Vrai Soutenance Tounk 2017pdf3

[contrôle et assurance de qualité des échantillons de forage à circulation inverse(RC) et test de septembre 2017
densité dans la carrière de Kofi _b : cas du niveau (185 – 165) rml »]
Septembre 2017
AVANT PROPOS
L’école nationale d’ingénieurs Abderhamanane Baba Touré (ENI-ABT) fut créée le 14
avril 1939, comme Ecole des Travaux publiques (ETP) de l’A.O.F, destinée à la
formation des adjoints techniques en travaux publiques, en topographie et des
dessinateurs de TP. D’autres sections furent créées par la suite, comme la géologie et
l’électromécanique.
– 1964 DEF +5ans
- 1970 Bac + 3ans
- Bac + 4ans
- Bac+5ans
- DEUG +3ans
Touré (ENI-ABT)
Détachée de l’université de Bamako depuis juin 2002, L’ENI est un établissement

d’enseignement technique supérieur à vocation sous régionale et africaine qui a pour
mission :
La formation des ingénieurs de conception pour les différentes branches de
l’industrie et du génie civil ainsi que le recyclage des cadres en activité
La formation des professeurs pour l’enseignement technique et professionnel ;
La formation des techniciens supérieurs pour les différentes branches de
l’industrie, de la communication, de l’informatique et du génie civil ;
La participation à la promotion, la valorisation et la vulgarisation de la recherche
appliquée en faveur du développement.
Pour accomplir cette mission ENI-ABT compte 6 DER d’unité d’étude et de

production(UEP) :
DER Génie Industriel (Electricité, Mécanique, Energétique)
DER Génie civil (Bâtiment, Travaux publiques, Hydraulique)
Der Géologie (Hydrogéologie, Métallogénie)
DER Géodésie (Topographie)
DER cycle professoral ; Génie civil et mine (Travaux publics et Hydraulique)
Industrie (Electricité, Mécanique ; Energétique), Techniques administratives et
Comptables (Bureautique et communication, Gestion)
DER cycle Technicien supérieur (Génie des Télécommunications et Informatique,
Génie industriel, Maintenance, Génie Thermique et Energie, Génie civil/Bâtiments et
Travaux publiques, Exploitation minière et Topographie)
Presenté et soutenu par Alhassane Tounkara
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Dédicace
A ma Mère,
‘’Vous m’avez donné la vie, la tendresse et le courage pour réussir.
Tout ce que je peux t’offrir ne pourra exprimer l’amour et la reconnaissance que je te
porte.
En témoignage, je t’offre ce modeste travail pour te remercier pour tes sacrifices et
pour l’affection dont tu m’as toujours entourée.’’
A mon père,
‘’L’épaule solide, l’œil attentif compréhensif et la personne la plus digne de mon
estime et de mon respect.
Aucune dédicace ne saurait exprimer mes sentiments, que Dieu te préserve et te
procure santé et longue vie.’’
A mes tontons et mes frères, pour leur sacrifices, leurs encouragements et soutien matériel et
moral tout au long de ma formation.
Et en fin, à tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin.
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REMERCIEMENTS
Je ne saurai réussir cet exaltant parcours sans l’aide du tout puissant le plus miséricorde et de
son prophète Mahomet (paix et salue sur lui). A mon directeur de mémoire Docteur, Ingénieur
et Maître de conférences MAMADOU LAMINE BOUARE Secrétaire principale. Je vous
remercie pour votre estimable participation dans l’élaboration de ce travail. Je tiens à rendre
un vibrant remerciement à tout le personnel d’ENDEAVOUR MINING(SEMICO.SA)
CORPORATION à travers ces personnes ci-dessous :
 Mme.Maiga Aissata Koné(Directrice du bureau de Bamako)
 Mr.Modibo AKA
 Mr. Drissa TRAORE
 Mr .Aly Laya GUINDO
 Mme KONARE Mariam
 Mr .Boubacar TOURE
 Mr. Aliou KEITA
 Mr .Sibiri Traoré
Je remercie très chaleureusement tout le département de Service technique de Kofi et de
Tabakoto.
Je ne peux clore ces remerciements sans rendre hommage à tous mes professeurs de la FAST
et de l’ENI-ABT :
o Pr. Adama MARIKO chef de département
o Pr. Saidou LY
o Dr. Mamadou BOUARE directeur de mémoire
o Dr. Mory SIDIBE
o Dr.Oumar SOUMARE
o Dr. Bokar MAIGA
o Pr. Zanga TRAORE
o Dr. Aba KONE
o Dr. Dialla KONATE
o Ing. Hassimi SIDIBE
o Ing. Adama KONE
o Dr. Salif KONE
o Dr.Fodé Tounkara
o Ing. Zoumana TRAORE
o Dr. fatoma BAMBA
o Dr. Yacouba TRAORE
o Dr. OUANE
o Pr. Pierre DAO
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Résumé :
Le présent thème est traité en trois parties (généralité sur la mine d’or de kofi,travaux
effectués,conclusion génerale et récommandation).
Le gisement d’or de Kofi est un gisement de forme irrégulière dont les contrôles sur la minéralisation
sont très complexes et sont une combinaison de lithologie, d’altération et de structure. Donc pour
mieux diriger l’exploitation et en faire de façon efficiente en minimisant la dilution voire la perte, le
géologue de contrôle de teneur élabore un modèle qui fait ressortir le plus approximativement possible
le contour de la minéralisation et la teneur des différents composites à l’intérieur de ce contour. Pour
ce faire, il planifie des sondages RC à maille réduite entre des trous d’exploration sur un modèle
prédéfini ,effectués de test de densité et utilisé des échantillons QA /QC pour tester les performances
du laboratoire. Les résultats obtenus sont ensuite importés dans le data base pour établir un modèle de
contrôle de teneur de la minéralisation.
Au cours de ce stage, dont 199 trous soit 4506 m ont été forés et 5244 échantillons analysées
dans la partie nord du gisement de Kofi B et test de densité. Pour des objectifs cités
précédemment et les résultats ainsi obtenus ont contribué d’une part à l’augmentation des
ressources.
ABSTRACT
The present theme is dealt with in three parts (generality on the kofi gold mine, work done,
general conclusion and recommendation).
The Kofi gold deposit is an irregularly shaped deposit whose controls on the mineralization
are very complex and are a combination of lithology, alteration and structure. So to better
manage the operation and to do it efficiently by minimizing dilution or even loss, the content
control geologist develops a model that shows as much as possible the contour of the
mineralization and the content of the various composites at within this contour. To do this, he
plans reduced mesh RC holes between exploration holes on a predefined model, carried out
density tests and used QA / QC samples to test laboratory performance. The results are then
imported into the data base to establish a model for controlling the content of mineralization.
During this course, of which 199 holes were 4506 m were drilled and 5244 samples analyzed
in the northern part of the Kofi B deposit and density test. For the purposes mentioned above
and the results thus obtained contributed on the one hand to the increase in resources.
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SIGNIFICATIONS DES SIGLES ET ABREVIATIONS UTILISES

o AOF : Afrique occidentale française.
o FED : Fond économique de développement.
o ETP : Ecole des Travaux Publics
o ENI-ABT : Ecole nationale d'ingénieurs-Abderhamane Baba Touré.
o COA : Craton Ouest Africain
o SEMICO : Ségala mining corporation.
o DNGM : Direction Nationale de la Géologie et des Mines
o BRGM : Bureau Régional de Géologie et des Mines
o SMSZ : Sénégal Mali Shear Zone
o ZCSK : Zone de cisaillement Citakilykossanto
o DER : Département d’Etudes et de Recherches
o PFE : Projet de Fin d’Etude
o RC : Reverse Circulation
o RN1 : Route nationale 1
o QA/QC : Quality Assurance /Quality Controle
o CRM : Certificat of Référence Matériaux
o 5LD : 5 Limite de détection
o Ppm : Per Party Million
o W : West
o HG : High Grade
o MG : Medium Grade
o LG : Laud Grade
o SHG : Super High Grade
o SW : Spécial West
o Hole ID : Trou identification
o Samp ID : Echantillon identification
o MOX : Modération oxydation
o GC : Grade Contrôle
o Au : Or
o g/t : Gramme par Tonne
o STD : Standart
o Mean : Principal
o Max : Maximum
o MIN : Minimum
o Lab : nuage de points
o Rml :Resing Meter Level
o HCL : Acide chloridrique
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LISTE DES FIGURES

Figure 1: carte de la localisation du projet de kofi………………………………………...21
Figure 2 :carte de localisation de permis de kofi…………………………………………..22
Figure 3: carte géologique du craton ouest africain……………………………………….26
Figure 4:carte géologique de la boutonnière de kédougou-Keniéba………………………29
Figure 5: carte géologique montrant la faille sénégalo-malienne…………………………31
Figure 6:grès grossier……………………………………………………………………...31
Figure 7: grès fin…………………………………………………………………………..32
Figure 8: syénite…………………………………………………………………………...33
Figure 9:lequartz-tourmaline ……………………………………………………………...34
figure 10: le marbre………………………………………………………………………35

figure 11 : le quartzite……………………………………………………………………36
figure 12 : la discordance………………………………………………………………...36
figure 13 : foliation………………………………………………………………………38
]figure 14 : hematitisation et limonitisation………………………………………………39
figure 15 : sulfuration……………………………………………………………………43
Figure 16 : la Machine de sondage………………………………………………………44
Figure 17 : boite d’échantillon (chips tray)………………………………………………47
Figure 18 : fiche de Control de teneur……………………………………………………50
Figure 19: graphe des échantillons doubles……………………………………………..52

Figure 20: graphe des échantillons stérile……………………………………………….53
Figure 21: graphe des échantillons normes : OXG103=1.019…………………………..55
Figure 22 : graphe des échantillons normes : SI64=1.780g/t……………………………57
Figure 23 : graphe des échantillons normes : OXJ95=2.337……………………………59
Fugure24 : le test de densité……………………………………………………………..63
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LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1:Assemblages litho-tectonique de Kédougou- Kéniéba………………………..27

Tableau 2 : Assemblages litho-tectonique de Kédougou- Kéniéba………………………28
Tableau 2 :Exemple de fiche d’un programme de forage RC…………………………annexe
Tableau 3 :Exemple des valeurs des résultats des échantillons doubles………………....51
Tableau 4 :Exemple des valeurs des résultats des échantillons blanc(voir annexe)…annexe
Tableau 5 : des valeurs de test de blanc locaux avant l insertion………………………..53
Tableau 6 :Exemple des valeurs des résultats des échantillons standard

OXG103=1.019…………………………………………………………………………55
Tableau 7:Exemple des valeurs des résultats des échantillons standard
SI64=1.780g/t…………………………………………………………………………56
OXJ95=2.337…………………………………………………………………………...58
Tableau 9 : des valeurs de normes utilisées…………………………………………….59
Tableau 10: les résultats de test de densité……………………………………………..64
Tableau 11:Exemple d’un fichier Survey……………………………………………….65
Tableau 12:Exemple d’un fichier geologie……………………………………………..65
Tableau 13:Exemple d’un fichier alteration…………………………………………….65
Tableau 14:Exemple d’un fichier colar…………………………………………………65
Tableau 15:Exemple d’un fichier assay………………………………………………...65
Tableau 16 :Les differentes teneurs…………………………………………………….65
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Table des matières

AVANT PROPOS……………………………………………………………………………...2
DEDICACE :…………………………………………………………………………………..3
REMERCIEMENTS………………………………………………………………………..…4
ABSTRAIT…………………………………………………………………………………….5
RESUME……………………………………………………………………………………....6
SIGNIFICATIONS DES SIGLES ET ABREVIATIONS UTILISE………………………….7
LISTE DES FIGURES………………………………………………………………………...8
LISTE DES TABLEAUX……………………………………………………………………..9
INTRODUCTION……………………………………………………………………………14
PREMIERE PARTIE: GENERALITES SUR LA MINE D'OR DE KOFI………………………………………………..15
CHAPITRE I :PRESENTATION DELA MINE D’OR DE KOFI………………………………………..16
I. ORGANISATION DE LA MINE D’OR DE KOFI…………………………………19
II. HISTORIQUE DU PERMIS DE KOFI………………………………………………20
III. CADRE GEOGRAPHIQUE…………………………………………………………21
1) LOCALISATION DU PERMIS DE KOFI NORD……………………………...…..21
2) ACCESSIBILITE …………………………………………………………………...22
3) MORPHOLOGIE DE LA ZONE……………………………………………………22
4) CLIMAT……………………………………………………………………………..23
5) HYDROGRAPHIE………………………………………………………………......23
6) SOLS- VEGETATION- FAUNE……………………………………………………23
7) POPULATION-ACTIVITES………………………………………………………..23
8) AGRICULTURE…………………………………………………………………….23
9) ELEVAGE…………………………………………………………………..……….23
10) PECHE……………………………………………………………………………….23
11) COMMERCE- ECHANGES……………………………………………………...…23
12) ARTISANAT……………………………………………………………..………….23
13) MINES – INDUSTRIES…………………………………………………………….23
14) MOYENS DE COMMUNICATION……………………………………………….23
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CHAPITRE II :CONTEXTE GEOLOGIQUE………………………………………………25

I. GEOLOGIE REGIONALE……………………………………………………….….25
1-LE CRATON OUEST AFRICAIN……………………………………………….25
2-PRESENTATION DE LA BOUTONNIERE DE KEDOUGOU-KENIEBA.…………….26
2-1-Formation de Saboussire……………………………………….………………………...27
2-2-Formation de Keniébandi………………………………………………………………...28
2-3-Formation de Kofi………………………………………………………………………..28
3-Mineralisations auriferes du Craton Ouest africain…………………….…………………..29
4- La tectonique ………………:……………………………………………..……………..30
II. LA GEOLOGIE LOCALE…………………………………………………………..30
1- Lithologies…………………………………………………………………………………30
1-1-Les metasédiments……………………………………………………………………....32
1-2- Les roches intrusives…………………………………………………………………...32
1-3-L’ intrusion mafique……………………………………………………………………..32
1-4-Les roches metamorphiques……………………………………………………………33
2-La tectonique……………………………………………………………………………....34
2-1-Les structures ………………………………………………………………...................34
3-ALTERATION………………………………………………………………………….….36
3-1-Alteration supergène ou météorique……………………………………………………..36
3-2-Alteration endogène(hydrothermale)…………………………………….………………37
DEUXIEME PARTIE :TRAVAUX EFFECTUES………………………………………..40
CHAPITRE I :FORAGE A CIRCULATION INVERSE…………………………………....41
I-Définition …………………………………………………………………………………..41
II- Objectif…………………………………………………………………………………...41
III- But………………………………………………………………………………………..41
IV- Avantages liées à la machine…………………………………………………………….41
V-Principe de fonctionnement………………………………………………………………..42
VI-Méthodologies de Travail……………………...................................................................43
1- Planification des trous de sondage……………………………………………………..43
2- Question de sécurité………………………………………………………………………44
3- Pratiques à observer lors du forage……………………………………………………….45
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4-La gestion des échantillons………………………………………………………………..46

4-1-Dupliques (doublons)……………………………………………………………………46
4-2-Échantillons vides (stériles)……………………………………………………………..46
4-3-Standards (norme)………………………………………………………………………47
5-Contrôle des résultats d’analyse du laboratoire…………………………………………..49
Duplicate(doublons)………………………………………………………………………..50
Blancs………………………………………………………………………………………53
Standard…………………………………………………………………………………….60
CHAPITRE II : LE TEST DE DENSITE…………………………………………………62
I-Introduction………………………………………………………………………………62
II-Definition………………………………………………………………………………..62
III-Matériels utilisés……………………………………………………………………….62
IV-Methodologie…………………………………………………………………………..63
1-Pratique à observer lors de la technique de mesure……………………………………..63
2-Technique……………………………………………………………………………….64
3-Conclusion………………………………………………………………………………65
V-Collecte des données…………………………………………………………………..66
VI-Interprétation…………………………………………………………………………66
VII-Conclusion……………………………………………………………………………66
TROISIEME PARTIE :CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS…………….67
CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS………………………...68
REFFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES……………………………………………….69
ANNEXE…………………………………………………………………………………77
Page 11
INTRODUCTION
L’Homme, depuis son émergence comme homo sapiens a appris à extraire et à utiliser lui-
même les matières premières minérales utiles à l’amélioration de sa condition : matériaux de
construction et pour faire des outils, métaux pour l’artisanat, l’industrie et l’armement,
minéraux pour amender les sols et améliorer la productivité de l’agriculture. On peut même
aller jusqu’à affirmer que ce qui caractérise l’homme relativement aux autres espèces, c’est
justement cette capacité à maîtriser, jusqu’à un certain degré, la nature et plus
particulièrement les substances minérales. Ainsi, de tous temps, mais avec une intensité
croissante depuis l’avènement de l’ère industrielle, l’homme a appris à identifier puis extraire
les substances minérales dont il avait besoin. Ainsi a été établi un nouveau cycle anthropique,
par lequel une substance est extraite du sous-sol, transformée en surface pour en séparer la
fraction utile, puis l’utiliser dans la fabrication des produits voulus.
Aujourd’hui, face à l’accroissement de la population mondiale, la diversité des matières
minérales ainsi consommées, et leur volume, atteint progressivement des proportions
considérables. Ainsi la nécessité de découvrir un grand nombre de concentrations minérales
économiques et de perfectionner leur technique d’exploitation s’impose, ce qui a poussé les
compagnies minières à accélérer les travaux d’exploration et d’exploitation dans le monde en
général et au Mali en particulier qui depuis 1990 l’extraction minière est devenue une activité
économique majeure et la deuxième source de revenu d’exportation après le coton. Elle est
devenue alors une activité économique à forte potentialité qui contribue énormément à
l’amélioration des conditions de vie de la population en créant de l’emploi dans le secteur
minier.
Pour découvrir ou identifier de nouveaux gisements de minéraux utiles, la géologie s’appuie
sur d’autres sciences de la terre notamment la Métallogénie une science qui s’occupe de
l’analyse des paragénèses minérales, leurs successions et leurs évolutions chronologiques en
liaison avec l’histoire géologique des secteurs ou son situées les concentrations minérales
exploitables. Ainsi la métallogénie se définit étymologiquement comme la science qui étudie
la genèse des minerais et des gisements de minéraux utiles exploitables. Elle a pour objet :
C’est Dans le cadre de leur formation les élèves-ingénieurs géologues en fin de cycle à
l’Ecole Nationale d’Ingénieurs Abderrahmane Baba TOURE (ENI-ABT), ont l’obligation de
faire un stage pratique matérialisé par l’élaboration d’un rapport de fin de cycle qui fera
l’objet d’une soutenance. Au cours de ce stage, les élèves-ingénieurs doivent sur la base de
leurs connaissances générales, traiter des thèmes qui leurs seront pertinents tout en cherchant
à se familiariser avec la pratique du métier en vue de remplir leurs obligations en qualité
d’ingénieurs.
Vu la loi n092-020 du 23 septembre 1992 ;
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Vu la convention collective des sociétés et entreprises minières, géologique et

hydrogéologiques en République du Mali ;
Vu les nécessités de service ;
C’est dans ce cadre accompagné d’une note de service N00021/2017/DRH que j’ai eu
l’opportunité d’aller effectuer mon stage de fin de cycle dans la première région
administrative du Mali (Kayes), à la mine de SEMICO size à Tabakoto dans le cercle de
Kéniéba d’une durée de six mois (du quinze Mai au quatorze novembre deux milles dix-sept).
Arriver sur le lieu, j’ai évolué dans le département de Mining de la mine plus précisément
dans la section de géologie.
Ce stage a abouti à la réalisation du présent projet de fin d’études dont le thème s’intitule :
<<contrôle et assurance de qualité des échantillons de forage a circulation inverse(RC)et test
de densité dans la carrière de Kofi _b : cas du niveaux (185 – 165)rml>>
Ce thème traite le rôle d’un géologue lors de certaines phases des travaux d’exploitations
minières (semi-profondeur ; profondeur).
Pour mieux exposer le contenu de ce fameux travail, je l’ai divisé en Trois (3) parties :
Partie I : Generalite sur la mine d’or de Kofi ;
Partie II :Travaux realises ou effectués
Partie III : Conclusion generale et recommandations ;
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PREMIERE PARTIE:
GENERALITES SUR LA MINE
D'OR DE KOFI
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I. CHAPITRE I :PRESENTATION DE LA MINE D’OR DE KOFI
La mine d’or de kofi est une entreprise commune à SEMICO.S.A (société d’exploration et
d’exploitation) qui détient 80% et l’état du Mali 20%. Elle est située à l’intérieur du permis
d’exploitation de kofi.
Il s’agit d’une mine à ciel ouvert dont le minerai est exploité, transporté et traité à Tabakoto.
L’exploitation à ciel ouvert de kofi comprend le forage, le dynamitage, le chargement et le
transport vers le concassage.
Le minerai est acheminé à l’usine de tabakoto par les camions VOLVO sur une distance de
40 Km.
II. ORGANISATION DE LA MINE D’OR DE KOFI
La mine d’or de kofi est composée de plusieurs départements :

1- La direction administrative et financière (DAF)
Elle a pour mission de s’occuper de la comptabilité et l’administration de la mine, c’est-à-dire
elle est chargée de la gestion financière et administrative de la mine et de la
commercialisation.
2- Les ressources humaines
Elles ont pour mission de s’occuper des relations entre les employés et employeur et du
recrutement de personnels.
c- Développement communautaire :
Il permet de s’occuper des relations entre la société et la communauté locale dans le domaine
des infrastructures et les problèmes posés par la population en vue d’une participation
nécessaire de la société.
3- Exploration :
Permet de localiser et d’évaluer les zones minéralisées afin de déterminer s’il est opportun
d’entreprendre une exploration plus intensive. Ces méthodes employées sont : les levés
géophysiques, l’exploration et la cartographie géologique, les levés géochimiques, le forage
au diamant (DDH), l’excavation des tranchés
4-Géologie de la Mine (Grade contrôle) :
Elle est chargée de la planification et de l’exécution des programmes de contrôle de teneur,de
l’évaluation et de la modélisation des ressource minérales préalablement définies par les
travaux de l’exploration, du contrôle des travaux d’exploitations et d’excavations des zones
minéralisées dans la carrière. Elle est aussi chargée de faire la mise à jour des données de base
(data base) et de procéder à la réconciliation des données.
Pour atteindre ces objectifs le choix de la méthode d’échantillonnage et de la méthode de test

de densité approprié devient capital .Ainsi l'échantillonnage est l'aspect le plus important
d'une entreprise d'exploration et d'exploitation minière. L'échantillonnage détermine la valeur
(ou l'absence de) des efforts d'exploration d'une entreprise. Comme c'est la partie la plus
importante de l'exploration et l’exploitation, il est important de vérifier la qualité et d'assurer
l'exactitude des résultats obtenus à partir de ces échantillons.
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En effet nous avons utilisés la méthode de sondage RC pour le contrôle des teneurs et la
méthode de balance électrique avec éprouvette gradué pour le test de densité.
Dans le cadre de me familiariser avec le travail d’équipe et connaitre les autres sections qui
sont en symbiose avec la section de la géologie j’ai eu à effectuer quatre a six jours de
travaux avec chacune de ces différentes sections qui sont :
5-Forage et Minage :
Ce type de forage consiste à forer des cavités dans les parois rocheuses à l’aide d’uneforeuse
afin d’y insérer de la dynamite. L'opération d'abattage consiste à fragmenter la roche à
extraire du massif et à la réduire en éléments plus petits pour la manutentionner et la
transporter. Le choix de la méthode d’abattage est guidé par la dureté des roches à excaver.
Dans les roches semi dures et dures, un abattage à l’explosif est indispensable.
Le principal objectif des tirs dans les mines est d’avoir une fragmentation optimale de la
roche. Le degré de fragmentation de la roche joue un rôle très important. Son but estde
contrôler et de minimiser le coût global de production y compris le chargement, le transport
de minerais. Une fragmentation optimale améliore l'efficacité de broyage.
Le travail de tir est l'une des opérations de base de l'exploitation minière lorsqu’elles
s’effectuent sur des formations rocheuses. Ainsi, pour un tir efficace dans une formation
géologique donnée, le volume de la roche à abattre, les conditions de sécurité pour l’obtention
d’un meilleur résultat font l’objet d’un choix judicieux de types d'explosifs et de la quantité
d'explosifs donc par conséquent de la planification du tir. Le contrôle de la granulométrie et le
sens de déplacement du tas de roche abattus peut être obtenu par la variation des paramètres
suivants:
Type, poids et répartition de l'explosif motif ;
Diamètre du trou ;
La ligne de moindre résistance ;
L’espacement entre les trous ;
L’espacement entre les lignes ;
La profondeur des trous ;
Le bourrage ;
Le sur-forage ;
La quantité de charge pour chaque trou ;
La quantité de charge totale.
6-Topographie :
Le service de la topographie de la mine de Kofi a pour rôle entre autre :
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-Le levé des faces des carrières; l’implantation et le levé des trous de sondage de
l’exploration, de l’exploitation etdes trous de tir,
-de contrôler les travaux d’excavation :de ce fait il doit fournir les volumes de matériaux
excavés dans les différentes carrières et aussi des différents stocks de minerais.
- de Contrôler la stabilité des murs de la mine (monitoring).
- de surveiller la conformité de l’exploitation par rapport à la planification.
-de poser les contours des zones minéralisées conforment aux plans préalablement établis par
les géologues et cela en fonction des de différentes catégories de classe de teneurs
- Assurer les requêtes topographiques des autres structures impliquées dans l’exploitation de
la mine.
Il est aussi chargé de donner son avis sur toutes les questions relatives à la topographie, de la
coordination technique et de l’exécution des travaux topographiques au sein de la mine,
conserver et mettre à jour les documents relatifs aux plans de lever d’état des lieux,
l’implantation des travaux d’aménagement. Ayant à sa tête un chef de service, la topographie
de la mine à ciel ouvert travaille avec deux équipes pilotées par des ingénieurs et des
techniciens.
7-Production :
Elle est chargée de l’exécution et le contrôle des travaux d’excavation dans la carrière et les
transports du minerai vers l’usine de Tabakoto. Les différents engins utilisés sont entre autre
: la pelle, le bulldozer, le gradeur, les chargeurs, les camions ADT et les camions Volvo.
8-Géotechnique :
C’est l’ensemble des techniques permettant de caractériser l’état et le comportement des

matériaux rocheux et des sols. A travers les résultats des travaux d’explorations et des travaux
de suivi quotidien, les géotechniciens déterminent les différentes zones à risque. Ainsi pour un
meilleur suivi de la stabilité de la carrière, le géotechnicien s’intéresse à l’altération de la
roche, à la stratification des couches et aux différentes structures comme :les diaclases, les
joints, les failles et les contacts lithologiques qui peuvent être sources d’effondrement à court,
moyen ou long terme.
Il s’intéresse aussi aux différents remplissages (filons ou veines de quartz).
En face de chaque zone à risque est placé un prisme pour le suivi de l’évolution de
l’instabilité dans le temps .Des dispositions idoines sont prisent lorsqu’on observe un écart de
mouvement, a fin d’éviter que l’eau (étant un agent d’altération) puisse agrandir la dite
fissure.
Page 17
9-Planification :
L’exploitation d’une mine à ciel ouvert requiert diverses étapes de planification, que ce soit au
niveau de la délimitation de la fosse finale, de la localisation des installations de surface ou de
la gestion de toutes les activités de production. Il existe différents niveaux décisionnels :
Long terme (niveau stratégique), concerne les décisions qui sont engagées pour une longue
période de temps et qui orientent le projet en général. A ce stade on décide :
- si le gisement doit être exploité avec profit (en adoptant le concept de la mine à ciel
ouvert ou de la mine souterraine) ;
- de la durée de vie de la mine (l’ouverture et la fermeture de la mine), en fonction de la

teneur de coupureéconomique,
- de l’augmentation du taux de production, de l’achat de nouveaux équipements, de

l’exploitation d’une zone, la localisation de la rampe principale et desrampes temporaires.
Moyen terme (niveau tactique), concerne les décisions de gestion générale ayant un impact à
moyen terme s’étendant sur une durée d’un an à trois mois. On se base sur les résultats de
la planification à long terme pour définir les activités à réaliser en respectant les décisions.
Court terme (niveau opérationnel), ce niveau représente la gestion au quotidien des ressources
d’extraction. Elle s’étend d’une durée d’une semaine à un mois. C’est sur ce plan que l’équipe
des opérations se base pour définir les tâches à réaliser.
10--Ingeniérie :
Elle est est chargé de la maintenance,la mécanique,l’electricité,lecontrole des engins et le

concasseur
11-L’environnement :
Permet la gestion et le contrôle de l’environnement miniér.
12-Les sociétés sous traitantes :
MINE Kalé : s’occupe du transport des mineais pour l’usine de traitement de tabakoto.
AMCO :s’occupe des diferents forages
BME :s’occupe du minage
II-HISTORIQUE DU PERMIS DE KOFI
Historiques du permis de Kofi fait référence aux différents travaux d’exploration entrepris
dans la région. Des méthodes indirectes (électromagnétisme, des levés aéroportés, IP) et des
Page 18
méthodes directes (la géochimie sol, les puits, les tranchées et les forages) se sont succédés
dans la région avec toujours un degré de confiance de plus en plus élevé pour poursuivre les
recherches.
La première campagne d’exploration minière dans la région dont il est fait mention
remonte à 1987 par le fonds européen de développement sur l’enclave de Kenieba. Avant
cela, la zone n’était connue que des mineurs artisanaux. De 1987 à nos jours, plusieurs
sociétés d’explorations se sont succédé dans le permis. Parmi elles, on peut citer :
Fonds européen de développement : de 1991 – 1993 ;

BHP Minerals : de 1994 - 1996 ;
AXMIN : de 2006 - 2010 ;
AVION : de 2010 – 2011 ;
Endeavour mining corporation : de 2012 à nos jours.
III- CADRE GEOGRAPHIQUE
1) LOCALISATION DU PERMIS KOFI NORD :
La zone du permis de Kofi Nord fait partie du projet aurifère Kofi de ENDEAVOUR
MINING. Situé au sud-ouest du Mali près de la frontière du Sénégal, les coordonnées du
gisement sur le permis de Kofi Nord sont : 242200m E et 1457400m N en quadrillage UTM
WGS84, zone 29P.
Elle est localisée dans la commune rurale de Sitakili dans le cercle de Keniéba (région de
Kayes).
La zone du permis de Kofi Nord mesure 52km2 et elle fait partie du projet total de Kofi, dont
la zone totale est de 430km2. Le projet de Kofi est composé de six permis. Les six permis
sont : Kofi Nord, Kofi Soundoudjala, Kofi Dabora, KenietiDianisse, WaliaSakola et
Walia Agri. Le permis de Kofi Nord comporte encore six zones minéralisées dont les
ressources minérales sont identifiées (Kofi A, Kofi B, Kofi C, Blanaid, les zones linéaires
de Betea et A. elles se trouvent toutes entre 15 et 38km de l’infrastructure minière de
Tabakoto.
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Figure 1 :CARTE DE LA LOCALISATION DU PROJET DE KOFI
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Figure 2 :Carte de localisation de permis de kofi
2) ACCESSIBILITE :
L’intérêt minier de Kofi Nord est situé à 372km à l’ouest- nord- ouest de Bamako, la
capitale du Mali. Il se trouve au sud-ouest du Mali, à la frontière du Sénégal. Le projet est à
environ 30km au nord- ouest de la ville de Tabakoto et à 32km de la mine d’ENDEAVOUR à
Tabakoto. L’autoroute du millénium récemment construite l’accès principal et le trajet
Bamako-Tabakoto est environ 6heures. Un accès secondaire est possible par la route
latéritique au sud depuis la ville de Kayes. La ville de Kayes est une plaque tournante du
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transport sur la ligne de chemin de fer Dakar au Niger et dispose d’un aéroport se trouvant à
613km sur la route nationale 1(RN1).
En plus, il existe des pistes d’atterrissages en gravier à Loulo à 10km de Kofi C ainsi qu’à
Kéniéba à 40km de Kofi C.
La rivière de Falémé est à environ 12km à l’ouest du permis de Kofi Nord et elle constitue
une frontière entre le Mali et le Sénégal.
Pendant la saison sèche et pluvieuse des pistes de gravier offrent un accès facile à
l’ensemble de la zone.
3) MORPHOLOGIE DE LA ZONE:
Sur le plan morphologique, les élévations de la zone vont de 100m au-dessus du niveau de la
mer jusqu'à un maximum de 300m. La zone est caractérisée par la pénéplaine méridionale
correspondant à la boutonnière du socle de Kédougou-Kenieba ou région du Bambouk, et la
pénéplaine septentrionale qui correspond à la boutonnière du socle de Kayes, moins étendue
que la précédente.
La pénéplaine de Kéniéba est dominée par le plateau de Tambaoura avec une falaise orientée
NNW- SSE, d'une élévation 200 à 250m. Celle de Kayes est dominée par le plateau de
Beredji-Kourou à l'Est, moins élevé que celui de la Tambaoura avec un summum de 30m au
plus, elle est composée de cuestas et une falaise occidentale orientée NW-SE peu élevé (40 à 50
m).
4) CLIMAT :
Le climat de Kofi est fortement influencé par le mouvement nord et sud de

laconvergence du front intertropicale(FIT) qui crée des saisons distinctes: une saison sèche
bien marchée d’octobre à mai et une saison humide de juin à septembre. La zone se situe dans
la zone de transition sahélienne entre le Sahara au nord et le climat tropical au sud. La
pluviométrie moyenne annuelle varie entre 800 et 1100 mm/an et s'étale sur cinq(05) mois
soit de juin à octobre.
5) L’HYDROGRAPHIE :
La région est bordée par la Falémé (l'affluent de la rive gauche fleuve Sénégal) et ses affluents
(Doundé et Gara).
La plupart des gisements actuellement en production se trouventdans un rayon de 20 km de

la Falémé: Gara est à 1,5km, Yaléa est à1, 9 km, Gounkoto est à 4km, les gisements de
Tabakoto, Ségala se trouvent à environ 20 km de la Falémé et Kofi est à 65km.
Ce fleuve frontière coule de fin juin à mars du sud vers le nord.
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6) SOLS - VEGETATION - FAUNE:
Les sols sont de types : sablonneux, Sablo-argileux et latéritique. La végétation est composée
de Baobab, caïlcedrat, Karité, jujubier le raisin sauvage. La faune est peu riche, il existe des
sangliers, lions chimpanzés, biches, singes, certains gros reptiles et une diversité d'espèce
d'oiseaux.
7) POPULATION ET ACTIVITES:
Les ethnies rencontrées sont : les malinkés, les peulhs, Kassonkés et quelques bambaras. Les
activités principales sont : l'agriculture, l'orpaillage et l'élevage, la pêche, l'artisanat et le
commerce.
8) L’AGRICULTURE :
Elle est pratiquée de manière extensive dans l'ensemble de la région. Le niveau d'équipement
des paysans est très bas. On rencontre cependant des unités de production familiales équipées
de charrue, paires de bœufs et semoirs. Les spéculations cultivées sont : le sorgho, le fonio,
l'arachide, le maïs.
9) L'ELEVAGE :
Les espèces animales rencontrées au niveau de la commune sont : les bovins, les ovins, les
caprins et les volailles. L'élevage est de type sédentaire avec une longue période de
divagation des animaux.
10) LA peche :
Elle n'est pas bien développée, la production ne couvre pas les besoins.
11) LE commerce et les echanges :
L’activité commerciale est prépondérante à cause de la route Kayes-Kenieba et la proximité

avec les pays voisins (le Sénégal et la Guinée) .Le commerce se fait à partir des produits de
culture et d'élevage : mil, riz, arachide, maïs, vaches, l'or moutons, chèvres, poules mais aussi
sur des produits artisanaux (paniers, nattes, balaies, chaises, tables, canaris).
12) l'artisanat :
Il est plus ou moins développé, on rencontre des forgerons, des cordonniers, des menuisiers
fabriquant des sceaux, des charrues, des marmites, des foyers, pioches, des canaris, des jarres,
des paniers nattes.
13) Les mines et les industries :
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On rencontre des sociétés d’exploration et d'exploitations ainsi que des recherches

traditionnelles de l'or dans les placers.
14) MOYENS DE COMMUNICATIONS :
SOTELMA MALITEL et la société Orange Mali assurent efficacement les besoins en

communication. A ces moyens modernes s'ajoutent les radios.
CHAPITRE II :CONTEXTE GEOLOGIQUE
Le contexte géologique permet de connaitre les particularités de la zone de façon régionale

et locale.
I. LA GEOLOGIE REGIONALE :
La géologie de la région est dominée par le craton ouest Africain et le permis de Kofi
n’est une très fine partie de ce grand ensemble (bouclier).
1-CRATON OUEST AFRICAIN(C.O.A) :
Le continent africain est constitué par des ensembles de blocs reliés entre eux par des zones
mobiles (Rocci 1965). Le craton ouest Africain(C.O.A) est l’un de ses blocs qui couvre
l’Afrique de l’ouest et qui s’est stabilisé il ya environ 1600 à1500 Millions d’années suite
aux différentes phases orogéniques qui l’ont affectés.
Il est limité au nord par l'Anti-Atlas, à l'est par la zone mobile d’Afrique centrale, à l'ouest par
la zone mobile d'Afrique de l'ouest. Il est recouvert sur une grande partie de sa surface par
les formations sédimentaires d'âge protérozoïque supérieur à paléozoïque, des bassins de
Tindouf au nord et de Taoudéni dans sa partie centrale. Les zones d'affleurement du craton
ouest-africain sont fractionnées en trois(3) zones d'inégales étendues: au nord par la dorsale
de Réguibat, au sud par la dorsale de Man (la dorsale de Léo) et dans sa partie médiane par les
fenêtres de Kayes et Kédougou- Kéniéba. Le permis de Kofi se trouve dans cette dernière.
Le craton Ouest africain est constitué de terrains d'âges Archéen et protérozoïque (Kennedy
en 1964).
Les terrains archéens (ante-éburnéen) : ils sont observables à l’ouest du craton et on

été affecté par un métamorphisme de type catazonal à mesozonal et bien structurés lors de
deux cycles orogéniques qui sont :
L’orogénie leonienne entre 2.9 à2.7GA,Barrere 1967, Vachette et Al 1973.

L’orogénie libérienne entre 2.7 à 2.5Ga, Barrere 1967, Vachette et Al 1973.
Les terrains protérozoïques :ils sont du protérozoïque inférieur au paléozoïque.
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Communément appelé les formations du Birrimien, on les observe à l’est des dorsales de
Man et de Réguibat et au niveau des boutonnières de Kédougou-Kenieba et de Kayes.
Ces formations se sont édifiées en faveur de deux cycles orogéniques :
Orogénie burkinienne (2.4 à 2.2 Ga) affectant les terrains Dabakaliens (les
formations de Baoulé –Mossi et les boutonnières) avec un métamorphisme
amphibolitique, selon Tempier1986, Lemoine 1988 ;
Orogénie éburnéenne (2.4 à 2.1Ga) affectant les formations birrimiennes avec un
métamorphisme de type schiste vert à amphibolite, selon Abouchami et Al,Boher .
La dorsale de Réguibat s'étend sur la Mauritanie et l'Algérie occidentale.
La dorsale de Man couvre le sud du Mali, la Cote d'Ivoire, le Burkina Faso, une partie du
Niger, le Ghana et la Guinée ; elle est séparée de la dorsale de Réguibat par le bassin
sédimentaire de Taoudéni. Les deux fenêtres Kayes et de Kédougou-Kenieba sont
considérées comme des zones d’affleurements moins étendues du socle protérozoïque du
craton ouest Africain.
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Figure 3:Carte geologique de craton ouest africain
2-Présentation de la boutonnière de Kédougou-Kéniéba :
L'architecture du Craton Ouest Africain résulterait d'une évolution tectono-magmatique bien

marquée par ses traits structuraux et litho stratigraphiques, observables à l'échelle du craton.
A l'instant des autres provinces Birrimiennes, la boutonnière de Kédougou-Kéniéba est
dans un ensemble très peu métamorphisé.
Autres phénomènes observé dans la boutonnière est l'importante manifestation hydrothermale

caractérisée par le développement des veines et veinules de quartz parfois tourmalinisées
associées à l'or.
Les roches dans la boutonnière de Kédougou-Kéniéba sont en général intensément

déformées suivant le plan axial des plis (N020° à N030°) et métamorphisées dans le faciès
schiste vert de l'orogénie Eburnéenne. Ces roches volcaniques et Volcano-sédimentaires du
Birrimien, intrudées par de large granitoïdes et d'émissions volcaniques se divisent en
trois principaux assemblages litho-tectoniques présentés dans le tableau suivant :
Tableau 3:Assemblages litho-tectonique de Kédougou- Kéniéba
Bassot (1966) Mali ouest (1989) Lithologie
Groupe de Mako Formation de Saboussiré Volcanites mafiques,

Volcano-sédimentaires et
sédiments
Groupe de Dialé Formation de Keniebandi Domaine sédimentaire et

quelques volcanites
Groupe de Dalema Formation de Kofi Domaine sédimentaire,

volcanites et complexes
calco-alcalins
Au Mali, la boutonnière de Kédougou-Kéniéba concerne les formations suivantes :
2-1-La formation de Saboussiré :
Elle se situe dans la partie occidentale de la boutonnière. Elle est à forte tendance volcanique
mais comporte également d'autres faciès de type Volcano-sédimentaire et est constitué de
roches bimodales d'affinité tholéitique et de roches alcalines. On y distingue :
Le complexe volcano-plutonique : composé de puissantes coulées de basaltes (en coussins

massifs), de brèches volcaniques associées à des termes hypo-volcaniques. Il est aussi
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associé à des massifs ultrabasiques différenciés localisés essentiellement dans la partie Sud de
la formation de Saboussiré.
Le complexe volcano-sédimentaire : constitué d'expressions magmatique acide à

intermédiaire de type explosif, composées conglomérats, de brèches volcaniques et de tufs
andésitiques.
Le complexe sédimentaire : représenté essentiellement par des formations carbonatées, des

grauwackes, des quartzites et des pelites gréseuses.
2-2-Formation de Keniebandi:
C'est une succession de metasédiments composés de grauwackes, de carbonates avec des

intercalations de conglomérats, des volcanites. On y rencontre des laves, des brèches et des
tufs felsiques à intermédiaires. La limite de cette formation avec la formation de Kofi, est
marquée par le batholite granitique de Saraya.
2-3-Formation de Kofi :
Elle est située entre un complexe plutono-volcanique (laves andésitiques, dykes de diorite à
monzogranitique) à l'ouest et les grès du protérozoïque supérieur à l'Est. Elle est composée
d'ouest en Est par :
• une séquence sédimentaire proximale représentée par des turbidités grossières, des
grauwackes, des grès, des conglomérats, des pelites et des carbonates ;
• une séquence sédimentaire distale de mer profonde à dominance de schistes et pelites.
Ces formations ont été l'objet de déformations polyphasées avec des plissements, des
charriages et de grands cisaillements NS, NE, EW, et NW.
C’est la formation de Kofi qui abrite tous les gros gisements d’or de la région ouest du Mali
(Loulo, Sadiola, Yatela, Tabakoto, Ségala, Kofi), et éventuellement regorge encore de
fortespotentialités. Cette formation de Kofi est contigüe à la Zone de Cisaillement Sénégalo-
malienne (SMSZ : Sénégal Mali Shear Zone) de forme convexe. Considérée comme lefront
de chevauchement Ouest vers Est. Les zones minéralisées en or sont les intersections des
structures, ainsi que les failles desecond ordre.
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Figure 4 :Carte géologique de la boutonnière de Kédougou-Kenieba
3-Minéralisations aurifères du Craton Ouest africain
Parmi les gisements du Protérozoïque inférieur du COA, l'or figure en bonne place. Selon
Milési et al. (1989), les plus grands stocks d'or sont contenus dans l'ensemble sédimentaire du
Birrimien inférieur(Bl), suivi des conglomérats tarkwaien, puis des formations Volcano-
plutoniques de l'ensemble B2 (Birrimien supérieur). Les granitoïdes ne contiennent qu'une
infime partie du stock d'or. Sur la base de la nature des roches encaissantes, du type de
structure hôte, de la géométrie des corps minéralisés et des paragénèses, Milési et al (1989)
.Comme il a été démontré précédemment dans le rapport de Puritch et al(2012),en Afrique de
l’ouest, les gisements aurifères ont été classé selon les types suivants :
Minéralisation en veine épigenitique ou en stockwerks structuralement contrôlés et

liée a des zones de cisaillement majeur(Tabakoto,Sadiola) ;
Gisements stratiformes abrités dans des sédiments clastiques(Loulo) ;
Sulfures disséminés abrités dans des roches volcaniques ou plutoniques (Syama) ;
Des paléoplacers dans des conglomérats aurifères à galets de quartz(Moralia) ;
4-La tectonique :
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La tectonique de la région est bien marquée par la grande faille Sénégalo-malienne et

les structures secondaires qui lui sont associées.
La zone de cisaillement Sénégalo-malienne (SMSZ)
C'est une structure de très grande importance dans la région, elle se présente en linéament
tectono-stratigraphique qu'on peut suivre sur plusieurs kilomètres par endroit. Exemple :
12km de long depuis la frontière Ouest du permis de Gounkoto. La zone de cisaillement
Sénégalo-malienne est interprétée comme étant une faille inverse (décrochement senestre)
inclinée vers l'Ouest dont la partie Est constituant le mur, forme un vaste pli (Sadiola est sur
le Synclinal et Loulosur l'Anticlinal). Cela est souligné par des zones intensément déformées,
ces zones de faiblesse sont le lieu de circulation des fluides minéralisateurs auxquels sont
liés les gisements de la région.
La disposition des différentes mines d’or le long de cette structure nous permet de
confirmer que ce sont les structures et les répliques de cette grande structure qui sont le
siège de la minéralisation aurifère. Exemple : La zone de cisaillement de Yaléa,de
Farandi et de Sakola.
II. LA GEOLOGIE LOCALE :
Le permis de Kofi est situé dans la fenêtre de Kédougou-Kéniéba dans des séquences de
roches Volcano-sédimentaires du protérozoïque inférieur de la formation de Kofi. Vers l'Est
et plus au Sud les grés du protérozoïque supérieur sont déposés en discordance sur les
formations du Birrimien.En effet le gisement de Kofi B s’étend a l’Ouest de la limite la plus
a l‘Est de la tendance de loulo.Les zones aurifères sont composées de séries de failles
subparallèles aux pendages abrupts orientées vers le nord a 200.La minéralisation se trouve
dans des roches sédimentaires clastiques grossières et dans des roches sédimentaires
clastiques moins fines, provenant de la formation de Kofi
1-LA LITHOLOGIE :
La lithologie est l'étude de la nature des roches d'une formation .Elle étudie la composition
des éléments de la roche tout en donnant ses caractéristiques physico-chimiques tels que la
couleur, la composition minéralogique, la taille des éléments, la dureté.
A Kofi, ce sont les terrains de recouvrement appartenant au quaternaire(les latérites de

matériaux de dépôts) qui dominent. Le taux d'affleurement est moins de 5%.
Et plus en profondeur dans le permis, on rencontre :
1-1-LES METASEDIMENTS
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LE GRESOU SANDSTONE(Grès grossier):
Le grès est une roche sédimentaire d'origine détritique composé à 85% au moins des grains
de quartz plus ou moins arrondis. Il appartient à la classe des arénites.La dimension des
grains est entre 1/16mm à 2mm.
A Kofi, la couleur des grès varient du rose rougeâtre prés de la surface à gris clair en
profondeur. On rencontre des grès à ciment siliceux.
Figure 5 : Grès grossier
SILSTITE OU SILSTONE (Grès fin):
C’est une roche sédimentaire détritique dérivant du silt. Selon la granulométrie elle est
intermédiaire entre celle des grès, la plus grosse, et celle des lutites( pelites) la plus fine.
La dimension des grains est comprise entre 1/256 à 1/16mm.
A Kofi, les siltites sont de coloration gris foncé à noir. La nature du ciment est siliceuse.
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Figure 6 : Grès fin
CONGLOMERATS :
Ce sont des roches sédimentaires détritiques formées au moins de 50% de débris de

roches de dimension supérieur à 2mm( de la classe des rutites) liées par un ciment et de
couleur gris noir à noir. Ce sont les brèches sédimentaires et les brèches hydrothermales
qu’on trouve à Koficomme type de conglomérats. Ils sont formés par la cimentation
rapide après fragmentation des autres roches.
1-2-LES ROCHES INTRUSIVES :
LA SYENITE :
C’est une roche magmatique intrusive grenue (son équivalent effusive est le trachyte). Elle
peut être sombre, blanchâtre, rose à rouge. Elle peut contenir lesminéraux suivants : orthose,
anorthose, microcline, biotite
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Figure 7 : Syenite
1-3-INTRUSION MAFIQUE :
C’est une intrusion très sombre formée presque entièrement de minéraux ferromagnésiens à
grains très fins.
QUARTZ-TOURMALINE :
Ce sont des roches grises à noires, de grains généralement moyens à très fins présentant du
quartz visible. La dureté de ces grès est due à la tourmalinisation qu'ils ont subi durant le
processus hydrothermal.
Figure 8 :Quartz-tourmaline
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1-4-LES ROCHES METAMORPHIQUES :
La présence de metasédiments s’explique par l’effet le métamorphisme au moment des

intrusions syénitique et mafique. Les sédiments(les grès et les siltites) subissent des
transformations sous l’effet de la température et de la pression.
Le marbre :
Il s’est formé suite au phénomène de métamorphisme qu’à subit le calcaire. Il a été observé
au sud-est au niveau 150RL de la carrière. Il contient des micros plissements de direction
N30° et plongé de 15° vers l’est.
Figure 9 :Le mabre
Le quartzite:
C’est une roche siliceuse très compacte noire à grain fin. A Kofi, c’est le quartzite
métamorphique qu’on trouve et qui provient de la recristallisation des grès moyen et fin.
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Figure 10 : Le quartzite
2-La tectonique
2-1-Les structures:
Dans la carrière de Kofi, on peut observer les structures suivantes :
Les plissements:
Un pli est une déformation ductile affectant les terrains sous l'effet des contraintes
compressives provoquant leur gauchissement. A Kofi, on rencontre des plis déversés et des
plis couchés.
Les failles :
Une faille est une déformation cassante consistant en un plan ou une zone de rupture le long
duquel deux blocs rocheux se déplacent l'un par rapport à l'autre. Ce plan divise un volume
rocheux en deux compartiments. Ce déplacement et la déformation cisaillante sont dus aux
forces exercées par les contraintes tectoniques. A Kofi, on rencontre des failles inclinées
normales et inverses.
Les discordances :
On observe des surfaces de discordance surtout entre l’intrusion syénitique et les

différentes roches sédimentaires.
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Grés
Syénite
Figure 11 : La discordance
Les fractures, les diaclases et les joints sonttrès abondants dans la carrière de Kofi B.
Les autres structures :
A Kofi, on observe beaucoup autres structures liées aux différents phénomènes géologiques
comme : conditions de sédimentation, le métamorphisme et les efforts tectoniques. On peut
citer entre autres: les schistosités, les foliations, les décrochements dextre et senestre, les
varves et les stratifications entrecroisées.
Figure 12 : Foliation
3- ALTERATION :
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A Kofi, on observe les deux grands types d'altérations: l'altération météorique(ou

supergène) et l'altération hydrothermale (endogène).
3-1-L’altération météorique(ou supergène):
C’est la désagrégation des minéraux d’une roche sous l’effet des agents atmosphériques
comme l’eau et le vent. Une roche altérée perd toutes ses propriétés physiques, chimiques et
mécaniques originelles. Elle évolue de la surface vers les profondeurs de la terre à travers les
pores, fractures, failles, diaclases et jointset consistent en une transformation de l'ensemble
des minéraux primaires en de nouveaux minéraux. Elle se fait avec l’eau à travers
l'hydrolyse, l'oxydation, dissolution et l'hydratation en fonction de la sensibilité de la
roche en face.
A Kofi, les types d’altération supergène qu’on peut observer sont :
a)L'hématitisation:
C'est la formation de l'hématite par l'oxydation du fer libéré

par certains minéraux tels que la pyrite, arsénopyrite, la biotite au contact des eaux
météoriques. La roche prend alors une coloration rougeâtre.
Exemple :2FeS2 + 4H2O + 15/2 O2 Fe2O3 + 8H+ 4SO42-
Pyrite hématite
b)La limonitisation:
La limonite est le composant principal du chapeau de fer. Elle se forme par l'hydratation
d'hématite. À température supérieure à celle de la surface, la limonite peut perdre de l'eau et
se transformer en hématite.sa couleur est jaune et de formule chimique (Fe2O3.nH2O)
Equation : Fe2o3 + nH2o Fe2O3.nH2o(limonite)
c)Kaolinisation :
Elleest la mise en place de la kaolinite.ET se forme par l’altération supergène des feldspaths
des muscovites ou autres alumino-silicates des différentes roches ignées et se distingue par sa
couleur blanchâtre.
 Formule :3Al2Si2O5(0H)4
 Durete :4 à 5
 Densité : 2 à 4
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HEMATITISATION
LIMONITISATION
Figure 13:Hematitisation et Limonitisation
3-2- Altération hydrothermale (endogène) :
L’altération hydrothermale est un métasomatisme qui résulte d'un déséquilibre chimique entre
la roche encaissante et le fluide hydrothermal qui circule à travers les zones de faiblesse
comme : les marques laissées par les structures tectoniques cassantes ou souples, les pores et
les vides dans les roches. Elle se présente sous différentes formes dont chacune est caractérisée
par un minéral typique :
a)Altération argileuse :
C'est l'altération hydrothermale des plagioclases qui aboutit à la néoformation de l'argile

amorphe de la séricite et du quartz.
Réaction : 3 KAISI3O8 + 2 H+(aq) = KAI3SI3O10 (0H)2 + 6 SiO2 + 2 K+ (aq)

Feldspath-K séricite quartz
b)Silicification :
C'est une action hydrothermale qui imprègne de la silice dans les roches en les rendant dures et
leur donnant un éclat brillant (cassure conchoïdale).A Kofi, on le reconnait facilement en
rayant la roche avec un objet métallique (une clé par exemple). L’objet métallique laisse une
trace sur la roche non silicifiée mais qui est très dure
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Réaction : 2 CaC03 + SiO2(aq)+ 4 H+(aq)= 2Ca2+(aq)+ 2 CO2(g)+SiO2+2 H20

Calcitequartz
c)Chloritisation:
C'est une altération du profil au cours de laquelle, il y’a formation des minéraux de faciès
schistes verts ou des argiles préexistantes. C'est ce phénomène qui est à la base de la
coloration verte des roches. Elle est généralement observée dans certaines fractures, aux
alentours des veinules et des veines quartzo-feldspathiques.
Formule: (Mg, Al, Fe) 3 [(OH) 2 Al Si3 O10] Mg3 (OH) 6
d)Sulfuration :
Elle est due à l'imprégnation des sulfures dans les roches. Ils sont généralement en
paragénèses minérale avec l'or. On rencontre les sulfures suivants à Kofi :
La pyrite(FeS2): de couleur jaune, elle se rencontre presque dans toutes les

formations sulfurées.
L'arsénopyrite(FeAsS2): c'est le sulfure qui se forme à la suite de l'action de
l'arsenic sur la pyrite. Dans la plupart des cas, l'arsenic serait issu de solution
hydrothermale du magma intrusif. Elle est très rare à Kofi
Figure14: SULFURATION
e)Carbonatation: caco3
C'est une altération au cours de laquelle, la calcite se forme à la surface ou à l'intérieur de la

roche par l’intermédiaire des fissures ou des fractures. A Kofi, on observele carbonate
blanchâtre et le carbonate rose (carbonate hématisé).La présence de ses deux carbonates a été
facilement détecté par l’effervescence avec l'acide(HCL).
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f)Tourmalinisation:R R'3A16 [(OH)4 (BO3)3 Si6O18 ]
C'est le processus de formation de la tourmaline à partir des fluides hydrothermaux

contenant le pore. A Kofi, la tourmalinisation a été en évidence dans le coté sud-est de la
carrière et affecte une partie des grès de ce niveau.
g)Albitisation: L’albitisation est le processus d’intégration des ions Na dans les
plagioclases des roches magmatiques ou métamorphiques conduisant à la
formation de l’albite et qui devient le seul feldspath.
o Formule: Na (AlSi3O8)
o Système: triclinique
o Dureté: 6
o densité : 2,62
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DEUXIEME PARTIE :
TRAVAUX EFFECTUES
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CHAPITRE I : FORAGE A CIRCULATION INVERSE
I-Définitions :
Le forage à circulation inverse : est une technique de forage permettant de récupérer

entièrement les échantillons en continu. Le forage s’effectue par un marteau fond de trou. Les
échantillons remontent par des tiges partant de l’intérieur du marteau, ce qui évite tout contact
entre les échantillons et la paroi du forage.
II-Objectifs:
Le forage à circulation inverse a pour objectif de :
Déterminer les limites de la masse minéralisée ou ore body,
De mettre a jour le modèle et la répartition des teneurs;
Générer suffisamment de données pour pouvoir mieux séparer les zones minéralisées des
zones stériles ;
Identifier les éléments réfractaires qui peuvent conduire a des problèmes métallurgiques ;
La duminition de la dilution
La réduction de la maille de l’exploration
III-BUT :
Un échantillonnage fiable est la fonction la plus importante de l’activité minière parce

que,tout le processus minier : de la définition d’un nouveau gisement d’or a sa production
repose sur l’intégrité des données des échantillons.
IV-Avantages liées à la machine :
Le forage à circulation inverse (RC) est choisi grâce à ses multiples avantages :
 Réduction du cout au mètre foré ;

 Rapidité d'installation et d'exécution ;
 Taux de pénétration rapide,
 Fourni un échantillon représentatif, homogène ;
 Maintien de la stabilité des parois de forage par utilisation des tiges de diamètre
proche de celui du forage ;
 Moins de contamination en cours de remontée car les échantillons remontent à
l’intérieur des tiges doubles deparoi et ne sont jamais en contact avec la paroi du
forage ;
 Sa précision dans les faibles teneurs ;
Page 41
 Pas de traitement des fluides ;
Diviseur
Fugure15 : la Machine de sondage
V-Principe de fonctionnement :
La technique consiste à animer d’un mouvement de rotation un outil, marteau perforateur

pneumatique équipé d’un taillant, monté au bout d’une ligne de sonde (tige et masse tige), et à
le faire pénétrer dans le terrain, par roto percussion sous l’effet d’une charge (pression de
l’air).Le compresseur envoie de l'air comprimé par le touret d'injection, l’air se déplace par la
chambre extérieure de la tige de forage (entre le diamètre extérieur du tube interne et le
diamètre intérieur de la tige externe) jusqu’à l’outil de forage ( taillant ou marteau fond de
trou).L’énergie transmise au taillant est suffisante pour briser la roche. La roche, une fois
brisée en échantillon dit « cuttings » remonte en surface par l’orifice du taillant puis propulsé
par la partie intérieure de la tige double sous l’effet de la pression d’air injecté. A la surface
l’échantillon est récupéré à travers un flexible de décharge quittant la tête de rotation vers une
unité de cyclone.
Page 42
Fugure16 :Sens de refoulement des sédiments
VI-Méthodologies de Travail
1-Planification des trous de sondage
La direction de la minéralisation est Nord- sud et elle est inclinée de 40° vers l’est
La direction des sondages est N270 (azimut) et d’inclinaison 60°.
La maille de sondage est : 10m*5m.
La plate forme de sondage avec l’identification de chaque trou en plan et en section à

l’ordinateur.
Pour une meilleur précision, les coordonnées des trous (X, Y, Z) ont été envoyées aux
topographes afin de matérialiser sur le sol, les points de sondage.
2-Question de sécurité
-Toute personne travaillant sur la plateforme de forage doit obligatoirement porter les
équipements de protection suivant :
-un casque
-des lunettes de sécurité
-un gilet de réflexion
-Des chaussures de sécurités
- Des bouchons d’oreilles
Page 43
- Des gants
-Le géologue doit veiller à ce que les équipements de protection cités soient disponibles
- Chaque plateforme de forage doit avoir assez de place pour le stationnement de la sondeuse
et les activités d’échantionnage.
-Le foreur, étant la seule personne qui contrôle l’ énergie de la sondeuse pendant le forage,
est le premier responsable de la sécurité de toutes les personnes sur la plateforme.
-Chacun doit aussi être responsable de sa propre sécurité ainsi que de ceux avec qu’il
travaille.
-Il est de la responsabilité de tous ceux qui travaillent sur la plateforme de forage de s’assurer
de la propriété des lieux.
3-Pratiques à observer lors du forage
-L’équipe de la géologie chargée du forage RC doit être constituée de (n) échantionneurs et

d’un géologue.
-Elle doit être présente et prête au début de forage de chaque trou et pendant les opérations
d’échantionnage. Les échantillonneurs se chargerons de récupérer les échantillons forés, de
les diviser ainsi que du prélèvement des fragments d’échantillons pour leur description
géologique. Le géologue est chargé de superviser toute l’opération.
-Avant le démarrage des travaux de forage, le géologue et le foreur doivent faire une
inspection d’ensemble de toutes les tètes de sondage disponibles sur le site à forer, afin ‘en
vérifier l’accessibilité.
-Dans les circonstances, ou l’accès est restreint, la tête de sondage peut être déplacée par le
géologue d’un maximum de distance.
-Le foreur doit également s’assurer que le site de forage est propre et bien barricadée pour
empêcher l’accès de la zone de travail aux gens et aux véhicules légères non autorisée.
-Le géologue doit veiller à ce que la sondeuse soit bien alignée au dessus du point à forer
selon l’azimut et l’angle de forage désigné.
-Pour leur propre sécurité, les échantillonneurs doivent se tenir à une distance
respective de toute machine de sondage sauf l’échantillonneur chargé de la récupération des

échantillons au cyclone qui doit donc bien veiller sur sa sécurité.
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-Avant le début de chaque trou de sondage, les échantillonneurs doivent s’assurer que le
cyclone soit proprement nettoyé par l’équipe contractante.Celle-ci devra l’ouvrir et le nettoyer
avec les outils adéquats et de l’air comprimé.
-Pendant le sondage, a la fin de chaque intervalle d’échantillonnage, le géologue doit s’assurer

que le foreur fasse un arrêt, afin de soulever les tiges a environ un mètre de hauteur (fonction
de l’intervalle d’échantillonnage) et souffler avec de l’air comprimé pendant quelques
secondes avant la reprise, pour s’assurer qu’aucune contamination entre les échantillons ne se
produise.
-Le foreur doit veiller à ce qu’aucune fuite d’huile ou de gasoil ne se produisent a partir de la
sondeuse et des différentes machines pendant toute l’opération.
-Toute tache d’huile doit être nettoyée avant de se déplacer sur la plateforme suivante.
4-Pratique à observer lors de l’échantillonnage :
-Avant tout début de sondage le géologue doit s’assurer ; qu’il a le plan des points à forer,
qu’il y a sur site suffisamment de sacs d’échantillons correctement numérotés avec a
l’intérieur les étiquettes correspondants.
- Les échantillonneurs doivent s’assurer que tout le matériel nécessaire a

l’échantillonnage soit sur site.
Tableau 2 :Exemple de fiche d’un programme de forage RC(voir dans la page annexe)
- L’échantillon prélevé du cyclone doit être divisé en utilisant le diviseur d’échantillon.
-La partie divisée doit être recueillit dans un sac d’échantillon numéroté suivant la séquence
d’échantillonnage et le rejet sera conserver dans un grand sac avec le même numéro ; en cas
de perte de l’échantillon initial.
- Le diviseur d’échantillon et les cuvettes doivent être bien nettoyés après chaque division
d’échantillon. L’air du compresseur doit être utilisé pour nettoyer tous les niveaux du
diviseur. Aucune trace de l’échantillon précédent ne doit rester sur une partie quelconque de
l’outil.
-Le tas d’échantillon accumulé autour du diviseur devrait être régulièrement enlevé avec une
pelle afin d’éviter toute contamination.
-Un sac d’échantillon déjà utilisé pour la collecte d’un échantillon au cyclone ne doit plus
réutilisé.
Page 45
-Une partie de l’échantillon rejeté est recueillie dans un tamis à chaque intervalle
d’échantillons, celle-ci devra être tamisée puis lavée et conservée dans chips tray (boite
d’échantillon) pour une description géologique.
Figure 17: Boite d’échantillon (chips tray)
5-La gestion des échantillons
A la fin du sondage, après la description géologique,le géologue doit s’assurer que tous les
échantillons recueillis suivent la bonne séquence de numérotation et que le protocole de
contrôle de la qualité et d'assurance de la qualité (QA/QC) pour tester les performances du
laboratoire a été bien suivi.
Ces échantillons de QA / QC sont insérés et envoyés au laboratoire comme s'ils étaient des
échantillons de roche réels. Le laboratoire ne sait pas qu'ils sont des blancs ou des standards
ou des doublons.Elles sont insérés dans les flux d'échantillons et utilisés pour évaluer les trois
aspects fondamentaux (précision, précision, identification des erreurs) de QA / QC.
5-1-Dupliques (doublons)
Il s'agit de l'échantillon de QA / QC le plus courant, permettant de déterminer la précision

analytique, mais ils ne permettent pas le suivi de la précision et doivent donc être
accompagnés de standards et d'espaces blancs. Les échantillons en double "Field" sont formés
en divisant l'intervalle d'échantillonnage original en portions égales et en soumettant les deux
échantillons pour l’ analyse.ils ont été inséré a chaque : 01éme - 02éme ,20éme- 21éme , 40éme -
41éme, 60éme - 61éme, 80éme - 81éme échantillons.
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5-2-Échantillons vides(stériles)
Les échantillons blancs sont des échantillons de concentration nulle(ne contenant aucune trace
détectable du minéral clé identifié) caractérisée. Leur insertion vise essentiellement à
surveiller la contamination pendant la préparation de l’échantillon,qui peut survenir
essentiellement au concasseur et au pulvérisateur suite a un nettoyage insuffisant des
appareils. Dans ce cas,des échantillons minéralisés contaminent les échantillons suivants.
On utilise soit du matériel local ayant a priori une concentration dans l’élément visé
sensiblement comparable à la moyenne de la croute (à l’enrichissement), soit du matériel
commercial dont la concentration négligeable est davantage contrôlée.
Dans la plupart des cas on insère un blanc en début de lot pour contrôler le bon nettoyage du
système, puis un au milieu du lot. Cela s’ajoute un blanc après chaque échantillon suspecté
d’être minéralisé. Certains protocoles recommandent d’ajouter un blanc en fin de lot.
Dans notre GC, les blancs utilisés étaient des locaux et ils ont été inséré a chaque : 15éme,
35éme 55éme, 76éme ,95éme échantillons.
5-3-Standards (norme)
L’insertion des standards vise à contrôler la justesse instrumentale, et notamment la bonne

calibration des instruments. Les standards sont insères directement sous la forme d’une pulpe
homogénéisée.
L’insertion des standards est probablement l’action la plus primordiale du QA /QC, même si
ce n’est pas celle dont on peut tirer le plus d’information quant a la qualité du système de
mesure. Un protocole d’insertion de standards est explicitement exigé dans les déclarations de
ressources.Les standards revêtent un aspect critique puisqu’ils nous confirment que l’appareil
utilisé pour mesurer les concentrations est bien réglé revanche, un appareil bien réglé est
inutile si les procédures en amont sont inadéquats :on mesurera alors avec justesse des valeurs
erronées. Parailleurs,les erreurs instrumentales, tant de justesse que de précision, insérées au
stade de la mesure et donc contrôlées par les standards, sont en tout état de causes très faibles
devant les erreurs insérées dans les procédures en amont.
IL est usagé d’insérer au minimum un standards dans chaque lot d’échantillon du

laboratoire :il faut alors se renseigné auprès du laboratoire pour connaitre leurs modalités de
lots et adapter le taux d’insertion minimum au nombre d’échantillons contenus dans ces lots.
Le choix des standards adaptés est un aspect très critique et d’une grande complexité. Pour
procurer une estimation fiable de la justesse analytique, les standards doivent avoir le même
type de matrice(minéraux constituant),les mêmes gammes de concentrations et autant que
possible les mêmes spéciations métalliques que les échantillons analysés. Même gamme de
concentration car le biais analytique peut ne pas être linéaire, et même type de matrice car les
Page 47
procédures de digestion et de mesure y sont sensibles. Par exemple ,l’efficacité

de(FireAssay)est affectée par les teneurs en sulfure, oxydes et carbone de l’échantillon(flux
doit être ajusté).Un standards contenant 40% de sulfure ne peut être utilisé pour estimer la
justesse d’analyses d’un lot d’échantillons minéralisés contenant autour de 1%de sulfures
même si la gamme de teneurs est adaptée.
Du fait de la non-linéarité du biais analytique, il est nécessaire d’utiliser plusieurs standards

couvrant la gamme de teneurs des échantillons analysés(minimum trois :un pour la teneur de
coupure ou la teneur de rentabilité,un pour la teneur moyenne et un pour les hautes
teneurs).dans notre GC on a utilisé les standards suivants(OXG103, SI64, OXJ95).Ils ont été
inséré a chaque : 25éme, 50éme, 75éme 100éme échantillons.
NB : Une «règle générale» de l'industrie générale pour la proportion d'échantillons de QA /

QC soumis pour les programmes de forage est de 5%, comprenant 2% d'échantillons de
«matériaux de référence certifiés» (CRM), 2% d'échantillons en double et 1% d'échantillons
vierges. Donc, par exemple, dans la pratique, il est nécessaire d'inclure dans le lot
d'échantillons au moins 1 CRM tous les 50 échantillons, 1 Dupliquer tous les 50 échantillons
et 1 Blanc tous les 100 échantillons. Cette «règle de base» ne convient pas à tous les projets et
devrait peut-être considérée comme une exigence minimale. On peut également envisager
d'augmenter les échantillons de QA / QC à 10% pour un programme initial et, une fois qu'une
analyse satisfaisante a été effectuée, la réduction de l'échantillonnage QA / QC à 5% dans les
programmes ultérieurs.
Ce programme interne de QA/QC est en place tout au long du programme d'échantillonnage.
Sous la supervision du géologue, les échantillons doivent être collectés par dizaine dans de
grands sacs avec l’intervalle de numérotation bien marqué au dessus afin d’en faciliter le
transport.
Une fiche d’échantillonnage sera remplis par le géologue, avec le nombre d’intervalle de
numérotation total des échantillons forer ; le numéro des duplicatas ; et le numéro des
standards ainsi que leur valeurs.
Deux exemplaires de bordereaux d’envoi pour chaque trou foré doit être saisi au bureau par le
géologue, sur lesquels seront indiqué le numéro du lot, la liste, le nombre, et le type
d’échantillons, ainsi que le type d’analyse a effectuée.
Les bordereaux d’envoi et les échantillons ainsi collectés puis rangés dans les sacs doivent
être envoyés au laboratoire pour analyse.
Un géologue doit être présent pour la vérification des lots d’échantillons par le superviseur du
laboratoire afin d’éviter de quelconque erreurs.
Page 48
Un exemplaire de Bordereaux devra être signé par le superviseur du laboratoire après

réception des échantillons et devra être gardé comme archive au bureau en cas de litige.
Le géologue doit prendre soins des données car il faut à tout prix éviter les erreurs lors de
remplissage des fiches tel que :
La fiche de description des échantillonnages (log sheet), contenant des informations sur la
lithologie, altération, sulfuration, couleur des formations traversées lors du forage.
La fiche de résultat contient des informations sur le métrage foré, renseignement sur
l’insertion des échantillons de
Figure 18 : fiche de Control de teneur
6-Contrôle des résultats d’analyse du laboratoire
Le géologue / technicien qui lance l'analyse doit examiner de manière critique les résultats de
tous les échantillons de QA / QC dans un lot d'échantillons dès que les résultats sont reçus du
laboratoire. Cela devrait être effectué de préférence avant que les données associées ne soient
incluses dans la base de données des ressources et utilisées pour mettre à jour les modèles de
ressources.
Page 49
Des mesures doivent être prises lorsque les résultats de QA / QC sont exclus des limites
acceptables prédéterminées.
L'analyse des résultats des données d'échantillon de QA / QC est une clé pour évaluer les trois
aspects fondamentaux. Il existe un certain nombre d'analyses statistiques et des parcelles qui
peuvent être entreprises sur les populations d'échantillons pour évaluer le risque associé à la
base de données des ressources, tels que les diagrammes de Shewhart X (moyenne) et R
(gamme), les diagrammes de dispersion, le rapport Sichel, l'analyse DUR, Analyse HRD,
parcelles Thompson-Howarth et parcelles QQ pour n'en nommer que quelques-uns.
Si l'analyse des échantillons QA / QC identifie une défaillance ou une série d'échecs dans un
lot échantillon ou une série de lots, des mesures devraient être prises pour établir la source de
l'échec. Les enquêtes sur les enregistrements d'échantillons devraient principalement être
entreprises car l'erreur d'identification des échantillons est une erreur commune. Une
mauvaise corrélation entre les échantillons en double peut ne pas être la faute de la
préparation des échantillons de laboratoire ou des processus analytiques, mais en raison de la
variabilité naturelle ou de mauvaises pratiques d'échantillonnage.
Le QA / QC des données analytiques associées à toutes les étapes d'un développement de

projets miniers est une exigence principale et ne doit pas être considéré comme un supplément
optionnel. Le QA / QC associé à l'ensemble de données d'un projet est essentiel pour
déterminer que les données sont adaptées à leurs besoins et atténuer les risques potentiels
associés à un projet
 Les échantillons doubles (duplicatas): voici quelques résultats des analyses des
échantillons doubles qui nous ont permis de tracé le graphique ci-dessous.
Tableau 3 :Exemple des resultats de doublons(voir dans la page annexe)
Validation
La validation des duplicatas consiste à l’estimation de la précision (erreur de la précision) du

système de mesure. il est d’avantage question ici d’évaluer la validité globale de l’ensemble
des procédures constituant le système de mesure, et leur adéquation aux contextes
métallogeniques et d’exploration. Le diagramme le plus couramment utilisé est un diagramme
binaire dans lequel sont projetés la valeur normale et la valeur double.
Sachant que le coefficient de determination(R=92%) .Sa valeur montre que ces résultats sont
bien corrélé. Il n’y a pas d’évidences de problème particuliers.
Page 50
COEFFICIENT DE CORRELATION 83.98%
Figure 19 : graphe des échantillons doubles
Blank(Stérile) : voici quelques résultats des analyses des échantillons blancs qui nous ont
permis de tracé ce graphique ci-dessous
Tableau 4 :Exemple des valeurs des résultats des échantillons blanc (Voir dans la page
annexe).
Page 51
0,5 KOFI GC-BLANK

0,45
0,4
0,35
0,3
Au (ppm)
0,25 Mean
0,2 Min
0,15 Max
0,1 Série4
0,05 92.5% -
0 92.5% +
-0,05
42 880,00
42 882,00
42 884,00
42 886,00
42 888,00
42 890,00
Certificate Date
Figure 20 : graphe des échantillons stériles
Tableau 5 : les valeurs de test de blanc locaux avant l insertion
Sample ID Au
AVT_9716 Test_Blank KG0032365 0,03
Page 52
 Validation :
La validation des échantillons blancs est réalisée en projetant simplement les valeurs
obtenues, dans l’ordre d’apparition, sur un diagramme binaire. Des lignes de contrôle
correspondant à différents seuil d’acceptabilité sont superposées au diagramme. Ceci autorise
une détection rapide des échecs, autrement dit des échantillons contenant des concentrations
supérieures aux seuils utilisées varient selon les protocoles de valeurs et dans notre cas on a
utilisées le 3LD(moyenne arithmetique,la coube de tendance,et la valeur de la deviation de
blanc. Ils sont donc probablement conservateurs dans la plupart des cas. Par ailleurs, il semble
évident que ces seuils devraient être adapté :
1) a la distribution normale background(contexte) de l’élément considéré
2) au stade d’avancement du projet aux exigences relatives. Les seuils devraient être établis au
cas par cas selon les concentrations moyennes des éléments dans la croute terrestre, et adaptés
ensuite aux paramètres purement analytiques (limite de détection, résolution analytique) dans
notre graphe la concentration moyenne est de 0.03ppm et la limite de tolérance est 0.05ppm.
On observe que 92.5% ont donné des résultats en dessous de la limite de detection (0.02ppm)
et les 7.5%ont franchi la limite de tolerance(0.05ppm) durant le moi de mai au juin.D’ou
l’analyse est bonne avec 92.5% de confiance, il n’ya pas de contamination du laboratoire.
 Standard (norme) : voici quelques résultats des analyses des échantillons standards
qui nous ont permis de tracé ces graphiques ci-dessous.

OXG103=1.019g/t
- standards : OXG103=1.019
Page 53
Standars ou Norme :OXG103=1.019
SAMPLE_TYPE DATE BATCH SAMPLE OXG103=1.019ppm Teneur du Laboratoire en ppm

RC_KFB 31/05/2017 AVT_9697 KG0030200 1.019 1.05
RC_KFB 31/05/2017 AVT_9698 KG0030300 1.019 1.03
RC_KFB 31/05/2017 AVT_9698 KG0030400 1.019 1.01
RC_KFB 31/05/2017 AVT_9699 KG0030500 1.019 0.98
RC_KFB 31/05/2017 AVT_9700 KG0030600 1.019 1.01
RC_KFB 31/05/2017 AVT_9701 KG0030700 1.019 0.95
RC_KFB 1/6/2017 AVT_9702 KG0030800 1.019 1.01
RC_KFB 1/6/2017 AVT_9703 KG0030900 1.019 0.95
RC_KFB 1/6/2017 AVT_9703 KG0031000 1.019 0.99
RC_KFB 1/6/2017 AVT_9704 KG0031100 1.019 1.01
RC_KFB 1/6/2017 AVT_9705 KG0031200 1.019 1.02
RC_KFB 1/6/2017 AVT_9706 KG0031300 1.019 0.98
RC_KFB 1/6/2017 AVT_9706 KG0031400 1.019 1.04
RC_KFB 1/6/2017 AVT_9707 KG0031500 1.019 0.96
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9708 KG0031600 1.019 1.00
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9709 KG0031700 1.019 0.97
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9710 KG0031800 1.019 0.98
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9711 KG0031900 1.019 1.00
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9712 KG0032000 1.019 0.99
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9713 KG0032100 1.019 2.46
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9713 KG0032150 1.019 1.02
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9714 KG0032250 1.019 0.97
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9715 KG0032300 1.019 1.03
1,5
1,4
KOFI OXG103=1.019
1,3
1,2
1,1 Mean
Au (ppm)
1 Min
0,9 Max
0,8
Lab
0,7
95% -
0,6
0,5 95% -
31/05/2017
02/06/2017
Certificate Date
Figure 21: graphe des échantillons standards : OXG103=1.019g/t
Page 54
 Validation
On constate qu’il n’y a rien d’anormale a signaler car les valeurs sont comprises entre les
valeurs de reference.D’ou ces resutats sont acceptable.
Tableau 7:Exemple des valeurs des résultats des échantillons standard SI64=1.780g/t
-standards SI64=1.780g/t
Standars ou Norme : SI64=1.780ppm
SAMPLE_TYPE DATE BATCH SAMPLE SI64=1.780 Teneur du Laboratoire en ppm

RC_KFB 31/05/2017 AVT_9697 KG0030225 1.780 1.750
RC_KFB 31/05/2017 AVT_9698 KG0030325 1.780 1.820
RC_KFB 31/05/2017 AVT_9698 KG0030375 1.780 1.710
RC_KFB 31/05/2017 AVT_9699 KG0030425 1.780 1.770
RC_KFB 31/05/2017 AVT_9699 KG0030475 1.780 1.750
RC_KFB 31/05/2017 AVT_9700 KG0030525 1.780 1.710
RC_KFB 31/05/2017 AVT_9700 KG0030575 1.780 1.720
RC_KFB 31/05/2017 AVT_9700 KG0030625 1.780 1.750
RC_KFB 31/05/2017 AVT_9701 KG0030675 1.780 1.710
RC_KFB 31/05/2017 AVT_9701 KG0030725 1.780 1.750
RC_KFB 31/05/2017 AVT_9701 KG0030775 1.780 1.870
RC_KFB 1/6/2017 AVT_9702 KG0030825 1.780 1.770
RC_KFB 1/6/2017 AVT_9702 KG0030875 1.780 1.770
RC_KFB 1/6/2017 AVT_9703 KG0030925 1.780 1.730
RC_KFB 1/6/2017 AVT_9703 KG0030975 1.780 1.750
RC_KFB 1/6/2017 AVT_9704 KG0031025 1.780 1.790
RC_KFB 1/6/2017 AVT_9704 KG0031075 1.780 1.810
RC_KFB 1/6/2017 AVT_9704 KG0031125 1.780 1.800
RC_KFB 1/6/2017 AVT_9705 KG0031175 1.780 1.740
RC_KFB 1/6/2017 AVT_9705 KG0031225 1.780 1.790
RC_KFB 1/6/2017 AVT_9706 KG0031275 1.780 1.720
RC_KFB 1/6/2017 AVT_9706 KG0031325 1.780 1.750
RC_KFB 1/6/2017 AVT_9706 KG0031375 1.780 1.730
RC_KFB 1/6/2017 AVT_9706 KG0031425 1.780 1.740
RC_KFB 1/6/2017 AVT_9707 KG0031475 1.780 1.770
RC_KFB 1/6/2017 AVT_9707 KG0031525 1.780 1.680
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9708 KG0031575 1.780 1.870
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9708 KG0031625 1.780 1.710
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9709 KG0031675 1.780 1.730
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9709 KG0031725 1.780 1.750
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9710 KG0031775 1.780 1.790
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9710 KG0031825 1.780 1.720
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9711 KG0031875 1.780 2.470
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9711 KG0031925 1.780 1.720
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9712 KG0031975 1.780 1.770
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9712 KG0032025 1.780 2.390
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9713 KG0032075 1.780 1.020
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9713 KG0032125 1.780 1.740
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9714 KG0032200 1.780 1.830
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9715 KG0032325 1.780 1.700
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9715 KG0032350 1.780 2.450
Page 55
2,5
Kofi SI64=1.780g/t
2
Mean
Au (ppm)
Min
1,5
Max
Lab
1
92.5% -
92.5% +
0,5
31/05/2017
02/06/2017
Certificate Date
Figure 22: graphe des échantillons standards : SI64=1.780g/t
 Validation
Tableau 8:Exemple des valeurs des résultats des échantillons standard OXJ95=2.337
- standards : OXJ95=2.337
Page 56
Standars ou Norme :OXJ95=2.337
SAMPLE_TYPE DATE BATCH SAMPLE OXJ95=2.337ppmTeneur du Laboratoire en ppm

RC_KFB 25/05/2017 AVT_9671 KG0027150 2.337 1.76
RC_KFB 25/05/2017 AVT_9672 KG0027250 2.337 2.37
RC_KFB 25/05/2017 AVT_9673 KG0027350 2.337 2.49
RC_KFB 25/05/2017 AVT_9674 KG0027450 2.337 2.39
RC_KFB 26/05/2017 AVT_9675 KG0027550 2.337 2.5
RC_KFB 26/05/2017 AVT_9676 KG0027650 2.337 2.43
RC_KFB 26/05/2017 AVT_9676 KG0027750 2.337 2.39
RC_KFB 26/05/2017 AVT_9677 KG0027850 2.337 2.41
RC_KFB 26/05/2017 AVT_9678 KG0027950 2.337 2.45
RC_KFB 27/05/2017 AVT_9679 KG0028050 2.337 2.36
RC_KFB 27/05/2017 AVT_9680 KG0028150 2.337 1.78
RC_KFB 27/05/2017 AVT_9680 KG0028250 2.337 2.37
RC_KFB 28/05/2017 AVT_9681 KG0028350 2.337 2.34
RC_KFB 28/05/2017 AVT_9682 KG0028450 2.337 2.54
RC_KFB 28/05/2017 AVT_9683 KG0028550 2.337 2.56
RC_KFB 28/05/2017 AVT_9684 KG0028650 2.337 2.43
RC_KFB 28/05/2017 AVT_9684 KG0028750 2.337 2.39
RC_KFB 28/05/2017 AVT_9685 KG0028850 2.337 2.53
RC_KFB 29/05/2017 AVT_9686 KG0028950 2.337 2.44
RC_KFB 29/05/2017 AVT_9687 KG0029050 2.337 2.59
RC_KFB 29/05/2017 AVT_9688 KG0029150 2.337 2.52
RC_KFB 29/05/2017 AVT_9689 KG0029250 2.337 2.56
RC_KFB 29/05/2017 AVT_9690 KG0029350 2.337 2.46
RC_KFB 29/05/2017 AVT_9690 KG0029450 2.337 2.3
RC_KFB 30/05/2017 AVT_9691 KG0029550 2.337 2.49
RC_KFB 30/05/2017 AVT_9692 KG0029650 2.337 2.4
RC_KFB 30/05/2017 AVT_9693 KG0029750 2.337 2.33
RC_KFB 30/05/2017 AVT_9694 KG0029850 2.337 2.38
RC_KFB 30/05/2017 AVT_9695 KG0029950 2.337 2.38
RC_KFB 30/05/2017 AVT_9696 KG0030050 2.337 2.42
RC_KFB 30/05/2017 AVT_9696 KG0030150 2.337 2.48
RC_KFB 31/05/2017 AVT_9697 KG0030250 2.337 2.32
RC_KFB 31/05/2017 AVT_9698 KG0030350 2.337 2.37
RC_KFB 31/05/2017 AVT_9699 KG0030450 2.337 2.33
RC_KFB 31/05/2017 AVT_9700 KG0030550 2.337 2.49
RC_KFB 31/05/2017 AVT_9701 KG0030650 2.337 2.37
RC_KFB 31/05/2017 AVT_9701 KG0030750 2.337 2.57
RC_KFB 1/6/2017 AVT_9702 KG0030850 2.337 2.36
RC_KFB 1/6/2017 AVT_9703 KG0030950 2.337 2.45
RC_KFB 1/6/2017 AVT_9704 KG0031050 2.337 2.33
RC_KFB 1/6/2017 AVT_9705 KG0031150 2.337 2.38
RC_KFB 1/6/2017 AVT_9705 KG0031250 2.337 1.77
RC_KFB 1/6/2017 AVT_9706 KG0031350 2.337 2.46
RC_KFB 1/6/2017 AVT_9707 KG0031450 2.337 2.51
RC_KFB 1/6/2017 AVT_9707 KG0031550 2.337 2.55
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9709 KG0031650 2.337 2.4
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9710 KG0031750 2.337 2.38
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9710 KG0031850 2.337 2.4
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9711 KG0031950 2.337 2.42
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9712 KG0032050 2.337 2.35
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9714 KG0032175 2.337 2.38
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9714 KG0032225 2.337 2.49
RC_KFB 2/6/2017 AVT_9714 KG0032275 2.337 2.38
Page 57
3,05 Kofi OXJ95=2.337 Mean
2,85
Min
2,65
2,45 Max
Au (ppm)
2,25
Lab
2,05
92.5% -
1,85
1,65 92.5% +
1,45
06/05/2017
21/05/2017
05/06/2017
Certificate Date 20/06/2017
Figure 23:le graphe des échantillons standards : OXJ95=2.337g /t
 Validation
Tableau 9 : Des valeurs de normes utilisées
STD valeur Number of valeur Coefficient

STD originale Sets moyenne de Variation
OXG103 1,019 23 1,061 4,15%
SI64 1,78 41 1,788 0,45%
OXJ95 2,337 53 2,391 2,29%
Conclusion :
Si dans un même lot plusieurs échantillons de contrôle de différentes natures sont invalides
(standards, blancs, et duplicatas), alors la cause est très probablement un mélange
Page 58
d’échantillon (décalage, permutation).Identifier les échantillons permutés et rectifier les

résultats.
Car on observe généralement des erreurs d'échantillonnage comportent deux types de base, la
contamination et la procédure.
Les erreurs de contamination se produisent à n'importe quel stade et constituent un problème
beaucoup plus important pour les métaux précieux. Des exemples plus rares sont la
contamination croisée au niveau de laboratoire, peut-être un broyeur entre les échantillons n'a
pas été nettoyé correctement, peut-être un échantillon s'est mal mélangé. En effet les sources
d’erreur de justesse-biais analytique et contamination sont souvent ponctuelles, reliées à des
erreurs de procédure. Les erreurs de procédure sont des erreurs résultant d'écarts par rapport
aux procédures d'échantillonnage. Peut-être une étiquette d'échantillon est-elle mélangée ou
n'est pas enregistrée correctement, ou peut-être que le laboratoire n'a pas bien mélangé
l'échantillon.
Si plusieurs blancs ou standards successifs sont en échecs et aucune cause évidente n’est
trouvées : réanalyse tout les lots correspondants (incluant des échantillons de contrôle) ou au
minimum les 10 échantillons précédents et les 10 échantillons subséquents aux échantillons
de contrôle erronés. Ensuite, si les valeurs obtenues en reanalyse divergent des valeurs
originales alors le laboratoire doit fournir une explication et modifier ses procédures, et les
nouvelles valeurs sont intégrées dans la base de données.
En toute circonstance, on conservera un enregistrement des résultats obtenus et des mesures

prise.
Page 59
CHAPITRE II :LE TEST DE DENSITE
I-Introduction :
Enoncé:(loi de Newton)
Tout corps plongé dans un fluide reçoit de la part de ce fluide une force (poussée) verticale,
vers le haut dont l'intensité est égale au poids du volume de fluide déplacé (ce volume est
donc égal au volume immergé du corps).
II-Définition : La densité d'un objet est le rapport de sa masse volumique sur la masse
volumique de l'eau, qui est égale à 1 g.cm3 ; La densité s'exprime sans unité.
III-Matériels utilisés :
 Échantillons de roche;
 Balance électrique ;
 Éprouvette graduée;
 Eau;
 Fiche .
IV- Methodologie
1-Pratique à observer lors de la technique de mesure
-Identification du niveau et de la zone de prélèvement (méthode utilisé est le grab sampling)

des échantillons ;
-Taille des échantillons de roche ;
-la bonne lecture par l’expérimentateur ;
- s’assurer que la balance est bien précise ;
-s’assurer que le nettoyage de l’éprouvette graduer se fait correctement a chaque fin de

mesure de la masse volumique de l’échantillon ;
2-Technique :
La détermination de la masse volumique d’une roche, et par suite celle de sa densité,nécessite

une justesse et precision des deux valeurs : la masse de l’échantillon, et son volume.
L’utilisation d’une éprouvette nécessite l’emploi d’un petit échantillon de roche (il doit rentrer
dans l’éprouvette, ne doit pas y rester coincé).
Page 60
La lecture du volume initial d’eau (Vi) et de masse initiale (Mi) puis celle du volume final une
fois l’échantillon immergé (Vf) et de masse finale(Mf) étant toutes deux précises, la masse
volumique de l’échantillon ( ᵨ =Mf– Mi /Vf - Vi ) .
Ainsi nous obtenons la densité à partir de la formule suivante :
d=ᵨ1 / ᵨ2
ᵨ 1: masse volumique du corps en question
ᵨ 2: masse volumique de l’eau
d:densité
Expérimentateur
Eprouvette gradué
Balance électrique
Fugure24: Le test de densité
Page 61
Tableau 10: Les résultats de test de densité
From level from 177.5 to 175RL
Level Samples Volumes Masses Density

500 716,42
177.5-175RL 1 600 947,96 2,31540
600 822,55
177.5-175RL 2 700 1 040,77 2,18220
650 872,04
177.5-175RL 3 850 1 350,20 2,39080
550 771,19
177.5-175RL 4 700 1 126,06 2,36580
600 817,76
177.5-175RL 5 750 1 179,22 2,40973
500 722,58
177.5-175RL 6 700 1 217,92 2,47670
650 868,24
177.5-175RL 7 850 1 346,20 2,38980
550 772,31
177.5-175RL 8 700 1 139,35 2,44693
600 820,16
177.5-175RL 9 800 1 312,34 2,46090
650 868,74
177.5-175RL 10 800 1 262,63 2,62593
Average InsituSg (BCM) 2,41
177.5-175RL LooseSg (LCM) 2,01
En effet la densité sur place(Insitu) est toujours supérieure à celle déplacé (Loose).La valeur
obtenue au cours de mon essai au niveau de la zone transitionnel est égale à 2.01.
Page 62
3-Conclusion :
La densité est très importante pour l’estimation de calcul de tonnage, la formule est la
suivante :
Tonnage = volume × densité
V-Collecte des données :
Les données de sondage et le test de densité sont des sources d’informations pertinentes et
forment la base pour la modélisation.Qui sont le collar, survey (topographie), Geology
(lithologie),weathering (alteration)et assay (résultats du laboratoire)et densité
VI-Interprétation
L’interprétation consiste à importer des données de sondage RC et le test de densité dans le

data base pour les modéliser et visualiser en section avec le logiciel SURPAC. Les exemples
de tableaux indiquants des paramètres de modélisation
Tableau 11:Exemple d’un fichier Survey
numéro Profondeur Pendage Direction

2B185GC 24 -60 270
Tableau 12:Exemple d’un fichier geologie
numéro Début Fin Nature de roche

2B185GC 0 1 silst
Tableau 13:Exemple d’un fichier alteration
numéro Début Fin Nature d’altération

2B185GC 0 1 MOX
Tableau 14:Exemple d’un fichier collar
numéro Y X Profondeur Motif de AreaCod HoletypCode

trou
2B185GC193 1457005 244586.7 24 Linear ZoneB RC_GC
Tableau 15:Exemple d’un fichier assay
HoleID SampID Depthfrom Depth to Au

2B185GC193 KG0027120 0 1 0.1
A près la modélisation nous allons aboutir a notre objectif, de bien délimiter les stériles du
minerai, les minerais suivant les différentes teneurs pour duminier la dilution. Indiqué dans le
tableau ci-dessous
Page 63
Tableau16 :Les differentes teneurs
NOM Symbole TENEUR(g/t) Couleur

Sterile W 0 – 0.8 Blanche
Sterilespecial SW 0.8 – 0.40 Bleu
Faible teneur LG 0.40 – 1.75 Verte
Teneur moyenne MG 1.75 - 3 Jaune
Grande teneur HG 3-4 Rouge
Hyper teneur SHG 4 - 9999 Orange
Page 64
TROISIEME PARTIE :
CONCLUSION GENERALE ET
RECOMMANDATIONS
Page 65
CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS
Les résultats des travaux effectués obtenus sont jugés plus encourageants.
Car nous avons obtenu des données fiables qui ont été incluses dans la base de données des
ressources et utilisées pour mettre à jour les modèles de ressources.Ainsi ils permettent :
 D’ajuster le contour de la minéralisation.

 De fournir des informations sur le contrôle de la minéralisation.
 De fournir à l’usine des teneurs plus fiables.
 La contribution d’une part à l’augmentation des ressources
 De mieux diriger l’exploitation et en faire de façon efficiente en minimisant la dilution voire la
perte
Au terme de ces travaux, je recommande à la société de :
 De mieux organiser le depot des échantillons temoins pour rendre fiables les tests
ulterieurs.
 D’accentuer des études cartographiques pour faire la carte litho-structurale de chaque
niveau d’excavation.
Page 66
BIBLIOGRAPHIE
REFFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[1] Eugene Puritch, P.Eng. Richard H. Sutcliffe, P.Geo. Tracy Armstrong, P.Geo. Fred
Brown,P.Geo. Antoine Yassa, P.Geo P&E Mining Consultants Inc ; Rapport technique du
projet de Kofi Nord (Report 269) [8p,61p] (Effective Date: February 1, 2013 Signing Date:
September 20, 2013)
[3]Brossier G et Dussaix AM Enquêtes et Sondages. Dunod 69 p(1999).
[4]Ardilly Pascal Les techniques de sondage127 p(1994).
[5] Prof F.Boulvain,Eléments de sédimentologie et pétrologie sédimentaire(11eédition du

Pritemps Science) 440p(28 Mai 2010)
[6]A. Foucoult, J.F Raoult , Dictionnaire de géologie(4e édition Masson)324p(1997)
[7] Alain Foucault et Jean François Raoult,Dictionnaire de Géologie (6ème édition) 320p (12
Mai 2005 Dunod Paris ISBN)
[8]Peters WC Exploration and mining geology, 2nd edition. Wiley, New York, NY,
685p(1987)
[9]Oumar daouda Keita :<<Interprétation des enveloppes aurifères du gisement de kofi
c>>Mémoire de fin de cycle (novembre 2016).
[12]Ousmane Sagara:<< Contribution aux travaux de sondages moto-tarière, RC et carottant
lors d’une campagne d’exploration minière à la mine de Tabakoto »Mémoire de fin d’études
(novembre 2016)
[10]Diaridiakonota<<Contrôle de minéralisation par sondage RC dans la carrière de Kofi
C>>Mémoire de fin d’études (août 2016)
[11]Gouriéroux C. (1981). La théorie des sondages, Economica.
REFFERENCES WEB
[14]Www.Consoren.ca
[15]Www.techbooksoft.blogspot.com
[16]Technique de forages : site internet http://www.technidrill.com
Page 67
ANNEXE
Tableau 2 :Exemple de fiche d’un programme de forage RC
Hole_ID Y X Z AZ Dip Deph

2B185GC_001 1457135 244547 185 270 -60 14
2B185GC_002 1457135 244542 185 270 -60 15
2B185GC_003 1457135 244537 185 270 -60 15
2B185GC_004 1457135 244532 185 270 -60 15
2B185GC_005 1457125 244574 185 270 -60 14
2B185GC_006 1457125 244565 185 270 -60 16
2B185GC_007 1457125 244560 185 270 -60 16
2B185GC_008 1457125 244542 185 270 -60 23
2B185GC_009 1457125 244537 185 270 -60 23
2B185GC_010 1457125 244532 185 270 -60 18
2B185GC_011 1457125 244526 185 270 -60 17
2B185GC_012 1457125 244521 185 270 -60 15
2B185GC_013 1457115 244582 185 270 -60 23
2B185GC_014 1457115 244572 185 270 -60 24
2B185GC_015 1457115 244567 185 270 -60 23
2B185GC_016 1457115 244562 185 270 -60 21
2B185GC_017 1457115 244552 185 270 -60 18
2B185GC_018 1457115 244538 185 270 -60 22
2B185GC_019 1457115 244534 185 270 -60 20
2B185GC_020 1457115 244528 185 270 -60 17
2B185GC_021 1457115 244524 185 270 -60 16
2B185GC_022 1457105 244592 185 270 -60 23
2B185GC_023 1457105 244587 185 270 -60 23
2B185GC_024 1457105 244582 185 270 -60 23
2B185GC_025 1457105 244577 185 270 -60 27
2B185GC_026 1457105 244572 185 270 -60 25
2B185GC_027 1457105 244567 185 270 -60 23
2B185GC_028 1457105 244562 185 270 -60 24
2B185GC_029 1457105 244557 185 270 -60 24
2B185GC_030 1457105 244552 185 270 -60 19
2B185GC_031 1457105 244542 185 270 -60 23
2B185GC_032 1457105 244537 185 270 -60 19
2B185GC_033 1457105 244532 185 270 -60 17
2B185GC_034 1457105 244527 185 270 -60 14
2B185GC_035 1457105 244522 185 270 -60 6
2B185GC_036 1457095 244592 185 270 -60 35
Page 68
2B185GC_037 1457095 244587 185 270 -60 35

2B185GC_038 1457095 244577 185 270 -60 31
2B185GC_039 1457095 244572 185 270 -60 29
2B185GC_040 1457095 244567 185 270 -60 30
2B185GC_041 1457095 244557 185 270 -60 23
2B185GC_042 1457095 244552 185 270 -60 23
2B185GC_043 1457095 244547 185 270 -60 21
2B185GC_044 1457095 244537 185 270 -60 20
2B185GC_045 1457095 244532 185 270 -60 21
2B185GC_046 1457095 244527 185 270 -60 15
2B185GC_047 1457095 244522 185 270 -60 14
2B185GC_048 1457095 244517 185 270 -60 13
2B185GC_049 1457095 244512 185 270 -60 12
2B185GC_050 1457085 244612 185 270 -60 12
2B185GC_051 1457085 244607 185 270 -60 14
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Page 69
2B185GC_079 1457075 244512 185 270 -60 24

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2B185GC_104 1457055 244545 185 270 -60 17
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2B185GC_106 1457055 244532 185 270 -60 17
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2B185GC_109 1457055 244499 186 270 -60 24
2B185GC_110 1457055 244493 185 270 -60 19
2B185GC_111 1457055 244489 185 270 -60 12
2B185GC_112 1457045 244592 185 270 -60 23
2B185GC_113 1457045 244587 185 270 -60 24
2B185GC_114 1457045 244582 185 270 -60 23
2B185GC_115 1457045 244577 185 270 -60 24
2B185GC_116 1457045 244572 185 270 -60 23
2B185GC_117 1457045 244567 185 270 -60 23
2B185GC_118 1457045 244562 185 270 -60 23
2B185GC_119 1457045 244557 185 270 -60 23
2B185GC_120 1457045 244552 185 270 -60 23
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2B185GC_121 1457045 244547 185 270 -60 24

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2B185GC_128 1457045 244512 185 270 -60 23
2B185GC_129 1457045 244507 185 270 -60 23
2B185GC_130 1457045 244502 185 270 -60 23
2B185GC_131 1457045 244497 185 270 -60 23
2B185GC_132 1457045 244492 185 270 -60 24
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2B185GC_136 1457035 244592 185 270 -60 23
2B185GC_137 1457035 244582 185 270 -60 23
2B185GC_138 1457035 244576 185 270 -60 23
2B185GC_139 1457035 244563 185 270 -60 23
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2B185GC_141 1457035 244553 185 270 -60 23
2B185GC_142 1457035 244542 185 270 -60 23
2B185GC_143 1457035 244537 185 270 -60 22
2B185GC_144 1457035 244532 185 270 -60 23
2B185GC_145 1457035 244522 185 270 -60 24
2B185GC_146 1457035 244517 185 270 -60 23
2B185GC_147 1457035 244512 185 270 -60 23
2B185GC_148 1457035 244498 185 270 -60 23
2B185GC_149 1457035 244493 185 270 -60 24
2B185GC_150 1457035 244487 185 270 -60 23
2B185GC_151 1457035 244482 185 270 -60 20
2B185GC_152 1457025 244597 185 270 -60 23
2B185GC_153 1457025 244592 185 270 -60 23
2B185GC_154 1457025 244587 185 270 -60 23
2B185GC_155 1457025 244582 185 270 -60 23
2B185GC_156 1457025 244577 185 270 -60 25
2B185GC_157 1457025 244572 185 270 -60 23
2B185GC_158 1457025 244567 185 270 -60 23
2B185GC_159 1457025 244562 185 270 -60 24
2B185GC_160 1457025 244557 185 270 -60 24
2B185GC_161 1457025 244552 185 270 -60 23
2B185GC_162 1457025 244547 185 270 -60 23
Page 71
2B185GC_163 1457025 244542 185 270 -60 23

2B185GC_164 1457025 244537 185 270 -60 24
2B185GC_165 1457025 244532 185 270 -60 23
2B185GC_166 1457025 244527 185 270 -60 23
2B185GC_167 1457025 244522 185 270 -60 23
2B185GC_168 1457025 244517 185 270 -60 23
2B185GC_169 1457025 244507 185 270 -60 24
2B185GC_170 1457025 244502 185 270 -60 24
2B185GC_171 1457025 244497 185 270 -60 23
2B185GC_172 1457025 244492 185 270 -60 24
2B185GC_173 1457025 244487 185 270 -60 24
2B185GC_174 1457025 244482 185 270 -60 20
2B185GC_175 1457025 244477 185 270 -60 17
2B185GC_176 1457015 244592 185 270 -60 23
2B185GC_177 1457015 244587 185 270 -60 23
2B185GC_178 1457015 244582 185 270 -60 23
2B185GC_179 1457015 244572 185 270 -60 23
2B185GC_180 1457015 244567 185 270 -60 22
2B185GC_181 1457015 244562 185 270 -60 22
2B185GC_182 1457015 244553 185 270 -60 24
2B185GC_183 1457015 244548 185 270 -60 24
2B185GC_184 1457015 244542 185 270 -60 24
2B185GC_185 1457015 244533 185 270 -60 25
2B185GC_186 1457015 244527 185 270 -60 24
2B185GC_187 1457015 244523 185 270 -60 24
2B185GC_188 1457015 244517 185 270 -60 23
2B185GC_189 1457015 244503 185 270 -60 23
2B185GC_190 1457015 244494 185 270 -60 23
2B185GC_191 1457015 244489 185 270 -60 24
2B185GC_192 1457015 244484 185 270 -60 24
2B185GC_193 1457005 244587 185 270 -60 24
2B185GC_194 1457005 244582 185 270 -60 23
2B185GC_195 1457005 244577 185 270 -60 23
2B185GC_196 1457005 244572 185 270 -60 23
2B185GC_197 1457005 244567 185 270 -60 23
2B185GC_198 1457005 244562 185 270 -60 23
2B185GC_199 1457005 244557 185 270 -60 23
total 4490
Page 72
Tableau 4 :Exemple des valeurs des résultats des échantillons blanc
SAMPLE_TYPE DATE BATCH SAMPLE_ID QA/QC AU

RC_KFB 25/05/2017 AVT_9671 KG0027135 BLANK 0.03
Page 73

Tableau 3 :Exemple des resultats de doublons
Date qaqc AVT Original_Au Duplicate Difference

Original
Au/Duplicate
25-mai-17 DUPLICATE AVT-8483 0.05 0.05 0.00
25-mai-17 DUPLICATE AVT-8483 0.31 0.39 -0.08
25-mai-17 DUPLICATE AVT_9671 0.78 0.66 0.12
25-mai-17 DUPLICATE AVT_9671 0.06 0.18 -0.12
Page 74

Page 75

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[contrôle et assurance de qualité des échantillons de forage à circulation inverse(RC) et test de septembre 2017

densité dans la carrière de Kofi _b : cas du niveau (185 – 165) rml »]

Détachée de l’université de Bamako depuis juin 2002, L’ENI est un établissement

Pour accomplir cette mission ENI-ABT compte 6 DER d’unité d’étude et de

Presenté et soutenu par Alhassane Tounkara

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SIGNIFICATIONS DES SIGLES ET ABREVIATIONS UTILISES

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LISTE DES FIGURES

Figure 2 :carte de localisation de permis de kofi…………………………………………..22

Figure 3: carte géologique du craton ouest africain……………………………………….26

Figure 4:carte géologique de la boutonnière de kédougou-Keniéba………………………29

Figure 5: carte géologique montrant la faille sénégalo-malienne…………………………31

Figure 6:grès grossier……………………………………………………………………...31

Figure 7: grès fin…………………………………………………………………………..32

Figure 9:lequartz-tourmaline ……………………………………………………………...34

figure 10: le marbre………………………………………………………………………35

Figure 19: graphe des échantillons doubles……………………………………………..52

Figure 22 : graphe des échantillons normes : SI64=1.780g/t……………………………57

Figure 23 : graphe des échantillons normes : OXJ95=2.337……………………………59

Fugure24 : le test de densité……………………………………………………………..63

Presenté et soutenu par Alhassane Tounkara

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1:Assemblages litho-tectonique de Kédougou- Kéniéba………………………..27

Tableau 3 :Exemple des valeurs des résultats des échantillons doubles………………....51

Tableau 5 : des valeurs de test de blanc locaux avant l insertion………………………..53

Tableau 6 :Exemple des valeurs des résultats des échantillons standard

Tableau 7:Exemple des valeurs des résultats des échantillons standard

Tableau 8 :Exemple des valeurs des résultats des échantillons standard

Tableau 9 : des valeurs de normes utilisées…………………………………………….59

Tableau 10: les résultats de test de densité……………………………………………..64

Tableau 11:Exemple d’un fichier Survey……………………………………………….65

Tableau 12:Exemple d’un fichier geologie……………………………………………..65

Tableau 13:Exemple d’un fichier alteration…………………………………………….65

Tableau 14:Exemple d’un fichier colar…………………………………………………65

Tableau 15:Exemple d’un fichier assay………………………………………………...65

Tableau 16 :Les differentes teneurs…………………………………………………….65

Presenté et soutenu par Alhassane Tounkara

Table des matières

Presenté et soutenu par Alhassane Tounkara

CHAPITRE II :CONTEXTE GEOLOGIQUE………………………………………………25

Presenté et soutenu par Alhassane Tounkara

4-La gestion des échantillons………………………………………………………………..46

Presenté et soutenu par Alhassane Tounkara

Vu la loi n092-020 du 23 septembre 1992 ;

Presenté et soutenu par Alhassane Tounkara

Vu la convention collective des sociétés et entreprises minières, géologique et

Vu les nécessités de service ;

Partie I : Generalite sur la mine d’or de Kofi ;

Partie II :Travaux realises ou effectués

Partie III : Conclusion generale et recommandations ;

Presenté et soutenu par Alhassane Tounkara

Presenté et soutenu par Alhassane Tounkara

I. CHAPITRE I :PRESENTATION DE LA MINE D’OR DE KOFI

II. ORGANISATION DE LA MINE D’OR DE KOFI

La mine d’or de kofi est composée de plusieurs départements :

Pour atteindre ces objectifs le choix de la méthode d’échantillonnage et de la méthode de test

Presenté et soutenu par Alhassane Tounkara

Type, poids et répartition de l'explosif motif ;

Le service de la topographie de la mine de Kofi a pour rôle entre autre :

Presenté et soutenu par Alhassane Tounkara

- de Contrôler la stabilité des murs de la mine (monitoring).