Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
UNIVERSITE DE SFAX
Institut Supérieure De Gestion Industrielle De Sfax
Présenté par
KHALIL AYADI
2 Les polynômes 11
2.1 Définition et opérations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.2 Degré d’un polynôme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.3 Division Euclidienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.4 Racines, Racines multiples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.5 Factorisation des polynômes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.6 Division suivant les puissances croissante . . . . . . . . . . . . . 17
3
C H APITRE
1 Les nombres complexes
1.1 Définitions
Définition 1.1.1 On appelle corps des nombres complexes, et on note C un en-
semble contenant R tel que :
— Il existe dans C un élément i tel que i2 = −1
— Tout élément de C s’écrit sous la forme a + ib, où a et b sont des réels.
— C est munit d’une addition et d’une multiplication qui suivent les mêmes
règles de calcul que celles contenues dans R.
Un nombre complexe sera souvent représenté par la lettre z.
a = a0
0 0
a + ib = a + ib ⇐⇒
b = b0
5
6 CHAPITRE 1. LES NOMBRES COMPLEXES
Définition 1.2.2 Tout nombre complexe non nul z peut-être écrit sous le forme :
z = r(cos θ + i sin θ), avec θ ∈ R et r ∈ R∗+ , qui est une forme trigonométrique de
z.
r = r0
z = z 0 ⇐⇒
θ ≡ θ0 [2π]
0 0
Proposition 1.2.6 |z| =0 ⇐⇒ z = 0 ; | − z| = |z| ; |z| = |z| ; |z + z | ≤ |z| + |z | ;
1 1 z |z|
|zz 0 | = |z||z 0 | ; si z 0 6= 0 0 = 0 et 0 = 0 ; zz = |z|2 (donc zz ∈ R+ ), si
z |z | z |z |
1 z
z 6= 0 = 2
z |z|
√
1 3
Exercice 1.2.7 Soit j = + i .
2 2
1. Calculer |j|.
2. Démontrer que j 2 = j.
3. En déduire que j 3 = 1.
(On dit que j est une racine cubique de 1).
Remarque 1.2.9 θ n’est pas unique, il est définie à 2kπ près (k ∈ Z) c’est à dire
modulo 2π.
iθ
0 0 1 −iθ e i(θ−θ 0 )
Proposition 1.3.1 eiθ × eiθ = ei(θ+θ ) ; iθ
= e ; iθ 0 = e ; (eiθ )n =
e e
einθ n ∈ Z ; eiθ = e−iθ ; −eiθ = ei(θ+π) .
0 0
Remarque 1.3.2 — La propriété eiθ × eiθ = ei(θ+θ ) , facile à retenir, permet
de retrouver les formules d’addition :
cos(θ+θ0 ) = cos θ cos θ0 −sin θ sin θ0 et sin(θ+θ0 ) = sin θ cos θ0 +cos θ sin θ0 .
π π z1
Exercice 1.3.3 On considère les nombres complexe : z1 = ei 3 ; z2 = ei 4 et Z = .
z2
1. Donner la forme exponentielle de Z.
2. Donner les formes algébriques de z1 et z2 . En déduire la forme algébrique
de Z.
π π
3. En déduire les valeurs exactes de cos et sin .
12 12
θ + 2kπ
p i(
zk = n
|w|e n avec k ∈ {0, 1, . . . , n − 1}.
1.5. RÉSOLUTION DES ÉQUATIONS DE SECOND DEGRÉ 9
zn = 1
2kπ
i(
zk = e n avec k ∈ {0, 1, . . . , n − 1}.
Pe : K −→ K
n
X
x 7−→ ak xk
k=0
Remarque 2.1.3 S’il n’y a pas d’ambiguïté, on identifie le polynôme avec la fonc-
tion polynômiale associée.
n
X m
X
Définition 2.1.4 Soient P = ak X k et Q = bk X k deux polynômes.
k=0 k=0
n+m
X
• Somme : P + Q = (ak + bk )X k .
k=0 Pn k
• Multiplication par un scalaire : Soit λ ∈ K alors λ.P = k=0 (λak )X .
11
12 CHAPITRE 2. LES POLYNÔMES
n+m
X k
X
• Multiplication de deux polynômes. : P ×Q = ck X k , où ∀k ak = ai bk−i .
k=0 i=0
Remarque 2.2.2
n
X
1. Soit P = ak X k ∈ K[X]. Alors deg P = n ssi an 6= 0. De plus, an est le
k=0
coefficient dominant de P et an X n est le terme dominant.
2. Les polynômes de la forme ak X k s’appellent "monômes".
3. Lorsque le coefficient dominant de P est 1, on dit que P est unitaire.
Alors Q = X − 4 et R = 6.
2)A = X 5 + 2X 3 − 2X − 2 et B = X 3 + X.
On trouve Q = X 2 + 1 et R = −3X − 2.
3) A = −2X 5 − 2X 4 − X 3 + 4X 2 + 4X + 3, B = X 2 + X + 1.
On trouve Q = −2X 3 + X + 3 et R = 0.
∀P ∈ K[X], (P |A et P |B ⇐⇒ P |D).
Remarque 2.3.11 1. Comme pour le cas des entiers, le calcul du pgcd est basé
sur l’algorithme d’Euclide.
2. Comme pour les entiers, le pgcd est le dernier reste non nul.
P = 2X 3 − 4X 2 − X + 2, Q = X 3 − 3X 2 + 3X − 2.
Posons R0 = Q.
P = Q1 R0 + R1 , avec Q1 = 2, R1 = 2X 2 − 7X + 6
pgcd(P, R0 ) = pgcd(R0 , R1 ).
1 1 7 7
R0 = Q2 R1 + R2 , avec Q2 = X + , R2 = X − .
2 4 4 2
pgcd(R0 , R1 ) = pgcd(R1 , R2 ) = pgcd(R1 , X − 2).
R1 = Q3 (X − 2) + 0, avec Q3 = 2X − 3.
Donc
pgcd(P, Q) = X − 2.
Définition 2.3.13 Deux polynômes sont dits premiers entre eux si leur pgcd est
égale à 1(c-à-d ;les seuls diviseurs communs de A et B sont les polynômes constants).
X5 − 2X 4 + X2 − 2 X3 − X2 − X − 2
X5 − X4 − X 3
− 2X 2 X2 − 2
− X4 + X3 + 3X 2 − 2
X4 + X3 + X2 + 2X
2X 2 − 2X − 2
2.4. RACINES, RACINES MULTIPLES 15
X3 − X2 − X − 2 2X 2 − 2X − 2
1
X3 − X2 − X X
2
− 2
2X 2 − 2X − 2 −2
−2X 2 − 2X −2 −X 2 + X + 1
0
1
Alors pgcd(A, B) = − .(−2) = 1.
2
Exemple 2.4.4 Soit P = (X − 1)2 (X + 2). Alors 1 est une racine de P de multi-
plicité k = 2 et -2 racine de P de multiplicité k = 1.
1. (P + Q)0 = P 0 + Q0 .
2. (P.Q)0 = P 0 Q + P Q0 .
3. Pour tout λ ∈ K, (λP )0 = λP 0 .
n
X
4. Formule de Leibnitz : Pour tout n ∈ N∗ , (P Q)(n) = Ckn P (k) Q(n−k) .
k=0
Propriétaire 2.4.10 Soit P ∈ K[X] tel que deg P ≤ n avec n ∈ N alors P admet
au plus n racines.
Théorème 2.4.11 Tout polynôme non constant de C[X] admet au moins une
racine.
Théorème 2.5.2 — Dans R[X], les polynômes irréductibles sont les polynômes
de degré 1 et les polynômes de degré 2 à discriminant négatif.
— Dans C[X], les polynômes irréductibles sont les polynômes de degré 1.
P (X) = an (X − α1 )(X − α2 ) . . . (X − αn ),
(X 2 − 2X + 4)(X − 2)
Exemple 3.1.2 La fraction rationnelle n’est pas irréduc-
X 3 (X − 2)2
2
(X − 2X + 4)
tible. Elle est égale à la fraction rationnelle qui est sa forme irré-
X 3 (X − 2)
ductible. Son degré est 3 − 5 = −2.
Remarque 3.1.3
1. Le degré d’une fraction rationnelle est donc soit entier relatif, soit −∞.
2. On munit K(X) de deux lois internes + et × qui en font un corps, en posant,
P R P S + QR P R PR
+ = et × =
Q S QS Q S QS
19
20CHAPITRE 3. DÉCOMPOSITION EN ÉLÉMENTS SIMPLES DES FRACTIONS RATIONNEL
P
Définition 3.1.4 Soit F = ∈ K(X) sous forme irréductible. Soit α ∈ K.
Q
— i) On dit que α est un zéro ou une racine de F si α est une racine de P .
— ii) On dit que α est un pôle de F si α est une racine de Q. On parle de l’ordre
de multiplicité du pôle comme on parlait de l’ordre de multiplicité d’une
racine. Un pôle d’ordre 1 est dit simple.
(X 2 + X + 1)(X − 1)2 X
Exemple 3.1.5 Dans R(X), la fraction rationnelle ad-
(X − 2)(X 2 + 1)(X + 1)4
met
— pour zéros 1 et O
— pour pôles -1(de multiplicité 4), et 2 (pôle simple).
F = E + G et deg(G) < 0.
P
Méthode. Pour déterminer la partie entière d’une fraction rationnelle F = :
Q
• Si deg(F ) < 0, alors E = 0.
• Si deg(F ) < 0, alors on effectue la division euclidienne de P par Q, et la partie
entière est le quotient de la division. On obtient en effet P = QE + R, avec
deg(R) < deg(Q), donc
P QE + R QE R R
= = + = E + .
Q Q Q Q |{z} Q
partie entière |{z}
deg<0
X
Exemple 3.2.2 — a) F0 = a pour partie entière 0.
X2 − 4
X5 + 1
— b) F1 = a pour partie entière X 2 + 2X + 3.
X(X − 1)2
3.3. MÉTHODES PRATIQUES DE LA DES DANS R(X) : CALCUL DES COEFFICIENTS21
1
— c) F2 = a pour partie entière 0.
(X 2 − 1)(X 2 + 1)2
4X 3
— d) F3 = a pour partie entière 0.
(X 2 − 1)2
r
Y s
Y
Q=λ (X − αk )mk (X 2 + βl X + γl )nl
k=1 l=1
Alors il existe des familles uniques de réels (Ak,i )1≤k≤r,1≤i≤mk , (Bl,j )1≤l≤s,1≤j≤nl ,
et (Cl,j )1≤l≤s,1≤j≤nl telles que
mk
r X s l n
X Ak,i XX Bl,j X + Cl,j
F = E + i
+
|{z} (X − αk ) (X 2 + βl X + γl )j
partie entière k=1 i=1 j=1
l=1
X A B
Exemple 3.3.1 a)F0 = a un DES de la forme F0 = + .
X2 −4 X −2 X +2
• Calcul de A :
X A B
× (X − 2) = × (X − 2) + × (X − 2)
X2 − 4
X=2 X −2 X +2
X=2
X 1
⇐⇒ = = A.
X + 2 X=2
2
• Calcul de B : De même, on multiplie par (X + 2) et on évalue en −2. On trouve
1
B= .
2
1 1
Ainsi, la DES de F0 est F0 = + .
2(X − 2) 2(X + 2)
5
X +1 A B
b)F1 = 2
a un DES de la forme F1 = X 2 + 2X + 3 + + +
X(X − 1) X X −1
C
(X − 1)2
• Calcul de A et C : -On multiplie par X et on évalue en 0. On trouve A = 1.
-On multiplie par (X − 1)2 et on évalue en 1. On trouve C = 2.
1 B 2
Donc F1 = X 2 + 2X + 3 + + + .
X X − 1 (X − 1)2
On trouve la valeur de B par la méthode suivant.
X5 + 1
Exemple 3.3.2 Lorsqu’on obtient pour F1 = , F1 = X 2 + 2X + 3 +
X(X − 1)2
1 B 2
+ + ci dessus, on peut substituer à X la valeur -1 : on obtient
X X − 1 (X − 1)2
3.3. MÉTHODES PRATIQUES DE LA DES DANS R(X) : CALCUL DES COEFFICIENTS23
(−1)5 + 1 1 B 2
F1 (−1) = 2
= (−1)2 + 2(−1) + 3 + + + ⇐⇒
−1(−1 − 1) −1 −1 − 1 (−1 − 1)2
−B 3
0= + , ce qui donne bien B = 3.
2 2
3.3.2 Parité
Méthode.Soit F une fraction rationnelle paire ou impaire. Si α est un pôle
d’ordre m de F , alors −α est un pôle d’ordre m de F . En comparant les DES de
F (X) et F (−X) = ±F (X), et en utilisant leur unicité, on obtient des relations
entre les coefficients de la DES de F .
1
Exemple 3.3.3 c)F2 = est paire : F2 (X) = F2 (−X). Donc
(X 2 − 1)(X 2 + 1)2
A B CX + D EX + F −A −B −CX + D −EX +
F2 (X) = + + 2 + 2 2
= + + +
X − 1 X + 1 X + 1 (X + 1) X +1 X −1 X2 + 1 (X 2 +
Par unicité de la DES, on en déduit A = −B et C = E = 0. On a donc plus que 3
coefficients à calculer au lieu de 6 :
A A D F
F2 (X) = − + + .
X − 1 X + 1 X 2 + 1 (X 2 + 1)2
3.3.3 Limite
Méthode.Soit F une fraction rationnelle de degré strictement négatif. Alors
la fonction x 7−→ xF (x) a une limite finie en l’infini. On peut ainsi trouver des
relations entre les coefficients de la DES de F .
4X 3 A B
Exemple 3.3.4 d) F3 = 2 2
a un DES de la forme F3 = + +
(X − 1) X − 1 (X − 1)2
C D
+ .
X + 1 (X + 1)2
• Parité. F3 est impaire donne A = C et B = −D. Ainsi
A B A B
F3 = + + − .
X − 1 (X − 1)2 X + 1 (X + 1)2
24CHAPITRE 3. DÉCOMPOSITION EN ÉLÉMENTS SIMPLES DES FRACTIONS RATIONNEL
Ax x Ax x
lim xF3 (x) = lim + + − = 2A.
x−→∞ x−→∞ x − 1 (x − 1)2 x + 1 (x + 1)2
2 1 2 1
F3 = + + − .
X − 1 (X − 1)2 X + 1 (X + 1)2
3.3.4 Division
On utilise la méthode de la division suivant les puissances croissantes pour
déterminer les coefficients.
4
X +1 aX + b X ci
Soit F = 4 2 = 2 + .
X (X − X + 1) X − X + 1 i=1 X i
On effectue la division suivant les puissances croissantes de 1 + X par 1 − X + X 2
à l’ordre 3.
1 + X 1 − X + X2
2
1 − X + X 1 + 2X + X 2 − X 3
2X − X2
2X − 2X 2 + 2X 3
X2 − 2X 3
X2 − X3 + X4
− X3 − X4
− X3 + X4 − X5
−2 X4 + X5
1
F = .
(X 2 − 1)2
3.4. DÉCOMPOSITION EN ÉLÉMENTS SIMPLE SUR C 25
X5
F = .
X4 − 1
Exercice 3.4.3 Décomposer en éléments simples dans C(X) puis dans R(X).
1
F = .
X5 − 1
C H APITRE
4 Les sujets d’examens
27
Institut Supérieur de Gestion Industrielle de Sfax A.U 2016/2017
EXERCICE :
1. (a) Effectuer la division euclidienne de X 5 − 1 par X − 1
(b) Résoudre dans C l’équation z 5 = 1.
(c) En déduire les solutions dans C de l’équation : (E) : z 4 + z 3 + z 2 + z +
1 = 0.
2π
2. Soit w = ei 5 .
(a) Montrer que pour tout nombre complexe z non nul :
1 1 z4 + z3 + z2 + z + 1
(z + )2 + (z + ) − 1 = .
z z z2
2π
(b) En déduire que cos( ) est solution de l’équation :(E 0 ) : 4X 2 + 2X −
5
1 = 0.
(c) Résoudre l’équation (E 0 ).
2π
(d) En déduire la valeur exacte de cos( ).
5
Institut Supérieur de Gestion Industrielle de Sfax A.U 2016/2017
EXERCICE 1 :
1. Montrer que si z est une racine d’un polynôme P à coefficients réelle alors
z l’est aussi.
2. Soit P = X 4 − 3X 2 − 4.
(a) Vérifier que i est une racine de P .
(b) Factoriser alors P dans C[X] puis dans R[X].
3. Soit P = (X 2 + 1)(X 2 − 4) et Q = (X − 2)2 P .
(a) Factoriser Q dans R[X].
(b) Déterminer pgcd(P, Q).
4. Décomposer en élément simple dans R(X) :
1
(a) F = .
P
X2 + 1
(b) F = .
Q
EXERCICE 2 :
Effectuer la division suivant les puissances croissante à l’ordre 3 de 1 + 2X par
1 − X + X 2.
Institut Supérieur de Gestion Industrielle de Sfax A.U 2017/2018
EXERCICE :
Soit n > 1. On considère les deux polynômes :
P = Xn + X + 1 et A = X2 + X + 1
2iπ
Soit j = e 3 .
1. (a) Déterminer les racines de A et écrire ces racines sous forme exponen-
tielle.
(b) Justifier que j 2 = −j − 1.
(c) Si c, d, e, f des nombres réels tels que cj + d = ej + f , que peut-on
dire de c et e d’une part et de d et f d’autre part ? Justifier.
2. (a) Justifier que le reste de la division euclidienne de P par A est de la
forme R = aX + b, avec a, b ∈ R.
(b) Montrer que a et b vérifient la relation j n + j + 1 = aj + b.
3. (a) Calculer j 3 . Déterminer j n pour tout n (on discutera le cas ou n = 3k,
n = 3k + 1 et n = 3k + 2 pour un certain entier k).
(b) Déterminer alors les valeurs possible de j n + j + 1. En déduire, dans
chacun des cas, le polynôme R.
(c) Déduire les valeurs des entiers n tels que A divise P .
Institut Supérieur de Gestion Industrielle de Sfax A.U 2017/2018
EXERCICE 1 :
Soit P = X 4 + 2X 3 + 4X 2 + 6X + 3.
1. Vérifier que -1 est une racine double de P .
2. En déduire une factorisation de P dans R[X] puis dans C[X]
3. Décomposer en éléments simples dans R(X) :
1
F = .
(X + 1)2 (X 2 + 3)
EXERCICE 2 :
Soit Q = X 5 + 1.
1. Determiner les racines de Q dans C(sous forme exponentielle).
2. En déduire une factorisation de Q dans C[X].
3. Montrer que pour tout nombre complexe z :
z z 2Rel(z)X − 2|z|2
+ = 2 .
X −z X −z X − 2Rel(z)X + |z|2
EXERCICE1 :
EXERCICE2 :
On considère les équations suivantes d’inconnue z ∈ C :
(E) : z 5 + 1 = 0 (E 0 ) : z 4 + z = 0
EXERCICE 1 :
Décomposer en éléments simple dans R(X) la fraction :
4X 2
F = .
(X 2 − 1)2
EXERCICE 2 :
Soit P = X 5 − 3X 4 + 4X 3 − 4X 2 + 3X − 1.
1. (a) Vérifier que 1 est une racine de P et déterminer son ordre de multipli-
cité.
(b) Déduire une factorisation de P dans R[X] puis dans C[X].
2. Soit Q = 4X 3 − 3X + 1.
(a) Déterminer gcd(P, Q).
(b) Déduire une factorisation de Q dans R[X].
EXERCICE 3 :
Soit n > 1. On considère les deux polynômes :
P = Xn + X + 1 et A = X2 + X + 1
2iπ
Soit j = e 3 .
1. (a) Déterminer les racines de A et écrire ces racines sous forme exponen-
tielle.
(b) Justifier que j 2 = −j − 1.
(c) Si c, d, e, f des nombres réels tels que cj + d = ej + f , que peut-on
dire de c et e d’une part et de d et f d’autre part ? Justifier.
2. (a) Justifier que le reste de la division euclidienne de P par A est de la
forme R = aX + b, avec a, b ∈ R.
(b) Montrer que a et b vérifient la relation j n + j + 1 = aj + b.
3. (a) Calculer j 3 . Déterminer j n pour tout n (on discutera le cas ou n = 3k,
n = 3k + 1 et n = 3k + 2 pour un certain entier k).
(b) Déterminer alors les valeurs possible de j n + j + 1. En déduire, dans
chacun des cas, le polynôme R.
(c) Déduire les valeurs des entiers n tels que A divise P .