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Réalisé par :
RAJI Hicham
Vous avez tant sacrifié pour mon bonheur, mon bien-être et ma réussite sans rien
attendre en retour, je vous dédie ce travail en témoignage de mon amour, mon affection et
ma reconnaissance pour les efforts que vous avez consentis pour moi durant toutes ces
années. Que Dieu vous protège et vous offre santé et longue vie.
Pour votre amour et soutien. Vous n’avez jamais épargné le moindre effort pour
m’aider et m’encourager. Que ce travail puisse être le témoignage de mon amour et ma
reconnaissance.
Pour votre assistance et votre soutien. Merci pour l’espoir que vous me donniez pour
aller de l’avant.
Enfin, j’ai gardé une place particulière à mes camarades de classe avec qui j’ai passé
trois agréables années. Je les remercie tous et je leur souhaite bonne chance dans leur début
de carrière.
RAJI Hicham
Pour cela, une étude détaillée a été menée au niveau de l’unité de finalisation, afin de
ressortir les causes prépondérantes, qui conduisent au non satisfaction de la qualité physico-
chimique de la cathode du cobalt, à savoir : des causes liées à l’unité de l’électrolyse,
l’insuffisance des rendements réalisés par rapport à l’objectif souhaité à la fois au niveau de
l’extraction liquide-liquide de manganèse et au niveau de la précipitation des sulfures de
plomb et enfin la diminution de la capacité d’adsorption du charbon actif.
Pour cela, des actions d’amélioration ont été proposées et leur efficacité a été évaluée,
ces actions ont permis d’améliorer la qualité chimique en plomb de la cathode du cobalt de
51.2%, d’augmenter le rendement de précipitation des sulfures de plomb de 10.2%, de
diminuer la teneur du manganèse dans le concentré de cobalt avec un pourcentage de 2.1% ,
et d’augmenter la capacité d’adsorption du charbon actif de 6.5%.
A detailed study of the finalization unit was conducted, this enabled to determine and
analyze the predominant causes, that affect the physical chemical quality of the cathodes,
namely on electrolysis unit level, the Deficiency of yields of liquid-liquid manganese
extraction and that of lead sulfide precipitation, compared to targeted values, and the decrease
in capacity of adsorption of active carbon.
For this purpose, improving actions have been proposed, and their effectiveness has
been evaluated. These upgrades enabled to increase the lead sulfide precipitation yield by
10,2%, to reduce manganese content in cobalt’s concentrate by 2,1% and to increase
adsorption capacity of active carbon by 6,5%.
C’est dans ce cadre que s’inscrit mon projet de fin d’études, qui concerne
l’amélioration de la qualité chimique, principalement en plomb et en manganèse des
cathodes de cobalt produites ainsi que de son aspect physique. Pour cela nous avons étudié
dans un premier temps les différentes opérations du procédé de production des cathodes de
cobalt (Précipitation, Extraction Liquide-Liquide, Electrolyse …). Ensuite on a élaboré un
diagnostic détaillé afin de ressortir l’ensemble des causes prépondérantes limitant
d’atteindre l’objectif souhaité, pour pouvoir proposer des solutions et des actions
d’amélioration au niveau du procédé.
Pour bien mener mon projet de fin d’études, le présent rapport est divisé en deux
grandes parties :
1. GROUPE AL MADA
Le Groupe AL MADA (l’ancienne société nationale d’investissement (SNI)) est l’un
des plus grands fonds d’investissements à capitaux privés de la scène panafricaine, comptant
plusieurs entreprises marocaines, et quelques entreprises étrangères.
Grâce à son choix d’investir à long terme, le GROUPE a pu acquérir une dimension
importante dans l’économie marocaine, chose qui lui a permis de contribuer en grande partie
au progrès socio-économique du pays, voir même du continent Africain. Et ceci dans
plusieurs secteurs d’activités, à savoir : les services financiers, les matériaux de construction,
la distribution, les télécommunications, l’immobilier & le tourisme, le domaine de l’énergie et
les mines. Dans l’objectif de favoriser l’émergence d’une économie moderne et d’améliorer
les conditions de vie des populations.
2. Groupe MANAGEM
Le groupe pilier d’AL MADA opérant dans le secteur minier, est MANAGEM, qui est
un acteur marocain, depuis plus de 90 ans dans l’activité minière depuis l’exploration, passant
par l’extraction, et arrivant jusqu’à la valorisation et la commercialisation principalement des
métaux précieux (Argent et Or), des métaux de base (Cuivre, Zinc et plomb), du Cobalt et de
la fluorine.
Au Maroc, le groupe opère à travers ses différentes filiales comme l’illustre la figure
ci-dessous :
A l’échelle internationale, MANAGEM est aussi présente dans plusieurs pays africains
pour plusieurs projets d’exploration minière et de traitement. Ses principales filiales sont :
➢ L’unité cuivre sommitale : produit depuis 2000, des cristaux de sulfate de cuivre à
partir d’un minerai riche en cuivre extrait de la mine de Hajjar, située sur le site de
GUEMASSA, actuellement elle contribue à la production de l’unité de l’Hydro2.
➢ L’unité Calamine : a démarrée en 2002, elle produit l’oxyde de zinc (ZnO), à très
haute pureté à partir des concentrés riches en zinc, acheminées depuis ses carrières
localisées dans la région d’Er-Rachidia, d’Azilal.
➢ Sulfate de sodium : C’est une unité constituée de deux ateliers traitant les rejets de
l’unité CALAMINE en vue de produire le sulfate de sodium.
➢ L’unité CEIL : Inaugurée en Décembre 2016, cette unité est dédiée à la production
du charbon chargé en or. Le minerai traité est constitué des rejets de l’unité Hydro2
ainsi que des minerais acheminés de Bleida.
Plusieurs procédés de valorisation des minerais, ont été développées au cours du temps. Parmi
eux les plus connus et utilisés actuellement sont : le procédé par voie sèche (pyrométallurgie),
et le procédé par voie humide (hydrométallurgie) utilisé à CTT-GUEMASSA.
Le procédé de production des cathodes de cobalt est composé de deux unités, à savoir :
D’après la figure ci-dessus (figure 2), la solution mère ajoutée au niveau de l’étape de la
lixiviation provient de l’usine de cuivre. Afin de bien comprendre la source de cette solution
mère, nous présentons le bloc diagramme de l’usine de cuivre.
On note que l’unité de la mise en pulpe dispose d’une alimentation sèche, cependant l’usine
de cuivre traite a une alimentation humide (refus des transporteurs arrosées avec de l’eau, vu
sa grande température). Le fonctionnement des deux unités est réalisé en parallèle.
L’usine de cuivre, traite à peu près 13% de la production totale du cobalt, qui se
présente sous forme de tout-venant (minerai de Cobalt) humide. Le flowsheet de l’usine de
cuivre, est donné dans l’annexe 3.
blende (ZnS) et la galène (PbS) sont grillés pour former des oxydes et du dioxyde de
souffre (SO2) qui sera transformé en acide sulfurique.
Après le minerai grillé est transporté via des Baines vers l’unité de la MSP, où il passe
par les opérations suivantes :
Broyage Sec : Le tout-venant arrivant de l’usine de grillage broyé, subit encore un broyage
secondaire sec pour le ramener à une granulométrie inférieure à 120 µm. L’opération est
réalisée dans un broyeur à boulets suivi d’une classification granulométrique. Les refus sont
rebroyés, les passants sont dirigés vers les deux trémies de stockage (TK300 et TK301) via
une bande transporteuse. L’étape suivante est la lixiviation.
Le temps d’attaque est de six heures, l’acide sulfurique est ajouté en trois étapes de
deux heures chacune avec les pourcentages suivants : 50%, 30% et finalement 20% de la
quantité totale. L’ajout d’un solide appelé HBA qu’est l’hydroxyde de cobalt Co (OH)2 a pour
objectif d’enrichir la solution en cobalt et aussi d’ajuster son pH vers une valeur qui de 0.8 à
0.9.
Neutralisation à pH=3-3.2 :
Réaction globale:
La précipitation des impuretés contenues dans le minerai est faite en deux étapes, la
première à pH = 4.5 dans les réacteurs RA105 et RA106 où les composés métalliques, peu
solubles, se précipitent, puis ils sont séparés dans un filtre presse (FP103) : le solide est
renvoyé à la précipitation à pH =3-3.2 pour augmenter son pH tandis que le filtrat est
neutralisé à pH = 6.2 par l’ajout du carbonate de sodium , dans l’objectif de précipiter
essentiellement le cuivre sous forme de carbonates de cuivre.
solution d’un étage d’extraction vers l’autre étage. Tandis que le décanteur permis la
séparation entre l’extrait et le raffinat.
Cette étape a été permutée avec l’extraction liquide-liquide du cobalt pendant l’année
2018.
➢ Le raffinat (riche en Cobalt) qui passe à travers des colonnes à charbon dans l’objectif
d’éliminer les traces du solvant (qui est D2HPA).
➢ L’extrait (phase organique du dernier étage de l’extraction MD371), passe à la 2ème
étape de l’extraction Mn, qui est l’étape du lavage (Scrubbing).
Le débit de la phase organique est subdivisé en deux lignes (L1 & L2), à cause des
capacités des cellules qui sont de : 1.46 m3 (volume du mélangeur) et 3m3 (volume du
décanteur). On abordera dans ce qui suit le cas d’une seule ligne(L1). (Même chose est dite
pour la Ligne 2).
Lavage (Scrubbing) : cette étape a pour objectif de récupérer le cobalt co-extrait dans
l’étape de l’extraction. L’ajout de l’acide sulfurique (VR 267) a pour objectif de régler le pH
dans les deux étages de lavage (MD432, MD416), pour qu’il soit entre 2.4 et 2.6. La phase
aqueuse du 1er étage (contenue dans le réservoir VR 254) reste en recyclage continue avec la
phase organique sortante de l’extraction Mn. Après 8h de recyclage la solution obtenue est
réinjectée dans l’alimentation de l’extraction Mn pour l’enrichir en cobalt, tandis que la phase
aqueuse du 2ème étage est pompée vers (VR 254).
Dés-extraction : Elle est réalisée dans deux cellules (MD422, MD415), en ajoutant de
l’acide chlorhydrique (VR581), on diminuera le pH jusqu’à un pH qui varie entre 1.4 et 2.6
pour déposer le Manganèse.
L’étape finale a pour objectif de neutraliser le solvant, en le mettant en contact avec l’eau
pour pouvoir réalimenter l’extraction Manganèse en phase organique et fonctionner en circuit
fermé.
Une fois le raffinat de l’extraction Manganèse passe via les colonnes à charbon pour
éliminer les traces de solvant de l’extraction Mn (D2HPA), il est stocké par la suite dans le
réservoir (VR301), afin d’alimenter l’extraction Cobalt.
A la sortie du dernier étage, on obtient un raffinat riche en nickel qui est envoyé vers
l’unité de la MSP pour pouvoir le valoriser sous forme d’hydroxydes de Nickel (Ni (OH)2).
Tandis que l’extrait concentré en cobalt passe à l’étape de lavage (Scrubbing) pour la purifier
davantage.
Lavage : réalisé dans deux cellules (MD311, MD312), cette étape a pour objectif
d’éliminer les impuretés, particulièrement le Nickel. Ceci est atteint en diminuant le pH
jusqu’à un pH qui varie entre 5.0 et 5.2, par la mise en contact entre l’extrait et une solution
préparée avec de l’eau filtrée et du concentré de cobalt.
Dés-extraction Du cobalt : réalisée dans deux cellules (MD321, MD 322), cette étape
a pour objectif de dés-extraire le cobalt (Co 2+), donc ceci est effectué en mettant en contact la
phase organique avec la solution de soutirage (épuisée de l’électrolyse) qui est riche en cobalt.
Le pH d’équilibre obtenu au niveau du 1er étage après ce contact varie entre 3.8 et 4.0.
Cependant le 2ème étage a un pH qui varie entre 2.0 et 2.5, à l’aide de l’ajout
automatique de l’acide sulfurique (préparé à 20%).
La phase aqueuse des deux étages (MD 321, MD322) constitue le concentré de cobalt
qui passe dans un décanteur lamellaire, suivi par un passage dans des colonnes à charbon pour
l’élimination des traces de solvant.
Régénération : effectuée dans deux cellules (MD331, MD322), cette étape a pour
intérêt de récupérer le cobalt échappé au niveau de la dés-extraction en diminuant le pH
jusqu’à un pH qui varie entre 0.9 à 2. Ceci est atteint en mettant en contact la phase organique
avec une solution préparée avec de l’eau filtrée et de l’acide sulfurique (stockée dans le
réservoir VR312).
La phase aqueuse obtenue après recyclage au 1er étage, est ajoutée dans le concentré
de cobalt avec une moyenne de 12 m3 par deux jours. Cet ajout est conditionné par la teneur
du zinc, qui devrait être inférieure à 100 ppm (sans tenir compte de la teneur élevée en
Manganèse).
Cette phase aqueuse sera notée dans ce qui suit régénéré1.Tandis que la phase aqueuse
du 2ème étage (MD 322) est pompée vers le 1er étage pour préparer de nouveau sa phase
aqueuse.
L’acidité au niveau du 2ème étage (hors pH) obtenue grâce à une solution préparée par
l’acide sulfurique avec un pourcentage qui varie entre 15 % à 20% (stockée dans un réservoir
VR315), permet de déposer toutes les impuretés Zn et Mn…
Le concentré de cobalt, passe par des colonnes à charbon (CG301, CG303) pour
éliminer les traces du solvant de l’extraction de Cobalt (Ionquest 810). Puis il alimente l’étape
suivante, qui est l’unité de traitement plomb.
La solution filtrée est envoyée vers un clarificateur (FC401), pour éliminer les fines
particules échappées au niveau du filtre.
La solution clarifiée est envoyée vers les réservoirs de stockage, pour l’alimentation de
l’unité de l’électrolyse. Cette solution est appelée ‘’concentré de Cobalt’’.
d) Électrolyse
L’unité électrolyse comme c’est illustré dans la figure 9 est divisée en quatre parties :
i. Mode de fonctionnement
Donc l’objectif dans cette étape est d’obtenir une cathode de cobalt avec une grande
pureté, et moins d’impuretés, tout en réalisant le tonnage planifié qui est de 220 tonnes / mois.
Hors l’existence de plusieurs impuretés (Mn, Pb, Cu, Fe, Zn …) dans le concentré de
cobalt nuisent à la qualité chimique de la cathode du cobalt. C’est dans cette optique que
s’inscrit la problématique de notre projet.
I. Électrolyse
Nous présentons en premier un aperçu sur le comportement chimique et électrochimique
du cobalt (+II).
Le cobalt est considéré le 30ème élément le plus abondant dans la croûte terrestre, qui se
trouve souvent sous forme de sulfures, d’oxydes, et d’arséniures.... Cependant dans les
minerais qui le contiennent, il peut être seul ou associé à d'autres métaux comme le nickel,
l'argent, le plomb, le cuivre ou le fer.
2. Paramètres de l’électrolyse :
nucléation) et sur leur croissance. On verra dans ce qui à peu près l’influence de chaque
paramètre [3].
a) La densité de courant
La densité de courant est l’intensité de courant délivrée par le redresseur par unité de
surface, son choix dépend fortement de la température du bain électrolytique, ainsi de la
concentration molaire de l’électrolyte. La modification de la densité de courant peut être
évaluée au niveau de la vitesse de déposition de revêtement en question, ainsi que de sa
microstructure.
Plus la densité de courant est élevée, plus l‘épaisseur de dépôt augmente et devient de
plus en plus fin, tout en dépassant pas une valeur limite.
b) La température
Plusieurs études ont démontré que la température a une influence sur le rendement de
l’électrolyse, vu qu’elle favorise la diffusion des ions et s’opposant donc à l’épuisement de la
couche de diffusion. Donc plus que la température est élevée, plus le rendement est meilleur.
d) Le pH du bain électrolytique
Le pH du bain a une influence considérable sur le rendement réalisé, et le choix de son
domaine pour une application donnée (exemple : dépôt du cobalt sur la cathode) dépend
fortement de la composition chimique des impuretés dans la solution électrolytique.
Plusieurs auteurs ont montré que l’acidité a un impact sur le rendement, comme l’expose
M. JUDY [1], pour une solution de CoSO4 avec 0.3 à 1 % de H2SO4, le rendement est de 80 à
95 %, or si on a 5% de H2SO4, il chute jusqu’à atteindre 8%.
3. Rendement faradique
Le rendement en courant est le rapport entre la masse réel et celle théorique, et a pour
formule :
𝟏𝟎𝟎 ∗ 𝐦𝐞𝐱𝐩
𝐑𝐞𝐧𝐝𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 =
𝒎𝒕𝒉é𝒐𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆
I∗t∗M
mthéorique =
n∗F
F : Constante de faraday.
Le mélangeur fournit l'agitation nécessaire à la dispersion des phases, mais doit aussi
garantir un temps de contact suffisant pour permettre le transfert de matière entre les phases
aqueuse et organique. Le volume du contacteur est choisi en fonction de la cinétique de la
réaction et des débits à traiter.
Des chicanes sont installées dans les mélangeurs pour réduire le risque de séparation des
phases par l'effet centrifuge durant l'opération. La dispersion des phases dans les mélangeurs
se fait par un agitateur. Le rapport entre la longueur et la largeur d'un mélangeur est d'environ
1, tandis que pour le décanteur ce rapport varie entre 3 et 1.
Le métal souhaité contenu dans la solution aqueuse passe alors vers la phase organique
après leurs contacts. Le paramètre le plus important dans l’extraction est le pH :
Figure 13 : Courbes d'extraction des cations par (a) D2EHPA et (b) Ionquest 290.
Le principe de la méthode repose sur l‘immiscibilité des phases organique et aqueuse
ainsi que l'affinité du métal pour les deux phases.
Le tableau ci-dessous présente les produits de solubilité les plus sulfures métalliques
communs (à 25ºC)
PbS 8 × 10−27
CuS 9 × 10−37
IV. Adsorption
1. Principe :
L'adsorption consiste à l'accumulation d'une substance à l'interface entre deux phases
(gaz-solide, gaz-liquide, liquide-solide, liquide-liquide, solide-solide). Il a son origine dans les
forces d'attraction intermoléculaires, de nature et d'intensité variées, qui sont responsables de
la cohésion des phases condensées, liquides ou solides. Les composées adsorbées sont ensuite
désorbés dans une deuxième étape, appelée : étape de régénération.
2. Types d’adsorption :
On distingue deux types d'adsorption qui sont le plus souvent mis en jeu simultanément
Le mécanisme du transport d’un adsorbat au sein d’un grain du solide est donné par la
figure suivante :
Figure 15 : Mécanisme du transport d'un adsorbant au sein d'un grain solide (1-diffusion
externe ; 2-diffusion interne (dans les pores) ; 3-migration en surface).
Cette partie présente le cœur de notre projet de fin d’études, contenant trois chapitres,
à savoir : Un premier chapitre (le chapitre 4) où on exposera le contexte du projet, ainsi que la
démarche adoptée, ensuite le cinquième chapitre consiste à l’élaboration du diagnostic ainsi
que son analyse à l’issue du dernier chapitre, on proposera des actions d’améliorations dans le
chapitre 6.
Dans ce chapitre, nous allons aborder la problématique qui constitue la source de notre
projet pour passer ensuite au choix de la démarche que nous allons suivre pour traiter notre
problématique.
I. Présentation de la problématique
[2]
En 5 ans, les tonnages consommés en cobalt ont augmenté de 30% , ce qui montre
que la demande en cobalt est en forte augmentation dans plusieurs domaines industriels : le
stockage d’énergie, la fabrication de véhicules électriques... Donc la maîtrise de sa qualité à la
fois chimique et physique est un levier très puissant.
50 MC
40
30 HR
20
HQ
10
0
janv-19 févr-19 mars-19
Mois
Il est noté que la qualité chimique en plomb produite, est comparée avec des niveaux
de qualité standardisés au sein de l’entreprise. Chaque niveau de qualité est caractérisé par la
concentration limite en plomb à ne pas dépasser (par exemple : la concentration limite de LN
est 20ppm, pour MC, elle est de 50ppm). La caractérisation des autres niveaux de qualité est
donnée dans l’annexe 4.
100 LN
Distribution (%)
80 MC
60
HR
40
HQ
20
0
janv-19 févr-19 mars-19
Mois
Ceci est justifié par le fait que les conditions opératoires au niveau de l’électrolyse de
cobalt ne favorisent pas le dépôt de manganèse, mais la dégradation de la qualité chimique en
manganèse est déduite au niveau de sa forte concentration dans le concentré de cobalt
(alimentation de l’électrolyse).
Après avoir bien étudié l’ensemble de l’historique de l’année 2019, il s’est avéré que les
écarts calculés entre la concentration du manganèse dans le concentré de Cobalt ont le même
résultat pour l’ensemble des mois.
12
Teneur du Mn (g/l)
10
0
28-févr 02-mars 04-mars 06-mars 08-mars 10-mars 12-mars 14-mars
Mois de Mars 2019
Notre action portera dans cette étude sur l’amélioration à la fois de la qualité chimique et
physique de la cathode du cobalt, tout en réalisant la production planifiée, qui est de 220
tonnes par mois. Ceci passe par l’identification et la bonne maitrise des différents paramètres
de la marche influençant la qualité finale de la cathode du cobalt.
La méthode choisie est : DMAIC pour la simple raison que cette méthode est la mieux
adaptée parce qu’elle permet :
1. Identification et diagnostic.
Dans ce chapitre, nous avons présenté la problématique et les objectifs de notre projet,
ainsi que la démarche qui sera suivie pour aboutir aux objectifs annoncés. Nous nous
chargerons dans le chapitre suivant de faire un diagnostic des différentes unités permettant de
ressortir les performances ainsi que les causes racines qui ont conduit à cette problématique.
Afin de proposer des actions d’améliorations qui seront évaluées par la suite.
Chapitre V :
Diagnostic Et Analyse du procédé
I. Diagramme d’Ishikawa
En se basant sur des brainstormings, ainsi que des observations menées avec l’équipe
de l’unité de finalisation, pendant les trois derniers mois, on a pu déterminer les causes
racines, et les anomalies qui ont conduits à cet effet de dégradation de la qualité chimique de
la cathode du cobalt.
Les causes sont classées dans 5 catégories : Matière, Matériel, Main d’œuvre,
Méthodes et Milieu.
On note que les autres causes existantes au niveau du diagramme d’Ishikawa, comme :
On note qu’il faut tenir compte de l’effet de gonflement du diaphragme, pour qu’il
n’ait pas contact entre la cathode et l’anode vu la petite distance inter-électrode qui est de 8
cm.
𝐕𝐩
𝐏𝐞𝐫𝐦é𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭é = 𝐭𝐩 ∗
𝐒𝐝
Avec : tp : le temps de passage du Volume Vp.
Les résultats obtenus lors des essais au niveau laboratoire sont synthétisés dans les
tableaux suivants :
La figure ci-dessous présente un suivi des ions chlorures dans le concentré de cobalt :
800
➢ On suppose qu’un des réactifs utilisés est contaminé avec les ions de chlorures.
Pour quantifier le métal des chlorures avec lequel chaque source contribue dans la
contamination du concentré de Cobalt, on a collecté les données de l’historique qui concerne
notre paramètre de marche : le volume journalier moyen ajouté dans le concentre de Cobalt
pour chacune des sources. On calcule le métal par multiplier la teneur en chlorures par le
volume injectée.de ce dernier résultat on déduit :
✓ De combien cette source incrémente journalièrement la concentration en ions
chlorures total dans le concentré de Cobalt.
✓ A l’issue duquel on chiffre la contribution (en %) de chaque source dans le concentré
de cobalt.
Les résultats des calculs sont détaillés dans l’annexe 8, et la synthèse des résultats est
donnée dans le tableau suivant :
acide
(H2SO4) phase
37%
organique
53%
➢ L’acide sulfurique H2SO4 (préparé à 20%) contient une teneur assez élevée en
ions chlorures, avec une moyenne de 485 ppm. Reste à confirmer que la source
➢ L’échantillon préparé contient une teneur en Cl- de 438 ppm. Donc la teneur en
ions chlorure dans l’acide sulfurique concentré à 97% H2SO4, est de l’ordre de
1.15 g/l. chose qui confirme que c’est bien l’acide sulfurique H2SO4 concentré qui
est contaminée.
D’après la figure 23, on constate que l’entrainement de la phase aqueuse avec la phase
organique (contribue avec un pourcentage de 53%) et la contamination de l’acide sulfurique
(présentée d’un pourcentage de 34%) : sont les principales sources de la contamination du
concentré de cobalt, alimentant l’électrolyse.
Donc une optimisation des paramètres de précipitation des sulfures du plomb demeure
indispensable.
Lors de cet ajout la teneur du cobalt varie entre 50 g/l et 60g/l, cependant sa forte
teneur en manganèse varie entre 18 g/l et 26 g/l.
Donc Il est nécessaire donc de trouver une solution à cette cause, afin de diminuer la
teneur du manganèse dans le concentré de Cobalt.
85,00
80,00
75,00
70,00
65,00
60,00
55,00
28-févr 06-mars 12-mars 18-mars 24-mars
Mois de Mars
Or cet historique ne donne pas réellement une information assez pertinente à propos du
rendement réalisé au niveau de chaque étage, mais il quantifie le rendement total réalisé,
calculé sur la base de l’entrée du manganèse au 1er étage de l’extraction par rapport la sortie
du dernier étage de l’extraction du manganèse.
Donc l’objectif de cette étude est de suivre l’évolution des paramètres de marche de
l’extraction liquide-liquide de manganèse au niveau de chaque étage :
➢ Le rapport O/A : c’est le débit de la phase organique appliqué par rapport au débit
de la phase aqueuse.
➢ Le pH appliqué.
95
85
Rendement de Mn (%)
75
65
55
45
35
25
15
0 2 4 6 8 10 12 14
mois de Mars
Figure 26: Rendement de l'extraction liquide-liquide de Manganèse des quatre étages (Mois
de mars)
Donc d’après ce graphique, on conclut qu’il est nécessaire donc d’optimiser les
paramètres de marche de chaque étage pour pouvoir répondre à un cahier de charge qu’on
définira dans le chapitre suivant.
A l’issue d’un brainstorming menée avec l’équipe de finalisation, on a trouvé que les
causes racines qui nuisent à l’aspect physique de la cathode du cobalt sont :
➢ Le passage des traces de solvant au niveau des colonnes à charbon vers les
cellules d’électrolyses.
Pour cela un diagnostic est élaboré dans le suivant paragraphe, afin de ressortir les
performances actuelles de chaque opération.
Un diagnostic a été élaboré pour ressortir l’ensemble des causes majeures qui diminueront
l’efficacité du charbon actif, ainsi que sa capacité d’adsorption et qui sont :
Après avoir passé une période de fonctionnement des plateaux dans la cellule, on
procède à un nettoyage de 3 plateaux par 8h, ce lavage consistera à les émerger dans une
solution d’acide nitrique avant de les laver à l’eau. Cette opération dure en moyenne une
heure et 20 minutes.
Conclusion :
En se basant sur les données du registre et les analyses des différentes opérations de
l’unité de finalisation pendant la période de stage représentées dans ce chapitre on retient les
causes suivantes :
Dans ce chapitre, nous proposons des solutions et des améliorations en se basant sur les
résultats du chapitre précèdent pour arriver à des résultats concrets, permettant de réaliser les
objectifs attendus.
I. Choix du diaphragme :
Lors du diagnostic élaboré, on a constaté qu’il y avait une amélioration au niveau de la
perméabilité du diaphragme, mais sans avoir répondu encore à la perméabilité souhaitée qui
est de 0.036 m3/m2/h.
La solution proposée à ce stade est déduite en se basant sur les essais menés à l’échelle
laboratoire et qui consiste à l’amélioration de la texture du diaphragme, notamment au niveau
de ses extrémités.
Les résultats des essais menés au niveau laboratoire sont synthétisés dans le tableau
suivant :
2,2
2 ph de l'ancein
diaphragme
1,8
pH du nouveau
pH
1,6 diaphragme
1,4 pH de
Diaphragme N°3
1,2
1
0 2 4 6 8 10 12 14
Figure 29: évolution des pH des cellules d'électrolyses pour chaque diaphragme.
120 Ancien
100 diaphragme
80 diaphargme N°3
60
Nouveau
40
diaphragme
20
0
0 2 4 6 8 10 12 14
Figure 30: suivi du plomb dans la cathode de cobalt pour chaque diaphragme.
➢ Réaliser un diagnostic bien détaillé au niveau de l’usine qui produit l’acide sulfurique
pour pouvoir déterminer la cause principale qui conduit à cette contamination.
➢ Stabiliser le débit de Soutirage, qui doit être entre 0.8 à 1 m3 par cellule (Reste à
corréler le nombre de trous à réaliser, pour ne dépasser le débit maximum de
soutirage).
➢ Cette solution présente un système de guidage pour les flexibles, et donc y ‘a aura pas
le problème de déformation des flexibles.
➢ La dose de Na2S : après extrapolation de la dose injectée au niveau usine (qui est de 8
à 10Kg par 18 m3), on trouve que pour le traitement d’un volume de 300ml au niveau
laboratoire, la dose de sulfure de sodium Na2S varie entre 0.2 à 0.25 g.
A (alimentation) - - 2.84 -
2 3 0,66 76,84
Donc d’après le tableau précèdent, on constate que le meilleur rendement est obtenu
est de 91% avec les paramètres suivants :
Une dose de Na2S de 0.25g par 300 ml de volume traité, pendant un temps de séjour
de 15 minutes à un pH de 4.5.
Au niveau industriel, le meilleur rendement obtenu est de 88.6%, (par ajout d’une
quantité de Na2S de 10 Kg par 18 m3 traité à un pH de 4.1 pendant un temps de séjour de 15
minutes)
Ceci présente un bon résultat à exploiter, mais dans une perspective d’amélioration de
ce rendement de précipitation des sulfures de plomb, nous avons proposée d’utiliser un réactif
secondaire, qui va être combiné au sulfure de Sodium. C‘est bien l’objectif du chapitre
suivant :
Donc l’objectif de cette piste d’amélioration est de justifier en premier temps l’effet de
la sciure de bois dans l’élimination du plomb sans avoir impacté la teneur du cobalt. Puis de
quantifier le gain en rendement d’élimination du plomb si on utilise le sulfure de sodium seul
(Na2S) par rapport à leurs combinaisons.
Pb à la
Masse de Temps de séjour Température sortie (en
N° de l'essai l’adsorbant (mg) (mn) (°C) Rendement (%) ppm)
1 200 2,14 2,74
2 300 17,86 2,3
3 400 5 minutes 45°C 2,86 2,72
4 600 22,14 2,18
5 1000 5,71 2,4
Tableau 9 : Résultats de la variation de la masse de sciure de bois
L’objectif de ces essais est de savoir l’effet du temps de séjour de la solution sur le
rendement d’élimination du Pb. Donc on fixera la masse de sciure de bois qui a donné le
meilleur rendement de 22 %, ainsi que la température (T=45°C).
Pb à la
Masse de Temps de séjour Température sortie (en
N° de l'essai l’adsorbant (mg) (mn) (°C) Rendement (%) ppm)
1 5 1,8 2,75
2 10 2,5 2,73
1200 45°C
3 15 63,9 1,01
4 20 65,0 0,98
Tableau 9 : Résultats de l’influence de la cinétique de l’adsorption sur le rendement.
b) Résultats et Discussions
D’après les résultats synthétisés dans les deux tableaux ci-dessus, on remarque que le
meilleur rendement d’élimination du plomb était de 63.9% avec un temps de séjour de 15
minutes, (et si on augmente le temps de séjour à 20 minutes le gain en termes de rendement
est 2% de différence. Donc ce n’est pas pratique de dépasser au niveau industriel le temps de
séjour optimal qui est de 15 minutes, parce que ça va impacter la disponibilité de la solution
au niveau de l’unité d’électrolyse).
Il est noté qu’on travaille avec un volume d’entrée (300ml) et d’un temps de séjour de
15 minutes (via des essais au labo, on confirme que les autres paramètres sont non
significatifs, par exemple : vitesse d’agitation, température...)
Les essais réalisés au niveau laboratoire sont synthétisés dans le tableau suivant :
Donc d’après le tableau ci-dessous, on constate que dans le cas de combiner à la fois la
Sciure de bois et le sulfure de Sodium (Na2S), le rendement d’élimination du plomb a été
amélioré de 10.2% par rapport à l’utilisation de Na2S seul.
Un résultat aussi très important, est que la sciure de bois n’aucun effet sur le cobalt,
ceci a été confirmé plusieurs fois par des essais laboratoires.
2. Essais laboratoires :
L’essai au niveau laboratoire a pour objectif de valider la nouvelle configuration, et de
lister ses gains au niveau industriel.
➔ Rapport O/A (dans notre cas, volume de la phase organique par rapport au volume
de la phase aqueuse) = 1.
➔ Température : T=45°C.
➔ Temps de séjour (noté dans les tableaux ts) : 5 minutes.
Il est noté que la régulation de pH se fera avec l’ajout de la phase aqueuse de la 2 ème
étape de régénération, qui a déjà passé dans la colonne à charbon.
La 2ème catégorie des essais a pour objectif de déterminer le rapport optimal O/A (débit
de la phase organique sur le débit de la phase aqueuse), tout en fixant les autres paramètres
(même valeurs que la 1ère catégorie, à noter que la valeur du pH sera déduite des résultats de la
1ère catégorie des essais).
N° de
l'essaiDésignation Co (g/l) Mn (g/l)
1 0,7 0,54
2 0,9 0,7
R2+H2O
4 0,739 0,57
3 0,8 0,65
MD371 0,404 0,5707
R2 23.47 18.23
Tableau 11 : Caractérisation de l'alimentation (phase aqueuse (R2+H2O), phase organique
(MD371).
Avec :
Les résultats des essais (1er et 2ème catégorie) sont synthétisés dans les deux tableaux suivants :
N° de Rnd pertes en
l'essai pH T (°C) ts(mn) O/A Co (g/l) Mn (g/) Mn(%) Co(%)
1 2 0,01 0,575 0,75 2,48
2 2,2 0,0273 0,586 2,61 6,76
45 5 1
3 2,3 0,0347 0,65 12,20 8,59
4 2,45 0,045 0,8 28,66 11,14
Tableau 12: Résultats des essais de variations des valeurs de
pH.
N° de Rnd Pertes en
l'essai O/A T (°C) ts(mn) pH Co(g/l) Mn(g/) Mn(%) Co(%)
1 0,5 0,04 0,9 36,59 9,90
2 0,7 0,08 0,67 14,82 19,80
45 5 2,45
3 1 0,06 0,62 7,95 14,85
4 1,2 0,09 0,58 1,60 22,28
Tableau 13: Résultats des essais de variations du rapport des phases O/A.
Bien que la perte en Cobalt soit assez faible aux valeurs des pH inférieur à 2.3 par
rapport à la perte en cobalt au pH de 2.45. La contrainte qui nous empêche de choisir cette
valeur de pH, c’est le problème de la formation du gypse, qui est favorisée à un pH inférieur à
2.4.
Pendant un temps de séjour de 5 minutes (pH=2.45), le solvant s’est chargé de 0.23 g/l en
Mn. Comme l’étape du Scrubbing de l’extraction Mn fonctionne avec un débit de 24m3/h, de
la phase organique. Donc :
Donc le solvant a une capacité de charge en Mn qui est égale à 5.52 Kg/h
𝟏𝟎𝟗. 𝟑𝟖
𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐝′ é𝐩𝐮𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐭𝐨𝐭𝐚𝐥 𝐝𝐮 𝐌𝐧 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐬𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 =
𝟓. 𝟓𝟐
Donc à un pH de 2.45, la perte en Cobalt est de l’ordre de 11.14%, ce qui veut dire que
le taux de récupération du cobalt dans les deux étages du Scrubbing de Mn est de 88.86%.
Comme le métal moyen envoyé vers la digue est de 556 Kg au mois de mai, donc on
va récupérer pratiquement 73.72 Kg de cobalt/mois. Ce qui donne à peu près 884.5 Kg /an.
Cette partie a pour objectif d’exploiter le suivi élaboré au niveau industriel pour la
détermination des paramètres optimaux qui vont conduire à éliminer totalement le manganèse
dans l’unité de l’extraction liquide-liquide de manganèse.
5.1 Modélisation :
Cette partie a pour objectif en premier de développer sous le logiciel
STATGRAPHICS, les modèles mathématiques représentant les deux fonctions objectives
déjà citées.
✓ Le rapport Mn/Co : rapport entre la teneur de Mn (g/l) sur la teneur de cobalt (g/l) à
l’entrée de chaque étage est noté A.
✓ Le pH est noté B.
✓ La Température est notée C.
✓ Le rapport O/A (débit de la phase organique sur la phase aqueuse) est noté D. Les
résultats de la modélisation sont donnés comme suit :
3ème étage
P = -13691,6*A + 1,25386*F + 376408,1*A*A - 0,0135516*F*F + 109,043*A*F
ème
4 étage P = -717142, 1 *A*A + 92, 1635*A*F
Tableau 15 : Modélisation de la fonction objective perte en cobalt (%)
5.2 Optimisation :
Après avoir élaborée l’ensemble des modèles pour chaque étage, on procèdera à la
détermination des paramètres optimaux, tout en réalisant le cahier de charge suivant :
➢ Le premier consiste à un lavage avec une solution à pH=2 à une température T=25°C.
➢ Le deuxième est le traitement proposé au paragraphe précédent.
Les résultats des essais menés au niveau laboratoire, en comparant le traitement chimique
avec le traitement à l’échelle industrielle sont donnés dans le tableau suivant :
Donc via cette solution, on arrive à garder la capacité d’adsorption intrinsèque du charbon
actif.
V. Clarificateur
L’alimentation du clarificateur contient des suspensions solides qui ont des formes
d’hydroxyde, de sulfure, de carbonate ou bien de la poussière.
➢ Les précipités sulfures sont très fins et peuvent se retrouver dans le filtrat.
➢ La cinétique lente de la précipitation de quelques ions métalliques justifie
l’existence des suspensions dans la solution de filtration ce qui nécessite une
clarification.
Au niveau du clarificateur :
Conclusion Générale
La qualité du cobalt est un enjeu de taille pour le secteur industriel. C’est pour cette
raison que sa maîtrise est un paramètre clé dans la satisfaction des clients et de leur
fidélisation.
➢ Identifié les causes racines et les principales anomalies qui ont conduit à la non-
satisfaction de la qualité à la fois chimique et physique de la cathode du cobalt. On
retient les causes prépondérantes suivantes :
❖ Causes liées à l’unité de l’électrolyse :
A l’issue de ce diagnostic, nous avons proposé des solutions d’amélioration, qui ont
donné les résultats suivants :
Références
[1] https://www.usinenouvelle.com/article/data-cobalt-l-etat-des-lieux-a-fin-2018.N785899
[2] T.C. Frank, L. Dahuron, B.S. Holden, Liquid-Liquid Extraction and Other Liquid-
Liquid Operations and Equipment, Perry's Chemical Engineers' Handbook. Section 15, 2008.
[4] Élimination du plomb et du cuivre en solution aqueuse par des charbons à base de
bois de Pterygota macrocarpa, Aboua Narcisse, Adouby Kopoin, mars 2018.
[5] Elimination du plomb en solution par la sciure de bois, Revue des Energies
Renouvelables Vol. 14 N°4 (2011) 613 – 626.
Annexes
Annexe : 1 Organigrame et fiche tecnhique de la CTT.
Organigramme de CTT :
Date de
1930.
Création
Forme
Société Anonyme (SA).
Juridique
Identifiant
Téléphone : +212(0) 5 24 33 73 00.
Fiscal
Désignation LN MC HR HQ
Plomb (en ppm) 20 50 100 >100
Manganèse (en ppm) 20 500 1000 >1000
Date Co (g/l) Mn (g/l) Co/Mn objectif (g/l) Ecart (g/l) Ecart (%)
01-mars 36,96 9,32 3,965665 4,32 46,35
02-mars 37,1 10,36 3,581081 5,36 51,74
03-mars 36,82 10,96 3,359489 5,96 54,38
04-mars 38,61 11,44 3,375 6,44 56,29
05-mars 39,36 9,96 3,951807 4,96 49,80
06-mars 38,46 9,94 3,869215 4,94 49,70
07-mars 37,27 10,547 3,533706 5 5,547 52,59
08-mars 43,553 11,83 3,681572 6,83 57,73
09-mars 42,05 11,13 3,778077 6,13 55,08
10-mars 33,56 8,985 3,735114 3,985 44,35
11-mars 40,07 9,57 4,187043 4,57 47,75
12-mars 36,63 9,65 3,795855 4,65 48,19
13-mars 37,07 10,56 3,510417 5,56 52,65
Teneur de Mn (g/l)
Rnd Mn
8h-16h 16h-23h 23h-8h Rendement Mn (%)
Date (%)
VR252 VR 269 VR252 VR269 VR252 VR269 Rnd1 Rnd2 Rnd3
01-mars 1,64 0,34 1,66 0,37 2,11 0,42 79,27 77,71 80,09 79,02
02-mars 3,51 0,28 0,7 0,2 0,73 0,11 92,02 71,4 84,93 82,79
03-mars 0,55 0,1 0,71 0,13 0,6 0,09 81,82 81,7 85,00 82,84
04-mars 1,81 0,17 1,17 0,09 1,22 0,07 90,61 92,3 94,26 92,39
05-mars 1,62 0,11 1,4 0,27 1,3 0,22 93,21 80,7 83,08 85,67
06-mars 1,08 0,2 1,23 0,35 0,43 0,02 81,48 71,5 95,35 82,79
07-mars 0,36 0,02 0,45 0,01 0,45 0,12 94,44 97,8 73,33 88,52
08-mars 0,56 0,011 0,69 0,09 0,72 0,1 98,04 87,0 86,11 90,37
09-mars 0,53 0,25 0,56 0,14 0,53 0,11 52,83 75,0 79,25 69,03
10-mars 0,42 0,2 2,49 0,14 0,59 0,1 52,38 94,4 83,05 76,60
11-mars 0,49 0,1 0,51 0,11 0,55 0,16 79,59 78,4 70,91 76,31
12-mars 0,4 0,1 0,43 0,12 0,46 0,11 75,00 72,1 76,09 74,39
13-mars 0,35 0,1 0,41 0,1 0,46 0,1 71,43 75,6 78,26 75,10
14-mars 0,47 0,1 0,5 0,11 0,46 0,18 78,72 78,0 60,87 72,53
15-mars 0,41 0,12 0,45 0,2 1,52 0,31 70,73 55,6 79,61 68,63
16-mars 0,79 0,14 1,2 0,21 0,47 0,2 82,28 82,5 57,45 74,08
17-mars 0,35 0,14 0,37 0,09 0,19 0,02 60,00 75,7 89,47 75,05
18-mars 0,42 0,2 0,44 0,14 0,3 0,12 52,38 68,2 60,00 60,19
19-mars 0,54 0,2 0,38 0,15 0,5 0,13 62,96 60,5 74,00 65,83
20-mars 0,32 0,1 0,65 0,18 0,53 0,21 68,75 72,3 60,38 67,15
21-mars 0,55 0,11 0,45 0,21 0,48 0,2 80,00 53,3 58,33 63,89
Pour le 2ème étage : l’entrée du 2ème étage c’est bien la sortie du 1er étage.
𝑴é𝒕𝒂𝒍 𝒅𝒆𝒔 𝒄𝒉𝒍𝒐𝒓𝒖𝒓𝒆𝒔 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒄𝒆𝒏𝒕𝒓é 𝒅𝒆 𝑪𝒐𝒃𝒂𝒍𝒕 (𝒆𝒏 𝑲𝒈) = 𝑽𝒊𝒏𝒋 ∗ 𝑻(𝒄𝒍−)
Avec : Vinj : est le volume moyen journalier injecté de la source au niveau du concentré en
m3. (pour l’eau de process Vinj = 30m3, phase aqueuse de la 1er étape de régénération= 6 m3,
acide sulfurique (Vinj=12m3) et la phase organique (Vinj = 34 m3/h (débit de la phase
organique) * 24 (une journée)).
𝒑𝒑𝒎 𝑴é𝒕𝒂𝒍 𝒆𝒏 𝑪𝒍 −
𝑨𝒋𝒐𝒖𝒕 𝒂𝒖 𝒏𝒊𝒗𝒆𝒂𝒖 𝒅𝒖 𝒄𝒐𝒏𝒄𝒆𝒏𝒕𝒓é (𝒆𝒏 )=
𝒋𝒐𝒖𝒓 𝑽𝒐𝒍𝒖𝒎𝒆 𝒅𝒖 𝒄𝒐𝒏𝒄𝒆𝒏𝒕𝒓é 𝒅𝒆 𝑪𝒐𝒃𝒂𝒍𝒕