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COLLÈGE SAINT-LOUIS LIÈGE

Mathématique 4h

Cahier de Synthèse

5ème année

A. Gouders – P. Winandy
Collège Saint-Louis Liège Mathématique – 5ème année

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Collège Saint-Louis Liège Mathématique – 5ème année

Mathématique : Synthèse

A. Notions de base
Ensembles numériques

Ensemble des nombres naturels ( N ) : c’est l’ensemble formé par la


succession des nombres 0, 1, 2, 3, ... .

Ensemble des nombres entiers ( Z ) : c’est l’ensemble formé par les


nombres naturels précédés du signe + ou du signe -.

Ensemble des nombres rationnels ( Q ) : c’est l’ensemble formé par les


m
nombres qui peuvent être représentés sous la forme fractionnaire ( où
n
m et n sont des naturels et n est différent de 0 ) précédés du signe + ou
du signe -.

Ensemble des nombres irrationnels ( I ) : c’est l’ensemble formé par


les nombres qui ne peuvent pas être mis sous forme fractionnaire. Par
exemple

Ensemble des nombres réels ( R ) : c’est l’ensemble formé par


l’ensemble des nombres rationnels et l’ensemble des nombres
irrationnels.

Arithmétique

Opérations sur les nombres naturels

Addition
1 Terme + 2e Terme =
er

Somme
7 + 5 = 12

Multiplication
Multiplicande . Multiplicateur = Produit
7 . 4 = 28
1 Facteur . 2 Facteur
er e

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Division
Dividende
= Quotient
Diviseur (¹ 0)
40
= 5
8

Puissance
2³ = 2 . 2 . 2 = 8
2 base, 3 exposant

Priorité des opérations

Si l’expression n’a pas de parenthèses, les opérations se font comme


suit :
PARENTHESES
PUISSANCES
EXTRACTIONS DE RACINE
MULTIPLICATIONS
DIVISIONS
ADDITIONS ET SOUSTRACTIONS

Exemples : (3.3+4).4–3.4=(9+4).4–12=13.4-12=52-12=40
8
(2.5+32).3+4.5- =(10+9).3+20-4=19.3+20-4=57+20-4=73
2

Nombres premiers

Un nombre naturel qui n’est divisible que par lui-même et par 1 s’appelle
nombre premier. Seuls 0 et 1 ne sont pas dits premiers par convention.
Les nombres non premiers peuvent toujours être représentés comme
produit de nombres premiers. La décomposition d’un nombre non premier
en facteurs premiers se fait comme suit :

4220 2
2110 2
1055 2
211 211
1

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Plus grand commun diviseur (p.g.c.d.)

Le p.g.c.d. de deux ou plusieurs nombres est le plus grand de tous les


diviseurs communs des nombres considérés. Après la décomposition des
nombres en facteurs premiers, le p.g.c.d. est déterminé par le produit de
tous les facteurs communs de toutes les décompositions, chacun pris une
seule fois avec le plus petit exposant.

Exemple : 240 = 2.2.2.2.3.5 180 = 2.2.2.3.3.5 300 = 2.2.3.5.5


p.g.c.d. ( 240, 180, 300 ) = 2.2.3.5 = 60

Plus petit commun multiple (p.p.c.m.)

Le plus petit commun multiple entre deux ou plusieurs nombres est le


plus petit des multiples communs à ces nombres. Après la
décomposition des nombres en facteurs premiers, le p.p.c.m. est
déterminé par le produit de tous les facteurs des décompositions,
chacun pris une seule fois avec le plus grand exposant.

Exemple : 240 = 2.2.2.2.3.5 180 = 2.2.2.3.3.5 300 = 2.2.3.5.5


p.p.c.m. ( 240, 180, 300 ) = 2.2.2.2.3.3.5.5 = 3600

Opérations sur les fractions

Addition et soustraction

Les termes de l’addition/la soustraction ont le même dénominateur : on


ajoute/soustrait les numérateurs ayant pour dénominateur le
dénominateur commun.
Les termes de l’addition/la soustraction ont des dénominateurs
différents. Il est nécessaire de chercher le p.p.c.m. des dénominateurs
en réduisant les fractions proposées en fractions équivalentes ayant
toutes le même dénominateur égal au p.p.c.m. ; on est alors ramené au
cas précédent.

Multiplication

La multiplication des fractions se fait en multipliant le numérateur et le


dénominateur de la première fraction avec le numérateur et le
dénominateur de la deuxième fraction respectivement.

Division

La division des fractions se fait en multipliant le dividende par le diviseur


renversé.
Deux nombres s’appellent inverses si leur produit est égal à 1.
Rapports et proportions

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Etant donnés deux nombres a et b avec b ¹ 0, on appelle rapport le


quotient de a divisé par b.
L’égalité de deux rapports est appelé proportion.
a c
=
b d
a et c sont appelés antécédents b et d sont appelés conséquents
a et d sont appelés extrêmes b et c sont appelés moyens.

Dans une proportion le produit des moyens est égal au produit des
extrêmes :
a c
= Û a.d = b.c
b d

Calcul littéral

Variables numériques

Soient a, b, c, ... x, y, z, ... des nombres réels


( +a ) = +1 . a +(+a)=+a +(-a)=-a
( - a ) = -1 . a -(+a)=-a -(-a)=+a
Si devant la parenthèse il y a un signe -, en ôtant la parenthèse le
contenu change de signe.

Produit des sommes algébriques

Le produit de plusieurs facteurs est positif si le nombre de facteurs


négatifs est pair ; le produit est négatif si le nombre de facteurs négatifs
est impair.

La division euclidienne

Diviser 1489 par 17, et sans calculatrice :

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Nous avons donc fait ce que nous appellerons à partir de maintenant la


division euclidienne de 1489 par 17, nous avons trouvé comme quotient
87 et comme reste 10.
Nous remarquons que nous pouvons toujours retrouver 1489, en effet
17.87 +10 = 1489.

Nous pouvons définir la division euclidienne de a par n telle que :

a=n.q+r

Plusieurs remarques s'imposent :

o a, n, q et r sont des entiers positifs ;


o Il faut absolument que r < n ; sinon, si r > n cela veut dire
que nous n'avons pas fini la division. Un peu comme si
le reste dans l'exemple précédent était 129 au lieu de
10.
Il faut aussi que r soit plus grand ou égal à 0. Si r est
négatif, c'est que nous sommes allés trop loin ;
o Si vous effectuez la division euclidienne de a par n et
que vous respectez les deux points ci-dessus, vous
devez obtenir un (l'existence) et un seul (l'unicité) couple
: q et r, qui sont respectivement le quotient et le reste de
la division euclidienne de a par n ;
o Pour votre culture générale, on appelle a le dividende et
n le diviseur ;
o Lorsque le reste r est nul, alors a=n.q : on dit que n
divise a ou que a est un multiple de n.

Les puissances

Si a est un réel non nul et m et p sont des naturels

1
am= a.a.a.a.a…a.a (m ³ 2) a1=a a-m=
am
a0=1 am ap = am+p (am)p=am.p
am a am
(a.b)m=am.bm = am-p ( )m = m
ap b b

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Les racines carrées

La racine carrée positive du réel a notée a est le réel positif dont le carré
est a.
La racine carrée négative du réel a notée - a est le réel négatif dont le
carré est a.
Lorsqu’on dit la racine carrée de a, sans préciser, il s’agit toujours de la
positive.
Un réel strictement négatif n’a donc pas de racine carrée.

Quelques propriétés

Si a et b sont des réels positifs et n un naturel :


a a
a b = a.b ( a )n = an = ( a )2 = a
b b
a+b ¹ a + b
Si a est un réel : a 2 =|a|

m
p
Sous certaines conditions : a = am
p

B. Synthèse thématique de 4ème


Factorisation

1. Repérer dans chaque terme le(s) facteur(s) commun(s) à mettre en


évidence.

Exemple : 3x³y – 6xy² = 3xy x² - 3xy 2y = 3xy (x² - 2y)

2. Faire des regroupements dans le but d’une mise en évidence.


Exemple : 2ax-4ay+bx-2by=(2ax-2a2y)+(bx-2by)=2a.(x-2y)+b(x-2y)
=(x-2y).(2a+b)

3. Utilisation des formules des produits remarquables :

4. Décomposition du trinôme du second degré en produit de facteurs.


5. Décomposition d’un polynôme en produits de facteurs grâce à la division
par (x-a) de Horner.

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Equations du premier degré

1. Résoudre une équation, c’est trouver son ensemble de solutions. ( Trouver


la valeur de l’inconnue qui rend l’égalité vraie.)

Ex : x = 3 S= {3}

2. Deux équations sont équivalentes si et seulement si elles admettent le


même ensemble de solutions.

3. Si on ajoute un même réel aux deux membres d’une équation, on obtient


une équation équivalente à la première.

Ex : x – 2 = 0 Û x – 2 + 2 = 0 + 2 Û x = 2 S={2}

4. Si on multiplie les deux membres d’une équation par un même réel non-nul,
on obtient une équation équivalente à la première.

2 6
Ex. : 2x=6 Û x= Û x=3 S= {3}
2 2

5. Règle du produit nul : L’ensemble de solutions d’un produit de facteurs


égal à zéro est l’union des ensembles de solutions de chaque facteur mis à
zéro.

Ex. : (x-1).(2x+4)=0 Û x-1=0 OU 2x+4=0


Û x-1+1=0+1 OU 2x+4-4=0-4
Û x=1 OU 2x=-4
2 4
Û x=1 OU x=
2 2
Û x=1 OU x=2
S={1}U{2}={1,2}

6. Ne pas oublier les conditions d’existence ! Un dénominateur ne peut pas


être nul et l’intérieur d’une racine d’indice pair est positif.

Ex. :
1 CE : x ¹ 0
1) - x = 0
x
1 - x²
Û = 0 Û 1 - x² =0 Û x=1 ou x=-1 S={1,-1}
x
(1 + x)(2 x - 3) CE : x ¹ -1
2) =0
1+ x
3
Û (1+x)(2x-3)=0 Û 1+x=0 ou 2x-3=0 Û x=-1 ou x=
2
3
S={ }
2

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Inéquations du premier degré

1. Résoudre une inéquation, c’est trouver son ensemble de solutions. (Trouver


l’intervalle de réels qui rendent l’inégalité vraie .)

Ex. : x £ 4

S= ¬ ; 4]= ]- ¥ ;4]

2. Deux inéquations sont équivalentes ssi elles admettent le même ensemble


de solutions.

3. Si on ajoute un même réel aux deux membres d’une inéquation, on obtient


une inéquation équivalente à la première.

Ex. : x-1> 2 Û x-1+1>2+1 Û x>3

S=]3 ; ® =]3 ;+ ¥ [
4. Si on multiplie les deux membres d’une inéquation par un même réel
strictement positif, on obtient une inéquation équivalente à la première et
de même sens.

x x
Ex. : ³ 2 Û .5 ³ 2.5 Û x ³ 10
5 5

S=[10 ; ® =[10 ;+ ¥ [

5. Si on multiplie les deux membres d’une inéquation par un même réel


strictement négatif, on obtient une inéquation équivalente à la première et
de sens contraire.

-1 -1 -1
Ex. : -2x<1 Û .-2x> .1 Û x>
2 2 2

-1 -1
S=] ; ® =] ;+ ¥ [
2 2

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6. Il est donc formellement interdit de simplifier les dénominateurs dans


lesquels se trouve l’inconnue (puisqu’on ne connaît pas leur signe).

7. Le signe du binôme ax + b est celui de a pour les valeurs de x supérieures


à la racine (-b/a) et du signe contraire pour les valeurs de x inférieures à la
racine.

Ex. : x £ 4 Û x-4 £ 4-4 Û x-4 £ 0


- (-4)
Racine de x-4 : =4
1
Signe de a : +
x

Signe de x-4 - 0 +

S= ¬ ; 4]= ]- ¥ ;4]

Fonctions du premier degré

Equation d’une droite quelconque (non // aux axes) :


y = mx + p

avec m le coefficient angulaire et p l’ordonnée à l’origine.

ax + by +c = 0
avec -a/b le coefficient angulaire.

Equation cartésienne d’une droite passant par deux points (x1 , y1 ) et (x 2 , y 2 ) :


y - y1 y - y1
y= 2 ( x - x1 ) + y1 avec 2 coefficient angulaire
x2 - x1 x2 - x1

Equation cartésienne d’une droite passant par un point (x1 , y1 ) et de


coefficient angulaire a :
y = a( x - x1 ) + y1

Equation cartésienne d’une droite passant par l’origine et de coefficient


angulaire a :
y = ax

Equation cartésienne de l’axe OX : y = 0

Equation cartésienne de l’axe OY : x = 0

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*Deux droites sont parallèles Û elles ont le même coefficient


angulaire.
*Deux droites sont perpendiculaires Û le produit de leurs coefficients
angulaires vaut -1.

Equation cartésienne d’une droite D passant par le point (x1 , y1 ) et // à une


droite D'º y = ax + b : y = a( x - x1 ) + y1

Equation cartésienne d’une droite passant par un point et // à OX :


y = y1
Equation cartésienne d’une droite passant par un point et // à OY :
x = x1

Second degré

Equations du second degré

Résoudre a x² + b x + c = 0 avec a,b,c des réels et a = 0

Factoriser un trinôme du second degré

Décomposition d’un trinôme en facteur :

Soit a x² + b x + c trinôme du second degré en x :


Si D > 0 ax² + bx + c = a(x - x 1 )( x - x 2 )
Si D = 0 ax² + bx + c = a(x - x 1 )
Si D < 0 ax² + bx + c est indécomposable

Somme - Produit

ax² + bx + c est tel que la somme des racine est et le produit

des racines est .

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Inéquations du second degré

Loi du signe d’un trinôme du second degré

Signe de Signe de a 0 Opposé du signe de a 0 Signe


ax²+bx+c de a

Le trinôme du second degré ax²+bx+c a toujours le signe de a sauf


*en sa(ses) racine(s), s’il en a, où il vaut zéro ;
*entre ses racines, s’il en a, où il a l’opposé du signe de a.

Résoudre une inéquation du second degré revient à étudier le signe du


trinôme du second degré.
Plus généralement, on ne fait un tableau de signes que lorsqu’on veut connaître
le signe d’un produit ou d’un quotient de facteurs du premier et/ou du second
degré ! Il faut donc transformer l’inéquation en produit ou en quotient de facteurs
comparée à zéro.
-1- x -1- x
Exemple : x ² + 4 x - 3 £ Û ( x ² + 4 x - 3).2 £ .2
2 2
Û 2 x ² + 8 x - 6 £ -1 - x
Û 2 x² + 8 x - 6 - (-1 - x) £ -1 - x - (-1 - x)
Û 2 x² + 9 x - 5 £ 0
Les racines de 2x²+9x-5 sont -5 et 0.5.

Signe de + 0 - 0 +
2x²+9x-5

S=[-5 ;0.5]

Degré 3 ou plus

Pour résoudre des équations/inéquations de degré 3 ou plus, il faut tout


comparer à 0 et factoriser en un produit de facteurs du premier ou second
degré.

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Fonctions du second degré

Toute équation du type y = ax² + bx + c est celle d’une parabole et


inversement.
æ-b -Dö
1) Le sommet de la parabole est le point de coordonnée ç , ÷
è 2a 4a ø
-b
2) x = est axe de symétrie de la parabole y = a.x² + b.x + c
2a
ìP º y = a.x ² + b.x + c
3) Intersection du graphe avec l’axe OY : résoudre í la
î OY º x = 0
solution du système est le point ( 0 , c )
ìP º y = a.x ² + b.x + c
4) Intersection du graphe avec l’axe OX : résoudre í ce
î OX º y = 0
qui revient à résoudre l’équation ax² + bx + c = 0

C. Les fonctions
Notions de base

Une fonction est une relation qui, à chaque élément de l’ensemble de départ,
fait correspondre au plus un élément dans l’ensemble d’arrivée.

Le domaine de définition d’une fonction f, noté dom f, est l’ensemble des


réels qui ont effectivement une image par f.
N’appartiennent pas au domaine de définition d’une fonction :
*Les réels qui annulent un dénominateur ;
*Les réels qui rendent strictement négatif le contenu d’une racine
d’indice pair.

On appelle zéro ou racine d’une fonction réelle, tout réel (du domaine de la
fonction) dont l’image par la fonction est nulle. Autrement dit, si f(x)=0, alors x
est zéro ou racine de la fonction f.
Ex. : le(s) zéro(s) de f : x ! f(x)=x²-3x+2 sont 1 et 2 ;
1
le(s) zéro(s) de g : x ! g(x)= n’existe pas.
x

On appelle ordonnée à l’origine d’une fonction, l’image, si elle existe, de 0


par la fonction.
Ex. : l’ordonnée à l’origine de f : x ! f(x)= x²-3x+2 est 2.

Parité d’une fonction

Une fonction f est paire si et seulement si pour tout réel x de son domaine : -x
est aussi dans son domaine et f(-x)=f(x).

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Le graphique d’une fonction paire admet l’axe des ordonnées (y) comme axe
de symétrie.
Ex. : f : x ! f(x)=x² est une fonction paire car f(-x)=(-x)²=x²=f(x).

Une fonction f est impaire si et seulement si pour tout réel x de son domaine :
-x est aussi dans son domaine et f(-x)=-f(x).
Le graphique d’une fonction impaire admet l’origine du repère (0,0) comme
centre de symétrie.
Ex. : g : x ! g(x)=x³ est une fonction impaire car f(-x)=(-x)³=-x³=-f(x).

Sens de variation

Certaines fonctions sont croissantes : lorsque x augmente, f(x) augmente


→ La courbe « monte ».
Certaines fonctions sont décroissantes : lorsque x augmente, f(x) diminue
→ La courbe « descend ».
Certaines fonctions sont constantes : lorsque x augmente, f(x) reste le même
→ La courbe est une droite horizontale.

Une fonction admet un minimum en x=a si et seulement si en a la fonction


cesse de décroître pour commencer à croître.
Une fonction admet un maximum en x=a si et seulement si en a la fonction
cesse de croître pour commencer à décroître.
Maximum et minimum sont des extrema de la fonction.

Périodicité

Certaines fonctions prennent les mêmes valeurs à intervalles réguliers. Le


graphique est composé d’un « motif » qui se répète sans cesse. Une telle
fonction est dite périodique.

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Les fonctions usuelles

1. Fonction constante
f : x ! f(x)=k dom f =
où k est une constante
im f =
Racines :
Paire ? Impaire ?

Tableau de variation

2. Fonction identique
f : x ! f(x)=x dom f =
im f =
Racines :
Paire ? Impaire ?

Tableau de variation

3. Fonction valeur absolue


dom f =
f : x ! f(x)= x
im f =
Racines :
Paire ? Impaire ?

Tableau de variation

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4. Fonction carré
f : x ! f(x)=x²
dom f =
im f =
Racines :
Paire ? Impaire ?

Tableau de variation

5. Fonction cube
f : x ! f(x)=x³
dom f =
im f =
Racines :
Paire ? Impaire ?

Tableau de variation

6. Fonction inverse
1 dom f =
f : x ! f(x)=
x im f =
Racines :
Paire ? Impaire ?

Tableau de variation

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7. Fonction racine carrée positive


f : x ! f(x)= x
dom f =
im f =
Racines :
Paire ? Impaire ?

Tableau de variation

8. Fonction racine cubique


dom f =
f : x ! f(x)= 3 x
im f =
Racines :
Paire ? Impaire ?

Tableau de variation

dom f =
9. Fonction sinus
im f =
f : x ! f(x)=sin x
Racines :
Paire ? Impaire ?

Périodique ?

Tableau de variation

10. Fonction cosinus


dom f =
f : x ! f(x)=cos x
im f =
Racines :
Paire ? Impaire ?
Périodique ?

Tableau de variation

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11. Fonction tangente


dom f =
f : x ! f(x)=tan x
im f =
Racines :
Paire ? Impaire ?

Périodique ?

Tableau de variation

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Manipulations graphiques
La construction du graphe cartésien d’une fonction g au départ du graphe
cartésien
connu d’une fonction f peut se faire, dans les cas suivants, en appliquant les
transformations indiquées au graphe de f.

Fonctions Description de Nom de la Exemple


la transformation
transformation
g(x)=f(x)+m On ajoute m à Translation de Si f(x)=x², g(x)=x²-3
toutes les m unités Translation de 3 unités vers
ordonnées du parallèlement à le bas.
graphe de f. l’axe des
ordonnées.

g(x)=f(x+m) On soustrait m à Translation de Si f(x)=x², g(x)=(x+3)²


toutes les m unités Translation de 3 unités vers
abscisses du parallèlement à la gauche.
graphe de f. l’axe des
abscisses.

g(x)=m.f(x) On multiplie par Transformation Si f(x)=x², g(x)=3.x²


m toutes les du plan. On multiplie par 3 toutes les
ordonnées du ordonnées.
graphe de f.

g(x)=-f(x) On change le Symétrie Si f(x)=x², g(x)=-x²


signe de toutes orthogonale par
les ordonnées rapport à l’axe
du graphe de f. des abscisses.

g(x)=f(-x) On change le Symétrie Si f(x)=x³, g(x)=-x³


signe de toutes orthogonale par
les abscisses du rapport à l’axe
graphe de f. des ordonnées.

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I ANNEXE
La méthode de Hörner

Cette méthode permet de factoriser des polynômes de degré ³ ! ayant au moins une racine
entière. Elle sera surtout utile pour factoriser des polynômes de degré 3 au moins.

Pour utiliser la méthode de Hörner, il faut connaître une racine du polynôme P(x). Comme pour
la factorisation « à vue », nous cherchons cette racine parmi les diviseurs du terme
indépendant. Si a est la racine trouvée, la loi du reste affirme que le polynôme P(x) est divisible
par (x-a) ce qui donne :
P(x) = (x-a).Q(x)
Le polynôme Q(x) de degré une unité inférieure à celui de P(x) sera calculé à l’aide de la grille
de Hörner que l’on complétera comme suit :

1. On ordonne le polynôme par ordre de puissances décroissantes :


$ ( % ) = &! % ! + &!-"% !-" + ''' + &"% + &#
2. On écrit sur la première ligne du tableau les coefficients des différentes puissances en
indiquant un 0 si la puissance est absente.

3. On indique la racine a à gauche.

4. On complète la dernière ligne comme suit :

"! #!-" … "! "!


a
"#$!
Xa Xa
"! #!-" + $%#! … 0

Coefficients de Q(x)

Exemples :

1. Factorisation de f ( x ) = 2 x3 + x2 - 8x - 4 . Sol. : (x - 2)(x + 2)(2x + 1)

2. Factorisation de f ( x ) = x3 - 7 x + 6 . Sol. : (x - 1)(x - 2)(x + 3)

3. Factorisation de f ( x ) = x3 + 9 x 2 + 11x - 21. Sol. : (x - 1)(x + 3)(x + 7)

4. Factorisation de f ( x) = 2 x3 - 7 x 2 + 7 x - 2 Sol. : (x - 2)(x - 1)(2x - 1)

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