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FACULTE DE SCIENCES
DEPARTEMENT DE GEOLOGIE
DEDICACE
A ma grande famille
REMERCIEMENTS
L’atterrissage de ce travail à sa finalité n’est pas un fruit du hasard, car son
décolore été soumis à plusieurs méthodes et techniques tant spirituelles, physiques,
morales, scientifiques et sociales, la contribution de différentes personnes chères et
attachées à nous pour la réalisation et la portance de ce travail.
Au terme de ce travail, je tiens à remercier toutes ces personnes qui m’ont aidé
à la réalisation de ce travail ;
Tout d’abord nous tenons à remercie l’Ass. BAHATI MUDAHERA Landry chef
du département de géologie à l’Université Libre du Kivu qui suite à ces échanges en
la matière nous avions pu formuler ce sujet de travail et qui a assuré la direction de ce
travail et m’as initié aux méthodes de la cartographie numérique et aux différentes
méthodes de la géologie de terrain.
Monsieur le professeur Associé WAZI NANDEFO Robert qui m’as initié aux
méthodes de réalisation, d’analyse, d’interprétation et de réalisation des cartes
géologique et topographique, dès le début de mon aventure en science de la terre,
qu’il trouve ici l’expression de ma gratitude.
La liste étant très exhaustive, nous ne pouvons pas passer sous silence après
tous les merveilleux moments de cours à l’auditoire et au terrain passées ensemble
avec nos plus chers camarades de la même filière.
[iii]
SIGLES ET ABREVIATIONS
ABM/SA : Alphamin Bisie Mining, Société Anonyme
CEEC : Centre d’Expertise, d’Evaluation et de Certification des
Substances Minérales Précieuses et Semi-précieuses
CAPCA : Comité d’Accompagnement des Projets Communautaires de
l’Alliance Lowa
CLG : Comité Local de Gestion
CNLFM : Commission Nationale de Lutte contre la Fraude Minière
ICGLR : Conférence internationale sur la région des Grands Lacs
CTJ : Conseil Territorial de la Jeunesse
COCABI : Coopérative des Creuseurs artisanaux de Bisie
COMIMPA : Coopérative Minière de Mpama-Bisie
COMIDER : Coopérative Minière pour le Développement et la Reconstruction
DYFEM : Dynamique des Femmes des Mines
EIE : Etude d’impact Environnemental
ESHIA : Évaluation des impacts environnementaux, de la sécurité au
travail et de la santé
EMAPE : Exploitation minière artisanale et à petite échelle
FSDC : Fonds Sociaux de Développement Communautaire
GoE : Groupe d’experts
GMB : Groupe Minier Bangandula
IRMA : Initiative Internationale pour l’Assurance d’une Exploitation
Minière Responsable
iTSCi : Initiative pour la chaine d’approvisionnement pour l’étain
ITIE : : Initiative pour la Transparence des Industries Extractives
ITRI : Institut International de Recherche pour l’Étain (l’ancien nom
était ITA)
GATT-RN : Le Groupe d’Appui à la Traçabilité et la Transparence dans la
gestion des Ressources naturelles
MGSE : Maison de Gouvernance du Secteur Extractif
MPC : Mining Processing Congo (anciennement ABM SA)
MPC : Mining Processing Congo RDC
OSCMP : Observatoire de la Société civile congolaise pour les minerais de
Paix
ORN : Observatoire des Ressources Naturelles (Diocèse de Goma)
SAEMAPE : Service d’Assistance et d’Encadrement de l’Exploitation Minière
Artisanale à Petite Echelle
PK : Processus de Kimberley
[iv]
I. INTRODUCTION GENERALE
I.1 PRESENTATION DU SUJET
La RDC étant un pays à vocation minière, elle dispose à son sein un sous-sol
immensément riche en substances géologiques, qui lui vaut l'appellation de "scandale
géologique " car, elle est le bassin non seulement des ressources minérales les plus
variées (Cuivre, Colombo-tantalite, Zinc, Niobium, Sangièrite, Etain, ...) éparpiller sur
toute son étendue et sous forme gites et gisements, mais aussi elle possède
également des grandes ressources énergétiques.
En effet, ce minerai d'étain d'une importance capitale, qui est dans le territoire
de Walikale à BISIE province du Nord-Kivu, repose sur la ceinture orogénique de
Kibarien, interprétée comme étant une zone de collusion intercratonique avec
différentes périodes d’extension et de compression.
Les unités présentes dans la zone comprennent :
Le paléoprotérozoïque inférieur comprend le Ruzizien et l’Antéruzuzien
composés principalement des dolomites, des quartzites, des amphibolites, des
schistes micacés et des migmatites ;
Le mésoprotérozoïque supérieur composé des schistesmicacés qui dominent
et des phyllites avec des quartzites et amphiboles, des conglomérats se trouvent
également dans cette séquence 1(Carte géologique et minière de la RDC Musée
Royal de l’Afrique Central, Tervuren).
Le contact supérieur du socle paléoprotérozoïque avec les sédiments
mésoprotérozoïque sous-jacent est mal exposé et rarement observé, il est
probablement dû à des failles compliquées par des effets tecto-métamorphique et
des intrusions granitiques. Les deux unités ont été intriguées par différentes
générations des granites qui ont commencé au mésoprotérozoïque (±1375 Ma) et se
1
www.alphaminresources.com, Op cit
Carte géologique et minière de la RDC Musée Royal de l’Afrique Central, Tervuren
[- 2 -]
sont poursuivies jusqu’à la dernière intrusion dite « granite d’étain » à environ 986
Ma (néo protérozoïque). On pense généralement que ces intrusions sont à l’origine
des nombreuses occurrences d’étain dans cette région. (Corporation des ressources
Alphamin du projet d’étain à Bisie)
I.4 PROBLEMATIQUE
En ce qui concerne les minerais d'étain visé dans le présent travail de recherche nous
nous sommes posé des questions ci-après :
Ce sont-là les principales questions autour desquelles nous allons tenter d’apporter
les éléments de réponse, au départ des hypothèses suivantes ;
I.5 HYPOTHESE
Certes, l’exploitation industrielle constitue un des éléments indispensables à la
croissance socio-économique de tout pays en voie de développement et les pays
développés, pour élargir notre curiosité, nous nous sommes proposé les réponses
provisoires aux questions ci-hauts posées dans la problématique.
Oui, la cassitérite est une espèce minérale composée de dioxyde d’étain SnO2,
pouvant contenir des traces d’autres éléments métalliques comme le Fer, Tantale,
Niobium, Zinc, Wolframite, … essentiellement sous forme d’oxyde.
L’histoire nous renseigne que le site minier de Bisie a été découvert par un
vaillant chasseur qui lors, ramassa un pierre (roche non en place) ne savait comment
l’identifiée, il la gardant pour des prochaines analyses (identification) auprès de ceux
qui en savent, … en 2002 après cette découverte et l’identification ils informèrent la
division provinciale des mines qui, par sa lettre No DIVIMINES-GEO/354/7.0/035/04
du 19 Mars 2004 adressée au chef du bureau des Mines du territoire de Walikale, va
autorisé l’exploitation artisanale des minerais sur le site
Ce travail est limité dans le temps est dans l’espace, dans le temps, nous
prenons en compte toute l’année académique 2020-2021une période durant laquelle
nous allons mener notre recherche et dans l’espace, ce travail concerne l’exploitation
minière de la cassitérite dans le travail de Walikale.2
2
waww.wikipedia.com
Massachussetts Institute of Technologie
ALZIEU et al. 1980
[- 9 -]
Quoique l’étain soit rencontré dans la croute terrestre en faible teneur, il a été,
et il est encore présent, beaucoup utilisé d’ailleurs, l’étain métal sert à la fabrication de
poteries, d’objet et d’emballages, il est notamment employé pour le revêtement
intérieur de boites de conserve de produits alimentaires.
II.2 HISTORIQUE
La cassitérite fut citée par Bergman en 1780, ces premières analyses furent
réalisées en 1797 par le chimiste Martin Heinrich Klaproth et fut décrite par François
Sulpice Bendant en 1832 ; le nom choisi dérive du grec Kaoottepoc (kassiteros=étain)
qui est le principal élément constituant. Les propriétés morphologie géométriques et
optiques furent étudiées par Friendrich Becke.
L’étain connu depuis l’antiquité, l’apogée de son utilisation a eu lieu lors de l’âge
de bronze, utilisé en alliage, il se retrouve également dans des nombreux matériaux
et pièces de monnaie.
[- 10 -]
A plus de 162°C, l’étain se transforme en étain gris de densité 6,5 qui fond à
232°C et 2.270°C, à une température plu élevée il s’oxyde en présence d’oxygène
pour donner le dioxyde d’étain SnO2, et finit par bruler à une flamme blanche.
L’étain est l’élément chimique symbolisé par Sn dont sa masse volumique est
de 50 et une masse atomique de 118,69g/mol, il est fondu à une température de
2270°C, à l’échelle de Mohos sa dureté varie de 1,5 à 1,8 ces propriétés et ça
résistivité électrique lui vaut un intérêt énorme dans l’industrie moderne.
Entant donner que les gisements d'étain se rencontrent dans les formations
géologiques de toutes les époques en commençant par les précambriennes et en
finissant par les quaternaires. Ils sont toujours en relations spatiales avec un nombre
limité de types de granites et de leurs dérivés ou équivalents subvolcaniques ou
volcaniques. Ces types de granites ainsi que leurs équivalents sont associés avec trois
sortes de structures tectoniques :
3
Nicolas VARLAMOFF 1975
4
B.V. MAKEEV et T.M. POTAPOVA (1972) et Nicolas VARLAMOFF 1975
[- 13 -]
Les facteurs qui déterminent l'intérêt économique de tel ou tel type de gisement
sont certainement fort nombreux, mais ici nous prenons en considération les
principaux facteurs ;
5
Nicolas VARLAMOFF 1975 Académi e royal e des Science s d'Outre-Me r
Classe des Sciences Naturelles et Médicales, N.S., XIX-5, Bruxelles,
M.S. GARSON, N. BRADSHAW et RATTAWONG, 1969
O.P. TUTTLE et N.L. Bowen N (1958), V.P. PBTROV (1964), V.V. BELOUSOV 1965
[- 14 -]
6
Nicolas VARLAMOFF 1975 Académi e royal e des Science s d'Outre-Me r
Classe des Sciences Naturelles et Médicales, N.S., XIX-5, Bruxelles,
M.S. GARSON, N. BRADSHAW et RATTAWONG, 1969
O.P. TUTTLE et N.L. Bowen N (1958), V.P. PBTROV (1964), V.V. BELOUSOV 1965
[- 15 -]
Les coupoles granitiques nettement associés aux granites, aux aplites et aux
filons de quartz stannifères (profondeur de 5500 à 6000 mètres) ;
Coupoles granitiques mésoabyssales supérieurs partiellement ou totalement
gréisénifiées ou albitisées avec ou sans filons de quartz.
Ces gisements sont important surtout parce que leur teneur en étain récupérable peut
atteindre plusieurs pourcentages, elle est plus forte que celle de filons de pegmatites
et des quartz ainsi que celle de coupoles gréisénifiées ou albitisées.
Dans les climats équatoriaux, ces gisements peuvent donner des alluvions des
éluvions de tonnage modéré.
Les gisements filoniens de cassitérite avec silicates et sulfures associés aux granites
cristallisent entre 2000 à 3500 mètres de profondeurs, ces gisements sont très
rependus en Angleterre, en URSS, Sud-Est Asiatique, Australie, Bolivie, ils fournissent
la plus grande production de l’étain provenant des gîtes primaires.
dans les climats chauds, dans les climats humides et climats équatoriaux la
décomposition chimique et l’altération jouent un rôle très important.
En conclusion, les climats désertiques ne sont pas favorables pour la formation des
alluvions et éluvions contenant des concentrations des minerais de cassitérite. Dans
les régions à climats équatoriaux et certains climats tropicaux à sols couvets par un
foret ou une végétation luxuriante, la décomposition chimique et l’altération sont très
importants.
Les gisements d’étain sont distribués tant à l’intérieur des continents que sur les
bordures, les plus productifs sont ceux se trouvant dans la zone équatoriale, cela est
dû au climat et aux conditions orographiques qui y sont réunis et sont très favorables et
se justifient par ;
Les gisements du cénozoïque sont constitués surtout par des gisements du type sub-
volcanique et volcanique avec des paragenèses de sulfures et des sulfosels.
[- 17 -]
II.3.4.1.1 Les gisements d’étain en association avec les grandes structures orogéniques du
type géosynclinal
Dans les grandes structures géosynclinales, les granites accompagnés des
gisements stannifères sont post-tectoniques, c’est-à-dire que leur mise en place est
intervenue après la phase de plissements. Les contacts peuvent esquisser des
alluvions, des diapures, des dômes ou d’anticlinaux, cas de gisement stannifère du
Kivu.
II.3.4.1.2 Les gisements d’étain en association avec les fractures profondes et aux zones de
faiblesse de plateformes continentale
Ces gisements donnent d’importants dépôts d’alluvions et forment des
gisements d’altération en place. Ces gisements furent signalés pour la première fois
au Nigéria, ces gisements sont intrusifs dans les roches précambriennes et sont
également associés dans les zones de fracturation et de faiblesse.
En sommes de ça, d’où viennent les fluides et les solutions porteurs de minéralisation
stannifères ?
Ils dérivent directement des granites dans lesquels on les trouve ou bien dans
les granites les plus proches ;
Ils pourraient venir d’une chambre de différenciation magmatique située
quelque part plus bas dans le massif granitique ;
Ils pourraient dériver du même bassin magmatique que le granite lui-même.
Les plus grosses dragues sont des offshores qui, sont équipées de godets de
680 L et permettent d’atteindre une profondeur d’excavation de 50m sous le niveau de
la mer, leur capacité peut atteindre 800m d’alluvions par heure. La cassitérite peut fixer
en substitution dans sa structure cristalline jusqu’à 4% de tantale, cela est le cas dans
les gisements de Thaïlande, Malaisie, Indonésie et Brésil, lors des opérations
métallurgiques de réduction du minerais d’étain, le tantale se trouve dans les scories ;
cette source représente environ 10% de la consommation mondiale de tantale.
Par ailleurs dans les minerais primaires (veines et filons), qui nécessitent un fin
broyage pour libérer la cassitérite, il peut s’avérer fort utile de ne pas attendre que
cette libération soit complète ; le minerai est alors soumis à un stade intermédiaire
approprié de sa fragmentation, à une opération de préconcentration permettant
d’écarter le rejet.7
II.3.8 MINERALURGIE
La concentration de minerais alluvionnaires est effectuée soit par pompes à
graviers (ensemble de bacs de lavage dans lesquels circule le mélange cassitérite,
sable et eau ; la cassitérite étant plus dense, s’accumulant au fond des bacs), soit à
l’aide de bacs à piston (dont le fond est un tamis recouvert de cuboïdes d’aciers au
travers desquels par pompage, la cassitérite passe alors que les sables et l’argile
flottent). Les concentrés ont de teneurs qui peuvent atteindre 76% de Sn
100 000
85 000
80 000 production minière de l'étain
80 000
60 000 54 000
40 000
18 500 17 000 17 000
20 000 10 000 7 500 7 000
4 500
0
7
Cours de travaux miniers et forage Page ; 45 champs miniers
[- 20 -]
II.3.10 METALLURGIE
L’oxyde est facilement réduit à l’état métallique par le chauffage en présence
de carbone, la réduction s’effectue par l’intermédiaire de l’oxyde de carbone provenant
de l’oxydation ménagée du carbone ;
SnO2+2CO→Sn+2CO2
En raison de leur faible teneur en étain, les minerais doivent subir au préalable
une série de traitement, sa densité élevée permet de la séparer aisément de la
gangue ; le minerai subit ensuite un grillage qui fait passer les sulfures de métaux
étrangers à l’état d’oxyde, les éléminer ensuite par un lavage à l’acide chlorhydrisue à
106°C.8
8
Cours de travaux miniers et forage
9
Source ; p. ANCIA
[- 21 -]
l’étain pur a la blancheur de l’argent et est très brillant, il est très fusible, malléable,
peu ductile, mou, tout en étant plus dur que le plomb, il se porte très bien dur aux
opérations de fonte, de laminage et de filage à la presse, l’étain s’oxyde difficilement
à l’air, mais il est attaqué par les acides concentrés 10
II.3.11 REDUCTION
Par pyrométallurgie en présence de carbone et de chaux qui sert de fondant,
dans des fours réverbères (les plus utilisés) ou des fours électriques. Dans les fours
réverbères, la réduction vers 1300-1400°C dure environ 15 heures. La plupart des
impuretés se retrouvent dans les scories. L’étain brut est coulé en brames.
Par liquation : l’étain qui fond à 232°C est placé sur la sole inclinée d’un four
réverbère chauffé à une température légèrement supérieure à 232°C. l’étain
fond et coule en se débarrassant des impuretés non fusibles.
10
Y. THIBAUD, Laboratoire Micropolluants inorganiques, LS.T.P.M., Nantes, Rev. Trav. Insu. Pèches mavit.,
44 (4) : 349-354, 1980,
[- 22 -]
jusqu’à l’écoulement de l’étain fondu sur une sole inclinée en laissant une masse
pâteuse de composés fer-étain.
Les précipités solides obtenus ayant une densité assez semblable à celle de
l’étain liquide forment une écume fortement imprégnée de ce dernier ; pour réduire
cette mouillabilité des écumes par l’étain et faciliter leur séparation, on injecte souvent
de l’air ou de la vapeur dans le bain d’étain, …
50 000 27 200
18 400 18 300 15 600 10 900 9 300
0
Chine Indonésie Malaisie Brésil Pérou Bolivie Thaïlande Belgique
II.3.14 RECYCLAGE
L’étain utilisé dans le fer-blanc peut être récupéré par traitement dans la soude
chaude (70°C), avec ou sans ajout d’oxydants. L’acier n’est pas attaqué et l’étain est
dissous à l’état d’ion stannate. L’électrolyse des solutions d’attaque permet d’extraire
l’étain.
Aux États-Unis, en 2019, le recyclage a donné, 11 100 t dont 10 000 t de vieux déchets
et 1 000 t de chutes de fabrication, soit 22 % de la consommation.
Les capsules de sur bouchage des vins de qualité étaient jusqu’au 1er janvier
1993 en triplex Sn/Pb/Sn, le plomb était coulé en continu puis laminé jusqu’à atteindre
0,2 mm ; Lors des opérations de laminage, des feuilles très minces d’étain étaient
plaquées sur chaque face. Depuis 1993, l’utilisation du plomb est interdite et les
capsules Pb-Sn sont, en partie, remplacées par des capsules tout étain, dont la masse,
pour certains fabricants, est passée de 10 à 4,5 g.
Les effets immédiats sont : irritations des yeux et de la peau, maux de tête ou
d'estomac, nausées, transpiration, dyspnée, etc. Les effets à long terme sont :
dépressions, dommages au foie, dysfonctionnement du système immunitaire,
altération des chromosomes, carence en globules rouges, dommages au cerveau.
Le tributylétain est plus toxique pour les poissons, tandis que le triphénylétain
est plus toxique pour le phytoplancton.13
12
Source : R. COLLE étain 40g/tonne ou p.p.m ; abondance des éléments chimiques dans la croute terrestre
13
Jean-Pierre ANGER, L etain et les organoétains dans l'environnement, vol. XIII, n° 3, 2001
[- 27 -]
L'exposition a lieu14 dans la couche supérieure de l'eau, car c'est là que les composés
organiques de l'étain s'accumulent.
L'étain est électrolysé sur le cuivre et le taux de diffusion du cuivre sur l'étain
est plus rapide que l'inverse. Des composants en cuivre-étain se forment dans l'étain
et le nombre d'atomes sur le revêtement en étain augmente. Puisque le volume n'a
pas changé pour contenir les atomes supplémentaires, il en résulte une contrainte qui
provoque la sortie de l'étain sous forme de whiskers.
14
Source ; www.Lenntech.com
15
Alzieu C , Michel P. L'étain et les organoétains en milieu marin : biogéochimie et écotoxicologie, Ed
IFREMER,
1998, 104 p. 2.
Craig P.J., Rapsomanikis S. Methylation of tin and lead in the environment : oxydative
methyl transfer as a model for environmental reactions. Environ. Sci. Technol., 1985, 19 : 726-730
16
Byrd J. T., Andreae M.O. Geochemistry of tin in rivers and estuaries, Geochim Cosmochim Acta,
1986a, 50 : 835-845. 3.
[- 28 -]
((𝟎.𝟔∗𝟑𝟖 𝟒𝟐𝟔)
− 2.8 = 𝟐𝟎. 𝟐𝟓𝟓𝟔 𝑼𝑺𝑫 C’est le prix d’un Kg d’étain dans la ville de Goma
𝟏𝟎𝟎𝟎
province du Nord-Kivu
10 000
0
2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Graphique n°4 évolution du prix de l’étain depuis Janvier 2021 par tonne.
Prix de l'étain
40 000
33 826
28 515 27 539
30 000 24 325
20 540
31 750
24 505 26 874
20 000 31 251
10 000
0
01/01/2021 01/02/2021 01/03/2021 01/04/2021 01/05/2021
Vis-à-vis de cette pandémie qui affecte toute la planète, dont son épicentre
serait à Wuhan en chine, qui est le premier producteur mondial de ce minerai, a
influencée sur le prix de l’étain depuis l’an 2020, et 2021, le prix est en hausse suite à
une baisse de la production de ce minerai et une forte demande dans l’industrie
moderne. 18
Les gisements primaires, dans les veines présentes dans des roches granitiques
(cassitérite est souvent associée à d'autres minerais) renfermant Ag, Bi, … ils ont des
teneurs en étain comprises entre 0,5 et 5% en masse, celui-ci y est présent
essentiellement sous forme de cassitérite (SnO2), mais aussi accessoirement des
sulfures complexes tels que la stannite (Cu2FeSnS4) et autres sulfosels ou il peut être
lié à l’argent, plomb, antimoine, … la minéralisation stannifère y est souvent
accompagnée d’autres minéraux ; sulfures de fer, de bismuth, de zinc, de cuivre, de
Les gisements chinois, péruviens, boliviens et australiens sont de ce type avec des
teneurs comprises entre 1 et 5% d’étain. Ils présentent 62% de la production mondiale
et sont exploités à 90% par voie souterraine et 10% de l’exploitation à ciel ouvert. Les
gisements secondaires, les dépôts éluvionnaires et alluvionnaires sont situés à
moindre profondeur (au maximum 50m) et sont surtout plus simples du point de vue
minéralogique ; en effet, par la suite de processus ayant conduit à leur mise en place
(désagrégation de la roche mère stannifère et lessivage par l’eau de ses constituants)
les minéraux initialement présentent ont été décomposés (cas des feldspaths
transformés en argile) et en suite solubilisés (cas des nombreux sulfures), aucun de
l’alluvionnement des grains de cassitérite transportée vers l’aval des rivières subit une
usure intense par frottement entre eux et contre les galets de quartz sont mis à un
processus naturel de concentration par gravité compte tenu de leur masse volumique
élevée (6,8 à 7,2 g/C𝑚3 ) la cassitérite n’est toutefois pas le seul minéral lourd présent
dans ces gisements on y trouve souvent d’autres minéraux oxydés de tungstène, de
tantale, de niobium et de fer (dont la masse volumique est supérieure à 5g/C𝑚3 ) et
d’autres comme l’ilménite (FeTiO3) qui peut être parfois très abondant, les gisements
secondaires présentent 38% de la production mondiale.
19
Rapport du 1er trimestre 2016 du Bureau de l’Etat civil du territoire de Walikale
[- 33 -]
La topographie est constituée des pentes modérées à abruptes, ainsi que des
ruisseaux et des rivières pérennes. L’altitude dans la zone varie de 500 à 870 mètres
d'altitude L’affleurement rocheux est pauvre, la zone étant couverte d'une végétation
dense. Sols argileux (kaolin) et les alluvions se trouvent dans les vallées, tandis que
les pentes sont recouvertes d'un mélange de sols argileux et éluviaux
II.5.3 HYDROGRAPHIE
Connaissant qu’en République Démocratique du Congo, tous les grands cours
d’eau prennent leur source sur la dorsale Ouest du graben et s’écoulent
perpendiculairement à celle-ci, soit vers l’Ouest pour rejoindre le fleuve Congo ; soit
vers l’Est pour alimenter le bassin du fleuve Nil (VILLENEUVE, 1977). Il en est de
même pour les cours d’eau de cette région qui coule vers l’ouest pour rejoindre le
fleuve Congo
20
Combe, 1948 ; Cahen et Snelling, 1966 ; Cahen et al, 1972, Villeneuve, 1977 ; Brinckman, 1992)
21
Rumvegeri, 1987, Burg et al 1986), Cahen et al., 1984 ; Fernandez-Alonso et al., 1986
[- 34 -]
24
www.alphaminresources.com
[- 38 -]
II.7.2 STRUCTURE
À l'échelle régionale, les unités de roches métamorphiques sont généralement
orientées nord-ouest-sud-est. La crête hébergeant la minéralisation de Bisie s'étend
du nord au sud jusqu'à la rivière Osso au nord, après quoi la direction de la crête
change vers le nord-ouest-sud-est. Le pliage à l'échelle régionale est évident dans le
satellite images (figure ci-dessous).25
25
Paul PASTEELS géologie et pétrographie de la région de Kirotshe (Kivu) mémoire à l’institut royal colonial
de Belgique 1958 N°8 Nouvelle série facs 2 p ; 89
[- 39 -]
Figure 4. Image Landsat montrant les limites du pluton granitique adjacent à la crête
de Bisie26
Remarque, la rivière Osso qui coule d'est en ouest dans la partie supérieure de la
figure.
Source : Données Landsat (NASA), interprétation par John Barrett. (Août 2012)
Des glissades sont des bréchification partielle des filons de cassitérite sont visibles
dans le matériel extrait par les mineurs artisanaux.
26
www.alphaminresources.com
[- 40 -]
II.7.3 STRATIGRAPHIE
L'ensemble de roches stratigraphiques hébergeant le gisement Bisie a été divisé
en cinq unités distinctes. Du mur suspendu au mur inférieur, une description générale
des unités principales est la suivante :
27
Alphamin resources coorporation bisie Tin projet ; article inédit du rapport technique minérale N°43-101 p ;
117
[- 41 -]
II.7.4 MINERALISATION
La minéralisation d'étain trouvée jusqu'à présent à Bisie est confinée à
l'orientation Nord-Sud (ressource minière de Bisie en exploitation), méta sédiments à
pendage vers l'est qui se trouvent à environ 3 km à l'est du contact avec le granite. La
minéralisation à Bisie a plusieurs phases et semble de nature similaire au gisement de
San Rafael au Pérou (Pearl, 2011 ; Alphamin Report, 2013).
Le chlorite d'altération est étendu dans certaines parties et on pense qu'elle est
le résultat de la dernière étape des fluides entrant dans le système. La minéralisation
d'étain et de cuivre se trouve principalement dans des zones dominées par altération
chloritique intense, bien que des zones minéralisées sans chlorite aient également été
recoupés par des trous de forage (Rapport Alphamin, 2013).
[- 42 -]
28
www.alphaminresources.com
[- 43 -]
29
Rapport Alphamin, 2013, Rapport MPC, 2008
30
Pearl, 2011
[- 44 -]
Conclusion partielle
La région de Walikale est dominée par un climat humide tropical avec deux saisons ;
humides et pluvieuse (elle est proche de la forêt équatoriale), son hydrographie est
marquée par des sources d'eau qui coulent vers l'Ouest pour aller rejoindre le fleuve
Congo avant d'alimenter l'océan Atlantique, c'est la région dominée par la chaîne
kibatienne d'âge méso-protérozoïque (1400-950. Ma). Cette chaîne est faite des
socles archeens, les formations protérozoïques et de couverture phanérozoïque qui
affleurent en grande partie dans toute la région, dans le gisement minier de Bisie où
la lithologie qui domine est celle de la ceinture orogénique de kibarien constituée de s
plusieurs périodes d'extension et de déformation dont: les socles phanérozoïque
comprennent les unités rusiziennes et ante-rusiziennes composées principalement de
dolomies, quartzites, amphibolites, micaschistes et gneiss migmatites et les roches
mésoprotérozoïques supérieur composées de schistes micacés, phyllites coréancées,
quartzites et conglomérats, suite aux phénomènes tecto-métamorphiques dans la
région, on ne parvient pas à mieux observer le contact supérieur entre ces deux socles
qui, furent envahis par différentes générations de granites dès le mésoprotérozoïque
±1375 Ma jusqu'à la fin du mésoprotérozoïque pour donner des intrusions de granite
d'étain . Ces intrusions sont généralement considérées comme la source de plusieurs
occurrences d'étain dans cette région, et ces granites de ces deux socles contiennent
de teneur élevée d'étain. Ces instruisons ont une minéralisation orientée du Nord-Sud
et pend vers l'Est, cette minéralisation porte plusieurs phases, dans cette
minéralisation, on y trouve une autre forme de cassitérite souvent appelée étain de
bois qui est autour des filons minéralisés en un chapeau de fer de cassitérite, cette
forme de minéralisation constitue un gisement d'infiltration contenant un mélange de
cassitérite, argile, hématite et limonite terreux. Ce sont ces occurences de chaleur de
fer de cassitérite qui furent depuis longtemps été extraits par les artisans depuis la
découverte en 2002 de ce gisement dans la région de Bisie avant que la société
minière Alphamine vient s'installé et faire des prospections minière avancées.
[- 45 -]
Parmi ces comptoirs d’achat des minerais provenant de Bisie figurait le Mining Process
Congo / MPC qui était le plus grand acheteur de la cassitérite produit artisanalement à Bisie.
31
Division Provinciale des Mines et Géologie du Nord-Kivu, Rapport d’activités de l’Administrateur du territoire
de Walikale, 2005
Chef de Bureau des Mines de Walikale afin de prélever les échantillons minéralogiques à Bisie en groupement
Wassa
[- 46 -]
générateur des tensions et conflits sur la colline de Bisie. En février 2015, le MPC obtint le
Permis de recherche.33
III.1.1.1 L'exploitation souterraine des roches dures comprend des tunnels suivant la
minéralisation en étain.
On rapporte que les tunnels artisanaux atteignent jusqu'à 150 m de longueur,
avec des effondrements dans les tunnels assez fréquents (Wimmer et Hilgert, 2011).
Pearl (2011) a signalé environ 34 galeries, réparties sur deux rangées, l'une au-dessus
de l'autre, à Gecomines, qui était le site le plus grand et le plus productif. Les galeries
mesurent environ 25 m à 50 m de long et varient en inclinaison de l'horizontale à un
pendage compris entre 30° et 45° vers l'est. A Bawana et Manoire, situés dans les
contreforts de la montagne Mpama, l'exploitation alluviale a exploité la cassitérite dans
les graviers et talus alluviaux.
Des charges de deux tonnes ont été transportées de Ndjingala par petit camion
à Kilambo, d'où elles ont été transportées par avion à Goma. MPC, une ancienne filiale
de Kivu Resources, a été créée en 2002 pour le commerce de minerais dans l'est de
33
Arrêté Ministériel 1660/CAB.MINES/01/2006 portant octroi du Permis de Recherche n°5266 à la Société MPC,
in Journal Officiel de la République Démocratique du Congo,2006
[- 47 -]
la RDC. En 2006, MPC a demandé et obtenu quatre permis d'exploration (PR) pour la
région de Bisie (PR 4246, PR 5266, PR 5267 et PR 5270 ; Alphamin Meeting Minutes,
2013).
Entre 2007 et 2008, il a été estimé qu'entre 13 000 et 18 000 personnes vivaient
dans la région de Bisie (Alphamin Meeting Minutes, 2013 ; Wimmer et Hilgert, 2011).
Une nouvelle équipe a été établie sur place par le MPC en 2008. À ce moment-là, il a
été signalé que des personnes associées à l'exploitation minière artisanale quittaient
la région en raison de la baisse du prix de l'étain (10 090 $ US la tonne en décembre
2008 contre 25 331 $ US la tonne en mai 2008).
34
http://ipisresearch.be /publication/interactivemap-artisanal-mining-exploitation-eastern-dr-congo-2018-
update/?_sft_country=democratic-republic-of-the-congo.
[- 48 -]
0
Pole Garrett IPIS Pole UN GoE IPIS IPIS ABM IPIS
Institute 2007 2009 Institute 2010 2013 2015 2016 2017
2007 2010
35
IPIS, Fatal Transactions, Bisie. A one-year Snapshot of the DRC’s Principal Cassiterite Mine, 28 novembre
2011, http://ipisresearch.be / wp-content/uploads /2011/11/20111128__Bisie_FHilgert_SZingg.pdf 11 Article 18
de la loi N°007/2002 du 11 juillet 2002 portant code minier de la République Démocratique du Congo
[- 49 -]
La présence permanente de ces stocks suspend les activités des mineurs sur
les sites artisanaux de Bisie car elle bloque le flux de trésorerie et le commerce des
minerais pour les acteurs locaux de la chaîne de valeur (en particulier pour les
creuseurs artisanaux sur le site et pour les négociants de la région).
III.1.2.2.1 Transport
L'équipe d'évaluation de ces stocks a opté différentes manières de faire évacuer
cette ressource, notamment :
36
Permis d’Exploitation 13155. Sans tenir compte de petites quantités produites précédemment.
37
Ministre provincial, CEEC, SAESSCAM, Divimines. 28 No-1/215/CAB/GP-NK/2014
[- 50 -]
III.1.2.3 L’étiquetage
La situation a conduit à un débat au sein du groupe de parties prenantes de
l'OCDE en 2014 et 2015 et a abouti à un accord sur l'étiquetage des minerais et leur
processus d'évacuation sur une période de 60 jours. Le 26 juin 2015, le Ministre
national des Mines de la RDC a accepté le processus d'évacuation des minerais
comme défini par le groupe de parties prenantes de l'OCDE.
Au total, après deux moratoires décidés par le Ministre national des Mines, le
processus d'évacuation des stocks a pris 80 jours, entre le 13 octobre 2015 et le 31
décembre 2015. Ce rapport présente les conclusions d'une évaluation indépendante
menée sur le terrain entre les 14 et 23 décembre 2015 dans le territoire de Walikale,
province du Nord-Kivu, en RDC (elle a compris des visites à Goma, Walikale et
Manoiré/Bisie). 39
39
Évaluation indépendante du processus d'évacuation des minerais de Bisie, territoire de Walikale, Province du
site. Cependant, de nombreux défis existaient, y compris les relations tendues entre
MPC et les coopératives, ce qui a entravé les progrès de cette exploration. Ces
problèmes ont été résolus en 2010 par le gouvernement de la RDC grâce à la
facilitation d'un accord entre les coopératives et MPC, après quoi la situation s’est
calmée. Grâce à cela, le développement de la mine industrielle a pu progresser ces
dernières années. La force majeure a été exigée concernant son titre de PR en 2007
et était en place entre 2009 et 2012. En février 2015, la licence sur une partie de la
zone 5266 a été transformée en permis d'exploitation (PE 13155) pour l'étain et l'or
valable jusqu'en 2045, et en mars 2015, les droits et obligations de MPC ont été
transférés à Alphamin Bisie Mining SA (ABM). ABM est actuellement détenue à 80 %
par Alphamin Resources Corporation (Canada), à 5 % par le gouvernement de la RDC
et à 15 % par le gouvernement de l'Afrique du Sud par le biais de sa société en
propriété exclusive Industrial Development Corporation. Parallèlement aux tensions
sociales liées à l'industrialisation.
40
http://alphaminresources.com /3538-2/ ; communiqué de presse du 23 février.
[- 52 -]
Conclusion générale
En somme la république Démocratique du Congo ; reste jusqu’à la preuve du contraire un des
pays d’Afrique qui a à son sein une grande potentialité minière et qui ces dernières lui vaut
l’appellation de « scandale géologique », ces ressources étant éparpillées partout sur son
étendue du territoire national d’une superficie de 2.345.410 Km² et dont la partie Est du Nord-
Sud compte un nombre impressionnant de ces ressources minières entre autre ; or, diamant,
colombo-tantalite, tourmaline, wolframite, etc. parmi ces ressources une qui est la plus
incontournable dans les nouvelles technologie de pointe, utiliser pour la réalisation de soudures,
brasures, étamage, crucial même dans le secteur de composants électronique, ce métal est étain
qui, dans cette partie du pays est retrouvé dans plusieurs gisements en exploitation et non
exploités et le plus grand d ces gisements en exploitation se trouve dans la province du Nord-
Kivu territoire de Walikale, plus précisément dans la mine de Bisie où ce minéral est exploité
par la société minière Alphamin AMB, qui, repose sur la ceinture orogénique Kibarienne dans
une zone de collusion intercratonique de différentes périodes d’extension et de compression.
Suivant les différents facteurs de classification de gisement d’étain celui de Bisie possède tous
les atouts nécessaires d’être un bon gisement et selon les conditions de formation dont ; les
gisements d’étain en association avec les structures tectoniques du type géosynclinal et ceux en
association avec les fractures profondes et aux zones de faibles de plateforme continentale, le
gisement d’étain de Bisie est de type géosynclinal et est exploité par cette société minière
Canadienne par la méthode mixte à chambre remblayé, à l’aide de dragues à chaine de godets
qui remontent les minerais alluvionnaires vers une installation de pré-concentration.
L’exploitation artisanale de cette ressource a débuté en 2002 après sa découverte par les
indigènes, qui, au fils des temps, elle a pris une grande ampleur et alimenta plusieurs comptoirs
œuvrant dans la province du Nord-Kivu à la qualité et teneur élevée et une quantité suffisante,
pendant ces temps les creuseurs artisanaux étaient regroupés dans les différentes organisations
et coopératives minières telles que l’association locale de Bungandula qui, en 2005 devint un
groupe minier de Bungandula société de personnes à responsabilité limitée ainsi la coopérative
minière MPC.
L’industrialisation de Bisie par la société minière Alphamin a permis en 2015 non seulement le
développement industriel mais aussi l’intégration socio-économique des différents groupes des
indigènes et la construction des infrastructures routières, écoles, ponts etc. la canalisation de
différentes recettes, taxes perçu par le gouvernement provincial venant de cette partie de sa
province est non seulement le point de l’économie nationale.
[- 53 -]
Bibliographie
1. Professeur Ordinaire Gabriel MAKABU KAYEMBE ; cours de gitologie et
métallogénie du Congo inédit faculté de Sciences UOB 2018 ;
2. Professeur Ordinaire Gabriel MAKABU KAYEMBE ; cours de projet de recherche
minière et pétrolière inédit faculté de Sciences UOB 2018 ;
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super groupe de l'itombwe au Kivu oriental et méridional (zaïre), 1980
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principal cassiterite mine. IPIS Fatal Transaction. Accessed December 2013 on
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générale 2021
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and Kalimbi, D.R.C. Final Report, December 2007 in Pearl, L.M. (2011). Report on the
Bisiye Tin Project (in compliance with NI 43-101) – Concessions: PR5266, PR5267,
PR5270 and PR4246, Walikale Territory, North Kivu, Democratic Republic of the
Congo for Alphamin Resources Corp. Revised 24 June 2011, Effective date 6 June
2011.
9. Jean Marie KANDA NTUMBA, Thèse de doctorat Etude de la flottabilité de la
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Flottation du minerai oxydé de Kamfundwa au Katanga en RD Congo
10. Nicolas VARLAMOFF : classification des gisements d'étain en 1975 ;
11. Nicolas De KUN ; Les gisements de Cassitérite et de Colombo-tantalite Kivu Congo en
1960 ;
12. CAHEN, L. : Géologie du Congo belge (1954).
13. BOUTAKOFF, N. : Sur la découverte au Kivu d'un complexe fossilifère lacustre et
fluvio-glaciaire (Bull. Soc. belge Géol" Bruxelles, 1933, t. XLIII, 57-64).
14. SuTTON, G.-H. et BERG, E. : Seismological studies of the western Rift Valley of
Africa (Trans. Am. Geophys. Union, 39, 474-481, 1958)
15. Jean-Pierre ANGER ; article sur L etain et les organoétains dans l'environnement ;
Annales de Toxicologie Analytique, vol. XIII, n° 3, 2001
[- 54 -]
Table de matières
DEDICACE ................................................................................................................................................. i
REMERCIEMENTS .....................................................................................................................................ii
SIGLES ET ABREVIATIONS ...........................................................................................................................iii
I. INTRODUCTION GENERALE................................................................................................ - 1 -
I.1 PRESENTATION DU SUJET ......................................................................................... - 1 -
I.2 CHOIX ET INTERET DU SUJET ................................................................................... - 2 -
I.3 ETAT DE QUESTIONS ................................................................................................... - 2 -
I.4 PROBLEMATIQUE........................................................................................................... - 5 -
I.5 HYPOTHESE .................................................................................................................... - 5 -
I.6 OBJECTIFS DU TRAVAIL .............................................................................................. - 7 -
I.7 METHODOLOGIE ET TECHNIQUES DE RECHERCHE .......................................... - 7 -
I.7.1 METHODOLOGIE ........................................................................................................ - 7 -
I.7.2 TECHNIQUES DE RECHERCHE .............................................................................. - 8 -
I.8 SUBDIVISION SOMMAIRE ET DELIMITATION DU TRAVAIL................................. - 8 -
II. Chapitre PREMIER : GENERALITE SUR LA CASSITERITE ........................................ - 9 -
II.1 INTRODUCTION .............................................................................................................. - 9 -
II.2 HISTORIQUE .................................................................................................................... - 9 -
II.3 MINERAIS ET GISEMENTS ......................................................................................... - 10 -
II.3.1 MINERAIS ................................................................................................................ - 10 -
II.3.1.1 PROPRIETES DE L’ETAIN ........................................................................... - 10 -
II.3.1.2 PROPRIETE PHYSIQUE .............................................................................. - 10 -
II.3.1.3 PROPRIETE CHIMIQUE ............................................................................... - 11 -
II.3.2 LES GISEMENTS ................................................................................................... - 11 -
II.3.2.1 INTRODUCTION ............................................................................................ - 11 -
II.3.3 LA CLASSIFICATION DES GISEMENTS D'ETAIN .......................................... - 13 -
II.3.3.1 LA PROFONDEUR DE FORMATION DES GISEMENTS D’ETAIN ...... - 13 -
II.3.3.1.1 LES PROPRIETES PHYSIQUES DES ROCHES ................................. - 14 -
II.3.3.1.2 PROPRIETES PHYSICO-CHIMIQUES DES ROCHES ....................... - 14 -
II.3.3.1.3 RECONSTRUCTION GEOLOGIQUES DIRECTES DES
PROFONDEURS ............................................................................................................ - 14 -
II.3.3.2 DISTRIBUTION SPATIALE DE LA MINERALISATION DANS LES
DIFFERENTS TYPES DE GISEMENT ........................................................................... - 14 -
II.3.3.2.1 LES GISEMENTS D’ETAIN A SULFURES ET A SULFOSELS .......... - 15 -
II.3.3.3 INFLUENCE DE LA COMPOSITION CHIMIQUE DES COMPOSANTS
DES MINERAIS .................................................................................................................. - 15 -
II.3.3.4 INFLUENCE DES CONDITIONS CLIMATIQUES ET OROGRAPHIQUES . -
15 -
[- 56 -]