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Université Abdelmalek Essaâdi Faculté des Sciences Tétouan

Master spécialisé :
Ingénierie et Gestion de l’Eau & de l’Assainissement

Mémoire du stage de fin d’études


Etude technique de l’Equipement en voirie et assainissement du
Projet « CABO HUERTO » à M’diq-Fnideq

Présenté par :
SMIRI SOUFIANE
BENDANI OUMAYMA

Date de soutenance :04 Octobre 2021

JURY :
Prénom et NOM Etablissement Qualité

Pr. Mostafa SERROUKH Faculté des Sciences Tétouan Président

Pr. Anas EL LAGHDACH Faculté des Sciences Tétouan Examinateur

Encadrant
Pr. Moad MORARECH Faculté des Sciences Tétouan universitaire
Encadrant
Mr. Sifeddine ZOUHOU Société B.E.T. OBTEL professionnel

Stage professionnel effectué à : SOCIETE: OBTEL s.a.r.l.


BUREAU DES ETUDES TECHNIQUES ET DE RECHERCHES
Dédicace :
Je dédie ce mémoire

A mes chers parents

A ma mère Fatima el ail et mon père Mohammed Bendani

Aucun mot ne saurait exprimer mes gratitudes envers vous pour vos sacrifices, votre tendresse, votre soutien et
vos prières tout au long de mes études. Puisse Allah, vous accorder santé, bonheur et longue vie.

A toute ma famille

A mon enlace Mohamed el Ail, ma tante Souad el Ail,et surtout ma cher grand-mère Safiaa Andaloussi

Aucune dédicace ne serait exprimer mes respects, mes considérations et mes profonds sentiments pour vous.

A mes enseignants et professeurs

Qui nous donnons tout respect et hommage d’avoir contribué à notre solide formation.

A tous mes amis

Trouvez ici le témoignage d’une fidélité et amitié infinies.


Je dédie ce mémoire

A ma mère LAKHAL Malika et mon père SMIRI Mohammed pour leur amour inestimable, leurs sacrifices,
leur confiance, leur soutien et toutes les valeurs qu’ils ont su m’inculquer.

Aucun mot, aucune dédicace ne pourrait exprimer mon respect, ma considération, et mon amour pour les
sacrifices qu'ils ont consentis pour mon instruction et mon bien-être.

A mes amispour leurs encouragements permanents, leur appui et leur soutien moral, tout au long de mon
parcours universitaire Que ce travail soit l’accomplissement de vos vœux tant allégués, et le fuit de votre
soutien infaillible,

A mes enseignants et professeurs

Qui nous donnons tout respect et hommage d’avoir contribué à notre solide formation.
Remerciement :
Aux termes de ces mois de recherche, nous avons l’agréable devoir d’exprimer nos sentiments de
gratitude à l’égard de toutes les personnes qui ont, de près ou de loin, contribué à la réalisation et
à l’aboutissement de ce mémoire de fin d’étude. Je remercie avant tout Dieu (de sa grâce).

Nos remerciements les plus sincères et les plus chaleureux sont adressés spécialement à notre
cher encadrant pédagogique Mr. Moad MORARECH (Professeur à la faculté des Sciences de
Tétouan), pour nous avoir accordé sa confiance en nous permettant de bénéficier son
encadrement. Sa disponibilité, ses remarques, ses conseils méthodologiques et ses
encouragements nous ont permis d’aller au bout de ce travail.

Nos vifs remerciements vont également à Mr. Anas EL LAGHDACH (Professeur à la faculté
des Sciences de Tétouan), de nous avoir fait l'honneur d'être membres du jury et d'avoir accepté
de juger notre travail.

Nos plus vifs remerciements sont proclamés également à notre cher Mr. Mostafa SERROUKH
(Professeur à la Faculté des Sciences de Tétouan) de nous a fait l’honneur d’accepter de juger
notre travail.

Nos remerciements vont également à Mr. Sifeddine ZOUHOU et Mr. Abdellah EL FAKHAR
pour leur soutien inconditionnel. Nous aimerions bien leur exprimer notre savoir gré pour leurs
conseils pertinents, leurs propositions avisées et leurs orientations et surtout sur le terrain, qui
nous ont tellement aidés à la réalisation de ce travail.
Résumé :

Dans le cadre de notre projet de fin d'études pour l'obtention d'un master en ingénierie et gestion
de l'eau et de l'assainissement à la faculté des sciences de Tétouan, nous avons effectué un stage
au sein de bureau d’étude OBTEL à Tétouan.

Ce présent rapport présente en détails le travail que nous avons effectué au long de quatre mois
de stage, nous avions pour objectif l’étude de voirie et d’assainissement dans un contexte de
développement durable du projet « Cabo Huerto » à Cabo Negro développé sur 4 Ha.

Les résultats de cette étude se résument comme suit :

 La voirie :

Nous avons conçu la géométrie de la voirie, selon le plan de masse donné par l’architecte non
seulement en respectant la topographie du terrain pour assurer un écoulement gravitaire des eaux
assainie, mais aussi en optimisant les volumes des terrassements. Dans cette partie nous avons
effectué le tracé des axes des différentes voies du projet, les profils en long, les profils en travers,
nous avons aussi dimensionné le corps de la chaussée. Le calage du profil en long et du profil en
travers type de la chaussée ont été effectué à l’aide du logiciel COVADIS.

 Assainissement :

Nous avons choisi un système séparatif qui permet l’écoulement gravitaire des eaux usées vers la
station d’épuration et les eaux pluviales sont acheminées vers l’exutoire. Le développement du
réseau a été étudié également à l’aide du logiciel Covadis.

Mots clés : voirie, assainissement, covadis, Cabo Huerto, Mdiq, Tétouan.


Abstract:

As part of our graduation project for a Master’s degree in Engineering and Water Management
and Sanitation at the Faculty of Science in Tetouan, we did an internship at the OBTEL design
office in Tetouan.
This report presents in detail the work that we have carried out over four months of internship,
our objective was the study of roads and sanitation in a context of sustainable development of the
project «Cabo Huerto» in Cabo Negro developed on 4 Ha.
The results of this study are summarized as follows:

• Roads:

We designed the geometry of the road, according to the plan of mass given by the architect not
only respecting the topography of the ground to ensure a gravity flow of the remediated waters,
but also optimizing the volumes of the earthworks. In this part we have drawn the axes of the
different roads of the project, the long profiles, the cross profiles, we have also dimensioned the
body of the pavement. The calibration of the long profile and the typical cross-section of the
pavement was carried out using the COVADIS software.

• Sanitation:

We have chosen a separative system that allows the gravity flow of the wastewater to the sewage
treatment plant and the stormwater flows to the outlet. The development of the network was also
studied using the Covadis software.

Keywords : road, sanitation, covadis, Cabo Huerto, Mdiq, Tetouan.


Liste des Abréviations :

ANC : Assainissement non collectif


BV : Bassin versant
Cph : Coefficient de pointe horaire
Cpj : Coefficient de pointe journalier
Cr : Coefficient de ruissellement
CT : Côte Terrain
EP : Eaux pluviales
EU : Eaux usées
MNT : Module numérique de terrain
ONEE : Office National d’Electricité et de l'Eau Potable
PEHD : Polyéthylène à haute densité
PVC : Polychlorure de Vinyle non plastifié
Qph: Débit de pointe horaire
Qpj : Débit de pointe journalier
REFT : Route économique à faible trafic
STEP : Station d’épuration
TN : Terrain Naturel
VRD : Voirie et réseaux divers
Liste des Figures :

Figure 1 : organigramme de B.E.T OBTEL S.A.R.L ..................................................................4


Figure 2 : localisation du projet sur la carte topographique de Tétouan au 1/50000 .....................6
Figure 3 : localisation de la zone d’étude sur un fond de carte satellitaire (Google earth) ............6
Figure 4 : structure des routes en milieu urbain. ....................................................................... 10
Figure 5 : emprise d'une voie .................................................................................................... 10
Figure 6 les éléments constitutifs de chaussée........................................................................... 11
Figure 7 accotement d'une voirie .............................................................................................. 12
Figure 8 : schèma d'accotement ................................................................................................ 12
Figure 9 : trottoir de la voirie .................................................................................................... 13
Figure 10 : bordures de trottoir ................................................................................................. 14
Figure 11 : Caniveau de voirie .................................................................................................. 15
Figure 12 : Fossé triangulaire ................................................................................................... 15
Figure 13 : Fossé trapézoidale .................................................................................................. 15
Figure 14 : schéma explicatif remblais-déblais ......................................................................... 16
Figure 15 : devers ..................................................................................................................... 16
Figure 16 : délimitation de volume remblai-déblai .................................................................... 17
Figure 17 : plan de masse étudié sous logiciel Covadis. ............................................................ 19
Figure 18 : traçage des axes avec ses noms. .............................................................................. 21
Figure 19 : Module numérique du terrain MNT ........................................................................ 21
Figure 20 : barre d'outils d'un projet linéaire des profils types .................................................. 21
Figure 21 : commande tabuler l'axe (covadis) ........................................................................... 22
Figure 22 : dessin profil en long et la ligne rouge ..................................................................... 23
Figure 23 : cheminement des eaux usées .................................................................................. 26
Figure 24 : système unitaire ..................................................................................................... 28
Figure 25 : système séparatif. ................................................................................................... 29
Figure 26 : système pseudo-séparatif ........................................................................................ 30
Figure 27 : boite de branchement au réseau séparatif ................................................................ 31
Figure 28 exemple d'un clip ...................................................................................................... 32
Figure 29 : Exemple du raccordement d'un clip ........................................................................ 32
Figure 30 : regard aveugle ....................................................................................................... 33
Figure 31 : regard avec changement de direction ...................................................................... 33
Figure 32: regard de visite avec tampon ................................................................................... 33
Figure 33 : caniveau au niveau d'un garage ............................................................................... 34
Figure 34 : caniveau au niveau de la chaussée .......................................................................... 34
Figure 35 : avaloir avec ouverture (bord d’une chaussée) ......................................................... 35
Figure 36 : avaloir avec grille ................................................................................................... 35
Figure 37 Tuyau en béton, D400, non armé .............................................................................. 37
Figure 38 : tuyau en béton armé ............................................................................................... 37
Figure 39 : Tuyau en béton ovoide, non armé, 80/120, L 100 ................................................... 38
Figure 40 : tuyaux en grès ........................................................................................................ 39
Figure 41 : tuyaux rigide en PVC (égouts souterrains) .............................................................. 41
Figure 42 : fonte ductile pression .............................................................................................. 42
Figure 43 : fonte ductile gravitaire ............................................................................................ 43
Figure 44 : découpage du plan en sous bassins versants (covadis) ............................................. 51
Liste des Tableaux :
Tableau 1 : Les personnels de BET OBTEL S.A.R.L .................................................................3
Tableau 2 : Dimensionnement des différentes voies du projet. ................................................ 24
Tableau 3 : Les avantages et les inconvénients du système unitaire. ......................................... 28
Tableau 4 : Les avantages et inconvénients du système séparatif. ............................................. 29
Tableau 5 : Les avantages et incovénients du système pseudo-séparatif .................................... 29
Tableau 6 : Coefficient du ruissellement selon typologie de l'habitat (ONEP, 2008) ................. 47
Tableau 7 : formules des assemblages des bassins versants dans la méthode superficielle
(Savary, 2008) ........................................................................................................................... 48
Tableau 8 : Assemblage des bassins versants avec calcul ses débits .......................................... 52
Tableau 9 : Diamètres des conduites des E.P ............................................................................ 54
Tableau 10 : Estimation du débit des eaux usées ...................................................................... 57
Table des Matières :
Remerciement : ...........................................................................................................................4
Résumé : .....................................................................................................................................5
Abstract: .....................................................................................................................................6
Liste des Abréviations : ...............................................................................................................7
Liste des Figures : .......................................................................................................................8
Liste des Tableaux : .................................................................................................................. 10
Table des Matières : .................................................................................................................. 11
INTRODUCTION : ....................................................................................................................1
Chapitre I : Cadre général de l’étude ...........................................................................................2
a. Présentation du bureau d’étude : ..........................................................................................3
1. Bureau d’étude OBTEL S.A.R.L : ...................................................................................3
2. Le personnel : ..................................................................................................................3
3. Organigramme : ...............................................................................................................3
b. Présentation de la zone d’étude : ......................................................................................5
1. Situation géographique du projet : ...................................................................................5
2. Aperçu topographique : ...................................................................................................7
Chapitre II : Dimensionnement de la voirie .................................................................................8
1. Introduction : ...................................................................................................................9
2. Généralités des voiries : ...................................................................................................9
2.1. Les éléments constitutifs de voirie : ......................................................................... 10
2.1.9. Devers : ............................................................................................................... 16
2.2. Caractéristique géométrique des voiries : ................................................................. 17
3. Etude de la voirie du projet : .......................................................................................... 18
3.1. Présentation du logiciel Covadis : ............................................................................ 18
3.2. Tracé en plan : ......................................................................................................... 19
3.3. Profil en long : ......................................................................................................... 22
3.4. Dimensionnement de la voirie : ............................................................................... 24
Chapitre III : ............................................................................................................................. 25
Etudes d’assainissement du projet ............................................................................................. 25
1. Généralités sur le dimensionnement de réseau d’assainissement : .................................. 26
1.1. L’assainissement autonome : ................................................................................... 27
1.2. L’assainissement collectif : ...................................................................................... 27
1.3. Les réseaux d’assainissement :................................................................................. 27
4. Les éléments constitutifs d’un réseau d’assainissement dans un domaine public : ......... 30
1.4. Les boites de branchement : ..................................................................................... 31
1.5. Les clips : ................................................................................................................ 31
1.6. Les regards de visites des E.U et E.P : ..................................................................... 32
1.7. Les conduites :......................................................................................................... 36
2. Les essais de canalisation : ............................................................................................ 43
2.1. Essai de l’écrasement :............................................................................................. 43
2.2. Essai à l'étanchéité : ................................................................................................. 43
2.3. Essai de corrosion :.................................................................................................. 44
3. Étudedu réseau d’assainissement du projet :................................................................... 44
3.1. Calculs des débits des E.P :...................................................................................... 45
3.2. Conception des réseaux d’assainissement : .............................................................. 49
3.3. Découpage des bassins versants : ............................................................................. 49
3.4. Assemblage des bassins versants : ........................................................................... 51
3.5. Dimensionnement des canalisations des eaux pluviales :.......................................... 53
3.6. Calcul les débits des eaux usées domestiques :......................................................... 54
3.7. Dimensionnement des conduites : ............................................................................ 56
3.8. Dimensionnement des canalisations des eaux usées : ............................................... 58
3.9. Auto-curage :........................................................................................................... 58
Chapitre I : Cadre général de l’étude ......................................................................................... 60
1. Estimation de cout de la voirie : ......................................................................................... 61
Tableau 11 : Estimation des couts de la voirie ......................................................................... 61
Conclusion générale : ................................................................................................................ 64
Références Bibliographique : .................................................................................................... 65
ANNEXES : ............................................................................................................................. 66
INTRODUCTION :

L'aménagement des routes, des réseaux divers, des abords et des espaces verts, mieux connu sous
l'acronyme VRD, relève du domaine de l'ingénierie des infrastructures et non de l'ingénierie de la
construction. Leur fonction est d'assurer la viabilité des bâtiments dans lesquels ils sont
construits, tout en améliorant leur environnement.

Les concepteurs du domaine applicatif du VRD doivent intégrer les contraintes techniques et
économiques réelles liées au VRD dans leur réflexion et leurs choix, pour ne considérer que la
sécurité et l'espace collectif, en ignorant le but ultime. Ce type d'activité d'urbanisme est réalisé
pour les habitants, qui constituent un milieu de vie satisfaisant à toutes les conditions de sécurité
et de confort.

C'est dans ce contexte que notre projet de fin d'année s'inscrit dans le cadre de l'objectif principal
: une étude complète de l'échelle et de l'assainissement du réseau routier.

Ce rapport se compose de quatre chapitres, qui expliquent les mesures prises et les raisons des
solutions adoptées.

Le premier chapitre présente l’entreprise B.E.T OBTEL où nous avons fait le stage, puis le
contexte général du projet.

Le deuxième chapitre est réservé à notre recherche sur la description de notre projet par le lieu
où se situe le projet Cabo huerto, et son caractéristique

Chapitre 3 aborde le dimensionnement de voirie détaillée et à la description des différents outils


utilisés.

Le chapitre 4, se concentre sur assainissement liquide urbain comportant : les étapes à suivre et
la méthode de dimensionnement.

1
Chapitre I : Cadre général de l’étude

Ce chapitre a pour vocation de


présenter le bureau d’étude
OBTEL, ses personnels, et ses
différents services, avec
présentation de notre zone d’étude
« CABO HUERTO», son lieu
géographique, et ses caractères

2
a. Présentation du bureau d’étude :
1. Bureau d’étude OBTEL S.A.R.L :
B.E.T. OBTEL S.A.R.L est une société d’étude à responsabilité limitée qui entreprend des
travaux techniques (Béton Armé, Assainissement, Voirie, Eclairage Public, Electricité de
Bâtiment, Plomberie, Alimentation en Eau Potable,...), créée en 1992 à Tétouan.

OBTEL S.A.R.L. a réalisé des études et suivi de plusieurs projets d’une grande importance à
savoir :

 Gare Routière de Tétouan ;


 Préfecture de M’DIQ ;
 Complexe touristique CABO HUERTO à Capo Negro ;
 Complexe touristique CAP SPARTEL à Tanger ;
 Réaménagement du poste frontalier BAB SEBTA.

2. Le personnel :
Le nombre de toute l’équipe de la société OBTEL comprend la totalité des 13 personnes qui
varie des ingénieurs, techniciens, agents technique ainsi que les secrétaires. (Voir tableau
suivant).

Tableau 1 : Lespersonnels de BET OBTEL S.A.R.L

Fonction effectifs
Ingénieurs 3
Techniciens 6
Agents techniques 2
Secrétaire/comptabilité 2
Total 13

3. Organigramme :
La présentation hiérarchique et départementale est variée et qui dépend de la technique
réaliséspar la société. La société est gérée par le directeur.

3
Directeur (Ismail OBTEL
GERANT)

Service technique Service


Administratif

Génie Voirie et réseaux Secrétariat Comptabilité


civil divers

Calcul Métré et Alimentati


des estimation on en Assainissement
structure des EAU , Réseau
s travaux potable, électrique et
plomberie téléphonique
sanitaire

Figure 1 : Organigramme de B.E.T OBTEL S.A.R.L

Service Techniques :

Le service technique se compose en deux parties, l’un qui travaille sur les travaux de génie
civil et l’autre qui travaille sur l’exécution des voiries et réseaux divers.
Service génie civil :
Le service du génie civil participe à l’ensemble des phases de construction d’un ouvrage de rejet
ou d’infrastructure dès lors qu’il concerne l’hydraulique. Ses tâches comprennent :
La réalisation des études d’avant-projet ;

4
 Le dimensionnement du futur ouvrage ;
 Le lancement d’un appel d’offres et la sélection des partenaires, l’exploitation et la
supervision de la maîtrise d’ouvrage ;
 La rédaction de comptes rendus sur l’avancement des travaux.

Service voirie et réseaux divers :


Les tâches principales sont :
 Conception de projet et montage des dossiers dans le domaine de voirie et réseaux divers.
 Planification, coordination de chantiers réalisés par des entreprises.
 Surveillance de travaux.
 Participation à l'élaboration du programme voirie, après expertise de l'état existant.
 Gestion des demandes d'arrêtés des concessionnaires et suivi des réfections de tranchées.
 Suivi du marché d'entretien du réseau pluvial, du marché de signalisation horizontale.
 Réception des travaux et contrôle des dossiers de récolement.
 Participation aux levés topographiques.
 Réalisation de diagnostics accessibilité et assistance ponctuelle dans ce domaine les
missions des techniciens responsables à la construction des voiries.
 Suivi des travaux menés par les services publics (réfection des tranchées etc.…).
 Les travaux de réfection de voirie : revêtement, mobiliers urbains, travaux de génie civil.
 La rédaction de comptes rendus sur l’avancement des travaux.
 L’étude de faisabilité et la conception de projets d’aménagements.

b. Présentation de la zone d’étude :

1. Situation géographique du projet :


Le projet de Cabo Huerto est située à Cabonegro, c’est une ville qui existe à côte nord du Maroc,
au bord de la méditerranée, à 10Kms Nord-est de Tétouan et 20Kms au sud de Ceuta, elle fait
partie à la commune urbaine de M’diq depuis 2010.

5
L’accès au complexe se réalise par la route qui lie la ville de Martil à Cabonegro. Elle est limitée
par les coordonnées géographiques de Lambert suivantes (Georet, 2008) :

509 550 < X < 509850 ; 561 850 < Y < 562 050

Figure 2 :Localisation du projet sur la carte topographique de Tétouan au 1/50000

Figure 3 :
Localisatio
n de la zone
d’étude sur
un fond de
carte
satellitaire
(Google

6
earth).

2. Aperçu topographique :
De point de vue de topographe le projet a été fait dans une parcelle légèrement pointue allant de
6 à 12 m/NGM (NGM : nivellement direct ou géométrique) de l’Est vers l’Ouest (Georet, 2008).

Le nivellement direct s’appuie exclusivement sur des visées horizontales. En général, les niveaux
sont classés en trois catégories dont chacune correspond à des besoins différents, et à des
méthodes appropriés.

Niveau de précision pour le nivellement direct de haute précision ;

 Niveau d’ingénieur pour le nivellement direct de précision ;


 Niveau de chantier pour le nivellement direct ordinaire.

3. Climatologie :
De part sa situation à l'extrême nord du Royaume et au sud-ouest de la rive méditerranéenne, la
préfecture de M’diq-Fnideq est caractérisée par un climat typiquement méditerranéen et est
soumise aux influences méditerranéennes et océaniques. De façon générale, le climat y est
caractérisé par un été chaud et sec, et un hiver frais et parfois très froid. Le vent d’est connu par
le nom de Chergui est le vent dominant dans la Préfecture.

Les précipitations sont concentrées pendant la saison pluviale. Ainsi, la pluviométrie moyenne
annuelle est de 800 mm variant entre 600 et 800 mm le long des plaines côtières et entre 800 et 1
000 mm sur les hauts reliefs de la chaîne du Haouz. Alors que dans l’été, les précipitations sont
quasiment absentes, et l’évaporation moyenne varie entre 1 200 mm et 1 900 mm par an.

De même, les températures sont influencées d'un côté, par l'action de la mer méditerranéenne et
de l'océan atlantique, et de l'autre côté, par l'altitude et les vents, notamment le Chergui. En
général, les températures varient en moyenne entre 5,3° en périodes froides et 32,9° en périodes
chaudes.

7
Chapitre II : Dimensionnement de la voirie

Ce chapitre présente quelques


informations générales sur la voirie,
les étapes et les formules qui servent
pour le dimensionnement d’un réseau
de voirie, avec présentation du logiciel
«Covadis » du dimensionnement.

8
1. Introduction :
La route urbaine est un système interactif complexe. Les villes, les formes urbaines ont produit
divers types de routes. Mais les routes et les espaces publics façonnent à leur tour les villes et les
formes urbaines.

Affecté et sous influencé par :

 L’histoire ;
 L’architecture ;
 Démographie et le climat ;
 les trafics, les volumes de déplacements ;
 les modes de déplacements et leur répartition : voiture, marche, transports publics, deux
roues motorisés ou non ;
 la sécurité routière et la sécurité publique…

2. Généralités des voiries :


Quand on parle de la voirie, il s’agit de tout ce qui constitue les voies d’accès (routes, bordures
de la chaussée, caniveaux...) du domaine public destinées à la circulation des populations. La
réalisation et l’entretien des voiries s’inscrivent dans les travaux d’aménagement urbain et
nécessitent divers travaux de terrassement et de tranchée pour réaliser des fondations ou des
enfouissements (Service des Etudes et Recherches de la Circulation Routière, 1966).

9
Figure 4 :Structure des routes en milieu urbain.

2.1. Les éléments constitutifs de voirie :


2.1.1. L’emprise :
L'emprise d'une route désigne la superficie occupée par le chemin et tous les accessoires
nécessaires à son entretien, c'est-à-dire les plates-formes, fossés et remblais, ainsi que tous les
espaces ou voies nécessaires à son entretien. Entretien ou exploitation (Ait-lamallam et al.,
2019).

Figure 5 : Emprise de la voie.

10
2.1.2. La chaussée :
Il s'agit de la surface pavée de la route sur laquelle circulent habituellement les véhicules.

C'est de l'asphalte ou du béton. On distingue

 Chaussée rigide : Chaussée dont le revêtement est composé de béton de ciment ;

 Chaussée souple : Chaussée dont la surface est composée de matériaux non traités (Ait-
lamallam et al., 2019).

Figure 6 : Les éléments constitutifs de chaussée.

2.1.3. Accotement :
L'accotement est la partie plate-forme entre la route (la chaussée) et le remblai ou les fossés.

L’accotement sert à :

 Support latéral à la structure de la chaussée ;


 Des abris aux véhicules arrêtés ou endommagés ;
 Laisser passer les véhicules d'urgence ;
 Protéger le conducteur lors d'un dépassement accidentel en lui permettant d'éviter les
collisions positif ;
 Les larges accotements procurent au conducteur une sensation de confort et de
sécurité.On distingues :

11
 Les accotements avec un revêtement ;
 Les accotements dépourvue un revêtement (Ait-lamallam et al., 2019).

Figure 7 :Accotement de la voirie.

Figure 8: Schèma d'accotement.

2.1.4. Le trottoir :
Un trottoir est un endroit adjacent à une route, dédié à la circulation, et généralement dédié aux

12
piétons. Elle est généralement séparée de cette route par une limite dite de trottoir, la surélevée
d'environ 14 cm. Cette surélévation vise à éviter l'intrusion de véhicules dans l'espace et à gérer
l'écoulement des eaux de pluie (Ait-lamallam et al., 2019).

Figure 9 : Trottoir de la voirie.

2.1.5. Les bordures :


Dans la conception des routes, la bordure est un élément vertical ou incliné bordant la route ou
l'accotement. Il peut faire partie du système de drainage, renforcer ou protéger le bord ou la
surface de roulement de la route, et indiquer avec précision la limite de la route au conducteur.
Zone accessible aux véhicules(Ait-lamallam et al., 2019).

13
Figure 10: Bordures de trottoir.

2.1.6. Les caniveaux :


Les caniveaux sont des passages des eaux pluies dans les zones d'agglomération, d'urbanisation
ou de périphérie urbaine, les trottoirs protégés, les entrées de bâtiments adjacents et les cours.
Les eaux de pluie sont évacuées par les eaux de surface. Les plus courants sont les grilles
d'évacuation, les siphons ou les regards ou l'eau. Prolonger les caissons et les conduire au réseau

d'égouts(Ait-lamallam et al., 2019).

14
Figure 11 : Caniveau de la voirie.
2.1.7. Fossé :
Il s'agit d’excavations réalisées latéralement de part et d'autre de la plate-forme.Ils sont conçus
pour nettoyer la plate-forme en collectant les eaux de ruissellement (Ait-lamallam et al., 2019)
Nous distinguons:

 Fossé triangulaire ;

Figure 12: Fossé triangulaire.

 Fossé trapezoidal.

Figure 13: Fossé trapézoidale.

15
2.1.8. Remblais-déblai :
Lorsque la route est construite sur un terrain naturel, on l'appelle remblais, quand il a été
construit sous le sol naturel, on disait qu'il était déblais.

Figure 14 : Schéma explicatif remblais-déblais.

2.1.9. Devers :
Il s'agit de la pente latérale de la route. En ligne droite, la pente est destinée à l'évacuation des
eaux de surface. Dans la courbe, la pente permet non seulement d'évacuer les eaux de
ruissellement, mais aussi de compenser une partie de la force centrifuge.

Figure 15: Devers.

16
2.2. Caractéristique géométrique des voiries :
2.2.1. Tracé en plan :
Le tracé en plan de la route, avec le profil en travers et en long, est l'un des trois éléments qui
caractérisent la forme géométrique de la route. Il consiste en la projection horizontale d'un
ensemble de points définissant le tracé routier sur le système de coordonnées cartésiennes du
terrain.

2.2.2. Le profil en long :


Le profil longitudinal de la route est une ligne continue obtenue en effectuant une découpe
longitudinale virtuelle, il représente donc l'évolution de l'élévation de l'axe routier en fonction de
l'abscisse de la courbe. L'objectif principal du profil longitudinal est d'assurer la continuité du
conducteur dans l'espace routier afin qu'il puisse prévoir l'évolution de l'itinéraire et avoir une
bonne perception de la singularité. Le profil longitudinal est toujours constitué d'éléments
rectilignes reliés par une parabole.

2.2.3. Le profil en travers :


Le profil transversale correspond à la section transversale de la voie et permet de définir :

 L'emprise correspondant à la partie du terrain allouée à la voie et à ses bâtiments


annexes ;
 Plate-forme, largeur, y compris les routes, les trottoirs et les accotements.

Figure 16 : Délimitation de volume remblai-déblai.

2.2.4. Profil en travers type :


De manière générale, il y a des parkings le long du tracé prévu du réseau routier, et parfois la
route sera élargie ou rétrécie.

17
Cela signifie qu'à chaque fois que cela se produit, l'intersection routière changera. Pour établir
toutes le profil en travers du réseau routier, il est recommandé et plus pratique de dessiner un
profil en travers projet pour chaque changement de traversée de route, appelée profil en travers
TYPE.

Sur la totalité des profils en travers, il existe plusieurs catégories :

 profils en travers avec des parkings ;


 profils en travers avec parking sur la droite ;
 profils en travers avec parking sur la gauche ;
 profils en travers sans parking.

3. Etude de la voirie du projet :


3.1. Présentation du logiciel Covadis :
COVADIS s'engage particulièrement auprès des bureaux d'études d'infrastructures, des
entreprises publiques d'ingénierie, des collectivités territoriales et des bureaux d'études. Il permet
de traiter les projets d'infrastructure de la phase initiale à la phase finale.

COVADIS regroupe tous les modules "métier" utilisés quotidiennement par les bureaux d'études
VRD et les entreprises de construction dans un seul logiciel. COVADIS est applicable à toutes
les dernières versions d'AutoCAD.

 Dessin assisté ;
 Terrassements multiplateformes ;
 Projets linéaires ;
 Voiries urbaines ;
 Topographie de terrain ;
 Réseaux d’assainissement et divers souterrains…

18
Ce logiciel nous a aidé pour faireles tracés au plan, dessin de profil en long et en travers, et ainsi
le calcul du mouvement de la terre.

3.2. Tracé en plan :


3.2.1. Conception de la voie :
Avant de commencer la conception, nous avons vérifié les coordonnées et les délimitations du
terrain. Car tout décalage dans les coordonnées signifie une erreur dans l'exécution du travail.

Figure 17: Plan de masse étudié sous logiciel Covadis.

19
3.2.2. Traçage de la voie :
La première étape consiste à tracer tous les axes routiers avec des canaux au milieu de l'emprise.

Nous nous assurons d'utiliser des polylignes pour créer les sommets et les intersections des axes.

20
Figure 18 : Traçage des axes avec ses noms.

Après avoir tracé les axes de coordonnées, nous avons calculé le module numérique du MNT
terrain.

Il s'agit d'une représentation numérique du relief et donc la valeur d’altitude d'une zone donnée.
De cela, vous pouvez dériver une indication des valeurs de pente et d'exposition, ainsi que la
forme de la surface topographique d'une zone géographique donnée. Si nous n'exprimons que la
hauteur de terre nue, nous dirons MNT.

Figure 19: Module numérique du terrain MNT.

L'existence de MNT nous permet de créer des voies à partir de la barre d'outils projet linéaire par
profils typiques.

21
Figure 20 :Barre d'outils d'un projet linéaire des profils types.
L'étape suivante consiste à tabuler les essieux et à attribuer des numéros de station à chaque
intersection entre les voies, à chaque changement de direction et à chaque élargissement ou
rétrécissement de la voie, et généralement tous les 20 m.

Figure 21 : Commande tabuler l'axe (covadis).

3.3. Profil en long :


Après avoir fait une table, l'axe peut être dessiné comme un profil longitudinal. La vue en coupe
montre l'apparence du terrain naturel, le numéro de la station, la hauteur du terrain naturel et la
distance partielle et cumulée de TN.

22
Pour définir l’altitude du projet et visualiser la position de la route par rapport au TN, il faut donc
tracer une ligne rouge.

Rappelons que la ligne rouge doit être au plus près du TN pour limiter les mouvements du sol :
déblai et remblai pour minimiser les coûts des travaux.

Figure 22 : Dessin profil en long et la ligne rouge.

Paramètres de la ligne rouge :

La ligne rouge est calibrée selon les principes suivants :

La détermination de la profondeur des caniveaux de la voie principale et le réglage de la ligne


rouge ; puis la ligne rouge de la voie secondaire qui doit traverser la voie principale. Cependant,
pour effectuer des réglages, vous devez déterminer les différentes cotes de ces voies secondaires
avec les voies principales. Bref, la ligne rouge doit être calée uniformément sur toutes les voies
pour respecter la norme.

23
Nous avons tracé six voies qui traversent le projet d’une superficie 30052 m.

3.4. Dimensionnement de la voirie :


Le tableau suivant récapitule les dimensions des différentes voies du projet :

Tableau 2 : Dimensionnement des différentes voies du projet.

Nom de la Longueur (m) Remblai Déblai


voie (m3) (m3)
Rue N°1 187.51 60.51 14.92
Rue N°1-1 38.91 3.64 11.17
Rue N°1-2 29.03 9.31 12.05
Rue N°2 86.34 6.74 74.28
Rue N°3 221.61 12.96 52.43
Rue N°4 189.48 35.86 26.51
Rue N°5 120.38 7.91 34.59

24
Chapitre III :
Etudes d’assainissement du projet

Ce chapitre présente des


informations sur l’assainissement
et le réseau d’évacuation des EP et
EU, son différent système, et ses
éléments constitutifs.

25
1. Généralités sur le dimensionnement de réseau d’assainissement :
L’assainissement assure l’évacuation des eaux usées et pluviales ainsi que leur rejet dans les
exutoires naturels sous des modes respectueux des exigences de la santé publique et de
l’environnement.

En effet, le premier but d’assainissement est d’assainir les agglomérations, doit garantir la
protection sanitaire de l’homme et du milieu naturel. Il relève ainsi d’une triple préoccupation :

 La santé publique ;
 Protection de l’environnement ;
 L’insertion de la ville ou de l’agglomération dans le cycle de l’eau d’un point de vue
hydrologique et hydrique afin d’éviter les submersions (Satin, 1999).

Figure 23 : Cheminement des eaux usées

La structure des canalisations est comme suit :

 Les nœuds qui se matérialisent par des regards de visites ;


 Les tronçons qui sont des parties de collecteur, avec une pente et section constante.

En effet en distingue deux grands modes d’assainissement des E.U :

26
 l’assainissement non collectif (autonome).
 l’assainissement collectif.

1.1. L’assainissement autonome :


C’est un ensemble de filières de traitement qui assure l’élimination des eaux usées d’une
habitation sur le champ sans avoir besoin de transporter.

En général, la technique utilisée pour le traitement de cet effluent est l’épandage avec un massif
filtrant sur un terrain communal (Bourrier et al.,2017).

 Pour un nombre de lots < 20 lots : Nécessité d’une fosse septique ;


 Pour un nombre de lots > 20 lots : Nécessité d’une station de traitement.

1.2. L’assainissement collectif :


C’est le mode d’assainissement constitué d’un réseau public destiné à collecter les eaux usées
domestiquesdans un réseau d’assainissement, vers une station de traitement des eaux usées (ou
station d’épuration). Ce mode d’assainissement concerne en général les logements situés en
milieu urbain (Bourrier et al. 2017).

1.3. Les réseaux d’assainissement :


C’est le réseau de collecte ou “égouts” a pour fonction de collecter les eaux usées et de les
amener à la station d’épuration, via des collecteurs. Ce transport se fait le plus souvent par
gravité, mais il peut aussi se faire par refoulement, mise sous pression ou sous
dépression(Bourrier et al.,2017).

Pour les réseaux les plus souvent rencontrés sont trois, réseau unitaire, séparatif, pseudo-
séparatif.

27
1.3.1. Système unitaire :
Dans les réseaux unitaires, eaux usées et eaux pluviales sont regroupées. Ce système est le plus
ancien et il équipe la plupart des centres villes historiques.

Avantage Inconvénient

 Système étroit ;  Variabilité des débits à la STEP en quantité


 Facile à installer ; et en qualité ;
 Cout faible.  En période de pluie, une partie des effluents
rejetée sans passer par la station au milieu
récepteur ;
 Des dépots en temps sec.

Tableau 3 : Les avantages et les inconvénients du système unitaire.

Figure 24: Système unitaire

28
1.3.2. Réseau séparatif :
Le système séparatif est un système qui fait des collectes des eaux pluviales et des eaux usées
domestiques ou industrielles par des conduites séparés l’un de l’autre).

Tableau 4 : Les avantages et inconvénients du système séparatif.

Avantages Inconvénients

 Pas de dépôts dans le réseau  Cout élevé


 Débit est constant pour la station  Accumulation des collecteurs.
d’épuration.

1.3.3. Système pseudo-séparatif :

C’est un réseau séparatif particulier dans lequel le réseau d’évacuation des eaux usées reçoit
certaines eaux pluviales (toiture, cours, etc.), le réseau pluvial ne reçoit que les eaux de ruissellement
des chaussées et des trottoirs.

Tableau 5 : Les avantages et incovénients du système pseudo-séparatif


Figure 25 : Système séparatif.

29
Avantages Inconvénients

 Raccordement des immeubles simple ;  Installation difficile ;


 STEP bien dimensionnée ;  Nécessité d’un déversoir à ciel ouvert ;
 Cout raisonnable.  Les eaux rejetées réutilisées sans
contrôle.

Figure 26 : Système pseudo-séparatif

4. Les éléments constitutifs d’un réseau d’assainissement dans un


domaine public :
Un branchement en domaine public comporte obligatoirement plusieurs parties distinctes :

30
1.4. Les boites de branchement :
La boîte de jonction est une structure verticale placée entre les parties publiques et privées
connectées. Ils sont de préférence préfabriqués, ils peuvent être en fonte, en béton ou encore en
PVC. Il existe deux types :

 La boite à passage droit : l'eau de sortie s'écoule en ligne droite de l'amont vers l'aval du
boite de branchement ;
 Boîte à passage siphoïde : Il isole les installations privées de toute nuisance sur le réseau
public et assure la résolution

Figure 27 : Boite de branchement au réseau séparatif

1.5. Les clips :


La pince permet la connexion au système de tuyauterie sans avoir besoin d'adhésifs ou de colles.
Ils sont accrochés à l'intérieur du collecteur (sur le bord du noyau), et leurs joints sont comprimés
à l'extérieur du collecteur (sur la face supérieure) par un système de serrage mécanique. Ils
conviennent très bien aux collecteurs d'un diamètre supérieur à 500 mm et à parois minces.

Pour les canalisations de petit diamètre (<500 mm), elles constituent une solution d'urgence
destinée à se raccorder aux canalisations existantes lorsque la présence d'eau rend difficile
l'étanchéité ou le collage.

31
Figure 28 : Exemple d'un clip

Figure 29 : Exemple du raccordement d'un clip

1.6. Les regards de visites des E.U et E.P :


Regard : Il s'agit d’une boîte avec couvercle accessible ou accessible pour la prise de terre en
forme de parallélépipède en béton ou béton armé. Ils sont situés à la jonction des différents
éléments qui composent le système. L'essentiel de nos conseils. Il est utilisé pour collecter toutes
les eaux internes et externes, entretenir le réseau ou changer le sens des canalisations.

Les types des regards des E.U sont :


 Regard de visite avec tampon amovible (accessibilité permanente).
 Regard de visite aveugle (accessibilité exceptionnelle).

32
Figure 30 : Regard aveugle

Figure 31 : Regard avec changement de direction

Figure 32: Regard de visite avec tampon

Pour les eaux pluviales il existe deux types des regards :


 Caniveau : canal utilisé pour évacuer l'eau en bordure de route, devant un jardin ou un
garage.

33
Figure 33 : Caniveau au niveau d'un garage

Figure 34 : Caniveau au niveau de la chaussée

 Avaloir : c’est une ouverture grillée d'évacuation des eaux pluviales (ruissellement) vers
les égouts (limite entre trottoir et la voirie).

34
Figure 35 : Avaloir avec ouverture (bord
d’une chaussée)

Figure 36 : Avaloir avec grille

Fonction et entretien des regards

Dans tous les cas, il faut laisser les regards accessibles, ne pas couvrir les regards de végétations
(entretien régulier) et ne pas circuler sur les regards de visites

Les regards ont plusieurs fonctions :

 permettre de contrôler les différentes parties du système d'assainissement ;


 permettre d'entretenir et de maintenir le système d'assainissement ;
 permettre d'introduire matériels et outils de nettoyage ;
 permettre de faire des coudes à 90° pour la canalisation (Regard bornes).

Lorsque le tracé nécessite des changements de direction à 90°, il faut évitez les coudes à angles
droits qui risquent de bloquer l'écoulement de l'eau.

Dans ce cas, on peut opter plutôt pour deux coudes à 45° avec un tronçon de tuyau entre ces deux
pièces ou créer un regard de visite étanche.

35
1.7. Les conduites :
Les canalisations de branchements peuvent être constituées de tous types de matériaux (béton,
grès, fonte, PVC, PRV, etc.). Selon le matériau, plusieurs points devront être contrôlés avant la
pose.

Pour choisir différents types de conduite doit être considéré :

 Des pentes du terrain ;


 Des diamètres utilisés ;
 De la nature du sol traversé ;
 De la nature chimique des eaux usées ;
 Des efforts extérieurs dus au remblai.

Les conduits choisies, doit satisfaire aux conditions suivantes :

 Résistance mécanique ;
 Résistance à l'abrasion / agressivité des effluents ;
 Etanchéité.

Il existe plusieurs types de tuyaux, qui varient selon leur matériau et leur destination (Leger et
al., 1999).

1.7.1. Tuyaux à section circulaire :


 En béton non armé :

Les tuyaux en béton non armé sont fabriqués mécaniquement par des procédés qui assurent un
degré élevé de densité du béton (compression radiale, vibration, centrifugation, etc.). La
longueur utile ne doit pas dépasser 2,50 m.

Les tuyaux non armés éclatent soudainement; cependant, à moins que la hauteur de
chevauchement ne soit pas suffisante, cela se produit dans les premiers stades du tuyau.

Il n'est pas recommandé d'utiliser des tuyaux non renforcés pour les tuyaux accessibles, sous les
routes, etc (Leger et al., 1999).

36
Figure 37 :
Tuyau en béton,
D400, non armé

 En béton armé :

Les tuyaux en béton armé sont fabriqués mécaniquement grâce à des procédés qui assurent un
degré élevé de densité du béton (centrifuge, compression radiale, vibration, etc.).

Pour être appelé "armé", le pipeline doit comprendre deux séries d’armature (des barres droites
appelées « génératrices », et des spires en hélice continues, d'un pas régulier maximal de 15 cm).

À moins que la canalisation ne provienne d'une usine agréée, le constructeur doit obtenir du
fournisseur que l'allongement de l'acier utilisé sous la charge maximale est supérieur ou égal à 2
% (Leger et al., 1999).

Figure 38 : Tuyau en béton armé

37
1.7.2. Tuyaux ovoïdes préfabriqués :

Ce type de canalisation a été développé pour obtenir un débit aussi variable en fonction du
remplissage.

Malgré la volonté de standardisation, le tube ovale a également des formes différentes, y compris
des formes simples qui sont proportionnelles au cercle.

Leur longueur utile est d'au moins 1 m. Ce sont des connecteurs semi-épais à emboîtement ou
tulipes.

S'ils sont armés, ils sont pourvus d'armatures qui répondent à des contraintes spécifiques propres
à la forme du tuyau ; la section transversale de la barre d'acier mesurée dans la partie la plus
sollicitée en service peut ne pas inclure la présence de béton coffré et ne doit pas être inférieur à
4 de la section longitudinale du béton /1000.

L'épaisseur du radier ne doit différer en aucun point de ± 2,5 % de l'épaisseur garantie par le
fournisseur ; mesurée au fil d'eau, en deux points situés à chaque extrémité de l'ovoïde, elle ne
doit pas varier de plus de 5 mm.

L'essai d'étanchéité est effectué sous une pression de 0,5 bar maintenue pendant 1 heure, sur
deux ovoïdes assemblés (Leger et al. 1999).

Figure 39: Tuyau en béton ovoide, non armé, 80/120, L 100

38
1.7.3. Tuyaux en grès :

Le grès utilisé pour fabriquer la conduite est composé à parts égales d'argile et de sable argileux
cuits entre 1200 et 1300°C.

Le tube est réalisé par extrusion. A la température de cuisson, l'ensemble est fondu et vitrifié à
l'état pâteux. Un tube en grès de haute qualité frappé avec un maillet produit un son clair.

Le matériau obtenu est très étanche : à l'exception de l'acide fluorhydrique, il ne sera pas attaqué
par des agents chimiques.

Il est recommandé d'utiliser des tuyaux en grès dans les installations industrielles internes, mais
en aucun cas les tuyaux en grès ne doivent être recommandés dans les réseaux publics sous
prétexte que le grès peut permettre des effluents corrosifs.

La longueur effective minimale du tuyau est de 1 m. Tous ces tuyaux sont équipés avec
l’assemblage de bagues d'étanchéité ou de dispositifs d'étanchéité intégrés et installés en usine
(Leger et al., 1999).

Figure 40: Tuyaux en grès

39
1.7.4. Tuyaux en polychlorure de vinyle (PVC) non plastifié :

Les plastiques se comportent différemment lorsque la température augmente, ce qui conduit à la


différence entre les deux grandes séries : les thermoplastiques et les thermodurcissables.

Le PVC fait partie de la famille des thermoplastiques, c'est une résine synthétique issue de la
polymérisation du chlorure de vinyle monomère, qui est synthétisé à partir de chlorure
d'hydrogène. Selon la quantité de plastifiant ajoutée, le PVC peut fournir des produits souples ou
rigides.

Le PVC rigide et non plastifié pour l'hygiène est opaque et a une couleur gris clair standard. Il a
une excellente résistance chimique, il peut donc être utilisé dans des installations industrielles
internes.

Si les tuyaux ne sont pas destinés à être assemblés au travers d'un manchon à double bague
d'étanchéité, une extrémité de celles-ci est formée d'un emboîtement en usine et est équipée d'un
dispositif de réception ou de maintien d'une bague en élastomère (Leger et al., 1999).

Les joints adhésifs ne peuvent être utilisés que pour les tuyaux de petit diamètre, c'est-à-dire les
boites de branchement.Les tuyaux en PVC non plastifié sont très sensibles aux effets de la
température.Le diamètre nominal est égal au diamètre extérieur exprimé en millimètres.

Les fabricants produisent actuellement des tuyaux pour refoulement dérivé (PVC-U), sous
pression ou à base de résine (UP) et renforcé de fibres de verre (PRV).Pour un écoulement libre
ou sous pression, il existe une gamme de tuyaux disponibles. Grande taille (DN 1000 à 2400).

Les tuyaux en polyéthylène haute densité et les tuyaux avec structure en nid d'abeille en PVC
rigide sont des tuyaux couramment utilisés dans le domaine sanitaire. La paroi du tuyau est
composée de canaux cylindriques en épaisseur, leur conférant des caractéristiques particulières
sans les enfoncer (Leger et al. 1999).

40
Figure 41 : Tuyaux rigide en PVC (égouts souterrains)

1.7.5. Tuyaux en fonte ductile :

Le tuyau en fonte a longtemps été le matériau standard pour le transport de l'eau et des égouts
dans les services municipaux, les services d'utilités publiques et les industries.

Le tuyau de fonte ductile, un produit de métallurgie avancé, offre des propriétés uniques de
transport de l'eau sous pression et pour d'autres usages. Il combine la résistance physique de
l'acier structural à la durabilité de la fonte grise. La fonte ductile offre la plus grande marge de
sécurité possible contre les défaillances de service dues au mouvement du sol et aux contraintes
de poutre. Incassable lors d'une utilisation normale, il offre également une résistance accrue aux
bris causés par une manipulation excessive lors de l'expédition et de l'installation. La résistance à
la corrosion du tuyau en fonte ductile a été prouvée dans une grande variété de tests accélérés et
s'est avérée au moins équivalente à celle de la fonte grise (Leger et al., 1999).

La fonte ductile est produite par l'ajout d'une quantité soigneusement contrôlée d'alliage de
magnésium au fer fondu avec un faible contenu en phosphore et en soufre. L'ajout d'un alliage de
magnésium produit un changement remarquable dans la micro structure en cela que le carbone
contenu dans le fer adopte une forme nodulaire ou sphéroïdale contrairement à la forme

41
floconneuse du graphite dans la fonte grise. Le résultat de ce remarquable changement est un
matériau ductile plus solide et plus résistant (Leger et al. 1999).

En plus des avantages de longue durée de vie, de la résistance à la corrosion, de la résistance


structurale élevée et des joints étanches, la fonte ductile peut également être usinée, une propriété
qui a son importance lorsqu'un tuyau doit être percé, taraudé ou coupé (Leger et al., 1999).

Ils existent deux types :

Fonte ductile pression :

- PN25 Diamètre nominal (Dn) = Diamètre intérieur

- Dn : de 60mm à 2000mm

- Protection contre la corrosion (zinc)

- Raccordement par emboitement verrouillable ou brides

Figure 42 : Fonte ductile pression

42
Fonte ductile gravitaire :

- Dn : de 80mm à 2000mm

Figure 43 : Fonte ductile gravitaire.

2. Les essais de canalisation :


Avant de commencer la pose de la canalisation, certains tests doivent être effectués, notamment
des tests d'écrasement, d'étanchéité et de corrosion.

Ces tests ont été réalisés sur des canalisations sélectionnées au hasard, des tests de fracturation
ont été réalisés sur 5 composants par lot de 1 000 composants et des tests d'étanchéité ont été
réalisés sur 10 composants par lot de 1 000 composants (Tilley et al. 2014).

2.1. Essai de l’écrasement :


D'une part, l'ouvrage doit supporter la charge permanente du remblai, et d'autre part il doit
supporter la surcharge de la zone accessible par les véhicules routiers. Ce qui nous a poussés à
tester l’écrasement.

Le test d'écrasement a été effectué par une presse automatique, et la force a été enregistrée. Ils
doivent être répartis uniformément sur le générateur de pipeline supérieur. Le démarrage
continue jusqu'à ce qu'il soit écrasé. Elle est réalisée à une vitesse de 1000 daN/m par minute. Ce
test permet de déterminer la charge de rupture (Tilley et al. 2014).

2.2. Essai à l'étanchéité :

Effectuer un test d'étanchéité sur les deux tuyaux assemblés sous pression d'eau pour vérifier le
bon fonctionnement des éléments de raccordement et de la bague d'étanchéité.

43
Nous procédons comme suit :

 Les tuyaux à base de ciment ont été fabriqués pendant au moins 21 jours et ont été
préalablement trempés dans l'eau pendant 48 heures en les remplissant complètement ;
 La canalisation est placée à plat et pressurisée pendant 30 minutes. Après passage dans
une presse hydraulique, la pression d'essai du tube ovale est de 0,5 bar et la pression
d'essai des autres canalisations est de 1 bar ;
 Pour les tuyaux circulaires, appliquer une surface décalée sur le composant sur la
génératrice inférieure d'un des tuyaux pour obtenir une ouverture du composant
supérieure ou égale à 15 mm sur la génératrice lorsque le diamètre nominal est supérieur
ou égal à. 300 mm, 8 mm lorsque le diamètre nominal est inférieur à 300 mm Aucune
fissure de fuite ne doit être observée dans la zone du joint (Tilley et al., 2014).

2.3. Essai de corrosion :

Les eaux grises et les eaux industrielles rejetées par des tuyaux en béton contiennent de l'acide
carbonique dissous dans l'eau, du sulfure d'hydrogène (H2S) produit par fermentation anaérobie
et divers composés acides dans les eaux industrielles. Sous l'action de ces agents, le béton se
corrode et ce matériau se dégrade.

Le test de corrosion est effectué en ajoutant le produit et en le lavant à l'eau douce. L'échantillon
est pesé après séchage à l'étuve et la surface de la paroi intérieure ne doit pas être modifiée
(Tilley et al. 2014).

3. Étudedu réseau d’assainissement du projet :

La réalisation du projet doit percer des points fondamentaux:

 Le système choisi doit être cohérant avec le système de la ville de Tétouan ou bien celui
imposé par le Schéma Directeur de la ville ;

44
 Afin de réduire les travaux de terrassement, le projet sera réalisé le long de la pente du
terrain naturel ;
 Le calcul de dimensionnement de réseau d’assainissement doit utiliser la formule la plus
connue du Maroc ;
 Le branchement entre les collecteurs primaire et secondaire est réalisé en formant un
angle compris entre 45° et 67° et un angle de 45° avec le collecteur principal ;
 Le branchement de la structure se fait par des trous borgnes. Le rejet des eaux usées dans
le collecteur doit se faire par gravité dans un collecteur d'une profondeur maximale de
1,20 m ;
 Pour les restrictions de maintenance, la distance maximale entre les regards : regards des
eaux usées 50m, regards des eaux pluviales 25m ;
 Chute de plus d'1m à chaque fois : nécessite deux regards de visite ;
 Le collecteur doit être installé à une profondeur d'au moins 1,45 m sous la chaussée pour
éviter de surcharger le véhicule et de se superposer à d'autres types de réseaux (eau
potable, électricité, téléphone, etc.).

Dans ce projet, on a utilisé le système séparatif.

3.1. Calculs des débits des E.P :

L'évaluation du débit d'eau de pluie a produit plusieurs méthodes et modèles conçus pour
convertir l'eau de pluie en débit. La formule la plus couramment utilisée est :

 Méthode rationnelle ;
 Méthode superficielle (ou Caquot).

Dans notre cas on a utilisé la méthode superficielle.

3.1.1. Méthode superficielle ou Caquot :

Le modèle de ruissellement est un modèle proposé par Albert CAQUOT en 1949. Dans sa forme
originale, le modèle est basé sur des expressions mathématiques globales, ce qui rend
l'application manuelle relativement facile. Les ouvrages de drainage des eaux pluviales sont

45
généralement conçus pour éviter les inondations causées par les eaux de pluie. Cependant, le
phénomène d’averse est plus ou moins particulier, se manifestant par un dépassement de
fréquence "F" ou sa période de retour Tr = 1 / F (ASTEE, 2017).

Formule de Caquot :

𝑄=𝐾 × 𝐶U×𝐼V×𝐴W
Avec :

Q : débit de pointe de fréquence de dépassement F exprimé (m3/s) ;

K : Coefficient caractéristique= ((a*0.5b) /6.6) ;

C : Coefficient de ruissellement ;

I : Pente moyenne du BV (m/m) ;

A : Surface du BV (en ha) ;

U : 1 + 0,287.b ;

V : -0,41.b ;

W : 0,95 + 0,507.b

K, u, v, w sont des coefficients qui dépendent descoefficients de MONTANA locaux a(F) et


b(F). Et ces derniers sont donnés par administration pluviométriques fournies par la station de
Tétouan Aéroport SaniatR’mel permettent d’évaluer les coefficients de Montana a et b.

3.1.2. Processus d’utilisation la méthode :

 Définir en plan des canalisations ;


 Définir les tronçons ;
 Définir l’amont du bassin versant ;

46
 Délimitation des bassins versants ;
 Définir l’assemblage (soit en parallèle ou en série) ;
 Calculer les débits pour chaque bassin assimilé.

3.1.3. Coefficient de ruissellement Cr :

Le coefficient de ruissellement Cr représente le rapport entre l'eau de pluie atteignant l'égout et


les précipitations totales.

Le tableau suivant représente la valeur Cr d'une zone à l'autre :

Tableau 6 : Coefficient du ruissellement selon typologie de l'habitat (ONEP, 2008)

Typologie de l’habitat Coefficient de ruissellement Ci


Voirie + Parking 0.80
Habitat traditionnel 0.80
Habitat économique 0.70
Habitat moderne/mixte 0.65
Zone industrielle 0.60
Petits immeubles + commerces 0.50
Immeubles résidentiels 0.50
Habitat mixtes (villas + immeubles) 0.45
Bureaux 0.40
Complexes universitaires 0.40
Moyennes villas 0.35
Grandes villas 0.30
Zone hôtelière 0.30
Terrains de sports/cimetière 0.20
Espaces verts + parcs 0.20

3.1.4. Coefficient de Montana a et b :


Ce sont les paramètres de la loi de Montana qui ajustent a(F) et b(F). Ils sont liés à la zone
étudiée et à la probabilité de retour retenue (Roux et al. 2013).

Plusieurs modèles ont été proposés pour ajuster l'intensité des précipitations. Cependant, 𝑖 =
𝑎×𝑡𝑏 au Montana reste le plus adapté au contexte marocain.

47
3.1.5. Coefficient d’allongement M :
Afin de tenir compte de la forme plus ou moins compacte du sous bassin, le facteur de correction
m est appliqué au calcul du débit. Le coefficient est défini comme le rapport du plus long chemin
hydraulique L à la racine carrée de la superficie du bassin étudié (Roux et al. 2013).

𝐋
𝑴=
√𝑨
Avec :

L : Longueur hydraulique du bassin (hm).

3.1.6. Cas d’assemblage des bassins versants :


Pour calculer le débit de pointe, il faut comprendre l'assemblage de bassins en série ou en
parallèle selon le tableau suivant (Savary, 2008) :

Tableau 7 : formules des assemblages des bassins versants dans la méthode superficielle
(Savary, 2008)

Types A équivalente C équivalente I équivalente L équivalente


d’assemblage
Bassins en ΣAi Σ(AiCi) (ΣLi/Σ (Li/√Ii))2 ΣLi
parallèle ΣAi

Bassins en série ΣAi Σ(AiCi) Σ(Ii. Qp) Lj


ΣAi 𝛴𝑄𝑝𝑖

Avec :

Lj = étant la longueur du bassin versant ayant le débit maximum (en //).

NB : le débit Q doit être vérifié par les conditions suivantes :

Si Q < Max (Q1 et Q2)Q calculé = Max (Q1 et Q2)

Si Q > Q1 + Q2 Q calculé = Q1 + Q2

48
3.1.7. Limites d’applications de la méthode superficielle ou Caquot :

 Superficie ou groupe de bassins versants : A≤200 hectares ;


 Pente : I est compris entre 2% et 5% ;
 Coefficient de ruissellement : C est compris entre 0,2 et 1 ;
 Coefficient d'allongement : M≥0.8.

3.2. Conception des réseaux d’assainissement :

La conception des eaux pluviales et des eaux usées est basée sur le plan de masse qui a fait par
l’architecte et le plan de levé topographique par topographe. Le plan de levé topographique
fournit des informations sur le terrain de la zone considérée par la hauteur et les contours, et
donne le concept global du chemin de l'égout pluvial et de l'emplacement de la sortie.

Les éléments du tracé en plan sont : les conduites de réduction, les regards, les regards à grille,
les regards de fossé, les regards borgnes ou des CLIPS et les boîtes de branchement.

Le choix du site de ces ouvrages hydrauliques doit respecter les règles suivantes :

 Pour voie inférieure ou égale à 10m : le collecteur situé sur l'axe de la voie ;
 Pour l'emprise de 12 ou 15m : le collecteur d'eaux pluviales est situé sous la route et sous
le trottoir sert de collecteur des eaux usées ;
 Pour l'emprise supérieure ou égale à 20 m : collecteurs d'eaux usées et d'eaux pluviales
situés sous le trottoir ;
 Un collecteur d'un diamètre de 1000 mm ou plus est situé dans l'axe de la piste ;
 Le regard est installé à chaque changement de sens et de diamètre.En cas de descente et
en cas d'alignement droit, il est installé environ tous les 50m pour les tuyaux d'un
diamètre inférieur à 1000 mm, et tous les 80m pour les tuyaux avec un diamètre supérieur
ou égal à 1000 mm Installer une fois. Égal à 1000 millimètres ;
 Les eaux de pluie sur les toits des maisons et villas seront évacuées par des CLIPS et
atteindront les eaux de la route.

3.3. Découpage des bassins versants :

49
Les limites du bassin versant sont déterminées à l'aide de crêtes qui représentent les limites du
bassin versant.

Les caractéristiques du bassin sont : la surface du sol, la pente moyenne, la longueur hydraulique
et le coefficient de ruissellement Cr.

Pour les systèmes de dérivation et les systèmes simples, la division des bassins versants produit
des toits et des trottoirs, tandis que pour les systèmes de pseudo-dérivation, elle comprend les
droits de voirie, les parkings et les espaces verts.

La division des bassins versants est déterminée à l'aide de lignes de crête qui représentent les
limites du bassin.

Les caractéristiques du bassin sont : la surface du sol, la pente moyenne, la longueur hydraulique
et le coefficient de ruissellement Cr.

Pour le système unitaire et séparatif, la délimitation du bassin versant se traduit par la toiture et la
surface de la chaussée, tandis que pour le pseudo système de dérivation, elle comprend l'emprise,
le stationnement et l'espace vert.

Notre réseau d’assainissement des E.P, s’est découpé en 14sousbassins versants élémentaires.

La délimitation de ces sous bassins est présentée dans les figures ci-dessous :

50
Figure 44 : Découpage du plan en sous bassins versants(covadis)

3.4. Assemblage des bassins versants :

La superficie totale du bassin dans la zone d'étude est d'environ 4.118 hectares, dont 14 sous-
bassins.

Nous avons adopté un coefficient de ruissellement Cr = 0.8 (voirie + parking).

La délimitation des bassins versants dépend de la topographie du site.Nous avons utilisé les
logiciels Covadis et Excel pour calculer le débit de ruissellement à travers ces bassins versants.

Le tableau ci-dessous présente la note de calcul hydraulique que nous avons réalisé sous logiciel
Excel.

51
Tableau 8 : Assemblage des bassins versants avec calcul ses débits
Bassin Trançons A C I (m/m) L Q M m Q Q
(ha) (hm) brut corrigé retenu
BV1 Coll H.S 0.13 0.8 0.01 0.57 0.054 1.581 1.143 0.062 0.036
n°1(R-hs1
→ R-hs3)
BV2 Coll N°2 0.164 0.8 0.04 0.8 0.096 1.975 1.007 0.096 0.023
(R11 →
R3)
E1: 0.294 0.8 0.02 1.37 0.125 2.527 0.876 0.110 0.059
BV1 --
BV2
BV3 Ant N°1-1 0.081 0.8 0.01 0.41 0.037 1.441 1.205 0.045 0.045
(R1-1 →
R1)
BV5 Coll N°1 0.065 0.8 0.04 0.77 0.046 3.020 0.791 0.036 0.031
(R1 →
R3)
E2 : 0.44 0.8 0.03 0.77 0.184 1.161 1.362 0.251 0.076
BV3 //
BV5
BV4 Ant N°1-2 0.048 0.8 0.04 0.35 0.036 1.598 1.136 0.041 0.101
(R2-1 →
R2)
E3 : 0.488 0.8 0.03 0.77 0.205 1.102 1.403 0.288 0.177
E2 //
BV4
E4: E1 0.782 0.8 0.02 2.14 0.272 2.420 0.897 0.244 0.236
-- E3
BV 6 Coll N°1 0.198 0.8 0.02 0.77 0.092 1.730 1.086 0.100 0.07
(R3 →
R6)
E5: E4 0.98 0.8 0.02 2.91 0.325 2.940 0.804 0.261 0.306
-- BV6
BV 7 Coll H.S 0.132 0.8 0.01 0.6 0.055 1.651 1.115 0.061 0.135
n°2(R-hs6
→ R-hs4)
BV 8 Coll N°4 0.312 0.8 0.03 0.84 0.147 1.504 1.176 0.173 0.193
(R23 →
R28)
E6 : 1.424 0.8 0.02 1.44 0.437 1.207 1.332 0.583 0.328
BV 7 -
- BV 8
BV 9 Coll 5 0.329 0.8 0.02 0.99 0.137 1.726 1.087 0.149 0.134
(R28 →
R32)
E7 : 1.753 0.8 0.02 2.43 0.516 1.835 1.050 0.542 0.462
E6 --
BV 9

52
BV 10 Ant N°1 0.495 0.8 0.04 0.55 0.230 0.8 1.705 0.391 0.201
(R32-1 →
R32)
E8 : 2.248 0.8 0.03 2.43 0.677 1.621 1.127 0.762 0.663
E7 //
BV 10
BV 12 Coll N°5 0.259 0.8 0.04 0.61 0.137 1.199 1.338 0.184 0.027
(R32 →
R6)
E9 : 2.507 0.8 0.03 3.04 0.766 1.920 1.023 0.784 0.69
E8 --
BV 12
BV 11 Coll N°3 0.489 0.8 0.02 1.09 0.188 1.559 1.152 0.216 0.032
(R16 →
R22)
E10 : 2.996 0.8 0.03 3.04 0.866 1.756 1.077 0.932 0.722
E9 //
BV 11
E11 : 3.976 0.8 0.02 5.95 0.987 2.984 0.797 0.786 1.028
E10 --
E5
BV 13 Coll N°1 0.142 0.8 0.02 0.80 0.070 2.123 0.967 0.068 0.081
(R6 →
R.EX 10)
E12 : 4.118 0.8 0.02 6.75 1.014 3.326 0.749 0.760 1.109
E11 --
BV 13
BV 14 Coll N°6 0.336 0.8 0.02 1.02 0.139 1.760 1.075 0.150 0.233
(R35 →
R.EX 40)

L’assemblage des débits du bassin permet de suivre l'évolution des débits de l'amont vers l'aval
dans le collecteur.
Le tracé en plan de réseau pluvial sur logiciel Covadis est représenté dans l’annexe.
3.5. Dimensionnement des canalisations des eaux pluviales :

Connaissant en chaque point, les débits à évacuer et la pente des ouvrages, le choix des sections
se déduira de la formule d'écoulement de Manning Strickler (Perchat & Roux, 2002).
Le diamètre des conduites calculé n’est pas toujours trouvé dans le marché, c’est pourquoi dans
le calcul qui suit on a utilisé le diamètre commercial.
Les résultats du dimensionnement des collecteurs sont représentés dans le tableau suivant :

53
Tableau 9 : Diamètres des conduites des E.P
Bassin Collecteurs Q pente D Dadopt
Adopté du coll Calculé é
(profil)
m3/s m/m m M
BV1 Coll H.S 0.036 0.01 0.248 0.3
n°1(R-hs1
→ R-hs3)
BV2 Coll N°2 0.023 0.04 0.164 0.3
(R11 → R3)
BV3 Ant N°1-1 0.045 0.01 0.269 0.3
(R1-1 → R1)
BV4 Ant N°1-2 0.101 0.04 281 0.3
(R2-1 → R2)
BV5 Coll N°1 0.031 0.04 0.183 0.3
(R1 → R3)
BV6 Coll N°1 (R3 0.07 0.02 0.278 0.3
→ R6)
BV7 Coll H.S 0.135 0.01 0.401 0.5
n°2(R-hs6
→ R-hs4)
BV8 Coll N°4 0.193 0.03 0.374 0.4
(R23 →
R28)
BV9 Coll 5 (R28 0.134 0.02 0.353 0.4
→ R32)
BV10 Ant N°1 0.201 0.04 0.36 0.4
(R32-1 →
R32)
BV11 Coll N°3 0.032 0.02 0.209 0.3
(R16 →
R22)
BV12 Coll N°5 0.027 0.04 0.174 0.2
(R32 → R6)
BV13 Coll N°1 (R6 0.081 0.02 0.294 0.3
→ R.EX 10)
BV14 Coll N°6 0.233 0.02 0.431 0.5
(R35 →
R.EX 40)

3.6. Calcul les débits des eaux usées domestiques :


3.6.1. Débit moyen journalier :
Le débit journalier moyen des eaux usées est donné par la formule suivante(Breil et al. 1993) :

54
𝑸𝒎 = 𝑸𝑬𝑷 × 𝑪𝒓
Avec :

Cr : coefficient de rejet (entre 70 à 80%) ;

QEP : débit moyen d’eau potable (l/s), nous avons(Breil et al. 1993) :

𝐃𝐨𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 × 𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝′𝐡𝐚𝐛𝐢𝐭𝐚𝐧𝐭𝐬


𝑸𝑬𝑷 =
𝟖𝟔𝟒𝟎𝟎
La demande en eau considérée par le projet correspond à la dotation :

 50 à 350 l/hab/j (pour les habitats ruraux et les habitats résidentiels) ;


 2 m3/ha/j pour les mosquées ;
 15 m3/ha/j pour les espaces verts et terrains de sport ;
 20 m3/ha/j pour les centres commerciaux ;
 10 m3/ha/j pour les autres équipements.

Le débit d'eaux usées rejetées est calculé en fonction du débit d'eau consommée. La vitesse de
retour à l'égout à travers l'application, nous définissons la vitesse de raccordement du réseau
d'égouts ci-dessous :

 Taux de retour à l'égout : Il permet d'évaluer la quantité d'eau rejetée à l'égout en fonction
de la consommation d'eau. Ce coefficient est pris égal à 80 % dans les zones
domestiques.
 Taux de raccordement au réseau d'égouts : l'échelle du réseau d'égouts, en tenant compte
du fait que tous les bâtiments seront raccordés au réseau d'égouts, c'est-à-dire un taux de
raccordement de 100 % (Breil et al. 1993).

3.6.2. Débit de pointe journalier :


Le débit de pointe journalier est calculé par la formule suivante(Breil et al. 1993) :

𝑸𝒑𝒋 = 𝑪𝒑𝒋 × 𝑸𝒎
Avec :

55
Cpj : coefficient de pointe journalier (donné par maitre d’ouvrage).

3.6.3. Débit de pointe horaire :


Le débit de pointe horaire est calculé par la formule suivante :

𝑸𝒑𝒉 = 𝑪𝒑𝒉 × 𝑸𝒑𝒋


Avec :

Cph : coefficient de pointe horaire, est défini par la formule suivante (Breil et al. 1993) :

𝟐, 𝟓
𝑪𝒑𝒉 = 𝟏, 𝟓 +
√𝑸𝒎

3.6.4. Débit de dimensionnement :


Le débit de dimensionnement est calculé par la formule suivante (Breil et al. 1993):

𝑸𝒅 = 𝑸𝒑𝒉 × (𝟏 + 𝑻𝒆𝒑)
Avec :

Tep : Taux d’infiltration des eaux parasites (=10%).

 Taux d’infiltration des eaux parasites : En plus des eaux usées, le réseau de canalisations
d'assainissement peut également recevoir des eaux parasites (fuites, canalisations cassées)
des réseaux de canalisations d'eau de pluie et d'eau potable. On a utilisé Tep égale 15%
(Breil et al. 1993).

NB : Le débit de conception doit tenir compte du débit d'eau parasite, qui est considéré comme
un débit variant de 10 % à 30 % du débit de pointe.

3.7. Dimensionnement des conduites :


Pour calculer du diamètre des canalisations formant le réseau, on utilise la formule de Manning-
Strickler (Perchat & Roux, 2002) :

𝟏
𝑸𝒎𝒂𝒙 = 𝑲 × 𝑹𝒉𝜶 × 𝑰^( ) × 𝑺
𝟐

56
Avec :

Rh : Rayon hydraulique en m ;

I : pente du radier de la canalisation ;

S : Section pleine en m² ;

Qmax : débit de pointe évacué (m³/s) ;

K : Coefficient de rugosité de la conduite ;

Le coefficient de Manning Strickler dépend du matériau du tuyau et de sa durée de vie. Il est égal
à:

 70 pour les conduites en CAO ;


 90 à 100 pour les conduites en PVC ou en PEHD.

α=2/3 (pour les eaux usées) ;

α = 3/4 (pour les eaux pluviales).

3.7.1. Les résultats du calcul des débits des eaux usées :

Tableau 10 : Estimation du débit des eaux usées

Population (hab) 600


Dotation moyenne en L/J/Hab 150
Débit moyen (E.U) en L/s 0,833
Coeff de pointe horaire 1,4
Coeff de pointe journalière 4,239
Eaux parasitaires (15% Qm) 0,125
Débit de pointe journalière (l/s) 3,657
Débit de pointe journalière (m3/s) 0,004

57
Débit de pointe horaire (l/s) 5,070
Débit de pointe horaire (m3/s) 0,005

3.8. Dimensionnement des canalisations des eaux usées :


On a déterminé le dimensionnement des eaux usées par la même méthode des eaux pluviales
« Manning-Strickler ».

Le dimensionnement des canalisations est fait par la formule de MANING STRIKLER citée en
Page 64. Pour le cas des eaux usées en réseau pseudo séparatif, on prend (α=2/3).

Les tableaux de dimensionnement des collecteurs sont présentés en(Annexes).

3.9. Auto-curage :
Les faibles vitesses favorisent la sédimentation dans les collecteurs d’assainissement lors des
périodes de faibles débits. L’accumulation des sédiments induit une réduction des sections
mouillées. Cela diminue les capacités hydrauliques et modifie les caractéristiques de
l’écoulement. Tout cela peut entraîner des dysfonctionnements des réseaux. Afin d’éviter la
formation de dépôt, on vérifie lors du dimensionnement la vitesse de l’auto-curage(Perchat &
Roux, 2002).

Pour les réseaux d’évacuation des eaux pluviales, les conditions de l'auto-curage sont
vérifiées lorsque :
 Vitesse supérieure à 0.60 m/s pour 1/10 du débit à pleine section.
 Vitesse supérieure à 0.30 m/s pour 1/100 du débit à pleine section(Perchat & Roux,
2002).

Pour les réseaux des eaux usées, les conditions d’auto-curage sont vérifiées lorsque :

58
 Vitesse d’écoulement à pleine section est supérieure ou égale à 0,7 m/s, et toutefois la
vitesse doit rester inférieure à 4 m/s pour éviter les dégradations des joints et
l’abrasion des conduites(Perchat & Roux, 2002).

3.9.1. Vérification des conditions d’auto-curage :


Pour notre projet les conditions sont bien vérifiées pour le réseau des eaux pluviales, sauf pour
le réseau des eaux usées, dont vitesse d’écoulement à plein section est légèrement inférieure à
0,7 m/s. Pour résoudre ce problème nous proposons d’augmenter la pente des collecteurs, pour
favoriser l’auto-curage. Les résultats des calculs des deux réseaux (EP et EU) sont présentés dans
(Annexe).

59
Chapitre III : Cadre général de l’étude

Ce chapitre présente des


informations sur les couts de
projet

60
1. Estimation de cout de la voirie :

Tableau 11 : Estimation des couts de la voirie

61
2. Estimation des couts d’assainissement :

Tableau 12 : les couts d’assainissement.

62
Donc pour les couts de la voirie est 1 642 750DH, et pour l'assainissement
2 411 652DH, alors le montant total de la réalisation du projet est :
4 054 402DH.

63
Conclusion générale :

La réalisation d'un projet d'assainissement et de voirie d'un lotissement nécessite plusieurs étapes
à réaliser. L'étape de collecte des données de terrain est l'étape la plus importante, car elle permet
d'obtenir un plan coté après le levé topographique, qui comprend tous les détails du terrain,
naturel ou artificiel.L'importance de ce plan réside dans le fait qu’il constitue la base de nos
recherches ultérieures en étude de voirie et d’assainissement.

Concernant l’étude de voirie : le réseau a été projeté, selon le plan de masse donné par
l’architecte. On a adopté plusieurs profils en travers pour les différentes voies du réseau. Le
corps de chaussée a été déterminé en se basant sur un rapport géotechnique.

Concernant l’étude d’assainissement : Nous avons choisi un système séparatif car le plan de
développement actuel du Maroc recommande ce système.

64
Références Bibliographique :

 R.Bourrrier, M. Satin, B. Selmi,. 2017. Guide technique de l’assainissement (collecte,


épuration, conception, exploitation). Publié le 31 juillet 2017.
 SATIN M, 1999. Guide technique de l’assainissement. Le moniteur.
 Leger, P., El hamouri, B. Assainissement liquide manuel de préférence destinée aux élus
techniciens communaux du Maroc. Octobre, 1999. Rabat, Maroc.
 Tilley, E., Ulrich, L., Lüthi, C., Reymond, Ph., Zurbrügg, C., Compendium of Sanitation
Systems and Technologies –, 2nd Revised, 2014
 Breil, P. , Joannis, C., Raimbault, G. (1993) : Drainage des eaux claires parasites par les
réseaux sanitaires. De l'observation à l'élaboration d'un modèle prototype ; LA HOUILLE
BLANCHE ; N'1, 1993 ; pp 45-57
 Guide d’assainissement ANNEXE 2 (2008), Dimensionnement des réseaux ONEP
40pages
 SAVARY P. - Conception des systèmes d’assainissement, ESTP, 2008
 Vuathier J, 2017. Conception et dimensionnement des systèmes de gestion des eaux
pluviales et de collecte des eaux usées. Memento technique. ASTEE. 2017
 Roux, C., Chaumeau, F., & Cusenier, P. (2013). Intérêt d’une mutualisation de
l’exploitation de données pluviométriques locales pour les études et projets. Cas du
dimensionnement de structures de rétention d’eaux pluviales. Novatech.
 Capacité des routes - Service des Etudes et Recherches de la Circulation Routière - 1966
- France - traduction de Highway capacity manual édité par la National Academy of
sciences - National research council (highway research board) - Washington DC 1965 -
US
 GEORET s.a.r.l, 2008. Etude géotechnique d'un complexe résidentiel ettouristique "LA
CASSIA II" sis à CaboNegro, Wilaya de Tétouan.
 AIT-LAMALLAM, S., Sebari, I., Yaagoubi, R., & Doukari, O. (2019). Vers une
extension du Building Information Modeling aux projets d'infrastructure routière: Cas
d'étude d'un échangeur autoroutier au Maroc. IAV Hassan II , 7 (4).

65
 Perchat, J., & Roux, J. (2002). Pratique du BAEL 91.

ANNEXES :

66
Tracé en plan de système séparatif (des eaux pluviales et des eaux usées):

67
Délimitation des bassins versants des eaux usées :

68
Dimensionnement des canalisations des eaux usées avec l’auto-curage :
Bassin Tronçons A (ha) I( K Dth (m) Dc Vps Qps
m/m) (m)
BV 1 Coll N°1 0.457 0.003 70 0.129 0.2 0.520 0.02
(R41 →
R46 )
BV 2 Coll N°1 0.18 0.003 70 0.129 0.2 0.520 0.02
(R46 →
R49 )
E1: BV2 -- BV6 0.637 0.003 70 0.129 0.2 0.520 0.02
BV 3 Coll N°2 0.194 0.003 70 0.129 0.2 0.520 0.02
(R50 →
R54 )
BV 4 Coll N°2 0.269 0.003 70 0.129 0.2 0.520 0.02
(R54 →
R49 )
E2 : BV 3 -- BV 0.463 0.003 70 0.129 0.2 0.520 0.02
4
E3 : E1 // E2 1.1 0.003 70 0.129 0.2 0.520 0.02
BV 5 Coll N°3 0.136 0.003 70 0.129 0.2 0.520 0.02
(R49 →
R60 )
E4 : E3 -- BV 10 1.236 0.003 70 0.129 0.2 0.520 0.02
BV 6 Coll N°4 0.37 0.003 70 0.129 0.2 0.520 0.02
(R61 →
R60 )
E6 : E4 // BV 6 1.606 0.003 70 0.129 0.2 0.520 0.02

69
Calcules d’auto-curage du réseau des E.P :
Bassin Collecteur Q Diam Vps Qp Q/Qps V/V Vréel h Q=1/1 V/V V Q=1/ V/V V
s Ado adop s ps (remplis 0Qps ps (Q=1/10 100 ps (Q=1/
pté té sage) Qps) Qps 100
Qps)
m3/s m m/s m3 m/s mm Rq Rv m/s Rq Rv m/s
/s
BV1 Coll H.S 0,03 0,3 0,86 0,0 0,5902 1,05 0,9029 0,168 0,1 0,65 0,6 0,01 0,3 0,3
n°1(R-hs1 6 0 61 5
→ R-hs3)
BV2 Coll N°2 0,02 0,3 1,72 0,1 0,1885 0,78 1,3414 0,090 0,1 0,65 1,1 0,01 0,3 0,6
(R11 → 3 0 22 5
R3)
BV3 Ant N°1-1 0,04 0,3 0,86 0,0 0,7377 1,09 0,9374 0,192 0,1 0,65 0,6 0,01 0,3 0,3
(R1-1 → 5 0 61 5
R1)
BV4 Ant N°1-2 0,10 0,3 1,72 0,1 0,8279 1,12 1,9264 0,210 0,1 0,65 1,1 0,01 0,3 0,6
(R2-1 → 1 0 22 5
R2)
BV5 Coll N°1 0,03 0,3 1,72 0,1 0,2541 0,83 1,4276 0,102 0,1 0,65 1,1 0,01 0,3 0,6
(R1 → R3) 1 0 22 5
BV6 Coll N°1 0,07 0,3 1,21 0,0 0,8140 1,11 1,3498 0,204 0,1 0,65 0,8 0,01 0,3 0,4
(R3 → R6) 6 86 5
BV7 Coll H.S 0,13 0,5 1,26 0,2 0,5466 1,02 1,2862 0,260 0,1 0,65 0,8 0,01 0,3 0,4
n°2(R-hs6 5 1 47 5
→ R-hs4)
BV8 Coll N°4 0,19 0,4 1,84 0,2 0,8319 1,12 2,0698 0,280 0,1 0,65 1,2 0,01 0,3 0,6
(R23 → 3 8 32 5
R28)
BV9 Coll 5 (R28 0,13 0,4 1,50 0,1 0,7053 1,08 1,6297 0,248 0,1 0,65 1,0 0,01 0,3 0,5
→ R32) 4 9 9 5
BV10 Ant N°1 0,20 0,4 2,13 0,2 0,7500 1,09 2,3261 0,256 0,1 0,65 1,4 0,01 0,3 0,7
(R32-1 → 1 4 68 5
R32)
BV11 Coll N°3 0,03 0,3 1,21 0,0 0,3721 0,92 1,1187 0,126 0,1 0,65 0,8 0,01 0,3 0,4
(R16 → 2 6 86 5
R22)
BV12 Coll N°5 0,02 0,2 1,72 0,1 0,2213 0,8 1,3760 0,064 0,1 0,65 1,1 0,01 0,3 0,6
(R32 → 7 0 22 5
R6)
BV13 Coll N°1 0,08 0,3 1,21 0,0 0,9419 1,14 1,3862 0,234 0,1 0,65 0,8 0,01 0,3 0,4
(R6 → 1 6 86 5
R.EX 10)
BV14 Coll N°6 0,23 0,5 1,78 0,3 0,6657 1,07 1,9089 0,300 0,1 0,65 1,2 0,01 0,3 0,6
(R35 → 3 4 5 5
R.EX 40)

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