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REMERCIEMENTS

Nous avons effectué notre stage à l’entreprise KICO SA pendant la période allant de 21 décembre
au 20 janvier de l’année courante dans le département mine. Un mois durant, nous avons appris tellement
des choses qui nous ont été indispensables dans le cadre de notre formation académique et surtout un
atout non négligeable pour notre futur parcours professionnel et ce grâce à l’apport de plusieurs
personnes dont nous avons le plaisir de mentionner ci-dessous :

Nos sincères remerciements s’adressent premièrement à tout le corps scientifique et académique


de l’Institut Supérieur des Techniques Appliquées Lubumbashi, I.S.T.A. LU en sigle, pour nous avoir
dispensés de la connaissance et aussi pour nous avoir recommandé en stage. Au le Directeur Général,

Monsieur BILEZ ; à l’Académique, Monsieur SHENGO LUTANDULA ; à Monsieur Max


MULIKITA ; à Monsieur KAMIJ, Monsieur Liévin et bien d’autres, trouvez ici l’expression de notre
profonde gratitude.

Notre reconnaissance aux membres du Département de la Mine souterraine de Kipushi à KICO


sa, Mr. Paul DIKWENDA, Mr. Kenny MUKENDI, Mr. Sylvain MBIYA, Mr. Floribert MPOYO, Mr
Raphael KAPULULA, pour les différents échanges et partages des connaissances qui ont menés à bien
l’élaboration du présent document.

A tout le personnel de KICO.sa pour sa franche collaboration et ses encouragements lors de


notre stage dans la mine de Kipushi. A Mr. Louis WATUM, Junior KISULA, Jean-Claude
WANDALIKA, Edwin DITEND, Theo MITEO, MWENZE,...

A ma famille, à mes amis et connaissances qui m’ont soutenu moralement et financièrement m’ont
accompagné tout au long de ce parcours estudiantin.

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TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENTS ............................................................................................................................. 1
TABLE DES MATIERES .................................................................................................................... 2
INTRODUCTION ................................................................................................................................. 3
CHAPITRE I. GENERALITES SUR L’ENTREPRISE KICO, LA MINE SOUTERRAINE ET
SON GISEMENT .................................................................................................................................. 5
I.1. PRESENTATION DE LA MINE ET DE L’ENTREPRISE KICO SA ................................................................... 5
I.1.1. Aperçu géographique ...................................................................................................................... 5
I.1.2. Historique .................................................................................................................................. 5
I.2. APERCU GEOLOGIQUE ....................................................................................................................... 6
I.2.1. Stratigraphie .............................................................................................................................. 6
I.2.2. Tectonique ................................................................................................................................. 7
I.3. MINERALISATION .............................................................................................................................. 8
I.4. ASPECT HYDROGEOLOGIE .................................................................................................................. 8
I.5. AERAGE ............................................................................................................................................. 9
I.6. DIVISION TOPOGRAPHIQUE DU GISEMENT SUIVANT LE SYSTEME DES COORDONEES LOCALES .......... 10
I.7. METHODE D’EXPLOITATION UTILISEES A LA MINE DE KIPUSHI .......................................................... 10
I.7.1. Sublevel caving ........................................................................................................................ 10
I.7.2. Le Sublevel stopping (SLS) ...................................................................................................... 11
CHAPITRE II. ACTIVITES EFFECTUEES EN STAGE ...............................................................
13
II.1. PREMIER CONTACT EN SOUTERRAIN ............................................................................................... 13
II.2. AFFECTATION AU SERVICE DE TOPOGRAPHIE .................................................................................. 13
II.3. AFFECTATION AU SERVICE DE SOUTENEMENT ................................................................................. 13
II.4. AFFECTATION AU SERVICE D’EXHAURE ............................................................................................ 15
II.5. AFFECTATION AU SERVICE DE VENTILATION .................................................................................... 17
II.6. CRITIQUE ET SUGGESTION ............................................................................................................... 21
CONCLUSION ......................................................................................................................................... 23

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INTRODUCTION
Le stage, loin d’être uniquement l’un des éléments constitutifs de la cotation, est aussi un temps
au cours duquel tout(e) étudiant(e) est amené à confronter les théories apprises dans l’auditoire aux
réalités professionnelles sur terrain. C’est dans cet objectif que nous avons été recommandés à
l’entreprise KICO.sa pour un stage professionnel allant du 18 juillet au 16 Septembre 2022.

Les activités que nous avons menées à l’entreprise minière de Kipushi sont celles liées à la mine
souterraine, c’est entre autres l’exhaure, la ventilation, le soutènement, la topographie… Bref, nous
avons pu bénéficier de nos encadreurs de stage plusieurs connaissances nécessaires à notre formation
professionnelle.

Ce présent rapport a donc pour objet de rendre compte des activités journalières auxquelles nous
étions soumis durant tout le temps de stage et ensuite de faire le bilan des connaissances acquises tout
au long de cette expérience inédite. Il (ce rapport) va s’articuler autour de deux parties principales ci-
dessous :

• Chapitre I : généralités sur la mine souterraine de KIPUSHI et son gisement.


• Chapitre II : activités réalisée pendant la période de stage

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PARTIE I :
Généralités sur la
Mine souterraine de
Kipushi

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CHAPITRE I. GENERALITES SUR L’ENTREPRISE KICO, LA MINE
SOUTERRAINE ET SON GISEMENT

Dans ce chapitre, il sera question faire une brève présentation de l’entreprise KICO et de donner
l’aperçu géographique, l’aperçu historique, la stratigraphie, la tectoniques, les caractéristiques
géométriques et physiques de la mine de Kipushi et son gisement.

I.1. PRESENTATION DE LA MINE ET DE L’ENTREPRISE KICO SA


I.1.1. Aperçu géographique
La mine souterraine de Kipushi KICO SA est située dans la partie Sud-Est de la province du haut
Katanga en République Démocratique du Congo, à côté de la frontière de la Zambie (figure I.1.). La cité
frontalière de Kipushi est située à environ 30km au sud-ouest de Lubumbashi ville de la province du
Haut Katanga, l’emplacement géographique de la mine est de 11°45’36’’ sud et 27°14’13’’.

Figure I. 1. Localisation de la cité frontalière de Kipushi

I.1.2. Historique
Avant l’exploitation formelle, la mine souterraine de Kipushi fut longtemps exploité
artisanalement par les autochtones avant l’ère coloniale jusqu’à une profondeur de plus ou moins 15

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mètres exploitation artisanale en 1899. Cette même année Georges Gray Chef de la mission à
Tanganyika Concession Limited découvrit l’importance économique de ce gisement c’est ainsi qu’en
1922 une société belge, Union Minière du Haut Katanga (UMHK) a commencé la prospection dans la
région et en 1924 a commencé la production en mode ciel ouvert d’abord jusqu’à une profondeur de 40
mètres et ce, jusqu’ en en 1926 puis en mode souterraine.

En 1922 La mine était à l’origine connue sous le nom de Prince Léopold ; en 1966 avec la
formation de société minière d’Etat la GECAMINES, la mine rebaptisée Kipushi a été nationalisée.

La zone Big Zinc adjacente à la zone de faille du côté du mur a été découverte peu de temps
avant que la mine ne suspende la production et n’a jamais été exploitée, bien que la décimation actuelle
s’étende jusqu’ à environ 1330m.

La mine a été inondée au début de 2011 en raison du manque d’entretien des stations de pompage
pendant une période prolongée. Après avoir acquis une participation de 68% dans Kipushi en novembre
2011, Ivanhoé a assumé la responsabilité de la réhabilitation et du dénoyage de la mine et la
GECAMINES détient la participation restante de 32% dans la mine souterraine de Kipushi.

I.2. APERCU GEOLOGIQUE


I.2.1. Stratigraphie

Le Super groupe du Katanga est divisé en trois grandes unités stratigraphiques :

 Le Roan basal,
 Le Nguba moyen (anciennement connu sous le nom de Lower Kundelungu)  Le groupe
Kundelungu les plus élevés.

La stratigraphie du Super groupe du Katanga définie dans le contexte traditionnel de la RDC est illustrée
dans la figure ci-dessous. Du point de vue stratigraphie, le gisement de KIPUSHI est localisé dans la
partie inférieure du super groupe de KUNDELUNGU et dans le groupe de ROAN un peu plus au-dessus
du grand conglomérat

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Figure I. 2. La stratigraphie du Super groupe Katangais sud de la RDC

I.2.2. Tectonique

La tectonique de Kipushi présente deux aspects à savoir :

 La faible axiale : faille d’allure subi parallèle aux couches de MWASHYA vers l’ouest, elle
recoupe le flanc nord de l’anticlinal avec un pendage nord-est décroissante.

 A faille de kaposi : elle a la forme d’un dièdre dont la face nord présent une concavité NordOuest.
La faille de Kipushi dont la cassure a conduit à un effondrement par effet de concavité a permis
aux solutions hydrothermales venues des failles axiales DS progresser et de se déposer à cette
faille de Kipushi, cette dernière composée de deux branches dont celle qui coupe la partie
orientale (calcaire de Kakontwe) et celle qui coupe la série récurrente. La migration de solutions
hydrothermales par les joints des eux failles a joués un rôle important dans la mise en place du
gisement.

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A part ces deux grandes failles, il existe d’autres de moindre importance. On note aussi la présence d’une
multitude de bloc et cassures plus ou moins parallèles entre elles et en grande parties subparallèles à la
faille de Kipushi.
I.3. MINERALISATION

La minéralisation de la mine souterraine de Kipushi est de prédominance Zn-Pb-Cu. Les


principes minéraux de cuivre de plomb et de zinc rencontrés à la mine de Kipushi sont :

- La chalcopyrite (34,62% CuFeS2)


- La bornite : (63,31% Cu2Fe4
- La chalcosite : (79,85% Cu2S
- La tenante (51,55%
- Blende (67,09% ZnS)
- La galène (86,60% PbS)

Le gisement contient également de la quantité infime d’autres métaux valorisables que sont le
germanium (Ge), le cadmium (Cd), l’argent (Ag), … Les réserves à la mine de Kipushi sont estimées à
30 000 000 tonnes.

-
- Figure I.3. Minéralisions de la mine souterraine de kipushi

I.4. ASPECT HYDROGEOLOGIE

Les eaux dans la mine de Kipushi proviennent des infiltrations des pluies, de la cassure
Débouchant sur l’ancienne mine à ciel ouvert, des rivières se trouvant aux environs de la mine de
Kipushi. Les eaux pénètrent par la couche perméable et se posent sur la couche imperméable renfermant

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les cassures ces eaux atteignent les fissures crées par les creusements des ouvrages miniers. En faisant
les travaux d’aménagement, les eaux reviennent par la cassure et rendent impossibles les travaux et
risquent de noyer la mine. C’est ainsi que l’exhaure à une grande importance, car il permet l’évacuation
de l’eau souterraine par les drainages et par tuyauterie vers la surface.
Les problèmes d’eau à la mine de Kipushi remontent depuis le début des travaux en souterrain
vers les années 1926. A cette époque, le niveau hydrostatique se trouvait 85 mètres de la surface. Les
réservoirs probables d’eau alimentaient la mine sont :

• Le lac des rejets


• Les shales du MWASHYA (quartier OUA)
• Le bassin des décantations

Actuellement on situe probablement le niveau hydrostatique à 850m. Le total de venues d’eau


est estimé à un début moyen de 2400 m3/h. le débit ci-dessus peut nous conduire à classer la mine de
Kipushi parmi les mines humides.

I.5. AERAGE

L’atmosphère du fond de la mine est différente de celle de la surface car la teneur en O2 diminue
pendant que celle de l’azote est d’autre gaz, tels que le CO2, augmente suite à l’activité dans la mine.
Cette situation engendre des conséquences très directes sur le rendement du travailleur. Cette raison rend
l’aérage d’une mine souterraine très importante.

Eu égard à ce qui précède, la mine de Kipushi dispose des puits d’entrée d’où et de retour d’air
indispensables pour sa survie. La mine de Kipushi dispose des puits d’entrée d’air suivants :

 Le puits I : débits d’air entrant est de 30m3/s s’écoulant par le niveau 40 pour être dirigé par le
puits 1 bis jusqu’au niveau 850.

 Le puits II : la quantité d’air entrant par ce puits alimente les salles de machines du côté puits I
bis et puits II bis ainsi que le magasin de préparation de l’ANFO.

 Le puits III : ce puits fait entrer un débit de 16m3/s dont 9m3/s vont à la salle d’exhaure de 512
et 7m3/s s’alimentent la salle du niveau 710.

 Le puits V : c’est par ce puits que l’air entre en quantité suffisante d’environ 174m3/s.

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Pour ce qui est des puits de sortie d’air nous avons :

 Puits O : celui-ci permet d’évacuer l’air vicié avec un très faible débit, installé au niveau 650
mètres don nous évaluons une quantité suffisante de l’air vicié de la mine c’est-à-dire on évalue
la quasi-totalité de l’air vicié de la mine.

 Puits IV : celui qui débouche à la surface.

Figure I.4. Ventilation primaire installé en Série au puits 4

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I.6. DIVISION TOPOGRAPHIQUE DU GISEMENT SUIVANT LE SYSTEME DES
COORDONEES LOCALES

Pour des raisons d’efficacité, de l’exploitation, le carreau de mine est subdivisé en plusieurs
sections et lignes longitudinales qui constituent alors des coordonnés locales, le gisement est cependant
divisé en deux quartier, le quartier Nord et le Quartier Sud. Les sections sont espacées de 15 mètres l’une
de l’autre, la section O (milieu de la longueur moyenne du filon) étant le repère, à sa droite des sections
impaires allant jusqu’à la section 39 (soit le quartier Nord) et à sa gauche des sections paires allongé
jusqu’à 4O (soit key quartier Sud). La section O qui est un plan magnanier faisant un angle de 57° avec
le Nord géographique passe par un point local dont les coordonnées de GAUSS (géographique) sont les
suivants :

X= 116689,89
Y= 19425, 52
Z= 1321,81

Les lignes longitudinales qui sont perpendiculaires aux sections sont séparées l’une de l’autre
par une distance de 60 m et sont dans l’ordre suivant Y, X, W, U, S, T, Q, P, N, M, L.

I.7. METHODE D’EXPLOITATION UTILISEES A LA MINE DE KIPUSHI

La mine souterraine de Kipushi utilisait deux méthodes d’exploitation dont le Sublevel caving et
le Sublevel stopping.

I.7.1. Sublevel caving

C’est une méthode par chambre foudroyée dont le principe consiste à assurer l’équilibre de la
roche environnementale les zones exploitées par effondrements provoqués. On subdivise de ce fait, le
gisement en niveau et sous niveau de 12,5 mètres dont chacun est développé en creusant un chassage et
à partir de ce dernier on trace des drifts ou recoupes perpendiculairement ou chassage et ces drifts sont
effectués dans le minerai. Les drifts laissent entre eux un stot d’environs 5 mètre qu’on appelle autrement
pilier.

Ces stots seront dépilés de haut en bas, en forant en éventails (rings) à des distances de 1,80
mètre. Les sous niveaux sont regroupés en hauteur et en quinconce pour permettre de récupérer les piliers

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dans les niveaux inférieurs du toit vers les murs du gisement après foudroyage, cette méthode présente
du point de vue sécurité la stabilité des terrains d’avantage assurer un traitement des vols par
autoremblayage. Elle a été utilisée pour l’exploitation du filon principal.

I.7.2. Le Sublevel stopping (SLS)

Le Sublevel stopping ou méthode d’exploitation par pré-magasins dans laquelle une partie du
minerai abattu est laissé en place dans la chambre pour servir des planches de travail et dont l’autre
parties soutirée pour préparer un emplacement de travail convenable, l’évacuation du minerai se fait
périodiquement par soutirage. L’évacuation totale du minerai est opérée après abattage de tout le
panneau. Et à Kipushi les minerais abattus laissent des vides qui ne sont pas comblés par des détails, ce
qui pose des problèmes de stabilité

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PARTIE II. ACTIVITES REALISEES PENDANT LE
STAGE

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CHAPITRE II. ACTIVITES EFFECTUEES EN STAGE
II.1. PREMIER CONTACT EN SOUTERRAIN

Apres l’induction en surface, nous avons été affectés au département de la mine pour le stage
proprement dit.

Au département de la Mine ; une réunion matinale et quotidienne y est organisée. La réunion


portait sur le rappel des mesures de sécurité et du port adéquat de l’EPI, après nous avons enfilé les
équipements appropriés pour la mine : casque, gans, une paire de lunette, le protège tympan, une paire
de botte ; une ceinture de mine, le roxybox en suite une lampe de mine.

Après le port de ces EPI, on a eu l’accord de descendre dans la mine qui est une excavation faites
dans le sous-sol pour extraire les minerais et pour y accéder le premier ouvrage c’était un puits de 500m
de profondeur qui servait au transport des matériels et du personnels et ce transport se faisait à l’aide
d’une cage.

On a pris la cage jusqu’ au niveau 450m là où nous avons visité les anciens chantiers exploiter
par la Gécamines. Nous avons vu les différents ouvrages miniers tel puits : galerie incline ; niche ;
chambre ; recoupe ; portes d aérage ; salle de refuge ; porte de cernent ; salle d’exhaure ; diffèrent niveau
(450m ;500m ;512m ;850m bouveau 5 vers le puit5 ; incline 850-1327m ; 1150m bouveau4 vers puits 5
; 1220m et enfin le niveau 1200).

Nous avons fait la connaissance du milieu souterrain et observé les différents travaux souterrains.

II.2. AFFECTATION AU SERVICE DE TOPOGRAPHIE

La topographie est une technique de représentation sur un plan des formes du terrain avec les
détails des éléments naturels ou artificiel qu’il porte. Pendant notre période de stage au service, nous
avons compris son importance par rapport aux différentes acquisitions d’un ingénieur de mines ; en
souterrain, la topographie est un guide pendant la période d’exploitation car elle aide dans le traçage de
l’orientation du gisement elle montre la direction et la normale du chantier donc sans la topographie le
schéma de tir ne sera pas fait.

II.3. AFFECTATION AU SERVICE DE SOUTENEMENT

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Dans la mine souterraine de Kipushi, on rencontre une roche dolomitique pour laquelle le
soutènement approprié pour ces genres des roches est le boulonnage. Le boulonnage est une technique
de soutènement qui consiste à suspendre les blocs de roches détachés par moyen de boulons.
Ce soutènement consiste à stabiliser la paroi pour que le massif ne tombe pas ; très souvent après
le minage la paroi subit une contrainte due au choc d’explosif d ou la nécessite du soutènement.

Figure II.1. Le boulonnage

Actuellement le trou pour le soutènement varie entre 2 ,4m et 6m. le 2 ,4m c’est pour le boulon
normal et le 6m c’est pour le câble bolt.

NB : Pour des terrains dangereux on utilise le câble et un seul boulon a la capacité de supporter 14 tonnes
et le câble bolt supporte 25 tonnes.

Le forage des trous se fait par des jumbos a deux bras et a un seul bras. Le forage du soutènement
est une opération qui consiste à percer un trou dans le massif rocheux pour y mettre la tige ayant d’un
bout une coquille qui ira bloquer les massifs grâce à son expansion dans le trou foré et de l’autre bout
par une plaque de serrage qui poinçonne la roche fissurée. Les parties constitutives du boulon sont :

• La coquille
• Le noyau
• Tige
• Plaque métallique
1. Sondage et purgéage

Le sondage et purgéage est une opération qui consiste à ausculter le terrain par l’écoute du son
que donne le massif et de détacher le bloc rocheux instable.

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Le sondage et purgéage s’effectue en respectant les mesures sécuritaires parce qu’ils se sont rendu
compte que les accidents liés aux chutes des blocs étaient devenus fréquent. Un examen du terrain est
effectué minutieusement pour abattre la roche instable.

Le travail de sondage et purgéage est très délicat ; on sonde pour écouter le son que nous donne la roche
et on purge pour faire abattre la roche a l’aide d’une pince à purger dont la longueur exacte est la longueur
de la galerie moins 50m ; la pince est une tige elyptipte, composée d’une masselotte d’un bout pour
sonder et de l’autre un bec pour détacher la roche instable.
2. Abatage des blocs avec pince

Le purgeur force sur la pince avec les bras au besoin pour une bonne prise de la roche fissurée ;
il fait des pesses successives et lentes au début forte ensuite il surveille très attentivement le travail du
bloc.

II.4. AFFECTATION AU SERVICE D’EXHAURE

L’exhaure est une opération qui consiste à évacuer l’eau dans une mine souterraine à l’aide des
différentes pompes entre autres le pompes peerles ; le griffo ; le KSB ; le flyght. Dans le cas de la mine
souterraine de Kipushi la Canalisation d’eau se la fait de deux façons qui sont :

• Canalisation par sondage et


• Canalisation par drainage

Canalisation par sondage se fait en forant des trous dans la paroi en conduisant de l’eau dans
différents décanteurs. Le diamètre du trou pour ce sondage est de 4 pousse et Canalisation par drainage
on creuse des trancher dans diffèrent niveau pour conduit de l’eau dans diffèrent décanteur de la mine

NB Ces canalisations sont faites dans but de réduire le coup de dépenses ; le sondage et le drainage sont
moins couteux que les pompes.

Après avoir conduit de l’eau dans le décanteur on immerge les pompes dans ces différents décanteurs
se trouvant a diffèrent niveau de la mine notamment les pompes FLYGHT et le pompes

PEERLES qui vont aspirer de l’eau et le refouler à la surface. Les pompes PEERLES ont la capacité
d’aspirer de l’eau avec un débit de de 700m3/h et parvient à refouler 5200m3/J à la surface.

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II.5. AFFECTATION AU SERVICE DE VENTILATION

La ventilation dans les mines souterraines est un élément essentiel pour assurer la production des
minerais en toute sécurité. Les objectifs de base de tout un système de ventilation sont clairs et simple :

Fournir des courants d’air en quantité et qualité suffisante pour débiter de l’oxygène, et diluer les
contaminants à une concentration sécuritaire et les évacuer des mines.

1. Ventilation primaire

La ventilation primaire de la mine de Kipushi est du type aspirant avec deux ventilateurs (Axial)
de 2x200 kW montes en parallèles au Puits 4 à 0 mètre. Exerçant son impact dépressif dans l’ouvrage
minier primaire, (les puits, galeries, liaisons ainsi que les inclines.) allant de 0m à 1251m dans un circuit
de Retour d’Air (R.A.).

a) Entrée d’air :
L’air frais entre par les Puits 2,2bis, 3, 15, 5,1 ter, galeries de liaison de 850,1150 et par l’inclinée
principal.

b) Sortie d’air :
Le retour d’air se fait par les RAG 1251-1120 m, Puits 19 : 1120 – 825 m, Puits 4 Bis 825 – 650
m, Puits 4 : 650 – 0 m

• Caractéristiques du ventilateur

Modèle : DK-10-No29/2X200KW
Type : Aspirant
Puissance : 2 x 200 KW (2 en parallèles)
Tension nominale : 500 Volt, 590rpm
Courant nominal : 312 A
Débit d’air total : 245 m3/sec
Dépression : 500 à 2450 Pa

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2. Ventilation secondaire
La ventilation secondaire consiste aussi à aérer l’ouvrage minier secondaire qui regroupe les
salles d’exhaure, salles de machines, salles de sous station, ouvertures de décanteurs…par des
ventilateurs secondaires boosters de 11kw, 37kw et 75kw selon la grandeur de l’ouverture de la chambre.

Figure II.3. Ventilateur secondaire installé dans la salle des machines du Puits 2 bis au niveau
450m

3. Chantier d’exploitation
Etant donné que cette mine de souterraine dispose actuellement 27 ventilateurs, parmi lesquels
figurent 4 ventilateurs qui sont montés deux à deux en série situé à la tête du puit4 et le 22 autres sont
placés dans différents chantiers, salles d’exhaure, salles des machines, etc. En termes de capacités ces
ventilateurs sont reparties en puissance de cette manière 14 ventilateurs de 11Kw, 5 ventilations de
37Kw, 3 ventilateurs 75Kw et un ventilateur de 95Kw.

4. Appareils de mesure
• L’anémomètre à hélices : c’est un appareil qui sert à mesurer la vitesse de l’air.
• Psychromètre mécanique : c’est un appareil qui sert à mesurer la température humide et la
température sèche.

• Psychromètre électronique : qui sert à mesurer la température humide, sèche, la vitesse de l’air
sur un point fixe.

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• Détecteur des gaz : qui sert à mesurer le gaz

5. Calcul des débits d’entrée d’air frais dans la mine souterraine de Kipushi a.
Mesure de la vitesse

Partant des différentes mesures des vitesses dans divers ouvrages principaux, nous avons calculés les
vitesses moyennes et les résultats sont présentés dans le tableau ci-après :

Tableau 1. Mesures des vitesses dans les ouvrages principaux


N° Niveau Lieu Section Vitesse Vitesse
(m2) (m/s) moyenne
(m/s)
1 2 3
1 500 C 9.1 3 3 3 3
2 700 BV 0 .744 8.2 8 8 8
3 850 K 19.9 2.8 2 .7 2.7 2.7
4 1150 AW 19.2 6.6 6.6 6.6 6.6

b. Calcul de débit d entré d’air principal de la mine de Kipushi


Le débit d’air se calcul en faisant Q=V.S m3/s
Tableau 2. Calcul de débit d entré d’air principal
N° Niveau Lieu Section Vitesse Débit
(m2) moyenne (m3/s)
(m/s)
1 500 C 9.1 3 27.3
2 700 BV 0 .744 8 5.9
3 850 K 19 .9 2.7 53.7
4 1150 AW 19.2 6.6 126.7
Le débit total est de : 213 .62

6. Sortie l’air
a. Mesure de vitesse dans le retour d’air

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En procédant de la même manière qu’à l’entrée de l’air, nous avons obtenus les résultats
présentés dans le tableau ci-après :

Tableau 3. Mesure de la vitesse en écoulement de la sortie d’air


N° Niveau Place Section Vitesse Vitesse
(m2) (m/s) moyenne
1 2 3 (m/s)

1 650m Ay 30.98 7.3. 7.3 7.3 7.3


2 825m Az 31.35 7 7 7.3 7.1
3 1120m X 24 7.3 7.4 7.3 7.3
4 1251m Am 29.83 4.1 4.4 4.2 4.2

b. Détermination du débit d’air vicié au puit 4


Nous allons procéder aux calculs de débit au puit 4 de la manière suivante :

Tableau 4. Détermination du débit d’air au puits 4


N° Niveau Place Section Vitesse Débit
(m2) moyenne (m3/s)
(m/s)
1 0m VTL1 10.1 12.8 129.28
0m VTL2 10.1 10.9 110.09
Le débit total est de : 239.37

7. Palissade
Le palissade se défini comme étant une clôture faites de pieux ou de planches jointifs. Dans le
cas de la mine de Kipushi on utilise la palissade pour la fermeture des zones non exploité à l’aide des
bandes concrète.

a. But de la palissade

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L’objectif principal étant d’amener l’air dans le chantier d’exploitation, les palissades sont
utilisées dans le but de barricader les anciens chantiers ou l’air ne plus nécessaire envie d’éliminer les
fuites d’air. Le débit d’air à la sortie diminue lorsqu’ il y a fuite d’air d ou la nécessite de placer les
palissades aux chantiers non exploiter. C’est une méthode adaptée par KICO SA à chaque finissage des
travaux on ferme le chantier.

II.6. CRITIQUE ET SUGGESTION


1. Critique

Problème lié à l’insuffisance d’air au niveau 1327m


2. Suggestion

L’insuffisance d’air au niveau 1327m est du retour d’air général qui au niveau 1251m. Du temps de la
Gécamines bons nombres des travaux c étaient arrêter au niveau 1200m, avec KICO on envisage d’aller
au-delà 1327m ce qui pose problème d’insuffisance d’air. Pour remédier à la situation nous proposons à
KICO des solutions suivantes :

• Nous proposons l’emplacement d’un ventilateur ayant une grande puissance au 1327 et la
colonne des ventures va prendre de l’air dans le puits Ter

• On peut aussi déplacer le retour d’air général qui est au niveau 1251, on le met au fond en
creusant un puit de sortir d’air général ainsi l’heure va suivre le circuit normal jusqu’ au fond
et ça prend la sortie

• On peut utiliser les perles I comme retour d’air général car il est lié à 1112m

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CONCLUSION GENERALE
Mieux vaut la fin d'une chose que son commencement dit-on, pour clore ce rapport faisons voir
que l'accueil, l'encadrement, et l'assistance nous ont aidé à comprendre les réalités du mode travail. À
l’issus de cette séance de stage qui nous a permis de faire l'étude rétroactive sur l'ensemble des activités
qui ont marqués notre période de formation, nous sommes presque sûr que notre but est atteint. Nous
avons eu la nécessité de découvrir beaucoup des choses sur terrain dans le département de mine et ceci
nous a permis d'améliorer nos capacités techniques et aussi d’améliorer la théorie vue aux cours.

Nous sommes très satisfaits du fait que cette entreprise KICO SA si bien équipée, son personnel
motivé et accueillant et ses moyens relativement importants, nous a été d’un apport inestimable puisqu’il
est d’autant plus qu’il est rare de trouver des bonnes conditions de travail comme nous les a offerts KICO

SA. Bien plus encore, ce stage a été encore une source d’inspiration pour nous de persévérer toujours
dans cette voie, et nous espérons donc par la suite que le sourire sera notre avec le temps.

Nous prions aux autorités académiques et surtout à nos encadreurs de stage d’amplifier ce genre
D’activités pour lever certains défis. Nous espérons que ce présent rapport sera une source d’inspiration
pour ceux que nous avons précédés.

Disons qu’enfin, le stage que nous venons d’accomplir nous a été très utile ; nous estimons que les
connaissances pratiques acquises nous permettrons d’intégrer harmonieusement le milieu professionnel
au moment opportun.

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