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Remerciement
Le présent travail étant le fruit d'un concours de plusieurs efforts réunis dans un même esprit,
ne serait pratiquement point réalisé n'eut été les contributions tant matérielles que morales de
certaines personnes. Qu'il nous soit permis à cet effet, de leur présenter nos sentiments de
profonde gratitude :

A Monsieur KAMAKWAPA, le responsable du personnel de stage, à Monsieur JACK et


BANZA NDOLEYE, qui ont accepté de sacrifier quelques-unes de leurs multiples
occupations pour nous encadrer tout au long de notre stage.

Par la même occasion, nous formulons de sincères éloges à tout le personnel de la


GECAMINES pour sa disponibilité et la spontanéité avec lesquelles il nous fournissait des
réponses à l'une ou l'autre de nos questions.
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INTRODUCTION
Le présent travail comme le montre son intitulé « Rapport de stage », est destiné
à décrire d'une façon brève et claire les principales activités qui étaient durant
notre stage.

Nous avons choisi de passer notre période de stage à la Générale des Carrières et
des Mines en abrégée GECAMINES. Cette dernière nous a affectées au
Département de Maintenance.

Nos travaux à cette section ont débuté le 30 septembre 2023 et se sont terminés
le 16 octobre de cette même année.
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CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA GENERALE DES CARRIERES


ET DES MINES

SECTION 1. APERCU HISTORIQUE

Vu l'abondance des étapes historiques de cette société minières depuis sa fondation jusqu'à
nos jours, nous ferons qu'un survol de son histoire dans le cadre de notre travail.

Au XVIe siècle déjà, l'industrie du cuivre était très active et florissante. Le cuivre du Katanga
avait même fait l'objet d'un échange international et intercontinental car d'importantes
quantités de ce métal provenant du Katanga se retrouvaient à l'Ouest de la côte Atlantique, en
Angola, au Nord en route vers la côte d'Ivoire et le Ghana, à la cote de l'Océan Indien à l'Est ;
et de là, il était exporté en Europe.

C'est avec les accords de la conférence de Berlin qui octroyèrent au Roi Léopold II de
Belgique l'Etat Indépendant du Congo que ce dernier devait être mis en valeur. Ainsi,
beaucoup d'investisseurs étrangers se sont intéressés et y ont participé par l'apport des
capitaux privés. D'où la création le 15 avril 1891 de la compagnie du Katanga par
l'exploitation du sol et du sous - sol du Katanga.

Apres une seule expédition en 1892, Jules CORNET eut le génie de concevoir les grands
traits géologiques du Katanga. Il signala plusieurs gisements importants de cuivre.

Pour résoudre certains problèmes fonciers, l'Etat indépendant du Congo avec la compagnie du
Katanga signèrent des accords pour la concession d'un territoire en vue de l'exploitation
minière. Un comité de gestion vit le jour le 19 juin 1900 : il était nommé comité spécial du
Katanga. Celui - ci confia à la Tanganika Concession Limited (TCL) créée le 20 janvier 1899,
la mission de faire des investigations en vue de l'exploration minière du Katanga. Ses travaux
aboutirent, le 18 novembre 1901 à la découverte de nombreux gisement de cuivre à Musonoi
et Kolwezi. Ce qui a permis la création, par le décret numéro 1473 signé par Léopold II, le
dimanche 28 octobre 1906, d'une société dénommée UNION MINIER DU HAUT -
KATANGA. Les actionnaires pour cette oeuvre furent l'E.I.C, le C.S.K et la T.C.L.

Cette nouvelle entreprise avait l'exercice des droits miniers et des autres droits accessoires
c'est-à-dire l'U.M.H.K pouvait créer des établissements de commerce et d'industries et
effectuer toutes les opérations utiles a but social. Le siège social de l'U.M.H.K se trouvait au
Congo tandis que son siège administratif était en Belgique.

Apres son indépendance, le Congo détenu Zaïre signa deux ordonnances - loi le 07 janvier
1966 : la première exigeait le transfert au Zaïre des sièges sociaux et administratifs des
sociétés ayant leur siège d'exploitation au Zaïre. La seconde baptisée « Loi Bakajika » résiliait
toutes les concessions et cessions accordées antérieurement à l'accession du pays à
l'indépendance le 30 juin 1960, aux entreprises minières privées.

Suite au refus de l'U.M.H.K de se plier aux exigences de ces deux ordonnances - lois, le Zaïre
repris ses droits et, par une ordonnance présidentielle signée le premier janvier 1967, l'Etat
retira l'autorisation de constitution de l'U.M.H.K et s'attribua tous les biens meubles et
immeubles appartenant à cette société et à ses filiales. Ce fut la fin de l'U.M.H.K.
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L'ordonnance - loi n° 67-01 signée le 02 janvier 1967, créa la Générale Congolaise des
minerais (GECOMIN) qui est devenue depuis le 14 septembre 1972 la Générale des Carrières
et des Mines, en abrégée GECAMINES

SECTION 2. SIEGE SOCIAL ET SITUATION GEOGRAPHIQUE

La GECAMINES est une entreprise publique à caractère industriel et commercial. Elle jouit
d'une personnalité juridique et est soumise à la tutelle du ministère des mines. Son siège social
est basé à Lubumbashi, sise Boulevard Kamanyola numéro 419 dans la province du Katanga,
en République Démocratique du congo.

Elle possède des représentations tant à l'intérieur qu'a l'extérieur du pays notamment à Likasi,
Kolwezi, Kinshasa, Bruxelles, Johannesburg, Ndola, etc.

Toutes ces représentations sont à sa disposition pour avoir des informations en rapport avec la
production, les conditions du marché et même en rapport avec la politique économique en
général.

Outre ces représentations, la GECAMINES s'étend sur une superficie d'environ 34 Kilomètres
carrés dans le Katanga. Dans son organisation actuelle, elle est composée de trois grandes
unités de production à savoir :

- Le Groupe Sud dont les gisements se concentrent autour des usines de lubumbashi. Celles -
ci traitent les minerais de cuivre provenant des usines de Kipushi.

- Le Groupe Centre : le centre des activités de ce groupe se trouve à Likasi. On y trouve les
usines métallurgiques les plus importantes de la société.

- Elles traitent les minerais en provenance de Kambove et de Kakanda.

- Le Groupe Ouest. Il se situe à Kolwezi et ses environs. Le Groupe Ouest comporte plusieurs
gisements dont ceux de Kamoto, Luilu, Luena,...

SECTION 3. OBJECTIFS DE LA GECAMINES

Les objectifs de la GECAMINES se retrouvent à travers ses activités qui peuvent se résumer
en trois points essentiels à savoir :

1) La recherche et l'exploitation des gisements miniers

2) Le traitement des substances minérales provenant de ces gisements

3) La commercialisation des produits qu'après traitement des minerais


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CHAPITRE II : PRESENTATION DU LIEU DE STAGE

SECTION 1. ORGANISATION ADMINISTRATIVE

D'après le nouvel organigramme de la GECAMINES, nous trouvons au sommet de la


hiérarchie le conseil d'administration, le comité de gestion et la direction générale.

A. LE CONSEIL D'ADMINISTRATION

Il a pour rôles la définition de la politique générale de l'entreprise et les objectifs à atteindre,


le contrôle des activités des grandes directions hiérarchiques, lesquelles sont chargées
d'appliquer les décisions du conseil d'administration ou de l'autorité de tutelle.

B. LE COMITE DE GESTION

Son rôle est d'étudier les modalités d'application des décisions du conseil d'administration et
de contrôler les activités des directions, départements, divisions, services c'est-à-dire il assure
la gestion des affaires courantes de l'entreprise.

C. LA DIRECTION GENERALE

Elle est épaulée par les grandes directions hiérarchiques qui sont à la tête des entités
(Départements, divisions, service) fonctionnant conformément à l'organigramme établi.

Comme notre stage s'est déroulé à la Direction financière, nous présenterons un


organigramme de cette dernière.

DFI

TRG

CTG

CPB

CPT

IMO

CEN

CIE

CGA

DENOMINATION DES FONCTIONS DE L'ORGANIGRAMME

DFI : Direction financière

CTG : Contrôle Général


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TRG : Trésorerie Générale

CPT : Comptabilité

CPB : Comptabilité Budgétaire

CEN : Comptabilité Centralisation

CIE : Comptabilité Industrielle d'Exploitation

CGA : Comptabilité Générale Auxiliaire

IMO : Comptabilité Immobilisation

CHAPITRE I : LA SELECTIVITE
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1. DEFINITION :
C’est un caractère de ce qui est sélectif.

Comme branche de la géologie, à la Gécamines la sélectivité (Butler) joue un rôle très


important entre autres ;

 La sélectivité réceptionne les échantillons en provenance des différents chantiers


Exemple : KAMATANGA, CJMC, DIVINE (Entreprise chinois)
 Séparer les échantillons selon leurs provenances
 Ranger les échantillons par ordre, parmi les échantillons si il y a les échantillons
qui sont humide, nous les mettons dans le cuve pour les sécher à une température
de 1000C pendant 24H
 Enregistrement des échantillons dans les registres ERP en se référant sur
l’étiquette de chaque échantillon
 Etablissement des bordereaux d’analyse EMT niton
 Faire signer les bordereaux auprès du géologue
 Garder une copie de bordereau témoin à la sélectivité, et après on envoie les
échantillons au laboratoire

(salle
sélectivité / Likasi/ département géologie)
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Bien avant que la salle de sélectivité réceptionne les minerais, il existe ce qu’on
appelle les travaux en carrière qui permettent à ce que ses échantillons soient amener à la
sélectivité

1.2 TRAVAUX EN CARRIRER


 Triage (surveillance de la pelle)
 Création des remblais
 Echantillonnage
 Expédition des minerais
 Explication sur la série de mine
 Calcul de la moyenne pondérée

1.2.1 TRIAGE (SURVEILLANCE DE LA PELLE)


Dans cette phase nous établissons le choix de la pelle pour un chargement des minerais
sous la supervision d’un géologue sur terrain.

1.2.2 CREATION DES REMBLAIS


La technique de l’encagement est une technique employée en terrassement afin :

 D’augmenter le pourcentage de valorisation des matériaux de déblais en remblais ;


 D’améliorer la stabilité d’un remblai.

Cette technique peut également être qualifiée de disposition ^^ en caisson^^ ou ^^en


noyau^^ comme évoqué dans le guide de conception des terrassements.
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La technique de l’encagement consiste à créer volontairement un remblai hétérogène en


distinguant une partie d’ouvrage en noyau en matériaux quelconques et une partie
d’ouvrage encageant ce noyau afin de le protéger d’actions extérieures grâce à des
matériaux sélectionnés pour leurs propriétés spécifiques.

La technique de l’encagement ne peut être déployée que pour des ouvrages en terre de
grande dimension.

1.2.3 ECHANTILLONNAGE

Définitions :
a) Échantillon : Partie d'un ensemble choisi pour représenter une ou plusieurs propriétés
caractéristiques de cet ensemble.

b) Teneur: La valeur relative d'un élément ou d'un minéral. La teneur en soi n'indique pas
la valeur économique d'une roche. Méthodes habituelles de noter la teneur: Pourcentages:
0.8% Zn, 0.4% CuS, 0.3% CuO Once par tonne: 0.08 oz d'or/Tonne Livres par tonne: 4 lb
U308/Tonne Parties par million: 30 ppm Ba, 10 ppm Th Gramme par tonne métrique =
ppm (1 once troy = 31,1g)

c) Minerai: minéraux ou roches dont les teneurs en un ou plusieurs éléments et les


accumulations sont suffisantes pour être exploitées, concentrées, traitées et raffinées avec
profit.

Deux types d’erreur différents On reconnaît 2 grands types d’erreur :


L’erreur d’échantillonnage : Lorsque le volume de l’échantillon prélevé est trop grand,
on se doit de le sous-échantillonner pour n’analyser qu’une portion infime de l’échantillon
(quelques grammes). Chaque étape de sous-échantillonnage implique une erreur.
Ces erreurs se cumulent. La teneur obtenue à l’analyse est donc nécessairement différente
de la vraie teneur de l’échantillon. Permet de tenir compte de ces facteurs.
L’erreur d’estimation : On est rarement intéressé à la teneur d’un échantillon en soi.
L’échantillon est nécessaire pour, ultimement, « estimer » la teneur d’un volume de roche
très supérieur à celui de 4- échantillonnage -- 2 l’échantillon. Ce faisant, on effectue une «
extrapolation » qui implique aussi une erreur (la valeur extrapolée ou estimée diffère
nécessairement de la vraie valeur). La géostatistique permet de quantifier l’amplitude de
cette erreur.
Méthodes d'échantillonnage
L'objectif de l'échantillonnage est de prélever une partie représentative d'un ensemble ou d'un
lot de minerai pour déterminer avec la plus grande précision possible la teneur moyenne en
divers éléments de cet ensemble. Tout échantillonnage, même le plus simple est sujet à
plusieurs causes d'erreur reliées à la structure, la texture, la distribution du minerai; à la
technique d'échantillonnage, à la façon d'appliquer cette technique particulière, ou à
l'instrument d'échantillonnage utilisé.
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Dans une galerie, l'échantillonnage est effectué en même temps que le levé géologique.
Chaque front de taille fait l'objet d'un croquis indiquant la date, les observations géologiques
et minéralogiques, la position des rainures d'échantillonnage et leur longueur. Ces indications
sont réparties sur un registre d'avancement des travaux. Les résultats d'analyse sont reportés à
leur place sur le registre et les plans annexes.

1.2.4 EXPEDITION DES MINERAIS


Dans cette phase nous allons justement expliquer comment expédié les minerais.

Ce processus est simplement le renvoi des minerais c’est-à-dire après avoir achevé le
terrassement nous utilisons les engins appropriés pour un travail de qualité de telle sorte que
nous ne puissions pas emportés beaucoup des gangues ou stériles à la phase de traitement.

1.2.5 EXPLICATION SUR LA SERIE DE MINE


REC

EXTRATE

RATE GRISE, RATE RILANT

ESSAYEE DES ROCHES

CMM

EZD

EZDD

EZDS

1.2.6 CALCUL DE LA MOYENNE PONDEREE

Moyenne pondérée Définition :


Pour calculer la moyenne des valeurs d’une série, pondérée par leurs effectifs (ou par des
coefficients) : on multiplie chaque valeur par son effectif (ou son coefficient) ; on additionne
tous les produits obtenus ; puis on divise cette somme par l’effectif total de la série (ou la
somme des coefficients).
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CHAPITRE II : LABORATOIRE

1. Introduction générale
Le laboratoire de géologie Likasi dispose deux salles ; la première est nommée salle
de réunion x. Dans cette salle on réalise les analyses des minerais secs à l’aide de deux
appareils entre autre « METOREX », « NITON ».
2. TYPE D’APPAREILS

2.1 METOREX

Le metorex est conçu pour donner les éléments du cuivre et de cobalt. Il donne le résultat
après 300s

Son prix est fixé à 50000 $

2.1 LE NITON
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Le niton nous permet d’obtenir les éléments de la roche

Il donne le résultat d’une analyse après 30s

Son prix est fixé à 50000 $

RECOMMANDATION DE GEO /LABO


1. Mettre l’appareil sous tension (interrupteur sur la face arrière)
2. Attendre 30 minutes : mise à température des composants.
3. Appuyer sur la touche « MODEL » pour sélectionner le modèle d’analyse.
4. Placer l’échantillon dans la sonde N°1 (à gauche) fermer le couvercle et glisser la
sonde vers l’arrière : délicatement jusqu’à enclenchement.
5. Appuyer sur la touche « START 1 » : le temps d’analyser est programmé à 300
secondes. Lire les résultats
6. Eventuellement, appuyer sur la touche « S.DEV » pour connaitre la déviation
standard.
7. Ramener la sonde délicatement vers l’avant jusqu’à enclenchement et retirer
l’échantillon.
a) NB Si l’appareil affiche « COUNT RATE out of range » : appuyer une nouvelle
fois sur « START1 »
b) Si l’appareil affiche « Calibration limits exceeded », la mesure est impossible avec
modèle sélectionné, essayer un autre modèle si plusieurs modèles sont programmés
dans l’analyse.

REMARQUES
1ᵉʳ) L’appareil doit rester branché au réseau 220V en permanence de la pile
interne.
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2ᵉ) Veuillez à la propreté et au bon état de la fenêtre de la sonde. Ne pas tenter


une mesure si on constate une dégradation de la membrane en polycarbonate
de la fenêtre : remplacer cette membrane !
3ᵉ) La sonde n°2 (droite) n’est pas activité pour l’instant.
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CHAPITRE III : INFORMATIQUE

1. Introduction générale
Le réseau d’informatique sur la géologie et les prospections minières en RD Congo né
d’une collaboration étroite entre le centre de recherches géologiques et Minières-Kinshasa
(CRGM), l’université de Lubumbashi (UNILU), la cellule technique de coordination et
planification minière (CTCPM), la société générale des carrières et des mines (GCM), la
société minière de bakwanga (MIBA), le musée royal de l’Afrique centrale (MRAC-
Belgique), le cadastre minier (CAMI) et la congolaise des hydrocarbures (COHYDRO) ,
le réseau a pour objectif de fournir un accès aux bases de données des archives minières
de tous les partenaires.

1.1 Définition
L’informatique est une science de traitement automatique des données à l’aide d’une
machine électronique appelée ORDINATEUR

1.2 Les informations géologiques qui peuvent etre traitées à


l’informatique
 Donnée de géochimie
La géochimie applique les outils et concepts de la chimie à l'étude de la terre et plus
généralement des planètes. Dans une certaine mesure, des échantillons sont accessibles à
l'investigation chimique (notamment par l'étude des météorites) ou la présence
des éléments chimiques sont déterminés par des méthodes indirectes, ce qui permet à
cette discipline scientifique d'étudier l'abondance relative et absolue de ces éléments, leur
distribution et leurs migrations lors de la différenciation planétaire. Ces études
permettent in fine de chercher des lois générales du comportement de la matière à l'échelle
planétaire, ce qui lie cette discipline à la cosmo-chimie dans la mesure où elle s'intéresse
aux processus de formation planétaires et intra-planétaires. En ce qui concerne la Terre,
cette discipline a pour objectif la connaissance des cycles par lesquels la plupart des
éléments chimiques sont conduits alternativement en surface et en profondeur au sein de
la planète. S'agissant du sédiment, la géochimie étudie les phénomènes chimiques qui se
déroulent de l'interface eau-sédiment à la profondeur du sédiment lui-même.

Domaines d'application
D'un point de vue applicatif, les buts de la géochimie sont, entre autres :

 la détermination de la composition des différentes enveloppes terrestres, de leur évolution,


des hautes couches de l'atmosphère à la graine ;
 la quantification des transferts de matière et d'énergie au sein de la Terre ; l'identification
et la quantification des interactions entre ses différentes enveloppes ou réservoirs ;
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 l'identification et la caractérisation des processus chimiques, mécaniques, minéralogiques


ou autres, qui modifient les compositions chimiques des géo-matériaux, provoquant
leur différenciation ;
 la détermination de l'âge des roches et des événements ayant affecté la Terre, par le biais
de la géochronologie ;
 l'étude des conditions environnementales passées (paléo-environnements).
Dans ses ramifications théoriques et appliquées, la géochimie couvre aussi bien des
processus endogènes qu'exogènes, sur du matériel organique ou non organique. Ainsi,
l'application des méthodes de la géochimie à l'étude des êtres vivants a donné naissance à
la bio-géochimie. Les deux plus grands domaines restent toutefois la géochronologie, et
l'étude des roches « chaudes » (en profondeur) ou « froides » (en surface), sur Terre ou dans
les autres systèmes planétaires.
 Donnée géophysique
La géophysique est une discipline importante des sciences de la Terre. Elle concerne l’étude
des caractéristiques physiques de la Terre, ou d'autres planètes, utilisant des techniques de
mesures indirectes (gravimétrie, géomagnétisme, sismologie, radar géologique, résistivité
apparente, etc.)
La géophysique, à l'aide de valeurs de référence, se propose en se basant sur les
caractéristiques géologiques, atmosphériques ou spatiales du domaine étudié, de valider
un modèle mathématique issu de mesures faites sur le terrain ou de calculs. De ce fait, elle se
trouve à la confluence de la géologie, de la physique, des mathématiques et de l'informatique.
Il semble que le terme de "géophysique" fut utilisé pour la première fois en Allemagne, où il
apparait dans les écrits scientifiques de Friedrich Fröbel1 en 1834. Ce furent cependant
les frères Schlumberger qui, dans les années 1920, connurent les premiers succès
commerciaux.
On subdivise les différents domaines de la géophysique en géophysique interne,
en géophysique des couches-limites et en géophysique externe comme suit :
Géophysique interne

 la géodésie s'intéresse à la figure, autrement dit à la forme et aux dimensions de la Terre,


et s'avère utile pour déterminer les déformations en surface de la Terre et, depuis le
dernier quart du XXe siècle, de mettre en évidence des mouvements de plaques
tectoniques.
 la gravimétrie étudie le champ de pesanteur terrestre et constitue une partie essentielle de
la géodésie physique ; on utilise les techniques gravimétriques couramment pour une
première reconnaissance de champs pétrolifères ou miniers (prospection gravimétrique)
ou archéologique (zonage microgravimétrique).
 le géomagnétisme étudie l'origine et les variations spatiales et temporelles du champ
magnétique de la Terre ; on distingue le géomagnétisme interne, dont l'étude relève de
la géophysique interne, et le géomagnétisme externe, dont l'étude se place dans le cadre
de l'aéronomie spatiale et de l'étude des interactions entre le Soleil et la Terre ;
le paléomagnétisme constitue un domaine à part du géomagnétisme interne et fournit, au
moyen de l'étude de l'aimantation fossile des roches, des indications sur le mouvement des
plaques tectoniques au cours des époques géologiques ; l'archéomagnétisme, qui fut à
l'origine du paléomagnétisme, est une méthode permettant d'étudier les variations du
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champ géomagnétique au cours des derniers millénaires et constitue accessoirement une


méthode de datation de certains sites archéologiques ;
 la sismologie étudie l'origine, la nature et les effets des séismes ; elle est sans doute la
science ayant contribué le plus à la connaissance de l'intérieur de la Terre ; en particulier,
la sismologie théorique étudie la propagation des ondes sismiques et les oscillations libres
de la Terre ; la sismologie instrumentale s'occupe de développer et de construire des
instruments utilisés pour détecter et enregistrer des vibrations sismiques (sismographes et
sismomètres) ; la sismologie expérimentale s'occupe, parmi beaucoup d'autres choses, de
l'analyse et de l'interprétation des sismogrammes et de la définition des magnitudes et des
moments sismiques ; la sismogenèse s'intéresse aux phénomènes de microfissuration, de
fracturation et de rupture qui sont à l'origine des séismes (mécanisme au foyer) ;
la sismotectonique traite la relation entre les tremblements de terre et la tectonique ;
la paléosismologie tente de découvrir dans les strates géologiques des indications sur des
séismes passés et de dater ceux-ci afin de recueillir des données pour les besoins d'une
prévision statistique des séismes ;
 la géodynamique, et notamment la géodynamique mathématique, étudie les déformations
globales de la Terre produites notamment par les forces de marée luni-solaires ou par des
charges périodiques ou non (houle, pression atmosphérique variable, raz-de-marée…), les
mouvements de précession et de nutation de la Terre dans l'espace, les courants de
convection dans le manteau, le soulèvement post-glaciaire et les renseignements qu'on
peut en tirer concernant la viscosité des couches profondes, etc. ;
La géophysique mathématique, dont le but principal est de modéliser quantitativement la
structure de l'intérieur de la Terre en utilisant les lois fondamentales de la physique et des
méthodes avancées de traitement statistique des données (inversion, tomographie) :

La géophysique appliquée s'intéresse aux couches externes de la croûte terrestre et a pour but
de rechercher des gisements de pétrole et de minerais utiles ; on peut aussi englober dans la
géophysique appliquée certaines études environnementales qui font appel à des méthodes
géophysiques (géophysique environnementale). Les méthodes les plus importantes auxquelles
la prospection géophysique et la géophysique environnementale font appel sont
la sismique réflexion et la sismique réfraction (méthodes de prospection qui visualise les
structures en profondeur grâce à l'analyse des échos d'ondes sismiques créées artificiellement
par des explosions ou par des appareils générateurs de vibrations proches de la surface du
sol), la prospection gravimétrique, la prospection magnétique, la prospection électrique,
la prospection électromagnétique et le géoradar ; le génie sismique, qui essaie notamment de
dresser des cartes de risque sismique, de fixer des normes antisismiques, de prévoir
éventuellement des séismes, etc., peut aussi se ranger parmi les domaines de la géophysique
environnementale, de même que la volcanologie, la géothermie et l'étude du flux de chaleur
sortant de la Terre, ou encore les problèmes liés à la sécurité dans les zones minières et à
l'amélioration de l'environnement et de la sécurité en général (prévision de risques liés au
sous-sol et au sol, études d'impact, implantation d'ouvrages d'art, étudiés notamment
en géotechnique. La géophysique aéroportée est une discipline importante de la géophysique
appliquée.
Géophysique des couches-limites

 l'océanographie et l'océanologie physique étudient les mouvements et les divers


phénomènes océaniques (marées, courants, vagues…) ;
 l'hydrologie étudie notamment la physique, la chimie et la circulation des eaux dans les
rivières et les lacs, et les variations de la nappe phréatique ;
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 la météorologie s'occupe de la circulation des masses d'air et de la prévision des


phénomènes atmosphériques, notamment du temps, des tempêtes et des ouragans ;
 la climatologie étudie les différents climats et explique les mouvements atmosphériques à
grande échelle et à long terme ;
 la glaciologie étudie la nature physique et chimique des systèmes glaciaires et
périglaciaires.
Géophysique externe
Le géomagnétisme externe étudie les variations rapides du champ géomagnétique (pulsations,
baies, orages magnétiques), et s'inscrit dans le cadre général de

l'aéronomie spatiale, qui étudie la haute atmosphère (stratosphère, ionosphère),


la magnétosphère, le vent solaire, les ceintures de Van Allen, les courants telluriques,
l'énergie électromagnétique, etc. ) et les relations soli-terrestres, lesquelles sont à l'origine
des aurores polaires.

l'électricité atmosphérique (étude du rayonnement cosmique)

La pression atmosphérique (chauffage de la Terre, flux de chaleur, la volcanologie, et les


sources chaudes)
 Durée de gisement
La durée de vie d'un gisement, c'est-à-dire la période durant laquelle on extrait les
hydrocarbures qu'il renferme, varie généralement de 15 à 30 ans. Pour les très gros gisements,
elle peut se prolonger jusqu'à 50 ans et plus.
 Forme de gisement
Les types des gisements :
Les gisements filoniens (barytine…); les gisements associés aux carbonatâtes et intrusions
litées (minéraux de terres rares…); les gisements associés aux roches volcaniques (perlite…);
les gisements associés aux dépôts résiduels ou les altérites (kaolin, bentonite.
 Ressources minerales
Une ressource minérale est une concentration de matériau présent naturellement, sous forme,
solide, liquide ou gazeuse, dans la croûte terrestre, sous une forme et une quantité telles que
son extraction à des fins économiques est effectivement ou potentiellement faisable. Ces
ressources sont simplement évaluées et ne sont pas toutes découvertes.
Les réserves minérales prouvées sont une partie des ressources à la fois repérées
géologiquement et susceptibles d'être exploitées dans des conditions techniques et
économiques rentables. Les réserves minérales non prouvées ne sont pas géologiquement
connues.
L'évaluation de la quantité d'une ressource dans une zone donnée dépend de nombreux
paramètres du gisement, dont la localisation, la profondeur, la taille, la configuration, la
nature minérale, la qualité, la densité, les caractéristiques géologiques, la proximité de
ressources voisines. Pour le pétrole, la porosité de la roche, la viscosité la pression et la
température entrent également en jeu.
 La teneur
 Les tranchées
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 Les petits puits


 Donnée de sondage
 La gestion des échantillons
 Le résultat d’analyse
 La nature des minerais
 La catégorie des minerais
 La localisation des observations géologiques
 Le système de projection des coordonnées (UTN)

CHAPITRE IV : LA PROSPECTION
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1. DEFINITION
La prospection est une discipline qui consiste à rechercher des minéraux, des minerais, ou
plus généralement des matières utiles, en utilisant des méthodes de surface.
Elle est souvent associée à d'autres disciplines :

Cartographie

Géologique

Géochimie

Géophysique

Sismique...

1.1 TYPE DES PROSPECTIONS

On dispose trois types des prospections ;

 PROSPECTION GENERALE
 PROSPECTION DES DETAILS
 PROSPECTION SPECIALE

Prospection générale : C’est une prospection qui est sur une étendue vaste qui permet de faire
une géologie générale.

Nous pratiquons par des itinéraires


Deux types des lignes qu’on peut utiliser ;
 LIGNE VISIBLE
 LIGNE INVISIBLE
Ligne visible : Route, rivière, montagne, chemin de fer.
Ici on fait l’observation et la description (LEVE TOPOGRAPHIQUE).
Ligne invisible : L’équateur ; le méridien (BOUSSOLE)
Prospection des détails : On procède par des tranchées et petits puits ensuite nous faisons le
forage
Prospection spéciale : Il y’a la prospection aérienne, satellitaire, etc.
2. SONDAGE

SONDAGE
20

CONCLUSION
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Mise à fort la réalisation des taches qui nous ont été assignées lors de notre stage, nous avons
eu le privilège de bénéficier de l'ouverture aux réalités nouvelles de la vie professionnelle,
faisant ainsi d'une pierre plusieurs coups.

Ainsi nous avons été amenées à affirmer que, puisque la théorie est faite pour être appliquée
elle constitue l'instrument efficace de l'analyse et du diagnostic de la vie sociale.

C'est cela qui justifie une objective remise en question de certaines normes de gestion et nous
a permis d'entreprise GECAMINES d'atteindre l'état souhaité de ses objectifs.

TABLE DES MATIERES


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Première partie : Présentation de la générale des carrières et mines

REMERCIEMENTS……………………………………………………………….. page 1

INTRODUCTION……………………………………………………………………. Page 2

CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA GENERALE DES CARRIERES ET DES


MINES……………………………………………………………………………….. Page 3

SECTION 1. APERCU HISTORIQUE

SECTION 2. SIEGE SOCIAL ET SITUATION GEOGRAPHIQUE……………… Page 4

SECTION 3. OBJECTIFS DE LA GECAMINES

CHAPITRE II : PRESENTATION DU LIEU DE STAGE………………………… Page 5

SECTION 1. ORGANISATION ADMINISTRATIVE……………………………. Page 5

Deuxième partie : Les apports de stage

CHAPITRE I : LA SELECTIVITE………………………………………………… Page 7

CHAPITRE II : LABORATOIRE…………………………………………………. Page 11

CHAPITRE III : INFORMATIQUE………………………………………………. Page 14

CHAPITRE IV : LA PROSPECTION…………………….………………………. Page 19

CONCLUSION……………………………………………………………………. Page 21

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