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Exemples :
Ï (−5) + (−11) = −16
Ces deux nombres sont négatifs, donc la somme sera un nombre négatif. La somme de leurs distance à
zéro est égale à 5 + 11 = 16. La somme de ces deux nombres est donc bien −16.
Ï (−3) + (+4, 9) = +1, 9
Ces deux nombres sont de signes contraires, mais (+4, 9) a la plus grande distance à zéro : la somme sera
donc positive. De plus la différence des distances à zéro est égale à 4, 9 − 3 = 1, 9. La somme de ces deux
nombres est donc bien +1, 9.
• Deux nombres relatifs sont dits opposés lorsque leur somme est égale à zéro.
• Pour déterminer l’opposé d’un nombre relatif, il suffit d’en changer le signe.
Exemples :
(−2, 8) + (+2, 8) = 0 : les nombres −2, 8 et +2, 8 sont opposés, ou encore −2, 8 est l’opposé de +2, 8.
Exemples :
Ï (+7, 5) − (−2, 3) = (+7, 5) + (+2, 3) = +9, 8
car soustraire −2, 3 revient à ajouter l’opposé de (−2, 3), c’est-à-dire à ajouter (+2, 3).
Ï Pour calculer une somme, on peut regrouper les termes négatifs d’un côté, positifs de l’autre :
(+2) + (−7) + (−3) + (+5) = (+2) + (+5) + (−3) + (−7) = (+7) + (−10) = −3
Ï Pour calculer une succession d’additions et de soustractions (ce que l’on appelle une somme algé-
brique), on commence par la transformer de telle sorte qu’il n’y ait que des additions :
(+2) − (+12) + (−3) − (−9) = (+2) + (−12) + (−3) + (+9) = (+2) + (+9) + (−12) + (−3) = (+11) + (−15) = −14
Ï On peut simplifier une somme algébrique, en supprimant les parenthèses autour des nombres rela-
tifs, et en supprimant le signe "+" des nombres positifs :
(−3) + (+7) + (−11) + (−5) = −3 + 7 − 11 − 5 = −3 − 11 − 5 + 7 = −19 + 7 = −12
(−5) − (−16) + (−14) − (+9) + (+13) = (−5) + (+16) + (−14) + (−9) + (+13)
= −5 + 16 − 14 − 9 + 13 = −5 − 14 − 9 + 16 + 13 = −28 + 29 = 1
– Le produit d’un nombre relatif par un nombre relatif de même signe est positif,
– Le produit d’un nombre relatif par un nombre relatif de signe contraire est négatif.
Exemples :
Ï (−6) × (−7) = +42 Ï (+15) × (−10) = 15 × (−10) = −150 Ï (−13) × (+3) = (−13) × 3 = −39
Ï (−1) × (+5) × (+2) × (−3) est un nombre positif, car il y a deux facteurs négatifs.
De plus, on a (−1) × (+5) × (+2) × (−3) = (−1) × 5 × 2 × (−3) = +(1 × 5 × 2 × 3) = +30
Ï (−2) × (+5) × (−3) × (−1) × (+7) est un nombre négatif, car il y a trois facteurs négatifs.
De plus, on a (−2) × (+5) × (−3) × (−1) × (+7) = (−2) × 5 × (−3) × (−1) × 7 = −(2 × 5 × 3 × 1 × 7) = −210
k × (a + b) = ka + kb
k × (a − b) = ka − kb
– Le quotient d’un nombre relatif par un nombre relatif non nul de même signe est positif,
– Le quotient d’un nombre relatif par un nombre relatif non nul de signe contraire est négatif.
Exemples :
−4 4 −120 120 7 7
Ï (−4) ÷ 5 = = − = −0, 8 Ï (−120) ÷ (−15) = = =8 Ï = − = −0, 5
5 5 −15 15 −14 14
15
−7
• −2, 1 est un arrondi au dixième de 15 ÷ (−7) (c’est la valeur approchée au dixième la plus proche),
15
• −2, 2 < < −2, 1 est un encadrement au dixième de 15 ÷ (−7).
−7
(-) 3 × ( 1 5 . 5 – ( -3×(15.5-(-6.5))
(-) 6 . 5 ) ) EXE
-66
ou
(-) 3 × ( 1 5 . 5 – (
(-) 6 . 5 ) ) =
Remarques :
Ï notez bien la différence entre la touche ( - ) , qui précise le signe d’un nombre, avec la touche
– , qui correspond à l’opération soustraction.
Ï la virgule qui sert à séparer la partie entière de la partie décimale d’un nombre est atteinte grâce
à la touche .
Ï pas de crochets sur la calculatrice, mais des parenthèses emboîtées les une s dans les autres.
A vous de jouer ! Effectuez à la main (au brouillon) les calculs suivants, et notez les résultats dans la
première colonne ; puis effectuez ces calculs à la calculatrice, et notez les résultats obtenus dans
la seconde colonne ; comparez alors les résultats obtenus :
A = 5 × (3 − 9) ÷ 10
B = −4 × 2, 5 ÷ (−5)
C = (−6, 5) × [4 − (−6)]
25
E = 38 +
−2, 5
−28
F=
14 + 86
−25
G = 7−
5 − 10
H = 13 − [−11 + 5 × (4 + 3)]
E XERCICE
Calculer à la main les expressions suivantes :
A = −10 − 4 × 6 + 18 ÷ 6 B = [−10 − (4 × 5 + 18)] ÷ 6 C = −(10 − 4) × (5 + 18 ÷ 6)
A = ............................. B = ............................. C = .............................
A = ............................. B = ............................. C = .............................
A = ............................. B = ............................. C = .............................
3, 6 3, 6 3, 6
G= − 5, 4 × 2 + 7 H= × (2 + 7) I=
1, 8 1, 8 − 5, 4 (1, 8 − 5, 4) × 2 + 7
G = ............................. H = ............................. I =..............................
G = ............................. H = ............................. G = .............................
G = ............................. H = ............................. I =..............................
E XERCICE
Dans chaque cas, écrire une expression traduisant le programme de calcul donné, et calculer le nombre
obtenu :
1. Je prends le nombre −5, je le multiplie par 4, puis j’ajoute 6 au résultat :
..........................................................................................................
2. Je prends le nombre −5, je lui soustrait 4, puis je multiplie le résultat par 6 :
..........................................................................................................
3. Je prends le nombre −5, je lui ajoute 4, puis je soustrait le résultat de 6 :
..........................................................................................................
4. Je prends la somme de −8 et 5, je la multiplie par (−4), puis je divise le résultat par 24 :
..........................................................................................................
5. Je multiplie la somme de 16 et (−10, 5) par 10, et j’ajoute le quotient de 25 par (−5) :
..........................................................................................................
6. Je fais le quotient de la somme de 7 et de 14 par le produit de 1, 5 et 8 :
..........................................................................................................
7. Je fais le produit de l’opposé de (−3, 4) par la différence de (−12) et (−2) :
..........................................................................................................
8. Je fais la différence de 15 et de la somme du produit de (−5) par 7 et de 11 :
..........................................................................................................
9. Je prends le produit du double de l’opposé de −7 par le tiers de la somme de 5 et 7 :
..........................................................................................................
G4 Utiliser le théorème des trois rapports égaux pour calculer une lon-
gueur
Taux de réussite :
............ %
Note du chapitre :
. . . . . . . . . . . . /20
Moyenne de la classe :
. . . . . . . . . . . . /20
∗
: cette compétence fait partie du socle commun de connaissances.
Exemple :
Dans le triangle MNP, E est le milieu de [MN], F est le milieu de [MP] ;
Or on sait que, dans un triangle, la droite qui joint les milieux de deux côtés est parallèle au troisième
côté.
On peut donc en conclure que les droites (EF) et (NP) sont parallèles.
P P
F
=⇒ F
N N
M E M E
Exemple :
On a tracé le triangle TRI tel que TR= 6 cm, RI= 5 cm et TI= 7 cm.
Dans ce triangle, M est le milieu de [TI], N est le milieu de [IR] ;
Or on sait que, dans un triangle, la longueur du segment joignant les milieux de deux côtés est égale à la
moitié de la longueur du troisième côté.
On peut donc en conclure que la longueur du segment [MN] est égale à la moitié de celle du côté [TR] :
TR 6
MN = = = 3 cm.
2 2
R R
m
5
m
m
6
N =⇒ 6
N
m
3
T I T I
M M
7
m
Dans un triangle, si une droite passe par le milieu d’un côté et est parallèle à un deuxième côté, alors
elle coupe le troisième côté en son milieu.
Exemple :
On a tracé le triangle HGD tel que O soit le milieu de [HD], et on a tracé la droite (d) parallèle au côté
[HG] passant par O ; cette droite coupe le côté [GD] en un point P.
Or on sait que, dans un triangle, si une droite passe par le milieu d’un côté, et est parallèle à un deuxième
côté, alors elle coupe le troisième côté en son milieu.
On peut donc en conclure que la droite (d) coupe le côté [GD] en son milieu, et donc que P est le milieu
de [GD].
D D
O O
(d)
P
=⇒ (d)
P
H H
G G
Dans un triangle ABC, soit M un point situé sur le côté [AB], et N un point situé sur le côté [AC].
Si la droite (MN) est parallèle à la droite (BC), alors les longueurs des côtés du triangle AMN sont pro-
portionnelles aux longueurs des côtés du triangle AMN, et on a le tableau de proportionnalité suivant :
C
N Comme (MN) et (BC) sont parallèles, les
longueurs des côtés du triangles AMN
A sont proportionnelles aux longueurs des
côtés du triangle ABC.
Le coefficient de proportionnalité est
M
AM AN MN
a= = =
B AB AC BC
Dans un triangle ABC, soit M un point situé sur le côté [AB], et N un point situé sur le côté [AC].
Si la droite (MN) est parallèle à la droite (BC), alors les rapports de longueurs suivants sont égaux :
AM AN MN
= =
AB AC BC
Remarque :
• Ce théorème se généralise sans problème au cas où M et N sont respectivement sur les demi-droites
[AB) et [AC), et non plus seulement sur les côtés [AB] et [AC].
Remarque : L’année prochaine, vous verrez ce théorème (en le généralisant un peu) sous le nom de
Théorème de Thalès).
A
Dans le triangle ABC ci-contre :
1. Placer sur la figure ci-dessus le point K tel que BCKI soit un parallélogramme.
E XERCICE 1
Soit ABC un triangle ; soit I le milieu de [AB], et D le symétrique de A par rapport à C.
1. Tracer une figure codée :
2. Démontrer que les droites (BD) et (IC) sont parallèles, en remettant les phrases suivantes dans l’ordre.
troisième
té.
............................................
............................................
• O n sait que I est le milieu de [AB] ............................................
............................................
............................................
rapport à C
............................................
............................................
• Ainsi, dan le triang
le ABD , le point I
............................................
et C sont le milieux respe
tif de
té
............................................
[AB] et [AD]
............................................
E XERCICE 1
Calcule les longueurs demandées, en justifiant soigneusement la réponse :
C
C
7c
m
J I
cm
?
4,3
B
I J B
A
A
.................................................... ....................................................
.................................................... ....................................................
.................................................... ....................................................
.................................................... ....................................................
.................................................... ....................................................
E XERCICE 2
Sur la figure ci-contre, on a AB = 8 cm et I J = 3 cm. En justifiant avec soin :
B
1. calcule la longueur BC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
............................................................................
............................................................................ J
K
............................................................................
2. calcule la longueur LK . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L
............................................................................ A
............................................................................ I
C
............................................................................
E XERCICE 3
1. Construire ci-contre un triangle MNP tel
que MN=6,4cm , MP=5,8cm et NP=9cm.
2. Placer les points E, F et G, milieux respec-
tifs des segments [MN], [MP] et [NP].
3. Calculer le périmètre du triangle EFG, en
justifiant soigneusement la réponse.
.............................................
.............................................
.............................................
.............................................
.............................................
.............................................
.............................................
.............................................
E XERCICE 1
Soit TBU un triangle ; soit C le milieu de [TU], et (d) la droite parallèle au côté [BU] passant par C. Soit Q
le point d’intersection de (d) et de (TB).
E XERCICE 2
QUAD est un parallélogramme de centre O. La parallèle à (QD) passant par O coupe le côté [UA] en un
point M.
1. Tracer une figure codée : 2. Démontrer que M est le milieu de [UA]
......................................................................
......................................................................
......................................................................
......................................................................
......................................................................
......................................................................
......................................................................
......................................................................
E XERCICE 3
C est un cercle de centre O et de rayon 3cm. [AB] est un diamètre de ce cercle, et M un point quelconque
de ce cercle. La droite (d), parallèle à la droite (MB) passant par O, coupe le segment [AM] en un point I.
1. Tracer une figure codée : 2. Démontrer que I est le milieu de [AM]
......................................................................
......................................................................
......................................................................
......................................................................
......................................................................
......................................................................
......................................................................
......................................................................
E XERCICE 4
PMK est un triangle isocèle en P tel que PM=5cm et MK=4cm. Soient E, F et G les milieux respectifs des
côtés [PM], [MK] et [PK]. La droite (EF) coupe le segment [MG] en un point I.
1. Tracer une figure codée : 2. Démontrer que la droite (EF) est parallèle à la droite (PK).
......................................................................
......................................................................
......................................................................
......................................................................
......................................................................
......................................................................
......................................................................
......................................................................
N C
M
F A I B
E G
S
H
b) En utilisant le quadrillage, tracer la droite parallèle à (BC) passant par I ; elle coupe le côté [AC] en
un point J.
2. En n’utilisant que le quadrillage (et donc sans aucun instrument !), et en s’inspirant des résultats de
la question précédente, placer les milieux respectifs des segments [EF], [GH], [MN] et [RS].
E XERCICE 1 :
Dans chacun des cas suivants, les droites (d) et (d’) sont parallèles. Précisez quels sont les deux triangles
dont les longueurs des côtés sont proportionnelles, complétez le tableau de proportionnalité, puis écri-
vez les trois rapports de longueurs égaux :
Cas n°1 Cas n°2 Cas n°3 Cas n°4
A M
(d')
F
(d)
A
(d)
(d') U B
N
C G V (d')
(d) J
I (d)
M P
P
R N
B (d')
E S
Les deux triangles dont Les deux triangles dont Les deux triangles dont Les deux triangles dont
les côtés ont des lon- les côtés ont des lon- les côtés ont des lon- les côtés ont des lon-
gueurs proportionnelles gueurs proportionnelles gueurs proportionnelles gueurs proportionnelles
sont . . . . . . . . . et . . . . . . . . . sont . . . . . . . . . et . . . . . . . . . sont . . . . . . . . . et . . . . . . . . . sont . . . . . . . . . et . . . . . . . . .
E XERCICE 2
Trouver le nombre manquant dans chacun des tableau de proportionnalité suivants
(on donnera la valeur exacte de ce nombre manquant) :
10 3 y 4 3 6 0,8 t u 5 7 3
5 x 9 12 z 14 3 9 3 4 v 2
E XERCICE 3
Déterminer le nombre manquant, comme dans l’exemple donné (on donnera la valeur exacte du nombre
recherché) :
x 5
= 14 7 12 z 4 10 u 3 4 7
8 4 = = = = =
y 9 15 5 15 t 5 8 v 5
4×x = 8×5 ............... ............... ............... ............... ...............
4 × x = 40 ............... ............... ............... ............... ...............
40
x= = 10 ............... ............... ............... ............... ...............
4
E XERCICE 1 :
Sur la figure ci-contre, on a M∈[AB] et N∈[AC].
De plus, (MN) et (BC) sont parallèles.
On sait aussi que AB=12 cm, AM=4 cm, AC=15 cm et MN=3,5 cm. (La figure n’est pas réalisée en vraie
grandeur).
on a :
M N
...... AN ...... ...... AN ......
= = ,
'est-à-dire = = .
...... ...... BC ...... ...... BC
4 AN 4 3, 5
Ï = Ï =
12 15 12 BC
. . . × . . . . . . = . . . . . . × AN . . . . . . × BC = . . . . . . × . . . . . .
. . . . . . = . . . . . . × AN . . . . . . × BC = . . . . . .
...... ......
AN = = ...... BC = = ......
...... ......
E n
on
lusion, AN = . . . . . .
m et BC = . . . . . .
m.
B C
E XERCICE 2
En s’inspirant de l’exercice 1, rédigez la solution des trois exercices suivants sur votre cahier (l’unité est
le centimètre ; les figures ne sont pas réalisées en vraie grandeur :
H A H
G
B
P
M
F T
E XERCICE 1 :
Dans les deux cas suivants, calculer les longueurs indiquées par un point d’interrogation (L’unité est le
centimètre ; les figures ne sont pas réalisées en vraie grandeur ; on donnera la valeur exacte et, s’il y a lieu,
la valeur arrondie au millimètre de la longueur demandée)
A B
?
C
(d')
(d)
? T
N
?
(d)
M ?
?
F
P
L A
E XERCICE 2
1. Sur votre cahier, tracer un parallélogramme ABCD tel que AB=6 cm et BC=3 cm ; placer sur la demi-
droite [BC) un point M tel que BM=5 cm. La droite (MA) coupe le côté [DC] en un point N.
Démontrer avec soin que NC=2,4 cm.
2. Sur votre cahier, tracer un triangle ABC rectangle en B tel que AB=5 cm et BC=9 cm ; placer sur le côté
[BC] un point M tel que BM=5 cm. La droite perpendiculaire à (BC) et passant par M coupe le côté
[AC] en un point N.
20
Démontrer avec soin que MN= cm.
9
Cette propriété, que vous verrez sous une forme plus générale en classe de Troisième, prendra alors le
nom de Théorème de Thalès. Et pourtant, il semblerait que Thalès de Milet (Mathématicien et philo-
sophe Grec, qui serait né en −625 et mort en −547), ne soit pour grand-chose dans l’énoncé de ce théo-
rème, que connaissaient déjà les Babyloniens très longtemps auparavant, et qui n’a été démontré que
par Euclide quelques siècles plus tard... Pire ! Le théorème de Thalès ne s’appelle ainsi... qu’en France !
En Allemagne et en Angleterre, par exemple, le théorème dit "de Thalès" énonce que tout triangle inscrit
dans un demi-cercle est rectangle !...
Il existe cependant une anecdote, rapportée par l’historien Grec Diogène Laërce, qui dit que Thalès de
Milet, au cours de l’un de ses voyages en Egypte, rencontra le Pharaon Amasis, qui voulut le mettre à
l’épreuve en lui demandant de déterminer la hauteur de la Grande Pyramide de Kheops... Voici com-
ment Thalès aurait procédé, uniquement muni d’un bâton (nous adapterons ici la situation pour qu’elle
soit compréhensible par tous : en particulier, nous utiliserons le mètre comme unité de mesure, mètre dont
l’invention ne remonte qu’à 200 ans environ...) :
Soleil
La méthode qu’aurait utilisée Thalès est la suivante :
B il planta un bâton (représenté par le segment [MN])
dans le sol, et mesura la longueur de l’ombre portée
par ce bâton. Pour savoir comment il en déduisit la
hauteur de la Pyramide de cette simple mesure, ré-
ponds aux questions suivantes :
M
E C D N A
1. Explique pourquoi les droites (MN) et (BC) sont parallèles :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
..........................................................................................................
..........................................................................................................
..........................................................................................................
2. Quel est le segment qui représente l’ombre au sol du bâton ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3. Quel est le segment qui représente l’ombre au sol de la pyramide ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4. Thalès a pu sans problème mesurer les longueurs suivantes (données ici en mètres) : MN=2 ; AN=2,8 ;
DE=230 ; DA=88.
a) Combien vaut la longueur CA ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
b) Utilise la propriété de proportionnalité des longueurs dans un triangle pour obtenir la longueur
BC, c’est-à-dire la hauteur de la Pyramide : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
.......................................................................................................
.......................................................................................................
Longueurs des côtés du triangle ABC : AB=. . . . . . AC=. . . . . . BC=. . . . . .
Longueurs des côtés du triangle AMN : AM=. . . . . . AN=. . . . . . MN=. . . . . .
.......................................................................................................
.......................................................................................................
A CTIVITÉ 1
Sur la fiche donnée en annexe, vous avez deux trapèzes rectangles ABCD et EFGH. Le trapèze EFGH est
un agrandissement de rapport 2 du trapèze ABCD.
1. Effet sur les longueurs : Sans utiliser de règle graduée :
Le segment [AB] mesure 7 cm ; combien mesure le segment [EF] ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Le segment [EH] mesure 12 cm ; combien mesure le segment [AD] ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Compléter le tableau suivant :
AB = 7 cm BC = 5 cm CD = DA =
EF = FG = GH = 8 cm HE = 6 cm
Que peut-on en dire ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2. Effet sur les angles :
Découper les deux trapèzes et, par superposition des deux figures :
et FEH
Comparer les angles BAD : ......................................................................
et EHG
Comparer les angles ADC : .....................................................................
et EFG
Comparer les angles ABC : ......................................................................
D C
A
Les droites (MN) et (BC) étant parallèles :
Le triangle ABC est un . . . . . . . . . . . . . . . . . . de m
3
rapport . . . . . . du triangle AMN
Le triangle AMN est une . . . . . . . . . . . . . . . . . . de M N
rapport . . . . . . du triangle ABC m
9
Sachant que MN=1,5 cm, combien vaut BC ?
................................................
Sachant que AC=6 cm, combien vaut AN ?
................................................
Sachant que AMN = 36°, combien vaut ABC ?
................................................
B C
disque clair 6 m
3. Tracer un agrandissement de rapport 1,5 du quadrilatère ci-dessous :(pour vous aider, vous pouvez
découper ce quadrilatère sur la feuille donnée en annexe)
D C
A B
H G
E F
Activité 3
Taux de réussite :
............ %
Note du chapitre :
. . . . . . . . . . . . /20
Moyenne de la classe :
. . . . . . . . . . . . /20
∗
: cette compétence fait partie du socle commun.
∗∗
: cette compétence fait partie du socle commun pour les nombres positifs.
∗∗∗
: cette compétence fait partie du socle commun pour les nombres positifs ayant le même dénominateur.
75025/46368 196418/121393
1.618033989 1.618033989
Pour multiplier deux nombres en écriture fractionnaire, on multiplie les numérateurs entre eux, puis on
multiplie les dénominateurs entre eux.
a c a ×c
Si a, b, c et d sont quatre nombres relatifs (avec b et d différents de 0) : × =
b d b ×d
Exemples :
−4 5 −4 5 × (−4) −20
• 5× = × = =
9 1 9 1×9 9
7 −4 7 × (−4) −28
• × = =
5 3 5×3 15
24 14 24 × 14 (8 × 3) × (7 × 2) (8 × 3) × (7 × 2 ) 3
• × = = = =−
−35 16 (−35) × 16 ((−5) × 7) × (8 × 2) ((−5) × 7 ) × (8 × 2 ) 5
Exemples :
• 2,5 et 0,4 sont deux nombres inverses l’un de l’autre, car 2, 5 × 0, 4 = 1
1
• L’inverse de −8 est = −0, 125 BAttention à ne pas confondre : l’opposé de −8 est 8 ! !
−8
2 3 3 5
• L’inverse de est = 1, 5. • L’inverse de 0, 6 = est .
3 2 5 3
Propriété
Diviser par un nombre non nul revient à multiplier par l’inverse de ce nombre.
a 1
Si a et b sont des nombres relatifs (b non nul), alors = a ×
b b
Exemples d’utilisation :
23 1
• L’inverse de 5 est 0, 2 ; ainsi, on a, par exemple, = 23 × = 23 × 0, 2 = 4, 6.
5 5
3 1
• L’inverse de 0,25 est 4 ; ainsi, on a, par exemple, = 3× = 3 × 4 = 12.
0, 25 0, 25
Diviser par une fraction revient à multiplier par l’inverse de cette fraction.
Si a, b, c et d sont des nombres relatifs (b, c et d non nuls),
a
a c a d a d
alors on a ÷ = × (ou encore b c = × )
b d b c b c
d
Exemples :
3 4 20 −2 −2 1 −2 3 4 3 9 27
• 5÷ = 5× = • ÷5 = × = • ÷ = × =
4 3 3 3 3 5 15 7 9 7 4 28
Pour additionner (ou soustraire) des fractions ayant le même dénominateur, il suffit de conserver le
dénominateur commun, et d’additionner (ou soustraire) les numérateurs entre eux.
a c a +c
Si a, b et c sont des nombres relatifs (b non nul), on a + = .
b b b
Exemples :
3 21 3 + 21 24 −4 17 −4 + 17 13 15 4 15 − 4 11
• + = = =6 • + = = • − = =
4 4 4 4 3 3 3 3 7 7 7 7
Pour additionner (ou soustraire) des fractions ayant des dénominateurs différents, on commence par
les réduire au même dénominateur, avant d’appliquer la règle précédente.
Exemples :
3 21 3 × 2 21 6 21 6 + 21 27
• + = + = + = = (8 est le plus petit multiple commun à 4 et 8)
4 8 4×2 8 8 8 8 8
−5 7 −5 × 2 7 × 3 −10 21 −10 + 21 11
• + = + = + = = (12 est le plus petit multiple commun à 4 et 6)
6 4 6×2 4×3 12 12 12 12
−3 5 −3 × 8 5 × 7 −24 35 −24 + 35 11
• + = + = + = = (56 est le plus petit multiple commun à 7 et 8)
7 8 7×8 8×7 56 56 56 56
−11 −11 3 −11 3 × 6 −11 18 −11 + 18 7
• +3 = + = + = + = = (3 est le plus petit multiple commun
6 6 1 6 1×6 6 6 6 6
à 1 et 3)
Rappel : On ne change pas la valeur d’une fraction en multipliant (ou en divisant) son numérateur
et son dénominateur par un même nombre non nul. Autrement dit, si a, b et k sont trois nombres
relatifs (avec b et k différents de 0) :
a a ×k a a ÷k
= et =
b b ×k b b ÷k
E XERCICE 1
Compléter les égalités suivantes :
E XERCICE 2
Simplifier les fractions suivantes à la main :
18 . . . . . . 25 . . . . . . 35 . . . . . . 18 . . . . . . 16 . . . . . . 30 . . . . . .
= = = = = =
14 . . . . . . 15 . . . . . . 28 . . . . . . 27 . . . . . . 20 . . . . . . 54 . . . . . .
E XERCICE 1
A l’aide de la calculatrice, dire si les quotients suivants, donnés en écriture fractionnaire, sont égaux ou
différents (vous utiliserez les symboles = et 6=)
E XERCICE 2 En calculant les produits en croix, dire si les quotients suivants, donnés en écriture frac-
tionnaire, sont égaux ou différents (vous utiliserez les symboles = et 6=)
a c a ×c
Rappel : Soient a, b, c et d quatre nombres relatifs (avec b et d non nuls) : × =
b d b ×d
E XERCICE 1
Effectuer les multiplications suivantes :
−1 5 . . . . . . 3 5 ...... 11 −4 . . . . . . −4 . . . . . . −5 ......
× = × = − × = 5× = × (−3) =
4 9 ...... −7 −2 . . . . . . −3 −9 . . . . . . 11 . . . . . . 2 ......
E XERCICE 2
Effectuer les multiplications suivantes, et donner le résultat sous la forme d’une fraction simplifiée :
E XERCICE 3
Effectuer les multiplications suivantes en prenant soin de simplifier avant de calculer, et donner le ré-
sultat sous la forme d’une fraction simplifiée :
4 18 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 3 . . . . . . . . . . . . ...... 8 15 . . . . . . . . . . . . . . . . . .
× = = × = = × = =
9 7 . . . . . . . . . . . . ...... 9 14 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 16 . . . . . . . . . . . . . . . . . .
−2 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . −6 −8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 −3 . . . . . . . . . . . . . . . . . .
× = = × = = × = =
9 8 . . . . . . . . . . . . ...... −4 9 . . . . . . . . . . . . ...... −6 −2 . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3 15 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . −9 8 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 5 . . . . . . . . . . . . ......
× × = = × × = = × ×9 = =
7 12 5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 6 3 . . . . . . . . . . . . ...... 15 3 . . . . . . . . . . . . ......
E XERCICE 1
1. Quel est l’inverse de 0,25 ? . . . . . . . . . . . .
l’inverse de 5 ? . . . . . . . . . . . . l’inverse de 0,5 ? . . . . . . . . . . . .
5 1 −8 1 3, 6 1
2. Compléter les égalités suivantes : = ......× = ......× = ...... ×
0, 25 ...... 5 ...... 0, 5 ......
3. On peut interpréter la première égalité ainsi :
"Diviser 5 par 0,25 revient à multiplier 5 par l’inverse de 0,25".
Compléter la phrase suivante, en vous aidant de la question 1 :
"Diviser 5 par 0,25 revient à multiplier 5 par . . . . . . "
5
On a donc = 5× . . . . . . = . . . . . ..
0, 25
a 1
Diviser par un nombre (non nul) revient à multiplier par l’inverse de ce nombre : =a×
b b
E XERCICE 2
1. Quel est l’inverse de 5 ? . . . . . . . . . . . .
2. Calculer rapidement, en suivant l’exemple donné :
7 −13 170 −2, 4
= 7× ... = ... = −8 × . . . = . . . = ... × ... = ... = ... × ... = ...
5 5 5 5
E XERCICE 3
1. Quel est l’inverse de 25 ? . . . . . . . . . . . .
2. Calculer rapidement, en suivant l’exemple donné :
11 −2 2, 2
= 11 × . . . . . . . = . . . . . . . = −2 × . . . . . . . = . . . . . . . = ....... × ....... = .......
25 25 25
E XERCICE 4
Calculer rapidement :
10, 5 −1, 2 2, 2
= ...... × ...... = ...... = ...... × ...... = ...... = ...... × ...... = ......
0, 5 0, 25 5
C OMPÉTENCE N11 : DIVISER DES FRACTIONS
a c a d
Rappel : Soient a, b, c et d quatre nombres relatifs (avec b, c et d non nuls) : ÷ = ×
b d b c
E XERCICE 1
Effectuer les divisions suivantes :
E XERCICE 2
Effectuer les divisions suivantes, et donner le résultat sous la forme d’une fraction simplifiée :
4 2 −5 10
÷ =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÷ = ........................................
9 15 6 −9
15 −9 25 30
÷ = ....................................... ÷ =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
−8 −10 14 −35
−9 15
3÷ =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ÷ (−25) = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
7 4
3 −12 14 4
÷ =......................................... ÷ =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
7 7 4 7
E XERCICE 3
Dans chaque cas, effectuer un calcul pour déterminer la valeur exacte du nombre manquant :
4 −1
×...... =
9 3
5
......× = −2
3
7 −1
......÷ =
2 5
−2
. . . . . . ÷ (−4) =
3
Rappel :
a
– Dans le cas où les fractions ont le même dénominateur : b
+ bc = a+c
b
et a
b
− bc = a−c
b
– Dans le cas où les fractions ont le même dénominateur : On commence par réduire les deux frac-
tions au même dénominateur, avant d’appliquer la règle précédente.
2 6 5 2 12 2 11 5
+ = ................ − = ................ + = ............... − = ...............
5 5 9 9 7 7 6 6
15 28 −7 22 10 4 −5 13
− =.............. + = ............. − = ............... − = .............
13 13 5 5 9 9 12 12
2 5 17 3 13 5
+ = ......................... − = ........................ + =.......................
3 6 4 2 7 14
11 2 14 5 −7 14
− = ........................ − = ........................ + =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
9 3 8 4 5 10
1 5 −10 11 −15 12
− = ......................... − = ..................... − = .....................
9 3 12 6 44 11
5 9 12
2+ =.......................... 1− =.......................... −3 =.........................
3 4 7
3 7 7 1 −2 −7
+ = ......................... − = ......................... + = ......................
4 6 8 6 9 12
3 7 7 11 −5 7
+ = ........................ − =....................... + =........................
10 4 15 9 2 3
5 2 1 5 −9 8
+ = ......................... − = ......................... + =........................
4 3 5 7 9 4
Rappel :
– Dans le cas où il y a des parenthèses : on commence par effectuer les calculs entre parenthèses.
– En l’absence de parenthèses : on commence par effectuer les multiplications et les divisions, avant
de terminer par les additions et les soustractions.
3 7 12
A= + − = .........................................................................................
5 5 5
5 2 7
B= − + = ..........................................................................................
3 9 3
12 2 11
C= + − =........................................................................................
3 9 6
−5 3 1
D= + − = ........................................................................................
12 4 9
4 8 3 3
E= + + − = ......................................................................................
7 5 7 5
1 5 11 4
F= + − − =....................................................................................
3 12 12 3
−7 5 7 4
G= + + − =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
12 3 6 9
5 3 11
H = 1+ − + = .....................................................................................
4 2 8
1 11 7
I= +2− − = ......................................................................................
3 12 8
7 7 13
µ ¶
J= − − = ......................................................................................
10 4 4
5 5 5 11
¶ µ
µ ¶
K= + − + =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
6 8 8 12
7 11 5
µ ¶
L = −2 + − − +1 = .............................................................................
12 8 4
1 5 7
µ · ¶¸
M = 3− − − = ................................................................................
3 12 8
5 1 11
O= × − = .........................................................................................
3 2 6
5 7 −3
P= + × =.........................................................................................
4 4 4
−13 2 5
Q= + × = .......................................................................................
3 3 4
−13 2 5
µ ¶
R= + × = .....................................................................................
3 3 4
−3 5 3
S= ÷ + = .........................................................................................
8 2 4
5 3
µ ¶
−3
T= ÷ + =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
8 2 4
−5 5 10
U = 5× + ÷ =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
6 6 3
5 3 7
µ ¶ µ ¶
V = 1+ × + = ..................................................................................
8 2 3
1 5 13
µ ¶ µ ¶
W= − −3 =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3 12 4
3 5 −11
µ ¶
X= + =......................................................................................
13 9 12
5 7+3
Y = + =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3 12 + 3
−15
Z= = ..............................................................................................
2
+2
3
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
E XERCICE 1
Sans faire de calcul, entourer en rouge les nombres positifs, en vert les nombres négatifs :
−8 28 −15 −3 −2 −20 17 13
− − − −
5 −3 −65 8 7 −6 −9 10
26 × (−2) −15 × (−1) −3 × (−5) −2 × 17 −20 × 3 13 × (−5)
− − −
−3 × 14 65 × (−11) 8 × 4 × (−19) 7 × (−6) × (−9) −6 × (−11) 10 × 7 × (−2)
E XERCICE 2
Ecrire avec un dénominateur positif :
18 ...... 24 ...... −35 . . . . . . −18 . . . . . . −16 . . . . . . 30 ......
= − = = − = − = =
−11 . . . . . . −15 . . . . . . −27 . . . . . . 23 ...... −25 . . . . . . −54 . . . . . .
E XERCICE 1
Sans faire de calcul, entourer en rouge les nombres positifs, en vert les nombres négatifs :
−8 28 −15 −3 −2 −20 17 13
− − − −
5 −3 −65 8 7 −6 −9 10
26 × (−2) −15 × (−1) −3 × (−5) −2 × 17 −20 × 3 13 × (−5)
− − −
−3 × 14 65 × (−11) 8 × 4 × (−19) 7 × (−6) × (−9) −6 × (−11) 10 × 7 × (−2)
E XERCICE 2
Ecrire avec un dénominateur positif :
18 ...... 24 ...... −35 . . . . . . −18 . . . . . . −16 . . . . . . 30 ......
= − = = − = − = =
−11 . . . . . . −15 . . . . . . −27 . . . . . . 23 ...... −25 . . . . . . −54 . . . . . .
I NVERSE D ’ UN NOMBRE NON NUL
E XERCICE 1
1. Effectuer les multiplications suivantes, puis surligner les nombres de la première ligne qui donnent
un produit égal à 1 (s’il y en a) :
1 5
× 0,2 4 −5 5
0,5 × −0, 8 −2 4
− 10
8
1,25
5 0,8
4 1 13 6
× 4 2 1,33 3 4 × 8 7 2 −7 7
3 1
4 7
E XERCICE 2
Lorsque cela est possible, compléter le tableau suivant avec les inverses des nombres donnés, en écriture
fractionnaire :
2 −1 9
L’inverse de. . . 4 1 −5 3 16 7 0 3 9 5
3,5 0,9
est
E XERCICE 3
Complète les égalités et les phrases suivantes :
...... 7 ......
• 4× =1 L’inverse de 4 est . . . • × =1 L’inverse de 67 est . . .
...... 6 ......
...... ......
• . . . . . . × (−0, 2) = 1 L’inverse de −0, 2 est . . . • × =1 L’inverse de . . . est . . .
25 7
1 −3 8
• × (−3) = 1 L’inverse de (-3) est . . . • × =1 L’inverse de . . . est . . .
...... ...... ......
1 1 . . . . . . −8
• ×...... = 1 L’inverse de 15 est . . . • × =1 L’inverse de . . . est . . .
15 ...... 5
E XERCICE 4 : À LA CALCULATRICE
L’inverse d’un nombre x est noté x1 , ou encore x −1 (voir chapitre "Puissances"). Grâce à votre calculatrice,
en utilisant les touches x −1 et S⇔D (ou FÎ ÏD ), compléter rapidement le tableau suivant avec
des nombres fractionnaires :
T HÉORÈME DE P YTHAGORE
Taux de réussite :
............ %
Note du chapitre :
. . . . . . . . . . . . /20
Moyenne de la classe :
. . . . . . . . . . . . /20
∗
: cette compétence fait partie du socle commun.
– On dit qu’un triangle est rectangle si l’un de ses trois angles est un angle droit.
– Dans un triangle rectangle, le côté opposé au sommet de l’angle droit est appelé hypoténuse ; c’est le
côté le plus long du triangle.
Hypoténuse
C
Le carré d’un nombre positif a est égal au produit du nombre a par lui-même.
On note a 2 = a × a, et on prononce "a au carré".
Exemples :
Ï Le carré de 8 se note 82 et est égal à 8 × 8 = 64. B Ne pas confondre avec le double de 8, qui vaut
8 + 8 = 2 × 8 = 16 ! !
µ ¶2
2 2 2 2 2 4
Ï Le carré de 5,3 est 5, 3 = 5, 3 × 5, 3 = 28, 09 Ï Le carré de est = × =
7 7 7 7 49
On appelle carré parfait le carré d’un nombre entier positif. Voici la liste des quinze premiers carrés
parfaits :
Nombre 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Utiliser sa calculatrice
Ï Pour déterminer le carré d’un nombre positif, on utilise la touche x2 :
pour calculer le carré de 2,5 on tape la séquence 2 . 5 x2 EXE
2.52
Exemples d’utilisation
Ï Calculer la longueur de l’hypoténuse
N
9
7
T
?
On sait que le triangle ENT est rectangle en N. On peut donc appliquer le théorème de Pythagore :
ET2 =NT2 +NE2
En remplaçant les longueurs connues par leurs valeurs, on obtient :
ET2 = 92 + 72
ET2 = 81 + 49
ET2 = 130
p
En utilisant la touche 1 de la calculatrice, on trouve :
p
ET= 130 ≈ 11, 4
Donc la longueur du côté [ET] est 11,4 environ.
A
13
M
On sait que le triangle MAG est rectangle en G. On peut donc appliquer le théorème de Pythagore :
MA2 =GM2 +GA2
En remplaçant les longueurs connues par leurs valeurs, on obtient :
132 =GM2 + 52
169 =GM2 + 25
GM2 = 169 − 25
GM2 = 144
p
En utilisant la touche 1 de la calculatrice, on trouve :
p
GM= 144 = 12
Donc la longueur du côté [GM] est 12.
9
m
m
6
B
m
12
Si, dans un triangle, le carré de la longueur du plus long côté est égal à la somme des carrés des longueurs
des deux autres côtés,
alors ce triangle est rectangle, et le côté le plus long est l’hypoténuse.
m
16
12
m
M
20
m
Voici un triangle rectangle, dont la longueur de l’hypoténuse est notée c et les longueurs des côtés de
l’angle droit sont notés a et b :
b
c
On a ensuite construit deux carrés de côté a + b, à l’intérieur desquels nous avons collé quatre exem-
plaires de notre triangle rectangle, et ceci de deux manières différentes :
D G C S J R
O
F I L
A E B P K Q
Solution :
M
28
21
A ? F
On sait que AMF est un triangle rectangle en M.
Or, selon le théorème de Pythagore, si un triangle est rectangle, alors le carré de la longueur de
l’hypoténuse est égal à la somme des carrés des longueurs des côtés de l’angle droit.
On peut donc écrire l’égalité AF2 = MA2 + MF2
AF2 = 212 + 282
AF2 = 441 + 784
AF2 = 1225
p
AF = 1225 = 35
La longueur AF vaut 35 cm.
Exercice 1 (à trous)
Enoncé : Soit EGL un triangle rectangle en L, tel que EL=2,5 cm et LG=6 cm. Calculer la longueur EG.
Solution : On sait que . . . . . . est un triangle rectangle en . . . .
Or, selon le . . . . . . . . . . . . . . . . . . de . . . . . . . . . . . . . . . . . . , si un triangle est . . . . . . . . . . . . . . . . . . , alors le carré de
la longueur de l’ . . . . . . . . . . . . . . . est égal à la . . . . . . . . . des carrés des longueurs des côtés de l’angle droit.
On peut donc écrire l’égalité EG2 = . . . . . . 2 + . . . . . . 2
EG2 = . . . . . .2 + . . . . . .2
EG2 = . . . + . . .
EG2 = . . . . . .
p
EG = 1 . . . . . . = . . .
La longueur EG vaut . . . cm.
Exercice 2
1. Soit MKU un triangle rectangle en M, tel que MK=2,4 cm et MU=3,2 cm ; calculer la longueur KU.
2. Soit IHR un triangle rectangle en H, tel que HI=24 cm et HR=7 cm ; calculer la longueur IR.
3. Soit LPA un triangle rectangle en A, tel que AP=6 cm et AL=4 cm ; calculer une valeur arrondie au
millimètre de la longueur LP.
4. Soit ZTN un triangle rectangle en Z, tel que TZ=19 cm et NZ=16 cm ; calculer une valeur arrondie au
centimètre de la longueur TN.
Solution :
S
B 10 26 R
On sait que SBR est un triangle rectangle en S.
Or, selon le théorème de Pythagore, si un triangle est rectangle, alors le carré de la longueur de
l’hypoténuse est égal à la somme des carrés des longueurs des côtés de l’angle droit.
On peut donc écrire l’égalité BR2 = SB2 + SR2
262 = 102 + SR2
676 = 100 + SR2
SR2 = 676 − 100
SR2 = 576
p
SR = 576 = 24
La longueur SR vaut 24 cm.
Exercice 1 (à trous)
Enoncé : Soit BHP un triangle rectangle en H, tel que BP=5,3 cm et BH=2,8 cm. Calculer la longueur HP.
Solution : On sait que . . . . . . est un triangle rectangle en . . . .
Or, selon le . . . . . . . . . . . . . . . . . . de . . . . . . . . . . . . . . . . . . , si un triangle est . . . . . . . . . . . . . . . . . . , alors le carré de
la longueur de l’ . . . . . . . . . . . . . . . est égal à la . . . . . . . . . des carrés des longueurs des côtés de l’angle droit.
On peut donc écrire l’égalité BP2 = . . . . . . 2 + . . . . . . 2
. . . . . .2 = . . . . . .2 + HP2
. . . . . . = . . . . . . + HP2
HP2 = . . . . . . − . . . . . .
HP2 = . . . . . . . . .
p
HP = 1 . . . . . . . . . = . . . . . .
La longueur HP vaut . . . . . . cm.
Exercice 2
1. Soit SQE un triangle rectangle en S, tel que SE=6 cm et QE=7,5 cm ; calculer la longueur SQ.
2. Soit JFX un triangle rectangle en X, tel que FJ=85 cm et XF=36 cm ; calculer la longueur JX.
3. Soit MNI un triangle rectangle en N, tel que MI=14 cm et IN=7 cm ; calculer une valeur arrondie au
millimètre de la longueur MN.
4. Soit OGB un triangle rectangle en B, tel que BO=27 cm et GO=44 cm ; calculer une valeur arrondie au
centimètre de la longueur TN.
E XERCICE 1
Dans chacun des cas suivants, après avoir construit les figures suivantes en vraie grandeur, calculer les
longueurs manquantes (on donnera la valeur exacte et, si nécessaire, une valeur arrondie au millimètre) :
1. Cas n°1 : 2. Cas n°2 :
C
P
6
m
?
m
3
m
2
? B M ?
A N
6
m
m
9
9
m
D Q
E XERCICE 2
A
E XERCICE 3
On donnera les réponses aux questions suivantes en donnant une valeur arrondie au millimètre :
1. Calculer la longueur de la diagonale d’un carré de côté 12 cm.
2. Calculer la longueur d’un côté d’un carré dont une diagonale mesure 8 cm.
3. Calculer la longueur de la diagonale d’un rectangle de longueur 7 cm et de largeur 5 cm.
4. Calculer la hauteur (et l’aire) d’un triangle équilatéral de côté 10 cm.
5. Calculer la longueur du côté d’un losange dont les diagonales mesurent 4 cm et 6 cm.
E XERCICE 4
On considère une boîte, ayant une forme de pavé droit, H
G
pour laquelle AB=6cm, BC=3cm et BF=3cm :
E
F
1. Calculer la longueur de l’arête [AC].
2. Calculer la longueur de la diagonale [AG].
D
C
3. Peut-on faire entrer une baguette de métal de 7 cm
de long dans cette boîte ? A B
E XEMPLE
Enoncé :
Soit AMF un triangle tel que AM=21 cm, AF=34 cm et MF=28 cm. Démontrer que AMF n’est pas un
triangle rectangle.
Solution :
M
28
21
A 34 F
Le côté le plus long est [AF] ; si le triangle était rectangle, ce côté serait l’hypoténuse.
D’une part, on a AF2 = 342 = 1156.
D’autre part, on a MA2 +MF2 = 212 + 282 = 441 + 784 = 1225.
On constate que AF2 6=MA2 +MF2 .
Si le triangle était rectangle, d’après le théorème de Pythagore, on aurait l’égalité AF2 =MA2 +MF2 .
Ce n’est pas le cas, donc le triangle AMF n’est pas rectangle.
Exercice 1 (à trous)
Enoncé : Soit EGL un triangle tel que EL=2,5 cm, LG=6 cm et EG=7 cm. Démontrer que le triangle EGL
n’est pas rectangle.
Solution : Le côté le plus long est . . . . . . ; si le triangle était rectangle, ce côté serait l’hypoténuse.
D’une part, on a . . . . . . 2 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
D’autre part, on a . . . . . . 2 +. . . . . . 2 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
On constate que . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Si le triangle était . . . . . . . . . . . . . . . . . . , d’après le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ,
on aurait l’égalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Ce n’est pas le cas, donc le triangle AMF n’est pas rectangle.
Exercice 2
1. Soit MKU un triangle tel que MK=13 cm, KU=10 cm et MU=8 cm ; construire ce triangle en vraie
grandeur, puis démontrer qu’il n’est pas rectangle.
2. Soit IHR un triangle tel que HI=23 cm, HR=7 cm et RI=25 cm ; démontrer que ce triangle n’est pas
rectangle.
E XEMPLE
Enoncé :
Soit EJO un triangle tel que EJ=21 cm, JO=29 cm et EO=20 cm. Démontrer que EJO est un triangle
rectangle.
Solution :
J
29
21
E 20 O
Le côté le plus long est [JO] ; si le triangle était rectangle, ce côté serait l’hypoténuse.
D’une part, on a JO2 = 292 = 841.
D’autre part, on a EJ2 +EO2 = 212 + 202 = 441 + 400 = 841.
On constate que JO2 =EJ2 +EO2 .
Donc, d’après la réciproque du théorème de Pythagore, le triangle EJOF est rectangle en E.
Exercice 1 (à trous)
Enoncé : Soit UAQ un triangle tel que UA=2,5 cm, UQ=6,5 cm et AQ=6 cm. Démontrer que le triangle
UAQ est rectangle.
Solution : Le côté le plus long est . . . . . . ; si le triangle était rectangle, ce côté serait l’hypoténuse.
D’une part, on a . . . . . . 2 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
D’autre part, on a . . . . . . 2 +. . . . . . 2 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
On constate que . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Donc, d’après la . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ,
le triangle UAQ est rectangle en . . . .
Exercice 2
1. Soit MKU un triangle tel que MK=8,5 cm, KU=4 cm et MU=7,5 cm ; construire ce triangle en vraie
grandeur, puis démontrer qu’il est rectangle.
2. Soit IHR un triangle tel que HI=6,5 cm, HR=7,2 cm et RI=9,7 cm ; démontrer que ce triangle est rec-
tangle.
Dans les triangles suivants, repasser en rouge l’hypoténuse, et en vert les côtés de l’angle droit. Puis
écrivez pour chacun d’entre eux la relation de Pythagore.
Y
C
G
I
Triangle ①
U Triangle ③
Triangle ② W
Q
E F
M
K L
Triangle ④ B
Triangle ⑤
Nom du triangle carré de l’hypoténuse = somme des carrés des côtés de l’angle droit
① = +
② = +
③ = +
④ = +
⑤ = +
E XERCICE 1
1. Soit PBX un triangle tel que PB=8,1 cm, BX=6,8 cm et PX=4,4 cm ; construire ce triangle en vraie gran-
deur. Est-il rectangle ?
2. Soit IHR un triangle tel que HI=3,6 cm, HR=10,5 cm et RI=11,1 cm ; construire ce triangle en vraie
grandeur. Est-il rectangle ?
3. Soit ZSO un triangle tel que ZS=13 cm, SO=84 cm et ZO=86 cm ; ce triangle est-il rectangle ?
4. Soit GVA un triangle tel que GV=2 cm, GA= 65 cm et AV= 13
6 cm ; ce triangle est-il rectangle ?
5. Soit UNF un triangle isocèle en F tel que FU=5 cm et UN=7 cm ; ce triangle est-il rectangle ?
E XERCICE 2
A l’aide du quadrillage, démontrer que le triangle ABC est rectangle en B :
E XERCICE 3
Le triangle PQR est-il rectangle ?
R
18
m
14
m
m
8
M 8
m P
1. Le théorème de Pythagore nous dit que si un triangle est rectangle, alors le carré de la longueur de
l’hypoténuse est égal à la somme des carrés des longueurs des côtés de l’angle droit.
Si on appelle a et b les longueurs des côtés de l’angle droit, et c la longueur de l’hypoténuse, ce
théorème nous permet donc d’écrire l’égalité a 2 + b 2 = c 2 .
Interprétez cette égalité en termes d’aires en complétant la phrase suivante :
b
a
2. Reconstituez le carré construit sur l’hypoténuse à partir des deux carrés construits sur les côtés de
l’angle droit, en utilisant les parties grisées comme des pièces de puzzle.
P UISSANCES
Taux de réussite :
............ %
Note du chapitre :
. . . . . . . . . . . . /20
Moyenne de la classe :
. . . . . . . . . . . . /20
∗
: cette compétence fait partie du socle commun.
a n = |a × a × a{z× · · · × a}
n facteurs
De plus, on a a 1 = a et a 0 = 1
Exemples :
µ ¶5
3 3 3 3 3 3 243
• 74 = 7 × 7 × 7 × 7 = 2401 • (−5)3 = (−5) × (−5) × (−5) = −125 • = × × × × =
4 4 4 4 4 4 1024
• (−35)1 = −35 • 170 = 1
Remarques : B Attention à l’importance des parenthèses ! !
• −34 = −3 × 3 × 3 × 3 = −81 alors que (−3)4 = (−3) × (−3) × (−3) × (−3) = 81
µ ¶2
22 4 2 2 2 4
• = alors que = × =
7 7 7 7 7 49
Cas particulier : les puissances de 10
En écriture décimale, 10n s’écrit avec le chiffre 1 suivi de n zéros : 10n = 1 00 · · ·0}
| {z
n zéros
Exemples :
• 105 = 10 × 10 × 10 × 10 × 10 = 100 000 • 1012 = 10 {z × · · · × 10} = 1 000 000 000 000
| × 10 × 10
12 facteurs
Exemples :
1 1 1 1 1 1 1 1
• 3−2 = 2 = • 2−4 = 4
= = 0, 0625 • (−7)−3 = 3
=− • 20−1 = 1
= = 0, 05
3 9 2 16 (−7) 343 20 20
Cas particulier : les puissances de 10
En écriture décimale, 10−n s’écrit avec le chiffre 1 précédé de n zéros, avec une virgule après le premier
1
zéro : 10−n = n = 0, 0 · · · 0 1
10 | {z }
n zéros
Exemples :
1 1 1 1 1
• 10−5 = 5 = = 0, 000 01 • 10−9 = = 0, 000 000 001 • 10−1 = = = 0, 1
10 100 000 109 10 1 10
2 2
• (53 ) = (53 ) × (53 ) = (5 × 5 × 5) × (5 × 5 × 5) = 5 × 5 × 5 × 5 × 5 × 5 = 56 d’où (53 ) = 56
3 3
• (104 ) = 104 × 104 × 104 = 10 000 × 10 000 × 10 000 = 1 000 000 000 000 = 1012 d’où (104 ) = 1012
10n
• 10n × 10p = 10n+p • = 10n−p • (10n )p = 10n×p
10p
Exemples :
52, 147 × 102 = 5214, 7 0, 00019 × 107 = 1900
214758 × 10−4 = 21, 4758 21, 3 × 10−6 = 0, 0000213
La notation scientifique d’un nombre décimal est l’écriture de ce nombre sous la forme a × 10n où :
– a est un nombre décimal n’ayant qu’un seul chiffre avant la virgule (ce chiffre ne pouvant pas être 0),
– n est un entier relatif (positif ou négatif).
−2 4 5 9 , 1
9 5 3 0 0 0 0
0 , 0 0 0 6 3
La notation scientifique est très pratique, entre autres, pour comparer de très grands nombres entre eux,
ou pour comparer de très petits nombres entre eux. Elle peut aussi nous permettre de travailler sur les
encadrements et sur les ordres de grandeur ; par exemple :
A = 629 547 200 A = 6, 295472 × 108 108 < A < 109 A ≈ 6 × 108 .
Exemples :
¡ ¢2
3 3 2 17 15
4 × 107 × 6 × 10−4
A = −12 + 5 × 2 B = −3 × (4 − 6) C = 5 × 10 − 380 × 10 D=
8 × 103
A = −12 + 5 × 8 B = −27 × (−2) 2 15
C = 500 × 10 − 380 × 10 15 4 × 6 107 × 10−8
D= ×
8 103
A = −12 + 40 B = −27 × 4 C = (500 − 380) × 1015 24 10 −1
D= ×
A = 28 B = −108 C = 120 × 1015 8 103
−4
D = 3 × 10
Remarques : • Dans les calculs A et B, les règles de priorité s’exercent de manière classique.
• Dans le calcul C, plutôt que de recourir à l’écriture décimale des deux termes de la différence, on a
préféré écrire chaque terme en utilisant la même puissance de 10, avant de mettre cette puissance de 10
en facteur.
• Dans le calcul D, on regroupe d’une part les puissances de 10, d’autre part les autres nombres, et on
effectue les calculs séparément.
V
La touche pour les puissances est soit x■ (sur les Casio), soit la touche (sur les TI)
Lorsqu’il y a besoin de plus de 9 chiffres pour écrire un nombre, la calculatrice affiche directement l’écri-
ture scientifique de ce nombre.
On peut forcer la calculatrice à écrire les nombres sous forme scientifique en tapant SHIFT MODE ,
puis choisir SCI (sur les Casio), ou encore en tapant 2nd MODE , puis choisir SCI (sur les TI)
A RETENIR :
Soit a un nombre relatif quelconque, non nul. On a :
• a n = |a × a × a{z× · · · × a}
n facteurs
• a = a et a 0 = 1.
1
53 = . . . × . . . × . . . = . . . . . . (−3)3 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
104 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (−1)5 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
72 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (−5)3 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(−8)2 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . −102 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
16 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (−1)5 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
44 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . −27 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
−34 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (−6)5 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
µ ¶3 µ ¶2
2 1
=............................................. − = ...........................................
3 5
µ ¶3 µ ¶5
5 1
− = ........................................... =.............................................
2 4
5 5 5 5 5
1, 04 × 1, 04 × 1, 04 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . × × × × =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
7 7 7 7 7
µ ¶ µ ¶ µ ¶ µ ¶
1 1 1 1
(−8, 1) × (−8, 1) = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . − × − × − × − = ....................
3 3 3 3
a × a × a × a =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . x ×x ×x ×x ×x ×x ×x ×x ×x =..................
E XERCICE 4 Puissances de 10
Puissance Ecriture sous forme de produit Ecriture décimale
103 10 × 10 × 10 1 000
...... 10 × 10 × 10 × 10 × 10 × 10 ........................
...... 10 × 10 × 10 × 10 × 10 × 10 × 10 × 10 ........................
A RETENIR :
Soit n un entier positif :
• 10n = |10 × 10 × 10
{z × · · · × 10}
n facteurs
• En écriture décimale, 10n s’écrit avec le chiffre . . . suivi de n . . . . . . . . . . . . : 10n = 1 00 · · ·0}
| {z
n zéros
A RETENIR :
1 1
Soit a un nombre relatif quelconque, non nul. On a : a −n = =
a n |a × a × a{z× · · · × a}
n facteurs
E XERCICE 1
Ecrire sous la forme d’une fraction, puis sous forme décimale si possible, comme dans l’exemple :
1 1
4−2 = 2
= = 0, 0625 3−3 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4 16
10−1 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5−2 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2−5 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1−4 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
25−1 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (−12)−1 =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(−3)−2 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10−5 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
−6−3 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9−3 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
100−2 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (−4)−3 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
0, 5−6 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (−7)−1 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
µ ¶−2 µ ¶−1
3 4
=. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2 5
µ ¶−5
−1
−0, 1−4 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . =..........................................
3
1 −1
= ............................................ =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
10−3 5−2
1
...... ................................ ........................
104
1
...... ................................ ........................
106
1
...... ................................ ........................
100
1
...... ................................ ........................
10 000 000
A RETENIR :
Soit n un entier positif :
1 1
• 10−n = n =
10 |10 × 10 × 10
{z × · · · × 10}
n facteurs
• En écriture décimale, 10−n s’écrit avec le chiffre . . . précédé de n . . . . . . . . . . . . , avec une virgule
après le premier zéro : 10−n = 0, 0 · · ·0 1
| {z }
n zéros
E XERCICE 4
1. A l’aide de la calculatrice, écrire sous la forme d’une puissance de 2 :
256= . . . . . . . . . ; 0,25= . . . . . . . . . ; 32768= . . . . . . . . . ; 0,007 812 5= . . . . . . . . .
3 −7
(10−5 ) = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (10−1 ) =.........................................
3
8 3 −17 (105 ) × 10
(10 ) × 10 = ................................... −1
=....................................
104 × (102 )
a a × 0, 1 a × 0, 01 a × 0, 001 a × 0, 0001
224,67
31 228,3
14
E XERCICE 2
1. Compléter :
• 25, 1403 × 102 = 25, 1403 × . . . . . . . . . . . . = . . . . . . . . . . . . . . . . . .
• 25, 1403 × 103 = 25, 1403 × . . . . . . . . . . . . = . . . . . . . . . . . . . . . . . .
• 25, 1403 × 104 = 25, 1403 × . . . . . . . . . . . . = . . . . . . . . . . . . . . . . . .
• 25, 1403 × 106 = 25, 1403 × . . . . . . . . . . . . = . . . . . . . . . . . . . . . . . .
A RETENIR :
Pour multiplier un nombre décimal par 10n (où n est un nombre positif), il suffit de décaler la
virgule de . . . . . . rangs vers la . . . . . . . . . . . . . . . . . . , en complétant par des zéros si nécessaire.
2. Compléter :
• 312, 47 × 10−2 = 312, 47 × . . . . . . . . . . . . = . . . . . . . . . . . . . . . . . .
• 312, 47 × 10−3 = 312, 47 × . . . . . . . . . . . . = . . . . . . . . . . . . . . . . . .
• 312, 47 × 10−4 = 312, 47 × . . . . . . . . . . . . = . . . . . . . . . . . . . . . . . .
• 312, 47 × 10−6 = 312, 47 × . . . . . . . . . . . . = . . . . . . . . . . . . . . . . . .
A RETENIR :
Pour multiplier un nombre décimal par 10−n (où n est un nombre positif), il suffit de décaler la
virgule de . . . . . . rangs vers la . . . . . . . . . . . . . . . . . . , en complétant par des zéros si nécessaire.
Définition : L’écriture scientifique d’un nombre décimal est l’unique écriture de ce nombre sous la
forme a × 10n , où :
– a est un nombre décimal compris entre 1 et 10, 10 étant exclu ;
– n est un nombre entier relatif (positif ou négatif).
Par exemple, 2, 14 × 105 est l’écriture scientifique du nombre 214 500
E XERCICE 2 Parmi les nombres suivants, surligner ceux qui sont écrits sous forme scientifique :
E XERCICE 3 Compléter le tableau, puis surligner l’écriture scientifique du nombre donné en écriture
décimale :
E XERCICE 1
On donne les nombres A = 67 028 200 000 et B = 0, 000 0319.
E XERCICE 2
On donne les nombres C = 0, 000 000 000 000 78 et D = 42 753.
E XERCICE 3
Voici les distances du Soleil à quelques planètes, étoiles ou nébuleuses.
Remarque : Une année-lumière (notée a.l.) vaut environ 1013 km (voir par ailleurs)
1. Donner l’écriture scientifique des nombres qui mesurent ces distances en kilomètres,
2. Ordres de grandeur :
3. Encadrements :
a) Quels sont les astres dont la distance au Soleil est comprise entre 108 et 109 km ?
b) Quels sont les astres dont la distance au Soleil est comprise entre 1014 et 1015 km ?
c) Encadrer la distance séparant le Soleil de l’Etoile Polaire par deux puissances de 10 d’exposants
consécutifs.
A RETENIR :
Dans un enchaînement de calculs, les priorités sont les suivantes :
• En présence de parenthèses, on commence par les calculs entre parenthèses.
• En l’absence de parenthèses :
D = 5 × 23 − 3 × 24 + 3 E = (5 + 2)2 − 52 + 22 F = 11 − −23 + 6 × 52
¡ ¢ ¡ ¢
E XERCICE 2 Calculer à la main, en détaillant les étapes du calcul, comme dans les exemples donnés ;
le résultat sera donné sous la forme a × 10n , où a est un nombre décimal et n un entier relatif, mais
également sous forme décimale.
Exemple 1 • 25 × 106 − 130 × 104 = 25 × 106 − 1, 3 × 106 = (25 − 1, 3) × 106 = 23, 7 × 106 = 23 700 000
Exemple 2 • 4 × 10−7 × 12 × 103 = (4 × 12) × (10−7 × 103 ) = 48 × 10−4 = 0, 0048
32 × 105 32 105
Exemple 3 • = × = 4 × 102 = 400
103 × 8 8 103
¢2 ¢2
D = 7 × 105 × (−2) × 10−8 E = 4 × 103 × 25 × 10−9
¡ ¡
F = 12 × 10−3 × 0, 4 × 10−5
¡ ¢2
−12 × 107 62 × 106 6 × 10−5 × (−0, 3) × 109
G= H= I=
105 × 4 9 × 10−3 9 × 1011
G11 Démontrer qu’un triangle est rectangle en utilisant son cercle cir-
conscrit
Taux de réussite :
............ %
Note du chapitre :
. . . . . . . . . . . . /20
Moyenne de la classe :
. . . . . . . . . . . . /20
∗
: cette compétence fait partie du socle commun.
Définition
La médiatrice d’un segment est la droite perpendiculaire à ce segment et passant par son milieu.
Propriété d’équidistance
– Si un point est situé sur la médiatrice d’un segment,
alors on est sûr que ce point est situé à égale distance des extrémités de ce segment.
– Si un point est situé à égale distance des extrémités d’un segment,
alors on est sûr que ce point est situé sur la médiatrice de ce segment.
B B B
A A I A I
B B B
A A A
Pour tracer la médiatrice du ① on trace deux cercles de centres ② on trace la droite qui joint les
segment [AB] : A et B de même rayon, assez grand intersections de ces deux cercles
Définition
Dans un triangle, on appelle médiane une droite passant par un sommet du triangle et par le milieu du
côté opposé à ce sommet.
Illustration :
En effet, le segment [CO], qui est la médiane issue du sommet de l’angle droit, est un rayon du cercle C
AB
circonscrit au triangle ABC. Or le segment [AB] est un diamètre de ce cercle. On a donc bien CO =
2
R APPELS DE COURS :
Si un triangle est rectangle, alors le centre de son cercle circonscrit est le milieu de l’hypoténuse.
C
D E
F
H
B
A I
Exercice 2 A l’aide des informations données par la figure ci-contre, détermine le centre des cercles
circonscrits aux triangles ABC , BC E et AK C , puis trace ces cercles :
H
J
C
I
D
B
L
R APPEL DE COURS :
Si un triangle est rectangle, alors il est inscrit dans le cercle dont le diamètre est l’hypoténuse.
Exercice 2
M
EHM est un triangle tel que EH=7,4 cm,
MEH = 24°et
EHM = 66°.
1. Faire une figure en vraie grandeur.
E 24◦
2. Démontrer que le triangle EHM est un triangle rectangle.
66◦
3. Justifier que le point M est situé sur le cercle de diamètre [EH]. H
Exercice 3 Exercice 4
FIN est un triangle tel que FI=4,8 cm, IN=9 cm Démontrer que les points A, B, C et D sont si-
et NF=10,2 cm tués sur un même cercle, que l’on tracera.
1. Faire une figure en vraie grandeur. B
R APPEL DE COURS :
Si un triangle est rectangle, alors la longueur de la médiane issue du sommet de l’angle droit est égale à
la moitié de la longueur de l’hypoténuse.
Exercice 1 Dans chaque cas, calculer la longueur demandée (valeur exacte ou valeur approchée au
millimètre), en justifiant la méthode utilisée :
Calculer AI : Calculer BC : Calculer AI :
C
A C
3
m
C
I
I
B
6 I
m
m
4
,1 A 5
m
B B
A
Exercice 2
D
Observez la figure ci-contre, dessinée à main levée :
1. De quelle nature est le triangle DEF ? Justifier.
2. De quelle nature est le triangle DEK ? Justifier avec soin.
3. Calculer la mesure de l’angle DKE.
60◦
30◦
K 4. De quelle nature est le triangle DFK ?
E F
7
m
R APPEL DE COURS :
Si un triangle est inscrit dans un cercle dont un diamètre est l’un de ses côtés, alors ce triangle est
rectangle, et ce côté est l’hypoténuse.
Démonstration :
• On sait que . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
• Or, si un triangle est . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
...........................................................................................................
, alors . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
...........................................................................................................
• On en conclut que . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercice 2
M
EHM est un triangle, et C est le cercle de diamètre [EH]. Ce cercle I J
O
coupe le côté [EM] en un point I, et le côté [HM] en un point J.
1. Démontrer que les triangles EHI et EHJ sont des triangles rec-
E
tangles.
2. Comment appelle-t-on les droites (EJ) et (HI) dans le triangle H
EHM ? Comment appelle-t-on leur point d’intersection O ?.
Exercice 3
1. Tracer un segment [AB] de 10 cm ; placer un point C sur [AB] tel que AC=6cm ; tracer les cercles C et
C ′ de diamètres respectifs [AB] et [AC] ; placer sur le cercle C un point D situé à 5 cm du point B. Le
segment [AD] coupe le cercle C ′ en un point E.
2. Démontrer que les triangles ABD et ACE sont des triangles rectangles.
3. Démontrer que les droites (CE) et (BD) sont parallèles.
4. Calculer les valeurs exactes des longueurs AD et CE.
R APPEL DE COURS :
Si, dans un triangle, la longueur d’une médiane est égale à la moitié de la longueur du côté correspon-
dant, alors ce triangle est rectangle, et ce côté est l’hypoténuse.
Démonstration :
• On sait que . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
• Or, si, dans un triangle, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
...........................................................................................................
, alors . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
...........................................................................................................
• On en conclut que . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Exercice 2
ABC est un triangle isocèle en B ; D est le symétrique de A par rapport à B.
1. Faire une figure.
2. Démontrer que le triangle ACD est rectangle en C.
Exercice 3
Soit EFG un triangle, et soit I le milieu de [FG]. On sait que EF=5 cm, EG=12 cm, FG=13 cm et EI=6,5 cm.
Démontrer que le triangle EFG est rectangle en E.
E
12
m
m
6
.5
5
I
F G
13
m
N22 Remplacer la lettre par un nombre dans une expression littérale ; tes-
ter une égalité
Taux de réussite :
............ %
Note du chapitre :
. . . . . . . . . . . . /20
Moyenne de la classe :
. . . . . . . . . . . . /20
∗
: cette compétence fait partie du socle commun.
On peut calculer la valeur de cette expression lorsque la lettre prend une valeur donnée.
Par exemple, pour x = −2, on a E = 4 × (−2)2 − (−2) + 3 = 4 × 4 + 2 + 3 = 16 + 2 + 3 = 21
Exemples :
• 2(3 + 5x) = 2 × 3 + 2 × 5x = 6 + 10x
• 5y(3 − 2y) = 5y 3 + (−2y) = 5y × 3 + 5y × (−2y) = 15y − 10y 2
¡ ¢
Exemples :
• 5x + 5y = 5(x + y) • 3b − 5b = 3b + (−5)b = (3 − 5)b = −2b • 3x 2 − x = x × 3x − x × 1 = x(3x − 1)
Exemples :
• 5x − 2 + 3x + 7 = 5x + (−2) + 3x + 7 = 5x + 3x + (−2) + 7 = 8x + 5
On a regroupé d’une part les "termes en x", d’autre part les "termes constants"
• 5x 2 +x −7x 2 +5x −11 = 5x 2 + x + (−7x 2 ) + 5x + (−11) = 5x 2 + (−7x 2 ) + x + 5x + (−11) = −2x 2 + 6x − 11
On a regroupé entre eux les "termes en x 2 ", les "termes en x", et enfin les "termes constants"
(a + b)(c + d ) = ac + ad + bc + bd
Exemples :
• (x + 2)(x + 5) = x × x + x × 5 + 2 × x + 2 × 5 = x 2 + 5x + 2x + 10 = x 2 + 7x + 10
• (3x +2)(x −5) = (3x +2)(x +(−5)) = 3x ×x + 3x ×(−5) + 2×x + 2×(−5) = 3x 2 + (−15x) + 2x + (−10) =
3x 2 − 13x − 10
Définitions
• Une équation est une égalité dans laquelle un nombre - appelé inconnue de l’équation - est représenté
par une lettre.
• S’il en existe, la (ou les) valeur(s) de l’inconnue pour la(les)quelle(s) l’égalité est vraie sont appelées
solutions de l’équation.
• Résoudre une équation consiste à trouver toutes ses solutions
Exemple :
2x + 3 = 11 est une équation, d’inconnue x.
On dit qu’elle est du premier degré, car la plus grande puissance de x est 1.
• x = 2 n’est pas une solution de cette équation ; en effet, on a 2 × 2 + 3 = 4 + 3 = 7 6= 11
• x = 4 est une solution de cette équation ; en effet, on a 2 × 4 + 3 = 8 + 3 = 11
Si a=b alors a +c = b +c et a −c = b −c
• on multiplie (ou on divise) par un même nombre chacun de ses deux membres :
a
Si a=b alors a ×c = b ×c et c = bc
Application à la résolution d’une équation : Pour résoudre une équation de ce type, on doit isoler x
dans un des membres de l’équation.
x +7 = −2x − 2
① On commence par ajouter 2x aux
+2x +2x
x + 7+2x = −2x − 2+2x deux membres de l’équation, pour éli-
miner les x du second membre.
3x + 7 = −2
② Ensuite on soustrait 7 aux deux
−7 −7
3x + 7−7 = −2−7 membres de l’équation, pour élimi-
ner les termes constants du premier
3x = −9 membre.
÷3 3x −9 ÷3 ③ On termine en divisant par 3 les deux
= membres de l’équation pour finir d’iso-
3 3
ler l’inconnue.
x = −3
Toutes les résolutions de problèmes par mise en équation se déroulent selon un schéma en 4 étapes,
qu’il faut impérativement respecter ; en voici un exemple :
Enoncé : Deux enfants, Adrien et Béatrice, jouent aux billes. Adrien dit : "J’ai seize billes de moins
que toi. . . " ; ce à quoi Béatrice répond : "J’en ai trois fois plus que toi !". Combien de billes possède
Adrien ?
Résolution :
Etape n°1 : choix de l’inconnue On note x le nombre de billes que possède Adrien.
Etape n°2 : mise en équation du problème La phrase "J’ai seize billes de moins que toi. . . " se tra-
duit par "Béatrice possède x + 16 billes".
La phrase "J’en ai trois fois plus que toi !" se traduit par
"Béatrice possède 3x billes".
On a donc l’équation x + 16 = 3x
x + 16 = 3x
−3x −3x
x + 16 − 3x = 3x − 3x
−2x + 16 = 0
−16 −16
Etape n°3 : résolution de l’équation −2x + 16 − 16 = 0 − 16
−2x = −16
÷(−2) −2x −16 ÷(−2)
=
−2 −2
x = 8
Etape n°4 : Interprétation et conclusion NB : Le résultat est un nombre entier positif, ce qui est
cohérent avec l’énoncé
Pierre possède 8 billes (et Béatrice 24).
E XERCICE 1
1. Combien vaut l’expression A = 5 − 3x
– lorsque x = 7 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
– lorsque x = −3 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
– lorsque x = 43 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2. Combien vaut l’expression B = 4x 2 − 5x
– lorsque x = 5 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
– lorsque x = −3 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
– lorsque x = 12 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3. Combien vaut l’expression B = −3x 2 + x − 7
– lorsque x = 2 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
– lorsque x = −1 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
– lorsque x = 35 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4. Combien vaut l’expression B = 3a 2 − 4ab + 2b 2
– lorsque a = 2 et b = 5 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
– lorsque a = −1 et b = 3 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
– lorsque a = −2 et b = 0 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
E XERCICE 2
1. L’aire d’un rectangle de longueur L et de largeur l est donnée par la formule A = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Calculer l’aire d’un rectangle de longueur 8 cm et de largeur 2,5 cm : A = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2. L’aire d’un disque de rayon R est donnée par la formule A = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Calculer l’aire d’un disque de rayon 5 cm (on prendra π = 3, 14) : A = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3. Le volume d’un cylindre de rayon R et de hauteur h est donnée par la formule A = . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Calculer l’aire d’un cylindre de rayon et de hauteur 4 cm (on prendra π = 3, 14) : A = . . . . . . . . . . . . . . . . .
4. La distance d’arrêt d’un véhicule sur route sèche roulant à une vitesse v (en km/h) est donnée par la
v v2
formule D = + .
3, 6 200
Calculer la distance d’arrêt d’un véhicule roulant à une vittesse de 90 km/h, puis d’un autre véhicule
roulant à 130 km/h :
Véhicule 1 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Véhicule 2 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
E XERCICE 3
Question Calculs Conclusion
Tester si l’égalité D’une part, le membre D’autre part, le membre Donc l’égalité
2x + 3 = 5 de gauche vaut de droite vaut . . . ............
est vraie pour x = 2 2×... +3 = ... vérifiée
Tester si l’égalité D’une part, le membre D’autre part, le membre Donc l’égalité
2x + 5 = 2 − x de gauche vaut de droite vaut 2 − . . . = . . . ............
est vraie pour x = −1 2×... +5 = ... vérifiée
Tester si l’égalité D’une part, le membre D’autre part, le membre Donc l’égalité
5(x + 2) = 19 + 2x de gauche vaut de droite vaut ............
est vraie pour x = 3 ........................ ........................ vérifiée
Tester si l’égalité D’une part, le membre D’autre part, le membre Donc l’égalité
2, 5x + 4 = 7(10 − 2x) de gauche vaut de droite vaut ............
est vraie pour x = 4 ........................ ........................ vérifiée
Tester si l’égalité D’une part, le membre D’autre part, le membre Donc l’égalité
de gauche vaut de droite vaut ............
0, 2x = x+8
9 ........................ ........................ vérifiée
est vraie pour x = 10
Tester si l’égalité D’une part, le membre D’autre part, le membre Donc l’égalité
de gauche vaut de droite vaut ............
x2 − 3 = 1
........................ ........................ vérifiée
est vraie pour x = −2
Tester si l’égalité D’une part, le membre D’autre part, le membre Donc l’égalité
de gauche vaut de droite vaut ............
x 2 − 5x + 6 = 0
........................ ........................ vérifiée
est vraie pour x = 2
Tester si l’égalité D’une part, le membre D’autre part, le membre Donc l’égalité
de gauche vaut de droite vaut ............
5 − 2x = 19 − x 2
........................ ........................ vérifiée
est vraie pour x = 5
A RETENIR :
Soient k, a et b trois nombres relatifs
• k(a + b) = k × a + k × b autrement dit, en simplifiant l’écriture, k(a + b) = ka + kb
E XERCICE
Développer les produits suivants, et simplifier l’expression obtenue :
A RETENIR :
Soient k, a et b trois nombres relatifs ; • ka + kb = k(a + b) ka − kb = k(a − b)
E XERCICE 1
Factoriser chacune des sommes suivantes
A = 5x + 5y = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B = 3a − 3b = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C = 6p − 3q = . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
E XERCICE 2
Réduire chacune des sommes suivantes
A = 5x + 7x = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B = 3a − 5a = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C = 6p − 9p = . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
D = a + 7a = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E = x − 14x = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . F = 3n 2 + 5n 2 = . . . . . . . . . . . . . . . . .
D = 8a 2 − 7a 2 = . . . . . . . . . . . . . . . . . E = x 2 − 4x 2 =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . F = 5m 2 − m 2 = . . . . . . . . . . . . . . . . .
E XERCICE 3
Réduire chacune des sommes suivantes
A = 5x − 3 + 7x − 11 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B = 3a − 8 − 5a + 7 = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
C = −3x 2 + 3x + 5x 2 + 4x D = y 2 + 3 − 2y 2 − 5y + 1
C =................................................ D =................................................
E = −4x 2 + 3x − 1 + x 2 + 5 F = z 2 − 3 + 4z − 11 − 7z − 9z 2 + 2
E = ................................................ F = ................................................
A RETENIR :
• Pour ajouter une somme algébrique écrite entre parenthèses, il suffit d’additionner chaque
terme de cette somme algébrique.
• Pour soustraire une somme algébrique écrite entre parenthèses, il suffit d’additionner les oppo-
sés de chacun des termes de cette somme algébrique.
E XERCICE
Supprimer les parenthèses dans chacune des sommes algébriques suivantes, puis réduire les sommes ob-
tenues
D = 5b + (3 − b) E = 11 − (5 + 2a) F = 4y − (y + 9)
D =............................. E = ............................. F = .............................
D =............................. E = ............................. F = .............................
A RETENIR :
E XERCICE
Développer et réduire les produits suivants :
A = (x + 2)(x + 7) B = (a + 9)(3 + a)
A =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
A =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
A =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
C = (y + 9)(3y + 5) D = (t + 5)(7 + 3t )
C =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . D = ...............................................
C =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . D = ...............................................
C =. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . D = ...............................................
E = (z + 2)(z − 3) F = (a − 11)(2 + a)
E =................................................ F =. . .. . .. .. .. . .. .. .. . .. .. .. . .. .. .. . .. .. . .. .. .. . .. .
E =................................................ F =. . .. . .. .. .. . .. .. .. . .. .. .. . .. .. .. . .. .. . .. .. .. . .. .
E =................................................ F =. . .. . .. .. .. . .. .. .. . .. .. .. . .. .. .. . .. .. . .. .. .. . .. .
A RETENIR : Une telle égalité, dans laquelle un nombre manquant est représenté par une lettre,
s’appelle une équation. Le nombre cherché est appelé inconnue de l’équation. Trouver toutes les
valeurs de l’inconnue pour lesquelles l’égalité est vraie, c’est ce qu’on appelle résoudre l’équation.
2x + 5 = −3 x =4 x = −4 x = −1
3x + 8 = 3 − 2x x =0 x = −1 x =7
7x = 8 − x x =1 x = −1 x =0
5(x + 3) = 2x − 6 x =5 x = −3 x = −7
2x − 3 = −4x x = 31 x = 21 x = 41
x 2 + 4 = 5x x =1 x =3 x =4
2(3x + 2) = 4 + 6x x = −5 x =0 x = − 53
A RETENIR :
Soient a, b et c trois nombres relatifs.
• Une égalité reste vraie lorsque l’on ajoute (ou soustrait) un même nombre à chacun de ses
membres : Si a =b alors a +c = b +c et a −c = b −c
• Une égalité reste vraie lorsque l’on multiplie (ou divise) par un même nombre non nul chacun
a
de ses membres : Si a=b alors a ×c = b ×c et c
= bc
C’est grâce à ces deux remarques que nous allons pouvoir mettre en oeuvre une méthode pour résoudre
n’importe quelle équation du premier degré (c’est-à-dire sans puissance de l’inconnue supérieure à 1).
Pour cela, il va falloir utiliser ces deux propriétés pour tenter d’isoler l’inconnue dans un des membres
de l’équation.
1. Exemples
x + 20 = 7 x −7 = −5
... ... ... ...
x + 20 − . . . = 7−... x −7+... = −5 + . . .
x = ... x = ...
1. Exemples
5x = −15 x
= 8
... ... 3
5x −15 ... ...
= x
... ... ×... = 8×...
3
x = ...
x = ...
1...
Vérification : 5×... = ... Vérification : = ...
3
2. A vous maintenant ! Sur votre cahier, résolvez les équations suivantes :
x x −3
(a) 6x = −3 (b) = −2 (c) −4x = −12 (d) =
9 5 10
1. Exemples
3x + 4 = −2 x
−5 = 1
... ... 3
... ...
3x + 4 − . . . = −2 − . . . x
−5+... = 1+...
3
3x = ...
x
... ... = ...
3x 3
= ...... ... ...
... x
×... = ... ×...
x = ...... 3
x = ...
1...
Vérification : 3×...+4 = ... Vérification : −5 = ...
3
2. A vous maintenant ! Sur votre cahier, résolvez les équations suivantes :
(a) 2x + 7 = −9 (c) −4x − 1 = 11 (e) 3x − 5 = −2 (g) −5x + 4 = 2
x x x x
(b) + 3 = 0 (d) − + 7 = −3 (f) + 7 = −1 (h) − − 2 = 1
2 5 10 6
1. Exemple
x +7 = −2x − 2
... ...
x +7+... = −2x − 2 + . . .
3x + 7 = −2
... ...
3x + 7 − . . . = −2 − . . .
3x = ......
... ...
3x
= ......
...
x = ......
Exercice 1
Enoncé : Aujourd’hui, une mère a 26 ans de plus que sa fille. Dans 7 ans, elle aura le double de l’âge
de sa fille. Quel âge a sa fille aujourd’hui ?
1. Etape n°1 : choix de l’inconnue : on notera x l’âge de la fille aujourd’hui.
2. Etape n°2 : exprimer en fonction de x l’âge de la mère aujourd’hui, puis l’âge de la fille dans 7 ans,
puis l’âge de la mère dans 7 ans. En déduire une équation qui traduise ce problème.
3. Etape n°3 : résoudre cette équation
4. Etape n°4 : interpréter le résultat, en vérifier la cohérence vis-à-vis de l’énoncé, puis conclure.
Exercice 2
Enoncé : Lors d’une séance de cinéma, on a accueilli 56 spectateurs. Certains ont payé le tarif réduit
(5 ¤), les autres le tarif normal (8 ¤). La reccte de cette séance se monte à 376 ¤. Combien de specta-
teurs ont payé le tarif réduit ?
1. Etape n°1 : choix de l’inconnue : on notera x le nombre de spectateurs ayant payé leur place au tarif
réduit.
2. Etape n°2 : exprimer en fonction de x le nombre de spectateurs ayant payé leur place au tarif normal,
puis la recette liée à la vente des places à tarif réduit, et enfin la recette liée à la vente des places au
tarif normal. Ecrire alors une équation traduisant ce problème.
3. Etape n°3 : résoudre cette équation
4. Etape n°4 : interpréter le résultat, en vérifier la cohérence vis-à-vis de l’énoncé, puis conclure.
Exercice 3
Je dépense les deux tiers de mon argent de poche pour acheter des vêtements ; il me reste 54 ¤. Combien
avis-je d’argent avant mes achats ?
Exercice 4
1. La somme de trois nombres consécutifs vaut 2007 ; quels sont ces trois nombres ?
2. La somme de cinq multiples de 3 consécutifs vaut 585 ; quels sont ces nombres ?
Exercice 5
E
A
6
m
B x
m C D
6
m
G13 Utiliser la calculatrice pour calculer une valeur approchée d’un angle
dont le cosinus est donné, le cosinus d’un angle donné
G14 Calculer la mesure d’un angle aigu dans un triangle rectangle grâce
au cosinus
G15 Calculer la longueur d’un côté dans un triangle rectangle grâce au co-
sinus
Taux de réussite :
............ %
Note du chapitre :
. . . . . . . . . . . . /20
Moyenne de la classe :
. . . . . . . . . . . . /20
∗
: cette compétence fait partie du socle commun.
hypoténuse
C B
t
en
dja
téa
¡ BA
¢ côté adjacent à ABC
=
cos ABC =
hypoténuse BC
cos 2 0 EXE
ce qui donne à l’écran :
cos(20)
0.9396926208
b) pour calculer une valeur approchée d’un angle dont le cosinus est donné
Par exemple, pour calculer une valeur approchée de l’angle dont le cosinus est 0,75, on tape la séquence
suivante :
cos-1 (0.75)
41.40962211
¡ ¢ BA
=
cos ABC
A BC
En remplaçant les mesures connues par leurs va-
leurs :
¡ ¢ BA
cos 35◦ =
6
35◦
d’où il vient
B C
¡ ¢
6
m B A = 6 × cos 35◦
BC
d’où il vient
¡ ¢
BC × cos 54◦ = 4
4
et donc BC =
A
C cos (54◦ )
La calculatrice donne BC ≈ 6, 8cm
Utilisation de la calculatrice :
• pour calculer une valeur approchée du cosinus d’un angle donné :
par exemple, pour calculer une valeur approchée du cosinus d’un angle de 20°, on tape la séquence
suivante :
cos 2 0 EXE
ce qui donne à l’écran :
cos(20)
0.9396926208
• pour calculer une valeur approchée de l’angle dont le cosinus est donné :
par exemple, pour calculer une valeur approchée de l’angle dont le cosinus est 0,75, on tape la
séquence suivante :
cos-1 (0.75)
41.40962211
Exercice 1
Compléter le tableau suivant grâce à la calculatrice :
Cosinus
Exercice 2
Compléter le tableau suivant grâce à la calculatrice :
Angle
2 7 1 13
Cosinus 0,36 0,8215 0,6 0,025 3 11 4 18
Un exemple :
Enoncé : Soit ABC un triangle rectangle en A tel que BC=10 cm et BA=7,5 cm. Calculer une valeur ar-
rondie au dixième de degré de la mesure de l’angle ABC
¡ ¢ BA A
=
cos ABC
BC
m
En remplaçant les longueurs connues par leurs valeurs : ,5
7
¡ ¢ 7,5
=
cos ABC = 0, 75 B C
10 10
m
≈ 41, 4°
La calculatrice donne ABC
Exercice 1
1. Faire chaque figure en vraie grandeur
2. Calculer la mesure de l’angle grisé dans chacun des cas
E
C
m
7
m
I
m
0
1
8
① ②
m
.5
4
③
A B D F G H
3
m 6
m
K L
P
S
m
5
1,
④ 8
5.5
m
N
5
,5
⑤
m
m
⑥
7
13
m
J
M Q
Exercice 2
1. Soit ISO un triangle isocèle en I, tel que IS=8 cm et SO=5 cm. Soit H le milieu de [SO].
a) Faire une figure en vraie grandeur.
d
b) Dans le triangle ISH rectangle en H, déterminer une mesure arrondie au degré de l’angle ISH.
d et SIO.
c) En déduire les mesures arrondies au degré des angles IOS d
2. Soit LOSA un losange tel que LO=9 cm et LS=14 cm. Calculer les mesures arrondies au dixième de
d et ALO.
degré des angles LOS
Un exemple :
= 35°. Calculer une valeur arrondie
Enoncé : Soit ABC un triangle rectangle en A tel que BC=6 cm et ABC
au millimètre de la longueur du côté [AB]
¡ ¢ BA
cos 35◦ =
6
35◦
B C
d’où il vient 6
m
¡ ◦
¢
B A = 6 × cos 35
Exercice
Dans chacun des cas suivants, calculer la longueur indiquée en justifiant soigneusement la réponse :
A
M
C ? R
?
8
m m
17◦ 15
50◦
B P
7
m
H T I
54◦
65◦ 12
,4
m
?
?
U E S
Un exemple :
= 54°. Calculer une valeur arrondie
Enoncé : Soit ABC un triangle rectangle en A tel que BA=4 cm et ABC
au millimètre de la longueur du côté [BC]
4
m
BC
d’où il vient
¡ ¢
BC × cos 54◦ = 4
et donc C
A
4
BC =
cos (54◦)
La calculatrice donne BC ≈ 6, 8cm
Exercice
Dans chacun des cas suivants, calculer la longueur indiquée en justifiant soigneusement la réponse :
A E
m
6
C ,5 R
m
1
1
? ?
40◦ 22◦
B X
45◦ ?
L O
31 ◦
7,1
m
?
m
4
2,
Z
D J
P ROPORTIONNALITÉ
Taux de réussite :
............ %
Note du chapitre :
. . . . . . . . . . . . /20
Moyenne de la classe :
. . . . . . . . . . . . /20
∗
: cette compétence fait partie du socle commun.
On présente souvent les situations de proportionnalité à l’aide d’un tableau ; par exemple :
Grandeur n°1 5 11
×2, 2
Grandeur n°2 12 24,2
12
5 = 24,2
11 = 2, 2
ce tableau est un tableau de proportionnalité, et le coefficient de proportionnalité est égal à 2,2.
On peut ajouter une nouvelle colonne à un tableau de proportionnalité en multipliant l’une des co-
lonnes par un nombre non nul : ×3
Grandeur n°1 5 11 15
×3
On peut ajouter une nouvelle colonne à un tableau de proportionnalité en additionnant deux de ses
colonnes :
Grandeur n°1 5 11 16
Grandeur n°1 5 21
Grandeur n°2 12 x
Compétence F2 : pourcentages
1. Calculer un pourcentage
Dans une classe de 24 élèves on trouve 15 garçons ; pour déterminer le pourcentage que représentent
les garçons dans la classe, on peut compléter le tableau de proportionnalité suivant :
15 x
24 100
15 × 100
ce qui donne x= et donc x = 62, 5.
24
Les garçons représentent 62,5 % des élèves de la classe
x 40
450 100
40 × 450
ce qui donne x= et donc x = 180.
100
Le candidat A a recueilli 180 voix dans ce bureau de vote.
Par exemple :
Grandeur n°1 10 20 25
Grandeur n°2 4 8 10
Cette situation de proportionnalité est représentée graphiquement dans un repère par des points alignés
avec l’origine :
Grandeur 2
10
1 Grandeur 1
O 1 10 20 25
Définition et propriété
Soit (d) une droite, et A un point du plan n’appartenant pas à la droite (d).
La distance du point A à la droite (d) est la plus courte distance possible séparant le point A d’un point
quelconque de la droite (d).
Soit (∆) la droite perpendiculaire à la droite (d) passant par A.
Si H est le point d’intersection de la droite (d) avec la droite (∆), alors la distance entre le point A et la
droite (d) est la longueur AH.
∆ A'
Preuve :
A’ est le symétrique du point A par rapport à la droite (d) ;
On a démontré que la distance séparant A de H est plus courte que la distance séparant A de n’importe
quel autre point de la droite (d).
Définition et propriété
Soit C une cercle de centre O, et A un point de ce cercle.
La tangente au cercle C au point A est la droite passant par A et n’ayant aucun autre point commun
avec ce cercle.
Cette tangente est la droite perpendiculaire en A au rayon [OA].
Définition
La bissectrice d’un angle est la droite (ou la demi-droite) qui passe par (ou a pour origine) le sommet de
l’angle, et qui partage l’angle en deux angles adjacents de même mesure.
C C
9 0 100 110 120
80 130
70 0 80 7 0 14
60 1 00 9 60
5 0
0
1 10 4
15
0 0
50
12
0
16
30
0
13
40
0 1
20
40
70
180 170 160 150 1
30
10
180
B B
20
A A
0
C C C
D D
J J J
B B B
I I I
A A A
Propriété K
Propriété
Les bissectrices des angles d’un triangle se croisent en un même point ; on dit qu’elles sont concou-
rantes.
Le point commun à ces trois bissectrices est le centre du cercle inscrit dans ce triangle : chacun des
côtés du triangle est tangent à ce cercle.
Illustration :
A H B
Eléments de preuve :
; le point I est donc situé à égale distance des côtés
• Le point I est situé sur la bissectrice de l’angle BAC
[AB] et [AC] ; on a donc IH=IK
; le point I est donc situé à égale distance des côtés
• Le point I est situé sur la bissectrice de l’angle ABC
[AB] et [BC] ; on a donc IH=IL
• On en déduit que IH=IK=IL , et donc que les points H,K et L sont sur un cercle C de centre I.
• De plus, la droite (BC) passe par le point I, et est perpendiculaire au rayon [IL] ; le côté [BC] est donc
tangent au cercle C en L, et il en est de même pour les côtés [AB] et [AC]