LES ECOLES INTERNATIONALES DE LA JEUNESSE ADAMA TOURE

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE

DE LA JEUNESSE

PROJET GROUPE 1

GENIE CIVIL Option : Mines et Carrières

Année : 2022-2023

PROJET DE GEOSTATISTIQUE

MEMBRES DU GROUPE :

➢ HAMZA
➢ KARIM LANKOUANDE
➢ SAWADOGO ABDOU
➢ KOUKA ERIC

PROFESSEUR :
M. MILLOGO JULIEN
 PLAN
INTRODUCTION
I. DATA BASE AND PLOT
II. SECTION AND DIGITILISATION
A. SECTION
B. DIGITALISATION
III. CREATION D’UN SOLIDE ET VALIDATION
IV. COMPOSITING
V. VARIOGRAM MODELLING
A. CREATION DU VARIOGRAMME
B. MODELISATION DE VARIOGRAMME
VI. CREATION D’UN BLOCK MODEL
VII. ESTIMATION
i. DENSITE
ii. CREER UN ATTRIBUT
iii. ESTIMATION PROPREMENT DITE
VIII. BLOCK MODEL REPORT
i. CREER UNE ECHELLE DE COULEUR
ii. ELIMINER LE WASTE
iii. BLOCK MODEL REPORT
IX. SWAT PLOT ET GRADE TONNAGE
A. SWAT PLOT
B. GRADE TONNAGE

CONCLUSION
 Introduction
La géostatistique est une méthode statistique utilisée pour analyser et interpréter
des données spatiales, telles que des informations géologiques ou minières.
SURPAC est un logiciel couramment utilisé dans l’industrie minière et
géologique pour la modélisation géologique et la planification minière. En
intégrant des concepts géostatistiques dans SURPAC, on peut obtenir des
estimations plus précises et fiables des propriétés géologiques et des ressources
minières, ce qui améliore la prise de décision et l’efficacité des opérations. C’est
dans cette optique d’application qu’il nous a été donné d’élaborer ce présent
rapport intégrant la notion de géostatistique dans le logiciel SURPAC.

I. DATA BASE AND PLOT

Une base de données est l’ensemble des données permettant de stocker et gérer
les informations géologiques et minières, telles que les données
d’échantillonnage, les propriétés des roches, les coordonnées des points. Les plots
quant à elle permettent de créer des représentations graphiques des différents
données géologiques et minières.
Les données servant de base pour l’exécution de notre exercice se retrouvent dans
le fichier surpac.ddb. Cette base de données est affichée de la manière suivante :
• Envoyer le fichier surpac.ddb dans la fenêtre en glissant le curseur
• Appuyer sur la barre de commande de la base de données connectée puis
Display drill holes.
• Il s’affiche la fenêtre Drill holes dans lequel on met les informations
suivantes :
Table: Sample; field: gold; default trace couleur: forest green
Cette fenêtre est constituée des différents éléments tels que : traces styles/collar
styles/geology patterns/labels/graphs/ depth markers/ apparent dip indicators
• Il s’affiche ensuite nos puits de forage suivant une direction préférentielle

• Ensuite on change les styles de sondages. Ceci nous permettra d’identifier

les différentes zones minéralisées par un code de couleur. Dans notre cas,
nous avons défini les couleurs en fonction des différents teneurs :
-99 à 0.3 : couleur bleu ciel ; 0.3 à 1 : couleur verte ; 1 à 2 : couleur jaune ;
2 à 999 : couleur rouge
 II. SECTION AND DIGITALISATION
Après avoir afficher nos puits de forage avec les zones minéralisées chacune
avec des couleurs bien précises. Nous allons passer à l’établissement d’une
section et de la digitalisation.
A. SECTION
Tout d’abord avant de dresser nos sections, il nous faut connaitre la direction
préférentielle de nos puits de forage. Pour cela on doit cliquer sur le bouton
¨Zoom to data extends¨.
Dans notre cas, on a établit la section de la manière suivante :
• Activer les menus et outils de base de données
• Cliquer sur Section – Define section
• Il apparait une fenêtre Define slicing planes width. Les informations
suivantes doivent être enregistrées sur cette fenêtre :
La première case doit demeurer cocher
Section definition method: Graphically select section line
Distance forward of plane:25
Distance backward of plane:25
• Après avoir appliqué, il apparait une information ¨Click and drag to define
the cutting plane¨sur la barre de commande. Pour cela on doit cliquer au
début de notre section et balayer le puit de forage jusqu’à ce qu’on
atteigne la fin et lâchez le curseur.
• Il apparait dont notre première section.
 B. DIGITALISATION
Ici il s’agit de circonscrire toutes les zones minéralisées donc de les encadrer.
Avant de commencer la digitalisation, il nous faut créer une couche dans lesquels
sera enregistrer toutes les digitalisations. Dans notre cas, la couche qui a été crée
est ore_solide.str. L’interprétation se fait différemment selon les géologues.
Pour se faire il nous faut effectuer les étapes suivantes :
• Cliquer sur le bouton ¨start a new segment for digitizing¨ et ¨create new
point using the mouse¨
• Il apparait dans la barre de commande un message qui est ¨digitise the
point using the mouse.
• On peut ainsi commencer à encadrer les différentes zones minéralisées

Cette digitalisation se fait de la même manière (un à un) jusqu’à ce qu’on

termine avec l’ensemble des sections des zones minéralisées.
On constate l’obtention de plusieurs strings ce qui nous permettra d’effectuer
notre solide en reliant nos strings par une surface
 III. CREATION D’UN SOLIDE ET VALIDATION
Avant de commencer l’étape de création d’un solide on doit s’assurer que les
différentes structures résultant de la digitalisation se différencient par des
couleurs et aussi leur mise en plan.

Nous passons à la création proprement dite du solide. Pour cela nous devons
effectuer les étapes suivantes :
• Afficher nos différentes sections ainsi que les différents puits de forage
avec leur zone minéralisée.
• Etant donné que notre solide peut s’étendre à une certaine distance, elle
pourrait s’éloigner de la vraie information. Dans ce cas nous devons créer
d’autres strings de part et d’autre de l’ensemble des sections.
• On clique sur solids-sélectionner triangulate puis extrude and triangulate a
segment. On le fait pour tous les strings en changeant la ¨direction to copy
segment¨ (forward et forward and backward)

• Nous passons à notre triangulation proprement dite en cliquant sur solids-

triangulate- between segments (entre les segments)
• Il apparait une fenêtre ¨define the trisolation to be created¨. Une
information s’affiche nous indiquant de sélectionner le premier point à
trianguler ensuite le deuxième point sur le segment suivant. On le fait
jusqu’à ce qu’on termine l’ensemble des strings.
Les champs ¨Object¨ et ¨trisolation¨ nous permettront de faire appel à notre objet
de triangulation et sa couleur.

Pour terminer définitivement notre solid model on clique sur solids-validation-

valide object/trisolation.
Dans cette fenêtre on remarque l’existence de plusieurs couleurs. Chaque
couleur correspond à un type d’erreurs qui est attribué à la surface. Dans notre
cas, il n’apparait aucune couleur d’identification.

On fait apparaitre nos différents puits de forage pour visualiser notre solide et on
enregistre l’ensemble des solides dans ore_solide.dtm.

IV. COMPOSITING
Pour créer un composite, on doit s’assurer que notre menu base de données soit
actif et notre base de données doit être connectée. Pour cela on doit procéder aux
étapes suivantes :
• Cliquer sur composite- sélectionner ¨down Hole¨. Il apparait la fenêtre
down Hole
Les informations suivantes doivent être insérées :
Location : permet de donner un nom à notre composite
String ; composite length : qui permet de donner une valeur moyenne au dessus
ou en dessous de laquelle notre composite sera différencier ;
Determine composite length by: fixed length
Minimum % of simple to be included: 50
Define the zone selection method: ¨no selection¨
Table name : composite (table à partir de laquelle on va créer notre composite)
Field name : gold (champ à partir de laquelle on va tirer nos valeurs qui est le
champ de la teneur moyenne)
Optimal weigthing fields : champ pour intégrer les poids spécifiques
• Après avoir insérer toutes ces informations on clique sur appliquer
• Dans notre message Windows, il apparait les informations relatives à
notre composite notamment : le volume, le minimum et le maximum,
etc…
• Afficher notre composite

Dans le cadre de notre nous avons eu à créer trois composites du nom de :

comp1.str, comp2.str, comp3.str pour les trois différents solids models qui ont
été tous enregistrés dans compo_all.str.
 • Afficher les puits de forage pour visualiser ces composites

On trouve d’un coté les puits de forage qui ont reliés les zones minéralisées et
on constate que les composites sont constitués du haut en bas de chaque puit.
 V. VARIOGRAM MODELLING
Un variogramme est un graphique qui rend compte de la variation par rapport à
la distance. La variable peut être soit la teneur moyenne des minéralisations ou
soit tout autre élément que l’on veut étudier. En quelques sortes le variogramme
analyse les relations spatiales outre les données afin de déterminer la répartition
du minerai par exemple dans un gisement, la variabilité des teneurs et pourquoi
pas la possibilité de récupération pour une méthode de sélection bien donnée.

A. CREATION DU VARIOGRAMME
Pour créer le variogramme nous avons deux possibilités :
Première possibilité :
• Se rendre sur le menu database- sélectionner Analysis puis Variogram
modelling Windows.
• Il apparait la fenêtre de création du variogramme

Deuxième possibilité :
• Aller sur block model- sélectionner géostatistics et choisir variogram
modelling
• Il se présente la fenêtre de création du variogramme
 • Aller sur le menu file – cliquer sur new – sélectionner string file
variogram
• Il apparait une fenêtre variogram calculation

Les informations suivantes doivent être insérées :

Location permet de rechercher la coupure des minéralisations crée
Id range ; D field : champ dans lequel nous avons conservé notre minéralisation
lorsqu’on nous créons notre composite
Maximum et minimum value : permet de délimiter nos données
Data selection windows : ici on a la possibilité de déterminer l’azimuth, le
plongement et l’angle de tolérance.
Lag : distance qui sépare les échantillons prélevés
Maximum distance : distance maximum
Output report file format : est le champ qui nous permettra de nommer notre
variogramme
• Après avoir insérer ces informations nous cliquons sur appliquer
 • Il s’affiche dont notre variogramme

On remarque un graphique qui reporte en ordonner les données du gamma, en

abscisse les différentes distances de corrélation entre les échantillons
minéralisés. La ligne verte correspond à la variance.
Le plus important pour le variogramme est de déterminer les valeurs de sill et de
range ainsi que le nugget car ce sont les valeurs qui seront demandés dans les
analyses statistiques pour appliquer la méthode de krigeage.

B. MODELISATION DU VARIOGRAMME
Pour modéliser un variogramme nous devons procéder de la manière suivante :
• Cliquer sur variogram- sélectionner model

Plusieurs options nous sont proposées entre autres : 0>0(45), 0>10(45),

0>20(45) ….
• On doit changer la structure de notre variogramme qui peut avoir
plusieurs formes : logarithmique, standard…
• Pour modéliser le variogramme, il va falloir ajuster les points en bleu avec
les autres variogrammes. Pour notre cas on obtient :
 VI. CREATION D’UN BLOCK MODEL
La création de notre block model, se fait de manière suivante :

• Cliquer sur le menu block model – sélectionner new

• Il apparait une fenêtre permettant de nommer notre block model et
appliquer
• Il apparait une autre fenêtre permettant de mettre les paramètres notre
block model (minimum coordinates, maximum coordinates, user block
size)

• Après avoir valider les coordonnées, on obtient le block model ci-dessous

illustré
 VII. ESTIMATION
Avant toute estimation on doit introduire une densité moyenne qui va permettre
de calculer le tonnage et créer un attribut.
i. Densité

Pour introduire une densité dans le block model doit on doit procéder de la
manière suivante :
• Cliquer sur block model – sélectionner estimation et choisir attribuer une
valeur et introduire la valeur Density = 2.2
• Décocher la case ¨constrain interpolation et appliquer

• Enfin cliquer sur le block model connecté dans la barre de commande puis
enregistrer et écraser.

ii. Créer un attribut

La création d’un attribut se fait de la manière suivante :

• Cliquer sur le menu block model- sélectionner l’attribut et choisir new
• Il apparait une fenêtre dans laquelle on introduit les informations sur les
attributs.
 • Enfin cliquer sur le block model connecté dans la barre de commande puis
enregistrer.

iii. Estimation proprement dite

Après avoir introduit les valeurs de la densité et de l’attribut, nous pouvons

passer à l’estimation proprement dite. Pour cela :
• Cliquer sur block model – sélectionner estimation puis choisir ordinary
krigging. Il apparait une fenêtre Select attribute to model et introduire
comme nom d’attribut au_ppm et appliquer.

• Il apparait une nouvelle fenêtre permettant d’insérer la variance de

krigeage et l’effeciency krigeage et appliquer.
 • Il apparait une nouvelle fenêtre spécification des sources de données

Les informations qui doivent être insérées sont :

Type de source de données : fichier string
String file : composite.str
Série de string : 1 ; 2
Champ D : 5
• Il apparait une nouvelle fenêtre paramètres de recherche
Les informations sur le bearing, plunge, dip, le major/ semi-major, le
major/minor sont issues de la modelisation du variogramme
• Après avoir appliqué, il apparait une nouvelle fenêtre paramètre du
krigeage

Les informations qui doivent être insérées sont :

Variogram file name: vm composite.vgm
Point de discréditation : X=5, Y=5, Z=5
Report file name: exo_esup2023_estimate_report
Format : .csv
Cocher contrainte de l’interpollation
• Après avoir appliqué, une nouvelle fenêtre s’affiche enter constraints
Les informations qui doivent être insérées sont :
Type constraint : 3DM
3DM file : ore_solide.dtm et ajouter
• Après avoir appliqué, un fichier Excel du rapport d’estimation

• Appuyer sur le block model connectée dans la barre de commande et

enregistrer
 VIII. BLOCK MODEL REPORT
Pour créer un block model report, les étapes suivantes doivent être respectées :
i. Créer une échelle de couleur
➢ Cliquer sur le block model connecté dans la barre de commande -
sélectionner colour by attribute
➢ Il apparait une fenêtre block colour

Les informations qui doivent être insérées sont :

Attribute to colour by: au_ppm
Colour and attributes value:
-99-0.3 = white
0.3-0.5 = blue
0.5-1.5 = green
1.5-2.5 = yellow
2.5-4 = red
4-999 = magenta
➢ Rafraichir et appliquer

ii. Eliminer tous les waste

➢ Cliquer dans le block model connecté dans la barre de commande –

sélectionner new constraint
➢ Il apparait la fenêtre enter constraint

➢ Ajouter et appliquer

iii. Block model report

Pour effectuer un block model report nous devons respecter les étapes
suivantes :
➢ Cliquer sur le menu de block model- sélectionner block modèle puis
choisir rapport
➢ Il apparait une fenêtre block model report format file
Les informations qui doivent être insérées sont :
Nom du fichier rapport : esup_bm_report2023
Format : .csv
➢ Après avoir appliqué, il apparait la fenêtre block model report
Les informations qui doivent être insérées sont :
Report attributes : au_ppm
Attribut : Density
Grouping attributes et numeric range :
1) Au_ppm : 0,5 ; 1,5 ; 2,5 ; 4 ;99
2) Z : 360 ; -20 ; 2,5

➢ Après avoir appliqué, il apparait une fenêtre enter constraint et appliquer

➢ Après avoir appliqué, il apparait dans le fichier Excel le rapport du block

model
➢ L’obtention du block model report permet d’avoir les résultats sur le
volume total, le tonnage total et la quantité d’or présent dans le block
model ainsi que l’histogramme.
 IX. SWAT PLOT ET GRADE TONNAGE
Le swat plot et le grade tonnage sont des éléments qui permettent de mesurer la
qualité de l’estimation.

A. SWAT PLOT

Pour effectuer notre swat plot, nous devons suivre les étapes suivantes :
• Cliquer sur le menu block model- sélectionner sur géostatistique puis
choisir swat plot
• Il apparait la fenêtre du swat plot

Les informations qui doivent être insérées sont :

Composite : composite.str
String : 1.2
Attribute parameters : au_ppm
Min cordinate : 7000
Max cordinate :7000
Interval : 40
• Après avoir appliqué, il apparait une fenêtre enter constraint
 Les informations qui doivent être insérées sont :
Contraint type : 3DM
3DM file : ore_solide
Ajouter : block avec contrainte au_ppm >0

• Il apparait une fenêtre basic statitics

 B. GRADE TONNAGE

Pour obtenir le grade tonnage, nous devons effectuer les étapes suivantes :
• Cliquer sur le menu block model- sélectionner géostatistique et choisir
grade tonnage plot
• Il apparait une fenêtre grade tonnage plot

Les informations suivantes doivent être insérées :

Output report file name: grade_esup2023; Report file format: .csv
Attribute: density
Cocher removes lines, apply constraint et open chart
Grouping attributes et numeric range :
1) Au_ppm : 0,5 ; 1 ; 1,5 ; 2 ; 2,5 ; 3 ; 3,5 ; 4
• Il apparait une fenêtre enter constraint

Les informations suivantes doivent être insérées :

Les informations présentes doivent être introduites :
Constraint type : 3DM
3DM file : ore_solide

• Après avoir appliquer il apparait une fenêtre basic statitics

CONCLUSION

CONCLUSION
En conclusion, l’intégration de la géostatistique dans le logiciel Surpac apporte
un avantage considérable à l’industrie minière et à l’exploration géologique.
Grace à la géostatistique, les professionnels peuvent mieux comprendre la
variabilité spatiale des données géologiques, ce qui conduit à des modèles plus
précis et représentatifs des gisements. Cela permet une planification minière
plus efficace, une optimisation des ressources et une prise de décision éclairée.
La combinaison de la puissance de la géostatistique avec les fonctionnalités
avancées de Surpac offre un outil complet pour l’analyse, la modélisation et la
gestion des données géologiques, contribuant ainsi à l’amélioration des
performances et à la rentabilité des projets dans le domaine de l’exploitation
minière