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Chapitre 6 Les circuits électriques

Solutions détaillées des problèmes

Section 6.1 La force électromotrice

1 A. P=
( ∆V )
R

devient 20, 0 W =
(11, 6 V )
R

donc R = 6, 73 Ω

B. ∆V = IR

donc 11.6 V = I(6.73 Ω)

et I = 1,72 A

ε = IR + Ir

donc 15,0 V = 11,6 V + (1,72 A)r

r = 1,97 Ω

3, 00 V
2 La résistance totale est R = = 5, 00 Ω.
0, 600 A

Ziegler 28-1
A. Rlampe = R − rpiles = 5, 00 Ω − 0, 408 Ω = 4, 59 Ω

Ppiles ( 0, 408 Ω ) I 2
B. = = 0, 0816 = 8,16%
Ptotal ( 5, 00 Ω ) I 2
3 A. Ici ε = I(R+r),

ε 12, 6 V
donc I = = = 2, 48 A.
R+r ( 5, 00 Ω + 0, 080 0 Ω )

Et ∆V = IR = ( 2, 48 A )( 5, 00 Ω ) = 12, 4 V .

B. On pose que I1 et I2 sont les courants qui traversent respectivement la bat-

terie et les phares.

Ensuite I1 = I2 + 35,0 A et ε – I1r – I2r = 0

donc ε = ( I 2 + 35, 0 A )( 0, 080 0 Ω ) + I 2 ( 5, 00 Ω ) = 12, 6 V

et on obtient I2 = 1,93 A

ainsi que ∆V2 = (1,93 A )( 5, 00 Ω ) = 9, 65 V

4 A. La puissance maximale se trouve lorsque r = R. Cette puissance est divisée

également entre r et R. L’efficacité est de 50,0%.

B. Pour permettre une efficacité maximale, on veut que l’énergie absorbée par r

soit nulle, par conséquent r = 0.

C. Efficacité élevée. Il est de l’intérêt économique d’Hydro-Québec de mi-

nimiser l’augmentation de l’énergie interne dans les lignes de transport électrique,

afin de vendre une plus grande partie de l’énergie produite à ses clients.

Ziegler 28-2
D. Transfert d’énergie élevé. Une puissance maximale permettra un volume

sonore maximal, et l’énergie électrique est suffisamment abordable pour que le

coût des inefficacités soit négligeable.

Section 6.2 Les résistances en série et les résistances parallèles

*5 La résistance équivalente à l'association de trois résistances identiques en parallèle

est:

1 1 1 1 3 R
= + + = donc Rp =
R p R1 R2 R3 R 3

La résistance totale entre les points a et b est par conséquent:

R 7
Rab = R + R p + R = 2 R + = R
3 3

6 A. La différence de potentiel de 120 V est appliquée à l'extrémité de la rallonge.

Les deux conducteurs de cette rallonge se donc reliés en série avec l'ampoule. La

différence de potentiel uniquement sur l'ampoule est par conséquent inférieure à

120 V, et sa puissance est inférieure à 75 W.

B. Voir le circuit ci-contre. La résistance de 192 Ω correspond à l'ampoule.

C. On trouve d'abord la résistance de l'ampoule à partir de ses données d'opéra-

tion:

2 2 2

P=
( ∆V ) → R=
( ∆V ) =
(120 V ) = 192 Ω
R P 75, 0 W

Ziegler 28-3
La résistance totale du circuit en présence de la rallonge est de 193.6 Ω. Le cou-

rant est:

120 V
I= = 0, 620 A
193, 6 Ω

La puissance de l'ampoule est donc:

2
P = I 2 ∆R = ( 0, 620 A ) (192 Ω ) = 73,8 W

7 A. Puisque tout le courant du circuit doit passer par la résistance de 100 Ω située à

gauche:

2
Pmax = I max R

P 25.0 W
donc I max = = = 0,500 A
R 100 Ω

−1
 1 1 
Req = 100 Ω +  +  Ω = 150 Ω
 100 100 
∆Vmax = Req I m ax = 75.0 V

B. La puissance de chaque résistance est:

Psérie = 25, 0 W pour la première résistance, et

2
Pparallèle = I 2 R = ( 0, 250 A ) (100 Ω ) = 6, 25 W pour les deux résistances en paral-

lèle.

C. P = I ∆V = ( 0,500 A )( 75, 0 V ) = 37,5 W

Ziegler 28-4
*8 A. Selon la loi d'Ohm le courant dans l'ampoule A est I A = ε / R . La résis-

tance équivalente des deux ampoules B et C est 2R. Ainsi, le courant dans ces

deux ampoules est I B = I C = ε / 2 R .

B. B et C possèdent la même luminosité car elles sont traversées par le même

courant.

C. A est plus brillante que B ou C parce que son courant est deux fois plus élevé.

9 La figure (a) ci-contre est équivalente à la Figure P6.9. Les résistances de 20.0 Ω

et 5.00 Ω sont en série; elles sont combinées tel qu'indiqué sur la figure (b). Par la

suite, les résistances de 10,0 Ω, 5,00 Ω, et 25,0 Ω sont en parallèle, et leur résis-

tance équivalente est:

1 1 1 1
= + + → Req = 2.94 Ω
Req 10.0 Ω 5.00 Ω 25.0 Ω

Ce résultat est représenté à la figure (c), qui se réduit finalement à la figure (d), où

l'on obtient une résistance équivalente totale de 12,94 Ω.

Ziegler 28-5
On procède ensuite en sens inverse en appliquant la loi d'Ohm sur chaque résis-

tance, réelle ou équivalente. La résistance totale de 12,94 Ω est reliée à la tension

de 25,0 V, le courant quittant la pile est par conséquent:

∆V 25, 0 V
I= = = 1, 93 A
R 12, 94 Ω

À la figure (c), ce courant de 1,93 A traverse la résistance équivalente de 2,94 V,

donnant une différence de potentiel de:

∆V = IR = (1.93 A )( 2.94 Ω ) = 5.68 V

Cette différence de potentiel s'applique également aux résistances de 10,0 Ω et de

5,00 Ω de la figure (b). Nous obtenons par conséquent que:

∆Vab = 5, 68 V

Ziegler 28-6
Cette différence de potentiel est appliquée sur la résistance équivalente de 25,0 Ω

à la figure (b), ce qui signifie que cette résistance est traversée par un courant égal

à:

∆Vab 5, 68 V
I= = = 0, 227 A = 227 mA
Rab 25, 0 Ω

Ce même courant traverse également la résistance de 20,0 Ω du circuit initial.

*10 A. On relie deux résistances de 50 Ω en parallèle afin d'obtenir 25 Ω. On rajoute

ensuite un résistance de 20 Ω en série afin d'obtenir 45 Ω.

B. On relie deux résistances de 50 Ω en parallèle afin d'obtenir 25 Ω. On relie

également deux résistances de 20 Ω en parallèle afin d'obtenir 10 Ω. On relie en-

semble ces deux associations afin d'obtenir 35 Ω.

11 Lorsque l'interrupteur S est ouvert, les résistances R1, R2, et R3 sont en série avec

la pile. Ainsi:

6V
R1 + R2 + R3 = = 6 kΩ (1)
10−3 A

Lorsque l'interrupteur S se trouve à la position a, l'association en parallèle des

deux R2 est en série avec R1, R3 et la pile. Ainsi:

1 6V
R1 + R2 + R3 = = 5 kΩ (2)
2 1, 2 ×10 −3 A

Lorsque l'interrupteur S se trouve à la position b, R1 et R2 sont en série avec la pile

et R3 est court-circuitée. Ainsi:

6V
R1 + R23 = = 3kΩ (3)
2 × 10−3 A

Soustrayant (3) de (1): R3 = 3kΩ .

Ziegler 28-7
Soustrayant (2) de (1): R2 = 2 kΩ .

De (3): R1 = 1 kΩ .

Réponses: A. R1 = 1, 00 kΩ B. R2 = 2, 00 kΩ C. R3 = 3, 00 kΩ

12 Lorsque l'interrupteur S est ouvert, les résistances R1, R2, et R3 sont en série avec

la pile. Ainsi:

ε
R1 + R2 + R3 = (1)
I0

Lorsque l'interrupteur S se trouve à la position a, l'association en parallèle des

deux R2 est en série avec R1, R3 et la pile. Ainsi:

1 ε
R1 + R2 + R3 = (2)
2 Ia

Lorsque l'interrupteur S se trouve à la position b, R1 et R2 sont en série avec la pile

et R3 est court-circuitée. Ainsi:

ε
R1 + R2 = (3)
Ib

Soustrayant (3) de (1):

ε ε 1 1
( R1 + R2 + R3 ) − ( R1 + R2 ) = − → R3 = ε  − 
I0 Ib  I0 Ib 

Soustrayant (2) de (1):

1 1 1 1  1 1
( R1 + R2 + R3 ) −  R1 +  ε ε
R2 + R3  = − → R2 = ε  −  → R2 = 2ε  − 
 2  I0 Ia 2  I0 Ib   I0 Ia 

De (3):

Ziegler 28-8
ε ε ε 1 1 2 2 1
R1 + R2 = → R1 = − R2 → R1 = − 2ε  −  → R1 = ε  + + 
Ib Ib Ib  I0 Ia   I0 I a Ib 

2 2 1 1 1
Réponses: A. R1 = ε  + +  B. R2 = 2ε  − 
 I0 I a Ib   I0 Ia 

1 1
C. R3 = ε  − 
 I0 Ib 

*13 A. L'association en parallèle des résistances de 6.0 Ω et 12 Ω possède une résis-

tance équivalente de

1 1 1 2 +1 12 Ω
= + = ou R p1 = = 4, 0 Ω
R p1 6, 0 Ω 12 Ω 12 Ω 3

De la même façon, l'association en parallèle des résistances de 4.0 Ω et 8,0Ω pos-

sède une résistance équivalente de

1 1 1 2 +1 8Ω
= + = ou R p 2 =
R p 2 4, 0 Ω 8, 0Ω 8, 0 Ω 3

La résistance équivalente totale de l'association en série entre les points a et b est

8, 0 35
Rab = R p1 + 5, 0 Ω + R p 2 = 4, 0 Ω + 5, 0 Ω + Ω= Ω = 11, 7 Ω
3 3

B. Si ∆Vab = 35 V , le courant entre les points a et b est

I ab = ∆Vab Rab = 35 V ( 35 Ω / 3) = 3, 0 A et la différence de potentiel sur les deux

associations en parallèle est

∆V p1 = I ab R p1 = ( 3, 0 A )( 4, 0 Ω ) = 12 V et

 8, 0 
∆V p 2 = I ab R p 2 = ( 3, 0 A )  Ω  = 8.0 V
 3 

et les courants traversant les différentes résistances sont:

Ziegler 28-9
I12 = ∆V p1 12 Ω = 1, 0 A ; I 6 = ∆V p1 6, 0 Ω = 2, 0 A ; I 5 = I ab = 3, 0 A ;

I 8 = ∆V p 2 8, 0 Ω = 1, 0 A ; et I 4 = ∆V p 2 4, 0 Ω = 2, 0 A

14 A. La résistance entre les points a et b diminue. La résistance initiale est:

1
R+ 1
= R + 50 Ω
90 +10 + 10+190

En fermant l'interrupteur elle devient:

1 1
R+ 1 1
+ 1 1 = R + 18 Ω
90 + 10 10 + 90

B. Il faut que R + 18 Ω = 0,50(R + 50 Ω), donc R = 14,0 Ω.

15 Soit les deux résistances R1 et R2,

1 1 1
R1 + R2 = 690 Ω, et = +
150Ω R1 R2

1 1
= +
1
=
( 690 − R1 ) + R1
150 R1 690 − R1 R1 ( 690 − R1 )
R12 − 690 R1 + 103500 = 0
2
690 ± ( 690 ) − 414 000
R1 =
2
R1 = 470 Ω R2 = 220 Ω

16 A. Les résistances R2 et R3 sont associées en série avec une résistance équivalente

de 6R, et cette résistance est associée en parallèle avec la résistance R4 afin de

donner une résistance de 2R. La résistance R1 est ensuite ajoutée en série, ce qui

donne une résistance totale pour le circuit de 3R. Le courant sortant de la pile et

traversant R1 est I = I1 = ε / 3R .

ε
La tension aux bornes de R1 est ∆V1 = IR1 = R → ∆V1 = ε / 3 .
3R

Ziegler 28-10
La tension aux bornes de R4, est ∆V4 = ε − ε / 3 = 2ε / 3 .

Cette tension est également appliquée à l'association de R2 et R3. Ces deux résis-

∆V23 2ε / 3
tances sont donc traversées par un courant I 2 = I 3 = = = ε / 9R .
R2 + R3 6R

ε
La tension aux bornes de R2 est ∆V2 = IR2 = 2 R → ∆V2 = 2ε / 9 , et la tension
9R

ε
aux bornes de R3 est ∆V3 = IR3 = 4 R → ∆V3 = 4ε / 9 .
9R

En résumé: ∆V1 = ε / 3, ∆V2 = 2ε / 9, ∆V3 = 4ε / 9, ∆V4 = 2ε / 3

B. Le courant à travers R1 est I = I1 = ε / 3R . Le courant à travers R4 est

∆V4 2ε / 3 2
I4 = = = ( ε / 3R ) = 2 I / 3 .
3R 3R 3

ε 1 ε
Du résultat de la partie A. on peut écrire I 2 = I 3 = = = I /3.
9R 3 3R

En résumé: I1 = ε / 3R, I 2 = I 3 = I / 3, I 4 = 2 I / 3.

C. Augmenter la résistance R3 augmente la résistance équivalente du circuit. Le

courant sortant de la pile, qui est aussi celui traversant R1, diminue par consé-

quent. La différence de potentiel aux bornes de R1 diminue et celle aux bornes de

l'association en parallèle augmente. Le courant traversant R4 augmente donc, tan-

dis que celui dans la branche où se trouvent R2 et R3 diminue (puisque R3 a aug-

menté). En résumé, I4 augmente tandis que I1, I2, et I3 diminuent.

D. Une résistance R3 qui tend vers l'infini revient à mettre cette branche en circuit

ouvert; plus aucun courant ne peut la traverser. Le circuit se ramène donc aux ré-

sistances R1 et R4 en série avec la pile. Avec une résistance équivalente de 4R, le

Ziegler 28-11
ε 3 ε 
courant sortant de la pile devient I = I1 = =   . Le courant est donc égal
4 R 4  3R 

3
au du courant initial. Tout ce courant passe par R1 et R4.
4

En résumé, I1 = 3I / 4, I 2 = I 3 = 0, I 4 = 3I / 4.

−1
 1 1 
Rp =  +  = 0, 750 Ω
 3, 00 1, 00 
17 Rs = ( 2, 00 + 0, 750 + 4, 00 ) Ω = 6, 75 Ω
∆V 18, 0 V
I pile = = = 2, 67 A
Rs 6, 75 Ω

2
P = I 2R : P2 = ( 2, 67 A ) ( 2, 00 Ω )
P2 = 14, 2 W dans la résistance de 2, 00 Ω

2
P4 = ( 2, 67 A ) ( 4, 00 A ) = 28, 4 W dans la résistance de 4, 00 Ω
∆V2 = ( 2, 67 A ) ( 2, 00 Ω ) = 5, 33 V
∆V4 = ( 2, 67 A ) ( 4, 00 Ω ) = 10, 67 V
∆V p = 18, 0 V - ∆V2 − ∆V4 = 2, 00 V ( = ∆V3 = ∆V1 )

Ziegler 28-12
2 2

P3 =
( ∆V3 ) =
( 2, 00 V ) = 1, 33 W dans la résistance de 3, 00 Ω
R3 3, 00 Ω
2

P=
( ∆V1 ) = ( 2, 00 V ) = 4, 00 W dans la résistance de 1, 00 Ω
1
R1 1, 00 Ω

18 On pose que la résistance du corps de la personne est négligeable par rapport à la

résistance des chaussures. La résistance équivalente du circuit

est1, 00 MΩ + Rchaussures . Le courant à travers ces deux résistances en série

50, 0 V
est . Le voltmètre indique
1, 00 MΩ + Rchaussures

∆V = I (1, 00 MΩ )
50, 0 V
∆V = (1, 00 MΩ )
1, 00 MΩ + Rchaussures

A. On isole la résistance des chaussures:

50, 0 V (1, 00 MΩ ) = ∆V (1, 00 MΩ ) + ∆V ( Rchaussures )

Rchaussures = 1, 00 MΩ
( 50, 0 − ∆V )
∆V

50, 0 − ∆V
donc Rchaussures = lorsque mesurée en MΩ.
∆V

B. Avec Rchaussures → 0 , le courant traversant la personne est

50, 0 V
= 50, 0 µ A Le courant ne dépasse jamais 50 µA.
1, 00 MΩ

*19 A. La résistance équivalente de la première association en parallèle est

1 1 1
= + donc R p1 = 3, 33 Ω
R p1 10, 0 Ω 5, 00 Ω

Ziegler 28-13
On associe le résultat en série avec la résistance de 4,00 Ω:

Rhaut = R p1 + 4, 00 Ω = 7,33 Ω

La deuxième association en parallèle donne:

1 1 1 1 1
= + = + donc R p 2 = 2,13 Ω
R p 2 Rhaut 3, 00 Ω 7,33 Ω 3, 00 Ω

En ajoutant en série la résistance de 2,00 Ω:

Rtotal = 2, 00 Ω + R p 2 = 2, 00 Ω + 2,13 Ω = 4,13 Ω

∆V 8, 00 V
Le courant total fourni par la pile est I total = = = 1,94 A
Rtotal 4,13 Ω

La différence de potentiel aux bornes de la résistance de 2,00 Ω est

∆V2 = R2 I total = ( 2, 00 Ω )(1,94 A ) = 3,88 V

La différence de potentiel aux bornes de la deuxième association en parallèle est:

∆V2 = ∆V − ∆V2 = 8, 00 V - 3,88 V = 4,12 V

B. Le courant à travers la résistance de 3,00 Ω est

∆V p 2 4,12 V
I total = = = 1, 37 A .
R3 3, 00 Ω

Ziegler 28-14
7 4
*20 La résistance supplémentaire totale ajoutée au circuit doit être R − R = R . Les
3 3

1
combinaisons possibles sont: une résistance: R; deux résistances: 2R, R ; trois
2

1 2 3 4
résistances: 3R, R, R, R . Aucune de ces valeurs n'est égale à R , le résultat
3 3 2 3

voulu ne peut donc pas être obtenu.

Section 6.3 Les lois de Kirchhoff

21 On pose les courants I1, I2, et I3 tels qu'indiqués sur la figure P6.21. En appliquant

la loi des nœuds, on obtient: I3 = I1 + I2. La loi des mailles sur la maille de droite

permet d'obtenir:

12, 0 V - ( 4, 00 ) I 3 − ( 6, 00 ) I 2 − 4, 00 V = 0
8, 00 = ( 4, 00 ) I 3 + ( 6, 00 ) I 2

La loi des mailles sur la maille de gauche permet d'obtenir:

− ( 6, 00 ) I 2 − 4, 00 V + ( 8, 00 ) I1 = 0 → ( 8, 00 ) I1 = 4, 00 + ( 6, 00 ) I 2

On substitue I3 par I1 + I2 dans la première équation afin d'obtenir le système

d'équations suivant:

8 = 4 I1 + 10 I 2
8 = 4 I1 + 4 I 2 + 6 I 2 
 ou  4 2
8 I1 = 4 + 6 I 2  I 2 = 3 I1 − 3

ce qui permet d'obtenir:

Ziegler 28-15
4 2  52 20 3  20 
8 = 4 I1 + 10  I1 −  = I1 − → I1 =  8 +  = 0,846 A
3 3 3 3 52  3 

4 2
Il suit que I 2 = I1 ( 0,846 ) − = 0, 462
3 3

et I 3 = I1 + I 2 = 1, 31 A . En résumé: I1 = 846 mA, I 2 = 462 mA, I 3 = 1, 31 A

A. Les résultats sont: 0,846 A vers le bas dans la branche de gauche; 0,462 A

vers le bas dans la branche du milieu; 1,31 A vers le haut dans la branche de

droite.

B. On utilise un courant négatif pour le calcul de la puissance pour la pile de 4,00

V puisque celui-ci entre par la borne positive plutôt que d'en sortir:

∆U = P∆t = ( ∆V ) I ∆t = ( 4, 00 V )( −0, 462 A )(120 s ) = −222 J

Pour la pile de 12,0 V: ∆U = (12, 0 V )(1,31 A )(120 s ) = 1,88 kJ

Les résultats sont: –222 J par la pile de 4,00 V et 1,88 kJ par la pile de 12,0-V.

C. Pour la résistance de 8,00 Ω:

2
∆U = P∆t = I 2 R∆t = ( 0,846 A ) ( 8, 00 Ω )(120 s ) = 687 J

2
Pour la résistance de 5,00 Ω: ∆U = ( 0, 462 A ) ( 5, 00 Ω )(120 s ) = 128 J

Pour la résistance de 1,00 Ω dans la branche du milieu:

2
∆U = ( 0, 462 A ) (1, 00 Ω )120 s = 25, 6 J

2
Pour la résistance de 3,00 Ω: ∆U = (1,31 A ) ( 3, 00 Ω )(120 s ) = 616 J

Pour la résistance de 1,00 Ω dans la branche de droite:

2
∆U = (1,31 A ) (1, 00 Ω )120 s = 205 J

Ziegler 28-16
D. L'énergie chimique de la pile de 12,0 V est transformée en énergie interne dans

les résistances. La pile de 4,00 V se fait recharger (puisque sa puissance est néga-

tive), elle emmagasine donc de l'énergie chimique, qui provient d'une partie de

l'énergie chimique de la pile de 12,0 V.

E. On obtient ce résultat en additionnant les réponses de la partie B. : –222 J

+ 1,88 kJ = 1,66 kJ, ou de la partie C.: 687 J + 128 J + 25,6 J + 616 J + 205 J =

1,66 kJ

La quantité totale d'énergie transformée est 1.66 kJ.

22 On pose les courant I1, I2 et I3 tels qu'indiqués sur la figure P6.22:

A. I1 = I2 + I3

On applique la loi des mailles sur la maille du haut:

12, 0 V - ( 2, 00 Ω ) I 3 − ( 4, 00 Ω ) I1 = 0

Puis sur celle du bas:

8, 00 V - ( 6, 00 Ω ) I 2 + ( 2, 00 Ω ) I 3 = 0

1 4 1
I1 = 3, 00 − I 3 , I 2 = + I 3 , et I 3 = 909 mA
2 3 3

Va − ( 0,909 A )( 2, 00 Ω ) = Vb
B.
Vb − Va = −1,82 V

23 A. Pour la maille du haut: +15,0 – (7,00)I1 – (2,00)(5,00) = 0

5,00 = 7,00I1 donc I1 = 0,714 A

Ziegler 28-17
B. D'après la loi des nœuds: I3 = I1 + I2 = 2,00 A, où I3 est le courant qui traverse

l'ampèremètre.

0,714 + I2 = 2,00 donc I2 = 1,29 A

C. Pour la maille du bas: +ε − 2, 00 (1, 29 ) − 5, 00 ( 2, 00 ) = 0 → ε = 12, 6 V

24 On pose I1 le courant dans la batterie en bon état, I2 le courant dans la batterie à

plat et I3 le courant dans le démarreur. En utilisant les lois de Kirchhoff,

12,0 − (0,01)I1 − (0,06)I3=0 [1]

12,0 + (1,00)I2 − (0,06)I3=0 [2]

et I1 = I2 + I3 [3]

On substitue l'équation [3] dans l'équation [1]:

12,0 − (0,01)(I2 + I3) − (0,06)I3 = 0

12,0 − (0,01)I2 − (0,07)I3 = 0 [4]

("Livre battery" devient "Batterie en bon état", "Dead battery" devient "Batterie à plat", "Starter" devient "Démarreur" et "Ignition
switch" devient "Commutateur d'allumage")

On résout ensemble les équations [4] et [2] et on obtient:

A. I3 = 172 A vers le bas dans le démarreur


Ziegler 28-18
B. I2 = -1,70 = 1,70 A vers le haut dans la batterie à plat

C. Non, car le courant sort de la batterie à plat par la borne positivE. Cette batterie

contribue donc un peu à la puissance permettant de faire fonctionner le démarreur,

elle n'est donc en réalité pas complètement à plat.

25 A. On pose que I1 est le courant traversant l'ampèremètre et la résistance de

6,00 Ω du haut, orienté vers la droite. L'autre résistance de 6,00 Ω est soumise à la

même différence de potentiel, elle sera donc traversée par un courant de même

grandeur. Le courant dans la branche du bas du circuit est par conséquent aussi

représenté par I1 (que l'on pose également orienté vers la droite). On pose ensuite

que I2 est le courant à travers la résistance de 10,0 Ω, orienté vers la gauche, tandis

que I3 est le courant à travers la résistance de 5,00 Ω, vers la gauche également.

On applique la loi des mailles:

6,00 – 10,0I2 – 6,00I1 = 0 → I2 = 0,600 – 0,600 I1 [1]

4,50 – 5,00I3 – 6,00I1 = 0 → I3 = 0,900 – 1,20 I1 [2]

La loi des nœuds donne quant à elle:

+ I2 + I3 – I1 – I1 = 0 [3]

En substituant I2 et I3 dans l'équation [3], on obtient

(0,600 – 0,600I1) + (0,900 – 1,20I1) – 2,00I1 = 0 → I1 = 1,50/3,80 = 0,395 A

B. En appliquant la loi des mailles:

+ 6, 00 V – ∆V – 4,50 V = 0
→ ∆V = 1, 50 V

26 A. Les deux premières équations proviennent de la loi des mailles; elles corres-

pondent à des portions de circuit représentées respectivement dans les figures (a)

Ziegler 28-19
et (b). La résistance de 370 Ω est commune aux deux figures. Elle se trouve donc

seule sur une branche, avec des nœuds de part et d'autre. La figure (c) présente le

circuit complet, en accord avec la troisième équation.

I1 + I3– I2 = 0

I2 = I1 + I3

B. On substitue:

–220I1 + 5,80 – 370I1 – 370I3 = 0

–370I1 + 370I3 + 150I3 – 3,10 = 0

5,80 − 590 I1
I3 =
370
520
Puis 370 I1 + ( 5,80 − 590 I1 ) − 3,10 = 0
370
370 I1 + 8,15 − 829 I1 − 3,10 = 0

5, 50 V 11, 0 mA dans la résistance de 220 Ω, sortant de la borne


I1 = =
459 Ω positive de la pile de 5,80 V.
5,80 − 590 ( 0, 0110 )
I3 = = −1,87 mA
370

Ziegler 28-20
Il y a un courant de 1,87 mA dans la résistance de 150 Ω, sortant de la borne né-

gative de la pile de 3,10 V.

I2 = 11,0 – 1,87 = 9,13mA dans la résistance de 370 Ω.

27 On pose les courants tels qu'indiqués par la figure (a). On simplifie ensuite le cir-

cuit en combinant les deux résistances en parallèle. À cause de la loi des nœuds, le

courant dans la branche du milieu est égal à I1 + I2. On applique la loi des mailles

sur chaque maille du circuit obtenu (Figure (b)):

(2,71R)I1 + (1,71R)I2 = 250

et (1,71R)I1 + (3,71R)I2 = 500

Puisque R = 1000 Ω, résoudre ce système d'équation permet d'obtenir que:

I1 = 10,0 mA et I2 = 130,0 mA.

De la Figure (b), Vc – Va = (I1 + I2)(1,71R) = 240 V

Vc − Va 240 V
Donc, de la Figure (a), I 4 = = = 60, 0 mA
4R 4 000 Ω

Puis, on applique la loi des noeuds au noeud a du circuit:

I = I4 – I1 = 60,0 mA – 10,0 mA = +50,0 mA

Donc I = 50,0 mA du point a au point E.

Ziegler 28-21
28 On pose les courants tels qu'indiqués par la figure. Par la loi des nœuds:

I3 = I1 + I2 + I4.

(w devient I1, x devient I2, y devient I3 et z devient I4.)

On applique ensuite la loi des mailles:

−200 I1 − 40, 0 + 80, 0 I 2 = 0   I 2 = 2, 50 I1 + 0,500


 
−80, 0 I 2 + 40, 0 + 360 − 20, 0 I 3 = 0   20, 0 = 4, 00 I 2 + 1, 00 I 3
+360 − 20, 0 I 3 − 70, 0 I 4 + 80, 0 = 0  22, 0 = 1, 00 I 3 + 3,50 I 4

Puisque I3 = I1 + I2 + I4, on peut éliminer I2 par substitution:

I 2 = 2, 50 I1 + 0, 500  I 2 = 2, 50 I1 + 0, 500

20, 0 = 4, 00 I 2 + 1, 00 I 3 → 20, 0 = 4, 00 I 2 + 1, 00 ( I1 + I 2 + I 4 ) →  20, 0 = 5, 00 I 2 + 1, 00 I1 + 1, 00 I 4
 22, 0 = 1, 00 I + 1, 00 I + 4, 50 I
22, 0 = 1, 00 I 3 + 3, 50 I 4 → 22, 0 = 1, 00 ( I1 + I 2 + I 4 ) + 3, 50 I 4  1 2 4

On élimine I2:

20, 0 = 5, 00 ( 2, 50 I1 + 0, 500 ) + 1, 00 I1 + 1, 00 I 4  17, 5 = 13, 5 I1 + 1, 00 I 4


→
22, 0 = 1, 00 I1 + 1, 00 ( 2, 50 I1 + 0, 500 ) + 4, 50 I 4   21, 5 = 3, 50 I1 + 4, 50 I 4

On élimine ensuite I4 = 17,5 – 13,5 I1 pour obtenir

21, 5 = 3, 50 I1 + 4, 50 (17, 5 − 13, 5 I1 )


21, 5 = 3, 50 I1 + 4, 50 (17, 5 ) − 4, 50 (13, 5 I1 ) → 57, 25 = 57, 25 I1 → I1 = 1, 00A

A. I1 = 1,00 A vers le haut dans la résistance de 200 Ω

I4 = 17,5−13,5 I1 = 17,5−13,5(1,00) = 4,00 A vers le haut dans la résistance de

70,0 Ω

I2 = 2,50 I1 + 0,500 = 2,50(1,00) + 0,500 = 3,00 A vers le haut dans la résistance

de 80,0 Ω

Ziegler 28-22
I3 = I1 + I2 + I4 = 1,00 + 3,00 + 4,00 = 8,00 vers le bas dans la résistance de 20,0

B. Au borne de la résistance de 200 Ω, ∆V = IR = (1,00 A)(200 Ω) = 200 V

*29 A. On applique d'abord la loi des nœuds au nœud a:

I3 = I1 + I2 [1]

Puis la loi des mailles sur la maille du bas:

4, 00 I 3
+12, 0 − 12, 0 I 2 − 16, 0 I 3 = 0 or I 2 = 1, 00 − [2]
3, 00

Une troisième équation est obtenue en appliquant la loi des mailles sur la maille

effectuant tout le tour du circuit:

24, 0 − 16, 0 I 3
+24, 0 − 28, 0 I1 − 16, 0 I 3 = 0 or I1 = [3]
28, 0

En substituant les équations [2] et [3] dans l'équation [1] on obtient:

24, 0 − 16, 0 I 3 4, 00 I 3
I3 = + 1, 00 − . On résout ensuite:
28, 0 3, 00

84, 0 I 3 = 72, 0 − 48, 0 I 3 + 84, 0 − 112 I 3 → 244 I 3 = 156 → I 3 = 0, 639 A

Puis, l'équation [2] donne I2 = 0,148 A et l'équation [3] I1 = 0,492 A.

B. La puissance de chaque résistance est:

P28,0 Ω = I12 R28,0 = 6, 77 W ; P12,0 Ω = I 22 R12,0 = 0, 261W ; P16,0 Ω = I 32 R16,0 = 6,54 W

Ziegler 28-23
*30 Si on parcourt le circuit du point a au point b par la branche de droite, on re-

marque les variations de potentiel suivantes:

Vb – Va = +24,0 V – (6,00 Ω)(3,00 A) = +6,00 V

Ensuite, en empruntant la branche du milieu, on obtient:

Vb − Va = − ( 3, 00 Ω ) I 2 = +6, 00 V → I 2 = −2, 00 A

ce qui signifie que le choix initial de l'orientation du courant I2 était erroné. On

applique ensuite la loi des nœuds au nœud a:

I3=I1+ I2=3,00 A+(−2,00 A)=1,00 A

Les résultats sont:

A. I2 = -2,00 A (orientation réelle de b vers a).

B. I3 = 1,00 A .

C. Les lois de Kirchhoff ne peuvent générer qu'une seule équation indépendante

contenant ces deux variables. Il n'est pas possible de résoudre un système consti-

tué d'une seule équation avec deux inconnus. Par conséquent, ces valeurs ne peu-

vent être déterminées.

*31 A. Non. Quelques simplifications peuvent être apportées au circuit. Les résis-

tances de 2,00 Ω et de 4,00 Ω sont associées en série, tout comme les résistances

de 5,00 Ω et de 1,00 Ω. On remplace ces associations par des résistances équiva-

lentes de 6,00 Ω.

Ziegler 28-24
Le circuit ne peut être simplifié davantage, et les lois de Kirchhoff sont néces-

saires à son analyse.

B. On applique la loi des nœuds au nœud a:

I1 = I2 + I3 [1]

Puis la loi des mailles à la maille du haut:

+24,0 V – (2,00 + 4,00)I1 – (3,00)I3 = 0

donc I3 = 8,00 A – 2,00I1 [2]

et pour la maille du bas,

+12,0 V + (3,00)I3 – (1,00 + 5,00)I2 = 0. En utilisant l'équation [2], cela devient

12, 0 V+3,00 ( 8, 00 A - 2,00I1 )


I2 =
6, 00

et on obtient I2 = 6,00 A – 1,00I1 [3]

A. En substituant les équations [2] et [3] dans l'équation [1] on obtient I1 = 3,50 A

B. L'équation [3] donne I2 = 2,50 A, et

C. l'équation [2] donne I3 = 1,00 A

*32 A. On applique la loi des mailles sur la maille du haut:

–11,0I2 + 12,0 – 7,00I2 – 5,00I1 + 18,0 – 8,00I1 = 0

Donc 13,0I1 + 18,0I2 = 30,0 [1]

Ziegler 28-25
B. On applique la loi des mailles sur la maille du bas:

–5,00I3 + 36,0 + 7,00I2 – 12,0 + 11,0I2 = 0

donc 18,0I2 – 5,00I3 = –24,0 [2]

C. En appliquant la loi des nœuds

I1 – I2 – I3 = 0 [3]

D. On isole I3 dans l'équation [3]: I3 = I1 – I2 [4]

E. On substitue l'équation [4] dans l'équation [2]:

5,00(I1 – I2) – 18,0I2 = 24,0

donc 5,00(I1 – I2) – 18,0I2 = 24,0 [5]

F. On résout l'équation [5] et on obtient I1 = (24,0 + 23,0I2)/5. En substituant ce

résultat dans l'équation [1] on obtient:

13, 0 I1 + 18, 0 I 2 = 30, 0

13, 0
( 24, 0 + 23, 0 I 2 ) + 18, 0 I = 30, 0
2
5, 00
13, 0 ( 24, 0 + 23, 0 I 2 ) + 5, 00 (18, 0 I 2 ) = 5, 00 ( 30, 0 )
389 I 2 = −162 → I 2 = −162 / 389 → I 2 = −0, 416 A

Puis, de l'équation [2], I1 = (30 – 18I2)/13, ce qui donne I1 = 2,88 A

G. L'équation [4] donne I 3 = I1 − I 2 = 2,88 − ( −0, 416 ) → I 3 = 3,30 A

Ziegler 28-26
H. Le signe négatif du courant I2 signifie que l'orientation du courant est inverse à

celle qui avait été initialement posée. Le courant se déplace donc en réalité vers la

gauche.

Section 6.4 Les circuits RC

*33 A. τ = RC = (100 Ω ) ( 20, 0 × 10−6 F ) = 2, 00 × 10−3 s = 2,00 ms

B. Q = Cε = ( 20, 0 ×10 −6 F ) ( 9, 00 V ) = 1,08 × 10-4 C

C. On prend q ( t ) = Q (1 − e − t / RC ) , avec t = RC.

q ( t ) = Q (1 − e − RC / RC ) = Q (1 − e −1 ) = (1,80 ×10−4 C )(1 − e −1 ) = 1,14 ×10−4 C

34 A. τ = RC = (1, 00 × 106 Ω )( 5, 00 × 10 −6 F ) = 5, 00 s

B. Q = Cε = ( 5, 00 × 10−6 C ) ( 30, 0 V ) = 150 µ C

ε  30, 0 V   −10, 0s 
C. i (t ) = e − t / RC =  6  exp  6 −6
 = 4, 06 µ A
R  1, 00 ×10 Ω   (1, 00 × 10 Ω )( 5, 00 × 10 F ) 

35 A. i ( t ) = − I 0 e − t / RC

Q 5,10 × 10−6 C
I0 = = = 1,96 A
RC (1300 Ω ) ( 2, 00 × 10−9 F )
 −9, 00 ×10 −6 s 
I t = − (1, 96 A ) exp  −9
 = −61, 6 mA
 (1300 Ω ) ( 2, 00 ×10 F ) 

 −8, 00 × 10−6 s 
B. q ( t ) = Qe − t / RC = ( 5,10 µ C ) exp  −9
 = 0, 235 µ C
 (1300 Ω ) ( 2, 00 × 10 F ) 

C. Le courant maximal est I0 = 1.96 A.

Ziegler 28-27
36 La différence de potentiel entre les armatures du condensateur est

∆v ( t ) = ∆V (1 − e− t / RC )

Sachant que 1 Farad = 1 s/Ω, 4, 00 V=10,0 V 1 − e


−3,00 s R 10,0×10−6 s/ Ω
( )
 

− 3,00×105 Ω / R
( ) = 0, 600
Donc e

3, 00 × 105 Ω
En prenant le logarithme naturel de chaque côté: − = ln ( 0, 600 )
R

3, 00 × 105 Ω
et R = - = 5,87 × 105 Ω = 587 kΩ
ln ( 0, 600 )

37 A. Après un long moment le condensateur est entièrement chargé et se comporte

comme un circuit ouvert. Les résistances de 1,00 Ω et de 4,00 Ω sont donc asso-

ciées en série; la résistance équivalente de 5,00 Ω est traversée par un courant égal

à:

10, 0 V
I1 = = 2, 00 A
5, 00 Ω

En prenant le point de référence du potentiel tel qu'illustré sur la figure, on déter-

mine le potentiel sur l'armature gauche du condensateur:

Vgauche = 10, 0 V- ( 2, 00 A )(1, 00 Ω ) = 8, 00 V

Ziegler 28-28
On procède de la même façon pour la branche de droite du circuit. Les résistances

de 8,00 Ω et de 2,00 Ω peuvent être considérées comme associées en série, et la

résistance équivalente est traversée par un courant égal à:

10, 0 V
I2 = = 1, 00 A
10, 00 Ω

Le potentiel sur l'armature droite du condensateur est:

Vdroite = 10, 0 V- (1, 00 A )( 8, 00 Ω ) = 2, 00 V

La différence de potentiel est par conséquent

∆V = Vgauche − Vdroite = 8, 00 Ω − 2, 00 = 6, 00 V

B. On redessine le circuit suite au retrait de la pile. Les résistances de 1,00 Ω

et de 8,00 Ω sont maintenant associées en série, ainsi que les résistances de 4,00

Ω et de 2,00 Ω. Les deux résistances équivalentes de 9,00 Ω et de 6,00 Ω sont

quant à elles associées en parallèle. On peut donc déterminer la constante de

temps du circuit.

1
R= = 3, 60 Ω
(1 / 9, 00 Ω ) + (1 / 6, 00 Ω )
τ = RC = 3, 60 × 10−6 s

1
On pose e− t / RC =
10

ce qui donne t = RC ln10 = 8, 29 µ s

Ziegler 28-29
38 On doit calculer

∞ ∞
RC −2 t / RC  2df  RC −2t / RC ∞ RC −∞ 0
∫e 2 ∫0
e − e 
−2 t / RC
dt = − e  =− e |0 = −
0  RC  2 2 
RC RC
=− [ 0 − 1] = +
2 2

39 A. Avant la fermeture de l'interrupteur, les deux résistances sont en série. La

constante de temps du circuit est:

τ = ( R1 + R2 ) C = (1,50 × 105 Ω )(10, 0 × 10−6 F ) = 1,50 s

B. Après la fermeture de l'interrupteur, le condensateur se décharge dans la résis-

tance R2. La constante de temps du circuit est:

τ = (1, 00 × 105 Ω )(10, 0 × 106 F ) = 1, 00 s

C. Après la fermeture de l'interrupteur, la pile fournit un courant constant I1 qui

traverse la résistance R1 puis l'interrupteur, tandis que le condensateur fournit un

courant variable i2 qui traverse l'interrupteur puis la résistance R2. Le courant total

dans l'interrupteur est donc égal à I1 + i2.

En appliquant la loi des mailles à la maille de gauche:

ε
ε − I1 R1 = 0 → I1 =
R1

10, 0 V
ce qui donne I1 = = 200 µ A
50, 0 × 103 Ω

En appliquant la loi des mailles à la maille de droite:

q q ε − t / ( R2C )
− i2 R2 = 0 → i2 = = e
C R2C R2

ε  10, 0 V  − t /1,00 s
ce qui donne i2 = e − t / RC =  3 e
R2  100 × 10 Ω 

Ziegler 28-30
Le courant total dans l'interrupteur est donc I1 + i2 = ( 200 +100e − t /1,00 s ) µA

40 A. Avant la fermeture de l'interrupteur, les deux résistances sont en série. La cons-

tante de temps du circuit est:

τ = ( R1 + R2 ) C

B. Après la fermeture de l'interrupteur, le condensateur se décharge dans la résis-

tance R2. La constante de temps du circuit est:

τ = R2C

C. Après la fermeture de l'interrupteur, la pile fournit un courant constant I1 qui

traverse la résistance R1 puis l'interrupteur, tandis que le condensateur fournit un

courant variable i2 qui traverse l'interrupteur puis la résistance R2. Le courant total

dans l'interrupteur est donc égal à I1 + i2.

En appliquant la loi des mailles à la maille de gauche:

ε
ε − I1 R1 = 0 → I1 =
R1

En appliquant la loi des mailles à la maille de droite:

q q ε − t / ( R2C )
− i2 R2 = 0 → i2 = = e
C R2C R2

Le courant total dans l'interrupteur est donc

ε ε  1 1 
I1 + i2 = + e − t / ( R2C ) = ε  + e − t /( R2C ) 
R1 R2  R1 R2 

*41 A. La charge du condensateur en fonction du temps est donnée par q = Qe–t/τ.

Par conséquent, si q = 0,750Q alors

0,750Q = Qe–t/τ

Ziegler 28-31
e–t/τ = 0,750

t = –τ ln(0,750) = –(1,50 s) ln (0,750) = 0,432 s

τ 1,50 s
B. τ = RC , donc C = = 3
= 6, 00 ×10 −6 F = 6,00µ F
R 250 × 10 Ω

Section 6.5 Le câblage domestique

P 1500 W
42 A. P = I∆V: Pour la plinthe, I = = = 12, 5A
∆V 120 V

750 W
Pour le grille-pain, I = = 6, 25 A
120 V

1000 W
Pour le gril, I = = 8,33A
120 V

B. Le courant total est Itot = 12,5 + 6,25 + 8,33 = 27,1 A.

Le courant total est supérieur à 25,0 A, le disjoncteur se déclenchera donC.

43 A. On suppose que l'isolant entre le conducteur du cordon et l'un ou l'autre de vos

doigts est un morceau de cuivre ayant une surface de contact de 4 mm2 et une

épaisseur de 1 mm. Sa résistance est égale à

R=
ρ

(10 13
Ω ⋅ m )(10−3 m )
≈ 2 × 1015 Ω
A 4 × 10−6 m 2

Le courant traverse une première couche de caoutchouc, puis la main, puis une

seconde couche de caoutchouc. Il provient donc de l'application d'environ 100 V

sur une association de résistances en série:

2 × 1015 Ω + 104 Ω + 2 × 1015 Ω ≈ 5 × 1015 Ω

∆V 100 V
Ce qui donne: I = ≈ 15
≈ 10−14 A .
R 5 × 10 Ω

Ziegler 28-32
B. La différence de potentiel entre le pouce et l'index est égal à ∆V = IR ≈

(10–14 A)(104 Ω) ≈ 10-10 V.

*44 La résistance équivalente se calcule en suivant les étapes illustrées ci-dessous, afin

d'obtenir Réq = 7,49 Ω.

ε ε2
45 A. Réq = 3R I= Pséries = ε I =
3R 3R

1 R 3ε 3ε 2
B. Réq = = I= Pparallèle =εI =
(1/R ) + (1/R ) + (1/R ) 3 R R

C. Dans l'association en parallèle, la puissance étant 9 fois supérieure.

46 Le courant initial fourni par la pile est:

(150 + 45,0 + 14,0 + 4,00) mA = 213 mA

A. La résistance la plus élevée est celle traversée par le plus faible courant, celui

de 4,00 mA. En doublant la résistance ce courant diminue de moitié à 2,00 mA

puisque la tension appliquée demeure constante. Le nouveau courant fourni par la

211
pile est: (150 + 45,0 + 14,0 + 2,00) mA = 211 mA. Le rapport est = 0, 991.
213

Ziegler 28-33
B. La résistance la plus faible est celle traversée par le courant le plus élevé, celui

de 150 mA. En doublant la résistance ce courant diminue de moitié à 75,0 mA

puisque la tension appliquée demeure constante. Le nouveau courant fourni par la

138
pile est: (75,0 + 45,0 + 14,0 + 4,00) mA = 138 mA. Le rapport est = 0, 648 .
213

C. C'est par le plafond que les pertes d'énergie sont les plus élevées, ce transfert

d'énergie devrait donc être réduit en premier.

47 Les quatre piles sont reliées en série; la différence de potentiel totale appliquée à

la radio est égale à 4 × 1,50 V = 6,00 V. La quantité d'énergie chimique qu'elles

contiennent est donnée par:

∆U = q∆V = (240 C)(6,00 J/C) = 1 440 J

∆V 6, 00 V
Le courant fourni par la pile à la radio est: I = = = 0, 030 0 A
R 200 Ω

La puissance de cette radio est donc P = (∆V)I = (6,00 V)(0,030 0 A) = 0,180 W

= 0,180 J/s

∆U ∆U 1440 J
Puisque P = , on obtient ∆t = = = 8, 00 ×103 s = 2.22 h
∆t P 0,180 J/s

Q
Le même résultat peut être obtenu avec I = :
∆t

Q 240 C
∆t = = = 8, 00 ×103 s = 2,22 h .
I 0, 030 0 A

*48 On remarque d'abord que Réq = R + Rp, où Réq est la résistance équivalente du cir-

cuit et Rp la résistance des trois branches parallèles:

Ziegler 28-34
−1 −1
 1
Rp =  +
1
+
1   1 1  ( 30, 0 Ω )( R + 5, 00 Ω )
 = +  =
 120 Ω 40, 0 Ω R + 5, 00 Ω   30, 0 Ω R + 5, 00 Ω  R + 35, 0 Ω

( 30, 0 Ω )( R + 5, 00 Ω ) R 2 + ( 65, 0 Ω ) R + 150 Ω 2


Donc, 75 Ω = R + =
R + 35, 0 Ω R + 35, 0 Ω

ce qui devient R2 –(10 Ω) R – 2 475 Ω2 = 0 ou (R – 55 Ω)( R + 45 Ω) = 0.

Seule une réponse positive est acceptable, donc R = 55,0 Ω.

49 Après plusieurs secondes le condensateur est entièrement chargé et se comporte

comme un circuit ouvert.

Maille du centre: +8,00 + 3,00 I2 – 5,00 Ω I1 = 0 → I1 = 1,60 + 0,600I2 [1]

Maille de droite: +4,00 – 3,00 Ω I2 – 5,00 Ω I3 = 0 → I3 = 0,800 – 0,600I2 [2]

Noeud du haut: + I1 + I2 – I3 = 0 [3]

On élimine les courants I1 et I3 en substituant les équations [1] et [2] dans [3]:

1,60 + 0,600 I2 + I2 – 0,800 + 0,600 I2 = 0 → I2 = –0,800/2,20 = –0,3636

On obtient ensuite que I1 = 1,60 + 0,600(– 0,364) = 1,38 A et I3 = 0,800 –

0,600(– 0,364) = 1,02 A.

A. I3 = 1,02 A vers le bas dans la pile de 4,00 V.

B. I2 = 0,364 A vers le bas dans la résistance de 3,00Ω.

C. I1 = 1,38 A vers le haut dans la pile de 8,00 V.

D. Le courant dans cette branche est nul.

E. En appliquant la loi des mailles: +3 V – (Q/6 µF) + 8 V = 0, donc Q = (6 µF)

(11 V) = 66,0 µC

Ziegler 28-35
15 V
50 Le courant fourni par la pile = 1,15 A.
1
10 Ω +
1 + 1
5Ω 8Ω

La tension aux bornes de la résistance de 5,00 Ω est 15 V – (10 Ω) (1,15 A) =

3,53 V.

A. Le courant dans cette résistance est 3,53 V/5,00 Ω = 0,706 A.

B. P = (3,53 V) (0,706 A) = 2,49 W.

C. Seulement dans le circuit de la figure 50c. Dans les deux autres, les résis-

tances de 5,00 Ω et de 8,00 Ω demeurent en parallèle, et le circuit se simplifie à

une seule maille.

D. C'est dans le circuit de la figure 50c que la puissance de la résistance de

10,0 Ω est la plus petite. Dans les deux autres, les deux piles sont en série, ce qui

donne l'effet total d'une différence de potentiel de 30 V.

∆V 6, 00 V
*51 A. R = = −3
= 2, 00 × 103 Ω = 2, 00 kΩ
I 3, 00 × 10 A

B. Les deux résistances du circuit sont en série, ce qui donne une résistance

équivalente Réq = 5,00 kΩ. On trouve ensuite la valeur de la f.é.m.:

ε = IRéq = (3,00 × 10–3 A)(5,00 × 103 Ω) = 15,0 V

C. ∆V3 = IR3 = (3,00 × 10–3 A)(3,00 × 103 Ω) = 9,00 V

*52 On exprime la puissance de la résistance de charge R:

Ziegler 28-36
2 2
 ε  ε
P = I 2R =   R → (r + R ) =
2
R = aR
r+R P

ε2
où a = .
P

On développe le polynôme de deuxième degré:

r2 + 2rR + R2 = aR → R2 + (2r – a)R + r2 = 0 → R2 + bR + r2 = 0

ε2
où b = 2r − a = 2r − .
P

On utilise l'équation quadratique:

−b ± b 2 − 4 r 2
R=
2

Puis on détermine b:

b = 2(1, 20 Ω) −
( 9, 20 V ) = −1, 59 Ω
21, 2 W

On trouve maintenant les valeurs numériques possibles de R:

2 2
− ( −1, 59 Ω ) ± ( −1,59 Ω ) − 4 (1, 20 Ω ) 1,59 Ω ± −3, 22 Ω 2
R= =
2 2

Il n'existe aucune solution réelle à cette expression. Par conséquent, aucune

charge ne peut recevoir une puissance de 21,2 W de cette pile.

53 A. En appliquant la loi des mailles, +12,0 – 2,00I – 4,00I = 0, donc I = 2,00 A.

Vb – Va = +4,00 V – (2,00 A)(4,00 Ω) – (0)(10,0 Ω) = –4,00 V

Donc, |∆Vab| = 4,00 V

B. Vb – Va = –4,00 V → Va = Vb + 4,00 V; par consé-

quent, a est au potentiel le plus haut.

Ziegler 28-37
54 A. Les résistances se simplifient à une seule résistance équivalente Réq = 15,0

Ω tel que montré sur les figures.

∆Vab 15, 0 V
De la figure (e), I1 = = = 1, 00 A
Réq 15, 0 Ω

Puis, de la figure (d),

∆Vac = ∆Vdb = I1(6,00 Ω) = 6,00 V et ∆Vcd = I1(3,00 Ω) = 3,00 V

Ziegler 28-38
∆Vcd 3, 00 V
De la figure (c), I 2 = I 3 = = = 0,500 A
6, 00 Ω 6, 00 Ω

De la figure (b), ∆Ved = I3(3,60 Ω) = 1,80 V

∆Ved 1,80 V
Ensuite, de la figure (a), I 4 = = = 0,300 A
6, 00 Ω 6, 00 Ω

∆V fd ∆Ved 1,80 V
et I 5 = = = = 0, 200 A
9, 00 Ω 9, 00 Ω 9, 00 Ω

De la figure (b), ∆Vce = I3(2,40 Ω) = 1,20 V.

Les résultats sont donc:

B. ∆Vac = ∆Vdb = 6,00 V, ∆Vce = 1,20 V, ∆Vfd = ∆Ved = 1,80 V, ∆Vcd = 3,00 V

C. I1 = 1,00 A, I2 = 0,500 A, I3 = 0,500 A, I4 = 0,300 A, I5 = 0,200 A

D. La puissance de chaque résistance est:

2 2
( ∆V )ac ( 6, 00 V )2 ( ∆V )ce (1, 20 V )2
Pac = = = 6, 00 W Pce = = = 0, 600 W
Rac 6, 00 Ω Rce 2, 40 Ω

2 2
( ∆V )ed (1,80 V )2 ( ∆V ) fd (1,80 V )2
Ped = = = 0,540 W Pfd = = = 0,360 W
Red 6, 00 Ω R fd 9, 00 Ω

2 2
( ∆V )cd ( 3, 00 V )2 ( ∆V )db ( 6, 00 V )2
Pcd = = = 1,50 W Pdb = = = 6, 00 W
Rcd 6, 00 Ω Rdb 6, 00 Ω

55 La pile est rechargée au moyen d'un courant Icharge: 14,7 V – (13,2 V – Icharge 0,85

Ω) = 0 → Icharge = 1,76 A.

L'énergie fournie par le bloc d'alimentation est:

E = P∆t = (Icharge∆V)∆t = (1,76 A) (14,7 V)(1,80 h) (3 600 s/h) = 168 000 J

L'énergie emmagasinée dans la pile est:

E = (Icharge∆V)∆t = (1,76 A)(13,2 V)[(1,80 h)(3 600 s/h)] = 151 000 J

Ziegler 28-39
Cette même quantité d'énergie sera par la suite déchargée par la pile:

E = (Idécharge∆V)∆t = I(13,2 V)[(7,30 h)(3 600 s/h)] = 151 000 J

On obtient donc un courant de décharge Idécharge = 0,435 A.

On trouve ensuite la résistance de charge (dans laquelle se vide la pile)

13,2 V – (0,435 A) R – (0,435 A) 0,85 Ω = 0 → R = (12,8 V)/0,435 A = 29,5 Ω

L'énergie transmise à cette charge est:

∆VI ∆t = I2R∆t = (0,435 A)2(29,5 Ω)[(7,30 h)(3600 s/h)] = 147 000 J.

L'efficacité est donc égal à 147 000 J/168 000 J = 0,872 = 87,3%.

56 A. ε – I(∑R) – (ε1 + ε2) = 0

40,0 V – (4,00 A)[(2,00 + 0,300 + 0,300 + R)Ω] – (6,00 + 6,00) V = 0; donc R =

4,40 Ω

B. Dans le bloc d'alimentation, P = I2R = (4,00 A)2(2,00 Ω) = 32,0 W

C. Dans les piles, P = I2R = (4,00 A)2(0,300 Ω + 0,300 Ω) = 9,60 W

D. Dans la résistance, P = (4,00 A)2(4,40 Ω) = 70,4 W

E. P = I(ε1 + ε2) = (4,00 A)[(6,00 + 6,00) V] = 48,0 W

57 On pose les deux résistances R1 et R2.

(x devient R1 et y devient R2)

Ps 225 W
Alors, Rs = R1 + R2 = 2
= 2
= 9, 00 Ω → R2 = 9, 00 Ω − R1
I ( 5, 00 A )

Ziegler 28-40
−1
1 1  RR Pp 50, 0 W
et R p =  +  = 1 2 = 2 = 2
= 2, 00 Ω
R
 1 R2  R1 + R2 I ( 5, 00 A )

R1 ( 9, 00 Ω − R1 )
donc = 2, 00 Ω R12 − 9, 00 R1 + 18, 0 = 0
R1 + ( 9, 00 Ω − R1 )

On factorise la deuxième équation: (R1 – 6,00)( R1 – 3,00) = 0

donc R1 = 6,00 Ω ou R1 = 3,00 Ω

ensuite, R2 = 9,00 Ω – R1 donne R2 = 3,00 Ω or R2 = 6,00 Ω

Il n'existe donc qu'une seule réponse: les deux résistances valent 6,00 Ω et 3,00

Ω.

58 On pose les deux résistances R1 et R2.

−1
P 1 1  RR Pp
Alors, Rs = R1 + R2 = 2s et R p =  +  = 1 2 = 2 .
I  R1 R2  R1 + R2 I

Ps
De la première équation, R2 = − R1 , tandis que la seconde de-
I2

R1 ( Ps / I 2 − R1 ) Pp P  Ps Pp
vient = 2
donc R12 −  2s  R1 + 4 = 0.
R1 + ( Ps / I − R1 )
2
I I  I

Ps ± Ps2 − 4 Ps Pp
En utilisant la quadratique, R1 = .
2I 2

Ps Ps ∓ Ps2 − 4 Ps Pp
Ensuite, R2 = 2 − R1 donne R2 = .
I 2I 2

Ziegler 28-41
Ps + Ps2 − 4 Ps Pp Ps − Ps2 − 4 Ps Pp
Les deux résistances sont et .
2I 2 2I 2

59 A. La capacité équivalente de cette association de condensateur en parallèle est

Céq = C1 + C2 = 3,00 µF + 2,00 µF = 5,00 µF

Lorsque chargés par une pile de 12,0 V, la charge totale emmagasinée par ces

condensateurs est:

Q0 = Céq (∆V) = (5,00 µF)(12,0V) = 60,0 µC

Une fois l'interrupteur fermé, la constante de temps du circuit RC résultant est:

τ = RCéq = (5,00 × 102 Ω)(5,00 µF) = 2,50 × 10–3 s = 2,50 ms

Par conséquent, la charge restante à t = 1,00 ms est:

q = Q0e–t/τ = (60,0 µC)e–1,00 ms/2,50 ms = (60,0 µC)e–0,400 = 40,2 µC

Et la différence de potentiel aux bornes de l'association de condensateurs en paral-

lèle est:

q 40, 2 µ C
∆v = = = 8, 04 V
Céq 5, 00 µ F

Tandis que la charge restante sur le condensateur de 3,00 µF est:

q3 = C3(∆v) = (3,00 µF)(8,04 V) = 24,1 µC

B. La charge restante au même instant sur le condensateur de 2,00 µF est:

q2 = q – q3 = 40,2 µC – 24,1 µC = 16,1 µC

réponse que l'on peut également obtenir avec q2 = C2(∆v) = (2,00 µF)(8,04 V) =

16,1 µC

C. La différence de potentiel aux bornes de la résistance est égale à celle aux

bornes de l'association de condensateurs en parallèle. D'après la loi d'Ohm:

Ziegler 28-42
∆v 8, 04 V
I= = 2
= 1, 61×10−2 A= 16,1m A
R 5, 00 ×10 Ω

60 A. ∆V1 = ∆V2 I1R1 = I2R2

I1 R1 R + R1
I = I1 + I 2 = I1 + = I1 2
R2 R2

IR2
I1 =
R1 + R2

I1 R1 IR1
I2 = = = I2
R2 R2 + R1

2
B. La puissance des résistances est: P = I12 R1 + I 22 R2 = I12 R1 + ( I − I1 ) R2 .

dP
Pour que la puissance soit minimale il faut que =0.
dI1

dP
= 2 I1 R1 + 2 ( I − I1 )( −1) R2 = 0 I1 R1 − IR2 + I1 R2 = 0
dI1
IR2
I1 =
R1 + R2

Ce qui est égal au résultat de la partie A.

*61 La résistance totale du circuit est:

−1 −1
 1 1   1 1 
R= +  = +  = 1, 20 kΩ
 R1 R2   2, 00 kΩ 3, 00 kΩ 

et la capacité totale est C = C1 + C2 = 2,00 µF + 3,00 µF = 5,00 µF

Ainsi, Q = Cε = (5,00 µF)(120 V) = 600 µC

Ziegler 28-43
et τ = RC = (1, 20 ×103 Ω )( 5, 00 × 10−6 F ) = 6, 00 × 10−3 s = 6, 00ms

La charge totale emmagasinée à n'importe quel instant t est:

q = q1 + q2 = Q (1 – e–t/τ) [1]

Puisque les condensateurs sont en parallèle, ils possèdent la même différence de

potentiel à n'importe quel instant.

q q C 
Par conséquent, ( ∆V )C = = → q2 =  2  q1 = 1,50q1 [2]
C1 C2  C1 

A. On substitue l'équation [2] dans l'équation [1] afin d'obtenir:

(
2,50q1 = ( 600µC ) 1 − e −t /6,00⋅10
−3
s
) → q = 240 µC (1 − e
1
− t /6,00⋅10 −3 s
)
B. De l'équation [2]:

(
q2 = 1,50q1 = 360µC 1 − e −t /6,00⋅10
−3
s
)
62 A. Lorsque le condensateur est pleinement chargé, il se comporte comme un cir-

cuit ouvert. Le courant dans les deux résistances de gauche est alors Igauche = 5,00

V/83,0 Ω tandis que le courant dans les deux résistances de droite est Idroite = 5,00

V/(2,00 Ω + R).

Le potentiel sur l'armature gauche du condensateur est:

 3, 00 
Vgauche = 5, 00 V − ( 3, 00 Ω )( 5, 00 V/83, 0 Ω ) = ( 5, 00 V ) 1 − 
 83, 0 

alors que sur l'armature droite il est de:

 2, 00 
Vdroite = 5, 00 V − ( 2, 00 Ω )( 5, 00 V ) / ( 2, 00 Ω + R ) = ( 5, 00 V ) 1 − .
 2, 00 + R 

La différence de potentiel entre les armatures du condensateur est donc:

Ziegler 28-44
 3, 00   2, 00 
∆V = Vgauche − Vdroite = ( 5, 00 V ) 1 −  − ( 5, 00 V )  1 − 
 83, 0   2, 00 + R 
 2, 00 3, 00 
∆V = ( 5, 00 V )  − 
 2, 00 + R 83, 0 

Et la charge du condensateur:

 2, 00 3, 00 
q = C ∆V = ( 3, 00 µ C )( 5, 00 V )  − 
 2, 00 + R 83, 0 
 2, 00 3, 00 
q = (15, 0 µ C )  − 
 2, 00 + R 83, 0 

30, 0
q= − 0,542, où q est en µ C et R est en Ω.
2, 00 + R

 2, 00 3, 00 
B. Avec R = 10, 0 Ω, (15, 0 µ C )  −  = 1, 96 µ C .
 2, 00 + 10, 0 83, 0 

 2, 00 3, 00  2, 00 ( 83, 0 )
C. Oui. q = (15, 0 µ C )  −  = 0→ R = − 2, 00 = 53,3 Ω
 2, 00 + R 83, 0  3, 00

D. La charge est maximale lorsque R = 0:

 2, 00 3, 00 
q = (15, 0 µ C )  −  = 14,5 µ C
 2, 00 + 0 83, 0 

E. Oui. Une valeur de R = ∞ est équivalent à retirer les conducteurs pour décon-

necter la résistance R:

2, 00 3, 00 3, 00
q = (15, 0 µ C ) − = (15, 0 µ C ) = 0, 542 µ C
2, 00 + ∞ 83, 0 83, 0

63 A. q = C∆V(1 – e–t/RC)

 −10,0/ ( 2,00×106 )(1,00×10−6 )  


q = (1, 00 ×10 −6 F ) (10, 0 V ) 1 − e  
 = 9, 93 µ C

Ziegler 28-45
dq  ∆V  − t / RC
i= = e
dt  R 
B.
 10, 0 V  −5,00
i= 6 e = 3, 37 × 10 −8 A = 33,7 nA
 2, 00 ×10 Ω 

dU d  1 q 2   q  dq  q 
=  =  = I
dt dt  2 C   C  dt  C 
C.
dU  9,93 ×10 −6 C  −8 −7
=  ( 3,37 × 10 A ) = 3,34 × 10 W = 334 nW
dt  1, 00 × 10 −6 C/V 

D. Ppile = iε = (3,37 × 10–8 A)(10,0 V) = 3,37 × 10–7 W = 337 nW

La puissance de la pile peut également être calculée comme égale à la somme de

la puissance de la pile et du condensateur:

i2R + dU/dt= (33,7 × 10–9 A)2 (2 × 106 Ω) + 334 nW = 337 nW

dE ε 
64 La pile fournit de l'énergie à un taux = P = ε i = ε  e −1/ RC  .
dt R 

La quantité totale d'énergie fournie par la pile est:


ε2  t 
∫ dE = ∫
t =0
R
exp  − d .
 RC 
ε2 ∞

( − RC ) ∫ exp  − 
t  dt 
∫ dE = R 0  RC 
− 
RC 
.


 t 
2 2 2
= −ε C exp  −  = − ε C [ 0 − 1] = ε C
 RC  0

dE ε2  2t 
La puissance de la résistance est = P = i 2 R = R 2 exp  − 
dt R  RC 

L'énergie interne totale qui apparaît dans la résistance est donc:


ε2  2t 
∫ dE = ∫ 0
R
exp  − dt
 RC 

Ziegler 28-46

ε 2  RC  ∞  2t   2dt  ε 2C  2t  ε 2C ε 2C
∫ dE =
R  2  ∫0
 −  exp  −  −
 RC   RC 
 = −
2
exp  − 
 RC  0
= −
2
0
[ ]− 1 =
2

1 2 1
L'énergie finale emmagasinée dans le condensateur est U = C ( ∆V ) = Cε 2 .
2 2

1 1
L'énergie dans le circuit est donc conservée, car ε 2C = ε 2C + ε 2C ; la résis-
2 2

tance et le condensateur se partagent également l'énergie fournie par la pile.

65 A. On détermine la résistance de l'aspirateur seul:

("cleaner" devient "aspirateur")

P = I ∆V =
( ∆V )
R
2 2

R=
( ∆V ) =
(120 V ) = 26,9 Ω
P 535 W

avec la rallonge, la résistance totale devient

Rtot = R + 2r

= 26,9 Ω + 2(0,900 Ω) = 28,7 Ω

Le courant total dans le circuit est donc:

∆V 120 V
I= = = 4,18 A
Rtot 28, 7 Ω

et la puissance de l'aspirateur:

Paspirateur = I2R = (4,18 A)2(26,9 Ω) = 470 W

Ziegler 28-47
Sans les valeurs numériques:

Rtot = R + 2r , I =
∆V
et Paspirateur = I 2 R =
( ∆V ) R
2
R + 2r ( R + 2r )
2

B. En utilisant Paspirateur = I 2
R=
( ∆V ) R , on obtient
2
( R + 2r )
1/ 2
 ( ∆V )2 R 
R + 2r =  
 Paspirateur 
 
1/ 2 1/ 2
∆V  R  R 120 V  26,9 Ω  26, 9 Ω ρ ρ
→r=   − =   − = 0,128 Ω = =
2  Paspirateur  2 2  525 W  2 A π d2 4
1/ 2
 4ρ 
1/ 2  4 (1, 70 × 10−8 Ω ⋅ m ) (15 m ) 
→d =  =  = 1, 60 mm ou plus
 πr   π ( 0,128 Ω ) 
 
C.
1/ 2 1/ 2
∆V  R  R 120 V  26,9 Ω  26, 9 Ω
r=   − =   − = 0, 0379 Ω
2  Paspirateur  2 2  525 W  2
1/2
 4ρ  
1/ 2  4 (1, 70 × 10 −8 Ω ⋅ m ) (15 m ) 
d =  =  = 2,93 mm ou plus
 πr   π ( 0, 0379 Ω ) 
 

66 A. On détermine d'abord la résistance de chaque ampoule:

P=
( ∆V )
R
2 2

R=
( ∆V ) =
(120 V ) = 240 Ω
P 60, 0 W

Puis on calcule la résistance équivalente de l'ensemble des trois ampoules:

1
Réq = R1 + = 240 Ω + 120 Ω = 360 Ω
(1/ R2 ) + (1 / R3 )

Ziegler 28-48
La puissance totale dans cette résistance équivalente de 360 Ω est

2 2

P=
( ∆V ) =
(120 V ) = 40, 0 W
Réq 360 Ω

∆V 120 V
B. Le courant sortant de la pile est donné par I = = = 0, 333A
Réq 360 Ω

La différence de potentiel aux bornes de la résistance R1 est

∆V1 = IR1 = ( 0,333A )( 240 Ω ) = 80, 0 V

La différence de potentiel aux bornes des résistances en parallèle R2 et R3 est

 1 
∆V23 = IR23 = ( 0, 333A )   = 40, 0 V
 (1/ 240 Ω ) + (1 / 240 Ω ) 

67 A. Lorsque l'interrupteur est fermé depuis longtemps, les condensateurs se com-

portent comme des circuits ouverts et les deux résistances peuvent être considé-

rées comme étant en série. On détermine le courant traversant les résistances à

partir de la puissance de R2:

P2 2, 40 V ⋅ A
P2 = I 2 R2 I = = = 18, 5 mA
R2 7 000 V/A

La différence de potentiel entre les bornes de R1 et de C1 est

∆V1 = IR1 = (18,5 × 10–3 A)(4 000 V/A) = 74,1 V

La charge de C1 est

Q1 = C1∆V = (3,00 × 10–6 C/V)(74,1 V) = 222 µC

Ziegler 28-49
La différence de potentiel entre les bornes de R2 et de C2 est

∆V2 = IR2 = (1,85 × 10–2 A)(7 000 Ω) = 130 V

La charge de C2 est

Q = C2∆V = (6,00 × 10–6 C/V)(130 V) = 778 µC

Tandis que la f.é.m. de la pile est

IRéq = I(R1 + R2) = 1,85 × 10–2 A(4 000 + 7 000) V/A = 204 V

B. Une fois que l'interrupteur est ouvert et que le régime permanent est retrouvé,

plus aucun courant ne circule dans le circuit. La différence de potentiel aux bornes

des résistances est donc nulle, tandis que les condensateurs reçoivent tous les deux

l'entière différence de potentiel de 204 V de la pile. La nouvelle charge du con-

densateur C2 est donc

Q2 = C2∆V = (6,00 × 10–6 C/V)(204 V) = 1 222 µC

pour une variation de 1 222 µC – 778 µC = 444 µC.

*68 A. La f.é.m. de la pile est 9,30 V.

B. On obtient la résistance interne de la pile en utilisant le courant de court-

circuit: ∆V = 9,30 V – (3,70 A) r = 0 → r = 2,51 Ω .

C. Les piles étant en série, la f.é.m. totale est égale à 2(9,30 V) = 18,6 V.

D. Les piles étant en série, la résistance interne totale est 2r = 5,03 Ω. Le courant

maximal est

I = ∆V/R = 18,6 V/5,03 Ω = 3,70 A

Ziegler 28-50
E. La résistance totale du circuit devient Réq = 2r + 12,0 Ω = 17,0 Ω, ce qui

donne:

I = ε /R = 18,6 V/17,0 Ω = 1,09 A

F. P = I2R = (1,09 A)2 (12,0 Ω) = 14,3 W

G. Les deux résistances de 12,0 Ω en parallèle sont équivalentes à une seule résis-

tance de 6,00 Ω, qui elle est en série avec les résistances internes des piles: Réq =

6,00 Ω + 2r = 11,0 Ω. Par conséquent, le courant total fourni par les piles:

I = ε /R = 18,6 V/11,0 Ω = 1,69 A

et la tension entre les bornes des deux piles est:

∆V = ε – I(2r) = 18,6 V – (1,69 A)(5,03 Ω) = 10,1 V

La puissance de chaque résistance est donc P = (∆V)2/R = (10,1 V)2/(12,0 Ω) =

8,54 W.

H. Les situations ne sont pas identiques car les résistances internes des deux piles

se associées en série, ce qui diminue le courant fourni aux deux résistances de

12,0 Ω.

69 A. On commence par représenter le circuit dans un plan en deux dimensions, puis

on le redessine pour le rendre plus facile à interpréter. La résistance qui se trouve

dans la branche verticale au milieu du circuit peut être retirée du circuit étant don-

né que toutes les résistances du circuit sont de même valeur. En effet, les points

où elle est reliée au circuit sont au même potentiel, ce qui signifie que la diffé-

rence de potentiel sur cette résistance est nulle, et donc qu'elle n'est traversée par

aucun courant. Une fois cette résistance retirée, il est facile de déterminer la résis-

tance équivalente totale du circuit:

Ziegler 28-51
−1
 1 1 1
Réq =  + +  = 5, 00 Ω
 20 20 10 

B. Le courant fourni par la pile est:

∆V 120 V
= = 2, 40 A
Réq 5, 00 Ω

70 Suivant la suggestion, on pose que la résistance équivalente reste la même même


si on retire un abonné:

(RL devient RC, Req devient Réq et "is just" devient "est équivalent à")

1
RT + = Réq
1 / RC + 1 / Réq
RC Réq
RT + = Réq
RC + Réq
Ainsi, RT RC + RT Réq + RC Réq = RC Réq + Réq2
Réq2 − RT Réq − RT RC = 0
RT ± RT2 − 4(1) ( − RT RC )
Réq =
2(1)

Seule la réponse positive possède une signification physique:

Ziegler 28-52
1
Réq =
2
( 4 RT RC + RT2 + RT )
Par exemple, si RT = 1 Ω et RC = 20 Ω alors Réq = 5 Ω.

71 A. En régime permanent, le condensateur se comporte comme un circuit ouvert.

Par conséquent, pour R3: I R 3 = 0 ( régime permanent )

Les deux autres résistances sont en série avec la pile:

ε 9, 00 V
I ( R1 + R2 ) = = = 333 µ A (régime permanent)
R1 + R2 (12, 0 kΩ + 15, 0 kΩ )
B. En régime permanent, la différence de potentiel aux bornes du condensateur est

égale à celle aux bornes de la résistance R2 car il n'y a pas de courant dans la résis-

tance de 3,00 kΩ. La charge du condensateur est donc égale à:

Q = C ( ∆V ) R = C ( IR2 ) = (10, 0 µ F )( 333 µ A )(15, 0 kΩ )


2

= 50, 0 µ C

C. Lorsqu'on ouvre l'interrupteur, la branche contenant la résistance R1 ne fait

plus partie du circuit. Le condensateur se décharge à travers les résistances R2 et

R3, avec une constante de temps (R2 + R3)C = (15,0 kΩ + 3,00 kΩ)(10,0 µF) =

0,180 s. Le courant initial I0 dépend de la différence de potentiel initiale du con-

densateur:

Ziegler 28-53
("switch opened" devient "ouverture de l'interrupteur")

I0 =
( ∆V )C
=
IR2
=
( 333 µ A )(15, 0 kΩ ) = 278 µ A
( R2 + R3 ) ( R2 + R3 ) (15, 0 kΩ + 3, 00 kΩ )
Ainsi, on moment d'ouvrir l'interrupteur le courant à travers la résistance R2

change instantanément de 333 µA à 278 µA, tel qu'illustré sur le graphique. Par la

suite, il varie en suivant la relation

iR2 = I 0 e − t /( R2 + R3 )C = ( 278 µ A ) e− t /(0,180s) ( pour t > 0 )

q = Q0 e − t /( R2 + R3 )C
Q0 − t /0,180 s )
= Q0 e(
5
D. 5 = et /0,180 s
t
ln 5 =
180 ms
t = ( 0,180s )( ln 5 ) = 290 ms

72 ∆V = εe–t/RC

 ε   1 
donc ln  = t
 ∆V   RC 

Ziegler 28-54
 ε 
Un graphique de ln   en fonction de t devrait donner une droite dont la pente
 ∆V 

1
est égale à .
RC

On utilise les données du tableau:

A. Avec la méthode des moindres carrés:

∑ xi = 282, ∑ xi2 = 1.86 × 104 ,


∑ xi yi = 244, ∑ yi = 4.03,
N ( ∑ xi yi ) − ( ∑ xi )( ∑ yi )
pente = 2
= 0, 0118
N ( ∑ xi2 ) − ( ∑ xi )

t (s) ∆V (V) ln(ε/∆V)

0 6,19 0

4,87 5,55 0,109

11,1 4,93 0,228

19,4 4,34 0,355

30,8 3,72 0,509

46,6 3,09 0,695

67,3 2,47 0,919

102,2 1,83 1,219

ordonnée à l'origine =
( ∑ x ) ( ∑ y ) − ( ∑ x )( ∑ x y ) = 0, 0882
2
i i i i i
2 2
N (∑ x ) − (∑ x ) i i

 ε 
L'équation de la meilleure droite: ln   = ( 0, 0118 ) t + 0, 0882
 ∆V 

B. La constante de temps est donc

Ziegler 28-55
1 1
τ = RC = = = 84, 7 s
pente 0, 0118

τ 84, 7 s
et la capacité est C = = = 84, 7 µ F
R 10, 0 ×106 Ω

73 A. Pour la première mesure, le circuit équivalent est celui de la figure 1.

Rab = R1 = Ry + Ry = 2Ry

1
donc Ry = R1 [1]
2

Pour la deuxième mesure, le circuit équivalent est celui de la figure 2.

1
Donc, Rac = R2 = Ry + Rx [2]
2

On substitue l'équation (1) dans l'équation (2) et on obtient:

11  1
R2 =  R1  + Rx , or Rx = R2 − R1
22  4

B. Si R1 = 13,0 Ω et R2 = 6,00 Ω, alors Rx = 2,75 Ω .

La mise à la terre de l'antenne n'est pas satisfaisante puisqu'elle dépasse la limite

de 2,00 Ω.

74 On modélise le corps et les chaussures à semelle de caoutchouc de la personne

comme illustré ci-dessous. Pour que la décharge soit de 100 V,

Ziegler 28-56
q ( t ) = Qe − t / RC = C ∆V ( t ) = C ∆V0 e −t / RC
∆V ∆V0
= e − t / RC → = e+ t / RC
∆V0 ∆V
t  ∆V 
→ = ln  0 
RC  ∆V 

La capacité équivalente des condensateurs en parallèle est 150 pF + 80.0 pF = 230

pF.

A. Avec R = 5,00 MΩ, une diminution de 3 000 V à 100 V demande

 ∆V   3 000 
t = RC ln  0  = ( 5, 00 × 109 Ω )( 230 × 10−12 F ) ln   = 3, 91 s
 ∆V   100 

B. Avec R = 1,00 MΩ, la même variation demande

 ∆V   3 000 
t = RC ln  0  = (1, 00 × 106 Ω )( 230 × 10−12 F ) ln  −4
 = 7,82 × 10 s= 782 µ s
 ∆V   100 

75 Une certaine quantité d'énergie ∆Eint = P∆t est demander pour porter l'eau de la

bouilloire à 100°C durant l'intervalle ∆t. La puissance nécessaire est

2
( ∆V )
P = I ∆V = , où ∆V est constante. Si on compare l'utilisation des deux
R

2 2
( ∆V ) ∆t ( ∆V ) 2∆t
éléments, on obtient que ∆Eint = = . Par conséquent, R2 =
R1 R2

2R1.

A. Lorsqu'en parallèle, les deux éléments offrent une résistance Rp:

1 1 1 1 1 3 2
= + = + = → Rp = R1.
R p R1 R2 R1 2 R1 2 R1 3

Ziegler 28-57
2 2
( ∆V ) ∆t ( ∆V ) ∆t p 2
Donc ∆Eint = = → ∆t p = ∆t
R1 2 3
R1
3

B. Lorsqu'en série, les deux éléments offrent une résistance Rs = R1 + R2 = R1

+2R1 = 3R1 et

2 2

∆Eint =
( ∆V ) ∆t
=
( ∆V ) ∆t s
→ ∆ts = 3∆t
R1 3R1

*76 Lorsqu'en série, la résistance équivalente est Réq = R1 + R2 + +Rn = nR. Le cou-

rant est par conséquent Is = (∆V)/Réq, et la puissance est:

2 2

Ps = I ∆V =
( ∆V ) =
( ∆V )
s
Réq nR

En parallèle, la puissance de chaque élément est P=


( ∆V ) et la puissance totale
1
R

2
n ( ∆V )
est Pp = nP1 =
R

2
P ( ∆V ) R 1 1
Donc, s = ⋅ 2
= 2 or Ps = 2 Pp
Pp nR n ( ∆V ) n n

Réponses aux problèmes difficiles

*77 On pose les courants indiqués sur la figure ci-dessous et on applique les lois de

Kirchhoff, en commençant avec la maille de gauche:

+ 75,0 – (5,00) I – (30,0) (I – I1) = 0

Ziegler 28-58
75,0 – 35,0 I + 30,0 I1 = 0

donc 7,00 I – 6,00 I1 = 15,0 [1]

Pour la maille de droite:

–(40,0 + R) I1 + (30,0) (I – I1) = 0

–(70,0 + R) I1 + (30,0) I = 0

 7, 00 R 
donc I =  +  I1 [2]
 3, 00 30, 0 

On substitue l'équation [2] dans l'équation [1] et on simplifie:

(310 + 7,00 R) I1 = 450 [3]

De plus, on sait que PR = I12 R = 20, 0 W,

20, 0 W
donc R = [4]
I12

On substitue l'équation [4] dans l'équation [3]

140
310 I1 + = 450
I1

donc 310 I12 − 450 I1 + 140 = 0

En appliquant la quadratique:

2
− ( −450 ) ± ( −450 ) − 4 ( 310 )(140 ) 450 ± 170
I1 = = ,
2 ( 310 ) 620

20, 0 W
ce qui donne I1 = 1,00 A ou I1 = 0,452 A. Ensuite, avec R = , on obtient
I12

les deux valeurs possibles de la résistance R: R = 20,0 Ω ou R = 98,1 Ω.

Ziegler 28-59

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