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Département de Géologie
Septembre 2017
Projet de Fin d’Etude d’ingénieur_Ecole Nationale d’Ingénieur Abderhamane Baba Touré ENI-ABT
Avant-propos :
Les ressources minérales constituent l’une des bases de la Civilisation. Depuis la
chasse aux métaux précieux du Paléolithique jusqu’aux recherches visant à découvrir
de nouvelles substances, elles n’ont cessé d’être l’un des moteurs, non seulement de
l’économie mondiale, mais également du progrès de nos sociétés.
La population de notre planète est en perpétuelle croissance, le besoin requis en
ressources minérales pour répondre à la demande d’infrastructures de cette population
est aussi grandissant. La tendance à long terme apparaît donc assez facile à établir.
L’exploration minière est la première d’une série d’étapes qui mène à l’extraction des
ressources minérales.
Le rôle du géologue est impératif dans l’exploration. Lorsqu’il observe un affleurement
rocheux, il est capable d’identifier et de comprendre les phénomènes observés pour
décider dès lors, selon l’appréciation du potentiel économique, de la poursuite, ou
non, des travaux d’exploration. Donc l’objectif du géologue dans l’exploration est
d’identifier des ressources qui pourront être exploitées économiquement, et au
moindre coût possible ; d’où la nécessité d’une certaine qualification.
Cette qualification d’ingénieur géologue est acquise à la suite d’une formation
finalisée par l’élaboration, la présentation et la soutenance d’un Projet de Fin d’Etude
devant les membres du jury de l’Ecole Nationale d’Ingénieur (ENI-ABT).
C’est dans ce cadre que j’ai effectué un stage à l’exploration au Département de
Ressource Minéral de la Société des Mines d’or de Loulo (SOMILO) fruit d’un
partenariat entre Randgold Resources et l’Etat Malien.
Ce présent document est mon Projet de Fin d’Etude d’Ingénieur, le fruit de tant
d’année de persévérance et de collaboration. Je profite de l’occasion pour rendre un
hommage spécial à tous ceux qui ont contribués de loin où de près à son élaboration.
Dédicace :
A tous je formule ma profonde gratitude car l’écriture ne soulage guère, mais sachent
qu’ici elle retrace mes sentiments les plus sincères. je vous dédie cet ouvrage qui est
mon projet de fin d’étude d’ingénieur.
Remerciements :
Gloire à Allah l’Omnipotent, l’Omniscient qui m’a permis d’élaboré ce document.
J’adresse une pensée spéciale à mes parents pour leur soutien dans mes choix, pour leur
encouragements et leur l’amour inconditionnel depuis toujours.
Mes remerciements au corps professoral de l’Ecole Nationale d’Ingénieur Abderhamane
Baba Touré (ENI-ABT), pour la richesse et la qualité de leur enseignement et qui déploient
de grands efforts pour assurer à leurs étudiants une formation actualisée.
Je tiens à remercier RANDGOLD/SOMILO.SA pour m’avoir offert pendant trois (3) mois
un cadre propice à mon développement professionnel.
Je remercie tous les membres du département de Ressources minérales de la mine d’or de
Loulo plus particulièrement à Ousmane Traoré ainsi qu’à tous les géologues de Loulo et
de Gounkoto.
J’exprime toute ma reconnaissance et gratitude aux membres de la section exploration de
la mine d’or de Loulo plus particulièrement à : John Scott ; Souleymane Sidibé ; Ducan
Grieve ; Oumar Konaté ; Babili Dembélé ; Marzouk Traoré ; Mamadou Sangaré ; pour
avoir partagé leur expérience, leur bonne humeur et notamment m’apporter un soutien
inestimable tout au long de ce travail.
J’aimerais remercier mon encadreur : Souleymane Sidibé pour la confiance qu’il m’a
accordée en acceptant de diriger mon travail, pour m’avoir soutenir tout au long de mon
stage ; et pour tous les conseils aussi professionnel que social qu’il m’a donné.
Je remercie vivement mon directeur de mémoire Dr Oumar Soumaré pour son appui à la
rédaction et à la relecture de ce document, sa longue expérience dans le domaine est une
source d’inspiration et une garantie de la bonne appréciation du travail accompli.
J’adresse mes plus sincères remerciements à tous mes proches et amis, qui m’ont toujours
encouragée au cours de la réalisation de ce mémoire particulièrement à : Aminata Bâ ;
Razinatou Son Allah ; Khamissa Dembélé ; Bintou H Sow ; Issa Camara ; Aïdé Dicko ;
Seydou Déna ; Sékou Sow ; Hadji Sangaré ; Ousmane Dembélé ; Omar Bagayoko ;
Mohamed Thiam ; Sékou Sylla ; Adama S.S Diallo ; Salia Coulibaly ; Abdramane
Bagayoko ; Adama S Coulibaly ;Tahirou Coumaré ; Babou Ouologuem .
Une pensée sincère pleine de tendresse a Dr. Abdoulaye Bagayoko et sa famille. Qu’il me
soit enfin permis de les remercier pour leur amour et leur soutien constant.
Qu’ils trouvent ici le témoignage de toute ma reconnaissance, de ma sympathie et de ma
gratitude.
Résumé :
L’équipe de l’exploration de la Mine d’or de Loulo a l’issue de la compilation des
anciennes données : la projection des structures potentielles, les contrastes
rhéologiques, l’ombre de pression des intrusifs ; la taille des anomalies de géochimie
sol, à générer et classifier des cibles sur toute l’étendue du permit de Loulo.
Il s’est avéré que la cible de SABA en fait partie des cibles prometteuses et qu’elle se
situe sur l’extension Nord de la structure qui a engendrée le gisement de Gara. L’un
des plus grands gisements d’or d’envergure planétaire, actuellement en exploitation
souterraine. Ainsi des travaux de recherche détaillée ont été avancés.
Motiver d’avoir un projet de fin d’étude ; c’est ainsi que l’équipe de l’exploration m’a
proposé comme thème d’étude : « Contrôle litho-structurale de la minéralisation de
la cible de SABA ».
La cible de SABA se situe à l’extrême Nord du Permis de Loulo ; C’est l’extension
Nord de Gara. Elle est caractérisée par un système de plissement spécifique qui a
donner à la zone principale ou l’encaissant de la minéralisation la forme d’un
serpent géant ; d’où son nom : « SABA = gros serpent ».
Ce présent document traitera les différents travaux réalisé dans la zone pour le
contrôle de la minéralisation de la surface en profondeur. Il s’agit de la cartographie
des affleurements ; en passant par les tranchées jusqu’aux sondages carottant. Ainsi
que l’interprétation géologique pour les premières modèles géologiques de la Zone.
Abstract:
The team of the exploration of the Gold mine of Loulo has the exit of the compilation
of the former data: the projection of the potential structures, the contrasts
rhéologiques, the shade of pressure of the intrusives, the size of the geochemistry soil
anomalies, to generate and to classify some targets on all the extent of permitted it of
Loulo.
It proved to be that the target of SABA is part of the promising targets of it and that
it is located on the North extension of the structure that generated the deposit of
Gara. One of the biggest layers of global span gold, currently in underground
exploitation. So works of detailed research have been advanced.
To motivate to have a project of end of study; this is how the team of the exploration
proposed me like theme: "Litho-structural control of the mineralization of the target
of SABA ".
The target of SABA is located to the North extreme of the Permit of Loulo; it is the
North extension of Gara. It is characterized by a specific fold system that has given
to the main zone or cashing it of the mineralization forms it of a gigantic snake; from
where his/her/its name: SABA = big snake ".
This present document will treat the different works achieved in the zone for the
control of the mineralization of the surface in depth. It is about the cartography of
the outcrops; while passing by the trenches until the diamond drilling hole. As well
as the geological interpretation for the first models geological of the Zone.
Acronymes et Abréviations
.............................................................................................................................. 31
I. Généralité : ................................................................................................................................ 31
II. Etablissement de la Carte géologique des affleurements : ....................................................... 32
III. Litho-échantillonnage : ............................................................................................................. 33
IV. Conclusion : .............................................................................................................................. 33
................................................ 35
I. Mode opératoire et planification: ............................................................................................. 35
II. La cartographie de la tranchée: ................................................................................................ 36
III. Mesure structurale dans une tranchée: .................................................................................... 37
IV. L’échantillonnage d’une tranchée :........................................................................................... 37
V. Méthodologie de calcul d’intersection d’une tranchée : .......................................................... 38
VI. Conclusion : .............................................................................................................................. 38
........................................................................................................ 45
I. Rôle du géologue dans une campagne de DDH : ................................................................... 45
II. Description (Logging) des carottes : ........................................................................................ 46
III. Les mesures structurales sur les carottes :................................................................................ 46
IV. Echantillonnage des carottes : .................................................................................................. 48
V. Lithologies et structures observées sur les carottes :................................................................ 48
............................................................... 52
....................................................... 54
I. Les lithologies : ......................................................................................................................... 54
II. Les structures : .......................................................................................................................... 56
III. Relation entre la minéralisation et la lithologie :..................................................................... 62
IV. Relation entre la minéralisation et les structures :................................................................... 62
V. Histoire géologique de SABA : ................................................................................................. 63
........................................................... 64
I. Conclusion générale : ................................................................................................................... 64
II. Recommandations : ...................................................................................................................... 64
............................................................................................................................................ 65
................................................... 71
....................................................................................................................................... 72
Fig 8. Mesure de direction et de pendage des structures à l’aide d’un kenomètre ............................... 47
Fig 9. Portion de la feuille de log du trou GNDH001 ............................................................................ 49
Fig 10. Portion de la feuille de log du trou GNDH002 .......................................................................... 50
Fig 11. Portion de la feuille de log du trou GNDH003 .......................................................................... 51
Fig 12. Carte d’interprétation géologique ................................................................................................. 52
Fig 13. L’interprétation géologique en section (Coupe géologique) ...................................................... 53
Fig 14. Forme et nature des plis................................................................................................................. 57
Fig 15. Manifestation des micros plis sur un pli à grande échelle ......................................................... 57
Fig 16. Illustration des micros plissement sur des carottes ..................................................................... 58
Fig 17. Nature des Veines........................................................................................................................... 60
Fig 18. Les formes de Veines...................................................................................................................... 61
- Section d’Ingénierie:
Elle est chargée de tous les travaux d’ingénierie ; de la maintenance, de la mécanique,
et de l’électricité.
- Section Topographie :
Elle a pour tâche de faire des levés des excavations ou des niveaux, l’implantation des
points de sondage et les lignes nivelées.
- Section Ventilation :
Elle a pour tâche d’alimenter le souterrain en air de bonne qualité et à une vitesse
adéquate.
- Section Drill and Blast :
Elle a pour tâche : la planification des plans de tir, le suivi des activités de minage, de
garantir la pérennité du minerai et le contrôle des explosifs.
- Section Back fill :
Cette section a pour tâche de remplir les stoppes qui sont ouvert pour pouvoir miner
les blocs adjacents.
II. Contexte géographique :
II. 1. Localisation :
La mine d’or de Loulo se trouve dans la commune rurale de Sitakily, cercle de
Kéniéba, région de Kayes à l’ouest du Mali, près de la rivière Falémé (frontière
naturelle entre le Mali et le Sénégal).Elle porte le nom de la localité où le premier
gisement a été découvert. Localisée à 350 Km à l'ouest de Bamako, et à 250 Km au
sud de Kayes chef-lieu de région. La mine d’or de Loulo est à 890 km par voie routière
du port de Dakar au Sénégal, à 96 km au sud de Sadiola et à environ 28 km à l’ouest
de Ségala et de Tabakoto.
Ma zone d’étude Saba est un nouveau Target (cible) situé au Nord du Permis de
Loulou.
Zone d’étude
II. 2. Relief :
Le relief de cette région est constituée par une pénéplaine dominée à l’est par le
plateau de la Tambaoura qui est orienté NNW-SSE avec 200 à 250m d'altitude. La
pénéplaine correspond à la région du Bambouk ou boutonnière du socle de
Kédougou-Kéniéba, dont l’altitude moyenne est de l’ordre de la centaine de mètres.
II. 3. Climat – Végétation et Faune :
L’ensemble de la région est caractérisé par un climat dominé par l’alternance d’une
saison sèche longue (Novembre à Mai) et d’une saison pluvieuse (Juin à Octobre). Le
climat est de type semi-aride avec des précipitations de l’ordre de 600mm/an. On y
observe une couverture végétale plus dense avec un développement fréquent de forêt
le long des cours d’eau. Outre l’élevage domestique; (bovins, ovins, caprins) la région
est peuplée d’une faune sauvage relativement peu importante, on y rencontre des
phacochères, des singes, des serpents et une diversité d’espèce d’oiseaux.
II. 4. Hydrographie :
L’hydrographie de la zone est marqué par la rivière Falémé qui est un affluent du
fleuve Sénégal, elle prend sa source dans la partie nord du Fouta-Djalon (Guinée), à
une altitude de 800 m. C'est l'affluent le plus important du fleuve Sénégal sur sa rive
gauche. Ce fleuve frontière coule de fin Juin à Mars du Sud vers le Nord. En dehors
de cette période, il subsiste de vastes « cuvettes » séparées par des seuils rocheux.
II. 5. Population et Activités économiques :
La population est très diversifiée et composée de Soninkés, de Malinkés, de Peulhs,
de Bambaras, de Khassonké, on y rencontre également des originaires des pays
limitrophes (Sénégal, Guinée) et de la sous-région. La principale activité est
l’orpaillage, on y pratique un peu d’agriculture et de l’élevage.
(Domaine Kenema - Man). Ce sont des blocs du Craton structurés lors de deux
phases orogéniques différentes dans le temps. Il s’agit des cycles orogéniques
Léoniens (3700 à 3500 millions d’années) dont les formations se rencontrent dans
le domaine Kenema – Man et Libérien (2700 à 2600 millions d’années).
Les formations du protérozoïques inferieurs : Le Birimien
Traditionnellement dénommé sillon Birimien, il se trouve dans les parties
orientales des dorsales de Reguibat et de Man et dans toute la boutonnière de Kayes
et de Kédougou-Kéniéba. Le protérozoïque inférieur est recouvert en discordance par
une couverture sédimentaire post éburnéenne.
III. 1. 2. 2. Métamorphisme :
A l’échelle régionale le métamorphisme subi par les volcano-sédimentaires dans la
fenêtre Kédougou-Kéniéba est très faible (faciès des schistes verts). Le degré de
métamorphisme peut augmenter localement et refléter les conditions de températures
et de pressions différentes à l’approche des massifs intrusifs ou des accidents
tectoniques majeurs. La paragenèse métamorphique est de type : quartz-séricite-
chlorite.
III. 1. 2. 3. Tectonique :
La tectonique de la fenêtre de Kédougou-Kéniéba est dominée par la faille Sénégalo-
Malienne. Cette faille a été nommée par J.P. Bassot et A. Dommang (1986). Cette
structure régionale est une zone de cisaillement « shear-zone-senestre ». Les directions
NNE-SSW, sont fréquentes et ont joué un rôle important dans le processus de
minéralisation d’or. Les directions EW correspondent à des dykes et des porphyres.
Certains affleurements, dans la zone de cisaillement sont caractérisés par la présence
de plis dont les axes, grossièrement parallèles à la direction de la foliation, montrent
des plongements variables.
D’une manière générale, on distingue dans la boutonnière de Kédougou-
Kéniéba deux principales zones de cisaillements :
- La faille Sénégalo-malienne : aussi appelé SMS (Bassot et Dommaget, 1986)
qui se dispose parallèlement au fleuve Falémé.
- La zone Transcurente Principale : appelée MTZ (Mouvement Transcurente Zone),
Ledru et al, 1991.
La Dolérite (DOL) :
Ce sont des roches intrusives très souvent rencontrées dans le permis de Loulo. Elles
se présentent sous forme de dykes métriques ou en éboulis couvrant des surfaces très
variables au sein desquelles il est souvent difficile de distinguer l’orientation générale
des structures. Ces formations sont en générale massives et compactes de couleur
verte sombre à grise.
Le Gossan ou chapeau de fer :
Il s’agit des roches altérées brunes foncées et/ou ocre jaunes résultant d’une
oxydation accompagnée d’un lessivage plus ou moins complet de certains éléments
(sulfures primaires) et de la concentration d’autres éléments (fer-hydroxydes de fer).
Le fer constitue le composant essentiel d’un gossan. Sur celui-ci, se présentent des
structures caractéristiques correspondant à des figures de remplacement des
sulfures primaires par la limonite.
III. 2. 2. Altérations :
Deux types d'altération affectent les formations rencontrées sur la zone à
savoir l’altération météorique et l’altération hydrothermale.
III. 2. 2. 1. Altération météorique (ou supergène) :
C’est l’action due aux eaux météoriques (chargées d’O2 et de CO2 de l'atmosphère)
sur les roches. Elle a lieu de la surface vers les profondeurs de la terre et consiste en
une transformation de l'ensemble des minéraux primaires en un ensemble de
nouveaux minéraux. Elle comprend l’hydrolyse, l’oxydation, la dissolution et
l’hydratation ; en effet les eaux chargées s'infiltrent par les zones de faiblesse de la
roche (Failles, Fractures, Joints) et réagit avec les éléments de celle-ci, transformant
ainsi la roche primaire; ceci se manifeste par le départ de certains éléments rendant
ainsi la roche vulnérable et fragile. On distingue :
L’hématisation :
C’est la formation de l’hématite qui a lieu lors de l'oxydation du fer libéré par des
minéraux (tels que : la pyrite, l'arsénopyrite, la biotite) au contact des eaux
météoriques donnant lieu à une coloration rouge d’oxyde de fer.
La limonitisation :
C’est le degré inferieur de l'hématitisation, elle donne naissance à des minéraux
argileux de couleur jaune.
Kaolinisation :
C’est la mise en place de la kaolinite. Elle se forme par l’altération supergène des
feldspaths des muscovites ou autres alumino-silicates des différentes roches ignées et
se distingue par sa couleur blanchâtre.
III. 2. 2. 1. Altération hydrothermale :
C’est un processus provoqué par l'ascension des fluides hydrothermaux à travers les
structures ce qui conduit à la modification de l'état initial des formations traversées.
A loulo, on observe :
L'albitisation :
C´est le processus d'intégration des ions sodium dans les plagioclases des roches
magmatiques ou métamorphiques conduisant à la formation de l’albite devenant le
seul feldspath.
La tourmalinisation :
Elle conduit à la formation de la tourmaline à partir des fluides hydrothermaux riche
en bore. Elle est caractérisée par sa coloration noirâtre et sa forte dureté.
La séricitisation :
C’est l’imprégnation de la roche par la séricite. La séricite est une muscovite
finement fibreuse de couleur jaune verdâtre, généralement de couleur violet. La
séricite provient de l'altération de certains silicates.
La carbonatisation :
C’est une transformation au cours de laquelle la calcite se forme à la surface de la
roche lui donnant une coloration blanchâtre. On l'observe généralement dans les
joints et les failles tardives.
La sulfuration :
C’est l’imprégnation des roches par les sulfures tels que : pyrite (FeS2) arsénopyrite
(FeAsS2), chalcopyrite (CuFeS2); ces sulfures (en générale la pyrite) sont en paragénèse
avec la minéralisation aurifère dans les gisements de Loulo.
La chloritisation :
C’est la formation du chlorite dans les roches lors du métamorphisme épizonal. Cette
altération témoigne que la zone a subi un métamorphisme de faible intensité ; celui des
faciès de schiste verte.
La silicification :
C’est le processus par lequel la silice imprègne la roche préexistante, elle affecte toutes
les roches en les rendant dures et leur donnant un éclat vitreux, sa manifestation se
fait sous forme de veines de quartz ou sous forme diffuse.
III. 2. 2. 3. La tectonique :
La tectonique observée dans la région est intense ; des couloirs de cisaillements aux
failles ainsi qu’aux plissements. On peut retenir entre autre :
La Zone de Cisaillement Sénégalo-Malienne (SMSZ) :
C’est une structure d’une très grande importance dans la région, elle se présente en
linéament tectono-stratigraphique qu’on peut suivre sur 12km de long depuis la
I. Généralité :
La cartographie géologique fait ressortir les lithologies de la zone à travers les surfaces
d’affleurements. Son objectif général est de présenter la répartition spatiale des faciès
lithologiques, ainsi que leur succession pour mieux définir le contexte géologique de
la zone. A SABA l’objectif particulier était d’examiner la structure de Gara au Nord
afin de comprendre sa continuité.
La carte géologique constitue un support indispensable pour l’étude des formations
géologiques et la reconstitution de leur histoire. Elle est toujours accompagnée d’une
légende et d’une échelle.
Puisque l’ensemble des formations de SABA est constitué de méta sédiment il est
nécessaire de mettre un accent sur la stratigraphie et la tectonique.
1. La stratigraphie :
C’est l'étude de la succession des couches ou des formations rocheuses d'une région ;
elle permet de reconstruire les événements géologiques de la région. Par exemple, la
nature des roches sédimentaires nous informe sur le milieu de sédimentation et
comment cet environnement a évolué dans le temps. En outre, la stratigraphie permet
d'établir une chronologie relative des terrains par l'application des principes suivants:
• Le principe de continuité : une même couche a le même âge sur tout son étendu.
• Le principe de superposition : dans les terrains non-déformés, les formations les
plus basses sont les plus anciennes et les formations les plus hautes sont les plus
jeunes. C'est la façon d'exprimer l'âge relatif.
• Le principe de recoupement : les couches sont plus anciennes que les failles ou les
roches qui les recoupent.
• Le principe d'inclusion : les morceaux de roche inclus dans une autre couche sont
plus anciens que leur contenant.
2. La tectonique :
La tectonique est l’étude des déformations de la croûte terrestre et des structures qui
en résultent, à différentes échelles, depuis l’échelle du globe (tectonique des plaques)
à l’échelle d’échantillons (microtectonique).
II. Etablissement de la Carte géologique des affleurements :
Le principe consiste à sillonner la zone maille par maille (par Ex : 100x100 m). Dès
qu’on localise un affleurement rocheux ; on doit dessiner le contour exacte de
l’affleurement à l’aide d’un kitch et d’un GPS avec le motif approprié si l’affleurement
est sur place ou s’il a été déplacé. Ensuite déterminer la nature pétrographique et
nommer le type de roche ; définir les types d’altération et les structures qui
apparaissent ; et enfin de prendre si opportun un échantillon pour l’analyse au
laboratoire.
Ainsi a SABA chaque affleurement rocheux est caractérisé par :
- Sa localisation : c’est le positionnement de l’affleurement dans l’espace ; et de
déterminer s’il est sur place (in situ out crop) ; déplacé ( float out crop) ou flou
(sub out crop).
- Sa lithologie : la détermination de la nature pétrographique de l’affleurement ; de
spécifier le type de roche ; et donné son nom si possible.
- Ses altérations : dégager les différentes altérations que l’affleurement a subi ; c’est-
à-dire la tourmalinisation ; la silicification ; la chloritisation ; l’hematisation ; tout
en dégageant les degrés d’altération.
- Ses structures : Les types de structures observées sur les roches : les litages ; les
foliations ; les schistosités dues aux cisaillements, les veines ; les fractures et les
plissements. A l’aide d’une boussole on peut mesurer le pendage et la direction
des structures, et souvent on détermine l’orientation des affleurements.
plissement a été mis en évidence par le changement de sens de pendage d’une même
couche, et la présence des micros plis (tranchées GNTR006). Ces micros plis
accompagnent en générale les plis de grande échelle.
Les tranchées qui ont données des bons résultats de la minéralisation sont ceux qui
sont proches de la charnière d’un pli où sur les endroits où la structure change de
direction.
Les tranchées GNTR012 et GNTR018 sont les exemples parfaits.
1. Tranchée GNTR012 :
- Lithologies :
Dans la tranchée GNTR012, quatre (4) lithologies ont été identifié dont : grauwacke
(GR) souvent transformé par l’altération hydrothermale tourmaline en Grès à
tourmaline (GRT) incluant souvent des bandes de Quartz à tourmaline (QT) ; et le
Schiste Quartzite Rose (SQR). Dans cette tranchée, la minéralisation est encaissée
dans le QT et/ou GRT.
- L’altération :
L’altération est dominée par l’hématisation, la limonitisation ; la
kaolinitisation (engendrés par l’altération météorique) ; la chloritisation ; la
tourmalinisation et la sulfuration (par l’altération hydrothermale).
- Les structures :
Cette tranchée met en évidence le plissement de la zone ; avec le changement de
direction et de pendage d’une même lithologie ; mais aussi la manifestation des micros
plissements. Des veines de quartz en boudin du au cisaillement.
La foliation et le litage sont très importants dans le Schiste Quartzite Rose (SQR) que
dans grauwacke (GR). Dans le GRT on observe généralement un réseau dense de
veine de quartz et hématite qui s’entre coupe (stockwork).
- Calcul d’intersection :
Après l’analyse des échantillons au labo ; les résultats sont portées dans le plan
d’échantillonnage. Et on calcule l’intersection de la zone ou la minéralisation est
importante. Dans cette tranchée il y a deux zones importantes :
Zone minéralisée 1 :
From en (m) To en (m) Intervalle en (m) = Teneur Intervalle x Teneur
X Au (g/t) Au en (m.g/t ) =Y
29.8 30.8 1 5.56 5.56
30.8 31.8 1 1.18 1.18
31.8 32.8 1 0.32 0.32
32.8 34.2 1.4 0.5 0.7
Somme : 4.4 7.76
Tableau 2 : Calcul d’intersection de la zone 1 de la tranchée GNTR012
𝛴𝑌 7.76
L’intersection I = = = 1.76
𝛴𝑋 4.4
Zone minéralisée 2 :
From en (m) To en (m) Intervalle en (m) = Teneur Intervalle x Teneur
X Au (g/t) Au en (m.g/t ) =Y
42 44 2 1.28 2.56
44 45.1 1.1 1.02 1.122
45.1 6.5 1.4 0.45 0.63
Somme : 4.5 4.312
Tableau 3: Calcul d’intersection de la zone 2 de la tranchée GNTR012
𝛴𝑌 4.312
L’intersection I = = = 0.96
𝛴𝑋 4.5
2. Tranchée GNTR018 :
Cette tranchée a été creusée dans la zone de changement de direction de la structure.
- Lithologies :
Dans cette tranchée quatre (4) lithologies ont été identifié dont : grauwacke (GR)
souvent transformé par l’altération hydrothermale tourmaline en Grès à tourmaline
(GRT); et le Schiste Quartzite Rose (SQR). Dans cette tranchée, la minéralisation
est encaissée dans le GRT.
- L’altération :
L’altération est dominée par l’hématisation, la limonitisation ; la
kaolinitisation (engendrés par l’altération météorique) ; la chloritisation et la
tourmalinisation et la sulfuration (par l’altération hydrothermale).
- Les structures :
Les structures observées dans cette tranchée sont entre autres la foliation ; le litage ;
les veines de quartz et les veines d’hématite. Comme dans la tranchée GNTR012, la
foliation et le litage sont très importants dans le Schiste Quartzite Rose (SQR) que
dans grauwacke (GR). Dans le GRT on observe généralement un réseau dense de
veine de quartz et hématite qui s’entre coupe et forment des stockwork.
- Calcul d’intersection :
From en (m) To en (m) Intervalle en (m) = Teneur Intervalle x Teneur
X Au (g/t) Au en (m.g/t ) =Y
28.5 2.5 1 0.17 0.17
2.5 30.5 1 1.73 1.73
30.5 31.5 1 0.65 0.65
31.5 32.5 1 0.59 0.59
32.5 33.4 0.9 0.83 0.747
Somme : 4.9 3.887
Tableau 4: Calcul d’intersection de la tranchée GNTR018
𝛴𝑌 3.887
L’intersection I = = = 0.7
𝛴𝑋 4.9
Après les études de sub surface pour suivre la minéralisation plus en profondeur, des
trous de sondage ont été planifié. L’objectif de ces sondages est surtout de comprendre
mieux le contrôle litho-structural de la minéralisation ; et à la suite d’établir un modèle
géologique de la zone.
Ainsi des trous ont été forés.
I. Rôle du géologue dans une campagne de DDH :
Dans l’exécution d’un sondage carottant, le géologue a d'abord le rôle de définir les
cibles à travers les études préalable et de convaincre son employeur d'implanter les
forages. Une fois que la décision est prise, il doit planifier les aspects suivants :
Avant l’exécution du sondage :
- Concevoir le plan d’exécution de façon à minimiser les impacts sur
l’environnement ;
- placer la machine selon le point ; l’azimut et le pendage choisit.
Pendant l’exécution du sondage :
- Assurer une visite quotidienne au site de forage ;
- Suivre de près les déviations du trou;
- Prendre la décision d'arrêter ou de continuer un trou ;
Après l’exécution du sondage :
- Faire la description et l'étude des carottes (logging) ;
- Faire les mesures structurales ;
- Faire le plan d’échantillonnage et préparer des échantillons pour l’analyse ;
Le géologue joue un rôle capital au cours d’un sondage carottant il doit en effet calculé
l’intersection de la zone minéralisée du trou après avoir reçu les résultats du
laboratoire.
Mesure de la direction apparente (β) d’un Mesure du pendage apparent (α) d’un litage à
litage à l’aide d’un kenomètre. l’aide d’un kenomètre.
Trois trous de sondage ont été réalisés à SABA pour appréhender le comportement
de la minéralisation en profondeur et pour avoir une idée de son potentialité en Or.
Ce sont : GNDH001 ; GNDH002 ; GNDH003. Dans les deux premiers on observe
une répétition des différentes lithologies : Le grauwacke (GR) souvent affecté par
l’altération hydrothermale tourmaline en Grès à tourmaline (GRT); et le Schiste
Quartzite Rose (SQR). La minéralisation est encaissée dans le GRT. Les structures
sont entre autres des micros plissements ; des boudins issus d’un cisaillement des
foliations et des litages. Toutes ces données témoignent un système de plissement.
Ceux qui suivent représentent des fiches de log des trous étudiés:
GNDH001 :
Les données sur les lithologies et les structures sont mentionnées dans l’annexe.
GNDH002 :
Les données sur les lithologies et les structures sont mentionnées dans l’annexe.
GNDH003 :
Les données sur les lithologies et les structures sont mentionnées dans l’annexe.
I. Les lithologies :
A SABA le taux d’affleurement est faible et est en majeur partie constitué de
grauwacke (GR) souvent transformé par l’altération hydrothermale
(tourmalinisation) en Grès à tourmaline (GRT) ou Quartz à tourmaline (QT).Le plus
souvent ce n’est que dans les ravines et dans les lits des fleuves qu’affleure le Schiste
Quartzite Rose (SQR) ; ou bien lorsqu’on réalise une tranchée ou dans les carottes
d’un sondage DDH.
Le grauwacke (GR):
Roches d’origine sédimentaire de la classe des arénites légèrement métamorphosé de
teinte grise verdâtre à sombre avec un ciment assez abondant riche en chlorite et
minéraux argileux. Des granoclassements s’observent parfois à l’échelle de
l’échantillon.
Le cipolin (CB) :
Généralement rubanés, ce sont des alternances de bandes de calcaire de couleur
grisâtre, de bandes de calcite de couleur blanche et de couches phylétiques de couleur
grise à noire. En fonction du contenu en phyllites, ces roches varient d’un calcaire
massif de couleur grise claire au calcaire argileux graphitique de couleur Sombre.
La Dolérite (DOL) :
Ce sont des roches intrusives très souvent rencontrées dans le permis de Loulo. Elles
se présentent sous forme de dykes métriques ou en éboulis couvrant des surfaces très
variables au sein desquelles il est souvent difficile de distinguer l’orientation générale
des structures. Ces formations sont en générale massives et compactes de couleur
verte sombre à grise.
Fig 15. Manifestation des micros plis sur un pli à grande échelle
- Lorsqu’on identifie un micro pli en “Z ‘’ cela veut dire qu’on est sur le flanc
gauche d’un anticlinale ou sur le flanc droit d’un synclinale.
- Lorsqu’on identifie un micro pli en “S‘’ cela veut dire qu’on est sur le flanc
droit d’un anticlinale ou sur le flanc gauche d’un synclinale.
- Lorsqu’on identifie un micro pli en ‘’M’’ cela veut dire qu’on est sur la
charnière d’un anticlinale ou d’un synclinale.
- Zones de cisaillement :
Une zone de cisaillement est une zone de déformation intense. Elle traduit une
déformation hétérogène et continue de la roche, principalement dans le domaine
ductile, où le fort taux de déformation de la zone de cisaillement contraste avec celui
de la roche encaissante, très peu déformée. Ces objets, présents à toutes les échelles
au sein de la lithosphère, sont marqués par d'importants changements
minéralogiques, chimiques et texturaux de la roche initiale. Les structures associées
sont : la schistosité ; la foliation ; le boudinage.
- La schistosité :
La schistosité est une structure planaire pénétrative, continue, d'origine tectonique
qui a tendance à débiter une roche en feuillets parallèles entre eux. Une structure
est dite pénétrative lorsqu'elle se répète régulièrement, systématiquement et se
retrouve partout. La schistosité est beaucoup plus important en générale dans les
formations qui ont subi un broyage important.
- La Foliation :
La foliation est une structure planaire pénétrative consistant en un réarrangement
des minéraux d'une roche en feuillets alternés de composition différente (litage
tectonique). A SABA la foliation est particulièrement importante dans les Schistes
Quartzites Rose (SQR) mais souvent on l’observe à faible intensité dans le
Grauwacke.
- Le boudinage :
Tronçonnage par étirement d’une couche rigide (compétente) entre deux
couches plastiques (incompétentes), avec formation de boudins, prismes allongés
selon la contrainte moyenne, légèrement convexes selon la contrainte maximale
et concaves selon la contrainte minimale. On peut trouver des boudins dans
les flancs d’un pli.
Silico-Carbonate veine
Hématite veine
Suivant la forme :
Veines de cisaillement : Elles sont dues Stockwork : c’est un réseau de veine qui
aux contraintes de cisaillement. s’entrecoupe.
Fig 18. Les formes de Veines
L’analyse des travaux réalisés a montré des concentrations minérales aux niveaux des
charnières de plissement et des zones de changement de direction de la structure. Ces
concentrations minérales sont dues à des failles inverses de direction NNE-SSO et
ENE-OSO passant par les charnières .ces failles ont servis de canaux d’acheminement
du fluide dans les charnières des plis où s’est piégée une partie importante de la
minéralisation.
Bien que la SMSZ (Zone de cisaillement Sénégalo-Malienne) ait contrôlé l’écoulement
du fluide régional, le plus grand flux de minerai s’est produit dans les plis, les failles
et les cisailles de second ordre. Il s’agit d’une caractéristique commune des gisements
aurifères orogéniques.
Les gisements orogéniques sont épigénétiques ; donc contrôlée structurellement.
I. Conclusion générale :
412.81 420 SQR Ch3, Ab2, Si1 1 Weak to moderate Foliated and microfolding
448,5 FOL 60 28 H
456 FOL 10 8 H
466 FOL 25 316 H
470 FOL 5 360 H
476,5 FOL 10 359 H
482,5 FOL 10 344 M
513,5 FOL 30 349 H
518 FOL 25 5 H
535 FOL 40 3 H
547,5 FOL 40 0 H
562 FOL 40 54 H
572,5 FOL 50 6 H
588 FOL 45 10 H
595 FOL 55 342 M
599,5 FOL 55 332 H
633,5 FOL 55 338 L
656,2 FOL 55 120 L
706 FOL 60 290 M
742 FOL 55 296 M
755,5 FOL 45 38 H
761 FOL 50 106 H
762 FOL 65 59 H
764 FOL 70 55 H
767,5 FOL 70 53 H
793 FOL 65 43 H
793,2 FOL 57 33 H
793,5 FOL 65 30 H
807,3 FOL 70 17 H
813 FOL 51 74 M
820 FOL 40 100 H
826 FOL 60 295 H
829,5 FOL 55 353 M
840,5 FOL 20 313 L
851,5 FOL 60 21 M
852,5 FOL 60 40 H
856 FOL 60 24 L
867 FOL 65 350 H
875 FOL 67 16 M
888 FOL 60 304 M
897 FOL 60 354 H
901,5 FOL 60 346 H
III. Les mesures des micros plissements sur les trous de sondage carottant :
87 m H
89 s L
91 s L
101 z L
108,5 s L
111,8 fold axis L
115 m M
119 z H
127 fold axiz M
136 z H
139 z H
146 m M-L
155 fold axis M-L
261 fold axis M-H
280,8 z M-L
286 fold axis
296 s H
308,5 s M
354,4 s H
354,8 s L
357 s H
358 fold axis H
415 m M
439 z L
479,8 z M
487 fold axis H
489 s H
762 m H
800 s L
825 m M
850 z M
L’établissement de La première carte géologique de l’Afrique occidentale française(AOF) par Hubert de 1909
à 1919 suivi de sa nomination en 1913 la série birrimiènne schiste cristallin. Cette zone de l’Afrique
de l’ouest fut l’objet des travaux de recherches géologiques importants comme le Mali.
En 1970, des travaux d’exploration sont effectués par le joint-venture du Syndicat Or constitué entre la
direction nationale de la géologie du Mali(DNGM) en association avec le bureau de recherches
géologiques et minières Français(BRGM). A la suite des travaux d’exploration par le joint-venture du
Syndicat Or conduisent à la découverte du gisement de Loulo 0(actuel Gara) au Mali occidental en
1981.
De 1987 à 1988 le projet Mali Ouest premier volet, les études géologiques et géochimiques à maille
(1000m×250m) des fenêtres birrimiènnes au nord de Kayes et de Kedougou-Keniéba ont abouties à la
découverte de l’anomalie de Sadiola. Jusqu’en 1989 le Syndicat Or a continué les travaux d’exploration
avant de conclure à la suite d’une étude de faisabilité que le gisement n’était pas rentable. En 1992,
après l’évaluation des données disponibles suivie de la conclusion d’un accord d’option et d’achat
d’action entre la BHP( Brocken Hill Property) Minerals Mali et la SOMILO S.A (Société des mines
d’or de Loulo), un joint-venture entièrement détenu par la République Malienne et la SOREM(une
filiale à 100% du BRGM). Les travaux d’exploration et de faisabilité ont été poursuivis et conçus par
le BHP Minerals Mali pour mettre à jour un gisement exploitable dans la zone du projet de Loulo. Ces
travaux ont consistés en des campagnes de sondages avec un total de 20.158 mètre de sondages carottés.
C’est en octobre 1996 quand la société Rand Gold a acquis BHP Minerals Mali et a changé sa désignation en
Rand Gold Resources Mali, depuis cette acquisition Rand Gold Resources Mali mène d’importants
travaux d’exploration dans la zone du projet (fonçage des puits, tranchées, sondages), ceux-ci ayant
conduit à une meilleure délimitation du gite de Loulo 0(actuel Gara) ainsi qu’à la découverte d’un
nouveau gite important à Yaléa. En mai 1997 Rand Gold Resources Mali a achevé une étude de
faisabilité complète pour développer le projet de Loulo en mines à ciel ouvert.
La campagne entreprise par Rand Gold Resources Mali depuis octobre 1997 a consisté en : sondages de
remplissage RC et des sondages DDH sur le gisement de Yaléa afin d’atteindre le statut de ressources
mesurées. Les sondages de stérilisation avec forage RAB pour situer l’emplacement des infrastructures,
les dépôts de stériles et de bassins de rejet ont mis à jour le gite de 129. A la suite d’une réunion du
conseil d’administration, le programme d’exploration a été réajusté et orienté vers l’évaluation et
l’augmentation du potentiel oxydé. Parmi les cibles étudiées : la zone de mur de Yaléa, le prolongement
sud de Yaléa, P129, P125, Loulo 3, Loulo 0 (Gara) et la zone de cisaillement Sénégalo-Malienne.
Les travaux effectués ont permis de définir plus exactement la géologie et de confirmer le modèle de
Rand Gold Resources Mali pour Loulo qui met en rapport la minéralisation en or
- Michel Jébrak et Éric Marcoux ; Livre Géologie des ressources minérales ; Sidex ; Québec ;
2008 ; 685 pages.
- Nicholas T. Arndt et Clément Ganino ; Livre RESSOURCES MINÉRALES Origine, nature
et exploitation ; Dunod ; Paris ; 2010 ; 186 pages.
- Alain Foucault, Jean-François Raoult ; Dictionnaire de Géologie 7è édition ; Dunod ; 2010 ;
416 pages.
- David Matthew Lawrence; Document: Characterisation and evolution of Au mineralization
in the Loulo mining district, Western Mali, Aout 2010.
- Cours de Géologie Régionale ; Dr Oumar SOUMARE ; Ecole Nationale d’ingénieur
Abdramane Baba Touré ENI-ABT ; 2015-2016.
- Cours de Géologie Structurale ; Pr Saïdou Ly ; Ecole Nationale d’ingénieur Abdramane Baba
Touré ENI-ABT ; 2014-2015.
- Cours de Géologie structurale ; Mr Moussa KONATE ; Faculté des Science et Technique de
Bamako ; Licence 2 ; Semestre S3 ; Année 2008-2009.
- Jean-François Moyen ; Cours Géologie structurale ; Faculté des Science et technique de Saint-
Etienne ; Licence STE – S5 ; Septembre 2009 ; 122 pages.
Sites :
- Wikipédia; Zone de cisaillement; modifiée pour la dernière fois le 11 juillet 2017 à 00:52 ;
Disponible sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_de_cisaillement (consulté le 14 juillet
2017)
- Wikipédia; Pli (géologie); modifiée pour la dernière fois le 5 août 2017 à 15:02; Disponible
sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pli_ (géologie); consulté le 12 août 2017).