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EPIGRAPHE
« Les métaux sont les matériaux industriels les plus importants de nos jours »
Roger LUMBU
P a g e | II
DEDICACES
A mon très cher Papa KABASELE DIKEBELAYI, pour ton soutien malgré les
difficultés qui ne manquent pas.
A ma très chère mère ILUNGA KILUBA Cécile, pour ton amour indéfectible ;
c’est grâce à tes encouragements et ton amour que nous sommes là.
A mes très chers frères et sœurs qui ne cessent de nous soutenir spirituellement,
moralement et financièrement dans nos études.
A toi mon ami MUKABE KATITA Christian, pour ton soutien à des moments
difficiles. A toi ma fille Altesse TSHIBOLA WA LONGWA et mon fils Alde LONGWA
MESO.
Enfin, à toi mon amour Vanessa MWADI MULEMBA pour ta patience set ton
encouragement dans les moments difficiles ;
Je dédie ce travail.
P a g e | III
AVANT-PROPOS
C'est dans le même ordre d'idée que nous avons aussi, pour notre part, effectué
nos recherches que nous présentons dans ce travail. Cet exercice est loin d'être le fruit d'un
effort personnel, il découle d'une synergie multiforme, à la foi spirituelle, scientifique,
fraternelle et même amicale.
C'est ainsi qu'il nous soit permis de remercier notre Dieu, Jéhovah; le tout
puissant et très haut, pour sa grâce immérité et son Amour pour nous.
KABANGE pour son soutien et ses encouragements dans la poursuit à la mise en place de ce
travail.
INTRODUCTION GENERALE
Il y a dans notre environnement quotidien une multitude d’objets parmi
lesquels les métaux ont une place non négligeable. Une dame ou même un homme peut avoir
au bras une belle pièce en or sans toute fois connaitre l’origine, l’histoire, ce qu’il en a coûté
pour arriver à cette fin, en temps, en énergie et en vie humaine (Roger RUMBU, 2010).
Pour l’élaboration des métaux, nous avons un choix entre les deux voies
métallurgiques selon le moyen et la quantité du métal poursuivi, la pyrométallurgie (voie
sèche) et l’hydrométallurgie (voie humide).
Les usines utilisant ces procédés, sont obligées de capter ce gaz (So2) et
souvent l’utiliser dans la production de l’acide sulfurique (H2So4).
Tous ces aspects négatifs ont contribué depuis 1960 aux développements des
techniques de lixiviation des minerais, mais pour des raisons économiques, les procédés de
lixiviation en milieu sulfuré sont les plus développés (ILUNGA MUTOMBO ; 2008).
Etant donné que les sulfures ont du mal à entrer en solution et consomment
beaucoup d’acides, ces usines sont butées à des problèmes et se trouvent dans l’obligation soit
de changer le schéma des procédés, soit de modifier certains paramètres opératoires pour
arriver à une bonne lixiviation de ces minerais mixtes. C’est notamment le cas de l’usine
CHEMAF dont sa mine de l’étoile a déjà atteint les mixtes, sur laquelle nous avons mené
notre étude.
Devant ces réalités, où la plupart des gisements ont presque épuisé leurs
réserves en oxydes et atteint les mixtes, notamment le cas de la mine de l’étoile et étant donné
que les sulfurés ont du mal à entrer facilement en solution, nous nous sommes posés les
questions suivantes :
- Quelle est la forme de minerai mixtes de cette mine et quelle quantité d’acide
que consomment ces minerais pour la mise en solution de cuivre et cobalt ?
- Que devienne l’aspect économique de l’usine par rapport à la consommation
d’acide et quel(s) paramètre(s) opératoire(s) faut-il(s) modifier, améliorer ou
supprimer pour optimiser le rendement de lixiviation de cuivre et cobalt?
Pour y varriver, notre étude va consister en une série d'essais de lixiviation de minerais de fer
(magnétite), auquel on ajoute le minéral de cuivre (chalcopyrite) et de cobalt (hétérogénité)
préalablement broyés dans la tranche granulométrique(70%-75micron-mètre) et lixiviés à
l'acide sulfurique seul. La dernière série de lixiviation a porté sur la lixiviation directe de
minerai mixte cuprocobaltifer en faisant varier les paramètres suivants : l'acidité, la masse
d'oxyde de fer, la température et même le pH afin d'améliorer le rendement de lixiviation du
cuivre et cobalt.
Notre présente étude vise donc la lixiviation acide(milieu sulfate ferrique) des
minerais mixtes de la mine de l’étoile et l’évolution économique par rapport à la
consommation d’acide par ces mixtes pour la mise en solution de cuivre et cobalt.
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Et une autre partie pratique dans laquelle nous allons parler de la contribution à
l’étude de la lixiviation de minerai mixte cupro-cobaltifère de la mine de l’étoile.
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I. 1. INTRODUCTION :
l'hétérogénite(aCoO bCo2O3 cCuO dH2O) sont les minéraux primaires des minerais de cobalt
les plus abondants.
Les rejets des concentrateurs de Kolwezi ont été estimés à 107 Mt à 4,59% Cu
et 0,26% Co. Cela a été à la base du projet KMT du groupe Firstquantum. Les gisements de
cuivre chiliens contiennent quant à eux comme éléments accompagnant du molybdène.
Tonnage (Mt) % Cu % Co
Tenke 135 3,92 0,3
Fungurume 92 5,18 0,34
Kolwezi 15,3 5,97 0,01
Rejets de Kolwezi 91 1,32 0,26
Mutoshi 10,0 2,5 0,2
Musonoie 26,5 4,27 0,57
KOV (Kamoto, Oliveira et
129 5,32 0,4
Virgule)
Kamoto principal et Kamoto Nord 213 4,12 0,3
Dikuluwe et Mashamba 168 3,71 0,17
Ruashi-Etoile 37 4,59 0,61
Rejets de Kakanda 20 1,1 0,08
Luisha 6,7 2,5
Kamwale 1,56 4,92 1,96
Tilwezembe 1,1 1,6 1,51
Luiswishi 3,89 2,7 0,9
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Karavia 0,05 10 0
Lupoto 3,6 4,7 0,2
Lukuni 2,7 4,3 0
Shinkolobwe 6,8 0,44
(+0,6%Ni)
Kamoya Est 1,0 3,18 0,19
Kamoya Central 1,0 3,53 0,27
Sesa 1,0 5,0 0,3
Kazibi 0,6 4,22 0,6
Kamfundwa 7,0 3,93 0,27
Kabolela 2,1 5,0 0,55
Kakanda sud 3,8 3,9 0,34
Kakanda Nord 5,8 3,6 0,1
Total (estimé) 1 087 3,9 0,32
La troisième source de cuivre est dite de seconde fusion et constitue près de 25% de la
consommation mondiale . le tableau I.2 indique les différents minerais de cuivre, leurs
compositions théoriques, teneurs théoriques et leurs masses spécifiques.
Tableau I.2: Types des minerais de cuivre, compositions, teneurs et masses spécifiques
théoriques.
Les minerais sulfurés de cuivre renferment souvent de la pyrite FeS2 et de pyrrhotine Fe7S8. A
part Cu2S stable à haute température, les autres sulfures de cuivre rendent du soufre au
chauffage et se transforment en Cu2S comme les sulfures de fer se transforment en FeS. Pour
tous les minerais, la voie sèche et la voie humide peuvent, en principe, entrer en compétition.
Tout est en fait question de la technologie disponible et de la quantité du métal à obtenir.
Le tableau I.3 nous donne les différentes réserves mondiales de cuivre en 1999 en million de
tonnes.
Chine 18 5.3
Inde 3 0.9
Indonésie 19 5.6
Iran 3 0.9
Kazakhstan 14 4.2
Mongolie 3 0.9
Philippines 6 1.8
Autres 4 1.2
Europe
Pologne 20 5.9
Mexique 3 0.9
Russie 20 5.9
Autres 6 1.8
Amérique du Nord
Canada 10 3
Etats-Unis 45 13.4
Amérique Latine
Chili 88 26.1
Mexique 15 4.5
Pérou 19 5.6
Autres 8 2.4
Océanie
Australie 7 2.1
Papouasie Nouvelle-Guinée 4 1.2
Total 337
Les modules sous-marins contiendraient des ressources possibles de l’ordre de 700 millions
de tonnes de cuivre.
Le cobalt est un métal très rare à l'état natif. Les minerais les plus rencontrés sont les sulfures.
Il se trouve aussi sous forme d'oxyde dans l'hétérogénite sous la forme cristalisée
CoO.3Co2O3.Cu.7H2O.
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On rencontre également des altérations d'arséniures tels que l'érythrine ou le sang de cobalt
Co3 (AsO4 )2 .8H2O et la rosélite Ca2 (Co, Mg)(AsO4)2 2H2O.
Mis à part en R.D.C, les minerais actuellement ne titrent que de 0,1 à 0,5%Co. Près de 55%
du cobalt mondial provient du copperbelt de l'Afrique centrale (R.D.C-Zambie) et 40% sont
issus de la production de nickel (Russie, Cuba et Canada). La production mondiale annuelle
du cobalt se situe autour de 55 000 tonnes.
Dans le tableau I.4 on trouve la répartition mondiale par zone, de la réserve mondiale du
cobalt en milliers de tonnes et leur teneur totale.
Amérique du
nord
Canada 45 1,0
Amérique
latine
Brésil 15 0,3
Cuba 1000 21,8
Guatemala 10 0,2
Océanie
Australie 680 14,8
Papouasie- 230 5,0
Nouvelle-
Guinée
Total 4 583
Tableau I.4: réserves mondiale de cobalt en milliers de tonnes et leurs teneurs totales en
pourcentage.
a) Introduction :
Un indice du développement certain d'un pays est la quantité totale des métaux consommés,
Ils ont des propriétés satisfaisantes, une large gamme d'utilisation et les procédé de production
sont développés depuis de nombreuses années. Des métallurgies diverses se sont développées
selon:
La quantité et la qualité des espèces minérales en présence,
Les moyens financiers disponibles,
Les moyens techniques,
L'énergie à mettre en jeu,
Les besoins du marché.
b) Pyrométallurgie:
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Le minerai ;
Le coke comme élément réducteur et apport thermique ;
La chaux ou la castine comme fondant et élément basique permettant de
diminuer la densité des scories et agent scorifiant ;
Le minerai de fer, élément scorifiant.
Le cuivre obtenu est d’autant plus pur que la réduction est moins poussée (mise
plus faible de carbone réducteur). Cela implique des pertes plus poussées dans les scories et
une production réduite.
Les scories ayant un indice de basicité supérieur à l’unité sont dites acides
tandis que celles ayant un indice inférieur à l’unité sont dites basiques. Cet indice est
important lors de l’équilibre métal-scorie, dans la réductibilité des oxydes, dans la corrosion
des réfractaires, etc.
Les scories à considérer sont celles qui sont suffisamment fusibles et fluides à des
températures ne dépassant pas 1300°C.
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Importantes lors de la réduction avec fusion, ces pertes sont fonction du degré
de réduction car il conditionne la quantité de métal passant dans la scorie sous forme d’oxyde.
Cette quantité est réduite si l’on admet l’obtention d’un métal à un degré de pureté moindre.
En général, plus les scories sont siliceuses et plus le rapport CaO sur FeO est
grand, moins elles dissolvent de matte.
Les éléments favorisant ce type de perte sont une scorie dense et visqueuse
piégeant les particules métalliques, un temps de décantation réduit.
Cu2O + C → 2Cu + Co
CuO + C → Cu + CO
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CoO + C → Co + CO
FeO + C → Fe + CO
Grillage et fusion
Les réactions rencontrées pour la production d’un cuivre blister peuvent être
essentiellement :
La fusion pour matte est l’un des procédés les plus importants pour le
traitement des minerais sulfurés de cuivre. Le concentré sulfuré peut être fondu au four à
cuve, à réverbère ou au four électrique dans le but d’obtenir une phase sulfurée de cuivre et de
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fer. Le processus pour tous ces réacteurs est sensiblement identique et le but de la fusion pour
matte consiste à produire :
Le problème à résoudre est donc qu’à partir d’un ensemble d’oxydes libres ou
combinés entre eux, il faut en réduire un MeO et scorifier les autres M 1O, M2O, M3O, etc.
pour qu’il en soit ainsi, il faut absolument que, dans les conditions opératoires, tous les
oxydes à scorifier soient plus stables donc moins facilement réductibles que MeO. Dans le cas
où cette condition n’est pas satisfaite, les oxydes les plus réductibles que MeO sont réduits et
leur métal pollue Me. Cette pollution est encore plus importante s’il existe des possibilités de
réaction des métaux réduits entre eux (cas des solutions solides).
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Il importe donc avant la réduction de MeO qui nous intéresse d’enlever les
autres oxydes qui se réduiraient avant ou en même temps que lui dans une scorie ou un laitier.
Si la scorie était idéale, elle serait sans action chimique, ni physique sur le métal et sur tous
ses composés, notamment sur l’oxyde à réduire. Il n’en est jamais ainsi et une faible quantité
de l’oxyde à réduire est dissoute dans la scorie. Les corps dissous n’agissent pas comme des
corps purs.
c) Hydrométallurgie
A. La lixiviation
Les minerais oxydés sont solubles dans les acides dilués on recourt à l’attaque
basique lorsque la gangue est grande consommatrice de solvant acide, ce qui est le cas des
gangues basiques.
Techniques de lixiviation
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La lixiviation en tas ;
La lixiviation en « dump » ;
La lixiviation in situ ;
La lixiviation par agitation
Chimisme
Les minerais sulfurés sont directement attaqués par l’acide sulfurique dilué selon :
CuO + H2SO4 = Cu++ + SO4-- + H2O
La lixiviation des sulfures requiert des oxydants tels que H 2SO4 mais le plus
important est le Fe++ dont la régénération est activée par des réactions bactériennes en
présence de O2-
Chimisme de la réaction
Fe++ issue de ces réactions lixivie les minerais sulfurés de cuivre selon :
CuS + 10 Fe++ + 15SO4-- + 4H2O = 2 Cu++ + 10Fe++ + 12SO4-- + 4H2SO4
CuS + 8 Fe++ + 12 SO4-- + 4 H2O = Cu++ + 8 Fe++ + 9 SO4-- + 4H2SO4
en grains de quelques cm) sur des sols étanches. La solution lixiviante (pH de 1,5 à 2) enrichie
d’éléments nutritifs pour les bactéries (azote…) percole dans le minerai en s’enrichissant en
cuivre (II). La biolixiviation en amas peut durer jusqu’à plusieurs années.
L’extraction par solvant est une technique abondamment utilisée depuis près
d’une quarantaine d’années en hydrométallurgie. C’est un procédé d’extraction liquide-
liquide ayant pour objet la purification et la concentration d’une espèce minérale dans une
phase plus pure. La technique consiste en la mise en contact de 2 phases non-miscibles, une
aqueuse et une organique entre lesquelles le métal passe d’une manière sélective selon les
conditions opératoires qui sont celles de l’extraction (pH 1,5 à 2) et du stripage (2 M H2SO4)
L’extractant
L’extraction et le stripage
électrolyse d’épuisement pour détruire les particules organiques qui aurait subsisté avant
d’aller à l’électrolyse d’extraction du cuivre proprement-dite pour éviter d’altérer le dépôt
cathodique.
Certaines expériences ont toutefois prouvé un intérêt dans la présence du diluant (kérosène)
dans la couche supérieure du bain dans la cellule d’électrolyse. Il minimiserait la volatilisation
de matières avec l’oxygène dégagé à l’anode telles que l’acide sans altérer le dépôt
cathodique.
Etape I. Extraction
2 (R – H) + Cu++ (R2Cu) + 2 H+
Le cuivre quitte la phase aqueuse issue de la lixiviation pour se retrouver dans la phase
organique en produisant de l’acide.
Le cuivre quitte la phase organique lorsqu’elle se retrouve en milieu acide pour aller dans la
phase aqueuse destinée à l’électrolyse en libérant la phase organique qui va servir à une
nouvelle extraction. L’avantage évident de l’extraction par solvant est la production des
cathodes de qualité ne nécessitant pas de raffinage ultérieur.
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Comme les minerais associés contiennent du nickel, du fer, de l'argent, du bismuth, du cuivre,
du manganèse, de l'antimoine et du zinc, la métallurgie du cobalt inclue des techniques
poussées de séparation et de purification. Les opérations essentielles de production du cobalt
se font selon les voies suivantes :
I. 4. Usage
Electrique ou électronique
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En tant que conducteur d’électricité le plus efficace parmi les métaux non
précieux, le cuivre amène le courant à nos foyers et bureaux, assurant une distribution sans
limites jusque dans tous les véhicules utilisant l’électricité c’est-à-dire quasiment tous.
Sanitaire et chauffage
Les tuyauteries en cuivre sont utilisées pour l’alimentation en eau de nos foyers
particulièrement dans le domaine thermique. Elles permettent d’empêcher la prolifération des
bactéries, des virus et des moisissures et contribuent par conséquent à améliorer la qualité de
l’eau que nous buvons.
Design et Architecture
Alliages et autres
o Le cobalt est utilisé dans le superalliage: alliages refractaires pour turbines à gaz et
turboréacteur dans l'aéronautique. Exemps de comosition: Co 30%, Cr 20%, Ni 20%,
Fe 14%, Mo 10%, W 5,
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o Alliages Co-Cr(Co: 66%, Cr : 29, 5) utilisé pour réaliser des armentures de prothèse
dentaire,
o Outils de coupe carburés : alliages frittés de carbure de tungstène dans une matrice de
cobalt, exemple : WC: 88%, Co: 12%,
o Alliages à coefficient de dilatation thermique nul: Co: 54%, De: 36%, Cr: 9%,
o Aimant permanent (Al-Ni-Co, Sm-Co, Pt-Co), concurrencés par les aimants Fer-
Néodyme-Bore (Nd2Fe14B),
o Composant de batteries rechargeables des téléphones portables et des véhicules
électriques ou hybrides,... Il convient de noter que le cobalt est utilisé dans beaucoup
des domaines, c'est le cas notamment du cobalt-60 utilisé dans le traitement du cancer
en raison du phénomène de décroissance radioactive où le cobalt-60 cherche à
retrouver son état stable, celui-ci émet un rayon gamma de haute énergie que par
rapport aux rayons X et UV. Ces ondes électromagnétique pénètrent certaines
substances et créent des ions à charge électronique. C'est grâce à cet effet ionisant que
les rayons gamma peuvent agir pour notamment désinfecter ou stériliser les produits et
attaquer les cellules cancéreuses.
Dans ce chapitre, nous avons parlé d’une manière générale des minerais cupro-
cobaltifère et de leurs métallurgies tout en abordant sur un point la lixiviation d'une manière
superficielle. Passons au chapitre suivant, dans lequel nous allons aborder d’une façon
générale, la lixiviation.
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Nouvelles tendances
Intérêt de l’étude de la métallurgie du cuivre
Technologie du cuivre
Les avancées technologiques liées au SX-EW ont ainsi permis la réduction des
coûts de production des trois étapes de production à savoir : la lixiviation, l’extraction par
solvants et l’électrolyse d’extraction tout en étendant la gamme de minerais à partir desquels
le cuivre pouvait être extrait d’une manière économiquement rentable
1. Usage
Electrique ou électronique
En tant que conducteur d’électricité le plus efficace parmi les métaux non
précieux, le cuivre amène le courant à nos foyers et bureaux, assurant une distribution sans
limites jusque dans tous les véhicules utilisant l’électricité c’est-à-dire quasiment tous.
Sanitaire et chauffage
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Les tuyauteries en cuivre sont utilisées pour l’alimentation en eau de nos foyers
particulièrement dans le domaine thermique. Elles permettent d’empêcher la prolifération des
bactéries, des virus et des moisissures et contribuent par conséquent à améliorer la qualité de
l’eau que nous buvons.
Design et Architecture
Afin de minimiser les pertes en métaux utiles par la scorie, il est important de :
Pour le cas du cuivre, il se retrouve le plus souvent dans la scorie sous deux
formes qui sont :
Avec :
V la vitesse de décantation ;
g la constante gravitionnelle ;
Pdrop la masse spécifique de la matte (3 900 – 5 200 kg/m3) ;
Pslag la masse spécifique de la scorie (3 300 – 3 700 kg/ m3) ;
slag la viscosité de la scorie (˜0,1 kg/m.s) ;
drop : ;e diamètre des gouttelettes.
Les impuretés issues de la fusion de la charge sont séparées du métal fondu par
des opérations devant mener à la formation d’une scorie stable surnageant le bain en fusion.
Pour contourner cette difficulté, des additifs sont utilisés pour faciliter la fusion et la
scorification de ces impuretés. Le calcaire ou (CaCO 3), la dolomie (Ca, Mg, CO) sont des
additifs généralement utilisés dans le four à cuve. Les critères majeurs pour le choix d’un
additif sont sa disponibilté et son coût.
Les propriétés que doit avoir une bonne scorie peuvent être résumées comme
suit :
La densité des scories est d’autant plus élevée que la proportion de CaO,
élément léger, est moindre. C’est pour cette raison que la limite inférieure dans le calcul de la
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charge ne doit pas être en deçà de 10%. Les scories théoriquement les meilleures ne sont pas
nécessairement celles qui doivent être produites. Il faut tenir compte des éléments d’appoint,
apportés par les fondants ajoutés aux minerais, pour produire ces scories.
Pertes de scorification
Importantes lors de la réduction avec fusion, ces pertes sont fonction du degré
de réduction car il conditionne la quantité de métal passant dans la scorie sous forme d’oxyde.
Cette quantité est réduite si l’on admet l’obtention d’un métal à un degré de pureté moindre.
En général, plus les scories sont siliceuses et plus le rapport CaO sur FeO est
grand, moins elles dissolvent de matte.
Les éléments favorisant ce type de perte sont une scorie dense et visqueuse
piégeant les particules métalliques, un temps de décantation réduit. Des turbulences dans le
réacteur de fusion entrainant une coulée de scorie avec entrainement de métal.
Cu2O + C → 2Cu + Co
CuO + C → Cu + CO
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NiO + C → Ni + CO
CoO + C → Co + CO
FeO + C → Fe + CO
Grillage et fusion
Les réactions rencontrées pour la production d’un cuivre blister peuvent être
essentiellement :
La fusion pour matte est l’un des procédés les plus importants pour le
traitement des minerais sulfurés de cuivre. Le concentré sulfuré peut être fondu au four à
cuve, à réverbère ou au four électrique dans le but d’obtenir une phase sulfurée de cuivre et de
fer. Le processus pour tous ces réacteurs est sensiblement identique et le but de la fusion pour
matte consiste à produire :
combine avec Fe et O pour former un polymère silicaté anionique : 4 FeO + 4 SiO2 → 4 Fe2+
+ Si4O128-
1
La densité de la matte est d’environ ˜ 4 g/cm3 tandis que celle de la scorie est
2
1
égale à ̴ 3 g/cm3. La matte a un point de fusion plus bas que celui de la scorie et est moins
2
visqueuse ( ̴ 10 cp contre 103 cp). La faible teneur en Cu de la scorie est assurée également en
maintenant la scorie suffisamment chaude et fluide et en assurant un temps de séjour
suffisamment pour la décantation de la matte. Les scories ont des liaisons ioniques. Elles sont
constituées de cations (Ca2+, Fe2+, Fe3+) et d'anions (O2-, SiO44-, etc.)
Tableau I.4
Une scorie est dite acide, basique ou neutre selon le rapport entre les apports acides et les
apports basiques. Les scories acides contiennent des anneaux silicatés et ont de grandes
viscosités et c’est généralement le cas des scories de la fusion pour matte.
L’indice d’acidité d’une scorie est le rapport entre les moles d’oxygène de la silice et les
moles d’oxygène des autres oxydes.
Lorsque ce rapport est < 1 on a une scorie basique ;
Lorsque ce rapport est > 1 on a une scorie acide ;
Lorsque ce rapport est = 1 on a une scorie neutre.
Composition and structures of silicates slags
From Biswas & Davenport
Example
Stag type Silicate degree Principal Anions
compositions
3FeOSiO2
Basic <1 O2- and SiO44
2FeO.CaO.SiO2
2CaO.SiO2
Neutral 1 SiO44-
CaO.FeO.SiO2
4CaO.3SiO2
Acid >1 Chain silicate anions
2CaO.2FeO.3SiO2
4(CaO.SiO2) Ring silicate anions
Connected silicate
3(CaO.2SiO2)
anions
Tableau I.5.
La matte obtenue est dirigée à la conversion en passant par un réacteur d’attente qui peut être
un four à réverbère. Les éléments composant à la charge sont essentiellement :
- Le minerai ;
- Les fondants ;
- La scorie du convertisseur ;
- Le coke.
Les quantités d’oxygène mises en jeu dans ces réactions sont strictement
contrôlées pour obtenir une désulfuration souhaitée et une présence de fer précise dans la
matte. Toutes ces réactions se passent à haute températures. La quasi-totalité du cuivre de la
charge en fusion se retrouve dans la matte car le cuivre oxydé est rapidement désulfuré.
−∆ G ° a a
La constante d’équilibre de cette réaction est : KE = e KaE a = e
8,34 X T (K) 2
¿ Cu2 S . FeO
Cu O. FeS
- Un contact parfait de la charge avec l’oxygène ou l’air enrichi au sein d’un réacteur
chaud ;
- Le chauffage et la fusion de la charge en utilisant conjointement le souffre contenu dans
la charge et un combustible fossile (gasoil, charbon, etc.)
- Le flux des particules partiellement oxydées vers l’interface réactionnel où a lieu la
séparation entre la matte et la scorie ;
- Un temps de décantation suffisant pour permettre aux gouttes de mattes formées de se
retrouver dans la phase métallique ;
- La coulée de la matte et de la scorie par des orifices à hauteurs distinctes ;
- L’envoi de la matte à la conversion ;
- La possibilité de récupérer le cuivre de la scorie.
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2. Hydrométallurgie du cuivre
A. La lixiviation
Les minerais oxydés sont solubles dans les acides dilués on recourt à l’attaque
basique lorsque la gangue est grande consommatrice de solvant acide, ce qui est le cas des
gangues basiques.
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Tab I.7.
Techniques de lixiviation
- La lixiviation en tas ;
- La lixiviation en « dump » ;
- La lixiviation in situ ;
- La lixiviation par agitation
Chimisme
Les minerais sulfurés sont directement attaqués par l’acide sulfurique dilué selon :
CuO + H2SO4 = Cu++ + SO4-- + H2O
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La lixiviation des sulfures requiert des oxydants tels que H 2SO4 mais le plus
important est le Fe++ dont la régénération est activée par des réactions bactériennes en
présence de O2-
Chimisme de la réaction
7
2 FeS2 + O2 + H2O = 2 Fe++ + 3 SO4-- + H2SO4
2
Fe++ issue de ces réactions lixivie les minerais sulfurés de cuivre selon :
CuS + 10 Fe++ + 15SO4-- + 4H2O = 2 Cu++ + 10Fe++ + 12SO4-- + 4H2SO4
CuS + 8 Fe++ + 12 SO4-- + 4 H2O = Cu++ + 8 Fe++ + 9 SO4-- + 4H2SO4
L’extraction par solvant est une technique abondamment utilisée depuis près
d’une quarantaine d’années en hydrométallurgie. C’est un procédé d’extraction liquide-
liquide ayant pour objet la purification et la concentration d’une espèce minérale dans une
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phase plus pure. La technique consiste en la mise en contact de 2 phases non-miscibles, une
aqueuse et une organique entre lesquelles le métal passe d’une manière sélective selon les
conditions opératoires qui sont celles de l’extraction (pH 1,5 à 2) et du stripage (2 M H2SO4)
L’extractant
L’extraction et le stripage
30 ppm
LIX 64N 3,4 3 0,6 1,6 0,6 96
Certaines expériences ont toutefois prouvé un intérêt dans la présence du diluant (kérosène)
dans la couche supérieure du bain dans la cellule d’électrolyse. Il minimiserait la volatilisation
de matières avec l’oxygène dégagé à l’anode telles que l’acide sans altérer le dépôt
cathodique.
Etape I. Extraction
2 (R – H) + Cu++ (R2Cu) + 2 H+
Le cuivre quitte la phase aqueuse issue de la lixiviation pour se retrouver dans la phase
organique en produisant de l’acide.
Le cuivre quitte la phase organique lorsqu’elle se retrouve en milieu acide pour aller dans la
phase aqueuse destinée à l’électrolyse en libérant la phase organique qui va servir à une
nouvelle extraction. L’avantage évident de l’extraction par solvant est la production des
cathodes de qualité ne nécessitant pas de raffinage ultérieur.
II.1. Introduction
La pluralité des formes des minéraux existants, la nature et la quantité des
substances polluantes appellent aussi une diversité des méthodes d’extraction appropriées
notamment les deux principales : la pyrométallurgie et l’hydrométallurgie. La première voie
exige des concentrés suffisamment riches et très peu de gangue pour limiter la consommation
d’énergie et permettre la production de petites quantités de scorie.
− Lixiviation neutre ;
− Lixiviation acide ;
− Lixiviation alcaline ;
− Lixiviation complexante ;
− Lixiviation chlorurante ;
− Lixiviation bactérienne.
La lixiviation en milieu sulfate est souvent gênée par les produits de réaction
qui se forment à la surface des minéraux. Ces produits forment un écran à la diffusion des
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Elle est utilisée pour les oxydes supérieurs en présence d’un agent réducteur,
cuivre métallique. Les réactions de réduction des oxydes supérieurs en milieu acide contenant
les ions ferreux sont de nature électrochimique. A cause de cette propriété de semi
conductivité de ces oxydes supérieurs, leurs réactions de réduction sont caractérisées par le
courant de réaction imposé par la tension mixte d’équilibre entre la demi réaction d’oxydation
et la demi-réaction de réduction. (C. Alvayai, 2006)
Les espèces bactériennes les plus actives pour cette lixiviation sont classées en
trois catégories selon qu’elles agissent à température faible, modérée ou extrême et sont
(Kitobo, 2009) :
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− Les bactéries mésophiles : les plus connus pour leur activité métabolique à température
faible et modérée (30°C à 35°C) sont : Acidithiobacillus ferrooxidans, Acidithiobacillus
thiooxidans, Leptospirillum ferrooxydans et Thiobacillus caldus ;
− Les bactéries themrophiles modérés (biolixiviation de 50°C à 55°C) : Thiobacillus caldus,
Sulfobacillus (tolérant jusqu’à 63°C), Sulfobacillus thermosulfidooxydans, Sulfobacillus
acidophilus et Acidimicrobium ;
− Les bactéries thermophiles extrêmes (60°C à 85°C) : Sulfolobus (sulfolobus metallicus,
sulfolobus acidocaldarius), Acidianus brierleyi. Les bactéries doivent être accoutumées
aux conditions de travail par une adaptabilité contrôlée et sont complémentaires entres-
elles.
a) Lixiviation in situ
Cette méthode consistant en la lixiviation directe du minerai en place est
utilisée lorsque les teneurs en éléments valorisables sont tellement faibles qu’elles n’assurent
pas la rentabilité des opérations de minage et de transport vers la surface. (Hubert H.2002).
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b) Lixiviation en tas
Par cette lixiviation, on traite le minerai en le disposant sous forme de tas sur
des surfaces de drainage imperméables, en pente. La solution de lixiviation est arrosée sur le
dessus du tas et percole ensuite à travers ce dernier, tout en solubilisant le métal de valeur.
Cette technique s’applique également aux minerais très pauvres.
La lixiviation en tas exige une bonne fragmentation naturelle ou artificielle du minerai jusqu’à
une granulométrie variant entre 1⁄4" et 3⁄4 ", dépendant du minerai lui-même, afin d’éviter la
migration verticale provoquée souvent par la présence des particules ultrafines et de permettre
un contact efficace entre les réactifs et les minéraux, et une bonne isolation naturelle ou
artificielle vis-à-vis des réseaux hydrologiques souterrains pour éviter la pollution.
(Jergensen, 1999)0.
Deux cas sont retenus pour ce type de lixiviation. Le dump leaching où les minerais sont
placés en tas sur une surface naturellement imperméable. La solution lixiviante est aspergée
au-dessus du tas et on récupère la solution enrichie en bas et le heap leaching dont le principe
est le même que pour le Dump leaching, sauf que dans ce cas, le tas de minerais est placé sur
une surface rendue artificiellement imperméable.
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Cette lixiviation est destinée aux produits plus riches, suffisamment broyés et
en quantité moindre comportant une grande proportion de particules fines qui rendraient la
percolation difficile à réaliser. L’agitation permet principalement d’éviter la sédimentation des
particules tout en favorisant également la cinétique de lixiviation et la dispersion des bulles de
gaz, si des produits gazeux sont utilisés. Les produits à lixivier sont mis en pulpe avant d’être
acheminés dans les réacteurs de lixiviation. (Ilunga Mutombo, 2008)
La lixiviation par agitation est pratiquée sur les minerais présentant certaines
spécificités, entre autres ayant une moyenne à forte teneur, nécessitant un broyage poussé
lorsque la libération du minéral s’effectue à des mailles assez fines pour permettre l’accès des
réactifs à la surface du minérale ou dans le cas d’une faible cinétique de dissolution. Une forte
agitation est alors nécessaire afin d’augmenter le transfert de matière. (Frenay, 1962)
L’agitation peut être réalisée de trois manières. La première est mécanique qui
est effectuée par action d’un rotor mu par énergie électrique. Les réacteurs utilisés ont
généralement une forme cylindrique verticale avec un fond plat, conique ou sphérique, soit
encore pneumatiquement. La seconde est pneumatique qui peut être obtenue en injectant de
l’air comprimé ou de la vapeur à haute pression (lorsqu’on veut également chauffer la pulpe)
dans le réacteur (figure II.1). Cette méthode requiert moins d’investissement et peu
d’entretien par rapport au précédent, parce qu’elle n’implique pas des parties mobiles. (C.
Alvayai, 2006).
Dans le cas de notre travail, nous allons envisager juste le cas des diagrammes
tension –pH des systèmes
La cinétique étudie la vitesse des réactions. Cette dernière est une grandeur
observable et mesurable au niveau macroscopique, qui présente une grande importance
pratique. Souvent on cherche à agir sur elle soit pour l’augmenter (accélération de la
production par exemple), soit pour la ralentir (ralentissement de la corrosion par exemple). La
cinétique permet également d’avoir des éléments de calcul permettant de choisir les meilleurs
dimensions et formes des réacteurs et d’en fixer les conditions de marche.
L’information fournie par la cinétique chimique permet de connaitre les mécanismes des
réactions, le dimensionnement des équipements.
Nature de l’interface
Pour les réactions faisant entrer en jeu des solides, l’interface joue un rôle
important pour la cinétique de la réaction. Ceci est dû à la présence des défauts et des lacunes
dans le réseau.
Géométrie de l’interface
La forme d’un solide entrant en réaction avec un liquide, a une grande influence sur la vitesse
de la réaction. C’est seulement dans le cas d’une plaque ou d’un disque que 1a vitesse reste
constante au cours de la réaction, Si le solide est sphérique, l’aire de l’interface diminue
progressivement avec la réaction. De ce fait, la vitesse de la réaction varie de façon continue.
(Blazy P., 1979).
Aire de l’interface
Pour les solides, les fines particules réagissent plus vite que les grosses. En conséquence pour
les réactions liquide - gaz et liquide - liquide, on provoque des fines bulles d’air ou des fines
gouttelettes de liquide pour augmenter la surface spécifique. (Blazy P., 1979).
Un solide au contact d’un liquide est recouvert d’une couche de liquide immobile au travers
de laquelle les réactants doivent diffuser avant d’atteindre l’interface. Ce film liquide a une
épaisseur de 0,03 mm et est appelé couche de « NERNST » (Blazy P).
1979). L’existence de cette couche est liée d’une part à l’adhésion du liquide à l’interface, et
d’autre part à la faible vitesse du déplacement de la couche par suite de la viscosité du liquide.
L’agitation
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La température
Un processus contrôlé par la diffusion est légèrement sensible à la température tandis qu’un
processus contrôlé chimiquement est fortement affecté par la température.
La concentration
Le rapport des phases régissantes lorsque l’on a par exemple une réaction solide liquide peut
augmenter la vitesse de la réaction.
En métallurgie par voie humide, le rapport des phases régissantes est trouvé par la densité de
la pulpe qui est un paramètre important de la mise en solution. Lorsque ce rapport est faible,
la vitesse de la réaction est élevée.
− Le transport des réactifs du sein du liquide vers le site réactionnel par convection et
diffusion ;
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Dans le cas d’un processus contrôlé par la diffusion externe, l’expression de la vitesse
globale, obéit à la loi de FICK.
Étant donner que dans la lixiviation des oxydes et des mixtes(sulfurés), la consommation
d'acide et la complexité d'éléments à mettre en évidence pour améliorer le rendement de
lixiviation sont différentes; dans ce chapitre, nous avons suffisamment parlé de la lixiviation
d'une manière générale. Passons au chapitre suivant, où nous allons parler de la lixiviation des
minerais sulfurés complexes d'une manière théorique.
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3.1. INTRODUCTION
- Granulométrie du solide
- pH de solution
- Potentiel électrochimique de solution
- Température
- Concentration des ions ferriques, ferreux et zinc en solution
- Débit de solution
- Nature du minerai.
FeIIaq. FeIIIaq + e-
AFeIII
Avec Eh= 0,0771 + 0,059 log
AFeII
BHAPPU R.B. et Al. (1969) présentent les différents équilibres chimiques susceptibles
d’intervenir dans une solution aqueuse contenant du fer ferrique et ferreux et des ions sulfate :
le cas en pyrométallurgie, sur les équilibres chimiques eux-mêmes. Il est possible de séparer
les phénomènes et les paramètres intervenant sur les cinétiques en fonction de l’échelle
considérée et, pour une lixiviation statique d’examiner ainsi deux échelles, celle du grain et
celle de l’ensemble de grains.
- La réaction chimique
- Les transports à travers : - La couche limite de solution
- Un réseau de produits solides
Ces deux groupes de phénomènes vont être examinés plus en détail ci-dessous
dans le cadre de la lixiviation des minerais sulfurés complexes.
Les sulfures sont oxydés par le fer ferrique selon les réactions suivantes, déjà
citées en introduction :
On constate donc que le cuivre et le zinc passe en solution alors que le sulfate
de plomb, très insoluble en milieu sulfaté (solubilité = 2,2 10-3 g/1 dans une solution H 2SO4
pH = 04) précipite.
Remarque : cette dernière notation fait apparaitre clairement l’aspect électrochimique des
réactions de la chalcopyrite. Les différents auteurs s’accordent pour reconnaitre l’importance
des phénomènes électrochimiques dans les réactions entre les sulfures et les oxydants (Fe 3III,
O2, …) mais aussi dans les interactions entre les sulfures lorsque ceux-ci sont en mélange
intime (grains mixte par exemple). Ces dernières interactions (appelées « effet galvanique »
par MAJIMA et PETERS (1968) conduisent à des phénomènes d’activation ou de passivation
en fonction du potentiel relatifs des différents sulfures, comme cela a été mis en évidence par
de nombreux auteurs. MEHTA et MURR (1983) décrivent notamment de telles réactions
entre la chalcopyrite et la pyrite et entre la sphalérite et la pyrite.
L’action bactérienne des Thiobacillus Ferrooxydans sur les minéraux peut être
de deux sortes :
Percolation
Les auteurs cités- ci-dessus montrent que pour des températures inférieures à
100°C et des pH supérieurs à 0,5 la dissolution acide de la chalcopyrite est faible en milieu
sulfaté. BAUR, GIBBS et WADSWORTH (1974) ont étudié les premiers stades de lixiviation
de grains de chalcopyrite naturelle pure et montré que l’oxydation est nettement plus rapide
par le fer ferrique que par l’oxygène.
Oxydation par O2
La réaction :
A, d’après LIDELL K.C. (1979) une constante d’équilibre à 298 de 8,62 x 1054
(14) CuFeS2 + 4Fe3+ → Cu2+ + 5Fe2+ + 25o pour environ 75% de la chalcopyrite lixiviée et
(15) CuFeS2 + 4Fe3 + 2H2O → Cu2+ + 5Fe2+ + H2O4 pour les 25% restant. D’après 33 DUTRIZAC,
McDonald et INGRAHAM (196), seule la réaction (14) a lieu.
Un ajout de fer ferreux a pour effet, selon les travaux de JONES et PETERS
(1976) de ralentir la mise en solution du cuivre. Cependant ni BAUR, GIBBS et
WADSWORTH, ni MUNOZ-CASTILLO (1977) n’observèrent ce phénomène lors de leurs
expériences.
Contrairement à tous les autres auteurs qui constatent que la vitesse de mise en
solution de l’interprétation des résultats afin de déterminer quels sont le ou les phénomènes
contrôlant la cinétique. DUTRIZAC et Al. ont proposé une explication selon laquelle l’étape
limitante serait la diffusion du fer ferrique à travers le réseau de soufre pour des
concentrations en FeIII inférieures à 0,01 M/l et celle du fer ferreux pour des concentrations en
FeIII supérieures à 0,01 M/l. d’après ROMAN et BENNER (1973) la valeur de 17 Kcal/mole
qu’avaient obtenue DUTRIZAC et Al. pour l’énergie d’activation correspondrait à un
contrôle par la réaction chimique plutôt que par un phénomène de transport, car elle est assez
élevée. MUNOZ-CASTILLO (1977) propose un contrôle au niveau d’une étape de transport
d’électrons à travers le réseau de soufre résiduel.
- La durée des opérations (quelques milliers d’heures pour les petites colonnes, quelques
années pour les grosses et jusqu’à plusieurs dizaines d’années pour les tas importants)
- La difficulté d’échantillonnage et de suivi des paramètres dans un tas, des derniers
variant au cours du temps de façon incontrôlable
D’après les travaux de DOYLE et Al. (1978) sur la lixiviation sous pressions
d’oxygène la réaction de dissolution de la blende serait :
Cependant, dans le même article les auteurs remarquent que les sphalérites peu
ferrifères se lixivient moins bien que les marmatites, excepté lorsque l’on rajoute du fer en
solution. D’autres auteurs (BJORLING et KOLTA, JAN et Al.) confirment ces derniers
résultats, ce qui permet à VERBAAN et Al. de penser que l’oxygène interviendrait surtout en
oxydant les ions ferreux selon la réaction :
0,25
d Zn 2+ ¿ ¿ = 49,29 −57 , 64 106 0,4 2+ 2/3
dt e = MoAo (1 – XZn )
RT
¿
[ Fe 3+ Fe 2+¿ ¿ ¿]
Où :
R : constante universelle : 8 305, 7 j/kg mol K
T : température (K)
Mo : masse initiale de sphalérite par volume de solution lixiviante (kg/m3)
Ao : surface spécifique initiale de la sphalérite (m2/kg)
Xzn2+ : fraction du zinc ayant passé en solution.