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STRATIGRAPHIE ET POTENTIEL PETROLEGENE


DES SEQUENCES DU FORAGE
HUSKY GENTTLLY No. 1
(M.R.N. 156)

HEROUX, Y.
Coordonnateurs et stratigraphie: KUBIER, B.
Yn'HYK, A.'
Géologie des argiles: CHAGNON, A.
Palynostratigraphie et coloration de la matière
organique: UITING, J.
"Carbon ratio" et CORCOM: ROUSSEAU, R.
Réflectométrie: Pl'l'i'ION, J.L.
Ministère des Na`!:f°!!Gs, Québec
LA
DflCU.YF tNIl'stTi:s,d

Date:
No .~DP

Par: INRS-Pétrole, février 1975


Pour: Ministère des Richesses
Naturelles, Division de
l'Energie.
Référence: M.R.N. 2-73

1 M. A. Petryk est maintenant au M.R.N., Québec.


II

RESUME

Le forage Husky Gentilly, implanté à l'extrémité nord-est du


synclinal de Chambly - Fortierville des Basses-Terres du Saint-Laurent,
a reconnu un cycle sédimentaire transgressif de type plate-forme.

Cette séquence sédimentaire, débutant au Cambrien supérieur pour


se terminer à l'Ordovicien supérieur selon la littérature, est datée
Caradocien par ses palynomorphes à sa partie supérieure (Groupe de Lorraine).

La lithostratigraphie de subsurface permet d'établir de bonnes


corrélations avec les unités de surface. Les passages de transition entre
les Groupes de Trenton et d'Utica puis entre les Groupes de Lorraine et
de Richmond s'identifient clairement en subsurface alors qu'elles sont
parfois imperceptibles dans l'affleurement. L'analyse des composants
majeurs et des logs électromécaniques permettent d'ébaucher rapidement,
am coût relativement bas, la litostratigraphie de subsurface si l'échan-
tillonnage est adéquat.

L'évolution diagénétique des séquences débute dans la zone à


huile 3t y demeure jusqu'à la cote de 3000 à 4000 pieds. Elle atteint
la zone à gaz sec à la base du trou sans jamais franchir le front de l'an-
chizone.

-- Le Groupe d'Utica et ceux de Trenton et du Black-River non diffé-


renciés sont suffisamment riches en M.O. pour constituer des roches ères
à hydrocarbures. Puisque peu d'observations permettent d'appuyer cette
conclusion, une campagne géochimique sur un échantillonnage mieux adapté,
MIMA
s'impose.

Les roches-réservoirs les plus favorables sont situées dans la


Formation de Châteauguay. Ce réservoir résulte de l'action d'une tectoni-
que cassante au niveau des arénites quartzitiques et dolomitiques appartenant
III

respectivement aux Membres de Cairnside et de Thérésa (partie supérieure


du Groupe de Potsdam).
TABLE DES MATIERES

RESUME II

_. INTRODUCTION 3
Localisation 3
Géologie régionale 3
Travaux antérieurs 5
Méthodes de travail 6
Terminologie 7

CHAPITRE 1. STRATIGRAPHIE 8
SECTION 1 - Palynostratigraphie 8•
Conclusions 10
SECTION 2 - Lithostratigraphie 12
A Groupe de Potsdam 12
1- Formation de Châteauguay 12
a)Membre de Thérésa 12
b)Membre de Cairnside 13
2- Formation de Covey-Hill 13
B - Groupe de Beekmantown 13
Formation de Peauharnois 13
C - Groupe de Chazy 14
D - Groupes de Black-River et de Trenton 15
Unité 1 16
Unité 2 16
Unité 3 16
TRANSI'LLON (4850 - 5400') 17
E - Groupe d'Utica 17
F - Groupe Lorraine 18
Formation de Nicolet River 18
TRANSITION (250 - 380') 21
G - Groupe de Richmond 22
MONO
Formation de Bécancour River 22

CHAPITRE 2. DESCRIPTION DES MICROFACIES ET RÉPARTITION DES


COMPOSANTS MAJEURS (CORCOM) 23

CHAPITRE 3. POTENTIEL PETROLIGENE 29


PARTIE 1: ORGANIQUE 29
SECTION 1: Evaluation de la coloration de la M 0 29
Conclusions 37
SECTION 2: Réflectométrie 39
Pétrographie de la matière organique (M.O.) en Manière
réfléchie 39
Réflectométrie 39
SECTION 3: Carbone organique et "carbon-ratio" 43
PARTIE 2: NICNERAIE 45
A - INTRODUCTION 45
B - DISTRIBUTION ET CARACTERISfiQUES DES M KERAUX IDENTIFIES 46
-- I - l'illite 46
a)Distribution 46
b)Cristallinité de l'illite 47
II - La chlorite 48
III - Les interstratifiés 48
IV - La kaolinite 49
Conclusions 49

CHAPITRE 4. CONCLUSIONS GENERALES 51


Lithostratigraphie 51
-` Chronostratigraphie 51
Evolution diagénétique 52
Potentiel roches-mères 53
Potentiel roches-réservoirs 53
OMM

tir:tiEliENCES 55
FIGURES

1. Husky Gentilly No. 1: Carte de localisation 1


2. Domaine géologique des Basses-Terres et colonne
stratigraphique générale 2
3. Distribution des microfaciês dans la formation de Nicolet
River 20
4. Dl gra ne carbone organique/résidu insoluble 42

P.1. Répartition des palynomorphes rencontrés (en pochette)


P.2. Proportion,:composition, maturité et potentiel hydrocarbure
de la matière organique dans les échantillons étudiés 31
P.3 et P.4 Illustration de la M 0 35-36

APPENDICES

1. Liste des échantillons (67) qui ont subi les techniques suivantes:
lames minces avec étude des microfaciês, minéralogie des argiles,
corcom, palynologie. 58

2. Planches P.1 à P.4 60

3. Litholog 64

4. Planches PL.I à PL.16 65

5. Symboles standards de l'INES.


TABLEAUX

1. Tableau des unités stratigraphiques . . . . 4


2. Compilation: stratigraphie, litholog, corcam, microfacies,
réflectométrie et argiles (pochette).
3. Partie des critères distinguant les sous unités du groupe
de Potsdam 11
4. Répartition des composants majeurs (Corcom) par groupe
lithostratigraphique 24
5. Répartition des composants majeurs (Corcom) par sous unité
lithostratigraphique 25
6. Entimération des microfaciès et brèves descriptions
pétrographiques 26
7. Principaux groupes pétrographiques avec répartition
des microfaciès 27
R-l. Echantillons étudiés (réflectométrie) 38
8. Carbone organique et"carbon-ratio" 41
.. 9. Liste des échantillons - minéralogie des argiles 44
.POCHETTE

1.Répartition des palynomprphes rencontrés (Figure P.1)

2. Compilation: Stratigraphie, litholog, corcom, microfaciês,


--~ réflectométrie et argiles (Tableau 2).
FIGURE I

HUSKY GENTIl TX

Husky Gentilly no.-I


46°21'30"'
72°16'46"

Carte de Localisation

Location Ma p

Echelle °O 32mi1e3 Scale


20km.
~
2
TABLEAU 2 TABLE

DOMAINE GEOLOGIQUE DES BASSES - TERRES COLONNE STRATIGRAPHIQUE


GENERALE
GEOLOGY OF THE ST- LAWRENCE LOWLANDS
STRATIGRAPNIC COLUMN
(D'après le ro pport annuel 1973-74 de la SOQUIP) (Annuel report 1973 - 74 of SOQUIP)

' 0

HUSKY GENTILLY No.1


Plan de fosse du:
SYNCLINAL CHAMBLY_FORTIERVILLE .'E
Position O
CHAMBLY- FORTIERVILLE SYNCLINAL

Pv~

LOR R AINE
N x
--

S3 N O lS l1 IS
S3 NO1S 11IS
SUPERFICIES

S31V N 08 aVJ
SURFACE
(en milles carrés)
(square miles)

Platefornrt 5,400
Platform
Zone externe 900
External zone
Zone interne 750

S3 N OlSO NV S
Internal zone

P OT S O AM
Zone à nappes 3,500
Zone with nappes
Bouclier Canadien
Canadian shield
SCALE

SOCL
PRE-CAMBRIAN
Echelle approx:I"-2,000' Scale
SCHEMA TECTONIQUE A TRAVERS LES BASSES -TÈRRES ENTRE QUEBEC ET MONTREAL
TECTONIC DIAGRAM OF THE ST- LAWRENCE LOWLANDS BETWEEN QUEBEC AND MONTREAL
N S
BOUCLIER CANADIEN PLATE FORME ZONE EXTERNE ZONE INTERNE ZONE AVEC NAPPES
CANADIAN SHIELD P.LAT.F. 9.8, IN TERN AL ZONE ZONA WITH (APPES
x X X

LEGENDE LEGEND

Direction de mouvement de failles


Direction of displacement
Biseau
Unconformity

Adapté du rapport annuel 1973-74 SOQUIP


Adapted from the annual report of SOQUIP 1973- 74
INTRODUt71'lON

Schéma stratigraphique et potentiel pétroligéne des séquences


traversées par le forage de Husky Gentilly No. 1 (14.R.N. 156) sont les
— deux buts de cette étude.

Pour constituer le schéma stratigraphique, on s'est limité à


identifier les diverses unités lithologiques rencontrées et à les regrou-
per éventuellement à l'intérieur d'unités lithostratigraphiques préalable-
ment définies dans la littérature pour cette partie des Basses-Terres du
Saint-Laurent.

L'étude du potentiel pétroligéne a pour but de préciser le


degré d'évolution géothermique auquel a été soumise la séquence et éven-
tuellement, identifier les séquences pétroligénes les plus favorables.

Localisation

Le forage Husky Gentilly No. 1 (M.R.N. 156, Fig. 1) est implan-


té à environ 3 milles au sud du' fleu e Saint-Laurent et à 8 milles à l'est
de la rivière Bécancour (longitude 72°16'46"; latitude 46°21'30").

Géologie régionale

Ce forage se situe dans les Basses Terres du Saint-Laurent entre


le Bouclier Canadien au nord et le domaine appalachien au sud (Fig. 2).
Il est presque assis sur la trace du plan de fosse du synclinal de Chambly-
Fortierville (Fig. 2). Ce synclinal est de style très ouvert et les pen-
dages des strates sur ses flancs ont généralement moins de 5 degrés.
1

TABLEAU 1: TABLEAU DES.UNITES STRATIGRAPHIQUES

Système Série Groupe Formation Lithologie

Richmond Bécancour Shale rouge, grès et siltstone tous deux argileux et verdâtres.
River
Cincinna-
tien Indiffé- Shale silteux et gréseux gris à verdâtre, siltstone, calcaire et
Lorraine rencié proportion variable de shale semblable à ceux du Groupe Utica.
Shale brun à gris foncé, moins silteux que dans le Lorraine, teneur
Utica Indiffé- en matière organique variable, quelques shales similaires à ceux du
renciê
Lorraine.
Ces deux groupes comprennent (de bas en haut):
- Calcaires clairs et brun foncé à granulométrie silteuse,spicules
d'éponge, pyrite et matière organique disséminée (bitumes). Par-
tien
Ordovicien Trenton fois associés à des shales rappelant ceux de l'Utica. (Ces shales
eh Indiffé- pourraient appartenir au Faciès de Terrebonne Globensky, communi-
Champlai- rencié
nien cation personnelle).
Black River - Grainstone grossier, clair,
- Wackestone recristallisé, clair,

ChazyIndiffé- Grès et siltstone dolomitiques


rencié
- Dolomie ± sableuse et calcaire dolomitique gris clair, moyen à foncé
Beekmantown Beauhar- - Calcaire peu abondant, gris foncé, plus ou moins fossilifère.
nois
Chateau- Grès quartzitiques clairs, interstratifiés de grès dolomitiques, clairs
guay à gris devenant abondants vers le sommet de la formation.
Cambrien Croixien Potsdam
Covey Hill Grès et conglomérats quartzitiques, feldspathiques pro parte.
5

Les séquences de ce puits appartiennent au domaine de plate-


forme (Fig. 2) selon SOQUIp1 1973-74 et Globensky, Y. communication
personnelle 1975.

La stratigraphie des groupes rencontrés est résumée pour l'en-


semble de la plate-forme des Basses -Terres dans la figure 2, ainsi que
dans le tableau 1 pour le forage Husky Gentilly seulement. Ce tableau
stratigraphique est un sommaire du litholog habillé (tableau 2) résultant
dé notre étude; sa discussion sera abordée au chapitre de la stratigraphie.

Travaux antérieurs
a.

Beaucoup de travaux en géologie de surface ont été effectués


dans la région. Le plus récent d'entre eux est de Globensky 1974 (sous
presse). Le lecteur se référera à ce rapport géologique pour la géologie
-- de surface.

Cependant, un seul rapport du Ministère des Richesses Naturelles


(G.M. 27644) a jusqu'alors été rendu public sur le forage Husky Gentilly
No. 1. Il inclut une description lithoscratigraphique sommaire des retail-
les et des carottes ainsi que les diagraphies suivantes:
- Gamma Ray
- Neutron
- Sonic
- Caliper.

Les données lithologiques ainsi qu'un bref historique du sondage


sont résumés dans un complément du cahier S-75 du Ministère des Richesses
Naturelles du Québec (page 156).

2 Rapport annuel 1973-74 de la SOQUIP.


6

Néthodes de travail

Les travaux comprennent des analyses pétrographiques, d'identi-


fication de palynomorphes, de diagénése minérale et organique, ainsi que
l'utilisation de quelques diagraphies électro-mécaniques. Tous les échar-
tillons analysés, leur cote ainsi que les techniques appliquées à chacun
d'eux, sont énumérés dans l'appendice 1.

L'étude pétrographique a été entreprise de la façon suivante:


- tous les échantillons de retailles ont été alignés puis regroupés par
intervalles lithologiques homogènes;
- plusieurs échantillons représentatifs de chaque intervalle ont été
ensuite décrits à la loupe binoculaire;
- 68 échantillons, représentatifs de chaque intervalle avec une maille
Maximum de 100' ont été par la suite sélectionnés pour descriptions
microscopiques en lanes minces précisées par des analyses des composants
majeurs (quartz, feldspaths, calcite, dolomite) en Rx (CORCOM);
- les 176 pieds de carotte de forage répartis en quatre intervalles ont
été décrits puis échantillonnés pour descriptions microscopiques. Dix
échantillons ont été sélectionnés parmi les carottes;
- toutes les lames ont été colorées à l'alizarine rouge pour faciliter
l'identification des carbonates.
01111111.

Les identifications de palynomorphes sur 66 préparations paly-


noplanctonologiques ainsi que la distribution verticale des assemblages
(biostratigraphie) ont permis une zonation préliminaire pour la partie
supérieure de la séquence.

La diagénése minérale comporte 64 analyses des argiles dans les


fractions 2 à 16 microns et inférieures à 2 microns. Ces analyses com-
prennent la détermination semi-quantitative des types minéralogiques ainsi
que l'évaluation de la cristallinité du matériel micacé.
7

La diagénèse organique comprend plusieurs aspects:

- 66 échantillons soumis aux préparations palynoplanctonologiques, ont



êté examinés pour en évaluer le degré de carbonisation basé sur la
coloration des divers constituants organiques;
- 20 résidus de matière organique résultant des préparations palynologi-
ques ont êté choisis pour fabrication de sections polies. Parmi ces
20 sections polies, 14 d'entre elles ont servi aux déterminations
pétrographiques de la matière charbonneuse et à l'évaluation du pouvoir
réflecteur sur la vitrinite;
- les 2 échantillons les plus riches en matière organique ont finalement
été soumis à une étude du "carbon ratio".

Les diagraphies géophysiques, type Schiumberger, caliperneutron-


Gamna Ray-Sonic ont finalement été utilisées pour déceler les principaux
contacts lithologiques dans les séquences traversées.

Terminologie

Les classifications utilisées sont celles de Gilbert (1954)


pour les terrigènes, celle de Dunham (1962) pour les calcaires et de
Wentworth (1922) pour la granulométrie des constituants des roches.
8

CHAPITRE 1

STRATIGRAPHIE

La palynostratigraphie et la lithostratigraphie du puits Husky


Gentilly constituent respectivement les sections 1 et 2 de ce chapitre,
-- alors que les résultats d'analyse pétrographique suivent dans le second
chapitre.

SECTION 1 - Palynostratigraphie

66 échantillons de retailles furent soumis aux préparations


palynologiques en vue de déceler une zonation possible basée sur les
palynomorphes.

Plusieurs échantillons ne renfermaient que des palynomorphes


-. méconnaissables. Ces fossiles étaient d'ailleurs assez rares, même dans
les échantillons les plus riches. Les Acritarches, les Chitinozoaires et
de rares Scolécodontes constituent la gamme des palynomorphes trouvés
dans cette étude. La distribution verticale de ces formes est indiquée
dans la figure P 1 (en pochette). Soulignons que les X dans cette figure
représentent en moyenne de 1 â 5 individus. Ainsi, compte tenu dans cer-
tains cas du nombre insuffisant d'individus, seule l'identification au
niveau du genre y est indiquée. Les planches P 1 â P 4 (appendice 2)
illustrent les formes rencontrées.

Si on considère la section dans son ensemble, il y a seulement


deux sections relativement petites qui contiennent un nombre raisonnable de
formes différentes. Elles sont toutes les deux .situées dans le Groupe de
Lorraine, entre 400 et 1800 pieds et entre 2900 et 4000 pieds. Si on se
base seulement sur cette information, ce n'est pas assez évident pour établir
une zonation dans ce puits. Toutefois, les données ici présentes peuvent
être d'un apport utile pour l'étude de la palynostratigraphie régionale des
Basses-Terres du Saint-Laurent.
9

Entre 400 et 1800 pieds les formes suivantes ont été enregistrées:
— Le,i.oaphaen,t.d.i.a sp., Lei.oiuda sp. A, Le.i.oicaa sp. B, Vetyhaeh.ium Qa.itcdi, V.
tic.i.bp.cno3um, V. sp. B, Ba.E;taphaetr.i.diurn sp. A, Ba.t,t,i,aphaeh.i.dtum sp. B,
— Ma,t.i.p.P.i.c.i,aphaeh.i.d,ium sp., M-i.ckhexJr.i.d.ium sp. A, M. sp. B, Conoch.i,t.i.na
sp. C, Conoeh,i,tina e.eegana, Cyathoch,i,tina sp. A, C. sp. B, Sphaekoeh,iti,na
sp., Nexcoch,i,ti.na sp. et des Scolécodontes non identifiés.

Dans l'intervalle (1800' â 2900'), les fossiles sont extrêmement


rares, mais on y rencontre des LagenochitLna sp., ConochitLna sp. B, C.
sp. D et des Scolécodontes non identifiés.

Entre 2900 et 4000 pieds apparaissent les Le,i.ob phuelr.i.d,i.a. sp.,


-- Lopho.bpham,idi.a sp., Vetcyhaeh,ium .2a.itcdi., V. .tA,bsp.inozum, V. sp. A, Cono-
eh.i,ti.na sp. A, C. sp. E, Conoch,i,ti.na cf.C. wezenbettgenziA, C. eeegaws,
_ Conoeh,i,ti..na cf. C. eae.taeea, Cyazhoeh.i,ti.na sp. A, Lagenoeh,itina sp.,
Ancyno ch,itina sp.

En dessous de 4000 pieds, seulement quelques fossiles très rares


sont rencontrés, entre autres Lopho4phaetidium sp., M.ictchysttidium sp. C,
fragments de Chitinozoaires et â l'occasion des Scolécodontes.

Les domaines stratigraphialies de la plupart des formes mentionnées


pour l'intervalle (400' - 1800') sont ailleurs sur le globe terrestre,
— très extensives. Par exemple, V etr.yhach Lum tai/Lek apparaît et dans l' Are-
nigien de la Belgique et dans le Dévonien de la Tunisie (dans Martin 1968).
Cette espèce se retrouve dans des roches plus jeunes que celles de l'Are-
nigien mais plus vieilles que celles du Dévonien. De la même façon Veny-
hach thn x/LL4p.ino4um apparaît dans un domaine stratigraphique extensif.
ConochLUna e.2eganz, d'après Taugourdeau et al (1967), possède une étendue
allant du mid-Caradocien au mid-Ludlovien.

Le genre Cyathochiti.na a été mentionné par Taugourdeau et al


(op. cit.) comme apparaissant dans le Llanvirnien et Sphaenoch,iti,na appa-
raitrait dans le Llandovérien et peut être de"façon douteuse dans le
Caradocien.
10

Toutefois Jenkins (1969) a également rencontré quelques espèces dans


l'Ordovicien Supérieur. Hencoehiti.na a été cité par Jansonius (1964)
dans le Caradocien d'Anticosti, mais le seul spécimen reporté sur la fi-
gure P 1 dans l'échantillon 4074 est probablement une espèce nouvelle.

Donc, en dépit de la grande répartition stratigraphique de la


plupart des formes, il y en a quelques-unes, avec des extensions plus
limitées qui suggèrent un âge Caradocien à l'assemblage.

Dans l'intervalle (2900' - 4000'), Conochi tina cf. C. caciacea


existe et l'espace C. caetacea n'existerait que dans la partie supérieure
du Caradocien d'après Taugourdeau et al. ConochitLna wuenbagemi4 a
été décrite dans le calcaire Viola (Ordovicien Supérieur) par Jenkins
(op. cit.). Il semble donc probable que cet intervalle soit aussi d'âge
Caradocien.

Au-dessous de 4000 pieds les fossiles sont extrêmement rares;


notons toutefois la présence occasionnelle de quelques Scolécodontes dans
le Black-River et le Trenton. Au-dessous de 6700 pieds aucun fossile n'a
êté rencontré à l'exception de quelques formes rares dans les échantillons
les plus profonds (Lophoaphaehidium sp. et des fragments de Chitinozoaires).
Entre g500 et 8600 pieds toutefois, il apparaît probable que ce fait isolé
soit le résultat d'une contamination par des retombées plutôt que le ré-
sultat d'une incursion marine dans la Formation de Covey Hill.

Conclusions

Les échantillons contenant un nombre significatif de palynomor-


phes sont limités à deux petits intervalles dans le Groupe de Lorraine et
les formes présentes suggèrent un âge Caradocien. Une zonation du puits
dans son ensemble n'est pas considirée comme possible, toutefois l'infor-
mation obtenue par la localisation de ce puits peut être utile du point
de vue de l'étude palynostratigraphique régionale du Paléozo!que inférieur
du Québec:
11

TABLEAU 3

PARTIE DES CRI'IERES DISTINGUANT LES SOUS-UNn'hS DU GROUPE DE POTSDAM

COMPILATION BASEE SUR LFS TRAVAUX DE


HOWAANN, H.J., 1972 ET CLARK, T.H., 1972a.

Membre
Critères IThérèsa
Covey Hill Chateauguay Cairnside Norton Creek"

Granulométrie Grès-conglo- Pas de frac-


mérat (cail- tion conglo-
loux <1") mératique
- siltstone
et rare shale
en lit <1".

Arrondi Sub-anguleux
a Bon
Sub-arrondi

Tri Mauvais Bon â très Bon


bon i

Liant Induré
â Induré
friable

Structures Lamellées Litage régu-


sédimen- parallèles lier et rictesi
taires et d'oscilla- i
entrecroisées tions abon-
dantes i

Couleur Gris, rou- Blanc iGris pâle â


geâtre, tchamoisé
jaunâtre
et siltstone
vert

Composition Surtout un Arérite Alternance


grès avec quartzitique d'arénite
omniprésence assez pure. quartzitique
de feldspath Pas de dolo- et d'arénite
mie,très dolomitique.
pauvre en
feldspath.
12

SECTION 2 - Lithostratigraphie

La lithostratigraphie est basée sur les travaux de Clark (1947,


1972a, 1972b), Clark et Globensky (1973), Globensky (1974) et HofYnann
(1972) ainsi que sur le litholog habillé. Le mode de construction de ce
litholog est décrit dans l'appendice 3. La reconnaissance en subsurface
de 7 des 8 groupes cartographiables en surface ne présente aucun doute.
Il suffit pour s'en convaincre de comparer la stratigraphie du tableau 2
avec celle de la figure 2. La colonne stratigraphique de la figure 2
est une généralisation pour les Passes Terres du Saint-Laurent (d'après
® rapport annuel 1973-74 de la SOQUIP).

A- Groupe de Potsdam

Cette unité se compose presqu'exclusivement de grès. Elle est


subdivisée sur la base de sept critères couramment utilisés dans les ré-
gions oû elle affleure. Ces critères et la subdivision du Potsdam à
l'aide de ceux-ci apparaissent dans le tableau 3. En appliquant ces cri-
tères aux grès à la base du forage, nous reconnaissons toutes les unités
du tableau. 3.

1- Formation de Chateauguay (7300' - 7720')

Cet intervalle se compose de grès gris pâle, dolomitique dans


la moitié supérieure et pyriteux sur presque toute son épaisseur. Cette
formation se subdivise elle-même en deux membres.

a) Membre de Thérèsa (7300' - 7500')

_ Ce membre comprend l'intervalle carotté (7300' - 7406') composé


d'arénite dolomitique, parfois calcareuse, peu- feldspathique de couleur
gris pâle â chamoisée, avec quelques lits minces et lamellées ondulées.
13

b) Membre de Cairnside (7300' - 7500')

. Cette unité se compose surtout d'arénites quartzitiques blanches,


bien triées (microfaciès 27) avec de rares interlits de shales gris fon-
cé. Les shales ont été observés dans un seul niveau de l'intervalle
carotté.

2- Formation de Covey-Hill (7920' - 8570')

Cette formation regroupe les retailles du microfaciès 28 et


les carottes de l'intervalle(8485' - 8515'1 tous deux composés de grès
feldspathiques rougeâtres à blanchâtres. Ces grès mal triés passent des
arénites aux wackes. Les carottes ne montrent aucune fraction conglomé-
ratique; et si elle est présente, elle n'a évidemment pu être décelée
â l'aide des retailles puisque la dimension de ces dernières ne dépasse
guère le millimètre.

Cette formation se différencie également par la composition de


sa fraction argileuse. La kaolinite et les interstratifiés semblent con-
finés à cette folzration dans le Groupe de Potsdam (tableau 2).

B- Groupe de Beekmantown (6710' - 7300')

Formation de Beauharnois

Les dolomies dans le puits Husky Gentilly sont restreintes â


l'intervalle(6710' - 7300')et elles sont incluses dans le Groupe de Beek-
mantown. Quatre types de dolomies sont reconnues. Ce sont du sommet
vers la base (tableau 2):
- microfaciès 21: Dolomie blanchâtre gréso-silteuse, macrocristalline
et localement calcareuse;
- microfaciès 22: Dolomie blanchâtre, peu gréseuse, microcristalline;
- microfaciès 23: Dolomie grisâtre microcristalline avec des traces de
matière organique;
14

- microfaciès 24: Dolomie blanchâtre microcristalline très riche en


fractions silto-gréseuses.

A l'exception d'un mince niveau â la base de cette formation,


le Beekmantown_ est peu fossilifère. Ce niveau (microfaciès 17) se compose
de mudstones calcaires et wackestones tous deux silteux. La faune se
compose par ordre d'importance décroissant de:
- Bryozoaires
-Echinodermes
-Trilobites
- Brachiopodes
-Ostracodes
- Mollusques.

L'analyse des argiles montre un enrichissement en interstratifiés


et en chlorite de la base au sommet de la formation.

La similitude entre les lithologies du Beekmantown dans le


forage Husky Gentilly et celles de la Formation de Beauharnois dans la
région de Montréal (Hofmann, 1972, p.6) fait que nous attribuons les dolo-
mies du Beekmantown â cette formation plutôt qu'à la Formation de Beldens.

C- Groupe de Chazy (6630' - 6710')

Nous attribuons â ce groupe une séquence silto-gréseuse dolo-


mitique, susjacente aux dolomies du Beekmantown et chapeautée par une
séquence calcaire, celle des Groupes Black-River et Trenton.

Cette séquence silto-gréseuse dolomitique se compose de bas en


haut, dans les carottes (tableau 2):
- de deux lits épais de grès calcareux séparés par un intervalle de shales
calcarot,dolomitiques;
- de shales et siltstones très dolomitiques â la base et de moins en moins
dolomitiques au sommet;
- d'un lit de grès d'environ 1 pied d'épaisseur vers la partie sommitale;
15

- cet intervalle carotté est suivi dans le litholog (tableau 2) d'une


séquence de siltstones dolomitiques.

-. Ce dernier intervalle est purement dû â une interprétation qui


se base sur l'homogénéité des diagraphies entre les cotes 6710 pieds et
6630 pieds.

Outre une certaine similitude lithologique entre l'unité silto-


gréseuse dans les carottes (6686' - 6710') de Husky Gentilly et le Membre
de Sainte Thérêse dans la région de Montréal (Hofmann, 1972 p. 7), l'ab-
sence des calcaires et des dolomies vers le sommet du groupe, ainsi que
le caractêre presque azo!que des lithologies que nous incluons dans le
-- Chazy, font que nous ne pouvons reconnaître la Formation de Laval dans
ce forage.

D- Groupes de Black-River et de Trenton (5400' - 6630')

Les séquences calcaires ont été groupées dans les deux unités
stratigraphiques de Black-River et de Trenton. La différenciation entre
ces deux groupes est des plus précaire dans Husky Gentilly.

Si nous devions considérer les grainstones â Echinodermes de


la Formation de Deschambeault comme étant l'unité â la base du Groupe de
Trenton, le contact entre le Black-River et le Trenton se situerait alors
â la cote 6230 pieds, juste au-dessous des grainstones du microfaciés 16.
Dans un tel cas, le Black-River aurait une épaisseur de 400 pieds et il
se composerait essentiellement de wackestone (microfaciês 15) avec un peu
de mudstone calcaire (microfaciês 5). Cependant, une telle épaisseur pour
le Black-River n'a jamais été observée en surface. L'épaisseur maximum
selon les travaux antérieurs étant de 65 pieds. De plus, ces mudstones
calcaires et wackestones réapparaissent au-dessus du microfaciês 16 (ta-
bleau 2).
16

Par contre, si nous devions considérer les boues calcaires à


algues de la Formation de Ouareau comme l'unité de base du Groupe de
Trenton (Hofmann, 1972), il nous serait impossible de délimiter à l'aide
des microfaciès dans cette étude, les contacts des formations dont l'é-
paisseur est inférieure à la maille d'échantillonnage.

En conséquence, nous ne pouvons subdiviser cette séquence cal-


caire de Husky Gentilly qu'en trois unités seulement:

1-Unité 1 (6230' - 6630')

Cette unité (tableau 2) se compose de boues calcaires fossili-


fères. Ce sont les wackestones grisâtres à blanchâtres du microfaciès
15 et les mudstones calcaires blanchâtres peu silteux du microfaciès 5.
Comme nous l'avons vu, quoique cette unité dépasse largement l'épaisseur
généralement admise pour le Black-River, sa lithologie s'apparente de
très près à celle de ce groupe.

2-Unité 2 (6125' - 6230')

Les grainstones blancs, grossiers, du microfaciès 16 constituent


l'unique lithologie de cette unité (tableau 2). Cette lithologie est
semblable à celle de la Forriration de Deschambeault affleurant le long
des rivières Rouge et Ouareau.

3-Unité 3 (51400' - 6230')

Cette unité (tableau 2) se compose à plus de 80% de mudstones


calcaires (microfaciès 5 et 114), d'un mince intervalle (<100') de wacke-
stones (microfaciès 15) tout à la base, ainsi que d'un pourcentage varia-
ble de shales (microfaciès 4). Les shales sont absents entre les cotes
5550 et 5700 pieds seulement (tableau 2).
17

Ce mélange de boues argilo-calcaires et calcaro-argileuses


répond assez bien â la description généralement faite pour les Formations
de Montréal et de Tétrauville. La différenciation entre ces deux forma-
- tions étant basée dans la littérature sur les pourcentages relatifs de
calcaire et d'argilo-détritique ainsi que sur la fréquence des lits appar-
tenant â ces deux types lithologiques, il nous a été impossible de les
distinguer dans cette étude.

TRANSi'l'lON (4850' - 5400')

Ce faciès de transition (tableau 2) rassemble les lithologies


calcaires du Trenton et les boues argilo-détritiques de l'Utica ainsi
qu'un faciès mixte, (microfaciès 13) particulier, renfermant les contacts
-- entre ces deux lithologies.

Cette transition se différencie nettement dans les diagraphies


gamma-ray - neutron comme une entité distincte. Cependant, la réparti-
tion semi-quantitative des types lithologiques en retailles ainsi que
la contamination par retombées ne permettent mas d'inclure cette séquen-
ce dans le Trenton ou l'Utica, ou même de la proposer comme une nouvelle
entité distincte sur le plan stratigraphique.

E- Groupe d'Utica 0900' - 4850')

Cette unité (tableau 2) dans Husky Gentilly semble exclusive-


ment composée de shales ou clayrocks. Ces shales se subdivisent en deux
catégories:
- microfaciès 4: des shales verdâtres â noirâtres, peu silteux (<10% de
quartz silteux), très homogènes, contenant quelques
traces de matière organique, constituent plus de 90%
du groupe dans sa moitié inférieure et plus de 75% du
groupe dans sa moitié supérieure;
18

-microfaciès 10: shales ou clayrocks gris verdâtre pâle parfois très


calcareux et très silteux.

Compte tenu de l'augmentation des retombées dans les séquences


de shales et du fait que le microfaciès 10 constitue la principale litho-
logie du Groupe de Lorraine sus-jacent â l'Utica, il se pourrait que la
fréquence des shales calcaro-silteux (microfaciès 10) dans l'ensemble de
la séquence de l'Utica soit sur-estimée. Il se pourrait même que ce mi-
crofaciès soit absent au-dessous de la cote 4350 pieds.

Toutefois, â la cote 4350 pieds, l'apparition d'une nouvelle


lithologie est indiquée sur les diagraphies. Puisque seule la proportion
du microfaciès 10 semble augmenter en analyse microscopique des retailles,
nous croyons que l'intervalle (3900' - 4350') représente vraisemblablement
un mélange des deux types de shale. Ce mélange pourrait ainsi représen-
ter une transition entre l'Utica et le Lorraine.

Dans l'éventualité oû le microfaciès 10 (tableau 2) serait ab-


sent sous la cote 4350 pieds et appartiendrait â une zone de transition
au-dessus de cette cote, le Groupe d'Utica se composerait exclusivement
de shales gris noirâtre â verdâtre, peu silteux, avec des traces de matiè-
-- re organique (microfaciès 4). .Il serait par ailleurs impossible de rat-
tacher cette lithologie unique â l'une ou l'autre des Formations de La-
_ chine ou de Lotbinière.

F- Groupe de Lorraine (380' - 3900')

Formation de Nicolet River

Ce groupe consiste (tableau 2) en un ensemble de couches de:


- shales gris â verdâtres, localement calcaro-silteux (microfaciès 10);
-shales gris â noirâtres (microfaciès 4);
-siltstones verdâtres argilo-calcareux peu fossilifères (microfaciès 2);
19

- grès à grains fins, argilo-calcareux assez fossilifères (microfaciès 11);

avec dans sa partie supérieure (380' - 900') un pourcentage variable de


calcaires fossilifères tels que:
-mudstones calcaires argilo-silteux peu recristallisés (microfaciès 5);
- wackestones peu dolomitiques (microfaciès 7);
-- grajnstones grossiers (microfaciès 8).

Ce type d'assemblage correspond â celui de la Formation de


Nicolet River, décrite par Hofmann (1972, p. 10) pour les régions plus â
l'ouest.-

Le contact supérieur du groupe est fixé à la "première appari-


tion"* des-microfaciès 10 et 11 (tableau 2) qui sont respectivement des
shales et des grès fins, tous deux de couleur grise à verdâtre. Ils sont
également fossilifères et calcitisés. Ce contact n'apparaît pas sur les
diagraphies car ces dernières ne débutent qu'à environ 700 pieds de pro-
-- fondeur.

Le contact inférieur, détecté par diagraphies, est légèrement


amplifié dans le litholog (tableau 2). Ainsi, les siltstones et les grès
(microfaciès 2 et 11) totalisent plus de 10% des retailles au-dessus de
la cote 3900 pieds et moins de 3 à 4% au-dessous et ce par segment seule-
ment. Ailleurs, ils sont absents. Ainsi, en rayant ces lithologies sous
la cote 3900 pieds nous supposons qu'ils représentent simplement l'effet
des retombées. De plus, le pourcentage relatif des shales (microfaciès 10)
est exagéré de la même façon de part et d'autre de ce contact.

Des traces de matière organique, souvent associées à la pyrite


authigène, sont observées dans tous les microfaciès de ce groupe, mais
plus particulièrement dans les shales (microfaciès 4 et 10) et les silt-
stones (microfaciès 2). Un accroissement marqué de cette matière et de
la pyrite apparaît vers 2500 pieds. Cet accroissement est localement
accompagné d'un fort pourcentage de recristallisation (calcitisation) et de
* Cette expression tient compte du contexte pétrolier, la description
suivant le sens d'avancement du forage. Dans un contexte stratigra-
phique, on devrait lire: à la dernière apparition.
. ,
UNITES M1CROFACIES
M2 M IO M II M4
UNITS Silt stone Shale silteux Wacke silteux fossiliferes Argilite - Shale
Silty shale Fossiliferous • silty wacke Claystone-Shale
9001— ._ '— Omo.
.=

_ - • %••• _..
I -- - -
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FIGURE 3 FIGURE

Distribution des microfacies dans la Formation de NICOLET RIVER


Distribution of microfacies in the NICOLET RIVER FORMATION

Formation: Unités Iâ3


Units l trl 3
21

quartz de nourrissage (silicification).

La Formation de Nicolet River "sensu stricto" se subdivise dans


-- le détail en trois unités qui se basent sur une diminution chronique des
siltstones (microfaciès 2), et sur la fluctuation concomitante des shales
(microfaciès 4 et 10) et des grès fins (microfaciès 11). Ces trois unités
sont représentées schématiquement dans la figure 3.

Entre 380 et 900 pieds, le Groupe de Lorraine renferme un pour-


centage appréciable de calcaires (microfaciès 5, 7 et 8) fossilifères.
Ces calcaires pourraient soit indiquer la présence d'une quatrième unité
dans la Formation de Nicolet River "sensu lato", soit représenter l'in-
~` fluence de la Formation de Pontgravé River au sommet du Groupe de Lorrai-
ne. Puisque la teneur en calcaire fossilifère et l'épaisseur de cet
intervalle calcaire dans le litholog (tableau 2) diffère considérablement
de ce qui est généralement admis pour la Formation de Pontgravé River
(Hofmann, 1972, p. 10), cet intervalle est indiqué comme une quatrième
unité et non différencié en terme de formation dans le tableau 2.

TRANSIll' ON (250' - 380')

Cet intervalle se compose de 75% de shales silteux et de wackes


feldspathiques tous deux rougeâtres (microfaciès 1 et 3) et de 25% de
siltstones fossilifères verdâtres (microfaciès 2).

Nous considérons cet intervalle comme étant de transition, car


les faciès rougeâtres sont caractéristiques du Groupe de Richmond sus-
jaçent et le faciès vert est un composant type du Groupe de Lorraine.
22

G- Groupe de Richmond (60' - 250')

Fortation de Bécancour River

Cette formation, dont la coupe-tyne se situe dans la rivière


~- du même nom â quelque huit milles â l'ouest du site du forage, se compose
de 90% de shales silteux rouges (microfaciès 1) et de 10% de wackes
feldspathiques rouges (microfaciês 3) dans le forage étudié.

Dans sa moitié supérieure, on y observe environ 25% de retailles


d'origine granitique. Ces derniers proviennent probablement de retombées
par forage des blocs de la couverture. quaternaire.
23

CHAPITRE 2

DESCRIPTION DES MICROFACIES ET iPARTI'T'ION


DES COMPOSANTS MAJEURS (CORCOM)

Le litholog du tableau 2 contient 24 microfaciês qui sont dé-


- crits et brièvement commentés, s'il y a lieu, dans le présent chapitre.
Cinq microfaciês (6, 9, 12, 18, 26) qui sont également traités ici, sont
_. toutefois exclus du litholog car ils sont peu ou pas significatifs sur
le plan stratigraphique pour les raisons suivantes:
- ils ont une distribution généralement aléatoire dans la colonne et en
très faible quantité (<1%);
-ils se sont avérés être des termes transitoires entre des lithologies
mieux définies;
-ils représentent probablement des retombées de la couverture quater-
naire. Parmi ces faciès, les retailles d'origine "granitique" ne sont
pas décrites, elles ont été éliminées.

Ces microfaciès sont différenciés en analyse microscopique sur


la base des paramètres suivants:
-% de matrice argilo-détritique, micritique et microsparitique;
-% de pelotes (chondroldes), intraclasts (endoclasts) et fragments de
roches (exoclasts);
-% de bioclasts;
- % de ciment de calcite et de dolomite;
-% de quartz et de feldspaths;
-- - Diamètres maxima et moyens des quartz.

Tous ces paramètres figurent dans le tableau 2 et permettent


une lecture descriptive rapide de chaque microfaciès aux cotes où ils
sont le plus abondants.
24

La colonne "CORCOM" dans le tableau 2 correspond au dosage par


-- diffraction-X des quartz, calcites et dolomites et semi-quantitatif des
feldspaths et de certains minéraux phyllo-silicatés. Les valeurs numé-
riques dans cette colonne expriment les aires sous le pic du feldspath.
Ces valeurs n'ont aucune signification quant au pourcentage absolu de feldspath
dans l'échantillon mais permettent uniquement de connaître les fluctua-
tions dans la distribution verticale de ces minéraux. Par ce genre
d'analyse, on obtient la composition moyenne de l'échantillon quant â ses
composants majeurs. Cette colonne confirme assez bien les coupures
stratigraphiques établies dans le litholog au niveau des groupes (tableau 4):

TABLEAU 4
REPARTITION DES COMPOSANTS MAJEURS (CORCOM)
PAR GROUPE LITHOSTRATIGRAPEIQUE

Quartz Feldspath Calcite Dolomite Argile

Richmond 4111i■111111111111111
Lorraine N
Utica
Trenton -
Black River
Chazy
Beekmantown
Potsdam
25

ainsi qu'au niveau de certains membres et unités: (tableau 5)

TABI,EAU 5

REPARTl'1'.ON DES COMPOSANTS MIJEURS (CORCOM)


PAR SOUS.UNITE LITHOSTRATIGRAPHIQUE

Composants
Quartz Feldspath Calcite Dolomite Argile
Membres
Unités
Lorraine
Unité 4
Unités 1-3

Trenton -
Black-River
Unité 3
Unités 1-2

Potsdam
Chateauguay
-Thérésa
-Cairnside .,:.
Covey Hill

A l'exception des Groupes de Chazy et de Black-River oû la


maille d'échantillonnage est trop lâche pour permettre de les reconnaître
avec certitude soit en microscopie ou en "Corcom",les séries de plate-
forme des Basses Terres pourraient voir leur stratigraphie de subsurface
dégrossie en routine par une analyse "Corcom" mais cette analyse serait
faite avec une maille d'échantillonnage adaptée aux diverses séquences
qui sont:
- dans les shales aux 100 pieds;
- dans les calcaires aux 10 pieds;
- dans les dolomies aux 50 pieds;
- dans les grés aux 25 pieds.
26
TABLEAU 6
NUMERATION DES MICROFACIES
ET BREVES DESCRIPTIONS PETROGRAPHIQUES

No. Illustré
Micro- Nom Particularités Couleur Texture Appendice 4
faciès PL. Fig.

1 shale silteux rouge 1 1,2


2 siltstone argileux, fossilifère verdâtre 1 1,2
3 wacke calcaro-silteux rougeâtre fa.insains 1 1
3 1
4 shale peu silteux (<15%) vert-noir 4 2
5 mudstone argilo-silteux, fossi- blanchâtre
calcaire lifère
blanc â grains
6 X stone moyens
7 wackestone dolomitique blanchâtre
grossier 4 2
8 grainstone recristallisé blanchâtre 4 1
blanche a grains
9 arénite quartzitique fins
10 shale calcaro-silteux, fossi- gris-vert 2 1,2
lifère
â grains 3 2
11 wacke fossilifère-recristallisé gris
t ains
12 X stone blanc très fins 5 1
13 "bréchique" mélange de 4-10 5 2
14 mudstone brun foncé 5
6 2
1,2
calcaire
blanchâtre 7 1,2
15 wackestone dolomitique 8 1,2
16 grainstone peu recristallisé blanchâtre grossier 7 2
17 mudstone dolomitique blanchâtre 9 1,2
calcaire
blanchâtre 0 1,2
18 wackestone silteux 10 1
19 siltstone calcareux -fossilifère gris 10 2
20 arénite quartzo -feldspathique grise très fine 11 1
calcareuse
21 dolomie gréso-silteuse blanchâtre grossière 11 2
22 dolomie blanchâtre très fine 12 1
23 dolomie ± organique grisâtre très fine 12 2
24 dolomie gréseuse blanchâtre très fine 13 1
25 arénite calcaro-dolomitique blanchâtre fine 13 2
26 shale silto-dolomitique brun 14 2
27 arénite quartzitique blanche moyenne 15 1,2
28 wacke feldspathique blanc â grossière 16 1,2
rouge
TABLEAU 7
PRINCIPAUX GROUPES Pha OGRAPHIQUES AVEC REPARTITION DES MICROFACTS

Groupes pé-
trogra- Shale Siltstone Arénite Wacke Grainstone Wackestone Mudstone X stone Dolomie
Quali- hi-
ficatifs a ,4
r
Gréseux !} I
~ 28
Silteux t ^ 18 I
4- 4- 4. ~
5
~
Argileux . 3
~ 1
Sparitique T
6
Calcareux - --- - --- - - 1fi - -~. ... - _ 11 - - - - - - - — - - _ - - ~ - - - -
Micritique 10r ~ 2~ . + 12 t
+ , fi
Dolomitique 2t v 7 15
4, +
Quartzitique I
2~ 20

Feldspathique

± organique A
4-
t T fi T T
Autres 8 16 15 14,17 22
,I, I + I + I y
Qualifica- * I ** * 1 ** * ~ ** ~o ~
tifs , ~ N ~ en ~ ~ Cl) ~ U m
oul eur~ ~ ~ ~ o •~ Blanc Blanc ô Blanc ~ ~
~ Fa'' ~
autres rz ~ c5 r~ ~a~i c5 c~ rz c~ w m ch
N
* Recristallisation avancée et peu fossilifère. --1

** Peu recristallisé et -très fossilifère.


28

Si 24 des 28 microfaciès rencontrés sont décrits dans le tableau


2, les tableaux 6 et 7 ont pour but d'expliciter et compléter ces descrip-
tions; grouper ces microfaciès par types pétrographiques et montrer
l'aspect de transition pour certains d'entre-eux.

Le tableau 6 énumère les microfaciès avec une brève description


pétrographique, ces descriptions étant détaillées dans le tableau 2. Le
tableau 7 pour sa part, groupe les principales familles pétrographiques
â l'intérieur desquelles sont répartis les microfaciès.

'L'appendice 4 illustre â l'aide de planches photographiques


chacun des principaux microfaciès.

Seuls les microfaciès 9 et 27 ne peuvent être différenciés dans


les tableaux 6 et 7. Cependant, le microfaciès 9 est reconnu au sommet
du forage seulement et le 27 â la base uniquement. Ils sont respective-
ment interprétés comme une lithologie mineure (<1%) provenant des retom-
bées de la couverture (faciès 9) et comme la lithologie majeure du
Cairnside (faciès 27). -

Le microfaciès 13 pour sa part représente un faciès "bréchique"


oû les lithologies 4 et 10 se mélangent.
29

CHAPITRE 3

POTENTIEL PETROLIGENE

L'étude du potentiel pétroligène des séquences traversées par


le forage Husky Gentilly fait l'objet de ce chapitre. Le but de cette
étude tend plus particulièrement à préciser à l'aide de plusieurs techni-
ques complémentaires le degré géothermique maximum subi par les sédiments
dans cette séquence.

Ces techniques complémentaires se regroupent en deux clans. Ce


sont d'abord celles impliquant directement l'analyse de la matière orga-
nique (M.O.) et discutées dans la partie 1 de ce chapitre, puis celles
impliquant seulement la fraction minéralogique phyllo-silicatée discutées
dans la partie 2.

Le degré d'évolution de la M.O. est déterminé de trois façons


dans la présente étude, chacune faisant l'objet d'une section particulière
de la première partie de ce chapitre: l'évaluation de la coloration de
la M.O. à la section 1, la mesure du pouvoir réflecteur de la matière
charbonneuse à la section 2, la détermination du "carbon ratio" sur deux
échantillons à la section 3.

PARTIE 1: ORGANIQUE

SECTION 1: Evaluation de la coloration de la M.O.

Basée sur l'étude de 66 échantillons de retailles, la proportion


de la matière organique (Fig. P 2) dans l'intervalle (260' - 5360')
(Groupes Utica-Lorraine) varie de faible (40% des échantillons) à normale
(44%) jusqu'à haute (15%); à partir de 5360.pieds (au-dessous du Groupe
Utica) la proportion est faible ou _très faible. La matière organique
consiste en trois composants .princl p?ux Fig• P -2 , -P 3 et P 4) : prémtèro—
nt des
30

sapropéliques. amorphes, deuxièmement des débris organiques finement dis-


- persés et troisièmement des sphaeromorphes et des palynomorphes marins
incluant des Acritarches, Chitinozoaires et des Scolecodontes. On trou-
ve aussi des fragments brun foncé/noir de dimension variable, mais d'ori-
gine incertaine. La présence de ces fragments, qui existent dans tous
les échantillons, n'est reportée sur la figure P 2 que pour les échantillons
qui contiennent une proportion de matière organique allant de normale à
haute.

Le degré de carbonisation qui a été déterminé par la couleur


des différents composants de la matière organique a été estimé comme
"avancé" c'est-à-dire correspondant à la division 3 de l'échelle proposée
-- par Correia (1967). Cette estimation se base sur le fait que les sphae-
romorphes et les Acritarches sont dans ces échantillons généralement de
couleur brune (Fig. P 3, photo a). Même si les Acritarches à paroi mince
peuvent être jaune brun (Fig. P 3, photo b) les Chitinozoaires sont
généralement de couleur brune (Fig. P 3, photo b). Les débris sapropé-
ligues amorphes sont de brun à brun foncé (Fig. P 4, photo a) tout comme
les débris organiques finement dispersés (Fig. P 4, photo b), aucun
changement significatif dans la couleur de la matière organique en fonc-
tion de la profondeur n'a été observé dans ce puits. La corrosionpyritique
est une caractéristique de la plupart des fossiles observés et pratique-
ment toutes les préparations contiennent une certaine quantité de pyrite.
OMM

Le potentiel en hydrocarbures des échantillons étudiés est re-


porté sur la figure P 2, En général, il ne peut être estimé que dans le
Lorraine et la partie supérieure du Groupe d'Utica. Au-dessous de ce niveau,
la proportion de matière organique est généralement trop faible pour.
qu'une estimation soit faite. Le potentiel dans cet intervalle (260' à
5360') est estimé à celui d'un potentiel à gaz faible avec 4 échantillons
suggérant un potentiel à gaz normal.
31

EXPLICATION (FIGURE P 2)

Prop. Mat. Org. = Proportion de matière orgp.nique


H = Elevée
N = Nornale
L = Faible
V.L. = Très faible

Comp. Mat. Org. = Composition de la matière organique


I Sph/L = Sphaeromorphes (LeLo4phaeh.idAa. sp.)
Sap = Débris sapropéliques amorphes
II Ac = Acritarches
MOD = Matière organique finement dispersée
III ch = Chitinozoaires
(ch) = fragments de Chitinozoaires
-- bf = fragments brun/noir d'origine incertaine
Sc Scolecodontes

Carb. = Carbonisation
c = Avancée

PYr• = Pyrite, présence montrée avec un signe +

Pot. Potentiel hydrocarbure


N.D. = non déterminée
L.G. = Potentiel gaz faible
G. = Potentiel gaz

Contam. = Contamination probable par retombées.


32
FIGURE P 2
PROPORTION, COMPOSITION, MATURITÉ ET POTENrTFr, HYDROCARBURE
DE LA MATIERE ORGANIQUE DANS LES ECHANrILLONS ETUDTES

No. Profondeur Prop.


Mat.
Comp. Mat. Org.
INKS pieds II III Carb. Pyr. Pot.
Org.
4054 160 V.L Sap c + N.D.
4055 260 L SphJL, Sap c + N.D.
4056 390 L Sph/L, Sap MOD c + N.D.
057 410-20 N Sph/L, Sap 20% Ac, MOD 75% (ch) bf 5% c + L.G.
4058 450 L Sph/L, Sap Ac, MOD ch c + N.D.
4059 460 L Sph/L, Sap Ac, MOD (ch) c + N.D.
4060 55o N Sph/L, Sap 20% Ac, MOD 60% ch, bf 20% c + L.G.
4061 660 N Sph/L, Sap 20% Ac, MOD 60% ch, bf 20% c + L.G.
4062 750 V.L. Sap Ac, MOD ch . c + N.D.
4063 850-60 H Sph/L, Sap 30% Ac, MOD 60% (ch) 10% c + G.
4064 950-60 N Sph/L, Sap 30% Ac, MOD 60% ch, bf 10% c + L.G.
4069 1350-60 N Sph/L, Sap 30% Ac, MOD 60% ch, bf 10% c + L.G.
4073 1760-70 N Sap 30% Ac, MOD 60% ch, bf 10% c + L.G.
4078 2160-70 N Sap 30% MOD 60% (ch),Sc,bf 10% c + L.G.
4082 2550-60 N Sap 30% MOD 60% ch, bf 10% c + L.G.
4086 2960-70-80 L Sph/L, Sap Ac, MOD ch c + N.D.
4089 3370-89 L Sph/L, Sap Ac, MOD ch c + N.D.
•4090 3430 H Sap 30% Ac, MOD 60% ch, bf 10% c + G.
4091 3460-70 L Sap Ac, MOD ch c + N.D.
4092 32480 N Sph/L, Sap 30% Ac, MOD 60% ch, bf 10% c + L.G.
4093 3560 N Sap 30% MOD 60% ch, bf 10% c + L.G.
4094 3650-60 H Sph/L, Sap 30% Ac, MOD 60% ch, bf 10% c + G.
4098 4050-60 N Sap 30% Ac, MOD 60% ch, bf 10% c + L.G.
4102 446o L Sap MOD (ch) c + N.D.
4106 4890-6o N Sap 5% Ac, MOD 80% ch, bf 15% c + L.G.
4111 5360 H MOD 90% ch, bf 10% c + G.
4113 5550-60 L Sap MOD c + N.D.
4115 5750-60 L? Sap MOD (ch) c + N.D.
4116 5850-60 L? Sap MOD c + N.D.
33

FIGURE P 2 (Suite)

Profondeur Prg '+ Comp. Org. Mat.


No. Car Pyr. Pot.
INRS pieds OrMat. I II III
4118 5930 L? Sap MOD (ch)? c + N.D.
4119 5940 L? Sap MOD (ch)? c + N.D.
4120 5950 L? Sap MOD (ch), Sc c + N.D.
4121 5960-70 L? Sap MOD (ch) ? c + N.D.
.122 6040-50 L Sap MOD (ch) ? c + N.D.
4124 6090 V.L. Sap Ac, MOD (ch) ? c + N.D.
4125 6150 L? Sap MOD (ch) c + N.D.
4126 6260 L? Sap MOD (ch) ? c + N.D.
4127 6360-70 V.L. MOD (ch), Sc c + N.D.
4128 6450 V.L. MOD (ch) c + N.D.
4129 6460 L? Sap MOD (ch) ?, Sc c + N.D.
4130 6480 V.L. MOD (ch) ? c + N.D.
4131 6560 V.L.? MOD (ch) ? c + N.D.
4132 6630 V.L.? MOD c + N.D.
4133 6640 L. (ch) ?, Sc c + N.D.
4134 6650 L. Sap (ch) ?, Sc c + N.D.
4135 6660 V.L.? MOD c + N.D.
4137 6760 L. Sap MOD c + N.D.
4138 6860 L Sap • MOD c + N.D.
4140 7060 L Sap MOD c + N.D.
4141 7160 L Sap MOD c + N.D.
4142 7260 L MOD c + N.D.
4144 7450 Nil + N.D.
4145 7460 Nil + N.D.
4146 7470 Nil + N.D.
4147 7560 L Sap c + N.D.
4148 7660 L Sap Ac, MOD c + N.D.
4149 7770 L Sap MOD c + N.D.
4150 7850 V.L. Sap c + N.D.
4151 7960 L Sap Ac, MOD c + N.D.
34

C :
FIGURE P 2 (Suite) roi.

Prop.
No. Profondeur Comp. Org. Mat.
Carb. Pyr. Pot.
INKS Pieds g'
Mat. I II III

4152 8060 L Sap MOD c + N.D.

4153 8160 L Sap MOD c + N.D.

4154 8260 L Sap MOD c + N.D.

4155 8360 L Sap MOD c + N.D.

4156 8450-6o L Sap MOD (ch) ? contain c + N.D.

4157 8560 L Sap Ac, MOD (ch) ? contain c + N.D.


(contain.)
~ P— .3,2e
ILLUSTRATION OF ORGANIC MNr1'IH 35.
Figure P 3

r a) brown coloured
Sphaeromorph
(X 750)

b) yellow brown
Acritarch and das
brown Chitinozoar
(X 750)

J
411.

c) dark brown
Chitinozoan
(X 750)
36.

Figure P 4

a) brown to dark brown


amorphous sapropelic
debris
(X 750)

s ~

i. y .'

•~'• . 4

vie •
b) brown to dark brown
4 1• . Jar, ,. • finely dispersed
1.+ ~1 organic debris
(X 190)
• `• Y'- tAir

~•. . ~ ~j ~:►

4~
• ,.•.
• •

+
r t
tiJ~ • .
. '4
• /
. ~f;n
37

Conclusions

1) Les échantillons contenant des Acritarches, Chitinozoaires et Scoleco-


dontes sont considérés comme ayant été déposés dans un milieu marin
(voir aussi section palynostratigraphique).

2) La matière organique consiste en trois composants principaux: débris


-- amorphes sapropéliques, débris finement dispersés et finalement,
sphaeromorphes, Acritarches, Chitinozoaires, Scolecodontes et fragments
d'origine incertaine.

3) La proportion de matière organique varie de élevée â normale à faible


dans la partie supérieure du puits au-dessus de 5360 pieds (au-dessus du
Groupe Trenton), mais est faible à très faible â nil au-dessous de
5360 pieds (au-dessous du Groupe Utica).

14) Le degré de carbonisation est considéré comme avancé.

Le potentiel hydrocarbure a été estimé comme étant un potentiel


à gaz normal dans l'intervalle (260' à 5360'). Au-dessous de 5360 pieds
il n'y a pas assez de matière organique pour le déterminer.
38

TABLEAU R-1

ECHANI'ILLONS ÉTUDIES (REF'LEC'IOMETRIE )

P.R. (moy.) Ecart type Type de


No. INRS Cote préparation

4060 550' .71 . .16 résidu


palynologique
4061 660' .82 .17 "
4063 850'- 60' .81 .24 "
4084 2750'- 60' 1.28 .06 roche totale

4092 3480' 1.05 .08 résidu


palynologique

4098 4050'- 60' 1.20 .11 "


4106 4850'- 60' 1.41 .19 "
4111 5360' 1.67 .20 roche totale
4113 5550' 1.40 .18 résidu
palynologique
4115 5750'- 60' 1.54 .14 roche totale

4120 5950' 1.36 .22 résidu


palynologique

4122 6040'- 50' 1.53 .25 "


4139 6960' 1.97 .19 roche totale
4148 7660' 2.04 .09 résidu
palynologique
39

SECTION 2: Réflectométrie

Pour l'étude réflectométrique du sondage Husky Gentilly, 20


sections polies ont été confectionnées soit directement â partir de
retailles brutes, soit à partir de résidus palynologiques: 14 de ces
-- sections polies se sont avérées exploitables (tableau R-1).

- Pétrographie de la matière organique (M.O.) en lumière


réfléchie

. La matière organique se dispose en petites lentilles ou parti-


cules de forme quelconque (taille de 2 à 30u, plus rarement 1000. Dans

l'échantillon 4139, la M.O. apparaît en remplissage entre les rhomboèdres
de carbonates.

-. Les observations pétrographiques en lumière réfléchie (emprein-


te de cristaux, anisotropie ondulante) permettent de diagnostiquer des
pyrobitumes (P. Robert 1971, 1973). Compte tenu des valeurs de P.R. (de
.71 â 2.04%), si on se rapproche â la courbe de Jacob (1967), ces bitumes
sont des épi-impsomites.

La pyrite en snhérules polygranulaires ou en cristaux est tou-


jours présente associée â la M.O. Elle est plus ou moins abondante et
peut représenter jusqu'à 50% des substances opaques (échantillon 4111).

- Réflectométrie

Sur les histogrammes (tableau 2), la dispersion des mesures est


relativement gran-'e (.50 â .80). Ceci est certainement lié au type de
M.O. mesurée (tableau R-1). Sur l'ensemble du sondage on peut considérer
que la moyenne arithmétique est statistiquement représentative de l'état
d'évolution de la M.O. Le P.R. augmente nettement avec la profondeur
40

(de 0.71% à 550' à 2.04% à 7660'; tableaux 2 et R-1). Le gradient d'aug-


mentation du P.R. est relativement fort (APR/100' = .018%_ ou .PR/100m =
.05%) mais n'est pas incompatible avec un effet normal de diagénése
d'enfouissement.

Pour l'interprétation diagénétique on peut se référer à P.


Robert (1973). Pour cet auteur, le P.R. des bitumes est à peu près le
même que celui de la vitrinite (entre 1 et 2%).

Dans ce cas, si on admet le P.R. = 1.35% comme deadline de


l'huile autochtone (limite Vassoevich, 1969), le sondage se situe dans
une zone diagénétiquement favorable à la présence d'huile autochtone
jusqu'à environ 3000 pieds. Au-dessous de 3000 pieds le puits se situe
dans une zone diagénétiquement favorable à la présence de gaz humide
ou condensats.
41

TA1LEAU8

CARBONE ORGANIQUE "CARBON RATIO"

Cote No. INRS


CR/CT
850'- 60' 4063
0.20
1760'- 70'
4073 0.20
2960'- 80' 4086
0.30
3480' 4092
0.35
4460' 4102 0.97 0.70
5360' 4111
1.26
5910' 0.82
4117
0.71 0.78
6150' 4125
0.42
6560' 0.73
4131
0.28
6640' 0.81
4133
0.19
6660' 0.73
4135
0.26
7060' 4140
0.17
7360' 4143
0.35
7960' 4151
0.19
8560' 4157
0.08
-INRS PETROLE
Flu, 4
Services technologiques de pétrole
Petroleum technological services
Carbone organique sur roche totale 10
Total rock organic cor bon

HUSKY GENTILLY
- N°1

1,5
5 60
UT IC O'
4

~
.591

L C RIVER 0,5
0,5 R N N inf.
, 6I50'
0,4 r 0,4
i eo'

0,3
o'

1001111,
0,15 ïIii
1111111.1111Inimaw'
~
P~O o' 6' 60'
0,2
960'

OTSDAM

i• Mira"
i■
0,1
!•~ ~~~/~ .. ~ = 560'

Op5

o,^;
„da
Timm arm y 0,05

0,04

Op3 MINA 1111111 0,03

0,02 iPiiiI 0,02

0,~:

0131
0,1 0,15 0,2 0,3 0 4 0,5
uiii I 1,5 2 3
i
4 5 10 15 20 30 40 50
0/0 Rdsidu insoluble
opt
100
0,015

Insoluble re sidue

DIAGRAMME CARBONE ORGANIQUE / RESIDU INSOLUBLE


DIAGRAM OF ORGAMIC CARBON / INSOLUBLE RESIDUE
143

SECTION 3: Carbone organique et "carbon ratio"

Selon la statistique de Gauthier et Sourisse (1964) il est pos-


sible de prévoir très grossièrement le potentiel pétroligène (sensu lato)
d'après le réserve en matière organique. Les séries peuvent se répartir
statistiquement en trois zones, une zone relativement favorable, une zoné
moyenne et une zone défavorable.

Potsdam, Beekmantown et une partie de Trenton se trouvent dans


la zone défavorable (cf. fig. 4 et tableau 8). Par contre, Utica et
Black-River ainsi qu'une partie du Trenton se classent dans la zone fa-
vorable.

Les échantillons à 4460, 5360 et 5910 pieds sont relativement


riches.

On ne peut se fier aux valeurs du "carbon ratio" que lorsque


la teneur en carbone organique dépasse ou est égale à 0.50%. C'est
pourquoi six valeurs seulement ont été retenues.

Elles sont toutes élevées (au-dessus de 0.70). Comme on l'a


vu, le matière organique est principalement d'origine marine, les valeurs
élevées de "carbon ratio" peuvent donc être interprétées. Elles indiquent
un stade avancé de la matière organique correspondant à un potentiel à
gaz sec ou éventuellement à gaz à condensat, du moins dès 4460 pieds vers
le bas.
- 44
TABLEAU 9

LISTE DES ECHANTILLONS


NINERALOGIE DES ARGILES

Profondeur No. INRS Profondeur No. INRS


160' 4054 5950' 4120
260' 4055 5960-70' 4121
390-400' 4056 6,040-50' 4122
410-420' 4057 6,090' 4124
_
450' 4058 6,150' 4125
460' 4059 6,260' 4126
e 550' 4060 6,360-70' 4127
660' 4061 6,450' 4128
-- 750' 4062 6,460' 4129
850-860' 4063 6,480' 4130
~ 950-960' 4064 6,560' 4131
1,350-60' 4069 6.,630' 4132
~
_ 1,760-70' 4073 6,660' 4135
2,160-70' 4078 6,760' 4137
2,550-60' 4082 6,860' 4138
~ 2,960-80' 4086 7,060' 4140
3,370-80' 4089 7,160' 4141
- 3,430' 4090 7,260' 4142
3,460-70' 4091 7,360' 4143
~ 3,480' 4092 7,450' 4144
3,560' 4093 7,470' 4146
~ 3,650-60' 4094 7,560' 4147
4,050-60' 4098 7,660' 4148
4,450-60' 4102 7,770' 4149
__
4,850-60' 4106 7,850' 4150
5,360' 4111 7,960' 4151
5,550-60' 4113 8,060' 4152
5,750-60' 4115 8,160' 4153
-- 5,850-60' 4116 8,260' 4154
5,910' 4117 8,360' 4155
_ 5,930' 4118 8',450-60' 4156
5,940' 4119 8,560t 4157
145

PARTIE 2: MLNERALE

A- INTRODUCTION

La minéralogie des argiles et la cristallinité des illites fu-


rent déterminées sur 64 échantillons dont on retrouve la liste dans le
tableau 9.

Les analyses ont été effectuées par diffraction des rayons -X


avec un appareil Philips couplé à un enregistreur XY Hewlett-Packard.
Les caractéristiques et réglages des appareils sont les suivants:
CuKaà44KVet 32m A

Fentes: 1° - .2 - Ni 1°
Discrimination: Att 1, lit 1560 (compteur)
— seuil 1.65V, canal 3V
Constante de temps: .4
Vitesse du goniomàtre: 2.4°/min.

Enregistreur:
Sensibilité Y: position 2 (2°: 4 carreaux), Potentiomètre 4.31
Sensibilité X: 4 X 103 (PW 4620), lm V cm.

La minéralogie a été déterminée pour deux fractions granulomé-


triques: la fraction inférieure à deux microns (fraction fine) et la
fraction comprise entre 2 et 16 microns (fraction grossière).

Dans l'ensemble du puits, quatre types minéralogiques sont pré-


- sents: l'illite, la chlorite, des interstratifiés de type illite-smecti-
te et de la kaolinite. Ce dernier minéral est très peu abondant et se
retrouve dans le Groupe de Potsdam seulement.

Les indices de cristallinité sont les valeurs en degrés 20 de


la largeur à mi-hauteur du pic 001 (10A°) de l'illite. Plus les valeurs
des indices sont faibles, meilleure est la cristallinité,
46

La diagénése d'enfouissement a pour effet d'améliorer statistiquement la


cristallinité de l'illite. L'augmentation de la température est considé-
rée comme étant le facteur principal, ou le moteur des transformations
observées. Cependant d'autres facteurs peuvent influencer l'évolution
de la cristallinité de l'illite, ou autrement dit, la distribution des
cristallinités en fonction de la profondeur. Les principaux d'entre eux
sont: le détritisme qui peut être plus ou moins frais et le chimisme
des eaux interstitielles ainsi que leur facilité à circuler dans les
sédiments. Ces facteurs se font surtout sentir dans les premiers stades
de la diagénése.

La zone anchimétamorphique intermédiaire entre 1'épizone et


la diagénése proprement dite, est limitée par des cristallinités de
.42°20 et .214°20. Les valeurs d'indices mesurées sur la fraction infé-
rieure à deux microns sont utilisées pour évaluer la diagénése tandis
que les valeurs provenant de la fraction 2-16 microns donnent des indi-
cations sur l'état du détritisme. A la limite, dans les sédiments très
évolués les deux se confondent

Les cotes d'échantillonnage ayant été sélectionnées à partir


d'une étude diagraphique, les échantillons sont plus rapprochés dans les
zones oû les logs montrent des variations. La forme des profils tracés
à partir des paramètres mesurés, dépendant en partie de la distribution
des échantillons, l'absence ou la présence de variations dans certaines
sections du forage peuvent être dues à des densités d'échantillons dif-
férents.

B- DIS` EUBMON ET CAR4CTERIS'r±QUES DES MINERAUX IDE!Tilte_L S

I- L'illite

a) Distribution

Ce minéral est présent dans tous les échantillons et où il est


47

généralement très abondant, formant de 40 à 100% de l'une ou l'autre des


fractions granulométriques étudiées. Les dolomies, les calcaires et les
grès de la base du forage contiennent une plus grande proportion d'illi-
tes (tableau 2).

b) Cristallinité de l'illite:

Au premier abord, on remarque que les indices de cristallinité


ne varient pas systématiquement avec la profondeur. Entre 0 et 4000
-.
pieds les indices dans les deux fractions diminuent légèrement. Il est
vrai que l'on a seulement trois points pour appuyer cette observation.
Par la suite le forage peut être divisé en trois tronçons en se basant
sur la cristallinité des illites de la fraction inférieure à deux microns:
- entre les cotes 415 et 6090 pieds où la moyenne des indices est de
93°28 avec un écart-type de .05°28;
-de 6160 à 6660 pieds où la moyenne des indices est de 1.06°28 avec un
écart-type de .14°28;
-de 6760 à 8560 pieds où la moyenne de .56°20 avec un écart-type de
.07°20 est observée.

Par comparaison, les moyennes des indices pour la fraction


2-16p dans les même intervalles sont:
- .06°20 avec un écart-type de .18°28;
- .48°28 avec un écart-type de .12°28;
- .40°28 avec un écart-type de .10°28.

Les indices de cristallinité sont plus bas, donc la cristalli-


nité est meilleure dans la fraction 2-16p mais les écarts-types y sont
plus grands à l'exception du segment 2, où l'écart-type est de .14°20
dans la fraction <2p et de .12°28 dans la frac';ion 2-16p.

Les variations observées dans les cristallinités des illites


de la fraction 2-16p dans le segment 1 (jusqu'à 6090') sont significati-
ves et reflètent des variations dans l'apport terrigène. Dans ce segment le
48

profil obtenu â partir des indices de cristallinité peut être divisé en


plusieurs fragments lesquels indiquent alternativement des améliorations
et des détériorations de la cristallinité qui sont tout probablement
reliées aux conditions physico-chimiques de la ou des sources.

II-La chlorite

Tous les échantillons provenant des cotes supérieures â 7320


pieds pour la fraction fine et supérieure â 6900 pieds pour la fraction
grossière, contiennent des chlorites. Plus bas la chlorite apparaît de
façon sporadique et il n'est pas exclu que dans plusieurs cas il s'agisse
de retombées. Lorsque présentes, les chlorites sont plus abondantes dans
la fraction 2-16p et les variations quantitatives sont parallèles dans
les deux fractions. Ces variations des teneurs en chlorites sont assez
faibles, â l'exception de l'intervalle (5900' - 6900'),et sont aussi
-- probablement reliées au détritisme.

III-Les interstratifiés

Dans la fraction fine les proportions d'interstratifiés de type


illite-smectite varient entre 10 et 35%-. Dans la fraction fine, les
teneurs en interstratifiés varient assez peu jusqu'à la cote 7060 pieds
après laquelle on en retrouve, mais de façon sporadique seulement. La
seule variation systématique en fonction de la profondeur se produit entre
0 et 1000 pieds où les interstratifiés passent graduellement de 35 à 20%.

Les variations sont plus brusques et plus abondantes dans la


fraction 2-16p et leur plus ou moins grande abondance doit refléter le
degré d'altération du matériel détritique â son arrivée dans le bassin
de sédimentation.
149

IV- La Kaolinite

Ce minéral se retrouve seulement dans la fraction 2-16p entre


les cotes 8060 et 8460 pieds où il forme environ 10% de cette fraction.

Conclusions

1- La minéralogie des argiles de la fraction 2-16p reflète plus la nature


et l'état d'altération du matériel détritique que les transformations
djagénétiques. Cette conclusion est basée sur:
a)la comparaison entre la valeur et la variabilité des indices de
cristallinité de la fraction grossière par rapport à la fraction
fine;
b)la distribution-des chlorites et des interstratifiés.

En se basant sur le profil dressé à partir des cristallinités des


illites de la fraction 2-16v, le premier segment (0 - 6090') peut être
divisé en plusieurs unités correspondant à des apports détritiques
différents. Les illites de cette fraction évoluent alternativement
vers des bonnes ou des moins bonnes cristallinités. On peut envisager
deux causes dont les résultats seraient les mêmes:
a)des variations dans les conditions d'altération (hydrolyse plus ou
moins efficace) d'une source unique;
b)influence, variable dans le temps et dans l'espace, d'une source
qui fournirait du matériel micacé moins bien cristallisé au départ
(une source sédimentaire versus une source cristalline ignée ou
métamorphique).

2- Les moins bonnes cristallinités des illites de la fraction inférieure


â 2 microns dans l'intervalle(6150' - 6660')peuvent être le résultat
d'un, ou d'une combinaison des phénomènes suivants:
a) absence dans cet intervalle de fluides riches en ions favorisant
la fermeture des feuillets;
50

b)présence de complexes organiques préférentiellement absorbés en


position interfolialre et empêchant la fermeture des feuillets;
c)détérioration, par altération à la source, de la cristallinité _des
illites détritiques inférieures à deux microns.

Bien que nous croyions que les deux premières hypothèses soient les
plus probables il est impossible présentement de lever l'indétermi-
nation. Il faut aussi noter que ce phénomène a été observé aussi
bien à Anticosti que dans la région de Montréal.

3- La diagénèse thermique n'a pas été très poussée comme en témoignent


les valeurs des indices de cristallinité et l'influence encore visible
du détritisme. Le front de l'anchizone n'a pas été franchi. Cependant,
la kaolinite présente au fond du forage dans les roches du Potsdam,
n'est pas nécessairement un indicateur de faible diagénèse thermique.
Il se peut en effet que la foreation de ce minéral soit très posté-
rieure à la sédimentation et à la lithification. La circulation dans
une roche perméable de fluide à faible pH peut résulter en la kaoli-
nisation de certains minéraux, et tout particulièrement celle de l'illite.
51

CHAPITRE /4

CONCLUSIONS GENERALES

Lithostratigraphie
OMM

Les corrélations stratigraphiques entre les unités de subsur-


- face reconnues par le forage Husky Gentilly et les unités de surface,
oû ces dernières sont définies sont excellentes. Toutes les unités de
-- surface peuvent être retrouvées si l'échantillonnage est suffisant.
Ces corrélations, la nature pétrographique de ces unités ainsi que leur
mode d'association tendent à prouver que ce forage est implanté dans
une zone de sédimentation stable de type plate-forme.

Les analyses des logs électromécaniques, des argiles et des


composants majeurs (quartz, feldspath, calcite et dolomite) soulignent

un passage progressif du Groupe de Trenton à celui de l'Utica en subsur-
face.

En plus des analyses pétrographiques conventionnelles, les


techniques précitées sont très. efficaces pour la reconnaissance d'une
lithostratigraphie de subsurface rapide et économique.

Chronostratigraphie

Le Groupe de Lorraine est Caradocien par ses palynomorphes.


Quoique ces derniers ne soient pas en nombre suffisant pour dater les
autres unités de la séquence, ils peuvent contribuer à la connaissance
palynostratigraphique régionale du Paléozo1que inférieur.•
52

Evolution diagénétique

• L'étude de l'évolution de la coloration de la matière organi-


que et du pouvoir réflecteur de la matière charbonneuse a démontré que
la moitié supérieure de la séquence (jusqu'à 3000 ou 4000') n'a pas dé-
passé le stade de diagénèse à l'huile.

Au-dessous de cette cote, ces techniques indiquent que les


sédiments ont atteint les zones de gaz à condensats, puis à gaz secs.

La cristallinité de l'illite indique que le front de l'anchi-


zone n'a pas encore été franchi. Bien que les indices de cristallinité
soient plus faibles à la base du forage qu'au sommet, la variation de
ces indices n'offre pas un bon coefficient de corrélation avec la pro-
fondeur si l'on considère l'ensemble du forage. Ceci est attribuable
à la persistance d'illites ouvertes et d'interstratifiés (illite-smec-
tite) dans les carbonates.

La zone à gaz sec à la base du forage est confirmée par la


présence de méthane à 6740 Pieds (M.R.N. rapport GM. 27267).

Les traces de kaolinite à la base du forage seraient en accord


avec la zone à gaz sec. La présence de ce minéral implique au moins
une faible porosité matricielle dans la Formation de Covey Hill. Cette
unité est d'ailleurs par endroit très friable et légèrement perméable
-- dans les carottes. La présence de dickite au lieu de la kaolinite dans
les pores propres en cul-de-sac n'a pu être déterminée. La quantité de
® ce phyllosilicate dans la fraction argileuse étant insuffisante.

Les indices d'imprégnation d'huile indiqués dans le tableau 2,


notés dans le rapport de sondage, ont été décelés dans les lames minces.
Ces indices sont soit de véritables imprégnations, soit des pyrobitumes
asphaltiques que l'on a confondus avec des imprégnations d'huile. Dans
le cas de véritables imprégnations, deux possibilités s'offrent:
53

001.111

1° il y a eu migration secondaire- par descente de M.O. moins évoluée


que celle in situ;
2° ce sont des imprégnations occluses sans possibilité d'évolution.

Dans le cas de confusion avec des pyrobitumes asphaltiques,


l'évolution diagénétique interprétée ci-haut serait en accord avec les
mesures de la réflectométrie.

Potentiel roches mères

Dans le diagrairme de Gauthier et Sourisse (Fig. 4), seuls


quelques échantillons appartenant aux Groupes d'Utica et de Black-River
- Trenton non différenciés, sont suffisamment riches en M.O. pour être
considérés comme roches mères à hydrocarbure. Cependant, comme nous
venons de le voir, celles-ci ont dépassé le stade d'évolution de la zone
à l'huile dans la structure forée. Ces conclusions sur le potentiel
roches mères sont basées sur une faible quantité d'échantillons, de
sorte qu'une campagne d'analyse chimique des indices d'imprégnation
et de la teneur en M.O. totale, à partir d'une maille d'échantillons
géographiquement et stratigraphiquement mieux adaptés s'impose.

Potentiel roches-réservoirs

-- Les D.S.T. qui débitent au niveau de la Formation de Chateau-


guay seulement, la présence de microfractures mentionnée dans le rapport
- de sondage et l'absence ou la pénurie de porosité intergranulaire dans
les arénites quartzitiques et dolomitiques de cette formation, prouvent
que le potentiel réservoir est confiné à la partie supérieure du Groupe
de Potsdam, par le truchement d'une tectonique cassante. Cette conclu-
sion a déjà été obtenue dans nos travaux plus à l'ouest dans les Basses-
Terres du Saint-Laurent. Le stockage d'eau salée (137,000 - 258,000 ppm,
rapport de sondage) dans ce niveau réservoir, porte à croire qu'une
514

migration pourrait s'effectuer par descensum des fluides de la roche-


mère sus-jacente.
55

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58

Appendice 1

LISTE DES ECHANTILLONS (67) QUI ONT SUBI LES TECHNIQUES SUIVANTES:
LAMES MINCES AVEC ETUDE DES MICROFACIES,
N NERA OGIE DES ARGILES, CORCOM, PALYNOLOGIE.

Cotes No. INRS Cotes No. INRS


60' 4053 5910' 4117
160' 4054 5930' 4118
260' 4055 5940' 4119
290-400' 4056 5950' 4120
410-20' 4057 5960-70' 4121
450' 4058 6040-50' 4122
460' 4059 6090' 4124
550' 4060 6150' 4125
660' 4061 6260' 4126
750' 4062 6360-70' 4127
850-60' 4063 6450' 4128
950-60' 4064 6460' 4129
1350-60' 4069 6480' 4130
1760-70' 4073 6560' 4131
2160-70' 4078 6630' 4132
2550-60' 4082 6640' 4133
2960-70-80' 4086 6650' 4134
3370-80' 4089 6660' 4135
3430' 4090 6760' 4137
3460-70' 4091 6860' 4138
3480' 4092 7060' 4140
3560' 4093 7160' 4141
3650-60' 4094 7260' 4142
4050-60' 4098 7360' 4143
4460' 4102 7450' 4144
4850-60' 4106 7460' 4145
59

Cotes No. INKS Cotes No. iNRS


5360' 4111 7470'
5550-60' 4146
4113 7560' 4147
5750-60' 4115 7660'
5850-60' 4148
4116 7770' 4149
7850' 4150 8160'
7960' 4153
4151 8260' 4154
8060' 4152 8360' 4155
8450-60' 4156
60

Appendice 2

PL. 1

Fig. 1 Conoehitina sp. A (x 250)

Fig. 2 Conochiti.na. sp. A (x 400)

Fig. 3 Conoch &na sp. A (x 400)

Fig. 4 Conochi Lna sp. B (x 250)

Fig. 5 Conochitina. sp. C (x 400)

Fig. 6 ConochLtLna sp. D (x 250)

Fig. 7 Conoch,itina sp. D (x 400)

Fig. 8 Conoch.itLna sp. E (x 400)

Fig. 9 Conoch i tina cf. C. wei enbexgenb.vs (x 400)


M

• 4
~

PI. I
61

Appendice 2 (suite)

PL. 2

Fig. 1 Conochaina cf. C. cactacez (x 400)

Fig. 2 Conochaina eeegana (x 400)

Fig. 3 Sphaenachaina sp. (x 400)

Fig. 4 Sphaexochit ina sp. (x 400)

Fig. 5 Cyahochna sp. A (x 400)

Fig. 6 Cyathochiti.na "sp. B (x 400)

Fig. 7 C yachochaina sp. C (x 250)

Fig. 8 HetccochitLna sp. (x 250)

Fig. 9 Lagenochitina sp. (x 250)


2
L

5 6

~ ~

0
8 9
1

PI. 2
62

Appendice 2 (suite

PL. 3

Fig. 1 Lagenoch Lna sp. (x 250)

Fig. 2 Ancynoch.itina sp. (x 400)

Fig. 3 AncynochaLna sp. (x 250)

Fig. 4 Scolecodonte (x250)

Fig. 5 Scolecodonte (x 250)

Fig. 6 Ba,Q,ti4phaeJ d i,um sp. A (x 400)

Fig. 7 Batt 4phaetcidium sp.. B (x 400)

Fig. 8 Mati.p2.ic.iohaetc i.d.ium sp. (x 400)

Fig. 9 Michtcy4.tkLc iwn sp. A (x500)


i

fir


4

2 3
.40 ~

.#
4 5

6
to

41.

~ 9

PI. 3
63

Appendice 2 (Suite)

PL. 14

Fig. 1 M.i.chtcystAicLLum sp. B (x 400)

Fig. 2 M chlcyst um sp. C (x 500)

Fig. 3 Veayhach,ium .E'aindi (x 400)

Fig. 4 V etcyhachi.um £avcdL (x 400 )

Fig. 5 Vetcyhach,ium sp. A (x 500)

Fig. 6 Vetcyhach,i,um sp. B (x 500)

Fig. 7 V etc yhach i.um tt p.inoaum (x 400 )

Fig. 8 Vetc.yhachi.um tAizr .nohum (x 400)

Fig. 9 Vetcyhach.i.um tAiotnosum (x 500)

Fig. 10 Lei,.oiu4a sp. A (x 400)

Fig. 11 LeLo1 wt sp. B (x 400)

Fig. 12 Lei.o4phae1z di.a sp. (x 400)


.~

~
2 3
4

A.

adr

41"

10 11
64

Appendice 3

LITHOLOG

Le lithalog du tableau 2 est une compilation des analyses des


diagraphies (disponibles au M.R.N. du Québec) et des descriptions méso-
scopiques et microscopiques des retailles et des carottes. Cette compi-
lation a été dressée de la façon suivante et dans l'ordre chronologique:

-toutes les coupures concomitantes franches apparaissant sur plus de


deux diagraphies de type caliper-sonic-gamrnay rayneutron du puits
Husky Gentilly sont reportées dans une colonne à 200 pieds au pouce;
-la distribution semi-quantitative des lithofaciès en retailles est
ajoutée à la colonne. Dans les cas où les limites inférieures des
lithofaciès sont sous-jacentes aux coupures diagraphiques mais ne dé-
passent pas les 100 pieds, la cote de la limite inférieure du litho-
faciès est remontée et ajustée•à celle des coupures diagraphiques.
4- : Cette modification a pour effet de corriger l'influence des retombées
et des erreurs de calcul dans la cote de l'échantillon;
- - les descriptions de carottes ont permis dans un premier temps de con-
firmer la validité des modifications apportées aux cotes des retailles.
Ainsi, entre 6686 et 6700 pieds, les carottes se composent de siltstones
et grés dolomitiques alors que les retailles placées aux mêmes cotes
se composent de calcaires. Dans un deuxième temps, la composition li-
thologique de l'intervalle diagraphique correspondant à la séquence
carottée a pu être précisée. Finalement, ces descriptions ont conduit
à apprécier l'effet des retombées dans la composition des échantillons
de retailles permettant ainsi d'éliminer certaines lithologies alloch-
tones dans les intervalles (6686' - 6719').;(7300' - 7406');(7690' -
7697');(8485' - 8515').
65

Appendice 4

PL. 1 à 16

PHOTOGRAPHIES DES MICROFACIES


DU FORAGE HUSKY GENTILLY No. 1
(M.R.N. 156)

Les microfaciês sont illustrés suivant


leur ordre d'occurence lors du forage.

L'échelle est donnée au bas de chaque photographie.


1, 2, 3,...etc. désige le numéro
du *nicrofaciês concerné.
PLANCHE 1

(Formation de Bécancour)

Figure 1: Wacke feldspathique rougeâtre (3), siltstone gréseux


verdâtre (2) avec calcitisation locale (rc), shale silteux
rouge (1) avec quelques quartz et micas anguleux.
No. Th]RS: 4053; 60'

Figure 2: Grainstone (8) avec présence d'algues (a), shale silteux


rouge (1) passant progressivement à des siltstones argileux
rouges (2) avec Echinodermes (eci.)
No. INRS: 4055; 2601
PL.
Flg.7

401111W
444
' 14,„


vit
• 'r '

0 . 2 Oran

Fig. 2

0.5Ornm
67

PLANCHE 2

Groupe de Lorraine

Figure 1: Shale calcareux et silteux vert pâle (10), shale silteux


rougeâtre (1) et siltstone(2).
No. INRS: 4056; 390' - 400'

Figure 2: Shale (10) três calcitisé (rc). Les retailles noires sont
des shales silteux rouges (1).
No. INRS: 4056; 390' - 400'
YL. 2
Fig. 1

o . 50nxn

Fig. 2
68

PLANCHE 3

Groupe de Lorraine

Figure 1: Passage graduel du claystone (4) au shale silteux (10).


Ce shale (10) renferme quelques quartz bien arrondis (9).
Les retailles noires sont des shales rouges (1).
No. INRS: 4058; 450'

Figure 2: Shale silteux et fossilifère (11) avec des retailles de


shale silteux vert pale (10) et de claystone (4).
No. INRS: 4060; 550'

1
PL. 3
Fig. ~

0 .50nmm

Fig. 2

O .2Oran
69

PLANCHE 4

Groupe de Lorraine

Figure 1: Grainstone à Echinodermes et stylolite (8) et claystone (4)


No. INRS: 4062; 750'

Figure 2: Claystone (4) partiellement pyritisé (Py) et calcitisé (rc).


No. INRS: 4091; 3460' - 3470'
PL . 4
Fig < 1

a .5arn

Fi.g „ 2

a.2ar€rn
70

PLANCHE 5

Groupe de Lorraine

Figure 1: Calcaire â grains très fins (mudstone calcaire) (12) et


claystone (4) avec des traces de matière organique (om).
No. INKS: 4098; 4050' - 4060'

Groupe d'Utica

Figure 2: Microbrèche (13) avec des intraclasts de claystone (4),


de shale bitumineux.(?) (10) et de calcaire microcristallin
bitumineux (?) (14).
No. TNRS: 4106; 4850' - 4860'
PL. 5
Fig.

0.50arn
Fig. 2

0.50arn
71
7/

PLANCHE 6

Groupe d'Utica

Figure 1: Calcaire microcristallin (mudstone calcaire) (14) pyriteux


(py) et bitumineux avec quelques spicules d'éponges (sp.)
No. INRS: 4111; 5360'

Groupe de Trenton

Figure 2: NUdstone calcaire (14) avec claystone calcareux (4) et


shale bitumineux (?) (10) et siltstone fossilifère (11).
by: Bryozoaire, Om: matière organique.
No. INKS: 4120; 5950'
PL. 6
Fig. ~

O.20nrnn

Fig. 2

O. 5Oimn
PLANCHE 7

Groupe de Trenton

Figure 1: Wackestone (15), riche en "pellets", avec traces de


matière organique et des passers de claystone(4).
No. INRS: 4122; 6040' - 6050'

Figure 2: Grainstone (16) et waokestone (15)


No. INRS: 4125; 6150'
PL. 7
Fig. 1

0.50m

Fig. 2

0.50rmi
73 73

PLANCHE 8

Groupe de Trenton

Figure 1: Wackestone légèrement dolomitique et bitumineux? avec


quelques Echinodermes (eci) (15), micrite recristallisée
fossilifère (12) et fragment de Sryozoeires (by).
No. INRS: 4128; 6450'

Figure 2: Wackestone â Echinodermes, peu dolomitique (15).


No. INKS: 2129; 6460'
PL. 8
Fig. 1

0.50rri.

Fig. 2

0.50mm
714

PLANCHE 9

Groupe de Chazy

Figure 1: Mudstone (17) et wackestone â "pellets" Echinodermes (ec)


et Algues (a) (18).
No. INRS: 4132; 6630'

Figure 2: Wacke calcareux avec fragments de mudstone (17) et


wackestone (18).
No. INRS: 4133; 6640'
FL. 9
Fig.

O . 50nrri

Fig 2

0.50{an
75

PLANCHE 10

Groupe de Chazy

Figure 1: Wackestone (18) â Echinodermes (ec), Gastéropodes (g)


et Bryozonires (by).
No. INRS: 4135; 6660'

Figure 2: Siltstone calcareux (19) avec traces de matiére


organique (om).
No. INKS: 4135; 6660'
PL, 10
Fig. 1

0.50mm

Fig.2 '

0.50un
76

PLANCHE 11

Groupe de Chazy

Figure 1: Arenite ou siltstone, peu calcareux et fossilifére (F),


â grains fins (20).
No. INKS: 4135; 6660'

Groupe de Beekmantown

Figure 2: Dolomicrite (dolomie microcristalline) gréso-silteuse (21).


No. INRS: 4137; 6760'
PL. 1 1
Fig< 1

0 . 5orrm

Fig.2

0.50rrn
77 7r1 -

PLANCHE 12

Groupe de Beekmantown

Figure 1: Dolomicrite silteuse (22) et wackestone dolomitique avec


traces de matière organique (15).
No. INRS: 4138; 6860'

Figure 2: Dolomie mésocristalline (23) avec des traces de


matière organique (om).
No. INRS: 4141; 7160'
PL. 12
Fig, 1

0.5Orrra

Fig.2

0.50frrn
78 7g-

PLANCHE 13

Groupe de Beekmantown

Figure 1: Dolomicrite silteuse (24) passant presque â-des siltstones


dolomitiques, wackestone recristallisé (18) â "pellets" et
intraclasts de mudstone (17), de mudstone dolomitique (smd)
parfois bitumineux (bm3) et siltstone (bs).
No. INRS: 4142; 7260'

Groupe de Potsdam

Figure 2: Arenite quartzitique â grains fins (25) avec un liant de


dolomite (d), calcite (rc) et quartz (og).
No. INRS: 4143; 7360' (Lumière polarisée, nicols croisés)
FL , 13
Pig . 1

0.50rrn

Fig; 2

0.2Orrrn
79 i9 —

PLANCHE 14

Groupe de Potsdam

Figure 1: Mudstone â "pellets", silto-calcareux (17), wackestone (18),


arenite quartzitique â grains très fins (20), dolomite gré-
seuse (21 et 22), dolomicrite (23) et arenite dolomitique
(25). Présence de matière organique (om).
No. INKS: 4143; 7360'

Figure 2: Shale noir silto-dolomitique (26) avec dolomicrite (23)


et dolomie gréseuse (21).
No. INKS: 4143; 7360'
FL, 14
Fig, 1

20

25

Fig. 2
80

PLANCHE 15

Groupe de Potsdam

Figure 1: Arenite quartzitique peu calcareuse â grains fins (27).


No. INRS: 4145; 7460' (Nicols croisés)

Figure 2: Arenite quartzitique (27) avec des quartz de contrainte?


(S).
No. INRS: 4146; 7470' (Nicols croisés)
PL. 15
Fig , 1

a . 50rrAn

Fig ,' 2

0.50mn
81 fI
,

PLANCHE 16

Groupe de Potsdam

Figure 1: Arenite feldspathique (28) à grains fins à moyens, avec


ciment cherteux et quartzeux. Présence de dolomie argileuse
avec traces de pyrite (22).
No. INRS: 4151; 7960' (Nicols croisés)

Figure 2: Arenite feldspathique (28) avec fragments argileux (K) et


liant de croissance secondaire de quartz (og) et calcite
(rc). Les feldspaths sont potassiques (microcline) (Fn).
No. INRS: 4152; 8060' (Nicols croisés)
PL . 16
FI 1

0.50mrn

Fig. 2

0.20mm
Appendice 5 Appendix
~2-
.....
~~~ a.
Calcaire et calcareux ■~~■ Limestone and limy

Grainstone G Grainstone
Mudstone calcaire M Lime mudstone
Wackstone w Wackestone
Packstone P Packstone
Calcaire cristallin xc Crystalline limestone
Dolomie Dolomite
Grês et gréseux Sandstone and sandy
Silt et silteux Silt and silty
Shale Shale
Argileux Argillaceous
*
X
Ignés * Igneous
Quartz Q Quartz
Feldspath if -1- Feldspar
Pyrite Py Pyrite
Traces M.O. O.M. Traces
Moyen MS Medium
Três fin VF Very fine
Fin â moyen FM Fine to medium
Bioclastique .. of Biosclast
Algue Algae
Ostracode v Ostracode
Trilobite AA Trilobite
Brachiopode Brachiopode

Bryozoaire 7 Bryozoa

Echinoderme 4", Echinodermata


Spicules Spongaires Sponge spicules

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