Niagalé Project Final Corrigé

DEDICACE
Je dédie ce mémoire à :
- mon père qui nous a quitté quand j’avais 12ans qui disait toujours que les études sont prioritaires
Qu’Allah le tout puissant t’accueille dans son paradis,
- ma mère, honorable, aimable, tu représentes tout pour moi merci pour ton soutien moral ainsi que
tes sages conseils, à tous les membres de ma famille.
Optimisation de la maille des sondages RC au contrôle des teneurs dans la zone en
forme des doigts du gisement de gounkoto (MZ1)
REMERCIEMENTS
Je remercie le tout puissant Qu’Allah, le plus miséricordieux, le Maitre de tous et à son prophète
MAHOMET (paix et salut sur lui) de m’avoir accordé la sante pour réaliser ce travail.
Je gratifie à Allah au début, de me permettre, de saluer toutes les personnes qui n’ont apporté leur
soutien pour la réalisation d’un rêve que je tenais à cœur des années.
Je remercie très sincèrement :
-Ma Mère, je te remercie pour tous ce que tu me donne, les mots me manquent pour te rendre
hommage que Dieu te donne longue vie auprès de nous et en bonne santé.
- A Mr TRAORE MORIDJAN : pour ton inconditionnel soutien et ta bienveillance sur moi durant
mon parcourt estudiantine que Dieu vielle sur vous.
-Ma grande mère Kadidiatou Diabaté paix à son âme que votre bonté vous donne le paradis a tous
ses enfants vous avez été un soutien pour toute la famille à tous mes parents en Côte d’Ivoire.
-C’est avec un grand plaisir que, j’adresse mes sincères remerciements à l’égard de tout le
département de contrôle de teneur de la mine d’or de Gounkoto plus particulièrement mes
encadreurs : Mamadou Dramera, Sékou Diallo ,Emmanuel Dembélé ; Madou Cisse , Oumar Ballo ,
Sidiki Sacko ,Cheick Sanogo qui ont ménagé tout effort pour la bonne réussite de ce travail malgré
leurs lourdes occupations.
-Je tiens à exprimer toute ma reconnaissance Pr Mamadou L Bouaré que votre noblesse vous donne
le paradis.
-Je tiens à remercier Docteur ingénieure Mory Sidibé au Département de Géologie de sa
disponibilité, sa rigueur dans le travail, sa compétence professionnelle et surtout son souci constant
d’octroyer aux étudiants une formation de qualité et d’avoir un stage que Dieu vous donne longue
vie auprès de votre famille.
-Au corps professoral de L’ENI, particulièrement au département d’étude et de recherche (DER)
géologie qui ont su nous transmettre leurs connaissances.
-A Mr Matie Dembélé travailleur à l’environnement de Sadiola merci pour ton soutien moral et
financier que Dieu vous protège et votre famille.
-A mon Tonton Karamoko Diabaté, à toute la famille Diabaté .Tous ceux qui n’ont pas été cités je
pense à vous de si près et de loin je n’oublie personn
Présenté et soutenu par Niagalé Diabaté Page 2
SIGNIFICATIONS DES SIGLES ET ABREVIATIONS UTILISES

AOF : Afrique Occidentale Française
BHP: Broken Hill Property
BRGM : Bureau Régional de Géologie et de Mine
DNGM : Direction Nationale de Géologie et des Mines
SDN : Sandstone noire (grès noir)
SQR : Schiste à quartzite rose
QR : Quartzite rose
QT : Quartzite à tourmaline
CB : Cipolin bleu
QTZ : Quartzite
HBx : Brèche hydrothermale
PBx : Brèche polygénique
MDIO: Micro diorite RC: Reverse circulation
DDH: Diamond Drilling Hole
RAB: Rotary Air Blast
GC: Grade control
AGC: Advance grade control
GCext: Grade control extension
Alb: albite
Hem : hématite
Vin : veine
Chl : Chlorite
Ca : Carbonate
MZ1 : Zone minéralisée principale1
MZ2 : Zone minéralisée principale2
MZ3 : Zone minéralisée principal
MZ4 : Zone minéralisée principale 4
HW : Toit de la minéralisation
FW : Mur de la minéralisation
SMSZ : Zone de cisaillement Sénégalo-Malienne,
DB : Domain boundary

AVANT PROPOS
Créée le 14 avril 1939 l’École Nationale d’Ingénieurs – Abderhamane Baba Touré (ENI-ABT) a
subi plusieurs mutations allant de l’École des Travaux Publics formant des dessinateurs jusqu’à la
formation des ingénieurs de conception dans plusieurs domaines. Elle commença comme l’Ecole
des Travaux Publics (ETP) de l’A.O.F destinée à former des adjoints techniques en Travaux
Publics. La première réforme de l’enseignement érigea l’ETP en Ecole Nationale d’Ingénieurs
(ENI) en 1962, en Septembre 1973 le recrutement à l’ENI fut conditionné au Baccalauréat, pour la
formation des ingénieurs des sciences appliquées en industrie, génie civil (bâtiment et travaux
publics,hydraulique),géologie (métallogénie, hydrogéologie); et topographie (Géodésie),
en Electromécanique (électricité, mécanique).
En 2002 l’ÉNI, à l’instar des autres grandes écoles (IPR/IFRA, ENSUP), a été directement rattachée
à la Direction Nationale de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (DNESRS)
suivant l’Ordonnance N° 02-054/P-RM du 04 juin 2002. Elle a alors été régie dans son organisation
et son fonctionnement par le décret N° 96-378/P-RM du 31 décembre 1996. En juin 2006 l’ENI fut
baptisée au de son premier Directeur Malien Abderhamane Baba Touré (ENI – ABT) actuelle
appellation.
Le département géologie comprend deux options en troisième année dont la métallogénie et
l’hydrogéologie. Dans le but de lier la théorie à la pratique tous les étudiants finalistes (troisième
année) de l’Ecole Nationale d’Ingénieurs Abderhamane Baba TOURE (ENI-ABT) sont appelés à
effectuer un stage de fin de cycle d’une période de trois (3) mois au minimum sanctionné par une
soutenance pour l’obtention du diplôme d’ingénieur de conception selon l’option. L’objectif d’un
tel stage pour les étudiants est d’acquérir une Connaissance pratique en vue de faciliter leur
insertion dans le milieu professionnel. C’est dans cette logique que j’ai effectué un stage de (3)
mois dans la mine d’or de Gounkoto, au département du développement des ressources minérales
(Minéral Ressources), section contrôle de teneur (Grade Control). Durant le stage j’ai travaillé sur
les forages à circulation inverse et la cartographie de la carrière dans le but de contrôler la teneur.

RESUME
L’une des plus importantes découvertes ces dernières années de RANDGOLD RESSOURCES est le
gisement d’or de Gounkoto dans 'Ouest du Mali. Ce projet est traité en trois grands chapitres qui consistent :
-La généralité de la mine d’or de Gounkoto,
-Les travaux des sondages effectués,
- Conclusion générale.
Les sondages RC à maille réduite entre des trous d’exploration sur un modèle prédéfini dans le cadre du
«grid survey». La réduction de l’intervalle entre les trous de sondage d’exploration a pour but d’améliorer la
connaissance du corps minéralisés. De ce fait, le programme de forage RC pour les objectifs cités ci-dessous
ainsi un résultat contribuant à l’augmentation des ressources d’une part et diminue la dilution d’autre part.
Le modèle géologique nous a permis de tester la précision de la maille 5m par 5m dans la zone MZ1 pour
un nombre total de 187 trous pour 8 076m et 9 086 échantillons qui ont été prélevés et envoyés au
laboratoire de la mine de Loulo pour analyse. Les résultats sont ensuite reportés dans la base des données
(data base) pour établir un modèle de contrôle de teneurs. L’optimisation de ces sondages, nous a permis
de comparer les résultats obtenus à partir de quatre mailles 5m x 5m, 5m x 10 m, 10m x 15m et 15m x 20m
exécutés sur la zone d’étude en plus de 6,25m x 12,5 qui est en cours dans l’exploitation de la mine. Les
meilleurs résultats sont obtenus par la maille 5m x 5m malgré son coût élevé.
ABSTRACT
One of the most important discoveries in recent years by RANDGOLD RESOURCES is the Gounkoto gold
deposit located in the western Mali. This project is split in three main chapters:
-The generality of the Gounkoto gold mine,
- The work of the surveys carried out and
- A general conclusion.
The objective of reducing the interval between exploration RC holes is to improve the knowledge of the ore body. As a
result, the RC drilling program for the aforementioned objectives thus results in a contribution to increasing resources
on the one hand and decreases dilution on the other hand. The geological model allowed us to test the accuracy of the
5m by 5m mesh in the MZ1 zone for a total of 187 holes for 8,076m and 9,086 samples which were taken and sent to
the Loulo mine laboratory for analysis. Are then transferred to the database (data base) to establish a model of content
control was started so the results obtained. The optimization of these holes allowed us to compare the results obtained
from four meshes of 5m x 5m, 5m x 10m, 10m x 15m and 15m x 20m performed on the study area in addition to 6.25m
x 12.5 which is in progress in the operation of the mine. The best results are obtained by the mesh 5m x 5m despite its
high cost.

TABLE DES MATIERES
DEDICACE .................................................................................................................................................................... 1
REMERCIEMENTS ........................................................................................................................................................ 2
SIGNIFICATIONS DES SIGLES ET ABREVIATIONS UTILISES............................................................................................. 3
RESUME ...................................................................................................................................................................... 5
TABLE DES MATIERES .................................................................................................................................................. 6
LISTE DES FIGURES .................................................................................................................................................... 10
PREMIERE PARTIE: .............................................................................................................................................. 14
GENERALITES SUR LA MINE D'OR DE GOUNKOTO ..................................................................................... 14
I. ORGANISATION DE LA MINE D’OR DE GOUNKOTO : ........................................................................................... 15

II. HISTORIQUE DE GOUNKOTO : .................................................................................................................................... 18
III. CADRE GEOGRAPHIQUE : .................................................................................................................................... 19
CHAPITRE II : CONTEXTE GEOLOGIQUE ...................................................................................................................... 22
I. GEOLOGIE REGIONALE : ...................................................................................................................................... 22
1-LE CRATON OUEST AFRICAIN : ................................................................................................................................ 22
2-1-FORMATION DE KENIEBANDI : ............................................................................................................................ 25
2-2-FORMATION DE KOFI : ........................................................................................................................................ 25
3-MINERALISATIONS AURIFERES DU CRATON OUEST AFRICAIN : .............................................................................. 26
4-CONCLUSION : ........................................................................................................................................................ 26
II. GEOLOGIE LOCALE : ............................................................................................................................................ 27
1-LITHOLOGIES : ........................................................................................................................................................ 28
1-1 LE GRAUWACKE (GR) : ......................................................................................................................................... 28
1-2 LES META SEDIMENTS GRESO-PELITIQUES: ......................................................................................................... 28
1-3 LE GRES A TOURMALINE OU QUARTZ A TOURMALINE (QT) :............................................................................... 28

1-4 LE QUARTZITE GRIS (QG) : ................................................................................................................................... 28
1-5 LES BRECHES POLYGENIQUES : ............................................................................................................................ 29
1-6 LE QUARTZITE ROSE (QR) :................................................................................................................................... 29
1-7 LES CALCAIRES ARGILEUX OU CIPOLINS (CB) :...................................................................................................... 29
1-8 QUARTZITES ROSES ARGILEUX (SCHISTEUSES) (SQR) : ......................................................................................... 29
1-9 QUARTZITES SCHISTEUSES VERTS (SQV) : ............................................................................................................ 29
1-10 LES DOLERITES (DOL) : ....................................................................................................................................... 30
2-TECTONIQUE : ........................................................................................................................................................ 30
- STRUCTURE DE PREMIER ORDRE : ........................................................................................................................... 31
LA ZONE DE CISAILLEMENT SENEGALO-MALIENNE (SMSZ) : ...................................................................................... 31
3-ALTERATIONS : ....................................................................................................................................................... 31
3-1- ALTERATION SUPERGENE : ................................................................................................................................. 31
3-2 ALTERATION HYDROTHERMALE : ........................................................................................................................ 32
5 -Type de Gisement: ............................................................................................................................................... 34
PARTIE: TRAVAUX EFFECTUES ................................................................................................................................... 37
I. Introduction :.................................................................................................................................................. 38
II. Problématique : .............................................................................................................................................. 38
III. Définition : ...................................................................................................................................................... 38
IV. Objectif: .......................................................................................................................................................... 38
V. Le choix de la méthode RC : ........................................................................................................................... 39
VI. La composition d’une Machine de Forage : ................................................................................................... 39
VII. Principe du forage RC : .............................................................................................................................. 40
VIII. Méthodologie: ........................................................................................................................................... 41
1-PLANIFICATION DES TROUS DE FORAGE RC : ........................................................................................................................ 42
2-PREPARATION DE LA PLATEFORME DE FORAGE RC : ............................................................................................................... 46
3-ECHANTILLONNAGE: ....................................................................................................................................................... 48
3-1-DEFINITION DE L’ECHANTILLON : .................................................................................................................................... 48
3-2-OBJECTIF : ........................................................................................................................................................... 48

3-3-MOYEN MIS EN PLACE : ....................................................................................................................................... 49
3-4-MATERIELS UTILISES POUR L’ECHANTILLONNAGE: .............................................................................................. 49
3-5-PROCEDURES D’ECHANTILLONNAGE: .................................................................................................................. 49
3-6-CONCLUSION :..................................................................................................................................................... 52
4-LA DESCRIPTION DES TROUS OU LOGGING : ........................................................................................................... 52
4-1-LES LITHOLOGIES RENCONTREES: ................................................................................................................................... 54
4-2-LES STRUCTURES RENCONTREES : ....................................................................................................................... 58
5-INTERPRETATION : ................................................................................................................................................. 58
6-CONTROLE DES RESULTATS D’ANALYSE DU LABORATOIRE : ................................................................................... 59
BLANCS : ................................................................................................................................................................... 59
DUPLICATE (DUPLICATA) : ......................................................................................................................................... 60
STANDARD : .............................................................................................................................................................. 61
7- CONCLUSION : ....................................................................................................................................................... 63
8-TRAITEMENT ET IMPORTATION DES DONNEES DANS LE LOGICIEL : ...................................................................... 63
*LA MODELISATION : ................................................................................................................................................ 69
* LA STATISTIQUE : .................................................................................................................................................... 69
9- ÉTUDE D’OPTIMISATION DE LA MAILLE DE FORAGE DU CONTROLE DE LA TENEUR : ........................................ 71
9-1 METHODOLOGIE: ................................................................................................................................................ 71
9-2- L’OBJECTIF : ........................................................................................................................................................ 71
9-3-LA ZONE D’ETUDE : ............................................................................................................................................. 71
9-4-LE VARIOGRAMME : ............................................................................................................................................ 71
9-5- KRIGEAGE : ......................................................................................................................................................... 72
9-6-COMPARAISON DES MAILLES: ............................................................................................................................. 73
10-CONCLUSION : ...................................................................................................................................................... 74
TROISIEME PARTIE : CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS ................................................................. 75

CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS.................................................................................................... 76
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES : ............................................................................................................................ 77
REFERENCES SUR WEB: ............................................................................................................................................. 77
LISTE DES TABLEAUX ................................................................................................................................................. 78

LISTE DES FIGURES
Figure 1 Emplacement du périmètre de Loulo au Mali ........................................................... 19

Figure 2 EMPLACEMENT DE GOUNKOTO A L’INTERIEUR DU PERIMETRE DE LOULO
.................................................................................................................................................. 20
FIGURE 3 : CARTE GEOLOGIQUE DU CRATON OUEST AFRICAIN ................................................... 23
FIGURE 4 : GEOLOGIE DE LA BOUTONNIERE KEDOUGOU-KENIEBA ........................................... 27
FIGURE 5 : CARTE GEOLOGIQUE DE GOUNKOTO ........................................................................ 30
Figure 6 : Coupe transversale typique d’ouest-est à travers Gounkoto.................................... 36
FIGURE 7 : SCHEMA DE PRINCIPE DU FORAGE A CIRCULATION INVERSE A L’AIR COMPRIME ...... 41
Figure 8 Vu Plan ...................................................................................................................... 44
Figure 9 : Section de Sondage .................................................................................................. 45
Figure 10 : Exemple d’un plan de sondage RC ........................................................................ 47
FIGURE 11 : Plateforme De Forage Rc...................................................................................... 48
FIGURE 12 : Image Echantillonnage ......................................................................................... 51
FIGURE 13 : Image Echantillon préparé pour le laboratoire .................................................... 52
FIGURE 14 : Image4 les boxes remplit d’échantillons ............................................................. 53
Figure 15 Fiche de Description ................................................................................................ 54
FIGURE 16: Image du schiste à quartzite rose ........................................................................... 55
FIGURE 17: Image du cipolin bleu ............................................................................................ 55
FIGURE 18: Image du quartzite rose .......................................................................................... 56
FIGURE 19 : Image de brèches Polygéniques (PBx) ................................................................. 56
FIGURE 20 : Image intrusive ..................................................................................................... 57
FIGURE 21 : Image Grauwacke ................................................................................................. 57
FIGURE 22 :Image du grès noir ................................................................................................. 58
Figure 23 :Graphe des blancs On constate que l’analyse est bonne avec 100% de confiance, il n’y’a
donc pas de contamination du laboratoire ................................................................................ 60
Figure 24 : Graphe des Duplicates ........................................................................................... 61

Figure 25 : graphe des valeurs d’un standard. On constate qu’il n’y’a rien d’anormale à signaler car
les valeurs sont comprises entre les valeurs de référence. ....................................................... 62
FIGURE 26 : Parcours D'histogramme ....................................................................................... 70
FIGURE 27 : DOMAIN D'ETUDE D’OPTIMISATION ...................................................................... 71
Figure 28 :Le Variogramme des trois directions ..................................................................... 72
FIGURE 29 : PLAN -60RL AFFICHAGE DE DOMAINE POUR LES 4 SCENARIOS.............................. 73

INTRODUCTION
Il y a de cela longtemps, les substances minérales et métallifères sont recherchées et extraites par
l’homme. Depuis des temps immémoriaux ces activités de la recherche d’or existent, mais cette
industrie s’est développée depuis le XIXème siècle. Les premiers gisements exploités furent ceux
d’éléments natifs à très fortes concentrations alors qu’il n’y avait pas tant de besoins. La Géologie
en tant que discipline majeure des Sciences de la Terre, a permis à travers ses applications telle la
Géologie Appliquée en occurrence la Métallogénie ou science de la genèse des gites métallifères ,
d’avoir une meilleure compréhension sur les origines des gisements, et d’appréhender davantage les
moyens ,méthodes et techniques appropriés à leur exploration ainsi qu’à leur exploitation. Nous
connaissons des gisements de: ségrégation ou différentiation magmatique ; métamorphisme ;
sédimentation ; altération hydrothermale et météorique; conséquence, des modèles de systèmes de
minéralisation ont été élaborés. Ainsi par exemple, pour l’Or, d’importants progrès ont été réalisés
en géologie et dans les disciplines associées permettant le déclenchement d’un nouveau rush
aurifère. La ruée aurifère des années 1980-1990 a été un bel exemple en termes d’innovations
conceptuelles. Beaucoup de gisements à faible teneur abandonnés jadis sont exploités actuellement
avec gros profits.
Et c’est dans la même perspective, de développement et d’amélioration de la qualité de vie que fut
créée l’Ecole Nationale d’Ingénieurs d’Abderahmane TOURE de Bamako (ENI-ABT) l’un des plus
grands établissements des états de l'Afrique de l’Ouest. Avec comme vocation de former des futurs
ingénieurs nationaux et internationaux, l’Ecole Nationale d’Ingénieurs(ENI) évolue dans les
domaines de : Géologie (Métallogénie et Hydrogéologie) ; Géodésie(Topographie) ; Génie Civil
(Bâtiments et travaux publics, Hydraulique) et Electromécanique (Electricité et Mécanique).
Randgold est une société minière qui a pour vocation de mettre en valeur l’exploitation des mines
en Afrique centrale et occidentale dont on a :
-La Mine d’or de loulo au Mali
-La Mine d’or de Morila au Mali
-La Mine d’or de Gounkoto au Mali
-La Mine d’or de Tongon en Côte d´ Ivoire
-Le projet de faisabilité de kibali en République Démocratique du Congo
- Le projet d’exploration de Massawa au Sénégal.

Ces études de faisabilité ont été réalisées pour des réserves minières à ciel ouvert achevant à la suite
de campagne de remplissage de sondage et de la mise en jour des ressources minières du mois de
septembre en 2010.

PREMIERE PARTIE:
GENERALITES SUR LA MINE
D'OR DE GOUNKOTO

CHAPITRE I : PRESENTATION
La mine d’or de Gounkoto est détenue à 80% par Randgold Resources et l’état Malien à 20%. C’est
l’un des plus grands gisements d’or découverts par Randgold en 2009 après dix ans d’exploration.
C’est une mine à ciel ouvert dont le minerai est exploité, transporté et traité à Loulo. Le permis de
Loulo est situé dans la partie Ouest du Mali contigu à la rivière Falémé qui forme la frontière
internationale avec le Sénégal. La zone du projet est située à 350 km à l’Ouest de Bamako, 220km
au sud de Kayes et à 17 km au Nord-ouest de Keniéba la ville la plus proche L’exploitation à ciel
ouvert de Gounkoto comprend le forage, le dynamitage, le chargement et le transport vers le
concassage. Le minerai concassé sur place est acheminé à l’usine de Loulo par les camions
VOLVO sur une distance de 27Km.
I- ORGANISATION DE LA MINE D’OR DE GOUNKOTO :
2- Les ressources humaines :
S’occupent de la gestion du personnel, des conflits, des emplois et des compétences du personnel
(recrutement, formation, promotion, négociations syndicale.)
3-La Direction Administrative et Financière (DAF) :
Elle s’occupe de la comptabilité et l’administration de la mine, c’est à dire elle est chargée de la
gestion financière et administrative de la mine et de la commercialisation.
4-Développement communautaire :
Il permet des relations entre la société et la communauté locale dans le domaine des infrastructures
et les problèmes posés par la population en vue d’une participation nécessaire de la société.
5-L’environnement :

Est chargé de la réhabilitation des espaces perturbés par les différents travaux miniers, la gestion
des déchets toxiques, le contrôle des eaux, des vents et le niveau des poussières et prend des actions
pour un développement durable des communautés environnantes.
6-Géologie de la Mine Ressources Minérales (Grade contrôle) :

Fait le contrôle de teneur, cartographie de la carrière, établit la carte des composites en délimitant
les périmètres des blocs de minerai, suivi du contrôle des transports de minerai et l’arrangement du
Rom pad pour l’alimentation du concasseur.
7-Département d’exploitation (MINING) :

Ils sont chargés du contrôle général de la mine en matière de sécurité, planification, production et la
maintenance. Leur mission principale est subdivisée en sections : Planification, production,
ingénierie et topographie.
a- La géotechnique : Permet l’étude des paramètres en vue de maintenir la stabilité des pentes à
partir de la cartographie des faces et des mesures structurales, contrôle des eaux de surface et des
eaux souterraines, prévenir d’éventuels éboulements des murs par l’inspection des prismes,
extensomètres et des piézomètres situés autour des mines et assure la sécurité des personnes et des
biens dans la mine.
b- La Planification (Planning) : Il permet d’élaborer le plan de la mine et planifie le programme
d’exploitations annuel, mensuel, hebdomadaire et journalier. Il fixe les travaux prioritaires dans
l’espace minier, élabore les plans d’explosions (pattern) et garantit la pérennité du minerai.
c-La production : Elle est chargée de l’exécution et le contrôle des travaux effectués dans la mine.
Elle a en charge tous les engins et s’occupe de l’acheminement du minerai à l’usine.
d-L ’Ingénierie: Elle est chargée de la maintenance, la mécanique, l’électricité, le contrôle des
engins et du concasseur.
e-La Topographie : Chargée de la prise et l’orientation des points et traitements des donnés de
terrains.
8-Les sociétés sous-traitantes :

Le GMS (Gounkoto mining service) : s’occupe des travaux d’extraction minière et le transport des
minerais pour le rompad (dépôt) Mine Kalé : s’occupe du transport des minerais pour l’usine de
traitement de Loulo. Boart Long year: s’occupe des différents forages.

II- Historique De Gounkoto :
La première carte géologique de l’AOF à l’échelle 1/500.000 a été réalisée par Hubert de 1909 à
1919 et il nomma la série Birimiennes schiste cristallin en 1913. En 1970, des travaux d’exploration
sont effectués par le Syndicat – Or (collaboration avec la DNGM et le BRGM) 1981: Découverte du
gisement de Loulo (Gara). 1987–1988 : Projet Mali Ouest premier volet; pour études géologiques et
géochimiques à la maille (1000m x 250m) des fenêtres Birimiennes au Nord de Kayes et de
Kédougou Keniéba abouti à la découverte de l'anomalie de Sadiola. En 1992: analyse des données
disponibles sur le gisement par la BHP (Brocken Hill Property) et la conclusion d'un accord
d’option et d’achat d’actions avec la SOMILO (Société des Mines d’Or de Loulo), associe et
entièrement détenu par l'état Malien et la SOREM filiale du BRGM. Poursuite des travaux
d'exploration par BHP, ces travaux ont consisté en des campagnes de sondage carottés. En 1996
acquisition des actions de BHP par Randgold Ressources dans la SOMILO, qui va mener
d’importants travaux d'exploration dans la zone qui ont abouti à la découverte du gisement de
Yaléa. La campagne entreprise par Randgold Ressources depuis Octobre 1997 a consisté au
sondages de stérilisation avec forage RAB pour situer l’emplacement des infrastructures, Les
travaux exécutés ont permis de définir plus exactement la géologie et confirmer le modèle de
Randgold Ressources pour Loulo qui met en rapport la minéralisation en or avec des structures de
cisaillement, avec des corps intrusifs en profondeur. En 2002, les travaux de sondages profonds de
250m à Gara et de 150m à Yaléa ont confirmé le potentiel souterrain de ces deux gisements. En
Juin 2005, l’exploitation commence avec le gisement de Yaléa. C’est par le sondage carotté
FRDH01avec une intersection de 43.3m @ 15.02 g/t que le gisement d’or de Gounkoto a été
découvert (en Octobre 2009). En 2011 l’exploitation à ciel ouvert a débuté.

III- CADRE GEOGRAPHIQUE :
1-SITUATION :
La mine d’or de GOUNKOTO se trouve au sud-ouest de Kayes dans le cercle de Kéniéba, ce
gisement aurifère se situe plus précisément dans la partie sud du permis de Loulo, à environ 2Km de
la rivière Falémé qui forme la frontière administrative avec le Sénégal.
Figure 1 Emplacement du périmètre de Loulo au Mali

FIGURE 2 EMPLACEMENT DE GOUNKOTO
2-MORPHOLOGIE :
Du point de vue Morphologique, la région est constitué par une pénéplaine parsemée de buttes
témoins .Cette pénéplaine est bordée à l’est par la falaise de Tambaoura orientée NNW- SSE,
d’altitude 200 à 250m.
3-CLIMAT - VEGETATION ET FAUNE :

Le climat de GOUNKOTO est fortement influencé par le mouvement nord -sud de la zone de
convergence du front inter tropical (FIT) qui crée des saisons humides et sèches bien distinctes.
Le site se situe au Nord de la savane avec de foret galerie le long des cours d’eau. Le climat dans la
zone est de type pré guinéen. La végétation de type soudano-sahélien à savane défini la zone à
élevage domestique. La faune est peu riche avec des antilopes, des phacochères des singes et
diverses espèces d’oiseaux.
3-L’HYDROGRAPHIE:
La région est traversée par la Falémé (avec ses affluents Doundé et Gara) qui sert de frontière
naturelle avec la république du Sénégal. Ce fleuve coule de fin juin à mars du sud vers le nord. En
dehors de cette période, il subsiste de vastes « cuvettes » séparées par des seuils rocheux. Les chutes
d’eau de Djidian- Kéniéba, situées à 1 km au nord du gisement de Gara sont constituées par un de
ces seuils, provoquant une retenue d’eau dont la largeur moyenne est de 130 m et de profondeur 2
m. Il existe donc à proximité immédiate de la mine une réserve d’environ 1 200 000 m3 d’eau qui
pourrait couvrir les besoins de la mine durant les 3 à 4 mois pendant lesquels la rivière cesse de
couler. La zone est en grande partie arrosée par de nombreuses autres rivières qui naissent et
meurent au rythme de la saison pluvieuse.
4-POPULATION ET ACTIVITES :
La population majoritairement Malinkés, vit essentiellement de l’orpaillage. Cette activité ne cesse
de drainer d’autres groupes ethniques (Peuhls, Soninkés, Bamanan etc...) Malgré la fertilité des sols
et l’abondance des pluies l’agriculture, l’élevage et la pêche restent peu pratiquées.

CHAPITRE II : CONTEXTE GEOLOGIQUE

GEOLOGIE REGIONALE :
1-LE CRATON OUEST AFRICAIN :
Le craton Ouest Africain est composé de deux boucliers d’âge Archéen et Paléo protérozoïque, la
dorsale Réguibat au Nord et la dorsale de Léo au Sud, séparés par les sédiments protérozoïques à
paléozoïques du bassin de Taoudenni et bordés par les chaînes panafricaines et hercyniennes. Ces
deux boucliers sont composés de formations d’âge Archéen à l’Ouest et Protérozoïque (Birrimien) à
l’Est. La croûte archéenne a été édifiée, déformée et métamorphisée pendant les cycles pré-Léonien
(3500 Ma), Léonien (2900-3000 Ma) et Libérien (2700-2800 Ma) . Les formations birrimiennes
sont principalement représentées par des roches sédimentaires, des ensembles volcaniques
(Bessoles, 1977) et des granites syn-cinématiques affectées vers 2,1 Ga par un événement thermo-
tectonique majeur (orogenèse éburnéenne).Sur le plan de la géologie le Mali est situé sur le craton
ouest Africain et protérozoïque inferieur (birrimien) stabilisés vers 1600MA a 1500MA, et
recouverts de formations plus récentes du protérozoïque supérieur a actuel.
Sur le craton, il a été observé à l’ouest du Mali deux fenêtres boutonnières qui sont : Fenêtre de
Kayes au Nord et La fenêtre de Keniéba (fenêtre de Kédougou-keniéba) au Sud. Ce craton est limité
au Nord par l'Anti-Atlas, à l'Est par la zone mobile centre-africaine; à l'Ouest, il est séparé des
Mauritanides-Rockellides par une zone mobile panafricaine. Sur une immense partie de sa
superficie il est masqué par des formations de couverture d'âge protérozoïque supérieur à
paléozoïque. Il s'agit en particulier des bassins de Tindouf au Nord et de Taoudéni au Sud Il est
bordé à l’ouest par les ceintures poly-orogéniques des Mauritanides et Rockelides (Panafricain et
Hercynien); au Nord par le domaine Hercynien des Anti-Atlas; à l'Est par les ceintures
Panafricaines Pharisiennes et Dahoméennes.
La structuration du Craton Ouest Africain montre trois unités d’affleurements d’inégale extension:
au Nord, la dorsale de Reguibat, au Sud la dorsale de Léo (de grande extension) et les fenêtres de
Kayes et de Kéniéba au centre ouest qui constitue un jalon important entre les deux grandes zones
d’affleurement.

Ce sont les blocs du Craton Ouest Africain structurés lors de deux phases orogéniques différentes
dans le temps. Il s’agit des cycles orogéniques Léoniens (3,5 à 3,8 millions d’années) dont les
formations se rencontrent dans le domaine Kenema – Man et Libérien (2,7 à 2,6 millions d’années).
Les formations archéennes sont essentiellement dans la partie occidentale des dorsales de Reguibat
(série de l’Amsaga) et du Léo (Kenema - Man)
Traditionnellement dénommé sillon Birimien, il se trouve dans les parties orientales des dorsales de
Reguibat et de Man et dans toute la boutonnière de Kayes et de Kédougou Kéniéba. Le
protérozoïque inférieur est recouvert en discordance par une couverture sédimentaire post
éburnéenne. Le projet de Gounkoto se situe dans la fenêtre de Kédougou-Kéniéba.
FIGURE 3 : CARTE GEOLOGIQUE DU CRATON OUEST AFRICAIN

2-PRESENTATION DE LA BOUTONNIERE DE KEDOUGOU-KENIEBA:
La mine d’or de Gounkoto se trouve dans la fenêtre de Kédougou-Keniébandi. Les résultats des
différents travaux géologiques effectués dans la fenêtre de Kédougou-Keniébandi par le projet
Mali-Ouest(1987) indiquent que la partie Malienne de la fenêtre comprend d’Ouest à Est trois
grandes unités lithologiques bien distinctes qui sont :
La formation de Saboussiré : à prédominance volcanique mafiques, avec quelques sédiments.

La formation de Kofi : constituée principalement de succession de méta sédiment, complexes
calco-alcalins.
La formation de Keniébandi : reposant en discordance sur ces deux formations à dominance
terrigène. Les trois formations ci-dessus citées sont intrudées par plusieurs types de plutons se
distinguant les uns des autres par leur forme, leur extension et, dans une moindre mesure, par leur
composition minéralogique sédimentaire, quelques volcanites.
2-1-Formation de SABOUSSIRE :
Elle affleure principalement dans la moitié Nord occidentale de la région et, le long de la rivière
Falémé dans le secteur méridionale. Elle est constitué d’un ensemble á caractère litho logiquement
hétérogène et essentiellement volcanique comprenant :
Des roches volcaniques de composition intermédiaire, des méta-basaltes, des pyroclastiques, des
méta-andésites, des méta-dacites, et des roches volcano-clastiques. Des méta-tufs et roches
tuffacées associées se trouvent largement rependues dans les zones occupées par la formation de
Saboussiré.
Cependant ce caractère volcanique a tendance à s’atténuer vers la bordure orientale ou apparaissent
localement d’importants volumes de méta-sédiments. On trouve également dans la formation de
Saboussiré des intercalations siliceuses sous-marines (cherts) et des brèches volcaniques.
Selon (J.P BASSOT 1963) le caractère volcanique de la formation de Saboussiré fait quelle peut
être rattachée à la série ou groupe de MAKO au Sénégal oriental, qui est également un complexe
volcano-plutonique et volcano-sédimentaire.

Cette formation de Saboussire se divise ainsi en trois sous-ensembles lithologiques qui sont les
suivants :
-Un ensemble de roche magmatique, de puissance considérable mais variable, cet ensemble est
discontinu et inter stratifié dans les successions de méta-volcaniques et méta-pyroclastiques, il
forme souvent des collines ou des crêtes allongées.
-Un ensemble de roche volcanique comprenant des méta-laves et des faciès de pyroclastiques. Leur
composition est variable mais à prédominance intermédiaire a basique.
-Un ensemble de méta-sédiment de composition hétérogène montrant localement des passages
progressifs à des méta-pyroclastiques.
2-1-Formation De Kenieba ndi :
Cette formation occupe un secteur triangulaire entre les villages de Koropoto au Nord, Farikounda
au Sud-Ouest et Linkékoto au Sud-Est. Elle se prolonge vers le sud par deux apophyses, dont l’une
passe à l’ouest de Farikounda et se prolonge au Sud-Ouest en territoire Sénégalais et l’autre s’étend
au Sud-Est en territoire Malien.
La formation de Keniébandi est constituée en majeur partie par des métas greywackes à liants
carbonatés, formant des successions monotones, et puissantes, qui sont plates à subhorizontales et
renferment localement des niveaux discontinus de conglomérats polymictes. Ces méta-sédiments
sont aussi caractérisés par des structures sédimentaires particulièrement abondantes et traduisant un
milieu de dépôt marins peu profond parfois même à caractère deltaïque. Les niveaux clastiques de
cette formation comportent des fragments et galet d’origines diverses dont est représentée par les
produits d’érosions provenant principalement de la formation de Saboussiré. Intercalées à l’intérieur
des sédiments on rencontre des laves, des conglomérats, des brèches et des tufs felsiques à
intermédiaires. La limite de cette formation avec la formation de Kofi, est marquée par le batholite
granitique de Saraya.
2-2-Formation De Kofi :
Elle se caractérise essentiellement par la présence des méta-sédiments de nature grésopélitique
renfermant localement des niveaux volcaniques, peu importants. Elle occupe le secteur oriental et
sud de la région. Dans la partie orientale de la formation de Kofi les séquences sédimentaires sont
constitués essentiellement d’une alternance lithologiquement monotone de méta-grauwakes (parfois

à liants légèrement carbonates) des métas grès et des schistes, une unité importante représentée par
le marbre impur (cipolin). Les structures observées, permettent d’indiquer un milieu de dépôt
principalement marin. Localement on rencontre des intercalations de quartzites noires.
La moitié du secteur est marquée par la présence de multiples intercalations de grès
métamorphisés (méta grès) à liants tourmalinifère avec localement des stockwerks importants et
des filons nets de quartz.
Vers la bordure occidentale apparaissent des ensembles volcaniques (méta laves et méta
pyroclastiques) de composition acide à intermédiaire. Cette formation de Kofi est très favorable à la
recherche minière, beaucoup de gisement y ont été découverts d’où son importance. Elle renferme
l’un des gisements le plus important de l’Afrique de l’Ouest, le gisement d’Or de Sadiola (déjà en
exploitation) et beaucoup d’autres gisements tels que : Loulou, Yatela, etc...
La formation de Kofi et de keniebandi peut être rattachée à celle de Diale-Dalema au Sénégal
oriental, à l’Est de la série de Moko J.P.BASSOT (1963).
Cette série de Diale-Dalema comprend :
Un groupe inferieur d’étrique de 200 mètres d’épaisseur à intercalation carbonate qui se termine
par un complexe volcano- plutonique de la rivière Dalema, et un groupe supérieur de 800m
d’épaisseur ou alternent des schistes, des grauwackes et des quartzs.
3-MINERALISATIONS AURIFERES DU CRATON OUEST AFRICAIN :

4-CONCLUSION :
Le Birimien du Mali Ouest est donc représenté par les lithologies suivantes : formation de
Saboussiré, formation de Kéniébandi et formation de Kofi. L’unité sédimentaire de Kofi abrite
presque toutes les mines d’or économique du secteur (Loulo, Sadiola, Yatela, Tabakoto, Segala), et
est éventuellement regorgée de fortes potentialités. Cette formation de Kofi est contigüe à la Zone
de Cisaillement Sénégalo-maliennes (SMSZ : Sénégal Mali Shear Zone) de forme convexe
considérée comme le front de chevauchement Ouest vers Est. Les zones minéralisées en or sont les
intersections des structures, ainsi que les failles de second ordre. Cet accident Sénégalo-Malien
supposé à une faille inverse (Décrochement Senestre) est d’une inclinaison Ouest, l’Est représente
son mur.

FIGURE 4 : GEOLOGIE DE LA BOUTONNIERE KEDOUGOU-KENIEBA
GEOLOGIE LOCALE :
Le permis Gounkoto est situé à l’intérieur de l’enclave d’érosion de Kénièba, est constitué de
séquences de roches volcano-sédimentaires du protérozoïque inférieur de la formation de Kofi. Vers
l’Est, les grès du protérozoïque supérieur se sont déposés en discordance sur les formations
Birrimiennes. La zone est fortement latéralisée et recouverte par de matériaux de dépôt; le taux
d’affleurement est moins de 6%. On distingue les trois formations suivantes :
-Kofi constituée de grauwackes, grès argileux, grès-calcaires, et grès à tourmalines.
-Saboussire composé d’andésite, basalte volcanique brèches et tuf.

- Unités sédimentaires et volcaniques de Kéniébandi.
1-Lithologie :
La lithologie est une branche de la géologie qui étudie la composition des sédiments ou des roches
comprenant des caractéristiques physiques et chimiques telles que la couleur, la composition
minéralogique, la dureté ou la taille des grains.
La mine est constitué de :
-Méta sédiments (sédiments qui ont subi un faible métamorphisme régional) de Kofi. Ces métas
sédiments sont recouverts de latérite au-dessous desquelles on rencontre une zone d’argile
pisolitique puis bariolées.
-Méta volcanique et quelques dykes des roches intrusifs.
La lithologie à l’échelle de la mine, se différencie comme suit :
1-1 Le Grauwacke (GR) :
Elles sont homogènes à grains fins et moyen composées essentiellement de quartz chlorite et micas.
Parfois sombre ou verdâtre due à l’altération. Elle s’intercale souvent sous forme de banc entre les
métas pélites.
1-2 Les Meta Sediments Greso -Pelitiques:
Il est facile de les reconnaitre, par leur foliation subverticale qui recoupe la stratification; les
métasédiments gréseux généralement schisteux présentent une granulométrie fine à moyenne et une
teinte grise à gris verdâtre. Localement la granulométrie diminue progressivement et les contacts
sont parfois nets avec les lithologies.
1-3 Le Gres A Tourmaline Ou Quartz A Tourmaline (QT) :
Ce sont des roches grises à noires, de grains généralement moyens à très fins présentant du quartz
visible. La dureté de ces grès est due à la tourmalinisation qu’ils ont subi durant le processus
hydrothermal.
1-4 Le Quartzite Gris (QG) :

En général ils sont massifs et de grains moyens à fins, le quartzite gris est argileux et légèrement
calcareux contenant des veines discrètes de quartz et de calcite. La pyrite y est rare ; et par endroits,
l’unité est intensément fracturée mais il n’y a pas d’altération hydrothermale.
1-5 Les Brèches Polygeniques :
Elles sont formées d’éléments polygéniques non classés de quartz, quartz à tourmaline et de
calcaires de couleur gris clair. Ces éléments sont angulaires à sub-angulaires avec une taille variant
entre 0,5cm et 20cm. La matrice est quartzique et contient de la tourmaline par endroits. Ces
brèches ont un faciès similaire aux conglomérats, ils sont le plus souvent le résultat de la
fragmentation d’un banc superficiel déjà induré avec déplacement faible de débris, rapidement
cimentés par les boues.
1-6 Le Quartzite Rose (QR) :
Massif et légèrement argileux, il est de couleur rose pâle à brune. Il pourrait être le résultat d’une
altération en silice – feldspath dans les quartzites gris et/ou les calcaires argileux schisteuses. Cette
altération locale est liée à l’événement minéralisateur aussi bien qu’à de petits corps intrusifs
granitiques.
1-7 Les Calcaires Argileux Ou Cipolins (CB) :
En générale rubanés, ce sont des alternances de bandes de calcaire de couleur grisâtre, de bandes de
calcite de couleur blanche et de couches phylétiques de couleur grise à noire. En fonction du
contenu en phyllithes, ces roches varient d’un calcaire massif de couleur grise claire au calcaire
argileux graphitique de couleur sombre.
1-8 Quartzites Roses Argileux (Schisteuses) (SQR) :
Ils sont composés d’une alternance de couches de grès de couleur verdâtre avec de minces couches
chloritiques de couleur gris sombre. C’est essentiellement une séquence de grès marneux dont on
observe par endroits une schistosité bien développée.
1-9 Quartzites Schisteuses Verts (SQV) :

Ils consistent en une alternance de couches de grès de couleur verdâtre avec de fines couches
chloritiques de couleur grise sombre. Ils sont interprétés comme l’équivalent non altéré des SQR et
apparaissent en dehors du halo d’altération du corps minéralisés
1-10 Les Dolerites (DOL) :

Les dolérites et les microdolérites sont des roches intrusives couramment rencontrées dans le
permis. Elles se présentent sous forme de dykes métriques ou en éboulis couvrant des surfaces très
variables au sein desquelles il est souvent difficile de distinguer l’orientation générale des
structures.
Ces formations sont en général massives et compactes de couleur verte sombre à grise.
FIGURE
FIGURE5 : CARTE GEOLOGIQUE DE GOUNKOTO
2-Tectonique :

Gounkoto est une grande zone de cisaillement d’une orientation nord nord-ouest avec un
assemblage de brèches de cisaillements ductiles, de cisaillements et de failles. On constate une
intrusion de roches granodioritiques accompagnée de métasomatisme dans la stratigraphie; elle
serrait antérieure ou contemporaine du plissement et la formation de failles régionales. Une autre
phase d’intrusion postérieure de filon de dolérite a eu lieu provoquant une réactivation des failles le
long d’anciennes structures.
On peut remarquer à l’échelle régionale de nombreuses structures à travers le permis dont les
principales sont :
- Structure De Premier Ordre :
La Zone de Cisaillement Sénégalo -Malienne (SMSZ) :

C’est une grande importante structure dans la zone avec ce linéament tectono-stratigraphique
important peut être suivi sur 12km le long de la frontière occidentale du permis. Les gisements de
Gara, Yaléa, Loulo3 sont situés juste à l’est de cette structure de premier ordre. Par endroits, cette
structure est diffuse et composée de plusieurs linéaments subparallèles. Le dernier mouvement
apparent le long de cette structure est senestre.
3-Alterations :
3-1- Altération supergène :
L’altération supergène est la modification des propriétés physico-chimiques des minéraux par des
agents météoriques chargés de gaz carbonique et les eaux souterraines.
Les eaux d’infiltration entrainent de l’oxyde dans le sous-sol ou il va oxyder les sulfures
métalliques et les silicates par l’intermédiaire des bactéries, et la matière végétale. L’altération
supergène à affecté toute la mine. Les eaux météoriques chargées de gaz carbonique ont
complètement altéré les brèches. La saprolitisation est due à l’eau météorique chargée de gaz
carbonique. Cette altération à pour conséquence de diminuer la densité des roches affectées, cette
diminution entraine une augmentation de la teneur de l’or. Cette altération météorique observée à
Gounkoto comprend :

a) L’hématisation :
L’hématitisation est le processus qui conduit à la formation de l’hématite. L’hématite c’est le fer
oxydé. Le fer présent dans les minéraux comme la pyrite, l’arsénopyrite, chalcopyrite, la biotite
etc. …, est libérée au contact des eaux atmosphériques et s’enrichit dans la partie supérieure à cause
de sa faible mobilité. Ensuite, au contact de l’oxygène, ce fer est oxydé pour donner l’hématite de
couleur rougeâtre.
b) La limonitisation :
La limonitisation est le processus qui conduit à la formation de la limonite. La limonite est de
l’oxyde de fer hydraté. Elle est d’origine supergène et c’est un constituant majeur du « gossan »
(l’induration limonitique). Elle contient souvent de petites quantités de minéraux argileux, et oxyde
de manganèse. Dans la mine, l’intensité de la limonitisation a été observée de couleur jaunâtre
3-2 Altération hydrothermale :
Le terme hydrothermale : (hydro : eau ; et du grec thermos : chaleur) se rapporte aux circulations
d’eau chaudes liées à la fin d’une éruption volcanique ou celle de la cristallisation d’un magma, et
aux courses qui peuvent éventuellement en résulter. L’altération hydrothermale consiste donc à une
attaque des roches encaissantes par les solutions hydrothermales sous pression. Ce qui entraine des
réactions au sein de ces roches ce qui se traduit par la destruction ou la libération de certains
éléments et la formation de nouveaux minéraux plus stables dits minéraux d’altération
hydrothermale (biotite, quartz etc.…)
Les phénomènes d’altération liés à l’action des fluides hydrothermaux observés dans la mine sont :
L’altération hydrothermale des plagioclases qui aboutit à la néoformation de l’argile amorphe, de la
séricite et du quartz.
a) Altération argileuse : KAlSi3O8 + 2 H (aq) = KAl3Si3O10 (OH)2 + 6 SiO2 + 2 K (aq)
Feldspath-K séricite quartz b
b) Silicification :
C’est le phénomène de remobilisation et précipitation de la silice dans les roches préexistantes à
travers les pores. Dans la mine ce phénomène est beaucoup plus marqué dans les métasédiments.
Elles sont retrouvées dans les grès.

c) Chloritisation:
C’est une altération au cours de laquelle, il y a formation des minéraux de faciès schistes verts ou
des argiles préexistantes. C’est ce phénomène qui est à
la base de la coloration verte des roches. Elle est généralement observée dans certaines fractures,
aux alentours des veinules et des veines quartzo-feldspathiques. On observe alors la formation de
chlorite (groupe de minéraux de formule chimique (Fe, Mg, Al) 6(Si, Al)4O10(OH)8).
Système: monoclinique Dureté : 2 à 2,5 Densité : 2,6 à 3
d) Sulfuration :
C’est l’imprégnation des roches par les sulfures (pyrite, pyrrhotite, arsénopyrite, chalcopyrite) qui
sont généralement en paragénèse avec lòr dans les gisements de Gounkoto.
-pyrite : c’est un sulfure en fer de formule chimique FeS2. Il Contient souvent de petites quantités
de Ni et Co, et parfois de grandes quantités de Ni.
*Il appartient au système cubique.
*Elle présente des traits rectilignes on les appelle les stries de polissage qui sont dues à la dureté
de la grande élévation de la pyrite au moment du polissage.
*Sa dureté à l’échelle de Moh est= 6,0 à 6,5.
*Sa dureté au polissage est supérieure à celui de l’arsénopyrite, marcasite et inferieur a cassitérite.
*Densité : 5
*La pyrite saine a une couleur jaune très clair à blanc jaunâtre. Tandis que la pyrite alterée apparait
verdâtre et présente moins de stries après polissage.
*Toujours jaune clair au contact de la chalcopyrite et à la marcassite.la réflexions interne est
absente.
-La pyrrhotite: C’est le produit d’altération de la pyrite à haute température. Elle a une coloration
jaune bronze à rougeâtre et faiblement magnétique. Formule: Fe1- x S Système: hexagonal et
monoclinique Dureté : 3,5 à 4,5, Densité 4,6 à 4,7
L’arsénopyrite: C’est le sulfure qui se forme à la suite de l’action de l’arsenic sur la pyrite. Dans la
plupart des cas, l’arsenic serait issu de solutions hydrothermales du magma intrusif. Formule: Fe
Système: monoclinique Dureté : 5,5 à 6 Densité : 6
La chalcopyrite: La chalcopyrite est un sulfure composé de cuivre et de fer. Sa formule chimique

est CuFeS2.Elle est du système quadratique .C’est un minéral anisotrope et pas de clivage.

*Elle présente des macles polysynthétiques dans les sections observées.

*Une couleur jaune. Toujours jaune au contact de la pyrite et sa teinte est verdâtre au contact de
l’or.
*Sa dureté de polissage est inférieure à la sphalérite mais égale à la galène.
*il y’a l’absence des stries de polissage puisse qu’elle est moins dure que la pyrite.
*Elle contient des traces de quartz et de pyrite (avec des stries).
e) Carbonatation:
L'altération au cours de laquelle des minéraux carbonatés tels que la calcite se forment. La présence
de la calcite dans les roches est facilement détectable par sa coloration blanchâtre et sa réaction
brutale (effervescence) avec l’acide.
Formule: CaCO3 Système: rhomboédrique Dureté : 3 Densité : 2,7
f) la séricitisation :
C’est la formation des très petits cristaux de micas blancs, pouvant avoir divers compositions
chimiques (muscovite, paragonite, phengite, pyrophyllite).
Formule: K Al3 Si3 O10 (OH) 2 Système: monoclinique Dureté : 2,5 à 3, Densité : 2.9
g) Tourmalinisation:
Elle conduit à la formation de la tourmaline à partir des fluides hydrothermaux riche en bore. On
observe la tourmaline dans presque toutes les lithologies sous forme disséminée.
Formule: R R’3Al6 [(OH)4 (BO3)3 Si6O18 ] R= Na, Ca. R’= Fe, Mg, Al, Li. Système:
rhomboédrique Dureté : 7 à 7,5 Densité : 3 à 3,2
h) L’albitisation:
Cést est le processus d'intégration des ions sodium dans les plagioclases des roches magmatiques
ou métamorphiques conduisant à la formation de làlbite devenant le feldspath dominant.
Formule: Na (AlSi3O8) Système: triclinique Dureté: 6 Densité : 2,62
5 -Type de Gisement:
Le gisement de Gounkoto est un gisement mésothermal birimien encaissé dans un cisaillement. La
minéralisation en or est encaissée dans des lithologies sédimentaires cassantes et déformées limitées
par des cisaillements. Actuellement le gisement est défini comme une minéralisation en or de
2.2Km de longueur d’une profondeur de 520m orientée nord-nord-ouest. C’est un gisement encaissé

dans une zone de cisaillement comprenant un ensemble minéralisé à pendage Est d’unité de grès
sédimentaires à grains fins dénommées QR (du terme français « quartz rose » désignant du quartzite
rose) avec des calcaires rares. Il est limité au toit et au mur par des unités semi-pelitiques à grains
plus fins, appelées SQR (du terme français « quartz schisteux rose » désignant le quartzite rose
argileux). Le gisement se caractérise par une géométrie échelonnée, avec des zones de
minéralisation plus larges se trouvant généralement dans les structures orientées nord-ouest et dans
les zones étroites sur les structures orientées nord-sud. Le mur du gisement se caractérise par une
séquence épaisse de SQR à grains fins avec ou sans unités étroites de calcaires et de QR. La zone de
minerai est généralement encaissée dans une unité de QR siliceuse, et le mur comprend du QR et/ou
du grauwacke avec des roches intrusives mafiques étroites y compris de la microdiorite. Le système
Gounkoto se caractérise par une forte foliation et des structures de cisaillement d’orientations
différentes. La foliation de SQR dans le toit est parallèle à la stratification et s’étend à peu près
N020 et s’incline SE 50-60.Cette structure s’intensifie pour devenir un cisaillement dans le toit
immédiat du gisement. Le SQR et la grauwacke dans le mur indiquent une foliation à inclinaison
modérée à prononcer vers l’ouest. Cette foliation s’intensifie localement pour devenir un
cisaillement (cisaillement du mur). La minéralisation, encaissée dans un ensemble de QR à
inclinaison Est, est liée au contact supérieur par une faille et un cisaillement généralement
imperméables.

Figure 6 : Coupe transversale typique d’ouest-est à travers Gounkoto
Le mouvement senestre provoque une dilatation le long des décrochements d’orientation nord-ouest
permettant la minéralisation.

DEUXIEME
PARTIE: TRAVAUX EFFECTUES

CHAPITRE I : FORAGE A CIRCULATION INVERSE :

I. Introduction :
Les coûts toujours croissants du forage et de l’échantillonnage, ainsi que les exigences d’un système
qui fournirait des échantillons géologiques correctes et continus ont abouti au besoin de trouver un
système de forage alternatif à l’ordinaire. La méthode de forage rotary à air comprimé et à
circulation inverse semble avoir résolu ces exigences. Le forage à circulation inverse s’est prouvé
être très efficace du point de vue coût et très effectif dans l’obtention des échantillons géologiques
représentatifs, particulièrement dans les formations de recouvrement (overburden) et dans les zones
de faille et de caverne.
II. Problématique :
Dans l’exploitation minière, avec le souci énorme d’avoir des échantillons géologiques corrects et
continus sans contamination c’est de trouver un système de forage plus évolué que l’ordinaire.
Aujourd’hui dans l’exploitation minière, la méthode de forage à circulation inverse semble avoir
dissipé ce souci car il s’est avéré très intéressant du point de vue des méthodes de reconnaissance
géologique, géotechnique ; coûts et échantillons représentatifs.
III. Définition :
Le sondage RC (Reverse Circulation) ou forage rotary à circulation inverse est une méthode de
destruction de roche, au marteau fond de trou ou tricône qui permet de réaliser des forages
avec récupération des échantillons en continu à l’aide d’air comprimé utilisé comme fluide de
circulation.
IV. Objectif:
Le sondage RC a pour objectif :
-D’avoir plus information sur la zone et déclaré une teneur fiable.
- Diriger l’exploitation.
-Evite la dilution.
-Délimite la limite du minerai en profondeur

- Bien définir correctement le contour de l’or

-De contrôler la teneur des ressources définies par l’exploration.
-De fournir des informations géologiques qui sont (lithologie, structure, altération…)
- Mieux voir la répartition des teneurs.
-De mettre à jour le modèle et la répartition des teneurs
V. Le choix de la méthode RC :
Le forage à circulation inverse (RC) a été choisi à cause de ses nombreux avantages :
-Les échantillons ne sont pas contaminés par des boues de forage et des produits chimiques.
- Sa productivité et ses coûts réduits.
-la collecte idéale d’un échantillon géologique.
-Pas de contamination en cours de remonte.
- Sa rapidité d’installation et d’exécution
- La circulation est toujours maintenue, même durant le forage des cavernes, des zones fracturées, et
des formations non consolidées.
-Sa simplicité par rapport au forage ordinaire.
- Sa précision dans les faibles teneurs.
-L’outil utilisé est légèrement plus large que les tiges. Cela évite les éboulements du trou d’où la
non contamination de l’échantillon.
-Permet de forer un métrage plus élevé.
- Le diamètre de forage est plus grand qu’en carottage et permet d’obtenir des échantillons plus
précis dans les terrains à faible teneurs.
VI. La composition d’une Machine de Forage :

Une sondeuse est composé de :
-Derrick ou Mat,
-Le treuil,
-Une table de rotation ou mandrin,
-Touret d’injection ou tête d’injection,
-Un compresseur d’air,

-La ligne de sonde ou train de tiges (tiges et masses tiges),

-Un cyclone,
- Lots d’accessoires.
- L’outil de forage (Marteau fond de trou à air comprimé).
-Compresseur d’air.
-Le rotatif.
VII. Principe du forage RC :

Le principe de forage à circulation inverse est accompli en utilisant un double tube de forage et de
l’air comprimé comme fluide de circulation. Bien que l’air comprimé soit le fluide de circulation le
plus utilisé, l’air avec injection d’eau peut être utilisé, si cela s’avère nécessaire pour des
applications spécifiques. L’air comprimé produit à partir d’un compresseur est injecté par le touret,
et se déplace dans l’espace annulaire, entre la chambre extérieure de la tige de forage (entre le
diamètre extérieur du tube intérieur et le diamètre intérieur du tube externe la flèche bleue). Par la
suite d’un système de combinaison entre la rotation de l’outil et le mouvement de frappe du marteau
fond de trou (effet de ce mouvement engendre un piston entre deux chambres de hauts en bas).L’air
est ensuite propulsé par le tube central et retourne à la surface à grande vitesse amenant avec lui les
sédiments produits par l’outil qui s’ouvre et se ferme en fonction des déplacements du piston. Le
piston qui est en contact avec l’outil transmet l’énergie suffisante pour détruire la roche. Les
cuttings ou déblais (échantillons) produits sont soufflés de l’extrémité du trou jusqu’au centre. Les
échantillons remontent ainsi à travers le taillant, le marteau et les tubes intérieurs (Flèche verte)
sous l’effet de la pression d’air injecté. A la surface l’échantillon est récupéré (collecté) en se
dispersant à travers un flexible de décharge quittant la tête de rotation vers une unité composée de
trois (03) éléments fonctionnant ainsi :
-Le cyclone : pour toute précaution d’éviter une usure prématurée des flexibles par l’air qui amène
les cuttings, le déviateur de cuttings est utilisé et qui a pour rôle d’amortir les échantillons. Les
échantillons se dispersent à travers un flexible de décharge quittant la tête de rotation vers le
cyclone.

-Le déversoir, où les échantillons sont capturés dans sa partie supérieure. La porte de déversement
inferieure permet de continuer le forage pendant que les échantillons seront divisés.
-Le diviseur : les échantillons quittant le déversoir sont récupérés dans le diviseur pour bien les
homogénéiser et ensuite récupérer l’échantillon représentatif du métrage foré. Ces échantillons sont
recueillis dans des sacs préalablement numérotés.
FIGURE 7 :
SCHEMA DE PRINCIPE DU FORAGE A CIRCULATION INVERSE A L’AIR COMPRIME
VIII. Méthodologie:
Elle consiste à d’écrire les étapes d’une campagne de forage RC tout en définissant le rôle des
différents facteurs.

1-Planification des trous de forage RC :

A Gounkoto la planification des trous de sondage RC pour le contrôle des teneurs se fait à l’aide
d’un logiciel appelé Vulcan. Pour commencer on importe les dernières données de la face actuelle
de la zone de la carrière à forer (pit face) dans le logiciel. La mise à jour de ces données est faite par
la section topographique. En fonction des données actuelles envoyées par les topographes, le
géologue fait la planification des points de sondage RC en tenant compte de la position du corps
minéralisé (ore body). Ce facteur est très important dans l’optimisation de la maille et de la
profondeur des trous. L’étude d’optimisation de la maille de forage utilisé est 5m par 5m pour le
« grade control ». Notre minéralisation en forme des doigts est W-E dont un grand changement de
pendage (Domain boundary) d’où les lithologies suivent une discontinuité. Le modèle géologique
nous a permis de tester la précision de la maille 5m par 5m dans la zone MZ1 pour un nombre
total de 187 trous pour 8 076m et 9 086 échantillons. Le coût total estimé est de 564 464,10 USD
ceci correspond à 65 USD / m et 4,35 USD / échantillon prélevé. Le forage a été fait avec deux
machines de sondage RC. Le programme a été complété en 21 jours, y compris un jour de congé.
Les travaux de forage devraient commencer le 26 décembre 2016, pour prendre fin le 17 Janvier
2017.Le modèle du bloc devrait être prêt pour le 31 janvier 2017.Pour mieux recouper la
minéralisation, le trou de sondage doit être perpendiculaire à la minéralisation en exécutant un
pendage de -55° à -60°. Pour ce fait, certains paramètres sont pris en compte:
-La géométrie du corps minéralisé (direction et pendage) : elle guide le choix du pendage, la
profondeur et l’Azimut du trou qui est généralement Azimut 90o (Structure à pendage Ouest) ou
Azimut 270o (structure à pendage Est) vu que toutes les structures à Gounkoto sont orientées
presque N-S.
-La géologie de la zone à forer: notamment le profil d’altération et les structures, ils aident à juger
la déviation du trou, la performance de la machine et le temps du programme.
Après la planification, le programme est envoyé à l’équipe planificatrice (Mining) pour l’insérer
dans le plan des différents travaux sur la zone et l’équipe de topographique pour l’implantation des
piquets de sondage. Le géologue doit être á mesure de comprendre la géologie et la structure du
gisement. Le géologue doit avoir une idée très claire sur les différentes lithologies et la durité des
roches rencontrées. Les structures (failles, ciaissaiment, plies) peuvent créer une intense

déformation de la roche (cassante, ductile).Cela peut avoir un impact négatif sur la performance du
forage et sur le produit.
Tableau1 : Exemple d’un programme de forage RC
Hole ID East North RL Tdepth Phase Dip Azimut
GKGCRC6484 240649,094 1423966,257 -38,478 20 20 -74 90
GKGCRC6485 240655,827 1423966,257 -40,314 17 17 -72 90
GKGCRC6486 240661,948 1423966,257 -40,192 14 14 -72 90
GKGCRC6494 240648,436 1423972,507 -38,964 22 22 -69 90
GKGCRC6495 240655,195 1423972,507 -39,121 16 16 -68 90
GKGCRC6496 240662,74 1423972,507 -39,278 9 9 -69 90
GKGCRC6502 240640,419 1423978,757 -40,222 40 40 -77 90
GKGCRC6503 240647,021 1423978,757 -39,593 34 34 -77 90
GKGCRC6504 240654,095 1423978,757 -39,593 26 26 -77 90
GKGCRC6505 240660,382 1423978,757 -39,121 17 17 -77 90
GKGCRC6506 240667,062 1423978,757 -40,53 20 20 -75 90
GKGCRC6507 240672,203 1423978,757 -40,04 14 14 -71 90
GKGCRC6508 240678,08 1423978,757 -39,183 10 10 -71 90
GKGCRC6579 240647,678 1424072,507 -39,376 16 16 -56 270
GKGCRC6580 240654,411 1424072,507 -39,743 27 27 -54 270
GKGCRC6581 240666,409 1424072,507 -40,11 50 50 -54 270
GKGCRC6591 240648,037 1424078,757 -40,012 24 24 -56 270
GKGCRC6592 240655,594 1424078,757 -39,159 45 45 -59 270
GKGCRC6593 240664,564 1424078,757 -39,035 53 53 -59 270
GKGCRC6597 240660,36 1424085,007 -39,141 55 54 -61 270
GKGCRC6601 240644,048 1424091,257 -39,959 22 22 -58 270
GKGCRC6602 240649,802 1424091,257 -40,204 31 31 -61 270
GKGCRC6603 240656,045 1424091,257 -40,204 41 41 -60 270
GKGCRC6604 240663,146 1424091,257 -40,449 54 54 -61 270

Hole ID East North RL Tdepth Phase Dip Azimut

GKGCRC6612 240663,305 1424097,507 -40,163 47 47 -63 270
722 723 100%
Figure 8 Vu Plan

Figure 9 : Section de Sondage

2-Préparation de la plateforme de forage RC :
Pour la plateforme (plateforme de forage ou pattern) le géologue doit définir le périmètre à forer et
aménager le terrain pour l’implantation des piquets de forages. Il fixe ces trous sur le fond du plan
de forage ou carte de forage et ce plan est envoyé aux topographes avec les coordonnées pour
l’implantation des piquets. Pour la bonne orientation des foreurs, deux piquets sont attribués à
chaque trou, le premier sur le point à forer et le second pour son azimuth.

Figure 10 : Exemple d’un plan de sondage RC

FIGURE 11 : Plateforme De Forage Rc
3-Echantillonnage:
L'échantillonnage vise à obtenir une meilleure connaissance d'une partie qui décrit toutes les
procédures utilisées visant une bonne intégrité et la qualité des échantillons récoltés.
3-1-Définition de l’échantillon :
Un échantillon est une petite quantité d’une matière censée représenter un ensemble (un « lot »)
plus grand de matière.
3-2-Objectif :
L’échantillonnage consiste à prélever une partie représentative d’un ensemble ou d’un lot de
minerai pour déterminer avec la plus grande précision possible de la teneur moyenne en divers
éléments de cet ensemble.

3-3-Moyen mis en place :
Un Chef Sampler (échantillonneur) avec son équipe, il a la responsabilité de la collecte des

échantillons venant du cyclone en suivant la procédure exigée par le géologue. Un Operateur de
Forage avec son équipe, il a la responsabilité du bon fonctionnement de la machine de forage. Le
Géologue est chargé de l’interprétation des échantillons, du contrôle de l’orientation de la machine
pour que la tige fixe bien le trou à forer (orienter le départ du trou), pour minimiser la déviation des
tiges pouvant être due à plusieurs causes liées soit au terrain, soit à la sondeuse ou à l’operateur.
3-4-Matériels utilisés pour l’échantillonnage :
Pour une bonne exécution et la collecte des échantillons nous avons utilisés les matériels suivant:
-Le casque
-Une contre-poussière
-Lunette contre le soleil
- Bouchon d’oreille
-Une balance á pesé
- Des sacs en tissu pour l’échantillon (de laboratoire)
-Des sacs de 50kg pour l’échantillon (en tas de 10 échantillons)
- Des boxes pour échantillon (logging)
- Une loupe
- Un bic magnétique
- Un tamis de maille…
3-5-Procédures d’échantillonnage:
A Gounkoto pour chaque machine à forer on a une équipe constituée de huit personnes divisé en
deux groupes de quatre personnes et la relève se fait chaque douze heures de temps. Avant de
commencer à forer pour chaque trou, on nettoie le cyclone pour éviter la contamination. Sur chaque
sac d’échantillon on écrit le numéro du trou et le numéro de l’échantillon et un technicien géologue
qualifié est chargé par le chef d’équipe à faire les insertions dans l’ordre (Bank, Duplicate et
Standard) et remplir le carnet d’échantillonnage. Sur chaque sac d’échantillons on écrit le nom
Gounkoto (GK), le département Grade control (GC) le numéro du trou et celui de l’échantillon,
ensuite les caisses sont numérotés de un jusqu’à la profondeur finale. Deux manœuvres sont chargés
de la récupération des échantillons au niveau du cyclone à chaque 1m avec un poids moyen
d’environ 25kg valable pour chaque type de matériau (Saprolite, transitionnel et frais).Vu
l’importance de la récupération, le technicien géologue doit veiller à ce que le foreur fasse un retro-
soufflage à la fin de chaque mètre avant de continuer. Un diviseur est relié au cyclone par un sac
d’échantillon numéroté dans lequel on récupère un échantillon á chaque 1m. Par la suite une partie
est tamisé dont les refus sont gardés dans les caisses qui sont réservés pour la description
géologique des différentes formations traversées, et le reste est pesé destinée au labo (2 à 3 kg).
Après division un autre manœuvre assure le classement en série par lot de dix échantillons pour le
labo dans des sacs de 50kg.
Sous la supervision vigilante du géologue on a :
-Vérifie le nombre d’échantillons prélevés et les numéros correspondants
-Insertion dans l’ordre de : Standard, Duplicate et Bank ainsi de suite.
-Exiger le nettoyage du cyclone et du diviseur pour éviter la contamination des échantillons et
s’assurer que le cyclone est redressé à 90° pour éviter le blocage de l’échantillon.

FIGURE 12 : Image Echantillonnage
Après tous ces travaux, les échantillons sont préparés et envoyés au laboratoire pour le contrôle de
teneur. Le technicien géologue insert les (blanc et standard) dans les différents sacs correspondants
et remplit le carnet d’échantillon.
Après l’analyse du labo, l’ingénieur géologue reçoit par e-mail les résultats d’analyse.

FIGURE 13 : Image Echantillon préparé pour le laboratoire
3-6-Conclusion :
Avec toutes ces procédures et vigilances appliquées, on remarque que, même l’échantillonnage le
plus simple peut avoir plusieurs d’erreurs reliées à la texture, la structure, la distribution du minerai,
surtout la manière d’application de cette technique particulièrement où l’instrument
d’échantillonnage utilisé.
4-La description des trous ou logging :
La description consiste à déterminer le type de roche, la lithologie, la granulométrie, l’altération,

et les structures minéralisées qui traversent le trou de sondage. C’est une technique d’étude qui
consiste à observer, analyser et interpréter des échantillons ressortis du trou qui sont classés dans
les caisses par tas de 1m afin de mettre en évidence les caractéristiques du trou et sa nature. La
description se fait sur la fiche d’échantillonnage, et ceci constitue donc le document fondamental du
trou. De ce fait le géologue verse de l’eau sur les échantillons en observant macroscopiquement et à
la loupe pour en tirer toutes les caractéristiques qui sont :
-Le type de désagrégation qu’a subi la roche.

-La lithologie
-La coloration de la roche.
-L’altération de la roche.
-Les structures observables comme la foliation, le cisaillement, la faille etc.
-Le pourcentage en sulfure, quartz, le type de minéralisation etc….
FIGURE
14 : Image4 les boxes remplit d’échantillons

Figure 15 Fiche de Description
4-1-Les Lithologies Rencontrées:
Les différentes lithologies rencontrées et leur relation avec la minéralisation sont:

a)-Schiste à Quartzite Rose (SQR) :
Les SQR représentent les unités lithologiques caractérisées par une alternance des bandes d’argiles,
de limons et de calcaire avec des quartzites roses. Sa couleur varie du noir au gris verdâtres pour sa
composition argileuse et rose dans les quartzites. C’est une lithologie dominante de la
minéralisation principale de (MZ1).

FIGURE 16: Image du schiste à quartzite rose

b) -Les Cipolins Bleue (CB) :
Ils se présentent sous forme rubanée, ce sont des alternances des bandes de calcaire de couleur
grisâtre, de bande de calcite de couleur blanche et de couches phyllitiques de couleur grise à noire.
En fonction du contenu en phyllithes, ces roches varient d’un calcaire massif de couleur gris claire
au calcaire argileux graphitique de couleur sombre. Dans la zone minéralisée, quelques bandes en
contact affichent des teneurs plus ou moins importantes selon le degré de déformation.
FIGURE17: Image du cipolin bleu

c)-Les Quartzites Rose (QR) :
Avec sa granulométrie très fine, et composée principalement de quartz et de plagioclase (albite),
cette unité lithologique est également minéralisée dans plusieurs zones. Il est caractérisé par une
altération albitique. C’est la 2ème lithologie dominante de la minéralisation (MZ1).

FIGURE18: Image du quartzite rose

d)-Brèches Polygéniques (PBx) :
Les brèches polygéniques sont composées d’éléments polygéniques non classés de quartz, quartz à
tourmaline, quartzite rose et de calcaire de couleur gris clair. Ces éléments sont angulaires et sub-
angulaires avec une taille variant. La matrice est quartzique et tourmalinisée par endroits. Ces
brèches ont un faciès similaire aux conglomérats, ils sont le plus souvent le résultat de la
fragmentation d’un banc superficiel déjà induré avec déplacement faible de débris, rapidement
cimentés par les boues.
FIGURE19 : Image de brèches Polygéniques (PBx)

e) -Les Intrusives (MDIO) :

Elles se présentent sous forme de filon métrique ou en éboulis couvrant des surfaces très variables
au sein desquelles il est souvent difficile de distinguer l’orientation générale des structures. Ces
formations sont en général massives et compactes de couleur verte sombre à grise.
FIGURE20 : Image intrusive

f)-Les Grauwackes (GR) :
Ils sont caractérisés par un granoclassement, une alternance des grains fins aux grains grossiers. Ils
sont de couleur grise, noire quand elles sont tourmalines. Ils sont composés de grains de quartz,
tourmaline et des clastes. Les grauwackes sont très fréquents au nord du gisement. On les
rencontre aussi au mur de la minéralisation.
FIGURE21 : Image Grauwacke
g) Les grès noirs (black Sandstone : SDN)

Les SDN sont des roches de couleur noir verdâtre avec des sicilites carbonate veine un peu partout
dans la roche et la schistosité est bien développé

FIGURE 22 :Image du grès noir

4-2-Les Structures rencontrées :
Les structures rencontrées sont :

a) -Les Cisaillements:
Une zone de cisaillement est une zone de déformation qui a subi une contrainte dont les efforts sont
de sens opposés et tangentiellement aux surfaces. Dans les boxes, les roches de cette zone se
présentent en de très petits fragments étirés et aplatis suite à un mouvement tectonique. On constate
qu’à Gounkoto toutes les lithologies sont plus ou moins cisaillées le plus souvent suivant N-S selon
leurs compétences.
b) -Les Foliations :
Ce sont les schistes à quartzite rose (SQR) qui sont fréquemment foliés, avec un plan de foliation
parallèle au plan de cisaillement surtout au nord-est dans la minéralisation.
c)-Les Failles :
Elles sont divisées en deux grandes catégories : failles majeures et failles secondaires.
- Les failles majeures : elles sont caractérisées par une grande distance parcourue avec une
direction presque Nord-Sud.
- Les failles secondaires : elles sont caractérisées par une faible distance parcourue et qui finiront
par se buter à des failles majeures. Avec des directions NW-SE et NE-SW, elles sont fréquentes
dans la partie nord de la carrière.
5-Interprétation :
Le Contrôle géologique de la minéralisation en forme des doigts de MZ1 (finger) est caractérisé
avec la pyrite disséminée, hébergé en quartzite argileux et principalement altéré du Si-Alb
surimprimée localement par la phase de minéralisation secondaire définie par un chlorite

hydrothermal riche en Fe.
6-Contrôle des résultats d’analyse du laboratoire :
La fiabilité de l’analyse et l’échantillonnage est vérifiée après réception des résultats d’analyse des
échantillons. On procède au classement et au contrôle. Randgold a mis en place une technique de
vérification de l’authenticité des résultats. Cette technique s’appelle contrôle de qualité et
assurance de qualité (QA & QC). Elle a pour but de s’assurer de la bonne application de ces
procédures d’échantillonnage et de la bonne préparation des échantillons. Pour ce fait le
département grade control de Gounkoto effectue au cours de l’échantillonnage du forage RC une
insertion d’échantillons de contrôle à chaque 18m dans l’ordre suivant :
Blancs :
Le blanc est un échantillon non minéralisé qu’on insère dans les envois au laboratoire pour analyse
et qui permet de contrôler la contamination.

Figure23 :Graphe des blancs On constate que l’analyse est bonne avec 100% de confiance, il
n’y’a donc pas de contamination du laboratoire
Duplicate (duplicata) :
Un Duplicate est un échantillon double issu du même métrage par la division après
homogénéisation d’un échantillon qui permet de tester la précision du labo.

Figu
re
24 :
Gra
phe
des
Dupl
icate
s
Sta
nd
ar
d:
Stan
dard
est
un échantillon dont la teneur d’or est connue sur le plan international. Ils sont préparés, analysés et
certifiés par divers laboratoires avant qu’on les utilise.

Figure25 : graphe des valeurs d’un standard. On constate qu’il n’y’a rien d’anormale à signaler
car les valeurs sont comprises entre les valeurs de référence.

7- Conclusion :
Vu les résultats on constate qu’il n’y a aucun problème majeur évident avec le laboratoire et on
considère que le système de contrôle de la qualité mis en œuvre est suffisamment bon pour assurer
la validité et l'exactitude des données d'analyse.
Après la préparation les échantillons seront envoyés au laboratoire pour déterminer leur teneur en
or. Les résultats seront transmis à l’ingénieur géologue par e-mail qui traitera les données par
logiciel pour évaluer les différentes teneurs de la minéralisation et optimiser les blocs d’excavation.
8-Traitement et importation des données dans le logiciel :
Après la description des échantillons et la réception des résultats du laboratoire, plusieurs fichiers
Excel sont utilisés pour importer les données dans le logiciel. Parmi ces fichiers on a :
*Le fichier assay (résultats) : C’est un fichier relatif aux résultats du laboratoire.
Sur ce fichier nous avons:
Le lieu, numéro du trou, l’intervalle de métrage ou l’échantillon a été prélevé, le numéro de
l’échantillon, le type de l’échantillon (Standard, Duplicate, Blanc ou), le numéro de laboratoire et la
teneur en or.
Hole_ID SampleID Depth_From Depth_To Sample_Type BatchNo Au
GKGCRC6597 LS076473 0 1 CHIPS LM06493 13,2


GKGCRC6597 LS076502 24 25 CHIPS LM06493 31



Tableau2 : fiche assay
*Le fichier collar (coordonnées) :

Ce fichier nous donne des informations sur le nom de la zone, l’emplacement du point réellement
foré, les coordonnées, l’élévation, le numéro du trou, la profondeur totale du trou forée.
Ttal
Hole_ID Hole_Type Gridname East North RL depth Program
WGS84_29
GKGCRC657 RC N 240663,059 1424091,36 -39,588 54 SGC
Tableau3 : Exemple d’une fiche de collar :
*Le fichier d’Altération:

C’est un fichier qui nous informe sur l’altération de la zone forée.
Le nombre d’altération, leur intensité et l’intervalle de métrage.
Alt1 Alt1 Alt2 Alt2 Alt3 Alt3

From to width Code Int Code Int Code Int
0 12 12 Si 3 Ab 3
12 13 1 Si 3 Ab 2
13 16 3 Si 3 Ab 1 Ch 1
16 48 32 Si 3 Ab 3
48 51 3 Si 3 Ch 2 Ab 1
51 54 3 Si 3 Ab 2
Tableau4 : Exemple d’une fiche d’Altération

*Le fichier Lithologie :

Il contient les informations suivantes:
La zone forée, le numéro du trou, l’intervalle traversé par une lithologie.
Hole_ID Depth_From Depth_To Lith_Code Interval
GKGCRC6597 0 12 SQR 12
GKGCRC6597 12 13 QR 1
GKGCRC6597 13 16 SDN 3
GKGCRC6597 16 48 QR 32
GKGCRC6597 48 51 SDN 3
GKGCRC6597 51 54 QR 3
Exemple d’une fiche Lithologie :
Le fichier weathering :
C’est un fichier relatif au profil d’altération de la zone forée. Il contient aussi le numéro du trou, la
profondeur traversée et la dureté de la roche (Saprolite, Transitionnelle ou Fraîche).
holeid from To width Wthleg Area
GKGCRC6597 0 54 54 FR Gounkoto
Tableau5 : Exemple d’une fiche de weathering
*Le fichier Survey (suivi) :

C’est un fichier relatif aux déviations subies par la tige. Il contient le numéro d’identification du
trou, la profondeur traversée, l’azimut et le pendage.

Hole_ID Depth Azimuth Dip Survey_Type Priority Load_Date
GKGCRC6597 0 270 -61 Compass 0 06-mars-17

Tableau6 : Exemple d’une fiche de Survey
*La modélisation :
En terme géologique, la modélisation consiste à interpréter les données géologiques (lithologie,

texture, altération, structure, minéralisation etc…) en des modèles solides (blocs, volumes ou
surfaces etc…) pour des buts plus économiques
* La statistique :
La statistique étant une étude méthodique basée sur le classement ou l’inventaire chiffré des
données ou résultats.
En exemple : La méthode utilisée à Gounkoto, est l’échantillonnage systématique d’un mètre (1m)
d’intervalle pour les sondages RC ainsi la zone concernée comporte également quelques sondages
carottant, d’où l’échantillonnage est plutôt différent de celui des RC (l’échantillon est collecté
dans un intervalle de 0.80m à 1.20m).
Pour le calcul et les études de réconciliation on utilise un composant d’un mètre d’intervalle
d’échantillon.
L’analyse statistique est interprétée par les histogrammes mentionnés ci-dessous.

FIGURE 26 : Parcours D'histogramme
L’étape de l’étude statistique des données exprimées par la teneur minimum à 25%, la teneur
maximum à 75% des données et 50% qui correspondent à la médiane, la variance qui est la
dispersion des données et le nombre de la quantité des points, Cette étude qu’on appelle EDA est
une analyse globale qui se fait par l’histogramme.

9- Étude d’optimisation de la maille de forage du contrô le de

la teneur :
Par définition, l’optimisation consiste à rendre optimal c’est à dire donner à quelque chose les
meilleures conditions d'utilisation, de fonctionnement, de rendement, notamment économique.
Dans notre cas, il s’agit de trouver la maille de forage, la plus favorable applicable à ladite zone
(corps minéralisé), tout en tenant compte de la variation des teneurs, du tonnage, et de la réduction
des coûts appliqués à ces forages.
9-1 Méthodologie:
La méthodologie consiste à forer la maille la plus petite (5mx5m dans notre cas), et à partir de cette
maille de base, on applique les autres mailles supérieures, pour enfin déduire par des méthodes de
simulations et de la géostatique, la maille la plus optimale.
9-2- L’Objectif :
L’objectif consiste à trouver la maille la plus optimale applicable à ladite zone, afin de minimiser
les risques et de réduire les coûts.
9-3-La zone d’étude :
Le domaine d’étude s’étend sur une longueur de 90m sur 60m, comportant ainsi 18 lignes de
sections comme l’indique la figure ci-dessous (Figure).
FIGURE 27 : DOMAIN D'ETUDE D’OPTIMISATIO

9-4-Le variogramme :
Le variogramme est une fonction mathématique utilisée en géostatistique, en particulier pour

le krigeage.
NB: La quantité des données peuvent influencer le variogramme. Notre maille (5mx5m) nous
permet d’avoir plus de précision, moins d’interprétation une très bonne continuité et un très bon
variogramme. Quand il y a trop d’interprétation et extrapolation, le variogramme utilisé pour
estimer la teneur ne sera pas précis. Voici l’interprétions du variogramme dans les 3 directions
qui nous permet de définir et d’avoir un variogramme globale dont :
Une direction majeure de continuité, semi majeure le pendage et mineure le plonge.
Figure 28 :Le Variogramme des trois directions

9-5- krigeage :
Le krigeage est, en géostatistique, la méthode d’estimation linéaire garantissant le minimum de

variance.

Le krigeage réalise l'interpolation spatiale d'une variable régionalisée par un calcul de l'espérance
mathématique d'une variable aléatoire, en utilisant l’interprétation et la modélisation du
variogramme expérimental. C’est le meilleur estimateur linéaire non biaisé ; il se fonde sur une
méthode objective. Il tient compte non seulement de la distance entre les données et le point
d’estimation, mais également des distances entre les données deux à deux. Le Krigeage inclus le
variogramme qui est l’un de ses facteurs principaux.
9-6-Comparaison des Mailles:
Pour avoir une maille de sondage convenable au programme d’optimisation appliquée sur la zone
de minéralisation en forme des doigts, 4 scenarios ont été effectuées c’est à dire (la maille de
5mx5m, la maille de 10mx5m, la maille de 15mx 10m et celle de 20mx15m) en guise de
comparaison. Ainsi la maille 5mx5m a été choisie comme celle adaptée à notre zone d’étude.
FIGURE 29 : PLAN -60RL AFFICHAGE DE DOMAINE POUR LES 4 SCENARIOS

10-Conclusion :
Le choix de la maille de forage 5 m par 5 m nous a permis d’avoir une bonne continuité du corps
minéralisé très proche de la réalité. .La statistique nous donne une précision fiable avec une
variance de - 1% sur la teneur. Cette maille de contrôle de teneur nous donne un coût de forage
optimum dans la minéralisation en forme des doigts (MZ1).

TROISIEME PARTIE :
CONCLUSION GENERALE ET
RECOMMANDATIONS

CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS
La maille 5 m par 5 m est la mieux indiquée pour le forage RC vu le nombre de structures en

forme de doigts.
Les contrôles géologiques ont été optimisés et les variances des teneurs en or statistiquement
minimisées.
Le comportement des corps minéralisés en formes de doigts est mieux défini par l’optimisation avec
la minéralisation en plan, en profondeur et leurs orientations dans l’espace.
La minéralisation est liée à la structure, à la lithologie et l’altération.
Je recommande :
-D’exiger le nettoyage du cyclone après chaque six mètres du trou, bien homogénéiser le duplicate
avant la division.
-De bien organiser le dépôt des échantillons témoins pour rendre fiables les tests ultérieurs.
-D’accentuer l’amélioration des Blancs puisqu’ils sont reconnaissables.
-De faire un relogging (ré-description) comparé des géologues différents pour fournir des
informations géologiques plus correctes.
Ce stage m’a permis d’approfondir mes connaissances théoriques et pratiques en géologie minière
de Mali-Ouest en particulier Gounkoto. J’ai compris qu’une exploitation minière est un ensemble
de procédure et de discipline qui se complètent du début à la fin.
Au niveau du contrôle de teneur une bonne exploitation aurifère nécessite un bon programme de
forage RC à maille réduite avec un système d’échantillonnage rigoureux, une bonne récupération,
une bonne insertion des échantillons de contrôle (Standard, Blanc et duplicate) et aussi une très
bonne description des caractéristiques géologiques et structurales.
Pour ma suggestion, je demande à l’école et aux sociétés :
-De renforcer leurs partenariats pour élever la performance des étudiants sur le terrain et ne pas
mettre les étudiants finalistes en attendre avec toutes ses mines d’or au Mali.
-Et si possible de faire un programme commun permettant d’envoyer, d’accueillir et d’orienter à
temps les étudiants sur un projet.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES :
*Rapport de fin d’étude de Maiga bocar élaboré à Gounkoto.

THEME : << L’apport des sondages RC et La cartographie dans Le Contrôle de teneur du gisement
d’or de Gounkoto>> DECEMBRE 2014
*Rapport de fin d’étude de Cissé Madou élaboré à Gounkoto.
THEME :<< L’apport du forage RC et de la cartographie dans L’exploitation du gisement de
Gounkoto nord >>Aout 2015
*Eléments de sédimentologie et pétrologie sédimentaire : Prof F.Boulvain.
*Dictionnaire de géologie, A. Foucault, J.F Raoult (4e édition Masson).
*Technical report (NI-43101) Gounkoto Gold Project, Loulo, Mali : Randgold Ressources Limited
(La Motte chambers, La Motte Street, St Helier Jersey,).
*Controls on the location of gold deposits at Loulo and Gounkoto, western Mali.
Implication for exploration targeting in the surroundung area (Andrew Alibone); Randgold
Ressources).
*Rapport de faisabilité Gounkoto projet, Loulo, Mali.
*Cours de Cartographie de Sidibé Mory Maitre de conférences à l’école nationale d’ingénieurs de
Bamako.
*Cours de géostatistique Koné Salif Docteur-Ingénieur à l’école nationale d’ingénieurs de Bamako.
*Cours de forage de Traoré Zoumana Professeur à l’école nationale d’ingénieurs de Bamako.
*Cours de pétrographie et du professeur Mamadou L Bouaré à l’école nationale d’ingénieurs de
Bamako.
*Cours de géologie structurale du professeur Ly Saidou à l’école nationale d’ingénieurs de Bamako.
REFERENCES SUR WEB:

http://www.randgoldresources.com
http://www.google.Fr
http://www.Wikipédia

LISTE DES TABLEAUX

Tableau1 : Exemple d’un programme de forage RC
Tableau2 : Le fichier des résultats de teneurs :
Tableau3 : Le fichier des altérations:
Tableau4 : Le fichier des lithologies :
Tableau5 : Le fichier des profils
Tableau6 : Le fichier des déviations liées au tige de sondage :

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SIGNIFICATIONS DES SIGLES ET ABREVIATIONS UTILISES

Présenté et soutenu par Niagalé Diabaté Page 3

Présenté et soutenu par Niagalé Diabaté Page 4

Présenté et soutenu par Niagalé Diabaté Page 5

TABLE DES MATIERES

SIGNIFICATIONS DES SIGLES ET ABREVIATIONS UTILISES............................................................................................. 3

TABLE DES MATIERES .................................................................................................................................................. 6

LISTE DES FIGURES .................................................................................................................................................... 10

PREMIERE PARTIE: .............................................................................................................................................. 14

GENERALITES SUR LA MINE D'OR DE GOUNKOTO ..................................................................................... 14

I. ORGANISATION DE LA MINE D’OR DE GOUNKOTO : ........................................................................................... 15

CHAPITRE II : CONTEXTE GEOLOGIQUE ...................................................................................................................... 22

I. GEOLOGIE REGIONALE : ...................................................................................................................................... 22

1-LE CRATON OUEST AFRICAIN : ................................................................................................................................ 22

2-1-FORMATION DE KENIEBANDI : ............................................................................................................................ 25

2-2-FORMATION DE KOFI : ........................................................................................................................................ 25

3-MINERALISATIONS AURIFERES DU CRATON OUEST AFRICAIN : .............................................................................. 26

II. GEOLOGIE LOCALE : ............................................................................................................................................ 27

1-1 LE GRAUWACKE (GR) : ......................................................................................................................................... 28

1-2 LES META SEDIMENTS GRESO-PELITIQUES: ......................................................................................................... 28

1-3 LE GRES A TOURMALINE OU QUARTZ A TOURMALINE (QT) :............................................................................... 28

Présenté et soutenu par Niagalé Diabaté Page 6

1-4 LE QUARTZITE GRIS (QG) : ................................................................................................................................... 28

1-5 LES BRECHES POLYGENIQUES : ............................................................................................................................ 29

1-6 LE QUARTZITE ROSE (QR) :................................................................................................................................... 29

1-7 LES CALCAIRES ARGILEUX OU CIPOLINS (CB) :...................................................................................................... 29

1-8 QUARTZITES ROSES ARGILEUX (SCHISTEUSES) (SQR) : ......................................................................................... 29

1-9 QUARTZITES SCHISTEUSES VERTS (SQV) : ............................................................................................................ 29

1-10 LES DOLERITES (DOL) : ....................................................................................................................................... 30

- STRUCTURE DE PREMIER ORDRE : ........................................................................................................................... 31

LA ZONE DE CISAILLEMENT SENEGALO-MALIENNE (SMSZ) : ...................................................................................... 31

3-1- ALTERATION SUPERGENE : ................................................................................................................................. 31

3-2 ALTERATION HYDROTHERMALE : ........................................................................................................................ 32

5 -Type de Gisement: ............................................................................................................................................... 34

PARTIE: TRAVAUX EFFECTUES ................................................................................................................................... 37

Présenté et soutenu par Niagalé Diabaté Page 7

3-3-MOYEN MIS EN PLACE : ....................................................................................................................................... 49

3-4-MATERIELS UTILISES POUR L’ECHANTILLONNAGE: .............................................................................................. 49

3-5-PROCEDURES D’ECHANTILLONNAGE: .................................................................................................................. 49

4-LA DESCRIPTION DES TROUS OU LOGGING : ........................................................................................................... 52

4-1-LES LITHOLOGIES RENCONTREES: ................................................................................................................................... 54

4-2-LES STRUCTURES RENCONTREES : ....................................................................................................................... 58

6-CONTROLE DES RESULTATS D’ANALYSE DU LABORATOIRE : ................................................................................... 59

DUPLICATE (DUPLICATA) : ......................................................................................................................................... 60

8-TRAITEMENT ET IMPORTATION DES DONNEES DANS LE LOGICIEL : ...................................................................... 63

*LA MODELISATION : ................................................................................................................................................ 69

9- ÉTUDE D’OPTIMISATION DE LA MAILLE DE FORAGE DU CONTROLE DE LA TENEUR : ........................................ 71

9-1 METHODOLOGIE: ................................................................................................................................................ 71

9-2- L’OBJECTIF : ........................................................................................................................................................ 71

9-3-LA ZONE D’ETUDE : ............................................................................................................................................. 71

9-4-LE VARIOGRAMME : ............................................................................................................................................ 71

9-5- KRIGEAGE : ......................................................................................................................................................... 72

9-6-COMPARAISON DES MAILLES: ............................................................................................................................. 73

TROISIEME PARTIE : CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS ................................................................. 75

Présenté et soutenu par Niagalé Diabaté Page 8

CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS.................................................................................................... 76

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES : ............................................................................................................................ 77

REFERENCES SUR WEB: ............................................................................................................................................. 77

LISTE DES TABLEAUX ................................................................................................................................................. 78

Présenté et soutenu par Niagalé Diabaté Page 9

LISTE DES FIGURES

Figure 1 Emplacement du périmètre de Loulo au Mali ........................................................... 19

Présenté et soutenu par Niagalé Diabaté Page 10