Etude Des VRD D'une Résidence Immobilière de Promotion Touristique À La Commune Rurale D'aglou

ÉTUDE DES VRD D’UNE RESIDENCE IMMOBILIERE DE PROMOTION
TOURISTIQUE
Dédicaces
Tous les mots ne sauraient exprimer la gratitude, l’amour, le respect, la

reconnaissance, c’est tout simplement que : Je dédie ce travail à :
A Ma tendre Mère Aicha :
« Tu représentes pour moi la source de tendresse et l’exemple de dévouement

qui n’a pas cessé de m’encourager. Tu as fait plus qu’une mère puisse faire pour
que ses enfants suivent le bon chemin dans leur vie et leurs études. »
A Mon très cher Père Mohammed :
« Rien au monde ne vaut les efforts fournis jour et nuit pour mon éducation
et mon bien être. Ce travail et le fruit de tes sacrifices que tu as consentis pour
mon éducation et ma formation le long de ces années. »
A mon très cher mari Saïd :
« Aucun mot ne saurait t'exprimer mon profond attachement et ma

reconnaissance pour l’amour, la tendresse et la gentillesse dont tu m'as
toujours entouré. Cher mari, sans ton aide, tes conseils et tes encouragements
ce travail n'aurait vu le jour.
Que dieu réunisse nos chemins pour un long commun serein et que ce travail
soit témoignage de ma reconnaissance et de mon amour sincère et fidèle. »
A ma chère belle-mère Fatima :
« Pour tes prières, ton amour, tes conseils et ton soutien pendant ces dernières
années de formation. En témoignage de l’attachement, de l’amour et de
l’affection que je porte pour vous. Je vous dédie ce travail avec tous mes vœux
de bonheur, de santé et de réussite. »
A mes sœurs : Saadia, Naima, Fatima, Maryam et Hajar
A mes chères belles sœurs.
A mes très chères amies.
A tous mes enseignants depuis mes premières années d’études.
A tous ceux qui me sens chers et que j’ai omis de citer.
 ESSALHI KHADIJA
PROJET DE FIN D’ETUDES – GENIE CIVIL

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PROMOTION 2017 Page 2
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Remerciement
Au terme de la rédaction de ce rapport, c’est un devoir agréable d’exprimer la reconnaissance

que je dois à tous ceux qui ont contribué de loin ou de près à l’élaboration de ce travail, qu’ils trouvent
ici mes vifs respects et ma profonde gratitude.
Je présente mes profonds respects et mes reconnaissances à mon encadrant professionnel Mr.
BENTALEB Abdelaziz, directeur général du BET SUD INFRA, pour m’accueillir dans son bureau et
pour les moyens qu’il a mis à ma disposition pour pouvoir accomplir mon stage au sien de cet
établissement dans les meilleures conditions.
Je tiens à remercier également mon encadrant universitaire Mr. ABOULHASSAN Moulay
Abdelazize, professeur de l’école nationale des sciences appliquées et coordonnateur de département
GPEE, pour son encadrement fructueux, sa générosité et pour l’ensemble d’indications et de
recommandations qu’il m’a accordé.
Par la même volonté et la même chaleur, je tiens à remercier Mr. AMLAKI Youssef, technicien
supérieur au bureau d’étude SUD INFRA, qui a suivi ce travail dans tous ses détails avec une rigueur
scientifique exceptionnelle, ce qui m’a donné le courage pour poursuivre la réalisation de ce projet.
Mes sincères remerciements pour sa disponibilité, son sens d’écoute et d’échange et ses conseils qui
m’ont permis de toujours me poser de nouvelles questions et ainsi d’avancer dans mon projet.
Je n’oublierai jamais la gentillesse et l’amabilité de tout le personnel du BET SUD INFRA,
pour leur collaboration fructueuse et leurs aides. Grâce à eux, l’atmosphère a toujours été amicale et
détendue.
Je ne laisserai pas cette occasion passer, sans remercier tous les enseignants et le personnel de
l’ENSA pour leur aide et leurs précieux conseils et pour l’intérêt qu’ils portent à ma formation.

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Résumé
L’objectif de cette étude est de réaliser un dossier d’exécution voirie et réseaux divers d’une
résidence touristique à Aglou, qui permettra de faciliter le déroulement et le suivi des travaux de
réalisation sur terrain. La problématique est par conséquent la suivante : Comment mettre le terrain du
projet en état de recevoir les opérations d’urbanisation et le raccorder aux réseaux de distribution
collectifs de fluides et à la voirie publique ? Et quelle sont les contraintes à respecter dans ce
raccordement pour assurer la sécurité et s’adapter aux conditions de vie ?
Pour répondre à la problématique, l’étude proprement dite traite d’abord la topographie du
terrain qui s’avère très accidenté, ce qui nécessite des terrassements bien appropriés et des
soutènements des terres. L’étude a opté pour des murs poids en maçonnerie pour soutenir la terre, vue
la disponibilité des matériaux de construction dans le site du projet. La conception géométrique des
voiries du projet a été faite à l’aide du logiciel Piste5, tout en respectant les normes dictées par
l’Instructions Sur Les Caractéristiques Géométriques Des Routes De Rase Campagne.
La partie qui vient après focalise sur la conception et le dimensionnement d’un réseau séparatif
de collecteurs enterrés à l’aide des logiciels AutoCAD et Covadis. L’étude veille à ce que la conception
soit optimisée et qu’elle s’adapte avec le terrain du projet. L’évaluation des débits des eaux pluviales
est faite par la méthode superficielle de Caquot, et pour les eaux usées les débits sont estimés à partir
de la consommation moyenne de la population en eaux potable.
Le calcul des diamètres des collecteurs des eaux usées et pluviales est effectué par la formule
de Manning Strickler, tout en vérifiant que les conditions d’auto curage sont respectés dans l’ensemble
des conduites. Cependant, le relief du site ne permet pas toujours un écoulement gravitaire des eaux
usées, cette étude a dimensionné alors une station de pompage qui permettra de refouler les eaux usées
vers une station d’épuration STEP. L’étude de la station porte essentiellement sur le calcul de la hauteur
manométrique et le débit à refouler pour choisir la pompe adéquate.
L’étude s’oriente ensuite vers la conception et la modélisation du réseau d’adduction en eau
potable, qui doit répondre non seulement au besoin de la population en eau potable mais aussi au besoin
en eau en cas d’incendie. Le traitement des problèmes d’écoulements en charge dans les réseaux se fait
par le logiciel EPANET2. En effet, ce logiciel permet d’avoir la meilleure conception du réseau qui
assure les débits, les diamètres, les pressions et les vitesses les plus convenables possible, pour assurer
la disponibilité de l’eau dans toutes les conduites.
Les ouvrages d’adduction en eau potable, qui sont la conduite d’adduction au réseau de l’ONEE
existant, la bâche de reprise et le réservoir de stockage, sont dimensionnés en tenant en compte les
variations des débits le long de la journée. Enfin, à partir de tous ces résultats, la dernière partie évalue
l’avant métré des travaux pour faire une estimation du coût globale du projet.
Mots clé : Voirie et réseau divers, topographie, murs de soutènement, conception, dimensionnement,
assainissement, station de pompage, STEP, Adduction en eau potable.

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Abstract
The objective of this study is to realize a file of execution roads and various networks of a
tourist residence in Aglou, which will facilitate the progress and follow-up of the realization work on
the ground. The problem is, therefore, how to put in a position to receive the urbanization operations
and to connect it to the collective distribution networks of fluids and to the public road network? And
what are the constraints in this connection to ensure safety and adapt to living conditions?
In order to answer the problem, the study itself deals first with the topography of the terrain
which is very rugged, which requires appropriate earthworks and land supports. The study opted for
masonry weight walls to support the land, given the availability of building materials in the project
site. The geometric design of the roads of the project was made using the Piste5 software, while
respecting the standards dictated by the Instructions on the Geometric Characteristics of Rural Roads.
The next part focuses on the design and dimensioning of a segregated network of buried
collectors using AutoCAD and Covadis software. The study ensures that the design is optimized and
that it adapts to the project area. The assessment of stormwater flows is done by the Caquot superficial
method, and for wastewater flows are estimated from the average drinking water consumption of the
population.
The calculation of the diameter of the wastewater and rainwater collectors is carried out by the
Manning Strickler formula, while checking that the self-cleaning conditions are respected in all the
pipes. However, the relief of the site does not always allow a gravity flow of the waste water, this study
then dimensioned a pumping station which will make it possible to return the waste water to a
purification station. The study of the station focuses on the calculation of the head and the flow to be
pumped in order to select the appropriate pump.
The study then turns to the design and modeling of the drinking water supply system, which
must meet not only the drinking water needs of the population but also the need for water in the event
of a fire. The processing of load flow problems in the networks is done through the EPANET2 software.
Indeed, this software makes it possible to have the best design of the network which ensures the flows,
the diameters, the pressures and the speeds most suitable possible, to ensure the availability of the water
in all the pipes.
Drinking water works, which are the supply line to the existing ONEE system, the recovery
tank and the storage tank, are dimensioned taking into account the variations in flow rates along the
day. Finally, on the basis of all these results, the last part evaluates the front end of the work to make
an estimate of the overall cost of the project.
Key words: Roads and various networks, topography, retaining walls, design, sizing, drainage,
pumping station, Drinking water supply.

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Tables des matières
Dédicaces ............................................................................................................................................ 2
Remerciement...................................................................................................................................... 3
Résumé .................................................................................................................................................. 4
Tables des matières ............................................................................................................................. 6
Liste des figures................................................................................................................................... 12
Listes des tableaux ............................................................................................................................. 14
Liste des acronymes .......................................................................................................................... 15
Introduction générale ....................................................................................................................... 16
Partie 1 : Contexte et présentation générale de l’étude ...................................................................... 17
I. Chapitre 1 : Présentation de l’organisme d’accueil ......................................................... 18
I.1. Identité du bureau .......................................................................................................... 18
I.2. Moyens humains .............................................................................................................. 19
I.3. Domaine d’activité ......................................................................................................... 19
II. Chapitre 2 : Généralité sur les VRD ...................................................................................... 21
II.1. Définition du VRD ............................................................................................................. 21
II.2. Les travaux de VRD ......................................................................................................... 21
II.2.1. Terrassement ............................................................................................................. 21
II.2.2. Travaux de voirie ...................................................................................................... 21
II.2.3. Assainissement .......................................................................................................... 22
II.2.4. Réseaux divers .......................................................................................................... 22
II.2.5. Ouvrages annexes ................................................................................................... 22
II.3. Réglementation et normes pour les VRD ..................................................................... 22
III. Chapitre 3 : Présentation générale du projet ................................................................. 23
III.1. Contexte global du projet ............................................................................................. 23
III.1.1. Description du projet : ............................................................................................. 23
III.1.2. Particularité du site :................................................................................................. 23
III.2. Présentation du projet .................................................................................................... 24
III.2.1. Situation du projet .................................................................................................... 24
III.2.2. Données globales : .................................................................................................. 25

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III.2.3. Données météorologiques : ................................................................................... 25

Partie 2 : topographie........................................................................................................................... 27
I. Chapitre 1 : Définitions ........................................................................................................... 28
I.1. Définition de la topographie ......................................................................................... 28
I.2. Bornage du terrain .......................................................................................................... 28
I.3. Levé de plan .................................................................................................................... 28
II. Chapitre 2 : Topographie du site de projet ........................................................................ 29
II.1. Levé topographique et délimitation du site ................................................................ 29
II.2. Modèle numérique de Terrain (M.N.T).......................................................................... 30
II.3. Courbes de niveau ......................................................................................................... 30
Partie 3 : Voirie ..................................................................................................................................... 33
I. Chapitre 1 : Réseau de voirie ................................................................................................ 34
I.1. Terminologie ..................................................................................................................... 34
I.2. Classification administrative de la voirie ...................................................................... 35
I.3. Tracé des voies ................................................................................................................ 35
I.3.1. Définition du tracé en plan..................................................................................... 35
I.3.2. Règles à respecter dans le tracé en plan ............................................................ 36
I.3.3. Notions de base et paramètres d’évaluation ..................................................... 37
I.4. Profil en long ..................................................................................................................... 40
I.4.1. Définition du profil en long ...................................................................................... 40
I.4.2. Règles à respecter dans le tracé du profil en long ............................................. 41
I.4.3. Coordination du tracé en plan et profil en long ................................................. 43
I.5. Profil en travers ................................................................................................................. 43
I.5.1. Définition.................................................................................................................... 43
I.5.2. Classification du profil en travers ........................................................................... 44
I.6. Les contraintes des chaussées ...................................................................................... 45
I.7. Différentes structures de chaussée ............................................................................... 46
I.7.1. Les chaussées souples ............................................................................................. 46
I.7.2. Les chaussées rigides ............................................................................................... 46
I.7.3. Les chaussées semi-rigides ...................................................................................... 46
I.8. Etude géotechnique....................................................................................................... 46
I.8.1. Collecte des données : ........................................................................................... 46

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I.8.2. Essais de laboratoire : .............................................................................................. 47

I.8.3. Résultats des essais :................................................................................................. 47
I.9. Dimensionnement ........................................................................................................... 49
I.9.1. Portance des plateformes : .................................................................................... 49
I.9.2. Choix de structure de chaussée ............................................................................ 50
I.9.3. Choix de structure en pavé .................................................................................... 51
II. Chapitre 2 : Travaux de terrassement.................................................................................. 52
II.1. Mouvement des terres .................................................................................................... 52
II.1.1. Définitions : ................................................................................................................ 52
II.1.2. Principes de réalisation d’un mouvement de terres ........................................... 52
II.2. Calcul des cubatures ...................................................................................................... 52
II.2.1. Méthode de calcul des cubatures ....................................................................... 52
II.2.2. Calcul des cubatures de terrassement................................................................. 53
III. Chapitre 3 : Soutènement des terres ............................................................................... 54
III.1. Techniques de soutènement ......................................................................................... 54
III.2. Murs de soutènement en maçonnerie jointoyée ....................................................... 54
III.2.1. Structure d’un mur de soutènement en maçonnerie jointoyée ....................... 54
III.2.2. Technique de construction..................................................................................... 55
III.3. Murs de soutènement en béton armé ......................................................................... 55
III.4. Choix de mur de soutènement ..................................................................................... 56
III.5. Dimensionnement du mur de soutènement ............................................................... 57
III.5.1. Pré dimensionnement.............................................................................................. 57
III.5.2. Efforts appliqués au mur de soutènement ........................................................... 57
III.5.3. Vérifications de la stabilité du mur de soutènement .......................................... 63
III.5.4. Application au projet .............................................................................................. 63
Partie 4 : Réseau d’assainissement ...................................................................................................... 66
I. Chapitre 1 : Principes d’assainissement liquide ................................................................. 67
I.1. Définition de l’assainissement ........................................................................................ 67
I.2. Modes et Systèmes d’assainissement ........................................................................... 67
I.2.1. Modes d’assainissement ......................................................................................... 67
I.2.2. Système d’assainissement....................................................................................... 67
I.3. Choix du système d’assainissement.............................................................................. 68

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I.4. Les différents ouvrages d’assainissement .................................................................... 69

I.4.1. Les branchements particuliers................................................................................ 69
I.4.2. Ouvrages de collecte en surface.......................................................................... 69
I.4.3. Canalisation .............................................................................................................. 69
I.4.4. Ouvrages d’accès au réseau ................................................................................ 69
I.4.5. Ouvrages spéciaux .................................................................................................. 70
I.5. Règles techniques à respecter ...................................................................................... 70
I.5.1. Implantation des ouvrages annexes ..................................................................... 70
I.5.2. Calage des collecteurs ........................................................................................... 70
II. Chapitre 2 : Dimensionnement du réseau d’assainissement ........................................... 72
II.1. Calcul des débits des eaux pluviales ........................................................................... 72
II.1.1. Délimitation des bassins versants ........................................................................... 72
II.1.2. Choix de la méthode de calcul ............................................................................ 73
II.2. Dimensionnement des collecteurs pluviaux ................................................................ 75
II.2.1. La vitesse de l’écoulement..................................................................................... 75
II.2.2. Calcul des diamètres des canalisations ............................................................... 75
II.2.3. Conditions d’auto curage ...................................................................................... 76
II.2.4. Choix de canalisation.............................................................................................. 76
II.3. Profils en long des collecteurs des eaux pluviales ...................................................... 76
II.4. Calcul des débits des eaux usées ................................................................................. 76
II.4.1. Calcul du débit moyen journalière des eaux usées ........................................... 76
II.4.2. Calcul du débit de pointe journalière des eaux usées ...................................... 77
II.4.3. Calcul du débit de pointe horaire......................................................................... 77
II.5. Dimensionnement des collecteurs des eaux usées.................................................... 78
II.5.1. Débit d’eau claire parasite .................................................................................... 78
II.5.2. Calcul de diamètre ................................................................................................. 79
II.5.3. Conditions d’auto-curage ...................................................................................... 79
III. Chapitre 3 : Station de refoulement et STEP ................................................................... 80
III.1. Station de refoulement ................................................................................................... 80
III.1.1. Généralités ................................................................................................................ 80
III.1.2. Principes de conception et de dimensionnement ............................................. 81
III.2. Station d’épuration STEP ................................................................................................. 89

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III.2.1. Traitement Préliminaire ............................................................................................ 89

III.2.2. Traitement primaire .................................................................................................. 91
III.2.3. Traitement biologique/Secondaire ....................................................................... 91
Parties 5 : Alimentation en eau potable AEP ....................................................................................... 92
I. Chapitre 1 : Conception et dimensionnement du réseau d’AEP ................................... 93
I.1. Conception du réseau ................................................................................................... 93
I.1.1. Estimation de la consommation ............................................................................ 93
I.1.2. Le réseau de distribution ......................................................................................... 93
I.1.3. Tracé du réseau ....................................................................................................... 94
I.1.4. La source d'alimentation ........................................................................................ 95
I.1.5. Le système de distribution ....................................................................................... 95
I.2. Dimensionnement du réseau......................................................................................... 95
I.2.1. Débit de calcul ......................................................................................................... 95
I.2.2. Choix des conduites ................................................................................................ 96
I.2.3. Les pertes de charges ............................................................................................. 96
I.2.4. Vitesses limites ........................................................................................................... 96
I.2.5. Condition des pressions du réseau ........................................................................ 96
I.2.6. Condition d’incendie .............................................................................................. 97
II. Chapitre 2 : Modélisation du réseau .................................................................................... 98
II.1. Présentation du logiciel EPANET .................................................................................... 98
II.2. Méthode de calcul du logiciel ...................................................................................... 98
II.2.1. Méthode de dimensionnement ............................................................................. 98
II.2.2. Préparation du modèle hydraulique..................................................................... 98
II.3. Résultats et analyse ......................................................................................................... 98
II.3.1. Résultats de la simulation ........................................................................................ 98
II.3.2. Analyse des résultats................................................................................................ 99
III. Chapitre 3 : dimensionnement des ouvrages............................................................... 101
III.1. La conduite d'adduction ............................................................................................. 101
III.2. La bâche ........................................................................................................................ 101
III.3. Le réservoir ...................................................................................................................... 101
III.3.1. La capacité du réservoir ....................................................................................... 102
III.3.2. Implantation du réservoir ...................................................................................... 103

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III.4. Choix de la pompe ....................................................................................................... 104

Partie 6 : Etude financière .................................................................................................................. 106
I. Chapitre 1 : Avant métré et estimation des travaux de voirie ....................................... 107
I.1. Avant métré des travaux de la voirie ......................................................................... 107
I.1.1. Terrassement ........................................................................................................... 107
I.1.2. Corps des voiries ..................................................................................................... 108
I.1.3. Protection des réseaux .......................................................................................... 109
I.1.4. Murs de soutènement............................................................................................ 109
I.2. Bordereau des prix des travaux de la voirie .............................................................. 110
II. Chapitre 2 : Avant métré et estimation des travaux d’assainissement ........................ 112
II.1. Avant métré des travaux d’assainissement............................................................... 112
II.1.1. Volume de terrassement ....................................................................................... 112
II.1.2. Largeur de tranchée ............................................................................................. 113
II.1.3. Hauteur du terrassement ...................................................................................... 113
II.1.4. Lit de pose ............................................................................................................... 113
II.1.5. Volume du remblai primaire ................................................................................. 113
II.1.6. Volume du remblai secondaire ........................................................................... 113
II.2. Bordereau des prix des travaux d’assainissement .................................................... 115
III. Chapitre 3 : Avant métré et estimation des travaux d’AEP ........................................ 117
III.1. Métré du réseau d’eau potable ................................................................................. 117
III.1.1. Travaux de terrassement ....................................................................................... 117
III.1.2. Pièces spéciales et robinetterie ........................................................................... 117
III.1.3. Ouvrages annexes ................................................................................................. 119
III.1.4. Réservoir et la station de reprise .......................................................................... 119
III.2. Estimation du coût de réseau d’eau potable .......................................................... 119
Conclusion générale ....................................................................................................................... 125
Bibliographie ..................................................................................................................................... 127
Annexes ............................................................................................................................................. 128

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Liste des figures

Figure 1: Organigramme hiérarchique de BET SUD INFRA ........................................................... 19
Figure 2: Plan de masse du projet ................................................................................................... 23
Figure 3: Coupe façade du projet .................................................................................................. 24
Figure 4: Situation géographique du projet ................................................................................... 25
Figure 5: Levé topographique du site du projet ............................................................................ 29
Figure 6: Module numérique de terrain .......................................................................................... 30
Figure 7: Courbe de niveau du terrain ........................................................................................... 31
Figure 8: Répartition des cotes de points ....................................................................................... 32
Figure 9: Structure de chaussée ...................................................................................................... 34
Figure 10: Les couches de la chaussée .......................................................................................... 35
Figure 11: Tracé en plan des voiries du projet ............................................................................... 36
Figure 12: Véhicule A en rouge et B en bleu ................................................................................. 38
Figure 13: Véhicule A en rouge, B en bleu et C en vert ............................................................... 38
Figure 14: Rayon de courbure ......................................................................................................... 39
Figure 15: Raccordement des voies (1), et les chemins piétons (2) par le logiciel Piste5 ....... 40
Figure 16: La ligne rouge et profil du terrain naturel ..................................................................... 40
Figure 17: Profil en long de la voie 1................................................................................................ 42
Figure 18: Profil en travers type de la chaussée du projet ........................................................... 44
Figure 19: Profil en déblai .................................................................................................................. 44
Figure 20: Profil en remblai ................................................................................................................ 45
Figure 21: Profil mixte ......................................................................................................................... 45
Figure 22: Formations sableuses dans le site du projet ................................................................. 48
Figure 23: Formations graveleuse dans le site du projet .............................................................. 48
Figure 24: Niveaux de la plateforme ............................................................................................... 49
Figure 25: Structure de chaussée adoptée.................................................................................... 50
Figure 26: Corps des chemins piéton adopté ............................................................................... 51
Figure 27:Corps de trottoir adopté .................................................................................................. 51
Figure 28: Méthode des trois niveaux ............................................................................................. 52
Figure 29: Calcul des cubatures ...................................................................................................... 53
Figure 30: Structure d'un mur de soutènement en maçonnerie ................................................. 54
Figure 31: Structure d'un mur de soutènement en béton armé ................................................. 55
Figure 32: Les pierres constitutives du mur en maçonnerie existant sur le site .......................... 56
Figure 33: Pré dimensionnement du mur poids ............................................................................. 57
Figure 34: La contrainte verticale du sol......................................................................................... 57
Figure 35: Essai de cisaillement rectiligne à la boite ..................................................................... 58
Figure 36: Diagramme de coulomb ................................................................................................ 59
Figure 37: Diagramme de Coulomb de l'échantillon prélevé du site du projet ....................... 59
Figure 38: Sol au repos....................................................................................................................... 60
Figure 39: Sol en état de poussée ................................................................................................... 60
Figure 40: Sol en état de butée ....................................................................................................... 61
Figure 41: Surcharge sur le terrain .................................................................................................... 61

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Figure 42: Les efforts extérieurs appliquées au mur....................................................................... 62

Figure 43: Répartition triangulaire des contraintes........................................................................ 63
Figure 44: Dimensions du mur ........................................................................................................... 63
Figure 45: Exemples des murs construits dans le projet ................................................................ 65
Figure 46: Tracé en plan du réseau d'assainissement du projet du complexe touristique ..... 71
Figure 47: Délimitation des bassins versants pour le projet du complexe touristique .............. 72
Figure 48: Schéma de la station de refoulement .......................................................................... 80
Figure 49: Dégrilleur ........................................................................................................................... 81
Figure 50: Chambre brise-charge ................................................................................................... 82
Figure 51: Abaque de Moody .......................................................................................................... 84
Figure 52: Pompe Grundfos SLV ....................................................................................................... 87
Figure 53: Courbes caractéristiques de la pompe, donnés par le logiciel Grundfos WinCAPS
[2017.04.031] ....................................................................................................................................... 88
Figure 54: Dégrillage dans la STEP ................................................................................................... 90
Figure 55: Déshuilage et dessablage des eaux usées .................................................................. 90
Figure 56: Traitement biologique des eaux usées ......................................................................... 91
Figure 57: Tracé en plan du réseau d'adduction en potable ..................................................... 94
Figure 58: Le système de distribution de l’eau potable choisi pour le village touristique ....... 95
Figure 59: Résultats de la simulation par EPANET......................................................................... 100
Figure 60: Courbes de modulation des débits au cours de la journée (approximation pour
des villes moyennes) ........................................................................................................................ 102
Figure 61: Implantation du réservoir .............................................................................................. 103
Figure 62: Pompe Grundfos CRN 45 .............................................................................................. 104
Figure 63: Courbes caractéristiques de la pompe, Documentation technique de Grundfos
réf : V7 14 45 71 02 04 ...................................................................................................................... 105
Figure 64: Tranchée type de pose des canalisations ................................................................. 112
Figure 65: Les pièces spéciales employées dans le réseau d’AEP ........................................... 118

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Listes des tableaux

Tableau 1: Identité du BET SUD INFRA ............................................................................................. 18
Tableau 2: Rayon de courbure minimal en angle saillant et rentrant ....................................... 42
Tableau 3: Portances Pj minimales .................................................................................................. 49
Tableau 4: La portance Sti................................................................................................................ 50
Tableau 5: Tableau des résultats de l'essai de cisaillement......................................................... 59
Tableau 6: Caractéristiques du mur poids ..................................................................................... 64
Tableau 7: Caractéristiques du sol .................................................................................................. 64
Tableau 8: Valeurs des efforts appliqués au mur .......................................................................... 64
Tableau 9: Facteur de sécurité au glissement et au renversement ........................................... 65
Tableau 10: Contraintes normales sous la fondation ................................................................... 65
Tableau 11: Vérification de la stabilité ........................................................................................... 65
Tableau 12: Avantages et inconvénients des différents systèmes d'assainissement ............... 68
Tableau 13: Coefficients de ruissellement (selon le guide promoteur de la RADEEMA) ......... 74
Tableau 14: Calcul de l'assemblage des bassins versants ........................................................... 75
Tableau 15: La consommation moyenne en potable de la population du complexe
touristique............................................................................................................................................ 78
Tableau 16: Pertes de charges singulières dans la conduite de refoulement .......................... 83
Tableau 17: Dotation unitaire en eau potable pour les consommateurs du complexe
touristique............................................................................................................................................ 93
Tableau 18: Les pressions requise au sol par rapport au niveau des bâtiments ....................... 97
Tableau 19: Diamètres des conduites d'AEP pour le complexe touristique .............................. 99
Tableau 20: Etat des nœuds ............................................................................................................ 99
Tableau 21: Etat des tuyaux d'adduction en eau ........................................................................ 99
Tableau 22: Tableau de modulation des débits ......................................................................... 102
Tableau 23: Volume des terrassements des voies ....................................................................... 107
Tableau 24: Volume des terrassements des chemins piéton .................................................... 107
Tableau 25: Total des terrassements du réseau de voiries ......................................................... 107
Tableau 26: Volume des matériaux constituants le corps des chaussées .............................. 108
Tableau 27: Volume des matériaux constituants le corps des chemins piéton ..................... 108
Tableau 28: Volume des matériaux constituants le corps des trottoirs .................................... 108
Tableau 29: Ouvrages de protection des réseaux ..................................................................... 109
Tableau 30: Volume des terrassements et volume des matériaux constituants les murs de
soutènement .................................................................................................................................... 109
Tableau 31: Bordereau des prix des travaux de voiries .............................................................. 110
Tableau 32: Calcul des terrassements des conduite des eaux pluviales ................................ 114
Tableau 33: Totaux des terrassements et longueur totale des conduites ............................... 114
Tableau 34: Nombre des regards par types ................................................................................ 114
Tableau 35: Bordereau des prix des travaux d'assainissement ................................................. 116
Tableau 36: Total des terrassements des conduites d'eau potable ......................................... 117
Tableau 37: Distribution des pièces spéciales suivant les nœuds ............................................. 118
Tableau 38: Les regards de protection des équipements hydrauliques ................................. 119
Tableau 39: Bordereau des prix de réseau d'eau potable........................................................ 123

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Liste des acronymes
• VRD : Voiries et réseau divers

• BET : Bureau d'Etude Technique
• MNT : Modèle numérique de terrain
• TN : Terrain naturel
• CP : Chemin piéton
• ICGRRC : Instructions Sur Les Caractéristiques Géométriques Des Routes De Rase
Campagne
• REFT : Routes Economiques à Faible Trafic
• SL : Sables limoneux
• GL : Graves limoneuses
• RTR : Recommandation pour les Terrassements Routiers
• GNF : Grave Non traitée pour couche de fondation
• GNB/GNC : Grave Non traitée pour couche de base type B/type C
• RS : Revêtement superficielle
• EB : Enrobé bitumineux
• FS : Facteur de sécurité
• EP : Eau pluviale
• EU : Eau usée
• BV : Bassin versant
• PEHD : Polyéthylène à haute densité ;
• PVC : Polychlorure de Vinyle non plastifié
• ECP : Eaux claires parasites
• STEP : Station d’épuration
• ONEE : Office national de l'électricité et de l'eau potable
• DN : Diamètre nominale
• PI : poteau d’incendie
• CR : cote radier

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Introduction générale
Dans le cadre de développement du secteur touristique au Maroc, la Résidence Immobilière de

Promotion Touristique (RIPT), une forme d’immobilier locatif à vocation touristique, a été mise en
place afin d’enrichir et diversifier l’offre en hébergement touristique et répondre aux besoins de la
clientèle tant nationale qu’internationale en termes de services, de confort et de prix.
Le bon fonctionnement de ces complexes résidentiels ainsi que leur accès dépendent de la
qualité de leurs VRD (voiries et réseaux divers). En effet, une agglomération de mauvais VRD sera
rapidement inconfortable et peu sécurisé. L’implantation des voiries et réseaux divers, demande alors
une réelle expertise qui commence par une étude du bâtiment et de son environnement afin de les
intégrer de manière optimale.
Dans ce contexte, le présent projet de fin d’étude a pour objectif d’étudier les voiries et réseaux
divers des RIPT ouvertes sur l’océan à la commune rurale d’AGLOU.
Afin de mener ce travail le plus judicieusement possible, cette étude sera développée
à travers six parties ordonnées comme suit :
La première partie sera consacré au contexte global et présentation générale du projet, à savoir
la présentation du VRD ainsi que celle du projet en point vue géographique et technique.
La présentation de quelques terminologies topographique et la description de la topographie du
site du projet feront l’objet de la deuxième partie.
Dans la troisième partie, l’étude définira les caractéristiques des voiries de ce projet, et
procédera à la détermination du tracé en plan, la ligne rouge et les profils en travers, et une étude
géotechnique du sol qui permettra par la suite de dimensionner le corps de chaussée. Cette partie
évaluera également le calcul des volumes des terrassements, ainsi que le choix d’un soutènement des
terres adéquat d’un point de vue financier et environnemental.
Par la suite, la quatrième partie se consacrera à la conception et dimensionnement du réseau
d’assainissement et au calcul hydraulique de la station de pompage du projet, ainsi qu’une présentation
brève des procédures de traitement des eaux usées dans la station d’épuration STEP.
La cinquième partie portera sur le dimensionnement du réseau d’alimentation en eau potable,
la modélisation du réseau par le logiciel EPANET en vue de la détermination numérique de certains
paramètres hydrauliques, et finalement le dimensionnement des ouvrages d’adduction.
Enfin, la dernière partie comportera l’avant métré et estimation du projet.

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Partie 1 : Contexte et présentation générale de l’étude
Un projet qui répond aux besoins d'un groupe cible doit nécessairement se baser sur une analyse
correcte et complète de la situation donnée. Cela passe par une analyse du contexte du projet, des
objectifs et des stratégies à mettre en œuvre.

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I. Chapitre 1 : Présentation de l’organisme d’accueil

Introduction
Créé en 2001, SUD INFRA est un bureau d’études techniques pluridisciplinaires identifié comme
un spécialiste de la conception et le calcul de bâtiments, l’aménagement territorial (urbain ou rural),
l’infrastructure routière et les ouvrages d’art reconnu dans tout le Sud du Royaume du Maroc.
SUD INFRA adapte ses prestations aux demandes et aux exigences des clients, à savoir :
• Etudes techniques
• Project-management
• Etude de faisabilité
• Assistance à l’élaboration de dossiers de consultation des entreprises
• Estimation budgétaire des travaux
• Contrôle technique, suivi et surveillance des travaux sur le chantier
• Gestion et suivi financier
• Réception de l’ouvrage
I.1. Identité du bureau

❖ Raison sociale SUD INFRA
❖ Forme juridique S.A.R. L
❖ Capital social 1 000 000.00 Dirhams

❖ Date de création Décembre 2001
Imm. TALEBI Av.Al Mouquawama Z.I 1ér
❖ Siège social
Etage - Agadir
❖ Tél. 05.28. 22. 20. 85
❖ Fax 05.28. 21. 51. 59
❖ R.C. N° 8301 - Agadir
❖ C.N.S.S N° 6374102
❖ Patente N° 48155058
022 010 000 152 000 50227 78 25 – Société
❖ Compte bancaire
Générale – Agence Hassan I
❖ Date d’acquisition de l’Agrément du
09 Décembre 2003
Ministère des Travaux Publics
❖ Agrément pour le contrôle des
2015
installations électriques
Tableau 1: Identité du BET SUD INFRA

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I.2. Moyens humains
L’équipe pluridisciplinaire de SUD INFRA se compose de collaborateurs expérimentés et

spécialisés qui prennent de l’essor avec les projets leurs confiés. Une répartition claire des compétences
et des voies de communication courtes permet de traiter les besoins des clients de manière efficace et
de réagir dans les délais les plus brefs.
Figure 1: Organigramme hiérarchique de BET SUD INFRA
I.3. Domaine d’activité
 CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES :

La pluridisciplinarité des équipes de SUD INFRA, lui permet de couvrir tous les corps de métier du
secteur du bâtiment :
▪ Béton Armé
▪ Béton précontraint
▪ Charpente métallique, en bois et mixte
▪ Chaque corps d’état technique du bâtiment

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 INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT :
En matière d’Infrastructures de transport, l’expertise de SUD INFRA couvre la création, la
réhabilitation, la modernisation et l’entretien. Elle concerne les projets des liaisons routières rurales ou
interurbaines, les ouvrages d’art, les réseaux classés et autoroutiers.
 RÉSEAUX ÉNERGIE & COMMUNICATION :
L’électricité HT et BT (Production, Transformation, Distribution, Equipement intérieur…) et

l’électricité courants faibles (Téléphonie, Réseaux VDI, Alarmes techniques, Alarmes et détection
incendie, Asservissements, Gestion centralisée de bâtiment, …)
 CONSEIL ET ASSISTANCE TECHNIQUE
• Etude de faisabilité du projet

• Participation à la mise au point des avant-projets
• Contrôle des dossiers techniques des auteurs de projets
• Assistance au Maître d’ouvrage pour le montage et la préparation des dossiers d’appels d’offres
• Examen des différentes offres des entreprises et établissement de rapports comparatifs en vue
de permettre au Maître d’Ouvrage de choisir en connaissance de cause
• Contrôle de la qualité de prestations des différents intervenants
• Maîtrise des coûts et délais
• Suivi des travaux
 VOIRIES ET RÉSEAUX DIVERS VRD :

SUD INFRA exerce depuis de nombreuses années son savoir-faire dans les domaines suivants :
• Aménagement urbain.
• Voirie : Chaussées, parkings, bordures, trottoirs.
• Assainissement : Eaux usées et eaux pluviales.
• Réseaux d’adduction et de distribution d’eau potable.
Le Bureau d’Etudes SUD INFRA, intervient à travers diverses missions de maîtrise d’œuvre
VRD (pré étude, conception, consultation des entreprises, et suivi des travaux) et d’Assistance à
Maîtrise d’Ouvrage sur des projets d’aménagement du territoire de tous ordres et toutes échelles, de la
conception à la réalisation.

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II. Chapitre 2 : Généralité sur les VRD

Introduction :
Mettre un terrain en état de recevoir les opérations d’urbanisation et le raccorder aux réseaux de
distribution collectifs de fluides et à la voirie publique, est une chose indispensable dans tout projet
d'aménagement, tout en assurant une occupation minimale de l’espace et une meilleure intégration
possible de l’opération dans son environnement général (paysage naturel, milieu bâti, contexte socio-
économique). De plus, tout aménagement doit être faite selon l’inspiration des habitants, avec un coût
d’investissement limité sans négliger les problèmes techniques, pour créer un cadre de vie satisfaisant
pour les usagers et assurer un développement équilibré et harmonieux des communes.
Pour cela, on fait appel aux voiries et réseaux divers qui a une influence directe et déterminante
pour atteindre tous ces objectifs.
II.1. Définition du VRD
Le terme VRD signifie Voirie et Réseau Divers. Il s'écrit au pluriel, "les VRD". Par ce terme, on
désigne la réalisation des voies d'accès, la mise en œuvre des réseaux d'alimentation en eau, en
électricité et en télécommunication.
Les VRD concernent aussi la construction et l'entretien des réseaux d'évacuation d'eau de pluie, ou
d'eaux usées. Ces réseaux permettent à un terrain de recevoir une construction.
Ces travaux permettent aussi l'embellissement d'un environnement urbain ou rural lors de travaux
d'enfouissement des réseaux, de pavage des rues ou de réfection des trottoirs.
Ils sont fonction de l'aménagement prévu et des besoins de la population. Ainsi, ils sont différents
suivant que l'on projette de construire un lotissement, une zone commerciale, une zone industrielle ou
un espace public
II.2. Les travaux de VRD
Les travaux ci-dessous sont réalisés dans le cadre de travaux de VRD. Ils constituent des étapes
indispensables dans l'édification d'une construction :
II.2.1. Terrassement
C'est l'étape primordiale qui va permettre de préparer le terrain sur lequel est projetée la
construction d'un bâtiment d'habitation, industriel, commercial ou d'un ouvrage d'art (ponts, route...).
L'entreprise, qui a en charge les travaux de terrassement, réalise : des fouilles, des déblais, des
remblais, des talutages et des décapages.
II.2.2. Travaux de voirie
Les travaux de voirie consistent à réaliser des voies de circulation et des aires de stationnement :
▪ Les routes, les chemins, les trottoirs, les voies piétonnes, les parkings permettent l'accès ou le
stationnement à proximité des constructions.
▪ Ces ouvrages sont essentiels à la circulation des populations.

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II.2.3. Assainissement
Ce terme désigne les réseaux d'évacuation des eaux usées et eaux vannes, qui seront par la suite
dirigées vers une station d'épuration pour être traitées et éviter tout risque environnemental de
pollution. Un réseau d'assainissement sert également à la récupération des eaux de pluie, qui sont
généralement transférées vers le milieu naturel.
II.2.4. Réseaux divers
Ce terme englobe :
▪ L’alimentation en eau potable ;
▪ Le réseau de distribution électrique ;
▪ Le réseau de distribution en gaz ;
▪ Les télécommunications ;
▪ Plus généralement, tout ce qui correspond aux besoins spécifiques des populations.
II.2.5. Ouvrages annexes
Dans les VRD, on trouve d'autres ouvrages, que l'on peut désigner comme des ouvrages annexes :
▪ Ainsi certains travaux de maçonnerie comme des murs de soutènement (ouvrages retenant la
terre, dans le cas d'un remblai par exemple), des murets... sont réalisés dans le cadre de travaux
de VRD.
II.3. Réglementation et normes pour les VRD
Comme tout projet d’aménagement ou de construction, les ouvrages de VRD doivent respecter un
certain nombre de disposition définie par des lois, des décrets ou des arrêtés. Cette réglementation est
appelée à évoluer dans le temps afin de s’adapter aux nouvelles conditions de vie, la protection de
l’environnement devenant une des priorités de l’humanité.
Les principaux textes traitent de la sécurité et de l’hygiène pour les ouvriers pendant les travaux
ainsi que pour les utilisateurs pendant le chantier si celui-ci occasionne des gênes et après la mise en
service des ouvrages. Sont abordés également les problèmes d’urbanisme et de construction, de santé,
de responsabilité civile, etc.
Ces règles sont édictées sous forme de lois telles que la loi sur l’environnement, la loi sur l’eau, les
lois sur la protection des paysages, la loi relative à la maitrise d’ouvrage publique et à ses rapports avec
la maitrise d’œuvre privée. Les décrets et les arrêtés fixent leurs conditions d’application. Certaines de
ces lois sont reprises au niveau de codes tels que le Code civil, le Code de l’urbanisme, le Code de la
construction et le Code de l’habitation, le Code de l’environnement, le Code de santé publique, le Code
du travail, le Code de la voirie routière, le Code des marchés publics, etc.
Ces textes sont complétés par des documents spécifiques : règlements sanitaires, dispositions
techniques applicables aux personnes à mobilité réduite, etc., ainsi que par un ensemble de normes
marocaines et européennes et par des notes provenant des administrations, des services concédés ou
des industriels.
Les travaux de VRD sont donc soumis à un ensemble de réglementations et de normes.

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III. Chapitre 3 : Présentation générale du projet

Introduction
La présentation de l’agglomération et le diagnostic de la situation du site et son environnement est
une phase importante pour procéder à l’élaboration de l’étude du projet souhaité réaliser.
III.1.Contexte global du projet
III.1.1. Description du projet :
Le projet objet de cette étude consiste en l’aménagement et la construction d’un complexe
résidentiel et touristique dans le cadre de la loi n° 01-07 édictant des mesures particulières relatives
aux résidences immobilières de promotion touristique, la loi n° 61-00 portant statut des établissements
touristiques et la loi n° 25 - 90 relative aux lotissements, groupes d'habitations et morcellements.
Le programme de cette opération prévoit un ensemble d’unités ainsi que les équipements
d’accompagnements qui seront réalisé dans le cadre d’une opération maitrisé :
 Zone d’unités d’hébergement de type bifamilial (type A, A1, B et B1) ou unifamilial (type V1
et V2) à l’intérieur d’une résidence fermée
 Zone d’unités en appartement de type C et D
 Zone d’unités en appart-hôtel y compris administration, restauration, fitness, piscines,
commerces ainsi que des espaces verts et des parkings ;
 Zone d’activités et divers qui comprend les terrains de sport, piscines, aires de jeux, espaces
verts et parkings.
Figure 2: Plan de masse du projet
III.1.2. Particularité du site :

Le terrain du projet se développe dans un terrain accidenté, montagneux et rocheux et donnant sur
l’océan atlantique.

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La pente forte du site lui donne une particularité et une complexité. Lors de la conception de
l’opération, on doit prendre en compte les contraintes liées au relief : la construction doit s'adapter au
relief de manière harmonieuse et la structure doit être stable. Les enjeux d'une telle construction sont
importants et doivent être pris à la juste mesure avant d'entamer des travaux de grande ampleur.
Pour s’adapter à cette pente, l’idée est de construire en cascade ou en gradins par la création de
différents niveaux suivants le degré d'inclinaison de la pente.
Figure 3: Coupe façade du projet
III.2.Présentation du projet
III.2.1. Situation du projet
Le site objet de l'étude est situé dans la région de la plaine côtière de TIZNIT dans le sud-ouest
marocain, située entre les parallèles 29°30° et 30° est limitée :
 Au nord par l’oued Massa.
 Au sud par le massif des Akhsas (Anti –Atlas).
 A l’est par l’anticlinal du Kerdous (Anti –Atlas).
 A l’ouest par l’anticlinal du massif d’Ifni et par le cordon dunaire formant l’ouverture de la
plaine vers l’océan Atlantique.
Cette plaine s’étend sur 1200 km². Elle est drainée par l’oued Adoubou qui la traverse d’est en
ouest après sa sortie du jbel Taoulaount et par les affluents rive gauche de l’oued Massa. Collectant
dans les parties hautes les eaux du massif du Tazeroualt et dans les parties basses les eaux de la plaine.
Seul l’oued Massa est pérenne.

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Figure 4: Situation géographique du projet
III.2.2. Données globales :

Le projet est d’une superficie de 13 hectares, il comprend principalement 4 composantes : un Hôtel
3*, des villas, des résidences touristiques et équipements nécessaires à son fonctionnement.
Il s’agit plus exactement des entités suivantes :
o Hôtel 3* de 87 chambres avec piscine ;
o Un Restaurant et cafèterait avec piscine ;
o Cinéma ;
o Des Centres d’animation (air de jeu pour enfants…) ;
o 21 Villas type V1 avec piscine en SS et RDC ;
o 12 Villas type V2 avec piscine en SS et RDC ;
o 180 appartements BIFAMILIAL type A en R+1 ;
o 82 appartements BIFAMILIAL type A1 en R+1 ;
o 40 appartements BIFAMILIAL type C en R+1 ;
o 12 appartements UNIFAMILIAL type D en R+1 ;
o Equipements sportifs et de détente (Terrains de sport, Fitness club & SPA, salle de jeu, piscine
collective,).
III.2.3. Données météorologiques :
Le climat de la zone d’étude est semi-aride, caractérisée par une pluviométrie annuelle moyenne
de l’ordre de 250 mm/an.
Les températures de la zone d’étude sont modérées grâce à l’effet adoucissant de l’océan et à
la protection méridionale du massif des Akhsass contre les influences Sahariennes avec une moyenne
annuelle de 19°9C ;
La végétation de la zone étudiée est quasi inexistante ;

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Conclusion
Dans cette première partie nous avons présenté les données nécessaires concernant notre
agglomération du point de vue ; topographie, géologie, climatologie et programme du projet. Il s’agit
de la construction des résidences touristiques ouvertes sur l’océan atlantique, à la commune rurale
d’Aglou. Cette dernière est caractérisé par un climat semi-aride et une température modérée. Le terrain
du projet est très accidenté, avec une superficie de 13 hectares, qui va accueillir une population de 1735
habitants.

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Partie 2 : topographie
« Le mémoire doit commencer par une topographie de votre département dans laquelle
vous exposerez sa position, ses bornes, le cours de ses rivières, etc ; puis vous me parlerez des
plantes qui y croissent, des animaux qui y vivent, de ce qui est relatif à l’histoire naturelle,
l’histoire des arts, aux usages et aux coutumes locales », le ministre Chaptal dans sa circulaire aux
préfets, de l’an IX.

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I. Chapitre 1 : Définitions
Introduction :
L’élaboration d’un projet VRD nécessite une bonne connaissance du site et de ses
caractéristiques. À cet effet, on a recours au relevé du terrain qui est une intervention qui a pour objectif
de définir les contours et les caractéristiques essentielles du terrain sur lequel sont prévus les
aménagements ou les constructions.
I.1. Définition de la topographie
La topographie est une science dont les techniques permettent de représenter une région de la
surface de la terre sur un plan avec tous les détails qui se trouvent sur cette région qu’ils soient :
naturels comme les rivières, les oueds, les lacs, les montagnes et les forêts, ou alors artificiels :
habitation, routes, voies ferrées, barrage et constructions industrielles.
I.2. Bornage du terrain
Le bornage du terrain est une opération préalable à toute autre intervention. Il est réalisé par un
géomètre, à la demande du maître de l’ouvrage, de manière contradictoire, en présence des propriétaires
riverains. Il a pour but de définir avec précision les limites du tènement où sont réalisés les
aménagements et de les repérer sur place à l’aide de points particuliers tels que les angles matérialisés
par des bornes scellées dans le sol. Ce travail est basé, à l’origine, sur les plans cadastraux que
possèdent les communes, complétés par les actes notariés de cession des terrains.
I.3. Levé de plan
Le levé de plan consiste à reporter sur un plan, ou sur tout autre document, les différents accidents
qui existent sur le terrain. Effectué par un géomètre, il correspond à une double opération : d’une part,
un travail de planimétrie pour repérer tous les éléments, d’autre part, un travail d’altimétrie définissant
le relief et les altitudes des points principaux. Il peut être complété par le repérage des réseaux existants
aux abords du site. Ce travail, nécessitant une grande précision, a pour base les deux principes
fondamentaux suivants :
✓ Procéder de l’ensemble vers le détail pour prévenir le cumul des erreurs ;
✓ Contrôler fréquemment les opérations afin d’éviter les erreurs grossières d’observation, de
calcul ou de dessin.
Dans un premier temps, les points principaux du terrain sont levés avec soin. Ces points et les
droites qui les joignent forment le canevas de base qui peut être simple ou complexe. Dans ce dernier
cas, il comprend plusieurs opérations de précision décroissante définissant les canevas de deuxième ou
de troisième ordre qui serrent, d’aussi près que possible, les détails du terrain.

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II. Chapitre 2 : Topographie du site de projet

II.1. Levé topographique et délimitation du site
Le levé topographique et la délimitation du terrain est une étape indispensable pour
l’acquisition de données de terrain et avant la réalisation des travaux. L'expert-géomètre s'en charge,
et donne ainsi une idée bien précise de la superficie du projet et les éléments existants aux abords du
site. Le bornage du terrain est donc une étape importante et très utile. Il s'agit surtout, de l'étape qui
marquera le début de la réalisation du projet.
Pour ce projet, la cabinet BOULMERS de topographie et d’études, a réalisé un levé
topographique et une délimitation du terrain du projet ainsi que le repérage des éléments existants (une
CHAABA, Route provinciale PR N° 1905, limite du domaine public maritime, sentier de 2m).
La liste des coordonnées des bornes du projet est représentée à l’annexe 1
Figure 5: Levé topographique du site du projet

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II.2. Modèle numérique de Terrain (M.N.T)

Un modèle numérique de terrain (MNT) correspond à une représentation sous forme numérique
du relief d'une zone géographique. Ce modèle peut être composé d'entités vectorielles ponctuelles
(points côtés), linéaires (courbes de niveau), surfaciques (facettes) ou représenté en mode raster
(cellules)
Un MNT permet :
 De reconstituer une vue en images de synthèse du terrain,
 De déterminer une trajectoire de survol du terrain.
 De calculer des surfaces ou des volumes.
 De tracer des profils topographiques.
 D’une manière générale, de manipuler de façon quantitative le terrain étudié.
On peut distinguer les MNT selon le type de maillage utilisé :
o Maillage régulier carré (raster),
o Maillage triangulaire régulier,
o Maillage triangulaire quelconque (TIN)
Figure 6: Module numérique de terrain
II.3. Courbes de niveau

On appelle courbe de niveau le lieu des points de la surface topographiques ayant même altitude,
c'est-à-dire l’intersection de la surface topographique avec un plan horizontal.

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On peut lire sur la vue en plan les pentes du terrain naturel, on repère les sommets, les cols
topographiques, les cuvettes (ou dolines), les ruptures de pente, plusieurs courbes qui fusionnent en
une seule indiquent une falaise verticale.
Plus la pente est forte, plus les courbes se rapprochent et plus la pente est faible plus les courbes
s’éloignent.
Figure 7: Courbe de niveau du terrain
Pour notre projet les courbe de niveau sont très serrés, chose qui est normale car le terrain est
accidenté, les côtes varient entre 1.63 m et 75.54 m :

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Figure 8: Répartition des cotes de points
Conclusion :
Le terrain de ce projet possède des irrégularités importantes dans son relief. Il faut donc
procéder à des travaux de terrassement afin de stabiliser le terrain, pour éviter et réduire les risques de
compression ou d’éboulement, pour qu’il soit prêt à recevoir les constructions.

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Partie 3 : Voirie
La décision de création d’une voirie est d’abord politique puis juridique ensuite urbanistique, et
enfin technique. Cette dernière et qui nous concerne, porte l’objet de la faisabilité du réseau de voirie
afin d’aboutir aux objectifs pour lesquels ce réseau est conçu.

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I. Chapitre 1 : Réseau de voirie

Introduction
L’élaboration d’un projet de voirie ne doit pas être une juxtaposition de solutions techniques, au
contraire, elle doit être le résultat de réponses apportées de façon globale et cohérente aux objectifs
pour l’aménagement de la voirie et du site dans lequel elle s’insère.
I.1. Terminologie
• L'emprise de la voirie est la surface du terrain appartenant à la collectivité et affectée à la voirie,
ainsi qu'à ses dépendances. L'emprise coïncide généralement avec le domaine public.
• L'assiette de la voirie est la surface du terrain réellement occupée par la voie.
• La plate-forme est la surface de la voirie qui comprend la chaussée, les accotements.
• La chaussée, au sens géométrique du mot, est la surface aménagée de la voirie, sur laquelle
circulent normalement les véhicules.
• Les accotements sont les zones latérales de la plate-forme qui bordent extérieurement la chaussée.
Ils peuvent être dérasés ou surélevés.
• Les fossés sont creusés dans le terrain pour l'écoulement des eaux.
Figure 9: Structure de chaussée
• La forme est la surface du terrain préparé sur laquelle est édifiée la chaussée et parfois les
accotements quand ils sont rapportés.
• La couche de surface a pour objet essentiel de permettre l'absorption des efforts de cisaillement
importants provoqués par la circulation dans la partie haute de la chaussée.

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• La couche de surface peut être simple ou multiple ; dans ce dernier cas, on appelle "couche de
roulement" celle qui est en contact direct avec les roues l'autre ou les autres sont appelées «
couches de liaison".
• La couche de base et, si elle existe, la couche de fondation ont pour objet essentiel de résister aux
charges verticales et de répartir convenablement sur le terrain les pressions qui en résultent ;
l'ensemble de ces couches constitue le corps de chaussée.
• Devers : Inclinaisons transversales de la plate-forme permettant l’évacuation des eaux de
ruissellement et de compenser une partie de la force centrifuge
Figure 10: Les couches de la chaussée
I.2. Classification administrative de la voirie

Les normes marocaines fixent les vitesses de référence suivantes : 40, 60, 80, 100, 120 km/h.
D’où la classification de routes suivante :
o Catégorie exceptionnelle : 120 km/h ;
o 1ère catégorie : 100 km/h ;
o 2ème catégorie : 80 km/h ;
o 3ème catégorie : 60 km/h ;
o 4ème catégorie (hors catégorie) : 40 km/h.
I.3. Tracé des voies
I.3.1. Définition du tracé en plan
Le tracé en plan d’un réseau de voirie est la projection verticale de l’espace occupé par ce réseau
sur un plan horizontal. La disposition générale du tracé est dans ses grandes lignes déterminée par un
ensemble de contraintes identifiées dans le cadre des études préalables et relevant des domaines de
l’environnement, de la topographie, de la géologie ou de l’habitat croisées avec les fonctionnalités
attendues de la voie (localités à desservir, points de passage obligés pour le tracé, etc.)
Ce tracé est composé d’un ensemble d’alignements droits qui se croisent en certains point
d’intersection appelés sommets qui donnent lieu, dans la voirie, aux virages et carrefours. Un traitement

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spécial de ces lieux est à envisager car ces endroits peuvent porter préjudice ou confort et surtout à la
sécurité des usagers.
I.3.2. Règles à respecter dans le tracé en plan
Les normes exigées et utilisées dans notre projet sont résumées dans l’ICGRRC (Instructions Sur
Les Caractéristiques Géométriques Des Routes De Rase Campagne) et la norme REFT (Routes
Economiques à Faible Trafic), Il faut respecter ces normes dans la conception et dans la réalisation.
Dans ce qui suit, on va citer certaines exigences qui nous semblent pertinentes :
o Dans un tracé en plan adapter au maximum le terrain naturel.
o Utiliser des grands rayons si l’état du terrain le permet.
o Respecter la longueur minimale des alignements droits si c’est possible.
o Se raccorder sur les réseaux existants.
o S’inscrire dans le couloir choisi.
o D’éviter les terrassements importants.
Figure 11: Tracé en plan des voiries du projet

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I.3.3. Notions de base et paramètres d’évaluation

Les caractéristiques géométriques d’une voirie sont définies en fonction du trafic à écouler et
du niveau de confort et de sécurité que l’on souhaite offrir à l’usager.
La fixation des normes de tracé repose traditionnellement ; sur des paramètres issus de lois
physiques.
I.3.3.1. Vitesse :
Vitesse de référence :
Vitesse pouvant être pratiquée en tout point du tronçon routier considéré, imposée par les
contraintes topographiques des sites et permet de définir les caractéristiques minimales
d’aménagement.
Vitesse réglementaire :
Vitesses limites fixées, dans un but de sécurité, selon les types de voies, leurs caractéristiques
géométriques, leur environnement (urbain, périurbain, rase campagne), les conditions
météorologiques, etc.
Vitesse pratiquée :
Les vitesses pratiquées sont souvent supérieures à la vitesse de référence.
I.3.3.2. Visibilité :
Dans un souci de sécurité mais également de confort, la conception géométrique des routes doit
permettre d'assurer des conditions de visibilité satisfaisantes tant au droit des points singuliers qu'en
section courante. Une des tâches du concepteur routier est de rechercher un juste équilibre entre les
besoins en visibilité et les contraintes spécifiques au projet. Ces exigences dépendent de la vitesse
pratiquée, du temps de réaction et de la distance nécessaire à la manœuvre visée.
Distance de freinage (𝒅𝒇 )
Distance parcourue par le véhicule pendant le freinage qui annule totalement sa vitesse :
(𝑉𝑏 )2 (𝑉𝑏 )2
𝑑𝑓 = ≈ [𝑚]
2. 𝑔. 𝑓 100
▪ 𝑉𝑏 (𝑘𝑚⁄ℎ) : vitesse de base supposée ;
▪ 𝑓 = 0,4 (En moyenne) : coefficient de frottements ;
▪ 𝑔 = 9,81 𝑚⁄𝑠 2 : accélération gravitationnelle
Distance d’arrêt (𝒅𝒂 )
Distance parcourue par le véhicule pendant le temps perception-réaction avant le début de
freinage ajoutée à la distance de freinage :
(𝑉𝑏 )2
𝑑𝑎 = 𝑑𝑓 + 𝑡𝑃 . 𝑉𝑏 ≈ + 0,4. 𝑉𝑏 [𝑚]
100

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▪ 𝑉𝑏 (𝑘𝑚⁄ℎ) : vitesse de base supposée ;

▪ 𝑡𝑃 = 0,75 à 1,5 𝑠 : temps de perception-réaction.
Distance de dépassement (𝒅𝒅 )
2. 𝑑𝑠 . 𝑉𝐴 2. 𝑑𝑠 . 𝑉𝐴
𝑑𝑑 = =
𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 ∆𝑉
Avec :
▪ 𝑉𝐴 (𝑘𝑚⁄ℎ) : vitesse du véhicule A ;
▪ 𝑉𝐵 (𝑘𝑚⁄ℎ) : vitesse du véhicule B ;
▪ 𝑑𝑠 = 0,2. 𝑉𝑏 + 8 𝑚 : distance de
sécurité ;
Figure 12: Véhicule A en rouge et B en bleu
Notons que : 𝑉𝐴 𝑚𝑎𝑥 = 𝑉𝑏 𝑒𝑡 𝑉𝐵 < 𝑉𝐴 .
Distance de visibilité de dépassement (𝒅𝑽𝒅 )
La distance de visibilité de dépassement, définie comme la distance de visibilité nécessaire pour
qu’un véhicule, en attente derrière un véhicule lent puisse amorcer sans danger une manœuvre de
dépassement :
2. 𝑑𝑠 . 𝑉𝐴 2. 𝑑𝑠 . 𝑉𝐶
𝑑𝑉𝑑 = 𝑑𝑑 + 𝑑𝑐 = + [𝑚]
𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 𝑉𝐴 − 𝑉𝐵
Figure 13: Véhicule A en rouge, B en bleu et C en vert
Avec :
▪ 𝑉𝑋 (𝑘𝑚⁄ℎ) : vitesse du véhicule X ;
▪ 𝑑𝑠 = 0,2. 𝑉𝑏 + 8 𝑚 : distance de sécurité ;
▪ Notons que : 𝑉𝐴 𝑚𝑎𝑥 = 𝑉𝐶 𝑚𝑎𝑥 = 𝑉𝑏 𝑒𝑡 𝑉𝐵 < 𝑉𝐴 .
I.3.3.3. Rayon de courbure en plan :
L’équilibre du véhicule est assuré grâce au frottement transversal qui s’oppose au dérapage
causé par la force centrifuge. Et on a :
𝑉2
𝑅𝑐(𝑚) >
127(𝛿 + 𝑓𝑡 )

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Avec :
▪ 𝑅𝑐 Rayon de courbure en plan
▪ 𝑓𝑡 : coefficient de frottement transversal
▪ 𝛿 le divers en %
Calcul des éléments d’une courbe circulaire
Généralement, le tracé d’une route se compose d’une série de sections droites raccordées par
des arcs de cercle, ces derniers se caractérisent par le rayon, l’angle au centre et la tangente.
Le principe de calcul des éléments d’un raccordement planimétrique est le suivant :
▪ T : tangente.
▪ R : rayon de raccordement.
▪ 𝛼: L’angle au centre exprimé en grade.
▪ D : développement.
𝛽 = 200 − 𝛼
𝑅
Calcul de la tangente : 𝑇 = 𝛼. 2
1
Calcul de la flèche : 𝐹 = 𝑅. ( 𝛼 − 1)
cos( 2 )
𝜋.𝛼 Figure 14: Rayon de courbure

Calcul du développement de courbes : 𝐷 = .𝑅
100
I.3.3.4. Raccordements et dévers

o Dans les alignements droits, la chaussée a soit deux versants plans à 2,5 % de pente vers
l’extérieur avec un raccordement parabolique central de 1 m de largeur, soit d’un versant plan
unique à 2,5 % (en principe pour chaussées unidirectionnelles).
o Dans les courbes, la chaussée présente un versant plan de pente uniforme vers l’intérieur de la
courbe, dit dévers ;
o Nécessité de prévoir, entre les alignements droits et les courbes, des zones de raccordements
permettant d’assurer à l’usager :
✓ Une bonne lisibilité de la route en annonçant les virages ;
✓ Un braquage progressif ;
✓ Une introduction progressive du dévers.
o Pour des raisons de sécurité et de confort, la norme prévoit de respecter les conditions suivantes:
✓ Lisibilité de la route : changement de direction ≥ 𝟑 ° ;
✓ Braquage progressif : changement de l’accélération normale ≤ 𝒈/𝟓𝟎 par seconde ;
✓ Introduction progressive du dévers : changement du dévers ≤ 𝟐 % par seconde.

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Figure 15: Raccordement des voies (1), et les chemins piétons (2) par le logiciel Piste5
I.4. Profil en long

I.4.1. Définition du profil en long
Le profil en long d’un réseau de voirie est une coupe longitudinale du terrain naturel sur un
plan vertical portant les altitudes des points se trouvant sur l’axe du futur réseau projeté et celles du
T.N correspondant. Il exprime la variation de l’altitude de l’axe de la voie en fonction de l’abscisse
curviligne. Le profil en long est toujours composé d’éléments de lignes droites raccordés par des
cercles.
Figure 16: La ligne rouge et profil du terrain naturel
Le but principal du profil en long est d’assurer pour le conducteur une continuité dans l’espace
de la route afin de lui permettre de prévoir l’évolution du tracé et une bonne perception des points
singuliers

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Le profil en long se caractérise par une succession de déclivités liées par des raccordements
circulaires.
I.4.2. Règles à respecter dans le tracé du profil en long
I.4.2.1. Pentes et rampes :
Le code de la voirie routière a imposé que les profils en long et en travers des routes soient
établis de manière à permettre l'écoulement des eaux pluviales et l'assainissement de la plate-forme.
En conséquence, s'il n'existe généralement pas de valeur minimale pour les déclivités, on s'attachera à
assurer un minimum de :
✓ 0,5 à 1% pour les zones où le dévers est nul afin d'assurer l'évacuation des eaux de surface.
✓ 0,2 % dans les longues sections en déblai afin d'éviter des sur-profondeurs pour le dispositif
longitudinal d'évacuation des eaux pluviales.
Et de manière générale, il convient d'éviter les zones en déblai profond délicates à assainir ainsi
que les points bas en déblai.
En ce qui concerne la valeur maximale, il est communément admis de respecter la fourchette
8% à 12% en fonction notamment de la sensibilité aux phénomènes hivernaux.
Les fortes pentes peuvent en effet engendrer des problèmes de freinage des poids lourds et donc
compromettre la sécurité des usagers. On évitera en particulier d'intercaler une pente de valeur
moyenne entre deux zones de forte pente (problème de remise en vitesse des véhicules) mais également
de positionner des points singuliers dans ou immédiatement après ces zones de forte pente.
De même, en rampe, elles entraînent des problèmes d'écoulement du trafic et de
surconsommation (au-delà de 2,5% de pente, chaque pourcent supplémentaire entraîne une
surconsommation de 12% par rapport à la valeur enregistrée à plat).
I.4.2.2. Raccordements circulaires
 Angles saillants :
Les rayons correspondants doivent être dimensionnés au regard des contraintes de sécurité et de
visibilité. En fonction des caractéristiques du tracé en plan, on s'attachera à garantir la visibilité sur
obstacle ou pour dépassement.
 Angles rentrants :
Ces rayons ne posent pas de problèmes de sécurité majeurs mais leur dimensionnement est
essentiellement conditionné par des contraintes de confort dynamiques, les conditions de visibilité
nocturnes et l'évacuation des eaux de ruissellement. La présence d'un passage supérieur au droit d'un
angle rentrant mérite un examen particulier.

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1ère 2ème 3ème Hors

Catégorie Exceptionnelle
catégorie catégorie catégorie catégorie
Vitesse (km/h) 120 100 80 60 40
Déclivité max 4% 4% 4% 6% 12%
Rayon min en
7000 4000 1800 1500 1000
angle saillant (m)
Rayon min en
4000 2500 1500 1000 500
angle rentrant (m)
Tableau 2: Rayon de courbure minimal en angle saillant et rentrant
Pour notre projet, les voiries sont hors catégorie ou bien des routes économiques à faible trafic
(REFT), donc on adopte un rayon minimal en angle saillant de 1000 m et de 500 m en angle rentrant,
avec une déclivité comprise entre 0.3 % et 12 %.
Figure 17: Profil en long de la voie 1
Les profils en long de l’ensemble des voies du projet sont présentés dans l’annexe 2.

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I.4.3. Coordination du tracé en plan et profil en long

Le respect de bonnes conditions de visibilité et la garantie d'une bonne lisibilité de l'itinéraire
par l'usager imposent de veiller à une bonne coordination des éléments du tracé en plan et du profil en
long. C'est la combinaison des deux éléments qui conditionnent l'image offerte réellement à l'usager et
de ce fait est le paramètre déterminant vis-à-vis de son comportement.
Outre les objectifs d'intégration dans le site, cette coordination vise également en termes de
sécurité à assurer pour l'usager :
✓ La perception des points singuliers de l'itinéraire.
✓ La prévision anticipée des évolutions du tracé
✓ L’appréciation de l'adaptation au terrain sans être abusé par des trompe-l'œil ou gêné par des
brisures ou des discontinuités.
Le tracé en plan et le profil en long doivent être coordonnées de telle sorte que les raccordements
en angle saillant, du profil en long ne puissent pas avoir pour effet que les usagers soient surpris par un
virage les suivant immédiatement.
On parviendra :
✓ Soit en séparant nettement les courbes et changements de déclivité en angle saillant ;
✓ Soit en rapprochant autant que possible sommet de courbe et sommet de raccordement en profil
en long ;
I.5. Profil en travers
I.5.1. Définition
Le profil en travers d’une voirie est la coupe transversale de celle-ci suivant un plan vertical à
l’axe de la route. Il permet de définir les données suivantes :
▪ L’emprise correspondant à la partie de terrain affectée à la voie et à ses dépendances
▪ L’assiette ou largeur de terrain réellement occupée par la plate-forme et les talutages dus au
terrassement en déblai ou en remblai ;
▪ La plate-forme, la largeur qui englobe la chaussée, les trottoirs et les accotements
Il précise également la composition de la voie : une ou plusieurs chaussées, séparées ou non
par un terre-plein, un trottoir de part et d’autre ou d’un seul côté, la présence éventuelle d’une bande
de stationnement...

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Figure 18: Profil en travers type de la chaussée du projet
I.5.2. Classification du profil en travers

Il existe trois types de profils en travers : les profils en déblai, en remblai ou bien les profils
mixtes.
I.5.2.1. Profils en déblai :
C’est un profil qui nécessite, pour sa réalisation seulement l’opération de Déblai.
Figure 19: Profil en déblai
I.5.2.2. Profils en remblai :

C’est un profil qui nécessite, pour sa réalisation seulement l’opération de Remblai.

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Figure 20: Profil en remblai
I.5.2.3. Profils mixtes :

C’est un profil qui nécessite, pour sa réalisation les opérations de terrassements Déblai et
remblai.
Figure 21: Profil mixte
I.6. Les contraintes des chaussées

Les chaussées sont soumises à différentes contraintes qui entrainent une dégradation plus ou moins
rapide. Afin d’apporter une réponse adéquate, elles sont constituées de plusieurs couches de matériaux
qui reportent les efforts sur le sol sous-jacent.
Les contraintes sont de deux ordres :
▪ Mécanique : par l’action répétée d’une charge roulante, un essieu de véhicule léger ou lourd
▪ Physique : par l’action alternée des intempéries et du rayonnement solaire
Dans les conditions normales de circulation, la partie de surface des chaussées en contact avec la roue
est soumise à trois séries de sollicitations :
▪ Un effort normal vertical correspondant à la charge ;
▪ Un effort tangentiel correspondant à un effet de glissement dans le sens de la marche, dans le
cas de freinage par exemple ;

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▪ Un effort transversal dû à un effet de vent latéral ou de charge excentrée, entre autres.

Pour faire face à ces contraintes, les chaussées sont constituées selon l’un des trois principes suivants :
les chaussées souples, rigides ou semi-rigides
I.7. Différentes structures de chaussée
I.7.1. Les chaussées souples
Les chaussées souples admettent de légères déformations sous l’action des charges avant de
reprendre leur aspect initial. Elles comportent des matériaux traités avec des liants hydrocarbonés.
L’épaisseur des différentes couches assure une bonne répartition des efforts au niveau du sol support à
condition de ne pas dépasser les contraintes admissibles.
I.7.2. Les chaussées rigides
Les chaussées rigides sont réalisées avec des matériaux à base de granulats et de ciment. Elles
présentent une grande rigidité, ce qui permet d’intéresser une plus grande surface de chaussée sous
l’action des charges, et de réduire les sollicitations au niveau du sol support. Leur épaisseur est donc
moins important que celle des chaussées souples.
I.7.3. Les chaussées semi-rigides
Les chaussées semi-rigides ont une composition mixte. Les couches d’assise sont réalisées
avec des matériaux à base de liant hydraulique, alors que les couches de surface sont traitées aux
liants hydrocarbonés.
I.8. Etude géotechnique
La géotechnique routière est une science qui étudie les propriétés physiques et mécaniques des
roches et des sols qui vont servir d’assise pour la structure de chaussée. Une étude géotechnique doit
avoir lieu pour la détermination des corps de chaussées à réaliser.
I.8.1. Collecte des données :
Topographie : le terrain du projet se développe dans un terrain accidenté, montagneux et
rocheux et donnant sur l’océan atlantique.
Climat : d’après la carte des zones climatiques du CATALOQUE MAROCAIN DES
STRUCTURES TYPES DE CHAUSSEE NEUVES de 1995, le climat de la région de Tiznit est à
prédominance aride. Vu la proximité de la zone d’étude de l’océan, nous adoptons pour le
dimensionnement des voiries un climat semi humide (zone de type h).
Trafic : les voies étudiées ne recevront pas de poids lourds. Cependant, vu que le projet est
inscrit dans une zone d’habitation de moyenne importance (moins de 500 logements) nous adoptons
pour le dimensionnement des voiries le trafic TPL2.
Reconnaissance géotechnique : Dans le but de déterminer la nature ainsi que la portance du
sol en place, il a été procédé à la réalisation de 24 sondages moyennant une pelle hydraulique. Les
sondages ont été implanté d’une manière représentative sur le terrain.
Les sondages réalisés sont représentés dans l’annexe 3.

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Les sondages réalisés montrent la présence d’un sol sableux de différente compacité (sable de
mer, sable limoneux, sable grésifié et le grès).
Des blocs rocheux durs sont rencontrés au niveau des sondages S2, S3, S4, S5, S7, S10, S11,
S12, S13, S14, S15, S16, S17.
I.8.2. Essais de laboratoire :
Dans le but de déterminer la nature et la portance de la plateforme le laboratoire d’essai
LABOBTP a prélevé seize (16) échantillons des sondages réalisés. Les échantillons prélevés ont été
soumis aux essais suivants :
I.8.2.1. Analyses granulométriques
Les résultats de l’analyse granulométrique sont donnés sous la forme d’une courbe dite courbe
granulométrique, cette analyse se fait en générale par un tamisage.
➢ Principe de l’essai : L’essai consiste à fractionner au moyen d’une série de tamis et passoires
reposants sur un fond de tamis un matériau en plusieurs classes de tailles décroissantes.
➢ But de l’essai : C’est un essai qui a pour objet de la détermination en poids des éléments d’un
sol (matériau) suivant leurs dimensions (cailloux, gravier, gros sable, sable fin, limon et argile).
➢ Domaine d’utilisation : La granulométrie est utilisée pour la classification des sols en vue de
leur utilisation dans la chaussée.
I.8.2.2. Limites d’Atterberg
Cet essai permet de caractériser l’argilosité du sol, pour cela on utilise deux paramètres :
➢ Limite de plasticité (𝑊𝑃 ) : Caractérisant le passage du sol de l’état solide à l’état plasticité.
➢ Limite de liquidité (𝑊𝐿 ) : Caractérisant le passage du sol de l’état plastique à l’état liquide
A partir des limites d'Atterberg, on peut calculer les indices suivants qui expriment la sensibilité à
l'eau du sol (𝐼𝑝 ) et sa consistance (𝐼𝑐 ) par rapport à sa teneur en eau (𝑊𝑛 ) :
✓ Indice de plasticité : 𝐼𝑝 = 𝑊𝐿 − 𝑊𝑃
𝑊𝐿 −𝑊𝑛
✓ Indice de consistance : 𝐼𝑐 = 𝐼𝑝
I.8.3. Résultats des essais :

Les essais montrent la présence des types suivants de sol :
 Formation sableuse :
✓ Ces sols contiennent entre 4 et 19.6 % des fines (< 0.08 𝑚𝑚) et entre 1.5 et 27.9 % des
éléments > 2 𝑚𝑚
✓ Les essais de limites d’Atterberg attribuent à cette formation une limite de liquidité variant de
3.9 à 17.6% avec un indice de plasticité non mesurable.
✓ Ces sols sont soit des sables limoneux mal gradués (Sm-SL) qui sont non sensible à l’eau, de
classe RTR « D1 » ou « D2 », soit des sables limoneux (SL) qui sont moyennement à
faiblement sensibles à l’eau, de classe RTR « B5 »

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Figure 22: Formations sableuses dans le site du projet
 Formation graveleuse :
✓ Ces sols contiennent entre 8 et 24 % des fines (< 0.08 𝑚𝑚) et entre 44 et 56 % des
éléments > 2 𝑚𝑚
✓ Les essais de limites d’Atterberg attribuent à cette formation une limite de liquidité variant
de 3.2 à 7.3% avec un indice de plasticité non mesurable.
✓ Ces sols sont des graves limoneuses mal gradués (Gm-GL) qui sont moyennement à
faiblement sensibles à l’eau, de classe RTR « B5 »
Figure 23: Formations graveleuse dans le site du projet
Les résultats des essais sont plus détaillés dans l’annexe 4

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I.9. Dimensionnement
La détermination de la structure de la chaussée est faite en se basant sur le catalogue marocain
des structures types de chaussée neuves.
I.9.1. Portance des plateformes :
C’est la portance à long terme qui est prise en compte pour le dimensionnement d’une structure de
chaussée neuve. Elle est définie :
▪ Au niveau 1 : partie supérieure des terrassements ;
▪ Au niveau 2 : au sommet de la couche de forme.
Figure 24: Niveaux de la plateforme
o Détermination de la portance minimale Pj :

Au niveau du projet ou/et au niveau de la vérification de portance finale à long terme sur
chantier, il est recommandé d’atteindre les portances Pj minimales suivantes :
Type de structure Trafic Portance Pj minimale
Souple TPL1 à TPL3 P1
TPL4 à TPL6 P2
Semi-Rigide TPL3 à TPL4 P3
TPL5 à TPL6 P2
Rigide Tous trafics P1
Tableau 3: Portances Pj minimales
Pour notre projet nous avons une largeur de chaussée 𝐿 ≥ 6 𝑚 donc le type de trafic est TPL2,
et une structure souple. Donc la portance à long terme au niveau 2 est : P1.
o Détermination de la portance Sti :
Le tableau suivant résume les données nécessaires pour la détermination de Sti :

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Trafic TPL2
Climat Semi-humide (h)
Régime hydraulique Hors zone inondable/ nappe profonde
Environnement géotechnique Zone 1 (problème de stabilité ponctuel)
Dispositif de drainage Type 1 (bon drainage)
Sol de la plateforme (niveau 1) Classe de portance St3
Tableau 4: La portance Sti
𝑆𝑡𝑖 ≥ 𝑃𝑗 donc la couche de forme n’est pas obligatoire, et dans ce cas nous avons, d’après le catalogue,
Pj=Sti=Pi
Enfin la portance à long terme au niveau 2 est : P3
I.9.2. Choix de structure de chaussée
Les structures de chaussées correspondent au couple (TPLi, Pj) ; Selon le catalogue marocain
des structures types de chaussées neuves, plusieurs choix de structures sont possibles :
25 cm GNF3 + 15 cm GNC + RS ou 20 cm GNF2 + 15 cm GNB + RS
Afin d’offrir un bon confort aux usagers en adoptant une structure en enrobé bitumineux résistante et
homogène, nous proposons la variante suivante : 20cm GNF2 + 20cm GNB + 5cm EB
Figure 25: Structure de chaussée adoptée

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I.9.3. Choix de structure en pavé

Pour les chemins piétons nous choisissons la structure suivant :
▪ Une couche de fondation en GNF1 de15 cm d’épaisseur.
▪ Un revêtement en pavage, d'une épaisseur de 8 cm.
▪ Lit de pose en sable de 3 cm d’épaisseur
▪ Dévers : 2%
Figure 26: Corps des chemins piéton adopté
Pour le corps du trottoir :

▪ Une couche de fondation en GNF1, de 15 cm d’épaisseur
▪ Lit de pose en sable de 3 cm d’épaisseur
▪ Un revêtement en pavage, d’une épaisseur de 6 cm d’épaisseur
▪ Bordures de type T1.
Figure 27:Corps de trottoir adopté
Les profils en travers type de l’ensemble des voies du projet sont présentés dans l’annexe 5.
Conclusion :
La conception géométrique d’une voirie rurale ne diffère pas beaucoup de celle d’une route
conçue suivant les normes classiques. La recherche de l’économie de réalisation ne doit pas occulter
tous les aspects nécessaires aux bonnes conditions de fonctionnement de la chaussée. En dehors
des aspects liés au confort et à la sécurité de l’usager, certaines dispositions constructives doivent
être respectées, notamment celles liées au drainage superficiel et interne, qui ont une grande
influence sur la pérennité de l’ouvrage.

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II. Chapitre 2 : Travaux de terrassement

Introduction
Le terrassement se réfère à l’ensemble des mouvements de terre ayant pour objet de modifier la
surface du sol naturel, afin de la rendre apte à l’implantation d’un projet préalablement déterminé.
II.1. Mouvement des terres
II.1.1. Définitions :
Les mouvements des terres désignent tous les travaux de terrassement, et ils ont comme objectif
primordial de modifier la forme du terrain naturel pour qu’il soit disponible à recevoir des ouvrages en
terme général. Ces actions sont nécessaires et fréquemment constatées sur les profils en longs et les
profils en travers.
II.1.2. Principes de réalisation d’un mouvement de terres
Dans le processus de mouvement des terres, il faut respecter quelques règles simples :
 Si une distinction de catégories de différentes natures et qualité est faite, il faut alors distribuer
les déblais en partant des catégories de terrain les plus nobles vers les moins nobles. Notons
qu’il est possible de réaliser un remblai de qualité moyenne avec un déblai de bonne qualité
 Chercher à distribuer les matériaux sur la plus courte distance, sans jamais croiser les transferts.
 Prendre soin de ventiler toutes ces quantités de déblais, et d’approvisionner toutes les quantités
de remblais.
De ces grands principes, on retiendra qu’il est parfois intéressant de réaliser un remblai avec un
matériau d’une qualité supérieure à la qualité requise, plutôt que de transporter des matériaux de la
qualité requise strictement sur une distance plus importante. De la même manière, il est parfois
préférable de placer les déblais en dépôt proche et de faire un emprunt extérieur au chantier pour
réaliser des remblais éloignés. De tels choix nécessitent un comparatif financier qui s’appuie sur des
taux unitaires et la connaissance des distances exactes de transport (par la route et par la piste de
chantier).
II.2. Calcul des cubatures
II.2.1. Méthode de calcul des cubatures
Pour calculer les cubatures de la voirie plusieurs méthodes peuvent être adoptées dont la
précision varie d’une méthode à une autre. On utilise la méthode « formule des trois niveaux », c’est
une méthode simple qui se résume dans le calcul des volumes des tronçons compris entre deux profils
en travers successifs.
Cette méthode consiste a calculé le volume déblai ou
remblai des tronçons compris entre deux profils en travers
successifs.
Soit le volume tel que :
Figure 28: Méthode des trois niveaux

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▪ Les surfaces S’, S1 et S2 sont parallèles entre elles ;

▪ Les surfaces extrêmes S1 et S2 sont distantes de la valeur h hauteur du volume ;
▪ La surface S’, est située à la mi-hauteur h/2.
ℎ
Le volume vaut alors : 𝑉 = 6 (𝑆1 + 𝑆2 + 4𝑆 ′ )
Soit, pour un projet routier, une partie de terrassement comprise entre les profils en travers P1 e P2
ayant une distance entre eux d1 et Si, on suppose que la variation de surface est linéaire c’est-à-dire :
𝑆1+𝑆2
𝑆′ = 2
Figure 29: Calcul des cubatures
𝑆1.𝑑1 𝑑1+𝑑2 𝑑2+𝑑3 𝑑𝑛−2 +𝑑𝑛−1 𝑑𝑛−1

Le volume total V vaut : 𝑉 = 2
+ 𝑆2.
2
+ 𝑆3.
2
+ ⋯ + 𝑆𝑛−1
2
+ 𝑆𝑛
2
II.2.2. Calcul des cubatures de terrassement

Le calcul des cubatures pour ce projet a été effectué à l’aide du logiciel Piste 5.05, qui consiste
à faire pour chaque voie plusieurs profils en travers, les lignes du projet et du terrain naturel qui
permettent de calculer les surfaces du terrassements déblai ou remblai et par la suite le volume en
multipliant la surface par la longueur d’applications qui est la moyenne de la somme des distances aux
profils adjacents.
Pour le calcul automatique des cubatures par logiciel Piste5.05, les résultats sont dans l’annexe 6.
Conclusion
Les travaux de terrassement ont donc objet de creuser le terrain (déblai) de transporter les terres
ainsi extraites (transport des déblais) de les mettre en dépôt (remblai) ou de les utiliser (espaces verts
... etc.).

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III. Chapitre 3 : Soutènement des terres

Introduction
Les soutènements des terres sont des ouvrages réalisés pour former une dénivelée entre les terres
situées à l’amont de l’ouvrage (celles retenues par l’ouvrage) et les terres situées à l’aval de l’ouvrage.
Il existe de nombreux types d’ouvrages de soutènement (mur poids, mur en béton armé, rideaux et
parois, etc.) qui ont été conçus pour répondre aux situations les plus diverses.
III.1.Techniques de soutènement
Les différentes techniques de soutènement sont les suivantes :
 Mur poids : Le principe du mur poids est d’opposer le poids de la maçonnerie du soutènement à la
poussée des terres qui tend à le renverser. La poussée des terres est minimale au sommet du mur et croît
avec la profondeur en arrière du mur : c’est pourquoi les murs poids s’épaississent vers la base. Les
matériaux de base utilisés pour ce type de mur peuvent être la pierre ou le béton armé.
 Les parois ancrées : Elles sont formées d’éléments verticaux (pieux, planches ou tubes) liés entre eux
par différents procédés et constituant l’écran du mur. La paroi ancrée est peu épaisse et s’oppose à la
poussée du sol par des tirants, le plus souvent en acier, ancrés dans le sol retenu.
Nous détaillerons dans la suite deux technologies de construction de murs de soutènement qui sont celles
sur lesquelles la comparaison va s’effectuer dans la suite de l’étude : les murs en maçonnerie jointoyée et les
murs en béton armé.
III.2.Murs de soutènement en maçonnerie jointoyée

III.2.1. Structure d’un mur de soutènement en maçonnerie jointoyée
Figure 30: Structure d'un mur de soutènement en maçonnerie
Un mur en maçonnerie jointoyée comporte généralement les parties principales suivantes :

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▪ Le parement extérieur : C’est la face visible du mur, que le bâtisseur en pierre aura
pris soin de travailler en soignant l’alignement.
▪ Le parement intérieur : C’est la face non visible du mur, celle sur laquelle la poussée du sol
de remblai vient s’appliquer.
▪ Barbacane : pour faciliter l'écoulement des eaux d'infiltration provenant de la masse de terre
soutenue (l'eau piégée derrière un mur accentue la poussée des terres). L’action de l’eau est
un critère important. Un mur de soutènement ne doit pas faire barrage à l’eau. Pour éviter
l’accumulation des eaux de ruissellement à l’arrière du mur exerçant une poussée
hydrostatique, il faut donc mettre en œuvre des barbacanes à intervalles de 2 m environ
▪ Arase : c’est une finition en béton armé du mur, Il a pour rôle de bloquer les petites pierres de
la cime du mur et de prévenir ainsi contre la dégradation des parties supérieures de l’ouvrage.
III.2.2. Technique de construction
 Délimiter le futur mur : on débute par délimitation du périmètre du mur en utilisant pour cela
des cordeaux tendus.
 Creuser et préparer les fondations
 Faire un tri dans les pierres : construire un mur de pierre nécessite naturellement de sélectionner
les pierres à utiliser.
 Monter un mur de pierre : une fois les pierres choisies et triées, il est temps d’élever le mur de
pierre. On commence par poser par-dessus une première pierre d’angle. On travaille ensuite sur
la longueur pour former la base du mur de pierre. On utilise une truelle pour faire pénétrer le
mortier dans les interstices. On continue ainsi rangée par rangée, en prenant soin de couvrir les
précédents interstices avec de nouvelles pierres. On utilise toujours des pierres de taille
différente, pour une pose plus compacte. Pour les pierres extérieures on place la face la plus
plane de la pierre vers l’extérieur. Pour vérifier la verticalité du mur, on utilise un fil à plomb
et un niveau tout au long de l’édification.
III.3.Murs de soutènement en béton armé
Figure 31: Structure d'un mur de soutènement en béton armé

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Les murs de soutènement en béton armé, également appelés murs cantilevers, sont très
couramment employés. Ils sont constitués d'un voile en béton armé encastré sur une semelle de
fondation, en béton armé également et généralement horizontale. La semelle peut être pourvue d'une
bêche pour améliorer la stabilité de l'ouvrage au glissement. C'est le cas notamment lorsque la bonne
résistance du sol de fondation et/ou des problèmes d'emprise permettent ou imposent une semelle de
largeur plus faible.
Les murs de soutènement en béton armé sont normalement pourvus d'un dispositif de drainage à
l'arrière du voile auquel est associé un système d'évacuation des eaux (barbacanes généralement),
lorsqu'ils ne sont pas prévus pour maintenir un niveau d'eau à l'amont. Ces murs sont construits par
plots de 15 à 30 m de longueur (murs coulés en place). L’eau constitue un véritable danger pour la
stabilité de l’ouvrage : l’évacuer est donc une priorité.
III.4.Choix de mur de soutènement
Le type de mur choisi pour soutenir les terres pour ce projet est le mur poids en maçonnerie
jointoyée qui s’avère avantageux, aussi bien d’un point de vue financier qu’environnemental.
D’un point de vue financier tout d’abord, il apparaît que, la maçonnerie jointoyée est compétitive.
En effet, le terrain du projet et riche en pierre qui correspond parfaitement à la construction de ce type
de mur, donc il n’y aura pas des frais ni pour l’achat des matériaux ni pour leur transport au chantier.
La technologie des murs en maçonnerie est moins chère que celle des murs en BA. Ceci est dû au fait
que l’on n’a pas besoin de main d’œuvre qualifiée pour de tels ouvrages.
Le côté environnemental est avantageux pour la maçonnerie. En effet, la construction de murs en
maçonnerie nécessite une quantité importante de matériaux, chose qui ne pose pas de problème, car le
site est rocheux et il fournit la quantité nécessaire pour la montée des murs. Ainsi que les murs en pierre
ont une durée de vie très grande lorsqu’ils sont bien réalisés, ce qui n’est pas le cas du béton qui est
rapidement endommagé par les écoulements d’eau.
Figure 32: Les pierres constitutives du mur en maçonnerie existant sur le site

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III.5.Dimensionnement du mur de soutènement

III.5.1. Pré dimensionnement
Pour arriver de la façon la plus rapide aux
bons résultats, il est important de pré-dimensionner
de la manière la plus juste possible les
caractéristiques géométriques du mur.
Soit un mur poids de hauteur H, de largeur
B à la base et de largeur h au sommet. Le
prédimensionnement se fait en respectant les règles
forfaitaires suivantes :
✓ La largeur h au sommet est 0.2 ≤ ℎ ≤ 0.5
✓ La base du mur B est : 𝐵 = ℎ + 0.35×𝐻
Les murs sont ancrés dans la terre de 0.5 m.
Figure 33: Pré dimensionnement du mur poids
III.5.2. Efforts appliqués au mur de soutènement

III.5.2.1. Caractéristiques fondamentales du sol
Il s’agit ici de présenter les caractéristiques fondamentales d’un sol au sens de la mécanique des sols.
 Densité γ : Elle est exprimée généralement en kg/m3. La densité γ conditionne la valeur de la
contrainte verticale 𝜎𝑉 à une profondeur z de la surface du sol. 𝜎𝑉 croît simplement
proportionnellement à z telle que : 𝜎𝑉 = 𝛾 𝑧
Figure 34: La contrainte verticale du sol
 Portance du sol q : C’est la contrainte de calcul que peut reprendre un sol sans se déformer,
elle est généralement très faible. Elle peut être déduite de l’expérience (réalisations à
proximité), à partir d’essai in situ (en place), à partir d’essais de laboratoire.
 Angle de frottement 𝜑 et cohésion C : La cohésion c et l’angle de frottement φ sont les
caractéristiques d’un sol qui se mesurent au laboratoire à la boite de Casagrande ou au triaxial,
selon des processus différents (CD, CU, UU, U) qui fournissent des couples 𝐶/𝜑 différents.

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III.5.2.2. Détermination en laboratoire des caractéristiques du sol

Les caractéristiques de cisaillement des sols sont déterminées en laboratoire sur des éprouvettes
prélevées dans des carottes de sol.
 Essai :
Pour le sol de ce projet, le laboratoire d’essais, d’études et de contrôle des bâtiments, des routes,
des voiries et d’assainissement (LABO CONSEIL INGENIERIE SUD), a effectué un essai de
cisaillement rectiligne à la boite – cisaillement direct, sur un échantillon du sol du projet.
L’essai consiste à soumettre le sol à un cisaillement direct, rectiligne, suivant un plan imposé.
L’échantillon de sols, de forme carrée, est placé entre 2 demi boites mobiles l’une par rapport à l’autre.
On applique à l’échantillon un effort de compression normale N à l’aide de poids et un effort horizontal
de traction T en déplaçant les 2 demi boites l’une par rapport à l’autre. Un capteur de déplacements
permet de déterminer le déplacement relatif des deux demi boites.
Figure 35: Essai de cisaillement rectiligne à la boite
On exerce sur le plan de séparation des deux demi boites une contrainte dont les composantes
normale et tangentielle ont pour valeur moyenne :
𝑁 𝑇
𝜎 = 𝑆𝑐 et 𝜏 = 𝑆𝑐
𝑆𝑐 : section corrigée de l’éprouvette

L’essai consiste à faire croître 𝜏 jusqu’à la rupture, N étant maintenu constant au cours de l’essai.
Si l’essai est réalisé sur plusieurs éprouvettes d’un même sol avec des contraintes normales différentes,
𝜎1 , 𝜎2 , 𝜎3 et 𝜎4 , la courbe intrinsèque du sol peut être déterminée en portant sur le diagramme de
Coulomb (𝜏 , 𝜎) les points correspondant aux contraintes maximales mesurées 𝜏1 , 𝜏2 , 𝜏3 , 𝜏4

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A la rupture, on a 𝜏=𝜏𝑟 ; c’est la résistance au cisaillement qu’on peut exprimer en fonction de C et 𝜑

par :
𝜏 = C + σ× tg φ
Où :
𝜏: contrainte tangentielle
𝜎 : contrainte normale
C : cohésion
φ : angle de frottement interne Figure 36: Diagramme de coulomb
C’est la loi de MORH-COULOMB. Cette loi traduit clairement l’importance de l’état de contrainte
dans le phénomène de rupture. Pour chaque contrainte σ, il y a une résistance au cisaillement.
 Résultat de l’essai :
résultat de l'essai de cisaillement direct

140
120
100
80
τ
60
40
20
0
0 50 100 150 200 250
σ
Figure 37: Diagramme de Coulomb de l'échantillon prélevé du site du projet
Cohésion C (kPa) Angle de frottement φ (°)

Résultat
5 32
Tableau 5: Tableau des résultats de l'essai de cisaillement

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III.5.2.3. Poussée et butée des terres

Pour calculer la poussée et la butée des terres nous allons se baser sur les théories de Rankine.
Nous allons détailler les 3 états possibles des terres situées derrière le mur selon la théorie de Rankine.
La répartition des contraintes horizontales ainsi que la valeur de la résultante en seront déduites.
Selon Rankine, cette résultante est toujours perpendiculaire à l’écran : autrement dit, le frottement sol-
écran n’est jamais mobilisé au niveau de la paroi verticale.
 Sol au repos :
Le cas du sol au repos se rencontre lorsque le mur est
réputé fixe ou supposé très rigide : c’est l’équilibre de
Rankine.
La contrainte horizontale σh est supposée
proportionnelle à σv , elle-même proportionnelle à la
profondeur z.
On obtient donc une répartition de contrainte croissante
le long du mur de soutènement telle que :
σh = K 0 . σv = K 0 . γ . z, avec K0 coefficient des terres au
repos. Figure 38: Sol au repos
L’effort résultant P est situé au 1/3 – 2/3 de la hauteur de l’écran. Sa valeur pour une largeur de mur L
1 1
est : 𝑃 = σh (H). L. H = K 0 . γ . H² . L
2 2
 Etat de poussée :
Le cas du sol en état de poussée est le cas
le plus fréquent : il suffit que le mur soit
légèrement avancé réduisant ainsi les
contraintes horizontales appliquée par le sol.
Un tel cas est très courant puisqu’une légère
déformation du mur vers l’extérieur suffit à
mobiliser cet état de poussée.
La contrainte horizontale σh reste malgré tout
proportionnelle à σv , elle-même toujours
proportionnelle à la profondeur z.
On obtient donc une répartition de contrainte
croissante le long du mur de soutènement sous Figure 39: Sol en état de poussée
la forme :
σh (𝑧) = K a σv (𝑧) = K a . 𝛾 . 𝑧 , avec Ka coefficient de poussée (l’indice « a » signifie « actif » : le
massif de terre est actif et pousse l’écran de soutènement).

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𝜋 𝜑
K a = tan2 ( 4 − 4 ). 𝜑 est l’angle interne de frottement.
La contrainte en poussée est inférieure que dans la situation de repos, en conséquence : K a < K 0
L’effort résultant P est donc toujours situé au 1/3 – 2/3 de la hauteur de l’écran. Sa valeur – pour une
1 1
largeur d’écran L est : P = 2 σh (𝐻). 𝐻. 𝐿 = 2 K a γ H² L
 Etat de butée :
Le cas du sol en état de butée est plus difficile à
obtenir : il faudrait que l’écran se soit sensiblement
reculé augmentant ainsi les contraintes horizontales
appliquées par le sol.
Pour solliciter un sol en butée, le déplacement doit
être assez grand (10 fois plus que pour l’état de
poussée), cas peu probable dans le cas d’un écran
ayant plutôt tendance à se déplacer vers l’extérieur.
La contrainte horizontale σh reste malgré tout
proportionnelle à σv , elle-même proportionnelle à la Figure 40: Sol en état de butée
profondeur z. On obtient donc une répartition de
contrainte croissante le long du mur de soutènement telle que : σh (𝑧) = K p σv (𝑧) = K p . 𝛾 . 𝑧
Avec K p coefficient de butée (l’indice « p » signifie « passif » : le massif de terre est passif et s’oppose
au recul de l’écran de soutènement).
𝜋 𝜑
K p = tan2 (4 + 4 ). 𝜑 est appelé l’angle interne de frottement.
L’effort résultant P est donc toujours situé au 1/3 – 2/3 de la hauteur de l’écran. Sa valeur pour une
1 1
largeur d’écran L est : P = 2 σh (𝐻). 𝐻. 𝐿 = 2 K p γ H² L
 Cas d’une surcharge sur le terrain :

Une surcharge q sur le terrain induit une
augmentation de la contrainte verticale σv telle que
σv (𝑧) = 𝛾 . 𝑧 + 𝑞, à toute profondeur z.
Il vient en conséquence pour la contrainte horizontale :
σh (𝑧) = K a σv (𝑧) = K a . 𝛾 . 𝑧 + K a 𝑞
σh (𝑧) = K p σv (𝑧) = K p . 𝛾 . 𝑧 + K p 𝑞
L’effort résultant P est donc décomposé aussi en 2

parties telle que 𝑃 = Pγ + Pq : Figure 41: Surcharge sur le terrain

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Une première résultante Pγ toujours située au 1/3 – 2/3 de la hauteur de l’écran. Sa valeur pour une
1
Pγ = 2 K a γ H² L
largeur d’écran L est : { 1
Ou Pγ = 2 K p γ H² L
Une deuxième résultante Pq située en H/2. Sa valeur pour une largeur d’écran L est :
Pq = K a q H L
{
Ou Pq = K p q H L
 Bilan des efforts extérieurs appliqués au mur :
Figure 42: Les efforts extérieurs appliquées au mur
Le bilan complet des efforts extérieurs appliqués au mur de soutènement fait apparaître :
• Le poids propre du mur 𝑊 = 𝑃1 + 𝑃2.
• L’effort de butée 𝑃𝑝 généré par la terre devant le mur.
• L’apport de la cohésion C sous la forme d’un effort H. (effet de collage) : 𝐻 = C × B
• La réaction d’appui du sol sur le mur R. Le seul effort qui ne peut pas être calculé directement
est R. Mais la somme des forces suivant la verticale permet de le déterminer aisément :
𝑅𝑣 = 𝑊 + 𝑃𝑣
𝑅ℎ = 𝑅𝑣 tan 𝜑 = (𝑊 + 𝑃𝑣 )𝑡𝑎𝑛𝜑
• La poussée des terres 𝑃𝑎

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III.5.3. Vérifications de la stabilité du mur de soutènement

III.5.3.1. Stabilité au glissement
La stabilité au glissement est assurée lorsque :
∑ des efforts horizontaux retenant l′ ouvrage
≥ 1.5
∑ des efforts horizontaux faisant glisser l′ ouvrage
III.5.3.2. Stabilité au renversement
La stabilité au renversement est assurée lorsque :
∑ des moments retenant l′ ouvrage/pt0
≥ 1.5
∑ des moments faisant renverser l′ ouvrage/pt0
Dans le bilan, l’effet de 𝑅ℎ n’apparaît pas puisque dès que le mur se soulève, 𝑅ℎ devient nul.
III.5.3.3. Stabilité au poinçonnement
Le sol sous la semelle subit des contraintes
normales. La répartition est triangulaire.
Réglementairement, on détermine une contrainte 𝜎3/4
qui devra rester inférieure ou égale à la contrainte de
calcul de portante du sol q.
3 𝜎𝑚𝑎𝑥 +𝜎𝑚𝑖𝑛
Il vient : 𝜎3/4 = ≤ 𝑞 avec:
4
𝑁 𝑀
𝜎𝑚𝑎𝑥 = + 𝐼
𝑠
𝐿/2
𝑁 𝑀 𝐵𝐿3 Figure 43: Répartition triangulaire des contraintes

𝜎𝑚𝑖𝑛 = − 𝐼 où 𝐼 =
𝑆 12
𝐿/2
𝑀 = ∑ des moments retenant l′ ouvrage/pt0 − ∑ des momentsfaisant renverser l′ ouvrage/pt0

III.5.4. Application au projet
Application au mur de soutènement situé au niveau du profil 24 de la voie 3 :
 Prédimensionnement :
On a la hauteur du mur est : H = 3m
Et 0.2 ≤ ℎ ≤ 0.5  on prend ℎ = 0.5 𝑚
La base du mur B est :
𝐵 = 0.5 + 0.35×𝐻  𝐵 = 1.55 𝑚
Figure 44: Dimensions

du mur

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Mur
Largeur au ancrage_mur Poids volumique Surcharge q

H (m) B (m)
sommet h (m) (m) γ_mur (kN/m3) (kN/m²)
Bt (m) Br(m)
3 0,5 0,5 21 10
1,05 0,5
1,55
Tableau 6: Caractéristiques du mur poids
 Caractéristiques du sol :
Sol
Poids volumique Portance q Cohésion C Angle de frottement φ

Type Ka Kp
γ_sol (kN/m3) (bar) (kPa) (°)
Limon
18 2 5 32 0,307 3,246
graveleux
Tableau 7: Caractéristiques du sol
 Efforts appliqués au mur :
Force Moment Moment

Force verticale Bras de levier
horizontale renversant stabilisant
(KN/ml) (m)
(KN/ml) (KN.m/ml) (KN.m/ml)
P1 31,5 0,25 7,875

P2 33,08 0,85 28,114
P3 38,85 1,20 46,620
Pa 24,86
Pq 9,21
Pav 9,04 0,85 7,683
Pah 23,16 2,00 46,31
Pqv 3,35 1,20 4,02
Pqh 8,58 1,50 12,86
Pp 7,30 0,17 1,217
Total 115,81 39,04 59,18 95,53
Tableau 8: Valeurs des efforts appliqués au mur

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 Vérification de la stabilité :
Les facteurs de sécurité (FS) au glissement et au renversement sont :
FS glissement FS renversement
2,75 1,61
Tableau 9: Facteur de sécurité au glissement et au renversement
Les contraintes normales sous la fondation :
qmax (bar) qmin (bar) q3/4 (bar)

1,65 -0,16 1,20
Tableau 10: Contraintes normales sous la fondation
Récapitulation :
Vérification
Glissement Renversement Poinçonnement
OK OK OK
Tableau 11: Vérification de la stabilité
Figure 45: Exemples des murs construits dans le projet
Conclusion
Les murs en maçonnerie présentent l’avantage de répondre parfaitement à toutes les exigences
techniques et environnementales pour le présent projet. En effet, l’approvisionnement local en matières
premières permet la montée de ces murs sans achat d’une grande quantité des matériaux. Ainsi que la
forme des murs poids en maçonnerie permet une meilleure stabilisation contre le glissement, le
renversement et le poinçonnement.

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Partie 4 : Réseau d’assainissement
Un système d’assainissement correct et cohérent est nécessaire pour la qualité de l’environnement

et, implicitement, de la vie.

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I. Chapitre 1 : Principes d’assainissement liquide

Introduction
Dans tous les endroits où l’homme réside et notamment dans les agglomérations, les eaux de toutes
natures ne doivent pas être laissées ruisseler naturellement, elles doivent être guidées, canalisées pour
être dirigées vers des émissaires naturels ou artificiel et parfois être épurées et traitées avant leur rejet
définitif.
I.1. Définition de l’assainissement
L'assainissement est une démarche visant à améliorer la situation sanitaire globale de
l'environnement en supprimant toute cause d'insalubrité. Il est composé de différentes phases allant de
la collecte à l'évacuation des déchets solides et liquides, en passant par leur traitement. Il consiste donc
à collecter, évacuer, transporter et épurer de manière hygiénique et sans danger les eaux usées
(domestiques ou industrielles) et les eaux pluviales avant qu’elles soient rejetées dans le milieu naturel.
La qualité des eaux rejetées doit être compatible avec les exigences relatives à la santé publique, à la
protection du milieu récepteur et à la préservation des ressources en eau.
I.2. Modes et Systèmes d’assainissement
I.2.1. Modes d’assainissement
On distingue deux grands modes d’assainissement des eaux usées :
 L’assainissement collectif : est le mode d’assainissement constitué d’un réseau public destiné
à collecter les eaux usées domestiques. Celles-ci sont acheminées vers une station de traitement
des eaux usées (ou station d’épuration). Ce mode d’assainissement concerne en général les
logements situés en milieu urbain.
 L’assainissement non collectif (également appelé autonome ou individuel) : désigne tout
système d’assainissement réalisé par le propriétaire sur une parcelle privée, en l’absence de
réseau public d’assainissement. Il permet de collecter et de traiter l’ensemble des eaux usées
domestiques sur place. Il doit être réalisé en tenant compte de la nature du sol, de la taille du
logement et d’autres critères
Le mode adopté pour les résidences touristique d’Aglou c’est l’assainissement collectif
I.2.2. Système d’assainissement
L’évacuation les eaux usées et les eaux pluviales des bâtiments vers l’égout public peut être établi
selon l’un des systèmes suivants :
Système
Définition Avantages Inconvénients
d’assainissement
Un système de
Économique (coût plus Pollution relative du
collecte des eaux
bas), milieu récepteur,
usées où toutes les
Unitaire Facilité de branchement Perturbation du
eaux (eaux usées
et de mise en œuvre. fonctionnement de la
domestiques et eaux
station d’épuration.
pluviale) transitent

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par une seule et Surdimensionnement

même canalisation de la STEP
et se mélangent. Risque de dépôt en
temps sec
Mise en œuvre du
système séparatif (coût
élevé)
Un système
La station d’épuration Problème de
d'évacuation
est simplement raccordement
des eaux claires et
Système séparatif dimensionnée, Pollution des eaux des
des eaux
Fonctionnement efficace premières pluies
usées séparément
de la station d’épuration. subsistent dans le
dans deux réseaux.
milieu d’habitation
récepteur
Risque d’erreurs lors
des branchements
Simplification des
Un réseau constitue
raccordements Installation assez
selon les zones
Système Pseudo- des immeubles complexe
d’habitation, en
séparatif (mixte) STEP non Déversoir à ciel ouvert
partie système
surdimensionnée Réutilisation des eaux
unitaire et en partie
Coût d’investissement et rejetées non contrôlée
système séparatif.
d’entretien raisonnable
Tableau 12: Avantages et inconvénients des différents systèmes d'assainissement
I.3. Choix du système d’assainissement

Le choix est basé sur les considérations suivantes :
• Raccordement des immeubles (faisabilité, facilité),
• Épuration (bon fonctionnement, coût bas),
• Hygiène et protection des milieux récepteurs,
• Condition de fonctionnement et d’entretien et le coût.
• La topographie, la nature du sol, le régime des nappes ;
Pour notre projet, nous avons opté pour un système séparatif, cela revient à plusieurs critères :
✓ Ce système permet de mieux maîtriser les débits d’eaux usées qui nécessiteront des collecteurs
avec des petits diamètres.
✓ Pour ne pas avoir un débit important à refouler dans la station de pompage et par conséquent
des investissements lourds.
✓ Eviter de surdimensionner la station de traitement des eaux usées
✓ Problèmes de raccordement dû au changement des niveaux dans le site et à la forte pente du
terrain.

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I.4. Les différents ouvrages d’assainissement

I.4.1. Les branchements particuliers
Les branchements particuliers sont des ouvrages reliant une ou deux propriétés au réseau
collectif d’assainissement. Ils se composent de trois parties essentielles :
Regard de façade : C’est un mini regard appelé aussi fosse réceptrice ou boîte de branchement
permettant le raccordement des canalisations intérieures collectant les eaux vannes et ménagères ou les
eaux de pluie d’une propriété au réseau public d’assainissement.
Canalisation de branchement : c’est une conduite de diamètre minimal D.200 mm pour les eaux
usées et D.300 mm pour les eaux pluviales.
Regard borgne : dispositif non visitable dont les dimensions sont réduites au diamètre du collecteur
sur lequel se fait le raccordement. Il permet de raccorder la canalisation de branchement au réseau
public d’assainissement.
I.4.2. Ouvrages de collecte en surface
On distingue deux catégories d’ouvrages de collecte en surface des eaux pluviales : les ouvrages
d’engouffrement, en tête et sur le cours du réseau principal tels que les bouches d’égout et les ouvrages
de collecte et de transport tels que les caniveaux :
Bouches d’égout : Ce sont des ouvrages destinés exclusivement à collecter les eaux de surface, et
peuvent être de forme circulaire ou rectangulaire. Ils sont Implantés en moyenne tous les 50 m et ils
sont disposés généralement sous le trottoir ; on parle dans ce cas de bouche d’égout à avaloire.
Caniveaux : ce sont des accessoires de la voirie destinés à la collecte des eaux pluviales ruisselant sur
le profil transversal de la chaussée et des trottoirs, et au transport de ces eaux jusqu’aux bouches
d’égout.
I.4.3. Canalisation
Une canalisation est une conduite faisant partie d'un réseau d'assainissement et permettant le
transport des eaux vannes et ménagères ou les eaux pluviales et usées dans le réseau public
d’assainissement. Elle est soit de section ovoïde ou circulaire.
I.4.4. Ouvrages d’accès au réseau
Les ouvrages d’accès au réseau sont des ouvrages permettant l’accès pour le personnel
d’entretien pour assurer le service et l’entretien du réseau, on distingue :
Regard de visite : Un ouvrage réalisé en béton armé placé au milieu de la chaussée ou sous le trottoir
permet au personnel d’assurer l’entretien et la surveillance du réseau. Ces ouvrages peuvent être de
section circulaire ou carrée et sont de trois types :
▪ Les regards de visite sur canalisation de diamètre nominal inférieur à 800 mm, centrés sur l’axe
principal du réseau.
▪ Les regards de visite sur canalisation circulaire de diamètre supérieur à 800 mm ou à section
ovoïde à accès centré ou latéral.

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▪ Les regards de visite à accès latéral, utilisés en général sous les voies à très fort trafic. Le regard
de visite est installé à chaque changement de pente, de section, de direction, à chaque tête de
réseau et à tous les 80m dans les parties rectilignes du tracé.
Regard de chute : C’est un ouvrage constitué de 2 regards. Le 1er regard recevant les eaux en chute,
le deuxième permet l’accès au réseau. Si sa profondeur est supérieure à 1.50m, des paliers brise charge
en béton armé sont disposés dans le premier regard. Une ouverture circulaire est opérée entre les
regards en bas du regard amont ; son diamètre est identique à celui de la conduite d’arrivée.
I.4.5. Ouvrages spéciaux
Ouvrage de rejet : un ouvrage en béton constitué d’une paroi verticale et de deux parois latérales
(bajoyers) et d’un radier prolongé par un enrochement. Il permet le rejet de l’effluent vers l’exutoire à
partir d’une conduite, d’un dalot ou d’un ovoïde sans provoquer l’affouillement.
Pour notre projet nous avons 3 ouvrages de rejet.
Déversoir d’orage : est composé principalement d’une chambre de partage dimensionnée
hydrauliquement et muni de seuil déversant permettant d’intercepter les eaux usées diluées et de
délester les eaux pluviales vers le milieu récepteur.
Les plans types des ouvrages sont présentés dans l’annexe 7.
I.5. Règles techniques à respecter
I.5.1. Implantation des ouvrages annexes
✓ Les regards de visite doivent être implantés dans les singularités suivantes :
▪ Changement de direction ou de pente des collecteurs
▪ Changement de diamètre des collecteurs.
▪ Changements des cotes radiers des collecteurs.
▪ Intersection des collecteurs. En alignement droit, la distance maximale entre les regards
visites est d’environ 50 m,
✓ Les regards de visite à avaloir ou à grille doivent être implantés à tous les points bas et
carrefours,
✓ Si les hauteurs de chute dépassent 0.80 m, il faut prévoir des regards de visite doubles.
I.5.2. Calage des collecteurs
✓ Pour permettre le croisement avec les canalisations d’eau potable, la couverture minimale (sauf
exception justifiée) est de 1.45 m au-dessus de la génératrice supérieure de la canalisation
d’assainissement.
✓ Pour éviter les risques de cisaillement en cas de croisement des conduites, la distance minimale
entre les extrados des canalisations est de 0.20 m.
✓ La distance verticale entre les fonds de fouille des collecteurs des eaux usées et des eaux
pluviales est au minimum 0,80 m pour permettre les raccordements.
✓ Pour éviter les points de perturbation hydraulique qui ralentissent l’écoulement, l’angle de
raccordement de deux collecteurs doit être inférieur à 60°. Pour les conduites de diamètre
inférieur ou égal à 600 mm, le raccordement à 90° est toléré.

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✓ Les diamètres minimaux adoptés pour les collecteurs sont :

▪ 250 mm pour les eaux usées
▪ 300 mm pour les eaux pluviales
✓ Les diamètres minimaux adoptés pour les canalisations de branchement sont :
▪ DN minimal (raccordement des eaux usées) : 200mm
▪ DN minimal (raccordement des eaux pluviales ou unitaires) : 300mm
Figure 46: Tracé en plan du réseau d'assainissement du projet du complexe touristique

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II. Chapitre 2 : Dimensionnement du réseau d’assainissement

Introduction
De point de vue sanitaire, les réseaux d’assainissement devront assurer l’évacuation rapide des eaux
pluviales et le transport des eaux usées dans des conditions d’hygiène satisfaisantes. Pour cela le
dimensionnement des réseaux d’assainissement doit être bien fait. Dans cette partie nous présentons
les étapes et les formules qui servent pour un dimensionnement correct d’un réseau d’assainissement
d’une agglomération.
II.1. Calcul des débits des eaux pluviales
L’estimation des débits à évacuer est basée sur les connaissances hydrologiques de la région
considérée et les statistiques relevées sur sa pluviométrie pendant une période donnée.
Avant de passer à l’étape de dimensionnement, on procède au découpage du lotissement en bassins
versants afin d’arriver au calcul du débit sur lequel on doit dimensionner le réseau.
II.1.1. Délimitation des bassins versants
Le bassin versant est défini comme étant la totalité de la surface topographique drainée par ses
cours d’eau et ses affluents en amont de cette section.
Figure 47: Délimitation des bassins versants pour le projet du complexe touristique

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II.1.2. Choix de la méthode de calcul

Diverses formules d’évaluation des débits des eaux pluviales existent dont deux sont dites
globales à savoir :
▪ La formule rationnelle
▪ La formule superficielle
Dans la présente étude l’évaluation des débits des eaux pluviales à l’exutoire d’un bassin
versant est basée sur la formule superficielle de CAQUOT. Elle s'écrit d'une façon générale comme
suit : 𝑄𝐸𝑃 = 𝐾 . 𝐼 𝑢 . 𝐶 𝑣 . 𝐴𝑤
▪ 𝑄𝐸𝑃 : débit en m3/s.
▪ 𝐼 : pente moyenne du bassin versant.
▪ 𝐶 : coefficient de ruissellement du BV.
▪ 𝐴 : superficie du BV en hectares.
▪ 𝐾, 𝑢, 𝑣 𝑒𝑡 𝑤 sont des paramètres en fonction des coefficients de Montana 𝑎(𝑇) et de 𝑏(𝑇) :
𝑎(𝑇) 𝑢
𝐾 = (0.5𝑏(𝑇) . )
6.6
1
𝑢 = 1+0.287.𝑏(𝑇)
𝑣 = −0.41. 𝑏(𝑇). 𝑢
𝑤 = (0.95 + 0.507. 𝑏(𝑇)). 𝑢
{{
II.1.2.1. Définition et influence des divers paramètres de la formule superficielle
II.1.2.1.1. Coefficient de Montana
La loi de Montana fournit, pour un site d’observation, l’intensité moyenne de la pluie sur la
durée t en fonction de deux paramètres a et b obtenus par cet ajustement selon la formule suivante :
𝑖(𝑡, 𝑇) = 𝑎(𝑇)×𝑡 𝑏(𝑇)
Avec :
▪ i(t) : intensité moyenne de l’averse de durée t pour une période de retour T (mm/mn),
▪ t : durée de la pluie (mn),
▪ a et b : coefficients dits de Montana pour une période de retour T, dépendant de la plage de
durées de pluie sur laquelle l’ajustement est réalisé.
Pour cette étude les coefficients de Montana, pour une période de retour de 10 ans, de la région de
TIZNIT sont : 𝒂 = 𝟓. 𝟓𝟓𝟕 et 𝒃 = −𝟎. 𝟔𝟐𝟔
II.1.2.1.2. Coefficient de ruissellement
Le coefficient de ruissellement d’une surface est défini par le rapport du volume d’eau ruisselée
au volume d’eau tombée.
Pour notre projet la méthode consiste en la décomposition de la surface à assainir en aires
élémentaire en application les coefficients moyens suivants :

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Typologie d'habitat Coefficient de ruissellement

Immeubles résidentiels 0.50
Habitat mixte (Villas + immeubles) 0.45
Moyennes Villas 0.35
Grandes Villas 0.30
Habitat économique 0.65
Habitat moderne/mixte 0.65
Zone hôtelière 0.30
Zone industrielle 0.60
Terrain de sport/cimetière 0.20
Espace verts + parcs 0.20
Voiries + parking 0.90
Tableau 13: Coefficients de ruissellement (selon le guide promoteur de la RADEEMA)
∑ 𝐶𝑖 .𝐴𝑖
Le coefficient de ruissellement pondéré est calculé comme suit : 𝐶= ∑ 𝐴𝑖
Avec :
▪ Ai : la surface du bassin élémentaire i
▪ Ci : le coefficient de ruissellement du bassin.
II.1.2.1.3. Coefficient d’allongement
L’allongement moyen M est le rapport du plus long cheminement hydraulique L au côté du
𝐿
carré de surface équivalente à la surface A du bassin versant considéré : 𝑀 =
√𝐴
Pour tenir compte de l’allongement du bassin nous faisons intervenir un coefficient de

√𝐴 0.642
correction : 𝑚 = (2× )
𝐿
II.1.2.2. La formule de calcul

Le débit calculé devra être corrigé par le coefficient de correction m
√𝐴 0.642
Donc la formule retenue est finalement : 𝑄𝐸𝑃 = 1.376 . 𝐼 0.313 . 𝐶 1.219 . 𝐴0.771 . (2× )
𝐿
Le résultat du calcul des débits des bassins versants appliqué au projet sont présenté dans l’annexe 8.
II.1.2.3. Assemblage des bassins versants :
Dans le cas d’assemblage de bassin, l’adoption de paramètres pondérés est nécessaire. En effet,
la formule superficielle ci-avant est valable pour un bassin de caractéristique homogène. L’application
du modèle à un groupement de sous-bassins hétérogènes de paramètres individuels nécessite l’emploi
de formule d’équivalence pour les paramètres A, C, I et L du groupement :

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A I C L
∑ 𝐿𝑖
( )² ∑ 𝐶𝑖 . 𝐴𝑖
Bassins en série ∑ 𝐴𝑖 𝐿 ∑ 𝐿𝑖
∑( 𝑖 ) ∑ 𝐴𝑖
√𝐼𝑖
Bassins en ∑ 𝐼𝑖 . 𝑄𝑖 ∑ 𝐶𝑖 . 𝐴𝑖
∑ 𝐴𝑖 𝐿(𝑄𝑖 max)
parallèle ∑ 𝑄𝑖 ∑ 𝐴𝑖
Tableau 14: Calcul de l'assemblage des bassins versants
A noter que le débit doit satisfaire la condition suivante :
𝑀𝑎𝑥(𝑄𝑖 𝑑𝑒𝑠 𝑏𝑎𝑠𝑠𝑖𝑛𝑠 𝑎𝑠𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙é𝑠) < 𝑄 < ∑ 𝑄𝑖 𝑑𝑒𝑠 𝑏𝑎𝑠𝑠𝑖𝑛𝑠 𝑎𝑠𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙é𝑠
Le résultat de l’assemblage des bassins versants est présenté dans l’annexe 9.

II.2. Dimensionnement des collecteurs pluviaux
II.2.1. La vitesse de l’écoulement
L’écoulement de l’eau dans la conduite est supposé libre, donc gravitaire. Il est conditionné par
la pente et la nature des matériaux utilisés pour la confection des canalisations.
Le calcul de vitesse d’écoulement de l’eau dans la canalisation se fait grâce à la formule de
1
Manning Strickler : 𝑉 = 𝐾 . 𝑅ℎ 𝛼 . 𝐼 2
▪ V : vitesse d’écoulement en m/s
▪ K : Coefficient de Manning-Strickler qui dépend de la rugosité de la canalisation, K= 100 pour
les tuyaux en PV.
Section mouillée 𝐷
▪ Rh : Rayon hydraulique de la canalisation circulaire (𝑅ℎ = Périmètre mouillé = 4 )
▪ I : Pente de la canalisation en m/m
3
▪ 𝛼 : Coefficient qui varie en fonction du type du système d’assainissement (𝛼 = 4 pour le réseau
d’eau pluviale en système séparatif)
II.2.2. Calcul des diamètres des canalisations
Un développement de la formule de Manning Strickler permet d’obtenir une formule simple
pour le calcul de diamètre :
4
7 11
44 .𝑄
𝐷=( )
𝐾 . 𝜋 . √𝐼
Avec :
▪ D : Diamètre en mm
▪ Q : Débit corrigé en m3/s
▪ I : Pente du bassin versant
▪ K : Coefficient de Manning-Strickler

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II.2.3. Conditions d’auto curage

Nous cherchons toujours à éviter le dépôt des matières solides transportées ou à faciliter leur
reprise dans les conduites. Cela se traduit par des limitations inferieures en vitesse moyenne
d’écoulement appelées « conditions d’auto curage ». Pour assurer les conditions d’auto curage dans le
réseau d’évacuation des eaux pluviales, la vitesse d’écoulement pour le 1/10 du débit à pleine section
doit être comprise entre 0,6 m/s et 4m/s.
II.2.4. Choix de canalisation
Le matériau qui sera recommandé pour les conduites est le PEHD avec le type des conduites
circulaires, car ces derniers présentent d’excellentes propriétés de résistance chimique et mécanique,
ces conduites seront posées dans l’axe des chaussées.
Le détail de calcul des canalisations est présenté dans l’annexe 10.
II.3. Profils en long des collecteurs des eaux pluviales
Après le calcul des débits d’assemblage, on procède au montage des profils en long des conduites
pour en tirer les pentes de canalisations. Pour le traçage des profils en long des collecteurs projetés, on
se base sur :
✓ Les côtes du terrain naturel du plan côté.
✓ Le calage des côtes projet sera en fonction de la côte projet de l’exutoire.
✓ On doit travailler avec des pentes comprises entre 0,2% et 7%.
Il faut respecter une profondeur de recouvrement de 0.8 m au minimum, afin d’éviter d’une part les
surcharges roulantes, et, d’autre part, les encombrements avec les autres réseaux. Ces profils nous
donnent une idée sur les côtes du terrain naturel, côtes projet, distances entre points, la pente et le
diamètre de la conduite.
Les profils en long des canalisations des eaux pluviales sont présentés dans l’annexe 11.
II.4. Calcul des débits des eaux usées
II.4.1. Calcul du débit moyen journalière des eaux usées
Les débits des eaux usées sont déterminés à partir de la consommation d'eau potable pour les différents
usages et les différents types d'habitats.
Le passage des consommations d'eau potable aux volumes d'eaux usées rejetées, impose la prise en
considération du taux de rejet de la population raccordée à l'égout correspondant à la part d'eau potable
consommée, rejetée dans l'égout, pris en général égal à 80 %.
Le débit moyen journalier 𝑄𝑚𝑗 ainsi obtenu est le résultat de la consommation d'eau affectée du
coefficient de raccordement et de rejet. Le taux de raccordement est pris égal à 80%. Les débits des
eaux usées sont estimés sur la base de la formule qui s'écrit d'une façon générale comme suit :
𝑄𝑚𝑗 = 𝐶𝑑𝐸𝑃 × 𝑟

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Avec
𝑄𝑚𝑗 : Débit moyen journalier des eaux usées en l/s;
𝑟 : Taux de retour à l’égout estimé globalement à 80%

𝐷𝑜𝑡×𝑁
𝐶𝑑𝐸𝑃 = : Consommation domestique en eau potable l/s
86400
𝐷𝑜𝑡 : dotation unitaire en eau potable en l/j

Le débit moyen pris en compte devra être majoré de 10% pour tenir compte du débit des eaux
parasites.
II.4.2. Calcul du débit de pointe journalière des eaux usées
Pour le calcul du débit de pointe journalier on a :
𝑄𝑝𝑗 = 𝑄𝑚𝑗 ×𝐶𝑝𝑗
Avec :
𝑄𝑝𝑗 : débit de pointe journalier ;
𝐶𝑝𝑗 : coefficient de pointe journalier qui est égale au rapport du volume d’eau de 10 journées les plus
chargées au volume journalier moyen, on adoptera en général une valeur de 1.3.
II.4.3. Calcul du débit de pointe horaire
Pour le calcul du débit de pointe on a
𝑄𝑝 = 𝑄𝑝𝑗 ×𝐶𝑝ℎ
Avec :
𝑄𝑝 : débit de pointe ;
𝑄𝑝𝑗 : débit de pointe journalier ;
𝐶𝑝ℎ : coefficient de pointe horaire qui se calcul à l’aide de la formule suivante :

2.5
Cph = 1.5 + Ou 𝑄𝑚𝑗 est en l/s
√𝑄𝑚𝑗
Le débit de pointe horaire est donné, donc, par la relation :

𝑄𝑝 = 𝑄𝑚𝑗 ×𝐶𝑝ℎ ×𝐶𝑝𝑗
Le tableau suivant représente les débit moyen des eaux usées calculés sur la base de la
consommation en eau potable de la population du projet :

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Dotation
Dotation Consommation
total
Ménage & Equipements Nbre
I/j/hab I/j/hab
I/j/lit m3/j/ha l/j/baingeur l/j Qmoy (l/s)
(App) (villa)
A 5 hab/Appartement 180 120 108000 1,250

A1 5 hab/Appartement 82 120 49200 0,569
C 5 hab/Appartement 40 120 24000 0,278
D 5 hab/Appartement 12 120 7200 0,083
V1 5 hab/Villa 21 170 17850 0,207
V2 5 hab/Villa 12 170 10200 0,118
87
Hôtel 300 26100 0,302
lits
Administration 1
Restaurant &
1
cafétéria
Cinéma & SJ 1
Fitness club & 0,77 hectares 40 30800 0,356
1
SPA
Douches &
1
Vestiaires
Terrains de
4
sport
Piscine 5 50 90000 1,042
Total
Qmoy 4,21
(l/s)
Tableau 15: La consommation moyenne en potable de la population du complexe touristique
Le débit de pointe horaire pour ce projet, en appliquant un taux de retour à l’égout de 80% :
𝑄𝑝 = 9.90 𝑙/𝑠
II.5. Dimensionnement des collecteurs des eaux usées

Le dimensionnement des collecteurs se base sur le débit total qui égale à la somme du débit de
pointe et du débit d’eau claire parasite.
II.5.1. Débit d’eau claire parasite
Une eau parasite est une eau qui transite dans un réseau d’assainissement non conçu pour la
recevoir. Ce terme est utilisé pour désigner une eau claire (généralement très peu polluée), introduite

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dans un système d’assainissement unitaire ou séparatif (Eaux claires parasites ou ECP), on parle alors
d’intrusion d’eaux claires parasites. L’origine des eaux parasites est multiple.
Le débit d’eau claire parasite se calcul par la formule suivante :
𝑄𝑚𝑗 ×𝐶𝐸𝐶𝑃
𝑄𝐸𝐶𝑃 =
1 − 𝐶𝐸𝐶𝑃
Avec :
▪ 𝐶𝐸𝐶𝑃 : pourcentage de l’eau claire parasite qui est prise en général égale à 10% ;
▪ 𝑄𝑚𝑗 : débit moyen journalier ;
▪ 𝑄𝐸𝐶𝑃 : débit d’eau claire parasite ;
II.5.2. Calcul de diamètre
Le calcul du diamètre des canalisations des eaux usées se base sur la même relation de
Manning-Strickler utilisée dans le cas des eaux pluviales :
3
5 𝑄𝑝 +𝑄𝐸𝐶𝑃 8
𝐷𝑡ℎ = 48 ( )
𝐾 . 𝜋 . √𝐼
▪ 𝐷𝑡ℎ : le diamètre théorique du collecteur à considérer
▪ 𝑄𝑝 : débit de pointe
▪ 𝑄𝐸𝐶𝑃 : débit d’eau claire parasite
▪ 𝐾 : coefficient de Manning-Strickler
▪ 𝐼 : pente du collecteur
Les profils en long des canalisations des eaux usées sont présentés dans l’annexe 12.
II.5.3. Conditions d’auto-curage
Les conditions d’auto-curage sont :
✓ A pleine section ou à demi section : 𝑉 ≥ 0.7 𝑚/𝑠 peut être abaissé à l’extrême rigueur à 0.5m/s.
✓ Vitesse correspondant à un remplissage de 2/10 du diamètre doit être inférieur ou égale à 0.3m/s
✓ Le remplissage de la conduite doit assurer aux 2/10 du diamètre pour le débit moyen, cette
condition est équivalente à un rapport entre le débit moyen et débit à pleine section supérieur
ou égale à 0.12
Les résultats de calculs effectués sur le collecteur des eaux usées sont présentés dans l’annexe 13.
Conclusion
Les tableaux de calcul hydraulique, qui visent essentiellement à la détermination des diamètres des
collecteurs tout en vérifiant les vitesses d’auto curage et les pentes calculées, montrent que dans tous
les cas la condition d’auto curage est satisfaite. Ainsi, les vitesses dans l’ensemble des tronçons sont
acceptables. Donc notre réseau est bien dimensionné. Cependant, le terrain ne permet pas d’évacuer
toutes les eaux usées gravitairement, ce qui nécessite un refoulement des eaux, à partir d’une station
de pompage, vers la station d’épuration.

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III. Chapitre 3 : Station de refoulement et STEP

Introduction
En général, dans un réseau d’assainissement on essaie de faire véhiculer les eaux usées
gravitairement, si éventuellement la topographie et la nature du terrain le permettent. Parfois cette
solution devient difficile à cause de certaines contraintes topographiques et géotechniques (exemples :
terrains accidentés comme le cas de ce projet…). Donc pour éviter de caler le réseau à des profondeurs
excessives, on fait recours à des stations de pompage, qui reçoit toutes les eaux usées de ce réseau et
qui va les orienter par la suite vers la future STEP de l’ONEE.
III.1.Station de refoulement
III.1.1. Généralités
Les stations de pompage permettent d’élever le niveau des eaux usées d’un point à un autre en
vue de leur déversement dans des ouvrages tels que regards de visite ou autres ouvrages spéciaux.
Figure 48: Schéma de la station de refoulement
III.1.1.1. Les types de stations de pompage

Deux types de stations peuvent être cités :
Station à cale sèche :
Dans une station à cale sèche, la chambre des pompes et la bâche humide (ou puisard) sont séparées.
Le choix de ce type de station doit résulter d’une étude d’ordre fonctionnel, à savoir :
▪ L’accessibilité,
▪ L’entretien des groupes de pompage (pompe et moteur) Les pompes peuvent être à axe
horizontal ou vertical.

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Station immergée :
Dans une station immergée, la bâche (ou puisard) et la chambre des pompes sont confondues, c'est-à-
dire les pompes sont placées directement dans la bâche. Le choix de ce type de station doit résulter
d’une étude d’ordre économique, à savoir :
▪ Coût de génie civil
▪ Coût des de l’ensemble des équipements
▪ Frais d’exploitation (entretien, énergie électrique, …) Les pompes peuvent être à axe
horizontal ou vertical
Pour notre projet le type de station de refoulement adopté et la station immergée
III.1.1.2. Les équipements et accessoires de la station
 Dégrilleur :
Rôle du dégrilleur : Le dégrilleur a pour but d’éliminer les déchets solides véhiculés par les eaux usées
(chiffons, bouteilles, plastiques, papiers, pierres, déchets divers, …) et de protéger les ouvrages et
équipements de la station contre l’introduction de ces déchets. Le système de dégrillage peut être
manuel ou automatique. La maille ou ouverture du dégrilleur sera déterminée en fonction du passage
libre de la pompe. Plus la maille est petite plus il y a de contraintes d’exploitation
Panier dégrilleur :
Généralement pour les stations de pompage des eaux usées, on
adopte un panier dégrilleur ayant les caractéristiques suivantes :
▪ Matériau I : inox
▪ Barreaux circulaires de DN 20 à 25 mm
▪ Ouverture de la maille (espacement entre barreaux) : de
l’ordre de 30 à 40 mm Figure 49: Dégrilleur
▪ Système de levage : manuel ou électrique

 Ventouse triple fonction : C’est un dispositif de protection (anti-vide) des conduites et
équipements (pompes)
 Clapet anti-retour : C’est dispositif de protection qui empêche le retour d’eau vers le sens
contraire d’écoulement
 Vanne de sectionnement : Permet l’arrêt d’eau en cas d’intervention ou d’entretien.
 Equipements de protection (Réservoir anti-bélier) : Le ballon anti-bélier est chargé de
protéger la conduite contre les régimes transitoires
 Equipements de contrôle et de régulation : Les fonctions de contrôle et de régulation seront
assurées au moyen d’un automate programmable piloté par divers instruments
III.1.2. Principes de conception et de dimensionnement
Vu la topographie de ce terrain, il s’est avéré qu’il est impossible de raccorder le réseau du
projet seulement par écoulement gravitaire. Ainsi, la mise en place d’une station de pompage est
nécessaire.

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Le raccordement sera assuré par le biais d’une conduite de refoulement sur une longueur de
𝐿 = 483.7 m. La charge des eaux usées sera dissipée par un ouvrage brise-charge avant de pénétrer au
réseau projeté, puis à partir de cet ouvrage l’assainissement se fera gravitairement.
Figure 50: Chambre brise-charge
III.1.2.1. Débit des eaux usées à refouler

Avant d’entamer le dimensionnement des ouvrages, il est primordial de fixer le débit à refouler.
C’est le débit de pointe :
𝑄 = 9.9 𝑙/𝑠
III.1.2.2. Calcul du diamètre de la conduite de refoulement
Le diamètre sera calculé par l’équation de continuité suivant : 𝑄 = 𝑉 . 𝑆
4 .𝑄
𝐷=√
𝜋 .𝑉
III.1.2.3. Calcul des pertes de charges

 Pertes de charge singulière :
Un circuit hydraulique comporte souvent des singularités (vannes, clapets, coudes, soupapes etc.).
Des turbulences se produisent alors, et occasionnent des pertes d’énergie.
Ces pertes de charge sont proportionnelles au carré de la vitesse. Nous avons :

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𝑉2
𝐽𝑠 = . 𝐾𝑠
2𝑔
Où
▪ 𝐾𝑠 : Coefficient de pertes de charge singulière sans unité
▪ 𝑉 : Vitesse débitante 𝑉 = 1,51 𝑚/𝑠 calculée par la formule de Manning Strickler
▪ 𝐽𝑠 : En mètre de colonne de fluide ou liquide.
Dans la station de pompage de notre projet, les singularités rencontrées lors de l’écoulement
sont résumées dans le tableau suivant :
Accessoires Coefficient de perte de charge Nombre

Coudes de petit rayon 0,9 3
Coudes de grand rayon 0,6 5
Clapet anti-retour 2,5 1
Vanne opercule 0,12 1
Total 8,32
Tableau 16: Pertes de charges singulières dans la conduite de refoulement
Donc les pertes de charges singulières dans la conduite :

𝐽𝑠 = 0.95 m
 Pertes de charge linéaire :
Ce genre de perte est causé par le frottement intérieur qui se produit dans le liquide.
𝐿 𝑉2
𝐽𝑙 = 𝜆
𝐷 2𝑔
Où :
▪ 𝐿: La longueur (m)
4.𝑄
▪ 𝐷: Le diamètre (m), 𝐷 = √𝜋.𝑉 avec un minimum de 250 mm
▪ 𝑉 : La vitesse moyenne (m/s)
▪ 𝜆 : Le coefficient de perte de charge linéaire
➢ Détermination de 𝜆 :
𝑉.𝐷
𝑅𝑒 le nombre de Reynold : 𝑅𝑒 = avec 𝜈 = 1.3×10−6 𝑚²/𝑠 est la viscosité cinématique du
𝜈
liquide et 𝐷 = 250 𝑚𝑚.
64
• Si 𝑅𝑒 < 2000 ; 𝜆 = 𝑅𝑒
0,316
• Si 2000 < 𝑅𝑒 < 10000 ; 𝜆 = 𝑅𝑒 0,25

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1 𝜀 2,51
• Si 𝑅𝑒 > 10000 ; = −2. log(3,71𝐷 + 𝑅𝑒√𝜆) formule de Colebrook
√𝜆
Pour notre cas 𝑅𝑒 = 290384 > 10000, il correspond à un régime turbulent, 𝜆 dépend de la
𝜀
rugosité relative (𝐷) de la conduite et le nombre de Reynold.
On utilise l’abaque de Moody pour déterminer 𝜆 dans ce cas :

𝜀 = 0,1 𝑚𝑚 pour les conduites en P.V.C. ou PEHD
𝜀
= 4×10−4
𝐷
Figure 51: Abaque de Moody
𝜀
𝜆 = 𝑓 (𝑅𝑒, 𝐷) = 0,0175
Donc les pertes de charge linéaires : 𝐽𝑙 = 3.5 𝑚

III.1.2.4. Détermination de HMT
La hauteur manométrique totale d’une pompe est la différence de pression en mètre de colonne
de liquide entre les orifices d’aspiration et de refoulement.
Lors du pompage d’un liquide, la pompe ne doit pas seulement fournir une pression équivalente
à celle correspondant à la différence des niveaux entre l’aspiration et le refoulement (ce qu’on appelle

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hauteur géométrique totale). Mais également la pression nécessaire pour vaincre les pertes de charge
dans les conduites d’aspiration et de refoulement. Pour déterminer la HMT, on utilise l’équation
généralisée de Bernoulli.
𝑃𝑟𝑒𝑓− 𝑃𝑎𝑠𝑝
𝐻𝑚𝑇 = + (𝑧𝑟𝑒𝑓 − 𝑧𝑎𝑠𝑝 ) + 𝐽𝑎𝑠𝑝 + 𝐽𝑟𝑒𝑓
𝜌𝑔
𝑃𝑟𝑒𝑓 = 𝑃𝑎𝑠𝑝 = 𝑃𝑎𝑡𝑚 d’où :
𝐻𝑚𝑇 = (𝑧𝑟𝑒𝑓 − 𝑧𝑎𝑠𝑝 ) + 𝐽𝑎𝑠𝑝 + 𝐽𝑟𝑒𝑓
𝑧𝑟𝑒𝑓 = 60.06 𝑚 et 𝑧𝑎𝑠𝑝 = 19.89 𝑚
Donc la hauteur manométrique totale égale : 𝐻𝑚𝑇 = 44.62 𝑚

III.1.2.5. Vérification de la protection anti-bélier
 Définition du Coup de bélier :
Phénomène de variation de pression qui consiste en une alternance de dépressions et de
surpressions qui se propagent dans la conduite
Le coup de bélier résulte d’un écoulement non permanent qui apparaît dans une conduite lorsqu’on
provoque une variation importante et souvent rapide du débit à l’extrémité aval de celle-ci. C'est-à-dire
que chaque tranche d’eau de la conduite subit des variations brusques de pression et de vitesse à des
instants différents (Propagation par ondes) ; le coup de bélier est donc un phénomène "oscillatoire".
 Protection contre le bélier hydraulique :
Pour pouvoir déterminer si une mesure anti-bélier est nécessaire on calcul K
𝐿. 𝑉
𝐾=
√𝐻𝑚𝑡
< 70 𝑃𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑛é𝑐𝑒𝑠𝑠𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑚𝑒𝑠𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑎𝑛𝑡𝑖 − 𝑏é𝑙𝑖𝑒𝑟
𝑠𝑖 𝐾 {
> 70 𝐶𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙 ℎ𝑦𝑑𝑟𝑎𝑢𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑é𝑡𝑎𝑖𝑙𝑙é 𝑒𝑠𝑡 𝑟𝑒𝑞𝑢𝑖𝑠
Pour notre cas : K = 110.65
Le coefficient K calculé est supérieur à 70. Ainsi, un calcul hydraulique détaillé est requis afin
d’estimer le volume du réservoir anti-bélier si le calcul prévoit une protection antibélier.
o Le calcul hydraulique détaillé :
2𝐿
Une onde de célérité 𝑐 met un temps 𝑇 = pour parcourir une conduite de longueur 𝐿 en sens
𝑐
aller-retour.
Soit 𝑇𝑓 = 3𝑠 le temps de fermeture/ouverture d’une vanne ou d’un groupe de pompage. On
distingue alors deux cas de figure :

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Cas1 : variation brutale du régime d’écoulement, dû à la fermeture rapide d’une vanne ou à l’arrêt
2𝐿
brutal du fonctionnement d’un groupe électropompe : 𝑇𝑓 ≤ 𝑐
En variation brutale du régime d’écoulement, la surpression ou dépression est donnée par la

𝑉
formule de Joukovski-Allievi : ∆𝐻 = 𝑐 𝑔
Cas 2 : variation lente du régime d’écoulement, dû à la fermeture lente d’une vanne ou au démarrage
2𝐿
progressif d’un groupe électropompe : 𝑇𝑓 ≥ 𝑐
En variation lente du régime d’écoulement, la surpression ou dépression est donnée par la

2𝐿 𝑉
formule de Michaud : ∆𝐻 =
𝑇 𝑔
La célérité des ondes peut être évaluée sur la base de des caractéristiques du matériau :
1
𝑐=√
1 𝐷
𝜌( 𝜀 + 𝐸𝑒)
▪ 𝜀 : module d’élasticité de l’eau en N/m² : E=2,05GPa

▪ e : épaisseur de canalisation en m
▪ E : Module d’élasticité du matériau en N/m², E= 250GPa pour le PVC
2𝐿
𝑐 = 1118 m/s d’où 𝑇 = = 0.86𝑠
𝑐
Donc 𝑇𝑓 ≥ 𝑇
2𝐿 𝑉
D’où la pression engendré ∆𝐻 = 𝑇 𝑔
∆𝐻 = 48.7 𝑚
On définit les notations :
 PN : Pression Nominale, nous avons une conduite en PVC PN16 donc PN= 160 mCE. C’est la
pression de Fonctionnement Admissible PMA : pression qu’un composant peut supporter en
fonctionnement normal
 PMS : Pression Maximale de Service, c’est la hauteur manométrique
 𝐏𝐌𝐅 : La pression du régime permanent adjointe aux effets du bélier hydraulique PMF =
PMS + ∆H
La protection contre le bélier s’avère théoriquement nécessaire lorsque la pression du régime
permanent adjointe aux effets du bélier hydraulique dépasse la pression maximale admissible PMA =
PN : c.-à-d. lorsque : PMF ≥ PMA
Pour notre cas nous avons : PMF = 93.32mCE < 160 𝑚𝐶𝐸. Donc la protection anti-bélier n’est
pas nécessaire.

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III.1.2.6. Sélection des pompes

La sélection du type de pompe et du nombre de pompes qui équipent les stations de pompage
suppose la connaissance du débit et de la hauteur de pompage que doit réaliser la station de pompage.
Avec les valeurs de ces paramètres (débit et hauteur de pompage) on cherche un type de pompe
en utilisant un catalogue de pompes. Lorsque la sélection des pompes est réalisée en utilisant le
catalogue des pompes, pour le choix du type de pompe existent les suivants cas distincts, pour lesquels
on procède selon le logarithme qui suit :
Cas 1 : pour réaliser le débit Q et la hauteur de pompage nécessaire 𝐻𝑚𝑡 on trouve une pompe. Dans
cette situation on adopte ce type de pompe et pour la sécurité en exploitation, on prévoit encore une
pompe de secours ayant les mêmes caractéristiques. Le régime d’exploitation sera réalisé afin que le
nombre d’heures de fonctionnement soit approximativement le même pour chaque pompe.
Cas 2 : à l’intersection Q et 𝐻𝑚𝑡, on ne trouve pas une pompe qui puisse satisfaire le débit total de la
station de pompage. Dans ce cas, on recourt à un catalogue de pompes ou on divise le débit total de la
station de pompage par 2 et, en gardant la valeur de la hauteur de pompage, on choisit une pompe. Pour
cette situation où la pompe a été choisie à l’embranchement Q/2 et 𝐻𝑚𝑡, dans la station de pompage
seront montés 3 groupes de pompage couplés en parallèle. Le régime d’exploitation consistera en 2
groupes de pompage avec fonctionnement continu et un groupe de secours.
Cas 3 : à l’intersection Q et 𝐻𝑚𝑡 il n’y a aucune pompe qui puisse satisfaire la hauteur de pompage de
la station de pompage. Dans ce cas, on recourt à un catalogue de pompes ou on divise la hauteur totale
de pompage de la station de pompage par 2 et en gardant la valeur du débit on choisit une pompe. Pour
cette situation où la pompe a été choisie à l’embranchement 𝐻𝑚𝑡/2 et Q, dans la station de pompage
seront montés 2 lignes de pompage ; chaque ligne de pompage sera composée de 2 groupes couplés en
série. Pour équiper la station de pompage sont nécessaires 4 pompes. Cette solution n’est pas
économique en général, raison pour laquelle on recommande d’éviter son application. Pour des
applications avec des hauteurs de pompage importantes, on recommande l’utilisation des pompes
multicellulaires ou l’adoption de la solution avec plusieurs stations de pompage en série.
Pour notre projet nous avons choisi une pompe
de type Grundfos SLV, c’est une pompe qui fait partie
d'une large gamme de pompes spécialement conçues
pour le pompage des eaux usées pour les applications
industrielles et municipales. La pompe SLV peut être
utilisée en fosse sèche horizontale ou verticale et
également en version submersible sur pied support ou
pied d'assise.
Figure 52: Pompe Grundfos SLV

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Les courbes caractéristiques de la pompe choisie (SLV.80.80.185.2.52H.S.N.51D) sont

présentés ci-dessous :
Figure 53: Courbes caractéristiques de la pompe, donnés par le logiciel Grundfos WinCAPS [2017.04.031]
Pour éviter toute cavitation, on sélectionne une pompe dont le point de fonctionnement se situe
loin de la partie droite de la courbe NPSH. Le rendement de la pompe est alors : 37.2%
III.1.2.7. Calcul de volume de la bâche
Le volume de la bâche d’aspiration est donné par la relation suivante :
𝑄
𝑉𝑢 =
4 . (𝑛 − 1) . 𝑁

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Où :
▪ 𝑄 : Le débit en m3/h
▪ 𝑉𝑢 : Volume utile de la bâche
▪ N : Nombre de démarrages par heure de la pompe, N=1
▪ n : Nombre de pompes, dans notre cas 1 pompes+1 de secours
𝑉𝑢 = 4.46 m3
𝑉𝑢
La hauteur utile de la bâche est : 𝐻𝑢 = 𝑆
𝐷𝑏 = 2,5 𝑚
On prend les dimensions suivantes de la bâche : {
𝐻 = 1𝑚
Avec Db Diamètre de la bâche
III.1.2.8. Calcul de la puissance de la station
Le calcul de la puissance hydraulique du groupe de pompe se fait par la formule :
𝐻𝑚𝑇
𝑃ℎ = 𝜌. 𝑔. 𝑄𝑣 . = 11649 𝑊𝑎𝑡𝑡
𝜂𝑝
Où :
▪ 𝑄𝑣 : Débit volumique, c’est le volume refoulé pendant l’unité de temps. Il s’exprime en mètres
cubes par seconde (m3/s).
▪ 𝜂𝑝 = 0.372 : rendement de la pompe.
III.2.Station d’épuration STEP

Les eaux usées une fois collectées, sont acheminées vers une station d’épuration où elles subissent
plusieurs phases de traitements.
Dans ce qui suit, nous allons expliquer le principe de chaque phase.
III.2.1. Traitement Préliminaire
Toute épuration des eaux usées requière au préalable un prétraitement qui a pour objectif
d'éliminer les éléments les plus grossiers qui sont susceptibles de gêner les traitements ultérieurs et
d'endommager les équipements :
 Le dégrillage : les eaux sales passent au travers de plusieurs grilles qui retiennent et enlèvent
les plus gros déchets. Au terme de cette opération, les eaux sont toujours grises.

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Figure 54: Dégrillage dans la STEP
 Le déshuilage : les huiles et graisses flottantes sont récupérées en surface (dans un ouvrage
cylindro-conique).
 Le dessablage : les sables et graviers plus lourds se déposent au fond de ce même ouvrage.
Figure 55: Déshuilage et dessablage des eaux usées

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III.2.2. Traitement primaire

Il a pour objectif de séparer par décantation les matières solides encore contenues dans le liquide
provenant du prétraitement.
III.2.3. Traitement biologique/Secondaire
Dans le bassin d’activation, on transforme la matière organique dissoute en accélérant les
processus d’autoépuration naturels qui se développent dans les rivières, par une oxygénation poussée
(injection d’air ou brassage mécanique) qui va favoriser la consommation par les bactéries des matières
organiques, transformées essentiellement en nitrates dissous dans l’eau. Ensuite, dans une phase de
clarification (appelée aussi de « décantation secondaire »), les eaux déposent encore des boues. Une
part de ces boues, très riches en micro-organismes, peut-être pompée pour être réinjectée dans le bassin
d’activation pour le réensemencer, c’est à dire l’enrichir en bactéries et augmenter l’épuration.
L’excédent des boues est envoyé dans le silo à boue.
Figure 56: Traitement biologique des eaux usées
Conclusion
Après l’épuration on peut imaginer plusieurs usages pour les eaux traitées par cette station.
L'arrosage, par exemple, des espaces verts ou des équipements sportifs (terrains de sports du projet).
Mais c'est plus encore dans la lutte contre les incendies que cette eau pourrait être stockée et utilisée,
que ce soit dans un cadre préventif ou pour circonscrire des feux naissants. Il paraît ainsi aberrant de
rejeter en mer une eau traitée dont nous avons grandement besoin sur terre.

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Parties 5 : Alimentation en eau potable AEP
L’accessibilité permanente de “l'eau du robinet” nécessite des moyens techniques et humains

importants… c’est le rôle du système d’alimentation en eau potable : capter l’eau dans le milieu naturel,
la rendre potable, la transporter, la distribuer à chaque usager.

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I. Chapitre 1 : Conception et dimensionnement du réseau d’AEP

Introduction
Une bonne étude de l'alimentation en eau potable d'une agglomération nécessite la connaissance de
certains paramètres fondamentaux pour le bon dimensionnement du réseau de distribution. L'hypothèse
de base est que ce réseau est dimensionnée pour 1735 habitants qui est la population de future village
touristique.
I.1. Conception du réseau
I.1.1. Estimation de la consommation
L'estimation de la consommation est basée sur la consommation journalière moyenne. Les hypothèses
de base adoptées pour l’évaluation de des besoins en eau sont les suivantes :
Consommateur Dotation unitaire

Appartements (type A, A1, C et D) 120 l/hab./jour
Villas privées (type V1 et V2) en SS &
170 l/hab./jour
RDC avec piscine
Hôtel 3* avec piscine 300 l/lit/jour
Piscines collectives 50 l/ baigneur
Equipements 40 m3/ ha /j
Tableau 17: Dotation unitaire en eau potable pour les consommateurs du complexe touristique
La consommation moyenne est déjà calculée, dans la partie qui précède, sur la base des paramètres
susmentionnés.
✓ Consommation moyenne : 4.22 l/s
✓ Débit de pointe journalier : 5.48 l/s
✓ Débit de pointe horaire : 9.90 l/s
Avec 𝐶𝑝𝑗 = 1.3 et 𝐶𝑝ℎ = 1.8
I.1.2. Le réseau de distribution

Un réseau d’A.E. P constitue l'ensemble des moyens et infrastructures dont dispose l'ingénieur pour
transporter l'eau depuis la source jusqu'au consommateur. A cela, il faut ajouter les accessoires du
réseau qui permettent une bonne exploitation et un bon entretien de ce dernier.
L’ossature du réseau de distribution dépend de la configuration de l’agglomération. Deux
géométries de réseau sont possibles : réseau ramifié ou réseau maillé.
 Le réseau ramifié : Cette ossature est caractérisée par une alimentation à sens unique. Tout
tronçon qui doit être mis hors service entraîne la mise hors service de toutes les conduites en
aval. Ce réseau présente moins de facilité dans l'exploitation et l'entretien. Il est inusité pour les
grandes agglomérations.

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 Le réseau maillé : Ce type de réseau offre des avantages hydrauliques particulièrement

intéressants puisqu'il permet l'alimentation en un point par plusieurs directions. On peut ainsi
isoler une conduite tout en maintenant l'alimentation dans les canalisations situées en aval de
celle-ci réduisant ainsi au minimum la surface privée d'eau.
Ainsi, pour la conception de notre réseau, nous adopterons un réseau maillé vue ces avantages.
I.1.3. Tracé du réseau
Le tracé en plan doit répondre à certains critères :
 Minimiser le plus possible la longueur du réseau y compris le nombre des pièces spéciales afin
de rendre le projet économique et faciliter la maîtrise du réseau et son entretien.
 Respecter les écarts minimums entre les canalisations d’AEP et les divers réseaux.
 Diamètre suffisant afin d’assurer un débit maximal avec une pression au sol compatible.
 Le réseau doit être conçu de telle manière à assurer la lutte contre l'incendie.
 Fonctionnement hydraulique simple et efficace.
 Continuité du service en évitant la création des points de faiblesse ou en prévoyant des
alternatives en cas de rupture.
Figure 57: Tracé en plan du réseau d'adduction en potable

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 Le détail (1) présente un poteau d’incendie (PI) et une vanne de sectionnement.

Les vannes de sectionnement ont pour but de contrôler l’écoulement dans les différents tronçons dans
le cas de réparation ou d’une fuite, alors il nous permet d’isoler que le tronçon où se trouve la fuite.
Alors on les place d’une façon raisonnable pour faciliter les travaux d’une réhabilitation éventuelle du
réseau.
 Le détail (2) présente le piquage sur la conduite existante de l’ONEE (L'Office National de
l'Electricité et de l'Eau Potable)
I.1.4. La source d'alimentation
Le réseau d’eau potable sera raccordé au réseau d’alimentation existant de l’ONEE.
I.1.5. Le système de distribution
Il existe généralement en adduction d'eau trois types de système de distribution : système par
gravité, système avec pompage et emmagasinement et système avec pompes seulement. Dans le cas de
ce projet, nous avons adopté un système avec pompage et emmagasinement puis distribution par gravité
dans la mesure où la topographie du terrain offre des dénivellations intéressantes.
Pour assurer une certaine autonomie au village touristique, nous nous proposons de procéder
comme suit :
Figure 58: Le système de distribution de l’eau potable choisi pour le village touristique
 Alimentation par gravité de la bâche

 Remplissage du réservoir de tête par pompage à partir de la bâche.
 Alimentation du réseau par gravité à partir du château d'eau.
I.2. Dimensionnement du réseau
I.2.1. Débit de calcul
Le réseau de distribution projeté sera conçu et dimensionné pour répondre aux besoins en eau de
pointe horaire.

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I.2.2. Choix des conduites

Les canalisations du réseau de distribution seront posées en PVC pour le diamètre supérieur ou égal
à 75 mm.
I.2.3. Les pertes de charges
Les formules adoptées pour l’évaluation des pertes de charge linéaires le long des conduites du
réseau de distribution sont celles de Darcy-Weisbach et Colebrook :
𝐿 𝑉2 1 𝜀 2,51
𝐽=𝜆 ; = −2. log( + )
𝐷 2𝑔 √𝜆 3,71𝐷 𝑅𝑒√𝜆
Avec :
J : gradient des pertes de charge linéaires (m/m),
D : diamètre intérieur de la conduite (m),
V : vitesse de l’écoulement (m/s),
 : Coefficient de perte de charge,
Re : nombre de Reynolds,
 : Viscosité cinématique de l’eau (m²/s).
La simulation des systèmes de distribution est effectuée en optant dans la limite du possible pour
une valeur maximale du gradient j de 10 m/km.
Pour les conduites de distribution d'eau, les pertes de charge singulières représentent 5 à 10 % des
pertes de charge linéaires.
I.2.4. Vitesses limites
Le dimensionnement du réseau sera fait de manière à satisfaire les conditions de vitesse suivantes:
 Vitesse maximale de 1,5 m/s pour remédier aux problèmes de coup de bélier importants au
niveau des antennes du réseau et pour protéger les conduites contre le phénomène d’abrasion
en cas de matériaux non plastique,
 Vitesse minimale de 0,3 m/s pour éviter la formation de dépôt dans les conduites.
I.2.5. Condition des pressions du réseau
1.2.5.1. Pression minimale
Le réseau de distribution doit assurer dans les conditions les plus défavorables, aux points de
distribution, des pressions au sol minimales de 10 m. Dans le cas des habitations à étages, à cette
pression sera ajoutée 3,5 m par étage.
1.2.5.2. Pressions requises
La pression au sol requise en fonction du type d’habitat (nombre de niveaux) a été déterminée comme
suit :
𝑃𝑠 = 𝑃𝑟 + 𝐻 + 𝑃𝐷𝐶

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▪ Ps : pression requise au sol

▪ Pr : pression résiduelle chez tout usager (prise égale à 10 m)
▪ H : hauteur de construction (3 m par niveau)
▪ P.D.C : Perte de charge moyenne des tuyaux à l’intérieur du bâtiment par niveau (P.D.C =0,5
m)
Niveau RDC R+1 R+2 R+3 R+4 R+5
Pression (m) 13 17 20 24 28 31
Tableau 18: Les pressions requise au sol par rapport au niveau des bâtiments
1.2.5.3. Pressions maximales

La pression maximale à ne pas dépasser dans un réseau de distribution d’eau est de 6 bars.
I.2.6. Condition d’incendie
Le réseau traversant des zones urbanisées peut contribuer utilement à la protection incendie du
lotissement.
Le débit minimum à fournir par une canalisation alimentant une bouche d'incendie DN 100 mm est
de 17 l/s. Quant à la pression au sol elle doit être d'au moins 1 bar.
Conclusion
Dans cette partie nous avons fourni les bases nécessaires pour modéliser le réseau de distribution
de l’eau potable, notamment la conception du réseau et la détermination des valeurs minimales des
paramètres de dimensionnement.

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II. Chapitre 2 : Modélisation du réseau

Introduction
L’outil utilisé pour la modélisation et les simulations du réseau d’eau potable projeté est le logiciel
"EPANET2." Ce logiciel interactif qui traite les problèmes d’écoulements en charge dans les réseaux
maillés, s’appuie sur une méthode itérative de résolution très performante.
II.1. Présentation du logiciel EPANET
Le logiciel EPANET est un logiciel de simulation du comportement hydraulique et qualitatif de
l’eau dans les réseaux d’eau potable. Un réseau d’eau potable sur ce logiciel se définit par des tuyaux
(tronçons), des nœuds (intersection de deux tuyaux et extrémité d’une antenne) mais également
d’autres organes (réservoirs, pompes, clapets, différents types de vannes…).
Dans le cadre de notre étude, le logiciel doit nous permettre d’avoir la meilleure conception du
réseau qui assure les débits, les diamètres, les pressions et les vitesses les plus convenables possible.
II.2. Méthode de calcul du logiciel
II.2.1. Méthode de dimensionnement
Le logiciel se base dans le calcul du réseau maillé sur la méthode de HARDY-CROSS qui repose
sur deux lois, à savoir la loi des nœuds qui affirme que le débit entrant dans un nœud est quoiqu’il
arrive égal au débit sortant de ce nœud quel que soit le nombre d’entrées et de sorties dans ce nœud.
La loi des mailles dit quant à elle que la différence de charges ΔH (la charge égale à la somme de la
pression et de la cote au sol au point considéré) entre deux nœuds est égale à la perte de charge entre
ces deux nœuds
Ainsi, le logiciel présente de choisir l’équation des pertes de charge souhaitée parmi 3 les plus
connues : Hazen-Williams, Darcy-Weisbach et Chezy-Manning.
II.2.2. Préparation du modèle hydraulique
Pour modéliser le réseau, nous avons besoin d'entrer certaines données dans le logiciel. Ces paramètres
d'entrée sont :
• L’altitude de chaque nœud (issue du relevé topographique) ;
• Le diamètre et niveau maximum du réservoir ;
• La longueur des tuyaux ;
• Le diamètre des tuyaux ainsi que leur rugosité ;
• La courbe caractéristique des pompes utilisées ;
Le logiciel EPANET est alors en mesure de calculer le débit dans chaque conduite, la pression à
chaque nœud du réseau, la vitesse dans chaque conduite etc.
II.3. Résultats et analyse
II.3.1. Résultats de la simulation
La simulation du réseau de distribution nous a permis de dégager le tableau ci-après illustrant
les différents diamètres des conduites de distribution en PN 16 avec leurs longueurs :

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Diamètre de conduite en PVC PN 16 (mm) Longueur totale

160 480,25
110 445,56
75 2355,51
Total 3281,32
Tableau 19: Diamètres des conduites d'AEP pour le complexe touristique
Les résultats de la simulation sont donnés sous forme de tableau. Ils présentent l'état des nœuds
et des conduites pendant toutes les heures de la journée. Nous présentons ici une partie des résultats.
Le reste des résultats sera placé en annexe 14.
ID Noeud Altitude (m) Demande Base (l/s) Demande (l/s) Charge (m) Pression (m)
Noeud n4 63,2 0,834 0,83 83,45 20,25
Noeud n7 62,13 0,707 0,71 83,38 21,25
Noeud n10 64,85 1,197 1,2 83,2 18,35
Noeud n16 55,54 0,228 0,23 82,95 27,41
Noeud n17 56,62 0,195 0,19 82,99 26,37
Noeud n18 56,47 0,325 0,32 83,29 26,82
Tableau 20: Etat des nœuds
Pert.Charge
Longueur Diamètre Rugosité
ID Arc Débit (l/s) Vitesse (m/s) Unit.
(m) (mm) (mm)
(m/km)
Tuyau T3 31,86 141 0,1 9,88 0,63 3,13

Tuyau T4 235,34 141 0,1 9,88 0,63 3,13
Tuyau T5 7,3 141 0,1 9,05 0,58 2,65
Tuyau T6 18,83 141 0,1 9,05 0,58 2,65
Tuyau T7 4,6 141 0,1 6,08 0,39 1,26
Tuyau T8 5,42 93,8 0,1 2,97 0,43 2,52
Tuyau T9 61,1 93,8 0,1 2,97 0,43 2,52
Tuyau T10 4,4 93,8 0,1 2,97 0,43 2,52
Tableau 21: Etat des tuyaux d'adduction en eau
II.3.2. Analyse des résultats

La simulation a été faite par itération en jouant sur les diamètres des conduites pour avoir une
bonne pression au niveau de chaque nœud et des vitesses acceptables dans les canalisations. L'objectif
de base était d'avoir au moins une pression résiduelle de 1 bar au niveau de chaque nœud de demande.

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Les résultats de la simulation montrent que nous avons au moins une pression de 1.75 bar au
niveau de tous les nœuds. Les différents débits obtenus montrent une disponibilité de l'eau en volume
dans toutes les conduites. Quant aux vitesses, les résultats obtenus ne correspondent pas exactement à
notre objectif de départ à savoir des vitesses comprises entre 0.3 et 1.5 rn/s. Ceci est dû au fait que nous
avons privilégié la disponibilité en pression par rapport à la vitesse dans les conduites et nous avons
essayé de ne pas dépasser une pression maximale de 6 bars.
En effet, la charge hydraulique étant constante, une diminution du diamètre de la conduite
entraîne une augmentation de la vitesse et par conséquent une diminution de la pression. Toutefois,
malgré la faiblesse de la vitesse dans certaines conduites, la disponibilité en volume et en pression est
assurée dans tout le réseau.
Figure 59: Résultats de la simulation par EPANET
Conclusion
La modélisation est faite tout en vérifiant que le dimensionnement du réseau permettra d'avoir une
pression d'au moins 1,7 bars à chaque nœud et au maximum 6 bars.

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III. Chapitre 3 : dimensionnement des ouvrages

Introduction
Les ouvrages que nous allons dimensionner pour ce réseau ce sont essentiellement les ouvrages
qui se situent à l’amont du réseau à savoir la conduite d’adduction, la bâche de reprise et le réservoir
de stockage.
III.1.La conduite d'adduction
La conduite d'adduction relie le réseau existant de l’ONEE à la bâche, et elle alimente cette dernière
par gravité. La conduite doit avoir un diamètre permettant d'avoir en tout temps les vitesses
d'écoulement comprises entre 0.3 et 1.5.
Pour prendre en compte la variation du débit de pointe le long de la journée, nous allons calculée
la conduite d’adduction avec un débit 𝑄 = 1.75 𝑄𝑝 = 17.4 𝑙/𝑠
Notre réseau présente une conduite d'adduction permettant d'alimenter la bâche qui est située à 68
m du réseau ONEE.
Pour pouvoir déterminer le diamètre de la conduite, nous fixons une valeur de vitesse sur la plage
recommandée, soit V=1.5 m/s
4.𝑄
𝐷=√ = 121.53 𝑚𝑚
𝜋 .𝑉
Donc la conduite d’adduction aura pour diamètre ∅ = 125 𝑚𝑚
III.2.La bâche
La bâche est un réservoir au sol situé à l'aval de la conduite d'adduction. Il sera de forme
circulaire et pour un volume correspondant à une réserve minimale 𝑅𝑚𝑖𝑛 de :
𝑅𝑚𝑖𝑛 = 𝑅é𝑠𝑒𝑟𝑣𝑒 𝑑′ 𝑖𝑛𝑐𝑒𝑛𝑑𝑖𝑒(120𝑚3 ) + 𝐶𝑜𝑛𝑠𝑜𝑚𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑛𝑎𝑙𝑖è𝑟𝑒(𝑄𝑝𝑗 ) = 593.47 𝑚3
La bâche de reprise a donc un volume : 𝑉𝑏 = 600 𝑚3

Nous fixons un diamètre de la bâche 𝐷𝑏 = 10 𝑚, et nous calculons la hauteur 𝐻𝑏 de la bâche
4 𝑉𝑏
𝐻𝑏 = = 7.63 𝑚
𝜋 . 𝐷𝑏2
Nous choisissons finalement une hauteur 𝐻𝑏 = 8 𝑚
III.3.Le réservoir
Le réservoir d'eau potable joue un rôle capital dans le réseau de distribution. En effet, il permet de
faire face aux variations plus ou moins importantes de la demande en eau, d'assurer le volume d'eau
nécessaire pour la protection incendie et de faire face à une éventuelle défaillance de l'une des
composantes du réseau se situant à l'amont du réservoir (source d'alimentation, conduite d'adduction

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etc.). Les réservoirs servent donc principalement à harmoniser la demande et la production. La

demande constitue une donnée variable, alors que pour être économique et efficace, la production doit
être constante.
III.3.1. La capacité du réservoir
La détermination de la capacité théorique nécessite la connaissance de la variation du débit de la
pointe horaire 𝑄𝑝 . Soit la courbe suivante de modulation des débits au cours de la journée :
Figure 60: Courbes de modulation des débits au cours de la journée (approximation pour des villes moyennes)
Donc le volume du réservoir est donné par la relation suivante :

𝑉𝑅 = ∆𝑉+𝑚𝑎𝑥 + ∆𝑉−𝑚𝑎𝑥 + 𝑉𝑖𝑛𝑐
∆𝑉+ : excèdent en eau à différentes heures de la journée, ∆𝑉+ = Apport – Cons ; si Apport > Cons
∆𝑉− : insuffisance en eau à différentes heures de la journée, ∆𝑉− = Cons– Apport ; si Cons > Apport
𝑉𝑖𝑛𝑐 : réserve d’incendie 𝑉𝑖𝑛𝑐 = 120 𝑚3 (Un débit de 17l/s pour une durée de 2h)
Pour calculé le volume d’eau en excès et le déficit en eau pendant toutes les heures de la journée,
on s’appuiera sur le tableau suivant de modulation des débits au cours de la journée :
Période 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
Multiplicateur 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,75 1 1,2 1,4 1,7 2 1,75 1,5 1,3 1 1,3 1,5 1 1 1 0,8 0,8 0,5 0,5
Tableau 22: Tableau de modulation des débits
Donc d’après ce tableau :

∆𝑉+𝑚𝑎𝑥 = 5.15 𝑄𝑝𝑗 et ∆𝑉−𝑚𝑎𝑥 = 5.85 𝑄𝑝𝑗
Donc le volume du réservoir 𝑉𝑅 = 500 𝑚3

Nous optons pour un réservoir cylindrique de diamètre 𝐷𝑅 = 10 𝑚.
4𝑉
Donc la hauteur du réservoir 𝐻𝑅 = 𝜋 .𝐷𝑅2 = 6.36 𝑚
𝑅
Nous choisissons finalement une hauteur 𝐻𝑅 = 7 𝑚

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III.3.2. Implantation du réservoir

La hauteur d’implantation du réservoir est calculée en fonction de la consommation d’eau et la
pression demandée et la topographie du site.
Le calcul de la hauteur se fait après l'étude du dimensionnement du réseau d'AEP (calcul des
diamètres des tronçons, les pertes de charges, les vitesses admissibles), à partir du point le plus
défavorable dans le réseau. Nous devons calculer les pressions à chaque point du réseau d’AEP, jusqu'à
l’arrivée au réservoir. La cote radier du réservoir d'eau est déterminée par la relation suivante :
𝐶𝑟 = 𝐶𝑝𝑛 + 𝐻𝑛 + ∆𝐽𝑛
Avec :
▪ 𝐻𝑛 : désigne la pression de service au point le plus défavorable.
▪ ∆𝐽𝑛 : Somme des pertes de charge du réservoir, au point considéré.
▪ 𝐶𝑝𝑛 : cote du terrain au point considéré.
A partir des résultats de notre simulation le point le plus défavorable est le nœud N°15, qui se situe
à une altitude de 65,73 m avec une pression de service de 17,35 m
Donc la cote radier du réservoir par rapport à ce point est : 𝐶𝑟 = 83 𝑚
Le site d’implantation du réservoir a une altitude de 55 m, donc la hauteur totale du réservoir est
h=35.73 m
Figure 61: Implantation du réservoir

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III.4.Choix de la pompe
Le choix d'une pompe nécessite la connaissance de caractéristiques comme le débit à refouler (Q)
et la hauteur de refoulement (Hmt).
Pour ce cas le débit à refouler par la pompe est Q = 9.9 𝑙/𝑠, sa hauteur de refoulement Hmt se
calcul par la formule suivante :
𝐻𝑚𝑡 = 𝐻𝑔é𝑜 + ∑ 𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒𝑠
𝐻𝑔é𝑜 est la différence d'altitude entre le niveau d'eau le plus élevé dans le réservoir et le niveau de la
surface libre de la bâche.
Pour tenir compte de toutes les pertes de charges on prendra : ∑ 𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒𝑠 = 10% 𝐻𝑔é𝑜
Donc la hauteur manométrique de la pompe est : 𝐻𝑚𝑡 = (35.73 − 8)×1.1 = 30.5 𝑚
La sélection de la pompe convenable se fait à partir d’un catalogue des pompes.
Pour ce cas nous avons choisi une pompe de type Grundfos CR, c’est une pompe centrifuge
multicellulaire verticale.
Figure 62: Pompe Grundfos CRN 45
Les courbes caractéristiques de la pompe choisi (CRN 45) sont présentés ci-dessous :

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Figure 63: Courbes caractéristiques de la pompe, Documentation technique de Grundfos réf : V7 14 45 71 02 04
Pour éviter toute cavitation, on sélectionne une pompe dont le point de fonctionnement se situe
loin de la partie droite de la courbe NPSH. Le rendement de la pompe est alors : 60%
Conclusion
Nous avons dimensionné les ouvrages d’adduction en eau potable en prenant en compte les besoins
des consommateurs et les différentes variations de ces besoins.

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Partie 6 : Etude financière
L'évaluation financière constitue une étape incontournable dans un projet de dimensionnement.

Elle permet au maître d'ouvrage de connaître l'envergure du projet et de prendre par conséquent les
décisions les mieux adaptées

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I. Chapitre 1 : Avant métré et estimation des travaux de voirie

Introduction
Le coût des travaux de voirie pour ce projet englobe le coût des terrassements, de réalisation de
différentes couches des voies et le corps de trottoir, de protection des réseaux et le coût de réalisation
des soutènements des terres.
I.1. Avant métré des travaux de la voirie
L’avant-métré est un calcul de quantité de matériaux et de main d’œuvre nécessaire à la réalisation
d’un ouvrage donné.
I.1.1. Terrassement
L’établissement du métré des travaux de terrassement consiste à déterminer les volumes des
déblais et remblais pour chaque voie et chaque chemin piéton.
La détermination des volumes de remblai et de déblai nécessite un calcul géométrique très long,
d’où le recours au logiciel Piste qui effectue ce calcul pour chaque voie.
Les tableaux suivants présentent le volume total déblayé ainsi que le volume de remblai utilisé
pour chaque voie et chemin piéton :
Terrassements (m3)
Voie
Déblai Remblai
Voie 1 33 428,00 3 011,00
Voie 2 114 501,00 46 509,00
Voie 3 31 841,00 654,00
TOTAL 179 770,00 50 174,00
Tableau 23: Volume des terrassements des voies
Terrassement (m3)
Chemin piéton
Déblai Remblai
CP1 13 026,00 370,00
CP2 30 557,00 176,00
CP3 30 683,00 2 067,00
CP4 4 758,00 15 524,00
TOTAL 79 024,00 18 137,00
Tableau 24: Volume des terrassements des chemins piéton
Donc le volume de remblai et déblai nécessaires pour la réalisation des travaux de terrassement
pour les résidences touristique d’Aglou est :
Terrassement Déblai Remblai

(m3) 258 794,00 68 311,00
Tableau 25: Total des terrassements du réseau de voiries

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I.1.2. Corps des voiries

L’avant métré des travaux de voiries consiste à déterminer les volumes des matériaux
constituants les différentes couches des voies, chemins piétons et les trottoirs.
La connaissance de l’épaisseur de chaque couche (dimensionnement de la structure des voiries
déjà fait dans la partie 3) et la surface totale à aménager, nous permet de calculer facilement le volume
des matériaux (Volume=surface× épaisseur)
1.1.2.1. Corps de chaussée
Surface de Longueur Corps de chaussée
Longueur Largeur
Voie la chaussée cunette CC1 Imprégnation GNF
(ml) (m) EB (m²) GNB (m3)
(m²) (ml) (m²) (m3)
Voie 1 328,59 7,00 3 266,31 657,17 3 266,31 3 266,31 676,92 653,26
Voie 2 1 179,95 6,00 9 420,01 2 359,91 9 420,01 9 420,01 1 968,96 1 884,00
Voie 3 272,99 6,00 2 457,877 545,97 2 457,88 2 457,88 511,23 491,58
TOTAL 1 781,53 19,00 15 144,20 3 563,05 15 144,20 15 144,20 3 157,11 3 028,84
Tableau 26: Volume des matériaux constituants le corps des chaussées
N.B :
▪ La cunette : Petit canal d'évacuation le long d'une chaussée
▪ La couche d'imprégnation : C'est une couche de protection qui repose sur la couche de latérite
- ciment dont le rôle est de contribuer à l'amélioration de la chaussée et renforce la protection
mécanique, thermique et hydraulique par imperméabilisation
1.1.2.2. Corps des chemins piéton
Chemin Longueur Largeur Corps des CP
Surface (m²)
piéton (ml) (m) Pavés de 8 (m²) GNF (m3)
CP1 235,41 2,00 941,63 941,63 141,24
CP2 326,59 2,00 1 306,36 1 306,36 195,95
CP3 366,74 2,00 1 466,96 1 466,96 220,04
CP4 275,79 2,00 1 103,16 1 103,16 165,47
TOTAL 1 204,53 8,00 4 818,11 4 818,11 722,72
Tableau 27: Volume des matériaux constituants le corps des chemins piéton
1.1.2.3. Corps de trottoir

Longueur de TROTTOIR
Nom de la
bordure Bordure type T1 Pavés de 6 cm
Voie
(ml) GNF (m3)
(m) (m²)
Voie 1 657,17 657,17 3 544,21 531,63
Voie 2 2 359,91 2 359,91 5 087,21 763,08
Voie 3 545,97 545,97 868,44 130,27
TOTAL 3 563,05 3 563,05 9 499,86 1 424,98
Tableau 28: Volume des matériaux constituants le corps des trottoirs

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I.1.3. Protection des réseaux

La protection des réseaux se fait par le moyen des regards de tirage, ce sont des espaces
aménagés sous trottoir ou sous chaussée, permet de tirer et de raccorder les lignes souterraines de
télécommunication et les interventions en cas de dépannage. Ils sont reliés entre eux par des fourreaux
ou canalisation en conduite souterraine permettant la pose de tubes, de sous tubes ou de câbles à fibres
optiques lorsque le cheminement impose une tranchée sous trottoir ou sous chaussée.
Protection des réseaux

Voirie Regards pour tirage Fourreaux en PVC DIAM 200
des câbles (U) (ml)
Voie 1 8,00 24,00
Voie 2 26,00 78,00
Voie 3 6,00 18,00
CP1 4,00 4,00
CP2 4,00 4,00

CP3 6,00 6,00
CP4 6,00 6,00
TOTAL 60,00 140,00
Tableau 29: Ouvrages de protection des réseaux
I.1.4. Murs de soutènement

La détermination de la quantité des matériaux nécessaires pour la construction de l’ensemble
des murs des soutènements de ce projet, consiste à déterminer pour chaque mur sa hauteur, sa largeur
au sommet et à la base, pour pouvoir calculer le volume de maçonnerie nécessaire et le terrassement
des fouilles et le volume de béton pour lier les maçonneries et le béton de finition de l’arase des murs.
Le tableau suivant résume toutes ces quantités :
Volume Arase
Volume béton B5
Longueur Fouille Volume Acier à haute
maçonnerie pour lier la
totale (m) (m3) béton B2 adhérence
Mur (m3) maçonnerie
Poids (m3) (m3) (Kg)
6 319,48 6 497,60 19 722,26 1 082,93 695,14 59 087,14
Tableau 30: Volume des terrassements et volume des matériaux constituants les murs de soutènement

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I.2. Bordereau des prix des travaux de la voirie
N° Prix
Désignations des Ouvrages U Qté Unitaire Total DH H.T
Prix H.T
I VOIRIE ET TERRASSEMENT
Installation de chantier
I.1 F 1 80 000,00 80 000,00
Le forfait :
Déblais en pleine masse en tout terrain y compris le
I.2 rocher M3 258 794 30,00 7 763 820,00
Le mètre cube :
Remblai compacté y compris apport
I.3 M3 68 311 20,00 1 366 220,00
Le mètre cube :
Couche de fondation en tout-venant GNFII 0/60
I.4 M3 3 880 140,00 543 175,60
Le mètre cube :
Fourniture et mise en œuvre du pavé autobloquant
I.5 M2 14 318 160,00 2 290 875,01
Le mètre carré :
Fourniture et pose de bordures T1
I.6 ML 3 563 130,00 463 196,73
Le mètre linéaire
Fourniture et pose cunettes préfabriquées CC1
I.7 ML 3 563 90,00 320 674,66
Le mètre linéaire
Construction des regards pour tirage de câble (U)
I.8 U 60 600,00 36 000,00
Le mètre linéaire
Fourniture et pose des conduites diam 200
I.9 ML 140 200,00 28 000,00
Le mètre linéaire
II MURS DE SOUTENEMENT
Déblais pour fouilles en tout terrain
II.1 M3 6 498 20,00 129 952,08
Le mètre cube :
Construction des murs de soutènements en maçonnerie, y
II.2 compris barbacanes, filtres, etc. M3 19 722 240,00 4 733 343,24
Le mètre cube :
Fourniture et mise en œuvre du béton B5 dosé à
II.3 200kg/m3 M3 1 083 500,00 541 466,99
Le mètre cube :
Fourniture et mise en œuvre du béton B2 dosé à 350
II.4 kg/m3 M2 695 1 000,00 695 140,00
Le mètre cube :
Acier à haute adhérence
II.5 M2 59 087,14 12,00 709 045,68
Le kilogramme :
Tableau 31: Bordereau des prix des travaux de voiries

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Conclusion :
Le montant total de réalisation du projet de la voirie est :
Total (H.T) DHs 19 700 909,99

TVA (20%) 3 940 182,00
Total Voirie (T.T.C) DHs 23 641 091,99

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II. Chapitre 2 : Avant métré et estimation des travaux d’assainissement

Introduction
Le calcul de l’avant métré de réseau d’assainissement se base sur les données des profils en long
essentiellement les côtes du terrain naturel, les cotes de projet et les distances entre regards.
II.1. Avant métré des travaux d’assainissement
II.1.1. Volume de terrassement
La largeur des tranchées pour pose de canalisation est prise égale au diamètre extérieur de la
conduite circulaire augmentée de 50 cm.
Le lit de pose en gravette sera mis en place sur une épaisseur de 0,15 m en terrain rocheux ou
en terrain engorgé d'eau.
L’enrobage est pris égale à 30 cm
Figure 64: Tranchée type de pose des canalisations
Pour mesurer le volume du terrassement on utilise la formule suivante :

𝑉𝑡𝑒𝑟𝑟𝑎𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 (𝑚3 ) = 𝐿 × 𝑙 × 𝐻
Avec
▪ 𝐿 : longueur des canalisations
▪ 𝑙 : largeur de tranchée
▪ 𝐻 : profondeur de tranchée

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II.1.2. Largeur de tranchée

La largeur 𝑙 est calculée de la manière suivante :
𝑙 (𝑚) = 𝐷 + 0,5
Avec 𝐷 diamètre de la conduite
II.1.3. Hauteur du terrassement
Le calcul de la hauteur du terrassement réel et moyen se fait selon les formules suivantes :
𝐻 = 𝑇𝑁 − 𝐶𝑃 + ℎ𝐿𝑃
Avec
𝑇𝑁 : côte du terrain naturel (m),
𝐶𝑃 : côte de projet (m),
∅
ℎ𝐿𝑃 : Hauteur du lit de pose. ℎ𝐿𝑃 = 10 + 0.1
II.1.4. Lit de pose

Le volume de lit de pose est calculé par la formule suivante :
𝑉𝐿𝑃 = ℎ𝐿𝑃 × 𝑙 × 𝐿
𝑉𝐿𝑃 : volume de lit de pose (m3)
ℎ𝐿𝑃 : hauteur de lit de pose (m)
𝐿 : longueur des canalisations (m)
𝑙 : largeur de tranchée (m)
II.1.5. Volume du remblai primaire
Le remblai primaire est placé à une hauteur de 0,3 m au-dessus de la conduite. Il est calculé par la
formule suivante :
𝑅𝑝 (𝑚3 ) = 𝐿 ×(𝑙 × (0.3 + 𝐷 + 2𝑒) − 𝑆𝐶𝑜𝑛𝑑𝑢𝑖𝑡𝑒 )
Avec :
▪ 𝑒 : épaisseur de la conduite
▪ 𝑆𝐶𝑜𝑛𝑑𝑢𝑖𝑡𝑒 : section de la conduite
II.1.6. Volume du remblai secondaire
C’est la partie de remblai qui vient après la pose de remblai primaire, la formule de calcul est la
suivante :
𝑅𝑠 (𝑚3 ) = 𝑉𝑡𝑒𝑟𝑟𝑎𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 − 𝑉𝐿𝑃 − 𝑉𝐶𝑜𝑛𝑑𝑢𝑖𝑡𝑒 − 𝑅𝑝
Avec 𝑉𝐶𝑜𝑛𝑑𝑢𝑖𝑡𝑒 volume de la conduite.

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Nous allons présenter un exemple de calcul de métré des travaux d’assainissement pour le
projet, le reste des résultats sera illustré dans l’annexe 15 et 16.
Tronçon
Conduite
D
L (m) 𝑙 (m)
Profondeur de tranchée (m) 𝑒 𝑉𝑡 𝑉𝐿𝑃 𝑉𝐶𝑜𝑛𝑑 𝑅𝑝 𝑅𝑠
Amont Aval (mm) Amont Aval Maxi Moy (m) (m³) (m³) (m³) (m³) (m³)
DN 400
Rep_1 Rep_2 EN 400 40,96 0,9 1,59 1,66 1,67 1,65 0,03 60,71 5,53 6,81 21,21 27,16
PEHD
DN 400
Rep_2 Rep_3 EN 400 49,26 0,9 1,66 2,08 2,11 1,99 0,03 88,01 6,65 8,19 25,51 47,67
PEHD
DN 400
Rep_3 Rep_4 EN 400 34,73 0,9 2,08 2,16 2,16 2,03 0,03 63,44 4,69 5,77 17,98 35,00
PEHD
DN 400
Rep_4 Rep_5 EN 400 49,00 0,9 2,16 1,69 2,16 1,94 0,03 85,56 6,62 8,14 25,37 45,43
PEHD
DN 800
10,5 34,7
Rep_5 Rep_6 EN 800 50,00 1,4 3,19 2,33 3,19 2,82 0,07 197,63 52,10 100,33
0 0
PEHD
DN 800
29,2
Rep_6 Rep_7 EN 800 42,14 1,4 4,33 2,27 4,33 3,39 0,07 199,96 8,85 43,91 117,96
4
PEHD
DN 800
31,9
Rep_7 Rep_8 EN 800 45,98 1,4 2,87 2,07 2,87 2,16 0,07 139,27 9,66 47,91 49,80
1
PEHD
DN 800
31,0
Rep_8 Rep_9 EN 800 44,76 1,4 2,07 2,14 2,14 1,91 0,07 119,92 9,40 46,64 32,82
6
PEHD
Tableau 32: Calcul des terrassements des conduite des eaux pluviales
Les totaux de déblais et remblais, les longueurs des conduites ainsi que le nombre des regards par
types, sont présentés dans le tableau ci-dessous et les détails de calcul pour chaque réseau sera illustré
dans l’annexe :
Lit de Remblai Remblai Longueur des conduites
TOTAUX Déblais Longueur conduite en PEHD
pose primaire secondaire en PVC
Pose des (m³)
(m³) (m³) (m³) ∅ 315 ∅ 250 ∅ 200 ∅ 400 ∅ 600 ∅ 800
conduites
13 007 817 3 120 7 999 3 135 484 617 1 115 97 749
Tableau 33: Totaux des terrassements et longueur totale des conduites
Regards
TOTAUX Regards de visite DN Regards de Regards à
branchement Regards borgne
des 315 à DN 800 chute grille
simple
regards
129 34 74 176 120
Tableau 34: Nombre des regards par types

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II.2. Bordereau des prix des travaux d’assainissement
Prix
Prix unitaire Prix total
Désignation des ouvrages Unité Quantité
N° (Dhs (Dhs H.T.)
H.T.)
I ASSAINISSEMENT
Fouilles en tranchées en tout terrain y compris le
I.1 rocher m3 13006,89 40,00 520 275,78
Le mètre cube :
Fourniture pose et mise en œuvre d'une couche de
I.2 sable e=diam/10+0,10m m3 817,23 120,00 98 067,35
Le mètre cube :
Remblai primaire
I.3 m3 3120,42 80,00 249 633,90
Le mètre cube :
Remblai secondaire
I.4 m3 7998,88 25,00 199 972,11
Le mètre cube :
Fourniture et pose des canalisations circulaires en
I.5 PVC Diam 200 mm SI ml 616,92 350,00 215 922,07
Le mètre linéaire
I.6 PVC Diam 250 mm PN16 ml 483,70 250,00 120 923,84
Le mètre linéaire
I.7 PVC Diam.315 mm SI ml 3135,08 350,00 1 097 277,17
Le mètre linéaire
I.8 PEHD Diam.400 mm SN8 ml 1115,34 600,00 669 202,93
Le mètre linéaire
Le mètre linéaire
Le mètre linéaire
Regards de visite sur canalisation ∅ 315 à ∅ 600
I.11 circulaire1,00x1,00 intérieur en toutes profondeurs U 129,00 3 000,00 387 000,00
L'unité :
Regards de chute sur canalisation circulaire en
I.12 toutes profondeurs U 34,00 6 000,00 204 000,00
L'unité :
Regards Borgnes y compris terrassements et toutes
I.13 sujétions U 120,00 1 000,00 120 000,00
L'unité :

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Regards avaloirs ou à grille y compris tampons en

fonte ductile D400 pour bouche d'égout à grille et
I.14 C250 pour les bouche d'égout avaloir et appareil U 74,00 5 000,00 370 000,00
siphoïde.
L'unité :
Boîte de branchement simple
I.15 U 176,00 700,00 123 200,00
L'unité :
Fourniture et pose de cadre, tampons en fonte
I.16 ductile pour regards de visite série lourde D400 U 197,00 2 200,00 433 400,00
L'unité :
Exécution de chambre de brise-charge Y/c tampon
et TS (de 1,50*1,00) 10
I.17 ENS 1,00 10 000,00
000,00
L'ensemble
Ouvrage de rejet
I.18 U 3,00 5 000,00 15 000,00
L'unité :
Fourniture et installation d'une station de pompage 1 000
I.19 ENS 1,00 1 000 000,00
L'ensemble 000,00
Fourniture et installation d'une station de traitement 25 000 25 000
I.20 ENS 1,00
L'ensemble 000,00 000,00
Etablissement des plans de récolement
I.21 Ft 1,00 5 000,00 5 000,00
Le Forfait :
Tableau 35: Bordereau des prix des travaux d'assainissement
Conclusion :
Le montant total de réalisation des travaux d’assainissement est :
Total Assainissement
31 623 767,59
(H.T) DHs
TVA (20%) DHs 6 324 753,52

Total Assainissement
37 948 521,11
(T.T.C) DHs

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III. Chapitre 3 : Avant métré et estimation des travaux d’AEP

Introduction
Dans la phase de métré et estimation du coût du réseau d’eau potable nous prenons en compte les
quantités de volumes terrassés, les pièces spéciales employées, les ouvrages annexes et les ouvrages
d’adduction.
III.1.Métré du réseau d’eau potable
III.1.1. Travaux de terrassement
Les quantités de volumes terrassés se calcul de la même manière que les travaux
d’assainissement, en fonctionne du diamètre de la conduite.
Les différentes conduites que nous avons pour le réseau d’AEP sont :
 Les conduites de distribution d’eau potable de diamètre 160 mm, 110 mm et 75 mm
 La conduite d’adduction au réseau existant de l’ONEE de diamètre 125 mm
 Les canalisations de branchement particulier (individuel) de diamètre 40 mm
Le tableau suivant présente le détail de calcul des volumes de terrassement pour chaque type de
conduite et le total des terrassements
Lit de
Largeur Profondeur Volume
Couverture pose Remblai Remblai
CONDUITE Longueur de de de Fouille
minimale (10 primaire secondaire
(mm) (m) tranchée tranchée conduite (m³)
(m) cm) (m³) (m³)
(m) (m) (m³)
(m³)
160 382,93 0,66 0,80 1,20 29,32 9,74 303,28 111,57 152,65
125 97,32 0,63 0,80 1,20 6,84 1,61 72,99 25,46 39,08
110 445,56 0,61 0,80 1,10 30,17 5,91 298,97 110,96 151,93
75 2355,51 0,58 0,80 1,10 145,60 16,70 1489,86 518,30 809,26
40 1144,00 0,34 0,80 1,00 40,45 1,90 388,96 132,68 213,93
Total 4425,32 252,38 2554,06 898,96 1366,86
Tableau 36: Total des terrassements des conduites d'eau potable
III.1.2. Pièces spéciales et robinetterie

Pour un raccordement correct des canalisations au niveau des point singuliers tels que les
changements de direction et intersections de plusieurs conduites, on emploi obligatoirement les
pièces de raccordement spéciales pour éviter les fuites et assurer un écoulement normal de l’eau. Pour
notre projet, les pièces utilisées sont les suivantes :

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Figure 65: Les pièces spéciales employées dans le réseau d’AEP
Pour la robinetterie et fontainerie nous avons les vannes de sectionnement et les poteaux d’incendie.
Le tableau ci-dessous présente l’ensemble des pièces employées dans le réseau d’AEP :
Té Manchette Cône de Bouche
BBTB R.B.M Vanne DN Coude DN
Piéces EMB DN réduction DN d'incendie
150/100 100/100 100/65 65/65 75/75 160 110 75 150 100 65 150 100 65 160 125 110 75 150/100 100/65 160 110 75
Nœuds
6 1 2 1 1 1 2 1
16-21-
25-26-
1 3 8 3
30-32-
34-31
17-20-
2 4 8 4
24-27
18 1 1 1 1 1 1 1 1 1
19 1 2 1 1 2 1
14 1 1 2 1
28 1 1 2 2 1 2 1
10 1 2 1 1 2 1 1
13 1 2 1 1 2 1
23 1 2 1 1 1 1
11-12-
15-29-
33-36- 1
37-38-
39
8-9-22 1
3-4-5-7 1
2 1
35 1
2 1 5
Total 2 0 6 3 1 3 12 16 1 3 22 3 9 14 1 1 1 1 1 3 2 1 5
Tableau 37: Distribution des pièces spéciales suivant les nœuds
La distribution des pièces spéciales suivant les nœuds du réseau d’AEP est présentée dans l’annexe 17.

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III.1.3. Ouvrages annexes

Les ouvrages annexes que nous avons sont :
 Les regards en béton-armé destinés à abriter les équipements hydrauliques nécessaires au
fonctionnement du réseau :
Regard de poteau Regard de Regard de Regard de
Regard
d'incendie 1.80 x 1.80 1.80 x 1.10 1.40 x 1.10
Nombre 8 4 2 12
Tableau 38: Les regards de protection des équipements hydrauliques
 Les fourreaux pour la protection et réservation des branchements ou traversée de chaussée

goudronnée. La longueur totale de ces fourreaux est 50 m
 Les fourreaux pour la protection au niveau d'intersection des collecteur d'assainissement et eau
potable. La longueur totale de ces fourreaux est 200 m
III.1.4. Réservoir et la station de reprise
La fourniture et équipements nécessaire pour la construction du réservoir et la station de reprise
nous les avons estimés forfaitairement.
III.2.Estimation du coût de réseau d’eau potable
Prix
Prix total
Prix N° Désignation des ouvrages Unité Quantité unitaire
(Dhs H.T.)
(Dhs H.T.)
I TRAVAUX DE TERRASSEMENT
Terrassement en terrain de toute nature et à toutes
profondeurs y compris dur et rocher évacuation aux
décharge publiques des déblais non réutilisés en remblai.
I.1 Étaiement et blindages, réglage, compactage de fond de m³ 2554,06 40,00 102 162,46
fouilles, démolition de chaussée, trottoirs et toutes autres
sujétions de mise en œuvre.
Mètre cube
Fourniture et mise en œuvre de sable pour lit de pose de
10 cm d'épaisseur comptée au-dessus du tuyaux ou
I.2 raccord après compactage et toutes sujétions. m³ 252,38 80,00 20 190,45
Mètre cube
TOTAL I 122 352,90
II CONDUITE
Fourniture, transport et pose mise en place et essai en
tranchées des conduites en PVC PN 16 assemblage par
II.1 bague de joint d’étanchéité y compris grillage avertisseur
couleur bleue tous les accessoires nécessaires à leur
mise en place et toutes sujétion
Diamètre 160 mm en PVC PN16 ml 382,93 200,00 76 586,00

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Mètre linéaire
Diamètre 125 mm en PVC PN16
ml 97,32 14 598,00
Mètre linéaire 150,00
ml 445,56 44 556,00
ml 2355,51 200 218,35
Conduite pour branchement particulier diamètre 40 mm
en PVC PN16 ml 1144 51 480,00
45,00
Mètre linéaire
Stérilisation, désinfection et rinçage à l'eau clair des
conduites en fin des travaux y compris fourniture des
produits désinfectants, analyse par un laboratoire agréé,
II.2 mise au point et réglage des équipements et toutes ml 3281,32 16 406,60
5,00
sujétions.
Mètre linéaire
Piquage sur conduite d’adduction ONEE-BRANCHE
II.3 EAU FT 1 15 000,00 15 000,00
Forfait
TOTAL II 418 844,95
III PIÈCES SPÉCIALES
Fourniture, transport, pose et essais des tés en fonte
ductile pour tuyaux PVC PN16.Les tés seront aux bouts
lisses et tubulure bridée GN 10 PN16, y compris les
III.1 accessoires nécessaires à leurs mises en place, à leurs
manœuvre (boulons, joints toriques, jointe en caoutchouc,
colliers en acier, etc. …) et toutes sujétions de mise en
œuvre.
Té BBTB 150/100
U 2 2 500,00 5 000,00
L'unité
Té BBTB 100/65
U 6 1 300,00 7 800,00
L'unité
Té BBTB 65/65
U 3 1 000,00 3 000,00
L'unité
Té à 3 EMBOITEMENT DN 75/75
U 1 800,00
L'unité 800,00
Fourniture, transport, pose et essais de raccord bride
major en fonte ductile, bridé GN10 PN16 adaptable pour
tuyaux PVC PN16, y compris les accessoires nécessaires
III.2
à leurs mises en place, à leurs manœuvre (joints
d’étanchéité, etc. …) et toutes sujétions de mise en
œuvre.
DN 160/150 U 3 1 800,00

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L'unité
600,00
DN 110/100
U 12 5 400,00
L'unité 450,00
DN 75/65
U 16 6 400,00
L'unité 400,00
Fourniture, transport, pose et essais de cône de réduction
bride en fonte ductile bridé GN10 PN16, y compris les
III.3 accessoires nécessaires à leurs mise en place, à leurs
manœuvre (boulons, jointe en caoutchouc, etc. …) et
toutes sujétions de mise en œuvre.
DN 150/100
U 1 1 400,00 1 400,00
L'unité
DN 100/65
U 3 1 000,00 3 000,00
L'unité
Fourniture, transport, pose et essais d'une manchette de
traversée à brides avec collerette en acier galvanisé à
III.4 chaud L=1,00m, y compris les accessoires nécessaires à
leurs mises en place, à leurs manœuvre (boulons, etc. …)
et toutes sujétions de mise en œuvre.
DN 150
U 3 1 800,00
L'unité 600,00
DN 100
U 9 4 500,00
L'unité 500,00
DN 65
U 14 4 200,00
L'unité 300,00
Fourniture, transport, la pose et essais des coudes à
emboitement en tout angle, en fonte ductile pour tuyaux
III.5
en PVC PN16, y compris toutes sujétions de mise en
œuvre.
Diamètre 160 mm
U 1 1 600,00
L'unité 1 600,00
Diamètre 125 mm
U 1 1400 1400
L'unité
Diamètre 110 mm
U 1 1 200,00
L'unité 1 200,00
Diamètre 75 mm
U 1 1 000,00
L'unité 1 000,00
TOTAL III 50 300,00
IV ROBINETTERIE, FONTAINERIE

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Fourniture, transport, pose et essais de robinet vanne type

méplat bridé GN10 PN16, y compris les accessoires
IV.1 nécessaires à leurs mises en place, à leurs manœuvre
(boulons, jointe en caoutchouc, etc. …) et toutes sujétions
de mise en œuvre.
Vanne Diamètre 150 mm
U 1 2 200,00
L'unité 2 200,00
U 3 4 500,00
L'unité 1 500,00
U 22 22 000,00
L'unité 1 000,00
Fourniture, transport et pose de poteau d’incendie
complet y compris les accessoires de raccordement tel
IV.2 que (Té, 3 prise, vanne, BU, coude, coffret, manchette,
stabilisateur, compteur classe B, joint démontage, coud à
patin, terrassement et toutes sujétions.
Sur conduite en PVC DN 160
ENS 2 22 000,00 44 000,00
L’ensemble
ENS 1 20 000,00
L’ensemble 20 000,00
ENS 5 75 000,00
L’ensemble 15 000,00
TOTAL IV 167 700,00
V OUVRAGES ANNEXES
Confection de regards en béton-armé dosé à 350 kg/m3
destinés à abriter les équipements hydrauliques
nécessaires au fonctionnement du réseau (vannes…)
Conformément au CPS et aux plans d'exécution y compris
V.1
béton, armatures, enduits, peinture vinylique, fourreaux de
traversées, tampon avec cadre en fonte ductile classe C250
(sous trottoirs) ou D400 (sous chaussée) échelons et toutes
sujétions.
Regard de poteau d'incendie 2.10 x 1.10
U 8 48 000,00
L'unité 6 000,00
Regard de 1.80 x 1.80
U 4 22 000,00
L'unité 5 500,00
U 2 10 000,00
L'unité 5 000,00
U 14 63 000,00
L'unité 4 500,00
Fourniture, transport et pose des fourreaux pour la
V.3 protection et réservation des branchements ou traversée de ml 50 2 500,00
50,00
chaussée goudronnée diamètre ≤200 mm.

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Mètre linéaire
Fourniture, transport et pose des fourreaux pour la
V.4 protection au niveau d'intersection des collecteur
d'assainissement et eau potable diamètre ≤200 mm. ml 200 10 000,00
50,00
Mètre linéaire
Réfection de chaussée ou trottoirs à l'identique de l'existant
V.5 y compris fourniture des matériaux mise en œuvre et toutes
sujétions ml 40 8 000,00
200,00
Mètre linéaire
TOTAL V 163 500,00
VI TRAVAUX DES BRANCHEMNETS PARTICULIER
Fourniture, transport et pose des branchements en
polyéthylène PN16 y compris toutes les pièces de
raccordement tel que : collier de prise en charge, robinet
de prise en charge, robinets d’arrêts, bouche à clé
complète, tabernacle, couvert de tabernacle, raccords de
VI.1
compteur, compteur, clapet anti-retour, porte de niche petit U 176 1 700,00 299 200,00
modèle et grand modèle, aménagement de la niche de
compteur , y compris terrassements, confection de lit de
pose, grillage avertisseur bleu, et toutes sujétions en
parfaite exécution,
L'unité
TOTAL VI 299 200,00
VII RESERVOIR DE TETE DE 500 m3
Fourniture, équipement et tout travaux génie civil pour la

VII.1 construction du réservoir de tête Ft 1 450 000,00 450 000,00
Forfait
TOTAL VII 450 000,00
VIII STATION DE REPRISE
Fourniture, équipement et tout travaux génie civil pour la

construction de la station de reprise Ft 1 138 460,00
VIII.1 138 460,00
Forfait
TOTAL VIII 138 460,00
IX ETABLISSEMENT DES PLANS D'EXECUTION ET RECOLLEMENT :
Etablissement des plans d'exécution avant le
commencement des travaux ainsi que les plans de
IX.1
recollement (Calque et tirages), photos de chantier y Ft 1 5 000,00
5 000,00
compris toutes sujétions.
Le Forfait
TOTAL IX 5 000,00
Tableau 39: Bordereau des prix de réseau d'eau potable

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Conclusion
Le montant total pour la réalisation des travaux de distribution d’eau potable est :
Total Général Hors (H.T) DH 1 676 897,85
TAUX (T.V.A) 20% DH 335 379,57
TOTAL (T.T.C) DH 2 012 277,42

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Conclusion générale
Les travaux portant sur la voirie, réseaux divers et aménagement des abords, plus connus sous
le sigle VRD entrent dans le domaine des ouvrages d’infrastructure par opposition aux ouvrages de
bâtiment. Leur fonction est d’assurer la viabilité des terrains sur lesquels doivent être édifiées des
constructions, mais également d’améliorer leur environnement. Ils sont plus ou moins importants et
sont en relation directe avec les paramètres suivants : l’implantation du secteur à aménager, sa
localisation, la configuration du terrain et le projet de construction.
A travers ce projet de l’étude des VRD d’un village touristique de superficie de 13 hectares à
la commune rurale d’Aglou, qui s’inscrit dans cette même perspective, nous avons pu voir en détail les
étapes de conception et dimensionnement d’un projet de VRD.
Concernant le réseau de voirie, le réseau a été projeté, selon le plan de masse donné par
l’architecte, sur un linéaire de 1781.5m pour les voies et 1204.5m pour les chemins piétons. Le tracé
de la ligne rouge n’était pas évident vue la topographie du terrain qui
possède des irrégularités importantes dans son relief. Des profils en travers ont été adopté pour les
différentes voies du réseau de sorte à ce que leurs dévers assurent un drainage des eaux pluviales.
Le corps des chaussées a été dimensionné en se basant sur une étude géotechnique du sol qui
vise à la détermination de la nature ainsi que la portance du sol en place, par la réalisation des essais
au laboratoire sur 24 sondages prélevés du site. Ce qui a permet d’adopté pour ce projet la structure
suivante : 20cm GNF2 + 20cm GNB + 5cm EB tirée du catalogue marocain des structures types de
chaussée neuves. Le calcul des cubatures pour la réalisation des travaux des voiries a été effectué à
l’aide du logiciel Piste 5.05.
Pour les soutènements des terres, après une analyse comparative entre les murs en béton armé
et les murs poids en maçonnerie, il est évident que le choix de la maçonnerie est le choix optimal, vue
que le site contient les matériaux de construction de ces murs et que les hauteurs des murs atteint au
maximum 5m.
Concernant le réseau d’assainissement, un système séparatif a été adopté, cela revient au
besoin de maîtriser les débits des eaux usées pour ne pas avoir un débit important à refouler dans la
station de pompage et éviter de surdimensionner la station de traitement des eaux usées, ainsi que le
changement des niveaux dans le site et la forte pente du terrain provoque des problèmes de
raccordement.
Les eaux pluviales sont collectées gravitairement via des collecteurs enterrés et rejeter
directement dans le milieu naturel via 3 ouvrages de rejets. Par contre pour les eaux usées on a recours
à une station de pompage qui refoule les eaux vers la station de traitement.
Le calcul des débits des eaux pluviales s’est effectué par la méthode superficielle de Caquot,
par contre le débit des eaux usées s’est calculé par l’estimation du besoin en eau potable. Et pour les
diamètres des canalisations sont calculés par la formule de Manning-Strickler. Pour les eaux
pluviales les canalisations sont en PEHD avec les diamètres de 400mm, 600mm et 800mm. Et pour

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les eaux usées les canalisations sont en PVC de diamètre de 315mm. Sur la base du débit des eaux
usées la station de pompage a été dimensionnée.
Pour l’étude du réseau d’eau potable, cette étude a présenté tout ce qui concerne le calcul de
distribution d’eau potable, depuis l’estimation des besoins en eau jusqu’au dimensionnement du réseau.
Le débit de pointe horaire nécessaire pour la satisfaction des besoins de cette agglomération est de 9.90
(l/s), et sera véhiculé par une conduite PVC DN 125mm, à partir d’un point de piquage sur le réseau
de l’ONEE qui se situe à environ 20 m du projet. En arrivant au village touristique, l’eau circulera
dans des tuyaux en PVC présentant des différents diamètres allant de 75mm à 160mm. Le logiciel
EPANET a été utilisé pour la simulation hydraulique du réseau d’eau potable du projet, et déterminer
les résultats concernant les nœuds et les conduites.
Les résultats de la simulation ont montré que la pression exercée dans chaque nœud du réseau
assure la pression minimale requise et ne dépasse jamais la limite, tandis que les vitesses sont moins
équilibrées. C’est parce que l’étude a privilégié la disponibilité de l’eau en pression par rapport à la
vitesse dans les conduites.
Les ouvrages d’adduction, à savoir la bâche de reprise, le réservoir de stockage et la conduite
d’adduction, ont été dimensionné de façon à ce qu’ils répondent à la variation du débit le long de la
journée, afin d’harmoniser la demande et la production.
Vers la fin une estimation du coût du projet a été faite en se basant sur l’avant métré quantitatif
des travaux et les prix unitaires des fournitures. Le montant total des travaux VRD de ce projet est
estimé à 63 574 890.52 Dhs.

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Bibliographie
1) Gérard KARSENTY. « Guide technique des VRD et aménagement extérieurs », Groupe

Eyrolles, 2004, 620p
2) RADEEMA. « Guide promoteur », 2011, 176p
3) Direction des routes et de la circulation routière, « routes économiques à faible trafic,
instruction sur les caractéristiques géométriques »,
4) Ministère de l’Équipement et des Transports, Direction des Routes, Royaume du Maroc,
« Guide de conception des routes rurales », 2008, 321p
5) Ministres des travaux publics, Direction des routes et de la circulation routière, « instructions
sur les caractéristiques géométriques des routes de rase campagne », 1995, 34p
6) SETRA, « Piste 5 - Conception d’infrastructures linéaires », 2006, 88p
7) Office National de l’Eau Potable ONE, « Étude de l’élaboration des plans types des ouvrages
d’assainissement », 2007, 187p
8) Ministère de l’équipement- direction des routes et de la circulation routière, « Catalogue
marocain des structures types de chaussée neuve », 1995, 85p
9) Ichrak A & Soumia E, « Etude de l'assainissement liquide d'un lotissement cas de la résidence
de la vallée à Marrakech », thèse d’ingénieur, Faculté des Sciences & Techniques Marrakech,
2013, 55p
10) Hajar B, « Dimensionnement du réseau d’assainissement du lotissement ANNAJAH », thèse
licence professionnelle, FSSM, 2012, 40p
11) Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable ONEE, « Cahier des clauses techniques
générales relatives aux marchés de travaux d’eau potable », 2012, 156p
12) GRUNDFOS, « Pompes centrifuges multicellulaires verticales », Documentation technique réf
: V7 14 45 71 02 04, 82p
13) Application Map-tools. [En ligne]. « www.tool-online.com », Consulté le 20 Mars 2017

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Annexes
o Annexe 1 : La liste des coordonnées des bornes du projet

o Annexe 2 : Les profils en long de l’ensemble des voies du projet
o Annexe 3 : Les sondages (Si) de reconnaissance géotechnique du terrain du projet
o Annexe 4 : Les résultats des essais géotechniques
o Annexe 5 : Les profils en travers type de l’ensemble des voies du projet
o Annexe 6 : Calcul des cubatures
o Annexe 7 : Les plans types des ouvrages d’assainissement
o Annexe 8 : Débits des bassins versants
o Annexe 9 : Assemblage des bassins versants
o Annexe 10 : Calcul des canalisations des eaux pluviales
o Annexe 11 : Les profils en long des canalisations des eaux pluviales
o Annexe 12 : Les profils en long des canalisations des eaux usées
o Annexe 13 : Calculs effectués sur le collecteur des eaux usées
o Annexe 14 : Les résultats de la simulation du réseau d’AEP
o Annexe 15 : Métré du réseau d’évacuation des eaux pluviales
o Annexe 16 : Métré du réseau d’évacuation des eaux usées
o Annexe 17 : La distribution des pièces spéciales suivant les nœuds du réseau d’AEP

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Annexe1 : La liste des coordonnées des bornes du projet

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Annexe2 : Les profils en long de l’ensemble des voies du projet :

Voie 1 :
Voie 2 :

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Voie 3 :
CP 1 :

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CP 2 :
CP 3 :

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CP 4 :

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Annexe 3 : Les sondages (Si) de reconnaissance géotechnique du terrain du projet :

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Annexe 4 : Les résultats des essais géotechniques :

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Annexe 5 : Les profils en travers type de l’ensemble des voies du projet :

Profil type1 Profil type2

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Annexe 6 : Calcul des cubatures :

VOLUMES TERRASSEMENT VOIE 1
N° Abscisse Volume Volume Abscisse Volume Volume

N° profil
profil curviligne remblai déblai curviligne remblai déblai
1 0.000 714.8 30.5 21 199.864 0.0 1931.8

2 37.305 742.5 50.5 22 221.065 0.0 3990.6
3 39.884 64.2 4.3 23 249.864 0.0 4907.7
4 40.714 107.1 7.0 24 265.477 0.0 2051.1
5 45.562 98.3 2.6 25 265.864 0.0 820.2
6 45.726 83.9 2.1 26 271.864 0.0 1083.8
7 49.835 601.2 2.2 27 274.028 0.0 482.7
8 74.835 497.8 10.8 28 275.433 0.0 537.9
9 99.835 144.7 176.9 29 277.943 0.0 827.3
10 124.835 140.2 276.4 30 281.552 0.0 521.7
11 149.835 2.2 475.5 31 281.925 0.0 558.3
12 157.835 0.0 257.9 32 285.821 0.0 810.6
13 159.054 79.3 168.8 33 288.305 0.0 1189.9
14 163.823 115.5 391.1 34 295.299 0.0 890.9
15 169.444 202.9 1068.7 35 295.805 0.0 730.8
16 185.985 128.3 1176.9 36 301.327 0.0 665.5
17 187.694 18.0 176.5 37 301.693 0.0 643.6
18 188.699 33.2 346.7 38 307.056 0.0 927.3
19 192.991 24.7 344.5 39 310.826 0.0 489.8
20 193.864 0.0 472.9 40 311.387 0.0 1134.7
41 320.793 0.0 2034.2
42 327.379 0.0 928.2
43 327.512 0.0 18.4
TOTAL 3799 33620
Volumes terrassements voie 2

N° Abscisse Volume Volume N° Abscisse Volume Volume N° Abscisse Volume Volume
pro curvil remblai déblai pro curvil remblai déblai pro curvil remblai déblai
1 0.000 0.0 1.6 67 522.073 596.5 75.3 133 846.891 358.0 0.0
2 0.050 14.9 807.1 68 533.939 558.4 4.2 134 851.314 354.9 0.0
3 25.050 0.0 3499.4 69 534.369 232.8 0.0 135 852.115 422.4 0.0
4 50.050 0.0 4949.7 70 538.090 222.3 0.0 136 858.447 508.3 0.0
5 75.050 0.0 6109.0 71 538.818 522.5 44.7 137 861.694 224.0 0.0
6 100.050 0.0 4575.4 72 551.104 329.3 183.3 138 862.930 254.2 0.0

ENSA AGADIR
TOURISTIQUE
7 114.041 0.0 1779.6 73 551.736 115.0 9.8 139 866.008 231.7 0.0
8 115.123 0.0 1297.7 74 555.840 83.8 27.7 140 867.025 1073.3 0.0
9 125.050 0.0 4138.0 75 556.339 223.3 246.1 141 889.713 583.9 150.8
10 150.050 0.0 6632.4 76 568.464 82.8 389.6 142 890.147 122.4 2.0
11 175.050 0.0 3909.6 77 568.994 24.3 66.8 143 893.716 109.6 5.7
12 175.199 0.0 380.7 78 572.289 23.6 78.1 144 894.284 335.7 143.8
13 177.830 0.0 624.8 79 573.160 41.4 238.4 145 909.190 189.8 254.6
14 179.717 0.0 694.1 80 579.546 35.9 253.6 146 909.727 258.1 105.4
15 182.824 0.0 482.5 81 580.135 81.8 378.3 147 930.381 108.6 295.0
16 183.224 0.0 2407.6 82 596.296 8.5 510.8 148 931.744 57.3 380.4
17 200.309 0.0 5013.7 83 596.899 5.0 561.9 149 944.479 5.1 310.4
18 224.600 0.0 4657.1 84 608.745 0.2 533.9 150 945.319 11.0 53.1
19 246.493 0.0 2309.1 85 608.943 0.1 136.5 151 949.192 21.9 36.7
20 249.600 0.0 2553.4 86 613.309 0.7 148.0 152 949.758 79.4 440.6
21 274.625 0.0 2588.8 87 614.481 0.5 479.6 153 972.862 554.6 120.6
22 278.246 0.0 606.3 88 625.182 13.8 419.1 154 973.277 173.2 2.1
23 281.246 0.0 2033.8 89 626.176 6.8 107.9 155 978.297 188.7 12.9
24 299.600 0.0 2780.6 90 630.225 15.4 86.6 156 978.902 156.7 46.8
25 307.136 0.0 868.4 91 630.791 45.5 400.4 157 984.681 138.0 98.1
26 307.485 0.0 1936.7 92 642.450 161.1 355.6 158 984.979 481.3 161.2
27 324.600 0.0 3875.0 93 642.868 251.2 277.4 159 1001.413 206.2 317.2
28 349.600 0.0 1502.4 94 660.634 608.9 300.6 160 1001.801 75.1 202.7
29 361.118 16.1 186.0 95 661.145 379.9 353.0 161 1007.806 64.8 215.4
30 361.518 4.2 37.8 96 672.443 302.7 77.3 162 1007.966 47.8 98.9
31 363.615 21.2 40.5 97 673.123 112.9 27.6 163 1012.350 44.5 91.8
32 367.809 54.1 50.6 98 676.955 114.9 19.6 164 1012.505 243.6 837.7
33 369.948 23.7 23.4 99 677.712 324.2 224.0 165 1037.060 0.0 2105.8
34 369.987 55.2 53.9 100 689.772 301.5 143.6 166 1037.356 0.0 319.2
35 374.964 175.7 161.7 101 690.244 126.8 7.0 167 1041.558 0.0 345.1
36 383.964 204.6 16.8 102 694.293 146.8 7.6 168 1041.750 0.0 212.8
37 385.964 244.8 121.8 103 695.159 282.5 104.3 169 1043.830 0.0 1256.4
38 396.931 167.6 82.1 104 706.258 251.3 75.3 170 1054.738 0.0 1151.9
39 397.455 96.1 10.5 105 706.834 294.7 1.7 171 1055.838 0.0 891.3
40 401.454 105.9 16.9 106 716.266 505.4 1.7 172 1065.808 0.0 867.3
41 401.964 191.8 85.6 107 724.273 154.4 27.4 173 1065.970 0.0 757.8
42 413.734 281.3 85.1 108 724.538 98.2 94.3 174 1074.654 0.0 1387.8
43 413.964 116.3 19.7 109 729.770 96.1 140.0 175 1083.600 0.5 1462.7
44 417.240 141.5 26.7 110 730.394 65.0 41.6 176 1091.689 0.0 971.6
45 417.964 190.5 59.8 111 733.796 57.7 51.5 177 1097.546 34.3 648.7
46 424.441 228.6 56.3 112 734.281 189.5 360.2 178 1109.339 42.4 252.3

ENSA AGADIR
TOURISTIQUE
47 424.958 23.6 3.9 113 746.709 119.8 411.7 179 1109.489 17.3 106.5
48 424.994 555.6 92.6 114 747.295 41.8 78.9 180 1114.295 1.2 156.8
49 437.979 718.5 50.2 115 751.294 35.1 91.3 181 1114.445 0.1 22.8
50 438.619 348.4 23.2 116 752.084 75.9 377.2 182 1115.009 1.3 282.5
51 445.988 482.2 0.0 117 762.267 18.9 404.7 183 1121.198 0.0 321.6
52 446.574 286.4 0.0 118 762.570 10.0 230.0 184 1121.717 0.1 137.5
53 449.992 336.6 0.0 119 768.198 2.4 337.2 185 1125.159 5.4 143.7
54 450.993 951.3 0.0 120 770.303 1.6 168.3 186 1125.493 14.7 467.9
55 464.008 1009.7 0.0 121 773.803 2.2 168.7 187 1134.159 24.3 594.5
56 464.601 288.6 0.0 122 775.168 3.1 231.1 188 1134.638 18.6 400.0
57 467.439 368.7 0.0 123 780.068 3.8 253.6 189 1141.850 0.9 460.0
58 468.900 1063.5 0.0 124 783.260 0.0 136.0 190 1142.378 0.9 606.7
59 481.227 1132.5 0.0 125 783.891 0.0 591.1 191 1150.179 0.0 567.0
60 481.546 432.5 0.0 126 799.891 225.5 84.0 192 1150.584 0.0 267.3
61 485.573 451.6 0.0 127 807.891 241.1 0.0 193 1154.985 0.0 280.3
62 486.033 1045.0 0.0 128 810.161 112.8 0.0 194 1155.546 0.0 1061.5
63 497.093 892.8 0.0 129 811.891 153.2 0.0 195 1170.114 0.0 1044.7
64 497.818 1253.6 0.0 130 815.001 670.8 0.0 196 1170.310 0.0 695.9
65 512.061 1457.7 255.2 131 829.622 1753.3 24.3 197 1179.953 0.0 661.4
66 521.433 564.8 81.3 132 846.398 1267.0 0.0 TOTAL 36678 111610
VOLUMES TERRASSEMENT VOIE 3

N° profil
PROFIL curviligne remblai déblai curviligne remblai déblai
1 0.000 0.0 1851.7 29 145.148 0.6 656.6

2 19.017 0.0 1281.3 30 145.873 0.1 184.0
3 20.008 0.0 972.5 31 149.544 0.0 183.0
4 32.207 0.0 911.5 32 150.016 0.0 717.5
5 32.669 0.0 199.4 33 162.445 0.0 842.5
6 35.430 0.0 204.3 34 162.928 0.0 255.6
7 36.038 0.0 883.5 35 167.151 0.0 270.0
8 48.008 0.0 758.5 36 167.463 0.0 462.8
9 48.606 0.0 219.4 37 173.596 0.0 552.4
10 52.447 0.0 212.5 38 174.309 0.0 1246.2
11 53.308 0.0 333.9 39 191.604 0.0 1198.7
12 58.567 0.0 283.6 40 191.750 0.0 517.0
13 59.190 0.0 98.4 41 197.976 0.0 525.0

ENSA AGADIR
TOURISTIQUE
14 61.221 0.0 475.5 42 198.329 0.0 292.8

15 72.596 17.9 348.0 43 202.335 0.0 325.6
16 72.958 12.7 326.7 44 203.153 0.0 1017.3
17 80.726 32.9 295.7 45 214.994 0.0 1079.0
18 81.256 19.3 115.7 46 215.726 0.0 380.7
19 85.420 24.4 108.3 47 220.200 0.0 365.2
20 86.010 67.3 428.4 48 220.639 0.0 1039.4
21 98.264 47.6 490.5 49 232.077 0.0 1076.9
22 98.954 16.1 125.5 50 232.670 0.0 469.0
23 102.829 12.3 135.2 51 238.223 0.0 454.5
24 103.543 30.1 483.3 52 238.702 0.0 1822.3
25 114.736 11.5 474.9 53 258.800 0.0 1918.7
26 115.433 17.5 519.1 54 259.263 0.0 219.7
27 132.765 22.0 584.7 55 261.562 0.0 1113.0
28 133.374 14.7 545.5 56 272.987 0.0 951.3
TOTAL 347 33804
VOLUMES TERRASSEMENT CP1 VOLUMES TERRASSEMENT CP2
Abscisse Volume Volume Abscisse Volume Volume

N° profil N° profil
curviligne remblai déblai curviligne remblai déblai
1 0.000 0.0 824.8 1 0.000 7.3 245.8

2 7.307 0.0 2813.9 2 5.540 12.0 1284.2
3 25.000 0.0 3358.2 3 25.000 0.3 2497.3
4 50.000 0.0 1751.4 4 50.000 0.0 2780.4
5 75.000 1.4 660.7 5 75.000 0.0 3023.6
6 100.000 195.9 94.1 6 100.000 0.0 3053.7
7 125.000 16.6 288.8 7 125.000 0.0 3337.9
8 150.000 123.0 330.3 8 150.000 0.0 2833.0
9 175.000 3.8 207.7 9 175.000 0.0 1399.9
10 175.057 3.8 206.8 10 200.000 0.4 545.6
11 200.000 25.6 138.4 11 225.000 155.9 390.4
12 225.000 0.0 1547.4 12 250.000 0.0 600.9
13 235.408 0.0 803.1 13 266.025 0.0 857.2
TOTAL 370 13026 14 275.000 0.0 1572.7
15 300.000 0.0 3339.1
16 325.000 0.0 2634.3
17 326.590 0.0 160.7
TOTAL 176 30557

ENSA AGADIR
TOURISTIQUE
VOLUMES TERRASSEMENT CP3 VOLUMES TERRASSEMENT CP4

N° profil
PROFIL curviligne remblai déblai curviligne remblai déblai
1 0.000 0.0 134.3 1 0.000 514.2 0.0

2 5.154 0.0 727.0 2 11.364 1142.2 0.0
3 25.000 0.3 1420.2 3 25.000 1564.4 0.0
4 50.000 77.4 1081.8 4 50.000 1549.1 90.3
5 75.000 0.0 1570.3 5 75.000 2733.6 0.0
6 92.599 0.0 1299.6 6 100.000 2265.9 0.0
7 97.307 0.0 533.4 7 125.000 2552.6 0.0
8 100.000 0.0 200.9 8 150.000 1320.3 21.7
9 100.400 0.0 99.3 9 175.000 373.8 402.6
10 101.825 0.0 179.3 10 200.000 63.7 1094.0
11 104.126 0.0 521.8 11 211.235 0.0 676.9
12 108.462 9.2 1518.3 12 217.974 0.0 393.3
13 125.000 0.0 3388.2 13 222.548 0.0 389.4
14 150.000 0.0 4536.2 14 224.890 0.0 118.7
15 175.000 0.0 4175.2 15 225.000 0.0 252.7
16 200.000 0.0 2662.4 16 229.302 0.0 464.3
17 217.782 0.0 1007.3 17 236.499 0.0 751.6
18 225.000 0.0 279.5 18 250.000 157.0 283.9
19 227.115 0.0 236.9 19 264.057 662.4 41.4
20 234.522 9.9 113.2 20 275.000 584.2 3.0
21 238.945 70.8 99.9 21 275.789 41.0 0.2
22 246.984 146.8 120.7 TOTAL 15524 4758
23 250.000 179.3 87.7
24 260.304 407.3 168.1
25 275.000 721.0 177.8
26 300.000 301.2 94.2
27 306.514 138.0 233.9
28 325.000 5.4 1340.0
29 350.000 0.0 2158.1
30 366.740 0.0 1106.5
TOTAL 2067 30683

ENSA AGADIR
TOURISTIQUE
Annexe 7 : Les plans types des ouvrages d’assainissement :

Branchements particuliers :

ENSA AGADIR
TOURISTIQUE

ENSA AGADIR
TOURISTIQUE

ENSA AGADIR
TOURISTIQUE

ENSA AGADIR
TOURISTIQUE

ENSA AGADIR
TOURISTIQUE
Annexe 8 : Débits des bassins versants :

Nom A (ha) C (%) I (%) L (m) m Q unit, Q calc, T (ans)
(m³/s) (m³/s)
BV1 0,19 43 0,6 55,4 1,34 0,031 0,042 10
BV2 0,25 52 2,09 90,2 1,06 0,073 0,078 10
BV3 0,32 40 3,78 34,7 1,83 0,078 0,143 10
BV4 0,06 60 4 48,4 0,99 0,034 0,034 10
BV5 0,06 60 5 51,7 0,94 0,036 0,034 10
BV6 0,15 40 5 42,1 1,48 0,047 0,07 10
BV7 0,06 60 5 45,9 1,02 0,037 0,038 10
BV8 0,5 47 1,85 49,7 1,83 0,107 0,195 10
BV9 0,04 60 1 50,1 0,83 0,015 0,013 10
BV10 0,01 60 1,85 17 1,24 0,009 0,011 10
BV11 0,01 20 4 32,3 0,73 0,002 0,002 10
BV12 0,03 40 0,5 19,4 1,46 0,007 0,01 10
BV13 0,07 40 0,47 38,3 1,24 0,012 0,015 10
BV14 0,01 50 19,49 33,8 0,63 0,009 0,006 10
BV15 0,2 49 1,99 85,2 1,03 0,057 0,059 10
BV16 0,2 56 0,73 36,6 1,8 0,049 0,088 10
BV17 0,2 46 0,76 28,3 1,83 0,039 0,071 10
BV18 0,3 46 1,55 106,3 1,02 0,066 0,068 10
BV19 0,04 40 0,45 63,1 0,71 0,007 0,005 10
BV20 0,03 40 0,5 35,6 0,95 0,006 0,006 10
BV21 0,21 43 2 50,2 1,48 0,05 0,075 10
BV22 0,21 51 2 96,4 0,97 0,062 0,06 10
BV23 0,35 43 0,5 73,4 1,37 0,048 0,066 10
BV24 0,5 43 0,5 75,1 1,52 0,063 0,096 10
BV25 0,02 60 5 34,4 0,89 0,017 0,015 10
BV26 0,18 30 3 36 0,8 0,03 0,048 10
BV27 0,06 45 3,05 69,4 0,8 0,023 0,019 10
BV28 0,15 30 3,2 35,9 1,66 0,029 0,048 10
BV29 0,4 49 5 82 1,33 0,13 0,173 10
BV30 0,55 43 1,83 63,8 1,74 0,103 0,179 10
BV31 0,51 43 1,85 92,4 1,33 0,097 0,129 10
BV32 0,15 49 2,5 49,8 1,34 0,049 0,066 10
BV33 0,21 43 2 50,2 1,48 0,05 0,075 10
BV34 0,24 49 0,5 73,6 1,21 0,042 0,051 10
BV35 0,63 50 0,5 149,2 1,04 0,09 0,094 10
BV36 0,24 50 0,5 98,5 1 0,043 0,043 10

ENSA AGADIR
TOURISTIQUE
Annexe 9 : Assemblage des bassins versants :
Réseau EP1 Réseau EP2

Nom A C I L Q Nom A C I (%) L (m) Q
(ha) (%) (%) (m) (m³/s) (ha) (%) (m³/s)
BV1 0.19 43 0.60 55.4 0.042 BV12 0.03 40 0.50 19.4 0.010
S1= (BV1+BV2) 0.43 48 1.18 145.6 0.080 P3= (BV12//BV13) 0.10 40 0.47 38.3 0.023
S2= (S1+BV3) 0.75 45 1.41 180.3 0.143 BV13 0.07 40 0.47 38.3 0.015
S3= (S2+BV4) 0.81 46 1.69 228.7 0.143 S4= 0.11 41 1.29 72.1 0.023
((P3=(BV12//BV13))+BV14)
S5= 1.06 47 1.98 280.4 0.163 S6= 0.51 49 0.74 64.9 0.142
((P4=(S3//BV15))+BV5) ((P5=(S4//BV16))+BV17)
S6= (S5+BV6) 1.21 46 2.19 322.5 0.169 BV30 0.55 43 1.83 63.8 0.179
S7= (S6+BV7) 1.26 47 2.39 368.4 0.170 S1= (BV30+BV31) 1.06 43 1.84 156.2 0.204
S8= (S7+BV8) 1.76 47 2.31 418.2 0.223 S2= (S1+BV32) 1.21 44 1.97 206.0 0.205
S11= 2.01 46 2.07 468.3 0.249 P11= (S2//S10) 2.48 46 1.83 117.6 0.546
((P10=(S8//S9))+BV9)
S12= (S11+BV10) 2.02 46 2.07 485.3 0.249 BV29 0.40 49 5.00 82.0 0.173
S13= (S12+BV11) 2.03 46 2.14 517.6 0.249 P9= (BV29//S8) 1.24 48 5.00 82.0 0.315
BV15 0.20 49 1.99 85.2 0.059 BV34 0.24 49 0.50 73.6 0.051
BV27 0.06 45 3.05 69.4 0.019 P17= (BV34//S16) 4.01 46 1.15 447.1 0.401
S9= (BV27+BV28) 0.21 34 3.10 105.3 0.048 BV16 0.20 56 0.73 36.6 0.088
S7= (S6+BV18) 0.81 48 1.14 171.2 0.142
S8= (S7+BV19) 0.84 47 0.85 234.3 0.142
S10= 1.27 48 1.83 117.6 0.340
((P9=(BV29//S8))+BV20)
Réseau EP3
Nom A C I L Q S12= 2.69 46 1.88 167.9 0.584
(ha) (%) (%) (m) (m³/s) ((P11=(S2//S10))+BV21)
BV35 0.63 50 0.50 149.2 0.094 S13= (S12+BV22) 2.90 46 1.92 264.2 0.584
S1= (BV35+BV36) 0.87 50 0.50 247.8 0.096 S14= (S13+BV23) 3.25 46 1.31 337.7 0.584
S15= (S14+BV24) 3.75 45 1.06 412.7 0.584
S16= (S15+BV25) 3.77 45 1.15 447.1 0.584

ENSA AGADIR
TOURISTIQUE
Annexe 10 : Calcul des canalisations des eaux pluviales :

Réseau EP1
V=
Q Diam. H V V
Pente Q/S rQ V Ps Q Ps
Tronçon calculé théo Collecteur r V r H calculée calculée Qps/10 Contrainte
(%) (m/s (Q/Qps) (m/s) (m³/s)
(m³/s) (mm) (mm) (m/s) (m/s)
)
Rep1_1
DN 400
- 0.042 400 1.00 0.33 0.17 0.74 0.28 112 1.44 1.07 1.94 0.244 OK
EN PEHD
Rep1_2
Rep1_2
DN 400
- 0.080 400 4.00 0.63 0.16 0.73 0.27 109 2.85 2.13 3.88 0.487 OK
EN PEHD
Rep1_3
Rep1_3
DN 400
- 0.080 400 4.00 0.63 0.16 0.73 0.27 109 2.85 2.13 3.88 0.487 OK
EN PEHD
Rep1_4
Rep1_4
DN 400
- 0.143 400 4.00 1.14 0.29 0.87 0.37 148 3.36 2.13 3.88 0.487 OK
EN PEHD
Rep1_5
Rep1_5
DN 800
- 0.143 800 7.00 0.28 0.03 0.47 0.13 102 3.82 4.48 8.14 4.093 OK
EN PEHD
Rep1_6
Rep1_6
DN 800
- 0.163 800 7.00 0.32 0.04 0.49 0.14 108 3.96 4.48 8.14 4.093 OK
EN PEHD
Rep1_7
Rep1_7
DN 800
- 0.169 800 7.00 0.34 0.04 0.49 0.14 110 4.00 4.48 8.14 4.093 OK
EN PEHD
Rep1_8
Rep1_8
DN 800
- 0.170 800 4.00 0.34 0.05 0.56 0.17 136 3.42 3.39 6.16 3.094 OK
EN PEHD
Rep1_9
Rep1_9
DN 800
- 0.223 800 2.00 0.44 0.10 0.64 0.22 172 2.80 2.39 4.35 2.188 OK
EN PEHD
Rep1_10
Rep1_10
DN 800
- 0.223 800 2.00 0.44 0.10 0.64 0.22 172 2.80 2.39 4.35 2.188 OK
EN PEHD
Rep1_11
Rep1_11
DN 800
- 0.249 800 4.00 0.49 0.08 0.60 0.19 155 3.72 3.39 6.16 3.094 OK
EN PEHD
Rep1_12
Rep1_12
DN 800
- 0.249 800 4.00 0.49 0.08 0.60 0.19 155 3.72 3.39 6.16 3.094 OK
EN PEHD
Rep1_13
Rep1_13
DN 800
- 0.249 800 4.00 0.49 0.08 0.60 0.19 155 3.72 3.39 6.16 3.094 OK
EN PEHD
Rep1_14
Rep1_14
DN 800
- 0.249 800 4.00 0.49 0.08 0.60 0.19 155 3.72 3.39 6.16 3.094 OK
EN PEHD
Rep1_15

ENSA AGADIR
TOURISTIQUE
Rep1_16
DN 400
- 0.059 400 4.00 0.47 0.12 0.67 0.23 94 2.62 2.13 3.88 0.487 OK
EN PEHD
Rep1_6
Rep1_17
DN 400
- 0.019 400 4.00 0.15 0.04 0.48 0.13 53 1.86 2.13 3.88 0.487 OK
EN PEHD
Rep1_18
Rep1_18
DN 400
- 0.048 400 7.00 0.39 0.08 0.60 0.19 76 3.05 2.82 5.13 0.645 OK
EN PEHD
Rep1_11
Réseau EP2
Q Diam. V= H V V
Pente rQ V Ps Q Ps
Tronçon calculé théo Collecteur Q/S rV rH calculée calculée Qps/10 Contrainte
(%) (Q/Qps) (m/s) (m³/s)
(m³/s) (mm) (m/s) (mm) (m/s) (m/s)
Rep2_1
DN 400
- 0.010 400 0.50 0.08 0.06 0.57 0.17 70 0.78 0.75 1.37 0.172 OK
EN PEHD
Rep2_2
Rep2_3
DN 400
- 0.015 400 1.00 0.12 0.06 0.58 0.18 72 1.12 1.07 1.94 0.244 OK
EN PEHD
Rep2_2
Rep2_2
DN 400
- 0.023 400 5.00 0.18 0.04 0.49 0.14 56 2.14 2.38 4.34 0.545 OK
EN PEHD
Rep2_4
Rep2_4
DN 400
- 0.023 400 5.00 0.18 0.04 0.49 0.14 56 2.14 2.38 4.34 0.545 OK
EN PEHD
Rep2_5
Rep2_6
DN 400
- 0.179 400 2.00 1.42 0.52 1.01 0.51 205 2.77 1.51 2.74 0.345 OK
EN PEHD
Rep2_7
Rep2_7
DN 400
- 0.204 400 2.00 1.62 0.59 1.04 0.55 222 2.85 1.51 2.74 0.345 OK
EN PEHD
Rep2_8
Rep2_8
DN 400
- 0.204 400 2.50 1.62 0.53 1.01 0.52 207 3.11 1.69 3.07 0.385 OK
EN PEHD
Rep2_9
Rep2_9
DN 400
- 0.205 400 2.50 1.63 0.53 1.01 0.52 208 3.11 1.69 3.07 0.385 OK
EN PEHD
Rep2_10
Rep2_11
DN 400
- 0.173 400 1.50 1.38 0.58 1.04 0.55 219 2.46 1.31 2.37 0.298 OK
EN PEHD
Rep2_12
Rep2_12
DN 400
- 0.173 400 1.50 1.38 0.58 1.04 0.55 219 2.46 1.31 2.37 0.298 OK
EN PEHD
Rep2_13
Rep2_14
DN 400
- 0.051 400 0.50 0.40 0.29 0.87 0.37 149 1.19 0.75 1.37 0.172 OK
EN PEHD
Rep2_15

ENSA AGADIR
TOURISTIQUE
Rep2_15
DN 400
- 0.051 400 0.50 0.40 0.29 0.87 0.37 149 1.19 0.75 1.37 0.172 OK
EN PEHD
Rep2_16
Rep2_17
DN 400
- 0.088 400 1.50 0.70 0.29 0.87 0.37 149 2.06 1.31 2.37 0.298 OK
EN PEHD
Rep2_18
Rep2_18
DN 400
- 0.088 400 1.50 0.70 0.29 0.87 0.37 149 2.06 1.31 2.37 0.298 OK
EN PEHD
Rep2_5
Rep2_5
DN 400
- 0.142 400 1.50 1.13 0.47 0.99 0.48 194 2.34 1.31 2.37 0.298 OK
EN PEHD
Rep2_19
Rep2_19
DN 400
- 0.142 400 1.50 1.13 0.47 0.99 0.48 194 2.34 1.31 2.37 0.298 OK
EN PEHD
Rep2_20
Rep2_20
DN 600
- 0.142 600 7.00 0.50 0.07 0.59 0.19 114 4.00 3.70 6.72 1.901 OK
EN PEHD
Rep2_21
Rep2_21
DN 600
- 0.142 600 6.00 0.50 0.08 0.60 0.19 117 3.76 3.42 6.22 1.760 OK
EN PEHD
Rep2_22
Rep2_22
DN 600
- 0.142 600 6.00 0.50 0.08 0.60 0.19 117 3.76 3.42 6.22 1.760 OK
EN PEHD
Rep2_23
Rep2_23
DN 600
- 0.142 600 6.00 0.50 0.08 0.60 0.19 117 3.76 3.42 6.22 1.760 OK
EN PEHD
Rep2_13
Rep2_13
DN 800
- 0.315 800 4.00 0.63 0.10 0.64 0.21 172 3.95 3.39 6.16 3.094 OK
EN PEHD
Rep2_24
Rep2_24
DN 800
- 0.340 800 3.00 0.68 0.13 0.68 0.24 192 3.65 2.93 5.33 2.680 OK
EN PEHD
Rep2_10
Rep2_10
DN 800
- 0.546 800 2.50 1.09 0.22 0.80 0.32 256 3.91 2.68 4.87 2.446 OK
EN PEHD
Rep2_25
Rep2_25
DN 800
- 0.584 800 2.50 1.16 0.24 0.82 0.33 266 3.98 2.68 4.87 2.446 OK
EN PEHD
Rep2_26
Rep2_26
DN 800
- 0.584 800 2.50 1.16 0.24 0.82 0.33 266 3.98 2.68 4.87 2.446 OK
EN PEHD
Rep2_27
Rep2_27
DN 800
- 0.584 800 2.50 1.16 0.24 0.82 0.33 266 3.98 2.68 4.87 2.446 OK
EN PEHD
Rep2_28
Rep2_28
DN 800
- 0.584 800 0.50 1.16 0.53 1.01 0.52 416 2.21 1.20 2.18 1.094 OK
EN PEHD
Rep2_29
Rep2_29
DN 800
- 0.584 800 0.50 1.16 0.53 1.01 0.52 416 2.21 1.20 2.18 1.094 OK
EN PEHD
Rep2_30

ENSA AGADIR
TOURISTIQUE
Rep2_30
DN 800
- 0.584 800 0.50 1.16 0.53 1.01 0.52 416 2.21 1.20 2.18 1.094 OK
EN PEHD
Rep2_31
Rep2_31
DN 800
- 0.584 800 0.50 1.16 0.53 1.01 0.52 416 2.21 1.20 2.18 1.094 OK
EN PEHD
Rep2_32
Rep2_32
DN 800
- 0.584 800 0.50 1.16 0.53 1.01 0.52 416 2.21 1.20 2.18 1.094 OK
EN PEHD
Rep2_33
Rep2_33
DN 800
- 0.584 800 0.50 1.16 0.53 1.01 0.52 416 2.21 1.20 2.18 1.094 OK
EN PEHD
Rep2_34
Rep2_34
DN 800
- 0.584 800 0.50 1.16 0.53 1.01 0.52 416 2.21 1.20 2.18 1.094 OK
EN PEHD
Rep2_16
Rep2_16
DN 800
- 0.401 800 3.00 0.80 0.15 0.72 0.26 209 3.82 2.93 5.33 2.680 OK
EN PEHD
Rep2_35
Réseau EP3
Tronçon Q Diam. Collecteur Pente V = rQ rV rH H V V V Ps Q Ps Contrainte
calculé théo (%) Q/S (Q/Qps) calculée calculée Qps/10 (m/s) (m³/s)
(m³/s) (mm) (m/s) (mm) (m/s) (m/s)
Rep3_1 0.094 400 DN 400 4.00 0.75 0.17 0.75 0.28 113 3.22 2.37 4.31 0.541 OK
- EN PEHD
Rep3_2
Rep3_2 0.094 400 DN 400 2.00 0.75 0.25 0.83 0.34 135 2.51 1.68 3.05 0.383 OK
- EN PEHD
Rep3_3
Rep3_3 0.094 400 DN 400 2.00 0.75 0.25 0.83 0.34 135 2.51 1.68 3.05 0.383 OK
- EN PEHD
Rep3_4
Rep3_4 0.094 400 DN 400 0.50 0.75 0.49 1.00 0.49 198 1.52 0.84 1.52 0.191 OK
- EN PEHD
Rep3_5
Rep3_5 0.094 400 DN 400 0.50 0.75 0.49 1.00 0.49 198 1.52 0.84 1.52 0.191 OK
- EN PEHD
Rep3_6
Rep3_6 0.096 400 DN 400 0.50 0.76 0.50 1.00 0.50 201 1.52 0.84 1.52 0.191 OK
- EN PEHD
Rep3_7
Rep3_7 0.096 400 DN 400 4.00 0.76 0.18 0.75 0.28 114 3.24 2.37 4.31 0.541 OK
- EN PEHD
Rep3_8
Rep3_8 0.096 400 DN 400 4.00 0.76 0.18 0.75 0.28 114 3.24 2.37 4.31 0.541 OK
- EN PEHD
Rep3_9

ENSA AGADIR
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Rep3_9 0.096 400 DN 400 4.00 0.76 0.18 0.75 0.28 114 3.24 2.37 4.31 0.541 OK
- EN PEHD
Rep3_10
• Q calculé est le débit issu de l'assemblage des bassins versants.
• Le diamètre théorique est calculé à partir de la formule de Manning-Strickler (utilise le coefficient K,
la pente et le débit Q).
• V = Q / S est le rapport (débit calculé / section du collecteur).
• rQ est le rapport des débits (Q calculé / Q pleine section).
• rV et rH sont déduits de rQ par l'abaque Ab.5 de l'Instruction Technique.
• H calculée (= rH * diamètre) est la hauteur de remplissage (en mm) dans la canalisation.
• V calculée (= rV * Vps) est la vitesse en régime uniforme (m/s).
• La vérification des contraintes de vitesses teste si (V mini <= V calculée <= V maxi)
• Remarque : si le collecteur est en charge (Q/Qps > 1), on ne peut pas calculer rV, rH, H calculée et V
calculée.
• Vps est la vitesse à pleine section (calculée par la formule de Manning-Strickler).
• Qps = Vps * S est le débit à pleine section.

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Annexe 11 : Les profils en long des canalisations des eaux pluviales :

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Annexe 12 : Les profils en long des canalisations des eaux usées :

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Annexe 13 : Calculs effectués sur le collecteur des eaux usées :

Description Unité Résultats
Données
Population raccordée hab 1735
Equipement en (ha) 40 m3 / ha / 8,4
j
Dotation unitaire l/j/hab Vari 120 -170
Coefficient de rejet à l'égout 80%
Coefficient de pointe journalière (Cpj) 1,3
Coefficient de pointe horaire (Cph) 2,87
Pente de collecteur (I) % 0,50%
Coefficient de Manning-Strickler (K) 90
Pourcentage d'eau claire parasite (ecp) = 10/100 % % 10%
Calcul de débit
Débit moyen eaux usées (Qm) m3/j 286,40
Débit Rejeté l/s 2,652
Débit de pointe journalière (Qpj) l/s 3,447
Débit de pointe horaire (Qph) l/s 7,619
Débit de pointe (Qp) l/s 9,90
Calcul de la section
Débit d'eau claire parasite (Qecp ) l/s 0,29
Diamètre théorique du collecteur (Dth) mm 141
Diamètre choisie du collecteur mm 315
Conditions d'auto curage

Vitesse à pleine section (VPS) m/s 1,169
Condition 1 (VPS > 0,7 m/s) Vérifié
Débit à pleine section (QPS) m3/s 91,118
Rapport des débits (Qm+Qecp)/QPS m3/s 3,492
Condition 2 (h/D > 0,2 pour Qm+Qecp) Vérifié
Vitesse V pour h/D = 0,2 m/s 0,300
Condition 3 (V>0,3 m/s pour h/D=0,2) Vérifié

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Annexe 14 : Les résultats de la simulation du réseau d’AEP :

ID Noeud Altitude (m) Demande Base (l/s) Demande (l/s) Charge (m) Pression (m)
Noeud n1 52 0 0 84,5 32,5
Noeud n2 54 0 0 84,5 30,5
Noeud n3 54,4 0 0 84,19 29,79
Noeud n4 63,2 0,834 0,83 83,45 20,25
Noeud n5 62,73 0 0 83,43 20,7
Noeud n6 61,96 0 0 83,38 21,42
Noeud n7 62,13 0,707 0,71 83,38 21,25
Noeud n8 62,24 0 0 83,37 21,13
Noeud n9 64,95 0 0 83,21 18,26
Noeud n10 64,85 1,197 1,2 83,2 18,35
Noeud n11 63,99 0 0 83,19 19,2
Noeud n12 64 0 0 83,17 19,17
Noeud n13 65,57 0 0 83,16 17,59
Noeud n14 65,21 0 0 83,11 17,9
Noeud n15 65,73 0 0 83,08 17,35
Noeud n16 55,54 0,228 0,23 82,95 27,41
Noeud n17 56,62 0,195 0,19 82,99 26,37
Noeud n18 56,47 0,325 0,32 83,29 26,82
Noeud n19 51,99 0,829 0,83 83,11 31,12
Noeud n20 51,73 0,683 0,68 82,87 31,14
Noeud n21 49,32 0,414 0,41 82,85 33,53
Noeud n22 46,8 0,423 0,42 83,01 36,21
Noeud n23 42,75 0,228 0,23 82,77 40,02
Noeud n24 41,7 0,195 0,19 82,76 41,06
Noeud n25 37,52 0,325 0,32 82,75 45,23
Noeud n26 35,96 0,39 0,39 82,74 46,78
Noeud n27 41,6 0,195 0,19 82,75 41,15
Noeud n28 42,6 0,195 0,19 82,76 40,16
Noeud n29 36,6 1,76 1,76 82,66 46,06
Noeud n30 35,75 0,115 0,12 82,71 46,96
Noeud n31 29,77 0 0 82,7 52,93
Noeud n32 30,72 0,253 0,25 82,7 51,98
Noeud n33 31,07 0,092 0,09 82,7 51,63
Noeud n34 29,63 0,092 0,09 82,7 53,07

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Noeud n35 29,32 0,115 0,12 82,7 53,38

Noeud n36 27,26 0,092 0,09 82,7 55,44
Noeud n37 23,5 0 0 82,7 59,2
Noeud n38 62,66 0 0 83,07 20,41
Noeud n39 63,12 0 0 83,04 19,92
Réservoir 1 82,5 Sans Valeur -9,9 84,5 2
Pert.Charge
Longueur Diamètre
ID Arc Rugosité (mm) Débit (l/s) Vitesse (m/s) Unit.
(m) (mm)
(m/km)
Tuyau T3 31,86 141 0,1 9,88 0,63 3,13
Tuyau T4 235,34 141 0,1 9,88 0,63 3,13
Tuyau T5 7,3 141 0,1 9,05 0,58 2,65
Tuyau T6 18,83 141 0,1 9,05 0,58 2,65
Tuyau T7 4,6 141 0,1 6,08 0,39 1,26
Tuyau T8 5,42 93,8 0,1 2,97 0,43 2,52
Tuyau T9 61,1 93,8 0,1 2,97 0,43 2,52
Tuyau T10 4,4 93,8 0,1 2,97 0,43 2,52
Tuyau T11 26,3 63,8 0,1 0,35 0,11 0,35
Tuyau T12 59,41 63,8 0,1 0,35 0,11 0,35
Tuyau T13 26,23 63,8 0,1 0,35 0,11 0,35
Tuyau T14 59,42 93,8 0,1 1,42 0,21 0,66
Tuyau T15 59,3 93,8 0,1 1,77 0,26 0,98
Tuyau T16 13,2 63,8 0,1 0,88 0,28 1,82
Tuyau T17 75,2 63,8 0,1 0,88 0,28 1,82
Tuyau T18 193,09 63,8 0,1 0,71 0,22 1,25
Tuyau T19 51,75 93,8 0,1 2,65 0,38 2,05
Tuyau T20 157,72 93,8 0,1 2,23 0,32 1,49
Tuyau T21 59 63,8 0,1 0,23 0,07 0,17
Tuyau T22 182,5 63,8 0,1 0,16 0,05 0,07
Tuyau T23 191,5 63,8 0,1 0,15 0,05 0,05
Tuyau T24 60,7 63,8 0,1 -0,3 0,09 0,27
Tuyau T25 65,22 63,8 0,1 0,49 0,15 0,63
Tuyau T26 216 63,8 0,1 -0,03 0,01 0,01
Tuyau T27 7,11 63,8 0,1 0,17 0,02 0,01
Tuyau T28 145,3 63,8 0,1 0,07 0,02 0,02
Tuyau T29 74,52 63,8 0,1 -0,02 0,01 0,01

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Tuyau T30 79,16 63,8 0,1 0 0 0

Tuyau T31 27,9 63,8 0,1 0 0 0
Tuyau T32 19,2 63,8 0,1 0,89 0,28 1,85
Tuyau T33 19,55 63,8 0,1 0,89 0,28 1,85
Tuyau T34 58,92 63,8 0,1 0,45 0,14 0,54
Tuyau T35 85 141 0,1 5,38 0,34 1,01
Tuyau T36 37 93,8 0,1 4,19 0,61 4,81
Tuyau T37 26,02 63,8 0,1 0,89 0,28 1,85
Tuyau T38 37,03 63,8 0,1 1,17 0,37 3,07
Tuyau T39 51,72 63,8 0,1 0,96 0,3 2,14
Tuyau T40 9,56 63,8 0,1 0,83 0,26 1,65
Tuyau T41 27,46 63,8 0,1 0,8 0,25 1,52
Tuyau T42 21,1 63,8 0,1 0,2 0,06 0,13
Tuyau T43 6,92 63,8 0,1 0,23 0,03 0,02
Tuyau T44 27,81 63,8 0,1 0,09 0,03 0,02
Tuyau T45 40,3 63,8 0,1 1,03 0,32 2,42
Tuyau T46 57,3 63,8 0,1 0,86 0,27 1,73
Tuyau T47 10,85 63,8 0,1 0,69 0,22 1,18
Tuyau T48 176 63,8 0,1 0,86 0,27 1,73
Tuyau T49 102,73 63,8 0,1 0,38 0,12 0,4
Tuyau T50 133 63,8 0,1 -0,24 0,08 0,18
Tuyau T51 9,45 93,8 0,1 1,77 0,26 0,98
Tuyau T52 27,7 63,8 0,1 1,27 0,4 3,58

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Annexe 15 : Métré du réseau d’évacuation des eaux pluviales :

D 𝒍 Profondeur de tranchée 𝑒 𝑉𝐿𝑃 𝑉𝐶𝑜𝑛𝑑 𝑅𝑝 𝑅𝑠
Tronçon Conduite L (m) 𝑉𝑡 (m³)
(mm) (m) (m) (m) (m³) (m³) (m³) (m³)
Amont Aval Amont Aval Maxi Moy
DN 400
Rep_1 Rep_2 EN 400,00 40,96 0,90 1,59 1,66 1,67 1,65 0,03 60,71 5,53 6,81 21,21 27,16
PEHD
DN 400
Rep_2 Rep_3 EN 400,00 49,26 0,90 1,66 2,08 2,11 1,99 0,03 88,01 6,65 8,19 25,51 47,67
PEHD
DN 400
Rep_3 Rep_4 EN 400,00 34,73 0,90 2,08 2,16 2,16 2,03 0,03 63,44 4,69 5,77 17,98 35,00
PEHD
DN 400
Rep_4 Rep_5 EN 400,00 49,00 0,90 2,16 1,69 2,16 1,94 0,03 85,56 6,62 8,14 25,37 45,43
PEHD
DN 800
Rep_5 Rep_6 EN 800,00 50,00 1,40 3,19 2,33 3,19 2,82 0,07 197,63 10,5 34,70 52,10 100,33
PEHD
DN 800
Rep_6 Rep_7 EN 800,00 42,14 1,40 4,33 2,27 4,33 3,39 0,07 199,96 8,85 29,24 43,91 117,96
PEHD
DN 800
Rep_7 Rep_8 EN 800,00 45,98 1,40 2,87 2,07 2,87 2,16 0,07 139,27 9,66 31,91 47,91 49,80
PEHD
DN 800
Rep_8 Rep_9 EN 800,00 44,76 1,40 2,07 2,14 2,14 1,91 0,07 119,92 9,40 31,06 46,64 32,82
PEHD
DN 800
Rep_9 Rep_10 EN 800,00 49,69 1,40 2,14 2,22 2,22 2,18 0,07 151,44 10,4 34,49 51,78 54,74
PEHD
DN 800
Rep_10 Rep_11 EN 800,00 49,66 1,40 2,22 2,30 2,30 2,24 0,07 155,68 10,4 34,46 51,75 59,04
PEHD
DN 800
Rep_11 Rep_12 EN 800,00 17,03 1,40 3,80 4,14 4,14 3,98 0,07 94,79 3,58 11,82 17,74 61,65
PEHD
DN 800
Rep_12 Rep_13 EN 800,00 21,84 1,40 6,14 1,77 6,38 3,68 0,07 112,38 4,59 15,16 22,76 69,89
PEHD
DN 800
Rep_13 Rep_14 EN 800,00 10,44 1,40 2,77 1,77 2,77 2,43 0,07 35,58 2,19 7,25 10,88 15,26
PEHD
DN 800
Rep_14 Rep_15 EN 800,00 19,35 1,40 4,27 2,04 4,27 3,12 0,07 84,38 4,06 13,43 20,16 46,73
PEHD
DN 400
Rep_16 Rep_6 EN 400,00 37,50 0,90 1,64 1,77 2,16 1,85 0,03 62,38 5,06 6,23 19,42 31,67
PEHD

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TOURISTIQUE
DN 400
Rep_17 Rep_18 EN 400,00 31,21 0,90 1,64 1,49 2,01 1,73 0,03 48,47 4,21 5,19 16,16 22,91
PEHD
DN 400
Rep_18 Rep_11 EN 400,00 35,86 0,90 3,14 1,54 3,28 2,36 0,03 76,21 4,84 5,96 18,57 46,84
PEHD
DN 400
Rep_19 Rep_20 EN 400,00 19,47 0,90 1,67 2,33 2,33 2,01 0,03 35,28 2,63 3,24 10,08 19,34
PEHD
DN 400
Rep_21 Rep_20 EN 400,00 38,31 0,90 1,74 1,95 2,13 1,95 0,03 67,40 5,17 6,37 19,84 36,02
PEHD
DN 400
Rep_20 Rep_22 EN 400,00 17,07 0,90 3,95 1,56 4,01 3,29 0,03 50,57 2,30 2,84 8,84 36,59
PEHD
DN 400
Rep_22 Rep_23 EN 400,00 16,76 0,90 4,06 1,55 4,06 2,59 0,03 39,00 2,26 2,78 8,68 25,27
PEHD
DN 400
Rep_24 Rep_25 EN 400,00 42,93 0,90 1,54 1,63 1,63 1,58 0,03 60,86 5,80 7,13 22,23 25,70
PEHD
DN 400
Rep_25 Rep_26 EN 400,00 49,44 0,90 1,63 1,68 1,68 1,65 0,03 73,27 6,67 8,22 25,60 32,78
PEHD
DN 400
Rep_26 Rep_27 EN 400,00 49,83 0,90 2,53 2,46 2,66 2,57 0,03 115,26 6,73 8,28 25,80 74,45
PEHD
DN 400
Rep_27 Rep_28 EN 400,00 49,94 0,90 2,46 2,05 2,46 1,94 0,03 87,39 6,74 8,30 25,86 46,49
PEHD
DN 400
Rep_29 Rep_30 EN 400,00 33,57 0,90 1,64 1,70 1,70 1,67 0,03 50,41 4,53 5,58 17,38 22,92
PEHD
DN 400
Rep_30 Rep_31 EN 400,00 48,43 0,90 1,70 2,42 2,42 1,80 0,03 78,43 6,54 8,05 25,08 38,77
PEHD
DN 400
Rep_32 Rep_33 EN 400,00 38,71 0,90 1,44 3,62 3,62 2,82 0,03 98,10 5,23 6,43 20,04 66,40
PEHD
DN 400
Rep_33 Rep_34 EN 400,00 34,92 0,90 3,62 4,71 5,19 4,45 0,03 139,73 4,71 5,80 18,08 111,13
PEHD
DN 400
Rep_35 Rep_36 EN 400,00 36,55 0,90 1,64 1,92 1,92 1,78 0,03 58,70 4,93 6,07 18,93 28,77
PEHD
DN 400
Rep_36 Rep_23 EN 400,00 28,31 0,90 1,92 2,13 2,13 2,00 0,03 51,00 3,82 4,71 14,66 27,81
PEHD
DN 400
Rep_23 Rep_37 EN 400,00 28,66 0,90 2,13 2,37 2,37 2,23 0,03 57,65 3,87 4,76 14,84 34,17
PEHD

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TOURISTIQUE
DN 400
Rep_37 Rep_38 EN 400,00 43,62 0,90 2,37 2,70 2,70 2,48 0,03 97,53 5,89 7,25 22,59 61,80
PEHD
DN 600
Rep_38 Rep_39 EN 600,00 34,05 1,20 2,70 1,97 3,72 3,11 0,05 126,88 6,13 13,10 27,76 79,89
PEHD
DN 600
Rep_39 Rep_40 EN 600,00 20,47 1,20 4,47 1,69 4,47 2,96 0,05 72,59 3,68 7,88 16,68 44,34
PEHD
DN 600
Rep_40 Rep_41 EN 600,00 20,47 1,20 4,39 1,62 4,39 2,93 0,05 72,00 3,68 7,88 16,68 43,75
PEHD
DN 600
Rep_41 Rep_31 EN 600,00 22,18 1,20 1,62 2,52 2,52 2,21 0,05 58,71 3,99 8,54 18,08 28,10
PEHD
DN 800
Rep_31 Rep_42 EN 800,00 18,38 1,40 5,32 2,18 5,32 3,36 0,07 86,39 3,86 12,76 19,16 50,61
PEHD
DN 800
Rep_42 Rep_28 EN 800,00 17,25 1,40 5,13 1,77 5,13 3,20 0,07 77,17 3,62 11,97 17,97 43,61
PEHD
DN 800
Rep_28 Rep_43 EN 800,00 35,14 1,40 3,97 1,86 3,97 2,76 0,07 135,64 7,38 24,39 36,62 67,26
PEHD
DN 800
Rep_43 Rep_44 EN 800,00 16,34 1,40 4,06 3,37 4,06 3,65 0,07 83,62 3,43 11,34 17,03 51,82
PEHD
DN 800
Rep_44 Rep_45 EN 800,00 21,99 1,40 3,37 1,83 3,37 2,45 0,07 75,52 4,62 15,26 22,92 32,72
PEHD
DN 800
Rep_45 Rep_46 EN 800,00 42,95 1,40 3,43 2,38 3,43 2,68 0,07 161,37 9,02 29,81 44,76 77,78
PEHD
DN 800
Rep_46 Rep_47 EN 800,00 31,44 1,40 2,38 2,32 2,38 2,25 0,07 99,20 6,60 21,82 32,76 38,02
PEHD
DN 800
Rep_47 Rep_48 EN 800,00 32,02 1,40 2,32 3,00 3,00 2,60 0,07 116,38 6,72 22,22 33,37 54,06
PEHD
DN 800
Rep_48 Rep_49 EN 800,00 35,21 1,40 3,00 3,82 3,82 3,46 0,07 170,45 7,39 24,44 36,69 101,93
PEHD
DN 800
Rep_49 Rep_50 EN 800,00 33,41 1,40 3,82 4,42 4,42 4,14 0,07 193,61 7,02 23,18 34,81 128,60
PEHD
DN 800
Rep_50 Rep_51 EN 800,00 41,67 1,40 4,42 4,00 4,52 4,35 0,07 253,66 8,75 28,92 43,42 172,57
PEHD
DN 800
Rep_51 Rep_52 EN 800,00 16,63 1,40 4,00 3,47 4,00 3,66 0,07 85,29 3,49 11,54 17,33 52,92
PEHD

ENSA AGADIR
TOURISTIQUE
DN 800
Rep_52 Rep_34 EN 800,00 17,76 1,40 3,47 1,91 3,47 2,87 0,07 71,28 3,73 12,33 18,51 36,72
PEHD
DN 800
Rep_34 Rep_53 EN 800,00 38,41 1,40 4,71 2,08 4,71 3,25 0,07 174,73 8,07 26,66 40,02 99,98
PEHD
DN 400
Rep_54 Rep_55 EN 400,00 17,45 0,90 1,74 1,46 1,74 1,59 0,03 24,95 2,36 2,90 9,03 10,66
PEHD
DN 400
Rep_55 Rep_56 EN 400,00 38,53 0,90 1,46 2,03 2,03 1,75 0,03 60,83 5,20 6,40 19,95 29,27
PEHD
DN 400
Rep_56 Rep_57 EN 400,00 50,15 0,90 2,03 1,57 2,03 1,78 0,03 80,52 6,77 8,33 25,97 39,45
PEHD
DN 400
Rep_57 Rep_58 EN 400,00 43,12 0,90 1,57 1,65 1,65 1,61 0,03 62,60 5,82 7,17 22,33 27,29
PEHD
DN 400
Rep_58 Rep_59 EN 400,00 48,62 0,90 1,65 1,75 1,75 1,70 0,03 74,50 6,56 8,08 25,18 34,67
PEHD
DN 400
Rep_59 Rep_60 EN 400,00 30,75 0,90 1,75 1,83 1,83 1,79 0,03 49,64 4,15 5,11 15,92 24,45
PEHD
DN 400
Rep_60 Rep_61 EN 400,00 9,58 0,90 3,83 2,91 3,83 3,35 0,03 28,91 1,29 1,59 4,96 21,07
PEHD
DN 400
Rep_61 Rep_62 EN 400,00 9,58 0,90 4,91 4,00 4,91 4,45 0,03 38,39 1,29 1,59 4,96 30,54
PEHD
DN 400
Rep_62 Rep_63 EN 400,00 12,53 0,90 6,00 1,58 6,00 3,81 0,03 43,01 1,69 2,08 6,49 32,74
PEHD
Regard DN 200 64,7

R-rejet 200,00 616,92 0,70 1,34 1,64 1,49 0,01 643,45 23,45 201,11 354,1
Facade PVC/S1 8
Regard
DN 315 44,5
bouche R-rejet 315,00 371,03 0,80 1,64 1,74 1,69 0,01 501,63 32,70 155,78 268,6
PVC/S1 2
d'égout
Totaux 434,
1 962 6659,30 799,04 1794,6 3631
75

ENSA AGADIR
TOURISTIQUE
Annexe 16 : Métré du réseau d’évacuation des eaux usées :

Profondeur de tranchée 𝑒 𝑉𝑡 𝑉𝐿𝑃 𝑉𝐶𝑜𝑛𝑑 𝑅𝑝 𝑅𝑠
Tronçon Conduit D 𝒍 (m) (m) (m³) (m³) (m³) (m³) (m³)
L (m)
e (mm) (m)
Amont Aval Amont Aval Maxi Moy
DN 315 315,
Reu_1 Reu_2 43,60 0,80 1,64 2,41 2,41 2,03 0,01 70,84 5,23 3,84 18,31 43,46
PVC 00
DN 315 315,
Reu_2 Reu_3 31,67 0,80 2,41 2,58 2,64 2,51 0,01 63,55 3,80 2,79 13,30 43,67
PVC 00
DN 315 315,
Reu_3 Reu_4 49,28 0,80 2,58 2,00 2,78 2,53 0,01 99,64 5,91 4,34 20,69 68,69
PVC 00
DN 315 315,
Reu_4 Reu_5 13,38 0,80 2,60 1,45 2,60 2,13 0,01 22,76 1,61 1,18 5,62 14,36
PVC 00
DN 315 315,
Reu_5 Reu_6 17,15 0,80 1,45 1,78 1,79 1,63 0,01 22,34 2,06 1,51 7,20 11,57
PVC 00
DN 315 315,
Reu_6 Reu_7 26,83 0,80 1,78 1,46 1,78 1,61 0,01 34,49 3,22 2,37 11,27 17,64
PVC 00
DN 315 315,
Reu_7 Reu_8 19,11 0,80 2,56 1,45 2,66 2,31 0,01 35,31 2,29 1,68 8,02 23,31
PVC 00
DN 315 315,
Reu_9 Reu_10 22,60 0,80 1,54 2,03 2,03 1,93 0,01 34,93 2,71 1,99 9,49 20,74
PVC 00
DN 315 315,
Reu_10 Reu_11 39,67 0,80 2,03 2,13 2,21 2,14 0,01 68,07 4,76 3,50 16,65 43,16
PVC 00
DN 315 315,
Reu_11 Reu_12 33,84 0,80 2,13 1,98 2,15 2,12 0,01 57,40 4,06 2,98 14,21 36,15
PVC 00
DN 315 315,
Reu_12 Reu_13 31,82 0,80 1,98 1,92 2,07 2,01 0,01 51,20 3,82 2,80 13,36 31,22
PVC 00
DN 315 315,
Reu_13 Reu_14 32,30 0,80 1,92 1,88 1,99 1,94 0,01 50,07 3,88 2,85 13,56 29,79
PVC 00
DN 315 315,
Reu_14 Reu_15 33,04 0,80 1,88 1,65 1,88 1,82 0,01 48,18 3,96 2,91 13,87 27,43
PVC 00
DN 315 315,
Reu_15 Reu_16 24,35 0,80 1,65 1,55 1,69 1,66 0,01 32,30 2,92 2,15 10,22 17,01
PVC 00
DN 315 315,
Reu_16 Reu_17 26,41 0,80 1,55 1,52 1,64 1,60 0,01 33,79 3,17 2,33 11,09 17,20
PVC 00
DN 315 315,
Reu_17 Reu_18 33,19 0,80 1,52 1,71 1,73 1,69 0,01 44,80 3,98 2,93 13,94 23,96
PVC 00
DN 315 315,
Reu_18 Reu_19 27,71 0,80 1,71 1,55 1,96 1,81 0,01 40,08 3,33 2,44 11,64 22,67
PVC 00
DN 315 315,
Reu_20 Reu_21 19,51 0,80 1,64 1,79 1,79 1,75 0,01 27,28 2,34 1,72 8,19 15,03
PVC 00
DN 315 315,
Reu_21 Reu_22 33,84 0,80 1,79 1,65 1,79 1,73 0,01 46,78 4,06 2,98 14,21 25,53
PVC 00
DN 315 315,
Reu_22 Reu_23 26,59 0,80 3,30 1,47 3,30 2,65 0,01 56,31 3,19 2,34 11,16 39,61
PVC 00
DN 315 315,
Reu_24 Reu_25 32,56 0,80 1,64 1,61 1,75 1,69 0,01 44,02 3,91 2,87 13,67 23,57
PVC 00
DN 315 315,
Reu_25 Reu_26 43,10 0,80 1,61 1,67 1,87 1,76 0,01 60,63 5,17 3,80 18,10 33,57
PVC 00
DN 315 315,
Reu_26 Reu_27 37,02 0,80 1,67 2,28 2,28 1,89 0,01 56,08 4,44 3,26 15,54 32,82
PVC 00

ENSA AGADIR
TOURISTIQUE
DN 315 315,
Reu_27 Reu_28 27,21 0,80 4,08 1,49 4,08 3,17 0,01 69,11 3,27 2,40 11,42 52,02
PVC 00
DN 315 315,
Reu_29 Reu_30 33,97 0,80 1,64 1,55 1,78 1,72 0,01 46,71 4,08 2,99 14,26 25,38
PVC 00
DN 315 315,
Reu_31 Reu_23 49,71 0,80 1,64 1,79 1,81 1,69 0,01 67,36 5,97 4,38 20,87 36,14
PVC 00
DN 315 315,
Reu_23 Reu_32 45,95 0,80 1,79 1,63 1,88 1,77 0,01 65,11 5,51 4,05 19,29 36,25
PVC 00
DN 315 315, 107,8
Reu_32 Reu_33 41,78 0,80 3,33 2,89 3,44 3,23 0,01 5,01 3,68 17,54 81,62
PVC 00 6
DN 315 315, 108,5
Reu_33 Reu_34 48,17 0,80 2,89 2,55 3,01 2,82 0,01 5,78 4,25 20,22 78,29
PVC 00 4
DN 315 315,
Reu_34 Reu_35 26,19 0,80 2,55 2,37 2,65 2,54 0,01 53,22 3,14 2,31 11,00 36,78
PVC 00
DN 315 315,
Reu_35 Reu_36 40,07 0,80 2,37 2,02 2,47 2,31 0,01 73,92 4,81 3,53 16,82 48,76
PVC 00
DN 315 315,
Reu_36 Reu_28 12,41 0,80 2,02 2,25 2,28 2,17 0,01 21,52 1,49 1,09 5,21 13,72
PVC 00
DN 315 315,
Reu_28 Reu_37 27,14 0,80 2,25 1,92 2,25 2,11 0,01 45,85 3,26 2,39 11,39 28,80
PVC 00
DN 315 315,
Reu_37 Reu_38 40,44 0,80 1,92 1,53 2,04 1,85 0,01 60,00 4,85 3,56 16,98 34,60
PVC 00
DN 315 315,
Reu_38 Reu_39 49,74 0,80 1,53 1,62 1,83 1,60 0,01 63,62 5,97 4,38 20,88 32,38
PVC 00
DN 315 315,
Reu_40 Reu_41 24,45 0,80 1,64 1,88 1,91 1,85 0,01 36,13 2,93 2,16 10,27 20,77
PVC 00
DN 315 315,
Reu_41 Reu_42 43,33 0,80 1,88 2,43 2,60 2,21 0,01 76,47 5,20 3,82 18,19 49,26
PVC 00
DN 315 315,
Reu_42 Reu_43 24,21 0,80 2,43 2,18 2,43 2,34 0,01 45,36 2,91 2,13 10,17 30,15
PVC 00
DN 315 315,
Reu_43 Reu_44 35,39 0,80 2,18 1,98 2,20 2,14 0,01 60,55 4,25 3,12 14,86 38,33
PVC 00
DN 315 315,
Reu_44 Reu_45 33,26 0,80 1,98 1,70 1,98 1,90 0,01 50,44 3,99 2,93 13,97 29,55
PVC 00
DN 315 315,
Reu_45 Reu_46 42,35 0,80 1,70 1,56 1,82 1,76 0,01 59,60 5,08 3,73 17,78 33,00
PVC 00
DN 315 315,
Reu_46 Reu_47 40,47 0,80 1,56 1,66 1,73 1,54 0,01 49,93 4,86 3,57 16,99 24,51
PVC 00
DN 315 315,
Reu_47 Reu_48 22,93 0,80 1,66 1,97 1,97 1,77 0,01 32,41 2,75 2,02 9,63 18,01
PVC 00
DN 315 315,
Reu_49 Reu_50 29,63 0,80 1,64 1,92 2,01 1,88 0,01 44,54 3,56 2,61 12,44 25,93
PVC 00
DN 315 315,
Reu_50 Reu_51 27,82 0,80 1,92 2,00 2,10 2,04 0,01 45,44 3,34 2,45 11,68 27,97
PVC 00
DN 315 315,
Reu_51 Reu_52 42,23 0,80 2,00 1,75 2,05 1,99 0,01 67,16 5,07 3,72 17,73 40,64
PVC 00
DN 315 315,
Reu_52 Reu_53 43,23 0,80 1,75 1,64 1,83 1,76 0,01 60,85 5,19 3,81 18,15 33,70
PVC 00
DN 315 315,
Reu_53 Reu_54 41,49 0,80 1,64 2,97 2,97 2,18 0,01 72,31 4,98 3,66 17,42 46,25
PVC 00

ENSA AGADIR
TOURISTIQUE
DN 315 315, 108,1

Reu_54 Reu_55 35,92 0,80 2,97 4,71 4,71 3,76 0,01 4,31 3,17 15,08 85,62
PVC 00 8
DN 315 315,
Reu_56 Reu_57 17,69 0,80 1,64 2,44 2,44 2,05 0,01 29,01 2,12 1,56 7,43 17,90
PVC 00
DN 315 315,
Reu_57 Reu_58 43,74 0,80 2,44 3,18 3,23 2,80 0,01 98,13 5,25 3,86 18,36 70,66
PVC 00
DN 315 315,
Reu_58 Reu_59 8,42 0,80 3,18 3,32 3,35 3,28 0,01 22,12 1,01 0,74 3,54 16,83
PVC 00
DN 315 315, 113,6
Reu_59 Reu_60 40,12 0,80 3,32 3,59 3,71 3,54 0,01 4,81 3,54 16,84 88,43
PVC 00 2
DN 315 315, 121,6
Reu_60 Reu_61 40,53 0,80 3,59 3,66 3,90 3,75 0,01 4,86 3,57 17,02 96,17
PVC 00 3
DN 315 315,
Reu_61 Reu_62 20,58 0,80 3,66 3,70 3,81 3,75 0,01 61,68 2,47 1,81 8,64 48,75
PVC 00
DN 315 315,
Reu_62 Reu_63 29,19 0,80 3,70 3,54 3,81 3,68 0,01 85,88 3,50 2,57 12,26 67,55
PVC 00
DN 315 315,
Reu_63 Reu_64 27,43 0,80 3,54 3,34 3,72 3,51 0,01 77,05 3,29 2,42 11,51 59,83
PVC 00
DN 315 315,
Reu_64 Reu_8 12,54 0,80 3,34 3,18 3,34 3,23 0,01 32,39 1,50 1,11 5,27 24,51
PVC 00
DN 315 315,
Reu_8 Reu_65 23,44 0,80 3,18 1,52 3,18 2,70 0,01 50,59 2,81 2,07 9,84 35,87
PVC 00
DN 315 315,
Reu_65 Reu_19 29,27 0,80 4,02 2,33 4,02 3,08 0,01 72,22 3,51 2,58 12,29 53,84
PVC 00
DN 315 315,
Reu_19 Reu_30 30,94 0,80 4,93 1,50 4,93 3,01 0,01 74,47 3,71 2,73 12,99 55,04
PVC 00
DN 315 315,
Reu_30 Reu_66 16,34 0,80 3,50 1,50 3,50 2,72 0,01 35,58 1,96 1,44 6,86 25,31
PVC 00
DN 315 315,
Reu_66 Reu_39 16,34 0,80 4,00 1,59 4,00 2,86 0,01 37,40 1,96 1,44 6,86 27,14
PVC 00
DN 315 315,
Reu_39 Reu_48 35,35 0,80 4,09 2,62 4,09 2,80 0,01 79,32 4,24 3,12 14,84 57,12
PVC 00
DN 315 315,
Reu_48 Reu_67 10,47 0,80 2,62 2,56 2,62 2,59 0,01 21,73 1,26 0,92 4,40 15,15
PVC 00
DN 315 315,
Reu_67 Reu_55 13,83 0,80 2,56 2,25 2,56 2,43 0,01 26,89 1,66 1,22 5,81 18,21
PVC 00
DN 315 315,
Reu_55 Reu_68 16,82 0,80 4,75 3,25 5,01 4,23 0,01 56,92 2,02 1,48 7,06 46,35
PVC 00
DN 315 315,
Reu_68 Reu_69 16,82 0,80 3,25 1,75 3,25 2,48 0,01 33,34 2,02 1,48 7,06 22,77
PVC 00
DN 315 315,
Reu_69 Reu_70 48,02 0,80 1,75 1,96 1,96 1,86 0,01 71,48 5,76 4,23 20,16 41,33
PVC 00
DN 315 315,
Reu_70 Reu_71 38,07 0,80 1,96 1,90 1,96 1,93 0,01 58,85 4,57 3,36 15,98 34,95
PVC 00
DN 315 315,
Reu_71 Reu_72 50,35 0,80 1,90 1,70 1,90 1,79 0,01 72,20 6,04 4,44 21,14 40,58
PVC 00
DN 315 315,
Reu_72 Reu_73 42,61 0,80 1,70 1,77 1,77 1,73 0,01 59,12 5,11 3,76 17,89 32,36
PVC 00
DN 315 315,
Reu_73 Reu_74 49,06 0,80 1,77 1,88 1,88 1,83 0,01 71,74 5,89 4,32 20,60 40,93
PVC 00

ENSA AGADIR
TOURISTIQUE
DN 315 315,
Reu_74 Reu_75 28,03 0,80 1,88 1,91 1,91 1,90 0,01 42,62 3,36 2,47 11,77 25,02
PVC 00
DN 315 315,
Reu_75 Reu_76 5,97 0,80 1,91 2,01 2,01 1,98 0,01 9,44 0,72 0,53 2,51 5,69
PVC 00
DN 315 315,
Reu_76 Reu_77 21,35 0,80 3,51 1,64 3,51 2,77 0,01 47,26 2,56 1,88 8,96 33,85
PVC 00
DN 315 315,
Reu_78 Reu_79 25,88 0,80 1,64 2,84 2,84 2,27 0,01 47,04 3,11 2,28 10,87 30,78
PVC 00
DN 315 315, 135,9 106,4
Reu_79 Reu_80 47,04 0,80 2,84 4,35 4,35 3,61 0,01 5,64 4,15 19,75
PVC 00 9 5
DN 315 315, 128,9 109,1
Reu_80 Reu_76 31,60 0,80 6,35 3,30 6,35 5,10 0,01 3,79 2,79 13,27
PVC 00 8 4
DN 315 315,
Reu_81 Reu_82 13,35 0,80 1,64 2,05 2,05 1,92 0,01 20,54 1,60 1,18 5,61 12,16
PVC 00
DN 315 315,
Reu_82 Reu_83 40,92 0,80 2,05 3,49 3,49 2,63 0,01 86,16 4,91 3,61 17,18 60,46
PVC 00
DN 315 315, 141,6 111,1
Reu_83 Reu_84 48,59 0,80 3,49 3,56 3,75 3,64 0,01 5,83 4,28 20,40
PVC 00 3 2
DN 315 315, 105,1
Reu_84 Reu_85 47,14 0,80 3,56 1,83 3,56 2,79 0,01 5,66 4,15 19,79 75,54
PVC 00 5
DN 315 315,
Reu_85 Reu_86 46,00 0,80 2,83 2,44 2,90 2,70 0,01 99,45 5,52 4,05 19,31 70,56
PVC 00
DN 315 315,
Reu_86 Reu_87 47,19 0,80 2,44 1,55 2,44 1,95 0,01 73,67 5,66 4,16 19,81 44,04
PVC 00
DN 315 315,
Reu_87 Reu_88 29,23 0,80 1,55 1,55 1,80 1,66 0,01 38,79 3,51 2,58 12,27 20,43
PVC 00
DN 315 315,
Reu_88 Reu_89 23,62 0,80 1,55 1,88 1,88 1,73 0,01 32,60 2,83 2,08 9,92 17,77
PVC 00
DN 315 315,
Reu_89 Reu_90 2,07 0,80 1,88 1,93 1,93 1,91 0,01 3,16 0,25 0,18 0,87 1,86
PVC 00
DN 250 250,
Rref_1 Rref_2 3,07 0,70 1,64 1,55 1,64 1,59 0,01 3,42 0,32 0,18 1,05 1,88
PVC 00
DN 250 250, 108,5
Rref_2 Rref_3 47,55 0,70 2,55 3,83 3,83 3,26 0,01 4,99 2,72 16,25 84,61
PVC 00 7
DN 250 250, 109,9
Rref_3 Rref_4 39,13 0,70 3,83 4,18 4,18 4,01 0,01 4,11 2,24 13,37 90,20
PVC 00 2
DN 250 250, 119,2
Rref_4 Rref_5 42,74 0,70 4,18 3,80 4,18 3,98 0,01 4,49 2,45 14,61 97,67
PVC 00 1
DN 250 250, 177,3 143,0
Rref_5 Rref_6 68,10 0,70 3,80 3,64 3,80 3,72 0,01 7,15 3,90 23,27
PVC 00 7 5
DN 250 250,
Rref_6 Rref_7 37,43 0,70 3,64 3,56 3,64 3,60 0,01 94,30 3,93 2,14 12,79 75,44
PVC 00
DN 250 250,
Rref_7 Rref_8 27,81 0,70 3,56 3,45 3,56 3,50 0,01 68,14 2,92 1,59 9,50 54,12
PVC 00
DN 250 250, 113,7
Rref_8 Rref_9 48,86 0,70 3,45 3,21 3,45 3,33 0,01 5,13 2,80 16,70 89,16
PVC 00 9
DN 250 250, 111,8
Rref_9 Rref_10 49,01 0,70 3,21 3,31 3,31 3,26 0,01 5,15 2,81 16,75 87,17
PVC 00 7
DN 250 250, 115,6
Rref_10 Rref_11 49,76 0,70 3,31 3,33 3,33 3,32 0,01 5,22 2,85 17,00 90,59
PVC 00 6

ENSA AGADIR
TOURISTIQUE
DN 250 250,
Rref_11 Rref_12 37,18 0,70 3,33 3,20 3,33 3,26 0,01 84,89 3,90 2,13 12,71 66,15
PVC 00
DN 250 250,
Rref_12 Rref_13 30,85 0,70 3,20 3,12 3,30 3,08 0,01 66,59 3,24 1,77 10,54 51,04
PVC 00
DN 250 250,
Rref_13 Rref_14 2,20 0,70 3,12 3,29 3,29 3,23 0,01 4,98 0,23 0,13 0,75 3,87
PVC 00
3299,4 6347, 382, 271, 1325, 4367,

Totaux
3 6 47 32 81 99

ENSA AGADIR
TOURISTIQUE
Annexe 17 : La distribution des pièces spéciales suivant les nœuds du réseau d’AEP

ENSA AGADIR

Etude Des VRD D'une Résidence Immobilière de Promotion Touristique À La Commune Rurale D'aglou

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ÉTUDE DES VRD D’UNE RESIDENCE IMMOBILIERE DE PROMOTION

Tous les mots ne sauraient exprimer la gratitude, l’amour, le respect, la

A Ma tendre Mère Aicha :

« Tu représentes pour moi la source de tendresse et l’exemple de dévouement

A Mon très cher Père Mohammed :

A mon très cher mari Saïd :

« Aucun mot ne saurait t'exprimer mon profond attachement et ma

A ma chère belle-mère Fatima :

A mes sœurs : Saadia, Naima, Fatima, Maryam et Hajar

A mes chères belles sœurs.

A mes très chères amies.

A tous mes enseignants depuis mes premières années d’études.

A tous ceux qui me sens chers et que j’ai omis de citer.

PROJET DE FIN D’ETUDES – GENIE CIVIL

Au terme de la rédaction de ce rapport, c’est un devoir agréable d’exprimer la reconnaissance

PROJET DE FIN D’ETUDES – GENIE CIVIL

PROJET DE FIN D’ETUDES – GENIE CIVIL

PROJET DE FIN D’ETUDES – GENIE CIVIL

Tables des matières

PROJET DE FIN D’ETUDES – GENIE CIVIL

III.2.3. Données météorologiques : ................................................................................... 25

PROJET DE FIN D’ETUDES – GENIE CIVIL

I.8.2. Essais de laboratoire : .............................................................................................. 47

PROJET DE FIN D’ETUDES – GENIE CIVIL

I.4. Les différents ouvrages d’assainissement .................................................................... 69

PROJET DE FIN D’ETUDES – GENIE CIVIL

III.2.1. Traitement Préliminaire ............................................................................................ 89

PROJET DE FIN D’ETUDES – GENIE CIVIL

III.4. Choix de la pompe ....................................................................................................... 104

PROJET DE FIN D’ETUDES – GENIE CIVIL

Liste des figures

PROJET DE FIN D’ETUDES – GENIE CIVIL

Figure 42: Les efforts extérieurs appliquées au mur....................................................................... 62

PROJET DE FIN D’ETUDES – GENIE CIVIL

Listes des tableaux

PROJET DE FIN D’ETUDES – GENIE CIVIL

Liste des acronymes

• VRD : Voiries et réseau divers

PROJET DE FIN D’ETUDES – GENIE CIVIL

Dans le cadre de développement du secteur touristique au Maroc, la Résidence Immobilière de

PROJET DE FIN D’ETUDES – GENIE CIVIL

Partie 1 : Contexte et présentation générale de l’étude

PROJET DE FIN D’ETUDES – GENIE CIVIL

I. Chapitre 1 : Présentation de l’organisme d’accueil

I.1. Identité du bureau

❖ Capital social 1 000 000.00 Dirhams

PROJET DE FIN D’ETUDES – GENIE CIVIL

I.2. Moyens humains

L’équipe pluridisciplinaire de SUD INFRA se compose de collaborateurs expérimentés et

Figure 1: Organigramme hiérarchique de BET SUD INFRA

I.3. Domaine d’activité

 CONCEPTION ET CALCUL DES STRUCTURES :

PROJET DE FIN D’ETUDES – GENIE CIVIL

L’électricité HT et BT (Production, Transformation, Distribution, Equipement intérieur…) et

 CONSEIL ET ASSISTANCE TECHNIQUE

• Etude de faisabilité du projet

 VOIRIES ET RÉSEAUX DIVERS VRD :

PROJET DE FIN D’ETUDES – GENIE CIVIL

II. Chapitre 2 : Généralité sur les VRD

PROJET DE FIN D’ETUDES – GENIE CIVIL

PROJET DE FIN D’ETUDES – GENIE CIVIL

III. Chapitre 3 : Présentation générale du projet

Figure 2: Plan de masse du projet