Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Sommaire
Calculs dans R
Equations – Inéquations
Trigonométrie
Trigonométrie
Géométrie
Configurations planes
Vecteurs du plan
Transformations du plan
Statistique
Statistique
Cours
Intervalles de IR
Mesure algébrique
Notation scientifique
Ordre de grandeur
Equations – Inéquations
Forme canonique
Inéquations
Factorisation
Ensemble de définition
Trigonométrie
Trigonométrie
Cours
Le radian
Valeur exacte du sinus d'un angle non remarquable : exemple
Exercices
Géométrie
Configurations planes
Cours
Vecteurs du plan
Vecteurs unitaires
Cours
Démonstration de Garfield
Statistique
Statistique
Cours
Exercices
CALCUL DANS
Les nombres sont au cœur de nombreuses activités humaines. On les utilise pour classer,
pour mesurer, pour repérer, pour estimer des grandeurs.
En mathématiques on étudie les nombres pour eux-mêmes et on s’interroge sur leur nature.
Un nombre est-il entier ? Est-il divisible par un autre ? Comment peut-on l’écrire ? Peut-il
être écrit de différentes façons ?
I-L’ENSEMBLE
L’équation x+2 = 0 n’a pas de solution dans , d’où la nécessité d’un autre ensemble
plus vaste que .
Un entier relatif est premier s’il admet exactement deux diviseurs : 1 et lui-même.
L’équation 2x–3 = 0 n’a pas de solution dans . D’où la nécessité d’un ensemble
plus vaste.
décimaux.
Tout entier relatif p est un nombre décimal. Donc D.
En effet = = .
L’équation 3x–2 = 0 n’a pas de solution dans D. D’où la nécessité d’un ensemble
plus vaste.
Tout nombre décimal (quotient de deux entiers) est un nombre rationnel. Donc D .
Attention : Certains nombres rationnels, pas tous, ont une écriture décimale :
tel que = 2.
.
On démontre qu’il n’existe pas de nombre rationnel x dont le carré est 2 ; x est noté et appelé racine
carrée de 2.
; 1+ ; … .
La réunion de l’ensemble des nombres rationnels et des nombres irrationnels constitue l’ensemble
Ainsi D .
Tout nombre qui admet une écriture décimale est un nombre décimal.
Exemple
Remarque
est un nombre rationnel mais ce n’est pas un nombre décimal car le quotient de 2
par 3
est = 0,66666 …
Les points de suspension indiquent qu'il y a d'autres chiffres après les 6, et suggèrent que ces
chiffres seraient tous des 6, en nombre infini.
On écrit =0, …
On admet que, tout nombre rationnel admet une écriture décimale illimitée périodique.
Exemples
=3,5 … ; 4 = 4, …
Tout nombre qui admet une écriture décimale illimitée périodique est un nombre rationnel.
Exemples
période est formée de trois chiffres. On multiplie ce nombre par pour sortir une
période et retrouver la même partie décimale :
1000 x = 1414, … (1)
x= 1, … (2)
999 x =1413
x= .
Tout nombre réel ayant une écriture décimale illimitée non périodique est irrationnel.
Exemples :
b) Notation scientifique
Ils ont alors recours à une notation particulière appelée notation scientifique.
Les nombres sont écrits, en notation scientifique, sous la forme générale : a x 10n
dans laquelle n est un entier relatif et a est nombre décimal avec un seul chiffre avant
la virgule, ce chiffre n’étant pas 0.
Exemples
b) Types d’intervalles
Cas particuliers
= ; = ; =
; =
Le rayon de l’intervalle
fermé ou de
l’intervalle ouvert
est le réel
positif r = .
a) Majorant, minorant
On dit qu'un réel M est un majorant de A si M est supérieur ou égal à tous les éléments
de A.
On dit qu'un réel m est un minorant de A si m est inférieur ou égal à tous les éléments de
A.
Exemples
A=
de .
b) Maximum, minimum
Soit A un sous ensemble non vide de R.
Exemples
A=
Remarque
5)-Exercices résolus
Donner sa période.
Corrigé
a) = 1,8571428…
b) Puisque à partir du septième chiffre après la virgule, les chiffres au quotient et les
restes vont se répéter à l'identique de ce qu'ils étaient lors du premier reste qui est
égal à 6,
a) .
b) .
c) .
d) .
Corrigé
a) .
= ; =
b) .
= ; =
c) .
= ; =
d) .
II-CALCUL DANS
1)-Opérations dans
a) Propriétés de l’addition et de la
multiplication
a+b+c = (a+b)+c = a+
(b+c)
On dit que l’addition et la multiplication sont
associatives.
a b c =(a b) c=a
(b c)
On dit que la multiplication est distributive par rapport
k(a+b) = ka+kb à l’addition.
Simplification : = avec b 0 et c 0.
dénominateur :
Division de deux
= = avec b 0 et d 0.
quotients :
Division d’un
quotient par un = avec b 0 et c 0.
c) Règles
réel :
de signes
Multiplication d’un
quotient
= avec b 0.
par un réel:
Pour tous réels a et b, on a :
–(a + b) = – a – b
si b 0 alors
Le produit ou le quotient de deux nombres réels de même signe est un réel positif.
Le produit ou le quotient de deux nombres réels de signes contraires est un réel négatif.
d) Exercice résolu
Effectuer et simplifier
Corrigé
2)-Puissance nième d’un réel
a) Définition
= (lire a à la puissance n)
En particulier = a et = .
Exemples
; = ;
= = .
b) Propriétés
Soient a et b deux nombres réels non nuls, et n et m deux entiers relatifs non nuls.
= ; = ; = ; = .
La racine carrée de a est le réel positif noté et dont le carré est égal à a.
On a : a 0, = a.
Exemples
=0 ; =1 ; =5 ; = .
b) Propriétés
Le produit des racines carrées de deux réels positifs est égal à la racine carrée de
leur produit.
x =
Le quotient des racines carrées de deux réels positifs est égal à la racine carrée
de leur quotient.
= ; b 0
= ;a 0 Exemple : =
c) Comment rendre rationnel le dénominateur d’une fraction ?
Exemples
= = = =
= = = .
Si a b alors a + c b+c
Ajouter ou soustraire un même nombre ne change pas l’ordre.
Si 0 a b alors 0
Le passage à la racine carrée conserve l’ordre pour des nombres
positifs.
1er cas : x y
2ème cas : x y
Dans les deux cas, a est appelé distance de y à x et notée d(y, x).
b) Propriétés
d(y,x) = d(x,y)
a) Définition
Exemples
=4 ; =–(–4)=4
b) Propriétés
La valeur absolue d’un nombre est positive.
En particulier :
= 0 si et seulement si x = 0.
0 si et seulement si x 0.
= .
= pour y 0
=
Pour tout réel x et pout tout réel a positif, on a :
a si et seulement si –a x a
Exemples
d(4,7;2,3) = = 2,4
d(–9;2) = = = 11.
d(–3;7) = = = 10.
Résolution graphique
Les solutions sont donc les nombres situés à une distance inférieure à b du réel a.
S est l’intervalle fermé de centre a et de rayon b.
Résolution algébrique
Exemples
Méthode algébrique
Méthode graphique
Tout revient donc à chercher les nombres x qui se situent à une distance inférieure à
2 du nombre 3.
Méthode algébrique
On a –2 2x + 6 2 ou encore –6 –2 2x –6 + 2
encore à 1.
Les solutions sont donc les nombres situés à une distance inférieure à 1 du réel –3 .
IV-CALCUL APPROCHE
1)-Approximation d’ordre n
Soit x un réel.
décimales d’ordre n
Exemples
3,1 3,2
1,414 1,415
–0,334 – –0,333
2)-Arrondis d’ordre n
a) Définition
Soit x un réel. 0n appelle arrondi d’ordre n de x l’approximation décimale d’ordre n la plus
proche
On obtient la troncature d’ordre n d’un nombre en supprimant tous les chiffres décimaux
situés
Exemples
Pour obtenir l’arrondi d’ordre n d’un nombre dont on connait le début de l’écriture décimale,
- Si le (n+1)ième chiffre après la virgule est 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 alors l’arrondi d’ordre n est la
- Si le (n+1)ième chiffre après la virgule est 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; l’arrondi d’ordre n est obtenu en
Exemples
2,2361.
de – est –1,1429.
Soit x un nombre décimal positif. Alors on peut écrire x sous la forme x = a x 10n où n
est un entier relatif et a un nombre décimal vérifiant 1 ≤ a < 10.
Exemples
Exemples
263,5
2,635 3 = 300
0,127
1,27 1 = 0,1
1470
1,47 1 = 1000
1500
1,5 2 = 2000
4)-Valeurs approchées
a) Définition
On dit que le réel l est une valeur approchée de x à k-près si, et seulement si,
ou d( x , l ) k ou x .
Le nombre réel strictement positif k est appelé incertitude associée à la valeur approchée l de
ou incertitude sur x.
b) Exercices résolus
Exercice 1 Sachant que = 3,141592… , montrer que 3,12 est une valeur approchée
de à près.
Corrigé
= 0,021592… .
à près.
Corrigé
Exercice 3 Soit 5,3 une valeur approchée du nombre réel x à près et soit
8,4 une valeur approchée du nombre réel y à près. Déterminer une valeur
approchée de xy et l’incertitude associée.
Corrigé
Puisque 5,3 est une valeur approchée du nombre réel x à près, on a :
x 5,32 (1).
De même, puisque 8,4 est une valeur approchée du nombre réel y à près,
on a :
, soit ou encore 8,1 y
8,7 (2).
a) Définition
Exemple
Soit = 3,141592… .
b) Exercices résolus
a) 1+ ; b) 3 ; c) .
Corrigé
a) Des inégalités 1,414 1,415, on déduit que 1+1,414 1+
1+1,415.
Corrigé
ou encore ou
c) –12,51 est une valeur approchée par défaut à 10–2 près de x signifie que
ou encore
.
d) –15,48 est une valeur approchée par excès à 10–2 près de x signifie que
ou encore
EQUATIONS-INEQUATIONS
EQUATIONS-INEQUATIONS
A-Rappels
Activité proposée
Dans chacun des cas suivants, identifier la (ou les) solution(s) de l’équation parmi les
nombres proposés.
5x + 4 = 0
-4x +1 = 0 3 5
(x+2)(x-3) = 0 2 -2 3 -3
(x – 1)2 = 0 1 0 -1 2
x2 – 9 = 0 9 -3 -9 3
3x = 0 0 -3
2)-Identités remarquables
Pour tous réels a et b on a :
( a + b )2 = a2 + 2ab + b2
( a – b )2 = a2 – 2ab + b2
a2 – b2 = (a – b)(a + b)
a3 – b3 = (a – b)(a2 + ab +b2)
Activité proposée
(… – ...)2 = x2 – … + 16
b) Développer :
Corrigé
a) 2x + 3 0
S=
b) –3x + 4 0
c) (x – 2)(3x – 5) 0
S=
d) (–x + 3)(4x + 1) 0
S=
B-Equations et inéquations du second degré dans
donc : = – .
D’où f(x) = =
.
En posant = et = , alors f(x) = .
3)-Exercices résolus
Corrigé
a) f(x) =
f(x) = =
f(x) =
Factorisation de f(x)
f(x) = = = 2(x+2+3)(x+2–3)
f(x) = 2(x+5)(x–1)
si et seulement si x = –5 ou x = 1.
b) f(x) =
f(x) = =
f(x) =
Factorisation de f(x)
f(x) =
seulement si x = .
c) f(x) =
f(x) = =
f(x) =
Factorisation de f(x)
f(x) = =
f(x) = (x+2)(x+1)
Corrigé
f(x) = = =
f(x) =
Factorisation de f(x)
f(x) = = =
= (x+1)(-2x+3)
0 équivaut à (x+1)(–2x+3) 0
S=
1)-Forme générale
=0 (a 0)
2)-Résolution
= .
Donc = 0 équivaut à = 0.
1er cas : 0
2èmecas : =0
L’équation devient : = 0, et puisque a 0 , on a : x = – .
3èmecas : 0
ou encore à : = 0.
ou x = .
0)
S= et f(x) =
3)-Exercices résolus
a) =0 b) =0 c) =0
Corrigé
a) =0
a = 2 ; b = –3 ; c = 5
= = –31 0
b) =0
a = 4 ; b = 4 ; c = 1
= =0
S=
c) =0
a=4 ; b = –3 ; c = –10
= = 169 0
= = 13
x’ = =– ; x’’ = =2
S=
a) f(x) = ; b) f(x) =
Corrigé
a) f(x) =
= =0
f(x) = =9 .
b) f(x) =
a = –2 ; b=1 ; c=6
= = 49 0
= =7
x’ = =2 ; x’’ = =–
Si = 0 alors f admet une racine double x’ = x’’ = – , et son signe est donné par le
tableau suivant :
f(x) est toujours du signe de a (sauf pour x = – auquel cas f(x) = 0).
Si 0 et si x’ et x’’ sont les deux racines de f avec x’ x’’ alors le signe de f(x) est
donné par le tableau suivant :
f(x) est :
3)-Exercice résolu
a) 0 b) 0 c)
Corrigé
a) 0
= = 36 0
= =6
x’ = = –1 ; x’’ = =5
est
b) 0
= = 49 0
= =7
x’ = = ; x’’ = =2
est
L’ensemble des solutions de l’inéquation est S =
c) 0
= = 25 0
= =5
x’ = = –1 ; x’’ = =
est
*********