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UNIVERSITE DE KISANGANI
Faculté des Sciences
Département de géologie
B.P.2012
KISANGANI
Rapport de Stage
EFFECTUE AU SEIN DE LA SOCIETE INTER ORIENTAL BUILDERS
S.A.R.L. À DURBA, TERRITOIRE DE WATSA.
Par :
Michael BATSU IYELE
Encadré par :
- Mr. Pacific MURHULA ;
- Mr. KOMBOZI ; et
- Manager Nicson.
DEDICACE
REMERCIEMENTS
Si les remerciements se ressemblent d’un livre à un autre, c’est parce que dans la
plupart des temps les auteurs manquent des mots pour décrire adéquatement l’étendue de leur
dette.
Je m’en vais moi aussi, pour commencer, remercier le Dieu tout puissant, qui, par sa
bonté inébranlable a fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui, et ne cesse de renouveler sa
grâce, sa bonté, en mettant en moi le courage et la force nécessaire d’effectuer un long voyage
de Kisangani vers Durba, peu importe le moyen de transport utilisé pour parfaire ma formation
au sein de la société minière IOB S.A.R.L, en vue de l’obtention du diplôme de licence en
géologie, option exploration et géologie minière.
Je tiens à exprimer ma reconnaissance profonde à toutes les autorités de la société Inter
Orientale Builders entre autres : Le Directeur Général Samuel FENI MATSANDO, Mr.
Prospère BASILENDEY, Manager Nicson, Mr. Seth, Madame Charlie MOKONZI, Mr. Musa
KHALHAN, etc., pour nous avoir accepté et nous donné l’opportunité et les moyens nécessaires
pour pouvoir concilier les théories apprises au cours avec la pratique au sein de la société dont
la gestion lui est confié.
Je réserve une particulière gratitude et reconnaissance aux autorités décanales de de la
faculté des sciences de l’Université de Kisangani.
Mes remerciements s’adressent aux personnels de la formation, particulièrement au
technicien Faustin MASAMBA, Mr. KOMBOZI, Mr. Pacific MURHULA, Manager Nicson
les encadreurs de ce stage, pour leurs disciplines, encadrements, directives, et attentions.
Mes remerciements vont également à tous les collaborateurs, qui ont ménagé beaucoup
d’efforts, pour nous apporter leurs savoirs afin de rendre ce stage aussi instructif que possible.
Je remercie les membres de ma famille, qui, par leur soutien financier, moral ainsi que
leurs encouragements qu’ils n’ont cessés de m’apporter malgré la distance.
Que tous nos chers amis et camarades stagiaires avec qui nous avions passé le stage
au sein de la société IOB S.A.R.L y trouvent ici leur part de contribution, particulièrement à
Patrick ANGBOGU, Célestin ZEMBO, Consolée BONDAY, Jonas PALUKU KAMABU,
David FUDRIBHO, Blanchard BASILA, Chadrack BINIBANGILI, Benjamin ANOTANE,
Moïse ADRAMANI, Samuel MBOYANGA et Eugenie ALIDA.
Michael BATSU IYELE
0. INTRODUCTION GENERALE
La pratique étant une concrétisation des longues et pénibles séances théoriques et vu
que le métier d’un géologue, qui est loin d’être théorique, se veut plus pratique. Il est en fait
obligatoire en République Démocratique du Congo à la fin de chaque cycle, pour permettre
aux futurs cadres universitaires de pallier aux réalités de la vie professionnelle.
C’est ainsi, dans le même ordre d’idée que le département de géologie de la Faculté
des Sciences de l’Université de Kisangani envoie ses étudiants dans différentes entreprises
pour un stage de fin de cycle, une période d’un mois de stage dans l’optique de donner à
l’étudiant un cadre idéal ou jauger la teneur et le niveau de sa connaissance, ses savoir et ses
compétences.
Afin de mieux comprendre les fondements du stage, l’étudiant ne doit pas se limiter
aux notes théoriques, il doit acquérir une certaine formation professionnelle pour mieux
appréhender la théorie acquise à la pratique. C’est ainsi qu’un rapport expliquant le déroulement
du stage sanctionne en effet la fin de chaque stage de professionnalisation.
Ce rapport servira d’un support pour d’autres chercheurs qui entreprendront les mêmes
ambitions que moi qui est de connaitre le savoir-faire de l’exploitation Industrielle et d’une
manière indirecte à la population pour avoir un document qui pourrait lui permettre de prendre
connaissance de ce qui se passe dans la prospection et l’exploitation d’Or (Au).
Chapitre I. Généralités
I.1. Introduction
Avant toute réalisation d’un rapport de stage, il est toujours impérieux de donner un
aperçu général du site, et toute information géologique y affairant. C’est dans cette optique que
nous allons présenter la société I.O.B S.A.R.L., et donner un aperçu général où la société
effectue ses opérations.
I.2. Présentation de la société
Notre milieu de stage se trouve en RDC, Province du Haut-Uélé, Territoire de Watsa
plus précisément dans la cité aurifère de Durba, Quartier le Brun, N° 26. Il est limité :
• A l’Est par l’avenue qui mène vers le Quartier le Brun,
• A l’Ouest par les habitations privées,
• Au Nord par la BCDC et
• Au sud par le Shop d’Airtel.
I.2.1. Les missions
L’IOB a pour missions :
- Suivre l’évolution du développement sur le plan commercial ;
- D’entrer en jeux sur le développement économique.
I.2.2. Ses visions
Elle a comme visions ceux qui suivent :
• Assister les personnes vulnérables à l’occurrence des orphelins, les églises et les
écoles, etc.
• Et autres.
I.2.5. Système de fonctionnement de l’I.O. B
a) Structure organisationnelle
I.O.B est structuré à plusieurs direction et départements chapeautés par L’Assemblée
Générale des Associés et voici la chronologie :
✓ Assemblée Générale
✓ Direction Générale
✓ Directions logistique, Technique et Administrative et Financière
✓ Coordination des Sites ;
✓ Dép. de Finance ;
✓ Dép. de Logistique ;
✓ Dép. Technique (Génie civil et Transport et service) ;
✓ Ressource humaine ;
✓ Safety et Environnement
✓ Sécurité
b) Statut de la société
Dans le but d’adapter les actes constitutifs de la société Inter Oriental Bulders au
droit OHADA et vu l’urgence et la nécessité de modifier son statut suite aux circonstances
intervenues dans le chef des associés et leurs parts sociales ;
Conforment aux décisions de l’assemble générale extraordinaire des associés tenus à
ARIWARA au siège social de la société à la date du 10 Aout 2014, dans laquelle, il a été
décidé de la modification et/ou de l’adaptation de la société aux réalités actuelles : de la forme
juridique, objet social, siège et durée de la société.
c) De la Forme
Article 1er : il a été modifié les statuts de la société de droit Congolais à
Responsabilité Limité, dénommée : « INTER ORIENTAL BULDERS » SARL, IOB, en
sigle, crée en date du 23 Novembre 2011 et enregistrée an Numéro de Registre du Commerce
le 15 Juin 2012 entre les personnes ci-après identifiées :
2. Les enfants Mineurs ; MUNGUTSI Bonheur et Frères. Ici agissants par leur Père Mr.
FENI MATSANDO Samuel, tous de la nationalité congolaise, de résidence à
ARIWARA, Quartier MALE, Territoire d’ARU, Province de l’ITURI en RDC ; ici
représenté par leur conseillé Maitre Jadot PALUKU KALUNGERO, Avocat au bureau
de Kisangani, ONA 6327 ; et
3. Mr. DROBHO MATSANDO Robert, de la nationalité congolaise, Numéro carte
10172376237, de résidence à ARIWARA, Quartier MALE, Territoire d’ARU, Province
de l’ITURI en RDC ;
d) Du siège
Article 2 : le siège social est établi à ARIWARA au Quartier MALE, deuxième Rue
Africana KIN II. Territoire d’ARU, Province de l’ITURI en RDC.
L’IOB projette des sièges d‘exploitation dans toutes les provinces de la RDC après
l’implantation effective de celui de DURBA, Territoire de WATSA, Province de HAUT-
UELE et celui de LUBUMBASHI au KATANGA et BUKAVU au Sud KIVU et à l’étranger
en UGANDA particulièrement à ARUA et KAMPALA.
e) De l’objet Social
Article 3 : la société IOB SARL, est en général une entreprise de construction,
aménagement, de génie civil (Routes, ponts) des routes et commercialisations des
marchandises diverses dont l’objet social consiste à :
❖ Exécuter les travaux ;
❖ Suivre l’exécution des travaux ;
❖ Concevoir des projets de génie civil ;
❖ Superviser et contrôler les projets et sous projets dans le domaine précité ;
❖ Effectuer les calculs de stabilité des ouvrages ayant trait au génie civil ;
❖ Fabriquer et commercialiser des briques et autres matériels de construction ;
❖ Sous-traitance d’un personnel qualifié ; et
❖ Effectuer des travaux de conception et exécution, réhabilitation et maintenance des
routes.
En outre, opérer des actes commerciaux tant sur le territoire de la RDC que sur ceux
des Etats étrangers membres du droit OHADA et autres dans les domaines ci-après :
commerce général entendu dans le sens le plus large, à ce titre, elle pourra effectuer toutes
opérations commerciales pour elle-même ou pour compte des tiers notamment, recherches,
études, prospection, fabrication, exploitation, traitement, achat, vente, importation,
Il contrôle toutes les retenues effectuées sur les salaires des agents ; il analyse les
rapports des départements en réservant une suite à chaque chef de département après quelques
avis et considérations nécessaires pour l’orientation des activités ; il propose des sanctions des
chefs des départements et des autres agents fautifs, selon le cas au Directeur Général ; il sert
de relais entre les entreprises, les partenaires et services étatiques intervenant en matière de
travail (DGI, INSS, INPP Etc). Et fait l’intérim de Directeur Général en cas de son absence.
2. Secrétaire
Celui-ci soutient son Chef dans l’exercice de son mandat, fait l’intérim de ce dernier
en cas d’absence, il suit l’exécution du budget et veille au respect des lignes budgétaires,
surveille l’exécution de paiement des salaires et afin, décent sur terrain pour poursuivre
l’évolution des chantiers.
partenaires, il s’assure de l’exécution des contrats et évalue les prestations des agents qui sont
au service des partenaires, il supervise en collaboration avec la logistique, la bonne utilisation
et le meilleur entretien des matériels puis participe à l’étude d’évaluation des marchés et
développe des stratégies de collaboration en vue de fidéliser la clientèle.
Pour le bon fonctionnement de son service, il dépend directement de coordonnateur
des sites et indirectement de Directeur Général. Il collabore avec tous le chef des
départements. Il a pour subordonner : tous les agents de liaison placé dans les sites des
partenaires.
I.2.8. Département de safety
C’est le département qui diffuse auprès des agents les règles des préventions
d’accidents ou incidents au travail et contrôle leur mise en pratique ; il participe dans
l’organisation des séances de formation « induction : intégration » des employés en
procédures Safety. Et produit les rapports des activités Safety et Il assure l’escorte de porte
char durant le déplacement de l’engin.
I.2.9. Département de comptabilité et finance
Ce département est constitué d’un chef de département chargé des finances, d’un
comptable suivi des Assistants, d’un trésorier et un caissier.
a. Le chef Comptable (de finance)
Il coordonne les activités financières et comptables de la société ; il veille à la bonne
marche de ses services ; le dit chef surveille harmonieuse des lignes budgétaires et des
décisions prises par la direction générale relative à son département et conseille
l’administration en matière financière.
Elle est l’une des fonctions principales de l’entreprise ; car ce sont les finances qui
conditionnent le fonctionnement de l’entreprise.
Elle a pour fonction :
▪ De procurer à l’entreprise les capitaux requis par son activité courante et son expansion.
Pour collecter ces capitaux, il faut de solution qui minimise le coût (les frais financiers) ;
▪ De contrôler la rentabilité : à ce niveau, il faut définir une méthode d’appréciation et une
politique permettant en particulier :
▪ De choisir avec minimum de risque les investissements qui contribueront au
développement de l’entreprise et
▪ D’éliminer les activités non rentables et les réorganiser.
Ainsi, faisant appel à cette théorie, le service de la comptabilité est structuré à deux
Assistants : Assistant chargé des Immobilisations et des Tiers et Assistant Chargé des stocks
et trésoreries : Ces derniers s’occupent de :
Le caissier décaisse le fond journalier ment pour répondre aux réquisitions des
départements après l’accord de l’administrateur ; conserve jalousement les pièces
justificatives et dresse son rapport journalier au trésorier.
la RDC et règlement d’ordre intérieur de l’IOB en matière du travail, des horaires, des droits
et devoirs des parties contractantes.
Il conseille l’administration, la Direction Générale, les chefs des départements et les
employés en matière de législation et prévoyance sociale de la RDC ; coordonne les
mouvements des travailleurs, recrutements, les affectations, mutations, congés, missions de
service en veille sur le maintien du bon fonctionnement de la société.
b. Chef du personnel ou Service chargé de mouvement du personnel
Il est également connu sous le nom de l’Assistant du chef du personnel, sous la
supervision du responsable des ressources humaines, il organise le recrutement des employés,
effectue le contrôle des présences au travail et collecte les éléments nécessaires aux provisions
de paie des agents. Il participe aux opérations de paie des agents.
Il accueille les stagiaires et organise leur séjour au sein de la société et assiste le chef
de département dans le suivi d’exécution des décisions prises au sein de leur département et
fait l’intérim de département des ressources humaines en cas d’empêchement.
c. Service de restauration
Le superviseur de la restauration :
- Planifie la restauration des agents au service en concertation avec les
responsables des cuisines ;
- Contrôle la qualité et la quantité de la nourriture données aux agents ;
- Assure que la nourriture est servie aux agents ayants droits inscrits sur les
listes des agents en fonction ; et
- Présente le rapport mensuel au chef des ressources humaines pour permettre
à l’administration d’ordonner par le biais de chef de département des
finances, le paiement des factures de responsable des cuisines.
I.2.11. Le département de logistique
Il est composé de chef de département logistique qu'on peut aussi appeler
coordonnateur de la logistique suivi de chargé de section machine, chargé de trafique et
opérations, chargé de section mouvement de carburant, section garage et en fin le secrétaire.
a. Le chef de département de la logistique
✓ Conseille l’administration en matière de la logistique ;
✓ Organise et dirige le département de la logistique et la coordination de ses structures
fonctionnelles ;
✓ Assure l’organisation, la planification, les études et le renforcement des capacités ;
✓ Supervise les dossiers des véhicules : obtention carte d’identité, volet jaune et plaques
d’immatriculation ; la carte rose, les assurances, vignettes et contrôle technique
automobile ; paiement des taxes auprès de service publique, et la revalidation ;
✓ Centralise les rapports des activités quotidiennes, hebdomadaires et mensuelles venant
des structures fonctionnelles, à savoir :
▪ Dispatch de machines et les opérateurs sur différents sites, carrières ou
chantiers ;
▪ Dispatch de véhicules et les chauffeurs affectes aux transports ;
▪ Suit des entretiens, maintenance et réparations du charroi de machines et
véhicules au garage
▪ Les carburants lubrifiants et les mouvements de prestation de machines et
véhicules ; les opérateurs et chauffeurs
▪ Les deux garages I.O.B et DOKO pour la maintenance, entretien et réparation
de charroi machines et véhicules ;
✓ Élabore avec les documents de gestion logistique, des approvisionnements et de stock-
magasin ;
✓ Collabore avec les différents départements et services internes de la société ;
✓ A la fin du mois, il transmet à la hiérarchie les rapports synthétiques d’activités ; et
✓ Contribue enfin à la prospérité de la société.
b. Section machine : chargé de section machines
• Il planifie et dispatch des machines et véhicules selon les urgences et demandes externes
et internes.
• Il élabore et suit des calendriers de maintenance, entretiens et réparations (garage)
• Il suit et localise des sites ou évoluent les machines ;
• Il gère de time sheet, carte de service, carnet de bord des opérateurs-machines ;
• Il établit des rapports journaliers, hebdomadaire et mensuels des machines et établit les
états de besoins du garage et proposition d’achat sous le couvert du département ;
• Il assume l’intérim du titulaire en cas d’absence, d’indispositions ou de congé ;
• Il participe avec le département des Ressources Humaines à l’évaluation de la
performance des opérateurs.
e. Section garage
Il sied de noter que la section garage est chapeautée par un coordonnateur
d’activités qui est épaule par le chef de garage.
i. Coordonnateur d’activités :
- Il gère l’administration des garages, le personnel technique, les entretiens et
réparations et le dossier disciplinaire ;
- Il collabore avec les magasins de pièces de rechange pour la sortie de tout ce qui est
utile à la bonne santé du charroi automobile sous l’autorisation du chef de son
département ;
- Il assume à relever tout le défi lié aux urgences et imprévus ;
- Il dresse et contrôle l’exécution du planning d’activités aux garages.
ii. Chefs de garage
➢ Il gère au quotidien les activités de garage et les documents administratifs comme
fiches de mouvements entrées et sorties des véhicules au garage, le diagnostic
complet du charroi soumis à l’entretien, maintenance et réparation ;
➢ Il élabore des rapports journaliers et mensuels d’activités à transmettre au
coordonnateur des garages ;
➢ Il soumet, par l’aval du coordonnateur, tous les besoins au magasin central qui fournit
le stock disponible, sinon la logistique est saisie pour la passation de commande ;
➢ Il exécute le planning de travail venant du coordonnateur.
iii. Chef d’équipe/mécanicien, machine
✓ Il soutient le coordonnateur et le chef de garage dans l’exercice de leurs taches ;
✓ Il gère au quotidien l’affectation par équipe mobile de techniciens et les mécaniciens
restant au garage ;
✓ Il établit le job card pour tous les services effectues sur les machines ;
✓ Il dresse le rapport quotidien, hebdomadaire et mensuel de sa gestion.
iv. Section gestion des stocks : Gestionnaire des stocks
Il a pour tâches :
✓ La gestion quotidienne des stocks ;
✓ Gestion informatisée des stocks ;
✓ Réception des commandes provenant des achats locaux et étrangers, leur identification,
conditionnement, comptage et classement dans les étagères appropriées ;
✓ Il planifie, distribue et supervise la consommation journalière de carburant et détecter
les stocks morts à partir de la statistique mensuelle.
g. Le Superviseur
Celui-ci dépend de chef de service, c’est ainsi qu’il dirige une équipe des travailleurs
affectés pour tâches bien déterminée, hormis la première, il assure le plan, les différentes
directives et respecte les consignes données par son ingénieur. La fonction de maintien de
l’ordre, le respect des heures de travail, le pointage des présences au service, la communication
des informations du chantier vers la hiérarchie est de son attribution.
Au sein de l’IOB, ce service est dirigé par un chef de département, épaulé par un
Assistant et une forte équipe des hommes bien entrainés et équipés pour cette tâche.
Ce département a pour tâche de protéger les travailleurs au lieu de travail, les
installations et les biens de la société pendant et après les heures de travail.
1. Le chef de département
Il conseil l’administration sur les matières qui ont trait à la sécurité de travailleurs et mène des
enquêtes en cas de disparition ou incident au sein de la société par ordre de l’administration.
2. Gardien
Il est le responsable de la sécurité des biens matériels et installation où il est déployé,
en d’autres termes, il sécurise le site et doit éviter l’ivresse pendant les heures de service. Il
tient le document de remise et reprise effectué puis gère les entrées et les sorties des engins,
visiteurs et matériels dans le site. (Statut et reglement d’ordre intérieur de la société I.O.B.
S.A.R.L.)
I.3. Contexte géographique
I.3.1. Localisation de la société
Notre milieu de stage se trouve en RDC, province de Haut-Uélé, territoire de Watsa
plus précisément dans la cité aurifère de Durba.
I.3.2. Climat
La température journalière moyenne varie sur l’année entre 23 et 25,5°C. Les
précipitations annuelles sont en moyenne de 1.000 mm. Les saisons de pluies et sèches varient
différemment au Nord et au Sud. La pluviométrie est bimodale avec des saisons des pluies
centrées sur les équinoxes et des périodes sèches centrées sur les solstices. (Jean Omasombo
Tshonda, Haut-Uélé_SOF2006_fr).
I.3.3. Végétation
La majeure partie est couverte des forêts denses semi-sempervirentes de terre ferme à
canopée fermée. Au Nord et à l’Est, ainsi que sur des pentes sèches, existe une forêt semi-
caducifoliée dont la canopée comprend plus d’essences héliophiles et une proportion croissante.
(Jean Omasombo Tshonda, Haut-Uélé_SOF2006_fr).
I.3.4. Reliefs
Il y a lieu de noter que le relief est fortement influencé par la nature des roches ; cette
situation permet d’identifier cinq types de modelés à savoir :
I.3.5. Hydrographie
Le bassin de la Kibali
Il traverse presque tout le Haut-Uele de l’est à l’ouest. Ses principaux tributaires sont :
rive droite, la Nzoro, la Dungu qui coulent grosso modo du nord-est au sud-ouest et prennent
leur source dans les montagnes orthogneissiques formant la frontière avec le Soudan ; rive
gauche : l’Arebi (Moto), la Yebu, la Nadi (Rungu), la Ndedu et l’Uye. Principalement pour le
bassin de la Dungu, son affluent important, l’Aka, présente un développement de plus de 120
km et reçoit de nombreux tributaires parmi lesquels la Garamba, la Moke, la Puidingala, la
Mwa-Bromu, la Yogara, la Niere, etc.
En dehors de ce bassin de la Kibali, il y a une multitude de cours d’eau de moindre
importance formant le réseau hydrographique de l’ensemble du Haut-Uele. (Jean Omasombo
Tshonda, Haut-Uélé_SOF2006_fr).
Dans la même période furent publiés : Carnet Kilo-Moto par L. Peeters, Grands traits
de la géologie et de la minéralogie aurifère des régions de Kilo Moto par M. Legraye, La
pétrographie et la métallogenèse du domaine minier de Kilo-Moto par P.U. Duhoux. Tous ces
travaux géologiques antérieurs furent soutenus et complétés par la littérature de jeunes
géologues tels que C. Sorontchesky, R. Woodtli, J. Lavreau, pour ne citer que ceux qui
touchèrent le domaine du Haut-Uele.
On constate dans la zone de Moto que ces itabirites constituent des bandes
d’orientation nord-sud ; il en va de même dans la région ouest, entre Telekudu-Moku au sud et
Motobi-VKV au nord, ainsi que plus à l’ouest vers Tora ; en revanche dans le secteur central,
c’est-à-dire autour de Doko-Durba, les directions sont en moyenne voisines d’est-ouest.
Gisements sulfureux
Actuellement, seuls des gisements du type de Pakaka sud méritent de retenir
l’attention. Notons que la plupart des gisements cités ne sont plus exploités et, pour ceux qui le
sont (Durba, Gorumbwa…), les sociétés exploitantes connaissent d’énormes difficultés
financières ; enfin, quelques autres demeurent à l’état de « gîtes minéraux ». Cependant, tous
ces gisements constituent des cibles de prédilection pour les orpailleurs.
➢ La documentation,
➢ SIG, la télédétection par imagerie satellitaire,
➢ Géophysique aéroportée,
➢ Géochimie régionale généralement alluvionnaire, prospection au marteau,
cartographie,
➢ Géologie, géochimie détaillée, tranchées, sondages de reconnaissance ;
➢ Sondages de certification,
par abattage annulaire. La partie centrale contenue dans cet instrument est appelé carotte. Le
forage en anneau se nomme carottant puisque les roches sont extraites du trou sous forme des
carottes.
Pendant la campagne d’exploration, on utilise assez régulièrement le sondage carottant
car il permet d’étudier le minéral utile et les roches encaissantes. On utilise également des
sondages carottant au cours des travaux de géotechnique, car pour la plupart de cas on a besoin
des échantillons en vue de déterminer la structure du sous-sol et effectuer des essais
mécaniques.
3. Outils de forage
Correspondent aux outils qui se trouvent au bout du sol et du sous-sol. L’outil de
forage doit être choisi dans un catalogue aussi varié que peut être la lithologie rencontrée.
Si l’outil de type marteau peut briser une roche compacte, il aura du mal à creuser
une argile comme le ferait mieux une tarière et les outils de type tri-lame.
On distingue plusieurs types d’outils de forage :
• Couronnes : ce sont des tiges améliorées ou non munies des dents ou des picots
reformées ; elles peuvent comporter soit des pierres d’environ 1 mm de diamètre,
serties à la superficie d’une matière résistant à l’abrasion ; soit des pierres beaucoup
plus fines (concrétions) uniformément réparties dans une matrice qui s’use lors du
travail de la couronne, et dégage des diamants neufs, ces dernières sont utilisées
surtout dans des terrains abrasifs. La couronne est en général surmontée par un
manchon aléseur muni de plaquettes ou de bagues diamantées, qui joue le rôle de
stabiliser de l’outil de forage et qui maintient le trou foré à une section quasi-
constante.
• Diamants synthétiques polycristallins : ce sont des outils de formes peu variées dont
l’utilisation est restreinte à l’industrie pétrolière, minière du fait du coût d’exploitation
très élevé.
• Tricônes : outils montés par trois cônes rotatifs ou libres munis des picots pour des
terrains durs et des dents pour des terrains moins durs comme les calcaires et les
argiles. On trouve également des tricônes à pastilles faites de matériaux ultrarésistants
(diamant et carbures de tungstène).
• Trilames : outils montés par trois lames en chevron pour les terrains les plus argileux
et en gradins ou en escaliers pour les terrains plus durs.
4. Type de tubes ou tuyaux
Il existe des tubes carottiers doubles fixes et solidaires et les tubes carottiers doubles
indépendants. Les 1ers protègent la carotte seulement contre le fluide de forage et contre
l’usure due au frottement pendant la rotation. Le mouvement de rotation est transmis au tube
carottier et à la couronne par l’intermédiaire des tiges creuses (qui portent le carottier et la
couronne). La longueur et la hauteur des tiges sont variables. Le fluide de forage est injecté
dans le forage par l’intermédiaire des tiges et l’ensemble de tiges est appelé train de tiges.
Mm Pouce Mm Pouce
AQ 47,6 1,88 26,97 1,06 Roches très dures
BQ 59,6 2,35 36,4 1,43
NQ 75,3 2,97 47,6 1,88
HQ 95,58 3,77 63,55 2,5
PQ 122 4,8 84,96 3,35 Roches friables
Tableau 1: Les tuyaux de forage diffèrent en diamètre
4. Installation de machine de forage
• Fixation de la base de la machine en fonction de l’azimuth du trou de forage.
• Vérification de l’inclinaison du trou de forage
• Vérification des matériels de forage : Boite à carottes, table de description,
marqueur et crayon, latte (50cm, carburant (Diesel), casque (PPE), équipement de
protection personnel, matériels géologiques, fiches de description ;
5. Le fluide de Forage
Le fluide dans un forage est un autre élément clé car c’est lui qui évacue les débris
qui s’accumulent au fond du trou. Il stabilise les parois du trou lorsque celui-ci est encore nu
(c’est-à-dire sans cuvelage ou tubage) et peut aussi d’une certaine manière lubrifier l’outil en
activité. Le choix du fluide ne s’arrête pas là : les eaux souterraines (parfois potables) peuvent
être contaminées par certains fluides utilisés. Pour évacuer les débris, soit le fluide doit
circuler très vite (air comprimé), soit le fluide, alors liquide, doit posséder une densité et une
viscosité qui est contrôlée régulièrement par les sondeurs. L’ajustement de ce paramètre se
fait par ajout de bentonite et de polymères pour la viscosité, la bentonite est une sorte d’argile
activée et qui est biodégradable.
a. Type de fluide de forage
Les divers fluides de forage sont : l’air comprimé, la bentonite, l’eau, le gel de
polymère. La circulation de l’air se fera par un compresseur pour l’air comprimé et la puissance
du compresseur dépendra de la capacité du forage à descendre plus profond. La boue est, quant
à elle, circulée au moyen des pompes spécifiques. On appelle le fluide en circulation directe
celui qui descend par le train de tige et la circulation inverse celui qui descend par l’espace
annulaire.
HQ
PQ
• Instruments
Plusieurs types d’instruments existent sur le marché pour le contrôle. Trois d’entre
eux sont décrits ci-dessous : le clinomètre HF, le Tro-Pari et le Reflex Fotobor DDI.
D. Lever du trou de forage
Figure 8; Gyroscope
E. Tubage
Le tubage s’effectue pour éviter l’effondrement du trou. On pose un gros cylindre
creux en acier sur la longueur concernée du trou.
F. Etiquetage et rangement des boites à carottes
Sur chaque caisse, le sens de rangement sera indiqué par les mentions « Haut » et «
Bas » marquées sur la tranche des planches de l’encadrement. Les carottes seront séparées les
unes des autres par un taquet cubique en bois sur lequel seront portées les indications
suivantes :
- Cote de début de passe ;
- Cote de fin de passe ;
- Distance carottée ;
- Longueur récupérée.
Le différents blocs modèles sont réalisés afin de déterminer les corps minéralisés pour
une meilleures exploitation de ce gisement.
système de travail est 3 jours au Day Shift, 3 jours au Night Shift et 3 jours de repos. Et cela en
tour de rôle pour toutes les équipes afin de garder le rythme du travail de 24h/24.
Ce type d’exploitation est nécessaire lorsque le gisement est très étendu, localisé près
de la surface et recouvert d’une couche relativement mince de mort-terrain ou de roche stérile.
On doit procéder par les travaux de découverture pour atteindre le gisement en place. La mine
est exploitée par fosses emboitées et elle va s’approfondissant (fig.9). Le terme « mine à ciel
ouvert » s’applique à l’extraction des minerais ; le terme « carrière » concerne l’exploitation
des matériaux de construction.
La détermination des paramètres du champ minier est toujours procédée d’une série
des calculs précis destiné à établir les principaux éléments de base d’une exploitation à ciel
ouvert tel que : hauteur du gradin, largeur de la plate-forme, angle de talus de gradin, angle de
talus de liquidation (fig10.). (Makabu, K., 2021).
a. L’abatage ou le minage
L’abattage est l’opération qui consiste à séparer du massif en place le minerai du
stérile.
On distingue les techniques suivantes :
• L’abattage à explosif : utilisée pour des roches dures ;
• Abattage par dislocation ; etc.
❖ Abattage à l’explosif se compose dans ce cas :
• D’une phase de foration : à l’aide de sondeuses à percussion, marteau fond
de trou, sondeuses rotatives. Le matériel est choisi en fonction de la nature
du minerai à extraire, ainsi que de la vitesse et de la profondeur de foration
nécessaires pour atteindre la production quotidienne visée. Cette opération
doit se faire suffisamment à l’avance pour permettre la préparation du
chantier en vue de l’évacuation des produits abattus ;
Le choix du schéma de tir est aussi dicté par la nature de la roche, les prescriptions
réglementaires, les conditions économiques (granulométrie). Pour obtenir un rendement
correct des explosifs il faut créer des surfaces de dégagement. Raison pour laquelle,
pour un avancement en galerie, on recourt au « bouchon », qui n’est autre qu’un vide
créé au centre du front de taille par un tir précédant celui des autres mines.
La réussite du tir du bouchon est primordiale pour le déroulement normal du tir.
Plusieurs types de bouchons sont employés. Les plus courants sont :
- Le bouchon convergent ou conique ;
- Le bouchon canadien (Burn-cut) à trous parallèles.
❖ Lignes de tir
Les lignes de tirs sont faites de fils isolés ou le plus souvent de fils posés sur des
isolateurs.
Les amorces sont connectées avant le tir, de façon à relier les détonateurs,
généralement en séries (exceptionnellement en parallèle ou en séries parallèles).
La source de courant peut être un réseau de tir permanent, à 110 ou 250 V (c’est le cas
des mines à dégagement instantané où le tir se fait depuis le jour). Mais, presque toujours, le tir
se fait par exploseurs portatifs à dynamo ou pile.
❖ Chargement du trou de mine
Avant l’introduction de la charge, le trou de mine doit être curé avec soin. Il faut en
effet éviter que des débris de roche viennent s’accumuler entre deux cartouches, au risque
d’arrêter la propagation de l’onde explosive. Pour cela on emploie soit une cuvette métallique,
soit un jet d’air comprimé (soufflette).
La cartouche amorcée est introduite au fond du trou (amorçage postérieur ; c’est le
seul autorisé avec les amorces à retard) en la poussant à l’aide d’un bourroir en bois, ou en
plastique. On exerce une légère pression sur le bourroir, mais sans tassement par choc suivant
la profondeur du trou et on introduit les cartouches supplémentaires de la même façon.
❖ Bourrage
Lorsque la charge explosive est en place on procède au bourrage. Le bourrage est le
plus souvent constitué par des bourres d’argile (sans gravier) qui sont introduites au contact
de la charge. La première bourre est peu tassée contre la charge, le tassement est progressif,
au fur et à mesure que l’on s’en éloigne.
Longueur du bourrage : 20 cm pour les premiers 100 gr d’explosif, 10 cm pour 100 gr
additionnels avec un maximum de 50 cm.
Après le bourrage, tous les files sortant des trous de mine sont reliés en série afin
d’éviter les ratés.
b. Transport dans la mine et engins
Il s’agit de transporter les diverses roches déblayées vers la zone de traitement
(primaire ou secondaire). Dans certains cas, ce transport peut se faire directement par les
pelles (distance de transport très faible). Le plus souvent il est effectué essentiellement par
tombereaux (rigides ou articulés) ou par bandes transporteuses. Sur de très longues distances,
des voies de chemins de fer peuvent être construites.
On trouve la présence de :
- Excavatrice : Pour excaver et faire le chargement ;
Figure 16 : ADT
- Doseur : Pour rassembler les matériaux éparpillés ;
Figure 17 : Doseur
- Niveleuse : Pour arranger les imperfections et rendre le chantier au même niveau ;
- Camion de water tank : Pour arroser les routes enfin d’éviter les montées des
poussières ;
- Camion Diesel tank : Pour recharger les carburants aux différents engins cités.
Haulage. Les stériles sont transportés vers une décharge. Les décharges de déchets peuvent
être empilés à la surface de la fosse active ou dans des fosses précédemment exploitées.
4. Dispatch
C’est un service connexe des opérations aussi, mais pour la société I.O.B S.A.R.L.,
est plus importante car s’occupe de la commande en temps réel des opérations qui assure le
trafic d’exploitation.
Le dispatch est un service dont le rôle principal est l’organisation de l’extraction des
matériaux, de la distribution des lieux de stockage des matériaux stériles (remblais stérile) et
des minerais (finger ou remblais minerais). Il est chargé de la disposition et de la répartition
des engins sur terrain ainsi que de l’évaluation de l’efficacité ou la performance des opérateurs,
également de prélever les anomalies dans la chaîne d’extraction et de proposer des solutions ou
de prendre des décisions pour une extraction en toute conformité
Nous signalons en passant que c’est le dispatch qui consiste à contrôler et veiller en
temps réel sur le temps de cycle de la production qui n’est rien d’autre que : entre la pelle et les
remblais, c’est-à-dire déterminer le rendement ou la productivité des engins pour atteindre la
production attendue par le projet établi par le planning sur la durée de vie de la mine en réduisant
au maximum le temps d’arrêts des ceux-ci.
En sachant que le temps de cycle (Tcy) est composé de :
- AT : Arrived Time (Temps d’arrivé) ;
CONCLUSION
Ce stage effectué à l’Inter Oriental Builders S.A.R.L., dans le département d’Open Pit,
plus précisément au service de Planning Short Term qui consiste à l’évolution de la production
de l’entreprise et la mise en disponibilité des engins de la mine à ciel ouvert de PAKAKA
OPEN PIT ; fait suite à plusieurs activités effectuées. Au-delà des activités préliminaires du
stage et des activités proprement dites du stage réalisé sur notre formation de Géologue minier
en Exploration et géologie minière. L’objectif de ce stage était de pouvoir permettre à l’étudiant
stagiaire que nous sommes, de concilier les théories apprises pendant les longues heures dans
l’auditoire à la pratique et de nous familiariser avec le meilleur auquel nous sommes attendu
avec une forte et longue contribution.
Sachant que les différentes formations reçues tout au début de notre stage, nous ont
forcément aidé de se familiariser à la société et nous avons été à la hauteur de démontrer que
nous sommes capables de travailler à l’I.O. B S.A.R.L., en toute sécurité en sachant tout sur :
les comportements pouvant sauver des vies, l’indentification des dangers et évaluations des
risques, les protocoles sur les dangers mortels et les responsabilités de chacun d’entre nous.
Elles ont été très utile de les faire car nous ne sommes pas sortis comme nous étions arrivés, car
nous savons que : ‘‘ Il faut être discipliné dans le travail, suivre les consignes de sécurité, faire
le travail en son temps, éviter de travailler sous stresse car cela cause des accidents qui peuvent
nous être fatals’’.
Toutes ces activités que nous avons eu à effectuer, l’étudiant stagiaire que nous
sommes, est capable d’élaborer ou de planifier l’ordonnancement des opérations minières sans
oublier de le bien optimiser pour avoir une rentabilité efficace du projet et des opérations, et de
choisir les équipements et matériels (faire une meilleure sélection) nécessaire à l’exécution
d’une opération en tenant compte de ses capacités et ses performances techniques en se basant
aussi sur ses calendriers de maintenance.
Par ailleurs, la gestion d’une équipe, le lever et l’implantation topographique (donc
maitriser la topographie du site), le forage avec la sondeuse, le minage en connaissant les
caractéristiques de la roche dont on aura à faire et faire le contrôle de la stabilité des ouvrages
; aussi la reconnaissance macroscopique des différentes formations géologiques (c’est-à-dire
maitriser la structure géologique du site en connaissant le type des roches) ; la gestion des eaux
et l’évacuation de ces eaux du chantier minier (qui veut dire tout simplement maitriser les eaux
souterraines) ; et bien optimiser les paramètres de chargement et transport de la mine enfin
d’atteindre la productivité (c’est-à-dire avoir une bonne considération économique).
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
• Jean Omasombo Tshonda, Haut-Uélé_SOF2006_fr, p15-26
• Makabu K., Cours des travaux miniers et forage inédit, p41.
• O. Bauman, observation des formations géologique de la province du haut-zaïre,
1887, p20.
• R. Legrand, de M. Sluys et de ses collaborateurs F. Corin, R. Gauthier, A. Meyer,
étude géologique, 1940-1960, p60
• R. Woodtli, complexe de garamba,1954, p120.