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AVANT – PROPOS
Il est simple de constater les fruits d’un travail fait, mais il n’est pas
toujours facile de le fournir. Ce rapport est le fruit d’énormes efforts fournis, tout
d’abord au cours de nos quatre années du premier cycle d’études d’ingénieur
civil, puis au cours d’un long mois de stage qui conclue pratiquement notre
formation théorique durant ce premier cycle.
L’élaboration de rapport a connu le concours des uns et des autres. Il
apparait opportun que nous remercions tous ceux qui, de près ou de loin, nous
ont prêté main forte.
Nos remerciements vont, tout d’abord, droit à Dieu tout puissant qui ne cesse de
renouveler en nous le souffle de vie sans lequel ce travail n’aurait pas lieu. Que
la gloire lui revienne.
Nos remerciements s’adressent également :
A mon père Médard MUGANZA BILONDA pour son amour parental. Tes vœux et
désirs ont fait de moi la personne que je suis devenue ;
A mon grand-père Ladislas BILONDA et ma regrettée grand-mère Cornelis
ANJELANI MAMBA, paix à son âme ; merci de m’avoir élevé et me faire devenir
homme ;
Au corps professoral de la faculté polytechnique de l’université de Lubumbashi
pour la formation et conseils qui font de moi un prochain ingénieur civil et qui
m’ont permis d’élaborer aisément ce rapport.
A l’entreprise BOSS MINING et ses dirigeants, particulièrement ceux du
concentrateur de Kakanda, pour m’avoir offert ce cadre pour ma formation
professionnelle. Nous citons ici :
- Le directeur du concentrateur, monsieur Emile MUTUNDA ;
- Le chef de service d’exploitation, monsieur KAFUKU MAMBWE qui, par son
savoir et son expérience, nous a fourni beaucoup d’éléments pour la
rédaction de ce rapport ;
- Le contremaître au service d’exploitation, monsieur Jean NGWEWA ;
- Tous les ingénieurs du concentrateur, je cite l’ingénieur Serge, l’ingénieur
GALLY KASONGO;
Nous reconnaissons particulièrement l’amour et la bonne volonté de
l’ingénieur Emmanuel KINEMU qui a dirigé notre travail et qui s’est mis à
notre disposition pour notre formation malgré ses multiples occupations ;
- Tous les agents du laboratoire de contrôle pour leur ouverture à toutes nos
préoccupations ;
- A tous les et travailleurs du concentrateur, en particulier monsieur Filipe
KAMUTETE et monsieur Gaston pour leur encadrement.
A la famille Nestor et Esther MUSINDE pour m’avoir accueilli comme leur enfant
durant ce mois de stage. Que Dieu vous bénisse énormément !
A tous mes amis, frères et connaissances, je cite en particulier l’ingénieur Gaston
TAMBWE, l’ingénieur SENGA SALEH et l’ingénieur MUZNGA N’KULU.
INTRODUCTION
BOSS MINING est une société qui est dirigée par un Directeur Général
et qui a, en son sein, plusieurs départements dont celui de production dans
lequel nous avons passé notre stage.
Notons que, malgré nos efforts auprès des services compétents, nous n’avons
pas accédé aux éléments nécessaires afin de donner, d’une façon détaillée, la
structure organisationnelle de l’entreprise, pour des raisons que nous
ignorons.
Néanmoins, nous pouvons donner ci-dessous une brève structure du
département de production qui nous concerne directement.
Direction de production
Laveries et
Usine de Usine
concentration Concentrateur Usine acide
concassage et hydrométallurgique
gravimétrique de Kakanda de LUITA
laverie de LUITA de LUITA
(DMS)
ORGANIGRAMME DE KDC
Directeur du concentrateur
Contremaitre chargé
d’exploitation
Rapport de stage effectué au concentrateur de Kakanda MUHEMEDI SIBUNDI Jimmy Avril 2014
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Les minerais venus de différentes mines sont stockés sur une étendue
en trois remblais suivant la provenance, la nature et la teneur. Pour les
sulfures de KABOLELA, nous avons :
- Le remblai des riches : 1 à 3%Co et 2 à 3.8%Cu ;
- Le remblai des pauvres : 0.5 à 0.8%Co et 1.7 à 1.9%Cu ;
- Le remblai des synchronisés : 1.2 à 1.4%Co et 2 à 2.5%Cu ;
Pour les oxydes, nous avons :
- Le remblai des fines de LUITA : 1.5 à 2.5%Cu;
- Le remblai des fines DMS : allant jusqu’à 3%Co
- Le remblai des rejets DMS : 0.8 à 1.4%Co.
II.1.4. Alimentation
Echantillonnage
SCHEMA DE CONCASSAGE
Chariot verseur
Ex3 -1
Ex2 E
Gr3-1
T2-2 T3-1
Gr2-1
Br3 -1
Trémie d’alimentation Am
D
Br2- D
Am1-1 T2-1 Am3-1
T1-1 Am : Alimentateur T : Transporteur
Br1-1 Am2-1 E : Electroaimant Gr : Grille vibrante
D : Détecteur des Br : Broyeur
E
métaux Ex : Exhausteur
Am1-2
> 150 mm
> 50 mm ≈ 20 mm
<
< 50 mm
Rapport de stage effectué au concentrateur de Kakanda MUHEMEDI SIBUNDI Jimmy Avril 2014
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Alimentateur 4-3
Silo 2
Alimentateur 4-4
Sur les transporteurs T15 et T25 se trouvent des bascules qui indiquent
le débit des solides alimentés (t/h), la vitesse de la bande (m/s) ainsi que le
tonnage total des minerais alimentés à partir d’un moment donné.
Contrairement au circuit du concassage, le circuit des transporteurs au
broyage humide ne se verrouille pas, c’est-à-dire la commande des moteurs
est locale, l’arrêt d’une bande n’entraîne pas celui des autres. Il faut donc
passer dans le circuit pour arrêter immédiatement les autres bandes afin
d’éviter la surcharge.
CycloneB1
P4-3
CycloneB2
Br4-4 R4-2
CycloneB3
P4-4
CycloneB4
Les OF des cyclones sont canalisés vers les conditionneurs, tandis que les UF
passent au broyage secondaire.
On trouve, au broyage secondaire, quatre broyeurs à boulets dont deux
sont des tricônes (Br4-2 et Br4-3) et les deux autres des cylindro-coniques
(Br4-5 et Br4-6).
Les produits du broyage secondaire sont retournés aux hydrocyclones par les
mêmes pompes via les mêmes réservoirs.
T22 T12
T25
T15
T26 OF
Br4-4 Br4-1
UF
Br4-2
Br4-3 Br4-5
Br4-6
P4-1
Figure I.4. Flow- P4-2
OF
Cond 2 Cond 1
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Charge
Vitesse Puissance
des Ampérage
Dimension de des Type de
Machine Forme Marque
(en pied)
corps des
rotation moteurs décharge
broyant broyeurs
tr/min) (en cv)
(en T)
Road
Cylindrique MARCY 7’X12’ 21 22 292 270 - 290 Trop-plein
Mill
9’X3’X6’
Tricône HARDING 22 25 292 250-270 Trop-plein
Ball Mill X8
Cylindrique HARDING 9’X11’ 21 25 292 250-270 Trop-plein
Tableau 1.1 : Caractéristiques des broyeurs du concentrateur de Kakanda
Les dimensions, les marques des broyeurs et les charges des corps broyant
nous ont été fournies à l’usine ; tandis que les vitesses de rotation, les
ampérages et le type de décharge ont été obtenus par observation directe.
Le débit d’alimentation
Le débit des solides alimentés est directement fourni par la bascule pour
chaque broyeur à barres. Pour l’usine, le débit d’alimentation varie entre 70
et 78 Tonnes humides par heure.
Pour s’assurer des données des bascules, un contrôle manuel est
effectué toutes les deux heures en procédant de la manière suivante :
- Noter le débit (Q1) et la vitesse (v) de la bande affichés à la bascule ;
- Arrêter la marche de la bande ;
- Récupérer les solides sur une distance (d) bien connue de la bande ;
- Peser ces solides et noter leur poids (p) ;
𝑝∗𝑣
- Calculer le débit (Q2) par la relation suivante :𝑄2 = 𝑑 ∗ 3600
L’écart entre le débit affiché à la bascule (Q1) et le débit calcule (Q2) ne doit
pas dépasser 1.5 T/h. En cas d’un grand écart, il faut s’assurer que tous les
appareils utilisés fonctionnent correctement et ensuite régler le débit
d’alimentation.
On constate que les écarts sont très grands ; l faut donc vérifier les
appareils de mesure utilisés.
La densité de la pulpe
Analyse granulométrique
Modes opératoires
Tamiser les refus du tamis de 48 mesh par voie sèche sur un tamiseur
constitué des tamis de dimensions suivantes : 35 mm, 25 mm, ¾’,
½’, ¼’, 6 mesh, 10 mesh et 20 mesh ;
Peser chaque fraction obtenue y compris les passants du tamis de 48
mesh.
Pour la pulpe prélever à différents endroits :
Prélever la pulpe ;
Sécher cette pulpe à l’étuve pendant 24h ;
Prélever 300 grammes pour un échantillon, dans un sachet portant une
étiquette ;
Tamiser cet échantillon par voie humide sur un tamis de 400 mesh. On
obtient deux fractions : les passants (- 400 mesh) qui sont recueillis
dans un seau, et les refus (+ 400 mesh) que l’on met au séchage à l’étuve
dans un pan ;
Remplir le seau des passants avec de l’eau et laisser décanter pendant
une heure ;
Siphonner l’eau du seau avec un tube pour rester avec le précipité ;
Verser le précipité dans une éprouvette graduée de 2 litres ;
Ajuster l’éprouvette avec de l’eau jusqu’à 2 litres ;
Ajouter le silicate de sodium : réactif qui permet la décantation des
sables et la suspension des poussières (slims) ;
Séparer ensuite les sables décantés des slims en suspension, par un
deuxième siphonage ;
Verser chaque quantité obtenue dans un pan, puis amener au séchage
pendant 24h ;
Peser les slims et les sables ;
Tamiser, par voie sèche, les refus (+400 mesh) sur un tamiseur avec des
tamis de 48 mesh, 65 mesh, 150 mesh, 200 mesh, 270 mesh et peser
chaque fraction de refus obtenus.
Exemples des résultats de l’analyse granulométrique
Courbe de partage
25,00
20,00
Poids des refus (en %)
15,00
10,00
5,00
0,00
0,35 1 2 4 6,35 12,7 19,05 25 35
Ouvertures des tamis (en mm)
Figure 1.5 : Courbe des refus (en %) en fonction de dimensions des tamis (mm).
Courbes de répartition
100,00
90,00
Pourcentages et pourcentage cumulés
80,00
70,00
des refus et passants
60,00
50,00
40,00
30,00
20,00
10,00
0,00
0,35 1,00 2,00 4,00 6,35 12,70 19,05 25,00 35,00
%Refus cumulés 88,81 84,78 81,25 76,51 62,70 55,85 40,42 24,60 4,84
%Passants cumulés 11,19 15,22 18,75 23,49 37,30 44,15 59,58 75,40 95,16
%Poids 4,03 3,53 4,74 13,81 6,85 15,42 15,83 19,76 4,84
Dimensions des ouvertures (mm)
Figure 1.6 : Courbes représentatives des refus, refus cumulés et passants culés
en fonctions de dimensions des tamis.
Courbes de répartition
100,00
Pourcentages et poucentages cumulés
90,00
80,00
des refus et passants
70,00
60,00
50,00
40,00
30,00
20,00
10,00
0,00
400 270 200 150 65 48
Passants cumulés 41,80 47,05 56,03 81,61 92,93 97,22
Refus cumulés 58,20 52,95 43,97 18,39 7,07 2,78
Refus 5,26 8,98 25,59 11,32 4,29 2,78
Dimensions des tamis (en mesh)
Préparation
On vise à obtenir des réactifs à des concentrations bien fixées. Pour cela
il faut connaître le volume occupé par la solution dans le réservoir.
Les réservoirs étant cylindriques, il faut donc connaître le diamètre (d) et le
niveau (H) de la solution dans le réservoir.
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𝜋𝑑2 𝐻
Le volume de la solution vaut : 𝑉 = ;
4
𝑚
La concentration de la solution est donnée par 𝑇 = 𝑉 ∗ 100 ; où m est la masse
des réactifs et V le volume de solution.
Par exemple, les collecteurs PEX et SIPX sont préparés à une concentration
de 10% dans un réservoir de 4 mètres de diamètre, où la solution atteint 2
mètres de hauteur. Pour déterminer la quantité de réactifs à ajouter :
𝜋∗42 ∗2
𝑉= = 25,13 𝑚3 = 2513 𝑙𝑖𝑡𝑟𝑒𝑠.
4
𝑚 𝑉 25130
𝑇= ∗ 100 = 10 ⇒ 𝑚 = 10 ∗ 100 = 10 ∗ = 2513 𝑘𝑔
𝑉 100
1256.5
𝑚𝑃𝐸𝑋 = = 11.42 ≈ 11 𝑓û𝑡𝑠
110
Pour déterminer la quantité consommée, on se base sur le niveau de la
solution dans le réservoir, que l’on jauge avec une latte graduée.
R5-21 R5-13
R5-12
R5-6
R5-4
R5-11 R5-5
Suite à leur nature, les minerais flottent aisément et n’ont besoin que
de quelques réactifs pour améliorer le rendement de récupération. Pour la
flottation de ces minerais, le concentrateur utilise essentiellement deux
réactifs que nous avons cités ci-haut. L’adsorption de ces réactifs par les
minéraux utiles est très rapide ; ce qui rend le procédé simple à contrôler et
moins coûteux.
Les réservoirs
Nomenclature Fonction
R6-1 Conditionneur à haut niveau. Volume total ≈
82 m3 ; volume utile ≈ 55 m3
R6-2 Conditionneur à bas niveau. Volume total ≈
82 m3 ; volume utile ≈ 55 m3
R6-3 Cuve d’alimentation des machines de la 2ème
série.
R6-3A Cuve à rejets 1ère série FO6-15 (pour P6-22)
R6-3B Cuve à rejets 1ère série FO6-16 (pour P6-22bis)
R6-3C Cuve à rejets1ère série FO6-13A (pour P6-17)
R6-4 Cuve à rejets intermédiaires
R6-5 Cuve à concentrés ébauchés
R6-5A et R6-5B Cuves à concentrés ébauchés FO6-15 et FO6-16
R6-6 Cuve à concentrés finis
R6-6A et R6-6B Cuves à concentrés finis FO6-15 (pour P6-22) et
FO6-16 (pour P6-22bis)
R6-6C Cuve à concentrés finis FO6-13A (pour P6-19)
R6-7 Cuve à concentrés à recyclage
R6-7A et R6-7B Cuves à Middlings FO6-15 et FO6-16
R6-8 Cuve à rejets usine
R6-8A Cuve à rejets usine FO6-13B pour P6-18
Tableau 1.6 : Nomenclature des réservoirs dans le circuit de flottation
Nomenclature Fonctions
Aspiration de la pulpe des
conditionneurs et refoulement de
P6-1 et P6-2 celle-ci dans les distributeurs qui
alimentent les machines de
flottation.
P6-3 et P6-4 Alimentation de la deuxième série
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Nomenclature Fonction
Distributeur 6-1 (statique) Alimentation des machines AGITAIR
(2ème série)
Distributeur 6-2 (rotatif) Idem
Distributeur 6-3 (statique) Alimentation des machines
ULTIMATE (1ère série)
Distributeur 6-4 (statique) Alimentation des DENVER (1er
finissage)
Tableau 1.8 : Nomenclature et fonction des distributeurs
Les cyclones
Les décanteurs
Cond. Cond.
REJETS USINE 2 1
OF
Epuisement
2ème Ebauchage
UF
1erEbauchage
1er Finissage
Concentrés finis
Concentrés Ebauchés
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II.2.5.1. LA DECANTATION
Circuit de décantation
II.2.5.2. LA FILTRATION
-Une presse hydraulique qui serre les plateaux contre une tête
métallique fixe ;
- Un système de soufflage d’air permettant de chasser le maximum
d’eau.
Il y a quatre filtres presses à 101 plateaux et deux à 85 plateaux.
Production de l’usine
Concentrés flottation
Fi8-8 Fi8-7
P7-4bis Chaux
Floculant Floculant
UF
Fi8-6 Fi8-5 Fi8-4 Fi8-3 R7-1a
UF UF
D7-2 D7-1
OF OF
P7-11
D7-3
Cakes
OF
Rejets Usine
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Matériels utilisé :
Mode opératoire :
15,00
1 20 455 26,45
10,00
1 30 325 18,90 5,00
1 40 250 14,53 0,00
1 55 170 9,88 0 10 20 30 40 50 60
𝑉𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒∗𝑇𝑒𝑛𝑒𝑢𝑟
𝑇𝑒𝑛𝑒𝑢𝑟 𝑇 = 1.2% 𝑀𝑎𝑠𝑠𝑒𝑃𝐴𝑋 = = 1.2 𝑔
100
𝑉𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 = 100 𝑐𝑚3
Matériels :
- Une éprouvette graduée de 250 ml ;
- Une cuillère ;
- Une balance électronique ;
- De l’eau distillée.
Mode opératoire :
- Tarer la balance au poids de l’éprouvette vide ;
- Peser 1.2 g de PAX dans l’éprouvette ;
- Ajouter de l’eau distillée ;
- Agiter pour homogénéiser ;
- Ajuster le niveau avec de l’eau distillée jusqu’à 100 ml.
𝑉𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒∗𝑇𝑒𝑛𝑒𝑢𝑟 100∗12
𝑀𝑎𝑠𝑠𝑒𝑁𝑎𝑆𝐻 = = = 17.14 𝑔
70 70
Nous utilisons le même matériel et le même mode opératoire que pour le PAX.
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La consommation (C) en gramme des réactifs par tonne de minerai (g/t) est
donnée par la relation suivante :
𝑉𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 ∗𝑇∗10
𝐶= 𝑚𝑠
Avec : 𝑉𝑟 : Volume des réactifs (en cm3) ;
T : Concentration des réactifs (en %) ;
𝑚𝑠 : Masse solide de minerai (en tonne).
Matériels utilisés :
- Machine de flottation de type DENVER, avec une cellule de flottation de
3 litres ;
- Un chronomètre électronique ;
- Une balance électronique ;
- Des pans ;
- De l’eau simple;
- Une eau adoucie (pour les minerais oxydés, avec un 𝑃𝐻 ≈ 10)
- Une pissette ;
- Des éprouvettes graduées de 1 litre ;
- Une brosse de flottation ;
- Une seringue ;
- Des seaux ;
Mode opératoire :
Essai n°1
Durée de flottation Deux minutes pour chaque essai
Réactifs PEX (1,2%) DOWFROTH (100%)
Consommation (g/t) 350
Temps de conditionnement instantané instantané
A 2,5 6
Quantité de réactifs en cc (pour le
B 0,7 2
collecteur) et en goutte (pour le
moussant) C 0,3 1
D 0,1 1
Essai n°3
Durée de flottation Deux minutes pour chaque essai
Réactifs (collecteur : AXISHOUSE) DLQ5 (7%) DOWFROTH (100%)
Consommation (g/t) 350
Temps de conditionnement instantané instantané
A 2.5 6
Quantité de réactifs en cc (pour le
B 0.7 2
collecteur) et en goutte (pour le
moussant) C 0.3 1
D 0.1 1
Essai n°5
Durée de flottation Deux minutes pour chaque essai
HYDROFROTH M100
Réactifs (moussant : AXISHOUSE) SIPX (1.2%) (100%)
Consommation (g/t) 350
Temps de conditionnement instantané instantané
A 2,5 6
Quantité de réactifs en cc (pour le
B 0,7 2
collecteur) et en goutte (pour le
moussant) C 0,3 1
D 0,1 1
Bilan de flottation
Dans cet essai, nous avons alimenté 1.07 kg de minerais sulfurés titrant
2.68%Cu et 1.42%Co. Notre concentré a titré 8.91%Cu et 4.37%Co, un
rendement de récupération de 96.04% en cuivre et 89.45% en cobalt.
Dans cet essai, nous avons alimenté 1.1 kg de minerais sulfurés titrant
3.11%Cu et 1.73%Co. Notre concentré a titré 8.45%Cu et 4.58%Co, un
rendement de récupération de 96.04% en cuivre et 88.46% en cobalt.
Essai N°5
Durée de flottation Deux minutes pour chaque essai
Mixture
Réactifs PAX NaSH d’alkyl chinois Na2SiO3 Booster
Consommation (g/t) 1500 800 1400 900 250
Conditionnement 1min 30’’ 1min 30’’ 1 min 30’’ 2 min 2 min
Quantité de réactifs A 60%V 60%V 100%V 100%V 100%V
en cc (pour le
collecteur) et en B 20%V 20%V - - -
goutte (pour le C 10%V 10%V - - -
moussant) D 10%V 10%V - - -
Essai N°6
Durée de flottation Deux minutes pour chaque essai
Mixture
Réactifs PAX NaSH d’alkyl S.A Na2SiO3 Booster
Consommation (g/t) 1500 800 1400 900 250
Conditionnement 1min 30’’ 1min 30’’ 1 min 30’’ 2 min 2 min
Quantité de réactifs A 60%V 60%V 100%V 100%V 100%V
en cc (pour le B 20%V 20%V - - -
collecteur) et en C 10%V 10%V - - -
goutte (pour le
moussant) D 10%V 10%V - - -
60%V = 60% du volume de réactifs à utiliser pour cet essai.
Bilan de flottation
Dans cet essai, nous avons alimenté 0.998 kg de minerais oxydés titrant
2.55%Cu et 0.60%Co. Notre concentré a titré 5.97%Cu et 1.39%Co, soit un
rendement de récupération de 79.21% en cuivre et 78.03% en cobalt
Dans cet essai, nous avons alimenté 1 kg de minerais oxydés titrant
3.18%Cu et 0.71%Co. Notre concentré a titré 5.81%Cu et 1.27%Co, soit un
rendement de récupération de 70.14% en cuivre et 68.06% en cobalt.
Mode opératoire
CONCLUSION
Nous pourrions aller encore plus loin si nous voulions étaler encore plus
de détails de ce qu’a été l’ensemble de nos activités durant ce stage ; mais
l’essentiel a constitué notre rapport de stage, qui cadre avec la notion de
préparation des minerais.
Ce stage a été pour nous un parfait éclairage pratique de tout ce que
nous avons vu au cours de ce premier cycle d’études d’ingénieur en rapport
avec la préparation des minerais.
Les données qui ont été utilisées dans ce rapport ont été obtenues soit
par observation (cas des caractéristiques de certaines machines), soit de
manière expérimentale (cas des essais au laboratoire) ou par information
auprès du service compétent (cas de la capacité d’alimentation des minerais à
l’usine, capacités de stockage, quelques caractéristiques de certaines
machines directement inaccessibles ainsi que les capacités de production des
big-bags par jour et les teneurs d’alimentation et des concentrés).
Notons que l’ensemble des opérations se sont généralement bien
déroulées, mais certaines difficultés n’ont pas manqué durant ce stage :
Nous n’avons pas été occupés au maximum de temps de stage pour une
raison qui serait les multiples occupations du formateur. Cela ne nous
pas permis de passer dans toutes les sections comme il se doit. C’est le
cas de la section de filtration où nous n’avons fait que visiter sans
prendre part aux activités ; ou le laboratoire d’analyse chimique où
n’avons même pas eu le temps de passer ;
Nous souhaiterions commencer avec une présentation générale de
l’usine, pour ensuite entamer les différentes activités du stage. Ce qui
permettrait au formateur de nous confier à un agent à chaque étape
pour les activités du stage et de se libérer. Le manque de cette
procédure, à notre avis, a été un blocage car il nous a semblé passer
beaucoup temps dans certaines sections avec les explications du
fonctionnement du circuit qu’à s’occuper des différentes activités.
D’autres difficultés ont été du point de vue administratif pour l’obtention des
informations détaillées qui nous permettraient d’enrichir ce rapport ; difficulté
que nous avons déjà mentionnée dans ce rapport.
- Etablir un esprit de liberté et de confiance dans les chefs des agents afin
qu’ils ne fournissent pas des données satisfaisantes par peur ou par
contrainte, car des données erronées conduisent à des faux résultats ;
- Revoir à la hausse le nombre de travailleurs à certains postes car le
manque d’agents à ces postes crée des cumuls de fonction et un travail
mal fait ;
- Mettre à la disposition des stagiaires et agents en intégration un
formateur le moins occupé dans l’usine, afin qu’il s’occupe au maximum
de ceux-ci, car ils constituent une main d’œuvre supplémentaire durant
leur séjour à l’usine.
CONCLUSION ............................................................................................................. 45
Rapport de stage effectué au concentrateur de Kakanda MUHEMEDI SIBUNDI Jimmy
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