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RAPPORT DE VISITE

GECAMINES LIKASI

Contient un rapport de visite

KAYAKEZ Carmel

2024 GÉCANINES
22/01/2024
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Ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire

UNIVERSITE PROTESTANTE DE LUBUMBASHI

FACULTE DE POLYTECHNIQUE

RAPPORT DE VISITE (GCM Likasi)

Dirigé par : Prof. Steev TSHIPENG

Nom : KAYAKEZ KAJ Carmel

Promotion : BAC 1

Département : Electromécanique

Guidé par: Mr. Banza & Mr. Kabongo

Adresse établissement scolaire : 2179 Av. 30 Juin coin Kimbangu C/ Lubumbashi Haut-Katanga

Adresse de l’entreprise d’accueil : 291 Av. des ateliers Q/ Shituru Likasi Haut-Katanga.

ANNEE ACADEMIQUE

2023-2024
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Table de matière

Introduction …………………………………………………………………………… .3
Description de l’entreprise …. ………………………………………………………... 4
- Historique de l’entreprise………………………………………………………....4

- Activité principales et principaux produits ou services .................................…... 5

Observation et conclusion …………………………………………………………….. 6

- Etat des lieux des installations …………………………………………………. 6


- Impression générales sur l’entreprise et ses opérations…………………………. 6
- Points forts ……………………………………………………………………… 6
- Point faible ou opportunité d’amélioration……………………………………… 7
Analyse des résultats………………………………………………………………………..…. 7

Recommandation……………………………………………………………………… 9
Conclusion …………………………………………………………………………….. 10
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Introduction

Cette visite universitaire à la GCM (Gécamines) de Likasi a été programme pour


partager les connaissances sur le rôle d’ingénieurs polytechnique au niveau de l’éducation des
étudiants et le renforcement de l’insertion professionnelle.

Les objectifs de cette visite sont :

 Découvrir et explorer le système d’exploitation et de fabrication de pièce de rechange


 Apprendre les méthodes et les moyens appliquer pour la fabrication de pièce ainsi
que les procédures à exercer afin d’obtenir un produit fini.
Le présent rapport a pour objectif de fournir des détails sur la visite dans l’entreprise
GECAMINES. Telle qu’observée lors de notre visite dans les ateliers, La Gécamines
ou Société générale des carrières et des mines (GCM), est une société commerciale de
droit privé détenue à 100 % par l’État de la République démocratique du Congo qui
concentre ses activités autour de la prospection, la recherche et l’exploitation
de réserves minières dans l’ancienne province du Katanga.

Cependant ce rapport est subdivise en 7 parties qui sont :

I. Description de l’entreprise;
- Historique et presentation
- Activité principals
- Structure organisationnelle
- Principaux produits et services
II. Observations et conclusions
- Etat des lieux des installations visitées
- Impressions générales sur l’entreprise et ses opérations
- Points forts identifiés
- Points faibles ou opportunités d’amélioration
III. Analyse de résultats
- Analyse recueillies
IV. Recommendation
- Suggestions pour l’avenir à l’entreprise
V. Conclusion
- Récapitulatif des points clés du rapport
- Mise en avant des actions à entreprendre
VI. Annexes
VII. Bibliographie
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Présentation de l’entreprise Gécamines

Gécamines est historiquement basée à Lubumbashi, dans la province du Haut-


Katanga.

Les exploitations minières du Katanga, situées sur de vastes gisements miniers de


la Copperbelt, ont fait de la Gécamines le poumon économique d'une série d’États qui ont
donné l'actuelle République démocratique du Congo. Elle est créée en 1967 pour remplacer la
société belge l'Union minière du Haut Katanga, et emploie aujourd'hui 8 500 personnes
travaillant au sein de plusieurs sites industriels et concessions dont les sièges sont
à Lubumbashi, Likasi (à 120 km de Lubumbashi) et Kolwezi (à près de 300 km de
Lubumbashi).

La Gécamines et les entreprises qui l'ont précédée ont été économiquement et politiquement
dominantes dans la région et dans la province du Katanga, source de la fortune minière de
Kolwezi et longtemps présente « de la vie à la mort » pour la plupart des Katangais.

I. Historique de l’entreprise

Les origines de la Gécamines remontent aux débuts de la prospection et de l'exploitation


minière par les Européens sur le territoire de l'actuelle République démocratique du Congo.
Le 22 mars 1789, l’explorateur portugais José Maria de Lacerdas rédige un rapport qui
mentionne l'existence de mines de cuivre et d’or possédées par un chef du nom de Cazembe,
en guerre selon lui avec un autre chef dont la terre produisait du cuivre jaune. En 1806, De
bouton et Speke (1858) et de Cameron (1874), signalent à leur tour l'existence de ces mines.
En 1893, après quatre expéditions menées par Bia, Franqui, le Marinel, Jules Cornet établit la
carte minéralogique du Katanga.

À la fin du XIXe siècle, la Société générale de Belgique prospecte les ressources minières
du Bassin du Congo. Elle s'associe avec l'homme d'affaires belge Albert Thys, arrivé dans
l'État indépendant du Congo depuis 1887 et fondateur de la Compagnie du Congo pour le
commerce et l'industrie (CCCI), dont la Société générale de Belgique était l'actionnaire
principal.
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Avec la CCCI, Thys crée la Compagnie du Katanga le 15 avril 1891. Il explore le Katanga
avec le géologue belge Jules Cornet, qui y découvre un potentiel minier remarquable pour le
cuivre.

Au même moment, l'homme d'affaires anglais Cecil Rhodes lance une exploration du
Katanga, financé par Robert Williams, qui vient lui du secteur des diamants. Le 20 janvier
1899 à Londres, ils créent ensemble la Tanganyika Concessions Limited (TCL), dont Rhodes
confie la direction à Robert William (qui en est aussi administrateur).

La Compagnie du Katanga de Thys doit se substituer à l'État pour explorer les gisements de la
région et étudier leurs potentialités minières. Elle obtient en compensation de ce travail de
prospection une concession exclusive pour l'exploitation des ressources minières égale à un
tiers de toute la région pour une durée de 99 ans.

Pour répondre à la difficulté de cadastrer une telle surface, une compagnie ad hoc, le Comité
spécial du Katanga (CSK), est créée le 19 juin 1900 pour gérer les terrains privés et de l’État.
Celui-ci en est actionnaire (pour les 2/3 des parts) et la CSK pour 1/3.

Le 8 décembre 1900, Robert Willams signe un accord avec le CSK, qui lui permet ainsi qu'à
la Tanganyika Concessions Limited (TLC) d'explorer le Katanga durant cinq ans. Sa
prospection géologique débute en 1900 et permet de mettre au jour une grande partie des
gisements encore exploités en 2013, c'est-à-dire plus d'un siècle plus tard par Gécamines.

II. Activité principales et principaux produits ou services

Les minerais exploités par la Gécamines sont le cuivre et le cobalt. Après avoir connu une
baisse conséquente de la production de minerai dans les années 1990 et 2000, la Gécamines
ambitionne aujourd’hui de relever son niveau de production au-delà des 36 000 tonnes de
cuivre et 1 500 tonnes de cobalt d’ici 2026, et au niveau de 10 000 tonnes de cobalt par an
d’ici cinq ans.

Avec l'aide de la Banque mondiale et d'autres banques privées, et via de nombreux


partenariats construits avec d'autres entreprises (ex : Kababankola Mining
Company, Kingamyambo Musonoi Tailings et Société minière de Bakwanga au Kasaï-
Occidental), et dans le cadre d'une bonne gouvernance en République démocratique du
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Congo, la Gécamines espère retrouver des capacités de production équivalentes à celles de la


fin des années 1980.

La Gécamines porte aussi le projet de création d’un technopôle en synergie avec des instituts
de recherche qui inclura la production d’autres métaux comme l'antimoine, le germanium,
le gallium et l'indium

Observation et conclusion

i. Etat des lieux des installations

La Gécamines étant une entreprise à 100% d’Etat de la République démocratique du


Congo et historiquement ses installations ont plus d’un demi-siècle bien qu’ils semblent bien
tenir jusqu’à nos jour.
En observant les installations de Gécamines, nous constatons une détérioration
progressive de ses ateliers ainsi que de ses machines qui s’usent avec le temps mais cela
n’empêche qu’il en découle un travail digne d’une Gécamines avec des employés qualifiés
bien qu’ils soient en sous effectifs.

ii. Impression générales sur l’entreprise et ses opérations

La Gécamines comme la Sodimico (Kasumbalesa) sont des vieilles entreprises


appartenant entièrement à l’Etat congolaise dont jadis elles étaient des poumons économiques
pour la République démocratique du Congo (RDC en sigle) et de nos jours ces entreprises
s’éteignent à petit feu dont plusieurs facteurs entrent en jeu concernant leurs faillites.

iii. Points forts

Comme mentionner si haut, la Gécamines détient la majorité de ses employés des


ingénieurs de qualité et une compétence en matière technique inégalable et sans oublier que la
plus part de lieu choisi par la Gécamines réside en lui un gisement important de matière
inexploré d’où l’intérêt de faire revivre cette entreprise afin de donner encore une fois un coup
de pousse à notre pays.
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iv. Point faible ou opportunité d’amélioration

En soit, La Gécamines est Gécamines si elle reprend sa productions comme au temps du


Président Mobutu et de nos jours cette grande et immense entreprise n’est qu’un tas de
ferrailles.
L’amélioration dépend de l’Etat de la RDC ou des investisseurs ayant la bonne foi de faire
revivre cette Gécamines

Analyse des résultats

Cette mine comprend en effet plusieurs ateliers pour la fabrication des pièces de rechange
bien fini.

 Atelier de fonderie (une fonderie est une usine où des pièces sont produites en
fondant le métal, versant le métal liquide dans des moules, puis leur permettant de se
solidifier.)
Accueillis par Mr Kabongo, il nous donne les grandes lignes de l’avantage de la fonderie
et la façon dont ils procèdent.

Procédure dans la fabrication

Ils prennent de la mitraille (abandonner et rouiller) pour le faire passer dans un four à
arc.

Après que le métal est fondu il sera ensuite coulé dans une moule (leurs moule est
composée d’un bâtit, et du sable mélanger a la bentonite et 2% d’eau enfin qu’il puisse laisser
une empreinte dans du sable) et nous avons tous constater qu’il y a des bavures à chaque pièce
coulée, c’est à l’atelier d’ajustage de travailler le reste afin d’avoir une pièce finie.

 Atelier de l’AMO (Atelier machines-outils)


Accueillis par Mr Banza, il nous fournit des explications détaillé sur la sécurité en
grande ligne en insistant sur les incidents et accidents qui peuvent surgir pendant le
travail.

Ensuite il nous a montré le fonctionnement de l’atelier en utilisant un organigramme,


puis expliquer les différentes machines utilisées et leur rôle dans le processus de
fabrication.
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Voici les machines vu dans l’AMO de la Gécamines :

1. Tours parallels:
Le tour parallèle à un axe généralement horizontal ; pour les pièces de très
grandes dimensions (plusieurs mètres de diamètre), il existe des tours à axe vertical. Le
tour fait tourner une pièce afin d'obtenir une pièce finie cylindrique (si usinée
longitudinalement). Sinon, il est possible de dresser une pièce (usiner le bout de la pièce)
pour atteindre un meilleur degré de précision ou un meilleur fini

2. Tours verticals
La construction du tour vertical est faite pour pallier les inconvénients des pièces
lourdes et très encombrantes ne pouvant être usinées sur un tour frontal. Il est conçu
pour assurer un grand rendement.

Machine employée pour l’usinage de très grandes pièces. Afin de limiter les montages et
démontages, le tournage peut être couplé avec des phases
de perçage, fraisage, alésage, filetage, pointage, etc.

3. Tour à commande numérique par ordinateur :


Comme le nom l’indique, c’est sont des machines automatisées qui utilisent des
instructions programmées pour réaliser des opérations de tournage, ils offrent une plus
grande précision, une productivité accrue et la possibilité de réaliser des formes et des
profils plus complexes.

4. Fraiseuses conventionnelles:

Les fraiseuses conventionnelles sont utilisées pour réaliser des opérations de


fraisage. Elles permettent de réaliser des rainures, des contours et des surfaces planes ou
complexes.

5. Fraiseuses radials:
Les fraiseuses radiales sont une variante des fraiseuses conventionnelles. Elles
permettent d’effectuer des opérations de fraisage à des angles varié sur des pièces de
grande taille et des surfaces complexes.

6. Fraiseuse à commande numérique par ordinateur :

Les fraiseuses à commande numérique par ordinateur sont similaires aux tours à
commande numérique mais utilisées pour le fraisage. Elles offrent aussi également une
grande précision, une efficacité accrue et la possibilité de réaliser des formes complexes.

7. Rectifieuses conventionnelles:
Les rectifieuses conventionnelles sont utilisées pour réaliser des opérations
de rectification de pièces métalliques. Elles permettent d’obtenir des surfaces lisses et
précises
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8. Rectifieuses outils:
Les rectifieuses d’outils sont utilisées pour affuter, meuler et rectifier les outils de
coupe utilises dans l’usinage

9. Machine de découpe de fil


Les machines de découpe de fil sont utilisées pour découper des pièces
métalliques avec une grande précision, en utilisant des décharges électriques contrôlées.

10. Machine à Souder:

Les machines à Souder sont utilisés pour assembler des pièces métalliques en le
fusionnant ensemble.
Hors mis les équipements de mesure, nous en avons vu plusieurs tel que le micromètre, le
pied à coulisse, le comparateur etc.

Recommandation

1) Suggestion pour l’avenir de l’entreprise

La Gécamines a un plein potentiel tenant des lieux qui c’est emplantés, sachant
que les grands techniciens gécaminois tenant compte des compétences acquises à la
Gécamines sont devenues vieux et on sait même plus jusqu’à quand tiendront-ils encore.
Nous suggérons qu’ils puissent transmettre leurs savoir-faire dans les domaines
techniques enfin que nous soyons ceux-là qui pourront relever la société Gécamines.
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Conclusion

En bref, la Gécamines à un grand potentiel tenant compte des lieux qu’ils détiennent , car en ces lieux
réside des gisement inexploré.

En observant les installations de Gécamines, nous constatons une détérioration


progressive de ses ateliers ainsi que de ses machines qui s’usent avec le temps mais cela
n’empêche qu’il en découle un travail digne d’une Gécamines avec des employés qualifiés
bien qu’ils soient en sous effectifs.

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