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Réalisé par :
M. Achahri Hamza
M. Zaidi Mohamed Adib
Promotion : 2023
Dédicaces
À toute ma famille,
Je suis très reconnaissant pour la joie, le soutien et le
bien-être que vous m’apportiez, grâce à vous, je suis ce que je
suis aujourd’hui. Vous étiez d’un grand apport dans ma vie,
ce travail est aussi le vôtre.
Merci.
”
Achahri Hamza
i
Dédicaces
Merci.
”
Zaidi Mohamed Adib
ii
Remerciements
Nous souhaitons exprimer notre profonde gratitude envers nos encadrants académiques à
l’École Mohammadia d’Ingénieurs, Pr. SOUISSI Ahmed et Pr. ZALIM Yassine, pour
leur amabilité, leur engagement solennel, leur implication, leur motivation et leur disponibilité
tout au long de notre projet de fin d’étude. Nous sommes honorés de leur exprimer notre
profonde reconnaissance pour leur aide précieuse qui nous a permise de mener à bien notre
mission.
Nos sincères remerciements vont également à tout le personnel de cette institution hono-
rable pour leur soutien permanent et inconditionnel tout au long de l’élaboration de notre
projet de fin d’étude.
Nous tenons à remercier le corps professoral du département Génie des Procédés Indus-
triels, à sa tête notre chère Chef de département Pr. EL AHMADI Zakia pour son ex-
cellence pédagogique et sa bienveillance. Tout au long de notre parcours de formation, nous
avons été enveloppés d’un écosystème éducatif empreint de savoir et de connaissances pré-
cieuses. Leur influence éclairée a été la source de notre inspiration, propulsant notre parcours
vers des horizons infinis. Nous souhaitons exprimer notre profonde gratitude envers ces êtres
d’exception. Grâce à leur expertise inégalée, nous avons pu acquérir de précieuses compé-
tences indispensables à l’élaboration de ce projet de fin d’études.
Nous sommes très reconnaissants envers les membres de notre jury, qui ont accepté de juger
notre modeste travail. Nous leur exprimons notre plus profond respect pour leur intérêt porté
à notre mémoire. Veuillez trouverez ici, nos salutations de notre plus haute considération.
Notre gratitude s’oriente vers tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation
de notre projet de fin d’étude.
iii
Résumé
In fine, le projet avance des outils d’aide à la prise de décision et à l’orientation des inves-
tissements pour les parties prenantes en calculant avec précision le coût total d’investissement
le plus probable dans le meilleur des délais.
iv
Abstract
This final graduation project aligns with the standardization policy adopted by JESA. As
part of the actions taken to achieve this ambition, various work tools are being developed
to optimize time and cost of studies. In this context, the project focuses on developing a
dynamic techno-economic model presented as an interactive interface that will allow users to
estimate the total installed cost (TIC) of a Sulfuric Acid Plant and a Phosphoric Acid Plant.
To address the problematic at hand, the project started by determining the client’s requi-
rements. Then, the project proceeded with the engineering study, beginning with the precise
determination of the study scope, followed by the development of Block Flow Diagrams
(BFDs), Process Flow Diagrams (PFDs), and balances necessary for sizing the equipment of
a reference unit for each of the two plants. Once the list of equipment with their characteris-
tics is established, it is then time to proceed with the selection of cost-driving parameters for
each equipment. These parameters will form the basis for the subsequent techno-economic
study.
As for the economic model, it constitutes the heart of the project and refers, on one hand, to
the results of the two technical models, namely the list of equipment with their characteristics,
and on the other hand, to the client’s choices. This is done with the aim of generating the
TIC of the studied units based on cost engineering concepts, including estimation methods.
In conclusion, the project offers decision support tools and investment guidance for stake-
holders by accurately calculating the most probable total investment cost within the shortest
timeframe.
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TABLE DES MATIÈRES
Dédicaces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . i
Dédicaces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ii
Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . iii
Résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . iv
Abstract . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . v
Pl . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . vi
INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
vii
1.3.1 Contexte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.3.2 Problématique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.3.3 Description . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.3.4 Démarche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.3.4.1 Définition du Besoin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.3.4.2 Conception des Modèles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.3.4.3 Implémentation et validation . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.3.4.4 Evolution et maintenance/ Amélioration . . . . . . . . . . . 13
1.3.5 Planification du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
viii
2.3.3.2 Four . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
2.3.3.3 Chaudière de récupération . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
2.4 Mise en place des fondations préliminaires en vue de l’estimation . . . . . . . 50
ix
4.3.1 Organisation du modèle technico-économique . . . . . . . . . . . . . 89
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
RÉFÉRENCES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
ANNEXES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
Annexe A : PFD & Bilan matiére de la Clarification (PAP) . . . . . . . . . . . . . . 96
x
LISTE DES FIGURES
xi
4.4 Intervalle de précision de l’estimation en fonction du pourcentage de l’achève-
ment de l’ingénierie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
4.5 Schéma-bloc du modèle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
4.6 Structure du TIC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
4.7 Capture d’écran de la page d’acceuil de l’interface . . . . . . . . . . . . . . . . 89
4.8 Capture d’écran de la fenêtre des Inputs de l’interface . . . . . . . . . . . . . 89
4.9 SM3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
4.10 Capture d’écran de la fenêtre des stockages de l’interface . . . . . . . . . . . . 90
4.11 Capture d’écran de du TIC calculé sur l’interface . . . . . . . . . . . . . . . . 91
4.12 Capture d’écran de la fiche récapitulative des coûts de l’unité . . . . . . . . . 91
4.13 Capture d’écran de la fiche récapitulative détaillé des coûts de ISBL . . . . . 92
4.14 Capture d’écran du volet statique « SAP- Process Data SYNC » . . . . . . . 92
4.15 Capture d’écran du volet statique « SAP- Process Data REF » . . . . . . . . 93
A.1 Clarification acide faible 28% . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
A.2 Clarification acide fort 54% . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98
A.3 Bilan matiére : Clarification 28% acide faible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99
A.4 Bilan matiére : Clarification 54% acide fort . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100
xii
LISTE DES TABLEAUX
xiii
LISTE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS
xiv
LISTE DES ANNEXES
xv
INTRODUCTION
1
CHAPITRE 1
L’objectif de ce chapitre est de placer ce projet de fin d’étude dans son contexte global.
Tout d’abord, nous allons commencer par présenter l’industrie de l’acide sulfurique et de
l’acide phosphorique dans ses grandes lignes. Ensuite, nous entamerons la présentation de
notre organisme d’accueil. Enfin, la dernière partie sera consacré au cadrage du projet en
présentant son contexte, ses objectifs, la démarche suivie pour sa réalisation et finalement sa
planification.
2
CONTEXTE GÉNÉRAL DU PROJET
La production d’acide sulfurique et d’acide phosphorique est donc essentielle pour répondre
aux besoins industriels et agricoles de notre société. Ces acides jouent un rôle vital dans
l’amélioration du rendement agricole, dans la fabrication de produits chimiques et dans la
production des aliments.
3
1.1.2 Évaluation du marché
1.1.2.1 L’acide sulfurique
Le marché mondial de l’acide sulfurique devrait atteindre environ 298 millions de tonnes
d’ici la fin de cette année et devrait enregistrer un TCAC supérieur à 3,5 au cours de la
période de prévision (2022-2027).
4
Figure 1.2 Évolution du marché de l’acide phosphorique
Grâce à son modèle intégré, l’OCP assure la coordination entre l’extraction des phos-
phates, la production d’engrais et la fabrication d’acide sulfurique. Cela permet d’optimiser
l’utilisation des ressources et de réduire les coûts de production. L’OCP a également mis en
place des installations de production modernes et efficaces, utilisant des technologies avancées
pour maximiser la qualité de l’acide sulfurique tout en minimisant son impact environnemen-
tal.
L’acide sulfurique produit par l’OCP est essentiel pour l’industrie des engrais, car il est
utilisé dans la fabrication de nombreux types d’engrais phosphatés. En tant que leader mon-
dial du marché des phosphates, le Maroc bénéficie d’une position stratégique, car il peut
5
fournir à la fois les matières premières (les phosphates) et l’acide sulfurique nécessaires à la
production d’engrais phosphatés.
En effet, le secteur minier est considéré comme l’un des moteurs de l’industrie et par
conséquent de l’économie nationale, au regard de sa contribution au PIB (10% en moyenne),
sa part dans les exportations marocaines et sa capacité de créer de la valeur ajoutée et de
l’emploi. Le phosphate du Maroc réalise à lui seul un bénéfice moyen de 61,4 milliards de di-
rhams (MMDH). Le Plan Maroc Mines (PMM) 2021-2030 ambitionne de développer, dans le
cadre d’une approche globale, un secteur minier compétitif en faveur d’une croissance durable.
Après deux années teintées par la crise sanitaire au cours desquelles le secteur du phos-
phate au Maroc a aisément fait preuve de résilience, voilà que les récentes statistiques des
échanges extérieurs de l’Office des changes font état d’une performance exceptionnelle.
En mars 2022 selon l’Office des changes, les exportations marocaines des phosphates et
dérivés ont presque doublé pour atteindre 24,54 MMDH contre 13,43 MMDH à la même
période en 2021. Cette évolution fait suite, principalement, à l’augmentation des ventes des
engrais naturels et chimiques (+7,75 MMDH) due à l’effet prix qui a plus que doublé (7,319
DH/T à fin mars 2022 contre 3,116 DH/T à fin mars 2021), explique l’Office dans sa note
sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs, notant qu’en revanche, les quantités
exportées baissent de 17,8%. [3]
6
à l’OCP de se doter d’outils de pointe pour mener à bien son plan industrielle stratégique.
Soutenue par deux grands groupes internationaux, OCP et Worley, JESA devient l’un des
plus grands cabinets d’ingénierie au Maroc et en Afrique, couvrant les secteurs des mines, de
l’industrie, du développement urbain et des infrastructures, proposant des solutions person-
nalisées par le biais des partenariats, des capacités et des écosystèmes locaux et au partage
du savoir-faire.
Grâce à une acquisition et à la création de sociétés dans des différents pays, JESA est
aujourd’hui l’une des plus grandes sociétés d’ingénierie et de conseil technique d’Afrique,
avec un héritage inégalé et un avenir prometteur. Elle compte aujourd’hui près de 2500
employés avec des bureaux au Maroc, en Côte d’Ivoire, en Ethiopie, au Bénin, au Sénégal et
aux Etats-Unis, avec un fort rayonnement mondial.
7
- Les études et la conception du projet ;
- L’accompagnement à la gestion du projet et la représentation du maître d’ouvrage aux
différentes étapes du cycle de vie du projet ;
- Le suivi de l’approvisionnement du matériel sur site ;
- Le pilotage de l’ensemble des documents pour le bon déroulement de la construction.
8
Figure 1.4 Organigramme de JESA
L’objectif de cette partie est de définir et expliquer clairement les différents éléments de
cadrage du projet.
9
1.3.1 Contexte
Le Maroc joue un rôle important dans la sécurité alimentaire mondiale. C’est l’un des plus
grands producteurs et exportateurs mondiaux de phosphates et de leurs dérivés, en particu-
lier d’engrais utilisés dans la production de produits agricoles et d’aliments de base pour les
pays pauvres et en développement. Le Maroc a produit 38 millions de tonnes d’engrais en
2021, et bien que sa production soit la deuxième après la Chine, le Maroc possède les plus
grandes réserves de phosphate, représentant 70% des réserves mondiales, ce qui en fait un
pays leader dans le domaine de la sécurité alimentaire.
Au Maroc, cette industrie est étroitement liée à l’Office Chérifien des Phosphates qui est
en pleine stratégie d’expension réalisant d’importants investissements dans 14 pays africains,
tels que l’Éthiopie, le Nigeria, la Côte d’Ivoire et le Gabon, en créant des unités de produc-
tion d’engrais et en soutenant une production agricole durable. Ces investissements peuvent
être étendus à d’autres pays pour assurer la sécurité alimentaire et le contrôle des chaînes de
production, en particulier dans les régions non touchées par le stress hydrique. La sécurité
alimentaire nécessite une vision internationale intégrée, une coordination entre les pays et
une amélioration de la production pour répondre aux besoins des marchés locaux, régionaux
et internationaux. [5]
Capitalisant sur son expérience dans ce domaine, l’OCP a créé la JV JESA pour l’accom-
pagner dans sa stratégie industrielle et fournira ses services au profit d’autres projets lors de
son redéploiement aussi bien au Maroc, que sur de nouveaux marchés à l’international.
Les projets industriels, tels dans notre cas des unités de production d’acide sulfurique
et d’acide phosphorique sont des projets typiques de l’OCP, premier client incontesté de
JESA, doivent être réalisés et livrés dans le respect de plusieurs contraintes. Le coût est l’un
de ces contraintes que la gestion de projet doit contrôler efficacement ; il peut être la force
motrice ou l’entrave pour l’avenir du projet. Dès lors, la nécessité d’appliquer des processus
et des techniques d’estimation des coûts rigoureux s’avère d’une importance capitale pour
l’élaboration d’un plan de projet solide et garantir sa viabilité. À JESA, l’estimation est une
compétence intrinsèque lui permettant de mener ses études avec précision et dans les plus
brefs délais.
1.3.2 Problématique
La problématique traitée durant notre séjour de stage se situe au cœur de la vaste cam-
pagne de standardisation de JESA. En effet, cette politique est une concrétisation des ambi-
tions du groupe visant à devenir leader africain d’ingénierie et d’accompagner l’Office Ché-
rifien des Phosphates dans sa vision d’expansion. Dans ce contexte, le Département Project
10
Control de JESA développe des modèles et des outils visant à réduire les délais et les coûts
associés aux études détaillées d’ingénierie, et ce dès les premières phases du projet. Cette
vision stratégique s’applique particulièrement aux installations directement ou indirectement
liées à l’industrie de l’acide sulfurique et de l’acide phosphorique.
Cet aperçu global du secteur justifie le bien fondé de notre projet de développement de
modèles techniques et technico-économiques, permettant d’apprécier ces coûts, et son intérêt
pour la compétitivité de JESA.
Le traitement de cette problématique nécessite ainsi des bases aussi bien techniques et
technico-économiques en Génie des Procédés Industriels, mais également des notions en mo-
délisation Excel & VBA et en programmation Matlab utiles pour compléter ce projet.
1.3.3 Description
Notre projet de fin d’étude vise à élaborer un modèle technico-économique dynamique
capable d’estimer le coût des unités d’acide sulfurique et d’acide phosphorique.
Dans le but de donner un résultat personnalisé suivant les désirs de l’utilisateur, cette
étude nécessite une analyse appronfondie du procédé de production de chacune des deux
unités pour la mise en place du modèle technique qui alimentra ultérieurement le modèle éco-
nomique. Nous allons donc étudier en profondeur le procédé MECS de production de l’acide
sulfurique et le procédé JESA de production d’acide phosphorique, dont JESA détient les
deux licences et donc nous impose le choix de la technologie. Ils constitueront la
référence sur lesquels nous baserons toute notre étude technico-économique. Le modèle pro-
pose également d’estimer le coût des unités adoptant d’autres technologies comme Chemetics
et Outotec pour les unités sulfuriques et Prayon pour les unités phosphoriques grâce à des
facteurs de correction.
L’utilisateur sera invité à renseigner les choix du client et recevoir le TIC et les fiches
récapitulatives des coûts directs détaillées, des coûts indirectes et de contingence.
L’utilisation d’outils numériques sera maximisée pour automatiser et numériser les tâches
et ainsi faciliter la manipulation.
En fin de compte, le projet devrait contribuer à diminuer le délai des évaluations, des
opportunités et études de faisabilité en fournissant un coût avec une précision de 30 à 50%
en un temps record et ainsi concrétiser les ambitions de JESA de devenir leader africain
d’ingénierie.
11
1.3.4 Démarche
12
— Définir les l’autonomie et configuration des stockages ou utiliser des valeurs par
défaut.
L’utilisateur pourra également exclure ou inclure dans le périmètre d’étude les piperacks
en renseignant leurs longueurs.
De plus, il sera possible de forcer tout paramètre de design et considérer la nouvelle valeur
dans l’estimation. Enfin, il pourra exclure tout élément de l’unité de l’étude.
Le modèle fournira alors à l’utilisateur :
— Le TIC
— Les fiches récapitulatives des coûts directs détaillées, des coûts indirectes et de contin-
gence.
Le modèle technique permet de lister les équipements de l’unité avec leurs quantitées et
caractéristiques et également calculer le bilan global des unités considérées en se basant sur
un bilan de référence fournit par logiciel pour chacune des unitées.
Le modèle économique est un modèle paramètrique qui se base sur les résultats du modèle
technique pour générer le prix de l’installation en utilisant les techniques d’estimation et bases
de données de l’historique de JESA, qui ne seront pas présentées sous motif de confidentialité.
13
Après avoir identifié et distingué les tâches que le présent projet requiert, nous proposons
l’ordonnancement illustré dans les figures 1.7 , 1.8 et 1.9, sur la base de la durée requise par
chacune des tâches. Pour ce faire, nous recourons à l’exploitation du logiciel MS Project.
Le planning du projet sous forme de diagramme de GANTT et l’ensemble des tâches est
représenté dans les figures 1.7 , 1.8 et 1.9.
14
Figure 1.7 Planing PFE
15
Figure 1.8 Planing PFE
16
CHAPITRE 2
L’objectif de ce chapitre est d’étudier le procédé de production d’acide sulfurique dans le but
ultime d’en extraire la liste des équipements et leurs caractéristiques qui nous permettront
d’en estimer les coûts dans le dernier chapitre. Tout d’abord, on va commencer par faire une
description du Procédé. La partie qui suit, quant à elle, sera consacrée à la simulation sur
Aspen Plus d’une unité de référence de Production d’acide sulfurique de technologie Monsanto
Enviro-Chem Systems (MECS) qui nous fournira les bilans de matière et bilans thermiques.
Enfin, la dernière partie sera en guise d’une mise en place des fondations préliminaires en
vue de l’estimation.
17
Procédé de production d’acide sulfurique
Pour déterminer le périmètre d’étude d’une usine d’acide sulfurique, nous devons prendre
en compte plusieurs éléments clés tels que le scope (portée), l’ISBL (Inside Battery Limits)
et l’OBSL (Outside Battery Limits) et connexions de notre unité.
18
— Délimiter l’OBSL (Outside Battery Limits) : L’OBSL fait référence à la zone
située à l’extérieur de l’usine, mais qui est tout de même liée aux activités de l’usine.
Délimiter l’OBSL nous permet de comprendre les interférences potentielles avec l’envi-
ronnement et les besoins en infrastructure supplémentaire. Dans notre cas, cela inclut :
— Définir les Connections : Les connexions font référence aux liaisons physiques entre
différentes parties de l’usine ou entre l’usine et d’autres installations ou réseaux. Dans
notre cas, cela inclut :
Cette partie se consacre à l’étude du procédé d’acide sulfurique à partir de soufre préala-
blement fondu et filtré dans un atelier de fusion filtration qui n’entre pas dans notre périmètre
d’étude. Notre étude suppose donc que le produit est acheminé vers notre usine dans sa phase
liquide par piperack.[2]
Le procédé est conçu pour permettre une conversion du dioxyde de soufre en acide sul-
furique de 99,9 % dans l’usine, ainsi qu’une conversion élevée de la chaleur du procédé en
vapeur. Il y’a deux configurations de l’usine, soit le circuit principal comprenant le système
de récupération de chaleur constitué des équipements de vaporisation à pression interme-
diaire HRS ou la deuxième configuration en utilisant des refroidisseurs de dérivation HRS.
Un laveur de gaz de queue peut être utilisé pendant le démarrage ou les conditions d’arrêt
pour éliminer le dioxyde de soufre résiduel. Les effluents de l’usine sont les flux de purge des
19
systèmes à vapeur et, lorsque le laveur de gaz de queue est en fonctionnement, une solution
de sulfite de sodium / solution de sulfate.
Le processus peut être divisé en cinq (5) étapes :
S + O2 ⇌ SO2 Eq 2.1
1
SO2 + O2 ⇌ SO3 Eq 2.2
2
SO3 + H2 O ⇌ H2 SO4 Eq 2.3
L’air atmosphérique est aspiré à travers un filtre à air (101DAS02) et passe ensuite dans
la tour de séchage à garnissage (101DAD01) à contre-courant d’un flux de (H2 SO4 ) à 98,6 %
pour éliminer la vapeur d’eau contenue dans l’air. L’acide circule en quantité suffisante dans
la tour pour que la vapeur d’eau éliminée ne réduise pas de manière significative la force de
l’acide en un seul passage dans la tour.
20
La température du gaz de dioxyde de soufre résultant du brûleur de soufre est plus éle-
vée que celle requise pour l’entrée dans le système de conversion. Par conséquent, le gaz de
traitement est refroidi dans une chaudière à chaleur perdue (101DAV01 / 101DBV01) qui
récupère la chaleur excédentaire sous forme de vapeur saturée à haute pression. Depuis la
chaudière à chaleur perdue, le gaz de dioxyde de soufre s’écoule vers le premier passage du
convertisseur (101DAK01).
Dans le système de récupération de la chaleur (HRS), le SO3 est converti en (H2 SO4 ), ce
qui nécessite l’ajout d’eau pour maintenir la force acide requise. Le gaz entre dans la tour
de récupération de chaleur (101DAD02), où le SO3 est éliminé du flux de gaz par contact
avec de l’acide sulfurique en circulation. L’élimination du SO3 du gaz de traitement par le
21
système de récupération de chaleur modifie à nouveau les conditions d’équilibre de la réac-
tion d’oxydation du SO2 , ce qui permet d’augmenter de manière significative le potentiel de
conversion pour le dernier passage du catalyseur dans le convertisseur.
Le gaz quittant la tour de récupération de chaleur passe par les éléments éliminateurs de
brouillard MECS ES (101DAS04) éliminant tout brouillard fin susceptible d’endommager le
catalyseur ou l’équipement en aval. Le gaz froid sortant de la tour de récupération de chaleur
HRS, qui contient du SO2 n’ayant pas réagi, est réchauffé dans les échangeurs de chaleur
interpassages froids et chauds avant d’être acheminé vers le quatrième et dernier passage du
convertisseur.
Le gaz quittant la tour finale passe par des éliminateurs de brouillard MECS (101DAS05)
pour éliminer le brouillard d’acide, ce qui garantit que l’usine d’acide est conforme aux ré-
glementations environnementales locales. À partir des éléments éliminateurs de brouillard, le
gaz est soit évacué directement dans l’atmosphère par la cheminée de l’usine (101DAD01) ou,
pendant le démarrage ou les conditions d’arrêt, envoyé au laveur de gaz de queue (101DAD02)
pour l’élimination du dioxyde de soufre résiduel. Le laveur de gaz de queue rejette le gaz dans
l’atmosphère par une cheminée séparée (101DAD03).
22
L’acide sortant de la tour d’absorption finale (101DAD03) se mélange, dans un compar-
timent segmenté du réservoir de pompage, avec une partie de l’acide provenant de la tour
de séchage (101DAD01). L’acide de la tour de séchage est suffisant pour refroidir l’acide de
la tour finale d’absortion et l’acide dans cette section du réservoir de pompage est pompé
par la pompe à acide de la tour d’absotion finale (101DAP02) jusqu’au sommet de cette
dernière sans refroidissement externe. Le flux d’acide de séchage vers la section du réservoir
de pompage de la tour finale sert de source d’eau de dilution.
La concentration d’acide n’est pas contrôlée comme dans le compartiment principal, mais
la concentration d’acide dans le compartiment de la tour finale n’est pas significativement dif-
férente de la concentration d’acide dans le compartiment principal du réservoir de pompage.
Le flux transversal de l’acide provenant de la tour de séchage est contrôlé pour maintenir une
température adéquate de l’acide pompé à l’entrée de la tour d’absorption finale (101DAD03).
L’acide produit est prélevé après le refroidisseur d’acide de séchage (101DAE01) et passe
par le refroidisseur d’acide produit (101DAE02) avant d’atteindre l’un des deux réservoirs de
stockage d’acide produit (112DAR01 / 112DBR01) dans la zone OSBL à travers le Piperack
(unité 127).
Le HRS se compose d’une tour de récupération de chaleur à deux étages (101DAD02), deux
chaudières à vapeur horizontales (101DAV02 / 101DBV02), un réchauffeur HRS (101DAE03),
un préchauffeur HRS (101DAE04), deux dilueurs HRS (101DAM04 / 101BAM04), deux
23
pompes de circulation d’acide (L01AM04 / L01BM04) situées dans des bottes de pompes
séparées), et deux pompes de vidange d’acide (101DAP05 / 101DKP05).
L’acide est pompé depuis les bottes de la tour HRS vers les chaudières horizontales
(101DAV02 / 101DBV02). Des chaudières, la majeure partie de l’acide chaudières, la ma-
jeure partie de l’acide refroidi s’écoule vers les dilueurs HRS (101DAM04 / 101BAM04), puis
retourne au premier étage de la tour HRS (101DAD02). Un petit flux, correspondant au
volume d’acide produit dans la tour,est encore refroidi dans le réchauffeur HRS (101DAE03)
et le préchauffeur HRS (101DAE04), transférant la chaleur à l’eau d’alimentation de la chau-
dière HRS et à l’eau traitée, respectivement. Depuis le préchauffeur HRS (101DAE04), l’acide
s’écoule vers le système d’acide principal, où il est mélangé à l’eau traitée. système d’acide
principal, où il est mélangé à l’acide provenant des autres tours.
L’eau de dilution est continuellement mélangée à l’acide dans les dilueurs situés en aval
des chaudières HRS (101DAV02 / 101DBV02) afin de contrôler la force de l’acide à un mini-
mum de 99,0 %. L’acide circule ensuite dans le premier étage de la tour HRS. L’ajout d’eau
de dilution et l’absorption de SO3 qui en résulte augmentent la température de l’acide en
circulation en raison de la chaleur de formation. Lorsque l’acide circule dans les chaudières
HRS (101DAV02 / 101DBV02), la chaleur de l’acide est échangée avec l’eau bouillante. Afin
de fournir une force motrice de température pour l’échange de chaleur dans les chaudières,
l’acide circule à des températures supérieures au point d’ébullition de l’eau.
24
Le système de récupération de chaleur peut être contourné en pompant l’acide des bottes
de la pompe de la tour HRS vers les refroidisseurs HRS bypass (101DAE20 / 101DBE20)
plutôt que vers les chaudières HRS (101DAV02 / 101DBV02). La chaleur de l’acide en cir-
culation est rejetée dans l’eau de refroidissement plutôt que d’être utilisée pour produire de
la vapeur à pression intermédiaire dans les chaudières HRS (101DAV02 / 101DBV02).
Pendant les périodes de forte humidité, la quantité de vapeur d’eau dans l’air entrant dans
la tour de séchage (101DAD01) peut être supérieure à la quantité de H2O nécessaire pour
contrôler la teneur en acide du produit à 98,6 %. Dans ces conditions, le flux d’acide froid
du système d’acide principal sera envoyé aux dilueurs HRS (L01AM04 / L01BM04). Cet
acide froid réduit la quantité totale de vapeur générée dans les chaudières HRS (L01AV02
/ L01BV02). Lors du fonctionnement en mode HRS pendant les périodes de forte humidité,
ce flux d’acide provenant du système d’acide principal pénètre dans l’acide circulant dans la
tour HRS en amont des pulvérisateurs de dilution du HRS bypass.
La concentration maximale recommandée pour l’acide circulant HRS est de 99,7 %. À des
concentrations supérieuresl’absorption de SO3 dans la tour HRS diminue, ce qui entraîne une
réduction de la récupération de chaleur. En raison de l’importance du contrôle de la concen-
tration, les analyseurs HRS utiliseront une cellule de conductivité à flux continu, revêtue de
TFE, montée à l’extérieur sur les lignes d’échantillonnage. Cela élimine le problème de la
rupture de la sonde et des lectures erronées dues à un débit d’échantillon inadéquat.
25
Un système complet de verrouillage (actionné par la température, la force et le débit de
l’acide) est prévu pour empêcher la poursuite de l’exploitation lorsque la concentration de
l’acide est inférieure à la concentration minimale recommandée d’environ 98,5 % au premier
étage de la tour HRS.
26
lecteur de vapeur basse pression et l’effluent liquide est envoyé dans la fosse de retour d’eau
de mer. La chaudière sera équipée d’un système chimique de chaudière.
La vapeur saturée quittant le tambour à vapeur est chauffée en deux étapes pour atteindre
485°C. Le premier étage est assuré par le HP Surchauffeur 4A (101DAE06) situé après le 3ème
lit du convertisseur (101DAK01), suivi par le deuxième étage assuré par le HP surchauffeur
1B situé après le lit 1 du convertisseur. La vapeur haute pression surchauffée produite dans
l’usine d’acide sulfurique sera transférée à la centrale thermique (unité 120) via Piperack
(unité 127) à 60 bar G.
La BFW passe par le réchauffeur HRS (101DAE03) où elle est chauffé à environ 180°C
avant d’entrer dans les chaudières HRS (101DAV02 / 101DBV02). Avant d’entrer dans les
chaudières HRS (101DAV02 / 101DBV02). La chaleur provenant de l’absorption de SO3 est
transférée dans le système de vapeur dans les chaudières HRS.
Les chaudières HRS sont de type kettle et fonctionnent à 10 bar(g). Deux chaudières en
parallèle ont été prévues pour la capacité de cette usine. La vapeur saturée quittant les chau-
dières HRS passe à travers une grille pour éliminer les gouttelettes entraînées et est ensuite
surchauffée dans le IP surchauffeur 4A (L01AE07) à 205°C avant d’être exportée vers la cen-
trale thermique (unité 120) via Piperack (unité 127).
Le laveur de gaz de queue est un laveur à jet inversé. Le gaz provenant des éliminateurs
de brouillard de la tour finale (101DAS05) est saturé adiabatiquement et le SO2 non réagi
est lavé à l’aide d’un flux à contre-courant d’une solution alcaline recirculée via les pompes
de lavage des gaz de queue (101DAP06 / 101DBP06). Deux pompes sont installées, l’une est
en service et l’autre en standby.
Une solution caustique (20 - 25 % en masse de NaOH) est utilisée pour maintenir le pH
27
dans la plage optimale permettant de réduire la concentration de SO2 au niveau d’émission
garanti. L’absorption de SO3 produit un mélange de bisulfite de sodium et de sels de sulfite.
bisulfite de sodium et de sels de sulfite.
De l’air ambiant est insufflé au fond du réservoir de liquide par l’intermédiaire d’un brasseur
d’air pour oxyder les composants bisulfite et sulfite en bisulfate et sulfate.
1
2 NaOH(aq) + SO2 (g) + O2 ⇌ Na2 SO4 (aq) + H2 O(l) eq 2.6
2
L’effluent du laveur de gaz de queue est acheminé vers la fosse de neutralisation en fonction
du contrôle de la densité du liquide recirculé. De l’eau traitée est ajoutée au système pour
maintenir le niveau à mesure que l’eau s’évapore du liquide en circulation.
Le gaz de traitement passe par un désembueur à chevrons (101DAS06) pour éliminer les
grosses particules de brouillard avant de quitter le laveur de gaz de queue par la cheminée
du laveur de gaz de queue (101DAD03), d’où il est évacué dans l’atmosphère.
28
fermée (101DAP21 / 101DKP21) et des échangeurs de chaleur d’eau de refroidissement en
boucle fermée 101DAE26 / 101DKE26).
L’eau de refroidissement en boucle fermée est fournie par les pompes du système d’eau de
refroidissement en boucle fermée pour le refroidissement de l’huile de lubrification de l’ISBL de
l’usine d’acide sulfurique et divers autres refroidisseurs. Le retour de l’eau de refroidissement
en boucle fermée depuis l’usine est refroidi par de l’eau de mer fraîche dans les échangeurs de
chaleur d’eau de refroidissement en boucle fermée. Le volume du système est maintenu par
un apport en eau déminéralisée via le Piperack (Unité 127).
L’eau de refroidissement remplit le réservoir d’eau de refroidissement en boucle fermée
et est fournie par les pompes de circulation d’eau de refroidissement en boucle fermée
(101DAP21 / 101DKP21) aux refroidisseurs d’huile de lubrification et aux refroidisseurs
divers de SAP ISBL.
L’eau de refroidissement en boucle fermée est renvoyée vers le réservoir d’eau de refroi-
dissement en boucle fermée via les échangeurs de chaleur d’eau de refroidissement en boucle
fermée.
L’eau de mer fraîche provenant de la canalisation de distribution d’eau de mer est fournie
par les pompes à eau de mer (126DAP03/126DBP03/1D26DKP03) aux échangeurs de chaleur
d’eau de refroidissement en boucle fermée (101DAE26 / 101DKE26).
L’eau de refroidissement en boucle fermée est refroidie de 35 °C à 24 °C et le retour d’eau
de mer est dirigé vers la fosse de retour d’eau de mer (101DAR10).
Si le retour de l’eau de refroidissement est contaminé, il est dirigé vers la fosse d’eau de
mer 101DAR10) plutôt que d’alimenter le réservoir d’eau de refroidissement en boucle fermée
(101DAR15)zone OSBL.
Le retour de l’eau de mer est collectée depuis les refroidisseurs et rejeté dans la mer via la
fosse de retour d’eau de mer (101DAR10).
29
2.2.1.10 Fosse de retour d’eau de mer
La fosse de retour d’eau de mer sert à recueillir l’eau des sources suivantes :
• Retour d’eau de mer des refroidisseurs d’acide.
• Retour d’eau de mer des refroidisseurs HRS.
• Retour d’eau de mer des échangeurs de chaleur d’eau de refroidissement en boucle fermée.
• Vidange de la chaudière de récupération de chaleur et vidange de HRS.
• Eau de refroidissement en boucle fermée contaminée.
• Lavage à contre-courant des filtres motorisés d’eau de mer.
• Effluents neutralisés provenant de la fosse de neutralisation (Rétention).
Le retour d’eau de mer est évacué vers la mer via une canalisation souterraine par gravité.
La solution de soude caustique est fournie depuis le stockage commun dans l’OSBL de
TSP (Unité 119) via le Piperack (Unité 127) au laveur de gaz de queue et à la fosse de
neutralisation pour le traitement des effluents.
30
2.2.1.14.2 Eau déminéralisée
L’eau déminéralisée est fournie à SAP ISBL depuis la zone de stockage et de distribution
d’eau déminéralisée via le Piperack (Unité 127) pour être utilisée comme eau de complément
dans le circuit d’eau de refroidissement en boucle fermée.
L’eau traitée est fournie depuis la centrale électrique (Unité 120) via le Piperack (Unité
127) aux consommateurs suivants :
• Préchauffeur HRS (101DAE04).
• Injecteurs de dilution d’acide.
• Injecteurs de dilution de dérivation HRS.
• Laveur de gaz de queue.
L’eau brute est fournie depuis la zone de stockage et de distribution d’eau brute via le
Piperack (Unité 127) aux consommateurs suivants :
• Refroidisseurs d’échantillons d’acide HRS.
• Refroidisseurs d’acide de la tour de séchage.
• Refroidisseurs de dérivation HRS.
• Autres utilisateurs de SAP ISBL.
L’eau potable est fournie depuis la zone de stockage et de distribution d’eau potable via
le Piperack (Unité 127) aux douches de sécurité et aux douches oculaires.
L’air d’instrumentation est fourni depuis le réseau d’air comprimé via le Piperack (Unité
127) pour alimenter un (1) récepteur d’air d’instrumentation (101DAR12) à partir duquel il
est distribué aux consommateurs de SAP ISBL.
L’air d’usine est fourni depuis le réseau d’air comprimé via le Piperack (Unité 127) pour
alimenter un (1) récepteur d’air d’usine (101DAR11) à partir duquel il est distribué aux
consommateurs de SAP ISBL.
31
2.2.1.14.8 Gaz naturel
Le gaz naturel est fourni depuis le réseau de gaz naturel via le Piperack (Unité 127) pour
alimenter les brûleurs de la centrale électrique (Unité 120) et les brûleurs de l’usine d’acide
sulfurique.
32
33
Figure 2.1 PFD : circuit gaz et circuit d’acide
34
Figure 2.2 PFD : Circuit vapeur et eau alimentaire
35
Figure 2.3 PFD : circuit de refroidissement par eau de mer et eau de refroidissement en boucle fermée
2.3 Design d’une unité de référence de production d’acide sulfurique par simu-
lation sur Aspen Plus[6]
Dans cette partie nous réaliserons le design d’une unité de production d’acide sulfurique
de capacité 4200 T/J basée sur la technologie MECS qui constitura la base de notre modèle.
Étant donné la consistence de ce travail, le design a été réalisé sur le logicel utilisé en interne
à JESA à savoir, Aspen Plus. Tout d’abord, on commence par ajouter la liste des composés
mis en jeu dans le procédé.
Ensuite, nous ajouterons les Packages des fluides avant de créer 7 sets de réactions cor-
respondants à la réaction de combustion, aux 4 réactions de conversion et aux 2 réactions
d’absoption intermediaire et finale. Nous configurerons aprés les paramètres de chacune des
réactions en sélectionnant les composants qui interviennent dans la réaction, leurs stoechio-
métries et leurs pourcentages de conversion et températures qui sont choisis sur la base d’une
étude thermodynamique. Nous avons repris d’un procédé existant les mêmes températures
d’entrée et de sortie pour chaque équipement ce qui est en parfaite adéquation avec le fait de
garder les mêmes fractions molaires d’entrée et de sortie des fluides. Les conditions thermo-
dynamiques sont donc maintenues. La prochaine étape consiste à ajouter les différents flux
avec leur composition et caractéristiques (Température, Pression,Débit...). Puis ajouter les
équipements et les comfigurer.
36
2.3.1 Exemples de simulation des équipements principaux
2.3.1.1 Simulation du four
En utilisant les données d’entrée des flux 4 et 50 comprenant les compositions molaires, les
températures et pressions. Ainsi qu’un pourcentage de conversion du soufre en dioxyde de
soufre de 100%.
37
2.3.1.2 Simulation du convertisseur
38
2.3.1.3 Simulation de la tour d’absoption
39
Tableau 2.1 Résultats de la simulation :Bilan de matière des gaz 1
GAZ
NUMÉRO DU FLUX
1 2 3 4 5 6 7
COMPOSANTS
SO2 NM3/H 0 0 0 0 39067 37114 1953
SO3 NM3/H 0 0 0 0 965 917 48
O2 NM3/H 76235 76235 76235 76235 35720 33934 1786
N2 NM3/H 287699 287699 287699 287699 287699 273314 14385
TOTAL SEC NM3/H 363934 363934 363934 363934 363452 345279 18173
H2O NM3/H 4731 4731 0 0 0 0 0
TOTAL MOUILLÉ NM3/H 368665 368665 363934 363934 363452 345279 18173
PRESSION MM W.C. 0 -76 -412 5357 5052 5052 5052
TEMPÉRATURE °C 30 30 66 123 1097 1097 1097
40
Tableau 2.4 Résultats de la simulation :Bilan matiére GAZ - 4
GAZ
NUMÉRO DU FLUX
22 23 24 25
COMPOSANTS
SO2 NM3/H 41 41 41 41
SO3 NM3/H 1486 1486 1486 0
O2 NM3/H 16207 16207 16207 16207
N2 NM3/H 287699 287699 287699 287699
TOTAL SEC NM3/H 305433 305433 305433 303947
H2O NM3/H 0 0 0 0
TOTAL MOUILLÉ NM3/H 305433 305433 305433 303947
PRESSION MM W.C. 627 551 449 0
TEMPÉRATURE °C 315 220 135 82
41
Tableau 2.8 Résultats de la simulation : Bilan matiére ACIDE - 4
ACIDE
NUMÉRO DU FLUX
72 73
COMPOSANTS
FLUIDE NM3/H 98.60% 98.60%
DÉBIT KG/MIN 2958 2958
DÉBIT M3/H 98 97
TEMPÉRATURE °C 60 40
— Section de conversion : Dans cette section, les échangeurs de chaleur MECS sont
utilisés pour contrôler la température lors de la réaction d’oxydation du dioxyde de
soufre en trioxyde de soufre (SO2 en SO3). Cette réaction est fortement exothermique
et nécessite une gestion précise de la température pour maintenir une conversion op-
timale. Les échangeurs de chaleur MECS sont intégrés dans le réacteur de conversion
pour maintenir une température stable et contrôlée, ce qui améliore l’efficacité de la
réaction et la qualité de l’acide sulfurique produit.
42
Tableau 2.9 Résultats de la simulation : Bilan matiére Vapeur
VAPEUR
PRESSION. TEMPÉRATURE DÉBIT
VAPEUR FLUIDE
BAR G °C KG/H
TREATED
101 3.4 43 331843
WATER
TREATED
102 3.4 43 329186
WATER
TREATED
103 2.4 93 329186
WATER
BOILER
104 0.4 110 339261
FEEDWATER
LP BOILER
105 0.4 110 110876
FECDWATER
LP BOILER
106 14.6 110 82708
FEEDWATER
LP BOILER
107 11.5 189 82708
FEEDWATER
LP SATURATED
108 11.5 190 81054
STEAM
LP SATURATED
109 11.2 189 79054
STEAM
LP SUPERHEATED
110 10.0 205 79054
STEAM
LP SATURATED
111 3.4 167 2000
STEAM
LP BOILER
112 0.4 110 3900
FEEDWATER
HP BOILER
114 0.4 110 224486
FEEDWATER
HP BOILER
115 66.9 111 222886
FEEDWATER
HP BOILER
116 65.8 146 222886
FEEDWATER
HP BOILER
117 64.8 212 222886
FEEDWATER
HP BOILER
118 63.8 248 222886
FEEDWATER
HP SATURATED
119 62.7 280 218428
STEAM
HP SUPERHEATED
120 61.7 316 218428
STEAM
HP SUPERHEATED
121 60.0 482 218428
STEAM
43
Tableau 2.10 Résultats de la simulation : Bilan matiére Vapeur-2
VAPEUR
PRESSION. TEMPÉRATURE DÉBIT
VAPEUR FLUIDE
BAR G °C KG/H
122 63.8 281 HP BLOWDOWN 4458
ILP FLASH
123 3.4 147 1299
STEAM
|LP SATURATED
124 3.4 147 9004
STEAM
LP FLASH
125 0.7 133 10302
STEAM
VENT
126 0.4 110 227
STEAM
|HP
127 3.4 147 3159
BLOWDOWN
IP
128 11.5 190 1654
BLOWDOWN
129 0 100 VENT STEAM 283
130 0 100 BLOWDOWN 2876
HP BOILER
131 66.9 111 1600
FEEDWATER
LP BOILER
132 14.6 110 28167
FEEDWATER
133 3.4 43 TREATED WATER 2658
134 0 100 VENT STEAM 284
135 0 100 BLOWDOWN 1370
44
Tableau 2.12 BILAN THERMIQUE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR
Résultats de la simulation : BILAN THERMIQUE SUR LES ECHANGEURS DE CHALEUR
Flux d’entrée Flux de sortie
Echangeurs de chaleur Nature du fluide Nature du fluide Puissance thermique MW
Temperature °C Pression BarG Débit Kg/S Enthalpie spécifique KJ/Kg Temperature °C Pression BarG Débit Kg/S Enthapie Spécifique KJ/KG
Eau alimentaire chaudière HP 248 63.8 61.91 488.56 Vapeur suaturée HP 280 62.70 60.67 2782.71 139.25
WASTE HEAT BOILERS
HP purge 281 63.80 1.24 533.9
HP SUPERHEATER 1B Vapeur surchauffée HP 316 61.7 60.67 2930.83 Vapeur surchauffée HP 482 60.00 60.67 3378.73 27.18
HOT INTERPASS HEAT EXCHANGER GAZ 76 - 548.15 152.00 Gaz 60 - 548.15 111.6 22.15
COLD INTERPASS HEAT EXCHANGER GAZ 60 - 49.30 110.82 Gaz 40 - 49.30 63.56 2.33
45
ECONOMIZER 3B Eau alimentaire chaudière HP 146 65.8 61.91 385.44 Eau alimentaire chaudière HP 212 64.80 61.91 466.4 5.01
HP SUPERHEATER 4A Vapeur saturée HP 280 62.7 60.67 2782.71 Vapeur surchauffée HP 316 61.70 60.67 2930.83 8.99
IP SUPERHEATER 4A Vapeur saturée LP 189 11.2 21.96 2785.05 Vapeur surchauffée LP 205 10.00 21.96 2834.57 1.09
ECONOMIZER 4C Eau alimentaire chaudière HP 212 64.8 61.91 466.40 Eau alimentaire chaudière HP 248 63.80 61.91 488.56 1.37
ECONOMIZER 4A Eau alimentaire chaudière HP 111 66.9 61.91 318.57 Eau alimentaire chaudière HP 146 65.80 61.91 385.44 4.14
DT ACID COOLER Acide Sulfurique 76 - 548.15 152.00 Acide sulfurique 60 - 548.15 111.6 22.15
PRODUCT ACID COOLER Acide Sulfurique 60 - 49.30 110.82 Acide sulfurique 40 - 49.30 63.56 2.33
HRS PREHEATER Eau traitée 43 3.4 91.44 179.65 Eau traitée 93 2.40 91.44 388.833 19.13
HRS HEATER Eau alimentaire chaudière LP 110 14.6 22.97 334.40 Eau alimentaire chaudière LP 189 11.50 22.97 440.37 2.43
Eau alimentaire chaudière LP 189 11.5 22.97 440.37 Vapeur saturée LP 190 11.50 22.52 2785.59 52.80
HRS BOILER
LP purge 190 11.50 0.46 442.7
En utilisant des échangeurs de chaleur MECS dans une usine d’acide sulfurique, il est
possible d’optimiser le rendement global du procédé, de réduire la consommation d’énergie,
d’améliorer la sécurité et de minimiser l’impact environnemental. La technologie MECS per-
met une récupération efficace de la chaleur et un contrôle précis de la température, ce qui en
fait un choix privilégié dans l’industrie de l’acide sulfurique.
Le calcul de la puissance thermique, également appelée charge thermique, est une étape clé
dans le dimensionnement d’un échangeur de chaleur. Il permet de déterminer la quantité de
chaleur à transférer entre les fluides circulant dans l’échangeur. Voici la formule générale pour
calculer la puissance thermique :
46
— Qm = Le débit massique exprimé en kilogrammes par seconde (kg/s).
— Cp = La capacité thermique exprimée en kilojoules par kilogramme par degré Celsius
(kJ/kg·°C).
— ∆T = La différence de température est la variation de température entre l’entrée et
la sortie des fluides dans l’échangeur. Elle est exprimée en degrés Celsius (°C).
Dans le cas d’équipement présentant un changement de phase tels la chaudière de récupé-
ration d’énergie s’ajoute au terme Cp .∆T un terme d’enthalpie de changement d’état L1→2
(chaleur latente de changement d’état). Finalement l’équation devient :
∆T1 − ∆T2
∆TLM = (2.3)
ln ∆T1
∆T2
Où :
47
Figure 2.8 Algorithme de calcul de l’échangeur basé sur la méthode de Kern [7]
48
2.3.3.2 Four
Les caractéristiques du four choisi dans la littérature conforme à notre besoin.
49
2.3.3.3 Chaudière de récupération
Les caractéristiques de la chaudière de récupération choisie dans la littérature conforme à
notre besoin.
Tableau 2.14 Caractéristiques techniques de la Chaudière de récupération utilisé [8]
Usine SAP
Chaudière
Type Tube à feu
Nombre 2
Longueur x diamètre (m) 7.85 x 3.505 (chacun)
Nombre des tubes 1550 chacun
Diamètre du tube (m) 0.046 ID
Matériau du tube SA-178-A
Nombre de surchauffeurs 2
Nombre d’économiseurs 3
Températures des gaz (°C)
Dans la chaudière 1171
Sortie de l’économiseur 423
Production de vapeur (tonnes de vapeur par tonne de S) 3.88
Températures (°C) 63.8
Pression (bar) 281 (480 après les surchauffeurs)
Gaz produit
Débit (1000 Nm3/h) 356
Composition (volume%)
SO3 0.184
SO2 11.6
O2 9.06
N2 79.1
Nous rappelons que l’objectif de ce chapitre est de ressortir avec une liste des équipements
avec leurs caractéristiques (dimensions et matériaux) d’une usine d’acide sulfurique de tech-
nologie MECS permettant dans le quatrième chapitre d’en estimer le coût et moyennant nos
méthodes d’estimation pouvoir estimer le coût pour d’autres capacités et d’autres technolo-
gies et ce en se basant sur les données historiques de JESA.
Les figures 2.13 et 2.14 represente la liste des équipements avec leurs caractéristiques
qui constituent nos paramètres d’entrée. En réalité nous ne retiendrons que les paramètres
les plus significatifs pour estimer le coût, qui est généralement la capacité de l’équipement
(Débit, un volume ou une puissance d’échange thermique). Ce choix est largement suffisant
pour atteindre notre objectif de précision d’estimation souhaité.
50
Figure 2.9 Les paramétres d’entrée : SAP
51
CHAPITRE 3
52
Procédé de production d’acide phosphorique
Pour déterminer le périmètre d’étude d’une usine d’acide phosphorique, nous devons
prendre en compte le scope (portée), l’ISBL (Inside Battery Limits) et l’OBSL (Outside
Battery Limits) et connexions de notre unité.
53
✓ Les centrales d’utilités précitées.
✓ Unité de lavage de gaz de queue et cheminées d’évacuation des gaz.
L’unité de production d’acide phosphorique se compose d’un réacteur où la roche est di-
gérée par l’acide sulfurique, comme décrit dans l’équation 1.b. Les gaz produits sont envoyés
au système de lavage des gaz, où ils sont absorbés dans l’eau. Le flux liquide de sortie du
laveur de gaz passe à la section de filtration pour le lavage des tissus, tandis que le gaz purifié
est envoyé dans l’atmosphère.
La principale réaction dans l’usine d’acide phosphorique est la réaction entre le phosphate
de calcium de la roche phosphatée et l’acide sulfurique pour donner de l’acide phosphorique
54
et du gypse selon l’équation 1, qui se produit en deux étapes. L’acide phosphorique dissout
d’abord la roche dans la réaction de digestion pour former une solution de phosphate mo-
nocalcique, comme le montre l’équation 1a. Le phosphate monocalcique réagit ensuite avec
l’acide sulfurique pour former de l’acide phosphorique et du gypse, comme le montre l’équa-
tion 1.b
A + 3B + 6C ⇌ 3D + 2E Eq1
A + 4E ⇌ 3F Eq1.a
F + B + 2C ⇌ D + 2E Eq1.b
Avec :
G + B + 2C ⇌ D + H Eq2
Avec :
— G : CaCO3 Carbonate
— H : CO2 Dioxyde de carbone
Le fluorure de calcium présent dans la roche réagit avec l’acide sulfurique pour former
du fluorure d’hydrogène, comme le montre l’équation 3, qui à son tour réagit presque im-
médiatement avec la silice présente pour former de l’acide fluorosilicique, comme le montre
l’équation 4.
I + B + 2C ⇌ D + 2J Eq3
6J + K ⇌ L + C Eq4
Avec :
55
— I : CaF2 Fluorure de calcium
— J : HF Fluorure d’hydrogène
— K : SiO2 Silice
— L : H2 SiF6 Acide fluorosilicique
L’acide fluorosilicique réagit avec des oxydes tels que l’oxyde de sodium, l’oxyde de potas-
sium ou l’oxyde de magnésium pour former des fluorosilicates. La réaction est illustrée avec
l’oxyde de sodium dans l’équation 5. La solubilité des fluosilicates de sodium et de potassium
diminuant rapidement à mesure que la température baisse, ces composés sont susceptibles de
former du tartre dans la tuyauterie et l’équipement en aval du réacteur. Une partie de l’acide
fluorosilicique se décompose en tétrafluorure de silicium dans le réacteur et dans le refroidis-
seur flash, comme le montre l’équation 6, et est reconvertie par l’eau en acide fluorosilicique
et en silice dans le laveur de fumées et le prérefroidisseur flash, comme le montre l’équation
7.
M +L⇌N +C Eq5
L + Chaleur ⇌ O + 2J Eq6
3O + 2C ⇌ 2L + K Eq7
Avec :
— M : N a2 O Oxyde de sodium
— N : N a2 SiF6 Fluosilicate de sodium
— O : SiF4 Tétrafluorure de silicium
L’oxyde de fer ou d’aluminium est transformé en phosphates comme le montre l’équation
8:
P + 2E ⇌ 2Q + 3C Eq8
Avec :
Le processus de digestion des roches est représenté par l’équation 1a. La vitesse de réaction
augmente directement avec la température, la concentration d’ions H+ et la surface des par-
ticules de roche. Comme la surface est inversement proportionnelle à la taille des particules,
la vitesse augmente lorsque la taille des particules diminue.
56
Cependant, plus la surface augmente, plus le taux de nucléation à la surface des particules
augmente, ce qui entraîne des pertes de particules sursaturées.
La boue de réaction doit être sursaturée en gypse pour que le gypse cristallise, sinon le
gypse restera en solution. La sursaturation entraîne la nucléation du sulfate de calcium à la
surface des particules de roche. L’enrobage partiel ne fait que retarder la dissolution de la
roche, de sorte que l’équilibre à trouver est une taille de particule de roche qui favorise la
digestion sans être trop facilement enrobée. Le taux de nucléation est directement lié à la
teneur en sulfate de la solution. Un enrobage complet protège la particule contre les attaques
acides et entraîne une perte de rendement en P2O5. Cette source de perte est appelée pertes
insolubles dans le citrate (CI) ou pertes de roches non réagies.
Le taux de digestion est très sensible au niveau de sulfate, en particulier lorsque la conver-
sion de la roche est faible. Dans un réacteur qui n’est pas tamponné par un flux de recircula-
tion important, même des augmentations mineures de sulfate dues à des fluctuations du flux
d’acide ralentiraient sensiblement la dissolution.
57
Figure 3.1 les courbes d’équilibre thermodynamique de la réaction CaSO4 - P2O5 - H2O
L’équilibre thermodynamique n’est pas le seul facteur responsable des différentes forma-
tions d’hydrates. La nucléation est nécessaire à la cristallisation, et la nucléation dépend de
la solubilité et de la concentration du gypse en solution. Chaque hydrate a sa propre courbe
de solubilité et chaque courbe de solubilité est affectée par la concentration d’acide phospho-
rique. Les limites de solubilité et de sursaturation en fonction de la concentration en sulfate
à différentes températures sont indiquées dans la figure 3.2. Les lignes pleines sont les lignes
de solubilité et de sursaturation pour 75°C et les lignes en pointillés pour 90°C. Si le sulfate
de calcium est cristallisé, son type d’hydrate sera déterminé par les conditions de nucléation.
58
Figure 3.2 Limites de solubilité et de sursaturation en fonction de la concentration en
sulfate à différentes températures
Les objectifs du contrôle des sulfates sont d’obtenir un gypse qui peut être filtré et lavé
facilement, de minimiser les pertes de rendement causées par la substitution du P2O5 dans le
réseau du gypse (voir ci-dessous) et de minimiser les pertes de rendement dues à l’enrobage
des roches.
Pour ce faire, on utilise une concentration de sulfate légèrement supérieure à la courbe de
super solubilité (SSL) qui donne des résultats optimaux. Une faible concentration de sulfate
donne des cristaux minces, en forme de plaques, qui se filtrent lentement, tandis qu’une forte
concentration de sulfate donne des cristaux plus longs, en forme d’aiguilles, qui se filtrent
rapidement mais sont difficiles à laver. Les cristaux idéaux obtenus à la bonne concentration
de sulfate sont rhombiques, relativement épais, avec un rapport longueur/largeur d’environ
3 à 1.
En général, les cristaux plus gros se filtrent et se lavent mieux. Comme la taille des cristaux
varie inversement au nombre de cristaux, des taux de nucléation élevés diminuent la taille
59
des cristaux. Par conséquent, la suppression de la nucléation spontanée dans la section de
réaction est un objectif clé qui est atteint de la manière suivante.
Le niveau de sulfate en fonctionnement doit être maintenu en dessous de la courbe de super
solubilité (SSL) de la figure 2. Étant donné que cette courbe peut également être franchie en
raison de l’importante chute de température dans le refroidisseur flash, ce dernier est conçu
pour fonctionner avec une faible chute de température, 2,8°C ou moins. Un mélange intense,
une recirculation élevée de la boue, le mélange de roches fraîches avec le flux de recircula-
tion et la dilution de l’acide sulfurique avec de l’acide phosphorique recyclé minimisent la
sursaturation locale causée par l’introduction de roches et d’acide dans l’espace annulaire du
réacteur à réservoir unique.
Il existe quatre types de pertes dans une usine de production d’acide phosphorique.
Les pertes par filtrage en comprennent trois ;
1. Pertes insolubles dans le citrate (CI)
2. Pertes solubles dans le citrate (CS)
3. Solubles dans l’eau (WS)
Les pertes insolubles dans le citrate (CI) se produisent lorsque l’acide sulfurique n’attaque
pas le minerai mais passe dans le gypse.
Les pertes solubles dans le citrate (CS) se produisent lorsque l’ion HP O42− tend à se sub-
stituer à l’ion SO42− dans le réseau du dihydrate pour former CaHP O4 2H2 O. La substitution
augmente à mesure que la concentration de P2 O5 augmente et que la teneur en SO4 diminue.
Les pertes hydrosolubles (WS) proviennent de l’humidité libre dans le gâteau de gypse.
Un lavage inadéquat du gâteau de gypse entraîne des pertes plus importantes.
La quatrième source est constituée par les pertes mécaniques. Celles-ci se produisent gé-
néralement lors des démarrages, des arrêts, des arrêts du système, des déversements et des
lavages. Cette source est difficile à mesurer, mais notre conception vise à minimiser ce type
de perte.
3.2.1.3 Filtration
La section de filtration se compose de deux filtres inclinables indépendants et de systèmes
à vide (laveur et pompe à vide) pour séparer l’acide phosphorique du phosphogypse. Le
gâteau de phosphogypse est lavé en contre-courant avec de l’eau de procédé pour minimiser
les pertes de P2O5. Tandis que le filtrat est envoyé au stockage sous forme d’acide faible fini
( 27 % en poids de P2O5), le gâteau de phosphogypse est déchargé du filtre dans la mer.
L’eau de mer est utilisée à la fois dans les sections de réaction et de filtration, à la fois
dans le condenseur du refroidisseur et dans le laveur, respectivement, pour créer et maintenir
60
le vide. L’eau de mer est ensuite mélangée avec le gâteau de phosphogypse et renvoyée à la
mer par le canal de retour ouvert.
3.2.1.4 Concentration
Comme toutes les unités sont identiques en ce qui concerne le système de concentration
de l’acide, le processus est décrit pour l’unité I uniquement.
La pompe d’alimentation de l’évaporateur est équipée de moteurs à vitesse variable afin
de contrôler le taux d’alimentation en acide à 28 %. L’acide P2O5 à 28 % est introduit dans
le flux de circulation de l’acide à 54 % entre la décharge du réchauffeur de l’évaporateur
(04IE01) et l’entrée de la chambre de flash (04ID01).
61
nimiser la formation de tartre. L’acide circulant passe par le tamis à mottes (04IS02) pour
éliminer tout calcaire ou autre matériau étranger. Cela protège l’échangeur de chaleur en
graphite contre les dommages ou les blocages. Un brise-vortex est installé à la sortie de la
chambre de flash afin d’assurer un flux constant d’acide à travers l’aspiration de la pompe
de circulation et de la protéger contre les dommages mécaniques dus à l’air entraîné causant
un flux en deux phases.
62
vers la sortie du produit de la chambre flash via une conduite de 150 mm.
La vapeur entre dans le séparateur par une buse d’entrée de 2000 mm et en sort par une
buse de sortie de 2000 mm. Le séparateur est équipé de buses de pulvérisation pour nettoyer
le séparateur pendant le cycle de lavage.
3.2.1.5 Clarification
Les petites quantités de gypse qui ont pu passer à travers les trous ou les déchirures du tissu
filtrant, et le gypse supplémentaire qui précipite lorsque l’acide se refroidit, contiennent des
quantités appréciables de fluosilicates de calcium, de sodium et de potassium. Par conséquent,
les solides décantés (boues) du clarificateur d’acide faible sont renvoyés dans le réacteur. Ce
faisant, le phosphate présent dans la phase liquide des boues est récupéré, tandis que les
solides non dissous sont finalement rejetés avec le gypse.
Les solides formés dans le système de clarification forte contiennent généralement des hémi-
hydrates et des composés qui peuvent contenir des quantités significatives de P2 O5 combinées
à des ions métalliques dans l’acide. Ces composés finiront par se dissoudre lorsqu’ils seront à
nouveau placés dans un environnement faiblement acide. C’est pourquoi les boues récupérées
dans le clarificateur à acide fort sont renvoyées dans le clarificateur à acide faible pour une
meilleure récupération du P2 O5 .
63
3.2.2 BFD : Block Flow Diagram
Le BFDs (Block Flow Diagram) suivants a été réalisé par le logiciel VISIO.
64
65
Figure 3.4 Épaississement de la pulpe
66
Figure 3.5 Réaction
67
Figure 3.6 Filtration
Figure 3.7 Concentration
68
3.3 Design d’une unité de référence de production d’acide phosphorique
Dans cette partie nous réaliserons le design d’une unité de production d’acide phosphorique
de capacité 1500 T/J et d’une unité de concentration de capacité 500 T/J basée sur la
technologie JESA qui constitura la base de notre modèle. Étant donné la consistence de ce
travail le design a été réalisé sur le logicel utilisé en interne à JESA à savoir Aspen Plus.
69
70
Figure 3.8 Bilan matiére : Réaction & Filtration
71
Figure 3.9 Bilan matiére : Concentration
3.4 Mise en place des fondations préliminaires en vue de l’estimation
72
Figure 3.11 Liste des équipements - 2
73
Figure 3.12 Liste des équipements - 3
74
Figure 3.13 Liste des équipements - 4
75
CHAPITRE 4
Modélisation économique
Ce dernier chapitre aborde quelques notions de l’ingénierie des coûts ou encore « Project
Control », tout particulièrement l’estimation.
Nous commençons, tout d’abord, par présenter globalement les classes d’estimation à travers
le cycle de vie d’un projet. Nous exposerons, ensuite, les derniers livrables de ce projet, à
savoir les modèles économiques des convoyeurs à bande et des halls de stockage, en commen-
çant par la définition de leurs interactions avec les modèles techniques. Ce chapitre explicite
également la démarche de développement du modèle et l’estimation du coût total. Pour finir,
nous présenterons l’interface de l’outil ainsi que quelques interprétations économiques des
résultats.
76
Modélisation économique
3. Estimation analogique :
La technique d’estimation analogique est similaire à l’approche descendante, mais elle utilise
des données de projets précédents pour établir une évaluation plus précise. Elle permet de
déterminer la durée estimée d’un projet en se basant sur des projets similaires réalisés dans
le passé.
77
4. Modèle paramétrique :
Le modèle paramétrique utilise également des données de projets antérieurs, mais il tient
compte des différences clés entre chaque projet. Il peut fournir une estimation plus précise
et efficace en prenant en compte des paramètres spécifiques. Par exemple, en utilisant ce
modèle, on peut estimer combien de temps un projet de paysagisme peut prendre en fonction
du nombre total d’heures nécessaires pour des projets similaires réalisés précédemment. Cette
méthode combinée à la méthode des facteurs sera la plus sollicitée au cours notre démarche.
Voici les méthodes retenues pour notre modéles que nous utiliserons principalement pour
estimer les coûts de nos équipements :
78
Figure 4.1 Méthodes d’estimation retenues pour SAP
79
Figure 4.3 Méthode de Scaling
Nous utiliserons cette méthode principalement pour calculer le coût de nos équipements
combinées à d’autres.
80
financiers. Ces parties prenantes ont besoin de données fiables pour évaluer le potentiel
de rendement et le risque associé à leur investissement.
La responsabilité de fournir une estimation précise :
— Collecte et analyse des données : Le département Project Control est responsable de
la collecte de toutes les informations pertinentes pour l’estimation des coûts, qu’il
s’agisse des spécifications techniques, des plans de conception, des délais prévus ou
des coûts historiques. Il analyse ces données afin de créer des modèles d’estimation
précis et de déterminer les dépenses les plus probables du projet.
— Élaboration des budgets : En se basant sur les estimations de coûts, le département
Project Control établit les budgets détaillés pour chaque phase du projet. Ces budgets
servent de référence tout au long de l’exécution du projet, permettant de mesurer les
performances réelles par rapport aux prévisions.
— Suivi des coûts : Le département Project Control suit en permanence les dépenses
réelles du projet, les compare aux estimations et analyse les écarts. Cela aide à identi-
fier les déviations, à mettre en œuvre des mesures correctives et à prévenir les dépas-
sements budgétaires.
— Communication et reporting : Le département Project Control est responsable de la
communication des informations financières pertinentes aux parties prenantes internes
et externes. Il fournit des rapports réguliers sur l’état financier du projet, les dépenses
actuelles, les risques financiers identifiés et les prévisions mises à jour.
81
— Phase 3 : « Définition de projet »
Dans cette phase, également appelée « Design de base», on finalise la technologie et les
objectifs du projet. On définit également le cahier des charges du process et de la conception.
Cette phase consiste à traduire le concept du projet en documents préliminaires d’ingénierie
et de conception. Au niveau de l’estimation, on réalise le chiffrage de la majorité des équipe-
ments principaux pour appuyer l’estimation du budget du projet et la demande de fonds.
— Phase 5 : « Construction »
L’objectif de cette phase est de gérer la construction parallélement à d’autres activités, y
compris l’approvisionnement nécessaire pour la construction de l’installation conformément
aux documents d’exécution.
— Phase 6 : « Démarrage »
Dans cette phase, on effectue la mise en service ainsi que les activités nécessaires pour
atteindre les niveaux de performance de la conception.
— Phase 7 : « Clôture »
La clôture du projet de manière ordonnée est réalisée dans cette phase à travers les opé-
rations d’archivage et celles d’ordre réglementaire et contractuel requises par JESA.[2]
[a] L’état de la technologie des procédés et la disponibilité des données de référence sur les
coûts influencent considérablement la fourchette. La valeur +/- représente le pourcentage
typique de variation des coûts réels par rapport à l’estimation des coûts après application
82
Tableau 4.1 Matrice de classification des estimations de coûts pour les industries de Process
Caractéristiques Primaires Caractéristiques Secondaires
Le Tableau 4.1 illustre les plages de précision typiques associées aux industries des procédés.
Selon les livrables techniques et de projet (et d’autres variables) associés à chaque estimation,
on s’attend à ce que l’intervalle de précision d’une estimation particulière se situe dans les
intervalles indiqués.
83
Figure 4.4 Intervalle de précision de l’estimation en fonction du pourcentage de l’achève-
ment de l’ingénierie
84
Figure 4.5 Schéma-bloc du modèle
4.2.2 TIC
Le TIC généré par les modèles économiques est structuré comme suit : coût direct total,
coût indirect du projet et le coût de la contingence.
85
4.2.2.2 Coût indirect total
Les coûts indirects sur le terrain sont les coûts qui ne deviennent pas une partie perma-
nente du projet mais qui sont requis pour l’achèvement des travaux. Ils comprennent à titre
d’exemple les installations de chantier, le matériel de construction et le transport.
Le coût indirect total, comprend aussi les coûts des études d’ingénierie et les services pro-
fessionnels. Ces coûts sont répartis sur les différentes phases du JSTEPS relatives aux études,
savoir « Faisabilité », « Design conceptuel », « Design de base », « Design détaillé/Approvi-
sionnement », « Management de construction ».
4.2.2.3 Contingence
Il s’agit d’un coût destiné à réduire les risques de dépassement de l’estimation de base à
un niveau de risque acceptable. Il comprend les erreurs ou omissions dans l’estimation, les
changements mineurs de conception au niveau du cahier des charges ainsi que les variations
des quantités et de la productivité.
Tc = (4.1)
X
Cui ∗ ni
Avec :
— Tc : Coût total ;
— Cui : Coût unitaire de l’élément i ;
— ni : Nombre d’unités de l’élément i.
Le coût de chacune des disciplines restantes est déduit à partir de la méthode des ratios.
La méthode énonce que le coût total estimé est calculé à travers la multiplication du facteur
du coût global par le coût des équipements majoritaires.
Tc = h ∗ CE (4.2)
Avec :
— Tc : Coût total ;
— h=1+ Ci :Facteur de coût pour i éléments.
P
86
En effet, les facteurs sont pris en pourcentage des disciplines issues du MTO pour le calcul
des coûts des autres disciplines. Quant aux coûts indirects, ils sont calculés sur la base d’un
pourcentage des coûts directs du terrain « Direct Field Cost ».
87
4.3 Présentation de l’interface du modèle
88
4.3.1 Organisation du modèle technico-économique
En guise de démonstration nous vous présentons les captures d’écran d’une simulation pour
une unité d’acide sulfurique de 5000 T/J.
— L’interface utilisateur
89
Les types des procédés proposés sont relatifs aux choix du type de l’unité d’acide
sulfurique ou d’acide phosphorique de l’utilisateur.
En appuyant sur oui en réponse à la question "Voulez vous spécifier le stockage ?"
90
Figure 4.11 Capture d’écran de du TIC calculé sur l’interface
— La fiche récapitulative des coûts d’une unité d’acide sulfurique« SAP- Cost Summary
»
91
Figure 4.13 Capture d’écran de la fiche récapitulative détaillé des coûts de ISBL
Figure 4.14 Capture d’écran du volet statique « SAP- Process Data SYNC »
92
Figure 4.15 Capture d’écran du volet statique « SAP- Process Data REF »
93
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
Par ailleurs, plusieures pistes peuvent être empreintées pour améliorer notre mo-
dèle, dont la mise à jour de sa base de données, l’estimation de la contingence sur la
base de l’analyse des risques à l’aide de la méthode Monte Carlo, l’amélioration de
la précision en poussant l’étude d’ingénierie ou encore son développement sous forme
d’une application.
En somme, ce projet de fin d’études offre des perspectives prometteuses pour l’op-
timisation de l’estimation des coûts et des études dans le domaine de la production
d’acide sulfurique et d’acide phosphorique. Les résultats obtenus sont un précieux
atout pour les professionnels de l’industrie. Une estimation précise des coûts est es-
sentielle pour distinguer les opportunitées, établir des budgets réalistes et définir des
objectifs financiers clairs.
94
RÉFÉRENCES
95
Annexe A : PFD & Bilan matiére de la Clarification (PAP)
96
97
Figure A.1 Clarification acide faible 28%
98
Figure A.2 Clarification acide fort 54%
99
Figure A.3 Bilan matiére : Clarification 28% acide faible
100
Figure A.4 Bilan matiére : Clarification 54% acide fort