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Mathématiques* 1
(Licence 1, semestre 1)
Yong FANG
Bureau E510, Site Saint Martin, UFR Sciences et Techniques,
CY Cergy-Paris Université
Courriel : yfang@cyu.fr
Tél : 01 34 25 66 92
TABLE DES MATIÈRES 2
2 Nombres réels 15
2.1 Rappel, quelques nouveautés . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.2 Proportionnalité, pourcentage . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.3 Suites de nombres réels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
3 Etude de fonctions 22
3.1 Fonctions usuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
3.2 Limites, continuité, théorème des valeurs intermédiaires . . . 27
3.3 Dérivabilité, théorème des accroissements finis . . . . . . . . . 30
3.4 Formule de Taylor, développements limités, la règle de L’Hopital 32
4 Calcul intégral 35
4.1 Intégrales, primitives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
4.2 Intégration par parties . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
4.3 Changement de variables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
5 Statistiques descriptives 38
5.1 Population, individus et vairable statistique . . . . . . . . . . 38
5.2 Valeurs centrales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
5.3 Indicateur de dispersion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
5.4 Corrélation entre deux variables . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
1 GÉOMÉTRIE DANS L’ESPACE 3
Une définition précise le sens d’un mot. Par exemple, une équation du se-
cond degré est une équation qui peut s’écrire sous la forme ax2 + bx + c = 0
avec a 6= 0 ; un entier naturel est un nombre qui fait partie de la liste
{0, 1, 2, · · · }.
Un énoncé est une phrase ayant un sens précis, qui peut être vrai ou
faux. Par exemple,
Enoncé (1) : x2 + 2x + 1 = 0 est une équation du second degré ;
Enoncé (2) : L’équation x2 = 9 admet une solution unique ;
Enoncé (3) : Pour tout nombre réel x, x2 ≥ 0.
On remarque que les énoncés (1) et (3) sont vrais, or l’énoncé (2) est faux.
Un théorème est un énoncé vrai. Mais si l’énoncé n’est pas très difficile à
démontrer, c’est-à-dire à justifier qu’il soit vrai, on l’appelera plutôt lemme,
proposition, corollaire. Par exemple, l’énoncé suivant est plutôt une propo-
sition : pour tout réel x, x2 + 2x + 1 ≥ 0 ; mais l’énoncé vrai suivant est un
théorème : L’équation x3 + y 3 = z 3 n’admet aucune solution non triviale.
Une solution triviale est par exemple (2; 0; 2).
Un énoncé est appelé une conjecture si on pense fortement qu’il soit vrai,
mais sans pouvoir le démontrer. Mais le jour où l’on démontrera, il devien-
dra un théorème. Il est possible qu’une conjecture soit un énoncé faux.
L’énoncé (A) ⇒ (B) est vrai si et seulement si chaque fois (A) est vrai, (B)
est alors aussi vrai ;
L’énoncé (A) équivaut à (B) est vrai si (A) est vrai chaque fois que (B) est
vrai et réciproquement.
Exemples :
A = {a, b, c}.
N = {0, 1, 2, 3 · · · }, l’ensemble des entiers naturels.
Z = {· · · , −2, −1, 0, 1, 2 · · · }, l’ensemble des entiers relatifs.
Q = { pq | p, q ∈ Z, q 6= 0}, l’ensemble des nombres rationels.
R, l’ensemble des nombres réels.
L’intervalle fermé [a; b] = {x ∈ R | a ≤ x ≤ b}.
L’intervalle ouvert ]a; b[= {x ∈ R | a < x < b}.
Ensemble vide, noté ∅, il s’agit de l’ensemble qui ne contient aucun élément.
Ē = {x ∈ F | x 6∈ E}.
A ∩ B = {x | x ∈ A et x ∈ B}.
A ∪ B = {x | x ∈ A ou x ∈ B}.
A × B = {(x; y) | x ∈ A et y ∈ B}.
Exemples : R × R = R2 .
Proposition 1. A ∪ B = B ∪ A ; A ∩ B = B ∩ A.
A ∪ (B ∪ C) = (A ∪ B) ∪ C ; A ∩ (B ∩ C) = (A ∩ B) ∩ C.
Ā¯ = A.
A ∩ (B ∪ C) = (A ∩ B) ∪ (A ∩ C) ; A ∪ (B ∩ C) = (A ∪ B) ∩ (A ∪ C).
(A ∩ ¯ B) = Ā ∪ B̄ ; (A ∪
¯ B) = Ā ∩ B̄.
1 GÉOMÉTRIE DANS L’ESPACE 6
{x ∈ A | f (x) = b}.
∀x ∈ A, IdA (x) = x.
f (x1 ) = f (x2 ) ⇔ x1 = x2 .
∀y ∈ B, ∃!x ∈ A : f (x) = y.
f ◦ g = IdB , g ◦ f = IdA ,
f (x) = y,
c’est-à-dire
2x − 1 = y.
Sa solution est
y+1
x= .
2
Par conséquent, ∀y ∈ R,
y+1
f −1 (y) = .
2
(xB − xA , yB − yA , zB − zA ).
Deux vecteurs sont égaux s’ils ont les mêmes coordonnées. Par exemple,
−→ −−→
soit A(1,1,1) et B(3,3,3) , alors on a OA = AB puisque les deux vecteurs ont
les mêmes coordonnées (2, 2, 2). Au cas où on a besoin de préciser le point
de départ d’un vecteur, qui est considéré étant un représentant du vecteur,
→
−
alors on parlera un vecteur de tel point de départ. Le vecteur zéro 0 est le
vecteur de coordonnées (0, 0, 0).
Soit →
−
u (a,b,c) et →
−
v (a0 ,b0 ,c0 ) deux vecteurs dans l’espace. Leur somme, notée
→
− →
−
u + v , est définie étant le vecteur de coordonnées
(a + a0 , b + b0 , c + c0 ).
Les vecteurs →
−
u et →
−
v sont appelés les vecteurs directeurs du plan P . L’équation
paramétrique du plan P est alors
x = xA + αt + α0 s
P : y = yA + βt + β 0 s
z = zA + γt + γ 0 s
−−→ −→ −−→
Definition 1.3. (1) On dit que le quadruplet (A, AB, AC, AD) est un repère
de l’espace si et seulement si B n’appartient pas au plan passant par A et
−→ −−→
dirigé par AC et AD.
(2) On considère un observateur placé les pieds en A, la tête en D et qui
a le point B devant lui. On dit que le repère est direct si l’observateur a le
point C à sa gauche ; On dit que le repère est indirect si le point C se trouve
à sa droite.
→
− →− →−
Exemples : le repère canonique (O, i , j , k ) est direct, mais le repère
→
− → − →
−
(O, j , i , k ) est indirect.
→ − →
− → −
Proposition 3. Soit (O0 , i 0 , j 0 , k 0 ) un repère général. Pour tout point
M ∈ R3 , il existe un unique triplet (α, β, γ) de nombres réels tel que
−−0−→ →
− →
− →
−
O M = α i 0 + β j 0 + γ k 0.
→
− → − → −
On appelle ce triplet (α, β, γ) les coordonnées de M dans le repère ((O0 , i 0 , j 0 , k 0 ).
On remarque que dans le repère canonique, les coordonnées de M(x,y,z)
sont précisément (x, y, z), c’est-à-dire que
−−→ →
− →
− →
−
OM = x i + y j + z k .
| x |= x, si x ≥ 0; | x |= −x, si x ≤ 0.
ax2 + bx + c = 0, a 6= 0.
k→
−
u +→
−
v k =k→
−
u k +k→
−
u k + 2→
−
u ·→
−
2 2 2
v.
Donc
→
− →
−
u ∧→
−
u = 0.
Proposition 6. Soi→
−
u (a,b,c) et →
−
v (a0 ,b0 ,c0 ) deux vecteurs dans l’espace. Alors
→
−
u ∧→
−
v = (bc0 − b0 c, ca0 − c0 a, ab0 − a0 b).
Proposition 7. (1) → −
u ∧→−v ⊥→−
u;→ −
u ∧→ −v ⊥→ −
v.
(2) k u ∧ v k=k u k · k u k · | sin( u , v ) | . Donc k →
→
− →
− →
− →
− →
− →
− −u ∧→−
v k est égale à
→
−
l’aire du parallélogramme engendré par u et v .→
−
→
−
(3) Deux vecteurs → −u et →
−
v sont colinéaires si et seulement si →
−u ∧→ −
v = 0.
(4) Si →−
u et →
−
v ne sont pas colinéaires, alors (O, →−
u,→−v ,→
−
u ∧→
−v ) est un repère
direct.
Soit →
−u,→−v et →−w trois vecteurs dans l’espace. Le produit mixte des trois
vecteurs est défini par
det(→
−
u,→
−
v ,→
−
w ) = (→
−
u ∧→
−
v)·→
−
w.
Les vecteurs →
−
u et →
−
v sont appelés les vecteurs directeurs du plan P . L’équation
paramétrique du plan P est alors
x = xA + αt + α0 s
P : y = yA + βt + β 0 s
z = zA + γt + γ 0 s
Soit →
−
n (a,b,c) un vecteur dans l’espace, on dit qu’il est un vecteur normal
au plan P si et seulement si ∀B, C ∈ P ,
→
− −−→
n ⊥ BC,
si et seulement si
→
−n ·→
−
u =→ −
n ·→−
v = 0.
Exemple : le vecteur →
−
u ∧→
−
v est un vecteur normal au plan dirigé par →
−
u et
→
−
v.
1 GÉOMÉTRIE DANS L’ESPACE 14
−−→
Soit M(x,y,z) ∈ P , on a →
−
n · AM = 0, c’est-à-dire
2 Nombres réels
2.1 Rappel, quelques nouveautés
On se rappelle les ensembles suivants :
N = {0, 1, 2, 3 · · · }, l’ensemble des entiers naturels. On note N∗ = N{0}.
Z = {· · · , −2, −1, 0, 1, 2 · · · }, l’ensemble des entiers relatifs.
Q = { pq | p, q ∈ Z, q 6= 0}, l’ensemble des nombres rationnels.
On a cru longtemps que toutes les quantités séxprimaient par des nombres
rationnels. Mais en réalité, ce n’est pas toujours le cas. En effet, il est pos-
sible de contruire des nombres, c’est-à-dire des quantités, qui ne sont pas
rationnels. Considérons par exemple un triangle ABC isocèle et rectangle
en A tel que les longueurs de AB et AC soient 1. Soit a la longueur du côté
BC, alors d’après le théorème de Pythagore,
c2 = 12 + 12 ,
d’où √
c = 2.
√
Cependant, on peut démontrer que 2, une quantité qui existe réellement
dans la nature, n’est pas rationnel, c’est-à-dire il ne peut pas s’écrire sous
quotient de deux entiers. On dit qu’un nombre est irrationnel s’il n’est pas ra-
tionnel. Un autre exemple connu de nombre irrationnel est π, la circonférence
d’un cercle de diamètre 1, ou le rapport entre la circonférence et la diamètre
d’un cercle.
π = 3, 1415926...
On peut alors constater qu’un nombre, même irrationnel, peut secrire sous
forme d’un développement décimal infini, Dans ce cours nous prenons cette
représentation décimale comme définition d’un nombre réel.
Definition 2.1. Un nombre réel est donné par son développement décimal
suivant
x = cm cm−1 ...c1 c0 , d1 d2 d3 ...
dont les chiffres sont compris entre 0 et 9 et où les chiffres dj peuvent être
en nombre infini. L’ensemble des nombres réels est noté R.
Exemples :
2
5 = 0, 4
3
8 = 0, 375
1
3 = 0, 33333...
2
7 = 0, 285714285714285714...
35
0, 35 = 100
0, 1666... = 61 .
d(x, y) =| x − y | .
n!
Cnk = ,
k! · (n − k)!
Cela équivaut à
58 a
= .
100 100
Donc a = 58×100
400 = 14, 5 (la règle de trois). Par conséquent le pourcentage
de personnes malades est 14, 5%, appelé 14, 5 pour cent.
Exemples :
(suite arithmétique) : un = a + R · n.
(suite géométrique) : vn = a · q n .
wn = sin(n) + n2 . √
La suite (un ) définie par : u0 = 1, un+1 = un + 2, ∀n ∈ N. Dans ce type de
situation, on dit que la suite est définie par récurrence (ou par une relation
de récurrence).
2 NOMBRES RÉELS 19
un ≤ A.
un ≥ a.
On dit qu’une suite est bornée si elle est à la fois minorée et majorée.
Definition 2.6. On dit qu’une suite réelle (un ) converge vers un réel l ∈ R
si et seulement si
1
Exemple : limn→+∞ n = 0.
∃N ∈ N : ∀n ≥ N, un > a.
∃N ∈ N : ∀n ≥ N, un > a,
alors l ≥ a.
(4) (théorème des gendarmes) Soit un ≤ vn ≤ wn , ∀n ∈ N, si
lim un = lim wn = l,
n→+∞ n→+∞
2 NOMBRES RÉELS 20
alors
lim vn = l.
n→+∞
lim un + vn = l + l0 ;
n→+∞
lim un − vn = l − l0 ;
n→+∞
∀λ ∈ R, lim λun = λ · l;
n→+∞
lim un · vn = l · l0 ;
n→+∞
un l
si l0 6= 0, lim = 0.
n→+∞ vn l
Theorem 2.7. (admis) Soit A ⊂ R et A 6= ∅. Si A est majoré, alors A
possède une borne supérieure ; si A est minoré, alors A possède une borne
inférieure.
Theorem 2.8. (1) Si (un ) est croissante et majorée, alors elle converge ;
(2) Si (un ) est décroissante et minorée, alors elle converge.
Definition 2.9. On dit que deux suite (un ) et (vn ) sont adjacentes si (un )
est croissante, (vn ) est décroissante et limn→+∞ (un − vn ) = 0.
Theorem 2.10. (théorème des segments emboités) Soit (an ) et (bn ) deux
suites telles que ∀n ∈ N,
an ≤ bn ,
[an+1 ; bn+1 ] ⊂ [an ; bn ],
lim bn − an = 0,
n→+∞
Exemples : soit σ(n) = 2n, alors la sous-suite définie par cette σ est
{u0 , u2 , u4 , u6 , · · · }.
{u1 , u3 , u5 , u7 , · · · }.
{u0 , u1 , u4 , u9 , · · · }.
x = f (x).
(4) Au cas où f est continue (que l’on verra en détail au chapitre suivant),
et limn→+∞ un = l, alors l est nécessairement une solution de l’équation
x = f (x).
3 ETUDE DE FONCTIONS 22
3 Etude de fonctions
3.1 Fonctions usuelles
On appelle fonction une application f : A → R, où A est un sous-
ensemble de R qui sera un intervalle ou une union d’intervalles. Si aucune
confusion n’est possible, on peut désigner une fonction par son expression.
Par exmple, on peut parler de la fonction x2 + 1, au lieu d’être obligé de la
nommer par exemple f . On dit que A est le domaine de définition de f et
que f (A) = {f (x) | x ∈ A} est l’ensemble des images de f . Le graphique (ou
la courbe représentative) de f est le sous-ensemble du plan R2 défini par
∀x ∈ A, f (x) ≤ C.
f (a) ≤ f (b).
On dit que f est strictement croissante, si f (a) < f (b). On constate que le
graphique nde f est une courbe montante.
(5) On dit que f est décroissante si pour tout a, b ∈ A tels que a < b, on a
f (a) ≥ f (b).
3 ETUDE DE FONCTIONS 23
On dit que f est strictement décroissante, si f (a) > f (b). On constate que
le graphiquen de f est une courbe descendante.
(6) On dit que f est constante si ∃c ∈ R tel que ∀x ∈ A,
f (x) = c.
f (−x) = −f (x).
ln x = 1,
3 ETUDE DE FONCTIONS 25
Rx
c’est-à-dire 1 1t dt = 1.. Ce nombre est appelé nombre de Néper, noté
désormais e, qui est un irrationel de valeur approchée
e = 2, 71828...
ln x
loga x = .
ln a
Si a = 10, on obtient le logarithme décimal que l’on note tout simplement
log. On a loge = ln, loga a = 1 et loga 1 = 0. Si a > 1, loga est strictement
croissante ; si a < 1, loga est strictement décroisssante. La fonction exponen-
tielle de base a est la fonction réciproque de loga , notée ax : R →]0, +∞[.
la mesure en radian d’un angle entre l’axe des abscisses et une certaine de-
mie droite partant du point O(0,0) , Cette demie droite intersecte le cercle
trigonométrique en un point unique Ax , alors on définit la foncton cosinus
cos : R → R telle que cos x soit l’abscisse du point Ax , la fonction sinus
sin : R → R telle que sin x soit l’ordonnée du point Ax . Il est alors clair que
cos2 x + sin2 x = 1,
sin x
tan x = ,
cos x
qui est π-périodique.
Il est facile de constater que sin est strictement croissante sur l’inter-
valle [− π2 , π2 ]. On appelle sa fonction réciproque arcsinus, arcsin : [−1, 1] →
[− π2 , π2 ] qui est strictement croissante.
On constate que cos est strictement décroissante sur l’intervalle [0, π], on
appelle sa fonctions réciproque arccosinus, arccos : [−1, 1] → [0, π], qui est
strictement décroissante.
On constate que tan est strictement croissante sur l’intervalle [− π2 , π2 ],
on appelle sa fonctions réciproque arctangente, arctan : R → [− π2 , π2 ], qui
est strictement croissante.
cos2 x + sin2 x = 1
sin x
tanx =
cos x
cos(a + b) = cos a cos b − sin a sin b
cos(a − b) = cos a cos b + sin a sin b
sin(a + b) = sin a cos b + cos a sin b
sin(a − b) = sin a cos b − cos a sin b
3 ETUDE DE FONCTIONS 27
∀ > 0, ∃M ∈ R : ∀x ∈ I, x ≥ M ⇒| f (x) − l |≤ .
∀ > 0, ∃m ∈ R : ∀x ∈ I, x ≤ m ⇒| f (x) − l |≤ .
f (x) l
si l0 6= 0, lim = 0.
x→a g(x) l
Quelques méthodes de calcul à connaitre :
an xn +···+a0
(1) Soit f = bm xm +...+b0 .
an xn
lim f (x) = lim .
x→∞ x→∞ bm xm
xa ln(x)
lim = 0; lim = 0; lim xa ln(x) = 0.
x→+∞ ex x→+∞ xa x→0,x>0
sin x 1−cos x
(3) limx→0 x = 1 ; limx→0 x = 12 .
On dit que f est continue sur l’intervalle I si pour tout a ∈ I, f est continue
en a. Dans ce cas, on dit que f est de classe C 0 (c’est-à-dire continue).
On dit que f est continue par morceaux sur un intervalle fermé [b, c] si
et seulement s’il existe une subdivision b0 = b < b1 < b2 < ... < bn =
c telle que ∀0 ≤ i < n, f |[bi ,bi+1 ] est continue, et limx→bi ,x>bi f (x) et
limx→bi+1 ,x<bi+1 f (x) existent.
On dit que f est continue par morceaux sur un intervalle I si elle l’est sur
tout sous-intervalle fermé de I.
3 ETUDE DE FONCTIONS 29
E(x) = n,
x = f (x).
(3) On dit que f est dérivable sur l’intervalle I si elle est dérivable en tout
x0 ∈ I. La fonction f 0 s’appelle la fonction dérivée de f .
(4) On se donne deux fonction g et h telles que limx→x0 g(x) = limx→x0 h(x) =
0. On dit que g est un petit taux de h pour x tendant vers x0 , noté g(x) =
o(h(x)), si
g(x)
lim = 0.
x→x0 h(x)
f f0 f f0
c 0 c 0
xa , a 6= 0 axa−1 Ua aU a−1 · U 0
1 1 0
ln x x ln U U ·U
1 1 0
loga x ln a·x loga U ln a·U · U
ex ex eU eU · U 0
x
a , a>0 ln a · ax aU ln a · aU · U 0
cos x − sin x cos U − sin U · U 0
sin x cos x sin U cos U · U 0
arccos x 1
− √1−x 2
arccos U − √1−U 1
2
· U0
arcsin x √ 1
1−x2
arcsin U √ 1
1−U 2
· U0
arctan x 1
1+x2
arctan U 1
1+U 2
· U0
Definition 3.6. Soit f : I → R une fonction, soit x0 ∈ I. On dit que x0 est
maximum local de f s’il existe un petit voisinage J de x0 tel que
f (x0 ) ≥ f (x), ∀x ∈ J.
On dit que x0 est minimum local de f s’il existe un petit voisinage J de x0
tel que
f (x0 ) ≤ f (x), ∀x ∈ J.
On dit que x0 est un extremum local de f s’il est un manimum local ou un
minimum local.
3 ETUDE DE FONCTIONS 32
Proposition 21. Soit f :]a, b[→ R une fonction dérivable, soit x0 ∈]a, b[.
Si x0 est un extremum local de f , alors f 0 (x0 ) = 0.
Theorem 3.7. (Rolle) Soit f : [a, b] → R une fonction continue sur [a, b]
et dérivable sur ]a, b[. Si f (a) = f (b) alors il existe c ∈]a, b[ tel que
f 0 (c) = 0.
| f (b) − f (a) |≤ C· | b − a | .
f (k) = (f (k−1) )0 ,
(2) Toutes les fonctions usuelles, sauf la fonction valeur absolue, sont de
classe C ∞ .
Theorem 3.10. (Théorème de Taylor-Lagrange) Soit n ∈ N, soit f :]a, b[→
R une fonction de classe C n et (n + 1) fois dérivable. Soit x0 ∈]a, b[, alors
pour tout x ∈]a, b[, il existe c strictement compris entre x et x0 tel que
n
X f (k) (x0 ) f (n+1) (c)
f (x) = (x − x0 )k + (x − x0 )n+1 .
k! (n + 1)!
k=0
4 Calcul intégral
4.1 Intégrales, primitives
Soit f : [a, b] → R une fonction. Soit S une subdivision de l’intervalle
[a, b] donnée par a0 = a < a1 < ... < an = b, on note
On remarque que plus ∆(S) est petit, plus la subdivision est fine. Pour
tout 0 ≤ i < n, on choisit au hasard xi ∈ [ai , ai+1 ], on appelle l’expression
suivante une somme de Riemann de f
n−1
X
f (xi )(ai+1 − ai ).
i=0
f F f F
xa , a 6= −1 1
a+1 x
a+1 Ua · U0 1
a+1 U
a+1
1 1 0
x ln x U ·U ln U
1 1 0
ln a·x loga x ln a·U · U loga U
ex ex eU · U 0 eU
ax , a > 0 1
ln a · a
x aU · U 0 1
ln a · a
U
Exemple :
Z π Z π
2 π 2
x sin xdx = [x · (− cos x)]02 − 1.(− cos x)dx
0 0
π
= [sin x]02 = 1.
continue. Alors
Z b Z ϕ−1 (b)
f (x)dx = f (ϕ(t)) · ϕ0 (t)dt.
a ϕ−1 (a)
5 STATISTIQUES DESCRIPTIVES 38
5 Statistiques descriptives
Etant donné l’observation d’un ou de plusieurs échantillions, on cherche à
traı̂ter l’information ainsi obtenue pour la rendre plus utilisable, qui consiste
à présenter des données sous une forme lisible et à les synthetiser par le cal-
cul d’indicateurs. Ce travail s’appelle la statistique descriptive. Or, l’exploi-
tation de ces données en vue de “prises de décisions” s’appelle la statistique
décisionnelle, qui nécessite l’adoption de modèles basés sur le calcul des pro-
babilités. Nous aborderons ci-dessous quelques éléments de base de la partie
statistique descriptive.
Exemple : une classe est composée de 10 élèves, lors d’un examen, leurs
notes sont : 15, 13, 0, 4, 0, 10, 10, 9, 10, 13. La population Ω est l’ensemble
des élèves de cette classe, la variable statistique X est l’application qui as-
socie à chaque élève sa note. Après le tri à plat, on obtient la distribution
statistique de X, présentée par le tableau suivant :
xi 0 4 9 10 13 15
ni 2 1 1 3 2 1