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PROFESSIONNALISANTE PRO/EXP1 GROUPE 3
Ingénieurs Production
Fondamentaux de Géosciences et Réservoir
Engineering
Mécanismes de drainage / Récupération assistée (EOR) et récupération tertiaire
HMD/ Centre IAP – 04-09 avril 2015
M. Jean‐Pascal DEJEAN
Mécanismes de drainage
Récupération assistée (EOR) et
récupération tertiaire
Objectifs d’apprentissage
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Plan du cours
A. Introduction à la récupération assistée
C. Procédés chimiques
D. Procédés thermiques
E. Résumé et conclusions
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A‐ Introduction à la récupération
assistée (EOR)
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Récupération tertiaire
Récupération classique
RÉCUPÉRATION PRIMAIRE
DRAINAGE NATUREL GAS LIFT / FORAGE HORIZONTAL
INJECTION D’EAU RÉCUPÉRATION SECONDAIRE
INJECTION DE GAZ MAINTIEN DE PRESSION
EFFICACITÉ DE BALAYAGE
RECYCLAGE DE GAZ
Récupération assistée
RÉCUPÉRATION TERTIAIRE
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• Polymères
• Injection de vapeur • Hydrocarbures miscibles
• Tensioactifs
• Combustion in situ • CO2
• Alcalins, Surfactants,
• N2 Polymères (ASP)
Introduction à la récupération assistée (EOR)
Méthodes classiques
• Énergie naturelle « Primaire »
• Injection d’eau et injection de gaz non miscibles « Secondaire »
• E.O.R. Injection de gaz {
Procédés chimiques « Tertiaire »
Procédés thermiques
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Introduction à la récupération assistée
Méthodes de récupération assistée : efficacité de balayage
L’efficacité de déplacement globale peut être exprimée comme :
with
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0,9‐1,0 pour le gaz déplaçant de l’huile.
Introduction à la récupération assistée
Illustration de la notion d’efficacité de balayage
=
Efficacité du balayage macroscopique efficacité de
balayage
surfacique
Ez =
efficacité
verticale HUILE
EAU
Efficacité microscopique
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Introduction à la récupération assistée
Principe : amélioration de l’efficacité de balayage
• En réduisant
injection thermique
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Introduction à la récupération assistée
Facteur de récupération
Mécanismes de drainage naturel des réservoirs d’huile :
• Expansion monophasique quelques %
• Drainage des gas dissous 10‐25 %
• Drainage du dôme de gaz 25‐40 %
• Drainage naturel par entrée d'eau 40‐60 %
• Drainage par compaction 0‐20 %
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Introduction à la récupération assistée
Les enjeux de la récupération assistée
Huile conventionnelle :
• Réserves estimées : 6 000 Gb
• Rf moyen : 35 %
• Chaque 1 % de supplémentaire : 60 Gb, soit 2 années d’offre
supplémentaire
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• Chaque 1 % de
supplémentaire
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Introduction à la récupération assistée
Points essentiels à retenir
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B. Injection de gaz miscibles
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Injection de gaz miscibles
Généralités
Déplacement de l’huile par du gaz (miscible ou non miscible)
• La densité du gaz est faible => favorable au drainage gravitaire
• La mobilité du gaz est élevée => défavorable au déplacement de l’huile
HUILE EAU
Procédé miscible
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Injection de gaz miscibles
Miscibilité gaz‐huile
La miscibilité dépend de la
(À la température du réservoir)
Teneur du gaz d’injection en éthane plus
pression et de la température
Elle est rarement obtenue
1 Miscibilité au
directement : miscibilité par premier contact
contacts multiples (également 3 1
Miscibilité par
2 injection de gaz
appelée miscibilité dynamique) haute pression
3 Miscibilité par
Miscibilité par contacts injection de gaz
riche
multiples : le gaz injecté et 4 Fluides non
l’huile in‐situ échangent des miscibles
composants jusqu’à ce que la 4
2
miscibilité entre les phases soit
atteinte
Deux types de miscibilité par Pression (Log. P)
contacts multiples :
‐ injection de gaz sec à haute
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pression
‐ injection de gaz riche
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Injection de gaz miscibles
Procédé par vaporisation
Procédé dans lequel les composants les plus légers de l’huile
passent de la phase huileuse à la phase gazeuse jusqu’à ce que la
miscibilité soit atteinte
Fluides
• Gaz injecté : en général gaz pauvre venant du séparateur, surtout
méthane (75‐100 %)
• Huile légère : 40° API
• C2‐C6 transféré de l’huile au gaz
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• Pression de service > 4500 psi
• incrémentiel jusqu’à 50 %
• Exemple : Hassi Messaoud
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Injection de gaz miscibles
Procédé par condensation
Fluides
• Gaz injecté : en général gaz riche
• Huile : de 30 à 45° API
• C2‐C6 transféré du gaz à l’huile
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On utilise souvent l’injection de CO2 avec le procédé WAG
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Injection de gaz miscibles
Amélioration des procédés d’injection de gaz
Injection de mousse
• Peut être réalisée en co‐injectant du gaz et une solution
tensioactive
• Permet de contrôler la stabilité du front mais il faut encore
optimiser la stabilité de la mousse en présence d’huile
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Injection de gaz miscibles
Récupération assistée par injection de CO2
Technologie mature
• Utilisée depuis plus de 30 ans, actuellement 200 000 b/j
• Percée du CO2 entre 6 mois et 2 ans
• Une forte gravité neutralise les restrictions de Rf
• Où ? Texas, Hongrie, Croatie, Turquie (champ de pétrole de Bati Raman)
Effets
• Gonflement de l’huile / réduction de la viscosité / mécanisme de drainage de gaz
Performance
• Huile supplémentaire 10‐15 % par rapport à 5‐7 % pour gaz non‐miscibles
• Consommation : 0,4 t CO2/b par rapport à 0,2 tCO2/b pour gaz non‐miscibles
• 90 % miscible avec recirculation importante
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• Approche normale : WACO2 sans récupération primaire ; EOR seulement
• Opérations les plus importantes : env. 15 000 b/j huile supplémentaire
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Injection de gaz miscibles
Récupération assistée par injection de CO2 – Bati Raman
GOR (Mscf/bbl)
Débit d’huile (bopd)
Pression d’injection moyenne (psi))
Facteur d’utilisation gaz (Mscf/bbl)
HUILE
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Injection de gaz miscibles
Points essentiels à retenir
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• plus facile à obtenir avec le CO2 (pression minimale de miscibilité
inférieure)
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C. Procédés chimiques
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Procédés chimiques
Principes des procédés chimiques
Injection de polymères
• pour augmenter la viscosité du fluide injecté (normalement de l’eau)
et améliorer ainsi l’efficacité de balayage en réduisant le rapport de
mobilité entre les fluides injectés et les fluides en place, c’est‐à‐dire
maximiser
Injection de tensioactifs
• pour éliminer ou réduire la tension interfaciale entre l’huile et l’eau
et améliorer ainsi l’efficacité de déplacement, c’est‐à‐dire maximiser
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Procédés chimiques
Injection de polymères
Injection de polymères :
• C’est le procédé de récupération chimique le plus courant
• Améliore l’efficacité volumétrique de l’injection d’eau mais
l’augmentation du peut rester limitée
• Concentrations de polymères entre 100 et 1000 ppm
• Exige l’injection de 15 à 30 % de PV suivie de l’injection d’eau.
Effet du balayage au Polymère 35.00
30.00
25.00
RF huile 20.00
(%)
oil RF%
balayage Eau 15.00 polymer flood
Polymère
10.00
Eau
water flood
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5.00
0.00
1 2 3 4 5 6
balayage Polymère
time years
temps (ans)
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Procédés chimiques
Injection de polymères
Représentation schématique de l’injection de polymères :
• Lavage préalable à l’eau douce (de faible salinité)
• Injection d’eau épaissie avec des polymères (polyacrylamide en
général)
• Injection de l’eau de drainage finale
Injecteur Producteur
Solution de
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Eau polymères Eau Huile
douce douce
Eau
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Procédés chimiques
Injection de polymères
Amélioration du balayage vertical d’un réservoir stratifié par
l’injection de polymères
• Le produit visqueux injecté s’écoule le long des couches de haute
perméabilité, ce qui réduit le débit dans ces couches et augmente
l'efficacité de balayage des couches de faible perméabilité © 2015 ‐ IFP Training
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Procédés chimiques
Injection de polymères
Production cumulée huile
Injection de polymères comparée Injection polymère
à l’injection d’eau
/ fraction OIIP
• Augmentation du taux de
récupération d’huile à court
terme
Balayage eau
• Augmentation de la récupération Balay. polymère
d’huile de l’ordre de 5‐10 %
Temps (ans)
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Procédés chimiques
Injection de polymères
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Procédés chimiques
Injection de tensioactifs
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• La technologie la plus récente est une association d’alcalins, tensioactifs et
polymères (injection d’ASP) : aujourd’hui le procédé recommandé est le
procédé ASP.
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Procédés chimiques
Procédé ASP
Performances
• Le procédé ASP peut entraîner un facteur de récupération très élevé,
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Procédés chimiques
Points essentiels à retenir
Nouveau procédé conçu pour tirer parti de ces deux procédés : ASP
• L’injection d’alcalins‐tensioactifs‐polymères associe l’injection de polymères et
l’injection de tensioactifs pour atteindre un Rf très élevé, jusqu’à 90 %
Conditions de fonctionnement
• Une bonne conception du procédé peut être difficile à réaliser
• La température et la salinité peuvent réduire considérablement l’efficacité du
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procédé
• Ne pas injecter d’alcalins ou d'ASP dans un réservoir carbonaté car ils peuvent
entraîner la formation de précipités et le colmatage des pores
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Procédés thermiques
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Procédés thermiques
Principes des procédés thermiques
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Procédés thermiques
Injection thermique
Huile lourde (°API<20‐25) = viscosité élevée (de 10 à > 106 cP)
= Faible PI = taux faible ou très faible
Effet
• Réduction de la viscosité de l’huile sous l’effet
de la chaleur
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Procédés thermiques
Réactions chimiques
Huile
• Pyrolyse : craquage, deshydrogénation, condensation
• Oxydation et combustion en présence de O2
Roche réservoir
• Sensibilité à l’eau et à la vapeur
• Décomposition thermique
Minéraux
• Impact sur la réaction
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Procédés thermiques
Solutions pour l’injection thermique
Injection cyclique de vapeur
• Appelée aussi stimulation à la vapeur ou Huff &Puff
• Injection de vapeur dans un puits (10 jours ‐ 1 mois)
• Phase d’attente : puits fermé (1 ‐ 10 jours)
• Production du puits stimulé (3 mois ‐ 1 an)
Stimule la production, accélère la déplétion – ce n’est pas une technique EOR
Procédé SAGD
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Viscosité
Chaleur Chaleur
Vapeur Vapeur Low
Eau oil
cond.
Huile visqueuse Huile visqueuse Eau
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Procédés thermiques
Injection cyclique de vapeur
60
Débit d’huile B/J
I: Ij. vapeur.
40
Cycle 1
20 Cycle 2
Cycle 3
S : Attente S S
0
0 8 16 24 32
Mois
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40
Procédés thermiques
Injection de vapeur en continu
Représentation schématique du procédé d’injection continue de
vapeur
Injection
de vapeur Puits de
production
Vapeur
Zone d’eau chaude
Huile & eau
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Procédés thermiques
Drainage gravitaire assisté par injection de vapeur (SAGD)
Procédé SAGD (Steam‐Assisted Gravity Drainage) :
• Deux puits à huile horizontaux parallèles sont forés dans la formation, à une
distance d’environ 4 à 6 mètres l’un au‐dessus de l’autre
• Le puits supérieur injecte de la vapeur, éventuellement mélangée à des
solvants, tandis que le puits inférieur recueille le brut chauffé qui s’échappe
de la formation, ainsi que l’eau éventuellement produite par la condensation
de la vapeur injectée.
paire de puits horizontaux
Huile chauffée
La vapeur et condensats
s ’écoule vers s ’écoulant
Réservoir à Huile l’interface vers le puits
et condense
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Puits Puits producteur
d’injection huile et condensats
de vapeur sont drainés en continu
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Procédés thermiques
Conclusions
Pertes de chaleur : inconvénient majeur des procédés thermiques
• Pertes de chaleur dans le réservoir : diminution de l’étendue de la zone de
condensation de vapeur, ainsi que de l’efficacité du procédé
• Pertes de chaleur provenant du puits, entraînant une limitation de
profondeur souvent fixée à 1 000 m
L’injection thermique ne peut pas être mise en œuvre dans les couches très
minces ou dans un réservoir où le puits d’injection est très éloigné du puits de
production.
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Les procédés thermiques peuvent permettre un élevé, jusqu’à 70 %
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Ceinture de l’Orénoque (Venezuela)
Premières campagnes d’exploration Réserves potentielles estimées à
dans les années 1930 environ 300 Gstb (après 2020)
Le deuxième gisement mondial d’huile Brut extra lourd (8 ‐ 10° API) à haute
extra lourde teneur en soufre
1 500 Gstb d’huile en place, 54 000 km² Réservoirs de sable peu profonds
Réserves récupérables 100 Gstb
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Procédés thermiques
Points essentiels à retenir
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• énergie nécessaire pour produire la vapeur
• eau : traitement, recyclage
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Projets de récupération assistée
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Projets de récupération assistée
Schéma général
Projets de récupération assistée
• Essentiellement à terre car moindres risques et moindres coûts
• Quelques projets ont été réalisés en mer
− Coûts plus élevés / environnement difficile pour apporter des produits fragiles
− Les installations offshore offrent un espace restreint pour préparer les produits
− Une plus grande distance entre les puits entraîne une caractérisation médiocre des
réservoirs et un schéma d’implantation non optimal pour l’EOR, délais plus longs,
etc.
− Certains procédés amplifient les problèmes de flow assurance (hydrates, émulsions)
Source: Kang&al Integrated
Screening Criteria for Offshore
Application of EOR
SPE 170095 – 2014
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Projets de récupération assistée
Projets EOR à terre réussis
Source: Kang&al Integrated
Screening Criteria for Offshore
Application of EOR
SPE 170095 – 2014
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Projets de récupération assistée
Projets EOR offshore réussis
Source: Kang&al Integrated
Screening Criteria for Offshore
Application of EOR
SPE 170095 – 2014
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Projets de récupération assistée
Screening
50
Projets de récupération assistée
Critères de sélection pour l’injection de gaz HC miscibles
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Projets de récupération assistée
Critères de sélection pour l’injection de CO2 miscible
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Projets de récupération assistée
Sélection des procédés de récupération assistée
Viscosité huile (cP)
Gas non miscible
drainge gravitaire
Injection de vapeur
Chimique Injection
Tensio
Actifs polymère
Profondeur (ft)
Gas miscible
riche ou CO2 Injection d’eau
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Gas miscible
pauvre
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Projets de récupération assistée
Planification des projets IOR/EOR
Niveau de
production
Phase 2 :
EOR à l’échelle du champ
Phase 0 :
Phase 1 :
Études avec nouvelles
données Mise en œuvre de
l’IOR
Plan directeur de
développement final Préparation de Pilote EOR
l’EOR
3 ans 5 ans 3 ans
Les temps ne sont donnés qu’à titre indicatif ; ils dépendent de la taille du champ, de la stratégie
d’entreprise et des orientations fixées par les gouvernements
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L’option et le concept d’EOR doivent être finalisés au plus tard pendant la Phase 1
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Projets de récupération assistée
Quelques remarques
Certains de ces procédés pouvant être très coûteux, les études
économiques sont primordiales
Il est impératif de faire des essais pilotes pour certains procédés
d’EOR avant de passer à l’échelle du champ
La conception du projet doit comprendre des études de
simulation détaillées (1D, 2D, 3D)
• Simulation numérique des résultats de laboratoire
• Coupes mécanistes
• Modèles à l’échelle du champ
Des études expérimentales spécifiques et approfondies sont
nécessaires :
• SCAL (mouillabilité, Kr, Pc)
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• Injection d’eau et injection de gaz aux conditions de réservoir
• Expériences poussées de PVT pour ajuster l’équation d’état (afin de
prédire les échanges)
• etc.
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Projets de récupération assistée
Perspectives
La production par récupération assistée devrait se développer à
l’avenir
• Contexte de prix élevé du pétrole et demande croissante
• Contexte de restriction des zones d’exploration pour les compagnies
pétrolières internationales
courante
• Injection de CO2 pour répondre aux préoccupations de réchauffement
planétaire
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Projets de récupération assistée
Coûts de la récupération assistée et taux de récupération
30
25
Injection de surfactant
Coûts en $/b
20
15 Thermique CO2
10 Polymères
5 Injection d’eau
0
0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70%
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Source: Jelmert&al ‐ Facteur de récupération
« Comparative Study of Different
EOR Methods » – NTNU 2010
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Récupération assistée
Points essentiels à retenir