iseff = IC/[3]1/2; Soit y l’angle
de retard à
Puissance côté continu, Pc : PC = UCO*IC;
l’amorçage des
Puissance apparente côté alternatif, Pap : Pap = 3*VSeff*iseff;
thyristors.
Facteur de puissance, Fp : Fp = PC / Pap
Puissance active côté alternatif, Pact :Pact = 3*[v1(t)*i1(t)]moy = PC
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COMMMUTATEURS POLYPHASES SIMPLE ALTERMANCE (suite) COMMMUTATEURS POLYPHASES SIMPLE ALTERMANCE (suite)

On a:
U’co =(3/p)*VSM*sin(p/3)*cosy; U’co =Uco*cosy
iseff = IC/[3]1/2; Puissance côté continu, Pc : PC = U’CO*IC.
Remarques :
 l’inversion de U’co suppose que la source côté continu de récepteur
devient générateur.
 Si le récepteur côté continu est purement résistif :U’co = 0 pour y>=5p/6.
 La tension inverse maximale qui peut apparaître aux bornes des
redresseurs est la même que pour le même montage utilisant des diodes.
 La tension aux bornes d’un redresseur bloqué devient positive à partir
de l’instant où la diode correspondante s’amorcerait. Cette tension
directe prend (quand y est suffisant) une valeur maximale égale, en
valeur absolue, au maximum que peut prendre la tension inverse.
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COMMMUTATEURS POLYPHASES DOUBLE ALTERMANCES (suite)


COMMMUTATEURS POLYPHASES DOUBLE ALTERMANCES
Montage triphasé à commutation parallèle double alternances à
Ils sont constitués diodes, PD3 à diodes :
par l’association de
deux groupements un
positif et un négatif.
Les sources de tensions
alternatives peuvent
être montées soit en
étoile (commutation //
double alternances),
Schéma du montage
soit en polygone
(commutation série
double alternances).

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COMMMUTATEURS POLYPHASES DOUBLE ALTERMANCES (suite)


COMMMUTATEURS POLYPHASES DOUBLE ALTERMANCES (suite)
Chronogrammes des grandeurs électriques
On a:
m=3  p=6 ;

Facteur de puissance, Fp :
Fp = PC/ Pap = Pact/ Pap  le convertisseur statique consomme de la
puissance réactive.
81 82

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COMMMUTATEURS POLYPHASES DOUBLE ALTERMANCES (suite) COMMMUTATEURS POLYPHASES DOUBLE ALTERMANCES (suite)

Montage triphasé à commutation parallèle double alternances à Pour deux branches associées à
deux tensions successives du système
diodes, PD3 à thyristors : polyphasé, par exemple V1(t) et V2(t), la
commutation assistée de TH1 sur TH2
est possible sur une plage d’amplitude
p, correspondant à V2(t)>V1(t). De
même les thyristors du groupement
négatif appartenant aux mêmes branches
soit TH’1 et TH’2 peuvent commuter dans
la plage V1(t)>V2(t).
Les thyristors d’un même
groupement sont amorcés par des
impulsions déphasées entre elles de
2p/3. L’intervalle de conduction d’un
thyristor est de 2p/3.
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COMMMUTATEURS POLYPHASES DOUBLE ALTERMANCES (suite)


COMMMUTATEURS POLYPHASES DOUBLE ALTERMANCES (suite)
Montages polyphasés à commutation série, Sm :
Les performances des montages à commutations parallèles simples
ou doubles alternances se dégradent quand le nombre m de tensions soumises
au redressement augmente.

Aussi, pour obtenir directement des tensions redressées à faible


ondulation, on effectue statiquement avec des redresseurs l’opération que
réalise l’ensemble balais-collecteur des machines tournantes à courant
continu.

Les montages utilisant ce principe gardent d’excellentes


performances quelque soit m. Mais leur étude générale est plus compliquée
que celle des montages à commutation parallèle.
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COMMMUTATEURS POLYPHASES DOUBLE ALTERMANCES (suite)


COMMMUTATEURS POLYPHASES DOUBLE ALTERMANCES (suite)
Montages polyphasés à commutation série, Sm : (suite)
Montages polyphasés à commutation série, Sm : (suite)
Principe :
La diode conductrice du groupement positif est celle qui
Les m tensions
est réunie à l’extrémité de l’enroulement dont la tension est
alternatives V1(t),
V2(t),………,Vm(t) devenue positive en dernier lieu.
sont groupés en La diode conductrice du groupement négatif est celle qui
polygone et associés
à un groupement
est réunie à l’extrémité de l’enroulement dont la tension est
positif et un devenue négative en dernier lieu.
groupement négatif.
Les m tensions  uc(t), la tension redressée, est à chaque
alternatives sont
instant, égale à la somme des tensions positives.
dans l’ordre direct
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COMMMUTATEURS POLYPHASES DOUBLE ALTERMANCES (suite) COMMMUTATEURS POLYPHASES DOUBLE ALTERMANCES (suite)

Montages polyphasés à commutation série, Sm : (suite) Montages polyphasés à commutation série, Sm : (suite)
Montages à commutation série triphasé, S3 : Montages à commutation série triphasé, S3 : Analyse de la commutation

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COMMMUTATEURS POLYPHASES DOUBLE ALTERMANCES (suite)

Montages polyphasés à commutation série, Sm : (suite)


Montages à commutation série triphasé, S3 : Ondulation de
courant sur les
On a : montages P3 et PD3
Uc0 = (3/p)*VM
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FONCTIONNEMENT DES COMMUTATEURS POLYPHASES, COMPTE TENU DE


LA STRUCTURE DU CIRCUIT CÔTE CONTINU FONCTIONNEMENT DES COMMUTATEURS POLYPHASES, COMPTE TENU DE
LA STRUCTURE DU CIRCUIT CÔTE CONTINU (suite)
EXEMPLE DU TRIPHASE :

En commutation instantanée, pour:

wt є [y+(2k-1)*(p/p) ; [y+(2k+1)*(p/p)],
on a :
uc(t) = VM*cos(wt-2kp/p)
On a :
[uc(t)]moy = Uc = Uc0*cosy = (p/p)*VM*sin(p/p)*cosy Et on peut écrire en conduction continue :
Avec : p = indice de pulsation
VM = amplitude maximale de uc(t) .
uc(t) = Uc + ualt = L*[dic(t)/dt] + R*ic(t) + E (1)
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FONCTIONNEMENT DES COMMUTATEURS POLYPHASES, COMPTE TENU DE FONCTIONNEMENT DES COMMUTATEURS POLYPHASES, COMPTE TENU DE
LA STRUCTURE DU CIRCUIT CÔTE CONTINU (suite) LA STRUCTURE DU CIRCUIT CÔTE CONTINU (suite)

En régime établi on a : Forme d’onde de uc(t) :


ic(t) = Imoy + ialt avec Imoy = Cte
Par identification (sur l’équation 1) on a :

Uc = R*Imoy + E = Uc0*cosy (2)

(2)  [ic(t)]moy = (Uc0*cosy -E)/R


et ualt = L*(dialt/dt) + R*ialt(t)
= uc(t) – Uc0*cosy (3)
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FONCTIONNEMENT DES COMMUTATEURS POLYPHASES, COMPTE TENU DE


FONCTIONNEMENT DES COMMUTATEURS POLYPHASES, COMPTE TENU DE LA STRUCTURE DU CIRCUIT CÔTE CONTINU (suite)
LA STRUCTURE DU CIRCUIT CÔTE CONTINU (suite)

Dans la plupart des applications, on a :R<<Lpw ialt(t)=(Uc0/Lw)*[(VM/Uc0)*sin(wt) - wt*cosy] + K

pour la première harmonique de la tension redressée. On détermine la constante d’intégration K en

 L*[dialt(t)/dt] = uc(t) - Uc considérant que la valeur moyenne de ialt(t) est nulle dans
l’intervalle considéré.
Pour k=0 : wt e [y-p/p ; y+p/p] ; ialt(t)=(Uc0/Lw)*[(VM/Uc0)*sin(wt) – (wt – y)*cosy - siny]
On a : Le courant présente des extremums pour :

VM*cos(wt) – Uc0*cosy = Lw*[dialt/d(wt)] L*[dialt(t)/dt] = ualt(t) = 0  uc(t) = Uc.


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FONCTIONNEMENT DES COMMUTATEURS POLYPHASES, COMPTE TENU DE


FONCTIONNEMENT DES COMMUTATEURS POLYPHASES, COMPTE TENU DE
LA STRUCTURE DU CIRCUIT CÔTE CONTINU (suite)
LA STRUCTURE DU CIRCUIT CÔTE CONTINU (suite)
Forme d’onde du courant ic(t), en conduction continue(suite):
Forme d’onde du courant ic(t), en conduction continue :
Pour y>ya , on a
Pour 0<y<ya , uc(t)=Uc qui se produit
on a uc(t)=Uc qui une fois sur deux lors
se produit deux de la discontinuité de
fois à des instant uc(t) ( le minimum
où uc(t) est de courant est un
continue. point anguleux)
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LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS

CHUTES DE TENSION Chute de tension en fonctionnement normal


DANS
Les impédances des éléments du montage commutateur
LES COMMUTATEURS DE et celle de son réseau d’alimentation provoquent la
COURANT REELS réduction de la tension redressée moyenne, U’co, calculée
en supposant le montage parfait. Cette tension U’co peut
(EN COMMUTATIONS ASSISTEES)
être considérée comme celle à vide.
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LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS

Entre la marche à vide et la marche à pleine charge, la chute de La chute de tension totale est obtenue en additionnant :
La chute due aux réactances, D1Uc ;
tension totale DUc est d’ordinaire faible par rapport à la tension à
La chute due aux résistances, D2Uc ;
vide U’co. La chute due aux semi-conducteurs (diodes, thyristors, etc..),
D3Uc ;
On calcul DUC avec une bonne approximation :
On écrira donc :
en prenant pour chute de tension DUc la somme des chutes
DUc = D1Uc + D2Uc + D3Uc
de tension partielles évaluées séparément; = U’co - Uc
en calculant chaque chute de tension partielle sans tenir
(avec Uc = tension en charge)
compte des phénomènes qui sont à l’origine des autres.
103 104

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LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS


LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS

Chute de tension due aux semi-conducteurs :


Chute de tension due aux résistances, D2Uc :
A chaque instant le courant I est transité par des semi-
Soit RC la résistance totale du montage ramenée
conducteurs. La chute de tension correspondante vaut
côté continu :
donc :

D2UC = RC * I
D3Uc = k* (UTH)I
avec : I = courant moyen côté continu.
Avec : k = Nbre semi conducteurs en jeu.
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LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS


LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS
Etudions la commutation du courant de la phase 1 à
la phase 2 par exemple.
Calcul du temps d’empiètement et de la chute de tension On a L c >0, donc pas de discontinuité de courant
due aux réactances, D1Uc : dans les branches constituées par Vi et Lc. Cela entraîne un
NB: LC représente l’inductance de court-circuit ramenée côté secondaire du transformateur
utilisé. court-circuit entre les phases dans lesquelles commute le
courant.

107 108

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LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS


LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS
Durant la commutation du courant de la phase 1 à la
phase 2, on peut écrire :
On a également :
u’c(t) = v1(t) – Lc*(di1/dt) = v2(t) – Lc*(di2/dt) [1]
I = i1(t) + i2(t)
[1]  v2(t) – v1(t) = Lc*[(di2/dt) - (di1/dt)] [2]
 i1(t) = I – i2(t) [3]

et (di1/dt) = - (di2/dt) [4]

[2] et [4] v2(t) – v1(t) = 2*Lc*(di2/dt) = U21(t) [5]

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LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS

LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS

Si nous posons la tension entre phase :


U21 (t) = UM*sin (w*t)
D’où [6] :
Alors : [5]  di2 = (UM/(2*Lc))*sin(w*t)

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LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS


LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS

Les conditions initiales sont : i2 = 0 pour wt = y : Posons : a=w*t :


a = angle d’empiétement ;
[6]  t = temps d’empiétement.
Les conditions finales sont : i2 = I pour wt = y + a

D’où [6] :

D’où :
114
113

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LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS

Durant l’empiétement on a :

NB :
UM = 2*VM*sin (p/m)
On a donc une chute de tension instantanée de :
Avec:
m = nombre de phases.

116
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LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS

LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS

Valeur moyenne de
la chute de tension D’où pour le P3 :
pour le P3:

118
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LES CHUTES DE TENSION AU NIVEAU DES MONTAGES REELS

Remarque :
Influence de ce
1) l’angle d’empiétement, a, dépend de l’angle de retard à
l’amorçage y : phénomène
• a atteint une valeur maximale pour :
d’empiétement
y = 0rd (fonctionnement en redresseur pur) ;
y = voisin de p (fonctionnement en onduleur à commutation sur les ondes
naturelle)
électriques :
• a atteint une valeur minimale pour une valeur de l’angle
de retard à l’amorçage, y, voisin de p/2 qui est la limite
de fonctionnement en redresseur et onduleur à
commutation naturelle.

2) l’empiétement prolonge la durée de conduction des semi-


conducteurs. 119
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MONTAGES PONT MIXTE (suite)


MONTAGES PONT MIXTE
MONTAGES PONT MIXTE MONOPHASES :
On a deux configurations possibles : les montages semi-contrôlés
Les thyristors d’une moitié du pont sont remplacés par
symétriquement et les montages semi-contrôlés asymétriquement
des diodes.

Avantages :
 réduction du prix du convertisseur;

 simplification des dispositifs de commande de gâchettes ;


Figure 1 : montage semi-contrôlé Figure 2 : montage semi-contrôlé
 réglage de la tension continue plus souple.
symétriquement asymétriquement
121 122

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MONTAGES PONT MIXTE (suite) MONTAGES PONT MIXTE (suite)


MONTAGES PONT MIXTE MONOPHASES : (suite)
MONTAGES PONT MIXTE MONOPHASES : (suite)
La tension redressée moyenne, Uco est :

Remarque : le montage mixte n’est pas réversible (  pas


de fonctionnement en onduleur). Lorsque y varie
de zéro a p alors U’co varie de Uco a zéro.
123 124

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MONTAGES PONT MIXTE (suite)


MONTAGES PONT MIXTE (suite)

MONTAGES PONT MIXTE TRIPHASE: (suite)


MONTAGES PONT MIXTE TRIPHASE:

125 126

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MONTAGES PONT MIXTE (suite)

MONTAGES PONT MIXTE TRIPHASE: (suite)


SIMULATION DES STRUCTURES
Valeur moyenne de uc(t), U’co :

U’co = (3/p)VMsin(p/3)cosy + (3/p)VMsin(p/3),


COMMUTATEURS DE COURANT
D’où
U’co = (3/p)VMsin(p/3) (1 + cosy)
 U’co = Uco (1 + cosy)/2
SOUS MATLAB-SIMULINK
avec Uco = (6/p)VMsin(p/3)
128
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CYCLOCONVERTISSEUR

CYCLOCONVERTISSEUR

129
130

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INTRODUCTION

La conversion de fréquence devient de plus en plus


ONDULEURS important dans le domaine de l’électronique de puissance (pour
satisfaire les besoins en entraînement industriels à vitesse
DE variable entre autre).
Les puissances mises en jeu vont de quelques VA jusqu'à
plusieurs MVA environ. On utilise ces convertisseurs de
TENSION fréquences pour alimenter des moteurs asynchrones ou
synchrones, pour réaliser des alimentations sans interruption et
pour la récupération d’énergie solaire ou éolienne, transfert
d’énergie entre deux réseaux électriques de fréquences
131 différentes, etc. 132

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INTRODUCTION (suite)
INTRODUCTION (suite)
On distingue deux grandes familles d'onduleurs autonomes :
Les onduleurs autonomes sont des convertisseurs destinés les onduleurs de tension (que l'on retrouve dans l'alimentation
à alimenter des récepteurs à courant alternatif à partir d'une des moteurs à courant alternatif et dans les alimentations alternatives
source continue. Ils sont généralement monophasés ou de secours).
triphasés. Suivant les applications, ils peuvent :
les onduleurs de courant (ou commutateurs de courant)
 soit fournir une ou des tensions alternatives de fréquence et
d'amplitude fixe : c'est le cas en particulier des alimentations de les onduleurs à résonance qui se partagent en deux familles (Les
sécurité destinées à se substituer au réseau en cas de défaillance applications les plus courantes des onduleurs à résonance sont d'une
de celui-ci. part, le chauffage par induction et d'autre part, l'alimentation des
 soit fournir des tensions ou courants alternatifs de fréquence et générateurs d'ozone).
amplitude variables : c'est le cas des onduleurs servant à
alimenter des moteurs à courant alternatif (synchrones ou
 les onduleurs à résonance série où à résonance de tension,
asynchrones) devant tourner à vitesse variable.  les onduleurs à résonance parallèles où à résonance de courant.
134
133

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ONDULEURS DE TENSION ONDULEURS DE TENSION (suite)

Un onduleur de tension est alimenté par un générateur Dans les onduleurs en pont, chaque borne du récepteur est
continu du type source de tension : reliée à la source de tension continue par deux interrupteurs à semi-
 En pratique, le caractère de "source de tension" du conducteurs. Ces deux interrupteurs forment un bras d'onduleur.
générateur d’entrée de l’onduleur est obtenu en Un onduleur monophasé en pont comporte deux bras tandis
plaçant en parallèle avec les bornes de cette source un
qu’un onduleur triphasé en pont a trois bras.
condensateur, C, de forte valeur.
Les courants absorbés par le récepteur découlent des tensions
 En pratique, le caractère de source de courant du qui lui sont appliquées. Ces courants et la commande des
récepteur découle de la présence d'inductances série à interrupteurs fixent le courant qui est fourni par la source de tension
ses bornes d'accès.
continue.
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ONDULEURS DE TENSION (suite) ONDULEURS DE TENSION (suite)

En commandant l'état Remarques :


des interrupteurs Pour un onduleur
(fermeture et ouverture), on triphasé en pont si la
peut imposer les charge est équilibrée

tensions aux bornes du et en étoile à neutre


isole, on a :
récepteur de manière à
Is1 + Is2 + Is3 = 0,
obtenir une tension
Vs1 + Vs2 + Vs3 =0.
alternative.
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ONDULEURS DE TENSION (suite)


ONDULEURS DE TENSION (suite)

Au niveau des interrupteurs du bras j, pour permettre au courant iSj


de circuler, il faut qu’au moins un des deux interrupteurs Kj et Kj’
soit conducteur.

Pour éviter de court-circuiter la source continue d’entrée, les deux


interrupteurs Kj et Kj’ ne peuvent être conducteur simultanément.

La configuration de la structure et les propriétés des sources


d’entrée et de sortie imposent l’utilisation d’interrupteurs, Kj et Kj’,
réversibles en courant et non réversibles en tension. On a donc des
interrupteurs trois segments
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ONDULEUR MONOPHASE EN PONT commande180°


ONDULEUR MONOPHASE EN PONT commande180°

Onduleur
monophasé avec
des IGBT

On envoie sur les électrodes de commandes des interrupteurs T1


et T2 (T3 et T4) des signaux complémentaires. Les signaux de
commande de T1-T2 et T3-T4 sont décalés d’un angle q. 141
Bras 1 Bras 2 142

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ONDULEUR MONOPHASE EN PONT commande180°


ONDULEUR MONOPHASE EN PONT commande180°
METHODE D’ETUDE DE L’ONDULEUR MONOPHASE GENERALISABLE
La valeur efficace de la A L’ONDULEUR TRIPHASE :
tension Vch(t) peut
On considère un point milieu fictif au niveau de la tension continue
s’écrire sous la forme :
d’alimentation de l’onduleur. Ainsi les groupes
Vch eff = E*[1-(q/p)]1/2
N.B. : d’interrupteurs (I1 et I2)
* les phases de roue d’une part et (I3 et I4)
libre sont : t1 à t2 et t4 d’autre part se comportent
à t5 , comme deux onduleurs
* les phases de monophasés à point milieu,
récupération sont : t2 à commandés à la même
t3 et t5 à t6
fréquence mais avec un
certain décalage q. Donc
On dispose donc d’un onduleur qui délivre une tension +E, 0, -E. Si l’on le tracé de Vch est
choisit un angle q = 0, c’est un cas particulier, on dispose d’une tension +E, -E. immédiat.
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ONDULEUR MONOPHASE EN PONT commande180° ONDULEUR TRIPHASE EN PONT commande180°

Schéma de base de la puissance :

On a : Vch = VA-VB = (VA-VM)-(VB-VM)


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ONDULEUR TRIPHASE EN PONT commande180°


ONDULEUR TRIPHASE EN PONT commande180°

Dans le cas d’une


commande adjacente
(type 180º) chaque
Onduleur interrupteur est
triphasé commandé pendant
avec des 180º.
IGBT Avec cette commande
on impose à tout instant
la tension de sortie
quelle que soit la nature
Bras1 Bras2 Bras 3 de la charge.
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ONDULEUR TRIPHASE EN PONT commande180°


ONDULEUR TRIPHASE EN PONT commande180°
Réglage par MLI :
Les trois principes utilises en général pour effectuer le La tension de sortie est commutée plusieurs fois pendant
une demi période, T/2, entre +E 0 –E ou +E –E :
réglage de la tension de sortie sont :

Un hacheur en tête de l’onduleur,

Le réglage par déphasage des commandes des deux bras


pour l’onduleur monophasé en pont ,

Le réglage par modulation de largeurs d’impulsions, MLI.


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ONDULEURS DE TENSION (Réglage par MLI) :


ONDULEURS DE TENSION (Réglage par MLI) :

En monophasé : En triphasé :

Ref sinus Dents de scie

c
o
c m
o
m
m
m a
a n
n d
d e
e
s
s 151
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ONDULEUR TRIPHASE EN PONT commande180°

Réglage par MLI (suite):


Exemple tension MLI SIMULATION DES STRUCTURES
courant

ONDULEURS DE TENSION
T

 
 

T

tension

SOUS MATLAB-SIMULINK
1) Ch 1: 2 V olt 10 ms
2) Ch 2: 500 mV olt 10 ms
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