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ETUDE DE L’EXTENSION DU
PORT DE TARFAYA
Remerciements
Au Professeur Najib CHERFAOUI, notre encadrant interne. Nous saluons sa grande disponibilité
et son efficacité à nous fournir des réponses et des références de qualité pour notre travail. Nous
n’aurions pu rêver meilleur encadrement. Nous vous serons reconnaissants à jamais.
A M. Youssef ZAHIR, Directeur des travaux SOMAGEC, lauréat de l’EHTP promotion 1997, qui
nous a constamment guidé et orienté dans nos travaux ; et surtout, nous a fourni un cadre de
travail exceptionnel ainsi que les données et documentations socles de cette étude. Il a toujours
su nous faire avancer dans le travail en nous donnant ce qu’il fallait.
A M. Jaafar ELKAKI et M. Youssef AIT ALI, ingénieurs SOMAGEC, lauréats de la promotion 2010
de l’EHTP. Ils ont été pour nous des encadrants et des amis, ont su nous faire profiter de leur
expérience récente du déroulement du PFE, et de leurs connaissances du domaine des travaux
maritimes.
A tout le personnel du chantier du nouveau port de KSAR SGHIR, qui nous a bien intégrés dans le
groupe et épaulés. Nos remerciements en particulier à Abdessamad, Mohammed, Mourad,
Noura ; ils nous ont été d’un grand secours pour la mise en forme de nos données. A M .KHALID,
Mme KARIMA et M. Abdellah pour tout ce qu’ils ont fait pour nous.
A M. Abderrahim AIT ALI de l’ANP pour tous les renseignements et la documentation qu’il nous a
prodigués.
A tout le corps enseignant et administratif de l’EHTP. Nous vous devons cette formation de
qualité de laquelle nous tirons cette aptitude { faire face aux problématiques de l’ingénierie.
Tout le département d’Hydraulique avec qui nous avons eu plus de contact a notre profonde
gratitude.
A tous ceux qui de près ou de loin ont contribué, d’une manière ou d’une autre { l’aboutissement
de ce projet, nous vous en en sommes reconnaissants.
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Projet de fin d’études
Dédicace
Je rends grâce à Dieu, ce que je suis vient de lui et ce que je réalise est à lui.
Je dédie ce mémoire
A ma patrie, le Burkina Faso, mon berceau et ma fierté, duquel j’ai obtenu une bourse
d’étude pour le Maroc. Je souhaite de tout cœur pouvoir mettre mes compétences au
service de son développement. Puisse-t-elle trouver le chemin de la prospérité et
continuer à être ce pays paisible qui me fait rêver.
Au Royaume du Maroc, mon pays hôte. A son gouvernement et à ses citoyens, votre
hospitalité m’a marqué ; le royaume restera pour moi, une deuxième patrie. Puisse
cette coopération perdurer.
A toute ma famille, puisse ce travail saluer toute l’attention que vous avez porté à mon
éducation et toutes vos sacrifices. Je le dédie en particulier à
Mes parents pour leur dévouement dans notre réussite à tous. Je souhaite
que ce travail honore la mémoire de ma mère; puisse le seigneur par sa
grâce lui accorder le repos éternelle.
Mes frères et sœurs, vous avez été, et continuez d’être mon plus grand
soutien dans mon cursus. J’espère que ce document se montrera à la
hauteur de vos attentes et honorera la mémoire de notre regrettée
Monique.
A tous les enseignants qui m’ont transmis le savoir depuis mon plus jeune âge, ceci est
l’humble résultat de votre labeur.
A tous mes amis, ceux que j’ai connu chez moi et ceux que j’ai rencontré au Maroc.
Rien ne saurait remplacer le bonheur que votre amitié et votre présence me procure.
Trouvez donc en ce travail, toute ma reconnaissance.
Denis YAOGO
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Projet de fin d’études
إىداء
بسم اهلل و الحمد هلل و ال حول و ال قوة إال باهلل .
صدر دافئ للبردان ،نبع محبة للعطشان...ىمس حنان في كل زمان...يا من تحت أقدامك
الجنة...أمي الغالية باتول.
إلى الجبين الندي و اليد المعطاءة ...والدي عبد الق ادر رحمو اهلل و طيب ثراه .
إلى من أضافوا إلى ذكرياتي لحظات لن أنساىا...إخوتي محمد و ىشام وعبد المالك و جمال وبدر
الدين و ف اطمة الزىراء.
إلى أعز من أحب…إلى أغلى البشر…إلى من ىم مني و أنا منيم…إلى أىلي األعزاء.
إلى كل من تتلمذت على أيدييم و نيلت من علوميم ،إلى الذين قدموا لي العلم و الدعم عبر
حياتي الدراسية فكانوا ينابيع عطاء...إلى أساتذتي األف اضل أقدم شكري و عرف اني.
إلى من بنوا معي آمال الغد و شاركوني الحب و االىتمام...إلى قناديل دربي و أحلى لحظات
عمري...أصدق ائي.
أتمنى أن تجدوا في عملي ىذا ثمرة جيدكم و عربون محبتي و امتناني لكم.
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Projet de fin d’études
Résumé
Comme pour tout ouvrage de génie civil, la conception et le dimensionnement des composants
d’un port nécessite la connaissance préalable des sollicitations tant naturelles que d’exploitation
auxquelles ils seront soumis. En particulier, pour une jetée de port, la connaissance des houles
qui prévalent sur la côte est d’une importance capitale. Outre ces considérations, le concepteur
doit s’assurer que la variante qu’elle propose sera exploitable dans des conditions acceptables
économiquement et techniquement. Notamment, l’ensablement du port ne doit pas dépasser des
seuils où un dragage devient trop onéreux, voire impossible. L’agitation dans les bassins et {
l’entrée du port occasionnée par des houles courantes ne devrait pas menacer la manœuvrabilité
des navires.
Cette étude aborde donc tous ces aspect dans le contexte de l’extension du port de Tarfaya, avec
pour objectif final une optimisation des dimensions proposées pour la digue principale. Elle
s’intéresse d’abord au calcul des houles au pied de l’ouvrage, puis se penche sur l’agitation {
s’attendre en présence des nouveaux ouvrages, la sédimentologie, la manœuvrabilité, pour enfin
exploiter ces travaux dans l’optimisation économique des dimensions de la digue sans en
affecter l’efficacité technique.
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SOMMAIRE
Remerciements ...................................................................................................................................................................1
Résumé ...................................................................................................................................................................................4
Liste des figures ............................................................................................................................................................... 10
Liste des tableaux............................................................................................................................................................ 13
Chapitre 0: Présentation du projet et objectifs de l’étude ........................................................................ 14
I. Situation du projet ...................................................................................................................................................... 14
II. Consistance des travaux .......................................................................................................................................... 15
III. Objectifs de notre étude......................................................................................................................................... 16
Chapitre 1: Théorie sur la houle .......................................................................................................................... 17
I. Mouvements de l’océan en haute mer : théorie linéaire de la houle ...................................................... 17
I.1. Bases de l’analyse ........................................................................................................................................ 17
I.2. Potentiel des vitesses ................................................................................................................................. 18
I.3. Equation de la surface libre ..................................................................................................................... 20
I.4. Champ de pression ...................................................................................................................................... 20
I.5. Cinématique de la houle............................................................................................................................ 20
I.6. Energie de la houle ...................................................................................................................................... 22
I.6.1. Energie potentielle de la houle ................................................................................................ 23
I.6.2. Energie cinétique de la houle ................................................................................................... 23
I.6.3. Energie totale de la houle .......................................................................................................... 23
I.6.4. Répartition verticale de l’énergie de la houle .................................................................... 24
I.6.5. Vitesse de propagation de l'énergie ...................................................................................... 25
II. Déformation de la houle { l’approche des côtes ........................................................................................... 26
II.1. Profondeur relative..................................................................................................................................... 26
II.2. Application aux équations de la houle ................................................................................................ 27
II.3. Interaction des vagues ............................................................................................................................... 28
II.3.1. La réfraction .................................................................................................................................... 28
II.3.2. Diffraction de la houle ................................................................................................................. 29
II.3.3. Schoaling de la houle ................................................................................................................... 31
II.3.4. Le déferlement ............................................................................................................................... 32
II.3.5. La réflexion ...................................................................................................................................... 32
II.3.5.1. Clapotis ................................................................................................................................................ 32
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I. Introduction ................................................................................................................................................................... 72
II. Calcul manuel de l’agitation au port de Tarfaya............................................................................................ 73
II.1. Méthode d’approche ................................................................................................................................... 73
II.2. Résultats et discussion .............................................................................................................................. 74
III. Modélisation de l’agitation du port avec REFONDE................................................................................... 77
III.1. Présentation du logiciel ........................................................................................................................ 77
III.1.1. Vue d’ensemble .............................................................................................................................. 77
III.1.2. L’équation de Berkhoff................................................................................................................ 77
III.2. Implémentation du cas de Tarfaya .................................................................................................. 78
III.2.1. Fichiers d’entrée ............................................................................................................................ 78
III.2.2. Configuration du modèle............................................................................................................ 79
III.2.2.1. Définition des bords ..................................................................................................................... 79
III.2.2.2. Configuration du maillage.......................................................................................................... 81
III.2.2.3. Paramètres de calcul .................................................................................................................... 82
III.2.3. Résultats et analyse ...................................................................................................................... 83
Chapitre 4: Etude de la dynamique sédimentaire du port de Tarfaya ................................................ 87
I. Contexte : ........................................................................................................................................................................ 87
II. Transit maritime : ...................................................................................................................................................... 87
II.1. Mécanisme d’hydrodynamique sédimentaire : ............................................................................... 87
II.1.1. Courants en bordure du littoral : ............................................................................................ 87
II.1.2. Transport par la houle ................................................................................................................ 88
II.1.2.1. Courant de dérive : ......................................................................................................................... 88
II.1.2.2. Courant d’expansion :.................................................................................................................... 89
II.1.2.3. Courant de retour : ......................................................................................................................... 90
II.1.3. Composition des sédiments et leur mise en mouvement :.......................................... 90
II.2. Hydrodynamique sédimentaire à Tarfaya : ...................................................................................... 90
II.2.1. Description de la bathymétrie : ............................................................................................... 91
II.2.2. Détermination du profil d ‘équilibre : ................................................................................... 92
II.2.2.1. Profil de DEAN : ............................................................................................................................... 92
II.2.2.2. Profil D’équilibre De La Plage De Tarfaya : ......................................................................... 93
II.2.3. Détermination du transport littoral : ................................................................................... 95
II.2.3.1. Transit de profil: .............................................................................................................................. 95
II.2.3.2. Transit littoral : ................................................................................................................................ 97
II.3. Evolution des fonds marins dans la zone de port de Tarfaya : .............................................. 112
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Figure 75: Simulation de l'évolution du fond autour de port de Tarfaya après l’extension pour
une tempête annuelle de Hs=4.1m Tp=16s Dir=345°, T=12h ................................................................... 120
Figure 76: Rose des vents à Tarfaya – les gammes de valeurs dans la légende sont les vitesses de
vent en m/s ..................................................................................................................................................................... 121
Figure 77: Les fleuves actifs de sable dans la région de Tarfaya (Source : Etude de lutte contre
l’ensablement { Tarfaya menée par la Direction Régionale des Eaux et Forêts du Sud) ............... 122
Figure 78: Schéma du transport éolien marocain ......................................................................................... 123
Figure 79: Carte géologique de la région de Tarfaya montrant la présence de sable...................... 123
Figure 80: Rose de transit sédimentaire éolien – estimation à partir des formulations
empiriques. ..................................................................................................................................................................... 125
Figure 81: Piégeage du sable par le mur en bout de piste de l’aérodrome .......................................... 126
Figure 82:Lieu d’implantation du marégraphe ............................................................................................... 127
Figure 83:Localisation des points de mesure Metocean.............................................................................. 128
Figure 84:Rose des vents issue des données de vents MetOcean. ........................................................... 129
Figure 85:Rose des vents issue des données de vents MetOcean. ........................................................... 129
Figure 86:Rose des houles issue des données de houle MetOcean. ........................................................ 130
Figure 87:Histogramme des houles par direction pour le point 28°N 13°O . ..................................... 130
Figure 88: Définition des dimensions caractéristiques du port en extension. ................................... 134
Figure 89:L'agitation résiduelle pour une houle d'entrée dont les caractéristiques sont: Hs=4.4
m ; Ts=8.7 s ; Direction=325°N............................................................................................................................... 135
Figure 90:L'agitation résiduelle pour une houle d'entrée dont les caractéristiques sont: Hs=1 m ;
Ts=5s ; Direction=325°N. .......................................................................................................................................... 136
Figure 91 : la manœuvre d'entrée pour la navire de projet. ...................................................................... 139
Figure 92:coupe transversale zone 1 ................................................................................................................... 147
Figure 93: Coupe transversale Zone 2 ................................................................................................................. 147
Figure 94:Coupe transversale Zone 3 .................................................................................................................. 148
Figure 95: Coupe transversale Zone 4 ................................................................................................................. 148
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I. Situation du projet
Le port de Tarfaya se situe sur la côte atlantique, tout au sud du Maroc, dans la ville dont il porte
le nom. Sa localisation en coordonnées géodésiques est : 27°56′17.90″N ; 12°55′17.16″O
Port de Tarfaya
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Projet de fin d’études
des dragages ;
d’une digue principale en prolongation de la digue existante qui comprend :
o la digue du large d’une longueur de 371 mètres
o l’épi digue du large d’une longueur de 211 mètres
o la digue musoir digue du large d’une longueur de 210 mètres
la dépose partielle du musoir existant et la création d’un talus amortisseur sur la digue
du large, zone future d’accueil du cimentier et le raccordement { la digue existante d’une
longueur de 113 ml
talus amortisseur de 128 mètres pour la digue
la remise en état du quai existant, la dépose partielle de la digue existante et mise en
place du mur abri et le décapage sur 0.80 mètre du terre-plein actuel sur une longueur
de 223 mètres
la dépose partielle de la digue existante pour la mise en place d’un mur abri et le
décapage sur 0.80 mètre du terre-plein actuel sur une longueur de 177 mètres
la construction de la digue sur une longueur de 224 mètres
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Projet de fin d’études
Digue existante
Digue du large
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Projet de fin d’études
Nous nous focaliserons, pour notre part, sur la théorie d’Airy car il s’avère que malgré ses
hypothèses particulièrement fortes, elle conduit à des solutions tout à fait significatives.
Dans la suite, nous utiliserons les notations x, y, z pour désigner les coordonnées d’un point du
fluide rapporté à un repère orthonormé (O,⃗⃗⃗⃗ ,⃗⃗⃗ ,⃗⃗⃗ ) , et t pour désigner le facteur temps. Le
vecteur position sera noté et définie par
Ainsi, pour une fonction scalaire F(x, y, z, t) donnée, sa variation par unité de temps du point de
vue lagrangienne est égale à :
( ) ( ) ( ) ( )
Ou encore ⃗
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Projet de fin d’études
( ) ⃗ ( )
⃗ , soit ⃗ ⃗ (1.5)
D’après ce qui précède, le modèle de la houle d’Airy est défini par une fonction potentiel des
vitesses ϕ(x, y, t) solution de l’équation
Si d est la profondeur d’eau mesurée { partir du niveau de repos ; et répondant aux conditions
aux limites découlant des hypothèses :
(1.10)
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La solution périodique de ce problème peut être recherchée par la méthode de séparation des
variables. On aboutit, après prise en compte des deux conditions aux limites et utilisation de la
relation de dispersion qui relie la période, la longueur d'onde et la célérité :
[ ] (1.12)
Qui met en évidence l'existence de deux ondes progressives, l'une se propageant dans le sens
des x croissants, correspond donc à la solution recherchée, l'autre se propage dans le sens des x
décroissants et doit donc être éliminée. De plus, en introduisant la hauteur crête à creux qui est
égale à H, et en convenant que la dénivelée de la houle est à son maximum (la phase
) on aboutit à:
Le phénomène correspondant à cette onde est périodique dans le temps avec la période T, et
dans l'espace avec la période L.
Caractéristiques de la houle
En pratique, elle peut être calculée par méthode itératif en écrivant, pour j= 0, 1, 2, 3,…
; ( ) Et ( )
√ (1.17)
(1.18)
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√ (1.19)
L'équation de la dénivelée de la surface libre est obtenue en recherchant les altitudes η (M, t)
pour lesquelles la pression est nulle dans l'équation de Bernoulli - Lagrange linéarisée. Il vient
donc :
| (1.20)
La pression est obtenue à partir de son expression tirée de l'équation de Bernoulli - Lagrange
linéarisée :
Ou
(1.21)
Dans ces conditions, une surface isobare, définie par une pression p(M,t)=- gy0 =Cte, a pour
équation :
(1.22)
C’est donc une surface qui se déduit de la dénivelée de la surface libre par une translation
verticale z0 et une affinité de rapport
D’où (1.23)
(1.24)
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Projet de fin d’études
(1.25)
(1.26)
Les accélérations
L'accélération des particules du fluide est obtenue en chaque point à partir de la relation :
⃗ = (1.27)
Ou par approximation :
(1.28)
(1.29)
Trajectoires
En intégrant par rapport au temps, nous obtenons les déplacements horizontaux et verticaux :
(1.30)
(1.31)
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Projet de fin d’études
Ce qui montre que les trajectoires sont des ellipses centrées au point M0( , ), dont les axes
sont parallèles à Ox et Oy. Les longueurs de ces demi-axes ont respectivement pour valeurs :
et
Pour un fluide parfait incompressible, l'énergie totale du volume fluide τ contenu entre deux
plans d'abscisses x et x+L et deux plans directeurs distants d'une longueur unitaire se compose
uniquement de l'énergie potentielle et de l'énergie cinétique.
x
τ
y
L
Figure 5: conventions de représentation
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Projet de fin d’études
En choisissant le plan de cote y=0 comme plan de référence pour la mesure des altitudes,
l'énergie potentielle du fluide a pour expression :
∬ (1.32)
en désignant par S la section du volume τ délimitée par un plan directeur de l'écoulement telle
que représentée à la figure précédente.
Il vient donc :
(1.33)
Le second terme de cette expression représente l'énergie potentielle du fluide lorsque celui-ci
est au repos. L'énergie potentielle attachée à l'existence de la houle est donc seulement :
(1.34)
C'est l'énergie qu'il aurait fallu fournir au fluide initialement au repos, pour donner à la surface
libre sa forme ondulée, le fluide étant supposé encore immobile dans l'état final.
∫ ∫ (1.35)
En ne gardant que le premier ordre en η après l’intégration par rapport { y, l’intégration par
rapport à x donne:
(1.36)
L'énergie totale de la houle, pour une longueur d'onde L et par unité de longueur de crête, est
donc :
(1.37)
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Projet de fin d’études
L’énergie spécifique de la houle qui est l'énergie totale moyenne de la houle par unité de
surface s’exprime alors par :
(1.38)
Elle ne dépend, avec le degré d'approximation retenu, que de la hauteur crête à creux de la
houle.
L’évaluation de la répartition verticale de l’énergie est assez délicate, et il convient tout d’abord
de bien préciser le domaine fluide τ(z0;t) dont l’énergie doit être calculée.
Le domaine de calcul est constitué des particules fluides qui se trouvent, au repos, dans le
domaine τ0(z0) limité par deux plans verticaux d’abscisses respectives x0 et x0 +L, deux plans
directeurs distants d’une longueur unitaire et deux plans horizontaux de cotes respectives y0 et
y=0 (surface libre).
L’énergie potentielle de la houle Ep (y0) comprise entre la surface libre η (M;t) et la surface
fluide déformée dont y0 est la cote au repos s’écrit :
∬ ∫ ∫ ∫ [ ]
L'énergie potentielle moyenne de la houle par unité de surface Ep(y0) est ainsi égale à :
[ ]
* + (1.39)
Il est évident que lorsque y0=d, ce résultat s’identifie { celui obtenu au paragraphe 6.1.
* + (1.40)
* +
* + (1.41)
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Projet de fin d’études
Profondeur réduite
La puissance transmise à travers un plan vertical, d'abscisse x, peut se mettre sous la forme :
(1.45)
Le flux d'énergie apparaît donc comme le produit de l'énergie totale moyenne de la houle par la
vitesse de groupe Cg qui est la vitesse à laquelle elle se propage :
* + (1.46)
En eau profonde.
En faible profondeur.
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Projet de fin d’études
En dehors de la mer du vent, les lames disposent de tout l'espace pour s'épanouir sans
contrainte. Cependant, { l’approche des côtes, la modification du milieu de propagation
engendre différents phénomènes de transformation de la houle qui sont : la réfraction, la
diffraction, le déferlement et la réflexion.
Lorsque la houle se propage dans un milieu à profondeur variable, sa célérité varie. La vitesse
n’est pas la même tout le long du front de la houle, les crêtes se déforment en plan : la houle
réfracte.
Lorsqu’un ouvrage n’arrête qu’une partie du front de houle, des oscillations se manifestent
derrière l’ouvrage ; la houle contourne l’obstacle : elle diffracte.
La hauteur de la houle ne peut pas prendre une valeur trop élevée, les vagues ne sont plus
stables lorsque leur cambrure atteint une valeur limite. Cette valeur critique peut être atteinte
soit par accroissement local du creux, soit par réduction de la longueur d’onde par suite de la
diminution de la profondeur. Alors la vague est partiellement ou totalement détruite : la houle
déferle.
Lorsque la houle aborde une paroi imperméable, elle se réfléchit partiellement. La houle
réfléchit en se combinant à la houle incidente donne naissance à des oscillations stationnaires
appelées clapotis.
La présence du facteur hyperbolique th(kd) dans les formules générales sur le houle de la
section I nous incite { distinguer deux plages particulières de valeurs pour l’argument θ ; ainsi,
nous avons :
Cette remarque justifie la considération du paramètre d/L appelé profondeur relative ; et motive
la définition suivante.
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Projet de fin d’études
Nous avons montré à la section I que le potentiel des vitesses de la houle peut se mettre sous la
forme :
Période de la houle : √
Célérité de la houle : √
Période : (1.47)
√
Célérité : √ (1.49)
De la même façon, les équations cinématiques de la houle peuvent être écrites en faible
profondeur relative comme suite :
Les vitesses
√ (1.50)
(1.51)
Les accélérations
√ (1.52)
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Projet de fin d’études
(1.53)
II.3.1. La réfraction
Lorsque la houle traverse obliquement une zone dans laquelle les fonds remontent
doucement, sa vitesse de propagation, dépendant de la profondeur suivant la relation de
dispersion ( ), est plus faible vers les petites profondeurs que vers les grandes. En
conséquence, la ligne de crête se déforme et tend à devenir normale à la ligne de plus grande
pente. C'est le phénomène de réfraction de la houle.
La réfraction tend à faire converger la houle derrière des hauts fonds et à la faire diverger
derrière des dépressions bathymétriques.
La 1ère est la méthode des lignes de crête (Johnson, M. P. O/Brienet J. D. Issacs 1948). On part
d’une ligne de crête en eau profonde, un point sur la ligne de crêté avance { la célérité locale
normalement à la ligne de crête, un nouveau point est ainsi trouvé (la nouvelle ligne de crête est
l’enveloppe de ces ondelettes) et de proche en proche on construit le diagramme de réfraction.
Après le tracé du diagramme de réfraction des lignes de crête pour la période choisit on
construit les orthogonales également espacées de B0 arbitraire au large.
La 2ème Méthode graphique pour construire les diagrammes de réfraction est la méthode des
orthogonales (Arthur et Arthur. 1952) basée sur la loi de Snell et Descartes : On prend le cas
d’une onde monochromatique qui traverse une marche (discontinuité de la profondeur) on va
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Projet de fin d’études
( ) (1.55)
est appelé creux réfracté. Ainsi, pour une propagation normale à la côte, et en tenant compte
du fait que n0=1/2 on a :
( ) (1.56)
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Projet de fin d’études
Il convient de noter que la propagation peut engendrer, par réfraction, des gradients
d'amplitude importants. La diffraction tendra alors à réduire la concentration d'énergie.
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Projet de fin d’études
Si H0 est l’amplitude crête – creux de l’onde incidente, après un parcourt de durée t, sa valeur
devient par amortissement
Une formule pour calculer γ proposée par Estuary and Coastal Hydrodynamic est :
(1.57)
√ ( )
Lorsque les fonds remontent, les caractéristiques de la houle (hauteur, période, longueur
d'onde, ...) évoluent. C'est le phénomène de "schoaling".
Le rapport entre la hauteur crête à creux H d’une houle de nombre d’onde k=2p/L qui se
propage dans une profondeur d’eau d, et sa hauteur H0 au large en eau profonde est appelé
coefficient de schoaling. Il traduit l’évolution de la hauteur de l’onde en fonction de la
profondeur à flux d’énergie par unité de longueur de crête constant et s’écrit4 :
*( ) + (1.58)
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Projet de fin d’études
II.3.4. Le déferlement
Miche en 1944 avait déterminé les conditions au déferlement sur fond horizontal, il propose :
( ) ( ) (1.59)
En eau profonde : ( ) ;
Miche en 1951 proposait également pour la cambrure limite, en eau profonde sur un fond en
pente avec réflexion totale, l’expression :
Déversant : apparition d’écume { mi – hauteur. La crête instable s’écoule sur la face avant
(le front de l’onde est mousseux).
Plongeant : formation de rouleaux. La crête se courbe et tombe ce qui induit un
emprisonnement d’air et un bruit sourd.
Gonflant : crête presque intacte mais pas sa base et le front avant.
II.3.5. La réflexion
II.3.5.1.Clapotis
Quand une onde rencontre un changement dans les conditions limites (comme un changement
de profondeur d’eau, une convergence ou une divergence dans un canal { houle, un obstacle
submergé ou flottant { la surface libre, un mur verticale ou en talus …) il en résulte une réflexion
partielle ou totale de l’énergie incidente. On définit le coefficient de réflexion comme le rapport
du creux réfléchit HR à celui incident HI :
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Projet de fin d’études
(1.61)
Les trajectoires des particules sont des droites, horizontales aux nœuds d’oscillation N,
verticales aux ventres V. On obtient une amplitude totale aux ventres de 2H.
Pour une onde partiellement réfléchit, les ventres sont à (1+R)HI ,et les nœuds sont { (1-R)HI :
Les houles se réfléchissent totalement ou partiellement sur les côtes: le rapport entre le creux
de l'onde réfléchi HR et le creux incident HI est fonction de l'angle du talus α ; il diminue très vite
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Projet de fin d’études
avec α, il est fonction de la cambrure au large (eau profonde), il diminue quand elle augmente;
enfin il dépend de la nature de la surface du talus. Ce coefficient de réflexion est donné par :
(1.62)
La caractérisation directe des états de mer est naturellement fondée sur l'estimation de
l'agitation de la surface libre. Cette estimation pose le problème de la mesure et de
l'enregistrement, en fonction du temps, des variations de la dénivelée de la surface libre
η(M;t) en un point M donné de l’espace.
Divers procédés peuvent être utilisés pour mesurer les variations du niveau de la mer sur
une verticale :
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Projet de fin d’études
Bouée en mer
Bouée houlographe
A partir des directions enregistrées pour les différentes houles et étant donné que ces
enregistrement se font en général sur plusieurs années, il est possible d’établir, pour chaque
direction, la fréquence annuelle d’observation de houles. Ce premier dépouillement permettra
alors le tracé d’une rose des houles au point de référence.
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Projet de fin d’études
Cette rose est de la plus grande importance car elle permettra de déceler les secteurs d’intérêts,
autrement dit, les directions qui d’une part présente une fréquence élevé d’observation de houle,
et d’autre part, présentent une orientation défavorable pour le projet. Ce sont les houles
provenant de ces secteurs qui seront considérées pour la détermination de la houle de projet.
Par exemple, sur la figure ci-dessus, on peut observer que les houles du large de Tarfaya
proviennent majoritairement du secteur Nord-Ouest à Nord (N345°-N30°). On peut même
observer deux pics de fréquences dans cette plage où il convient de porter plus d’intérêt.
Comme chacun peut le constater, dans la réalité, le vent génère des vagues non périodiques et
non régulières. La surface de la mer ne peut pas être schématisée par simple sinusoïdale, et les
vagues ont rarement une crête allongée.
Il se trouve, tout de même, que pour les houles de vent, la tranche des périodes n’est pas très
large ; par suite, l’étude de ce processus, sous l’hypothèse d’une branche étroite, en constitue
une approche réaliste.
L’expérience montre, de plus, que les hauteurs des vagues considérées comme une variable
aléatoire, suivent une loi de Rayleigh ; à savoir que la probabilité pour que le creux H soit
supérieur à un creux fixé Hj, est donnée par :
( ) ( ̅
) (1.63)
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Projet de fin d’études
̅ ∑ (1.64)
La hauteur significative Hs( largement utilisée dans les travaux maritimes , notée H1/3 ,égale à
la moyenne du tiers supérieur des N enregistrements Hj) est reliée à ̅ par :
̅ √ (1.65)
Ainsi :
( ) ( ) (1.66)
√ (1.67)
√
L’analyse probabiliste présentée se réfère { un train de vagues enregistré sur quelques heures
et généré sous des conditions météorologiques spécifiques. De tels enregistrements, périodiques
ou non sont en principe effectuées au niveau des stations côtières durant plusieurs années.
[ ] (1.68)
∑ [ ] (1.69)
∑ [ ] [ ] (1.70)
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Projet de fin d’études
Ainsi, si N est la durée de vie souhaitée d'un ouvrage, et si la période de retour choisie pour
son dimensionnement est T, la probabilité E qu'il subisse un dommage associé à
l'occurrence d'au moins un événement H≥HT pendant la durée N s'écrit, en ne considérant que
les valeurs de T assez grandes :
* + ( ) (1.71)
(1.72)
T/N 1 2 5 10 20 50 100
E 0,63 0,39 0,18 0,10 0,05 0,02 0,01
On voit clairement que, pour limiter réellement le risque à un faible niveau, la période de
retour d'un événement provoquant la ruine de l'ouvrage doit être égale à plusieurs fois sa durée
de vie.
(̃) ̃
(1.73)
Lorsque les conditions géographiques s'y prêtent, il est possible de définir une hauteur de
houle maximale réaliste, et donc pas trop majorante, pouvant exister sur un site donné.
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Projet de fin d’études
C'est le cas lorsque la profondeur h est relativement faible pour que les houles soient écrêtées
par le déferlement. La hauteur maximale à prendre en compte peut être alors donnée par le
critère de M.A. Cowan
Hmax/h=0,78
mais, dans certains cas, cette valeur théorique peut être dépassée comme le laisse prévoir
d’autres critères de déferlement.
C'est également le cas lorsque le fetch sur lequel la mer peut se lever est bien identifié. La
hauteur maximale de la houle à prendre en compte peut alors être définie à partir de
différentes formules empiriques prenant en compte le fetch F et la vitesse maximale du vent
W qui peut y souffler et sa durée maximale D (formules de Bretschneider ou de Hasselmann).
III.3.2.2.Méthode probabiliste
Des lois asymptotiques sont donc souvent utilisées pour approcher F(HT) au voisinage des
valeurs intéressantes de HT. Le choix des différentes asymptotes n'est pas unique.
* ( ) + (1.74)
[ ] (1.75)
Les coefficients α et β peuvent être déduits d’une séquence disponible de valeurs de Hs, elles-
mêmes obtenues { partir d’enregistrements de trains de vagues.
La précision sur les deux constantes, est d’autant plus grande que les mesures sont effectuées
sur un nombre d’années plus grand. En effet, pour pouvoir procéder { une extrapolation
convenable sur des périodes longues, il est nécessaire de disposer, pour le site considéré,
de mesures continues pendant au moins deux à trois années, et, si possible, plus ; à défaut de
quoi on remarque que la houle de projet augmente souvent sensiblement pendant les études.
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Projet de fin d’études
De manière générale la relation (1.75) permet, sachant leur probabilité pn, de déterminer les
houles n-ales correspondantes. Sachant que ; en négligeant le bruit blanc, nous
obtenons :
(1.76)
( ) ( ( )) (1.77)
Les deux paramètres de la loi A et H0 doivent être ajustés sur les observations, en
écrivant les deux relations suivantes à partir de la moyenne ̅ et de l'écart type σN des
N valeurs de l'échantillon observé :
(1.78)
√
̅ (1.79)
Cette approche qui peut être utilisée, à condition de disposer de données directionnelles, en
tenant compte des incidences, ne fournit malheureusement pas d'indication sur la période des
houles. On a recours à la formule empirique pour obtenir la période
correspondante au creux significative Hs.
III.3.2.3.Méthode du renouvellement
Lorsque la durée des observations est trop courte, il reste possible, sous certaines hypothèses,
d'obtenir une estimation indirecte des périodes de retour des houles maximales à partir des
informations les plus significatives sur les probabilités des fortes houles, c'est à dire les
hauteurs de houle maximales de chaque tempête supérieures à un seuil donné.
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Projet de fin d’études
Alors, la probabilité pour que la hauteur maximale Hmax soit supérieure à une valeur HT peut
s'écrire sous la forme :
∑ [ ] (1.80)
Expression dans laquelle p(n) désigne la probabilité qu'il y ait, au cours d'une année, n
tempêtes de hauteur supérieure au seuil et F(HT) la probabilité qu'une tempête donnée ait
une hauteur supérieure à HT, sachant qu'elle est au-dessus du seuil H0.
Si F(HT) est proche de zéro, ce qui est vérifié sous deux conditions :
que l'échantillon de tempêtes observées soit assez important, ce qui suppose que
la hauteur H0 du seuil soit assez petite et que la durée d'observation soit assez
longue ;
que la hauteur considérée HT soit assez grande c'est à dire que sa probabilité
d'occurrence soit suffisamment petite (vague décennale, trentennale, cinquantennale
ou centennale) ;
̅
(1.81)
Expression dans laquelle ̅ est la durée moyenne qui sépare deux tempêtes. C'est donc le
rapport entre le nombre d'années d'observation et le nombre de tempêtes observées.
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Projet de fin d’études
I. Données du problème
I.1. Marée
Les données associées aux conditions nautiques du Port de Tarfaya indiquent les valeurs de
niveau d’eau suivantes (Les cotes sont exprimées en mètre et rapportées au zéro
hydrographique):
A Tarfaya, la marée est marquée par un régime semi-diurne avec un marnage moyen d’environ :
1,80 m.
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Projet de fin d’études
La houle de projet a été extraite du traitement statistique de l’historique des houles au large de
Tarfaya, au point 28°N, 13°W notamment.
Pour les deux secteurs de provenance de houle, ont été retenu pour chacun, la direction de houle
la plus pertinente pour la réalisation de l’étude d’agitation, en termes d’observation et
d’orientation par rapport { l’entrée du port soit :
Le tableau suivant résume les différentes caractéristiques des houles retenues pour la
simulation depuis les larges.
Direction
N320° Hs = 4,1 m Hs = 4,6 m Hs = 4,9 m Hs = 5 m
Tp = 16 s Tp = 16,5 s Tp = 17 s Tp = 17 s
NO° Hs = 3,9 m Hs = 4,6 m Hs = 4,9 m Hs = 5 m
Tp = 14,5 s Tp = 15,5 s Tp = 16 s Tp = 17 s
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Projet de fin d’études
Tableau 5: Mers de vent de projet et périodes pics associées au point 28°N, 13°W
Secteur Houle Période pic Houle Période pic Houle Période pic
d’intérêt annuelle annuelle décennale décennale vingtennale vingtennale
N300°-N345° 3,5 m 8s à 9s 3,9 m 9s à 10s 4m 9s à 10s
N345°-N30° 3,7 m 9s à 10s 3,9 m 9s à 10s 4m 9s à 10s
Caractéristiques des mers de vent retenues pour la simulation pour différentes occurrences de
houles
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Projet de fin d’études
Période de retour
1 an 10 ans 50 ans 100 ans
Direction
Hs = 3,7 m Hs = 3,9 m Hs = 4,1 m Hs = 4,2 m
N0°
Tp = 9 s Tp = 9,5 s Tp = 10 s Tp = 10 s
I.4. Bathymétrie
Pour notre étude, la bathymétrie, au large du port, a été digitalisée à partir des cartes N° 7270 du
Service Hydraugraphique et Océanographique de la Marine (SHOM-France) { l’échelle 1 : 1 000
000. Cette bathymétrie nous servira à la réalisation de la propagation de la houle du large vers la
côte. Localement, nous disposons d’un levé bathymétrique effectué par l’Entreprise DRAPOR
aux mois de Juin - Juillet - Aout 2010. Ce levé nous servira à affiner la bathymétrie et la
topographie à proximité du port de Tarfaya.
La bathymétrique de la zone de projet est marquée par une pente très douce, de l’ordre de 0,5 %
et par la présence d’un haut fond au large de la zone d’étude.
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Projet de fin d’études
Colonne 1 : les profondeurs moyennes de l’eau sont obtenues { partir des données
bathymétriques et du niveau de la marée
Colonne 2 : la longueur d’onde est obtenue { partir de l’équation que
nous résolvons par analyse de scénario sur Excel.
Colonne 3 : ( ) avec
Colonne 4 :
Colonne 5 : Le coefficient de gonflement Ks se calcul comme suite :
⁄
( )
Colonne 6 : α est l’angle que fait l’onde avec la normale { la bathymétrie locale. Ainsi, α 1
s’obtient en considérant la direction de l’onde { l’entrée du domaine et la bathymétrie.
Ensuite, les αi se calculeront par la formule :
Colonne 8 :
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Projet de fin d’études
Colonne 9 : ( )
Les deux derniers colonnes serviront à identifier les zones de déferlement grâce aux
conditions de Miche ( ( ) ( )) et de McCowan
( ).
Comme mentionné plus haut, les enregistrements de la houle ont été effectués au point 28°N,
13°W. Vu les périodes de houle retenu pour le projet, on peut aisément, { l’aide de la carte
marine vérifier que le point se trouve en eau profonde :
C’est donc { une profondeur supérieure { 225 m que nous commencerons les calculs pour la
propagation de la houle.
Nous avons choisi de faire le calcul pour les houles qui, à priori semblent déterminantes pour le
projet :
En se basant sur la carte marine à notre disposition, nous avons pu déterminer les angles
d’attaque des houles considérées par rapport { la bathymétrie : ils sont de 36° et 6,36° pour les
directions N0° et N320° respectivement.
Nous reportons ici les résultats obtenus sur le tableur excel : les cellules en jaune dans les
tableaux indiquent la zone ou intervient le déferlement. A noter qu’après le déferlement, la
formule utilisée ne s’applique plus ; les valeurs après ne sont donc pas à prendre en compte.
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Projet de fin d’études
55 344.33 0.77 23.75 1.0040 26.76 0.9960 1.0000 3.45 0.01 0.11 0.06
50 332.66 0.79 22.94 1.0060 25.78 0.9958 1.0017 3.45 0.01 0.11 0.07
48 327.64 0.80 22.60 1.0030 25.37 0.9983 1.0013 3.46 0.01 0.10 0.07
46 322.42 0.81 22.24 1.0035 24.93 0.9982 1.0017 3.46 0.01 0.10 0.08
44 316.97 0.81 21.86 1.0039 24.48 0.9982 1.0021 3.47 0.01 0.10 0.08
42 311.29 0.82 21.47 1.0044 24.02 0.9982 1.0026 3.48 0.01 0.10 0.08
40 305.36 0.83 21.06 1.0050 23.53 0.9981 1.0031 3.49 0.01 0.10 0.09
38 299.15 0.84 20.63 1.0056 23.03 0.9981 1.0037 3.50 0.01 0.09 0.09
36 292.66 0.85 20.18 1.0063 22.50 0.9981 1.0044 3.52 0.01 0.09 0.10
34 285.86 0.85 19.71 1.0071 21.95 0.9980 1.0051 3.54 0.01 0.09 0.10
32 278.73 0.86 19.22 1.0080 21.37 0.9980 1.0060 3.56 0.01 0.09 0.11
30 271.24 0.87 18.71 1.0090 20.77 0.9980 1.0070 3.58 0.01 0.09 0.12
28 263.36 0.88 18.16 1.0101 20.14 0.9980 1.0080 3.61 0.01 0.08 0.13
26 255.05 0.89 17.59 1.0114 19.48 0.9979 1.0093 3.65 0.01 0.08 0.14
24 246.26 0.89 16.98 1.0129 18.78 0.9979 1.0108 3.69 0.01 0.08 0.15
22 236.94 0.90 16.34 1.0147 18.05 0.9979 1.0125 3.73 0.02 0.08 0.17
20 227.03 0.91 15.66 1.0168 17.27 0.9978 1.0146 3.79 0.02 0.07 0.19
19 221.82 0.92 15.30 1.0093 16.86 0.9989 1.0082 3.82 0.02 0.07 0.20
18 216.43 0.92 14.93 1.0100 16.44 0.9989 1.0089 3.85 0.02 0.07 0.21
17 210.85 0.92 14.54 1.0108 16.00 0.9989 1.0097 3.89 0.02 0.07 0.23
16 205.05 0.93 14.14 1.0117 15.55 0.9989 1.0105 3.93 0.02 0.06 0.25
15 199.02 0.93 13.73 1.0127 15.08 0.9989 1.0115 3.97 0.02 0.06 0.26
14 192.74 0.94 13.29 1.0138 14.60 0.9989 1.0127 4.02 0.02 0.06 0.29
13 186.17 0.94 12.84 1.0151 14.09 0.9989 1.0139 4.08 0.02 0.06 0.31
12 179.30 0.95 12.37 1.0166 13.56 0.9989 1.0154 4.14 0.02 0.06 0.35
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Projet de fin d’études
11 172.08 0.95 11.87 1.0184 13.00 0.9989 1.0172 4.22 0.02 0.05 0.38
10 164.46 0.95 11.34 1.0205 12.42 0.9988 1.0193 4.30 0.03 0.05 0.43
9 156.39 0.96 10.79 1.0231 11.80 0.9988 1.0219 4.39 0.03 0.05 0.49
8 147.80 0.96 10.19 1.0263 11.14 0.9988 1.0251 4.50 0.03 0.05 0.56
7 138.58 0.97 9.56 1.0303 10.44 0.9988 1.0291 4.63 0.03 0.04 0.66
6 128.61 0.97 8.87 1.0356 9.68 0.9988 1.0344 4.79 0.04 0.04 0.80
5 117.68 0.98 8.12 1.0430 8.85 0.9988 1.0417 4.99 0.04 0.04 1.00
4 105.50 0.98 7.28 1.0537 7.93 0.9988 1.0524 5.25 0.05 0.03 1.31
3 91.58 0.99 6.32 1.0708 6.88 0.9988 1.0695 5.62 0.06 0.03 1.87
2 74.95 0.99 5.17 1.1028 5.62 0.9988 1.1015 6.19 0.08 0.02 3.09
1 53.12 1.00 3.66 1.1851 3.98 0.9988 1.1836 7.33 0.14 0.02 7.33
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Projet de fin d’études
70 373.17 0.73 23.32 0.9999 5.2760 0.9999 0.9998 3.78 0.0101 0.12 0.05
65 364.47 0.74 22.78 1.0010 5.1528 0.9999 1.0009 3.78 0.0104 0.12 0.06
60 354.90 0.76 22.18 1.0023 5.0170 0.9999 1.0022 3.79 0.0107 0.11 0.06
55 344.33 0.77 21.52 1.0040 4.8673 0.9999 1.0038 3.80 0.0110 0.11 0.07
50 332.66 0.79 20.79 1.0060 4.7019 0.9999 1.0058 3.82 0.0115 0.11 0.08
48 327.64 0.80 20.48 1.0030 4.6309 0.9999 1.0030 3.84 0.0117 0.10 0.08
46 322.42 0.81 20.15 1.0035 4.5569 0.9999 1.0034 3.85 0.0119 0.10 0.08
44 316.97 0.81 19.81 1.0039 4.4798 0.9999 1.0039 3.86 0.0122 0.10 0.09
42 311.29 0.82 19.46 1.0044 4.3993 0.9999 1.0044 3.88 0.0125 0.10 0.09
40 305.36 0.83 19.08 1.0050 4.3153 0.9999 1.0050 3.90 0.0128 0.10 0.10
38 299.15 0.84 18.70 1.0056 4.2274 0.9999 1.0056 3.92 0.0131 0.09 0.10
36 292.66 0.85 18.29 1.0063 4.1356 0.9999 1.0063 3.95 0.0135 0.09 0.11
34 285.86 0.85 17.87 1.0071 4.0393 0.9999 1.0071 3.97 0.0139 0.09 0.12
32 278.73 0.86 17.42 1.0080 3.9384 0.9999 1.0079 4.01 0.0144 0.09 0.13
30 271.24 0.87 16.95 1.0090 3.8324 0.9999 1.0089 4.04 0.0149 0.09 0.13
28 263.36 0.88 16.46 1.0101 3.7209 0.9999 1.0101 4.08 0.0155 0.08 0.15
26 255.05 0.89 15.94 1.0114 3.6033 0.9999 1.0114 4.13 0.0162 0.08 0.16
24 246.26 0.89 15.39 1.0129 3.4790 0.9999 1.0129 4.18 0.0170 0.08 0.17
22 236.94 0.90 14.81 1.0147 3.3472 0.9999 1.0146 4.24 0.0179 0.08 0.19
20 227.03 0.91 14.19 1.0168 3.2070 0.9999 1.0168 4.31 0.0190 0.07 0.22
19 221.82 0.92 13.86 1.0093 3.1334 1.0000 1.0093 4.35 0.0196 0.07 0.23
18 216.43 0.92 13.53 1.0100 3.0572 1.0000 1.0100 4.40 0.0203 0.07 0.24
17 210.85 0.92 13.18 1.0108 2.9782 1.0000 1.0108 4.44 0.0211 0.07 0.26
16 205.05 0.93 12.82 1.0117 2.8962 1.0000 1.0116 4.50 0.0219 0.06 0.28
15 199.02 0.93 12.44 1.0127 2.8110 1.0000 1.0126 4.55 0.0229 0.06 0.30
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Projet de fin d’études
14 192.74 0.94 12.05 1.0138 2.7222 1.0000 1.0138 4.62 0.0240 0.06 0.33
13 186.17 0.94 11.64 1.0151 2.6294 1.0000 1.0151 4.69 0.0252 0.06 0.36
12 179.30 0.95 11.21 1.0166 2.5323 1.0000 1.0166 4.76 0.0266 0.06 0.40
11 172.08 0.95 10.75 1.0184 2.4302 1.0000 1.0183 4.85 0.0282 0.05 0.44
10 164.46 0.95 10.28 1.0205 2.3226 1.0000 1.0205 4.95 0.0301 0.05 0.49
9 156.39 0.96 9.77 1.0231 2.2086 1.0000 1.0230 5.06 0.0324 0.05 0.56
8 147.80 0.96 9.24 1.0263 2.0872 1.0000 1.0262 5.20 0.0352 0.05 0.65
7 138.58 0.97 8.66 1.0303 1.9570 1.0000 1.0303 5.35 0.0386 0.04 0.76
6 128.61 0.97 8.04 1.0356 1.8160 1.0000 1.0356 5.54 0.0431 0.04 0.92
5 117.68 0.98 7.35 1.0430 1.6617 1.0000 1.0429 5.78 0.0491 0.04 1.16
4 105.50 0.98 6.59 1.0537 1.4897 1.0000 1.0536 6.09 0.0577 0.03 1.52
3 91.58 0.99 5.72 1.0708 1.2931 1.0000 1.0708 6.52 0.0712 0.03 2.17
2 74.95 0.99 4.68 1.1028 1.0583 1.0000 1.1028 7.19 0.0960 0.02 3.60
1 53.12 1.00 3.32 1.1851 0.7500 1.0000 1.1850 8.53 0.1605 0.02 8.53
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Projet de fin d’études
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Projet de fin d’études
55 344.33 0.77 20.25 1.0040 26.757 0.9960 1.0000 4.42 0.0128 0.11 0.08
50 332.66 0.79 19.57 1.0060 25.782 0.9958 1.0017 4.43 0.0133 0.11 0.09
48 327.64 0.80 19.27 1.0030 25.366 0.9983 1.0013 4.43 0.0135 0.10 0.09
46 322.42 0.81 18.97 1.0035 24.934 0.9982 1.0017 4.44 0.0138 0.10 0.10
44 316.97 0.81 18.65 1.0039 24.484 0.9982 1.0021 4.45 0.0140 0.10 0.10
42 311.29 0.82 18.31 1.0044 24.017 0.9982 1.0026 4.46 0.0143 0.10 0.11
40 305.36 0.83 17.96 1.0050 23.532 0.9981 1.0031 4.48 0.0147 0.10 0.11
38 299.15 0.84 17.60 1.0056 23.026 0.9981 1.0037 4.49 0.0150 0.09 0.12
36 292.66 0.85 17.22 1.0063 22.498 0.9981 1.0044 4.51 0.0154 0.09 0.13
34 285.86 0.85 16.82 1.0071 21.948 0.9980 1.0051 4.54 0.0159 0.09 0.13
32 278.73 0.86 16.40 1.0080 21.374 0.9980 1.0060 4.56 0.0164 0.09 0.14
30 271.24 0.87 15.96 1.0090 20.772 0.9980 1.0070 4.59 0.0169 0.09 0.15
28 263.36 0.88 15.49 1.0101 20.142 0.9980 1.0080 4.63 0.0176 0.08 0.17
26 255.05 0.89 15.00 1.0114 19.480 0.9979 1.0093 4.67 0.0183 0.08 0.18
24 246.26 0.89 14.49 1.0129 18.783 0.9979 1.0108 4.72 0.0192 0.08 0.20
22 236.94 0.90 13.94 1.0147 18.048 0.9979 1.0125 4.78 0.0202 0.08 0.22
20 227.03 0.91 13.35 1.0168 17.268 0.9978 1.0146 4.85 0.0214 0.07 0.24
19 221.82 0.92 13.05 1.0093 16.860 0.9989 1.0082 4.89 0.0221 0.07 0.26
18 216.43 0.92 12.73 1.0100 16.439 0.9989 1.0089 4.94 0.0228 0.07 0.27
17 210.85 0.92 12.40 1.0108 16.003 0.9989 1.0097 4.98 0.0236 0.07 0.29
16 205.05 0.93 12.06 1.0117 15.551 0.9989 1.0105 5.04 0.0246 0.06 0.31
15 199.02 0.93 11.71 1.0127 15.083 0.9989 1.0115 5.10 0.0256 0.06 0.34
14 192.74 0.94 11.34 1.0138 14.596 0.9989 1.0127 5.16 0.0268 0.06 0.37
13 186.17 0.94 10.95 1.0151 14.089 0.9989 1.0139 5.23 0.0281 0.06 0.40
12 179.30 0.95 10.55 1.0166 13.558 0.9989 1.0154 5.31 0.0296 0.06 0.44
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Projet de fin d’études
11 172.08 0.95 10.12 1.0184 13.002 0.9989 1.0172 5.40 0.0314 0.05 0.49
10 164.46 0.95 9.67 1.0205 12.418 0.9988 1.0193 5.51 0.0335 0.05 0.55
9 156.39 0.96 9.20 1.0231 11.799 0.9988 1.0219 5.63 0.0360 0.05 0.63
8 147.80 0.96 8.69 1.0263 11.143 0.9988 1.0251 5.77 0.0390 0.05 0.72
7 138.58 0.97 8.15 1.0303 10.440 0.9988 1.0291 5.94 0.0429 0.04 0.85
6 128.61 0.97 7.57 1.0356 9.680 0.9988 1.0344 6.14 0.0478 0.04 1.02
5 117.68 0.98 6.92 1.0430 8.851 0.9988 1.0417 6.40 0.0544 0.04 1.28
4 105.50 0.98 6.21 1.0537 7.929 0.9988 1.0524 6.73 0.0638 0.03 1.68
3 91.58 0.99 5.39 1.0708 6.877 0.9988 1.0695 7.20 0.0787 0.03 2.40
2 74.95 0.99 4.41 1.1028 5.624 0.9988 1.1015 7.93 0.1059 0.02 3.97
1 53.12 1.00 3.12 1.1851 3.983 0.9988 1.1836 9.39 0.1768 0.02 9.39
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Projet de fin d’études
225 449.55 0.51 26.44 1.0000 6.36 1.00000 1.00 5.00 0.011 0.142 0.022
215 449.02 0.51 26.41 0.9977 6.35 0.99999 1.00 4.99 0.011 0.142 0.023
205 448.34 0.52 26.37 0.9972 6.34 0.99999 1.00 4.97 0.011 0.142 0.024
195 447.46 0.52 26.32 0.9966 6.33 0.99999 1.00 4.96 0.011 0.142 0.025
185 446.31 0.53 26.25 0.9960 6.31 0.99998 1.00 4.94 0.011 0.141 0.027
175 444.83 0.54 26.17 0.9953 6.29 0.99998 1.00 4.91 0.011 0.141 0.028
165 442.93 0.54 26.05 0.9946 6.27 0.99997 0.99 4.89 0.011 0.140 0.030
155 440.51 0.55 25.91 0.9939 6.23 0.99997 0.99 4.86 0.011 0.139 0.031
145 437.43 0.56 25.73 0.9932 6.19 0.99996 0.99 4.82 0.011 0.138 0.033
135 433.54 0.58 25.50 0.9926 6.13 0.99995 0.99 4.79 0.011 0.137 0.035
125 428.67 0.59 25.22 0.9923 6.06 0.99994 0.99 4.75 0.011 0.136 0.038
115 422.62 0.61 24.86 0.9921 5.98 0.99992 0.99 4.71 0.011 0.134 0.041
105 415.13 0.63 24.42 0.9924 5.87 0.99990 0.99 4.68 0.011 0.131 0.045
95 405.94 0.66 23.88 0.9932 5.74 0.99988 0.99 4.65 0.011 0.129 0.049
90 400.61 0.67 23.57 0.9971 5.67 0.99993 1.00 4.63 0.012 0.127 0.051
85 394.71 0.68 23.22 0.9976 5.58 0.99993 1.00 4.62 0.012 0.125 0.054
80 388.22 0.70 22.84 0.9982 5.49 0.99992 1.00 4.61 0.012 0.123 0.058
75 381.06 0.71 22.42 0.9990 5.39 0.99992 1.00 4.61 0.012 0.121 0.061
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Projet de fin d’études
70 373.17 0.73 21.95 0.9999 5.28 0.99991 1.00 4.61 0.012 0.118 0.066
65 364.47 0.74 21.44 1.0010 5.15 0.99990 1.00 4.61 0.013 0.115 0.071
60 354.90 0.76 20.88 1.0023 5.02 0.99989 1.00 4.62 0.013 0.112 0.077
55 344.33 0.77 20.25 1.0040 4.87 0.99989 1.00 4.64 0.013 0.109 0.084
50 332.66 0.79 19.57 1.0060 4.70 0.99988 1.01 4.66 0.014 0.105 0.093
48 327.64 0.80 19.27 1.0030 4.63 0.99995 1.00 4.68 0.014 0.104 0.097
46 322.42 0.81 18.97 1.0035 4.56 0.99995 1.00 4.69 0.015 0.102 0.102
44 316.97 0.81 18.65 1.0039 4.48 0.99995 1.00 4.71 0.015 0.100 0.107
42 311.29 0.82 18.31 1.0044 4.40 0.99995 1.00 4.73 0.015 0.099 0.113
40 305.36 0.83 17.96 1.0050 4.32 0.99994 1.00 4.76 0.016 0.097 0.119
38 299.15 0.84 17.60 1.0056 4.23 0.99994 1.01 4.78 0.016 0.095 0.126
36 292.66 0.85 17.22 1.0063 4.14 0.99994 1.01 4.81 0.016 0.093 0.134
34 285.86 0.85 16.82 1.0071 4.04 0.99994 1.01 4.85 0.017 0.091 0.143
32 278.73 0.86 16.40 1.0080 3.94 0.99994 1.01 4.89 0.018 0.088 0.153
30 271.24 0.87 15.96 1.0090 3.83 0.99994 1.01 4.93 0.018 0.086 0.164
28 263.36 0.88 15.49 1.0101 3.72 0.99994 1.01 4.98 0.019 0.083 0.178
26 255.05 0.89 15.00 1.0114 3.60 0.99993 1.01 5.04 0.020 0.081 0.194
24 246.26 0.89 14.49 1.0129 3.48 0.99993 1.01 5.10 0.021 0.078 0.213
22 236.94 0.90 13.94 1.0147 3.35 0.99993 1.01 5.17 0.022 0.075 0.235
20 227.03 0.91 13.35 1.0168 3.21 0.99993 1.02 5.26 0.023 0.072 0.263
19 221.82 0.92 13.05 1.0093 3.13 0.99996 1.01 5.31 0.024 0.070 0.279
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Projet de fin d’études
18 216.43 0.92 12.73 1.0100 3.06 0.99996 1.01 5.36 0.025 0.069 0.298
17 210.85 0.92 12.40 1.0108 2.98 0.99996 1.01 5.42 0.026 0.067 0.319
16 205.05 0.93 12.06 1.0117 2.90 0.99996 1.01 5.48 0.027 0.065 0.343
15 199.02 0.93 11.71 1.0127 2.81 0.99996 1.01 5.55 0.028 0.063 0.370
14 192.74 0.94 11.34 1.0138 2.72 0.99996 1.01 5.63 0.029 0.061 0.402
13 186.17 0.94 10.95 1.0151 2.63 0.99996 1.02 5.71 0.031 0.059 0.440
12 179.30 0.95 10.55 1.0166 2.53 0.99996 1.02 5.81 0.032 0.057 0.484
11 172.08 0.95 10.12 1.0184 2.43 0.99996 1.02 5.92 0.034 0.054 0.538
10 164.46 0.95 9.67 1.0205 2.32 0.99996 1.02 6.04 0.037 0.052 0.604
9 156.39 0.96 9.20 1.0231 2.21 0.99996 1.02 6.18 0.039 0.050 0.686
8 147.80 0.96 8.69 1.0263 2.09 0.99996 1.03 6.34 0.043 0.047 0.792
7 138.58 0.97 8.15 1.0303 1.96 0.99996 1.03 6.53 0.047 0.044 0.933
6 128.61 0.97 7.57 1.0356 1.82 0.99996 1.04 6.76 0.053 0.041 1.127
5 117.68 0.98 6.92 1.0430 1.66 0.99996 1.04 7.05 0.060 0.037 1.410
4 105.50 0.98 6.21 1.0537 1.49 0.99996 1.05 7.43 0.070 0.033 1.858
3 91.58 0.99 5.39 1.0708 1.29 0.99996 1.07 7.96 0.087 0.029 2.652
2 74.95 0.99 4.41 1.1028 1.06 0.99996 1.10 8.77 0.117 0.024 4.387
1 53.12 1.00 3.12 1.1851 0.75 0.99996 1.19 10.40 0.196 0.017 10.397
Page 59
Projet de fin d’études
En se basant sur ce découpage et en tenant compte de la marée, il nous est possible dresser le
tableau des caractéristiques des houles observées en ces différentes zones, pour les occurrences
considérées:
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Projet de fin d’études
*Houle déferlante
**La houle a déjà déferlé, les valeurs données sont les valeurs de la houle au déferlement
***la zone 1 n’est pas atteinte directement par la houle car elle est protégée par l’épi. Les valeurs obtenues ne sont pas valables
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Projet de fin d’études
Toutes les houles les plus élevées le long de la digue sont issues de la houle centennale
de direction 320°N au large
La zone 4 reçoit majoritairement des houles déferlée ou déferlantes. La houle maximale
est déferlante, avec une Hs=6,53m et dir N324,4°. Elle intervient en marée haute.
La zone 2 présente une houle maximale à marée basse avec Hs=6,53m et dir N324,4°.
Cependant, la différence élevée entre les niveaus haut et bas de la marée fait que la
houle en marée haute reste dimensionnante.
De même que la zone2, la zone 3 observe un maximum de houle en marée basse ; il
s’agit aussi d’une houle déferlante : Hs=6,34m et Dir N324, 26°.
SWAN (Simulating Waves Nearshore) est un modèle numérique spectral de troisième génération
conçu pour simuler des vagues évoluant dans les régions côtières, les lacs et dans les estuaires
tenant compte de conditions données du vent, de la bathymétrie et du courant. Il a été conçu par
l’université de technologie de Delft en Hollande.
Le modèle est basé sur l'équation Bilan de la densité d’énergie reliant le terme advection aux
termes sources et puits. Ainsi, l’énergie des vagues évolue dans les deux espaces géographique et
spectral et change d’aspect suite { la présence de vent en surface, de frottement avec le fond ou
en déferlant.
La version 40.81 de SWAN permet une simulation en mode uni ou bidimensionnel, stationnaire
ou non-stationnaire, en coordonnées Cartésiennes ou Sphériques. Elle donne aussi en option
trois sortes de grilles pour le maillage du domaine d’étude : une grille régulière, une grille
curvilinéaire et une grille non structurée.
III.1.1.Fonctionnalités du modèle5
Les processus suivants de génération et de dissipation des vagues sont aussi représentés dans
SWAN:
Page 62
Projet de fin d’études
Cependant, le modèle SWAN peut être utilisé selon trois modes (générations) et les processus
inclus dans chacun d’eux diffèrent. Le tableau suivant illustre la prise en compte de certains
processus par les trois modèles :
La stabilité numérique inconditionnelle du modèle SWAN rend son application plus effective en
eau peu profonde.
III.1.2.Equations de base5
Dans SWAN, les vagues sont décrites avec le spectre à deux dimensions de la densité de l'action
des vagues N:
Page 63
Projet de fin d’études
Le spectre considéré donc dans le modèle SWAN est celui de la densité de l'action des vagues N
(σ, θ) plutôt que le spectre de la densité d'énergie E (σ, θ). En effet, en présence de courants, la
densité de l'action des vagues est conservée alors que la densité d'énergie ne l’est pas (Whitham,
1974). L’action des vagues se propage dans les deux espaces géographique et spectral sous
l’influence des termes de genèse et de dissipation. Ainsi, l’évolution du spectre des vagues est
déterminée par l’équation bilan du spectre de la densité d’action liant le terme de propagation
aux effets des termes sources et puits :
En coordonnées cartésiennes, cette équation s’écrit sous la forme suivante (Hasselman et al.
1973) :
[ ]
[ ]
⃗
[ ⃗ ] ⃗
⃗
[ ⃗ ]
Stot représente l’ensemble des termes sources et puits. En eau peu profonde, six (6) processus
contribuent dans Stot :
Ces termes dénotent respectivement, l’amplification des vagues par le vent, le transfert non
linéaire d’énergie { travers les interactions entre vagues (trois et quatre) et la formation
d’embruns (whitecapping), la friction du fond (bottom friction) et le déferlement liée à la
diminution de la profondeur (depth-induced wave breaking).
Page 64
Projet de fin d’études
Ces différents termes sont chacun intégrés à travers des équations diverses que nous ne
mentionnerons pas ici. Les détails sur ces équations ainsi que sur le modèle SWAN sont assigné
dans le manuel technique du logiciel accessible sur le site : http://swanmodel.sourceforge.net/.
Comme spécifié précédemment, le logiciel SWAN peut recevoir les données sous trois formes :
une grille régulière, une grille curvilinéaire ou une grille non structurée. Etant données que les
données bathymétriques dont nous disposons sont issus de levés jusqu’{ une profondeur
réduite (-18mZH), et que nous devons le compléter par les informations d’une carte marine, la
modélisation avec une grille non structurée est celle qui s’y prête le mieux. De plus, elle présente
plusieurs avantages par rapport aux deux autres modes. En effet, d’une part, elle permet une
définition plus précise de la bathymétrie, étant données que tous les points à la disposition de
l’utilisateur peuvent être intégrés, contrairement par exemple au cas de la grille régulière où on
ne peut retenir que les points aux nœuds de la grille. D’autre part, elle permet un maillage
différencié, autrement dit, la taille des mailles n’est pas forcément homogène. Ce qui est
particulièrement intéressant lorsqu’on doit modéliser un vaste domaine sur laquelle la densité
des données n’est pas uniforme (comme c’est notre cas). On peut alors obtenir un maillage serré
dans le domaine proche et un maillage plus grossier dans le domaine lointain.
Cependant, signalons que la grille non structurée est établi suivant le principe des éléments finis
et que le logiciel lui-même ne dispose pas d’un préprocesseur pour sa configuration. Trois
logiciels générateurs d’éléments finis forment des grilles supportées par SWAN ; ce sont Triangle
(logiciel freeware, mais sous DOS), ADCIRC et Easymesh. Pour notre part, nous avons utilisé le
logiciel Triangle (développé par Jonathan Shewchuk), notamment son interface matlab, BatTri,
proposé par Keston Smith et Ata Bilgili.
III.2.1.1.Points bathymétriques
Les points utilisés sont extrait du fichier autocad sous format (x,y,z), on dispose d’une
distribution assez uniforme avec un écart moyen de 50m entre deux points voisins. Ces points
sont complétés par ceux que nous avons extraits de la carte marine (jusqu’{ la profondeur -
250m). Signalons que les points ajoutés sont très éparpillés, ils seront par la suite densifiés
moyennant une interpolation dans BatTri.
Cette section est réalisé entièrement avec BatTri, nous ne présenterons pas ici des détails sur le
logiciel et son utilisation. Ce qui est { savoir est qu’il permet, avec un ensemble de points,
d’ajouter autant de points (nœuds) qu’on le souhaite et ensuite interpoler de façon linéaire
suivant les valeurs de z. Ce qui permet de densifier la maille dans le domaine éloigné du site. On
peut aussi introduire des contraintes telles que l’angle minimum ou maximum autorisé pour les
Page 65
Projet de fin d’études
sommets des triangles, ou encore imposer une surface maximale et minimale pour les éléments.
Ce qui est utile puisque le modèle SWAN ne tolère pas des éléments très aplatis (angle supérieur
à 140°). Parmi les fichiers que le logiciel offre en sortie, ceux qui sont utilisés par SWAN sont :
La figure suivante présente le maillage obtenu sur notre domaine avec les conditions d’angle
minimum de 30° et une surface maximum de 10000m2, ainsi que bathymétrie livrée après
interpolation:
Le logiciel SWAN n’admet pas une interface graphique. Il est commandé { travers une fenêtre
DOS, et donc, a besoin d’un fichier de contrôle (fichier texte) sous forme de programme dans un
langage précis (instauré par les concepteurs). Les informations à entrer dans ce fichier sont
principalement :
Page 66
Projet de fin d’études
donnée, Swan peut alors, pour un pas de temps choisit par l’utilisateur (en fonction de
celui des données qu’il dispose) donner les résultats de simulation compte tenu de
l’évolution. Pour notre part, on se contentera du mode stationnaire.
le système de coordonnées (cartésiennes ou sphériques) : nous choisirons les
coordonnées cartésiennes ;
les processus à activer (whitecapping, friction du fond, amplification par le vent, triades,
quadruplets, diffraction, déferlement…) : ;
les répertoires des fichiers contenant les données d’entrée : bathymétrie, vents, courant ;
les conditions aux limites ;
les options de sorties…
Vous trouverez en annexe notre fichier de contrôle avec les différentes commandes permettant
l’intégration des informations précitées.
III.2.3.Résultats et analyse
Nous avons effectué les simulations pour les différentes houles caractéristiques retenues pour le
projet (que nous avons mentionné plus haut). Nous présenterons ici, avec une analyse détaillée,
les résultats de notre simulation pour la houle centennale de direction N0° aux larges, en marée
haute qu’on accompagnera avec des tableaux comparatifs de différentes valeurs de houle pour
les différentes occurrences et en des points particuliers de la digue ; les autres résultats seront
en annexes.
Tout d’abord, une vue globale des résultats de l’évolution de la hauteur de houle dans le
domaine d’étude ; cette vue est obtenue par l’intermédiaire du logiciel Matlab:
Page 67
Projet de fin d’études
A travers cette vue, on peut remarquer de prime abord que la houle centennale déferle à hauteur
de l’ouvrage projeté. Ce qui vient confirmer l’estimation manuelle faite { priori. De plus, la
hauteur significative des vagues déferlantes varie de 4m à un peu plus de 5,5m dans la zone de la
future jetée.
Pour avoir une vision plus focalisée sur la digue, nous avons demandé au logiciel une table des
caractéristiques de la houle en des points repartis sur les quatre zones définies précédemment.
La répartition exacte de ces points est donnée par la figure ci-après :
2
3
1
4
5
8
9 7 6
10
11
Voici le tableau obtenu pour la houle centennale de caractéristiques aux larges Hs=5m, Tp=17s
et Dir 0°. PM (m) indique la distance par rapport au point de référence choisit { l’intersection de
jetée principale avec celle existante.
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Projet de fin d’études
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Projet de fin d’études
Tableau 14: Tableau comparatif des houles de direction N0° aux larges
Houle
annuelle Décennale Cinquantennale Centennale
Hs Periode Direction Hs Periode Direction Hs Periode Direction Hs Periode Direction
Points (m) (s) (°N) (m) (s) (°N) (m) (s) (°N) (m) (s) (°N)
1 0 _ _ 0 _ _ 0 _ _ 0 __ _
2 4.42 11.13 331.1 4.82 11.69 330.0 4.91 11.97 329.5 4.95 12.55 328.7
3 4.21 11.01 330.4 4.52 11.62 329.4 4.60 11.91 328.9 4.62 12.49 328.1
4 4.41 11.14 330.7 4.87 11.66 329.4 4.98 11.94 328.9 5.01 12.51 328.1
5 4.39 11.28 332.6 5.01 11.70 331.3 5.16 11.96 330.7 5.21 12.52 329.9
6 4.41 11.41 335.4 5.18 11.72 334.3 5.37 11.95 333.7 5.43 12.50 332.9
7 4.37 11.77 338.1 5.31 11.93 337.0 5.59 12.11 336.5 5.69 12.64 335.7
8 4.35 12.16 341.3 5.39 12.19 340.3 5.76 12.31 339.8 5.91 12.80 339.0
9 4.35 12.19 341.9 5.41 12.20 340.9 5.79 12.32 340.4 5.94 12.81 339.6
11 4.22 11.02 335.9 4.83 11.42 334.9 4.97 11.68 334.4 5.00 12.17 333.7
10 4.31 11.47 336.8 5.14 11.72 335.8 5.36 11.94 335.2 5.43 12.49 334.4
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Projet de fin d’études
Houle
annuelle Décennale Cinquantennale Centennale
Hs Periode Direction Hs Periode Direction Hs Periode Direction Hs Periode Direction
Points (m) (s) (°N) (m) (s) (°N) (m) (s) (°N) (m) (s) (°N)
1 0 _ _ 0 _ _ 0 _ _ 0 _ _
2 4.71 12.05 320.5 4.89 12.24 320.6 4.94 12.46 320.7 4.97 12.45 320.7
3 4.49 11.93 319.9 4.62 12.14 320.0 4.66 12.39 320.1 4.67 12.35 320.2
4 4.71 12.04 320.3 4.94 12.20 320.3 5.01 12.42 320.4 5.05 12.40 320.4
5 4.76 12.14 322.0 5.07 12.26 322.1 5.18 12.46 322.1 5.22 12.44 322.1
6 4.55 12.46 325.4 4.99 12.45 325.4 5.18 12.60 325.4 5.23 12.57 325.4
7 4.50 12.81 327.4 5.05 12.74 327.6 5.28 12.81 327.6 5.37 12.78 327.7
8 4.42 13.24 329.8 5.00 13.11 330.1 5.31 13.16 330.4 5.40 13.09 330.3
9 4.37 13.30 330.5 4.95 13.16 330.8 5.26 13.21 331.1 5.35 13.14 331.0
11 4.25 12.15 327.0 4.64 12.20 327.1 4.80 12.37 327.2 4.84 12.34 327.2
10 4.44 12.54 326.8 4.92 12.51 326.9 5.13 12.64 327.0 5.20 12.59 327.0
Page 71
Projet de fin d’études
Dans ce cas précis, cette onde n’est en général pas la seule observée { l’intérieure du domaine
abrité. En effet, avec les différents aménagements intérieurs, l’onde diffractée peut, en entrant en
contact avec certains des aménagements, se trouver à son tour réfléchie à une certaine
proportion ; ce phénomène pouvant se produire aussi directement sur l’onde incidente si la
totalité du domaine n’en est pas abrité. La résultante de ces trois effets est une onde avec des
caractéristiques données. Le plan d’eau abrité est alors le siège d’une agitation qui peut se
révéler gênante pour les cargaisons, les navires et les installations.
Chaque navire, compte tenu de sa taille, de son chargement, de ses équipements… tolère, pour
pouvoir accoster, un tirant d’eau minimal et une agitation (houle) maximal au-delà desquels il
devient dangereux, voire impossible pour ce navire de manœuvrer. Les deux données sus citées
dépendant { leur tour étroitement de la résultante de la houle { l’intérieure des bassins, il est
donc primordiale d’évaluer, avec le plus de précision possible l’agitation qu’une configuration
choisit pour le port entraînerait. Ceci permettra le cas échéant de changer de configuration, ou à
défaut prévoir la fréquence de fonctionnement du port compte tenu des houles observables.
Des études ont été menées sur la détermination de la valeur de l’amplitude de l’onde diffractée
en un point donnée de la zone d’étude. Parmi les résultats, nous retiendrons les tableaux de
Wiegel (voir annexe) qui donnent en profondeur constante le coefficient de diffraction KD en un
point en fonction de θ, β et r/L (voir figure 24)
Digue
O
θ
r
Zone éclairée
A Zone abritée
A’
O M
β=37° A
Θ1 α
O’’ α
112°
rM
M’
βA rA
α
βM
Θ2=149°
O’ x
La figure ci-dessus présente la notation générale que nous adopterons pour notre calcul. La
configuration de la digue du port de Tarfaya est telle que l’onde incidente subit deux diffractions
de suite (en O puis en O’) avant d’atteindre le domaine abrité où elle subit les réflexions.
Etant donné que l’onde résultante en O’ n’est composé que de l’onde diffractée en O, nous
présenterons l’approche de calcul pour l’onde résultante en A qui est plus générale.
La houle incidente d’amplitude HI arrive en O’ selon un angle θ2 =149° par rapport à la digue et
avec une longueur d’onde L=L0th(2πd/L), puis subit une diffraction. Intéressons-nous d’abord {
l’onde qui passera par M pour atteindre A par réflexion. La position de M (pour A fixé) peut être
identifié en remarquant que :
(2.1)
Page 73
Projet de fin d’études
Ce qui implique :
(2.2)
Le point M, localisé, on peut donc calculer rM et accéder, via le tableau de Wiegel (voir annexe) au
coefficient (βM à travers α), moyennant une ou plusieurs interpolations selon
les valeurs de θ, β et r/L fournis dans les tableaux de Wiegel.
(2.3)
(2.4)
A présent, calculons le déphasage de ces deux houles par rapport { l’onde incidente.
La relation L0=gT2/2π permet d’avoir la période T de la houle (bien que dans notre cas, nous
utiliserons les valeurs fournies par SWAN) et par suite sa célérité { l’entrée du port, par C=T/L. Il
est ensuite aisé d’avoir le déphasage en écrivant que l’onde arrivant en A après la diffraction
seule (respectivement après diffraction et réflexion) met un temps tA=C/rA (respectivement
tM→A=C / (rM+MA)) pour arriver. Les deux ondes seront représentées donc par:
( ) (2.5)
( ) (2.6)
( ) (2.7)
Avec √ ( ), (2.8)
La procédure telle que décrite ci-dessus a été programmée sur excel. Les bases de notre étude
ont été les houles annuelles et nous avons simulé l’agitation { marée haute. Ce sont les situations
qui présentent un intérêt pour l’étude de la fréquence d’exploitation du port au cours de l’année.
Page 74
Projet de fin d’études
La manœuvrabilité dans le port sera discutée plus en détail plus loin. Ici, nous nous limiterons {
la condition d’agitation au niveau du quai.
Pour commencer, voici les résultats des calculs dans le bassin, sachant que le coefficient de
réflexion du quai a été fixé à 0,9 (quai vertical en béton) :
0.7
Figure 26: Agitation au quai engendrée par la houle annuelle de direction 320° aux larges
Page 75
Projet de fin d’études
0.7
Figure 27: Agitation au quai engendrée par la houle annuelle de direction 0° aux larges
La contrainte en ce qui concerne l’agitation dans la zone du quai pour notre navire de projet est
fixée à 0,7m. Il en résulte donc que la houle annuelle de provenance N320° aux larges pose un
problème d’accostage. Autrement dit, au moins une houle dans l’année mettra le port hors
service pour le navire de projet. Pour connaître combien de houles dans l’année provoqueront
probablement cette situation, une analyse plus structurée est requise. C’est ce que nous ferons
dans la section manœuvrabilité, plus loin.
Pour ce qui est de la houle provenant de la direction N0°, elle ne semble pas très problématique,
même si ponctuellement, elle occasionne une agitation d’amplitude supérieure { 0,7m.
Page 76
Projet de fin d’études
III.1.1.Vue d’ensemble
Le modèle REFONDE est un code d’agitation de houle qui résout l’équation de réfraction-
diffraction de Berkhoff (voir point suivant) par une méthode de calcul par éléments finis. Il a été
conçu par le CETMEF (Centre d’Etudes Techniques, Maritimes et Fluviales) en France, et
s’intègre dans un projet plus vaste du nom de FUUDA. Dans sa version actuelle, REFONDE prend
en compte le déferlement selon deux méthodes, un simple écrêtage des hauteurs de houle ou
bien par ajout d’un terme dissipatif dans l’équation de Berkhoff. Les ouvrages peuvent être semi-
réfléchissants, submersibles ou transmissibles. Il traite les houles monochromatiques
(régulières) et les houles aléatoires.
Le logiciel dispose d’une chaîne de pré et postprocesseurs complète composée des logiciels
BATHYCAD, PREFLUX et POSTFLUX. BATHYCAD est un préprocesseur qui permet l’entrée ou la
lecture de la bathymétrie et le dessin des ouvrages. PREFLUX regroupe un mailleur et une
interface à travers laquelle sont spécifiées les paramètres généraux du calcul ainsi que les
conditions aux limites. C’est en particulier dans PREFLUX que sont précisés les coefficients de
réflexion sur les ouvrages et les caractéristiques de la houle incidente. POSTFLUX est le
postprocesseur qui fournit les vues des résultats du calcul sous forme de coupes, d’isolignes ou
d’isocouleurs.
Le code de calcul de REFONDE est spécialement adapté pour le calcul d’agitation au sein des
domaines portuaires. Il peut aussi être utilisé en mer ouverte. Cependant, lorsque le domaine
couvert dépasse quelques kilomètres carrés, la taille du problème pourra excéder les capacités
d’un matériel informatique standard.
III.1.2.L’équation de Berkhoff6
La théorie de la réfraction pure suppose que la hauteur de la houle sur une même crête varie
lentement, ce qu’on exprime en disant qu’il n’y a pas d’échange d’énergie entre les orthogonales.
Cependant, en certains points de convergence de l’énergie, cette hypothèse n’est plus vérifiée, et
on doit faire intervenir la diffraction sur la ligne de crête. Les phénomènes ne sont alors plus
monodirectionnels (variation de la hauteur selon la direction orthogonale à la crête
uniquement).
Pour modéliser une agitation dans un port, il faut prendre en compte, en plus de ces deux
phénomènes, la réflexion qui est produite par les digues, les quais, etc. Berkhoff (1978) a établi
une équation qui permet donc de représenter ces trois (3) aspects de la propagation de la houle.
Pour l’utiliser, il faut faire deux (2) hypothèses :
Page 77
Projet de fin d’études
La houle est linéaire : on suppose alors que l’amplitude des mouvements verticaux des
particules situées { la surface est suffisamment faible pour que l’on puisse considérer
que les conditions cinématique et dynamique à la surface libre sont vérifiées sur le plan
fixe constitué par le niveau d’eau au repos. Si on note γ la cambrure de la houle, on doit
avoir la relation:
(2.9)
La pente des fonds reste faible. Cette hypothèse est { l’origine du second nom de
l’équation de Berkhoff, équation des pentes douces. Elle implique que les dérivées de la
profondeur par rapport à x et y sont au plus de l’ordre de un (1). Elle permet ainsi de
négliger certains termes lors de l’intégration du Laplacien sur la profondeur.
Moyennant donc ces deux hypothèses, on obtient l’équation de Berkhoff qui s’écrit :
Cg : vitesse de groupe
III.2.1.Fichiers d’entrée
Deux fichiers d'entrée sont requis par PREFONDE. De même nom, l'un ayant pour extension
*.10, le second *.12. Le premier contient les points de la bathymétrie, le second les points
définissant les contours géométriques du domaine d'étude.
Quelques règles sur ces fichiers. Le fichier *.10 est un fichier x,y,z avec comme séparateur un
caractère blanc (espace). Il peut être vide et ne doit contenir aucun point identique avec ceux du
fichier *.12. La première ligne du fichier *.12 indique le nombre de points plus un contenu dans
le fichier. Le format est presque le même que pour le fichier *.10, en plus des valeurs x,y,z, il
contient en première colonne la valeur 0 ou 1, 0 pour un début de définition de contour, 1 pour
ajouter un point au même contour. Précisons encore que le dernier point d'un contour doit être
identique au premier afin de définir un contour fermé.
Nous extrairons ces fichiers à partir du plan de masse du port, avec la bathymétrie selon le plan
de dragage (figure suivante). Les profondeurs fixes suggérées par le plan de dragage se prête
particulièrement bien au modèle REFONDE compte tenu de son hypothèse des pentes douces.
Page 78
Projet de fin d’études
III.2.2.Configuration du modèle
III.2.2.1.Définition des bords
Les deux fichiers d'entrée .10 et .12 créés, on lance PREFONDE, et on ouvre l'un des 2 fichiers. La
géométrie du domaine d'étude s'affiche alors dans la fenêtre principale. A ce stade on a à l'écran
l'affichage suivant :
Page 79
Projet de fin d’études
Il nous est à présent possible d’attribuer aux éléments du contour leurs propriétés en les
sélectionnant en allant au menu propriété des bords. REFONDE distingue quatre (4) types de
bords :
Précisons que d’après les études menées sur les matériaux, les quais ont un coefficient de
réflexion de 0,9, les talus en enrochement de 0,5, les talus en enrochement pente douce à 0,4, les
tétrapodes 0,6 et les portions de plage 0,1 (voir figure).
Page 80
Projet de fin d’études
Plage : Kr=0,1
Tétrapodes: Kr=0,4-0,5
Talus en enrochement
pente douce: Kr=0,3-0,4
Talus en enrochement:
Kr=0,5
Quai vertical : Kr=0,9
III.2.2.2.Configuration du maillage
L’étape suivante est la définition du maillage. REFONDE offre deux options de maillage : maillage
par longueur d’onde, et maillage classique. La première option maille le domaine avec un
nombre de nœuds donné par longueur d’onde, et donc a besoin comme paramètres la période de
la houle et le nombre de nœuds pour une longueur d’onde. La deuxième option maille le
domaine de façon uniforme avec pour contrainte une aire maximale (à préciser par l’utilisateur)
pour les éléments. C’est cette dernière option que nous choisirons, et vue la taille de notre
domaine, nous fixons l’aire maximale des éléments { 100m2. Le domaine maillé se présente alors
sous la forme suivante :
Page 81
Projet de fin d’études
III.2.2.3.Paramètres de calcul
Pour notre part, nous verrons les effets de houles régulières, notamment, des houles régulières
de hauteurs identiques aux hauteurs significatives des houles annuelles fournies par le modèle
SWAN, { l’entrée du port:
Page 82
Projet de fin d’études
A l’issue de cette étape, on peut déj{ visualiser les directions que prend la houle { l’intérieure du
domaine (représenté en flèches roses sur la figure)
III.2.3.Résultats et analyse
Parmi les sorties fournies par REFONDE, nous nous intéressons naturellement aux hauteurs de
houle { l’intérieur du port
Page 83
Projet de fin d’études
Zone 3
Zone1
1
Zone 2
Entrée du port
Figure 33: Agitation dans le port sous une houle H=4,34m, T=12,16s, Dir N341°
Page 84
Projet de fin d’études
Zone 3
3332 1
Zone1
1
Zone 2
Entrée du port
Figure 34: Agitation dans le port sous une houle H=4,42m, T=13,24s, Dir N330°
Page 85
Projet de fin d’études
Suivant le découpage que nous proposons sur les figures précédentes, rappelons quex &
seule la zone 1 et l’entrée du port intéressent notre étude. Notamment, dans cette section, et
comme signalé lors des calculs manuels, ce qui est imposé comme contrainte pour le voisinage
du quai est une houle de hauteur inférieure à 0,7m. Les résultats présentés ci-dessus montrent
bien que les houles obtenues respectent cette contrainte :
Pour le premier cas, la houle n’excède que localement la hauteur de 0,27m dans la zone
étudiée.
Le deuxième résultat qui concerne la houle annuelle de direction N320°, comme on
pouvait s’y attendre, vue l’orientation du port, présente des valeurs plus élevés que le
premier mais qui ne posent cependant pas de problème ; la houle n’excède pas 0,6m.
Une remarque d’importance est l’écart observable entre les résultats fournis par le logiciel et les
calculs opérés manuellement. On peut à ce propos remarqué que, le calcul manuel ne prend pas
en compte le déferlement. Or, vu que l’on se trouve en faible profondeur, il n’y a aucun doute que
le déferlement intervient dans l’enceinte du port. On peut d’ailleurs remarqué { cet effet que
dans la région proche du musoir, les valeurs de houles sont comparables sur les deux approches.
Ces résultats sont tout de même à prendre avec précaution puisque la modélisation a été faite en
houle régulière. En effet, dans la réalité, on n’observe pas l’effet d’une seule vague { l’intérieur du
port, mais celui de la résultante des interactions d’un train de vagues. Les hauteurs de houle {
l’intérieur des bassins pourraient alors se trouver augmenté de façon significative. Toutefois,
avec la marge qu’on a avec la simulation en houle régulière (coefficient d’environ 1,3), on peut
s’estimer en sécurité vis-à-vis de l’agitation pour la houle annuelle, { marée haute.
Page 86
Projet de fin d’études
Dans ce cadre, il est impératif de conserver { l’esprit que le problème d’ensablement est { la fois
marin mais aussi éolien. La mer apporte des sédiments au Nord de la ville, qui sont ensuite
transportés par le vent sur tout le site, ensablent la zone d’habitation et contribuent aux très
forts dépôts observés dans la zone portuaire. Cette double source d’ensablement est {
considérer avec attention lors des esquisses de l’extension du port. On présente ci-après les
éléments d’observations sur le transit littoral et éolien.
Page 87
Projet de fin d’études
La houle est le principal acteur responsable du transport des sédiments le long des rivages. Son
action dépend du type de littoral et de l'obliquité de sa propagation par rapport à la direction
générale du trait de côte. Elle se manifeste par deux mécanismes qui sont le transport par jet
de rive et le transport par courant littoral.
II.1.2.1.Courant de dérive :
Quand la houle déferle avec une certaine obliquité par rapport au rivage, elle donne
naissance à un courant parallèle au rivage dont le sens est celui de la composante suivant le riva
ge de la célérité des vagues.
Page 88
Projet de fin d’études
( ) (4.1)
Avec :
ƒ m : Pente moyenne des fonds ;
ƒ Hb : Hauteur significative de la houle au déferlement ;
ƒ αb : Incidence de la houle au déferlement.
II.1.2.2.Courant d’expansion :
Le déferlement sur la plage exposé induit une surélévation du niveau moyen qui
n’existe pas { l’abri du brise‐lames. Un courant de pente se crée alors qui est ensuite
guidé par la géométrie de la configuration. Ce courant appelé courant d’expansion de la
houle est { l’origine des apports de sable formant des tombolos.
Page 89
Projet de fin d’études
II.1.2.3.Courant de retour :
Des échanges importants peuvent se faire entre la côte et le large par descourants orient
és versle large appelés courants de retour ou «rip currents» qui traversent la zone de déf
erlement. Les écoulements sont concentrés dans des zones étroites, sensiblement
perpendiculaires à la côte et séparés de façon régulière. Ces courants peuvent être très
importants et dépasser le m/s.
C’est ainsi que nous distinguons les vases, éléments fins de diamètre moyen de l’ordre
de 60 , mais pouvant atteindre 0.1 mm. Elles sont élastiques, compressibles et lisses,
donc difficile à éroder.
En dernier lieu, nous trouvons les morceaux de roche plus ou moins roulés qui
proviennent de l’embouchure des oueds torrentiels ou de l’écroulement des falaises
comme à Safi par exemple. Ils sont composés de gravillons (resp.de galets) de diamètres
d’allant de 2 { 26 mm (resp.2 { 50 cm).
Page 90
Projet de fin d’études
Pour la réalisation de ce travail, on s’est basé sur une bathymétrie de détaille aux
alentours du port d’étude, faite aux mois de Juin - Juillet - Aout 2010.
La morphologie offshore est marqué par une barrière sous-marine s’étendant depuis le
talus continental jusqu’{ l’isobathe -30m suivant une direction NE-SW.
Page 91
Projet de fin d’études
Le port constitue une barrière au flux sédimentaire de direction N-S. Par conséquent, on
peut remarquer une accumulation de sable au niveau de la zone Nord et une érosion au
Sud. Cet effet se reproduit au niveau de la zone submergée où on peut observer le
comportement des lignes bathymétriques qui s’adaptent { l’obstacle pour le dépasser ;
le transport littoral suit ce même scenario. Dans ce cas, on dit qu’on a créé une structure
naturelle de by-pass.
Une des techniques d’analyse des processus produites { long terme, est la recherche de
la position d’équilibre ou la position adoptée par la plage dans le cas où les dynamiques
resteraient constantes pendant suffisamment longtemps.
Dans le cas du profil de plage, le concept de profil d‘équilibre est largement utilisé dans
les études de stabilité et d’évolution des plages. Il existe diverses formulations pour
décrire ce concept.
En absence de données sur la plage avant l’implantation du port, on restitue la forme
d’équilibre par le profil de Dean qui a déj{ été utilisé pour plusieurs côtes similaires.
II.2.2.1.Profil de DEAN9 :
Ils existent diverses formules permettant la description d’un profil de plage, une fois
connue la taille du matériau existant (sable, gravier) et la houle agissante. Dean (1977),
par exemple a obtenu à partir de données relatives à des plages des différents endroits
du monde, les caractéristiques suivantes pour un profil:
On signale que le profil de Dean reste conceptuellement valable du trait de côte jusqu’{
une profondeur dite de fermeture.
A noter que la forme du profil dépend uniquement et exclusivement de la taille du
sédiment à travers le paramètre de forme A, alors que la houle nous indique la cote de
finalisation du profil.
De cette façon, une plage de sable aura une pente plus tendue qu’une plage de gravier.
De même, une plage ouverte { la houle, c’est { dire, exposée { une houle plus
importante, aura un profil actif plus long qu’une autre plage dans un endroit { l’abri.
La valeur du coefficient k qui met en relation le paramètre A avec la vitesse de chute du
grain obtenue par Dean (1987) était k = 0,51.
Page 92
Projet de fin d’études
A partir d’une certaine profondeur, le profil d’équilibre ne répond plus activement aux
actions de la houle. Il s’agit d’une profondeur qu’{ partir de laquelle, le transport de
sédiments transversal et longitudinal est négligeable.
La profondeur limite peut être obtenue à partir de levés fréquent des profils :
a. Granulométrie :
Le sol marin dans la zone côtière est caractérisé par une courbe granulométrique serrée
avec des diamètres compris entre 0.1 mm et 0.6 mm, ce qui correspond à la famille des
Page 93
Projet de fin d’études
sables. Les échantillons prélevés autour du port pendant une compagne en 2008
indiquent un diamètre médiane d50 de 0.25mm et un d90 égale à 0.4mm.
b. Profondeur de fermeture :
Considérant que La répartition des creux suit une loi de Weibull. On détermine la
valeur HS12, en négligeant le bruit blanc ( , par la formule :
( )
(4.6) ---->
( )
(4.7) Avec
4
profondeur (m)
10
12
Page 94
Projet de fin d’études
En général, le transit littoral, et en particulier son gradient longitudinal est la cause princ
ipale de l’évolution à long terme du littoral. Les mouvements dans le profil sont la cause
des évolutions à court terme.
II.2.3.1.Transit de profil:
Page 95
Projet de fin d’études
4
profondeur (m)
10
12
La comparaison des profils de la plage { la fois { 1500m et 500m au nord de l’épi avec
la forme d’équilibre (profil d’équilibre) permet de déduire l’existence d’un transit de
Page 96
Projet de fin d’études
II.2.3.2.Transit littoral :
a. Mécanismes :
La direction résultante et l’importance du transit littoral dépendent principalement dela
hauteur, période et direction de la houle.L’existence d’un transit résultant peut être déte
ctée par la morphologie de la côte : flèches sédimentaires, accumulations sur la face d’un
épi, d’une jetée portuaire etc.
par l’effet des vagues sur la plage, la vague fait remonter le matériau suivant la
direction de la houle, en se retirant le matériau redescend suivant la ligne de plus
grande pente, le mouvement résultant est parallèle { la côte, c’est le transport
par jet de rives,
par le déferlement et le courant côtier, le matériau est remis en suspension par la
houle et transporté par le courant littoral et transporté par le courant littoral.
Le littoral marocain atlantique est soumis à un large transit général de sédiments allant du
Nord vers le Sud. Ce transport est essentiellement contrôlé par la houle, qui lorsqu’elle
déferle de façon oblique par rapport à la ligne de côte, libère un courant intense appelé«
courant littoral ». Le courant littoral est significatif jusqu’{ environ 1.5 fois la profondeur au
déferlement. Le transport de sable le long de la côte est probablement très intense entre les
profondeurs 2m et 5m, avec des mouvements encore très significatifs jusqu’{ 10m.
Page 97
Projet de fin d’études
diminution du transit littoral (flèches rouges sur la figure ci-dessous). Le sable aurait donc
tendance { s’accumuler au Nord de Tarfaya au fur et { mesure que l’intensité du débit
transité baisse.
Au Sud de Tarfaya, la côte reprend une orientation proche du Nord-est, et augmente ainsi
probablement le potentiel de transport de sable. Cette zone serait donc en principe à
tendance érosive, du moins par les seuls effets de la houle.
Le long d'un trait de côte rectiligne présentant une bathymétrie assez régulière
pour que l'obliquité des lames soit invariante, le transport solide ne dépend que de
l'énergie de la houle et de son obliquité à la côte, c'est à dire du flux tangentiel d'énergie
sur la côte.
Le flux d'énergie moyen transmis par la houle, qui est la puissance transmise par la
houle par unité de temps et par unité de largeur de crête de houle, s'écrit :
(4.8)
Page 98
Projet de fin d’études
(4.9)
(4.10)
(4.11)
Les travaux expérimentaux de Sauvage de Saint-Marc et Vincent, réalisés sur des plages
rectilignes stables de laboratoire, les ont conduit à établir la proportionnalité entre le
flux de poids apparent de sédiments déplacés d'une part et la puissance transmise par la
houle tangentiellement au trait de côte d'autre part.
(4.12)
Page 99
Projet de fin d’études
régime, elle a tendance à émettre des flèches de sable et son rivage ne peut pas
être régulier. Le contournement d'un épi par un débit de sable donne naissance à
une flèche dont l'axe fait un angle compris entre 60° et 90° avec les crêtes de la
houle.
Par ailleurs, les essais à la mer tendent à montrer que le transport solide croît avec la
cambrure de la houle au large, tandis que les essais sur modèle réduit font
apparaître un transport inversement proportionnel à la cambrure au large.
Signalons que sur houle irrégulière la hauteur H est remplacée par la hauteur
significative Hs et la période T par la période significative Ts.
Les travaux réalisés par J. Larras et R. Bonnefille les ont conduit à proposer la
même formulation : (4.13)
( ) (4.14)
Où K1 =1.75 et K2=3.5
Les travaux réalisés au Coastal Engineering Research Center ont conduit à proposer
une formulation qui utilise l'expression de la puissance transmise au point de
déferlement, la masse volumique déjaugée et la compacité du sol :
( ) (4.15)
Page 100
Projet de fin d’études
Pour laquelle :
.
=la pente de la plage (°).
=la longueur d’onde de la houle au large .
d. Détermination du transit littoral dans la zone du port de Tarfaya :
Présentation des données :
La zone de déferlement :
Page 101
Projet de fin d’études
On remarque que le déferlement a lieu juste avant la zone portuaire et a une distance
relativement petite de la côte ce qui rend le port sujet à la fraction majeur du transit
littoral.
Page 102
Projet de fin d’études
Figure 51:Hauteur significative de la houle à proximité du port pour une houle au large
de 4.1 m Dir=320°N
Page 103
Projet de fin d’études
Figure 52: Direction de la houle à proximité du port pour une houle au large de 4.1 m
Dir=320°N.
calcul du transit littoral : nous utilisons à cette fin à la fois les formules LNH
et CERC.
- Formule Larras et Bonfille (LNH) :
La formule dépend des paramètres de la houle aux larges, et l’orthogonale sur la côte
forme, dans le cas de Tarfaya, un angle de 47° avec le Nord mesuré dans le sens
antihoraire, d’où, l’angle d’incidence pour la houle simulé est de 7°.
Alors : =856 125 m3/an
- Formule du CERC :
En superposant les résultats de simulation de propagation de la houle annuelle avec
l’image aérienne, on localise la ligne de déferlement sur l’isobathe -5m.
Le point de prise des valeurs de la pente de la plage et l’angle d’incidence au
déferlement est situé à 1300m au nord de l’épi.
D’où pour et αB=36’, le transit littoral est évalué selon la formule
CERC : =0.0321 m3/s=27500 m3/jour
=1 00 500 m3/an
On constate que la formule de Larras et Bonfille donne une valeur de transit littoral
légèrement plus faible que celle du CERC.
Page 104
Projet de fin d’études
i. But d’analyse :
On s’est basé dans cette étude sur des cartes bathymétriques du port Tarfaya avant
dragage, sur la période 2007 - 2010 avec une échelle temporelle d’un an.
Page 105
Projet de fin d’études
L’équation utilisée pour déterminer le niveau de base (niveau de référence = Nr) est la
suivante :
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Projet de fin d’études
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Projet de fin d’études
Évolution de sédimentation :
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Projet de fin d’études
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Projet de fin d’études
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Projet de fin d’études
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Projet de fin d’études
Le transit sédimentaire peut être caractérisé par une turbidité de l’eau détectable en
surface. La mesure de cette turbidité peut être évaluée par la mesure de la lumière
rétrodiffusée par les particules en suspension. De la même manière que les particules
dans l’atmosphère, le signal solaire incident est diffusé dans le proche infrarouge
(longueur d’onde entre 780 nm et 900 nm). La mesure des réflectances marines { 860
nm disponibles par le satellite d’observation LANDSAT est donc exploitable pour
caractériser cette turbidité.
On constate que l’essentiel du transit littoral se situe sur des fonds inférieurs { 8 mètres
de profondeur (en parfait accord avec la remarque du paragraphe b. sur les gammes de
profondeurs de remaniement sédimentaire).
Page 112
Projet de fin d’études
Pour la modélisation de l’évolution des fonds marins, les simulations sont faites pour
une houle annuelle de direction de 345°N dont les caractéristiques au large sont :
Hs=4.10 m ; Tp=16s.
Les données d’entrée de modèle sont :
- La bathymétrie de la zone : utilisée dans la propagation de la houle simulée.
Page 113
Projet de fin d’études
Figure 67: hauteurs significatives autour du port de Tarfaya pour une houle au large de
4.1m T=16s Dir=345°N
II.3.2.2.Courantologie :
Page 114
Projet de fin d’études
Figure 68: Courants autour du port de Tarfaya pour une houle au large de 4.1m T=16s
Dir=345°N
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Projet de fin d’études
Figure 69: Transport sédimentaire autour du port de Tarfaya pour une houle au large de
4.1m T=16s et Dir=345°N, et D50=0.25mm.
Figure 70:Simulation de l'évolution du fond autour de port de Tarfaya pour une tempête
annuelle de Hs=4.1m Tp=16s Dir=345°, T=12h
Page 116
Projet de fin d’études
Recommandations :
Les travaux de l’extension peuvent être exécutés par voie terrestre après
l’enlèvement des tétrapodes mises en place au musoir de la digue préexistante.
Page 117
Projet de fin d’études
L’objectif de cette simulation est définir la manœuvre et les zones de dragages après la
mise en place de l’extension.
Figure 72:hauteurs significatives autour du port de Tarfaya après l’extension pour une
houle au large de 4.1m T=16s Dir=345°N
II.3.3.2.Courantologie :
Page 118
Projet de fin d’études
Figure 73:Courants autour du port de Tarfaya après l’extension pour une houle au large
de 4.1m T=16s Dir=345°N
Figure 74: Transport sédimentaire autour du port de Tarfaya après l’extension pour une
houle au large de 4.1m T=16s et Dir=345°N, et D50=0.25mm
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Projet de fin d’études
Figure 75: Simulation de l'évolution du fond autour de port de Tarfaya après l’extension
pour une tempête annuelle de Hs=4.1m Tp=16s Dir=345°, T=12h
On remarque également la genèse des plages de sable plus au nord qu’au sud du
port et par conséquent, l’ensablement de la passe par transport éolien ou par le
courant induit { l’entrée.
En général, les roses des vents à Tarfaya et Laâyoune révèlent que les vents dominants
viennent du secteur compris entre le Nord-Ouest et le Nord-Est avec une direction
préférentielle au NNE (73% du temps en moyenne). Le chergui, vent chaud venant du
Sahara, souffle 15 jours par an environ.
Page 120
Projet de fin d’études
Figure 76: Rose des vents à Tarfaya – les gammes de valeurs dans la légende sont les
vitesses de vent en m/s
Les vents soufflent plus ou moins fort toute l’année dans la région de Tarfaya. La
moyenne mensuelle des vitesses maximales du vent est presque constante. Elle varie de
15,4 à 19,2 m/s avec une moyenne annuelle de l'ordre de 17.6 m/s, soit 63,4 km/heure.
Un maximum a été enregistré en mai de janvier 1982 avec une vitesse de l’ordre de 130
km/heure (36 m/s).
Par sa régularité et son intensité, le vent est le facteur déterminant dans la genèse du
phénomène d’ensablement terrestre. Il façonne les paysages dunaires et conditionne le
déplacement du sable. Deux régimes distincts caractérisent les mouvements de
l’atmosphère Celui des vents faibles, soufflant généralement d'Octobre à la fin de Mars
(régime hivernal) et celui des vents forts, soufflant d'Avril à la fin de Septembre (régime
estival). Le volume d'ensablement étant trois fois plus important pour le régime estival
que pour le régime hivernal. Les plus grandes tempêtes se produisent au mois de Juillet
et Août et se manifestent violement et subitement au cours des après-midi.
Page 121
Projet de fin d’études
Figure 77: Les fleuves actifs de sable dans la région de Tarfaya (Source : Etude de lutte
contre l’ensablement { Tarfaya menée par la Direction Régionale des Eaux et Forêts du
Sud)
La vitesse moyenne annuelle du déplacement des dunes, estimée à 25 m/an, est orientée
globalement du Nord-Nord-Est vers le Sud-Sud-ouest. La régularité de l’orientation des
vents dominants et l’absence de massifs dunaires du type « ergs » algériens, constituent
une caractéristique spécifique { l’ensablement en zones désertiques et un atout non
négligeable dans la détermination des méthodes de lutte contre ce phénomène.
Le schéma ci-après résume les différents transits éoliens sur la zone marocaine. Les
vents chargés en sédiments entraînent la formation de dunes { l’intérieur des terres. Les
houles de secteur Nord-Nord-Ouest, chargés en sables, longent la côte et déposent
d’importantes quantités de sables sur l’estran au Nord de Tarfaya.
Cet important transport éolien a une influence majeure sur l’ensablement de la ville
mais également sur celui du port de Tarfaya, qui s’ajoute { celui engendré par le transit
sédimentaire marin.
Page 122
Projet de fin d’études
Lorsque le littoral tend { s’orienter Est-Ouest, ou lorsque la côte est basse, le plateau
expose des zones de dépôt privilégiées. Sous l’effet des vents, le sable en provenance des
terres ou des falaises se dépose alors en mer. Les zones de dépôts sont représentées en
jaune, sur la figure 78 ci-après. Il se forme alors des gigantesques bancs de sable sous-
marin, { des profondeurs de l’ordre de 10 m. Ces sables présents jusqu’{ 9 km de la côte
peuvent migrer du large vers la côte et, à marée basse, être emportés par le vent vers
l’intérieur des terres.
Ces transits sont engendrés par le vent soufflant depuis le secteur Nord-Nord-est.
Visiblement, ils contribuent aussi au transit général de sable depuis le Nord vers le Sud.
Ce transit littoral Nord-Sud a été estimé à 400.000 m3/an.12
Page 123
Projet de fin d’études
√ (4.17)
Le transport, s’il est confirmé par un dépassement de cette valeur seuil, est ensuite
calculé par la formule de Lettau (1978) :
(4.18)
Cette formulation a été exploitée { l’aide des données de vent fournies sur 1999-2008
par MetOcean au point 28°N 13°O. Une rose des transports sédimentaires éolien a ainsi
pu être estimée (voir ci-dessous figure 79).
Page 124
Projet de fin d’études
Figure 80: Rose de transit sédimentaire éolien – estimation à partir des formulations
empiriques.
Il existe un mur d’environ 800m de long et de 8m de haut qui a été implanté pour
stopper les flux de sables en bout de la piste de l’aérodrome (voir figure 81). Après
enquête auprès des habitants et auprès de la direction technique de la ville de Tarfaya,
nous avons pu rassembler les informations suivantes :
On peut donc ainsi supposer qu’un volume de 80m3/ml s’accumule en 6 ans. Dans la
mesure où l’on ignore l’ampleur de l’entretien courant, on peut maximiser ce volume en
le doublant artificiellement soit 160m3/ml en 6 ans, ce qui amène à un transit de 27
m3/ml/an. Ce qui est du même ordre de grandeur que l’estimation empirique et
conforte donc les ordres de grandeurs obtenus précédemment.
Page 125
Projet de fin d’études
Le flux entrant au niveau du port qui est susceptible d’impacter le port et ses abords, est
transité { travers une section d’environ 200m (Ce qui amène { un apport éolien de
l’ordre de 6000 m3/an pour la zone portuaire – ce qui est significatif mais bien en deçà
de l’estimation du transit maritime (de l’ordre de 1% de l’estimation du transit
maritime).
Page 126
Projet de fin d’études
En étudiant le marégramme par rapport aux coefficients de marée, nous avons extrait
les caractéristiques de marée suivantes :
Pour un coefficient de marée égal à 95 (coefficient de vive eau), la hauteur du signal est
d’environ 2.70 m. En fixant le zéro hydrographique, les nouvelles hauteurs d’eau
associées au site de Tarfaya d’après la campagne de mesure sont les suivantes :
Page 127
Projet de fin d’études
En plus de ce marnage, une surcote liée aux ondes de tempête de 0.70 m peut être
envisagée.
Vu la disparité des résultats issus des différentes sources de données existantes, nous
allons nous baser sur un historique de 10 ans de données de houle et de vent au point
28°N 13°W fournit par la société MetOcean qui est spécialisée dans la reconstitution
d'états de mer et de tempêtes et la fourniture de données de houle et de vent à partir de
modèles globaux. Ce point est situé à une distance de 30 km du port de Tarfaya.
I.2.1. Vent :
Page 128
Projet de fin d’études
Page 129
Projet de fin d’études
I.2.2. Houle :
Figure 87:Histogramme des houles par direction pour le point 28°N 13°O .
Page 130
Projet de fin d’études
En considérant que les crêtes de la houle en eau peu profonde se répartissent selon une
loi de Weibull avec un bruit blanc nulle, on aurait ainsi :
Pour l’étude concernée, l’on pourrait raisonnablement associer amplitude et période par
la relation suivante : .
II.1.1. Définition :
Page 131
Projet de fin d’études
Le port après extension est conçu, en premier temps, pour la pêche artisanal et côtière
ainsi que le transport des passagers vers les iles canaries.
Barques
Caractéristiques de pêche Sardiniers Palangriers
Longueur 6 à 8m 24m 18m
Largeur 2.5 à 3m 7 à 8m 4.5 à 6m
Tirant d’eau 2m 2,5 à 3m 2,5 à 3m
Nombre 350 133 25
Tableau 18: Navires de pêche réceptionnés dans le port de Tarfaya
Les dimensions des navires RoRo des différents armateurs susceptibles d’assurer la
liaison avec les îles Canaries sont résumées dans le tableau ci-dessous.
Naviera
Caractéristiques Armas Fred Olson Fred Olson
Longueur 140 à 150m 100 à 125m 66m, 98m, 127m
Largeur 20 à 25m 24 à 30m 18m, 26m, 30m
Tirant d’eau 6 à 6.5m 3 à 4m 5m, 6m
Navire à Grande
Type RoRo RoRo Vitesse
Tableau 19:Navires de transport des passagers assurant la liaison avec les iles Canaries.
Finalement, l’étude des conditions de manœuvre sera basée sur un navire type dont les
caractéristiques sont :
Longueur 150 m ;
largeur 30 m ;
Tirant d’eau 6.50 m ;
Caractéristiques de manœuvre d’un navire rouliers ou « RoRo »avec une hélice à
pales orientables ce qui offre une bonne maitrise de navire dans les manœuvres
d’accès et d’accostage.
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Projet de fin d’études
Page 133
Projet de fin d’études
Nous cherchons dans cette partie { déterminer les hauteurs limites de la houle { l’entrée
du port pour chaque niveau de marée pour lesquels l’agitation résiduelle au niveau de
poste d’accostage respecte les seuils suivantes :
Tableau 21: Seuils limites d'agitation au poste d'accostage pour les différents types de
navire.
Dans ce but, nous gardons une direction fixe de 325°N pour les différentes couples (Hs,
Ts) simulés.
Nous utilisons ici pour la simulation de l’agitation du plan d’eau le logiciel REFONDE.
Page 134
Projet de fin d’études
Figure 89:L'agitation résiduelle pour une houle d'entrée dont les caractéristiques sont:
Hs=4.4 m ; Ts=8.7 s ; Direction=325°N.
L’exploitation du poste d’accostage ne peut être faite { marée basse que pour
une hauteur significative au niveau du musoir inférieur à 1 m, de telles
conditions de houle règnent à la côte de Tarfaya 279.6 jours par an. Le taux
de disponibilité du port à marée basse se montre ainsi très acceptable.
Page 135
Projet de fin d’études
Figure 90:L'agitation résiduelle pour une houle d'entrée dont les caractéristiques sont:
Hs=1 m ; Ts=5s ; Direction=325°N.
On constate que l’agitation de la voie d’accès pour la houle simulée est limitée { 1.2 m,
ce qui offre une situation propice à la prise de remorque et un franchissement de la
passe avec des vitesses faibles de 1 { 2 nœuds.
Rappelons que le but de l’étude est de définir la manœuvre d’entrée et de sortie du port
pour la première phase de son extension, et de proposer toute disposition
complémentaire, propres à :
Page 136
Projet de fin d’études
Deux contraintes ont une incidence importante sur la définition des zones d’accès :
i. L’embarquement du pilote :
Il s’effectue normalement au large, dans la zone d’approche, alors que la
houle n’est pas perturbée par des ouvrages ou exceptionnellement { la passe,
en zone abritée pendant la présentation.
Les caractéristiques de manœuvre du navire de projet permettent une
agitation importante de 4 m environ et une distance d’arrêt réduite.
La figure ci-dessous montre la zone balayée par le navire, compte tenu des écarts de
manœuvre possibles, dans les conditions de mer et vent ci-dessus.
Page 137
Projet de fin d’études
Cette analyse confirme l’opinion, recueillie auprès Mr. Aliati (un ex-pilote et le
gérant de la société de la consulting maritime MATLEV),que la condition sine-
qua-non d’utilisation du port dans sa première phase d’extension avec la sécurité
voulue, réside dans le déroctage de l’enceins musoir { un profondeur de -8 m.
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Projet de fin d’études
Page 139
Projet de fin d’études
V. Recommandations :
Dans le but d’assurer une exploitation sécuritaire et pérenne, nous recommandons les
considérations suivantes :
L’installation d’un houlographe permanent au large de la jetée prolongée, avec
lecture et enregistrement à terre. Ceci permettrait de prévenir les navires
arrivant des conditions de houle régnant { l’entrée et de prendre avec eux toutes
dispositions utiles.
La mise en place du système de balisage dans la zone d’approche assurant
l’accès ( entrée et sortie) des navires avec une sécurité acceptable pour des
houles d’amplitude allant jusqu'{ 4 m, exceptionnellement et prenant des risques
, jusqu’{ 5 m de l’expérience du personnel.
Le déroctage du musoir de la jetée existante et la réalisation du musoir de la
digue secondaire à parement vertical, dans le but de garantir une largeur plus
importante de la passe et faciliter la manœuvre d’évitage.
Le dragage permanent de l’entrée du port soumis { un ensablement rapide et massif,
pour garder l’accessibilité des navires.
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Projet de fin d’études
On définit le poids des blocs de la carapace de protection par la formule de Hudson qui met en
relation la hauteur de la houle incidente, la densité du matériau et un coefficient de stabilité KD
qui prend en compte la forme et la disposition de bloc.
Pour le calcul, on distingue à travers le coefficient de stabilité deux cas : le profil courant de la
digue et le musoir.
[ ]
Avec
Pente de densité de
Type de blocs talus KD section courante KD musoir / coude béton Hs, centennale(m)
Acropode 2G 4/3 16 12.3 2.4 5.94
Le tableau ci-après donne les résultats retrouvés par le calcul du poids des blocs, ainsi
que leurs dimensions recommandés par « Concrete Layer Innovations » :
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Projet de fin d’études
Carapace
Hs(m) Profile KD W50(T) V Block (m3) V Standard (m3) Epaisseur (m)
5.94 section courante 16 9.57 3.99 4.00 2.15
5.94 musoir / coude 12.3 12.45 5.19 6.00 2.46
Les sous-couches internes à la digue doivent obéir aux fonctions principales suivantes:
Où Di (n%) représente le diamètre du tamis par lequel passe n% de la masse des blocs
de la sous-couche i.
Le poids de la sous-couche est limité entre deux valeurs, W/25 comme valeur minimale,
et W/10 comme valeur maximale.
On présente ici les poids de blocs de sous couche dont l’épaisseur est celle définit dans le
CPS.
sous couche
Hs(m) Profile W min(T) W max(T) Epaisseur(m)
5.94 section courante 0.5 1 1.5
5.94 musoir / coude 0.5 1.5 1.67
I.3. Conclusion
Nous proposons donc des blocs artificiels de 4 m3 et de 6 m3 pour la carapace et, pour la
sous-couche un enrochement de catégories 0.5-1 T et 0.5-1.5T d’épaisseurs 1.5m et
1.67m respectivement.
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Projet de fin d’études
La méthode que nous utiliserons pour le calcul du débit de franchissement est celle du TAW telle
que décrite dans le « Rock Manuel». Elle se présente comme suit15 :
Pour
( ) (7.1)
√
( ) (7.2)
√
Et pour
( ) (7.3)
√
Où
Rc : La hauteur de la crête ;
(7.4)
√
Dans un premier temps, nous considérerons les côtes d’arase proposées par le CPS pour estimer
ces débits afin de repérer les zones où l’optimisation est possible. Nous nous focaliserons ensuite
sur ces zones pour trouver la côte optimale. Sachant que nous considérons les houles issues de
notre simulation par SWAN et que :
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Projet de fin d’études
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Projet de fin d’études
Tableau 22: valeurs des débits franchissant pour les houles N0°
Zone Occurrence Hm0 Tp (s) Dir (°) β (°) cote Rc tanα γβ γf ξm-10 q(m3/s/ml Lc (m) coef de qfinal
de houle (m) d'arase (m) reduction (m3/s/ml)
Z1 annuelle 2.35 14.82 _ 59 3.1 0 0.75 0.823 0.46 8.24 2.369 25 0.00 8.51E-07
décennale 2.88 16.38 _ 59 3.1 0 0.75 0.823 0.46 8.22 3.215 25 0.00 2.18E-05
cinq 3.08 16.38 _ 59 3.1 0 0.75 0.823 0.46 7.95 3.555 25 0.00 5.61E-05
cent 3.15 18 _ 59 3.1 0 0.75 0.823 0.46 8.64 3.677 25 0.00 7.60E-05
Z2 annuelle 4.41 14.82 335 22 9 5.9 0.75 0.934 0.46 6.01 0.007 9.7 0.11 8.10E-04
déc. 5.31 16.38 335 22 9 5.9 0.75 0.934 0.46 6.06 0.030 9.7 0.20 5.88E-03
cinq 5.59 16.38 335 22 9 5.9 0.75 0.934 0.46 5.90 0.040 9.7 0.23 9.17E-03
cent 5.68 18.1 335 22 9 5.9 0.75 0.934 0.46 6.47 0.053 9.7 0.24 1.25E-02
Z3 annuelle 4.31 14.82 335 3 5.2 2.1 0.75 0.991 0.46 6.08 0.570 20 0.00 1.65E-03
déc. 5.13 16.38 335 3 5.2 2.1 0.75 0.991 0.46 6.16 1.081 20 0.01 9.55E-03
cinq 5.36 16.38 335 3 5.2 2.1 0.75 0.991 0.46 6.03 1.234 20 0.01 1.40E-02
cent 5.42 18.1 335 3 5.2 2.1 0.75 0.991 0.46 6.62 1.374 20 0.01 1.66E-02
Z4 annuelle 4.42 14.82 325 54 9 5.9 0.75 0.838 0.46 6.01 0.003 9.67 0.11 3.92E-04
déc. 4.82 16.38 325 54 9 5.9 0.75 0.838 0.46 6.36 0.008 9.67 0.15 1.22E-03
cinq 4.91 16.37 325 54 9 5.9 0.75 0.838 0.46 6.29 0.009 9.67 0.16 1.47E-03
cent 4.95 18 325 54 9 5.9 0.75 0.838 0.46 6.89 0.012 9.67 0.16 1.93E-03
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Projet de fin d’études
Tableau 23: valeurs des débits franchissant pour les houles N320°
Zone Occurrence Hm0 Tp (s) Dir (°) β (°) cote Rc tanα γβ γf ξm-10 q(m3/s/ml Lc (m) coef de qfinal
de houle (m) d'arase (m) reduction (m3/s/ml)
Z1 annuelle 4.24 16.38 _ 59 5.2 2.1 0.75 0.823 0.46 6.78 0.372 25 0.00 1.64E-04
décennale 4.69 16.38 _ 59 5.2 2.1 0.75 0.823 0.46 6.44 0.535 25 0.00 5.52E-04
cinq 5.02 16.38 _ 59 5.2 2.1 0.75 0.823 0.46 6.23 0.677 25 0.00 1.18E-03
cent 6 18 _ 59 5.2 2.1 0.75 0.823 0.46 6.26 1.308 25 0.01 7.73E-03
Z2 annuelle 4.76 16.38 315 2 9 5.9 0.75 0.994 0.46 6.40 0.021 9.7 0.14 3.09E-03
déc. 5.07 16.38 315 2 9 5.9 0.75 0.994 0.46 6.20 0.032 9.7 0.17 5.49E-03
cinq 5.28 16.38 315 2 9 5.9 0.75 0.994 0.46 6.07 0.040 9.7 0.19 7.82E-03
cent 5.36 18.1 315 2 9 5.9 0.75 0.994 0.46 6.66 0.052 9.7 0.20 1.06E-02
Z3 annuelle 4.42 16.38 325 13 5.2 2.1 0.75 0.961 0.46 6.64 0.632 20 0.00 2.18E-03
déc. 5 16.38 325 13 5.2 2.1 0.75 0.961 0.46 6.24 0.940 20 0.01 7.13E-03
cinq 5.31 18 325 13 5.2 2.1 0.75 0.961 0.46 6.65 1.218 20 0.01 1.31E-02
cent 5.37 18.1 315 23 5.2 2.1 0.75 0.931 0.46 6.65 1.191 20 0.01 1.37E-02
Z4 annuelle 4.7 16.38 315 64 9 5.9 0.75 0.808 0.46 6.44 0.005 9.67 0.14 7.34E-04
déc. 4.89 16.38 315 64 9 5.9 0.75 0.808 0.46 6.31 0.007 9.67 0.16 1.11E-03
cinq 4.94 18 315 64 9 5.9 0.75 0.808 0.46 6.90 0.009 9.67 0.16 1.49E-03
cent 4.97 18 315 64 9 5.9 0.75 0.808 0.46 6.88 0.010 9.67 0.17 1.59E-03
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Projet de fin d’études
A présent, passons en revue les différentes zones de la digue pour voir les contraintes sur le
débit franchissant qui y sont imposables :
Zone 1 : le franchissement dans cette zone ne présente aucune gêne particulière pour le
personnel ou des bâtiments. La seule contrainte à considérer est la stabilité du talus. Si
on ne veut tolérer aucun dégât, le débit maximum préconisé est de 2.10-3m3/s/ml. On
voit que la houle cinquantennale de N320° frise déjà cette limite ; on peut estimer que la
hauteur choisit pour cette section est déjà optimisée.
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Projet de fin d’études
Zone 3 : comme pour la zone 1, la seule contrainte ici est la stabilité, q<2.10-3m3/s/ml. On
voit cette fois-ci que les débits obtenus sont en dessous des limites, même pour les
houles centennales. Cette zone sera donc optimisée.
Zone 4 : même configuration que la zone 2, par contre, les débits sont nettement
moindre que le débit maximum. Nous optimiserons cette zone aussi.
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Projet de fin d’études
Tableau 24: valeurs des débits franchissant modifiées pour les houles N0°
Zone Occurrence Hm0 Tp (s) Dir (°) β (°) cote Rc tanα γβ γf ξm-10 q(m3/s/ml Lc (m) coef de qfinal
de houle (m) d'arase (m) reduction (m3/s/ml)
Z1 annuelle 2.35 14.82 _ 59 5.2 2.1 0.75 0.823 0.46 8.24 0.023 25 0.000 8.41E-09
décennale 2.88 16.38 _ 59 5.2 2.1 0.75 0.823 0.46 8.22 0.074 25 0.000 5.02E-07
cinq 3.08 16.38 _ 59 5.2 2.1 0.75 0.823 0.46 7.95 0.100 25 0.000 1.58E-06
cent 3.15 18 _ 59 5.2 2.1 0.75 0.823 0.46 8.64 0.124 25 0.000 2.57E-06
Z2 annuelle 4.41 14.82 335 22 9 5.9 0.75 0.934 0.46 6.01 0.007 9.7 0.113 8.10E-04
déc. 5.31 16.38 335 22 9 5.9 0.75 0.934 0.46 6.06 0.030 9.7 0.198 5.88E-03
cinq 5.59 16.38 335 22 9 5.9 0.75 0.934 0.46 5.90 0.040 9.7 0.227 9.17E-03
cent 5.68 18.1 335 22 9 5.9 0.75 0.934 0.46 6.47 0.053 9.7 0.236 1.25E-02
Z3 annuelle 4.31 14.82 335 3 5 1.9 0.75 0.991 0.46 6.08 0.710 20 0.003 2.06E-03
déc. 5.13 16.38 335 3 5 1.9 0.75 0.991 0.46 6.16 1.299 20 0.009 1.15E-02
cinq 5.36 16.38 335 3 5 1.9 0.75 0.991 0.46 6.03 1.473 20 0.011 1.67E-02
cent 5.42 18.1 335 3 5 1.9 0.75 0.991 0.46 6.62 1.629 20 0.012 1.97E-02
Z4 annuelle 4.42 14.82 325 54 7.5 4.4 0.75 0.838 0.46 6.01 0.022 9.67 0.115 2.58E-03
déc. 4.82 16.38 325 54 7.5 4.4 0.75 0.838 0.46 6.36 0.045 9.67 0.151 6.73E-03
cinq 4.91 16.37 325 54 7.5 4.4 0.75 0.838 0.46 6.29 0.049 9.67 0.159 7.89E-03
cent 4.95 18 325 54 7.5 4.4 0.75 0.838 0.46 6.89 0.060 9.67 0.163 9.85E-03
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Projet de fin d’études
Tableau 25: valeurs des débits franchissant modifiées pour les houles N320°
Zone Occurrence Hm0 Tp (s) Dir (°) β (°) cote Rc tanα γβ γf ξm-10 q(m3/s/ml Lc (m) coef de qfinal
de houle (m) d'arase (m) reduction (m3/s/ml)
Z1 annuelle 4.24 16.38 _ 59 5.2 2.1 0.75 0.823 0.46 6.78 0.372 25 0.000 1.64E-04
décennale 4.69 16.38 _ 59 5.2 2.1 0.75 0.823 0.46 6.44 0.535 25 0.001 5.52E-04
cinq 5.02 16.38 _ 59 5.2 2.1 0.75 0.823 0.46 6.23 0.677 25 0.002 1.18E-03
cent 6 18 _ 59 5.2 2.1 0.75 0.823 0.46 6.26 1.308 25 0.006 7.73E-03
Z2 annuelle 4.76 16.38 315 2 9 5.9 0.75 0.994 0.46 6.40 0.021 9.7 0.144 3.09E-03
déc. 5.07 16.38 315 2 9 5.9 0.75 0.994 0.46 6.20 0.032 9.7 0.174 5.49E-03
cinq 5.28 16.38 315 2 9 5.9 0.75 0.994 0.46 6.07 0.040 9.7 0.195 7.82E-03
cent 5.36 18.1 315 2 9 5.9 0.75 0.994 0.46 6.66 0.052 9.7 0.203 1.06E-02
Z3 annuelle 4.42 16.38 325 13 4.78 1.68 0.75 0.961 0.46 6.64 0.993 20 0.003 3.43E-03
déc. 5 16.38 325 13 4.78 1.68 0.75 0.961 0.46 6.24 1.412 20 0.008 1.07E-02
cinq 5.31 18 325 13 4.78 1.68 0.75 0.961 0.46 6.65 1.773 20 0.011 1.91E-02
cent 5.37 18.1 315 23 4.78 1.68 0.75 0.931 0.46 6.65 1.748 20 0.011 2.00E-02
Z4 annuelle 4.7 16.38 315 64 7.36 4.26 0.75 0.808 0.46 6.44 0.038 9.67 0.140 5.28E-03
déc. 4.89 16.38 315 64 7.36 4.26 0.75 0.808 0.46 6.31 0.047 9.67 0.158 7.47E-03
cinq 4.94 18 315 64 7.36 4.26 0.75 0.808 0.46 6.90 0.058 9.67 0.162 9.49E-03
cent 4.97 18 315 64 7.36 4.26 0.75 0.808 0.46 6.88 0.060 9.67 0.165 9.99E-03
Page 150
Projet de fin d’études
Conclusion et recommandations
En définitive, en considérant ces deux tableaux, on peut fixer les côtes d’arase comme suit :
Toutefois, nous préconisons des simulations sur modèle réduit pour confirmer les débits
obtenus.
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Projet de fin d’études
Annexes
Annexe 1: Résultats des différentes simulation de houle sur SWAN
Page 152
Projet de fin d’études
2 4 313 9.58 5.05 12.40 320.42 12.06 458658 625851 18.10 12.40 315
5 385 10.80 5.22 12.44 322.12 11.62 458604 625804 16.38 12.44 315
6 541 11.51 5.23 12.57 325.41 11.72 458494 625693 16.38 12.57 315
Zone 7 631 12.62 5.37 12.78 327.69 11.90 458411 625727 18.10 12.78 315
3 8 738 13.80 5.40 13.09 330.32 12.34 458311 625766 18.10 13.09 325
9 769 13.91 5.35 13.14 330.95 12.28 458285 625749 18.10 13.14 325
Zone 11 1147 10.51 4.84 12.34 327.18 10.39 458476 625423 16.38 12.34 325
1 10 1363 11.86 5.20 12.59 326.97 11.13 458445 625637 16.38 12.59 325
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Projet de fin d’études
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Projet de fin d’études
3 8 738 13.80 5.39 12.19 340.31 12.35 458311 625766 16.38 12.19 335
9 769 13.91 5.41 12.20 340.86 12.28 458285 625749 16.38 12.20 335
Zone 11 1147 10.51 4.83 11.42 334.85 10.74 458476 625423 16.38 11.42 335
1 10 1363 11.86 5.14 11.72 335.76 11.64 458445 625637 16.38 11.72 335
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Projet de fin d’études
Page 156
Projet de fin d’études
Zone 7 631 12.62 4.50 12.81 327.40 11.78 458411 625727 16.38 12.81 325
3 8 738 13.80 4.42 13.24 329.82 12.10 458311 625766 16.38 13.24 325
9 769 13.91 4.37 13.30 330.53 12.10 458285 625749 16.38 13.30 325
Zone 11 1147 10.51 4.25 12.15 327.02 10.29 458476 625423 16.38 12.15 325
1 10 1363 11.86 4.44 12.54 326.82 11.07 458445 625637 16.38 12.54 325
θ=30°
0,5 0,61 0,63 0,63 0,76 0,87 0,97 1,03 1,05 1,03 1,01 0,99 0,95
1 0,50 0,53 0,63 0,78 0,95 1,06 1,05 0,98 0,98 1,01 1,01 0,97
2 0,40 0,44 0,59 0,84 1,07 1,03 0,96 1,02 0,98 1,01 0,99 0,95
5 0,27 0,32 0,55 1,00 1,04 1,04 1,02 0,99 0,99 1,00 1,01 0,97
10 0,20 0,21 0,54 1,12 1,06 0,97 0,99 1,01 1,00 1,00 1,00 0,98
θ=45°
0,5 0,49 0,50 0,55 0,63 0,73 0,85 0,96 1,04 1,06 1,04 1,00 0,99
1 0,38 0,40 0,47 0,59 0,76 0,95 1,07 1,06 0,98 0,97 1,01 1,01
2 0,29 0,31 0,39 0,56 0,83 1,08 1,04 0,96 1,03 0,98 1,01 1,00
5 0,18 0,20 0,29 0,54 1,01 1,04 1,05 1,03 1,00 0,99 1,01 1,00
Page 157
Projet de fin d’études
θ=60°
0,5 0,40 0,41 0,45 0,52 0,60 0,72 0,85 1,13 1,04 1,06 1,03 1,01
1 0,31 0,32 0,36 0,44 0,57 0,75 0,96 1,08 1,06 0,98 0,98 1,01
2 0,22 0,23 0,28 0,37 0,55 0,83 1,08 1,04 0,96 1,03 0,98 1,01
5 0,14 0,15 0,18 0,28 0,53 1,01 1,04 1,05 1,03 0,99 0,99 1,00
10 0,10 0,11 0,13 0,21 0,52 1,14 1,07 0,96 0,98 1,01 1,00 1,00
θ=75°
0,5 0,34 0,35 0,38 0,45 0,50 0,59 0,71 0,85 0,97 1,04 1,05 1,02
1 0,25 0,26 0,29 0,34 0,43 0,56 0,75 0,95 1,02 1,06 0,98 0,98
2 0,18 0,19 0,22 0,26 0,36 0,54 0,83 1,09 1,04 0,96 1,03 0,99
5 0,12 0,12 0,13 0,17 0,27 0,52 0,01 1,04 1,05 1,03 0,99 0,99
10 0,08 0,08 0,10 0,13 0,20 0,52 1,14 1,07 0,96 0,98 1,01 1,00
θ=90°
0,5 0,31 0,31 0,33 0,36 0,41 0,49 0,59 0,71 0,85 0,96 1,03 1,03
1 0,22 0,23 0,24 0,28 0,33 0,42 0,56 0,75 0,96 1,07 1,05 0,99
2 0,16 0,16 0,18 0,20 0,26 0,35 0,54 0,69 1,08 1,04 0,95 1,02
5 0,10 0,10 0,11 0,13 0,16 0,27 0,53 1,01 1,04 1,05 1,02 0,99
10 0,07 0,07 0,08 0,09 0,13 0,20 0,52 1,14 1,07 0,96 0,99 1,01
θ=105°
0,5 0,28 0,28 0,29 0,32 0,35 0,41 0,49 0,59 0,72 0,85 0,97 1,01
1 0,20 0,20 0,24 0,23 0,27 0,33 0,42 0,56 0,75 0,95 1,06 1,04
2 0,14 0,14 0,13 0,17 0,20 0,25 0,35 0,54 0,83 1,06 1,03 0,97
Page 158
Projet de fin d’études
θ=120°
0,5 0,25 0,26 0,27 0,28 0,31 0,35 0,41 0,50 0,60 0,73 0,87 0,97
1 0,18 0,19 0,19 0,21 0,23 0,27 0,33 0,43 0,57 0,76 0,95 1,04
2 0,13 0,13 0,14 0,14 0,17 0,20 0,26 0,46 0,55 0,83 1,07 1,03
5 0,08 0,08 0,08 0,09 0,11 0,13 0,16 0,27 0,53 1,01 1,04 1,03
10 0,06 0,06 0,06 0,07 0,07 0,09 0,13 0,20 0,52 1,13 1,06 0,98
θ=135°
0,5 0,24 0,24 0,25 0,26 0,28 0,32 0,36 0,42 0,52 0,63 0,76 0,90
1 0,18 0,17 0,18 0,19 0,21 0,23 0,28 0,34 0,44 0,59 0,78 0,95
2 0,12 0,12 0,13 0,14 0,14 0,17 0,20 0,26 0,37 0,56 0,84 1,05
5 0,08 0,07 0,08 0,08 0,09 0,11 0,13 0,17 0,28 0,54 1,00 1,04
10 0,05 0,06 0,06 0,06 0,07 0,08 0,09 0,13 0,21 0,53 1,12 1,05
θ=150°
0,5 0,23 0,23 0,24 0,25 0,27 0,29 0,33 0,38 0,45 0,55 0,68 0,83
1 0,16 0,17 0,17 0,18 0,19 0,22 0,24 0,29 0,36 0,47 0,63 0,83
2 0,12 0,12 0,12 0,13 0,14 0,15 0,10 0,22 0,28 0,39 0,59 0,86
5 0,07 0,07 0,08 0,08 0,08 0,10 0,11 0,13 0,18 0,29 0,55 0,99
10 0,05 0,05 0,05 0,06 0,06 0,07 0,08 0,10 0,13 0,22 0,54 1,10
θ=165°
0,5 0,23 0,23 0,23 0,24 0,26 0,28 0,31 0,35 0,41 0,50 0,63 0,79
1 0,16 0,16 0,17 0,17 0,19 0,20 0,23 0,26 0,32 0,40 0,53 0,73
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Projet de fin d’études
θ=180°
0,5 0,20 0,25 0,23 0,24 0,25 0,28 0,31 0,34 0,40 0,49 0,61 0,78
1 0,10 0,17 0,16 0,18 0,18 0,23 0,22 0,25 0,31 0,38 0,50 0,70
2 0,02 0,09 0,12 0,12 0,13 0,18 0,16 0,19 0,22 0,29 0,40 0,60
5 0,02 0,06 0,07 0,07 0,07 0,08 0,10 0,12 0,14 0,18 0,27 0,46
10 0,01 0,05 0,05 0,04 0,06 0,07 0,07 0,08 0,10 0,13 0,20 0,36
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Projet de fin d’études
MODE TWODIMENSIONAL
OFF QUAD
GEN3
BREAKING
458840 625663
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Projet de fin d’études
458445 625637
TABLE 'SWANPRO2' HEAD 'centen3203.TBL' Distance DEP HS TM01 DIR DSPR XP YP RTP PER
PDIR
TRIAD
COMPUTE
STOP
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Projet de fin d’études
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Projet de fin d’études
Le transport sédimentaire pour les tempêtes venant du sud n’a pas été calculé par Raley car leur
contribution n’est pas significative. L’effet le plus important qu’ils peuvent produire est
l’introduction des matériaux sédimentaires présents au-devant du musoir vers l’intérieur du
port.
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Projet de fin d’études
Bibliographie
13Etude pour l’extension du port de Tarfaya Recueil, établissement et synthèse des données
naturelles : Alexandra Charrière et Nicolas Jarry.
14ETUDE DE CONDITION D’ACCES COMPTE TENU DE LA CONSTRUCTION DE LA NOUVELLE JETEE
TRANSVERSALE DU PORT DDE CASBLANCA /Phase 1- Etude des conditions des navires : Opportunité de
modifier les ouvrages de protection { l’entrée du port : SOGREAH
15 Chapitre 5 du Rock manuel
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