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Présenté et soutenu publiquement le [date] par
&
DEDICACES
- A nos respectables professeurs pour leur patience et le savoir qu’ils ont bien voulu
nous transmettre.
REMERCIEMENTS
Que la louange soit rendue à Allah, qui par sa Grâce et sa Miséricorde, a permis
A mes parents et mes frères et sœurs qui m’ont aidé, soutenu et encouragé tout au
long de mes cursus ;
AM. Imed Bakouch, ingénieur Génie Civil, chef de mission du projet, encadreur
interne pour son soutien, sa disponibilité et sa constante assistance durant mon stage ;
AM. Boubacar SINA, encadreur interne conducteur des travaux, pour son soutien et
sa disponibilité entière à l’élaboration de ce document ;
Que toutes ces personnes ainsi que celles qui n’ont pas pu être citées, trouvent à travers ces
lignes, l’expression de notre profonde gratitude.
Mémoire de fin de cycle – Rédigé et soutenu par CHAIBOU ALOU Djibril iii
ETUDE TECHNIQUE D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE ARLIT-ASSAMAKA- FRONTIERE
D’ALGERIE : TRONÇON DU PK5+00 AU PK15+00 DU LOT 1
RESUME
Dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique sectorielle en matière de transport, le
Gouvernement de la République du Niger dans son volet Stratégie Nationale des Transports
(SNT), a décidé de donner la priorité à la réhabilitation des infrastructures existantes et à la
réalisation de nouvelles voies de communication.
Ce mémoire porte sur l’étude technique d’aménagement et de bitumage de la route Arlit-
Assamaka - Frontière d’Algérie (tronçon du PK5+000 au PK15+000 du lot1). Il traite d’une
part ces études d’aménagement, qui ont permis de concevoir entre autre le tracé en plan et les
différents profils du projet. D’autre part, vu la faiblesse de la pluviométrie de la zone, les
études d’assainissement ont abouti au dimensionnement hydraulique des ouvrages proposés :
Radiers submersibles.
Aussi, il est abordé la question du dimensionnement des couches de chaussées, de la
signalisation et de la sécurité routière. En outre, il est traité substantiellement l’aspect
environnemental et social pour ressortir les impacts positifs et négatifs du projet et de
proposer des mesures d’atténuation pour une meilleure prise en compte des préoccupations
environnementales.
Par ailleurs, les études menées dans ce document mettent en évidence, la réflexion sur la
recherche de compromis entre l’aspect coût et l’aspect qualité technique qui est le critère
fondamental qui régit les études techniques d’un projet routier.
Enfin, une étude de prix a permis d’estimer le coût des travaux qui s’élève à un milliard sept
cent-soixante-deux millions sept cent quatre-vingt-seize mille six-cent soixante-treize
(1 762 796 673 FCFA).
Mots clés :
1. Stratégie,
2. Route,
3. Profil,
4. Chaussée,
5. Assainissement.
ABSTRACT
As part of the implementation of its sector transport policy, the government of the republic of
Niger in its national transport strategy component,decided to give priority to the rehabilitation
of existing infrastructure and building new channels of communication.
This thesis focuses on the technical development and study of asphalting of the trans-
saharanroad Arlit-Assamaka- border Algeria(PK 5+000 to PK 15+00 in the section of lot 1).
It deals with a portion of its planning studies, which helped design between different vertical
alignment and the different profile of the project. Furthermore, given the low rainfall of the
area, the sanitation studies resulted in the hydraulic design of the proposed works:
submersible rafts.
Also, it is discussed the design of pavement layers, signage and road safety. In addition, it is
treated substantially the environmental and social aspect to highlight the positive and negative
impacts of the project and propose mitigation measures to better take into account
environmental concerns.
Furthermore, studies in this paper demonstrate the reflection on the search for compromise
between the cost aspect and technical quality aspect which is the fundamental criterion that
governs the technical studies of a road project.
A study of price estimated the cost of the work is 1 762 796 673 CFA).
Keywords:
1. Strategy,
2. Road,
3. Profile,
4. Roadway,
5. Drainage.
Mémoire de fin de cycle – Rédigé et soutenu par CHAIBOU ALOU Djibril vii
ETUDE TECHNIQUE D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE ARLIT-ASSAMAKA- FRONTIERE
D’ALGERIE : TRONÇON DU PK5+00 AU PK15+00 DU LOT 1
Mémoire de fin de cycle – Rédigé et soutenu par CHAIBOU ALOU Djibril viii
ETUDE TECHNIQUE D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE ARLIT-ASSAMAKA- FRONTIERE
D’ALGERIE : TRONÇON DU PK5+00 AU PK15+00 DU LOT 1
1.1.PROBLEMATIQUE
Un réseau routier fonctionnel permet entre autres d’assurer le désenclavement intérieur et
extérieur d’un pays. La voie routière occupe une place primordiale, notamment dans nos pays
enclavés, sans littoral. L’essentiel des transports des personnes et des marchandises se fait par
la route. Or, une route mal conçue techniquement, se voit d’être rapidement dégradée et causé
ainsi une perte par rapport à l’investissement consenti.
Alors, il est impératif de poser la question suivante : quels aménagements adoptés pour une
route ? Afin qu’elle soit techniquement correcte (confortable et sécuritaire pour les usagers) et
économiquement viable ! Telle est la problématique de cette étude.
1.2.CONTEXTE DE L’ÉTUDE
Un réseau routier développé et bien structuré attise entre autre le dynamisme des échanges
commerciaux et sociaux entre les pays ; lesquels échanges, constituent une principale source
de développement d’un pays.
Forts-conscients de ces avantages liés à la route, les gouvernements des pays africains,
accordent de plus en plus, une place particulière aux infrastructures routières dans leurs plans
de développement. Ainsi, le Niger, à travers son référentiel de développement
(RENAISSANCE), définit l’extension des infrastructures routières comme un maillon
essentiel pour l’atteinte des objectifs de développement assignés par le dit référentiel.
C’est dans ce cadre de la mise en œuvre de sa politique sectorielle en matière de transport que
l’Etat nigérien a entrepris les études pour les travaux d’aménagement et de bitumage de la
Route Transsaharienne (RTS) Arlit – Assamaka-Frontière de l’Algérie. Pour des raisons liées
aux accords de financement, la réalisation de cette route a été scindée en deux lots: le lot 1,
objet de notre intérêt, concerne les 125 premiers kilomètres à partir d’Arlit et le financement
est accordé par les bailleurs de fonds BID, BADEA, OFID et FKDEA. Le lot 2 sur environ
100 km financé par la BAD.
La Route transsaharienne (RTS) constitue ainsi le trait d’union entre le Maghreb et les pays
subsahariens. Plus particulièrement pour le Niger, pays enclavé, sa réalisation permettra
d’augmenter le flux des échanges avec les pays du Maghreb, de se rapprocher de l’Europe et
de servir de zone de transit pour les autres pays au sud du Sahara. La réalisation de cette route
contribuera également à améliorer les conditions de vie des populations dans la zone
d’influence du projet.
1.3.OBJECTIFS DE L’ÉTUDE
Pour atteindre l’objectif général de cette étude énoncée ci-haut, plusieurs objectifs spécifiques
sont fixés à savoir :
Etudier la voie géométrique du projet
Dimensionner les couches de chaussées ;
Assainir la voie ;
Etudier la signalisation et de la sécurité routière ;
Etudier les impacts environnementaux et sociaux qu’engendra le projet ;
Estimer le coût financier du projet.
1.4.CADRE LOGIQUE
Pour mieux s’orienter chronologiquement et définir clairement l’approche méthodologique
dans cette étude, il est préparé un cadre logique présenté dans le tableau suivant qui permettra
de cerner les activités à faire en vue d’avoir les résultats attendus suite à chaque objectif
spécifique fixé préalablement.
Objectif spécifique
Activités Résultats Attendus
de l'étude:
description de la Visite de terrain, collecte de données Schéma itinéraire décrivant l'état des
zone diverses lieux sous différents aspects
Adoption d'une norme ; Analyse du
Tracé en plan ; Profil en long et Profil
L’étude géométrique fond topographique ; conception des
en travers type
axes et des différents profils
Etude hydrologique et hydraulique ;
L'assainissement de Aménagement des radiers
Dimensionnement hydraulique des
la voie submersibles (sections, matériaux)
ouvrages
Le dimensionnement Etude du trafic ; Analyse des résultats Classe du trafic ; Classe du sol ;
des couches de géotechniques ; Simulation avec Alizé ; Détermination des épaisseurs des
chaussées Vérification des résultats chaussées ; choix des matériaux
Analyse des croisements des voies ; Caractéristiques des traits de
L'étude de la
Analyse des panneaux routiers marquage au sol et linéaire total ;
signalisation et la
nécessaires ; Analyse des marquages au Types et nombres de panneaux ;
sécurité routière
sol Equipements de sécurité divers
Analyse du site du projet ; Analyse des
L'aspect Quelques impacts liés au projet et
impacts de la réalisation du projet sur
environnemental proposition de mesures d'atténuation
l'environnement
L'estimation du coût Détermination des quantités mises en
Coût prévisionnel du projet en FCFA
du projet œuvre ; Analyse des prix unitaires
CHAPITRE II : GENERALITES
Assamaka
Arlit
a) Géomorphologie
La zone du projet a la particularité de ne présenter que des terrains de forme plate. Elle ne
possède pas de relief marqué. Les formes dominantes sont les chaos de blocs, les regs, les
unités dunaires et les vallées alluviales fossiles ou actuelles.
contrebas des pentes et nettement plus visibles en terrain plat pouvant l’entraver. Des mesures
spécifiques seront indiquées pour protéger la route.
b) Climat
La zone de l’étude (Arlit) est caractérisée par un climat de type désertique celui d’un désert
continental chaud et sec avec :
Une saison de pluies très rare. La pluviométrie annuelle varie de 50mm en moyenne.
Elle est irrégulière et mal répartie dans le temps et dans l’espace.
Une saison sèche longue de neuf (8) mois (Octobre à Mai).
La permanence des vents.
c) Pluviométrie
Les précipitations sont, dans la zone du projet, très faibles, 50mm en moyenne à Arlit entre
1977 et 2004. Elles sont sporadiques et se répartissent entre juin et septembre avec une grande
irrégularité et variabilité. Il peut pleuvoir 3 à 135 mm de 1 à 14 jours par an.
d) Températures
Elles varient en fonction des saisons. La saison fraîche va de début novembre à mars avec des
moyennes mensuelles de température allant de 28 à 34°c pour les maximas à Arlit et 10 à
14°C pour les minimas.
La saison chaude s’échelonne sur huit (8) mois avec des moyennes maximales de 38 à 44°C et
les minimales de 18 à 24°C. Les mois les plus chauds sont mai et juin. Les températures
maximales dépassent régulièrement les 40°C de mars à octobre et 45°C de mai à juillet.
L’amplitude thermique annuelle est de l’ordre de 20°C.
e) Économie
La structure économique de la région d’Agadez, à l’instar de celle du pays, se caractérise
aussi par une prédominance du secteur primaire (agriculture, élevage). Ainsi, les principales
sources de revenus des ménages dans la région d’Agadez demeurent par ordre d’importance :
les productions animales (46,2 %), les activités informelles ne relevant pas du secteur agro-
pastoral (39,65 %) et les productions agricoles (4.4 %) dominées par les cultures de rente à
caractère maraîcher (SRP, Niamey, 2002, p.25).
L’étude géométrique, à travers la balise, ou la définition des axes à aménager, constitue l’un
des premiers volets de réflexion dans un projet routier.
Il sera question dans cette partie, de parler des caractéristiques générales des routes du projet,
ensuite, selon que l’axe du projet est situé en milieu urbain ou en rase campagne, des analyses
globales transversales aux différents acteurs impliqués dans le projet permettent de définir le
type et la catégorie de l’axe du projet. Ces analyses concernent entre autre :
Les fonctions de la route du projet, définies par le maitre d’ouvrage, souvent à travers
une politique d’aménagement du territoire ;
L’étude de trafic.
Selon l’ARP, on appelle vitesse de référence (VR) d’une section droite, la vitesse
conventionnelle qui permet de définir les caractéristiques géométriques limites
d’aménagement des points particuliers de cette section. Ainsi pour les voies à fonction de
liaison à moyenne ou grande distance privilégiée (type T), correspondant aux voies de notre
projet ; l’ARP définie deux catégories de voies selon la vitesse de référence.
Catégorie T80 correspondant à une vitesse de référence de 80km/h
Catégorie T100 correspondant à une vitesse de référence de 100km/h
Au regard de toutes ces considérations, dans le cadre de cette étude, la catégorie choisie pour
la voie est celle d’une voie principale de type T100 ; la vitesse de référence du projet est donc
VR = 100km/h vu que nous sommes en rase campagne.
Le tableau ci-dessous indique le type de la route choisi.
Les aménagements adoptés doivent respectés les normes géométriques indiquées dans le
tableau ci-après :
Le profil en long est composé d’éléments rectilignes caractérisés par leur déclivité (pente ou
rampe) et des raccordements circulaires (ou paraboliques) caractérisés par leur rayon.
Pour des raisons de confort dynamique et de confort visuel notamment, les paramètres
géométriques du profil en long doivent respecter les caractéristiques limites résumé dans le
tableau ci-après :
Tableau 4: Norme technique pour le profil en long
3.2 TOPOGRAPHIE
Afin de permettre au concepteur d’optimiser au mieux le tracé ; les levés topographiques ont
été réalisés par l’implantation de polygonales de base (matérialisée sur le terrain par des
bornes en béton) et levé d’une bande d’une centaine de mètres (chaque fois que possible) de
large. Un listing d’implantation a été fourni pour la matérialisation de l’axe de la route à partir
des polygonales.
a) Distance d’arrêt
En tout point du tracé, la visibilité doit être suffisante pour que le véhicule puisse voir à
temps un obstacle placé sur la chaussée et qu’il puisse réaliser, dans des conditions
acceptables une manœuvre de dépassement ou d’arrêt.
Le tableau 5 ci-dessous indique les distances d’arrêt pour les deux vitesses de référence
Choisies.
Vr 100 km/h
d0 (m) 60
d (m) 160
ds (m) 75
Avec :
- Vr : la vitesse de référence ;
Vr 100 km/h
Rv (m) 3000
Avec :
- Rv : visibilité d’un obstacle de plus de 0,15 mètre de hauteur ;
- Rv1 : visibilité exceptionnelle due à des contraintes ;
- Rv2 : visibilité sur brettelle d’échangeur ou sur une rampe ;
- Rv3 : visibilité au sol.
Le tracé en plan de la route a été réalisé à l’aide du logiciel PISTE 5.05, nous disposons
comme paramètres d’entrée, les levés topographiques de la zone de projet.
Conformément aux normes présentées plus haut, nous avons obtenu un tracé d’une
longueur de 10, 613 Km.
Le tracé en plan (de l’axe principal et des amorces) nous donne les informations suivantes :
• Le tracé de l’axe de la route ;
• Les numéros des profils en travers ;
• La limite de la chaussée ;
• La limite de la plateforme ;
La conception du profil en travers des routes en rase campagne, est directement liée au débit,
c’est-à-dire aux différents flux de trafic à écouler. En outre, d’autres considérations relatives à
l’esthétique, à l’emprise, et au coût, permettent d’affiner sa conception.
Dans le cadre de cette étude, le profil en travers adopté sur la totalité de l’itinéraire est une
chaussée de 2 x 3.5m + 2 x 1.5m.
En rappel, dans le chapitre précédent, la conception géométrique a été faite tout en respectant
les normes techniques afin de permettre aux usagers de la route un trajet confortable et
sécurisant. Après ceci l’ingénieur doit se poser absolument les questions relatives à la
géotechnique selon les différents aspects qui l’intéressent. Alors, ce présent chapitre traitera,
d’abord, de la reconnaissance des sols en place, puis ceux qui seront appliqués à la
construction de cette route conformément aux règles et enfin, après avoir étudié la nature du
trafic actuel et le trafic pendant la durée de vie de la route projetée, nous passerons au
dimensionnement de l’épaisseur de cette chaussée afin de supporter ce trafic pendant cette
durée de vie.
Selon les exigences, des essais complets ont été réalisés à chaque 500m à l’axe et pour les
ouvrages des essais de pénétration sur l’emprise de l’ouvrage.
- Analyse granulométrique ;
- Limite d’Atterberg ;
- Proctor modifié ;
- Portance CBR.
La synthèse des essais réalisés (essais en cours) sur les matériaux prélevés dans les différents
sondages fait ressortir les caractéristiques géotechniques suivantes :
L’analyse de ces résultats indique que la nature des sols traversés par le tracé présente un
caractère de portance trop faible. Ainsi il est préconisé d’améliorer la portance de ces sols,
afin de disposer d’une bonne assise pour le corps de chaussée.
4.2.EMPRUNTS LATERITIQUES
Des emprunts latéritiques de matériaux de viabilité ont été obtenus grâce à la localisation des
carrières. Cette recherche des carrières est faite pour différentes couches de cette route. Ainsi
Les conditions climatiques caractérisées par la rareté des pluies et le volume de trafic pas très
élevé permettent de réaliser la chaussée avec les matériaux locaux.
4.3.ETUDE DU TRAFIC
La moyenne des sept (07) jours de comptage par poste est présentée dans le tableau ci-
après :
Entre Assamaka et Arlit, le trafic résultant est de 226 véhicules par semaine, soit un trafic
journalier moyen de 33 véh/jour.
Le TMJ de trente-trois (33) est considéré comme le nombre de trafic moyen journalier des
poids lourds correspondant au trafic du tronçon Arlit-Assamaka-Frontière Algérie dans le but
d’optimiser l’estimation du trafic équivalent.
Les hypothèses suivantes sont retenues pour l’estimation du trafic de dimensionnement :
- Essieu de référence de 13 tonnes (essieu simple) ;
- Durée de vie (n) de 15 ans ;
- Trafic poids lourds / jour / sens = 33 PL ;
- Coefficients de répartition transversale et de balayage transversal : 1 ;
- Taux géométrique de croissance annuelle du trafic : 5 % (selon l’étude économique).
- Année de mise en service : 2018
T0=TMJA=TPL× (1+i) n’
Avec :
i : taux de croissance géométrique ;
To : trafic moyen journalier à l’année de mise en service des véhicules poids lourds de la
route;
n’ : intervalle de temps entre l’année de comptage et l’année de mise en service ;
TPL : Trafic des poids lourds à l’année de comptage
Avec:
n : durée de vie de la route (15 ans) ;
Tn: Trafic cumulé pendant la durée de vie (n) de la route (ou encore nombre des véhicules
cumulés).
D’où : Tn = 4,65 X 𝟏𝟎𝟓 PL
Pour tenir compte du non-respect de ces charges et surcharges nous considérerons des charges
plus lourdes. L’UEMOA recommande une majoration de 20% pour tenir compte de ces
surcharges. Ainsi une majoration de 20% sera faite sur le trafic Tc calculé précédemment.
NE = CAM x Tc
4.4.Trafic induit :
Par ailleurs, l’amélioration de l’offre de transport a pour conséquences de réduire les coûts de
transport, ce qui engendre un trafic supplémentaire.
Le nombre de déplacements supplémentaires est ce qui est communément appelé : le trafic
induit. Le calcul de ce trafic est effectué pour l’année de mise en service de la route, l’an
2018.
Compte tenu des coûts de transport dans les situations avec et sans projet, le taux d’induction
calculé est de 24,1% dans le cas de la « route en enduit superficiel ».
Seulement, compte tenu des intentions déclarées suite à la réalisation de cette liaison, ce taux
est appelé à être majoré à 25%.
Il apparait sans grande difficulté, conformément aux données dont nous disposons dans le
cadre de cette étude, la classification est effectuée suivant le trafic cumulé majoré des
véhicules poids lourds présentés dans le tableau suivant :
T1 < 5 X 105
T2 5 X 𝟏𝟎𝟓 ≤ Trafic<1,5 X 𝟏𝟎𝟔
T3 1,5 X 106 ≤ Trafic < 4 X 106
T4 4 X 106 ≤ Trafic <1 X 107
T5 1 X 107 ≤ Trafic <2 X 107
Avec le résultat 5,6 X 𝟏𝟎𝟓 PL trouvé ci-haut, cela nous indique à partir du tableau que la
classe de trafic étudié est de T2.
Le guide du CEBTP définit à cet effet, des classes de sols en fonction du CBR comme
l’illustre le tableau ci-après :
Les résultats des essais CBR dans les zones où les matériaux ont une classe de portance S1
(CBR à 95 ¨% OPM < 5) ne sont pas présentés. Ces sols de mauvaises qualités seront
substitués par au moins 30 cm de matériaux de classe S3 ou S4 (CBR à 95 % > 15).
A partir des résultats des essais CBR, la classe de dimensionnement à considérer est la classe
S2. Cependant, les sols de mauvaise qualité doivent être purgés et remplacés par des
matériaux de meilleure qualité. La nouvelle classe de portance à atteindre pour ces sols de
plate-forme est S3.
- Les méthodes empiriques, qui sont entre autre, la méthode CBR, AASHO, Asphalte
Institut etc.… ;
- Les méthodes semi empirique, parmi lesquelles on peut citer la méthode CEBTP, Guide
LCPC ;
- Enfin, les méthodes rationnelles basé sur différentes théories, notamment la théorie de
Burmister, de Boussinesq, d’Ivanov etc.
C’est la méthode CEBTP qui sera adopté dans le cadre de ce projet. Cependant les résultats
seront vérifiés par la méthode rationnelle à travers le Logiciel Alizé LPC.
Ainsi un certain nombre des variantes susceptible d’être adoptées dans le contexte du projet
ont été choisies. Ses variantes sont synthétisées dans le tableau suivant :
Pour ce faire, un certain nombre de critères ont été définis. Chaque critère est noté sur une
échelle de 0 à 3 en fonction des avantages et inconvénients qu’il peut représenter pour une
variante de structure. Le tableau ci-après résume cela.
Le tableau qui suit, nous montre les résultats obtenus en appliquant l’analyse décrite ci-dessus
aux différentes variantes.
Cout de réalisation 0 2 0 0 0 0 0 0
Durabilité de la
2 1 2 2 2 2 3 3
structure
Impact sur
2 2 1 1 1 1 1 1
l'environnement
Faisabilité technique 1 3 2 2 2 2 2 2
Confort et Sécurité
2 1 3 2 3 2 3 2
offert aux usagers
A l’issu de cette analyse, la variante 1 avec revêtement Enduit est celle qui est retenue. Sa
constitution est résumée dans le tableau suivant.
ᵥ.
- Les Module de Young :
Pour les plates-formes du projet, avec la nouvelle classe de portance S3, ce qui correspond à
la classe de la plate-forme PF2 selon la classification du guide de dimensionnement SETRA
LCPC ; le module sera pris égal à 50 MPa.
Pour les couches de fondation et de base, il sera égal à 5 X CBR plafonné à 400 MPa. Le
guide du CEBTP exige l’utilisation de matériaux ayant un CBR (95%) au moins égale à 30
pour la couche de fondation, et 80 pour la couche de base. Ainsi, les matériaux d’emprunt
ayant l’indice CBR (95%) égale à 40, seront utilisés en fondation, et les matériaux d’emprunt
ayant l’indice CBR (98%) ≥ 80, seront utilisés en base, modélisé par un module plafonné à
400 MPa. En définitif, nous avons les modules, résumés dans le tableau ci-après :
Tableau 17:Modules des couches
- Les épaisseurs des couches : les épaisseurs sont celles définies au niveau de l’étude
des variantes. Cependant, la couche de revêtement (Enduit superficiel) n’est pas
modélisée. En effet, en référence au mécanisme des structures de chaussée, l’enduit
superficiel ne participe pas au fonctionnement structural de la chaussée. Elle agit en
fait, comme une protection des couches sous-jacentes.
- Le coefficient de poisson v : pour toutes les couches, il sera pris égal à 0,35.
- Conditions aux interfaces : toutes les interfaces entre les couches seront collées.
z,adm= 0,716MPa
Calcul de la déformation du sol support et de matériaux
La déformation verticale admissible est donnée par la formule de SETRA édition 1998
(Chaussée à trafic moyen ou fort) suivante :
εzadm = A × (NE)-0.222 où A est pris égal à 16 000 pour un trafic inférieur à T3 ;
Le tableau ci - après présente les valeurs admissibles calculées avec ε en
microdéformations et σZ en MPa.
Durée de vie 15 ans
Trafics cumulés PL 5,6 X 10
εz, adm sol 848
σZ, adm sol 0,716
Après vérification, on constate que les déformations sont admissibles. Ainsi pour optimiser
d’avantage, nous vérifions une autre variante en diminuant les épaisseurs des couches de la
chaussée.
Les calculs à l’aide du logiciel Alizé ont donné les valeurs suivantes :
Après vérification pour cette dernière variante, on constate que les déformations sont
admissibles, donc la structure suivante sera adoptée en définitive :
L’eau est l’ennemie première de la route. En effet, sous ses différentes formes superficielles
ou souterraines, l’eau constitue l’une des principales causes de la dégradation de la route. Les
terrains avoisinants la route (bassin versant), de par leur morphologie, peuvent drainer l’eau
pluviale ou autre forme d’eau vers la route. Cela pourrait inonder, puis occasionner ainsi
d’importantes détériorations au niveau de la chaussée. C’est pourquoi ce volet nécessite des
considérations particulières. Ce chapitre est structuré autour des principaux points suivants :
- Données de l’étude.
- Méthodologie et type d’ouvrage à projeter.
- Etude hydraulique d’ouvrage proposé.
- Dimensionnement des ouvrages en béton armé.
5.1.DONNEES DE L’ETUDE
Les données hydrologiques et climatiques utilisées sont récupérées auprès du Ministère de
l’Hydraulique et de l’Environnement, et auprès de la météorologie nationale. Il faut noter que
certaines données telles que les vents et les températures ne sont pas disponibles dans la zone
d’étude et nous avons utilisé les données d’Agadez (ville située à 264 km de l’origine du
projet).
Il est question d'analyser l'effet sur Très mauvais Mauvais Pas d'impact
Impact sur l'environnement Moyen
l'environnement en termes d'entretiens impact impact particulier
Cout de réalisation 1 2 3 0
Durabilité de la structure 2 2 2 3
Impact sur
1 1 2 2
l'environnement
Faisabilité technique 2 2 3 1
Ensablement 0 0 3 1
TOTAL 9 10 15 10
A l’issu de cette analyse, et étant donné que la zone du projet a un climat désertique
caractérisé par la rareté et la faiblesse des précipitations d’une part, et la présence des vents de
sable d’autre part, les radiers submersibles sont les ouvrages appropriés pour franchir les
zones d’écoulements.
Les autres types d’ouvrages (dalot, passage busé) ne sont pas adaptés pour ces zones d’étude
suite au dépôt de sable qui les empêcheraient de fonctionner normalement.
Deux types de radiers submersibles sont proposés (type 1, type 2). Le radier submersible est
alors l’ouvrage définitif a adopté dans cette zone désertique.
Du point de vue économique le franchissement d’un cours d’eau par un radier est moins
couteux que le dalot ou le pont, mais on ne peut se permettre de retenir une telle solution si les
crues à prévoir chaque année interrompent plus de 24 heures la circulation et se produise plus
de 2 ou à l’extrême rigueur 3 fois par an.
Les risques d’affouillement à l’aval d’un radier sont élevés et pour assurer la pérennité de
l’ouvrage, il est nécessaire de réaliser une protection adéquate. Pour protéger efficacement
l’ouvrage, on réalise la protection sur une longueur de X=2x(H+p) avec H=hauteur d’eau à
l’amont du seuil et p =épaisseur de radier ou hauteur du seuil.
La protection à l’aval est généralement faite en gabions semelle de 2m x 1m x 0,5m. La
protection peut se terminer par un gabion cage 2m x 1m x 1m servant de dissipateur d’énergie.
5.2.4 Signalisation
Des balises de signalisation sont placées à l’entrée et à la sortie du radier ainsi que sur les
côtés. Elles permettent de signaler la présence de l’ouvrage et de le délimiter pour les usagers.
Il s’agit généralement de piliers en béton armé peints en rouge et blanc d’environ 1,50 m de
hauteur.
Par définition les Plus Hautes Eaux sont la plus haute côte qu’atteignent les eaux en
écoulement dans une section donnée. Les plus hautes eaux ont été déterminées à partir des
informations sur le terrain. Lors de la dernière crue d’eau la plus haute côte PHE = 0,65 m.
Compte tenu de la faiblesse des lames d’eau et des largeurs importantes des cours d’eau
rencontrés, des radiers horizontaux seront retenus.
L’écoulement sur le radier est semblable à un écoulement sur un déversoir à seuil épais, et le
débit est déterminé par la formule de BAZIN.
Q = 1,9. (0,70 + 0,185. Ham/B). L. Ham3/2
Q = débit de pointe de la crue en m3/s : Paramètre à calculer
Ham = hauteur d’eau sur le seuil : 0,20 m
Où B = largeur du radier (distance dans le sens de l’écoulement) : 10 m
L = longueur du radier : 75 m
a) Prédimensionnement
Le radier submersible sera dimensionné comme une dalle, hypothèse mentionnée dans
l’hypothèse générale de calcul. L’épaisseur de la dalle est de 15cm.
Radier
6 HA10;
Ferraillage de la travée sens (Lx) 4,27
e 20cm
2 HA8 e
Aciers Principaux Ferraillages sur appuis (w) 0,88
20cm
2 HA12 e
Ferraillages sur appuis e 2,23
20cm
2 HA10 e
Ferraillage mini dans le sens Ly 1,20
20cm
Aciers de repartitions
2 HA10 e
Ferraillage mini dans le sens Lx 1,23
20cm
Cavalier/ m2 HA12
- Une signalisation de fin de prescription pour les deux sens de circulation : panneaux
de début et de fin de limitation de vitesse ;
- Une signalisation des risques dans les zones dangereuses : panneau de risque de
projection de gravillon ; panneaux de sortie des engins et camions de chantier
- Une signalisation individuelle-équipement complet de sécurité pour le personnel
(baudrier, casque, chaussure)
Les bordures :
Elles contribuent à la mise en évidence des limites des voies de circulation et par conséquent
améliorent la sécurité routière.
Les balises en béton armé pour la signalisation des ouvrages
Les bornes Kilométriques et penta kilométrique
Tous ces ouvrages sont détaillés schématiquement dans l’annexe 6.
7.1 METHODOLOGIE
La méthodologie adoptée pour réaliser cette étude est conformément à la loi n°98-056 du 29
Décembre 1998 portant loi cadre relative à la gestion de l’environnement, à son article 33, et
au décret n° 2000-397/PRN/ME/LCD du 20 Octobre 2000 portant sur la procédure
administrative d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement, notamment l’article
7. Il tient compte également de la politique de sauvegarde environnementale de la Banque
Africaine de Développement. Toutefois en rappel l’analyse de l’état initial qui décrit
l’environnement physique et social de la zone d’influence du projet est déjà abordée en
chapitre I et II du présent document. C’est pourquoi il ne sera traité dans ce chapitre que
l’évaluation des impacts positifs, négatifs et enfin d’apporté des mesures compensatoires ou
d’atténuation pour une meilleure prise en compte des préoccupations environnementales.
composante
Périodes Source de l'impact Description de l'impact
affectée
Milieu biophysique
Phase de construction Risque d'affaissement de la
Ponction d'eau
de la route; nappe;
Eau Fonctionnement des
Phase d'exploitation de Transport de gravats, huile et
Ouvrages
la route autres déchets issus du chantier
Phase de construction
Air
de la route Poussières, fumées Maladies respiratoires
Phase de construction abatages des touffes herbacées
Flore
de la route Déblayages des herbacées dans le koris et dépression
Travaux de préparations des Modification de la topographie
Phase de construction emprises; des sols des sites des carrières
Sols
de la route Travaux d'ouverture des et pistes d'accès ;
carrières et sites d'emprunts Erosion du sol.
Milieu humain
Composantes environnementales
Milieu biophysique Milieu humain Bilan
Activités du
Santé et
projet sources Commerce Activités
Environnement bien-être
d'impacts Sols Eaux Air Flore Emploi et Socio- Global
acoustique de la
transport économique
Pop.
Aménagement
des installations
et repli du (-) (-) (-) ++ + (-) (-) +++ +++(-)
chantier: Base
vie
Recrutement de
++ ++
la main d'œuvre
Travaux de
préparation de
l’emprise
(débroussaillage,
décapage, (- - ) (- - -) (-- ) (- ) ++ (-) (-) + + (- -)
excavation,
terrassement,
compactage,
reprofilage)
ouverture,
extraction et
transport des
(- -) (- -) (-) ++ (-) ++ ++(- -)
matériaux
d'emprunts et de
carrières
La construction
et
l'aménagement
de
l'infrastructure
(- -) (-) + + ++ + ++ ++
et de tous les
ouvrages
(forages en
eaux,
déviation…etc.)
Exécution des
enduits (- -) (-) (+ + +) (-) (+ + +) +++
superficiels
Présence et
exploitation de (+) (+ + +) (-) (- -) (+ + +) (+ + +) +++
la route
Tableau 24:Matrice bilan des impacts négatifs sur le milieu humain et des mesures d’atténuation
L’un des livrables les plus importants pour un maitre d’ouvrage est l’estimation du coût
financier du projet. D’où le pourquoi de ce chapitre qui traitera dans un premier temps l’avant
métré de ce dit projet pour enfin arriver à estimer un coût prévisionnel des différents éléments.
Poids en
Désignation Surface (m2)
Tonnes
Imprégnation au bitume fluidifié ou (cut-back 0/1) dosé
85 000 76,5
à 0,9 kg/ m2
1er couche du bitume pur (50/70) dosé à 0,9 Kg/ m2 85 000 76,5
2eme couche du bitume pur (50/70) dosé à 1,1 kg/m2 85000 93,5
8.1.4 Bordures
On dispose dans ce projet des bordures de type T2 pour les bords de chaussée. Des bordures
Hautes 15/25, des bordures Haute R<10. Les quantités en mètre linéaire sont estimées sur les
tracés en plan et données dans le tableau qui suit.
a) Signalisation horizontale
Tableau 28: Métré de signalisation horizontale
Désignation Quantités
Ligne discontinue, T1 10 000
Ligne de rive, T2 10 000
Ligne continue 2000
Marquages spéciaux
50 flèches de rabattement soit 335
Ligne d'avertissement, T3
m2
b) Signalisation verticale
Tableau 29: Métré de signalisation verticale
Désignation Quantités
Installations de chantier ;
L’observation de la répartition des coûts entre les différents postes de travaux fait apparaître
que :
L’essentiel des travaux concerne la chaussée et le revêtement (environ 56 %) :
exécution de la couche de forme, la couche de fondation et la couche de base en
latérite naturelle, imprégnation de la couche de base, mise en œuvre d’un enduit
tricouche sur la chaussée ;
L’exécution des terrassements représente 7 %
Les travaux d’assainissement ne représentent que 4 % ;
La signalisation routière représente 1% des travaux ;
Les travaux sur les forages représentent 16 % ;
Les travaux sur l’environnement représentent 3 %.
CONCLUSION
Les différentes études menées ont permis de proposer des aménagements adéquats et
cohérents de cette voie. En effet, les solutions techniques proposées, concilient le respect des
normes techniques et les limites budgétaires.
Outre l’amélioration des conditions de circulation dans la zone, l’aménagement et le
bitumage de la route Arlit-Assamaka aura un impact certain sur le développement
économique des localités reliées.
Les difficultés majeures rencontrées sont entre autre le manque des données, la rareté de la
documentation traitant du dimensionnement de chaussée en zone désertique, les conditions
très difficiles de vie et de travail dans cette zone lors de l’étude et de collecte des données.
Dans l’ensemble, le projet et les mesures d’impact environnemental préconisées contribuent
de façon significative au développement durable de cette région et de toutes les localités
directement concernées.
Cependant, un regard délicat devrait être porté pendant l’exécution des travaux, afin que le
projet soit réalisé dans les principes de l’art et conformément aux cahiers des prescriptions
techniques.
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
Mémoire de fin de cycle – Rédigé et soutenu par CHAIBOU ALOU Djibril xii
ETUDE TECHNIQUE D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE ARLIT-ASSAMAKA- FRONTIERE
D’ALGERIE : TRONÇON DU PK5+00 AU PK15+00 DU LOT 1
Mémoire de fin de cycle – Rédigé et soutenu par CHAIBOU ALOU Djibril xiii
ETUDE TECHNIQUE D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE ARLIT-ASSAMAKA- FRONTIERE
D’ALGERIE : TRONÇON DU PK5+00 AU PK15+00 DU LOT 1
- Variante 1 : (oui)
Mémoire de fin de cycle – Rédigé et soutenu par CHAIBOU ALOU Djibril xiv
ETUDE TECHNIQUE D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE ARLIT-ASSAMAKA- FRONTIERE
D’ALGERIE : TRONÇON DU PK5+00 AU PK15+00 DU LOT 1
- Variante 2 : (Non)
- Variante 3 : (choisie)
Radier submersible
1) Schéma du principe :
2) Hypothèses :
a) Le radier submersible sera dimensionné comme une dalle reposant directement sur le
sol auquel elle transmet les actions qui lui sont appliquées.
b) Les calculs de ferraillage seront menés suivant les règles techniques de conception et
de calcul des ouvrages et constructions en béton armé suivant la méthode des états
limites dites règles B.A.E.L 91
c) Les surcharges routières seront définies conformément aux prescriptions du titre II du
fascicule 61 du cahier des prescriptions communes (C.P.C) français régnant en la
matière. Les ouvrages seront calculés par rapport au convoi de type Bc, Bt, Bret A.
d) La fissuration est considérée peu préjudiciable.
3) Cas de chargement à étudier :
Le radier sera étudié sous un système de chargement Bt qui est le plus dimensionnant.
4) Données du problème :
Mémoire de fin de cycle – Rédigé et soutenu par CHAIBOU ALOU Djibril xvi
ETUDE TECHNIQUE D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE ARLIT-ASSAMAKA- FRONTIERE
D’ALGERIE : TRONÇON DU PK5+00 AU PK15+00 DU LOT 1
a) Géométrie
Lx = 1,00m ;
Ly = 10,00m ;
Epaisseur revêtement e = 2cm.
b) Matériaux :
Béton :
Béton B25 de poids volumiques = 25 kN/m3
Résistance à la compression à 28 jours : fc28 = 25 MPa
Résistance à la traction à 28 jours : ftj = 0,6 + 0,06 fc28 = 2,1 MPa
0,85fc28 0,85x25
La contrainte à l’état limite du béton : σbu= = = 14,17 Mpa avec
Ѳᵧb 1x1,5
𝛾b=1,5
La contrainte limite du béton : σbu= 0,6fc28 = 0.6*27 = 16.20 Mpa
Acier :
Fe
Contrainte de calcul de l’acier : σs= γs = 347,83 Mpa avec 𝛾s= 1,15
2
Contrainte limite de l’acier : σs= min {3 𝑓𝑒 ; max(0,5𝑓𝑒 ; 110√ 𝑛 𝑓𝑐28)} =
201,6 Mpa
5) Calculs :
a) Détermination des charges :
a.1) charge permanente :
Les charges permanentes sont l’ensemble des charges constituant la structure de l’ouvrage
ainsi que les éléments de protection de la chaussée revêtement.
o Poids propre du tablier :
Pt = h x e x 𝜌b= 1 x 0,15 x 2,5 = 0,375 T/ml
Pt = 0,375 T/ml
Mémoire de fin de cycle – Rédigé et soutenu par CHAIBOU ALOU Djibril xvii
ETUDE TECHNIQUE D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE ARLIT-ASSAMAKA- FRONTIERE
D’ALGERIE : TRONÇON DU PK5+00 AU PK15+00 DU LOT 1
Pr = 0,048 T/ml
o Charge permanente totale :
P = Pt + Pr = 0,375 + 0,048 = 0,423 T/ml
P = 0,423 T/ml
a.2) charge d’exploitation
o Surcharges routières
Surcharges dues au Système A
Il est destiné au pont comportant des portées unitaires atteignant au plus 200m. La chaussée
supporte une charge uniforme dont l’intensité est égale au produit de la valeur de A(1).
Sous système Bc :
La figure ci-après présente les caractéristiques du convoi Bc ; les charges sont données par
essieu. Il est affecté d’un coefficient de pondération bc (dégressivité transversale)
Mémoire de fin de cycle – Rédigé et soutenu par CHAIBOU ALOU Djibril xvii
i
ETUDE TECHNIQUE D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE ARLIT-ASSAMAKA- FRONTIERE
D’ALGERIE : TRONÇON DU PK5+00 AU PK15+00 DU LOT 1
Sous système Bt
Le sous-système Bt se compose de deux tandems à deux essieux de quatre roues chacun, le
poids de chaque essieu étant de 16t.
.
.
Mémoire de fin de cycle – Rédigé et soutenu par CHAIBOU ALOU Djibril xix
ETUDE TECHNIQUE D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE ARLIT-ASSAMAKA- FRONTIERE
D’ALGERIE : TRONÇON DU PK5+00 AU PK15+00 DU LOT 1
Sous système Br
Le sous-système Br se compose d’une roue isolée transmettant un effort de 10t à travers une
surface d’impact rectangulaire de 0,60 x 0,30 (la dimension 0,60, perpendiculaire à l’axe de
déplacement des véhicules, représente la surcharge au sol de roues jumelées.) le sous-système
Br a le même coefficient de majoration dynamique que Bt.
0,4 0,6
𝛿 = 1 + 1+0,2 𝑥 𝐿 + 4𝐺
1+
𝑆
o Système Bt
0,4 0,6
𝛿 bt= 1 + 1+0,2 𝑥𝐿 + 4𝐺
1+
𝑆
Avec L = 7m
G = (pp tablier) + (pp du matériau de revêtement)
G = 0,423 t/ml
G = 0,423 x 7 = 2,961 t
S = 1 x bt = 1 x 64 = 64 t
0,4 0,6
𝛿 bt= 1 + + 4𝑥3 𝜹bt = 1,67
1+0,2 𝑥 7 1+
64
o SystèmeBc
0,4 0,6
𝛿 bc= 1 + 1+0,2 𝑥𝐿 + 4𝐺
1+
𝑆
G = 2,96 t
S = 1 x bc = 1 x 60 = 60 t
0,4 0,6
𝛿 bc= 1 + + 4𝑥3 𝜹bc = 1,67
1+0,2 𝑥 7 1+
60
𝛅 = 1,67
60
Bc = 7 𝑥 5 = 1,71 t/m2
64
Pt = 1,85𝑥 6,2 = 5,58 t/m2
Bc = 3,14 t/m2
On remarque que le système de chargement le plus dimensionnement est le système de
chargement Bt, c’est donc celui qu’on utilisera pour la détermination des efforts et des
sollicitations.
Charge d’exploitation Q = 93,2KN/m2
c) Surcharges diverses
Une surcharge de 0,5 KN/m2 sera considérée.
Calcul des moments agissants
o Charges permanentes G :
G = (h x e x 𝜌b + poids revêtement) + G’ = 4,73 KN/m2
G = 4,73 KN/m2
o Effort ultime repris par le plancher :
Mémoire de fin de cycle – Rédigé et soutenu par CHAIBOU ALOU Djibril xxi
ETUDE TECHNIQUE D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE ARLIT-ASSAMAKA- FRONTIERE
D’ALGERIE : TRONÇON DU PK5+00 AU PK15+00 DU LOT 1
M0 = 18,27 KN.m
o Moment sur appui gauche(w)
Mw = M0 x coeff Mw = 3,65 KN.m
o Moment sur appui droite(e)
Me = M0 x coeff Me = 9,14 KN.m
o Calcul du coefficient 𝛼 :
𝑄
𝛼 = 𝐺+𝑄 = 0,95
𝛼 = 0,95
o Calcul du coefficient 𝜆
𝜆 = Max [1,05 ; 1 + (0,3 x 𝛼)]
𝜆 = 1,28
o Moment dans la travée
Mt = [(2 x 𝜆 x Mo) – Me – Mw]/2
Mt = 20,64 KN.m
o Vérification
Travée de rive: Mt > [(1,2 + 0,3𝛼)/2 ] x Mo => 20,64 > 13.53
Travée intermédiaire : Mt > [(1 + 0,3𝛼)/2] x Mo => 20,64 > 11,71 Contrôle vérifiée
6) CALCUL DU FERRAILLAGE
Mémoire de fin de cycle – Rédigé et soutenu par CHAIBOU ALOU Djibril xxii
ETUDE TECHNIQUE D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE ARLIT-ASSAMAKA- FRONTIERE
D’ALGERIE : TRONÇON DU PK5+00 AU PK15+00 DU LOT 1
Mémoire de fin de cycle – Rédigé et soutenu par CHAIBOU ALOU Djibril xxii
i
ETUDE TECHNIQUE D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE ARLIT-ASSAMAKA- FRONTIERE D’ALGERIE : TRONÇON DU PK5+00 AU PK15+00 DU LOT 1
Mémoire de fin de cycle – Rédigé et soutenu par CHAIBOU ALOU Djibril xii
ETUDE TECHNIQUE D’AMENAGEMENT ET DE BITUMAGE DE LA ROUTE ARLIT-ASSAMAKA- FRONTIERE D’ALGERIE : TRONÇON DU PK5+00 AU PK15+00 DU LOT 1
701 Etude et Recherche d'eau dans la zone du projet FFT 1 10,000,000 10,000,000